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Thème

Les enjeux de la fintech dans le


développement économique des pays
africain

NDOKI JENCYA WELDAS FLAVIENNE


DIARIATA SY
ANGELINE TOLNO
Table des matières
I. LA FINTECH DANS LE CONTEXTE AFRICAIN......................................................................2
A. Un écosystème favorable au développement de la Fintech.........................................................2
B. Les acteurs majeurs de la Fintech en Afrique.............................................................................2
1. Les leaders..............................................................................................................................3
2. Les émergents.........................................................................................................................3
3. Les prometteurs......................................................................................................................3
C. Les leviers de l’expansion de la Fintech.....................................................................................3
1. Développement d’infrastructure IT adaptée et cybersécurité..................................................3
2. Le développement de talents...................................................................................................3
3. L’amélioration du climat des affaires.....................................................................................4
4. L’accès au financement..........................................................................................................4
II. LES ATOUTS DE L’EXPANSION DE LA FINTECH EN AFRIQUE.........................................5
A. L’inclusion financière.................................................................................................................5
B. Désintermédiation.......................................................................................................................5
C. Accélération de la croissance économique.................................................................................5
III. LES LIMITES DE L’EXPANSION DE LA FINTECH.............................................................6
A. Sécurisation des données............................................................................................................6
B. Education financière...................................................................................................................6
C. Le manque de compétences managériales et de soutien...........................................................6
INTRODUCTION
La FinTech est une abréviation combinant les termes Financial et technologies ou technologie
financière, elle a vu le jour depuis le début des années 1990 mais elles se sont rapidement développées
grâce à trois grandes tendances mondiales :La révolution digitale en marche, incarnées notamment par
trois technologies de pointe (Big Data, Intelligence artificielle et blockchain)La révolution des
habitudes et comportements d'une nouvelle classe de consommateurs, L'impact de la crise financière
mondiale sur les institutions financières qui a entrainé une perte de confiance vis-à-vis des acteurs
traditionnels de la finance.

L'Afrique est un continent qui a beaucoup à gagner avec les FinTechs, son marché dispose d'une
bonne marge de croissance car seuls environ 20% des adultes d'Afrique Subsaharienne possède une
carte de crédit ou de débit alors que dans les pays développés nous comptons plus de 80%.

Pourtant ces milliers de personnes non bancarisées représentent une importante force économique dont
le secteur de la finance numérique peut tirer parti.

Pour ce fait, notre travail porte sur la FinTech dans le contexte Africain, les atouts de son expansion en
Afrique et ses limites.

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I. LA FINTECH DANS LE CONTEXTE AFRICAIN
A. Un écosystème favorable au développement de la Fintech
Le continent africain longtemps rester en arrière en ce qui concerne les évolutions technologiques,
notamment dans le secteur de la finance, s’avère être beaucoup plus attractif qu’il n’y paraît.
L’écosystème africain, réunit un ensemble de caractéristiques qui en font un milieu propice au
développement de la Fintech.

Effet, le faible taux de bancarisation, la forte pénétration du mobile, une population jeune et
technophile, ainsi qu’une diaspora installée à l’internationale à l’origine d’un niveau élevé de
rapatriement de fond sur le continent et à l’extérieur, sont des facteurs de l’intérêt des investisseurs.

Contrairement à certains continents qui sont fortement bancarisé et dans lesquels les intermédiaires
financiers traditionnel ont eu du mal laisser place à une finance plus novatrice (notamment pour les
clients qui requiert un certain niveau de fiabilité). Le continent africain constitué d’une population
majoritairement jeune à l’air du numérique est un candidat éligible à l’adoption d’une finance
numérisée. De plus, la répartition de la diaspora africaine et sa migration au niveau intercontinental
font surgir un besoin de solutions adaptés, mobiles et sécurisées pour les transactions financières.

B. Les acteurs majeurs de la Fintech en Afrique


Malgré les difficultés qu’ont connues le continent africain et le retard qu’il a accusé, certains pays on
réussis à se démarquer en développant des solutions innovantes adaptées à leurs systèmes. Ces
différents pays peuvent être classifiés en trois catégories, notamment les pays leaders, émergeants et
prometteurs en termes d’implémentation de nouvelles technologies financières.

