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Stockage électrochimique

Batteries
A.Outzourhit

FSSM-UCA

Stockage
I. Definitions
• L’électrochimie est la branche de la chimie qui étudie l’inter- conversion entre
l’énergie électrique et l’énergie chimique.

• Un processus électrochimique est une réaction d’oxydoréduction où soit :


- l’énergie libérée par une réaction spontanée est convertie en électricité.
ou
- l’énergie électrique est utilisée pour déclencher une réaction non
spontanée.

• Une réaction d’oxydoréduction est une réaction chimique où un transfert


(échange) d’électrons a eu lieu.

• Exemples:
– Zn+2HCl  H2+ ZnCl2 (oxydation)
– Cu2+ +2 e-  Cu(s) (réduction)
– Zn(s) + 2 OH-Zn(OH)2
– Pb+PbO2+2H2SO4  2PbSO4+2H2O

Le transfert se manifeste par un changement du degré d’oxydation des éléments:


nombre d’électrons que chaque espèces aurait donnée (+) ou reçu(-))
2. Couples Redox
• Lorsqu'une espèce (ou un élément) perd un ou plusieurs électrons, on dit
quelle est oxydée et qu'il y a "oxydation" de celle-ci

• lorsqu'elle gagne des électrons, qu'il y a "réduction" de l'espèce considérée.

• Le bilan de cette transformation est appelé demi-réaction d'oxydoréduction


(ou demi-réaction rédox). Il fait intervenir une espèce qui existe sous deux
formes (oxydée et réduite). Celles-ci forment un "couple rédox" (ou "couple
d'oxydoréduction")
Exemples:
• Fe3+ + 1 e-  Fe2+, (Fe3+/Fe2+)
• Zn2++2 e-  Zn(s), Zn2+/Zn
• Cu2++2 e-  Cu,

• La forme susceptible de fixer des électrons est appelée forme oxydée ou


"oxydant" (notée Ox) la forme susceptible de céder des électrons est
appelée forme réduite ou "réducteur" (notée Red).

• Par convention, on note le couple Ox/Red et on écrit la demi-réaction rédox


dans le sens de la réduction :
Ox + n e- <=> Red
3. Électrode/Cellule électrochimique
Dans un processus électrochimique le transfert d’électrons (réaction
d’oxydoréduction) a eu lieu à l’interface entre:

•Une Electrode: un conducteur majoritairement électronique (métal, semi-


conducteur)

•Un électrolyte: un conducteur majoritairement ionique

• L'électrode à l'interface de laquelle se déroule une oxydation est appelée


"anode » Cu Cu
2+

– A l’anode peuvent réagir toutes les espèces présentes susceptibles d’être


oxydées. solution

• espèces non chargées (H2O →O2 au cours de l’électrolyse d’une


solution aqueuse de H2SO4), par exemple
• cations (Fe2+→Fe3+).

•Celle à l'interface de laquelle se produit une réduction est appelée "cathode".


– A la cathode, peuvent réagir toutes les espèces présentes susceptibles
d’être réduites.
• cations (H+→H2 ; Zn2+→Zn),
• espèces non chargées (H2O →H2 au cours de l’électrolyse de l’eau en
milieu basique),

• L’association de deux électrodes constitue une cellule électrochimique

Remarque: Une électrode est un système constitué de deux phases en contact, un conducteur majoritairement électronique et un conducteur

majoritairement ionique, dont l’interface est le lieu de transfert de charges entre les constituants des deux phases. L’association d’au moins deux
4. Électrolytes

• Un électrolyte est un conducteur ionique où le courant


électrique est transporté par des ions, contrairement au conducteur
électronique (métaux, semi-conducteurs) où le courant est
transporté par des électrons(et ou trous).

• Un électrolyte peut être:


– une solution ionique aqueuse (acide, NaCl dans l’eau…) ou
non aqueuse (Propylène carbonate +LiClO4)

– un sel-fondu (NaCl),

– un solide: conducteur ionique (LiMnO4, V2O5, la quasi-totalité


des composés d’insertions), membranes polymériques
échangeuses d’ions...

https://moodle.umons.ac.be/mod/resource/view.php?id=5293
II. Thermodynamique des Cellules
électrochimiques en équilibre
Charge
• Une réaction d’oxydoréduction peut toujours être scindée en
deux demi réactions (Couples redox).
Notations: Ox1+ Red2 ↔ Red1 + Ox2
• Ox1 + n e- ↔ Red1 (1)
• Ox2 + n e- ↔ Red2 (2)
Exemple: Zn(s)+2HCl  H2+ ZnCl2
Cette réaction peut être scindée en deux demi-réactions :
Zn  Zn2+ +2 e- Red2 Ox2+ne

2H+ +2 e-  H2
• L’inter conversion entre l’énergie électrique et l’énergie Red1 Ox1+ne

chimique ne peut avoir lieu que si on sépare les deux demi-


réactions pour que les électrons libérés par la réaction
d’oxydation puissent passer à travers un circuit extérieur
avant qu’il soit utilisés par la réaction de réduction. solution

• Ceci est accompli par l’intermédiaire d’une cellule


électrochimique, formée de deux électrodes (ou demi-piles).
Les deux demi-réactions ont lieu sur des électrodes
séparées.
• Separateur:
Séparation physique des électrodes.
• Limitation des risques de court-circuit.
• Stabilité vis-à-vis des matériaux en contact (matière active des électrodes, électrolyte et solvant(s))
• Permettre les échanges ioniques.
1. Potentiel d’équilibre d’une cellule(pile)
Soit la réaction électrochimique:
Ox1+ Red2 ↔ Red1 + Ox2
• Ox + n e- ↔ Red (1) La réaction globale d’une cellule est la somme des deux demi-réactions:
1 1
• Ox2 + n e- ↔ Red2 (2) oxydation + réduction = réaction globale

Le travail maximal réalisable par une cellule est donné par l’énergie
de Gibbs (enthalpie libre) de réaction DG:
wmax = DG (définition)
DG=DG1-DG2
• Lors de la circulation de n moles d’électrons entre les
électrodes, la charge transférée est:
Q= -nNAe=-nF
F= NA*e= 96 485 C/mole=26,8 A h/mole (Faraday).

