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Dans ce chapitre il sera question pour nous d’avoir une bonne connaissance sur le
concept de zéro défaut. Nous voulons mettre en lumière l’histoire et l’évolution de la prise en
compte des zéro défauts dans l’industrie ; mettre en œuvre les contours lies aux zéro défauts,
sa définition, sa typologie et ses effets sur la production. Ainsi, nous évoquerons deux
sections dont la première traitera le concept de zéro défaut (section1) et la seconde le
processus de production (section 2).
I. DEFINITION ET EVOLUTION
1) Historique et Evolution
L’idée du zéro défaut est née avec Philip Crosby, un célèbre professionnel américain de la
qualité. Il a perpétué l’idée que c’est dans la qualité qu’il faut investir le plus, car « la qualité
est gratuite ». Il pensait qu’investir dans la qualité signifiait qu’il fallait faire les choses
correctement du premier coup pour s’assurer immédiatement d’un résultat de qualité.
Crosby n’a pas donné de règles strictes pour atteindre son niveau de qualité, déclarant que la
qualité n’est ni tangible ni intangible. La qualité, a-t-il dit, consiste simplement à se conformer
aux normes et aux exigences d’une organisation pour faire de son mieux. Pour y parvenir, il a
mis l’accent sur la prévention du gaspillage lors de l’exécution de tâches essentielles. Le
gaspillage est ici défini comme tout ce qui est improductif ou inessentiel à une tâche, comme
certains processus et outils. Mieux vaut prévenir que guérir, et en faisant les choses
correctement du premier coup et en évitant les erreurs, on peut atteindre un haut niveau de
qualité.
Bien que Crosby n’ait pas donné de définitions claires de la qualité, il a défini 14 étapes pour
atteindre le zéro défaut dans le cadre de l’amélioration de la qualité, qui peuvent être utilisées
par tous. Ce sont :
2) Définition
Le zéro défaut est une philosophie fondée sur l'idée de faire les choses correctement du
premier coup. Conçue pour s'appliquer à tous les secteurs, cette philosophie globale vise à
améliorer l'efficacité et à accroître les bénéfices des entreprises en éliminant le coût de leurs
erreurs. Elle peut conduire à une meilleure satisfaction des clients, à un changement de
perspective et à un environnement de travail en constante amélioration.
le zéro défaut est l’un des principes fondateurs du toyotisme. C’est un principe
qui vise à réduire le nombre d’erreurs à son niveau le plus faible et à faire les
opérations bonnes du premier coup.
le mot zéro défaut renvoie à faire bien du premier coup et dépister les produits
imparfaits à la base du processus de fabrication permet d’économiser et de
s’approcher de la notion de qualité totale. « www3.ac-clermon.fr »
le zéro défaut consiste théoriquement à réaliser une action une unique fois de la
manière la plus parfaite possible dans le but de ne pas avoir à apporter des
corrections ultérieures. « Wikipédia »
Défauts qui ne nécessitent pas un arrêt ni un blocage de la production. Le problème doit être
traité sans arrêter la machine si cela n’est pas nécessaire. Ces défauts ne sont pas à l’origine
de réclamations consommateurs.
b) Les Majeurs
Exemple : une grande rayure à l’extérieur du produit. Le niveau acceptable de qualité est
généralement strict pour les défauts majeurs, donc moins de défauts sont acceptés dans
l’échantillon inspecté
c) Les Critiques
Exemple : un défaut qui rend une pièce en plastique tranchante pouvant potentiellement
blesser quelqu’un. Pour cette situation, le niveau acceptable de qualité est de 0.10. Les
productions contenant un seul défaut critique sont rejetées d’office.
Nous allons évoquer dans cette section l’organisation d’un processus de production
après avoir au préalable mis une lumière sur les fondements théoriques de la production.
1) Evolution de la production
Pour Courtois (1995) et Blondel (1997), on distingue trois à quatre périodes qui marquent
chacune une évolution de la production industrielle :
o Première période
Aux débuts de l’industrie (à partir de la fin du 19eme siècle), la production est proche de
l’artisanat : faibles quantité, grande diversité, personnel très qualifié (compagnons).
o Deuxième période
De la première guerre mondiale (1915) à 1975 ; cette période incluant les fameuses
« trente glorieuses » de l’industrie de 1945 à 1975, ou la demande est très importante, et
même supérieure de l’offre. Les marges sont confortables et les principales caractéristiques de
la production sont les suivantes : fabrication en grandes séries, faible diversité (on connait la
phrase d’Henry Ford (1925) le client qui désire une Ford T peut demander n’importe quelle
couleur, pourvu qu’elle soit noire), le personnel est peu qualifié, le travail est découpé en
taches élémentaires simplifiées et rapides pour garantir un enchainement rapide des
Operations. L’entreprise n’avait qu’à produire puis vendre.
