Vous êtes sur la page 1sur 17

Introduction :

Le cabinet dentaire est un lieu particulièrement favorable en ce qui concerne la transmission


des infections tant pour les professionnels dentaires que pour les patients
La contamination est véhiculée à travers les microparticules provenant d’éclaboussures de
salive ou de sang que projettent les instruments rotatifs à haute vitesse et les aérosols.
Le cabinet dentaire (CD) est donc un secteur à haut risque infectieux, en effet des actes de
soins plus ou moins invasifs y sont réalisés .
La prévention de ses infections repose en fait sur une vigilance quotidienne dans l’organisation
des soins ,sur les respect des bonnes pratiques en hygiène hospitalière.
Un ensemble de mesures de protection à mettre en œuvre pour gérer le risque infectieux afin
d’éviter la transmission de la contamination.
Ce qu’il faut tenir en tête
Considérer tout patient comme potentiellement infecté et adopter une attitude systématique non
discriminante dans la pratique des soins .
« La maîtrise du risque de transmission d’agents infectieux impose le respect par le personnel de
« précautions standard » ou générales d’hygiène lors de tout contact avec le sang, les liquides
biologiques ou tout autre produit d’origine humaine. »

Les précautions « standard »


Sont à respecter systématiquement par qui , quand ,et pour qui ?
- par tout soignant : médecin , infirmier(e) et autres personnels de santé
lors de tout soin : quelque soit le service : hospitalisation, consultations, blocs –
opératoires, laboratoires , cabinet dentaire… ambulatoire, soins extrahospitaliers
pour tout patient quel que soit son statut infectieux. –
Sont à respecter systématiquement pour quoi ?
Pour protéger les patients contre la contamination tout en assurant la protection des soignants
pour éviter la transmission croisée de micro-organismes
– de patient à patient
– de patient à soignant
– de soignant à patient

La contamination
La connaissance par le praticien et l'assistant(e) dentaire des modes
de transmission des agents infectieux est importante car elle conditionne les
précautions à prendre .
Mode de transmission : Le risque de contamination existe dans trois sens : 1-
Du patient au praticien ; 2-Du praticien au patient ; 3- Du patient au patient.
Ce qu’on appelle transmission croisé
Voies de Contamination infectieuse :
Voie sanguine :Contact avec des microlésions de la peau. - Piqure
accidentelle par instrument souillés de sang -Infection VIH -Hépatite B et C .
Voie respiratoire : Inhalation d’aérosol infecté - Contact avec un patient
infecté Tuberculose Grippe, méningite Diphtérie .
Voie oculaire : Projection de débris infectés sur l’œil exposé -Infection
cornéenne, - Kérato-conjonctivites virales.
Voie manu portée: Contact avec la salive infectée des patients Infection
digestive et cutanée .

Prévention de l’infection nosocomiale

Personnel
Entretien mobilier, locaux
Patient
Hygiène des mains
Environnement Précautions standard

Gestion Air, eau, Isolement


Matériel de soins
aliments, linge
Nettoyage
Patient Ou Stérilisation
(ou désinfection)
Asepsie, Antisepsie adapté au soin
Gestion des portes d’entrée

