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Supplément EXERCICES – TH7 – Thermochimie – Feuille 1/2

On considèrera les capacités thermiques molaires à pression


Enthalpie de Formation constante des gaz diatomiques voisines de C P0 , m = 7
R.
2

3. Le monoxyde d’azote s’oxyde rapidement dans l’air en


Exercice 1 : Formation de l’acide benzoïque dioxyde d’azote, gaz toxique à l’origine des pluies acides et de
1. Connaissant la formule de l’acide benzoïque C6H5COOH(s), la destruction de la couche d’ozone. L’enthalpie standard de
écrire l’équation de sa combustion dans le dioxygène de l’air. formation du dioxyde d’azote NO2(g) étant de 34 kJ.mol-1,
calculer l’enthalpie standard ∆rH° de la réaction d’oxydation
2. Calculer son enthalpie standard de formation à 298K, sachant
du monoxyde d’azote en dioxyde d’azote :
qu’il est solide dans les conditions standards.
N O ( g ) + 12 O 2 ( g ) = N O 2 ( g )
Données à T = 298K : ∆combH0(C6H5COOH(s)) = -3227,8 kJ.
∆fH (CO2(g)) = -393,1 kJ.mol-1, ∆fH0(H2O(l)) = -285,5 kJ.mol-1
0
Exercice 5 : Réaction exothermique ou endothermique
Exercice 2 : Formation de la vapeur d’eau Déterminer l’enthalpie standard de la réaction associée à
chacune des équations suivantes, à 298K. En déduire si la
1. Calculer l’enthalpie standard de formation de l’eau à l’état
réaction est endothermique ou exothermique. Indiquer selon le
gazeux ∆fH0(H2O(g)).
cas d’où provient l’énergie ou quelle utilisation peut être faite de
2. En déduire la valeur de cette enthalpie de formation à 600K. l’énergie produite.
Données à 298K : ∆fH0(H2O(l)) = -285,5 kJ.mol-1, 1. La combustion du méthane fournit du dioxyde de carbone et
Lvap(H20) = 44,0 kJ.mol-1, CP(H2O(g)) = 30,1 J.mol.K-1, de l’eau selon : C H 4 + 2 O 2 → C O 2 + 2 H 2 O
(g ) (g ) (g ) (l )
CP(H2(g)) = 29,3 J.mol.K-1, CP(O2(g)) = 25,5 J.mol.K-1.
2. La photosynthèse se déroule dans les plantes et permet de
Exercice 3 : Conversion de l’éthanol convertir dioxyde de carbone et eau en sucre et dioxygène
On cherche à déterminer l’enthalpie standard ∆rH0 de la selon : 6 C O 2 + 6 H 2 O → C 6 H 12 O 6 + 6 O 2
(g ) (l ) (l ) (g )
réaction de conversion de l’éthanol CH3CH2OH en acide Données :
éthanoïque CH3COOH, connaissant l’enthalpie de combustion CH4(g) O2(g) CO2(g) H2O(l) C6H12O6(l)
de l’acide éthanoïque ∆rH01 = -875 kJ.mol-1, et de l’éthanol ∆rH02 ∆fH°(298K)
= -1368 kJ.mol-1. -74,87 0 -393,5 -285,8 -1268
en kJ.mol-1
1. Sachant que lors d’une réaction de combustion, le carbone se
retrouve sous forme de CO2 gazeux et l’hydrogène sous Exercice 6 : A propos du méthanol
forme d’eau liquide, écrire les équations des réactions de
On étudie la préparation industrielle du méthanol en
combustion mises en jeu. Le nombre stœchiométrique de
présence d’un catalyseur selon l’équation (1)
l’espèce considérée aura pour valeur 1 (en valeur absolue).
C O g + 2 H 2 g = C H 3 O H g . Les réactifs sont introduits
( ) ( ) ( )
2. Ecrire l’équation traduisant l’oxydation de l’éthanol en acide
éthanoïque et en déduire la valeur de ∆rH0. dans les proportions stœchiométriques et on suppose de plus la
réaction totale.
3. Retrouver cette valeur à partir des enthalpies standard de

formation suivantes :  (
 ∆ f H 0 CH 3COOH )
( l ) = − 484, 5 kJ .mol
−1 1. Calculer l’enthalpie standard de la réaction à 298K et 523K
2. La température de vaporisation du méthanol est de 337K.

∆ f H
0
( H O( ) ) = −285, 8 kJ .mol
2 l
−1
Proposer un cycle thermodynamique, faisant intervenir