o Troisième période
o Quatrième période
Depuis la fin des annees70, les marchés sont fortement concurrentiels et surtout se
mondialisent. L’offre est supérieure à la demande et de nouvelles contraintes apparaissent :
maitrise des coûts, qualité, délais de livraisons courts et fiables, produits personnables et à
faible durée de vie. Les séries sont toujours importantes, mais diversifiées : par exemple
Renault a produit plus de 60000 variantes pour la R18 à la fin des années 70, plus de 200000
variantes sur la Peugeot 306 au début des années 90 (environ250 variantes de moteurs et 1000
variantes de caisses habillées). Toujours dans l’industrie automobile, la taille moyenne
annuelle d’une série d’un même véhicule est de 40 spécimens ; le véhicule le plus vendu
atteint moins de 8000 exemplaires. Des pays comme le Japon sont les précurseurs de
l’utilisation de nouvelles méthodes dont le mot clé est le Juste A Temps. L’entreprise doit
tendre à produire ce qui est déjà vendu.
La fabrication relève d’une alchimie subtile entre les clients, l’entreprise de fabrication et le
produit proprement dit, tout en respectant l’environnement, afin d’aboutir à ce qu’attend
chaque client. En effet, la production industrielle comporte trois éléments en interaction : le
client éprouve un besoin immédiat ou différé pour un produit réalisé par l’entreprise. Pour
mieux cerner la production, il est important de définir les concepts autour.
Client : dans la même source, le client est la personne ou l’entité pour qui le produit a
été conçu.
Produit : l’analyse de la valeur présente comme ‘ce qui est (ou sera) fourni à un client
pour répondre à son besoin (Afnor 90). Cette définition correspond donc au produit final
commercialisé par l’entreprise. De façon plus concrète, dans le domaine industriel, ce produit
final peut être un : ensemble (ou produit composé ou appareil) ou un composant indivisible
(ou pièce) correspond à un bien d’équipement, à un bien de consommation durable ou à un
composant destiné à être intégré dans un bien d’équipement ou de consommation.
Activité à valeur ajoutée : c’est une activité qui contribue à la valeur perçue par le
client. (Gustavsson & Marzec, 2007).
Activité a valeur non ajoutée : c’est une activité, qui, si elle était supprimée, ne
dégraderait pas la valeur perçue par le consommateur. (Gustavsson & Marzec, 2007).
Ordre de fabrication : c’est la commande à l’atelier d’un produit donné, pour une
quantité donnée et généralement dans un délai à respecter.
Flux : c’est une notion fondamentale de la production entre les différentes ressources.
Un flux correspond à une circulation d’entités physiques ou informationnelles au travers d’un
processus, caractérisé par un débit. En production, on pourra donc distinguer essentiellement
deux types de flux : les flux de matières et les flux d’informations et parfois on peut même
trouver un troisième type qui est celui des flux financiers. Une autre distinction des flux
concerne leur location dans la chaine logistique qui comporte trois maillons :
approvisionnements, production et distribution.
Stock et Encours : (Afnor 1999) et (Afgi 1991) distinguent précisément les stocks des
encours :
- Besoins immédiats : ceux dont le délai de livraison acceptable par le client est
quasiment nul. Ce qui signifie que le produit en question est en stock. Donc
l’entreprise doit produire en fonction de ses prévisions de vente en constituant un
stock de telle sorte que celui-ci ne soit ni trop important (augmentation du coût de
stockage), ni trop faible (incapacité à satisfaire les livraisons urgentes).
- Besoins différés : le client accepte un délai de livraison non nul. Ce délai doit
toutefois être le plus court possible, car l’entreprise évolue dans un marché où la
concurrence est sévère et le délai peut être un critère de décision du client par rapport
à des produits similaires d’entreprises concurrentes.
Apres avoir décrit quelques notions liées à la production, nous allons à présent après avoir
défini ce que nous entendons par « production » mettre une lumière sur son organisation.
1. Définition de la production
2. Objectifs de la production
Les entreprises industrielles qui réalisent des produits implantent et organisent leurs
ressources de production en fonction non seulement de la structure du produit, mais aussi du
volume
de production ainsi que par rapport à la circulation des flux de production. On peut ainsi
établir une classification des modes de production (Woodward, 1995).
