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int/fr/news-room/fact-sheets/detail/occupational-health--health-workers ( 5/4/3
Environ 54 % des agents de santé dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire présentent une tuberculose latente, soit un taux 25 fois
supérieur à celui observé dans la population générale.
Entre 44 % et 83 % des infirmières exerçant en milieu clinique en Afrique
souffrent de lombalgie chronique, contre 18 % chez les employés de
bureau.
À l’échelle mondiale, 63 % des agents de santé déclarent avoir subi une
forme quelconque de violence sur le lieu de travail.
Pendant la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), 23 % des
personnels de santé en première ligne dans le monde ont souffert de
dépression et d’anxiété et 39 % ont souffert d’insomnie. En outre, les
professions médicales sont plus exposées au risque de suicide dans
toutes les régions du monde.
Les conditions de travail dangereuses entraînant des maladies
professionnelles, des traumatismes et de l’absentéisme constituent un
coût financier important pour le secteur de la santé (jusqu’à 2 % des
dépenses de santé selon les estimations).
Les infirmiers(ères) ont joué un rôle déterminant au sein des équipes chargées de gérer les
épidémies qui menacent la santé dans le monde, notamment le syndrome respiratoire aigu sévère
(SRAS) en 2003 (91), l’épidémie de coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-
CoV) en 2015 (92), la maladie à virus Zika en 2016 (93,94), la maladie à virus Ébola en 2014 (95,96) et
l’épidémie de Covid-19 qui a débuté en 2019. Grâce à l’Initiative des équipes médicales d’urgence de
l’OMS, les infirmiers(ères) et autres agents de santé sont formés pour mieux soutenir la capacité de
leur propre pays à répondre à de futures catastrophes et situations d’urgence (97). Cela peut être
particulièrement important pour accroître la résilience des systèmes de santé qui ont été rendus plus
vulnérables par des catastrophes et des conflits
https://www.officiel-prevention.com/
dossier/protections-collectives-
organisation-ergonomie/risque-biologique/
la-prevention-des-risques-des-soins-
infirmiers-risques-professionnels-infirmieres
6/4/2023
Les principaux risques des soins infirmiers
Les accidents d’exposition au sang (ou autres liquides biologiques) sont
potentiellement graves car ils exposent la victime à une transmission éventuelle de
bactéries ou virus, mais surtout des virus du sida, et des hépatites virales B et C.
L’hépatite B peut être à l'origine d'un carcinome hépatocellulaire. L'accident
exposant le plus sévère est une piqûre septique.
Le contact direct avec des personnes atteintes de maladies infectieuses en particulier
pulmonaires (tuberculose, bronchite, grippe) peut provoquer des contaminations
aériennes ORL. C’est aussi le cas pour celles atteintes de maladies cutanées
(streptocoques, staphylocoques, gale, herpès …).
Les contaminations hospitalières les plus fréquentes :
Maladies dues au bacille tuberculeux
Infections d'origine professionnelle par les virus des hépatites
Maladies liées à des agents infectieux ou parasitaires contractées en milieu d'hospitalisation et d'hospitalisation à
domicile : staphylococcie, infections à entérobactéries, infections à pneumocoques, infections à streptocoques,
infections à méningocoques, infections à gonocoques, syphilis, infections à herpès, gale …
Kératoconjonctivites virales
Les dermatoses professionnelles sont fréquentes parmi les personnels soignants. Il
s'agit le plus souvent de dermatites d'irritation favorisées par la manipulation
d'antiseptiques et de désinfectants, le lavage répété des mains et les antécédents de
dermatite atopique. Il existe des urticaires de contact principalement dues au latex
mais également des eczémas.
Les affections péri articulaires, du rachis lombaire (lombalgies), sont très souvent
provoquées par la manutention manuelle des malades.
L’insuffisance veineuse est liée à la station debout et au piétinement
La fatigue psychologique, pouvant parfois aller jusqu'à l'épuisement nerveux et la
dépression, est la conséquence de l’excès de stress compassionnel (ou vicariant),
entraînant de nombreuses conséquences psychosomatiques : perturbations du
sommeil, crises d’angoisse, troubles gastro-intestinaux, troubles du comportement
dont des conduites addictives (alcoolisme, drogues).
La prévention des risques des soins
infirmiers
La stratégie de prévention intégrée dans une démarche d'amélioration des conditions
de travail du personnel infirmier repose sur :
Le type de gants à usage unique est à adapter au type de soins. Les gants de soins
répondent aux normes NF EN 420, 455-1 et 455-2. On peut citer par exemple :
L’organisation du travail
Le personnel infirmier exposé aux agents biologiques ainsi que ceux travaillant de nuit doivent être soumis à une
surveillance médicale renforcée : surveillance ostéoarticulaire, état veineux, maladies contagieuses, état
psychique, respiratoire et cutané.
Prévoir des réunions de concertation régulières pour exprimer ses problèmes professionnels à des collègues et
avoir des échanges avec eux sur la façon de surmonter les difficultés.
Prévoir une structure d'aide psychologique et d'écoute pour le personnel infirmier ainsi que des groupes de parole
avec l’encadrement pour la gestion du stress et des urgences. Il convient que la personne stressée trouve du
soutien social de la part de sa hiérarchie ou de ses collègues. La notion de soutien social - aide apportée par les
collègues dans la réalisation des tâches et degré d’intégration dans le groupe et de cohésion sociale – est un
modérateur puissant des effets du stress au travail.
Prévoir la mise en place d'un soutien psychologique et administratif en cas d'agression du personnel infirmier. La
hiérarchie doit rassurer la victime et démontrer une grande capacité d’écoute : il est fondamental de rétablir un
sentiment d’appartenance à l’équipe, car la victime va se sentir brutalement exclue de son contexte normal de
travail. Une déclaration d’accident du travail est nécessaire.La déclaration en accident de travail, systématique
même sans arrêt, favorise la reconnaissance du choc émotionnel subi, permet d’assurer la prise en charge et donc
la gestion de soins médicaux et psychologiques.
poliomyélite
Arrêté du 13 juillet 2004 relatif à la pratique de la vaccination par le vaccin antituberculeux BCG et aux tests
tuberculinique
Décembre 2009