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INTRODUCTION AUX MARCHÉS FINANCIERS

LE RÔLE DES MARCHÉS FINANCIERS


Marchés financiers
- Lieux dé maté rialisé s ou se rencontrent offre et demande d’un actif 5inancier
Aujourd’hui au vu du nombre d’é changes d’actifs 5inanciers la grande majorité des transactions
sont automatisé es.
On utilise aujourd’hui de plus en plus grâ ce à l’ordinateur, les cours varient au cinquiè me de
secondes prè s.

Ac<fs financiers
Actions, obligations, titres de cré ances, devises, actifs dé rivé s.

Le rôle des marchés financiers est de tout premier ordre


• L’allocations du capital et 5inancement de l’é conomie
➔ Un lieu de 5inancement
➔ Un lieu de placement

• Un lieu de couverture contre les risques (quand utilise les produits dé rivé s)
• Un lieu de spé culation et d’arbitrages
• Un lieu de liquidité

PARTIE 1 : LES PRINCIPAUX INSTRUMENTS


FINANCIERS
CHAPITRE 1 : LA VALEUR DU TEMPS
Les taux d’inté rê t rentrent dans l’estimation des prix des actifs 5inanciers, le prix des titres é tant
l’estimation de l’actualisation des cash 5low futurs

Le taux d’intérêt
Le taux d’inté rê t re5lè te :
• L’in5lation (moné tariste)

• L’é quilibre entre l’offre et la demande de capitaux (keyné sienne)

La structure par terme des taux d’intérêts


Le taux d’inté rê t dé pend du dé lai de remboursement (pas le mê me taux à 10 et 1 an)
Différentes théories

• Anticipations
• Prime de liquidité
• Segments de marché
• Habitat pré fé ré
Théorie de la prime de liquidité : L’individu à une propension naturel à privilé gier le court terme
que le long terme, on peut reformuler ça, on pré fè re consommer tout de suite que plus tard
Quelques fois le taux sont dé croissants avec le temps ; on sait que le taux d’inté rê t et le taux
d’in5lation sont lié s,

Comparer ce qui est comparable


La capitalisa<on

Valeur actuelle capitalisation Valeur future


Deux sommes de mê me montant se sont é quivalentes que si elle sont considé ré s à une mê me
date.
Si on souhaite connaı̂tre le montant d’une somme actuelle dans le future on fait une
capitalisation.
L’actualisation
Valeur actuelle Actualisation Valeur future
On fait correspondre une valeur future à une valeur actuelle

Le calcul des intérêts


Les intérêts simples

Ils concernent les taux d’inté rê ts infé rieurs, à un an.


Ils sont proportionnels au capital prê té ou emprunté au taux d’inté rê t appliqué et à la duré e du
placement ou de l’emprunt.
Les opé rations sont : I = C x i x n
Exemple ; un capital de 1000€ euros est placé pendant 6 mois au taux mensuel de 0,25%
1000x6x0, 25%= 15€
Le plus souvent la duré e est exprimé e en nombre de jour rapporté e à l’anné e
La valeur acquise
Somme du capital initial et des inté rê ts Cn= C0(-1+i x n)
Les intérêts précomptés ou post comptés
Les inté rê ts peuvent ê tre versé s en dé but ou en 5in de boucle
Pré compté s = on les verses en dé but de pé riode et donc dé duits du capital initial
Post compté s = on les verses en 5in de pé riode
Les taux propor<onnels

ia
ip =
p
Exemple 1000€ placés 6 mois à 6% annuels I = 1000 x 6% x 0,5= 30€
Les intérêts composés

La valeur acquise d’un capital = Cn = C0 (1+r)n


Ici les inté rê ts gé nè rent eux mê me des inté rê ts
C0
La valeur actuelle d’un capital = Cn =
(1 + r)n
Les taux équivalents

Deux taux sont dits é quivalents quand ils donnent une valeur identique au terme d’une mê me
duré e de placement

Le calcul des annuités


Les annuité s dé signent une suite de versements ou de remboursements effectué s à intervalles de
temps ré guliers.
La valeur acquise

La Vacq dé signe la somme des valeurs acquises par chacune de ces annuité s à l’issu du dernier
versement.
(1 + r)n − 1
Valeur acquise = Annuité x
r
La date à laquelle on obtient la valeur acquise est celle du dernier versement, l’exposant (le n)
correspond au nombre de versement de la suite, les versements sont placé s à intervalles de
temps é gaux.
La valeur actuelle

La valeur actuelle d’une suite d’annuité s constantes dé signe la somme des valeurs actuelles de
chacune de ces annuité s exprimé e une pé riode avant le premier versement.

1 − (1 + r)−n
Valeur actuelle = Annuité x
r
Le calcul des annuités
L’annuité correspond à la somme de trois é lé ments
➔ L’amortissement
➔ Les inté rê ts
➔ Les é ventuelles charges
Le montant de l’annuité diffè re selon la mé thode d’amortissement
• L’amortissement in 5ine : on paye des inté rê ts tous les ans et le capital emprunté est
remboursé à l’é ché ance.
• L’amortissement constant : le montant du capital remboursé est le mê me (chaque anné e)
• L’annuité constante : la somme de l’amortissement de l’inté rê t est constant dans le temps

Exemple 1
Un a un emprunt sur 5 ans de 100 000€ avec un taux de 10% on cherche le montant des annuités.
On sait que 100 000 c’est la valeur actuelle donc on utilise la formule pour trouver l’annuité. :

−n
Valeur actuelle = Annuité x 1 − (1r+ r) → Annuité = =

-5
= 10% x 100 000/ (1-(1+10%) = 26 379,75
Calculs:
Amortissement = Annuité - inté rê ts (versé s)
Annuité s= inté rê ts dû + amortissement

Exemple 2

Exemple 3

On suppose pour le X : 14,8394 est x1 et 14,7784 est x2

Calculs :
Taux recherché = 14 8094 - 14 8394 * ( 0,900%-0,950%) + 0,900%/ 14 8394 - 14 7784 = 0,925
%
Taux annuel = (1+0,925%)^4 – 1 = 3,750%
CHAPITRE 2 : LES TITRES DE CRÉANCES
Introduc<on
Le marché moné taire correspond au : « marché des capitaux à court terme et moyen terme, par
opposition aux marché 5inanciers sur lequel s’effectuent les emprunts et placements à long
terme »
C’est un marché dé maté rialisé , sur lequel les intervenants é mettent et souscrivent ou é changent
des titres essentiellement à courte é ché ance. En contrepartie de liquidité s. Le marché moné taire
est comme son nom l’indique le marché sur lequel on né gocie la monnaie nationale, c’est sur ce
marché que l’on va se tourner a5in de né gocier les problè mes lié s à la quantité de monnaie.
On distingue le marché interbancaire et le marché des titres de cré ances.
Le marché interbancaire ; Peut se dé 5inir comme un lieu d’é change de liquidité s bancaires, c’est
un marché de fré à gré c’est à dire sans intermé diaires. C’est sur ce marché que les banques
centrales interviennent, c’est sur cette derniè re que la banque est chargé e de gé rer la quantité de
monnaie en circulation.

Le marché des <tres de créances


Il est ouvert a priori à tous les agents é conomiques. C’est un marché relativement jeune en
France. Dans les anné es 80 il a é té modernisé a5in de facilité la dé sintermé diation bancaire et
permettre aux é metteurs de se 5inancer directement sur les marché 5inanciers.

On distingue deux titres de créances négociables :


Les titres à court terme né gociable (TCN) // “euro commercial paper” (ECP):
(<1ans) on les appelle les titres de cré ances né gociables ou euro commercial paper. On parle
fré quemment d’é mission au robinet.
Les titres (bons) à moyen terme né gociable (BMTN)// “euro medium term note” (EMTN) :
(1<X<5) bon à moyen terme né gociable ils sont considé ré s comme les instruments 5inanciers
et non comme des valeurs mobiliè res de placement.

La cré ation des titres de cré ances né gociables permettent à leurs é metteurs d’obtenir les
ressources, aux conditions de marché alors qu’auparavant ils é taient contraints de contracter
des lignes de cré dits auprè s des banques et des institutions 5inanciè res.

Caractéris<ques des <tres à court terme


Caractéris<ques communes :

• Titres dé maté rialisé s


• Montant unitaire minimum 5ixé à 150 000€
o 200 000€ si documentation ré digé e en langue é trangè re (ré forme 2016)
• L’é ché ance est 5ixe et ne peut ê tre prorogé e
• Les é metteurs doivent obtenir un vise de la banque centrale à l’exception de l’Etat
• Existence d’un marché secondaire
• La né gociation est ré alisé e sur la base d’un taux et non pas d’un prix
• C’est le taux d’inté rê t qui 5ixe le prix et non pas l’inverse.

Titre Emetteur Taux proportionnel in Jine


BTF Etat • 13,24-29,40-52 semaines
• Inté rê ts pré compté s
• Taux in 5ine
CD Banques et institutions • 1 jour 1 an
5inanciè res
• Inté rê t pré ou post compté s
• Assujettis aux ré serves
obligatoires
BT Entreprises • 1 jour à 1 an
• Inté rê t pré compté
• Taux in 5ine
Neu CP Banques et institutions • Assujettis aux ré serves
5inanciè res obligatoires
• Inté rê t pré ou post compté s
Entreprises • Taux in 5ine
• 1 jour à 1 an
BTAN ETAT • 2 ou 5 ans
• Inté rê ts annuels 5ixes
Neu MTN Tous les é metteurs • > 1 an < 5 ans
listé s à l’article L.
213-3 du Code • Taux 5ixe ou variable
moné taire et 5inancier
sont habilité s a é mettre
des titres de cré ances
né gociables
BMTN Banques et institutions • > 1an
5inanciè res
mais aucune importance • Taux 5ixe ou variable
juridique

Avec la reforme 2016


- le CD et BT devient Neu CP
- le BTAN devient Neu MTN
Les certi5icats de dé pô ts (CD) sont é mis par des é tablissements de cré dit pouvant recevoir des
fonds à vue ou à moins de deux ans du terme
La maturité varie entre 1 jour et une anné e en gé né ral elle est comprise entre 10 jours et 3mois
les inté rê ts peuvent ê tre post ou pré compté s, le taux d’inté rê t est en gé né ral 5ixe.
Les BTF : billets de tré sor 5ixe ce sont les titres de cré ances é mis par l’é tat pour le tré sor
publique, les inté rê ts sont 5ixe et pré compté s, les é ché ances sont standardisé s, elles portent sur
des duré es de 13,24-29,40-52 semaines
Pour é viter d’avoir un bon du tré sor à 42 semaines pour une semaine aprè s encore un à 42
semaines on fait de l’assimilation par exemple jeudi prochain le tré sor on é met un bon à 52
semaines, et si il é met encore un titre la semaine d’aprè s de maturité une semaine de moins,
pour harmoniser le tout.

Les taux de référence


Les taux proposé s par les é metteurs de titres de cré ance sont 5ixé s en ré fé rence à des taux du
marché moné taire.
Le TEMPE ou EONIA → remplacé par ESTER (2019): ce taux dé signe le taux du marché
moné taire au jour le jour ou over night il correspond à la moyenne des taux d’inté rê t à 24heures
pondé ré par le montant des transactions effectué s par les grand opé rateurs de marché .
ESTER est infé rieur à EONIA.
L’EURIBOR → ? (2020) : ces taux dé signent les taux d’inté rê t moyen offert entre les banques de
ré fé rence pour des dé pô ts ayant des é ché ances variant de une semaine à 12 mois.
Le T4M ou TMM c’est le taux de ré fé rence pour les prê ts à court terme pour les entreprises, il
est é gal à la moyenne arithmé tique des EONIA sur 1 moi
Le TAM : il sert de ré fé rence pour les obligations à court et moyen terme il s’agit d’un taux
d’inté rê t composé mensuellement d’un dé pô t sur 12 mois du T4M

Principes d’évalua<on des <tres à court terme
• Ev valuation des TCN à l’aide des inté rê ts simples
• Ils sont traité s sur la base de taux proportionnel, in 5ine, 360 jours.
• Les inté rê ts sont calculé s prorata temporis.
Deux cas à considérer

- Inté rê ts pré compté s (dé duits)


- Inté rê ts post compté s (rajouté s)
Inté rê ts pré compté s ajusté à la baisse pour que le taux af5iché soit é gal au taux in 5ine.

Calcul : 5lux initial Fi et 5lux 5inal Ff sont lié s par la relation suivante :

( 360 )
j Ft
Fi* 1 + r* = F t Fi =
(1 + r* 360 )
j

Exemple :
Soit un titre de créance négociable d’une valeur de 800 000€ émis au taux de 3% La durée du TCN
s’élève à 120 jours.

Quel est le montant des inté rê ts ? 800 000 x 3% x 120/360 = 8 000€
• Dans le cas des inté rê ts post compté s l’é metteur reçoit 800 000 € et il rembourse 808
000 €
• Dans le cas des inté rê ts pré compté s l’é metteur reçoit 792 000 € et il rembourse 800
000 €
Attention les taux ré els diffé rents !
Dans le cas du post compté c’est toujours 3%
Dans le cas du taux pré compté le taux est en fait de 3,03% (Taux ré el = 8 000 / 792 000 * 360 /
120 = 3,03 %)
Si on se place en pré compté et on veut avoir un taux de 3% on calcul le Fi avec la formule pour
trouver le bon montant.

LES OBLIGATIONS

INTRODUCTION
Une obligation est une valeur mobiliè re de placement é mise en repré sentation de la cré ance né e
d’un emprunt contracté par un é metteur auprè s d’un ensemble de prê teurs.
La cré ance obligataire pré sente un caractè re collectif. Elle né e d’un emprunt unique confé rant
aux diffé rents prê teurs des droits identiques dans une mê me é mission et pour une mê me valeur
dite nominale.
Lorsqu’un investisseur se porte acqué reur d’une obligation, il prend le risque d’un banquier qui
accorde un prê t. Il est cré ancier vis-à -vis de l’é metteur. Il ne dispose d’aucun droit sur la gestion
de l’entreprise mais il possè de les droits naturels du prê teur à savoir le remboursement du
capital emprunté et le versement d’un inté rê t sur ce montant emprunté .
Le souscripteur est cré ancier vis-à -vis de l’é metteur
Il possè de les droits naturels du prê teur. (droit de remboursement du capital et le droit de
percevoir des inté rê ts sur le montant emprunter tout au long du prê t.)
Les prê teurs peuvent ê tre aussi bien les entreprises publiques ou privé s.
Lorsqu’il est question des obligations d’é tats on parle d’obligations souveraines. Sinon on parle
d’obligations corporelles.

SECTION 1 : LES CARACTÉRISTIQUES DES TITRES
OBLIGATAIRES
Les clauses d’une émission obligataire (sąlygos)
• La valeur minimale : c’est la taille de l’émission obligataire divisée par le nombre d’obliga5ons
émises c’est la base de tous les calculs/ sur le marché.

Ce;e frac5on unitaire de l’emprunt, permet d’établir le montant à rembourser et permet de


servir de base de calcul des intérêts. Généralement la valeur nominale est comprise entre 1
et 1000 euros.la valeur nominal permet d’établir le montant à rembourser et permet de
servir le base de calcul des intérêts.

On calcul le taux d’intérêt en mul5pliant la valeur nominale par le taux facial.


• Le taux facial : C’est le taux convenu entre l'éme;eur et le souscripteur d'un emprunt
obligataire qui détermine le montant des intérêts annuels.

Le taux facial = le taux de coupon. C’est ce taux qui permet de calculer le montant des
intérêts à payer. Le montant des intérêt annuel à verser correspond au produit du taux facial
et de la valeur nominal.

On appelle intérêt versé ou coupon la rémunéra5on des obliga5ons


• Les dates de souscrip<on et de jouissance : la date de souscrip5on est la date à la quelle le
prix d’émission est versé à l’emprunteur. La date de jouissance désigne la date à par5r de
laquelle les intérêts commencent à courir.