i) La production continue
Elle correspond aux produits qui subissent des transformations en continu, par le biais
d’operations parfaitement synchronisées au niveau de leur temps opératoire : aciéries,
cimenteries, stations d’épuration, raffineries sont des exemples de processus qui
correspondent à cette typologie. Les équipements de production sont dédies et d’un niveau
d’automatisation très élevé. Ce mode de production est caractérisé par :
L’entreprise travaille sur cahier des charges ou spécifications définies par le client
Elle est maitresse de son savoir-faire et de sa capacité de production
Les ateliers comportent des machines à vocation polyvalentes, regroupées par nature
Les ouvriers sont très qualifiés, la manutention est importante
La gestion devra raccourcir les délais d’études et de réalisation, les coûts de réalisation
Elle s’appuiera sur des méthodes de type PERT¹
Ce mode de production est conçu pour fabriquer des produits standardisés en grandes
quantités. Exemple : électroménager, automobiles….dans ce mode production :
On fabrique en grande série des pièces appartenant à une même famille sur un
ensemble de machines reliées par un système de manutention automatique
La production se fait sur stock, il existe un stock important de matière première et peu
d’encours
Le flux est pousse : les produits sont fabriqués à partir de prévision de vente, ou des
commandes fermes
Le flux est tiré : les produits sont fabriqués pour remplacer les produits vendus
(stocks)
Les systèmes de production sont souvent des lignes de transfert dédiés.
Il s’agit d’ateliers à vocation polyvalente qui produisent des lots en petite série
Les charges ne sont pas équilibrées et les encours sont nombreux
On a une surcapacité de production pour les machines courantes et quelques postes
goulets d’étranglement
L’objectif est d’assurer les délais et le plein emploi des personnels (gestion par la
charge)
Les ordres de fabrication sont très nombreux
Les personnels sont polyvalents et assurent une partie de la préparation du travail
Dans certains cas, la politique de production est de réaliser les pièces standards sur le
stock et d’assurer la personnalisation des produits à la commande.
b) Les systèmes de production
Dans ce système de production organisé en ligne, l’agencement des ressources est fait
en respectant les différentes étapes de fabrication du produit. En amont, entrent les matières
premières et en aval, sortent les produits finis. On parle aussi de processus organisé par
produit. Cette organisation a la particularité d’être peu flexible. Elle s’adapte peu pour des
entreprises qui fabriquent des produits varies. Car dans ce cas, les étapes de fabrication ne
sont pas forcément les mêmes. Il faut installer plusieurs lignes de production. C’est de ce fait
une forme d’organisation qui se caractérise principalement par (El Ben, 2009) :
Dans une organisation du processus de production par fonction, l’agencement des ressources
de production n’est pas fait sur la base des différentes étapes de fabrication du produit. Ces
ressources sont au contraire rassemblées sur la base des opérations qu’elles réalisent. Les
machines sont groupées dans des ateliers ou job chop. Ce qui les prédispose à traiter une
grande variété de produits exigeant des séquences d’opérations distinctes. Par exemple :
atelier de peinture, atelier de soudure, laboratoire d’analyses. Contrairement à l’organisation
en ligne, l’organisation de la production par fonction se caractérise par (El Ben, 2009) :
La fabrication de production est celui par lequel les matières premières sont transformées
en produits finis avec création de la valeur ; il se résume en la combinaison de ressources,
parmi lesquelles les moyens matériels (les machines), les moyens humains le personnel par
qualification) et les matières (matières premières, matières consommables) dans un planning
avec pour but d’assurer la fabrication du produit en qualité et en quantité définies tout en
respectant un délai. Il subit des contraintes de divers ordres.
o Financières (produire a un coût optimal), coût des matières premières et
consommables, coût de stockage des encours et des produits semi ouvrés, coût de
gestion des magasins, coût des heures de travail supplémentaires, coût des arrêts….
Faisant partie intégrante du coût de revient, maitriser ces derniers est aussi une
garantie pour la commercialisation des produits finis.
o Temporelles (produire dans les délais, assurer une livraison juste à temps), éviter les
ruptures de stocks, éviter le gonflage des stocks de produits finis. Car cela a une
incidence directe sur la satisfaction de la clientèle (pertes de commandes) ou sur le
coût de revient du produit finis dû aux coûts supplémentaires du stockage.
o Mécaniques (maintenance préventives et gestion des temps d’arrêt), anticiper sur les
pannes et prévoir des solutions alternatives en cas d’arrêt d’une machine
o Qualité (produire avec le moins de défauts possible, le moins de déchets), un produit
de bonne qualité participe à la fidélisation de la clientèle, véhicule l’image de marque
de l’entreprise
o Planification : assurer une circulation continue des flux, détecter et supprimer les
goulets d’étranglement dans le circuit de production. Il s’agit aussi à ce niveau de
définir un plan de production, de définir les gammes opératoires, d’ordonnancer les
opérations, et enfin de gérer la répartition des taches durant tout le processus de
fabrication.
Face à toutes ces contraintes, il s’est avéré important d’établir une méthodologie afin
d’optimiser l’utilisation des ressources dont dispose l’entreprise, limitant ainsi les défauts.
Diminution de la productivité
Ce chapitre nous a permis d’avoir une connaissance sur les fondements théoriques des
défauts par l’historique, la définition, les catégories ainsi que les conséquences de ceux-ci sur
la production des entreprises. Pour comprendre notre thème, il nécessite que nous jetions un
regard sur les processus de production en entreprise et la revue méthodologique de traitement
des défauts de qualité ce qui constituera l’objet du prochain chapitre.
