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Ac<fs financiers
Actions, obligations, titres de cré ances, devises, actifs dé rivé s.
• Un lieu de couverture contre les risques (quand utilise les produits dé rivé s)
• Un lieu de spé culation et d’arbitrages
• Un lieu de liquidité
Le taux d’intérêt
Le taux d’inté rê t re5lè te :
• L’in5lation (moné tariste)
• Anticipations
• Prime de liquidité
• Segments de marché
• Habitat pré fé ré
Théorie de la prime de liquidité : L’individu à une propension naturel à privilé gier le court terme
que le long terme, on peut reformuler ça, on pré fè re consommer tout de suite que plus tard
Quelques fois le taux sont dé croissants avec le temps ; on sait que le taux d’inté rê t et le taux
d’in5lation sont lié s,
ia
ip =
p
Exemple 1000€ placés 6 mois à 6% annuels I = 1000 x 6% x 0,5= 30€
Les intérêts composés
Deux taux sont dits é quivalents quand ils donnent une valeur identique au terme d’une mê me
duré e de placement
La Vacq dé signe la somme des valeurs acquises par chacune de ces annuité s à l’issu du dernier
versement.
(1 + r)n − 1
Valeur acquise = Annuité x
r
La date à laquelle on obtient la valeur acquise est celle du dernier versement, l’exposant (le n)
correspond au nombre de versement de la suite, les versements sont placé s à intervalles de
temps é gaux.
La valeur actuelle
La valeur actuelle d’une suite d’annuité s constantes dé signe la somme des valeurs actuelles de
chacune de ces annuité s exprimé e une pé riode avant le premier versement.
1 − (1 + r)−n
Valeur actuelle = Annuité x
r
Le calcul des annuités
L’annuité correspond à la somme de trois é lé ments
➔ L’amortissement
➔ Les inté rê ts
➔ Les é ventuelles charges
Le montant de l’annuité diffè re selon la mé thode d’amortissement
• L’amortissement in 5ine : on paye des inté rê ts tous les ans et le capital emprunté est
remboursé à l’é ché ance.
• L’amortissement constant : le montant du capital remboursé est le mê me (chaque anné e)
• L’annuité constante : la somme de l’amortissement de l’inté rê t est constant dans le temps
Exemple 1
Un a un emprunt sur 5 ans de 100 000€ avec un taux de 10% on cherche le montant des annuités.
On sait que 100 000 c’est la valeur actuelle donc on utilise la formule pour trouver l’annuité. :
−n
Valeur actuelle = Annuité x 1 − (1r+ r) → Annuité = =
-5
= 10% x 100 000/ (1-(1+10%) = 26 379,75
Calculs:
Amortissement = Annuité - inté rê ts (versé s)
Annuité s= inté rê ts dû + amortissement
Exemple 2
Exemple 3
Calculs :
Taux recherché = 14 8094 - 14 8394 * ( 0,900%-0,950%) + 0,900%/ 14 8394 - 14 7784 = 0,925
%
Taux annuel = (1+0,925%)^4 – 1 = 3,750%
CHAPITRE 2 : LES TITRES DE CRÉANCES
Introduc<on
Le marché moné taire correspond au : « marché des capitaux à court terme et moyen terme, par
opposition aux marché 5inanciers sur lequel s’effectuent les emprunts et placements à long
terme »
C’est un marché dé maté rialisé , sur lequel les intervenants é mettent et souscrivent ou é changent
des titres essentiellement à courte é ché ance. En contrepartie de liquidité s. Le marché moné taire
est comme son nom l’indique le marché sur lequel on né gocie la monnaie nationale, c’est sur ce
marché que l’on va se tourner a5in de né gocier les problè mes lié s à la quantité de monnaie.
On distingue le marché interbancaire et le marché des titres de cré ances.
Le marché interbancaire ; Peut se dé 5inir comme un lieu d’é change de liquidité s bancaires, c’est
un marché de fré à gré c’est à dire sans intermé diaires. C’est sur ce marché que les banques
centrales interviennent, c’est sur cette derniè re que la banque est chargé e de gé rer la quantité de
monnaie en circulation.
La cré ation des titres de cré ances né gociables permettent à leurs é metteurs d’obtenir les
ressources, aux conditions de marché alors qu’auparavant ils é taient contraints de contracter
des lignes de cré dits auprè s des banques et des institutions 5inanciè res.
Calcul : 5lux initial Fi et 5lux 5inal Ff sont lié s par la relation suivante :
( 360 )
j Ft
Fi* 1 + r* = F t Fi =
(1 + r* 360 )
j
Exemple :
Soit un titre de créance négociable d’une valeur de 800 000€ émis au taux de 3% La durée du TCN
s’élève à 120 jours.
Quel est le montant des inté rê ts ? 800 000 x 3% x 120/360 = 8 000€
• Dans le cas des inté rê ts post compté s l’é metteur reçoit 800 000 € et il rembourse 808
000 €
• Dans le cas des inté rê ts pré compté s l’é metteur reçoit 792 000 € et il rembourse 800
000 €
Attention les taux ré els diffé rents !
Dans le cas du post compté c’est toujours 3%
Dans le cas du taux pré compté le taux est en fait de 3,03% (Taux ré el = 8 000 / 792 000 * 360 /
120 = 3,03 %)
Si on se place en pré compté et on veut avoir un taux de 3% on calcul le Fi avec la formule pour
trouver le bon montant.
LES OBLIGATIONS
INTRODUCTION
Une obligation est une valeur mobiliè re de placement é mise en repré sentation de la cré ance né e
d’un emprunt contracté par un é metteur auprè s d’un ensemble de prê teurs.
La cré ance obligataire pré sente un caractè re collectif. Elle né e d’un emprunt unique confé rant
aux diffé rents prê teurs des droits identiques dans une mê me é mission et pour une mê me valeur
dite nominale.
Lorsqu’un investisseur se porte acqué reur d’une obligation, il prend le risque d’un banquier qui
accorde un prê t. Il est cré ancier vis-à -vis de l’é metteur. Il ne dispose d’aucun droit sur la gestion
de l’entreprise mais il possè de les droits naturels du prê teur à savoir le remboursement du
capital emprunté et le versement d’un inté rê t sur ce montant emprunté .
Le souscripteur est cré ancier vis-à -vis de l’é metteur
Il possè de les droits naturels du prê teur. (droit de remboursement du capital et le droit de
percevoir des inté rê ts sur le montant emprunter tout au long du prê t.)
Les prê teurs peuvent ê tre aussi bien les entreprises publiques ou privé s.
Lorsqu’il est question des obligations d’é tats on parle d’obligations souveraines. Sinon on parle
d’obligations corporelles.
SECTION 1 : LES CARACTÉRISTIQUES DES TITRES
OBLIGATAIRES
Les clauses d’une émission obligataire (sąlygos)
• La valeur minimale : c’est la taille de l’émission obligataire divisée par le nombre d’obliga5ons
émises c’est la base de tous les calculs/ sur le marché.
