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Exposé en Biochimie métabolique sur 

*Le métabolisme des vitamines liposolubles et les


pathologies liées (carence / excès)

Fait par  :

Nom : SEOUDI Nom : SEKKINE Nom : TIRES


Prénom : Maroua Prénom : Noussaiba Prénom : Amira

*Introduction :
Les vitamines sont des substances organiques, qui exerçant des fonctions primordiales dans
tous les processus biochimiques de l’organisme, elles sont apportées par les aliments. Les
treize vitamines connues sont classées en vitamines liposolubles (A, D, E et K) et les
vitamines hydrosolubles (vitamine C et les vitamines du groupe B).
Elles régulent le métabolisme, facilitent la libération d’énergie et assurent les fonctions
importantes dans la synthèse des os et des tissus. Sans ces substances, notre corps ne pourrait
pas profiter des éléments constructifs et énergétiques que nous fournit l'alimentation [01]
La classification des vitamines se fait sur le plan chimique, les vitamines sont formées
essentiellement d'atomes de carbone d'oxygène et d'hydrogène, elles sont donc de nature
organique
Sur le plan physiologique, les vitamines participent en tant que cofacteurs à de nombreuses
réactions biochimiques (métabolisme, énergique, réactions d'oxydoréductions, antioxydants),
alors que d'autres ont des actions qui s'apparent à celles des hormones et participent à
l'expression génique. [01]
On peut aussi classer les différentes vitamines en fonction de leur mécanisme d'action
essentielle. Ainsi on peut distinguer:
. Les vitamines A et D qui, par action nucléaire, modifient la transcription de l’ADN en
ARNm et en protéines correspondantes
. Les vitamines qui inactivent des radicaux libres au niveau membranaire, comme la
vitamine E
. Les vitamines qui participent au métabolisme, en catalysant des réactions enzymatiques
de transfert de groupes comme CO2, CH3, NH2. C'est le cas des vitamines B1, B6, B12 et de
l'acide folique [01]
Les vitamines liposolubles :
Les vitamines liposolubles que l'organisme peut être stocké, notamment dans le foie, assurant
ainsi une diffusion régulière de ces vitamines même en cas d'apport insuffisant pendant
quelque temps. Ces sont les vitamines A, E, K et D .Ces vitamines ont en commun quelques
propriétés :
- Elles sont plus stables à la chaleur que les vitamines hydrosolubles et résistent donc mieux à
la cuisson et aux traitements industriel -Elles peuvent se stocker dans l'organisme et un
apport important risque de provoquer des concentrations élevées de ces substances [01]
- Leur métabolisme est comparable à celui des lipides. Elles sont indispensables en raison de
leurs rôles physiologiques multiples [02]

1-La vitamine A : La vitamine A s'appelle également rétinol parce qu'elle a été


trouvée dans la rétine [01]. Elle Intervient dans de nombreux processus biologiques
essentiels : vision, kératinisation épidermique, différenciation cellulaire [03], système
immunitaire [02]

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Elle existe sous forme de rétinol, de rétinal, d'acide rétinoïque et de rétinyl phosphate. Ces
molécules sont altérées par l'oxygène de l'air, altérations accélérées par la lumière et la
chaleur
.Le rétinol n'existe que dans les produits animaux (foie et huile de foie en sont très riches, lait
et produits laitiers gras, beurre, poissons gras, œufs)
.Les caroténoïdes sont essentiellement apportés par les produits végétaux (certains légumes et
fruits, margarines enrichies) [01]

Figure 1 : structure de la vitamine A et du β-carotène [02]

2-La vitamine D :
Le nom de vitamine D ou calciférol a été donné à une famille de composés ayant une activité
antirachitique.
On peut distinguer deux molécules principales :
-la vitamine D2 ou ergo cholécalciférol, d'origine végétale (isolé par l'industrie
pharmaceutique de l'ergot de seigle) dont le précurseur est l'ergostérol;
- la vitamine D3 ou cholécalciférol, d'origine animale, qui représente la forme naturelle de la
vitamine D et dont le précurseur est le cholestérol.
La vitamine D présente aussi de nombreux dérivés dont trois jouent un rôle important sur le
plant métabolique :
Le calcidiol : 25(OH) D3 ; Le calcitrol : 1,25 (OH)2 D3 ; Le 24,25(OH)2 D3 [01]