SECTION1 : VUE HOLISTIQUE DE M.S.S.A
Afin de mieux cerner notre l’objet de notre étude, il est important de prendre
connaissance du contexte dans lequel nous avons travaillé. En effet posant les marques de
notre travail, cette section s’articulera autour de deux parties essentielles dont la première
traitera l’environnement interne de M.S.S.A, et la deuxième va porter sur l’environnement
externe de M.S.S.A
Nous présenterons ici l’historique et l’évolution, les objectifs et les missions, les ressources, la
situation géographique et l’organisation de M.S.S.A
1. historique et évolution
L’entreprise selon les économistes, est une entité économique juridiquement autonome qui
combine les facteurs de production afin de produire les biens et services destinés à la vente.
De ce fait, elle évolue parfois dans un univers complexe de par son organisation, son système
de fonctionnement et ses produits. METAFRIQUE STEEL S.A est une filiale du groupe
METAFRIC GROUP, une société d’origine indienne du fondateur ARUN GOSWAMI.
Constituée selon la législation Camerounaise, elle est spécialisée dans la récupération des
déchets solides (ferrailles et batteries). Cette dernière est implantée dans huit pays en Afrique
parmi lesquels le Cameroun et son siège social est basé à Abidjan en Côte d’Ivoire. en 2010,
désirant produire pour le marché local, les dirigeants du groupe METAFRIQUE créent
METAFRIQUE STEEL S.A pour absorber l’activité ferreuse de METAFRIQUE
CAMEROUN SARL crée en 2004 qui jusque-là incorporait les deux activités à savoir
l’activité ferreuse et l’activité non ferreuse. Avec 80% de sa production, destinée à
l’exploitation et 20% pour le marché local.
Aujourd’hui avec la séparation des deux activités, METAFRIQUE STEEL S.A s’occupe
essentiellement de l’activité ferreuse à savoir la récupération et le recyclage. Cree en 2010 par
METAFRIQUE GROUP, cette société dispose d’un capital social de 6milliards de FCFA. Les
installations industrielles de METAFRIQUE STEEL S.A dont le total est de 65867m2 sont
localisées à la zone industrielle MAGZI de Douala, dans la région du littoral, département du
Wouri et l’arrondissement de Douala 3ème. Elle est détenue par un ensemble de deux
actionnaires qui sont :
METAFRIQUE
5. Objectifs et missions
3. Ressources d’exploitation
Pour l’atteinte des objectifs fixés, toute entreprise a besoin des ressources humains,
matériels, financiers et logicielles.
Ressources financières
Ressources matérielles
Il est question ici des équipements et des installations de l’industrie. Pour la production de
ses différents produits de qualité, M.S.S.A. utilise une importante variété de machines
sophistiquées telles que : les produits chimiques constituants les intrants utilisés dans la
fabrication du fer à béton, équipements mécaniques et électriques, ferraille, machines de saisis
et les photocopieuses, des véhicules (engins) assurant le transport et le déplacement des
travailleurs et produits.
Ressources humaines
M.S.S.A dispose d’une ressource humaine variée qui s’attèle tous les jours à donner le
meilleur d’elle pour atteindre ses objectifs et pour fournir des produits et services de qualité.
On peut citer entre autre : les maintenanciers, operateurs de machines, les chauffeurs, les
commerciaux, contrôleurs de gestion, les comptables, les responsables QHSE, agents de
maitrise, ouvriers.
Ressources logicielles
4. Situation géographique
Le siège social de METAFRIQUE STEEL S.A est situé dans la région du littoral,
département du Wouri, ville de Douala, arrondissement de Douala 3eme et plus précisément
dans la zone industrielle MAGZI de Bassa ; le site en lui-même occupe une superficie totale
de 65867m².
ICI
Volvo
Magasin BIOPHARMA visite
Technique
Venant de ndogpassi 3
Smalto
BATIBOIS
Laboratoire biopharma
Source : M.S.S.A
5. Organisation de M.S.S.A
DEPARTEMENT
QHSE
DEPARTEMENT DE DEPARTEMENT
PRODUCTION ACHAT
DEPARTEMENT COMMERCIAL
Source : M.S.S.A
II. ENVIRONNEMENT EXTERNE DE M.S.S.A
1. Les partenaires
PROMETAL
BANQUES
L’ETAT : elle paie les clients et les droits pour exportation.