∆ f H 0
 (CH CH OH ( ) ) = −277, 7 kJ .mol
3 2 l
−1
l’enthalpie de vaporisation du méthanol
∆ vap H 0 ( 337 K ) = 37, 4 kJ .m ol − 1 , permettant de
Exercice 4 : Oxydation du diazote déterminer l’enthalpie standard de la réaction d’équation (2)
On étudie l’oxydation du diazote N2 en monoxyde d’azote C O g + 2 H 2 g = C H 3 O H l à 298K. Faire l’AN.
( ) ( ) ()
NO, se produisant à haute température dans les chambres de
combustion des moteurs à explosion. L’enthalpie standard de 3. En déduire l’enthalpie standard de formation du méthanol
réaction associée à l’équation 12 N 2 + 12 O 2 = N O vaut liquide à 298K
(g ) (g ) (g )
4. Le méthanol peut être utilisé comme carburant, il se produit
∆fH 0
( 298 K ) = 90 kJ .m ol −1
.
alors la réaction de combustion d’équation (3) :
1. Quel nom porte la grandeur ∆ f H 0 ? Quelles sont les C H 3 O H l + 32 O 2 g = C O 2 g + 2 H 2 O l . Quelle est
() ( ) ( ) ()
conditions thermodynamiques qui doivent être réunies pour l’énergie libérée par la combustion d’une mole de méthanol
que ∆ f H 0 corresponde à une quantité de chaleur liquide à 298K ?
échangée ? Préciser alors si la réaction est exothermique ou Données : ∆fH°(CO2(g), 298K) = -393,5 kJ.mol-1.
endothermique, et rappeler la signification de ces 2 termes. CO(g) H2(g) H2O(l) CH3OH(g) CH3OH(l)
∆fH°(298K)
2. Justifier à l’aide de la loi de Kirchhoff le fait que ∆ f H 0 ne -110,5 0 -285,8 -201,2
en kJ.mol-1
dépende que très faiblement de la température (variation C P0 , m en
inférieure à 1J.mol.K-1 à 298K). 28,6 27,8 8,4 81,1
J.mol-1.K-1
Exercice 8 : Oxydation du monoxyde de carbone
Combustion et Température de Flamme
On étudie la réaction en phase gazeuse d’équation :
CO( g ) + H 2 O( g ) → CO 2 ( g ) + H 2 ( g )
Exercice 7 : Combustion d’un gaz naturel 1. Rappeler la définition de l’enthalpie standard de réaction et
On s’intéresse à la combustion du gaz naturel, assimilé à du de l’enthalpie standard de formation. Pourquoi l’enthalpie
méthane dans le dioxygène : standard de formation du dihydrogène gazeux est-elle nulle ?
CH 4 ( g ) + 2 O 2 ( g ) → CO 2 ( g ) + 2 H 2 O( l ) 2. Déterminer l’enthalpie standard de la réaction à la
On donne les enthalpies standards de formation à 298K, en température Ti = 500K.
kJ.mol-1 : 3. Déterminer la température de flamme atteinte par le
Espèces CH4(g) O2(g) CO2(g) H2O(l) mélange réactionnel en fin de réaction, sachant que les
∆fH0 -74,4 0 -393,5 -285,8 réactifs sont introduits dans les proportions
stœchiométriques (n moles engagées) à la température
1. Justifier précisément le fait que l’enthalpie standard de
initiale Ti = 500K dans une enceinte adiabatique maintenue à
formation du dioxygène gazeux à 298K soit nulle.
la pression standard P°, et que la réaction est rapide et totale.
2. En déduire la valeur de l’enthalpie standard de la réaction de Données :
combustion du méthane, notée ∆rH10.
CO(g) H2(g) H2O(g) CO2(g)
On considère une enceinte de volume V = 1,00 m3 de gaz ∆fH°(298K)
-110,5 0 -241,8 -393,5
naturel, assimilé à du méthane pur, gaz parfait pris à 298K sous en kJ.mol-1
une pression P0 =1,00 bar. C P0 , m en
28,9 27,8 33,6 46,7
3. Calculer la quantité n de méthane contenue dans cette J.mol-1.K-1
enceinte.
4. Calculer l’énergie libérée par la combustion totale de cette Exercice 9 : Combustion du Zinc
quantité n de méthane à T = 298K fixée et à P0 = 1 bar fixée. On étudie la réaction du Zinc avec le dioxygène de l’air, dans les
5. Combustion dans l’air : rappeler les trois principaux proportions stœchiométriques (n moles de Zn engagées).Il s’agit
(proportions molaires) constituants de l’air atmosphérique d’une combustion (réaction d’oxydoréduction exothermique) :
sec, par ordre décroissant de quantité. Zn( s ) + 12 O 2 ( g ) → ZnO( s )
6. Calculer le volume d’air (mélange de GP contenant 20% de 1. De quel type de réaction s’agit-il ? Calculer l’enthalpie
dioxygène) nécessaire à la combustion de cette quantité de standard de la réaction à 298K.
méthane. 2. La transformation est isobare, et la réaction étant de plus
On appelle TEP (tonne équivalent pétrole) l’unité correspondant totale et rapide, déterminer la température finale atteinte par
à l’énergie libérée par la combustion d’une tonne de pétrole à le système.
T = 298K sous la pression P0. On donne 1 TEP = 42.109 J. 3. Quelle quantité de matière de diazote doit-on introduire
7. Calculer la masse de méthane dont la combustion, dans les pour atteindre une température finale de 330K ? On prendra
mêmes conditions peut libérer une énergie de 1 TEP. n = 1,00 mol.
8. A masse égale, le méthane est-il un combustible plus ou Données :
moins efficace que le pétrole ? Zn(s) O2(g) ZnO(s) N2(g)
∆fH°(298K)
On considère maintenant que la réaction se déroule dans une 0 0 -348,1 0
en kJ.mol-1
enceinte adiabatique, et on considère la réaction de combustion
C P0 , m en
du méthane, l’eau étant à présent obtenue à l’état gazeux. 25,4 29,4 40,3 29,3
L’enthalpie standard de réaction associée vaut : J.mol-1.K-1
∆rH1 = -805,8 kJ.mol-1.
9. Déterminer la température finale atteinte par le mélange
Exercice 10 : Obtention d’un ciment
gazeux, les réactifs étant introduits dans les proportions Le ciment Portland (catégorie la plus utilisée) est élaborée par
stoechiométriques à la température initiale de 298K, si réaction, dans un four chauffé à 1700K, d’un mélange de calcaire
l’oxydation se fait uniquement avec du dioxygène pur. (CaCO3) et d’argile (constitué d’oxyde de silicium SiO2 et
d’oxyde d’aluminium Al2O3). Le constituant principal de ce
10. Même question si l’oxydation se fait avec de l’air.
ciment non hydraté est le silicate de calcium Ca3SiO5 formé
La combustion du méthane peut également s’effectuer suivant la selon la réaction totale d’équation (1) :
réaction de combustion incomplète traduite par l’équation :
3CaCO 3 ( s ) + SiO 2 ( s ) → Ca 3 SiO 5 ( s ) + 3CO 2 ( g ) (1)
CH 4 ( g ) + 1, 5O 2 ( g ) → CO( g ) + 2 H 2 O( l )
1. Calculer l’enthalpie standard ∆rH1° de la réaction (1) à 298K.
de constante réaction ∆rH20 = -533,3 kJ.mol-1 à 298K
2. Quelle relation doivent vérifier les capacités thermiques (ou
11. Citer deux gros inconvénients de cette réaction par rapport à calorifiques) molaires standard à pression constante CP° des
la première combustion (= combustion complète). réactifs et des produits de la réaction pour que ∆rH1° soit
indépendante de la température ?
On considère cette condition vérifiée par la suite.
Supplément EXERCICES – TH7 – Thermochimie – Feuille 2/2