Figure 2 : Vitamine D3 ou cholécalciférol. [2] Figure 3 : Vitamine D2 ou ergocalciférol. [2]

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3-La vitamine E :
La vitamine E est une vitamine liposoluble recouvrant un ensemble de huit molécules
organiques, quatre tocophérols et quatre tocotriénols
Elles agissent, parallèlement à la vitamine C et au glutathion essentiellement comme
antioxydants contre les dérivés réactifs de l'oxygène produits notamment par l'oxydation des
acides gras [01]

Figure 4: structures des tocopherols et tocotrienol [04]

4-La vitamine K :
Les vitamines K forment un groupe de vitamines liposolubles requises pour les modifications
post-traductionnelles de certaines protéines intervenant essentiellement dans la coagulation
sanguine mais aussi dans le métabolisme des os et d'autres tissus.
Elles sont synthétisées par les bactéries ou proviennent de l'alimentation (notamment des
aliments végétaux verts, car elles liées aux chloroplastes).
Elles favorisent la synthèse de facteurs de coagulation sanguine la fixation du calcium par les
os, la souplesse des artères et le bon état des vaisseaux sanguins en général, des tendons
cartilages et autres tissus conjonctifs. Il existe deux types de vitamine:
-la vitamine K1 ou phylloquinona, d'origine végétale ;
- la vitamine K2 ou ménaquinone, d'origine animale (bactérienne) [01]

Figure 5: Structure de la vitamine K3 (A), De la vitamine K1 (B), Et de la vitamine K2


(C). [02]

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Les rôles des vitamines liposolubles :
.La vitamine A (rétinol) est nécessaire au bon fonctionnement des cellules de la rétine des
yeux. Ses autres actions sur le système immunitaire ou sur la croissance et la différenciation
des tissus pulmonaires, intestinaux et cutanés, préviennent les infections et permettent le
maintien en bon état de la peau et des muqueuses.
.La vitamine D (calciférol) favorise l'absorption du calcium et du phosphore par l'intestin et sa
fixation au niveau des os et des dents.
.La vitamine E (tocophérol) est un antioxydant : elle a la capacité d'empêcher la propagation
des radicaux libres formés à partir des acides gras polyinsaturés. Elle permet de lutter contre
le vieillissement des cellules.
.La vitamine K a une action indispensable dans le processus de coagulation du sang. Elle
favorise aussi la fixation du calcium dans les os et le maintien en bon état des vaisseaux
sanguins, des tendons et des cartilages. [04]

*Le métabolisme des vitamines liposolubles*

1-/Vitamine A (rétinol) :
Absorption digestive :
Dans le tube digestif, les esters de rétinol sont hydrolysés par une lipase, libèrent le rétinol,
son absorption étant favorisée par les lipides et les sels biliaires, Le foie est l'organe de
stockage de la vitamine A. Les caroténoïdes sont absorbés par diffusion passive. Le ß
carotène est absorbé par la cellule épithéliale qui l'hydrolyse ensuite en rétinal. On absorbe 80
à 90% de la vitamine A d'origine animale et 50 à 60% des caroténoïdes. [06]
Distribution:
Le foie libère du rétinol dans le plasma, sous forme liée à la RBP (retinol-bindingprotein).
Dans les cellules des tissus cibles des transporteurs assurent le passage du rétinol et de l'acide
rétinoïque dans le noyau. Au niveau de la rétine, le rétinal est lié à l'opsine et forme la
rhodopsine. [06]
Elimination :
- Rein : quantité minime de rétinol
- Voie biliaire : rétinoloxydation en acide rétinoïque métabolites glucuro-conjugaison
hépatique bile
2-/Vitamine D (cholécalciférol)
Absorption/transport:
Intestin grêle avec les AGL et monoglycérides grâce aux sels biliaires 28