Le taux facial = le taux de coupon. C’est ce taux qui permet de calculer le montant des
intérêts à payer. Le montant des intérêt annuel à verser correspond au produit du taux facial
et de la valeur nominal.
• La maturité : c’est la durée de l’emprunt l’emprunt s’achève le jour de la date d’échéance qui
est précisé dans le contrat obligataire. Comme on a vu dans le chap 1 le taux d’intérêt versé
par l’obliga5on (taux facial), est généralement une fonc5on posi5ve de la maturité. Exemple :
si l’Oreal met une obliga5on a 5 ans et 10 ans, le taux d’intérêts sera plus élevé a 10 ans que
5 ans.
o Emission au par ou en dessous du pair (le prix d’émission peut être légèrement
inférieur au prix nominal = prime d’émission) cela signifie que le prix d’émission est
plus bas que la valeur nominale.
Le prix d’emission correspond au prix auquel l’obliga5on est mise en vente. Il arrive
que le prix d’emission diffère de la valeur nominal. La difference entre la valeur
nominal et le prix d’émission determine ce qu’on appel une « prime d’emission » En
cas d’existence d’une prime d’emission, l’éme;eur reçoit un montant inférieur au
montant nominal.
! Lorsque le prix d’emission = la valeur nominal, on dit que l’emission a été réalisée
au pair.
! Lorsque valeur nominale > le prix d’emission , on dit que l’emission a été réalisée
en dessous du pair.
Ques5on : Pourquoi ? pour des aspectes techniques, si je mets 15M d’obliga5ons, à
5%, et que les taux changent, alors on baisse le montant accordé et on donne 5,1%
problème : on émet plus exactement 15M, car on émet une prime de remboursement
(on rembourse au dessus de 100% de la valeur nominale)
Que ce soit lors de l’emission ou de la négocia5on du 5tre de créance, le taux actuariel est
toujours précisé. Le prix d’une obliga5on correspond a la valeur actuelle de ces flux futurs. Le
taux d’actualisa5on qui sera retenu, correspond ni plus ni moins au taux actuariel.
Plus le risque de défaillance est important, plus le taux d’intérêt exigé par le marché sera
élevé.
Exemple
• Soit une obligation de valeur nominale 1000 euros payant un coupon de 6% tout les 4
juin. L’obligation est coté e 104% le 2 juillet de la mê me anné e.
30
CC = *6% = 0,493125%
365
Calculs
• 30 jours = 28+2 (On ajoute deux jours à la duré e car le dé lai de rè glement livraison est de
2 jours on les ajoute donc aux 28 jours)
• Toujours 365 jours pour obligation
• L'acheter de l’obligation devra verser 1044,93 euros (104% + 0,493125% = 104,493%)
SECTION 2 : LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DES TITRES
OBLIGATAIRES
Les obliga<ons à taux fixe
• Ce sont des obligations classiques
• Elles donnent le droit à un revenu 5ixe (inté rê t 5ixe) pour toute la duré e de vie de l’emprunt et
au remboursement du capital à l’é ché ance.
• Dans ce cas on sous entends que les taux vont é voluer dans un sens dé favorable à l’autre
entité .
▪ Taux ré visable : coupon pré dé terminé (dans ce cas on dé termine le montant du
coupon en regardant les montant des taux d’inté rê ts de la pé riode pré cé dente)
c’est le taux le plus utilisé . a quelle date on 5ixe et on sait en avance le montant
• Les taux de ré fé rence
▪ TEC (taux à l’é ché ance constante) : c’est un taux de 5 à 10 ans c’est un taux de
rendement actuariel d’une valeur de tré sor 5ictive. mais 5 ans on trouve presque
pas
Méthode addi<ve : on additionne une marge au taux d’inté rê t de ré fé rence
Méthode mul<plica<on : on multiplie le taux de ré fé rence par un coef5icient. c’est
le + utilisé car on est moins impacts par les variations.
Marge mixte on utilise les deux moyens pré cé dents.
Les OAT
Ce sont des emprunts à longue remboursable in 5ine é mis par l’é tat Français
Remarque il a é té cré e par le statu de spé cialisation en valeur du tré sor SVT
▪ Il existe des OAT :
o A taux 5ixe
o De capitalisation (zé ro coupon)
o A taux variable et à taux indexé sur l’in5lation
▪ Les dates d’é ché ance ainsi que le placement des coupons s’ils ont lieu d’ê tre seront 5ixé s
VN = 1 euros
VN x
VR
Prix =
(1 + ri) ^T
VR : valeur de remboursement
Ri = taux d’actualisation seul variable de l’expression qui n’est pas constante.
T : maturité
On voit le lien entre le niveau des taux d’inté rê t et le prix d’une obligation si les taux augmentent
le prix diminue. La relation est né gative.
Exemple
➔ Soit une obligation zé ro coupon pré sentant un taux facial de 6% remboursable au pair
dans 7ans
➔ Sont plus à l’é mission est alors é gal à :
100%
Prix = = 66,51%
(1 + 6%)
7
• Application
pour la date de rè glement livraison du 25.10.N on a relevé sur la cote obligataire les
cours suivants, pour six emprunts à coupon zé ro
➔ Exprimer de maniè re annuelle les maturité s de chaque obligation zé ro coupon (= quel
est le taux d’actualisation?)
entre le 25/10/N et 25/08/N+1 : 304 jours
Soit 304/ 365 = 0,8328 anné es
Entre le entre le 25/10/N et 25/08/N+2 = 1,8328
Entre le entre le 25/10/N et 25/08/N+3 = 2,8328
➔ Supposez que l’obligation numé ro 6 vient d’ê tre é mise. Quelle est sa prime d’é mission (2
dé cimales)
Il s’agit de la diffé rence de prix soit 26,58%
➔ Quelle est la forme de la structure par terme dé crite par ces obligations
La structure par terme est dé croissante
_________________________________________
cours 2021 : APPLICATION
1.
25/04 - 25/01 = 91
91/365 = 0,2493
2.
________________________
Exemple
➔ Soit une obligation pré sentant un taux facial annuel de 6% remboursable au pair dans
7ans
➔ Le taux actuariel du marché qui pré vaut est é gal à 5%
➔ Son prix est é gal à :
1 − (1 + 5%)
−7
100%
P = 6%* + = 105 ,78 %
(1 + 5%)
5% 7
CALCULS
1.
P = 980,80
L’amé lioration de la notation traduit un risque plus faible de remboursement, le marché est
moins exigeant sur la ré muné ration. Cette baisse de taux d’inté rê t va se traduire par une hausse
du prix de l’obligation
CHAPITRE 3 : LES ACTIONS
INTRODUCTION
Une action est un titre 5inancier repré sentatif d’une part de proprié té d’une socié té . Elle est
attribué e en ré muné ration d’un apport fait à la socié té soit lors de sa cré ation, soit à l’occasion
d’une augmentation de capital.
L’action repré sente ainsi une fraction du capital social et confè re à son dé tenteur un droit
d’associé .
Toutes les socié té s n’é mettent pas des actions, elles peuvent é mettre des parts sociales.
