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5.1.6.1. Point de rosée .................................................................................................................. 13
5.1.6.2. Teneur en eau .................................................................................................................. 13
5.2. POINT DE ROSEE HYDROCARBURES..................................................................... 14
52.1. Définition ........................................................................................................................ 14
5.2.2. Risques associés à la formation de condensats ............................................................... 14
5.2.3. Traitement du gaz en cas de non respect de la spécification........................................... 14
5.2.4. Mesure du point de rosée ................................................................................................ 14
6. LES COMPOSES SULFURES.................................................................................... 14
6.1. PRINCIPAUX COMPOSES SULFURES...................................................................... 14
6.2. RISQUES ASSOCIES A L’EXCES DE COMPOSES SULFURES DANS LE GAZ... 15
6.2.1. H2S.................................................................................................................................. 15
6.2.2. COS ................................................................................................................................. 15
6.2.3. RSH................................................................................................................................. 15
6.2.4. Soufre total ...................................................................................................................... 15
6.3. REGLEMENTATION EN VIGUEUR EN FRANCE.................................................... 16
6.4. TRAITEMENT DU GAZ HORS SPECIFICATIONS................................................... 16
6.5. ODORISATION ............................................................................................................. 16
6.6. APPAREILS DE MESURE ET DE CONTROLE ......................................................... 17
6.6.1. Monocolor H2S............................................................................................................... 17
6.6.2. Dosage du COS ............................................................................................................... 17
6.6.3. Dosage des mercaptans et du THT.................................................................................. 17
ANNEXE :
1. SPECIFICATIONS DE QUALITE DES GAZ NATURELS
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1. SPECIFICATIONS DE QUALITE RETENUES PAR GAZ DE FRANCE
Sur l’ensemble du réseau de transport, le GAZ DE FRANCE fait appliquer des normes de
qualité du gaz. Les spécifications retenues sont en général précisées sous la forme de
directives de la Direction Production Transport et de consignes d’exploitation ; dans
certains cas, elles font l’objet d’Arrêtés du Ministère de l’Industrie.
Les critères de qualité concernent essentiellement :
- Le pouvoir calorifique supérieur (P.C.S.)
- L’indice de Wobbe
- Le point de rosée “eau” (ou la teneur en eau )
- Le point de rosée “hydrocarbures” (ou la teneur en hydrocarbures condensables )
- La teneur en composes soufrés et le niveau d’odeur
- La teneur en CO2
- La teneur en CO
- La teneur en H2
- La teneur en O2
- La présence d’impuretés liquides ou solides
On trouvera en annexe 1, un tableau récapitulatif des valeurs admissibles sur le réseau pour
chacune de ces grandeurs. Une procédure d’information entre les Centres de Répartition
fixe les seuils d’alarme et les seuils d’alerte (P.G.G.).
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2.2. A L’INTERIEUR DU RESEAU
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2.4. AU NIVEAU CENTRALISE
Ces informations sont transmises et centralisées au niveau régional dans les Centres de
Surveillance Régionaux (un C.S.R. par Région) . Toute anomalie par rapport aux
spécifications de qualité est détectée en temps réel et est transmise au Centre National de
Répartition situé à PARIS. Selon l’importance de l’incident, les décisions sont prises au
niveau régional ou au niveau national et si nécessaire, une procédure d’information d’EDF-
GDF Services est mise en oeuvre.
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Certaines zones peuvent être alimentées en air propané à 15,7 kWh/m3(n), mélange qui
facilite la conversion ultérieure au gaz naturel.
II existe aussi des distributions de propane pur (P.C.S. = 28 kWh/m3(n)).
Composition
CH4 = 83,5 %
C2H6 = 3,6 %
C3H8 = 0,7 %
C4Hl0 = 0,2 %
N2 = 10,8 % (teneur élevée)
CO2 = 1,1 %
C5 et + = 0,l %
Caractéristiques:
P.C.S. = 10,3 kWh/m3(n)
Densité = 0,64
W = 12,8 kWh/m3(n)
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3.4.2. Gaz type "H"
Ils ont, réglementairement, un P.C.S. compris entre 10,7 et 12,8 kWh/m3(n). Le tableau ci-
dessous donne les caractéristiques moyennes des principaux gaz "H" reçus actuellement
par le Gaz de France.