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1. Les leaders
Les principaux leaders de la Fintech en Afrique sont le Nigéria, le Ghana, l’Afrique du sud et le
Kenya. L’Afrique anglophone s’impose en tant que leadeurs en matière de solutions innovantes, grâce
à l’implication et au temps investis pour accroitre le développement des Fintech. Les institutions
traditionnelles travaillent en parallèle avec les startups pour en faire un atout.

2. Les émergents
Ce sont des pays dans lesquels le secteur de la Fintech est en pleine croissance, le système financiers
et déjà bien solide, les nouvelles technologies y sont très bien implémentées. Les autorités, les
institutions financières étatiques ont-elles même emboité le pas par la numérisation des leurs
services.

Des pays tels que le Maroc, qui a adopté la loi permettant aux services non bancaires d’offrir des
solutions de paiement afin de promouvoir l’inclusion financière. De plus le Maroc mène une politique
d’investissement dans les startups et les PME qui favorise l’innovation.

3. Les prometteurs
Généralement d’Afrique francophone, les gouvernements de ses pays ont pris conscience de l’atout
pour faire face à certains défis tel que l’inclusion financière. Toutefois il y a peu d’amélioration du fait
du manque de coopération des institutions traditionnelles qui craignent la concurrence des fintechs.

C. Les leviers de l’expansion de la Fintech


1. Développement d’infrastructure IT adaptée et cybersécurité
A l’exception des pays certains pays, une grande partie des pays africains disposent d’infrastructure
financières non dynamique, pas assez développées et pour certaines dépendant d’institutions
financières étrangères. Cela constitue un frein au développement de solutions innovantes et surtout
sécurisées.

En outre, le manque de spécialistes en matière de technologie, de matérielles et de systèmes


informatisés performants sont les principaux facteurs de sous-développement des innovations
technologiques au sein de leurs systèmes financiers 

En effet pour garantir une efficience des technologies financières, il faudrait des technologies
d’information au point et des infrastructures adaptées et développer afin d’assurer non seulement la
sécurité de utilisateurs, mais aussi un usage fiable et diversifié.

2. Le développement de talents
Il est évident que le manque non pas de talents mais de spécialistes et d’ingénieurs dans le secteur
de l’informatique en Afrique pose un problème. Ce point renvoie de manières inéluctables à la fuite
de cerveaux. Car en effet, les jeunes talents de ce continent se voient généralement détournés si
nous pouvons le dire ainsi, par les occidentaux qui offre de meilleures opportunités et sachant faire
profit du talent ces cerveaux en quêtes de défis et pleine de ressources. Il convient pour le continent
africain d’investir dans la formation de jeunes ingénieurs en technologie, informatique et systèmes
d’information d’offrir à ses jeunes talents un environment propice au développement de leurs
performances et de leur créativité.

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Ensuite, en entend aussi par le développement de talents la valorisation d’un système éducatif
mettant l’accent sur l’innovation, la créativité et l’usage de nouvelles technologies

3. L’amélioration du climat des affaires


S’agissant du climat des affaires en Afrique, il est nécessaire de mettre l’accent sur l’entrepreneuriat,
et l’attraction des investisseurs. Il est important de diminuer le poids de la bureaucratie au sein des
pays africain afin de booster l’atmosphère entrepreneuriale et attirer l’investissement des
entreprises dans les startups.

4. L’accès au financement
Il n’est pas sans savoir que les moyens de financement en Afrique sont encore peu développés dans
certains pays, cela constitue un frein pour le développement des startups qui disposent de certains
besoins en matière de financement que les institutions traditionnelles ne sont souvent pas en mesure de
leurs apporter. La diversification de moyen de financement permettra non seulement d’augmenter la
croissance des startups, mais elle constitue à elle-même une évolution des technologies financières.

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II. LES ATOUTS DE L’EXPANSION DE LA FINTECH EN
AFRIQUE
A. L’inclusion financière
Une Fintech est une entreprise qui développe une technologie numérique et innovante pour
optimiser un service financier, elle cherche à proposer les services financiers à moindre coût et plus
efficace favorisant l'inclusion financière qui a pour but de permettre à toute personne d'avoir accès
aux services financiers de base qui lui sont nécessaire au quotidien et elle permet aussi
d'accompagner et protéger les personnes rencontrant les difficultés financières.