• La maturité : c’est la durée de l’emprunt l’emprunt s’achève le jour de la date d’échéance qui
est précisé dans le contrat obligataire. Comme on a vu dans le chap 1 le taux d’intérêt versé
par l’obliga5on (taux facial), est généralement une fonc5on posi5ve de la maturité. Exemple :
si l’Oreal met une obliga5on a 5 ans et 10 ans, le taux d’intérêts sera plus élevé a 10 ans que
5 ans.

• Le prix et la prime d’émission

o Emission au par ou en dessous du pair (le prix d’émission peut être légèrement
inférieur au prix nominal = prime d’émission) cela signifie que le prix d’émission est
plus bas que la valeur nominale.

Le prix d’emission correspond au prix auquel l’obliga5on est mise en vente. Il arrive
que le prix d’emission diffère de la valeur nominal. La difference entre la valeur
nominal et le prix d’émission determine ce qu’on appel une « prime d’emission » En
cas d’existence d’une prime d’emission, l’éme;eur reçoit un montant inférieur au
montant nominal.

! Lorsque le prix d’emission = la valeur nominal, on dit que l’emission a été réalisée
au pair.

! Lorsque valeur nominale > le prix d’emission , on dit que l’emission a été réalisée
en dessous du pair.
Ques5on : Pourquoi ? pour des aspectes techniques, si je mets 15M d’obliga5ons, à
5%, et que les taux changent, alors on baisse le montant accordé et on donne 5,1%

problème : on émet plus exactement 15M, car on émet une prime de remboursement
(on rembourse au dessus de 100% de la valeur nominale)

• La valeur et la prime de remboursement

o Remboursement au pair ou au dessus du pair

La valeur de remboursement correspond au montant remboursé par l’éme;eur au


souscripteur. En certaine occasion la valeur de remboursement peut être supérieure
à la valeur nominale, ce;e différence cons5tue la prime de remboursement.

▪ Lorsque remboursement > la valeur nominale (prime de remboursement), le


remboursement se fera au-dessus du pair.

▪ Lorsque remboursement = la valeur nominale (prime de remboursement) :


remboursement au pair.

Pour remonter taux d’intérêt :


- Prime d’émission au-dessous du pair

- Prime de remboursement au-dessus du pair

• Le taux actuariel (il est toujours précisé)

!! Ce taux correspond au taux d’actualisa5on des flux futurs (coupon et valeur de


remboursement) perçus par le détenteur de l’obliga5on.

Que ce soit lors de l’emission ou de la négocia5on du 5tre de créance, le taux actuariel est
toujours précisé. Le prix d’une obliga5on correspond a la valeur actuelle de ces flux futurs. Le
taux d’actualisa5on qui sera retenu, correspond ni plus ni moins au taux actuariel.

• La qualité de l’émeZeur : elle est décernée par des agences de nota5ons.

La qualité de l’éme;eur (ou signature) est une mesure de la capacité de l’éme;eur a


rembourser les intérêts et la de;e contracté auprès des détenteurs d’obliga5ons.

Plus le risque de défaillance est important, plus le taux d’intérêt exigé par le marché sera
élevé.

Les modalités d’amor<ssement


Il existe plusieurs modalités pour amor5r une obliga5on ou rembourser une obliga5on /
Comment on rembourse l’obliga5on ?
tt monde
en veut ajd ➔ Rebroussement in fine (constant)

➔ Remboursement par annuités constantes (le % est iden5que chaque année)


personne
en veut ajd
➔ Remboursement par amor5ssements constants (je rembourse % par an5cipa5on)
(2,3)->
➔ Conversion de la de;e (ou soit en cash)
Le remboursement se fait pour la majorité des obliga5ons in fine.

Pour les crédits le remboursement se fait par annuités constantes.

La cota<on d’une obliga<on


• Les obligations sont gé né ralement coté es en pourcentage de nominal et au pied de coupon
Exemple : une cotation de 115 correspond à un cours égal à 115% de la valeur nominale.
L’obligation est coté e aussi en fonction du pied de coupon cela signi5ie que l’obligation ne prend
pas en compte la valorisation des inté rê ts
• Le coupon couru correspond à la valeur du coupon qui est attaché prorata temporis à une
obligation à un instant donné . En effet, il faut ré muné ré la dé tention d’une obligation par un
investisseurs qui souhaite revendre son obligation avant le versement des inté rê ts.
Le coupon couru s’estime donc comme le rapport entre le nombre de jours é coulé depuis la date
du dernier coupon versé (ou la date de jouissance s’il n’y a pas eu d’inté rê ts versé s) et la base
exacte (365 jours) multiplié par le taux de ré muné ration de l’obligation

Chaque anné e les obligations repré sentent des milliards.

Exemple
• Soit une obligation de valeur nominale 1000 euros payant un coupon de 6% tout les 4
juin. L’obligation est coté e 104% le 2 juillet de la mê me anné e.

30 
CC = *6% = 0,493125%
365

Calculs
• 30 jours = 28+2 (On ajoute deux jours à la duré e car le dé lai de rè glement livraison est de
2 jours on les ajoute donc aux 28 jours)
• Toujours 365 jours pour obligation
• L'acheter de l’obligation devra verser 1044,93 euros (104% + 0,493125% = 104,493%)
SECTION 2 : LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES DES TITRES
OBLIGATAIRES
Les obliga<ons à taux fixe
• Ce sont des obligations classiques
• Elles donnent le droit à un revenu 5ixe (inté rê t 5ixe) pour toute la duré e de vie de l’emprunt et
au remboursement du capital à l’é ché ance.
• Dans ce cas on sous entends que les taux vont é voluer dans un sens dé favorable à l’autre
entité .

Les obliga<ons à taux variable


• Elles permettent la distribution d’un coupon variant en fonction du taux nominal indexé sur un
autre taux d’inté rê t
▪ Taux variable : coupon post dé terminé (dans ce cas le coupon versé est dé terminé
par constatation deux ou trois jours avant des niveaux des taux d’inté rê ts)
presque plus utilisé (basta)

▪ Taux ré visable : coupon pré dé terminé (dans ce cas on dé termine le montant du
coupon en regardant les montant des taux d’inté rê ts de la pé riode pré cé dente)
c’est le taux le plus utilisé . a quelle date on 5ixe et on sait en avance le montant
• Les taux de ré fé rence
▪ TEC (taux à l’é ché ance constante) : c’est un taux de 5 à 10 ans c’est un taux de
rendement actuariel d’une valeur de tré sor 5ictive. mais 5 ans on trouve presque
pas

▪ Anciens taux : TME et TMO et TBM


L’es<ma<on des taux de coupon

Méthode addi<ve : on additionne une marge au taux d’inté rê t de ré fé rence

Méthode mul<plica<on : on multiplie le taux de ré fé rence par un coef5icient. c’est
le + utilisé car on est moins impacts par les variations.
Marge mixte on utilise les deux moyens pré cé dents.

Les obliga<ons à coupon 0


• L’obligation à coupon 0 ou « strip bond » est une obligation qui ne verse qu’un seul 5lux à
maturité
• Ce 5lux est composé des inté rê ts et du remboursement du capital l’é mission se fait en dessous
de la valeur nominale.
On dirait ce sont les obligations des capitalisations. Elles sont é mis en dessous du pair parce que
la valeur de remboursement est 100% de la valeur nominale.
=> VR = 100% VN = VE + IC (car VN>VE)
IC = Inté rê ts capitalisé s / VE = Valeur d’é mission / VR = Valeur de remboursement/ VN = Valeur
nominale
Les obliga<ons indexées
Ce sont des obligations à taux variable SAUF, ce sont des obligations dont le montant des
coupons et la valeur de remboursement sont indexé s à l’é volution d’un indice autre qu’un taux
d’inté rê t.
Exemple : Taux d’inSlation, or ..
EXEMPLE: une entreprise risquée

pas Les obliga<ons hybrides


important
Ce sont des obligations qui possè dent des caracté ristiques appartenant à l’obligation mais
é galement à d’autres actifs 5inanciers.

Les <tres d’état


• Il existe trois types d’instruments de cré ance sur l’é tat
➔ Les OAT (obligations assimilables au tré sor)
➔ Les BTF (Les bons du tré sors à taux 5ixe)

Les OAT

Ce sont des emprunts à longue remboursable in 5ine é mis par l’é tat Français
Remarque il a é té cré e par le statu de spé cialisation en valeur du tré sor SVT
▪ Il existe des OAT :

o A taux 5ixe
o De capitalisation (zé ro coupon)
o A taux variable et à taux indexé sur l’in5lation

▪ Les dates d’é ché ance ainsi que le placement des coupons s’ils ont lieu d’ê tre seront 5ixé s

o Le 25 avril et le 25 octobre pour les OAT à taux 5ixe


o Les 25 avril pour les OAT de capitalisation et le 25 juillet pour les OAT a taux
indexé
o Les OAT a taux variable versent un coupon trimestriel de 25 janvier 25 avril 25
juillet et 25 octobre


VN = 1 euros
VN x

SECTION 3 : PRINCIPES D’ÉVALUATION


Les obliga<on zéro coupon
La valeur d’une obligation zé ro coupon correspond à la valeur actuelle et de sa valeur de
remboursement

VR
Prix =
(1 + ri) ^T 
VR : valeur de remboursement
Ri = taux d’actualisation seul variable de l’expression qui n’est pas constante.
T : maturité
On voit le lien entre le niveau des taux d’inté rê t et le prix d’une obligation si les taux augmentent
le prix diminue. La relation est né gative.
Exemple
➔ Soit une obligation zé ro coupon pré sentant un taux facial de 6% remboursable au pair
dans 7ans
➔ Sont plus à l’é mission est alors é gal à :
100%
Prix = = 66,51%
(1 + 6%)
7

• Application
pour la date de rè glement livraison du 25.10.N on a relevé sur la cote obligataire les
cours suivants, pour six emprunts à coupon zé ro

1 Emprunt d’é tat 0% 25.08.N+1 93,76


2 Emprunt d’é tat 0% 25.08.N+2 90,01
3 Emprunt d’é tat 25.08.N+3 85,73

➔ Exprimer de maniè re annuelle les maturité s de chaque obligation zé ro coupon (= quel
est le taux d’actualisation?)

entre le 25/10/N et 25/08/N+1 : 304 jours
Soit 304/ 365 = 0,8328 anné es

Entre le entre le 25/10/N et 25/08/N+2 = 1,8328

Entre le entre le 25/10/N et 25/08/N+3 = 2,8328

➔ Calculez les taux zé ro coupon de ces six obligations



VR
On cherche r cours = prix = Prix =
(1 + r i ) ^T 
ici on cherche Ri on ré soudre l’é quation

C1 = 8,39 %
C2 = 6,02 %
C3 = 5,65 %
C4 = 5,56%

➔ Supposez que l’obligation numé ro 6 vient d’ê tre é mise. Quelle est sa prime d’é mission (2
dé cimales)

Il s’agit de la diffé rence de prix soit 26,58%
➔ Quelle est la forme de la structure par terme dé crite par ces obligations

La structure par terme est dé croissante
_________________________________________
cours 2021 : APPLICATION

1.

25/04 - 25/01 = 91
91/365 = 0,2493

2.

Les obliga<ons à taux fixe


La valeur thé orique d’une obligation qui paye des coupons correspond à la valeur actualisé e de
la sé rie de coupons et du remboursement
On peut considé rer une obligation à taux 5ixes comme une somme d’obligations à taux variables
Pour une obligation à n anné es avec des coupons d’un mê me montant C et une valeur de
remboursement VR.

En considé rant un taux actuariel, on obtient


r : taux de rendement actuariel moyen sur toute la duré e de vie de l’obligation, c’est un taux de
rendement interne.
C : Coupon

________________________

Exemple
➔ Soit une obligation pré sentant un taux facial annuel de 6% remboursable au pair dans
7ans
➔ Le taux actuariel du marché qui pré vaut est é gal à 5%
➔ Son prix est é gal à :

1 − (1 + 5%)
−7
100%
P = 6%*  + = 105 ,78 %
(1 + 5%)
5% 7

Une baisse du taux d’intérêt entraine une hausse du prix de l’obligation et


inversement.
Si taux facial (=taux nominale) > taux actuariel, le prix de l’obligation est > à
100% que la valeur nominale TCEPA (toutes choses égales par ailleurs)

CALCULS

P = 4% * 1 - (1+ 1,5%)^-3,25 / 1,5% +. 100% / (1+ 1,5%)^3,25


SECTION 4: LA NOTATION
Les agences de nota<on
Le niveau du taux d’inté rê t payé (par l’é metteur) dé pend du risque de cré dit de l’é metteur c’est
à dire de sa capacité à rembourser les inté rê ts et le capital emprunté .
La notation peut se dé 5inir comme l’é valuation du risque de non paiement en temps et en heure
de la totalité du capital et des inté rê ts relatifs aux obligations 5inanciè res.
L’é cart de rendement entre les obligations de rang AAA et les autres obligations est appelé le
spread exprimé en points de base. (1 point de base = 0,01%).
En comparaison à une obligation sans risque l’é cart de rendement exigé par les investisseurs est
dé nommé le spread.
Le niveau de rendement que doit proposer l’é metteur d’une obligation est directement lié à son
rating. Ainsi le rendement d’une obligation dite de ré fé rence est plus faible que le rendement
demandé pour une obligation moins bien noté e.
Il existe 3 principales agences de notations :
➔ Standard and Poor’s
➔ Moody’s
➔ Fitch
Elles proposent deux types de notes : des notes à court terme et à moyen et long terme, elles sont
souvent associé es à des perspectives.
________________________
LE PLUS IMPORTANT ICI : le vert = investment grade, le rose = speculative grade. Si on passe au
dessus de BBB à BB on perds beaucoup.
Les agences à haut rendement
Les obligations à haut rendement ou Junk bonds sont des obligations classiques é mises par des
socié té s sont le risque de dé faut est trè s important. les socié té s plutô t nuls


1.

P = 980,80

2. taux = 6% donc P = 1126,37

L’amé lioration de la notation traduit un risque plus faible de remboursement, le marché est
moins exigeant sur la ré muné ration. Cette baisse de taux d’inté rê t va se traduire par une hausse
du prix de l’obligation
CHAPITRE 3 : LES ACTIONS

INTRODUCTION
Une action est un titre 5inancier repré sentatif d’une part de proprié té d’une socié té . Elle est
attribué e en ré muné ration d’un apport fait à la socié té soit lors de sa cré ation, soit à l’occasion
d’une augmentation de capital.
L’action repré sente ainsi une fraction du capital social et confè re à son dé tenteur un droit
d’associé .
Toutes les socié té s n’é mettent pas des actions, elles peuvent é mettre des parts sociales.
→ La diffé rence entre une part sociale est que ce sont presque la mê me chose, mais pour les
actions la négociation est libre.