COMPAGNIE D’ASSURANCE : CNPS (caisse nationale de prévoyance sociale)
2. Les clients
SOREPCO
COGENI
ROUD’AFRIQUE
ASQUINI
CONSTRUCTION MODERNE
QUIFEROU
PERSONNES PHYSIQUE OU MORALE
3. Les fournisseurs
TOTAL ENERGIE
SAMIRA MARI ; ENGENEERING
SAFEL INDUSTRIE S.A ;ENEO
PETRO MARIE ; BOSS SARL
HTC HYDROFIL ; PRIMO
4. Les concurrents
Ce sont les entreprises qui proposent les mêmes produits que l’entreprise M.S.S.A
COMETAL
FOKOU
PROMETAL
HARJAARB
Au vue de ce qui vient d’être dit, nous pouvons dire que M.S.S.A est une structure à
caractère social et commercial avec une grande histoire et une organisation assez poussée, qui
mobilise des ressources dans le but de satisfaire aux différents besoins et attentes des clients.
Dans la suite de ce travail, nous allons présenter la méthodologie que nous avons adoptée, les
outils qui nous ont permis de collecter et analyser les données.
CARTOGRAPHIE DE PROCESSUS
Différentes méthodes ont été mises sur pied pour identifier les gaspillages dans les entreprises
industrielles. Selon la littérature du TPS, il était question d’aller sur le terrain observer ce qui
se passe, de cartographier le processus observé afin d’analyser la chaine de valeur facilitant
ainsi l’identification de ces derniers. A un niveau plus macro, l’équipe devra cartographier son
processus. C’est-à-dire qu’elle va identifier et écrire l’ensemble des étapes requises pour
mener à bien une opération. Cet outil est particulièrement puissant quand le processus
concerne plusieurs personnes ou secteurs. En les rassemblant pour décrire les étapes, il est
parfois possible de supprimer certains défauts rapidement.
1. Genchi genbutsu
IDENTIFICATION
Dans cette partie nous présenterons les différentes sources de défaut présent au sein du
processus de production des fers à M.S.S.A que nous avons regroupé en deux groupes :
sources externes et sources internes
Il est question ici des coupures d’électricité que subit l’entreprise. Une coupure de
courant à court ou long terme peut causer des ravages au niveau des processus l’entreprise et
ceci qui ne bénéficie pas à l’entreprise mais cause au contraire des pertes.
Dans l’enceinte de Metafrique, il existe cette source de défaut qui se matérialise par la
présence fréquente d’arrêt des machines lorsque celles-ci sont en marche pour la production
des barres de fer ce qui engendre des pertes tels que les défauts de production. Ces défauts
sont enregistrés quand la production suit son cours au niveau du Rolling Mill (laminage)
lorsqu’il y a coupure de courant, tous les produits qui étaient à ce niveau s’arrêtent et ne
continuent plus le laminage pour le produit final qui est les barres de fers. A partir du moment
où les machines s’arrêtent et que les produits semis finis entre en contact avec l’air, ils
durcissent et ne peuvent plus continuer la transformation et du coup ils sont mis au rebus
(défaut de production)
En une journée cette source défaut peut générer 43 défauts pour une perte financière
de 272.362F et notamment une perte de temps et d’énergie.
Le constat effectué ici est que la fréquence des coupures de courant ou de panne électrique
occasionne une perte de 43 barres de fer. Il est noté également que ces coupures se
matérialisent au quotidien (6 jours de travail) donc 258 soit 1118 barres de fer perdus en un
mois pour un montant de 7.081.412F
Au sein de M.S.S.A nous avons pu identifier certaines sources de défaut dans les
processus de production que sont : sur-qualité, erreurs, sous-utilisation de compétences, et les
équipements.
a) la sur-qualité
La sur-qualité concerne ici les produits qui n’apportent de valeur aux clients et
particulièrement à l’entreprise. Elle représente les produits non conformes dont la vérification
n’a pas été fait correctement et après production l’entreprise se retrouve avec des produits que
les composants ou additifs ont été trop élevé par rapport à la quantité normale qui conduit à la
sur qualité des produits finis que l’on classe comme les défauts de production. Elle se
matérialise par
Ce qui conduit l’entreprise a enregistré par mois 782 barres de fer donc cette source génère
pour une perte financière de 4.953.188F
b) les erreurs
Les erreurs dans l’entreprise représentent ici les erreurs de report net d’information
lors des contrôles des échantillons au niveau du laboratoire. Cette source est matérialisées par
des données erronées dans les rapports et les procédures dû au fait que les opérateurs ne sont
pas assez motivé et concentré pour exécuter la tâche. A cote de cela nous avons pu associer
les bruits de fortes intensités qui entravent l’audition des instructions et l’exécution des
différentes tâches assignées. Dans cette source de défaut, il n’est pas évident de détecter assez
rapidement l’anomalie et du coup, l’on ne peut pas comptabiliser le nombre de défaut de
production.
Néanmoins elle reste une source de défaut faute des données erronées qui ont un impact sur la
production de fer.
Au sein de Metafrique, nous avons pu identifier une autre source de défaut qui est la
sous-utilisation des compétences pour la raison évidente que les employés ne sont pas
suffisamment formés et non pas la totale connaissance des actions à menés.