La circulation des électrons dans le circuit extérieur suggère l’existence d’une fem E. Le travail électrique effectué est: w = -nFE

E est la différence potentiel (aux bornes) de la cellule

Si c’est le seul travail effectué on a : DG = -nFE

Dans les conditions standards (concentrations 1mole/l, pression 1 atm, T=298K..)

DG0=-nFE0 où E0 est le potentiel standard.

Pour une réaction spontanée DG < 0 ou E > 0 (cas des piles)

Pour une réaction non spontanée DG > 0 ou E < 0 (cas de l’électrolyse)

Pour une réaction à l’équilibre chimique DG = 0 ou E = 0


2. Potentiel standard d’électrode
• la réaction:
Ox1+ Red2 ↔ Red1 + Ox2 peut être scindée en deux demi-réactions:

Ox1 + ne- ↔ Red1 (DG1 ) (électrode 1 ou demi-réaction 1)


Ox2 + ne- ↔ Red2 (DG2) (électrode 1 ou demi-réaction 1)

Potentiel d’électrode:
• Puisqu’on ne peut pas mesurer les E0 de toutes les combinaisons (réactions
électrochimiques) il est préférable de les mesurer pour les demis réactions.

o
Les E sont mesurées par rapport à une électrode de référence (à Hydrogène) pour laquelle E
+
(H /H2=0 V ) dans les conditions standards (Concentration =1 mole/l, P=1atm, T=25°C..)

Le potentiel E d’une cellule (réaction) est calculé à partir des potentiels de demi-réactions
(réductions) selon la convention suivante :

Remarque: Au potentiel d'équilibre, un état d'équilibre dynamique est établi, auquel cas les vitesse
des (demi-)réactions dans les deux sens sont égaux
Exemples

Tables des potentiels standards


4. Conditions non-standards: Loi de NERST
Si les conditions standards ne sont pas satisfaites, la FEM d’une cellule ou le
potentiel d’une électrode est lié à la concentration des espèces,
Loi de Nernst

Soit la réaction:
Si aA + bB ↔ cC + dD
on a : DG = DGo + RT × lnQ

où Q=[C]c[D]d/([A]a[B]b)

Eeq = - DGo/nF – RT/nF × lnQ soit E = Eo – RT/nF × lnQ

Ceci est valable dans les conditions de circuit ouvert (I=0, réaction réversible)

RT/F = 8.31451J× K -1 × mol -1 × 298.15K/96485C ×mol -1 = 0.02569 V


ln x = 2.30 log x soit
E = E o - 0.0591/n logQ
IV. Cellules hors équilibre:
Transfert de masse et échange d’électrons
Il existe deux types de cellules:
• Cellule électrolytique: L’énergie électrique est utilisée
pour provoquer une réaction chimique.
• Processus commerciaux utilisant des cellules
électrolytiques: électrosynthèse; ex. production de
F2(g) et Al , raffinage de métaux; ex. Cu ,
électrodéposition de couches minces; ex. placage d’Ag
ou d’Au
-m
A
• Cellule galvanique (pile): produit de l’électricité à e-
partir de réactions qui se produisent spontanément
lorsque les électrodes sont connectées électriquement +n
à une charge extérieure C

Le transfert des ions de la solution vers la surface des


électrodes est assurée par:
• Migration sous un champ (force) électrique

• Diffusion: la réaction de l’électrode consomme les


oxydants ou les réducteurs à la surface de l’électrode
et produit un gradient de concentration.. Les ions -m
diffusent alors vers l’électrode A
e-

• Convection: soit thermique et sous agitation +n


mécanique (barreau aimanté, vibration, ultrason..) C

Cellule Galvanique
Loi de Faraday
Cette loi relie la masse de produit formée (ou qui a réagit) à une électrode avec la charge
écoulée dans le circuit

• Une Q qui a passée dans le circuit extérieur correspond un nombre de moles d’électrons:
ne=Q/eNA,
Si dans une réaction électrochimique n d’électrons sont échangées alors:
• Ceci correspond à un nombre de moles de produit: np=ne/n
• Soit une masse du produit déposée(ou qui a réagit):
m=Mnp=MQ/nF (M masse molaire)

Si la réaction se produit à courant constant I alors: Q=It et m=It M/nF


Si non
Le passage de cette charge correspond à une énergie W=Q E cellule où E est la tension de
la cellule

 Energie disponible W ou capacité énergétique: énergie que le système

électrochimique peut délivrer W = Qmax.E


 Qmax est fonction de la masse de la matière active de l’electrode
Piles/batteries
1. INTRODUCTION

Même si un grand nombre de réactions électrochimiques sont réversibles, un


nombre limité est utilisé pour stockée de l’énergie à cause du grand nombre
de cycles charge/décharge demandés.

• Les piles et les accumulateurs sont des cellules électrochimiques pouvant


servir de source de courant électrique continu.
• Une batterie est un assemblage de plusieurs accumulateurs.