SECTION 1 : LES DROITS D’UNE ACTION


1. Les droits pécuniaires
Le droit sur les bénéfices (le + important)


BENEFICES

Dividendes Ré serves

Chaque dé tenteur d’une action dispose d’un droit sur les bé né 5ices de la socié té , ce droit prend la
forme d’un dividende. Celui-ci repré sente la part des bé né 5ices reversé s aux actionnaires. Chaque
anné es, l’entreprise ré alise thé oriquement des bé né 5ices et il est de coutume mais non
obligatoire qu’elle reverse une partie de ses bé né 5ices à ses actionnaires.
On appelle taux de distribution ou encore Pay Out Ratio la proportion des bé né 5ices reversé s.
Son montant est voté au cours de l’assemblé gé né rale annuelle, sur proposition du conseil
d’administration. Le paiement des dividendes doit intervenir dans un dé lai maximum de 9 mois
aprè s la clô ture de l’exercice.
Qq soit la part de capital dé tenue chaque actionnaire obtiendra le mê me dividende par action.
Pour percevoir des dividendes il suf5it de dé tenir les titres le jour de dé tachement de dividende
quelques soit la duré e de detention. Une fois, le dividende versé (jour de dé tachement du
dividende), le cours de l’action baisse approximativement du montant du dividende.
Le droit sur l’ac<f net de la société

• Les actionnaires sont les proprié taires de l’entreprise

• Ils ont le droit de BONI LIQUIDATION (=le reliquat), si une entreprise dé cide d’arrê ter
l’activité , elle cè de les actifs, elle rembourse les dettes et le reliquat est versé .
Les droit d’aZribu<on et préféren<el de souscrip<on

Une manifestation typique de droit sur les actifs s’exerce à l’occasion de l’augmentation du
capital. En effet, au cours de sa vie il peut s’avé rer né cessaire pour l’entreprise d’augmenter son
capital. De maniè re classique, une entreprise peut soit incorporer à son capital des bé né 5ices
qu’elle a accumulé sous formes de ré serves, qui donne lieu à la cré ation d’action gratuite, soit
demander des capitaux nouveaux pour 5inancer ses investissements et é mettre, en contrepartie,
des actions en numé raires.
Les actionnaires bé né 5icient:
o Incorporation des ré serves : droit d’attribution

o Appel à l’é pargne public : droit pré fé rentiel de souscription

Exemple : le droit d’attribution


Actif Passif
Actifs nons courant … Capital social 80 000
Actifs courant … Ré serves 50 000

Capital social = nombre d’actions * valeur nominale


Quand on augmente le capital par incorporation des ré serves, on aura des actions nouvelles qui
seront distribué es gratuitement aux actionnaires actuels.

Actif Passif
Actifs nons courant … Capital social 96 000
Actifs courant … Ré serves 34 000

➤ En gros, cela nous rapporte rien. Les effets attendus : un effet comptable => les postes
ré serves seront plus faibles, augmente le nombre d’actions en circulation => cela amé liore la
qualité des titres et attire les investisseurs.
Le droit d’attribution

C*N
➤ Le cours thé orique est donné par la formule suivante C’=
N+n
C = Ancien cours
N = nombre d’actions nouvellement é mises
n = nombre d’actions gratuites

➤ Le droit d’attribution attaché au titre vaut d = C’ – C

Exemple : le droit d’attribution. Soit l’entreprise ArmorConserv.


La valeur de l’action 90€, émission d’action gratuite : une action offerte pour 5 actions détenues

→ Dans ce cas la valeur de l’entreprise n’est pas modi5ié


→ La valeur du portefeuille reste stable 5 x 90 = 450€
→ Cours post augmentation 450/6 = 75€
6 actions car dans mon portefeuille j'ai 5 actions + (5 droit d’attribution + celle gratuite)
→ Valeur du droit d’attribution attaché au titre d = C’- C = 90 – 75 = 15

Exemple de droit de souscription

Actif Passif
Actifs non courant … Capital 2 200 000
Actifs courant … Ré serves 250 000

CS = Vn * nb

Actif Passif
Actifs non courant … Capital 2 700 000
Actifs courant … Ré serves 250 000

(En gé né ral quand on lance une boı̂te et qu’on y croit dur comme fer on prend des emprunt à la
banque on rajoute par des actionnaires exté rieurs, car si elle marche vraiment d’autres
personnes vont venir croquer le gâ teau)

Exemple : le droit de souscription


Soit l’entreprise AGRIAL
Le capital de la société est composé de 40 000 actions
Dont la valeur actuelle est de 55 €
Augmentation du capital de 10 000 actions
o Soit une action nouvelle pour 4 anciennes
o Prix d’émission 50 €
o Augmentation de capital de 500 000€

On prends 3 possibilité s :
Ancien actionnaire participant à l’opé ration
➔ 4 actions à 55€ + 1 action à 50€ soit 270€
➔ Valeur moyenne 270 / 5 = 54€
➔ Valeur du droit d’attribution = différentiel = 55€ - 54€ soit 1 euro.
Soit il dé cide de ne pas participer à l’opé ration
➔ Prix de l’action (40 000 x 55 * 10 000 x 50)/ 50 000 soit 54 €
➔ 4 actions à 54 + 4 droits à 1 euro soit 220 euros (4 * 55 = 220)
➔ Valeur moyenne 220 / 4 soit 55€ (216 + 4 = 220)
Nouvelle actionnaire pro5itant de l’opé ration
➔ Prix de l’action 10 x 50 soit 500€
➔ Acquisition de 40 droits à 1 euro soit 40 euros
➔ Valeur moyenne (500 + 40)/ 10 soit 54 euros.

DONC : le nouvelle prix de l’action est de 54 euros pour l’é galité entre tout le monde. Les anciens
actionnaires possè dent des DPS et les nouveaux achè tent des DPS pour que tout le monde paient
les 54 euros.

Equation :
Le cours de l’action à l’issu de l’augmentation de capital est la suivante

C*N + K*n
C’ =
N+n

N= nombre d’action en circulation avant l’augmentation de capital


n= nombre de nouvelles actions
K = prix de la nouvelle action
C = prix de l’ancienne action (55 euros)
C’ = cours observé sur le marché TCEPA (toute chose é gale par ailleurs) aprè s l’opé ration (54
euros)

Le droit de souscription vaut :

(C − K )*n
d =
N+n

2. Les droits poli<ques


Le droit de vote

Ce droit permet à chaque actionnaire de prendre part aux dé cisions des assemblé s gé né rales.
Il existe des actions avec des droits particuliers (sans droit de vote et avec droit de vote double) :
la valeur du droit de vote correspondrait thé oriquement à 20% de la valeur de l’action
Le droit à l’informa<on
Pendant l’assemblé gé né rale chaque actionnaire a le droit aux 2 questions à la directrice par an.
Le droit de présenter des résolu<ons

Le droit d’ac<on en jus<ce

On peut porter plainte contre l’entreprise si l’entreprise est mal gé ré e.

SECTION 2 : LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES


Ac<ons au porteur ou nomina<ves
Les ac<ons au « porteur »

• L’action est inscrite aux livres de comptes de l’intermé diaire 5inancier

• L’entreprise ignore le nom de ses actionnaires.


Les ac<ons nomina<ves

A5in de 5idé liser leurs actionnaires, les socié té s les + importantes proposent à leur actionnaire de
faire connaitre leur identité par la mise au nominatif de leur actions. Ces actions au nominatif
permettent le + souvent à l’actionnaire de recevoir directement toutes les infos 5inanciè res
concernant l’entreprise et é ventuellement de percevoir un dividende majoré ou encore de
bé né 5icier d’actions gratuites dans certains cas. La mise au nominatif peut ê tre suggé ré aux
actionnaires qui souhaitent investir dans la socié té à LT. Une contrainte apparait né anmoins : la
revente des titres peut donner lieu à une attente de quelques jours.

Il existe deux types d’actions nominatives :


▪ Le nominatif pur : on reçois des courriers avec les comptes les projets, les actions
5igurent directement dans les livres de comptes de la socié té é mettrice, les actionnaires
bé né 5icient de frais de gestion gratuit.

▪ Le nominatif administré : les actions restent inscrites chez l’é metteur, mais elles restent
administré par un intermé diaire 5inancier retenu par l’actionnaire (ce dernier s’acquitte
des droits de gestion)
Contraintes :

Cout é levé pour la socié té , et l’actionnaire ne va pas pouvoir revendre ses actions du jour au
lendemain.

_________________________________________________________________

Les ac<ons aux disposi<ons par<culières


4 principales caté gories
➔ Les actions ordinaires (elles disposent de tous les droits)
➔ Les actions de pré fé rence
➔ Les actions à droit de vote double
➔ Les titres de participation (quasi fonds propres)
L’ordonnance n°2004-604 du 24 juin 2004 portant réforme du régime des valeurs mobilières a conduit
à la dispari5on de l’émission d’ac5on à régime par5culières.

Les ac<ons de préférences

L’é mission des actions de pré fé rence est encadré e a5in de garantir la protection des autres
actionnaires pré server les droits particuliers des porteur de ces titres de pré fé rence ainsi que
ceux des cré ancier anté rieurs
o Les ac<ons de priorité (ou privilégiés)
sont des actions qui bé né 5icient gé né ralement d’un avantage pé cuniaire en
contrepartie d’une absence partielle ou totale de droit de vote. Elles sont cré ées à
la suite d’une augmentation de capital lors d’une assemblé e gé né rale
extraordinaire. L’avantage pé cuniaire peut provenir d’un dividende versé
prioritairement, d’un dividende majoré ou bien d’un dividende cumulatif.

• Les actions de pré fé rence :


o Les ac<ons à dividende prioritaire (ADP)

les ADP assurent à leurs dé tenteurs une ré muné ration supé rieure à celle des
actions ordinaires, y compris à celle des actions de priorité .
Les ADP offrent un dividende cumulatif et pré ciputaire.
Les ADP sont é mises amputé s du droit de vote, né anmoins les actionnaires
peuvent se ré unir au sein d’une assemblé e spé ciale qui peut é mettre un avis
avant toute dé cision de l’assemblé e gé né rale.
Les ADP assurent à leurs dé tenteurs une ré muné ration supé rieure à celle des
actions ordinaires y compris à celle des actions priorité . Le dividende ne peut ê
infé rieur à 7,5% du nominal de l’action.

o Les cer<ficats d’inves<ssement ré sultent du dé membrement d’une action en deux
elements :
▪ Le certi5icat d’investissement le reste qui garde
▪ Le certi5icat de droit de vote c’est l’Etat qui garde
Exemple avec USSR qui a nationalisé Renaud.

Les ac<ons à droit de vote double (ins5tué en 1966)

Elles confè rent à leur titulaire des avantages particuliers par rapport à des actions ordinaires.
Un droit de vote double de celui confé ré aux actions ordinaires peut ê tre attribué par les statuts
ou une assemblé e gé né rale extraordinaire (AGE). Il doit ê tre justi5ié d’une inscription nominative
depuis au moins 2 ans. Ce droit est perdu en cas de transfert de proprié té (sauf hé ritage). En cas
de transfert de proprié té on peut le droit de vote double. Exception en cas de succession

_________________________________________________________________

Les ac<ons à bon de souscrip<on


Il s’agit d’actions ordinaires assorties d’un bon de souscriptions
Une fois ces actions é mises, les bons de souscription sont dé taché s et font l’objet d’une cotation
sé paré e.

Les Depositary Receipts


C’est un certi5icat nominatif né gociable é mis par une banque et qui repré sente la proprié té d’une
ou des actions d’une socié té non domestique coté e sur un marché publique.
Exemple : ADR, EDR

PRINCIPES D’ÉVALUATION
Thé oriquement le cours boursier d’une action re5lè te l’analyse que faut globalement le marché
de l’é tat é conomique et 5inancier de l’entreprise en question. Estimer la valeur d’un titre permet
d’en dé duire un prix d’achat satisfaisant mais aussi de 5ixer à l’avance des objectif de vente. Cette
é valuation peut se fonder sur des é lé ments dit fondamentaux tel que le chiffre d’affaire, le
ré sultat net ou la croissance de la rentabilité .
3 mé thodes :
1. Les mé thodes patrimoniales
2. Les mé thodes des comparables
3. Les mé thodes d’actualisation
1. Méthode patrimoniale
=> pas la meilleure mé thode. Elles sont facile à mettre en oeuvre.
L’entreprise vaut ce qu’elle possè de
Valorisations corporelles et incorporelles à partir du bilan de l’entreprise

Ac<f net réévalué

Ré évaluation des postes de bilan & é limination des non valeurs au sein de bilan
_________________________________________________________________
Avantages : Les mé thodes patrimoniales sont relativement faciles à mettre en œuvre dans la
mesure où l’information comptable sont faciles d’accè s, et que les socié té s coté es adoptent les
mê mes normes.
Limites : une mé thode statique
- Une valeur de l’existant
- Aucune prise en compte des perspectives de croissance
- Valeur de l’entreprise sous-estimée.

Calculs :
Calcul de l’actif net comptable : ANC = TOTAL du bilan - dettes - provisions = 1 370 000 – 250 000 –
220 000 = 900 000€
Calcul de l’actif net réévalué : 900 000 + 120 000 – 20 000 = 1 000 000 €
On en déduit une valorisation de l’action à 100€

2. Méthode des comparables


Cette famille de mé thode consiste à é valuer une socié té par comparaison avec d’autres socié té s
coté es dont l’activité est analogue
La méthode des transac<ons

On identi5ier les transactions qui ont é té ré alisé s sur des entreprises a5in de dé terminer des
coef5icients de valorisation
La méthode des mul<ples

On observe le rapport entre le niveau de la capitalisation boursiè re ou de la valeur d’entreprise


et des caracté ristiques de la socié té .
Ex : le Price Earning Ratio
PER = cours divisé par le bé né 5ice net par action

Indicateur PER que avec des chiffres positives


Exemple À REMPLIR avec PER
donné : PER sectoriel = 15

Action A B C
Cours 100 100 100
BNPA 2 6 10
PER 100 / 2 = 50 100 / 6 = 17 100 / 10 = 10
Rendement antiicpé 2 /100 = 2% 6 / 100 = 6% 10 / 100 = 10%
Analyse Action surcoté e Action à son prix Action osus coté e
Autres indicateurs a u<liser quand les chiffres sont néga<fs

Exemple

• Potiron une jeune société agroalimentaire souhaite s’implanter en bourse


• PER du secteur agroalimentaire s’élève à 14.
• Le BNPA de la société s’élève à 7 euros.
• Le taux de distribution s’élève à 40%
Calculs :
PER = Cours / BNPA -> Cours = PER * BNPA
14 * 7 = 98
Le cour d’introduction est de 98 €

Limite des méthodes compara<ves

• Dif5iculté à dé terminer un é chantillon ré ellement repré sentatif


• Aspect statique : les paramè tres clef de la valeur d’une entreprise sont oublié s
• Mé thode des transactions : existence d’une prime de contrô le.

3. Méthodes d’actualisa<on
• Une entreprise vaut ses fonds propres plus un potentiel de dé veloppement

• Le principe de ces mé thodes consiste à actualiser les 5lux de revenus futurs

F1 F2 F3 FT VF T
C = + + + … + +
(1 + r) (1 + r)2 (1 + r)3 (1 + r)T (1 + r)T
Les limites et difficultés

Dé 5inition du revenu futur :


• Dividendes 5lux de tré sorerie
• Flux de tré sorerie
• Cré ation de valeur EVA
Dé termination du taux d’actualisation
Dé termination du taux de croissance

Méthodes des dividendes actualisés


Le modè le gé né ral des ddm prend considé ration les dividendes futurs comme valeur des revenus

Le modèle de Gordon Shapiro

Hypothè se de croissance constante des bé né 5ices

D1
P =
k−g

Le prix de l’action dé pend :


D1 : du montant du prochain dividende
g : du taux de croissance des dividendes
k : Du taux stable d’actualisation avec k>g
Exemple 1: Soient les hypothèses suivantes

BNPA Taux de distribution Taux d’actualisation Taux de croissance


des bé né 5ices
8 40% 12% 10%

8* 40%
P = = 160 euros
(12% − 10%)
car on cherche le dividende à partir du taux de distribution et du BNPA

Exemple 2 :

1.
D = 50% * 2,40 = 1,20
P = 1,20 / k-g , donc pour 3% : 1,20 / 7% - 3% = 30 ;
1,20 / 8% - 3% = 24 ; 1,20 / 9% - 3% = 20

2.