→ La diffé rence entre une part sociale est que ce sont presque la mê me chose, mais pour les
actions la négociation est libre.
BENEFICES
Chaque dé tenteur d’une action dispose d’un droit sur les bé né 5ices de la socié té , ce droit prend la
forme d’un dividende. Celui-ci repré sente la part des bé né 5ices reversé s aux actionnaires. Chaque
anné es, l’entreprise ré alise thé oriquement des bé né 5ices et il est de coutume mais non
obligatoire qu’elle reverse une partie de ses bé né 5ices à ses actionnaires.
On appelle taux de distribution ou encore Pay Out Ratio la proportion des bé né 5ices reversé s.
Son montant est voté au cours de l’assemblé gé né rale annuelle, sur proposition du conseil
d’administration. Le paiement des dividendes doit intervenir dans un dé lai maximum de 9 mois
aprè s la clô ture de l’exercice.
Qq soit la part de capital dé tenue chaque actionnaire obtiendra le mê me dividende par action.
Pour percevoir des dividendes il suf5it de dé tenir les titres le jour de dé tachement de dividende
quelques soit la duré e de detention. Une fois, le dividende versé (jour de dé tachement du
dividende), le cours de l’action baisse approximativement du montant du dividende.
Le droit sur l’ac<f net de la société
• Ils ont le droit de BONI LIQUIDATION (=le reliquat), si une entreprise dé cide d’arrê ter
l’activité , elle cè de les actifs, elle rembourse les dettes et le reliquat est versé .
Les droit d’aZribu<on et préféren<el de souscrip<on
Une manifestation typique de droit sur les actifs s’exerce à l’occasion de l’augmentation du
capital. En effet, au cours de sa vie il peut s’avé rer né cessaire pour l’entreprise d’augmenter son
capital. De maniè re classique, une entreprise peut soit incorporer à son capital des bé né 5ices
qu’elle a accumulé sous formes de ré serves, qui donne lieu à la cré ation d’action gratuite, soit
demander des capitaux nouveaux pour 5inancer ses investissements et é mettre, en contrepartie,
des actions en numé raires.
Les actionnaires bé né 5icient:
o Incorporation des ré serves : droit d’attribution
Actif Passif
Actifs nons courant … Capital social 80 000
Actifs courant … Ré serves 50 000
Actif Passif
Actifs nons courant … Capital social 96 000
Actifs courant … Ré serves 34 000
➤ En gros, cela nous rapporte rien. Les effets attendus : un effet comptable => les postes
ré serves seront plus faibles, augmente le nombre d’actions en circulation => cela amé liore la
qualité des titres et attire les investisseurs.
Le droit d’attribution
C*N
➤ Le cours thé orique est donné par la formule suivante C’=
N+n
C = Ancien cours
N = nombre d’actions nouvellement é mises
n = nombre d’actions gratuites
Actif Passif
Actifs non courant … Capital 2 200 000
Actifs courant … Ré serves 250 000
CS = Vn * nb
Actif Passif
Actifs non courant … Capital 2 700 000
Actifs courant … Ré serves 250 000
(En gé né ral quand on lance une boı̂te et qu’on y croit dur comme fer on prend des emprunt à la
banque on rajoute par des actionnaires exté rieurs, car si elle marche vraiment d’autres
personnes vont venir croquer le gâ teau)
On prends 3 possibilité s :
Ancien actionnaire participant à l’opé ration
➔ 4 actions à 55€ + 1 action à 50€ soit 270€
➔ Valeur moyenne 270 / 5 = 54€
➔ Valeur du droit d’attribution = différentiel = 55€ - 54€ soit 1 euro.
Soit il dé cide de ne pas participer à l’opé ration
➔ Prix de l’action (40 000 x 55 * 10 000 x 50)/ 50 000 soit 54 €
➔ 4 actions à 54 + 4 droits à 1 euro soit 220 euros (4 * 55 = 220)
➔ Valeur moyenne 220 / 4 soit 55€ (216 + 4 = 220)
Nouvelle actionnaire pro5itant de l’opé ration
➔ Prix de l’action 10 x 50 soit 500€
➔ Acquisition de 40 droits à 1 euro soit 40 euros
➔ Valeur moyenne (500 + 40)/ 10 soit 54 euros.
DONC : le nouvelle prix de l’action est de 54 euros pour l’é galité entre tout le monde. Les anciens
actionnaires possè dent des DPS et les nouveaux achè tent des DPS pour que tout le monde paient
les 54 euros.
Equation :
Le cours de l’action à l’issu de l’augmentation de capital est la suivante
C*N + K*n
C’ =
N+n
(C − K )*n
d =
N+n
Ce droit permet à chaque actionnaire de prendre part aux dé cisions des assemblé s gé né rales.
Il existe des actions avec des droits particuliers (sans droit de vote et avec droit de vote double) :
la valeur du droit de vote correspondrait thé oriquement à 20% de la valeur de l’action
Le droit à l’informa<on
Pendant l’assemblé gé né rale chaque actionnaire a le droit aux 2 questions à la directrice par an.
Le droit de présenter des résolu<ons
On peut porter plainte contre l’entreprise si l’entreprise est mal gé ré e.
A5in de 5idé liser leurs actionnaires, les socié té s les + importantes proposent à leur actionnaire de
faire connaitre leur identité par la mise au nominatif de leur actions. Ces actions au nominatif
permettent le + souvent à l’actionnaire de recevoir directement toutes les infos 5inanciè res
concernant l’entreprise et é ventuellement de percevoir un dividende majoré ou encore de
bé né 5icier d’actions gratuites dans certains cas. La mise au nominatif peut ê tre suggé ré aux
actionnaires qui souhaitent investir dans la socié té à LT. Une contrainte apparait né anmoins : la
revente des titres peut donner lieu à une attente de quelques jours.
▪ Le nominatif administré : les actions restent inscrites chez l’é metteur, mais elles restent
administré par un intermé diaire 5inancier retenu par l’actionnaire (ce dernier s’acquitte
des droits de gestion)
Contraintes :
Cout é levé pour la socié té , et l’actionnaire ne va pas pouvoir revendre ses actions du jour au
lendemain.
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L’é mission des actions de pré fé rence est encadré e a5in de garantir la protection des autres
actionnaires pré server les droits particuliers des porteur de ces titres de pré fé rence ainsi que
ceux des cré ancier anté rieurs
o Les ac<ons de priorité (ou privilégiés)
sont des actions qui bé né 5icient gé né ralement d’un avantage pé cuniaire en
contrepartie d’une absence partielle ou totale de droit de vote. Elles sont cré ées à
la suite d’une augmentation de capital lors d’une assemblé e gé né rale
extraordinaire. L’avantage pé cuniaire peut provenir d’un dividende versé
prioritairement, d’un dividende majoré ou bien d’un dividende cumulatif.
les ADP assurent à leurs dé tenteurs une ré muné ration supé rieure à celle des
actions ordinaires, y compris à celle des actions de priorité .
Les ADP offrent un dividende cumulatif et pré ciputaire.