Il existe deux types de piles :


• Piles primaires : non rechargeables (jetables): Pile alcaline, pile au mercure,
pile de Leclanché….
La pile s'arrête de fonctionner lorsque le réactif de l’anode ou le réactif de cathode est
entièrement consommé..(tension faible..)

• Piles secondaires ou accumulateurs: rechargeables.


– On distingue : les accumulateurs plomb acide, Nickel Cadmium (Ni-Cd), Ni
hydrure de métal (Ni-MH), Lithium Ion, …
– Les piles à combustibles : les réactants sont fournis de l’extérieur
– Batteries à circulation (redox-flow batteries)
2. LES accumulateurs PRIMAIRES (PILES )
2.1 La pile sèche de Leclanché
.

La pile sèche ne fait intervenir aucun liquide:


• L’anode est le boîtier cylindrique de zinc
La réaction ayant lieu à l’anode est : Zn(s)  Zn2+ + 2 e-

• Electrolyte: solution de ZnCl2 et NH4Cl dans une pâte d’eau/d’amidon

• La cathode est une électrode de graphite (carbone) entourée d’une


couche de MnO2 et plongée dans cette même pâte. graphite

La réaction ayant lieu à la cathode est : E=1.5 V


NH4+ + MnO2(s) + 2 e-  Mn2O3+ NH3+ H20

• La réaction globale est :


Zn+2NH4Cl+2MnO2 ZnCl2+Mn2O3+2NH3+H20

E=1,5 V
2.2. Pile Alcaline
Dans la pile sèche alcaline, NH4Cl de la pile de Leclanché
est remplacé par KOH (potasse).

Lors de la décharge:
• Anode: Zn+2OH- Zn(OH)2+2 e-
• Cathode: 2MnO2+H2O+2 e-  Mn2O3+2OH-
• La réaction globale est :
Zn + 2MnO2 +H2O—> Zn(OH)2 + Mn2O3 E=1.5 V

• La pile sèche alcaline est une amélioration de la pile de


Leclanché car la tension est plus constante puisqu’il n’y
a pas de soluté impliqué dans la réaction globale qui
peut affecter la tension.
3.4. Pile au Lithium

Le lithium est un métal caractérisé par un potentiel standard très négatif pour le couple Li+/Li (-3 V), d’où l’idée d’associer ce
couple redox à un autre afin de disposer d’une pile ayant une grande valeur de f.e.m.
Par ailleurs, la faible masse molaire du lithium permettrait de disposer d’un générateur de grande énergie spécifique

A l'anode de lithium la réaction :


+ •
Li  Li + 1 e (3.0 V ) La cathode

Matériau d’intercalation actif H

-
H+1eH

+
L'ion lithium Li migre vers la cathode et s'insérer dans la
-
la réaction globale est : structure H (Hôte), réduite en H (pour assurer la
neutralité électrique).
+ -
Li + H  Li +H

Le matériau cathodique H doit tolérer cette insertion la structure cristalline doit être "ouverte". Ce qui est le cas des structures en feuillet.

Attention: en milieu aqueux, le lithium, comme tous les métaux alcalins M, réagit
vivement selon la réaction
M+ H2O  M++ OH-+ ½ H2.
On utilise un électrolyte non aqueux. un solvant non aqueux tel que le carbonate de propylène
Les accumulateurs secondaires (batteries)
I. Accumulateurs au plomb
1. Description de la batterie
Une batterie au plomb acide est un ensemble d'éléments (cellules de 2 volts) connectés en
série et en parallèle pour obtenir la tension et le courant d'utilisation désirés.

Ces éléments sont constitués de plaques positives et négatives, assemblées en alternance et


maintenu rigidement à l’aide de barrettes.

Plaque: Grille + pate de Pb ou d’oxyde de Pb


Une cellule ou élément= ensemble de plaques positive et négatives en //

• Barrette: Conducteur qui connecte les éléments entre eux


Conducteur qui connecte les éléments entre

eux

Grille + patte = Plaque

Séparateur

Conducteur qui connecte les éléments entre


Une cellule ou élément= ensemble de plaques
eux
positive et négatives en //

Élément
2. Plaques
• La plaque positive: est une grille métallique (alliage de Pb) couverte de PbO2 poreux de
grande surface spécifique (matière active).
• C’est oxyde est obtenue en appliquant sur la grille une pâte de PbO2 (mélangé avec un peut
de PbSO4) qui est ensuite séchée pour former une sorte d’éponge de PbO2.

• La plaque négative : Grille métallique de Pb couverte d’avec une patte de Pb (structure


spongieuse de Pb, préparée par réduction de PbO2).

• Les plaques + et - sont séparées par un séparateur qui est peut être une membrane
(cellulose, polyéthylène poreux, …) perméable aux ions pour éviter des court-circuit.

• L’électrolyte étant une solution diluée d’acide sulfurique de concentration 6

M, ce qui correspond à une densité de 1.27 à 1.3 kg/l.


• Il s’ionise suivant la réaction :
+ -
H2SO4  H +HSO4
3. Réactions
Les demis- réactions impliquées dans la décharge sont :
• Pb + HSO4- PbSO4 (sol) + 2 e- +H+ (E0=+0.34 V )
• PbO2 + HSO4-+3 H+ + 2 e-  PbSO4 (sol) + 2H2O (E0=+1.7 V).

• La réaction globale est :

Charge

Pb+PbO2 +2H 2SO 4 
décharge  2PbSO 4 +2H 2O
 E=2V
Décharge
charge
• Notons que la matière active (Pb et PbO2) se consomme dans la phase
de décharge
• il se forme du sulfate de plomb sur les plaques positives et négatives,
• Elle se régénère lors de la phase de charge
• La batterie est complètement déchargée quant la matière active est
complètement consommée dans l’une des électrodes.