D = 60% * 2.4 = 1,44


P = 1,44 / k-g
P pour 3% : 1,44 / 7% - 3% = 36 etc
CHAPITRE 4 : LES PRODUITS DÉRIVÉS
Les produits dé rivé s sont des instruments 5inanciers dont le prix dé pend de l’é volution du cours
d’un autre actif appelé sous jacent.
C’est rapidement devenu un instrument spé culatif dans la mesure ou il peut pré senter un effet
de levier trè s important

SECTION 1 : LES OPTIONS


C’est un contrat transférable qui confère à son détenteur le droit et non l’obligation,
➔ D’acheter ou de vendre des quantité s donné es d’un actif spé ci5ique
➔ A un prix dé terminé à l’avance
➔ Et ce à la date d’é ché ance du contrat ou en tout temps jusqu’à cette date
- Le dé tenteur (l’acheteur) à lé droit d’exercer
- Le vendeur à l’obligation de ré pondre aux attentes de l’acheteur

___________________________________________________________________________________
Les termes d’un contrat :

1. - Type d’option

2. - Maturité ( duré e de validité )

3. - Style

4. - Le prix d’exercice ( strike)

5. - La parité

6. - La quotité

___________________________________________________________________________________

Les caractéris<ques d’un contrat d’op<on

1. Type d’op5on

Il existe 2 types d’option


• Le Call : le droit d’acheter
• Le Put : le droit de vendre
CAS KERING

Le vendeur de call Le détenteur de call

Est payé pour devoir vendre à Paie pour le droit d’acheter à


- un prix dé terminé 560 - une prix dé terminé 560
- une date dé terminé e - une date dé terminé
si le détenteur de call paie pour le droit
d’acheter a -..- →

CAS PETROLE WTI

Le vendeur de put Le détenteur de put

Est payé pour devoir acheter à Paie pour le droit de vendre à


- un prix dé terminé 55 - un prix dé terminé 55
- une date dé terminé e - une date dé terminé
si le détenteur de put paie pour le droit a
vendre a -..- →

2. La maturité (durée de validité)

é ché ances standardisé es.


Codi5ication internationale
Janvier F
Fé vrier G
Mars H
Avril J
Mai K
Juin M
Juillet N
Aout Q
Septembre U
Octobre V
Novembre X
Dé cembre Z
Exemple : H7mars 2017 U6 Septembre 2016
3. Le style

Option amé ricaine/europé enne :


L’option amé ricaine peut ê tre exé cuté e jusqu’à l’é ché ance tandis que l’option europé enne
ne peut ê tre exercé e que le jour de l’é ché ance
Option bermudienne :
elles peuvent ê tre exercé s jusqu’à une certaine é ché ance.
Les sous jacents :
toute actif coté par exemple on cote en fonction de la température ou quoi
4. Le prix d’exercice ou Strike = K

C’est le prix auquel l’actif sous jacent sera é changé si le dé tenteur de l’option dé cide d’exercer
son droit. C’est à dire de lever son option. Ce prix est choisi par l’investisseur dans la gamme des
couts d’exercice 5ixé par l’autorité de marché .
5. La quo5té

C’est le fait que l’on ne peut acheter qu’un nombre multiple de cette quotité sur le marché , on ne
peut acheter à l’unité .
Exemple : une quotité de 1000 sur un put sur indice signiSie qu’on ne peut acheter qu’un multiple de
1000 options
6. La parité

Elle nous donne le nombre d’action né cessaire pour exercé e son droit sur un sous jacent.
Exemple : une parité de 100 d’un call sur actions signiSie qu’il faut exercer 100 call pour pouvoir
acheter une action aux prix d’exercice.

7. La prime

• La prime est le prix de l’option ré sultant d’une confrontation des ordres sur le marché
• Elle est versé e immé diatement par l’acheteur au vendeur le jour de l’achat de l’option
• Son prix est très inférieur au prix de l’actif support

Qu’elles différences entre un warrant et une op5on ?

• Mê mes principes (CALL/PUTT)


• Ev mission par les institutions 5inanciè res
• Vente A Dé couvert interdites
• Market making
La date limite du warrant se situe 6 jours de bourse avant la maturité du warrant.

Le prix d’une op<on


Le prix d’une option se dé termine en fonction de l’offre et de la demande sur le marché
Deux composantes : valeur intrinsè que ; valeur du temps elles expliquent le prix d’une option
La valeur intrinsèque : elle dé signe le pro5it instantané gé né ré par l’exercice de l’option. Elle
correspond au prix de l’option à son é ché ance.
La valeur intrinsè que d’une option peut ê tre soit nulle soit positive mais elle n’est jamais
né gative puisque l’exercice de l’option est un droit et non une obligation.
Exemple 1
Le dé tenteur d’un call ne dé cide d’exercer que si le cours de l’actif sous jacent est infé rieur à son
prix d’exercice.
Par ex : Une option d’achat GISI. Le call est de (K) est de 17 euros. Aujourd’hui le cours actuel vaut
20 (S*). VI vaut 3,7 euros. Du coup le gain de 3 : IN.
Trois cas

S = le cours du sous jacent / K = le cours de l’exercice / VI = valeur intrinsè que


(S) < (K) (OUT) ; exercice inutile : VI = 0
(S) = (K) (AT); exercice inutile : VI = 0
(S) > (K) (IN); exercice pro5itable :VI > 0 (VI = S - K)
Valeur intrinsè que = MAX(Sous jacent – prix exercice ; 0)

VI
Exemple 2
Le dé tenteur d’un PUT ne dé cide d’exercer (vendre les titres) que si le cours de l’actif sous jacent
est infé rieur à son prix d’exercice.
Par ex : VALOREC une option de vente. Le put VALOREC est de (K : prix exercice) est de 40 euros.
Aujourd’hui le cours actuel vaut 34 (S*). On a la possibilité d’acheter cette option sur le marché
pour 34 et la vendre pour 40 via le billet d’option. Du coup le gain de 6 : IN.
Valeur intrinsè que = MAX(Prix exercice – sous jacent ; 0)

SYNTHESE

CALL PUT
K > S Out of the money In the money
K =S At the money At the money
K < S In the money Out of the money

La prime d’une option vaut toujours plus cher que sa valeur intrinsè que
Il existe une possibilité pour que d’ici l’é ché ance de l’option, l’é volution des cours des sous
jacents accroisse la valeur intrinsè que de l’option.
La valeur temps VT mesure cette probabilité
Il s’agit de la diffé rence entre le prix de l’option et sa valeur intrinsè que.
VT est influencée par 4 facteurs

• La volatilité
• La maturité : plus on se rapproche de l’é ché ance plus la valeur temps diminue
• Les taux d’inté rê t
• Les dividendes : quand une action verse un dividende le cour de l’action baisse de ce
montant, la valeur du call diminue si les dividendes sont importants. Celle du put
augmente

Facteurs CALL PUTT


Strike ➘ ➚
VI Sous jacent ➚ ➘
Volatilité ➚ ➚
Maturité ➚ ➚
Taux d’inté rê t ➚ ➘
Dividendes ➘ ➚

Exemple à remplir

K S
Type Strike Cours Prime VI VT val.temps Position

CALL 80 84 7 4 (S-K) 3 (7-4) IN

CALL 70 76 9 6 3 IN

PUT 50 53 4 -3 => 0 4 = Prime OUT

PUT 60 56 7 4 3 IN

PUT 45 45 2 0 2 AT

CALL 25 23 3 0 3 OUT

PUT 75 72 9 3 6 IN

PUT < 48 48 3 0 3 OUT

CALL 100 109 15 9 6 IN

Autre exemple à remplir


TYPE Parité Strike Cours Prime VI VT
CALL 2/1 50 54 7 2 5
PUT 4/1 60 54 7 1,5 5,5
CALL 4/1 70 75 8 1,25 6 ,75
PUT 2/1 80 75 8 2,5 5,50

Parité : nb options à avoir pour acheter 1 S


Calcul pour Call :
VI = (54 - 50) / 2 = 2
VT = 7- 2 = 5
Calcul pour PUT :
VI = 8 - 5,50 = 2,5
Parité = (80 - 75)/x = 2,5
x = 5/2,5
x = 2 du coup 2/1

2 types de stratégies
Stratégies élémentaires

Achat de CALL : quand on anticipe une hausse des cours


Achat de PUT : quand on anticipe une baisse des cours
Vente de CALL : quand on anticipe une baisse des cours
Vente de PUT : quand on anticipe une hausse des cours

Exemple d’achat de CALL :

Sur ce premier graphique on


achète un call. Si S > 50 il y aura
exercice de l’option puisque le VI >
0. Mais cela ne veut pas dire qu’on
gagne de l’argent car tant que VI <
3 alors on ne gagne pas, on sera
gagnant que lorsque S = 53 = K +
Prime. En dessous de 50 on per 3
mais entre 50 et 53 on perd 0,20 ce
qui est mieux. On est ici au jour de
l’échéance. La perte est limitée à la
prime payée. Le proSil de gain sera
symétrique à celui de l’acheteur de
call. Lorsque l’un est gagnant
l’autre est perdant.
Synthèse des op<ons et leurs effets

Straté gie Anticipation des Gain Perte


cours
Achat de call Hausse Illimité Limité
Achat de PUT Baisse Illimité Limité
Vente de call Stagnation ou hausse Limité Illimité
lé gè re
Vente de PUT Stagnation ou hausse Limité Illimité
lé gè re

Exemple

Formules :
Achat call 300 = S - achat call 300 - prime
Achat call 340 = tout ce qui est en dessous de 340 c'est - 4 = le prix d’achat
+6 = 10 - 4
Vente 2 call 320 = prime reçu - VI
Stratégies combinées

Strangle :

▪ Anticipations de fortes variations à la hausse comme à la baisse


▪ Achat d’un call de Strike 75 au prix de 5
▪ Achat d’un put de Strike 65 au prix de 5

SOUS jacent Achat de CALL 75 Achat de PUT 65 Positon

40 -5 +20 +15

55 -5 +5 0

60 -5 +0 -5

65 -5 -5 -10

70 -5 -5 -10

75 -5 -5 -10

80 0 -5 -5

85 +5 -5 0

100 +20 -5 +15

Le spread ou écart baissier


Défini<on

Le spread baissier consiste à acheter un Put et vendre un put ayant un prix d’exercice ayant un
prix d’exercice infé rieur.
Cette straté gie est pro5itable que si le cours de l’action diminue la straté gie est dite baissiè re.
Exemple (situation du marché )
Anticipation baisse des cours du titre du support
cours du support : 620
On achtè te 10 options de chaque.
Straté gies : achat d’un put XYZ Mars 600 à 40
Vente d’un PUT XYZ MARS 520 à 25
Valeur des primes : Achat du PUT 600 : 40 x 10 = 400 dé caissé
Vente du PUT 520 : 25 x 10 = 250 (encaissé s)
Somme ré ellement versé e 400 – 250 = 150

Cours du support Cout de la PUT 600 à PUT 520 à Ré sultat


straté gie l’é ché ance l’é ché ance
500 -150 + 1000 -200 +650
520 -150 +800 0 +650
560 -150 +400 0 +250
580 -150 +200 0 +50
585 -150 +150 0 0
600 -150 0 0 -150
620 -150 0 0 -150

Pro5it potentiel limité (600 – 520) x 10 -150 = 650


La perte potentielle est limité e à la prime payé e soit 150
Avantages :

Le pro5it est limité à la diffé rence entre les prix d’exercice des option diminué s de
l’investissement initial,
La perte est limité e à la prime versé e.

SECTION 2 CONTRATS À TERME


Un contrat à terme dé signe un engagement ferme né gocié entre 2 contreparties qui permettent
d’acheter ou de vendre une quantité dé terminé e d’actif sous jacent à une prix et une date
pré dé terminé e.
Il s’agit d’un engagement ferme. On s’engage à acheter, on s’engage à vendre, c’est une obligation,
une promesse ferme.
Il existe 2 types de contrat à terme
➔ Le contrat forward (sur mesure)
➔ Le contrat futur (prê t à porter)

Caractéris<ques contrat à terme


Sur un marché organiser de contrats à terme (futur), les contrat sont standardisé s en terme :
➔ De taille
➔ D’é ché ance
➔ D’actif sous jacent
D’ac<f sous jacent

Par rapport aux sous jacents il peut ê tre


• Un taux d’inté rê t
• Des devises
• Indices boursiers
• Matiè res premiè res qualité spé ci5ié e presque jamais
La taille du contrat

- Elle correspond à la quantité d’actifs sous jacent livrables pour un contrat


- La taille standard implique des couvertures inexactes
La livraison d’un contrat à terme

- Les lieux de livraison sont dé terminé s par les autorité s de marché
- La livraison n’intervient par forcé ment à une date 5ixe

Prix d’un contrat à terme


C’est le prix payable à l’é ché ance du contrat à terme
Le lien entre le cours au comptant et le cours du contrat future
• Le(s) taux d’inté rê t F = S * (1 + r * t)
• La base dé signe la diffé rence entre le cours à terme et le cours spot
Exemple

Soit un futur sur le baril de Kerosene à 9 mois


La taux d’inté rê t est é gal à 1%
Le prix spot : 35 $
Le prix future 36 $
La formule n’est pas validé e " Arbitrage possible
Solu2on

L’investisseur emprunte 35 $
Il achè te le baril de pé trole 35 $
Il vend un future à 36 $ (pas de 5lux)
Négocia<on d’un contrat à terme
Le rè glement intervient en mê me temps que la livraison : à l’é ché ance
Sur les marché s organisé s, l’investisseur doit né anmoins dé poser un dé pô t de garantie (dé posit)
auprè s d’une autorité compé tente, appelé e chambre de compensation.
La positon d’un contrat à terme est valorisé e au jour le jour (marked to market) pour ré duire le
risque de contrepartie.
Exemple
On achè te un contrat à terme de 100 barils de pé trole à 35 $
Dé pô t de garantie 3500 $
Marge de sé curité 1500 $
L’investisseur peut faire l’objet d’un appel de marge.

Cours Valeur Dé posit Appel


35 35 000 3 500 (3 500)
34 34 000 2 500
32,5 32 500 1 000 (2 500)

32 32 000 3 000
32,5 32 500 3 500
32 32 000 3 000
35 35 000 6 000
35,35 35 350 6 350

Exemple suite :
Gain 350 pour une mise initiale de 3500 gain de 10%
Progression du cours 0,35 mise initiale 35 rapport 1%
On remarque que l’on gagne 10 fois plus.
Comparaison contrat futur contrat forward

Forward Future
Contrat adapté au client Contrat standardisé
Contrat privé en 2 parties Contrat standard entre un opé rateur et la
chambre de compensation
Pas de marché secondaire René gociation possible à tout moment
Prix né gocié s au té lé phone Né gociations à la crié e ou é lectronique
Dé pô t de garantie Dé pô t de garantie + appel de marge
Gain ou perte ré alisé à l’é ché ance Marked to market quotidien
Risque de contrepartie Garantie de la chambre de compensation
Livraison effective à l’é ché ance Clô ture à la position

CHAPITRE 5: LA GESTION COLLECTIVE chap 5 pas au


program

INTRODUCTION
Un OPCVM ou organisme de placement collectif en valeurs mobiliè res est une entité qui gè re un
portefeuille dont les fonds investis sont placé s en valeurs mobiliè res
Ces OPCVM donnent le mê me droit que des actions à leur possesseur
3 raisons d’acheter des OPCVM

La gestion par un professionnel


La diversi5ication du portefeuille
La liquidité de l’investissement

SECTION 1 LE DICI
Document d’Informa<on Clé pour l’Inves<sseur
C’est un document synthé tique et standardisé fournissant aux investisseurs les informations
essentielle sur les fonds en terme d’objectif, de risque, de performance, et de cout, a5in qu’il soit
en mesure de comprendre la nature et les risques lié s au fonds qui leur sont offert et par
consé quent prendre des dé cisions d’investissement é clairé s
Ce compartiment doit dé crire les objectifs et la politique d’investissement des OPCVM en langage
intelligible et simple.
Profil de risque et de rendement

L’é chelle va de 1 à 7 qui va de non risqué à trè s risqué . L

SECTION 2 LES DIFFÉRENTES CATÉGORIES D’OPCVM


Il existe globalement une OPCVM plus ou moins pour toutes les attentes des acteurs sur le
marché avec plus ou moins de risque
On distingue 6 caté gories d’OPCVM gé né raux
• OPCVM de distribution (OPCVM qui verse un dividende)
• OPCVM de capitalisation (OPCVM qui ré investi ses bé né 5ices)
OPCVM à ré gime particulier
Les OPCVM monétaires