Elle se caractérise par le fait que les employés ne sont pas formés et ne peuvent pas
exécuter la tache correctement ne peuvent utiliser que le peu de connaissances et de
compétences dont ils disposent et ce qui très souvent porte atteinte à la production et cause
des pertes à l’entreprise.
Dans les ateliers de mécanique, on a des employés qui font les mauvais assemblages
des pièces. En effet, l’entreprise monte ses propres moteurs pour les machines, fabrique des
différentes pièces (cylindres….) et faire aussi l’assemblage des pièces donc les machines ont
besoin pour fonctionner. Comme les autres sources, l’entreprise enregistre comme défaut de
production dû à la sous-utilisation des compétences des employés en moyenne 31 barres de
fer non conforme , en semaine près de 186 barres de fer et en mois en totalise près de 4836
défauts pour une perte financière de 30.631.224F notons également la perte de temps.
d) les équipements
Les équipements représentent tout ce dont l’entreprise a besoin pour transformer les
produits.
Ils ont été identifiés comme source de défaut dû au fait que les équipements sont toujours en
arrêt en longueur de journée pendant la production causant ainsi des produits non conformes,
car lorsqu’une panne survient la production s’arrête automatiquement au niveau du
laminage( Rolling Mill).
100.710.600F perdus le
mois
Source : par nos soins
A partir des analyses faites nous constatons que les défauts de productions engengrés
par les différentes sources genèrent 169,14tonnes de produits non cconformes sur 7000tonnes
prévus par l’entreprise qui correspond à 2,41% donc 0,17% générés par l’électricité, 0,12%
générés par la sur-qualité, 0,73% générés par la sous utilisation des compétences et 1,39% des
equipements defectueux.
Il est évident que tout ceci impactent négativement sur le rendement et la productivité
de l’entreprise.
10000
9164
9000
8000
7000
6000
4836
5000
4000
3000
2000
1118
1000 782
0
0
SOUS UTILISA- EQUIPEMENTS ERREURS SURQULITE ENERGIE
TION DES
COMPETENCES
Le graphique présent nous montre à suffisance qu’il est nécessaire d’agir en premier
lieu sur les équipements qui engendrent un taux très élevé de défaut de production au sein des
processus ensuite, la sous-utilisation des compétences, l’énergie et enfin la sur-qualité.
HIERARCHISATION
Notre travail au sein de M.S.S.A consistait à l’identification des défauts et leur impact
dans le processus de production des fers afin de proposer d’actions efficientes pouvant aider à
la maitrise des processus. Nous procèderons tout d’abord par la présentation des résultats de
notre analyse et de les interpréter.
Dans le tableau suivant, nous avons matérialisé l’outil QQOQCCP que nous avons
utilisé pour décrire le problème.
T ABLEAU 3 : DESCRIPTION DU PROBLÈME
Equipements
Optimiser la production
Il nous incombe ici de rechercher les causes d’apparition des défauts et à cet effet, nous
avons utilisé plusieurs outils.
a) le brainstorming
La méthode des 5 « pourquoi » a été inventée par Sakichi Toyota (1930). En répétant
pourquoi cinq fois, la nature du problème ainsi que sa solution devient claire. Nous avons
utilisé cette méthode pour déterminer les causes réelles des différents problèmes que nous
avons observés au sein des différentes étapes de ce processus.
Notons ici que, à partir de l’observation faite nous avons constaté dans le processus que les
problèmes surviennent au niveau de l’AOD et du ROLLING MILL
Au niveau de l’AOD
Nous avons pu observer ici la sur-qualité des produits. La recherche des causes de ce défaut
se trouve dans le tableau suivant :
causes Problème
o Pourquoi La sur-qualité
1) Pourquoi ? La sur-qualité des produits des produits ?
o Le responsable du o Pourquoi Le
2) Pourquoi ? laboratoire n’a pas bien responsable du
analysé la composition laboratoire n’a pas bien
chimique du métal analysé la composition
o Erreurs d’analyse chimique du métal ?
o Communication
insuffisante
3) Pourquoi ? o Il n’a pas assez de
compétences requises
Ici, nous avons pu déceler que le défaut lié à la sur-qualité est causé par la communication
insuffisante et une incompétence du personnel.
Cause Problème
Pourquoi la sous-utilisation
Pourquoi ? Sous-utilisation des des compétences ?
compétences
o Mauvaise gestion
Pourquoi ? o Formation insuffisante
du personnel
o Manque de motivation
des operateurs
Source : par nos soins
Nous notons également des défauts liés aux équipements. La recherche des causes est
matérialisée dans le tableau suivant :
T ABLEAU 6 : DÉTERMINATION DE CAUSES LIÉES AUX ÉQUIPEMENTS
Causes problèmes
Pourquoi ? les équipements
Pourquoi ? Les équipements
Pourquoi ?le Mauvais
Pourquoi ? Mauvais assemblage des pièces assemblage des pièces
o Personnel non qualifié et
Pourquoi ? négligeant
o Manque de concentration
o Espacé peu aéré
o Absence de maintenance
préventive
Source : par nos soins
Ici, nous avons pu déterminer que le défaut lié aux équipements est causé par un
personnel non qualifié et négligeant manque de concentration des opérateurs, espace peu aéré
et une absence de maintenance préventive.