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4. LE POUVOIR CALORIFIQUE SUPERIEUR ET L’INDICE DE WOBBE
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Un gaz de PCS. trop élevé peut être appauvri par injection d’azote (des installations
existent à FOS et à MONTOIR) ou bien entendu, par mélange avec des gaz à bas P.C.S..
L’appauvrissement par injection d’air envisagé à MONTOIR n’est plus utilisé du fait de la
sensibilité de certaines utilisations industrielles à la présence d’oxygène. L’ajustement du
P.C.S. est analysé de façon plus précise au § 4.3.
4.2.1. Définition
Au niveau de l’utilisateur domestique, des gaz naturels sont interchangeables si leurs
indices de Wobbe sont voisins. En effet, la prise en compte du potentiel de combustion C,
fonction de la vitesse de combustion, n’est plus utile depuis que les gaz naturels sont
exempts d’hydrogène et d’oxygène. L’indice de Wobbe, représentant le débit énergétique
au brûleur, devient ainsi le paramètre fondamental pour caractériser la qualité de la
combustion.
Compte tenu de la composition des gaz distribués actuellement, le Gaz de France ne
considère que l’indice de Wobbe brut (W = P.C.S. / d^1/2), qui est retenu aussi dans la
plupart des pays étrangers.
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4.2.2.1. Gaz "H"
Selon les recommandations de la Direction de la Recherche, les limites d’indice de Wobbe
à respecter sont les suivantes :
13,4 < W < 15,7 kWh/m3(n)
soit 11,5 < W < 13,5 th/m3(n)
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5. LES POINTS DE ROSEE
5.1.1. Définition
Lorsqu’un gaz se refroidit, le point de rosée “eau” est, sous une pression donnée, la
température à laquelle commence la condensation de l’eau, ou plus généralement celle
correspondant à l’apparition d’une seconde phase (eau liquide, glace, hydrates).
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5.1.5.2. Unités de déshydratation
Les installations françaises de séchage du gaz utilisent l’absorption de l’eau au moyen de
triéthylèneglycol (TEG), suivant, un cycle qui permet la régénération continue de ce
produit absorbant par distillation.
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5.2. POINT DE ROSEE HYDROCARBURES
5.2.1. Définition
Dans certaines conditions de pression et de température, (voir fig. 7) un gaz naturel
commence à se liquéfier, c’est-à-dire qu’apparaissent des gouttelettes constituées par les
hydrocarbures les plus lourds.
On appellera point de rosée hydrocarbures à une pression donnée la température à laquelle
apparaissent les premières gouttelettes liquides.
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II est d’usage de ramener la teneur des composés sulfurés à une “teneur en soufre”,
équivalente, pour chacun de ces composés, à environ :
- 1 fois la teneur en H2S
- 05 fois la teneur en COS
- 0,5 fois la teneur en RSH
Cette procédure permet d’estimer la teneur en “soufre total” du gaz à partir du dosage
individuel de ces composés qui doit être fait pour d’autres raisons.
6.2.1: H2S
La présence d’H2S dans un gaz dépourvu d’humidité n’entraîne aucun risque de corrosion
sur le réseau de transport. Toutefois, la présence d’H2S associée à la présence d’eau et/ou
d’oxygène dans le gaz peut provoquer une corrosion acide des conduites, branchements,
robinets et matériels divers comportant du cuivre.
6.2.2. COS
Par action de l’eau (hydrolyse), l’oxysulfure de carbone produit de l’hydrogène sulfuré,
dont les risques de corrosion ont été décrits au § 6.2.1. Cette hydrolyse s’effectue
notamment dans les réservoirs souterrains en nappe aquifère ; elle peut aussi avoir lieu
dans les canalisations ayant subi des épreuves hydrauliques peu de temps auparavant.
6.2.3. RSH
En milieu aqueux, les mercaptans sont des acides faibles, et il est généralement admis
qu’ils favorisent la formation d’hydrogène sulfuré dans les stockages souterrains en nappe
aquifère.
