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THEMES
- Directives pour l'application des principes généraux d'hygiène alimentaire à la maîtrise des
parasites d'origine alimentaire
- Code d'usages en matière d'hygiène pour les eaux potables en bouteille/conditionnée (autres que
les eaux minérale naturelles).
TRAVAIL A FAIRE :
INTRODUCTION
En 1912, afin d'établir une organisation nationale apte à définir des standards industriels
communs, l’American Institute of Electric al Engineers (AIEE), aujourd'hui l'Institute of
Electrical and Electronics Engineers (IEEE), invite à se réunir les autres instituts professionnels :
Le 19 octobre 1918, l’American Engineering Standards Comite (AESC) est créée en tant que
coordinateur national américain du processus de standardisation. Son rôle est alors de lutter de
manière impartiale contre les imprécisions en matière de conception et de niveau d'acceptabilité
des produits et matériels. Les départements américains de la Guerre, de la Marine et du Commerce
se joignent cette année-là aux cinq organismes fondateurs.
En 1921, la première norme américaine en matière de sécurité (American Standard Safety Code),
visant la protection des yeux et têtes des travailleurs industriels, est approuvée.
En 1926, l'AESC est animatrice du mouvement orchestré par l'Anglais Charles Le Maistre
(secrétaire général de la CEI) qui conduit à la création de l’International Standards Association
(ISA) ; c'est une fédération qui rassemble les instituts de normalisation non gouvernementaux
d'une quinzaine de pays, pour l'essentiel européens, avec la participation de l'AESC pour les États-
Unis et celle du Japon.
L'Association française de normalisation (AFNOR), créée en 1926, y joue un rôle très actif. L'ISA
adopte ainsi, sur proposition française, la première norme internationale sur les nombres normaux
[Information douteuse]
.
L'ISA, très active dans les années 1930, doit cesser son activité au début de la Seconde Guerre
mondiale.
En 1928, l'AESC prend le nom d'American Standards Association (ASA). Dès le début de la
Seconde Guerre mondiale, l'ASA développe les standards militaires (War Standard Procedure)
pour encadrer la production américaine dans le cadre de l'effort de guerre (on parlait alors de
« military standards »).
En 1946, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'ASA, l'AFNOR et la British
Standards Institution (BSI) participent à Londres avec les instituts de normalisation de 22 autres
pays à la création de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Elle est officiellement
créée le 23 février 1947.
L'ISO succède ainsi à l'ISA et à l'UNSCC, organisation mise en place par les Alliés pendant la
Seconde Guerre mondiale. La dénomination « ISO » a été retenue en 1946. Le nom « IOS »
(International Organization for Standardization) n'a pas été choisi : il aurait donné lieu à des
acronymes différents selon les langues (« IOS » en anglais et « OIN » en français). Selon le site de
l'ISO, le nom d'ISO a été choisi en raison de son rappel du mot grec ίσος / ísos signifiant « égal »2.
Toutefois, le témoignage d'un des participants au choix de ce nom démontre le contraire,
l'explication a donc été imaginée après coup3. Les fondateurs ont décidé de donner à leur
organisation le nom « ISO » (évoquant l'International Standards Organization mais ne
correspondant pas au nom officiel, et donc officiellement considéré comme un faux acronyme)
pour qu'il reste « ISO » quels que soient le pays ou la langue. « Iso- » est aussi le préfixe dont
l'anglais se sert pour former des mots portant le sens d'égalité.
Structure
Article détaillé : Liste des membres de l'ISO.
Des accords ont été passés avec le Comité européen de normalisation (CEN) afin de créer une
sorte de pacte de « non-agression » entre les deux entités concurrentes et d'éviter des normes
redondantes.
Pour les pays francophones, les membres sont : l'AFNOR pour la France (Comité membre),
l'ILNAS pour le Luxembourg (Comité membre), l'IBN pour la Belgique (Comité membre), le
SNV pour la Suisse (Comité membre), le CCN pour le Canada (Comité membre), , etc.