Les ADP sont é mises amputé s du droit de vote, né anmoins les actionnaires
peuvent se ré unir au sein d’une assemblé e spé ciale qui peut é mettre un avis
avant toute dé cision de l’assemblé e gé né rale.
Les ADP assurent à leurs dé tenteurs une ré muné ration supé rieure à celle des
actions ordinaires y compris à celle des actions priorité . Le dividende ne peut ê
infé rieur à 7,5% du nominal de l’action.
o Les cer<ficats d’inves<ssement ré sultent du dé membrement d’une action en deux
elements :
▪ Le certi5icat d’investissement le reste qui garde
▪ Le certi5icat de droit de vote c’est l’Etat qui garde
Exemple avec USSR qui a nationalisé Renaud.
Elles confè rent à leur titulaire des avantages particuliers par rapport à des actions ordinaires.
Un droit de vote double de celui confé ré aux actions ordinaires peut ê tre attribué par les statuts
ou une assemblé e gé né rale extraordinaire (AGE). Il doit ê tre justi5ié d’une inscription nominative
depuis au moins 2 ans. Ce droit est perdu en cas de transfert de proprié té (sauf hé ritage). En cas
de transfert de proprié té on peut le droit de vote double. Exception en cas de succession
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PRINCIPES D’ÉVALUATION
Thé oriquement le cours boursier d’une action re5lè te l’analyse que faut globalement le marché
de l’é tat é conomique et 5inancier de l’entreprise en question. Estimer la valeur d’un titre permet
d’en dé duire un prix d’achat satisfaisant mais aussi de 5ixer à l’avance des objectif de vente. Cette
é valuation peut se fonder sur des é lé ments dit fondamentaux tel que le chiffre d’affaire, le
ré sultat net ou la croissance de la rentabilité .
3 mé thodes :
1. Les mé thodes patrimoniales
2. Les mé thodes des comparables
3. Les mé thodes d’actualisation
1. Méthode patrimoniale
=> pas la meilleure mé thode. Elles sont facile à mettre en oeuvre.
L’entreprise vaut ce qu’elle possè de
Valorisations corporelles et incorporelles à partir du bilan de l’entreprise
Ré évaluation des postes de bilan & é limination des non valeurs au sein de bilan
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Avantages : Les mé thodes patrimoniales sont relativement faciles à mettre en œuvre dans la
mesure où l’information comptable sont faciles d’accè s, et que les socié té s coté es adoptent les
mê mes normes.
Limites : une mé thode statique
- Une valeur de l’existant
- Aucune prise en compte des perspectives de croissance
- Valeur de l’entreprise sous-estimée.
Calculs :
Calcul de l’actif net comptable : ANC = TOTAL du bilan - dettes - provisions = 1 370 000 – 250 000 –
220 000 = 900 000€
Calcul de l’actif net réévalué : 900 000 + 120 000 – 20 000 = 1 000 000 €
On en déduit une valorisation de l’action à 100€
On identi5ier les transactions qui ont é té ré alisé s sur des entreprises a5in de dé terminer des
coef5icients de valorisation
La méthode des mul<ples
Action A B C
Cours 100 100 100
BNPA 2 6 10
PER 100 / 2 = 50 100 / 6 = 17 100 / 10 = 10
Rendement antiicpé 2 /100 = 2% 6 / 100 = 6% 10 / 100 = 10%
Analyse Action surcoté e Action à son prix Action osus coté e
Autres indicateurs a u<liser quand les chiffres sont néga<fs
Exemple
3. Méthodes d’actualisa<on
• Une entreprise vaut ses fonds propres plus un potentiel de dé veloppement
• Le principe de ces mé thodes consiste à actualiser les 5lux de revenus futurs
F1 F2 F3 FT VF T
C = + + + … + +
(1 + r) (1 + r)2 (1 + r)3 (1 + r)T (1 + r)T
Les limites et difficultés
D1
P =
k−g
8* 40%
P = = 160 euros
(12% − 10%)
car on cherche le dividende à partir du taux de distribution et du BNPA
Exemple 2 :
1.
D = 50% * 2,40 = 1,20
P = 1,20 / k-g , donc pour 3% : 1,20 / 7% - 3% = 30 ;
1,20 / 8% - 3% = 24 ; 1,20 / 9% - 3% = 20
2.
___________________________________________________________________________________
Les termes d’un contrat :
1. - Type d’option
3. - Style
5. - La parité
6. - La quotité
___________________________________________________________________________________
1. Type d’op5on
C’est le prix auquel l’actif sous jacent sera é changé si le dé tenteur de l’option dé cide d’exercer
son droit. C’est à dire de lever son option. Ce prix est choisi par l’investisseur dans la gamme des
couts d’exercice 5ixé par l’autorité de marché .
5. La quo5té
C’est le fait que l’on ne peut acheter qu’un nombre multiple de cette quotité sur le marché , on ne
peut acheter à l’unité .
Exemple : une quotité de 1000 sur un put sur indice signiSie qu’on ne peut acheter qu’un multiple de
1000 options
6. La parité
Elle nous donne le nombre d’action né cessaire pour exercé e son droit sur un sous jacent.
Exemple : une parité de 100 d’un call sur actions signiSie qu’il faut exercer 100 call pour pouvoir
acheter une action aux prix d’exercice.
7. La prime
• La prime est le prix de l’option ré sultant d’une confrontation des ordres sur le marché
• Elle est versé e immé diatement par l’acheteur au vendeur le jour de l’achat de l’option
• Son prix est très inférieur au prix de l’actif support
VI
Exemple 2
Le dé tenteur d’un PUT ne dé cide d’exercer (vendre les titres) que si le cours de l’actif sous jacent
est infé rieur à son prix d’exercice.
Par ex : VALOREC une option de vente. Le put VALOREC est de (K : prix exercice) est de 40 euros.
Aujourd’hui le cours actuel vaut 34 (S*). On a la possibilité d’acheter cette option sur le marché
pour 34 et la vendre pour 40 via le billet d’option. Du coup le gain de 6 : IN.
Valeur intrinsè que = MAX(Prix exercice – sous jacent ; 0)
SYNTHESE
CALL PUT
K > S Out of the money In the money
K =S At the money At the money
K < S In the money Out of the money
La prime d’une option vaut toujours plus cher que sa valeur intrinsè que
Il existe une possibilité pour que d’ici l’é ché ance de l’option, l’é volution des cours des sous
jacents accroisse la valeur intrinsè que de l’option.
La valeur temps VT mesure cette probabilité
Il s’agit de la diffé rence entre le prix de l’option et sa valeur intrinsè que.