Protection du personnel
1- Protection vestimentaire :( tenu de travaille )
Barrière entre le patient et le personnel, le port de cette tenue a pour
objectifs de limiter la contamination du personnel par le patient et du
patient par le personnel.
But : - Eviter la contamination par des germes venant de l’extérieur.
- Eviter d’amener à domicile des germes venant du cabinet.
Moyens : Ces barrières de protection sont constituées par : - Port de blouses
- Port des gants - Port de masque - Port de lunettes...
2- le vaccin :Tout le personnels de santé doit être vacciné contre l’hépatite B
tenu de travaille:
* Port de blouses : La tenue de travaille a pour objectif d’assurer une
protection au soignant comme au soigné. Les vêtements de travail doivent
être changés régulièrement et chaque fois qu’ils sont visiblement souillés. Ils
doivent remplacer ou recouvrir largement les vêtement civils et avoir des
manches courtes ou semi-longues qui facilitent le lavage des mains .
• Port des lunettes : Les lunettes devront présenter une protection
latérale, et donc bien couvrir les yeux pour éviter toute aérosolisation
ou projection de débris et gouttelettes. Ces lunettes doivent répondre à
des caractéristiques: - Résistance et protection, - Résistance à la rayure,
- Absence de reflet (scialytique) et de l’existence d’un effet antibuée .
• * Port de masque: recouvrant le nez et la bouche (selon le contexte :
pour se protéger ou pour protéger le patient). Il est surtout
recommandé en cas de tuberculose ou d’autres affections respiratoires
tel le syndrome respiratoire aigu sévère(SRAS).
• *Port des gants : Le port de gants doit être un geste « réflexe » dès
qu’il y a contact avec la zone buccale.
Le port de gants à usage unique s'impose pour tout examen ou soin
dentaire. Ces gants sont changés entre deux patients et en cours de
soins à chaque fois qu'ils sont détériorés (piqûre, coupures).
Pendant le déroulement de l’acte, ces mêmes gants ne doivent pas
être souillés par le contact avec des équipements et des mobiliers car
ils pourraient ainsi contribuer à la transmission indirecte des agents
infectieux aux patients et au personnel.
UNE PAIRE DE GANTS=UN GESTE=UN PATIENT
- Gants d’examen: Ils seront présentés stériles ou non.
- Des gants stériles sont nécessaires lorsque les soins nécessitent un
niveau de traitement aseptique (Gants chirurgicaux).
Règles de base pour une bonne utilisation des gants :
- Se laver les mains avant le port des gants ;
- Ne mettre des gants que sur des mains sèches .
- Rejeter les gants présentant des défaut sou des altérations .
- Changer les gants de façon régulière ;.
- Enlever les gants sans toucher la surface externe : principe sale – sale ;
- Se laver les mains après le port de gants .
- Conserver les gants dans leur emballage d’origine.
- Conserver dans un endroit sec, à l’abri de la lumière et des risques
électriques.
L’asepsie
Définition:
l’asepsie c’est l’absence de micro-organismes sur une personne , un objet
ou dans un lieu, susceptibles d’entraîner l’apparition d’une infection.
Certains éléments, comme l’hygiène du personnel et l’entretien des
dispositifs médicaux et de l’environnement , contribuent à l’asepsie de l’acte.
Un soin aseptique ne devra pas apporter de contamination par voie locale,
par les mains du praticien et de l’assistante, par les fluides (eau et air), par les
instruments…
Quelle est la différence entre asepsie et antisepsie ?
Définition de l’antisepsie :
Ensemble des procédés utilisés pour combattre les germes septiques,
les détruire et empêcher leur prolifération
L’antisepsie s’obtient par l’utilisation d’un antiseptique choisi
judicieusement pour neutraliser les micro-organismes présents sur une
zone de peau ou de muqueuse, qu’elle soit saine ou lésée.
Son effet est temporaire, son emploi plus préventif que curatif.
L'asepsie et l'antisepsie, termes souvent confondus,
se complètent efficacement lors de soins.
La différence entre l’asepsie et l’antisepsie :
l'antisepsie c’est l’action qui consiste à éliminer des microbes déjà présents .
l'asepsie est le résultat de l’antisepsie , et qui prévient, empêche la présence
de microbes sur un site sans cependant les détruire.
Les antiseptiques
L’utilisation d’un antiseptique en pratique dentaire vise à réduire la flore
microbienne buccale, ainsi que la flore cutanée péri-buccale, susceptible d’être à
l’origine d’une complication infectieuse liée aux soins. L’activité recherchée est donc
essentiellement une activité bactéricide et fongicide.
Le choix d’un antiseptique tiendra compte de :
son spectre d’activité antimicrobienne, de sa tolérance et du temps de contact
nécessaire à son efficacité.
l’utilisation sur une muqueuse limite le recours à certains produits (comme par
exemple les alcools fortement concentrés).
Comme tout médicament, les antiseptiques présentent des indications , contre
indications , des précautions d’emploi, et des effets indésirables qui doivent être
respectées. (Voir tableau ci-dessous)
Précautions d’emploi / Contre-
Gamme Indication effets indésirables indications∗

- Hypersensibilité
Ne pas dépasser 10 jours
HEXETIDINE - Enfant de moins de 6
de traitement
ans

Bains de bouche

AMMONIUM - Hypersensibilité
QUATERNAIRE - Enfant de moins de 6
ans

- La povidone iodée
- Bains debouche - Hypersensibilité
traverse la barrière
- Antisepsie - Déconseillé chez la
muqueuse
IODE préopératoire/ femme
- Lors d’applications
povidone iodée Badigeonnage des enceinte ou allaitant
répétées et prolongées :
téguments - Enfant < 6 ans pour la
risque de perturbations
forme bain de bouche
thyroïdiennes

LES RÈGLES D’EMPLOI D’UN ANTISEPTIQUE


● Vérifier la date de péremption et le délai d’utilisation
● apposer de la date d'ouverture sur le flacon
● fermer les flacons après utilisation.
● respecter la concentrations préconisée
● réaliser les dilutions d'antiseptiques juste avant leur utilisation
dans un flacon nettoyé et désinfecté.
● Ne jamais les conserver plus de 24 h .
● ne pas mélanger et/ou utiliser successivement des antiseptiques
de différentes familles avec un risque d'inactivation ou de toxicité.
● ne pas stocker les flacons d'antiseptiques dans le placard à
médicaments
● ne jamais compléter un flacon partiellement vide
● préférer les conditionnements unitaires, stériles et prêts à l'emploi.