Elles permettent d’obtenir des ré muné rations à court terme proches de celles que procure le
marché moné taire
Ils sont classé s par l’AMF :
• Moné taire euro
• Moné taire à vocation internationale
Les OPCVM moné taire sont investis dans des titres de cré ance à court ou moyen terme
Leur risque est trè s limité mais la contrepartie est une rentabilité faible
Le CESR propose de considé rer à compter du juillet 2011 deux caté gories d’OPCVM de tré sorerie
Les OPCVM moné taires " 2ans 6mois 12 mois
Les OPCVM moné taires à court terme " 397 jours – 60 jours – 120 jours
Par ailleurs les fonds moné taires ne peuvent plus avoir recours qu’à des instruments ayant reçu
la premiè re ou 2e meilleur note par les agences de notation

Les OPCVM obligataires


Les OPCVM obligataires sont investis dans les obligations domestiques
Ces OPCVM permettent d’investir sur des obligatoires d’é metteurs diffé rents, avec de multiples
zones gé ographiques avec des maturité s diffé rentes
Les OPCVM c’est la possibilité que ca rapport un peu en misant sur les bonnes obligations.
Les risques traditionnels attaché s à l’investissement en obligation sont :
Le risque de solvabilité : si on ne rembourse pas
Le risque de taux : si le taux dé value l’obligation
Le risque de liquidité
Le risque est ici plus limité dans le cas d’un OPCVM

Les OPCVM ac<ons


Les portefeuilles de ces OPCVM peuvent ê tre structuré s de diffé rentes maniè res
• Allocation gé ographique
• Allocation sectorielle
Pour ê tre quali5ié d’OPCVM action il faut avoir au moins 60% d’actions en portefeuille.
Le risque des OPCVM actions est beaucoup plus important que pour un portefeuille moné taire
ou obligataire
Le risque des OPCVM actions en fonction de l’é volution du marché action

Les OPCVM de fonds alterna<fs


Les OPCVM de fonds alternatifs sont investis à plus de 10 % dans d’autres fonds mettant en
œuvre des straté gies dites « alternatives »

Les OPCVM de fonds à formule


Les OPCVM à formule sont des fonds dont l’objectif est d’offrir une performance conditionnelle
dé 5inie en fonction de l’é volution des marché s
Dans le contrat de notre OPCVM est indique que la performance de l’OPCVM sera é gale à
l’é volution de plusieurs indices.
Exemple : Garantie une partie du capital placé .

Les OPCVM diversifiés


Les OPCVM diversi5ié s sont exposé s sur diffé rents marché s
Ils ne relè vent d’aucune des familles pré senté es auparavant

Toutes les OPCVM pré senté pré cé demment doivent respecter les regè les en terme de ré partition
de risques si elle ne respectent pas ces rè gles elle passent dans un ré gime spé ci5ique d’OPCVM
Ces rè gles sont :
Rè gles des 5 / 10 / 40 : on ne peut pas investir dans plus de 10% sur un mê me titre et la somme
des participation supé rieure à 5% ne peut dé passé 40%
Titres d’é tat (é mis ou garantis) 35% maximum
Obligation de dé tenir 6 lignes diffé rentes dont aucune ne dé passe 30%

Les OPCVM à régime par<culier


Les OPCVM à rè gles d’investissement allé gé es
➔ ARIA simple
➔ ARIA à effets de levier
➔ ARIA de fonds alternatifs
Les OPCVM contractuels

SECTION 3 LA NATURE JURIDIQUE


Les SICAV
Une SICAV est un socié té anonyme qui gè re un portefeuille de valeurs mobiliè res
La SICAV est fondé e par un promoteur et un dé positaire
Le promoteur correspond à l’é tablissement à l’origine de la commercialisation de l’OPCVM
Le dé positaire assure le contrô le de la ré gularité des dé cisions de gestion prise pour le compte
de L’OPCVM
Capital minimum 300 000 €
Elle fait des achats et des ventes de titres composant le portefeuille gé ré .
La SICAV n’est pas coté e en bourse elle diffuse une valeur liquidative quotidienne qui correspond
à la valeur du portefeuille de valeurs mobiliè res

La comptabilisa<on des sicav


Achat de 100 actions à 28 euros En vue d’une revente à court terme

503

2800

515

0 2800

La revente 6666 gé né rant une moins value (333)

503 ou 271

6999

667

333

512

666

SICAV pour capital variable

Le capital de la SICAV est 5lottant car il é volue en fonction des titres gé ré s et en fonction des
souscriptions des investisseurs actionnaires

Actif Passif
PTF = 200 000 10 000 x 20 = 25 000

Les FCP
Fond commun de placement
o C’est une coproprié té de valeurs mobiliè res
o Un FCP est cré e par un dé positaire et une socié té de gestion de portefeuille
o Le capital minimum est de 300 000€

Le dé tenteur des parts de FCP est donc responsable des dettes de la coproprié té et ce à
concurrence de l’actif du fonds et de son investissement
La liquidité des FCP peut parfois ê tre ré duite
Explications beaucoup de fonds à formule.

SECTION 4 LES TRACKERS


Les trackers sont des produits 5inanciers ré cents né gociables en bourse ré pliquant la
performance d’un indice
Diversité des indices :
• Indices actions, moné taires
• Indices de gestion

Simplicité
• Achat/vente tout au long de la journé e de cotation
• Achat / vente aux conditions instantané es du marché
• Aucune date d’é ché ance

Transparence
• Diffusion quotidienne de la composition et de la valeur liquidative du fonds
• Diffusion en continu de la valeur liquidative indicative de chaque tracker
• Le prix ne peut s’é carter de plus de 1,5% pour les indices europé ens et de 3% pour les
indices extra-europé en de la valeur liquidative.

Economie
• Frais de courtage é quivalents à l’achat/vente d’actions
• Frais de gestion
• Pas de droits d’entré e ni de droits de sortie
• Distribution de dividendes
SECTION 5 LES AUTRES VÉHICULES D’INVESTISSEMENT
Les fonds de capital d’inves<ssement
Ces fonds sont des produits de gestion collective possé dant un pro5il de risque é levé en raison de
la nature des actifs dans lesquels ils sont investis
Dans cette caté gorie on retrouve :
• Les fonds communs de placement à rique (FCPR)
• Les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI)
• Les fonds d’investissement de proximité

Les SCPI et OPCI


L’objet d’un SCPI est l’acquisition et la gestion d’un patrimoine immobilier
Il existe deux formes de SCPI
• Les SCPI à capital 5ixe
• Les SCPI à capital variable
A l’instar des OPCVM on distingue
• La SCPI de rendement dont l’objet est de distribuer des revenus
• Les SCPI de valorisation dont l’objectif est de donner lors de la liquidation du patrimoine
la valorisation du capital qu’ils ont investi à l’origine
Les SCPI souffrent d’un problè me de liquidité
Alors que les SCPI doivent investir 95% de leurs actifs en immobilier, ce ratio a é té baissé à 60%
leur confé rant plus de liquidité
Les OPCI peuvent prendre la forme de
• Fonds de placement immobilier
• Socié té s de placement à pré pondé rance immobiliè re à capital variable
• Les FPI (fonds de placements immobiliers)

o Ce sont des coproprié té s de valeurs mobiliè res qui é mettent des parts
o L’obligation de distribution d’un FPI est de :

▪ 85% au moins de ré sultat distribuable correspondant aux produits


ré alisé s par la socié té provenant des loyers et des revenus des
placements 5inanciers :
▪ 50% au moins des plus values de cession d’actifs ré alisé s au cours de
l’exercice nettes de frais et diminué s des moins values nettes de frais
ré alisé s au cours du mê me exercice augmenté es des plus values nettes
ré alisé s au cours d’exercices anté rieurs et n’ayant pas fait l’objet d’une
distribution.

Les fonds communs de <trisa<on
Ces fonds sont composé s de cré ances initialement dé tenus par des é tablissements de cré dits
Ces derniers vendent leurs cré ances au FCC qui é met des parts né gociables : les inté rê ts sont
remboursé s grâ ce au paiement des cré ances

Les fonds communs d’interven<on sur les marchés à terme


Les fonds de futures sont investis en instruments à terme
Fonds ré servé s aux professionnels

CHAPITRE 6: LES MARCHÉS FINANCIERS


Le marché 5inancier est un lieu de rencontre de diffé rents intervenant qui viennent é changer des
instruments 5inanciers

SECTION 1 LES ACTEURS


Plusieurs intervenants agissent chaque jour sur les marché s 5inanciers a5in d’en assurer
• Le fonctionnement,
• L’ef5icience
• La sé curité et la transparence

Les inves<sseurs
Il s’agit de toutes personnes physiques ou morales qui souhaitent acheter ou vendre des
instruments 5inanciers sur les marché s.
➔ Les particuliers
➔ Les entreprises : il y a les entreprises en quê te de placements, et celles qui veulent
ré muné rer leur tré sorerie.
➔ Les investisseurs institutionnels : cette nomination regroupe des institutions diverses à
savoir des caisses de retraite des compagnies d’assurance ou des OPCVM ces
investisseurs placent leurs fonds pour leur propre compte ou pour le compte de leurs
clients

Les émeZeurs
L’é tat
Les collectivité s locales
Les entreprises publiques et privé s

Les intermédiaires
Ceux ci exercent diffé rentes activité s
➔ La collecte et transmission d’ordres
➔ L’exé cution d’ordres : certains intermé diaires ont un accè s au systè me informatique du
marché et transmettent à ce dernier les ordres des investisseurs.
➔ La gestion de portefeuille : les socié té s de gestion de portefeuille investissent pour le
compte de clients en fonctions de rè gles pré dé terminé es ré pondant au pro5il du client

Les analystes financiers


Il recensent les informations é conomiques et straté giques comptables et 5inanciè res et doivent
chercher à interpré ter a5in d’é tablir des pré visions et de fournir des recommandations
correspondant aux activité s de l’entité pour lequel il travail.
On distingue deux caté gories d’analystes
• Les analystes « Sell-Side »
• Les analystes « Buy-Side »

Les instances de régula<on


Il existe plusieurs instances qui ont pour objet
• De veiller au bon dé roulement des é changes
• L’admission des valeurs sans oublier la protection des investisseurs

SECTION 2 TYPOLOGIE DE LA BOURSE


Les titres sont dé maté rialisé s
Les bourses n’ont pour la plupart, plus de ré elle existence physique.
Du marché primaire au marché secondaire
Le marché boursier recouvre deux sous ensembles
• Le marché primaire
• Le marché secondaire
Le marché primaire

• C’est le marche du neuf


L’é metteur dispose de trois possibilité s pour vendre ses titres sur le marché primaire
• Introduction en bourse
• Augmentation de capital
• Placement privé
Le marché secondaire

• Cela correspond au marché de l’occasion


• Aucune ressource nouvelle pour l’entreprise
• Permet la liquidité des titres
• Le rè glement peut se faire
o Au comptant
o A terme ferme
o A terme conditionnel
Le marché gris

• Trait d’union entre le marché primaire et le marché secondaire


• Il permet aux professionnels d’é changer entre eux des titres en cours d’é mission
• Cotation informelle avant les cotations of5icielles
Les marché s ré glementé s et les marché s de gré à fré
Les marché s rè glementé " ils sont organisé s autour d’une bourse.
Le marché de gré à gré " Les é changes se font entre les investisseurs sans intermé diaire.

Les modes de cota<on


Les rè gles de né gociation et le systè me de transaction utilisé par un marché dé 5inissent son
organisation
La structure de marché dé termine :
• Qui peut é changer ?
• Que peut on né gocier ?
• Où et quand ces né gociations peuvent avoir lieu ?
Plusieurs modes d’organisation
• Les marché s en continu
o Dirigé s par les ordres
o Dirigé s par les prix
• Les marché s de 5ixages : cotation pé riodique
Les marchés con<nus

• Les cotations et transactions peuvent s’effectuer à tout instant


• Les transactions sont bilaté rales
• Il existe deux prix
o Un prix acheteur (BID)
o Un prix vendeur (ASK)
Les marchés con<nus

• Le marché d’agence (dirigé par les ordres)


o Les ordres d’achats et de ventes sont confronté s a5in d’é tablir le prix d’é change
o Le 5lux d’ordres est ré parti sur l’ensemble de la sé ance
o La liquidité est apporté e par les donneurs d’ordres à cours limité
• Le marché de contrepartie (dirigé par les prix)
o Les investisseurs doivent adresser leurs ordres d’achat et de vente à un
intermé diaire appelé « teneur de marché » qui af5iche en continu une fourchette
de prix
o La liquidité est assuré e en permanence par le teneur de marché
Le fixing

• Il s’agit d’un marché walrasien


• Fixing = appré ciation d’ordres
• Transaction multilaté rale à intervalle de temps ré guliers
• Plusieurs ordres d’achat plusieurs ordres de vente " 1 seule transaction, 1 seul prix.
• Dé termination du prix d’é quilibre
o On cumule le nombre de titres demandé s offerts a chaque prix
o Dé termination du nombre de titres qui seraient é changé s à chacun de ces prix
o Le cours d’é quilibre est le prix qui maximise le volume é changé .

Les méthodes d’émission de <tres


Les règles d’interlocu<on définissent

• La 5ixation du prix d’introduction


• L’allocation des titres
Plusieurs méthodes

• Le placement de garanti
• Les placements auprè s du grand public
• Les adjudications
Le placement garan<

• Il collecte les intentions d’achat


• Construit un book building
• Critè res de prix non exclusifs
Les placements auprès du grand public

• L’offre à prix ouvert


• L’offre à prix minimal
• L’offre à prix ferme
• La cotation directe
Les adjudications (Mécanismes d’enchères)
(concerne dettes + cré ances) : procé dure la + utilisé es pour é mettre titres de cré ances d’Etat
• Enchè res anglaises critè re Enchè res ascendantes: l’enchè re dé bute par un prix min et
augmente au fur et à mesure. Les O aux prix les + é levé s sont servies jusqu’à ce que la
quantité de titres alloué s.
• Enchè re hollandaise Enchè res descendantes: prix dé gressif. Enchè re remporté e par le
1er offreur qui arrê te la baisse ou lorsque la limite de prix permettant d’é galiser le
nombre de titres demandé s au nombre de titres alloué s est atteinte.
o Mé thode d’allocation discriminatoire : si tous les ordres compatibles avec le prix
d’é quilibre sont servis au prix limite caracté risant la soumission ré alisé e
o Mé thode d’allocation uniforme / NON discriminatoire : si tous les enché risseurs
servis obtiennent un prix unique = au prix d’é quilibre

Exemple :
La nouvelle ré gion Normandie a dé cidé d’é mettre des obligations à é ché ance 8 ans pour un
montant nominal de 5 milliards d’euros. 5 mld on é crit 5000 La ré gion versera un coupon de 2% .

Prix Montant demandé Montant cumulé Taux actuariel


100,74 1250 1250 1,90%
100,66 1000 2250 1,91%
100,59 1600 3850 1,92%
100,51 1400 5250 1,93%
100,44 1500 6750 1,94%
100,37 1000 7750 1,95%
100,37 1750 9500 1,95%
De 1250 à 1600 on couvre. Le 1400 on couvre pas. 1400 → 1150 / 1400 = 82,14% ; 1150 = 5000 -
3850
Questions dans le partiel de ce genre d’exercice :
1) taux de service de la dernière offre (ici 1150/1400 = 82, 14 %)
2) taux de couverture (ici 9500 / 5000 = 1,90 %)
3) prix encaisse par l’émetteur (ici 5,51% = 5000*100,51%)
4) prix encaissé en mode discriminatoire (ici 5 mld 31 = 1250*100.74% + 1000*100.66% +
1600*100.59% + 1150*100.51%)

Il faut savoir si l’enchè re est uniforme ou non


Si l’offre est uniforme on sert tout le monde de la mê me façon (5millions x 100,51)
Si l’offre est discriminatoire on sert tout le monde mais en fonction de sa proposition.