VT est influencée par 4 facteurs
• La volatilité
• La maturité : plus on se rapproche de l’é ché ance plus la valeur temps diminue
• Les taux d’inté rê t
• Les dividendes : quand une action verse un dividende le cour de l’action baisse de ce
montant, la valeur du call diminue si les dividendes sont importants. Celle du put
augmente
Exemple à remplir
K S
Type Strike Cours Prime VI VT val.temps Position
CALL 70 76 9 6 3 IN
PUT 60 56 7 4 3 IN
PUT 45 45 2 0 2 AT
CALL 25 23 3 0 3 OUT
PUT 75 72 9 3 6 IN
2 types de stratégies
Stratégies élémentaires
Exemple
Formules :
Achat call 300 = S - achat call 300 - prime
Achat call 340 = tout ce qui est en dessous de 340 c'est - 4 = le prix d’achat
+6 = 10 - 4
Vente 2 call 320 = prime reçu - VI
Stratégies combinées
Strangle :
40 -5 +20 +15
55 -5 +5 0
60 -5 +0 -5
65 -5 -5 -10
70 -5 -5 -10
75 -5 -5 -10
80 0 -5 -5
85 +5 -5 0
Le spread baissier consiste à acheter un Put et vendre un put ayant un prix d’exercice ayant un
prix d’exercice infé rieur.
Cette straté gie est pro5itable que si le cours de l’action diminue la straté gie est dite baissiè re.
Exemple (situation du marché )
Anticipation baisse des cours du titre du support
cours du support : 620
On achtè te 10 options de chaque.
Straté gies : achat d’un put XYZ Mars 600 à 40
Vente d’un PUT XYZ MARS 520 à 25
Valeur des primes : Achat du PUT 600 : 40 x 10 = 400 dé caissé
Vente du PUT 520 : 25 x 10 = 250 (encaissé s)
Somme ré ellement versé e 400 – 250 = 150
Le pro5it est limité à la diffé rence entre les prix d’exercice des option diminué s de
l’investissement initial,
La perte est limité e à la prime versé e.
- Les lieux de livraison sont dé terminé s par les autorité s de marché
- La livraison n’intervient par forcé ment à une date 5ixe
L’investisseur emprunte 35 $
Il achè te le baril de pé trole 35 $
Il vend un future à 36 $ (pas de 5lux)
Négocia<on d’un contrat à terme
Le rè glement intervient en mê me temps que la livraison : à l’é ché ance
Sur les marché s organisé s, l’investisseur doit né anmoins dé poser un dé pô t de garantie (dé posit)
auprè s d’une autorité compé tente, appelé e chambre de compensation.
La positon d’un contrat à terme est valorisé e au jour le jour (marked to market) pour ré duire le
risque de contrepartie.
Exemple
On achè te un contrat à terme de 100 barils de pé trole à 35 $
Dé pô t de garantie 3500 $
Marge de sé curité 1500 $
L’investisseur peut faire l’objet d’un appel de marge.
32 32 000 3 000
32,5 32 500 3 500
32 32 000 3 000
35 35 000 6 000
35,35 35 350 6 350
Exemple suite :
Gain 350 pour une mise initiale de 3500 gain de 10%
Progression du cours 0,35 mise initiale 35 rapport 1%
On remarque que l’on gagne 10 fois plus.
Comparaison contrat futur contrat forward
Forward Future
Contrat adapté au client Contrat standardisé
Contrat privé en 2 parties Contrat standard entre un opé rateur et la
chambre de compensation
Pas de marché secondaire René gociation possible à tout moment
Prix né gocié s au té lé phone Né gociations à la crié e ou é lectronique
Dé pô t de garantie Dé pô t de garantie + appel de marge
Gain ou perte ré alisé à l’é ché ance Marked to market quotidien
Risque de contrepartie Garantie de la chambre de compensation
Livraison effective à l’é ché ance Clô ture à la position
INTRODUCTION
Un OPCVM ou organisme de placement collectif en valeurs mobiliè res est une entité qui gè re un
portefeuille dont les fonds investis sont placé s en valeurs mobiliè res
Ces OPCVM donnent le mê me droit que des actions à leur possesseur
3 raisons d’acheter des OPCVM
SECTION 1 LE DICI
Document d’Informa<on Clé pour l’Inves<sseur
C’est un document synthé tique et standardisé fournissant aux investisseurs les informations
essentielle sur les fonds en terme d’objectif, de risque, de performance, et de cout, a5in qu’il soit
en mesure de comprendre la nature et les risques lié s au fonds qui leur sont offert et par
consé quent prendre des dé cisions d’investissement é clairé s
Ce compartiment doit dé crire les objectifs et la politique d’investissement des OPCVM en langage
intelligible et simple.
Profil de risque et de rendement
Elles permettent d’obtenir des ré muné rations à court terme proches de celles que procure le
marché moné taire
Ils sont classé s par l’AMF :
• Moné taire euro
• Moné taire à vocation internationale
Les OPCVM moné taire sont investis dans des titres de cré ance à court ou moyen terme
Leur risque est trè s limité mais la contrepartie est une rentabilité faible
Le CESR propose de considé rer à compter du juillet 2011 deux caté gories d’OPCVM de tré sorerie
Les OPCVM moné taires " 2ans 6mois 12 mois
Les OPCVM moné taires à court terme " 397 jours – 60 jours – 120 jours
Par ailleurs les fonds moné taires ne peuvent plus avoir recours qu’à des instruments ayant reçu
la premiè re ou 2e meilleur note par les agences de notation
Toutes les OPCVM pré senté pré cé demment doivent respecter les regè les en terme de ré partition
de risques si elle ne respectent pas ces rè gles elle passent dans un ré gime spé ci5ique d’OPCVM
Ces rè gles sont :
Rè gles des 5 / 10 / 40 : on ne peut pas investir dans plus de 10% sur un mê me titre et la somme
des participation supé rieure à 5% ne peut dé passé 40%
Titres d’é tat (é mis ou garantis) 35% maximum
Obligation de dé tenir 6 lignes diffé rentes dont aucune ne dé passe 30%
503
2800
515
0 2800
503 ou 271
6999
667
333
512
666
Le capital de la SICAV est 5lottant car il é volue en fonction des titres gé ré s et en fonction des
souscriptions des investisseurs actionnaires
Actif Passif
PTF = 200 000 10 000 x 20 = 25 000
Les FCP
Fond commun de placement
o C’est une coproprié té de valeurs mobiliè res
o Un FCP est cré e par un dé positaire et une socié té de gestion de portefeuille
o Le capital minimum est de 300 000€
Le dé tenteur des parts de FCP est donc responsable des dettes de la coproprié té et ce à
concurrence de l’actif du fonds et de son investissement
La liquidité des FCP peut parfois ê tre ré duite
Explications beaucoup de fonds à formule.
Simplicité
• Achat/vente tout au long de la journé e de cotation
• Achat / vente aux conditions instantané es du marché
• Aucune date d’é ché ance
Transparence
• Diffusion quotidienne de la composition et de la valeur liquidative du fonds
• Diffusion en continu de la valeur liquidative indicative de chaque tracker
• Le prix ne peut s’é carter de plus de 1,5% pour les indices europé ens et de 3% pour les
indices extra-europé en de la valeur liquidative.