• Aussi, Il y’a production de l’eau et consommation d’acide durant la phase de


décharge ce qui dilue l’acide.
• La densité de l’électrolyte peut être utilisée comme indicateur de l’état de
charge de la batterie (ordre de grandeur : r=1.265 quant la batterie est
chargé et 1.12 quand la décharge est totale).
4. Classification
Classification Selon le type

Batteries ouvertes (flooded, FLA) :Les batteries ‘ouvertes’ contiennent de


l'électrolyte liquide
Commune, nécessitent de la maintenance. (ajout de l’eau distillée)

Batteries étanches (SLA, sealed lead acid) ou "sans entretien«


• Dans la batterie étanche, l'électrolyte est généralement gélifié (batterie
gel) ou absorbé en matière microporeuse (la batterie AGM, Absorbent
Glass Mat).
Les batteries étanches sont aussi appelées VRLA (Valve Regulated Lead
Acid). Le gaz (H2, O2) s'échappera par des soupapes de sécurité
uniquement en cas de surcharge ou de défaillance d'éléments.

• Les batteries AGM étanches; Absorbent Glass Mat. Dans ces batteries,
l'électrolyte est absorbé par capillarité dans une natte en fibre de verre
.
placée entre les plaques

• Les batteries Gel étanches Dans ce type de batterie, l'électrolyte est


immobilisé sous forme de gel. Les batteries Gel ont en général une
durée de vie plus longue et une meilleure capacité de cyclage que les
batteries AGM
Classification selon l’utilisation

Batteries de démarrage SLI ( SLI, Start, lighting, ignition) : Elles sont chargées immédiatement après utilisation. Leurs plaques sont
assez minces pour compacter plusieurs dans un élément afin de produire les courants nécessaires dans ce cas (100 A ou plus). Les
plaques minces ne sont pas adéquates pour les cycles profonds.

Batteries de traction : batteries utilisées dans les véhicules électriques. Elles sont caractérisées par leur grand volume et des plaques
assez larges et une durée de vie longue. Elles sont déchargées profondément et peuvent effectuer 1200 à 1500 cycles.

Batteries stationnaires: Utilisées uniquement en cas de panne électrique. Elles doivent avoir une faible autodécharge, une longue
durée de vie. ... Elles sont bonnes pour les applications photovoltaïques (grandes installations). Elles sont généralement maintenues en
charge par un courant faible qui compense l’autodécharge.

Batteries PV: conçues pour résister à des décharges profondes


II. Accumulateur Nickel-Cadmium
• Ces batteries sont utilisées dans les installations PV ou la fiabilité est demandée
ou dans le cas où les températures sont assez extrêmes. Elles existent sous
formes ouvertes ou étanches avec des soupapes de sécurité.

– Plaque positive (cathode) : Nickel couvert d’oxyde (hydroxyde) de Nickel


– Electrode Négative (anode): Cd
– Electrolyte : Solution de KOH dans l’eau. La conductance Maximum de cet
électrolyte correspond à une concentration de 25 % en mass de la solution (densité
1.26) à 25° C. C’est une batterie alcaline (comparée à Pb-acide)

Demi réactions :
• Electrode positive (cathode)
Ch arg e

2Ni(OH) 2  2OH    2NiOOH  2H 2O  2e 

déch arg e E0=0,52V

• Electrode négative (anode):


ch arg e

Cd(OH) 2  2e    Cd(s)  2OH 
 , E0= -0,83V
déch arg e

• La réaction globale est ( E0=1.4V)


Charge

décharge 
2 NiOOH + 2H 2O + Cd   2 Ni(OH) 2 + Cd(OH) 2
décharge
charge
III. Accumulateur Nickel-Métal Hydrure (Ni-MH)
• Ces batteries sont semblables aux Ni-Cd, le cadmium étant remplacé par un
alliage moins toxique pouvant absorbée de l’hydrogène (hydrure d’un métal,
MH). Le métal -hydrure est une source d’hydrogène réduit (degré d’oxydation –1)
Les réactions ayant lieu sont les suivantes :
• Electrode positive :
Ch arg e

2Ni(OH) 2  2OH    2NiOOH  2H 2O  2e 

déch arg e
• Electrode négative :
Charge E0=0,52V

M + H 2O + 1e  -
 MH + OH -
Décharge
• Réaction globale : (E=1.2 V)
Charge

NiOOH + MH 
décharge
 Ni(OH) 2 + M
Décharge
• M : Métal ou Alliage absorbant d'Hydrogène
charge

• Les batteries NiMH commerciales utilisent plutôt les alliages Nickel- métaux rares
(LaNi5 typique) qui peuvent stocker jusqu'à six atomes d’hydrogène (LaNi5H6).
• Les batteries NiMH retiennent les avantages des NiCd, durée de vie cyclique
longue, et leurs sont supérieures en densité d’énergie et de puissance.
IV. Batteries Lithium-ion
• Anode: Au lieu de Li on utilise un composé qui peut accueillir des ions lithium, sans réagir avec lui 
On utilise le Graphite
Le graphite peut accueillir au maximum un ion lithium pour 6 atomes de carbones

• Cathode : La cathode consiste en matériaux en feuillet (lamellaire) dans lequel on peut intercaler le
lithium. Les oxydes de métaux tels que CoO 2, Ni0.3Co0.7O2, NiO2, V2O5,, Mn2O4, NiO0.2CoO2 sont utilisés.