La segmenta<on des marchés


• Marché centralisé " consolidé
Il n’existe qu’un seul prix de transaction à chaque instant pour un actif donné
• Marché fragmenté
Il existe plusieurs prix de transactions pour un mê me actif
Exemple : (ECN/Nasdaq)
• Directive MIF
o Entré e en vigueur 01/11/2007
o Concurrence ê tre plates formes de né gociation
▪ Marché ré glementé
▪ Plateforme multilaté rales
▪ Systè mes internes de né gociation
▪ Nombreuses alternatives aux marché s rè glementé en cré ation
▪ Peu de survivants.

CHAPITRE 7: ORGANISATION DE LA BOURSE DE


PARIS
SECTION 1 : EURONEXT PARIS
Euronext est un marché commun de bourse europé ennes.
Il est possible d’y né gocier :
-Des actions
-Des titres de cré ances
-Des produits dé rivé s
-Dé s produits structuré s
Aujourd‘hui Euronext est un marché action de 5 bourses (Londres, Paris , Amsterdam,
Bruxelles,..)
• Marché action
o Euronext né le 22 09 2000 est une entreprise de marché issue de la fusion des
bourses d’Amsterdam Bruxelles et de paris
o La bourse portugaise (Euronext Lisbonne) a rejoint Euronext en fé vrier 2002
o Cré ation d’Euronext London en 2010
• Marché dé rivé
o Compartiment dé rivé + Liffre (2002)
o Scission Liff (2014)
Marché hollandais : Euronext Amsterdam N.V
Marché belge : Euronext Bruxelles SA
Marché portugais : Euronext Lisbonne
Marché français Euronext Paris SA
Marché anglais Euronext Londres

Euronext Paris (La bourse de Paris)


La bourse de Paris doit garantir l’é galité entre les intervenant par la transparence, la sé curité des
né gociation et faciliter la liquidité du marché
Depuis 2009, les opé rations de bourse sur les marché s français sont enregistré s sur le systè me
de cotation é lectronique gé ré par Euronext. Se
L ‘architecture gé né rale du marché est constitué
• Des systè mes de routage
• Du systè me central de cotation
• Du systè me de diffusion en temps ré el de l’information
• Des systè mes de rè glement / livraison via la chambre de compensation Clearnet

Un marché règlementé unique


Le 21 fé vrier 2005 Euronext a procé dé à la fusion des marché rè glementé s existant. Il n’existe
dé sormais plus qu’un seul marché ré glementé : Euro List
Janvier 2008 : Euro List est renommé Euronext
3 critè res d’identi5ication
• La nomenclature sectorielle
o Classi5ication ICB
• Le mode de cotation
o Fixing / continu
• Le compartiment de capitalisation

Compartiments A B C
Capitalisation >1Md <1Md€ <150 M€
>150M€

Toutes les entreprises coté es sur le marché rè glementé sont soumises aux mê mes rè gles de
communication 5inanciè re par le ré gulateur
Les nouvelles entreprises introduites en bourse obé iront à des conditions d’admission
identiques

" Condi<ons d’admission

• minimum 25% de capital 5lottant mis à disposition du public


• Historique des comptes depuis 3ans (comptes certi5ié s et audité s)
• Aucune obligation en termes de rentabilité ou de distribution de dividendes

Alternext → Euronext Growth


Cré ation le 17 mai 2005
Un marché destiné à accueillir des PME
Marché non rè glementé au sens juridique
Trait d’union entre le marché rè glementé et le capital d’investissement
19 juin 2017 : Euronext Growth

" Condi<ons

• Historique de deux anné es de comptes


• Adoption du ré fé rentiel comptable de leur choix
• Demande d’inscription é manant des organes de gestion et portant sur un minimum de
titres sera né cessaire

" Remarque

• Cré ation du listing sponsor

Autre compar<ments

" Le marché libre : Euronext Access online (nul)

• C’est un marché non rè glementé


• Les niveaux de liquidité , de sé curité et d’information offerts aux investisseurs ne sont pas
les mê mes
• Ainsi toutes les opé rations sur ce marché sont ré alisé es hors intervention et contrô le des
autorité s de tutelle
➤ DU COUP Creation du segment Access +
• Listing sponsor
• Flottant minimum
• 2 anné es de comptes

" Valeurs radiées

Le compartiment des valeurs radié es de Paris est destiné à permettre des né gociations sur les
titres aprè s leur radiation des marché s rè glementé s

" Le marché des obliga<ons (pas a noter)

• Plus de 3 500 emprunts sont inscrits à l coté d’Euronext


• On trouve :
o Les emprunts d’é tat
o Les emprunts des collectivité s publiques et des plus grands é metteurs privé s
o Les emprunts é mis par des socié té s privé es inscrites sur euro List
• On distingue 6 groupes d’obligations
o Groupe 40 – Obligations sur secteur public coté es en continu
o Groupe 41 – Obligations d’é tat coté es en continu
o Groupe 42 – Obligations du secteur privé coté es en continu
o Groupe 43 – obligations d’é tat coté es en 5ixing double
o Groupe 44 Obligations coté es à la piè ce en 5ixing double
o Groupe 45 – obligations OAT aux particuliers
• Les obligations privé es sont exclusivement né gocié es su Euronext
• En revanche les obligations d’é tat peuvent se traiter aussi bien sur Euronext que de gré à
gré (90% des montants é changé s)

" Le marché des <tres de créances négociables (mort)

• Neu CP : Billets de tré sorerie


o Montant minimal 150 000€
• Né cessité pour les é tablissements bancaires de faire coter les TCN sur un marché
rè glementé .

" Marché des dérivés

• Activité ré duit depuis scission de NYSE/Euronext : MONEP / MATIF


• Nombre ré duit de sous jacents
o Matiè res premiè res agricoles
o Devises
o Indices actions
o ETF
o Actions europé ennes

" Next Warrant

• Segment dé dié aux warrants inscrits sur Euronext


• Les certi5icats et ETC sont é galement coté s sur ce compartiment

" Next Track

• Next track regroupe l’ensemble des trackers aprè s leur admission sur l’in des
compartiments rè glementaires d’Euronext.

SECTION 2 : NÉGOCIATION DES ACTIONS


Le déroulement de la séance en Euronext
Plusieurs groupes de cotation selon le degré de liquidité :
• Continu : s’applique aux valeurs liquides
• Fixing A : utilisé pour les valeurs à moindre liquidité
o Pour ces valeurs seul le carnet est gé ré en continu la confrontation des ordres
s’effectuant à 11h30 et 16h30
• Fixing B : Concerne les titres du marché libre avec une seule confrontation quotidienne à
15h
• Fixing alternext valeurs peu liquides d’alternext à 15h30

A 9h30sec : 5ixing d’ouverture on laisse 30 sec pour dé couragé les techniques de manipulation
pour diminuer le risque
9h - 17h30 : sé ance avec transaction et arrivé e des ordres à l‘ouverture , cotation en contenu ,
ordres
Fixing de clô ture 17h35 et 30 sec qui determine le prix de cloture
17h35 – 17h40 : trading at last transaction, ordres. Possible de né gocier au prix d’é quilibre
Le libellé d’un ordre
• Indications gé né rales
o Place de né gociation
o Sens de l’ordre : achat ou vente
o Nom de la socié té ou le Code
ISIN ou code mné monique
o Quantité de titres
• Indication de validité
• Indication de prix

Les clients peuvent 5ixes une date limite de validité de leur ordre. Les ordres peuvent ê tre
valables :
➔ Au jour ou « Good for day » (validité par dé faut)
➔ A date dé terminé e ou « good till date » l’ordre demeure en carnet jusqu’à la date
indiqué e
➔ A ré vocation sur anné e glissante ou « good till cancelled » l’ordre demeure en attente en
carnet pendant une pé riode dé 5inie de 365 jours
➔ Au « 5ixing »
➔ A « validité pé riode » valable pour une pé riode spé ci5ique de la journé e
Les prix des ordres transmis sont dé terminé s par des variations minimales de cours. Les prix de
transaction sont donc des variables discrè tes.

Plage en euros Prix de la cotation


0 – 10 0,001
10 – 50 0,005
50 – 100 0,01
100 - in5ini 0,05

Les différents ordres de bourse


• L’ordre à cours limité
• L’ordre au marché
• L’ordre à la meilleure limite
• L’ordre indexé
• Les ordres à dé clenchement
• Les ordres à conditions particuliè res

Achat Vente

Quantité Limite limite Quantité

50 125 126 100

100 123 127 25

50 123 128 50

150 122 130 100

200 120 131 200

" L’ordre à cours limité

Objectif : Maitriser le prix d’exé cution et se


proté ger contre les 5luctuations du marché
Caractéristiques : C’est une limite de prix
minimale a la vente
maximale a l’achat (=<129)
Exécution : Elle peut ê tre partielle

" L’ordre au marché

Objectif : Exé cution total de l’ordre


Caractéristiques :
-C’est un ordre sans limite de prix
-Il est proprié taire sur le marché
Remarque : L’exé cution est totale, quel que
soit le moment d’arrivé e sur le marché , dè s
lors qu’il y a la contrepartie suf5isante.
" L’ordre à la meilleur limite

Objectif : Obtenir le meilleur prix


disponible dè s que l’ordre arrive dans le
marché
Caractéristiques :
-C’est un ordre sans limite de prix
-Il est automatiquement transformé en
cours limité au prix de la meilleur
contrepartie disponible.
Exécution : Elle peut ê tre partielle. Dans
ce cas, le reliquat conserve le prix
d’exé cution

Juste avec l’ordre a la meilleure limite a presque les 3 critères.


" L’ordre indexé (ne fonc5onne pas beaucoup)

Il s’agit d’un ordre qui se positionne sur la meilleure limite disponible sur le marché
1. L’ordre à seuil de dé clenchement : ordre à dé clenchement se transformant en ordre à
tout prix
2. L’ordre à plage de dé clenchement : ordre à dé clenchement se transformant en ordre à
cours limité
3. Les ordres stop on quote : ré servé au compartiment des warrants, le dé clenchement
est realise sur la base de la fourchette cô té .

L’ordre à plage de dé clenchement

L’ordre à seuil de dé clenchement


"Les ordres à condi<ons par<culières :


" Les ordres caché s ou ordre iceberg
- une partie visible
- La partie caché e perd la priorité temporelle
- Permet d’automatiser les transactions
- Evite de ré vé ler ses intentions
" Les ordres exé cuté s et é liminé s
- Les ordres exé cuté s et é liminé s sont à exé cuter pour le maximum possible, soit dè s leur
entré e en mode continu soit à la confrontation gé né rale des ordres en mode 5ixing,
leur solde s’annulant immé diatement aprè s.
" L’ordre à quantité minimale
L’ordre dé termine le nombre de titre minimum devant ê tre né gocié s immé diatement au moment
de l’introduction de l’ordre
Si cette quantité minimum est effectivement disponible sur le marché le lot minimum est né gocié
immé diatement. Les titres restants de l’ordre sont placé s sur le marché sous la forme d’ordre
limité ? La limité de l’ordre est le prix auquel ce lot minimum a dé jà é té né gocié
A dé faut d’exé cution immé diate dudit minimum.

Le prix du fixing
Le fixing

Dé termination du prix d’é quilibre :

L’ordre au marché est prioritaire sur tous les autres ordres


Les ordres d’achats (de vente) pré sentant une limité supé rieure (infé rieure) au cours d’é quilibre
sont exé cuté s
Les ordres limité s au cours du 5ixage sont exé cuté s en fonction des soldes disponibles.
L’ordre à la meilleure limite est systé matiquement af5iché à une limite de cours é gale au cours
thé orique d’é quilibre
Si le cours d’é quilibre varie durant la pé riode d’accumulation, il en est de mê me pour le cours
associé à l’ordre à la meilleure limite
Son exé cution se ré alise en fonction des soldes disponibles, une fois les ordres « au marché »
servis et aprè s les ordres d’achat (de vente) à cours limité supé rieur (infé rieur) au cours du
5ixage
Les ordres à la meilleure limite ont priorité sur les ordres à cours limité exprimé s à une limité se
trouvant é gale au cours du 5ixing
Les ordres à la meilleure limite non exé cuté s se transforment en ordre à cours limité s au cours
d’é quilibre.
EXEMPLE

Le prix d’é quilibre est : 103


Le volume d’é change est : 2200
Le prix d'é quilibre c'est le prix qui maximise le volume é changé

ON INTRODUIT LES ORDRES :



AM : ordre au marché ; AML : ordre à la meilleure limite


L’avis d’opéré

Ce document adressé par l’intermé diaire ré capitule les conditions d’exé cution de votre ordre
• La date et le nom de l’intermé diaire
• Le ses de l’opé ration, la quantité de titres concerné , le libellé de valeur, le marché de
cotation, le cours né gocié
• Le montant brut cours multiplié par la quantité de titres
• Les frais de transaction
• Le montant net (cré dit ou dé bit du compte)

SECTION 3 : LES RÉSERVATION ET SUSPENSION


LES RÉSERVATIONS
Une ré servation est un arrê t des cotations en cas de dé calage important du prix de transaction
pendant la sé ance boursiè re par rapport à un cours dit de ré fé rence.
Objectifs:
• Fluidi5ier le marché
• Se pré munir contre les erreurs de saisie.
Deux types de réservation :
• Ré servation statique : dé tecte les 5luctuation sur des pé riodes relativement longues (seance de
bourse)
• Ré servation dynamique : encadre des variations de cours entre 2 transactions

Réserva<on sta<que
• Dé tection de 5luctuations importantes sur une pé riode relativement longue
• Les seuils statiques :
o 8% composantes de l’indice CAC 40 (principal indice boursier français)
o 10% autres actions
o 0,02% penny stocks <0,20 euros
• Les variations autorisé es sont é tablies par rapport à un prix de ré fé rence
o A l’ouverture le prix de ré fé rence est le cours de clô ture de la veille
o Après le _ixing d’ouverture il est le cours coté au 5ixing d’ouverture
o Après une réservation le seuil atteint devient le nouveau cours de ré fé rence

• Duré e de ré servation


o Premiere reservation : 3 min
o Nouvelles reservations :
▪ 10 min (valeurs du CAC 40)
▪ 3 min (autres valeurs)
o Nombre de reservations non limité s

Réserva<on dynamique
• Encadrement des variations de cours entre deux transactions
• Elle vise à encadrer, à l’inté rieur des seuils statiques, la volatilité des cours successifs
• Variation autorisé e + ou – 2 % (minimum 0,01 euros)
• Duré e de ré servation non standardisé e

LES SUSPENSIONS DE COTATION


• Les suspensions de cotation ré sultent d’une dé cision d’Euronext qui diffuse un avis
• L’avis doit mentionner
o L’origine : le demandeur de la suspension
o Les raisons
o La date et les conditions de reprise des cotations

• Objectifs
o Empê cher la diffusion de fausses informations
o Empê cher la manipulation des cours


SECTION 4 : LES CONTRATS/ UN APPORT DE LIQUIDITÉ
Il existe deux types de contrats de liquidité :
• Un accord passé entre Euronext et une socié té de gestion
" Le contrat d’apporteur de liquidité
• Un accord entre l’é metteur et une socié té de gestion
" Contrat de liquidité
Le contrat d’apporteur de le liquidité

Remplace le contrat d’animateur


Son rô le est d’amortir les variations de volatilité sur le marché et de garantir des transactions
voire d’en accroitre le volume
Engagement à maintenir une fourchette de prix maximale et à positionner une quantité
minimale de titres à l’achat et à la vente.
Il existe différents types d’apporteur de liquidité
• L’apporteur de liquidité permanent : il s’engage à maintenir en permanence une
fourchette de prix au maximum é gale à 5% et à positionner une ordre d’achat et un ordre
de vente pour une quantité dé 5inie é quivalente au minimum à 5000 €
• L’apporteur de liquidité de 5ixing
• Le PLP NEXT 150
• L’Apporteur de liquidité sur valeur à faible cours
Le contrat de liquidité

Remplace le contrat d’animation


L’é metteur peut é galement amé liorer lui-mê me la liquidité de ses titres en concluant un contrat
de liquidité qui le lie à un prestataire de services d’investissement.
Le contrat de liquidité dé 5init les conditions dans lesquelles le PSI intervient pour le compte de
l’é metteur, pour favoriser la liquidité des transaction et la ré gularité des cotations des titres ou
é viter des dé calages de cour non justi5ié s par la tendance du marché .