Quelques exemples d’antiseptiques


La désinfection
Définition:
La désinfection est une opération au résultat momentané, qui
permet d’éliminer ou de tuer les microorganismes et/ou d’inactiver les
virus indésirables portés par les milieux inertes contaminés .
La désinfection vise à réduire une population de micro-
organismes, mais pas nécessairement à la supprimer en totalité.
Lors d’une désinfection, il n’y a pas de conditionnement de l’objet,
et dès la fin du traitement une recolonisation de l’objet survient.

La désinfection s’obtient par l'utilisation d'un désinfectant


La désinfection se fait soit manuel soit à la machine.

Quelle est la différence entre antisepsie et désinfection ?

L’antisepsie vise à neutraliser les micro-organismes présents sur


une zone de peau ou de muqueuse, qu’elle soit saine ou lésée.
à l’antisepsie on utilise des produits appelés antiseptiques.

La désinfection vise à neutraliser les micro-organismes présents


sur une surface ou un objet inerte.
à la désinfection on utilise des produits appelés détergents.

Les critères des produits à utiliser

 Pouvoir détergent le plus élevé possible .


 Efficacité sur le plan antimicrobien, le produit doit posséder un
large spectre d’activité.
 il doit être actif même en présence d’antiseptiques ou de solutés
résiduels pour un temps admis (5-15mn) à température ambiante

 Il doit être non nocif tant pour le personnel que pour le matériel
(Ne doit pas être corrosif pour le matériel )

LES ETAPES DE LA DESINFECTION


1 - LE TREMPAGE 2 - LE NETTOYAGE
3 - LE RINÇAGE 4 - LE SECHAGE
Le personnel affecté à cette tâche doit être revêtu de :
- gants longs et épais .
- des lunettes de protection qui seront désinfectées aussi souvent
que nécessaire et au moins une fois par jour
- un masque de protection .
- un tablier plastique à usage unique.
ouvrira les articulations des instruments afin d'éviter toute zone
d'ombre néfaste à un bon nettoyage.

LE TREMPAGE
Préparation des bains :
* les précautions d’emploi préconisées par le fabriquant doivent êtres
respectées
*Le mélange des produits est à proscrire.
* La température du bain de trempage est en général inferieur à
30ᵒC, si elle est plus élevée, les substances protéiques se fixent sur
les instruments, des émanations nocives peuvent se produire.
* Le temps d’immersion indiqué par le fabriquant doit être respecté
* Les produits utilisés peuvent posséder uniquement des
propriétés de détergence (détergent) ou combiner des propriétés
de détergence et de désinfection (détergent désinfectant), cette
combinaison étant la plus fréquente.
Si le produit est un détergent désinfectant, il ne doit pas
contenir d’aldéhyde
et doit posséder les qualités suivantes :
● bactéricide ( tue les bactéries )
● fongicide ( tue les champignons )
● virucide ( tue les virus )
L’immersion des instruments : Elle doit être réalisée
immédiatement après leurs utilisation Les instruments articulés
doivent être soit largement ouvert, soit démonté

Le nettoyage à la machine :
* L'utilisation de machines à laver et à désinfecter les instruments
avec un cycle détergent et une montée thermique (80° et plus),
permet de supprimer la phase de trempage à condition de mettre les
instruments immédiatement dans la machine les instruments sont mis
directement dans des paniers.
* Appareil à ultra-son : Les ondes émises par transduction décollent
les dépôts de salissures des instruments immergés dans une solution
détergente ou détergente-désinfectante utilisable en cuve à ultrasons.
À ce jour il n’est pas avéré que cette action à elle seule soit suffisante
pour assurer toute l’étape du nettoyage .
Dans le doute, on complétera donc cette action par le nettoyage
manuel (brossage) ou le nettoyage en machine à laver.
NB : Le matériel lavé à la machine ou à la main sera examiné
sérieusement à l’oeil avant le conditionnement .
Dans tous les cas, le nettoyage au moyen d’une machine à
laver est préférable au nettoyage manuel.