Article détaillé : Élaboration d'une norme : l'exemple des normes internationales ISO.
Les normes font l'objet d'un processus d'élaboration complexe qui se déroule en cinq phases5 :
1. Proposition ;
2. Préparation ;
3. Comité ;
4. Enquête ;
5. Approbation.
Dans les années 1990, sous la pression des développements rapides des technologies de
l'information, l'ISO a assoupli le processus d'élaboration des normes, en tenant compte de l'activité
des consortiums, dont on a considéré qu'elle ne constituait pas une menace contre le système
officiel de normalisation.
norme ISO ;
ISO/PAS, spécification publiquement disponible ;
ISO/TS, spécification technique (exemple ISO/TS 15000 sur ebXML) ;
ISO/TR, rapport technique ;
accord d'atelier international (IWA) ;
guide ISO.
Raison de la norme
Leur but est de faciliter les échanges commerciaux, développer de nouveaux marchés, améliorer la
compétitivité des entreprises, assurer la sécurité et la satisfaction des usagers. Elles permettent
dans certains cas une mise en conformité avec la règlementation.
Les normes définissent des exigences de qualité et des exigences minimales et fournissent des
solutions reconnues pour la protection des consommateurs ainsi que pour la santé, la sécurité et
l'environnement. ... La référence aux normes dans les contrats fournit une plus grande sécurité
juridique.
La normalisation peut agir comme un catalyseur d’innovations et aider à établir durablement des
solutions sur le marché. Il peut être décisif pour le succès sur le marché d’intégrer des aspects
d’une innovation dans la normalisation, dans le but de préparer le marché aux innovations. En
particulier, les innovations qui vont au-delà des branches et des chaînes de création de valeur,
gagnent de plus en plus d’importance.
En tant que langue internationale dans le domaine technique, les normes réduisent les entraves
techniques au commerce et facilitent la libre circulation des marchandises. Les normes ouvrent
l’accès au marché et encouragent l’exportation : les normes européennes (EN) ouvrent la porte du
marché intérieur, les normes internationales (ISO) celle du marché mondial. En Europe, la règle :
une seule norme – un seul test – est acceptée partout pour les marchandises.
Les normes définissent avec clarté les propriétés d’un produit et s’appliquent en tant que règles
claires et reconnues de la technique. La référence aux normes dans les contrats fournit une plus
grande sécurité juridique. De plus, les lois, ordonnances et prescriptions renvoient de plus en plus
fréquemment aux normes nationales, européennes et internationales afin de les adapter à
l’évolution de la technique.
Contenu de la norme
La composition d'ensemble
Il est plus correct de multiplier le nombre des articles afin de conserver A chacun son identité, et
de les regrouper au sein d'une division plus générale que d'amalgamer des éléments disparates [...]
L'énoncé par articles
Les lois et les règlements ont pour objet de prescrire des règles énoncées par articles, incorporés
dans un ensemble. Du point de vue formel, une loi se présente comme une succession d'article [...]
La pédagogie de l'erreur
Dénonçant la crise de la technique législative dans les droits contemporains, la doctrine l'attribue
A des incohérences dans la composition des textes et A l'irrationalité de la formulation d [...]
1. CHAMP D’APPLICATION
La présente norme s’applique à toutes les eaux consommées à des fins de boisson, autres que les
eaux
minérales naturelles définies dans la norme CXS 108-1981, qui sont préemballées/embouteillées1
et propres
à la consommation humaine.
2. DESCRIPTION
• la réduction et/ou l’élimination de gaz dissous (et la variation du pH qui pourrait s’en
suivre) ;
• l’incorporation de gaz carbonique (et la variation consécutive du pH) ou la réincorporation du
gaz
carbonique présent à l’émergence ;
• la réduction et/ou l’élimination des constituants instables tels que les composés du fer, du
manganèse et du soufre (présent sous forme de S0 ou S- -), des carbonates excédant, dans des
conditions normales de température et de pression, de l’équilibre calco-carbonate
• l’adjonction d’air, d’oxygène ou d’ozone à la condition que la concentration de sous-produits,
formés
sous l’effet de l’ozonisation, soit inférieure à celle établie conformément à la section 3.2.1;
• la baisse et/ou l’augmentation de la température ;
• la réduction et/ou la séparation d’éléments présents à l’origine en excès des concentrations
maximales ou des niveaux de rayonnement radioactif maximums établis conformément à la
section 3.2.1.