Economie
• Frais de courtage é quivalents à l’achat/vente d’actions
• Frais de gestion
• Pas de droits d’entré e ni de droits de sortie
• Distribution de dividendes
SECTION 5 LES AUTRES VÉHICULES D’INVESTISSEMENT
Les fonds de capital d’inves<ssement
Ces fonds sont des produits de gestion collective possé dant un pro5il de risque é levé en raison de
la nature des actifs dans lesquels ils sont investis
Dans cette caté gorie on retrouve :
• Les fonds communs de placement à rique (FCPR)
• Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI)
• Les fonds d’investissement de proximité
o Ce sont des coproprié té s de valeurs mobiliè res qui é mettent des parts
o L’obligation de distribution d’un FPI est de :
Les inves<sseurs
Il s’agit de toutes personnes physiques ou morales qui souhaitent acheter ou vendre des
instruments 5inanciers sur les marché s.
➔ Les particuliers
➔ Les entreprises : il y a les entreprises en quê te de placements, et celles qui veulent
ré muné rer leur tré sorerie.
➔ Les investisseurs institutionnels : cette nomination regroupe des institutions diverses à
savoir des caisses de retraite des compagnies d’assurance ou des OPCVM ces
investisseurs placent leurs fonds pour leur propre compte ou pour le compte de leurs
clients
Les émeZeurs
L’é tat
Les collectivité s locales
Les entreprises publiques et privé s
Les intermédiaires
Ceux ci exercent diffé rentes activité s
➔ La collecte et transmission d’ordres
➔ L’exé cution d’ordres : certains intermé diaires ont un accè s au systè me informatique du
marché et transmettent à ce dernier les ordres des investisseurs.
➔ La gestion de portefeuille : les socié té s de gestion de portefeuille investissent pour le
compte de clients en fonctions de rè gles pré dé terminé es ré pondant au pro5il du client
• Le placement de garanti
• Les placements auprè s du grand public
• Les adjudications
Le placement garan<
Exemple :
La nouvelle ré gion Normandie a dé cidé d’é mettre des obligations à é ché ance 8 ans pour un
montant nominal de 5 milliards d’euros. 5 mld on é crit 5000 La ré gion versera un coupon de 2% .
Compartiments A B C
Capitalisation >1Md <1Md€ <150 M€
>150M€
Toutes les entreprises coté es sur le marché rè glementé sont soumises aux mê mes rè gles de
communication 5inanciè re par le ré gulateur
Les nouvelles entreprises introduites en bourse obé iront à des conditions d’admission
identiques
" Condi<ons
" Remarque
Autre compar<ments
Le compartiment des valeurs radié es de Paris est destiné à permettre des né gociations sur les
titres aprè s leur radiation des marché s rè glementé s
• Next track regroupe l’ensemble des trackers aprè s leur admission sur l’in des
compartiments rè glementaires d’Euronext.
A 9h30sec : 5ixing d’ouverture on laisse 30 sec pour dé couragé les techniques de manipulation
pour diminuer le risque
9h - 17h30 : sé ance avec transaction et arrivé e des ordres à l‘ouverture , cotation en contenu ,
ordres
Fixing de clô ture 17h35 et 30 sec qui determine le prix de cloture
17h35 – 17h40 : trading at last transaction, ordres. Possible de né gocier au prix d’é quilibre
Le libellé d’un ordre
• Indications gé né rales
o Place de né gociation
o Sens de l’ordre : achat ou vente
o Nom de la socié té ou le Code
ISIN ou code mné monique
o Quantité de titres
• Indication de validité
• Indication de prix
Les clients peuvent 5ixes une date limite de validité de leur ordre. Les ordres peuvent ê tre
valables :
➔ Au jour ou « Good for day » (validité par dé faut)
➔ A date dé terminé e ou « good till date » l’ordre demeure en carnet jusqu’à la date
indiqué e
➔ A ré vocation sur anné e glissante ou « good till cancelled » l’ordre demeure en attente en
carnet pendant une pé riode dé 5inie de 365 jours
➔ Au « 5ixing »
➔ A « validité pé riode » valable pour une pé riode spé ci5ique de la journé e
Les prix des ordres transmis sont dé terminé s par des variations minimales de cours. Les prix de
transaction sont donc des variables discrè tes.
Achat Vente
50 123 128 50
Il s’agit d’un ordre qui se positionne sur la meilleure limite disponible sur le marché
1. L’ordre à seuil de dé clenchement : ordre à dé clenchement se transformant en ordre à
tout prix
2. L’ordre à plage de dé clenchement : ordre à dé clenchement se transformant en ordre à
cours limité
3. Les ordres stop on quote : ré servé au compartiment des warrants, le dé clenchement
est realise sur la base de la fourchette cô té .
" Les ordres caché s ou ordre iceberg
- une partie visible
- La partie caché e perd la priorité temporelle
- Permet d’automatiser les transactions
- Evite de ré vé ler ses intentions
" Les ordres exé cuté s et é liminé s
- Les ordres exé cuté s et é liminé s sont à exé cuter pour le maximum possible, soit dè s leur
entré e en mode continu soit à la confrontation gé né rale des ordres en mode 5ixing,
leur solde s’annulant immé diatement aprè s.
" L’ordre à quantité minimale
L’ordre dé termine le nombre de titre minimum devant ê tre né gocié s immé diatement au moment
de l’introduction de l’ordre
Si cette quantité minimum est effectivement disponible sur le marché le lot minimum est né gocié
immé diatement. Les titres restants de l’ordre sont placé s sur le marché sous la forme d’ordre
limité ? La limité de l’ordre est le prix auquel ce lot minimum a dé jà é té né gocié
A dé faut d’exé cution immé diate dudit minimum.