3. On souhaite évaluer le transfert thermique (quantité de (1) Mg(s) + 2H+(aq) = Mg2+(aq) + H2(g) associée à l’enthalpie
chaleur) QP à fournir pour transformer une tonne de standard de réaction ∆rH°1(T)
CaCO3(s) selon la réaction (1) effectuée à 1700K sous la (2) MgO(s) + 2H+(aq) = Mg2+(aq) + H2O(l) d’enthalpie standard de
pression P° = 1 bar. Ecrire la relation entre QP et ∆rH1°, puis réaction ∆rH°2(T).
calculer la valeur numérique de QP.
Les réactifs sont introduits dans les proportions
4. Cette énergie peut être apportée par la réaction totale de stœchiométriques, on note n1 et n2 les quantités de matières
combustion du méthane d’équation : initiales respectives de magnésium et d’oxyde de magnésium.
CH 4 ( g ) + 2 O 2 ( g ) → CO 2 ( g ) + 2 H 2 O ( g ) (2 ) 3.a) Proposer une méthode de détermination expérimentale
L’enthalpie standard de cette réaction vaut ∆rH2° = -830 kJ.mol -1 des enthalpies standard de réaction ∆rH°1(Ti) et ∆rH°2(Ti),
à la température T = 298K. avec Ti = 298K. On suppose que la capacité calorifique
molaire de la solution aqueuse est la même que la capacité
4.a) On étudie la combustion sous P° = 1 bar, d’une mole de
calorifique molaire de l’eau, notée Ceau.
CH4(g) avec la quantité stœchiométrique d’air (2 moles d’O2, 8
moles de N2) initialement à 298K. Quels sont les constituants 3.b) Des mesures donnent ∆rH°1(Ti) = -435 kJ.mol-1 et
présents en fin de réaction et leurs quantités respectives ? ∆rH°2(Ti) = -88,3 kJ.mol-1. En déduire à l’aide d’un cycle
thermodynamique, l’expression de l’enthalpie standard de
4.b) Effectuer une estimation de la valeur de la température
combustion du magnésium, connaissant l’enthalpie standard
TF atteinte par ces constituants en fin de réaction en
de formation de l’eau liquide ∆fH°(H2O(l), Ti) = -285 kJ.mol-1.
considérant les hypothèses suivantes :
Faire l’AN. Que représente également cette grandeur ?
- la chaleur libérée par la réaction (2) n’a pas le temps de
s’évacuer vers le milieu extérieur.
- les capacités thermiques molaires isobares standard CP° sont Exercice
Exercice 12 : Décomposition de l’eau oxygénée
indépendantes de la température.
Cette réaction très lente est catalysée par les ions Fe3+. Dans
4.c) On veut utiliser pour effectuer la réaction (1) la quantité
un calorimètre de capacité thermique C’ = 5,00 J.K-1, on place
de chaleur fournie à pression constante par le retour à 1700K
V = 50,0 mL d’une solution d’eau oxygénée à la concentration
des constituants obtenus à l’issue de la réaction (2). Quelle
C0 = 0,921 mol.L-1 dont la température est relevée pendant 4 min
masse de méthane CH4(g) faut-il brûler par la réaction (2)
sous agitation douce. A t = 5 min, on ajoute V1 = 10,0 mL d’une
pour transformer une tonne de CaCO3(s) ?
solution de nitrate de fer (III) à 0,50 mol.L-1. La température est à
Données : nouveau relevée pendant 15 min. Le tableau suivant rassemble
les résultats.
Masses molaires (g.mol-1) : H : 1, C : 12, O : 16, Ca : 40.
t (min) 0 1 2 3 4 6
Enthalpies standard de formation ∆fH° à 298K :
T (°C) 22,20 22,14 22,08 22,02 21,96 29,00
CaCO3(s) SiO2(s) Ca3SiO5(s) CO2(g)
7 8 9 10 11 12 13
∆fH° (kJ/mol) -1206 -910 -2930 -393
35,75 36,87 37,10 36,65 36,20 35,75 35,30
Capacités calorifiques molaires standard à pression constante 14 15 16 17 18 19 20
considérées indépendantes de la température : 34,85 34,40 34,00 33,50 33,05 32,55 32,15
CH4(g) O2(g) N2(g) CO2(g) H2O(g) 1. Indiquer comment la méthode des mélanges permet de
CP° (J.K-1.mol-1) 35,3 29,4 29,1 37,1 33,6 déterminer la capacité thermique du calorimètre. Poser
l’expression littérale permettant de faire le calcul.
2. Tracer T = f(t). Interpréter.
Calorimétrie
L’enthalpie de réaction est déterminée en prenant pour
température initiale T1 = 21,9° et pour T finale T2 = 38,9°.
Exercice 11 : Oxyde de Magnésium
3. Justifier le choix de ces valeurs de température initiale et
On cherche à déterminer l’enthalpie standard de combustion finale pour l’étude.
du magnésium ∆combH° à l’aide d’un calorimètre.
4. En considérant que le mélange réactionnel a une masse
1. Rappeler ce qu’est un calorimètre et quel est le type de volumique ρ = 1,00 g.mL-1, et une capacité thermique
transformation envisagée. Quelle est la variation d’enthalpie massique c = 4,18 J.g-1.K-1, calculer la valeur expérimentale
du système {calorimètre + mélange réactionnel} ? (supposée indépendante de la température) de l’enthalpie
2. Quelle est l’équation de la réaction de combustion du standard de décomposition de l’eau oxygénée.
magnésium solide, sachant qu’il se forme de l’oxyde de 5. Correspond-elle à la valeur théorique calculée avec les
magnésium MgO(s) ? données suivantes ?
3. Afin de déterminer l’enthalpie standard de combustion du Données : Enthalpies standard de formation
magnésium, on réalise successivement les deux réactions ∆fH0(H2O2(l)) = -191,2 kJ.mol-1 et ∆fH0(H2O(l)) = -285,8 kJ.mol-1
suivantes dans le calorimètre :
Exercice 13 : Calorimètre de Bunsen  ∆ com b H ° H 2
 ( )
( g ) = − 2 8 5, 8 k J . m o l
−1


On introduit dans ce calorimètre de l’eau à 0°C, dans laquelle
plonge un tube où va être réalisée la réaction dont on désire  ( )
 ∆ c o m b H ° C ( s , g r ) = − 3 9 3, 3 k J . m o l − 1

déterminer la chaleur de réaction Q. Ce tube est recouvert d’un 1. Ecrire l’équation des différentes réactions de combustion
manchon de glace à 0°C. mises en jeu.
Lorsque la réaction a lieu, la chaleur dégagée sert 2. On définit l’enthalpie standard d’atomisation d’une molécule
intégralement à faire fondre la glace entourant le tube, ∆atomH° comme l’enthalpie standard de réaction associée à la
entraînant une diminution de volume de l’ensemble. Cette dissociation totale de la molécule en ses atomes constitutifs
diminution de volume est repérée par la variation de la hauteur en phase gazeuse.
d’eau dans un tube dont une des extrémités plonge dans le 2.a) Ecrire l’équation de la réaction d’atomisation du méthane
calorimètre, et l’autre se situe à l’extérieur. Par une simple
lecture de la variation de hauteur de l’eau dans ce tube, on en 2.b) Quelle est le lien entre ∆atomH° et l’énergie de liaison C-H ?
déduit la chaleur de la réaction qui a lieu. 3. On donne également l’enthalpie standard de formation du
On introduit dans le tube V1 = 5,0mL d’une solution d’acide carbone gazeux ∆fH°(C(g)) = 718,4 kJ/mol et l’enthalpie
chlorhydrique à 0°C à une concentration C1 = 2,0 mol.L-1. On y standard d’atomisation du dihydrogène gazeux ∆atomH°(H2(g))
ajoute V2 = 5,0mL d’une solution d’hydroxyde de sodium à 0°C à = 436,0 kJ/mol. Ecrire les réactions relatives à ces réactions.
une concentration C2 = 2,0 mol.L-1. La variation de la hauteur h 4. Etablir un cycle thermodynamique faisant intervenir ces
de liquide dans le tube est de 3,90 cm, pour section S du tube de réactions et permettant de calculer l’énergie de liaison C-H.
4,00 mm2.
Exercice 16 : Energie réticulaire
1. Montrer simplement, d’après les données, que la fonte de la
glace se traduit bien par une diminution de volume. L’énergie réticulaire Eret est définie comme l’enthalpie
standard de réaction associée à la dissociation d’une mole de
2. Déterminer la chaleur de la réaction qui s’est déroulée dans
cristal en ses ions constitutifs à l’état gazeux, selon l’équation :
ce calorimètre en J et en J.mol-1.
AB(s) = A+(g) + B-(g). On le calcule usuellement à l’aide d’un cycle
Données : thermodynamique faisant intervenir les grandeurs
Chaleur latente de fusion de la glace : Lf = 334 J.g-1 thermodynamiques définies ci-dessous. Etablir un cycle
Masse volumique de l’eau (liquide) : ρeau = 1,00 g.mL-1 permettant de déterminer l’énergie réticulaire du chlorure de
Masse volumique de la glace (solide) : ρglace = 0,918 g.mL-1 sodium NaCl à 298K à l’aide des données. Faire l’AN.