LE RINÇAGE
Le rinçage se fait à l’eau du réseau.
l’eau doit circuler dans les instruments creux

LE SECHAGE
Les matériels qui doivent être stérilisés doivent préalablement être
soumis à un séchage soigneux à l'aide de support en non tissé
propre à usage unique ou d’une machine à sécher ou encore
par l’air comprimé filtré.
La stérilisation
Définition
La stérilisation est une opération permettant
d’éliminer ou de tuer les micro-organismes portés par des milieux
inertes contaminés.
Le résultat de cette opération ayant pour objectif:
* le degré 0 en fin d'opération.(= le produit est stérile) .
* permettant de conserver cet état pour une période de temps
précisée.
Il faut savoir que :
 L'efficacité de l'acte de stérilisation dépend directement de la
bonne réalisation et de la qualité des étapes antérieures .
"ON NE STERILISE QUE CE QUI EST PROPRE ET SEC ".
 Il faut donc être bien conscient qu’une désinfection
n’apporte pas le même niveau de sécurité qu’une stérilisation.
 La stérilisation est par ailleurs une méthode qui
s’accompagne de contrôles permettant de valider un cycle de
stérilisation .

les étapes de la stérilisation


le conditionnement

le conditionnement est effectué le plus précocement possible


apres le nettoyage
Il se réalise selon différentes modalités : containers +/- paniers,
sachets, feuille de papier crêpé et feuilles en non tissé.
Quel que soit le conditionnement choisi, il doit présenter les qualités
suivantes
 Maintenir avant stérilisation le niveau minimum de contamination
initiale obtenu par le nettoyage.
 Permettre le contact avec l’agent stérilisant ; le choix du
conditionnement dépendra donc du mode de stérilisation
envisagé.
 Assurer le maintien de la stérilité jusqu’au moment de l’utilisation.
 Participer au maintien de l’intégrité des caractéristiques
organoleptiques, physiques, chimiques et mécaniques du
matériel.

 Permettre l’extraction et l’utilisation de ce matériel dans des


conditions aseptiques
l’emballage comporte obligatoirement un indicateur de passage ( spot
coloré )
Emballage de conditionnement

Gaine de stérilisation Sachet de stérilisation


Indicateur de stérilisation papier crêpe de stérilisation
la traçabilité de la stérilisation

SOUDEUSE
MOYENS DE STERILISATION
1 - Stérilisation par la chaleur pour les instruments qui résistent à
la chaleur:
Stérilisation par la chaleur sèche .
Stérilisation par la chaleur humide (Autoclave) .
2 - Stérilisation par les gaz ou les radiations ionisantes pour les
instruments
qui ne résistent pas à la chaleur .
La stérilisation par l’oxyde d’éthylène .
La stérilisation par le formaldéhyde gazeux .
3 - Stérilisation à froid du matériel thermosensible (endoscopes)
Stérilisation par la chaleur
1 - Stérilisation par la chaleur sèche (Poupinel)
• Elle est de moins en moins utilisée .
• Appareil peu fiable .
• Les températures utilisées doivent être élevées : 180°, 1H30.
2 - Stérilisation par la chaleur humide (Autoclave)
La stérilisation par la vapeur d'eau est le procédé de
référence pour la stérilisation en milieu hospitalier.
L'action conjuguée de la vapeur d'eau et de la température
(température supérieure à 120°C) provoque la dénaturation puis la
mort des micro-organismes (bactéries, virus,…) présents sur ou dans
le matériel
(y compris les Agents Toxiques Non Contaminant, ou ATNC,
comme le prion, si un cycle spécifique est réalisé) .
On doit toujours stériliser à la vapeur d'eau ce qui peut l'être,
en particulier : textiles, pansements (tissé et non-tissé),
instruments chirurgicaux en acier inox, verrerie, caoutchouc,
certains plastiques.
Autoclave classe B