Nous notons aussi les défauts liés à l’alimentation énergétique. La recherche des
causes se trouve dans le tableau suivant :
causes problèmes
o L’énergie électrique o Pourquoi l’énergie
Pourquoi ? électrique ?
o Black oil o Pourquoi le black
oil ?
o Coupure d’énergie o Pourquoi les coupures
Pourquoi ? d’énergies ?
o Mauvaise qualité
Panne du transformateur,
Pourquoi ? disjoncteur, fusible
Comme causes d’énergie (électrique, black oil) nous avons panne du transformateur,
disjoncteur, fusible et la mauvaise qualité du black oil.
Suite à l’application des 5 « Pourquoi », les résultats obtenus sont présentés dans le
tableau suivant :
Causes problème
la communication insuffisante
incompétence du personnel.
opérateurs
Mauvaise gestion
La détermination des causes racines de défaut de qualité ainsi identifié, suivant les 5M
nous allons faire la classification.
Suite à l’analyse avec l’outil 5P les résultats obtenus ont été regroupé dans le digramme
d’Ishikawa comme suit :
Manque de Dysfonctionnement
Personnel peu
concentration des équipements
compétent
Communication Absence de
Sur-qualité Formation faible maintenance
insuffisante préventive
Erreurs du personnel Manque de
Equipemen Négligence motivation
Défaut de
ts production
Energie
L’incompét
Mauvaise
ence
qualité du Mauvaise
Espace peu
black oil gestion
aéré
Matière Méthode Milieu
Nous allons hiérarchiser les causes après les avoir mis en évidence afin de dégager les
plus importantes. Les causes plus importantes seront celles sur lesquelles devront être
concentrés les efforts d’amélioration, pour cela, nous avons pris chaque cause recensée et
nous avons avec l’aide des encadreurs professionnels opéré un vote pondéré pour estimer la
fréquence avec laquelle elle apparait dans les étapes de processus.
Récapitulatif des issues du vote pondéré est résumé dans le tableau suivant :
Fers en bétons
Etapes
AOD (argon Rolling Mill maintenance total
Causes oxygen
decarburisation)
La 3 5 11
3
communication
insuffisante
incompétence du 3 5 3 11
personnel.
formation 3 3 3 9
insuffisante du
personnel
manque de 3 5 5 13
motivation.
Négligence du 1 3 3 7
personnel
manque de 1 5 3 9
concentration des
opérateurs
absence de 3 5 5 13
maintenance
préventive
Mauvaise qualité 1 5 3 9
du black oil
Mauvaise gestion 3 5 1 9
Dysfonctionnement 3 5 5 13
des équipements
Suite à tout ceci, nous avons classé de façon décroissante, calculer le pourcentage
avec lequel chacune de ces causes intervient, ceci dans le but de détecter quelle cause est la
plus responsable des sources de défauts relevés aux différentes étapes du processus ainsi, le
pourcentage cumulé a été calculé.
Dans le tableau ci-dessous les causes sont hiérarchisées par ordre de priorité décroissante :
Pourcentage
causes Total des points pourcentage cumulé décroissant
13 11,50 11,50
Dysfonctionnent des
équipements
13 11,50 23
absence de
maintenance
préventive
13 11,50 34,5
Manque de
motivation
11 9,73 44,23
Communication
insuffisance
11 9,73 53,96
incompétence du
personnel
9 7,96 61,92
formation
insuffisante du
personnel
9 7,96 69,88
manque de
concentration des
opérateurs
9 7,96 77,84
Mauvaise qualité du
black oil
9 7,96 85,8
Mauvaise gestion
9 7,96 93,76
Espace peu aéré
Apres l’exercice du vote pondéré, les résultats obtenus montrent que les défauts
identifiés dans le processus de production de fer sont occasionnés par le Dysfonctionnent des
équipements (11,50%) , Manque de motivation (11,50%) , Communication insuffisance
(9,73%) , incompétence du personnel (9,73%), absence de maintenance préventive
(9,73%), formation insuffisante du personnel (7,96%) , manque de concentration des
opérateurs (7,96%) , Mauvaise qualité du black oil (7,96%) ,Mauvaise gestion (7,96%) ,
Espace peu aéré (7,96%), Négligence du personnel (6,19%).