Enthalpie standard de
Réaction
réaction associée à 298K
Energies de Liaison et Energie Réticulaire
Cl ( g ) + e − → Cl − ( g ) ( )
∆att H 0 Cl ( g ) = −348 kJ .mol −1

∆ H ( Na( ) ) = 495 kJ .mol


Exercice 14 : Thermochimie de la Silice
Na ( g ) → Na + ( g ) + e − ion
0
g
−1

1. Pourquoi les enthalpies standard de formation du silicium et


du dioxygène sont-elles nulles ? Cl 2 ( g ) → 2Cl ( g ) ∆ H (Cl ( ) ) = 240 kJ .mol
diss
0
2 g
−1

∆ H ( Na( ) ) = 107 kJ .mol


On définit l’énergie d’une liaison A-B comme l’enthalpie
standard de réaction associée à la rupture de la liaison en phase Na ( s ) → Na ( g ) sub
0
g
−1

∆ H ( NaCl ( ) ) = −411 kJ .mol


gazeuse selon l’équation : A-B(g) = A(g) + B(g). Les énergies de
0 −1
liaison respectives pour Si=O et O=O valent ESi=O = 796 kJ.mol-1, ? f s
et EO=O = 498 kJ.mol-1. On donne l’enthalpie standard de
sublimation du silicium à 298K : ∆subH°(Si) = 399 kJ.mol-1.
2. Etablir un cycle thermodynamique et donner l’expression Exercice 17 : Energie de
de liaison O-
O-O dans H2O2
littérale et la valeur numérique de l’enthalpie standard de (D’après Oral Centrale)
sublimation de la silice SiO2(s). A l’aide d’un cycle, calculer l’énergie de liaison O-O dans la
Données : molécule H2O2.
Si(s) SiO2(s) O2(g) Données thermodynamiques à 298K :
∆fH°(298K) en kJ.mol-1 0 -911 0
- Enthalpies standard de formation :
Corps Pur H 2O 2 ( g ) H 2O ( l )
Exercice 15 : Energie de liaison
∆ f H 0 en kJ .mol −1 −136, 4 −285, 8
On définit l’énergie d’une liaison A-B comme l’enthalpie
standard de réaction associée à la rupture de la liaison en phase - Energie de liaison :
gazeuse selon l’équation : A-B(g) = A(g) + B(g). On cherche à Corps Pur O2 H2
calculer l’énergie de la liaison C-H à partir des valeurs des −1
enthalpies standard de combustion du méthane, du dihydrogène E en kJ .mol 493, 6 4 3 2, 0
et du carbone graphite déterminées expérimentalement à 298K : - Chaleur latente de vaporisation de l’eau H2O :
(
∆ com b H ° C H 4(g ) ) = − 8 9 0 , 4 k J .m o l −1
∆vap H 0 = Lvap = 40,7 kJ .mol −1
SOLUTION des EXERCICES – TH7 – Thermochimie – Feuille 1/3

Et ainsi : ∆ r H 20 = ∆ r H 0 + ∆ r H 20 ⇒ ∆ r H 0 = −493 kJ .mol −1


Réactions simples d’oxydoréduction
3. On retrouve cette valeur en appliquant la loi de Hess :
∆ r H 0 = ∆ f H CH
0
3COOH ( l )
+ ∆ f H H0 2O (l ) − ∆ f H CH
0
3CH 2 OH ( l )
Exercice 1 : Formation de l’acide benzoïque (L’enthalpie de formation de l’oxygène est nulle,
1. Combustion : 2C6H5COOH(s) + 15O2(g)  14CO2(g) + 6H20(l) car il est déjà dans son état standard de référence)
2. L’enthalpie standard de formation correspond à la réaction :
On obtient ∆ r H 0 = −492, 6 kJ .mol −1 , ce qui est cohérent
7C(s) + O2(g) + 3H2(g)  C6H5COOH(s)
On rajoute ce qu’il faut pour faire une boucle : Exercice 4 : Oxydation du diazote
∆fH0
7C(s) + (1+15/2) O2(g) + 3H2(g) C6H5COOH + 15/2 O2(g) 1. ∆ f H 0 = enthalpie standard de formation du monoxyde
3 ∆fH (H2O(l))
0
∆combH0 d’azote. En effet, c’est bien la réaction de formation puisque
7 ∆fH0(CO2(g))
7CO2(g) + 3H20(l) tous les éléments sont pris dans leur état de référence.
Ainsi :
Conditions pour que ∆ f H 0 soit la chaleur échangée :
∆fH0 = 7 ∆fH0(CO2(g)) + 3 ∆fH0(H2O(l)) - ∆combH0 = -380,4 kJ
transformation isobare et avancement ξ = 1mol : ainsi, on
Exercice 2 : Formation de la vapeur d’eau peut écrire QP = ∆H = ξ ∆ f H 0 .

1. L’enthalpie de formation de l’eau est associée à la réaction Ici, ∆ f H 0 > 0 , donc la réaction est ENDOTHERMIQUE,
suivante :
(g)
H 2( g ) + 12 O2( g ) 
∆f H
→ H 2O( g )
0
(H O )
2
c'est-à-dire qu’elle absorbe de la chaleur, au contraire d’une
réaction exothermique qui en dégage.
Mais qui peut se décomposer en passant par l’eau liquide :
2. La loi de Kirchhoff donne l’influence de la température sur la
∆f H 0
H 2( g ) + 12 O 2( g )  → H 2O ( l ) 
LVAP
→ H 2O ( g ) d∆ f H 0 1 0 1 0
réaction : = ∆r CP0 = CPm
0
( NO) − CPm( N2 ) − CPm( O2 )
Ainsi : dT 2 2
∆f H 0
(H O ( ) ) = ∆ H (H O ( ) ) + L (H O )
2 g f
0
2 l V AP 2
Et en prenant C P0 , m = 72 R , alors ∆r CP0 = 0

( H O ( ) ) = − 285, 6 + 44, 0 = − 241, 6 kJ .m ol −1


Ainsi, ∆fH0 = cstte, ne varie donc pas avec la température
∆f H 0
2 g (ou varie assez peu pour des gaz rééls)
2. Il faut tout transposer à 600K : 3. On écrit la loi de Hess :

H 2 ( g ) + 12 O 2 ( g ) 
f (
 )