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Transport sanguin de la vit et ses métabolites par une protéine spécifique : vit D binding
protein (DBP).
Non stockée dans le foie mais dans les tissus adipeux et muscle sous forme de 25 (OH) D3
(calcifédiol).
Dans le foie (microsomes):la vit D est hydroxylé e sur le C25 => 25 (OH) D3 par la 25 OH
ase(CYT P450, NADPH etO2) = principale forme circulante et de réserve.
Dans le rein (mitochondries tube contourné distal) hydroxylation du calcifédiol sur le C1 en
Calcitriol (1,25(OH) D3 )
(CYT P450) soumise à un contrôle => adapter la concentration circulante aux besoins de
l’organisme
Elle est augmentée quand la concentration de la vitamine D, de calcium ou de phosphate
diminue.
Elle est influencée par la PTH, la prolactine et les estrogènes.
Elle est inhibée par la prise d'une forte dose de vitamine D. [06]
Elimination
Le calcitriol est catabolisé par transformation en acide calcitroïque et par conjugaisons. [07]

Figure 6 : Métabolisme de la vitamine D [02]


3-/ Vitamine E (trocophérol)
L’absorption
Comme les autres vitamines liposolubles, les tocophérols sont absorbés au niveau de l'intestin
grêle (environ 20 à 40 % des apports alimentaires). Le taux d'absorption est conditionné par la
présence de sels biliaires et de lipase pancréatique, mais aussi par la teneur en lipides de la
ration alimentaire. Après hydrolyse des esters, les composés traversent les cellules épithéliales
de la bordure en brosse sous forme de micelles complexes, puis gagnent la voie lymphatique
jusqu'à la circulation générale, véhiculés par les chylomicrons et les VLDL. Dans le plasma,
l'α-tocophérol est lié aux différentes lipoprotéines, notamment aux LDL (40à 60 %) et aux

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HDL (environ 35 %). Sa teneur est corrélée à celle des lipides totaux et du cholestérol. Les
autres tocophérols sont retrouvés dans le plasma, mais en quantité moindre (3 à 9 % pour la
forme β, 5 à 18 % pour la forme γ). [07]
Le transport :
La vitamine E est aussi transportée par les érythrocytes : on en retrouve des taux élevés dans
les membranes des globules rouges (20 % environ de la teneur plasmatique). Les tocophérols
sont ensuite distribués dans les tissus, principalement le tissu adipeux, les surrénales (qui en
sont particulièrement riches), l'hypophyse, les testicules et les plaquettes, au niveau des
fractions cellulaires structurées (mitochondries, microsomes, noyau, membranes). Le tissu
adipeux, le foie et les muscles représentent les lieux de stockage principaux, avec un taux
faible de renouvellement. [07]
L'élimination :
L'élimination se fait principalement par la bile et les fèces (80 % environ), sous forme libre
mais aussi sous forme oxydée (acide tocophéronique, tocophéronolactone,
tocophérylquinone). Une fraction très faible s'élimine sous forme de glucuronoconjugués dans
l'urine. [07]
4-/Vitamine k (koagulation)
L’absorption :
La vitamine K est absorbée dans le grêle proximal, selon le même processus que les lipides.
Incorporée aux chylomicrons et captée par le foie elle est ensuite transportée par les LDL pour
être distribuée aux tissus. Les aliments contiennent très peu de ménaquinones à l’exception
des foies d’animaux et de certains aliments fermentés. La contribution des ménaquinones,
synthétisées au niveau colique, est discutée. [02]
Transport :
Le transfert transplacentaire de la vitamine K est très limité, le taux de phylloquinone dans le
sang du cordon très faible, 40 fois inférieur à celui du sang maternel, les teneurs hépatiques
très basses, au cinquième des valeurs adultes. Les raisons pour lesquelles ces taux sont aussi
faibles restent mal comprises. Les ménaquinones n’apparaissent pas avant 2-3 mois dans le
foie du nourrisson. [02]
Elimination :
Le foie joue un rôle exclusif dans les biotransformations aboutissant à l’élimination de la
vitamine K, que ce soit lors de la dégradation oxydante de la chaîne latérale ou de
l’élimination par la voie biliaire. [02]

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*Les pathologies liées aux vitamines*

[02]
Figure 7 : Limites de sécurité pour les apports alimentaires en vitamines liposolubles.