SECTION 5 : LES AUTORITÉS DE RÉGULATION


Euronext
Euronext est aussi une entreprise qui organise et assure l’accè s au marché et son
fonctionnement
• Elle établit les règles de marché
• Prononce l’admission des valeurs et des instruments 5inanciers sur le marché
• Dé cide de l’adhé sion de ses membres
• Gère les systèmes informatiques de cotation
• Assure la publicité des né gociations et la diffusion des cours
• Enregistre les né gociations entre les membres du marché au travers d’une chambre de
compensation, Clearnet (sa 5iliale)
• Offre aux é metteurs les services du marché pour la cotation de leurs titres et la
ré alisation de leurs opé rations 5inanciè res
C’est ni plus ni moins qu’une société informatique

L’autorité des Marchés Financiers


Cré e en par la loi de sé curité 5inanciè re du 1er aout 2003 l’AMF est issu de la fusion de la
commission des opé rations de bourse, du conseil des marché s 5inanciers et du conseil de
discipline de la gestion 5inanciè re . Elle est au service de la protection de l’é pargne, elle
rè glemente et elle contrô le les marché s 5inanciers en France.
L’objectif de ce rapprochement est d’amé liorer la coordination et l’ef5icacité du systè me français
de ré gulation des marché s 5inanciers et d’augmenter sa visibilité à l’international
L’autorité des Marches _inanciers a 3 missions intermédiaires (de veiller)
1. Elle veille à la protection de l’é pargne investie en produits 5inanciers
2. Elle veille à l’information des investisseurs
3. Et au bon fonctionnement des marché s
L’AMF vé ri5ie aussi qu’il n’y ait pas de dé lit d’initier sur les marché s

Elle rè glemente


Elle autorise les intervenants et les produits d’é pargne, en donnant un agré ment
Elle autorise les opé rations 5inanciè res en donnant un avis et validé la recevabilité
Elle surveille et contrô le les acteurs des marché s
Elle a un pouvoir de sanction en cas d’infraction aux rè gles applicables

L’ACP autorité de contrôle pruden<el (ACP)


Fruit de la fusion de :
• La commission bancaire
• L’autorité de contrô le des assurances et des mutuelles (ACAM)
• Le comité des entreprises d’assurance
• Le comité des é tablissements de cré dit et des entreprises
L’ACP est une autorité indé pendante, adossé e à la Banque de France
Objec<f

Mise en place d’une autorité de supervision forte, disposant d’une vision globale du secteur
5inancier (banque et assurance)
Missions

• Agré ment et contrô le des é tablissements bancaires et des organisation d’assurance


• Pré servation de la stabilité 5inanciè re et à la protection des clients des banques des
assuré s et bé né 5iciaires des contrats d’assurance
Le CCLRF (Comité consulta<f de la législa<on et de la régula<on financière)

Ce comité est en charge, à titre consultatif, de la lé gislation et de la ré glementation relative aux
intermé diaires
Par exemple, il propose les ratios prudentiels et les fonds propres minimaux à respecter

CHAPITRE 8: LES INDICES BOURSIERS

INTRODUCTION
Un indice boursier repré sente l’é volution de la valeur d’un é chantillon d’actifs coté es (indices
d’actions, d’obligations, matiè res premiè res)
Un indice boursier n’est pas un actif 5inancier

Fonc<ons
• Re5lé ter la performance d’un marché
• Servir d’é talon de mesure de l’ef5icacité de la gestion d’un fonds de valeurs mobiliè res
• Servir de sous jacents pour les produits dé rivé s
• Servir de ré fé rence à certaines mesures rè glementaires
Les indices boursiers sont des indices de prix (moyenne de cours boursiers) qui se dé 5inissent
par trois caracté ristiques
➔ L’é chantillon est un ensemble de valeurs choisi pour ê tre repré sentatif d’un secteur,
d’une ré gion
➔ La mé thodologie de calcul concernant le poids des titres au sein de l’indice
➔ La date de ré fé rence et l’indexation (base 1000) le 31/12/87 pour le CAC 40

SECTION 1 : LA MÉTHODOLOGIE DU CALCUL


Méthode d’es<ma<on
Le niveau d’un indice boursier correspond au rapport entre une valeur à la date t et une valeur
initiale à la date d’origine de l’indice ajusté d’un coef5icient correcteur
Ce coef5icient permet d’obtenir une continuité de l’indice à l’occasion d’é ventuelles opé rations
sur titres ou d’une modi5ication de l’indexation
La pondé ration des cours des valeurs peut ê tre ré alisé e de diffé rentes maniè res :
➔ La pondé ration par les prix
➔ L’é quipondé ration
➔ La pondé ration par la capitalisation
➔ La pondé ration par le 5lottant

La pondéra<on par les prix

Un indice pondé ré par les prix est obtenu en calculant la moyenne arithmé tique des cours des
actions qui composent l’action

N
∑J=1 Pj . t
It = I 0*  N

K 1* ∑J=1 Pj . 0

K1 (ou kt)= coefSicient correcteur

N = nombre d’action
Pj,0 = prix de l’action j à la date 0

Pj, t = prix de l’action j à la date t

I0 = le niveau initial de l’indice

C’est une mé thodologie de calcul bien pourrie selon le prof :DDDD
L’équipondéra<on

Cette technique a pour objet de re5lé ter l’é volution d’un portefeuille qui serait composé en
permanence de titres pour des montants é gaux
Chaque valeur de l’é chantillon constituant l’indice a un poids unique
Trop cher
Pondéra<on par la capitalisa<on boursière

Il s’agissait de la principale mé thodologie retenue par les organismes de diffusion pour calculer
un indice boursier
On prend en compte l’importance de poids de la socié té dans l’é conomie
N
∑J=1 Q j, t*Pj, t
It = I 0* 
K 1*CB 0

CB0 = capitalisation boursière à la date zéro

Pondéra<on par le floZant

La pondé ration par la capitalisation boursiè re totale à peu à peu cé dé la place à la capitalisation
5lottante

N
∑J=1 Fj, t*Pj, t
It = I 0* 
Kt*FL OT t 0

F j, t = nombre de titres j réellement en circulation à la date t

Remarque : le 5lottant est é gal à la totalité des actions inscrites à la cô te à l’exception des blocs
« stables » :
• L’autocontrô le
• Les actions dé tenues par les fondateurs
• Les participations dé tenues par l’é tat
• Les actions lié es par un pacte d’actionnaire
• Les blocs structurants
• Les participations analysé es comme « stables » il s’agit des participations supé rieures à
5% et qui ‘ont pas é volué de maniè re signi5icative à la baisse (-1%° depuis 3 ans)
Pondération plafonnée
Pondé ration associé e à un facteur de « cappage »

N
∑J=1 f j, t*Fj, t*Pj, t
It = I 0* 
Kt*FL OT t 0

Exemple 1

Violet Indigo Lilas Zinzolin


Nb de titres 25 000 50 000 75 000 100 000
Flottant 100% 80% 90% 75%
Flottant 25 000 40 000 67 500 75 000
Cours T0 40 50 30 25
Cours T1 38 52,5 24,5 30

VALEUR initiale de l’indice (I0) = 100

_________________________________________________
On calcul d’abord le nombre de titres vraiment disponible sur le marche on multiplie le
pourcentage de 5lottant par le nombre d’actions (on le mets dans le tableau)

Violet = 25 000 Indigo = 40 000 Lilas = 67 500 Zinzolin = 75 000

Indice pondéré par les prix

38 + 52,5 + 24,5 + 30 


I = *100 = 100
40 + 50 + 30  + 25 

Indice équipondéré

15 x 38 + 12*52,5 + 20* 24,5 + 24* 30 


I = = 100 , 40
15* 40 + 12*50 + 20* 30 + 24* 25 
On cherche un multiple commun des cours à la date initiale ici on multiplie par un nombre pour
que tous les cours arrivent à 600
???? PPCM = 40*50*30*25 = 1500000
??? Violet = 50*30*25 au cours de 40

Indice pondéré par la capitalisa<on boursière / capitalisa<ons :

25 000 x 38 + 50 000*52,5 + 75 000* 24,5 + 100 000* 30 


I = = 101,97
25 000* 40 + 50 000 *50  +  75 000 * 30  +  100 000 * 25 

Indice pondéré par le floZant :

25 000 x 38 + 40 000*52,5 + 67 500* 24,5 +  75  000* 30 


I = = 100,78
25 000* 40 + 40 000 *50  +  67 500 * 30  +  75 000 * 25 

Exemple 2
Indice crustacé s
• Capitalisation boursiè re 1 400 000 000€
• Plafonnement 20 %
Action Ecrevisse
Nombre de titres en circulation 3 000 000
Cours 120€
Poids é crevisse :
(3 000 000 x 120) / 1 400 000 000 soit 25,71%
limitation du nombre de titres dans la composition de l’indice Crustacé s
Capitalisation non soumise au plafonnement
1 400 000 000 – 360 000 000 = 1 040 000 000
Capitalisation retenue 1 040 000 000/ 80% soit 1 300 000 000 €
Nombre de titres é crevisse
Capitalisation 1 300 000 000 x 20% soit 260 000 000
nombre de titres 260 000 000 / 120 soit 2 166 667
Facteur de plafonnement
2 166 667/ 3 000 000 soit 72,22%
Remarques : de nouvelles pondé rations voient le jour
➔ Indices fondamentaux :
Meilleurs repré sentativité du marché ?
Meilleur rapport risque/Rentabilité ? (Chapitre 10)

SECTION 2 LES PRINCIPAUX INDICES BOURSIERS


Les indices français

Un nombre d’indice en forte croissance


Pourquoi ?

➔ Croissance de la gestion indicielle


Les indices parisiens
• CAC 40
• SBF 120
• SBF 80
• CAC Large 60
• CAC MID 60
• CAC SMALL
• CAC MID and SMALL
• CAC all-tradable
Le CAC 40 contient 40 valeurs qui contiennent 40 valeurs importantes de la bourse de Paris
Objec<f

• Stimuler la conception des nouveaux dé rivé s (options, trackers, produits structuré s)
• Accroitre la visibilité des valeurs petites et moyennes
Le CAC large 60
➔ CAC 40
➔ CAC Next 20
Le CAC MID 60
➔ SBF 120 dé duit des valeurs composant le CAC Large 60
Le CAC Small
➔ Illimité en nombre de constituants
Le CAC All-Tradable (Ex SBF 250)
➔ Ensemble des valeurs dont le taux de rotation annuel ajusté du 5lottant est supé rieur à
20%
Le CAC PME
➔ Cré e le 5 mars 2014
➔ Critè res d’é ligibilité
o < 5000 salarié s
o CA < 1,5 milliard d’euros ou total actif < 2 milliards

➔ Plafonnement 7,5%
➔ Ré visions trimestrielles

Les indices mondiaux


Les indices américains

Le dow jones industrial average


➔ 30 valeurs
➔ Pondé ré par les prix
Le NASDAQ
➔ NASDAQ composite et NASDAQ 100
LE S&P 500
➔ Indice large amé ricain
➔ Sous jacent Produits dé rivé s
Indices Asie
Le NIKKEI
➔ 225 valeurs pondé ré es par les prix
Le TOPIX
➔ Indice ouvert pondé ré par la capitalisation
Le Hang Seng
➔ 50 composants au 10/03/2015
➔ Pondé ré par le 5lottant

Les indices européens


Le DJ Stoxx
➔ Indice large (660) et restreint à 50 valeurs
Le DJ Euro Stoxx
➔ Indice large (360) et restreint à 50 valeurs
Le FTSE Euro5irst 80
L’Euronext 100
Les indices sectoriels
Les titres sont classé s suivant leurs secteurs d’activité respectifs
2 normes pré dominent
• Industrie classi5ication benchmark (ICB)
• Global industry classi5ication Standard
• Thomson Reuters business
Industry Classi5ication Benchmark
• Les 10 industries aident les investisseurs à suivre les grandes tendances industrielles
• Les 19 super secteurs donnent la possibilité de cerner les conditions macroé conomiques
propices aux investissements et aux transactions de marché
Indices sectoriels de niveau 1

Pé trole et Gaz


Maté riaux de base
Industries
Biens de consommation
Santé
services aux consommateurs
té lé communications
Global industry classifica<on standard

10 secteurs
24 groupes d’industries
67 industries
156 sous secteurs industriels
CHAPITRE 9: RENTABILITÉ ET RISQUE DES ACTIFS

INTRODUCTION
La rentabilité et le risque sont des facteurs essentiels dans les processus de dé cision d’un
investissement
La rentabilité est fonction du risque

SECTION 1: L’ESTIMATION DE LA RENTABILITÉ


Es<ma<on du taux de rentabilité
La rentabilité tiré e d’un investissement correspond à la variation relative de la richesse entre
deux dates
Cette variation de richesse a deux origines
• La ré muné ration
• La plus ou moins value (diffé rentiel de cours observé )

Les ajustements du taux de rentabilité


Le taux de rentabilité en temps discret

pt − p(t − 1) + Dt
R =
P(t − 1)

P(t-1) = prix en t -1
Dt = dividende à la date T
Il existe le temps continu aussi dans ce cas on é tudie la rentabilité sur une duré e in5inité simale.
Taux de rentabilité en temps continu :

pt + Dt
R = Ln( )
P(t − 1)

Il peut s’avé rer né cessaire de corriger les cours et les montants de dividendes qui sont les
é lé ments dé terminant le taux de rentabilité
• La ré investissement du dividende
• Une opé ration sur titre
En gé né ral on corrige les cours anté rieurs en les multipliant par un coef5icient correcteur :
Cours th éor iqu e a pr ès opér at ion
Coef5icient correcteur =
cours a va nt opér at ion 
Opéra<on sur capital

Une augmentation de capital, une ré duction du nominal (split), une attribution d’action gratuite
Il convient donc de ré ajuster les cours a5in de calculer le taux de rentabilité

Q 2*Pt
R = − 1
Qt* P(t − 1)

Réinvestissement du dividende
La formule discrè te considè re la distribution d’un dividende en 5in de pé riode " biais

Px d + D1  pt
R = +  − 1 
P(t − 1) Px d

Pxd = prix après le versement du dividende


Exemple
• La socié té ELS cotait le 1er janvier 2005 100€
• Au 31 janvier son cours s’é levait à 102 €
La socié té a distribué un dividende brut le 15 janvier s’é levant à 2 euros alors que sont cours ex
dividende é tait de 101 euros
101 + 2 102
((102 + 2)/100) -1 = 4% avec le dividende *  − 1 = 4, 019% 
100 101
Es<ma<on de la rentabilité des taux de rentabilité
L’agré gation des taux de rentabilité peut recourir à
• Une moyenne gé omé trique
• La moyenne arithmé tique

Pé riode Cours Rentabilité discrè te Rentabilité continue


0 50
1 55 10% 9,5%
2 60,5 10% 9,5%
3 48,4 - 20% -22 ,3%

• Moyenne arithmé tique


T
∑t=1 Rt
Ra =

10 % + 10 +   − 20% 
Ra = = 0%
3
La moyenne arithmé tique des taux de rentabilité é lé mentaire n’a de ré el sens que si les taux de
rentabilité retenus sont des taux composé s en continu
Moyenne gé omé trique
P1 = P0 x (1 + R1d) P2 = P1 x (1 + R2d) P3 = P2 x (1 + R3d)
(1 + Rg)3 = (1 + R1d ) ((1 + R2d )(1 + R3d )
Pt
(1 + RG)t =
P0
L’espérance de rentabilité