3.1.1.2 Traitements antimicrobiens pour les eaux définies par leur origine
Les traitements antimicrobiens peuvent être utilisés, seuls ou en combinaison, uniquement aux
fins de la
conservation du caractère naturellement adapté à la consommation humaine, de la pureté et de
l’innocuité initiales des eaux définies par leur origine.
3.1.2 Modifications physico-chimiques et traitements antimicrobiens pour les eaux préparées
Les eaux préparées peuvent subir tout traitement antimicrobien et tout autre traitement qui modifie
les caractéristiques physico-chimiques initiales de l’eau à la condition que ces traitements ne
compromettent pas
la qualité sanitaire, au plan chimique, radiologique et microbiologique, de ces eaux lorsqu’elles
sont
conditionnées, conformément aux dispositions des sections 3.2 et 4.
3.2 Qualité chimique et radiologique des eaux conditionnées
4. ADDITIFS ALIMENTAIRES
Aucun additif à l’exception de l’addition du dioxyde de carbone pour produire des produits
gazeux.
5. HYGIÈNE
6. ÉTIQUETAGE
Outre la Norme générale pour l’étiquetage des denrées alimentaires préemballées (CXS 1-1985),
les
dispositions suivantes s’appliquent :
6.1 Nom du produit
Les pays peuvent choisir des noms appropriés pour les produits, devant être spécifiés dans leur
législation
nationale, qui reflètent les attentes de leurs consommateurs selon leurs pratiques culturelles et
traditionnelles.
Toutefois, en établissant de telles exigences en matière d’étiquetage, on devra tenir compte que
tout produit
conforme à la présente norme soit représenté de façon à refléter sa classification décrite dans la
présente
norme et de telle sorte que le consommateur ne soit pas induit en erreur.
6.1.1 Le nom du produit sera indiqué comme suit, en fonction de sa classification conformément à
la section 2.1.
6.1.1.1 Eaux définies par leur origine
Tout nom (ou noms) approprié(s) dans le cas des eaux qui répondent aux critères de la section
2.1.1 et aux
critères supplémentaires établis le cas échéant par chaque pays, incluant le choix de restreindre la
dénomination de ces eaux à certains noms ou à un seul. Dans le cas de mélanges ou
d’assortiments d’eaux
provenant de différentes ressources environnementales, chacune des ressources devra être
étiquetée.
Seules les eaux définies par leur origine conformément à la présente norme peuvent porter des
noms qui
désignent cette origine ou l’évoquent. Les noms permis ou utilisés par les pays, conformément à la
présente Norme, pour désigner les eaux préparées ne peuvent s’appliquer aux eaux définies par
leur origine et vice
versa. Les critères supplémentaires établis le cas échéant par les pays pour définir les noms qu’ils
choisissent ne doivent contredire aucune des dispositions de la présente norme.
6.1.1.2 out nom (ou noms) approprié(s) pour désigner les eaux préparées visées à la section 2.1.2
et aux critères supplémentaires établis le cas échéant par chaque pays, incluant le choix de
restreindre la dénomination de
ces eaux à certains noms ou à un seul. Section 2.1.2 et aux critères
supplémentaires établis le cas échéant par chaque pays, incluant le choix de restreindre la
dénomination de ces eaux à certains noms ou à un seul.
6.1.2 Gazéification
6.1.2.1 Les mentions respectives suivantes doivent figurer sur l’étiquette conformément aux
critères décrits ci-après :
Dans le cas des eaux souterraines définies par leur origine, la mention «naturellement gazeuse» ou