∆ H 0
→ H 2O ( g )
600 K
( ) (
∆r H 0 = ∆ f H 0 NO2( g ) − ∆ f H 0 NO( g ) = −56 kJ .mol −1 )
↓ ∆H 1 ↑ ∆H 2 Exercice 5 : Réaction exothermique ou endothermique

H 2 ( g ) + 12 O 2 ( g ) 
f (
 )

∆ H 0
→ H 2O ( g )
298 K 1. Loi de Hess : (sachant que ∆ f H 0 O2 g = 0 )
( ) ( )
Détaillons chacune des étapes : ( ) (
∆r H 0 = ∆ f H 0 CO2( g ) + 2∆ f H 0 H 2O( l ) − ∆ f H 0 CH 4( g ) ) ( )
−1
 AN : ∆r H = −890, 2 kJ .mol , -> EXOTHERMIQUE
0

∆ f H ( 600K ) = ∆H 1 + ∆ f H ( 298K ) + ∆H 2
0 0

Elle libère de l’énergie vers l’extérieur, ce qui peut notamment



∆H 1 = C P ( H 2 ) + 2 C P (O2 )  ( 298 − 600 ) = −12, 8kJ .mol
1 −1
être utilisé dans les chaudières, les turbines à gaz, …
 2. Loi de Hess :
∆H 2 = C P ( H O )  ( 600 − 298 ) = 9, 09kJ .mol −1
  2  ( ) ( )
∆ r H 0 = ∆ f H 0 C 6 H 12 O6 (l ) − 6 ∆ f H 0 H 2 O( l ) − 6 ∆ f H 0 CO2( g ) ( )
AN : ∆f H 0
( 600 K ) = − 244 , 5 k J .m o l −1 AN : ∆r H = 2807,8 kJ .mol , -> ENDOTHERMIQUE
0 −1

L’énergie est fournie par une source lumineuse (le soleil par
Exercice 3 : Conversion de l’éthanol exemple). Par contre, la réaction inverse est fortement
1. Réaction de combustion de l’éthanol : exothermique, ce qui explique l’utilisation du glucose comme
source d’énergie dans le corps humain ou les biocarburants.
CH 3CH 2OH (l ) + 3O2( g ) = 2CO2( g ) + 3H 2O(l )
Et réaction de combustion de l’acide éthanoïque : Exercice 6 : A propos du méthanol
CH 3COOH (l ) + 2O2( g ) = 2CO2( g ) + 2 H 2O(l ) 1. Loi de Hess à 298K :

2. Réaction d’oxydation de l’éthanol en acide éthanoïque : ( ) (


∆ r H 0 = ∆ f H 0 CH 3OH ( g ) − 2∆ f H 0 H 2( g ) − ∆ f H 0 CO( g ) ) ( )
CH 3CH 2OH (l ) + O2( g ) = CH 3COOH (l ) + H 2O(l ) AN : ∆r H 0
( 298K ) = −90,7 kJ .mol −1
-> EXOTHERMIQUE

D’où le cycle thermodynamique : On utilise la relation de Kirchhoff pour transposer à 523K :


CH 3CH 2OH (l ) + 3O2( g ) 
→ 2CO2( g ) + 3H 2O(l ) d∆r H 0
dT
= ∆rCP0 = CPm
0
(
CH3OH( g) − 2CPm0
)
H2( g) − CPm
0
CO( g) ( ) ( )
ց ∆r H 0
∆r H 0
2 ր ∆r H 0
1 Cela donne : ∆r CP0 = −75,8 J .K −1.mol −1
CH 3COOH (l ) + H 2O(l ) + 2O2( g ) Et ∆r H 0 ( 523K ) = ∆r H 0 (T0 ) + ∆rCP0 ⋅ (T − T0 ) = −107,8 kJ.mol −1
2. Cycle thermodynamique : 7. Il faut déterminer la masse de méthane délivrant 1 TEP,
CO( g ) + 2 H 2 ( g ) , [T2 = 523K ] 
∆H
→ CH 3OH ( g ) , [T2 = 523K ] connaissant la masse molaire : M ( CH 4 ) = 16 g.mol −1 , et
ց Refroidissement ր Echauffement que chaque mole délivre une énergie de ∆rH°1 = 891 KJ.mol-1.
CO( g ) + 2 H 2 ( g ) , [T1 = 298 K ] Massiquement : −∆ r H 1 = 55, 7 kJ . g −1 = 55, 7.10 9 J .t −1
0
CH 3OH ( g ) , Tvap = 337 K 
ց Réaction ր Chgt d ' état M (CH 4 )
CH 3OH ( l ) , [T1 = 298 K ] → CH 3OH ( l ) , Tvap = 337 K 
Echauf .
42.10 9
Et pour dégager 1 TEP, il faut = 750 kg
55, 7.10 9
Et on compose toutes ces enthalpies :
8. Le méthane est donc un meilleur combustible que le pétrole.
∆H = ξ ⋅ ∆ r H10 ( 523K )
 9. En décomposant la transformation en 2 étapes :
∆H1 = ξ ⋅ 2CPm
0
( H 2( g ) ) + CPm0 (CO( g ) ) ⋅ (T1 − T2 ) - Réaction chimique à T0 : ∆H réaction = n ⋅ ∆ r H 0 ( T0 )

 H 2 = ξ ⋅ ∆ r H 2 ( 298 K )
∆ - Echauffement des produits : ∆H produits = ∆HCO + ∆H H O
0


2 2

∆H 3 = ξ ⋅ CPm ( CH 3OH ( l ) ) ⋅ (TVAP − T1 ) La réaction étant adiabatique, à P constant :


0

 ∆ H total = ∆ H réaction + ∆ H produits = Q P = 0


∆H 4 = ξ ⋅ ∆VAP H ( 377 K )
0

 n ∆ r H (T0 ) +  nCPm ( CO2 ) + 2nCPm ( H 2O ) (Tf − T0 ) = 0


∆H 5 = ξ ⋅ CPm ( CH 3OH ( g ) ) ⋅ (T2 − TVAP )
0 0
0

Application Numérique : ∆ r H 20 ( 298 K ) = −130, 9 kJ .mol −1 ∆ r H 0 (T0 )


Ainsi : T f = T0 − = 7373 K
0
C Pm ( CO2 ) + 2CPm0
( H 2O )
3. La loi de Hess à 298K nous donne :