* L’hypervitaminose : Un apport excessif de vitamines peut, dans certains cas,


s’avérer dangereux et toxique pour l’organisme. C’est essentiellement par la consommation
de vitamines liposolubles qu’on observe le plus grand risque de toxicité car le (trop-plein)
n’est pas éliminé et s’accumule dans le foie et le tissu adipeux tandis qu’un excès de
vitamines hydrosolubles est éliminé par les urines à doses très élevées. [01]
* La carence : Une carence ou avitaminose correspond à l’absence ou à
l’insuffisance très importante d’une vitamine, entrainant des troubles pour la santé
caractéristiques en fonction de chacune. Elle peut être due à un apport insuffisant (carence
nutritionnelle ou alimentaire) ou résulter d’un défaut d’utilisation (carence digestive). Les
signes cliniques n’apparaissent que lorsque l’état de carence se prolonge. A ce stade,
l’organisme a épuisé toutes ses réserves en vitamine, d’où l’apparition d’une maladie grave
mais qui régresse souvent lorsque l’on administre à nouveau la vitamine manquant. [01]

[01]
Figure 8 : les maladies causées par la carence des vitamines liposolubles.
1-/ La vitamine E :
L’hypervitaminose :
Il a été essentiellement signalé en cas d’excès en vitamine E ou hypervitaminose E, une
asthénie et d’exceptionnels cas d’hémorragies cérébrales. Une surveillance particulière est
cependant nécessaire chez les porteurs d’une hépatopathie chole-statique responsable d’une
diminution de l’excrétion biliaire de vitamine E. [02]
8
La carence : La carence en vitamine E, rare, est liée soit à un apport insuffisant,
soit à une diminution de l’absorption consécutive à une pathologie hépatique ou intestinale,
l’intégrité des fonctions biliaire, pancréatique et intestinale étant nécessaire pour une
absorption optimale de la vitamine E. La carence en vitamine E se manifeste cliniquement par
des signes hématologiques et des signes neuromusculaires et ophtalmologiques, constituant le
syndrome neurodégénératif, dont les mécanismes sont encore non connus. [02]

2-/ La vitamine D :
L’hypervitaminose : Le taux plasmatique de 25 OH vitamine D est le meilleur
paramètre pour définir le statut en vitamine D de l’organisme vu ses concentrations élevées
dans l’organisme et sa demi-vie longue. L’intoxication par la vitamine D peut entrainer des
effets secondaires graves, les signes généraux sont digestifs, ostéo-articulaires,
hydroélectrique et rénaux. Si l’intoxication persiste il se produit une Lithiase rénale, la
concentration sanguine de 25(OH) D3 est alors supérieure à 100 mg/l. [03]
Et si c’était supérieure à 85 mg/l à ces taux, la 25 (OH) D deviendrait directement active sur
les récepteurs du calcitriol et entraînerait hypercalcémie et hyper-calciurie, avec leurs
conséquences pathologiques. [02]
S’accompagne de perte de poids, de calcification dans plusieurs tissus mous et insuffisance
rénale [01]
La carence (Rachitisme) : l’hypovitaminose en vitamine D peut entrainer le
Rachitisme qui est une maladie de l’enfance et de l’adolescence, qui détermine des troubles
du métabolisme du phosphore et du calcium entrainant une mauvaise calcification des os. Elle
se manifeste par diverses déformations du squelette (thorax en carène avec nodosités (en
chapelet) des côtes, retard de fermeture des fontanelles du crâne, incurvation des membres
inférieurs).
-Chez l’enfant, le rachitisme qui apparaît principalement entre 6 mois et 2 ans. Il est d’abord
caractérisé par une atteinte des os du crâne, puis par des déformations thoraciques. Les os des
membres sont ensuite touchés, pouvant aller jusqu’à se fracture.
–Chez l’adulte, l’ostéomalacie qui se caractérise par un ramollissement des os par insuffisance
de fixation calcique. Elle se manifeste par des douleurs osseuses et musculaires. [01]

3-/ La vitamine A :
L’hypervitaminose : Une hypervitaminose aiguë est généralement observée
après l’ingestion accidentelle de doses très élevées de vitamine A, le plus souvent supérieures
à cent fois les apports conseillés : plus de 100 000 UI (30 mg) chez l’enfant. L’excès de
vitamine A ou l’hypervitaminose A se manifeste par : des troubles cutanés à type d’érythème,
eczéma, chéilite, des perturbations hépatiques avec hypertension portale ; des céphalées
d’hypertension intracrânienne, habituellement occipitales, d’horaire matinal et accompagnées
de vomissements; des douleurs osseuses .chez la femme enceinte, des anomalies de formation
du fœtus.