En effet, avec des services tels que les microcrédits les porteurs de projets personnels ne pouvant pas
bénéficier de services des institutions traditionnelles sont capable d’avoir accès au financement pour
le développement de leurs idées. De plus cela permet à la population d’accéder à des services qui
concordent avec leurs ressources et leurs besoins, on peut citer pour cela les services de Mobile
money.

B. Désintermédiation
Le processus de désintermédiation c’est amorcé avec l’avènement de nouveau marchés financiers, et
le domaine de la fintech vient accompagner ce phénomène sur tous les segment de la populations et
même aux niveau des services les plus basiques incluant les agents économique au quotidien, pour
les professionnels et les particuliers.

A l’instar du crowdfunding aussi appelé financement participatif qui est selon WIKIPEDIA un outil de
collecte de fond fonctionnant sur une plateforme internet et permettant à un ensemble de
contributeurs de choisir collectivement de financer directement et de manière traçable des projets
identifiés. Ces fonds peuvent être collectés pour des initiatives professionnelles, personnelles ou
communautaires. Ce mode de financement se fait sans l'aide des acteurs traditionnels du
financement, il est désintermédié.

Et comme un autre exemple nous pouvons aussi retenir la Néo-banque qui propose une gestion de
compte en ligne totalement dématérialisé. Toutes les transactions et tous les services se font à
travers l'application ou le site. Ces banques proposent des services bancaires innovants
et à moindre coût.

Le terme « robo-advisor » vient des États-Unis, composé du mot Advisor et du préfixe robot,
signifiant conseiller financier, reflétant l'automatisation croissante de l'industrie. Un robot-conseiller
est un service de gestion de l'épargne en ligne qui utilise des algorithmes pour automatiser les

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parties de l'activité de conseil financier qui peuvent être automatisées - les personnes qui vous disent
où placer votre argent et gèrent ensuite les investissements pour vous. Les robots-conseillers sont
des entreprises qui réduisent les coûts associés à la gestion de l'épargne, notamment grâce à la
technologie. Un robot-conseiller prend généralement la forme d'un site internet où il vous demande
de répondre à des questionnaires pour mieux vous connaître. Ces questions portent généralement
sur votre âge, vos revenus et vos objectifs financiers. Vos réponses sont ensuite analysées par un
algorithme, qui s'en sert pour vous fournir un portefeuille personnalisé adapté à votre projet - par
exemple, 20% d'actions et 80% d'obligations pour un client prudent qui dira qu'il veut quand faire
exploser l'épargne. Une fois le portefeuille est constitué et l'argent investi, le robot-conseiller prend
le relais et il ne vous reste plus grand-chose à faire, à part approvisionner votre compte de temps en
temps. Dans le cas d'un robo-advisor, il rééquilibre régulièrement votre portefeuille, c'est-à-dire
l'ajuste pour qu'il reste diversifié et en adéquation avec le niveau de risque que vous choisissez lors
de votre souscription.

C. Accélération de la croissance économique


En Afrique, le nombre de start-up de la fintech a augmenté de 81% entre 2019 et 2021. Et
principalement en Afrique subsaharienne, en espace d’une année ils ont enregistré une croissance de
plus de 894% avec plus de 1,56 milliards de dollars levés selon le journal Jeune Afrique. Nous
pouvons donc constater une grande amélioration qui est à féliciter et à encourager

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III. LES LIMITES DE L’EXPANSION DE LA FINTECH
A. Sécurisation des données
La sécurité des données est incontournable pour les organisations des secteurs public et privé.
Plusieurs raisons à cela : tout d’abord, l’obligation légale et morale qu’ont les entreprises de
protéger les données de leurs utilisateurs et clients pour éviter qu’elles ne tombent entre de
mauvaises mains. C’est l’un des problèmes majeurs que rencontre FINTECH.