( ) (
∆ r H 20 = ∆ f H 0 CH 3OH (l ) − 2∆ f H 0 H 2( g ) − ∆ f H 0 CO( g ) ) ( ) 10. Si l’oxydation se fait avec de l’air normal, il faut aussi
chauffer le diazote (8n), d’où une température moins forte :
Ce qui donne : ∆ r H 0 (T0 )
0
( ) 0
2
0
(
∆ f H CH 3OH (l ) = ∆ r H + ∆ f H CO( g ) = −241, 4 kJ .mol ) −1 T f = T0 − 0
C Pm ( CO2 ) + 2CPm0
( H 2O ) + 8CPm
0
( N2 )
= 2612 K
Remarque : différence par rapport à la valeur tabulée de
-238,3 kJ.mol-1, soit une erreur de 1,3%, qui peut s’expliquer 11. Inconvénients de la combustion incomplète :
par le fait que la capacité thermique des constituants a été - Energie dégagée beaucoup moins importante
négligée (approximation d’Ellingham). - Libération de monoxyde de carbone, gaz mortel pour
l’homme, très dangereux car inodore et asphyxiant (attention
4. De nouveau avec la loi de Hess : à bien aérer les centrales à gaz dans les cuisines ou les SDB)
( ) ( )
∆ r H 30 = 2∆ f H 0 H 2O(l ) + ∆ f H 0 CO2( g ) − ∆ f H 0 CH 3OH (l ) ( ) Ainsi, pour une combustion réalisée dans de bonnes
−1 conditions, il faut une bonne oxygénation (aération, vent, …)
AN : ∆ r H = −723, 7 kJ .mol
0
3
Il s’agit de l’énergie dégagée par la combustion de 1 mol de Exercice 8 : Oxydation du monoxyde de carbone
méthanol à pression constante.
1. Enthalpie standard de réaction : valeur de l’enthalpie de
réaction lorsque les constituants sont dans leur état standard.
Enthalpie standard de formation : enthalpie de la réaction de
Combustion et Température de Flamme
formation du corps dans son état standard à partir des
éléments qui le constituent pris dans leur état standard de
Exercice 7 : Combustion d’un gaz naturel référence à la température T cherchée.

1. Par définition, l’enthalpie de formation d’un corps pur Le dihydrogène gazeux est l’état standard de référence de
simple pris dans son état standard est nulle ; or le corps pur l’élément hydrogène, car c’est la forme la plus stable sous
simple contenant de l’oxygène est le gaz dioxygène. laquelle on trouve l’hydrogène à T et P ambiant. Son
enthalpie de formation est donc nulle.
2. On applique la loi de Hess (1er principe de la thermo) :
2. On détermine dans un premier temps l’enthalpie à T0 = 298K
∆ r H 10 = ∆ f H CO
0
+ 2∆ f H H0 2O − 2 ∆ f H O02 − ∆ f H CH
0
2 4 avec la loi de Hess :
∆ r H 10 = −393, 5 + 2 × ( −285,8) − ( −74, 4) = −891kJ .mol −1 ( ) ( ) (
∆r HT00 = ∆ f H 0 CO2( g ) +∆ f H 0 H2( g ) −∆ f H 0 H2O( g) −∆ f H 0 CO( g ) ) ( )
∆ r H (T0 ) = − 41, 2 kJ .mol
PV −1
3. Loi des GP : n = 0 = 40, 4 mol AN :
RT Puis on transpose la température avec la loi de Kirchhoff :
4. Energie libérée : E = n ⋅ ∆ r H 10 = 3,60 ⋅ 10 4 kJ
d∆ f H 0
= ∆r CP0 = 12,0 J .K −1.mol −1 = cstte car
5. L’air est constitué de 78% de diazote (N2), de 21% de dT
dioxygène (O2), et de 1% de gaz rares (essentiellement de ∆ r C P0 = C Pm
0
+ C Pm
0
− C Pm
0
− C Pm
0

l’argon Ar, et un tout petit peu de CO2, ≈ 300 ppm). (


CO 2( g )H ) ( H O
2( g ) ) CO ( 2 (g) ) ( (g) )
6. Pour bruler 40,4 mol de gaz, il faut 80,8 mol de O2, soit un A près intégration : ∆ r H (Ti ) = − 38, 8 kJ .mol −1

volume 2,00 m3. Si l’on considère de l’air avec 20% de O2,


cela fait un volume 10,0 m3 d’air nécessaire.
SOLUTION des EXERCICES – TH7 – Thermochimie – Feuille 2 /3

3. Pour la température de flamme, on décompose en 2 étapes : 4. Combustion : CH 4 g + 2O2 g → CO2 g + 2 H 2O g


( ) ( ) ( ) ( ) ( 2)
- Réaction chimique à Ti : ∆ H réaction = n ⋅ ∆ r H ( Ti ) 4.a) Tableau d’avancement de la combustion :
- Echauffement des produits : ∆H produits = ∆H CO 2 + ∆H H 2 CH4 O2 CO2 H2O N2
EI (mol) 1 2 0 0 8
La réaction étant adiabatique, à P constant :
EF (mol) 1-ξ = 0 2-2ξ = 0 ξ = 1 2ξ = 2 8
∆ H total = ∆ H réaction + ∆ H produits = Q P = 0
4.b) On suppose la transformation adiabatique à P constant,
n ∆ r H (Ti ) +  nCPm
0
( CO2 ) + nCPm0
( H 2 )  (Tf − Ti ) = 0 donc la chaleur dégagée sert directement à chauffer les
produits, on fait un bilan d’enthalpie :
n ∆ r H 0 (Ti )
Ainsi : T = T − = 1020 K ∆ H total = ∆ H réaction + ∆ H produits = Q P = 0
f i 0
nC Pm ( CO2 ) + nCPm 0
(H2 )
ξ ∆ r H 20 (T1 ) + ∫ CP0 ( syst ) ⋅ dT = 0 , ce qui donne :
Tf

T1
Exercice 9 : Combustion du Zinc
1. Il s’agit d’une oxydation : le zinc est oxydé en oxyde de zinc. ξ ∆r H (T1 ) + ξ C
0
2 ( 0
Pm( CO2 )
+ 2ξ CPm
0 0
)
( H2O) + 8CPm( N2 ) ⋅ (Tf − T1 ) = 0
Il s’agit également de la réaction de formation de l’oxyde de
Et : T = T −
ξ ∆ r H (T1 )
0