– L’intercalation : Il est connu que les petits ions (Li, Na, ..) peuvent s’insérer dans les espaces interstitiels d’un
matériaux en feuillet). C’est une méthode ingénieuse de stockage de lithium dans une batterie au lieu d’utiliser le
lithium métallique qui est dangereux

• Electrolyte : LiBF4 dans des solvants organiques, ou des polymères organiques

• Séparateurs : Des membranes de polyéthylène micro-poreux

F.e.m: différence de potentiel entre l'anode et la cathode de 3,6 V avec les électrolytes pour l'instant
disponibles.

• Applications: Ordinateurs portatifs, téléphones portatifs, véhicules électriques et PV plus récemment


(Tesla, USA)
• .
V.Batteries à circulation
Deux électrolytes liquides contenant des ions métalliques, séparés par une membrane échangeuse de protons, circulent à travers des

électrodes. L’échange de charges permet de produire ou d’absorber l’électricité. Les couples d’ions métalliques zinc/brome, poly

bromure/polysulfure de sodium et vanadium/vanadium sont les plus étudiés aujourd’hui.

RedFlow ZBM module: 5 kW and 10 kW·h.

E° = −0.76 V

+1.087 V vs SHE

1.67 V par cellule


V. Caractéristiques des batteries
1.Tension nominale par cellule :
- 2 V pour l’accumulateur au Pb-acide,
– 1.2 V pour Ni-Cd ou Ni-MHà 25 °C.
– 3,6V pour l’accumulateur Lithium Ion. Elle varie avec la température.
Pour une batterie la tension nominale est : V= Ns x tension /cellule (Ns étant le nombre
de cellules ou d’éléments en série).

La tension d’une batterie dépend du type de batterie (Pb-acide, Ni-Cd, Li-ion ..),. de son
état de charge et, du courant débitée
2. Capacité (C en A-h):
On appelle capacité d’une batterie (ou d’un accumulateur ou d’une pile), la quantité
maximale d’électricité que ce générateur peut fournir. Elle est déterminée par la
quantité de la matière active qui est en contact avec l’électrolyte (réactant potentiels),
généralement l’électrode négative. Elle est exprimée en Ampère-heure.

Capacité nominale Cn:


• La capacité nominale Cn (Ah) représente la quantité de charge (ou l’énergie, Wh)
que peut délivrer la batterie à partir de son état de pleine charge et dans
un environnement de référence.

Elle est généralement spécifiée par le nombre d’heure n que la batterie peut débiter un
courant In constant (Cn=n In) à une température donnée de référence qn. avant que la
tension à ses bornes atteigne la tension d’arrêt de décharge Va

Pour les batterie utilisées en PV, on spécifie en générale C100 à une température de 20°C et
une tension d’arrêt Vc=1.8 V pour Pb-acide et 1.0 V pour le Ni-Cd

· Pour les batteries SLI on spécifie C10 ou C20 à 20 °C ainsi que le courant maximale que
la batterie peut débité pendant 30 s.

Tout dispositif de stockage est caractérisé entre autre par sa Capacité énergétique W(Wh)
(Energie qu’il peut stocké et aussi par sa capacité spécifique ou volumique
3. Capacité et rendements
C10 =20Ah signifie que la batterie est capable de fournir un courant de 2 A pendant
10h à la température nominale θn =20°C.

La capacité énergétique nominale (Wh)= Cn(Ah)*Tension nominale de la batterie

Capacité disponible (Stockée, restante) à un instant t donnée C(t): Elle représente


l’énergie que pourrait débiter la batterie à partir de l’instant t si elle devait le faire dans les
conditions de références.

• Rendement énergétique
Lors de la charge, l’énergie Wc est fournie à l’accumulateur et l’énergie utile restituée à la
décharge Wd

Le rendement du cycle est: hc =Wd/Wc


typiquement de 70 à 80% dans les meilleures conditions

• Rendement en courant (coulombien)


hc =Qd/Qc
Ou Q son les charges
• Il peut atteindre 90% pour les bons accumulateurs lorsque l’on respecte les valeurs
normales des intensités de charge et de décharge.
4. Facteurs d’influence
• 4.1 Courant/régime de décharge :
Le régime de décharge (ou charge) est généralement exprimé de deux façons qui sont
reliées:
• Intensité de courant de décharge (I10=C/10 ou 0.1C ….).
• Temps de décharge (10h)
La capacité disponible d'une batterie dépend du régime de décharge.
Plus une batterie est déchargée rapidement (autrement dit, plus le courant de décharge est
élevé), plus la capacité disponible est faibleet vice-versa.
.
La diminution de capacité est attribuée essentiellement à la résistance interne de la
batterie qui augmente lorsque le courant de décharge augmente (des limitations cinétiques
puisque la pénétration de l’acide dans les pores et la diffusion de l’eau de ceux-ci sont des
processus lents, diffusion..).
.
Formule de Peukert : Q = Ie *t avec e=cste propre à la batterie (e= 1,2 à 2 …)
4.2 Température: La capacité de la batterie diminue avec la température (interne qui
peut être supérieur à Ta) car les réactions chimiques sont activées par la température.
• Typiquement, C décroît de 0.68 à 1 % par degré au dessous 25°(30°C)

• C(T)=C(T=30°C)*[1+0,008*(T-30)] [IEC 254-1]

•4.3 Age: La capacité varie avec l’âge de la batterie: une augmentation initiale suivie
d’une diminution. L’augmentation initiale est due à une activation de la matière active non
utilisée et une pénétration de plus en plus profonde. La diminution est une conséquence
de :
– Sulfatation
– Pertes d’oxyde de Pb sur la plaque +
– Corrosions des grilles
5. Autres paramètres
5.1 Etat de charge (EDC) (State of Charge, SOC) :

Il est donné la capacité disponible à un instant donné, exprimée en pourcentage relativement à la capacité nominale .