Principes de fonctionnement
L'autoclave fonctionne selon un "cycle de stérilisation" qui
comporte les étapes suivantes :
● le préchauffage de l'enceinte et de ses parois: qui évite la
condensation de vapeur
au niveau de la charge qui sinon risquerait de sortir humide en fin de
cycle,
● la purge de l'appareil et la réalisation du vide pour chasser l'air de
l'enceinte (très
mauvais conducteur de chaleur) et pour obtenir des vapeurs
saturantes,
● la montée en température et en pression de la vapeur d'eau.
● la stérilisation qui commence lorsque la température et la pression
choisies sont
atteintes et s'achève lorsque celles-ci diminuent,
● le séchage par le vide qui permet d'évacuer la vapeur d'eau,
● le retour à la pression atmosphérique pour permettre l'ouverture
de la porte.
En pratique, les temps de stérilisation minimum à respecter sont
:
20 min de phase de stérilisation à 121°C ; 15 min à 126°C ; 10
min à 134°C.
les annexes de l’autoclave
Un certain nombre d'appareils sont intégrés à l'autoclave :
● thermomètre (mesure de la température de l'enceinte) : il doit être
visible et lisible,
● manomètre (mesure de la pression dans l'enceinte),
● régulateur de température, manovacuomètre enregistreur :
présent sur certains modèles d'autoclave, il enregistre et restitue sous
la forme
d'un tracé les différentes phases d'un cycle de stérilisation. Il
fonctionne de façon électrique ou mécanique.
Il existe plusieurs types d'enregistrement :
● à disque (diagramme circulaire, une voie d'enregistrement :
pression)
● à déroulement linéaire (ticket, deux ou trois voies d'enregistrement :
vide, pression, température). De plus, le quadrillage du papier permet
le minutage.
Stérilisation par les gaz ou les radiations ionisantes
1 - La stérilisation par l’oxyde d’éthylène :
La stérilisation à l'oxyde d'éthylène doit être réservée au matériel
thermosensible, qui ne peut pas être stérilisé autrement : Plastiques
ne supportant pas la chaleur.
instruments à matériaux composites.
l'oxyde d'éthylène est un gaz toxique par inhalation , par contact par
voie parentérale il est inodore, dont on ne perçoit pas la présence dans
l'air.
2 - La stérilisation par le formaldéhyde gazeux :
c’est un agent de stérilisation en surface, ne pénétrant pas en
profondeur à l’inverse de l’oxyde d’éthylène.
Il est de plus corrosif et sa désorption se poursuit après
stérilisation.
3 - La stérilisation par gaz plasma de peroxyde d'hydrogène :
représente très certainement une voie d’avenir très prometteuse
dans les techniques de stérilisation des dispositifs médicaux
réutilisables et thermosensibles.
Avantages :
● permet de stériliser à basse température (45°)
● utilisation simple et non toxique
● cycle rapide (75 mn)
● ne nécessite pas de désorption
Inconvénients :
● coûteux
● ne permet pas de traiter les objets comportant de la cellulose
: les emballages devront être non en papier, mais en matières
plastiques
ou non tissé.
● ne permet pas de traiter les instruments de masse importante,
ni les liquides.
4 - la stérilisation par les radiations ionisantes :
par les rayons gamma, présente de nombreux avantages
(utilisation sur du matériel thermosensible, absence de risque
d’irradiation résiduelle), mais cette technique n’est pas actuellement
utilisée en milieu hospitalier.
Stérilisation à froid
Est réservé au matériel thermosensible (endoscopes)
Le Glutaraldéhyde in vitro inactive :
● herpès et poliovirus en 1 minute.
● HIV en 2 minutes.
● bactéries en 5 minutes (sauf mycobactéries).
● virus de l'hépatite B en 10 minutes.
● champignons en 15 minutes.
● BK en 20 minutes.
● spores entre 1 et 10 heures selon fournisseurs et produits.
Il faut rincer à l'eau stérile immédiatement avant utilisation.

CONTROLES DE STERILISATION
QUEL QUE SOIT LE PROCEDE UTILISE, IL FERA L'OBJET DE
CONTROLES:
Contrôles physiques (autoclave)
Contrôles chimiques : contrôle de pénétration de la vapeur, test de
Bowie et Dick
Contrôles chimiques : indicateurs de passage
Contrôles chimiques : tests colorimétriques (Les tests de Brown ) .
Contrôles chimiques : les intégrateurs
Contrôles bactériologiques
Autoclave :
Vérifications des paramètres physiques sur les diagrammes
(linéaires ou circulaires) qui enregistrent : la montée de la température,
le temps, la pression, au cours des cycles de stérilisation.
L’archivage des diagrammes est obligatoire (traçabilité)

Stockage
Stocker le matériel dans un endroit propre, sec, tempéré et à l'abri
de la poussière; le ranger par catégories en évitant les entassements

Temps Selon l’emballage et le moyen utilisé

Pour le matériel sous double emballage en


Pendant un mois
papier crépé

Pour le matériel stérilisé à la vapeur saturée


2 à 3 mois
sous pression en conteneurs

Le matériel
est considéré Pour le matériel stérilisé au poupinel dans
comme stérile 2 mois
des sachets en plastique

1 ans Pour le matériel stérilisé à la vapeur saturée

sous pression ou aux radiations


ionisantes ou à l’oxyde d’ethyléne dans des
sachets thermo soudables

Vous aimerez peut-être aussi