10 100%
8 80%
6 60%
4 40%
2 20%
- 0%
Les causes ci-dessus ont été classées dans le tableau suivant les « 5M » :
Au regard de ces analyses, nous pouvons conclure que la main d’œuvre (30,96%) est
la premiere source de défaut au sein du processus de production de fer a M.S.S.A, ensuite
vient la méthode (23%). Cette classification nous a permis de ressortir les causes les plus
critiques hiérarchiser par ordre de priorité décroissante. Ceci a pour but de communiquer,
prendre des décisions et prioriser les actions à effectuer selon le degré de leur importance. A
l’issue de notre analyse, nous devrions alors proposer des propositions d’actions correctives et
dans la mesure d’améliorer l’utilisation des ressources nous concentrer tout d’abord sur les
causes identifiées comme les plus critiques.
RECOMMANDATIONS
Dans l’industrie, les erreurs qu’elles soient humaines ou mécaniques, se traduisent par
des défauts au niveau des produits. Au final, c’est donc la qualité de production qui est
affectée, ce qui se répercute négativement sur la performance industrielle et le degré de
satisfaction du client. C’est pourquoi, un organisme axé sur la qualité favorise une culture se
traduisant par un comportement, des attitudes, des activités et des processus qui fournissent de
la valeur par sa satisfaction des besoins et attentes des clients et autres parties intéressées
PERT.
1. Propositions de solutions
La validation des causes potentielles étant faite, il a fallu proposer les actions correctives. Les
actions correctives qui ont été mises en œuvre découlent des propositions de solutions. Ainsi
donc :
L’élimination des erreurs figure parmi les priorités de toute entreprise si elle veut atteindre
ses objectifs de qualité. La mise en œuvre d’un Système de Management de la Qualité
s’inscrit justement dans cette logique. Seulement, cette organisation doit être véritablement
adaptée aux spécificités de l’entreprise pour pouvoir offrir une réelle efficacité. Le SMQ, fait
intervenir l’ensemble des composantes humaines et matérielles susceptibles d’influer sur la
qualité de production et la satisfaction du client. Il nécessite ainsi une forte implication de la
part du personnel en même temps qu’un leadership performant. Ce système ne peut pas non
plus s’avérer profitable s’il n’est pas associé à un management par approche système, ainsi
qu’à des approches processus et factuelles permettant d’améliorer la prise de décision. Enfin,
orienter sa démarche vers le client et veiller à ce que les relations avec les fournisseurs soient
bénéfiques pour les deux parties complètent la liste des éléments déterminant le succès du
Système de Management de la Qualité.
Pour sa part, l’AMDEC (analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leur criticité)
permet de hiérarchiser les opérations d’amélioration en définissant un ordre de criticité
(produit de la probabilité d’occurrence d’un accident par la gravité de ses effets). Elle
consiste, via un Brainstorming auquel participent tous les départements de l’entreprise, à
identifier les erreurs susceptibles de se produire à n’importe quelle étape de la production et
de définir des plans d’actions correctives préventives pour éviter les risques de
dysfonctionnement.
Sans des machines performantes, il est impossible d’assurer une gestion de production
soutenue. Pour cela, les opérations de maintenance industrielle sont vitales. Il ne suffit plus de
chercher à prévenir les dysfonctionnements et pannes des machines pour les garder en état de
fonctionner. L’objectif visé est aussi d’en accroitre le rendement et améliorer la productivité.
C’est sur ce principe qu’est basée la Total Productive Maintenance (TPM), une approche
caractérisée par une plus grande implication des opérateurs. Cette méthodologie a pour but
d’améliorer l’efficacité opérationnelle (meilleur rendement des personnes, de processus de
fabrication et des technologiques). Il s’agit, en effet d’une démarche invitant ceux qui
travaillent directement avec les machines à contribuer à leur maintenance, car ce sont eux qui
les connaissent le mieux. La Total Productive Maintenance fait appel à l’esprit d’initiative
de d’analyse de l’operateur au service de l’amélioration des performances des outils de
production. S’il détecte une insuffisance chez la machine, il sait comment faire pour y
remédier ou peut participer à trouver une solution, il doit pouvoir bénéficier de l’écoute de
ses supérieurs (managers, chef de projet, responsable qualité). Au final, c’est l’entreprise dans
son ensemble qui profite de ce genre de retour d’expérience préconisé par la TPM.
Une meilleure communication interne permet de mieux gérer les ressources et donc
d’accroitre la rentabilité
Une bonne pratique de maintenance préventive permet d’accroitre la production
Une main d’œuvre valorisée dont les connaissances sont à jour permet de faire face
aux défis
Au sorti de ce chapitre où nous avons décrit le processus de production de fer a M.S.S.A,
identifier les sources de défauts, leurs causes, il ressort alors du résultat obtenu que la main
d’œuvre et le matériel sont les principales causes d’apparition des défauts identifiés dans le
processus ceci grâce aux outils d’analyse des données que nous avons utilisés tels que : le
brainstorming, le diagramme d’Ishikawa et le diagramme de Pareto. Ce qui nous a permis de
proposer les actions correctives qui doivent être mise en œuvre afin de résoudre les problèmes
rencontrés.