SOC(%)= 100xC(t)/Cn.

5.2 Profondeur de décharge (PDD) (depth of discharge, DOD):

Rapport de capacité utilisée Cn-C(t)à un temps t et la capacité nominale.

PDD=100*(Cn-C(t))/Cn=100%-SOC(%)

Il doit être inférieur a 20% pour le batteries PV. Une profondeur de décharge grande réduit la dure de vie (contraintes du a la consommation de la matière active)

Un état de décharge (PDD>70%). profond induit la formation irréversible de gros cristaux de PbSO4 (sulfatation) ce qui conduit a une perte graduelle de capacité

et une augmentation de la résistance interne.

5.2Tension d’arrêt Va : tension au delà de laquelle la décharge doit être arrêtée, sous peine de réduire la durée de vie de la batterie.

Celle-ci est de 1.75 à 1.8 V/par cellule pour l’accumulateur au Pb et 1.0 V pour le Ni-Cd. Elle est aussi appelée tension de fin de décharge ou tension de

déconnexion (LVD) puisque la batterie est déconnecter dans ce cas de sa charge.


Paramètres…
4. Durée de Vie (DV):

Elle est exprimée en nombre de cycles charge -décharge que peut effectuer la batterie
avant que sa capacité soit réduite de 20% c.à.d la capacité est égale à 80% de la
capacité nominale.

La durée de vie dépend de la température et de la profondeur de décharge. Durant chaque


cycle une partie de la matière active n’est pas récupérer (se détache de la plaque et
se dépose au fond de la cellule…).

La durée de vie est réduite par :


 Des procédures de fonctionnement et de maintenance inadéquates.
 Un control de charge et de décharge inadéquats.
 Dégagement de gaz excessif.
 Pertes de l’électrolyte et endommagement des plaques.
 Un dimensionnement inexact.
 Absence de suivi et de test.

Valeurs typiques de la durée de vie cyclique (DVC) :


· 150 – 200 cycles à une profondeur de décharge de 100% décharge complète.
· 400 – 500 cycles avec 50% de profondeur de décharge (décharge partielle).
· 1000 + avec une profondeur de 30% .
5. Auto- décharge
Toutes les batteries perdent graduellement de la charge en circuit-ouvert à causes des
réactions parasites (électrolyse de l’eau par exemple).
Elle est exprimée en pourcentage de la capacité nominale qui est perdue par mois. La vitesse
d'autodécharge dépend de la tension de la batterie et de la température
l'autodécharge est assez faible pour ne pas être trop pénalisante dans le cas d'un stockage
d'énergie à l'échelle de quelques jours.

6. Jours d’Autonomie :
La durée (en jours) pendant laquelle une batterie chargée peut subvenir aux besoins
énergétiques journaliers (BEj (Wh). Ce facteur est très important car il garantie la régularité
d’approvisionnement à partir de source hautement irrégulière.

Le nombre de jours d’autonomie (Nj), la capacité et la profondeur de décharge (PDD) sont


reliées par l’équation :
C (Wh)=BEJ (Wh/jour)*Nj/PDD

Les autres facteurs de réduction de la capacité n’étant pris en compte


Cette autonomie peut être satisfaisant soit par une grande capacité et une profondeur de
décharge faible (système à cycle peu profond) ou une capacité faible et une décharge
profonde (système à cycle profond) :

- Système à cycle peu profond : utilisation de 15 à 30 % de la capacité avant la recharge.


- Système à cycle profond : 50 à 80% de la capacité est utilisée avant la recharge :.
7. Densité de l’électrolyte (Pb-Acide) :
La densité de l’électrolyte est le paramètre le plus simple pour définir l'état de charge et de santé
d'un élément. La densité de l'électrolyte dans un accumulateur au plomb-acide est fonction de la
concentration d'acide sulfurique, de l'état de charge et de la température.

Pour les batteries à usage solaire la densité haute peut varier de 1,24V pour les batteries
stationnaires à 1,30V pour les batteries à plaques planes (type SLI) .En fin de décharge la densité
peut avoisiner 1,15. Arrivée à 1,10 la batterie n'est plus rechargeable.

Au moment de la mesure, la température de l'électrolyte doit être relevée pour corriger son effet.
Les densités nominales étant données pour une température de référence (la densité décroît
lorsque la température monte).
Type de batterie DENSITE
Climat Froid Climat Tropical
Chargée Déchargée Chargée Déchargée
SLI 1.26-1.28 1.12 1.21-1,24 1,08
Véhicule 1.26-1.28 1.21-1.24
Stationnaires 1.2-1.225 1 1.2-1.225
PV 1.3 1.075-1.13 1.225 1.04

r(T)= r(15)+B(T-15). T(°C)

Densité à 15 °C Coefficient de Concentration acide Température. de


température B % Vol. gélification (°C)
1 0 0
1.05 0.00018 0.8 -3.3
1.1 0.00027 8.5 -7.8
1.2 0.00066 17.7 -27
1.3 0.00075 27.6 -71

8 . Résistance interne (Ri)

Varie avec à l’état de charge de la batterie et l’age de la batterie. Elle augmente avec l’age : sulfatation, dégradation des grilles, ….