Le prix du fixing
Le fixing
Ce document adressé par l’intermé diaire ré capitule les conditions d’exé cution de votre ordre
• La date et le nom de l’intermé diaire
• Le ses de l’opé ration, la quantité de titres concerné , le libellé de valeur, le marché de
cotation, le cours né gocié
• Le montant brut cours multiplié par la quantité de titres
• Les frais de transaction
• Le montant net (cré dit ou dé bit du compte)
Réserva<on sta<que
• Dé tection de 5luctuations importantes sur une pé riode relativement longue
• Les seuils statiques :
o 8% composantes de l’indice CAC 40 (principal indice boursier français)
o 10% autres actions
o 0,02% penny stocks <0,20 euros
• Les variations autorisé es sont é tablies par rapport à un prix de ré fé rence
o A l’ouverture le prix de ré fé rence est le cours de clô ture de la veille
o Après le _ixing d’ouverture il est le cours coté au 5ixing d’ouverture
o Après une réservation le seuil atteint devient le nouveau cours de ré fé rence
Réserva<on dynamique
• Encadrement des variations de cours entre deux transactions
• Elle vise à encadrer, à l’inté rieur des seuils statiques, la volatilité des cours successifs
• Variation autorisé e + ou – 2 % (minimum 0,01 euros)
• Duré e de ré servation non standardisé e
• Objectifs
o Empê cher la diffusion de fausses informations
o Empê cher la manipulation des cours
SECTION 4 : LES CONTRATS/ UN APPORT DE LIQUIDITÉ
Il existe deux types de contrats de liquidité :
• Un accord passé entre Euronext et une socié té de gestion
" Le contrat d’apporteur de liquidité
• Un accord entre l’é metteur et une socié té de gestion
" Contrat de liquidité
Le contrat d’apporteur de le liquidité
Mise en place d’une autorité de supervision forte, disposant d’une vision globale du secteur
5inancier (banque et assurance)
Missions
Ce comité est en charge, à titre consultatif, de la lé gislation et de la ré glementation relative aux
intermé diaires
Par exemple, il propose les ratios prudentiels et les fonds propres minimaux à respecter
INTRODUCTION
Un indice boursier repré sente l’é volution de la valeur d’un é chantillon d’actifs coté es (indices
d’actions, d’obligations, matiè res premiè res)
Un indice boursier n’est pas un actif 5inancier
Fonc<ons
• Re5lé ter la performance d’un marché
• Servir d’é talon de mesure de l’ef5icacité de la gestion d’un fonds de valeurs mobiliè res
• Servir de sous jacents pour les produits dé rivé s
• Servir de ré fé rence à certaines mesures rè glementaires
Les indices boursiers sont des indices de prix (moyenne de cours boursiers) qui se dé 5inissent
par trois caracté ristiques
➔ L’é chantillon est un ensemble de valeurs choisi pour ê tre repré sentatif d’un secteur,
d’une ré gion
➔ La mé thodologie de calcul concernant le poids des titres au sein de l’indice
➔ La date de ré fé rence et l’indexation (base 1000) le 31/12/87 pour le CAC 40
Un indice pondé ré par les prix est obtenu en calculant la moyenne arithmé tique des cours des
actions qui composent l’action
N
∑J=1 Pj . t
It = I 0* N
K 1* ∑J=1 Pj . 0
N = nombre d’action
Pj,0 = prix de l’action j à la date 0
C’est une mé thodologie de calcul bien pourrie selon le prof :DDDD
L’équipondéra<on
Cette technique a pour objet de re5lé ter l’é volution d’un portefeuille qui serait composé en
permanence de titres pour des montants é gaux
Chaque valeur de l’é chantillon constituant l’indice a un poids unique
Trop cher
Pondéra<on par la capitalisa<on boursière
Il s’agissait de la principale mé thodologie retenue par les organismes de diffusion pour calculer
un indice boursier
On prend en compte l’importance de poids de la socié té dans l’é conomie
N
∑J=1 Q j, t*Pj, t
It = I 0*
K 1*CB 0
La pondé ration par la capitalisation boursiè re totale à peu à peu cé dé la place à la capitalisation
5lottante
N
∑J=1 Fj, t*Pj, t
It = I 0*
Kt*FL OT t 0
Remarque : le 5lottant est é gal à la totalité des actions inscrites à la cô te à l’exception des blocs
« stables » :
• L’autocontrô le
• Les actions dé tenues par les fondateurs
• Les participations dé tenues par l’é tat
• Les actions lié es par un pacte d’actionnaire
• Les blocs structurants
• Les participations analysé es comme « stables » il s’agit des participations supé rieures à
5% et qui ‘ont pas é volué de maniè re signi5icative à la baisse (-1%° depuis 3 ans)
Pondération plafonnée
Pondé ration associé e à un facteur de « cappage »
N
∑J=1 f j, t*Fj, t*Pj, t
It = I 0*
Kt*FL OT t 0
Exemple 1
_________________________________________________
On calcul d’abord le nombre de titres vraiment disponible sur le marche on multiplie le
pourcentage de 5lottant par le nombre d’actions (on le mets dans le tableau)
Indice équipondéré
Exemple 2
Indice crustacé s
• Capitalisation boursiè re 1 400 000 000€
• Plafonnement 20 %
Action Ecrevisse
Nombre de titres en circulation 3 000 000
Cours 120€
Poids é crevisse :
(3 000 000 x 120) / 1 400 000 000 soit 25,71%
limitation du nombre de titres dans la composition de l’indice Crustacé s
Capitalisation non soumise au plafonnement
1 400 000 000 – 360 000 000 = 1 040 000 000
Capitalisation retenue 1 040 000 000/ 80% soit 1 300 000 000 €
Nombre de titres é crevisse
Capitalisation 1 300 000 000 x 20% soit 260 000 000
nombre de titres 260 000 000 / 120 soit 2 166 667
Facteur de plafonnement
2 166 667/ 3 000 000 soit 72,22%
Remarques : de nouvelles pondé rations voient le jour
➔ Indices fondamentaux :
Meilleurs repré sentativité du marché ?
Meilleur rapport risque/Rentabilité ? (Chapitre 10)
• Stimuler la conception des nouveaux dé rivé s (options, trackers, produits structuré s)
• Accroitre la visibilité des valeurs petites et moyennes
Le CAC large 60
➔ CAC 40
➔ CAC Next 20
Le CAC MID 60
➔ SBF 120 dé duit des valeurs composant le CAC Large 60
Le CAC Small
➔ Illimité en nombre de constituants
Le CAC All-Tradable (Ex SBF 250)
➔ Ensemble des valeurs dont le taux de rotation annuel ajusté du 5lottant est supé rieur à
20%
Le CAC PME
➔ Cré e le 5 mars 2014
➔ Critè res d’é ligibilité
o < 5000 salarié s
o CA < 1,5 milliard d’euros ou total actif < 2 milliards
➔ Plafonnement 7,5%
➔ Ré visions trimestrielles
10 secteurs
24 groupes d’industries
67 industries
156 sous secteurs industriels
CHAPITRE 9: RENTABILITÉ ET RISQUE DES ACTIFS
INTRODUCTION
La rentabilité et le risque sont des facteurs essentiels dans les processus de dé cision d’un
investissement
La rentabilité est fonction du risque
pt − p(t − 1) + Dt
R =
P(t − 1)
P(t-1) = prix en t -1
Dt = dividende à la date T
Il existe le temps continu aussi dans ce cas on é tudie la rentabilité sur une duré e in5inité simale.
Taux de rentabilité en temps continu :
pt + Dt
R = Ln( )
P(t − 1)
Il peut s’avé rer né cessaire de corriger les cours et les montants de dividendes qui sont les
é lé ments dé terminant le taux de rentabilité
• La ré investissement du dividende
• Une opé ration sur titre
En gé né ral on corrige les cours anté rieurs en les multipliant par un coef5icient correcteur :
Cours th éor iqu e a pr ès opér at ion
Coef5icient correcteur =
cours a va nt opér at ion
Opéra<on sur capital
Une augmentation de capital, une ré duction du nominal (split), une attribution d’action gratuite
Il convient donc de ré ajuster les cours a5in de calculer le taux de rentabilité
Q 2*Pt
R = − 1
Qt* P(t − 1)
Réinvestissement du dividende
La formule discrè te considè re la distribution d’un dividende en 5in de pé riode " biais
Px d + D1 pt
R = + − 1
P(t − 1) Px d
L’investisseur ca se dé cider à investir en fonction de l’espoir d’obtenir dans le futur un montant
pré fé ré à la valeur de sont investissement initial
L’espé rance de rentabilité correspond à la somme des N rentabilité s pondé ré es par leurs
probabilité s de ré alisation
Suite
Le risque expost
La volatilité correspond à l’é cart type annualisé
Pour obtenir la volatilité annuelle à partir d’un é cart-type journalier, nous multiplierons l’é cart
type par 250 Car on estime qu’il y a 250 sé ances de bourse dans l’anné e.