zinc solide :
2
= 2760 K
f 1
ξC 0
+ 2ξ CPm
0
( H O ) + 8CPm( N )
0

∆ r H 0( 298 K ) = ∆ f H 0 ( ZnO( s ) )
Pm( CO2 )
= −348,1 kJ .mol −1 2 2

( 298 K )
4.c) On fait brûler x moles de méthane. En supposant que les
2. La réaction peut être supposée adiabatique (car rapide), donc produits sortent du four à TF’ = 1700K, cela signifie que l’on
la chaleur dégagée par la réaction ne sert qu’à chauffer les utilise la différence de température, qui libère une énergie :
produits (et l’azote de l’air), ce que l’on modélise en 2 étapes : Q ' = x ⋅ C P0 ( syst ) ( TF − TF ' )
- Réaction chimique à Ti : ∆ H réaction = n ⋅ ∆ r H ( T0 )
Or pour transformer 1 tonne de CaCO3 selon la réaction (1),
- Echauffement des produits : ∆H produits = ∆H ZnO + ∆H N 2 il faut apporter la quantité de chaleur QP calculée à la
question 3. Ainsi, x doit vérifier la relation :
Ainsi : ∆ H total = ∆ H réaction + ∆ H = QP = 0
produits
Q ' = x ⋅ C P0 syst (TF − TF ' ) = Q P , d’où :
( )
n ∆ r H (T0 ) +  nCPm
0
( ZnO ) + 2nCPm
0
( N2 )  (Tf − T0 ) = 0 QP
x= = 3910 mol
(il y a 2 mol de N2, correspondant aux ½ de O2 en réactif)
∆ r H 0 ( 298 K )
(C 0
Pm( CO2 )
+ 2CPm
0
( H2O) + 8CPm( N2 ) (TF − TF ')
0
)
Ainsi : T f = T0 − = 3818 K Ce qui correspond à une masse m = 62,6 kg
0
C Pm ( ZnO ) + 2CPm 0
( N2 )
3. On souhaite faire baisser la température en rajoutant une
quantité x de diazote N2. Le bilan devient : Calorimétrie
n ∆r H (T0 ) + nCPm
0
( ZnO) + ( 2n + x) CPm
0
( N2 )  Tf ′ − T0 = 0 ( )
Exercice 11 : Oxyde de Magnésium
−n ∆r H (T0 ) nC0
( ZnO) − 2n = 368 mol
Et : x= − Pm

(T ′ − T ) C ( N2 )
1. Un calorimètre est un réacteur particulier, possédant des
( N2 )
0
0 CPm
f 0 Pm parois athermanes qui ne permettent pas au système
d’effectuer des transferts thermiques vers l’extérieur. On
effectue donc une transformation adiabatique isobare. La
Exercice 10 : Obtention d’un ciment variation d’enthalpie du système est nulle.
1. Loi de Hess pour trouver l’enthalpie standard de réaction :
2. Combustion du Mg(s) : ⇒ M g s + 1
O 2 ( g ) = M gO ( s )
( ) 2
∆ r H 10 = ∆ f H Ca
0
3 SiO 5
+ 3 ∆ f H C0 O2 − 3 ∆ f H CaCO
0
3
− ∆ f H SiO
0
2
3. Pour déterminer expérimentalement ∆rH°1(Ti), on introduit
⇒ ∆ r H 10 = 4 1 9 kJ .m o l − 1 dans un calorimètre les réactifs Mg(s) et H+(aq) dans les
proportions stœchiométriques après avoir mesuré la
d ∆ r H 10
2. D’après la loi de Kirchoff = ∆ r C P0 , ∆rH1° est température initiale Ti. On laisse évoluer le système jusqu’à
dT l’équilibre thermique et on mesure la température atteinte
indépendant de la température si ∆rCP° = 0, c'est-à-dire : par le mélange réactionnel à la fin de la réaction Tf. Le bilan
∆ r C P0 = C P0 ( C a3 SiO5 ) + 3C P0 ( C O 2 ) − 3C P0 ( C aC O3 ) − C P0 ( SiO2 ) = 0 de matière donne :
3. Pour une réaction réalisée à P et T constante, on a M g ( s ) + 2 H (+a q ) = 2 M g (2a+q ) + H 2 ( g )
Q P = ξ ⋅ ∆ r H 10 , où ξ est l’avancement de la réaction.
EI n1 2n1 0 0
On veut transformer n = m
= 104 m ol EF 0 0 n1 n1
M (C a C O 3 ) Bilan enthalpique : comme le calcul des températures de
Après réaction, on trouve que ξ = n/3, flamme : ∆ H total = ∆ H réaction + ∆ H produits = Q P = 0
n
Cela donne : Q P = ∆ r H 10 = 13 9 7 .1 0 3 kJ .m o l − 1 Ainsi : n1 ∆ r H 10 ( Ti ) + n1  C eau + C Pm
0
(
H 2( g )  T f − Ti = 0 )( )
3 
Et on obtient l’enthalpie de la réaction : Exercice 13 : Calorimètre de Bunsen
∆ r H 10 (Ti ) =  C eau + C Pm
0
(
H 2( g )  Ti − T f)( ) 1. La masse volumique de la glace est inférieure à celle de l’eau
3.b) Cycle Thermodynamiques : liquide ; la glace occupe donc un volume plus important pour
une même masse d’eau liquide. Lors de sa fonte, la même
∆( i) H0 T
Mg ( s ) + 12 O2( g ) + 2H (+aq ) 
comb
→ MgO( s ) + 2H (+aq ) masse de glace transformée en eau liquide occupe donc un

↓ ∆r H 10 (Ti ) ↑ −∆r H 20 (Ti )


volume plus faible.
2. La chaleur dégagée sert intégralement à faire fondre la glace :
2+ ( )→ Mg 2+ + H O
Mg (aq ) + H 2( g ) + O2( g ) 
1
∆f H 0 H 2O( l ) , Ti
Q = m L fus où m est la masse de glace fondue.
2 ( aq ) 2 (l )
D’où la variation du volume d’eau :
On en déduit :  1 1 
(
∆ comb H 0 ( Ti ) = ∆ r H 10 ( Ti ) − ∆ r H 20 (Ti ) + ∆ f H 0 H 2 O(l ) , Ti ) ∆V = S h = VH 2O ( l ) − VH 2O ( s ) = m  −
 ρ H O (l ) ρ H O ( s ) 
 2 
∆ comb H 0 ( Ti ) = − 632 kJ .mol −1
2
AN :
Ainsi : Sh
Q=m= L fus = −5,83.10 J 2
Il s’agit également de l’enthalpie standard de formation de  1 1 
MgO(s), Mg(s) et O2(g) étant les états standards de référence du  − 
magnésium et de l’oxygène à la température considérée.  ρ H 2O ( l ) ρ H 2 O ( s ) 
D’où une chaleur de réaction :
Exercice 12 : Décomposition de l’eau oxygénée Q Q − 5,83.10 2 J
∆r H = = = −2
= −58 kJ .mol −1
1. Dans le calorimètre de capacité thermique C’, contenant déjà n C1V1 1, 0.10
de l’eau froide (m1, T1), on ajoute de l’eau chaude (m2, T2), et
on mesure la température finale Tf. Par un bilan d’enthalpie à
P constant, le système pouvant être considéré isolé, on Energies de Liaison et Energie Réticulaire
obtient : ∆ H Total = ∆ H CAL + ∆ H 1 + ∆ H 2 = 0
C ' (T f − T1 ) + m1c (T f − T1 ) + m 2 c (T f − T2 ) = 0 Exercice 14 : Thermochimie de la Silice

m1ceau (T f − T1 ) + m 2 ceau (T f − T2 )
1. L’enthalpie standard de formation d’un corps étant déjà dans
son état de référence est par définition nulle…
C'=
(T f − T1 ) 2. Cycle thermodynamique :

2. Tracé de la température : (s )
Si ( s ) + O2( g )  →
(
∆f H 0 SiO2 ) SiO2( s )
T(°C)
40 ց ∆sub H 0 ( Si ) + EO =O ր −∆sub H 0 ( SiO2 )