Ri est mesurée en mesurant la tension en circuit ouvert et la tension et le courant lorsque celle-ci alimente une résistance connue. Ri= (Voc-V)/I.
Dimensionnement
Régulateur
Onduleur
de charge

Charges à courant
= = alternatif
=

Charges à courant continue

Panneaux Batteries

1. Procédure :

1- Déterminer les besoins énergétiques journaliers : BEJ (Wh/jour)

2- Spécifier les jours d’Autonomie désirés en jour : Nj (jours)

3- Calculer la capacité utile en Ah (CU) : CU= Nj*BEJ/(PDD Vn )(Vn = tension DC nominale du système : 12 V, 24 V, 48 V,..)

4- Evaluer tous les facteurs qui affectent la capacité de la batterie (données du constructeur) :

Réduction de la capacité due au cyclage : RCC (%/an)

Réduction de la capacité liée à l’age : RCA (%/an)

Durée de vie de la batterie : DV (an)

5- Calculer de la capacité requise : CR= CU/(1-DV*(RCC+RCA))


Dimensionnement…..
5- Puisque il est déconseillé de complètement décharger la batterie, seule une
fraction de la capacité nominale est utilisée (PDD=20% à 30%).
De plus, il faut aussi tenir compte de la réduction liée à la température :

- estimer la température moyenne et puis la fraction par laquelle la capacité est


réduite pour un courant débité donné (utiliser les données du constructeurs)
soit une réduction CT%.

La capacité nominale minimale de la batterie est : C=CU/Fu où Fu est la fraction


utile de la capacité nominale qui tient compte de tous les paramètres cités en
haut :
FU=[1-DV*(RCC+RCA)] PDD*CT
2. Effet d’un surdimensionnement :
C’est le où Besoins sont surestimés ou le taux d’ensoleillement est sous-estimé.
– En été : Une telle batterie sera chargée d’un état de décharge faible.
L’acceptante de charge diminue. Pour que la batterie puisse être chargée
complètement , une longue période de charge est nécessaire avec un courant
faible du panneau. Ce qui représente une utilisation inefficace de l’énergie.
– En Hiver : Autonomie augmente et le temps de charge augmente (inefficacité
d’utilisation de l’énergie).
Dimensionnement du parc
batteries
Pour réaliser le dimensionnement de la batterie, on procède de la façon
suivante :
Etape 1 : On calcule l’énergie consommée (Ec) par les différents
récepteurs= BEJ(Wh/j)
Etape 2 : On détermine le nombre de jours d’autonomie nécessaire
Etape 3 : On détermine la profondeur de décharge acceptable pour le
type de batterie utilisée
Etape 4 : On calcule la capacité (C) de la batterie en appliquant la formule
ci-dessous
Nombre de batterie en Série=Tension de travail/tension nominale d’une
batterie
Nombre de batteries en Parallèle: C/Cn(d’une batterie)

Remarque
Eviter au maximum de brancher les batteries en // !!!
Supposons que vous ayez besoin d'une capacité de 800 Ah en 12V. Vous pouvez l’obtenir avec une seule rangée de 6 batteries 2V de 800 Ah en

série ou deux rangées parallèles composés de 2 batteries 6V 400 Ah ou 4 rangées parallèles de batteries 12V 200 Ah.

• Les batteries doivent être neuves et exactement du même modèle, achetées en même temps sur le même stock en magasin. Il

faut les relier dès le départ, et ne jamais les dissocier.


• Le câblage doit respecter la symétrie et c’est très important pour que leur charge et décharge soit homogène d’une batterie à

Le problème
l’autre. est que lorsque le courant se répartit, il n'est jamais exactement égal entre les différentes rangées de batteries. Souvent un

accumulateur un peu plus résistif ou une corrosion des bornes feront qu'une rangée entière de batteries va recevoir moins de charge. Cette

rangée va se dégrader avant les autres. Et parce qu’un remplacement partiel aggrave les déséquilibres, la seule solution pratique consiste à

remplacer le parc entier des batteries.


Dans le cas du mauvais branchement, la quatrième batteries

verra 6 branches de connexion de plus que la première batterie. Les

2ème, 3ème et 4ème batteries subiront une petite chute de tension

croissante supplémentaire par rapport à la 1ère.

A chaque cycle de charge et de décharge un petit décalage de

charge s’accumulera, et après un certain nombre de cycles la

batterie d’une des extrémités sera très usée par rapport à celle de
Dans le cas du bon branchement, chaque batterie voit 3 branches de
l’autre extrémité.
connexion, et elles verront toutes à peu près les mêmes chutes de tension

dues aux connexions pendant les cycles de charge et de décharge.


Sonnenschein A600 Solar OPzV Gel 1400/2V

Model: 12 OPzV 1400

Sealed VRLA

Voltage: 2V
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Capacity : 1400Ah @ c100

Dimensions (mm): 215 x 277 x 688

Weight: 97kg

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Les batteries sont conformes aux spécifications CE et UL. Les bacs sont en ABS résistant

au feu.

Dimensions (Lxlxh) : 330 x 171 x 220 mm

Poids : 33 kg

Durée de vie : jusqu'à 12 ans*

Fabricant : Victron Energy (Pays-Bas)

Garantie constructeur :
lithium ion

Technology:Wall mounted, rechargeable lithium ion battery with liquid thermal control.

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Warranty:Ten years

Efficiency: 92% round-trip DC efficiency

Power: 3.3 kW

Voltage: 350 – 450 volts

Current: 9.5 amperes

Compatibility: Single phase and three phase utility grid compatible.