Cependant, la caractéristique principale des mercaptans est leur très fort pouvoir odorant,
aussi un excès de mercaptans est inacceptable car créant une très forte augmentation des
appels téléphoniques de la clientèle pour “fuite de gaz” et entraînant de très nombreuses (et
coûteuses) interventions des équipes d’alerte du Gaz de France. A noter également que
l’arrivée occasionnelle de mercaptans, même à de faibles teneurs, est à l’origine du
phénomène de chocs olfactifs (limités dans le temps) lié au changement de la nature de
l’odeur du gaz par rapport à l’odeur habituelle du THT.
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6.3. REGLEMENTATION EN VIGUEUR EN FRANCE
L’Arrêté du Ministère de l’Industrie du 28 janvier 1981 (J.O. du 5 février 1981), portant
sur la réglementation de la teneur en soufre et composés sulfurés des gaz naturels
transportés par canalisation de transport, stipule dans son article 3 que :
1 La teneur instantanée en hydrogène sulfuré ne doit pas dépasser 15 mg/m3(n) ; elle ne
peut dépasser 12 mg/m3(n) que pendant, au plus, 8 heures consécutives. La teneur
moyenne en hydrogène sulfuré, sur 8 jours, doit être < 7 mg/m3(n).
2 La teneur instantanée en “soufre total” doit être < 150 mg/m3(n).
3 Le point. de rosée eau doit être < -5°C a la pression maximale de service.
Des dispositifs de contrôle permettant le dosage séquentiel de l’hydrogène sulfuré, du
“soufre total” et de l’humidité du gaz doivent être utilisés aux points de production en
France et aux points de réception des gaz naturels importés.
6.5. ODORISATION
La distribution à la clientèle d’un gaz odorisé est une disposition légale destinée à satisfaire
aux impératifs de sécurité (perception d’une fuite de gaz par l’odorat avant que sa teneur
ait atteint 1% dans l’air). Dune façon générale il n’y a aucune obligation d’odorisation sur
le réseau de transport.
Dans le gaz de Lacq, les mercaptans suffisent parfois (suivant le rythme de la production)
pour donner au gaz une odeur suffisante et caractéristique, mais dans le cas le plus général
l’odeur propre des gaz naturels est nulle (G.N.L.) ou insuffisante aussi il est nécessaire
d’odoriser les gaz, avant distribution, par injection d’un produit odorant. L’odorisant utilisé
en France, comme dans de nombreux autres pays, est le tétrahydrothiophène (THT) produit
par synthèse.
Pour des raisons économiques, il est apparu préférable d’injecter l’odorisant dès l’émission
du gaz dans le réseau de transport (principe de l’odorisation centralisée) ce qui évite
d’avoir à odoriser le gaz à l’amont des nombreuses Distributions Publiques. En pratique,
I’odorisation des gaz est généralement réalisée par les systèmes MORGANA (procédé Gaz
de France) uniquement sur les sites correspondant à l’alimentation du réseau de transport :
- stations de réception des gaz importés par voie terrestre,
- terminaux méthaniers (MORGANA simplifiés),
- stockages souterrains en nappe aquifères (complément d’odorisation).
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Les consignes d’odorisation sont fixées par EDF-GDF SERVICES qui est responsable de
la conformité de l’odeur du gaz distribué :
- la valeur de consigne est exprimée en mg / m3(n) d’équivalent THT,
- un coefficient d’équivalence olfactive (K) est adopté pour les mercaptans par référence au
THT (1 mg / m3(n) de RSH = K mg / m3(n) de THT).
Cette notion de coefficient d’équivalence olfactive est mise à profit par les systèmes
MORGANA pour pratiquer l’odorisation complémentaire des gaz susceptibles de contenir
des mercaptans naturels et/ou du THT à teneur variable.
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QUALITE DU GAZ
Transparents
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UTILITE DE LA CONNAISSANCE
DE LA QUALITE DES GAZ ?
1
APPROVISIONNEMENTS
COMPOSITION DES DIFFERENTS GAZ
2
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POUVOIR CALORIFIQUE
- Définition générale :
réaction
Combustible + Air ===== > Fumées + Chaleur
(unité de masse) complète (pouvoir calorifique)
Unités :
. Système SI : le Joule
.EDF-GDF: Le kWh
. quelques équivalences . . .