On entend régulièrement parler d’attaques informatiques contre des institutions bancaires. La


récente attaque sur les banques, comme celle du groupe Swift qui a dérobé 80 millions de $ à
la réserve fédérale américaine au Bangladesh début 2016.

Ainsi des vols d’informations personnelles permettant d’accéder à ses comptes. En 2011 une
étude ASIS estime que le Piratage d'informations représentait un préjudice financier de 45
milliards de dollars.

Par ailleurs, une fuite de données ou un piratage fait courir un risque à la réputation de
l’entreprise. Si la sécurité des données n’est pas prises au sérieux, la réputation de FINTECH
risquera d’être dégradée de manière irréversible en cas d’attaques fortement médiatisées. Et
tout cela, sans parler des conséquences financières et logistiques que rencontre FINTECH si
une fuite de données venait effectivement à se produire. L’entreprise en personne devrait en
effet consacrer du temps et de l’argent à l’évaluation et à la réparation des dégâts, mais aussi
déterminer quels processus métier ont échoué et lesquels doivent être améliorés.

B. Education financière
La pédagogie financière est l’un des enjeux clés de la FINTECH où les besoins de nombreux
clients sont insuffisamment satisfaits. Ce type de clients dispose en effet d’un compte
bancaire, mais reçoit un service inadéquat en raison de revenus insuffisants ou de la valeur
trop faible de leurs actifs.

C. Le manque de compétences managériales et de soutien


L’étude de MicroSave consulting a permis également d’identifier plusieurs difficultés et
contraintes privant le secteur de la Fintech de sa maturation. La principale contrainte est le
manque de compétences managériales des fondateurs des Fintechs, et ce malgré la présence
de l’esprit entrepreneurial dans les systèmes éducatifs de plusieurs pays, les fondateurs
doivent avoir accès à un accompagnement des spécialistes. D’un autre côté, le soutien offert

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aux start-ups reste insuffisant même incomplet surtout que plusieurs bénéficiaires affirment
que à cause de la faiblesse des moyens financiers des accélérateurs et incubateurs, ils se
transforment à un simple espace de coworking sans valeur ajoutée réelle au business. Après
plusieurs contraintes peuvent s’ajouter à ces deux dernières comme le coût élevé des talents
qualifiés, le penchant informel des Fintechs, la mauvaise compréhension des besoins exprimés
des marchés ou même les contraintes d’infrastructure comme le coût d’accès à l’internet.

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CONCLUSION
La technologie financière ou mieux connue sous le nom de « Fintech » est une application qui la rend
Facile pour ses utilisateurs de gérer facilement leurs finances en ligne. L’existence de la « Fintech »
vise à faciliter l’accès de la société aux produits financiers, à faciliter les transactions et accroitre la
littérature financière.

Il existe différents types de produits offerts par l’installation « Fintech ». Ces installations peuvent
avoir un impact énorme sur le mode de vie de tous les horizons. Parmi lesquels, les facilités offertes
par cette « Fintech » sont une composante de paiement, d’investissement, planification financière,
financement, recherche financière et comparaison des produits.

Les institutions bancaires peuvent fournir de meilleurs services si elles reçoivent une « Fintech » avec
ouverture d’esprit, collaboration et investissement dans des start-ups « Fintech ». Les banques
devraient établir une branche « Fintech » en phase avec les dernières technologies. Avec cela, il peut
s’adapter et faire face aux défis et aux risques de la « Fintech » mieux, plus rapidement et rester
compétitif. Non seulement les institutions bancaires utiliseront la « Fintech », aussi même les grandes
entreprises de l’industrie de l’immobilier et de la comptabilité commencera également à investir dans
des entreprises « Fintech ».

La révolution « Fintech » a un impact positif sur le travail du pays et secteur financier en termes
d’ouverture d’entreprises et de recherche de nouveaux talents dans ce secteur en pleine croissance
industrie. Les plus grands bénéficiaires sont les clients des services financiers qui facilitent les choses
pour qu’ils obtiennent de meilleurs produits à des prix raisonnables.

Par conséquent, il est important que les organismes de réglementation gouvernementaux soient prêts à
faire face aux risques qui se présenteront sur la stabilité et le développement économique du pays.

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