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4.Rôle biologique :
Mécanisme d’action cellulaire :
Les vitamines E sont des antioxydants cellulaire qui vont éviter la destruction par
peroxydation des lipides biomembranaires ; la fixation d’oxygène ,sur les acides gras
des lipides ,donne d’abord des radicaux libres d’hydroperoxyde ,par définition
extrêmement réactifs ;qui vont provoquer par réaction en chaine la peroxydation de
tous les acides voisins .
R-O-O* + α-tocophérol → R-O-O-H + α-tocophérol*
Radical libre d’hydroperoxyde hydroperoxyde stable
La vitamine E est le principal antioxydant de la membrane cellulaire. L’oxydation est
un processus nécessaire à l’assimilation de la nourriture, au fonctionnement des
organes et du système immunitaire. Les dérivés de la vitamine E interviennent dans le
métabolisme de l'acide arachidonique et des prostaglandines et jouent aussi un rôle
dans l'agrégation plaquettair
5 .Carences cliniques en vitamine E :
Présence de mycotoxines
Les carences en vitamine E est apparues chez le poulet lorsqu’on a voulu enrichir
les rations industrielles avec des graisses animales.au début l’utilisation de ses
graisses sans précaution particulière, a permis la formation des peroxydes des acides
gras, à la fois au niveau de l’aliment, provoquant ainsi une destruction de la vitamine
E, et au niveau cellulaire.
Chez le dindon les manifestations de cette myopathie peuvent être observées sur
le gésier.la diathèse exsudative, de même qu’a un moindre dégât la dystrophie
musculaire, peuvent résulter également d’une carence en sélénium.
Ces carences, qui étaient très fréquentes il y a quelques décennies, est
pratiquement disparues dans les élevages modernes.
Chez le porc la carence en vitamine E peut prendre trois formes cliniques très
différentes :
-une forme hépatique avec une hypertrophie, hémorragie et nécrose du foie chez le
porcelet.
-une forme cardiaque : un cœur muriforme (mulberry heart disease) entrainant une
insuffisance cardiaque aigue avec œdème pulmonaire et mort brutale.
La fréquence des ulcères gastro-œsophagiens, très communs dans cette espèce est
également augmentée par un débat en vitamine E.
*Les affections les plus fréquentes imputables aux carences en sélénium et/ou
vitamine E sont surtout les myopathies nutritionnelles :
-maladies du muscle blanc(veaux),
-maladie des jeunes bovins d’élevage lors de la mise à l’herbe à 1 an (l’activité
physique jouant le rôle de révélateur),
- myoglobinémie paralytique des jeunes bovins à l’engrais.
Chez la vache laitière, l’administration d’un gramme par jour d’acétate de di-
alpha_locophérol pendant le tarissement, diminue de façon très importante
l’incidence et la gravité des mammites en début de lactation.
Des concentrations analogues ont été faites chez le porc et les volailles. Chez le
poulet de chair un apport 3 à 4 fois supérieur au besoin minimum, diminue la
mortalité et améliore les performances dans les élevages infectés par le virus de la
bursite infectieuse, même lorsqu’il n’y a pas d’expression clinique de la maladie dans
l’élevage. On explique l’effet améliorateur sur l’immunité exercé par la vitamine E,
par l’effet de protection qu’elle exerce sur les cellules immunitaires dont les
membranes sont très riches en acides gras polyinsaturés et donc particulièrement
sensibles à l’action destructrice des radicaux libres sur ces acides gras .
Vitamine E et reproduction :
Chez les ruminants, des expériences très classiques de carences prolongées sur
plusieurs générations ont démonté que la vitamine E n’est pas nécessaire à la
reproduction. Cependant, un apport supplémentaire de tocophérol dans les semaines
précédant la saillie, peut augmenter la fertilité du troupeau. Cet effet n’est pas
retrouvé systématiquement. L’administration d’un supplément de vitamine E avant la
mise basse diminue également dans certains cas le pourcentage de rétention
placentaires .Néanmoins, la plupart des essais ayant été réalisés avec un supplément
simultané de vitamine E et de sélénium, il est difficile d’attribuer un effet propre a la
vitamine E par rapport à cet oligoélément.
Chez la truie, la supplémentation en vitamine E peut également augmenter le
nombre de porcelets sevrés par portée, mais la encore, la plupart des essais ont été
réalisés avec un apport simultané tocophérol + sélénium et doivent être interpréter
par prudence.
La couleur rouge du muscle est due a la myoglobine, qui est fixée sur les
membranes du réticulum sarcoplasmique et des mitochondries dans la cellule
musculaire. L’oxydation du fer ainsi que la fixation sur la molécule de myoglobine de
divers ligands, va modifier la coloration de la viande.
7 .Besoins et recommandation :
En 1980 Botstein et Coll ont publié une carte génétique du génome humain qui, pour la première
fois, utilisait des marqueurs génétiques issus de la technique de polymorphisme de longueur des
fragments de restriction (de l'anglais Restriction Fragment Length Polymorphism, ou RFLP). Cette
technique a eu immédiatement un gros succès auprès des généticiens, car elle donnait accès à un
nombre très élevé de marqueurs répartis le long du génome.
Explication de la RFLP
En utilisant une enzyme de restriction le génome d'un individu va être découpé en plusieurs parties
dépendant du nombre de sites de restriction présents dans le génome de l'individu pour l'enzyme
utilisée. Le nombre de ces sites et leurs positions diffèrent en fonction de l'individu. On a donc un
polymorphisme de longueur des fragments de restriction, et l'on peut donc réaliser une empreinte
génétique d'un individu grâce à cette méthode. Ainsi on pourra différencier deux individus. Lorsque
deux individus homozygotes sont comparés après digestion de leur ADN par une enzyme donnée et
hybridation avec une sonde donnée (voir Southern Blot), on observera des profils d'électrophorèse
différents chaque fois que des sites de restriction différeront.
Les étapes de la technique RFLP
-Enzyme de restriction qui agît sur l'ADN. Obtention de différents fragments d'ADN de longueurs
différentes selon les individus. La différence de taille est causée par une variation du nombre de
site de restriction selon chaque individus ; l'ADN à analyser est alors coupé en fragment plus ou
moins long du au polymorphisme de longueur des fragments de restriction.
-On procède après à une électrophorèse qui est expliquée ci-après; Les fragments d’ADN sont
dénaturés en humidifiant le gel puis transféré sur un papier de nitrocellulose afin de reproduire sur
le papier la distribution des fragments dans le gel.
Après l'électrophorèse on procède à la méthode du Southern Blot, la membrane est incubée dans
une solution contenant une sonde marquée préalablement, soit par la radioactivité, soit
chimiquement. La sonde s'hybride alors avec le ou les fragments d'ADN avec lesquels elle présente
une homologie. On utilise couramment deux sources de sondes, les sondes génomiques (ADNg) et les
sondes d'ADN complémentaire (ADNc). Les sondes génomiques sont obtenues par digestion de l'ADN
total du génome nucléaire de l'espèce étudiée à l'aide d'un enzyme de restriction. Les sondes d'ADNc
correspondent nécessairement à des gènes exprimés, puisqu'elles sont obtenues à partir des ARN
messagers.
-L'endroit, ou les endroits, où la sonde s'est fixée sont révélés en plaçant la membrane au
contact d'un film sensible à la radioactivité (autoradiographie), ou en réalisant une réaction
enzymatique colorée spécifique.