1 kWh = 3,6106 J = 3,6MJ
1 kWh = 0,86011 th
1 th = 1,1624 kWh
Les conditions anglaises de mesure du PCS sont généralement :
P = 30 inches; T = 60°F; Gaz saturé en eau ===>
1 BTU / cubic foot = 11,099 kWh / m3(n)
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Conditions des mesures de pouvoir calorifique
pour différents pays de la CEE (1)
PCS [T, V (TV, PV)]
kJ/m3
Pays de la CEE
T TV PV
(K) (K) (hPa)
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Principe de fonctionnement du calorimètre CUTLER-HAMMER
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Principe de la chromatographie
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INDICE DE WOBBE
- Définition :
- Intérêt :
. Classement des gaz par familles; Etudes d’interchangeabilité
. Débit colorifïque proportionnel à W Æ distribution du gaz à W constant
- Mesures en exploitation :
. Contrôle précis Æ calcul à partir de PCS et d
. Régulation mélangeurs ÆWobbemètres (anciens):
Sigma, Union, Reineke... peu précis (2 à 6 %)
et temps de réponse de quelques minutes
. Contrôle de variations rapides
(industries sensibles et / ou mélangeurs) Æ Comburimètres GDF
basés sur le fait que Va / PCS est constant pour les gaz naturels
(l’indice de comburité B est égal à Va / d^0,5 avec Va = air théorique
pour brûler 1 m3(n) de gaz naturel)
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4 GAZ D’ESSAIS
Minimal F Maximal F
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POINT DE ROSEE “EAU”
- Définition :
Température d’apparition d’un début de buée ou de givre (sur un miroir
refroidi)
- Intérêt :
. Risque de corrosion dus à H2S et CO2 en présence d’eau liquide
. Risques de formation de glace ou d’hydrates (problèmes de fonctionnement
des postes de détente...)
- Mesure :
. Directe ====> miroir refroidi par
- vaporisation de propane,
- détente de gaz comprimé
- effet Peltier
à noter des difficultés dues aux hydrocarbures lourds du gaz
. Indirecte ====> mesure de la teneur en eau :
- KARL FISCHER :
12 + SO2 + 2H2O -------> H2SO4 + HI
- Variation d’impédance ou de capacité d’une céramique (oxyde
d’aluminium ou de silicium)
- Variation de la résistivité de la glycérine qui absorbe H20
- Chromatographie (H2O + CH3OH)
- Variation de fréquence d’oscillation d’un cristal de quartz
(hygromètre DUPONT)
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MESURES EN EXPLOITATION
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FAMILLE NOM FORMULE CONCENTRATION INTERET
méthanethiol CH3-SH
éthanethiol CH3-CH2-SH
l- propanethiol CH3-CH2-CH2-SH
CH3-CH-CH3
2- propanethiol I
SH
CH3-CH-CH2-SH
2méthyl Injection d’odorisants
I
1propanethiol pour certains pays
CH3
CH3
2méthyl I
2propanethiol CH3-C-CH3
(ou TBM) I
SH
Présence naturelle
Corrosion
hydrogène sulfure H2S 0≤H2S ≤20 mg/m3(n)
et Soufre total
Formation dans stockage
H2C-CH2
I I Injection contrôlée
Tetrahydrothiophène
Sulfure cyclique H2C-CH2 pour odoriser le gaz Odorisation
ou THT
\/ 0≤THT≤25 mg/m3(n)
S
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CHOIX DES APPAREILS DE MESURE
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CHOIX DES METHODES DE MESURE
- Méthodes directes :
===> - appareils spécifiques
- mise en oeuvre de principes très différents
avantages: mesures continues
faible temps de réponse ?
inconvénient: coût élevé
Conclusion :
GAZ de FRANCE a conçu le Système “COCAGNA” constitué surtout de
chromatographes mais aussi d’appareils de mesure directe.
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METHODES DE MESURE NORMALISEES
METHODE(S) DE
PROPRIETE UNITE
REFERENCE
ISO 6327 - 83
Point de rosée "hydrocarbures" °C (entre P1 et P2)
NF X 20-521
ISO 6327 - 83
Point de rosée “eau” °C (pour P max)
NF X 20-521
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