Le risque ex ante
On fait intervenir l’espé rance mathé matique des rentabilité s en lieu et place des rentabilité s
historiques (voir livre pour la formule)
La distribu<on normale
Si la distribution des taux de rentabilité est normale, l’espé rance et la variance synthé tisent
parfaitement toute la distribution
SI R= 5% et é cart type = 20%
• 66% des rentabilité s sont comprises entre -15% et 25% (plus ou moins l’é cart type)
• 95% des rentabilité s sont comprises entre -35% et 45% (2fois l’é cart type)
1 T
(Ri j − R̄i)*(Ri j − R¯ j)
T ∑
COV ij =
i=1
La variance du portefeuille est é gale à la somme des cellules de la matrice de variance covariance
pondé ré e
Exemple : 1,621%
INTRODUCTION
La rentabilité et le risque sont des facteurs essentiels dans les processus de dé cision de
portefeuille
Titre A Titre B
Rentabilité 12% 12%
Ecart type 6% 6%
• Cas 1 : PAB = 1
σ2p = 0,52 * O,062 + 0,52 * 0,062 + 2*0,5 * 0,5 * 0,06 *0,06 = 0,0036
• Cas 2 PAB = -1
σ2p = 0,52 * O,062 + 0,52 * 0,062 -2 *0,5 * 0,5 * 0,06 *0,06 = 0
• Cas 3 PAB= 0
σ2p= 0,52 * O,062 + 0,52 * 0,062 = 0,0018
• Cas 4 PAB = 0,5
σ2p= 0,0027
Le cas de N titres
Pour un niveau de risque donné , l’investisseur retient la combinaison maximisant l’espé rance de
rentabilité ou inversement.
Frontiè re ef5iciente : c’est le lieu des portefeuilles qui dé livre la plus forte espé rance de
rentabilité pour un niveau de risque donné .
Formule analytique :
- Maximisation de l’espé rance sous contrainte du risque
- Minimisation du risque sous contrainte d’un niveau de rentabilité donné .
Exemple : soit un portefeuille de 100 000 euros. L’espé rance de rentabilité est de 8% en
moyenne, et le risque minimum est de 6%. L’intervalle de con5iance à 95% est :
IC = [−4%; 20%]
IC = [96000; 120000]
-4= 8 -2 *6 et 20= 8 + 2 *6
Si on veut limiter son risque potentiel à 2000 euros, on achè te seulement 50000 euros d’actifs
5inanciers, et on place les 50 000 restant sur un titre sans risque mais moins rentable comme le
livret A.
1 N−1
σ p² = VA R + COV
N N
Plus le portefeuille est diversi5ié , plus le risque spé ci5ique se rapproche de 0, le risque total du
portefeuille se rapprochant du risque systé mique symbolisé par une droit horizontale sur un
graphique.
L’idé e est que les 5luctuations du cours de bourse d’un titre peuvent ê tre attribué es :
- D’une part à des facteurs communs qui affectent l’ensemble du marché
- D’autre part, à des causes spé ci5iques de la socié té coté e.
Le modè le de marché : Les rentabilité s de chaque titre sont plus ou moins lié es à celles du
marché .
Ri=αi + βiRm+ei
Le modè le de marché :
Niveau de risque :
σ² i = β²iσ²m+ σ²ei
La covariance entre kes taux de rentabilité de deux actifs i et j peut s’é crirre
σij= βiβjσ²m
Le modè le de MEDAF
Le modè le repose sur l’idé e que l’espé rance de rentabilité requise par un investisseur incorpore
une prime de risque qui s’ajoute au taux sans risque.
E(Ri) = Rf + prime i
"E(Ri) – Rf =λβi
Exemple :
E(Ri) = Rf + Bi [E(Rm) – Rf]
E(Rm)= 9% et Rf = 5%
Titre Bê ta
A 0.7
B 1
C 1.15
D 1.4
E -0.3
On vous communique le relevé pendant 12 mois consé cutifs des cours de l’action Cobalt (Ai en
euros) et d’un indice repré sentatif du marché boursier (Mi)
Mois i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Cours 577 569 527 587 583 596 621 656 673 657 693 709
Ai
Indice 285 275 271 277 275 275 284 285 290 292 301 317
Mi
1) Cette notion fait ré fé rence au modè le de marché . Il permet, à partir de donné es passé es,
d’é tablir une relation entre la rentabilité d’une action et la rentabilité du marché dans sa totalité .
2) Ra = βRm + α
COV (Ra, R m)
Avec : B = et α : ordonné e à l’origine de la droite.
Var (R m)
Il s’agit dans un premier temps de calculer les rentabilité s de l’action Cobalt et du marché .
Mois i Ra Rm
2 (569-577)/577= -1.39% (275-285)/285= -3.51%
3 -7.38% -1.41%
4 11.39% 2.21%
5 -0.68% -0.72%
6 2.23% 0%
7 4.19% 3.27%
8 5.64% 0.35%
9 2.59% 1.75%
10 -2.38% 0.69%
11 5.48% 3.08%
12 2.31% 5.32%
VAR(Rm)= E[(Rm)²]-[E(Rm)]²
= 6.5425 – 1²
=5.425
σ(Rm)=2.354%
Il est lé gè rement supé rieur à 1, ce titre a tendance à ampli5ier les 5luctuations du marché .
VAR(Ra)= E[(Ra)²]-[E(Ra)]²
= 26.2426 – 2²
=22.2426
σ(Ra)=4.72%
Le risque total d’une action se dé compose en risque systé mique et risque spé ci5ique.
Les modè les supposent que la rentabilité d’un titre i est une fonction liné aire de m facteurs.
Ri = E(Ri) + [somme k=1 " m ( bik Fk + ei)]
Le MEDAF est un modè le à facteur unique : le risque du marché est le seul facteur qui affecte
l’espé rance de rentabilité .
Peut-on dé terminer plusieurs facteurs affectant la rentabilité ? Les modè les multifactoriels
permettent l’inclusion de plusieurs sources de risques et donc plusieurs facteurs de risque.
Remarque : pour é viter les opportunité s d’arbitrage, la relation entre l’espé rance du taux de
rentabilité et les risques systé matiques, mesuré s par les sensibilité s, doit ê tre liné aire.
Ils ont constaté qu’en plus du risque de arché , il y’a deux types de facteurs. Deux types d’actions
ont tendance à surperformer le marché :
- Small capitalisations
- High book-to-market Ratio.
Le modè le de Cahart
Dans ce modè le, outre le facteur risque de marché , les facteurs de risques additionnels sont les
rentabilité s :
- Du portefeuille SMB
- Du portefeuille HML
- Du portefeuille momentum