Operating Temperature-4°F to 122°F / -20°C to 50°C

Enclosure: Rated for indoor and outdoor installation.


VI. Régulation de charge
Rôle:
• Assurer le fonctionnement de la batterie dans des conditions optimales: éviter la
décharge profonde et la surcharge excessive qui contribuent à la diminution de la
durée de vie de la batterie.

• Les régulateurs ouvrent simplement un ou plusieurs relais selon la tension des


batteries. L'ouverture et la fermeture de ces relais sont fonctions des seuils de
tensions maximum et minimum prédéterminés.

– Dans la phase de charge; Il doit automatiquement déconnecter la batterie du panneau (ou


d’autres sources) dés que la tension atteint un seuil appelé tension maximale de déconnexion
(TMD) ou High voltage disconnect (HVD).
– Il ne doit reprendre la charge (reconnecter la batterie au panneau) que lorsqu‘e la tension est
elle est tombée sous le seuil VR (tension de re-connexion)
– Il doit la déconnecter de la charge lorsque la tension atteint un seuil VDC (LVD).

• Les valeurs de ces seuils dépendent du type de batterie et du régulateur:

En plus, il indique l'état du système

Courant du champ PV
• Courant de charge
• Courant consommé par les charges
• L’état de charge de la batterie
2. Types Régulateurs de charge

Régulateur shunt : très rencontre en PV. Le courant est gardé constant. Il utilise des seuils de tensions pour activer/désactiver le transistor (panneaux shunté lorsque la batterie est

chargée)
- Régulateur série : La tension est gardée constante est le courant varie. Pas besoin d’une
diode anti-retour (composante qui commandé est en série avec le panneau)
Régulateur à MLI

Tension de charge est ajustée en

variant la largeur des impulsions (MLI)

et ce cci en fonction de l’état de

charge.

VAVG  DVHI  (1  D )VLOW

Rapport Cyclique: Duty Cycle: on-time / period


Le contrôle de l'état de charge s'effectue par la mesure de la tension du parc de batteries. Le tableau suivant indique les seuils de tension standards en fonction de l'état de charge des

batteries Pour la batterie Pb-acide:

Etat de
Tension du parc de batteries
charge

2V 6V 12 V 24 V 48 V
2,16 6,48 12,96 25,92 51,84 100%
2,14 6,42 12,84 25,68 51,36 90 %
2,12 6,36 12,72 25,44 50,88 80 %
2,10 6,30 12,60 25,20 50,40 70 %
2,08 6,24 12,48 24,96 49,92 60 %
2,05 6,15 12,30 24,60 49,20 50 %
2,02 6,06 12,12 24,24 48,48 40 %
2,00 6,00 12,00 24,00 48,00 30 %
1,96 5,88 11,76 23,52 47,04 20 %
1,92 5,76 11,52 23,04 46,08 10 %
1,80 5,40 10,80 21,60 43,20 0%

Seuils de tension standards en fonction de l'état de charge des batteries


(batteries acide-plomb)
Dimensionnement du Régulateur
Critères de dimensionnement d'un régulateur dans une installation photovoltaïque autonome

N° Critère de dimensionnement Risques en cas de non-respect

- Coupures répétitives du régulateur


(protection interne).
Compatibilité avec la puissance du champ PV.:
- Le MPPT se cale sur un point de
① Pmax du champ < puissance nominale du
fonctionnement qui est différent du point de
régulateur.
puissance maximum du champ
photovoltaïque.
Compatibilité avec la tension à vide du champ
Voc(champ) (majorée par le coefficient de - Coupures répétitives du régulateur
② sécurité) <la tension maximale admissible par (protection interne).
régulateur. - Endommagement du régulateur.
.
- Coupures répétitives du régulateur.
Compatibilité du courant
- Le MPPT se cale sur un point de
Le courant de sortie du champ photovoltaïque
③ fonctionnement qui est différent du point de
ne doit pas dépasser le courant maximal
puissance maximum du champ
admissible par le régulateur.
photovoltaïque.
Compatibilité avec la batterie (Tension)
④ Le régulateur doit être compatible avec la - Disfonctionnement de la régulation.
tension du parc de batteries.
Caractéristiques/protection
Caractéristiques du Régulateur
• Dispositif de poursuite du point de puissance maximale (tracker MPP)
• Régulation de tension et de courant
• Reconnexion automatique du consommateur
• Compensation de température
• Possibilité de mise à la terre d‘une borne positive ou de mise à la terre négative de plusieurs bornes
• Charge d'entretien mensuelle

Fonctions de protection électroniques


• Protection contre les surcharges
• Protection contre les décharges profondes
• Protection contre une polarité inversée des panneaux solaires, des consommateurs et de la batterie
• Protection contre une polarité inversée par fusible interne
• Fusible électronique automatique
• Protection contre les courts-circuits
• Protection contre les surtensions sur l'entrée du panneau solaire
• Protection contre circuit ouvert sans batterie
• Protection contre courant inverse pendant la nuit
• Protection contre surtempérature et surcharge
• Déconnexion de consommateurs en cas de surtension de la batterie
Exemples
Rendements des régulateurs photovoltaïques

Les régulateurs photovoltaïques étant constitués de composants électroniques (transistors, diodes, bobines, condensateurs, etc.), une partie de la

puissance électrique les transitant est donc dissipée sous la forme de chaleur.

Technologie du régulateur Rendement moyen


Tout-ou-rien Entre 97 % et 100 %
MLI Entre 95 % et 98 %
Entre 90 % et 95 %, mais la fonction
MLI + MPPT MPPT permet d'améliorer le
rendement du champ photovoltaïque

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