30
Si ( g ) + 2O( g ) −
2 E Si O
→ SiO2( g )
=

20 t(min)
∆sub H 0 ( SiO2 ) = ∆sub H 0 ( Si ) + EO =O − 2ESi =O −∆f H 0 SiO2( s )( )
0 10 20
AN : ∆ sub H 0 ( SiO 2 ) = 216 kJ .mol −1
3. Les 2 valeurs de température choisies correspondent aux
limites de température pour lesquelles la variation a été la Exercice 15 : Energie de liaison
plus forte, dans la zone où le fer a pleinement joué son rôle 1. Différentes combustions :
de catalyseur.  C H 4 ( g ) + 2 O 2 ( g ) = C O 2 ( g ) + 2 H 2 O (l )
4. La chaleur dégagée permet de chauffer le calorimètre (et ses 
 H 2 ( g ) + 2 O 2 ( g ) = H 2 O (l )
1
accessoires) et le mélange réactionnel : 
Q = C ' (T2 − T1 ) + mmélange c (T2 − T1 )  C ( s , g r ) + O 2 ( g ) = C O 2 ( g )
2.a) Atomisation du méthane : C H 4 g = C g + 4 H g
Q = C ' (T2 − T1 ) + ρ (V1 + V2 ) c (T2 − T1 ) = 4, 35.10 3 J ( ) ( ) ( )
2.b) Energie de liaison associée à : C − H g = C g + H g
On en déduit l’enthalpie standard de décomposition : ( ) ( ) ( )

Q Q 4, 35.10 3 J Ainsi : ∆ atom H 0 ( C H 4 ) = 4 ⋅ E C − H


∆ H exp
0
= = = = 94, 4 kJ .mol −1
n C 0V 4, 61.10 −2 mol 3. Formation du carbone gazeux : C s , gr = C g
( ) ( )

5. Valeur théorique pour la réaction : H2O2(l) = H2O(l ) + 12 O2(g) Atomisation du dihydrogène gazeux : H 2 g = 2 H g
( ) ( )
On applique la loi de Hess : 4. Cycle thermodynamique faisant intervenir ces réactions et
∆ H th0 = ∆ f H H 2O ( l ) + 1
2 ∆ f H O2 ( g ) − 12 ∆ f H H 2O2 ( l ) permettant de calculer l’énergie de liaison C-H :

∆ H th0 = − 94, 6 kJ .mol −1


Ecart de 0,2% seulement, la manip est très satisfaisante, les
deux valeurs se correspondent bien.
SOLUTION des EXERCICES – TH7 – Thermochimie – Feuille 3 / 3

(g)
CH 4( g ) + 2O2( g )  →CO2( g ) + 2H 2O( l )
(
∆comb H 0 CH 4 ) Puis on compose les réactions :

( )
()
H 2( g ) + O 2( g )  → H 2O 2 ( g )
1
↓ 4EC −H ↑ 2∆comb H 0 H2( g )
(3 ) ց (4 ) ց (5) ր
C( g ) + 4H( g ) + 2O2( g ) CO2( g ) + 2H 2( g ) + 2O2( g )
2 H ( g ) + 2O ( g )
↓ −2∆atomH H2( g ) 0
( ) ↑ ∆comb H C( s ,gr )0
( ) H 2( g ) + 1
2
O 2( g ) ( )

2
→ H 2O ( l )
(g)
C( g ) + 2H2( g ) + 2O2( g ) 
−∆f H 0 C ( )
→C( s ,gr ) + 2H2( g ) + 2O2( g )
Et
(3 ) ց 1
2 (4 ) ց (7) ↑
( )
2H ( g ) +  → H 2O ( g )
6
O(g )
Ainsi :

( ) (
∆comb H 0 CH 4( g ) = ∆comb H 0 C ( s ,gr ) + 2∆comb H 0 H 2( g ) ) ( ) 1
On additionne les enthalpies : 

() C1 = C 3 +C 4 +C 5
( 2 ) C 2 = C 3 + 12 C 4 + C 6 + C 7
( )
−∆f H C ( g ) − 2∆atomH H 2( g ) + 4EC −H
0 0
( ) C 6 = −2E(O −H )

EC −H =

( )
1 ∆comb H CH 4( g ) − ∆comb H C ( s ,gr ) + ∆f H C ( g )
0 0 0
( ) ( ) 


C 5 = −2E(O −H ) − E(O −O )
⇒ E(O −O ) = −2E(O −H ) −C 5 = C 6 −C 5

4
 (
−2∆comb H 0 H 2( g ) + 2∆atomH 0 H 2( g ) ) ( ) 

On a un système d’équations, avec 7 variables, 5 données, et 2
AN : EC − H = 416, 2 kJ .mol −1 inconnues… On ne résout que ce qui nous intéresse, à savoir le

Remarque : La valeur tabulée est de 413,4 kJ.mol-1 et correspond


C 6 −C 5 :
à une énergie de liaison « moyenne » calculée à partir de (1) ⇒C 6 −C 5 = C 2 + Lvap −C 3 − 12 C 4 −C1 +C 3 +C 4
plusieurs hydrocarbures.

( 2) ⇒ E(O −O ) = C 6 −C 5 = C 2 + Lvap + 2 C 4 −C1
1
Exercice 16 : Energie réticulaire
Ainsi :
On construit le cycle suivant :
E(O −O ) = C 6 −C 5 = C 2 + Lvap + 12 C 4 −C1 = 138,1 kJ .mol −1
NaCl ( s )   
E ret
→ Na (+g ) + Cl (−g )
↓ −∆ f H 0 NaCl ( s ) ( ) ↑ ↑ ∆ att H 0 (Cl )
↓ ∆ ion H 0 ( Na ) ↑ ↑
( ) ∆ 0
Na (s )    → ↑
H Na
sub
Na ( g )
∆ H 0 (Cl 2 ( g ) )
1
1
+ Cl 2 ( g ) 
2 diss
   → + Cl ( g )
2
On en déduit :

( ) 1
E ret = −∆ f H 0 NaCl ( s ) + ∆ sub H 0 ( Na ) + ∆diss H 0 Cl 2( g )
2
( )
∆ ion H 0 ( Na ) + ∆att H 0 (Cl ) = 785 kJ .mol −1

Exercice 17 : Energie de
de liaison O-
O-O dans H2O2
(D’après Oral Centrale)
Molécule étudiée de H2O2 : H O O H
On commence par préciser à quelles réactions correspondent les
enthalpies de formation qui sont données :
- ∆ H0 = C1 ⇒ H 2( g ) + O 2( g ) → H 2O 2( g )
f
(H O ( ) )
2 2 g

- ∆ H0 =C2 ⇒ H 2( g ) + 12 O 2( g ) → H 2O ( l )
f
( H O( ) )
2 l

- ∆ liais H 0
( H −H ) = E ( H −H ) = C 3 ⇒ H − H ( g ) → 2H ( g )
- ∆ liais H 0
(O =O ) = E (O =O ) = C 4 ⇒ O = O ( g ) → 2O ( g )
- ∆vap H 0
= Lvap = −C 7 ⇒ H 2O ( l ) → H 2O ( g )

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