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L’intoxication chronique est plus fréquente. Les manifestations cliniques sont variées et on
observe successivement : asthénie, anorexie, irritabilité, vomissements ; sécheresse de la peau,
douleurs ostéo-articulaires. Les doses qui exposent au risque d’intoxication chronique sont
supérieures à dix fois les apports conseillés, administrées pendant plusieurs semaines ou
mois : plus de 10 000 UI (3mg) /j. [02] Elle est due à un excès d’apport par automédication
prolongée ou par consommation importante de foies d’animaux et d’huile de foie de poisson,
peut se rencontrer si la synthèse de RBP est basse, le transport du Rétinol est incomplètement
assuré. La vitamine A s’accumule dans les tissus est peut être toxique. Et elle cause des
pathologies telle que : une insuffisance rénale chronique, diabète, hyperlipémie... [03]
La carence: une hypovitaminose est considérée comme l'un des fléaux
nutritionnels majeurs dont souffre l'humanité. Elle peut causer L’héméralopie est souvent le
premier de carence en vitamine A cela se traduit par une difficulté à voir en lumière réduite.
Ce trouble est dû à une diminution de la rhodopsine dans les bâtonnets de la rétine. Le signe
suivant est l’assèchement de la conjonctive ou xérose conjonctivale elle s’accompagne
parfois de taches de Bitot. Le stade suivant est la xérose cornéenne, assèchement de la
cornée. Les ulcères cornéens sont habituellement ronds et ont l’air découpés à l’emporte-
pièce. [02]
3-/ La vitamine K :
L’hypervitaminose : Il n’y a pas de toxicité connue liée au surdosage en
vitamine K et la LS est non déterminée. Les manifestations cliniques s’observent surtout suite
aux erreurs d’administration, notamment du fait d’injections trop rapides. Il s’agit de réactions
cutanées locales et parfois de manifestations respiratoires non spécifiques En pratique
(situation très fréquente), des excès d’apport en vitamine K peuvent interférer avec le
traitement anticoagulant par antivitamine K [02]. ET elle est caractérisée par des troubles
gastro-intestinaux et de l’anémie. [01]
La carence : Un déficit en vitamine K conduit à la formation de protéines non
carboxylées et inactives. Ces PIVKA passent dans la circulation ; leur taux y augmente avec
la sévérité du déficit. La fonction essentielle de la vitamine K étant d’activer les facteurs de
coagulation II, VII, IX et X, sa carence entraîne un syndrome hémorragique. Le déficit en
vitamine K peut causer :
Maladie hémorragique néonatale par carence : elle est due à un transfert maternofœtal
de vitamine K très faible, des taux très bas dans le sang du cordon (0,05 µg/l) et dans le lait
maternel (2µg/l dans le colostrum, 1 µg/l, on distingue 3 forme : La forme classique de
MHNCK : fréquente avant la prophylaxie de survenue inopinée entre j2 et j7 et extériorisée
par une hémorragie le plus souvent digestive, cutanée. La forme précoce : avant 24 heures de
vie ; rare et favorisée par des médications maternelles ; hémorragies du scalp, cutanées. La
forme tardive : entre j8 et 6 mois de vie, souvent favorisée par une pathologie hépatique
infraclinique , elle est rare.
Pathologies altérant l’absorption ou entravant la mise en réserve hépatique :
Cholestases, mucoviscidose, diarrhées chroniques, traitement par cholestyramine. [02]

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Référence:

[01] : AZIZ MH et TEBANI A. (2011). Les vitamines dans l’alimentation, sources et rôles.
Thèse se fin d’étude. Université de M’SILA. 37 pages.
[02] : Fatima Zohra EL HAJHOUJ. (2014). Les vitamines chez l’enfant carence et excès.
Thèse du Doctorat. Université Mohammed V-SOUISSI _ RABAT _. 223 pages.
[03] : Cahier de formation en biologie médicale. (2007). Les vitamines. 362 pages.
[04] : ResearchGate.com
[05] : Ooreka santé.com

[06] : Pr SAADI- OUSLIM. Les vitamines. 12 pages.

[07] : Dr M. DJEDDI. Les vitamines. 44 pages.

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