L’investisseur ca se dé cider à investir en fonction de l’espoir d’obtenir dans le futur un montant
pré fé ré à la valeur de sont investissement initial
L’espé rance de rentabilité correspond à la somme des N rentabilité s pondé ré es par leurs
probabilité s de ré alisation

Scénario Probabilité Rentabilité Pr*R


1 10% -11% -1,1%
2 20 % -2% -0,4%
3 30 % 1% 0,3%
4 25% 5% 1,3%
5 15% 8% 1,2%
Somme 100% 1,3%

Remarque l’espé rance mathé matique n’est pas une anticipation


Exemple jeu de Pile ou Face L’espé rance est é gale à 0,5
Ré sultat possible est 0 ou 1

La rentabilité d’un portefeuille


La rentabilité d’un portefeuille correspond à la moyenne pondé ré e des rentabilité s des diffé rents
titres composant le portefeuille.
EXEMPLE
Construction de deux portefeuilles composé s de 5 actions dans les proportions diffé rentes

Date Burlat Camus Griotte Regina Summit


TO 23 42 75 97 120
T1 27 38 74 102 114
Rentabilité 17,39% -9,52% -1,33% 5,15% -5%

Suite exemple composition portefeuille

Titres Burlat Camus Griotte Regina Summit


Nombre 120 90 60 40 50
A Valeur 2760 3780 4500 3880 6 000
Poids 13,19% 18 ,07% 21,51% 18,55% 28,68%
Nombre 90 60 50 100 25
B Valeur 2070 2520 3750 9700 3 000
Poids 9,84% 11,98% 17,82% 46,10% 14,26%

Suite

Burlat Camus Griotte Regina Summit


A 2,29% -1,72% -0,29% 0,96% -1,43% -0,19%
B 1,71% -1,14% -0,24% 2,38% -0,71% 2%

SECTION 2: L’ESTIMATION DU RISQUES


Le risque traduit la probabilité que le taux de rentabilité espé ré ne se ré alise pa s

Il est estimé à partir de l’é cart type des rentabilité s

Le risque expost
La volatilité correspond à l’é cart type annualisé
Pour obtenir la volatilité annuelle à partir d’un é cart-type journalier, nous multiplierons l’é cart
type par 250 Car on estime qu’il y a 250 sé ances de bourse dans l’anné e.
Le risque ex ante
On fait intervenir l’espé rance mathé matique des rentabilité s en lieu et place des rentabilité s
historiques (voir livre pour la formule)
La distribu<on normale
Si la distribution des taux de rentabilité est normale, l’espé rance et la variance synthé tisent
parfaitement toute la distribution
SI R= 5% et é cart type = 20%
• 66% des rentabilité s sont comprises entre -15% et 25% (plus ou moins l’é cart type)
• 95% des rentabilité s sont comprises entre -35% et 45% (2fois l’é cart type)

Le risque d’un portefeuille


Les risques d’un portefeuille ne correspond pas à la seule agré gation des risques individuels
Introduction de la notion de covariance et de corré lation a5in de prendre en compte la
covariance des titres.

1 T
(Ri j −  R̄i)*(Ri j −  R¯ j)
T ∑
COV ij =  
i=1

A5in d’analyser l’intensité de la relation on estime le coef5icient de corré lation


σij
Pi j
σIσ j
Si p>0 alors les titres sont positivement corré lé s.
Si p<0 alors les titres sont né gativement corré lé s
Si p=0 les titres sont indé pendants.
Les risques d’un portefeuille composé de deux titres sera le suivant :

σ2p = qi2 σi2 + qj2 σj2 + 2qiqjσij


σ2p= somme (qiqj σij)
Exemple

Clé ry Tagada MARA


Rentabilité 8% 15% -5%
Ecart type 12% 20% 14%
Composition 40% 40% 20%

Matrice de variance covariance


Clé ry Tagada Mara


Clé ry 1,44% 1,2% 1%
Tagada 1,2% 4% 0,8%
Mara 1% 0,8% 1,96%
On multiplie cette matrice de variance covariance par le poids de la composition
Matrice de la variance covariance pondé ré e

Clé ry Tagada Mara


Clé ry 0,2304% 0,1920% 0,08%
Tagada 0,1920% 0,6400% 0,064%
Mara 0,08% 0,064% 0,0784%
=(1%*40%*20%)

La variance du portefeuille est é gale à la somme des cellules de la matrice de variance covariance
pondé ré e
Exemple : 1,621%

CHAPITRE 10: LES BIENFAIT DE LA


DIVERSIFICATION

INTRODUCTION
La rentabilité et le risque sont des facteurs essentiels dans les processus de dé cision de
portefeuille

SECTION 1 DIVERSIFICATION ET CORRÉLATION


La diversi5ication consiste à ré partir son investissement sur plusieurs titres de maniè re à en
ré duire le risque
é tudions l’incidence du coef5icient de corré lation sur un portefeuille composé des titres A et B

Titre A Titre B
Rentabilité 12% 12%
Ecart type 6% 6%

• Cas 1 : PAB = 1
σ2p = 0,52 * O,062 + 0,52 * 0,062 + 2*0,5 * 0,5 * 0,06 *0,06 = 0,0036

• Cas 2 PAB = -1
σ2p = 0,52 * O,062 + 0,52 * 0,062 -2 *0,5 * 0,5 * 0,06 *0,06 = 0

• Cas 3 PAB= 0
σ2p= 0,52 * O,062 + 0,52 * 0,062 = 0,0018
• Cas 4 PAB = 0,5
σ2p= 0,0027

• Cas 5 PAB = -0,5


σ2p = 0,0009

SECTION 2 LA FRONTIÈRE EFFICIENTE


Un portefeuille composé de 2 <tres
Soient deux titres A et B pré sentant un coef5icient de corré lation é gal à -0,5

E(A) = 18% E(B) =10%


σ(A) = 11% σ(B) = 7%

La rentabilité du portefeuille est é gale à :


Rp = h x RA + (1 – h)R
La variance du portefeuille est é gale à

Var(Rp) = h2 x Var(RA) + (1 – h)2 * VAR(Rb) + 2h(1 – h) x PAB σ A x σB

Etat A B rentabilité Ecart type


1 -10% 9,20% 8,3%
2 0% 10% 7%
3 10% 10,8% 5,83%
4 20% 11,6% 4,89%
5 30% 12,4% 4,33%
6 40% 13,2%
7 50% 14%
8 60%
9 70%
10 80%
11 90%
12 100%
13 110%
Quelle est l’incidence du coef5icient de corré lation sur la courbe repré sentant le niveau de risque
et de rentabilité de diffé rents portefeuilles ? Plus le coef5icient est important, plus la courbure est
importante, avec un coef5icient de -1 on peut obtenir un portefeuille dont le niveau de risque est
nul.
La diversi5ication dé marre dè s que les actifs ne sont pas strictement corré lé s entre eux. Plus on
intè gre des titres né gativement corré lé s, plus le risque moyen est ré duit.
On combine dé sormais le titre A avec un titre sans risque qui rapporte 3%. Le coef5icient de
corré lation est nul. On obtient alors une demi-droite.

Le cas de N titres

Pour un niveau de risque donné , l’investisseur retient la combinaison maximisant l’espé rance de
rentabilité ou inversement.
Frontiè re ef5iciente : c’est le lieu des portefeuilles qui dé livre la plus forte espé rance de
rentabilité pour un niveau de risque donné .

Insé rer graphique.

Formule analytique :
- Maximisation de l’espé rance sous contrainte du risque
- Minimisation du risque sous contrainte d’un niveau de rentabilité donné .

Exemple : soit un portefeuille de 100 000 euros. L’espé rance de rentabilité est de 8% en
moyenne, et le risque minimum est de 6%. L’intervalle de con5iance à 95% est :

IC = [−4%; 20%]

IC = [96000; 120000]

-4= 8 -2 *6 et 20= 8 + 2 *6

Si on veut limiter son risque potentiel à 2000 euros, on achè te seulement 50000 euros d’actifs
5inanciers, et on place les 50 000 restant sur un titre sans risque mais moins rentable comme le
livret A.

Espé rance de rentabilité : h + E (Rc) + (1-h)Rf

Niveau de risque : σ(Rp)= h * σ(Rc)

E(Rp)= Rf + (E(Rc) – Rf) x (Sgma(RP/sigma(Rc))

Dé termination analytique de la droite :


[E(R m) − R f ]
E (R p) = R f + σ (R p)
σ (R m)

SECTION 3 : DÉCOMPOSITION DU RISQUE

1) Le risque d’un <tre financier

Le risque d’un instrument 5inancier se compose de deux risques distincts.


- Le risque systé mique
- Le risque spé ci5ique

Ces deux risques sont des risques indé pendants.


On peut dé montrer que la variance des rentabilité s d’un portefeuille de N titres vé ri5ie l’é quation
suivante :

1 N−1
σ p² = VA R + COV
N N

Plus le portefeuille est diversi5ié , plus le risque spé ci5ique se rapproche de 0, le risque total du
portefeuille se rapprochant du risque systé mique symbolisé par une droit horizontale sur un
graphique.

2) Les premiers modè les

L’idé e est que les 5luctuations du cours de bourse d’un titre peuvent ê tre attribué es :
- D’une part à des facteurs communs qui affectent l’ensemble du marché
- D’autre part, à des causes spé ci5iques de la socié té coté e.

Apparition de modè les :


- Modè le de marché ou diagonal
- Modè le d’é quilibre, MEDAF

Le modè le de marché : Les rentabilité s de chaque titre sont plus ou moins lié es à celles du
marché .

Ri=αi + βiRm+ei

Le modè le de marché :

Espé rance de rentabilité :


E(Ri)=αi+βiE(Rm)

Niveau de risque :
σ² i = β²iσ²m+ σ²ei

La covariance entre kes taux de rentabilité de deux actifs i et j peut s’é crirre
σij= βiβjσ²m

Le modè le de MEDAF

Le modè le repose sur l’idé e que l’espé rance de rentabilité requise par un investisseur incorpore
une prime de risque qui s’ajoute au taux sans risque.

E(Ri) = Rf + prime i

"E(Ri) – Rf =λβi

Soit le portefeuille de marché :


E(Rm) = Rf + λ
E(Rm) – Rf = λ

On en dé duit que :


COV (R I,  R m)
E(Ri) = Rf + βi [E(Rm) – Rf] avec Bi =  
σ ²(R m)

Les 3 hypothè ses du MEDAF :


- Les investisseurs é valuent leur portefeuille à l’aide du critè re d’espé rance variance
- On admet l’existence d’un actif sans risque. Sa rentabilité est identique que l’on soit en
situation de prê t ou d’emprunt.
- Les marché s de capitaux sont supposé s parfaits. On suppose qu’il n’y a pas de coû t de
transaction ni d’impô t. Il est possible d’acheter et de vendre à dé couvert.
- Les anticipations en termes de rentabilité et de risques sont supposé es homogè nes.

Que signi5ie MEDAF ?


La rentabilité en excè s espé ré e (prime de risque) d’un actif est proportionnelle à la rentabilité
excé dentaire proportionnelle du portefeuille de marché .
Cette proportion constitue le bé ta de l’actif.

Exemple :
E(Ri) = Rf + Bi [E(Rm) – Rf]

E(Rm)= 9% et Rf = 5%

Titre Bê ta
A 0.7
B 1
C 1.15
D 1.4
E -0.3

E(Ra) = 0.05 + 0.7 (0.09-0.05) = 7.8%

E(Rb) = 0.05 + 1 (0.09-0.05) = 9%

E(Rc) = 0.05 + 1.15 (0.09-0.05) = 9.6%

E(Rd) = 0.05 + 1.4 (0.09-0.05) = 10.6%

E(Re) = 0.05 + -0.3 (0.09-0.05) = 3.8%

Cas pratique : cas COBALT

On vous communique le relevé pendant 12 mois consé cutifs des cours de l’action Cobalt (Ai en
euros) et d’un indice repré sentatif du marché boursier (Mi)

Mois i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Cours 577 569 527 587 583 596 621 656 673 657 693 709
Ai
Indice 285 275 271 277 275 275 284 285 290 292 301 317
Mi

1) Que repré sente la droite caracté ristique de l’action Cobalt ?


2) Quelle est l’é quation de cette droite ?
3) Calculez le Bê ta de l’action Cobalt.
4) Interpré tez le ré sultat obtenu.
5) Calculez le risque total de l’action Cobalt.
6) Calculez le risque systé mique de l’action Cobalt.
7) Dé duisez-en son risque spé ci5ique.

1) Cette notion fait ré fé rence au modè le de marché . Il permet, à partir de donné es passé es,
d’é tablir une relation entre la rentabilité d’une action et la rentabilité du marché dans sa totalité .

2) Ra = βRm + α

COV (Ra, R m)
Avec : B =   et α : ordonné e à l’origine de la droite.
Var (R m)
Il s’agit dans un premier temps de calculer les rentabilité s de l’action Cobalt et du marché .

Mois i Ra Rm
2 (569-577)/577= -1.39% (275-285)/285= -3.51%
3 -7.38% -1.41%
4 11.39% 2.21%
5 -0.68% -0.72%
6 2.23% 0%
7 4.19% 3.27%
8 5.64% 0.35%
9 2.59% 1.75%
10 -2.38% 0.69%
11 5.48% 3.08%
12 2.31% 5.32%

Somme des Ra= 22


E(Ra)= 2% (22/11)

Somme des Rm= 10.99


E(Rm)=1% (=10.99/11)

Somme des Rm*RA= 88.9746


E(Rm*Ra)= 8.0886%

COV (Ra,Rm) = E (Ra*Rm) – [E(Ra) *E(Rm)]

Ici : COV (Ra,Rm) = 8.0886-(2*1) = 6.0886

IL s’agit dans un troisiè me temps de calculer la variance de la rentabilité de l’indice de marché .

Somme des (Rm)²= 71.9679


E[Rm)²]= 6.5425%

VAR(Rm)= E[(Rm)²]-[E(Rm)]²
= 6.5425 – 1²
=5.425
σ(Rm)=2.354%

Il est maintenant possible de calculer le B de l’ation cobalt :

Β= COV (Ra,Rm) / Var (Rm) = 6.0886/5.5425 = 1.0985

Il est lé gè rement supé rieur à 1, ce titre a tendance à ampli5ier les 5luctuations du marché .

Somme des (Ra)²= 288.6686


E[Ra)²]= 26.2426%

VAR(Ra)= E[(Ra)²]-[E(Ra)]²
= 26.2426 – 2²
=22.2426

σ(Ra)=4.72%

Le risque total d’une action se dé compose en risque systé mique et risque spé ci5ique.

Le risque systé mique est donné par :


σ(Rm)β= 2.354*1.0985= 2.586%

Le risque spé ci5ique est donné par :


σ(e)= σ(Ra) – σ(Rm)β= 4.72 – 2.586= 2.134%

Les modè les supposent que la rentabilité d’un titre i est une fonction liné aire de m facteurs.
Ri = E(Ri) + [somme k=1 " m ( bik Fk + ei)]

Le MEDAF est un modè le à facteur unique : le risque du marché est le seul facteur qui affecte
l’espé rance de rentabilité .
Peut-on dé terminer plusieurs facteurs affectant la rentabilité ? Les modè les multifactoriels
permettent l’inclusion de plusieurs sources de risques et donc plusieurs facteurs de risque.

Les modè les APT

Remarque : pour é viter les opportunité s d’arbitrage, la relation entre l’espé rance du taux de
rentabilité et les risques systé matiques, mesuré s par les sensibilité s, doit ê tre liné aire.

Application numé rique :


- VAD portefeuille C, avec Bê ta = 0.5
- Cré ation d’un portefeuille D de risque identique (bé ta é gal à 0.5)
- D= 0.5 * A +0.5 * actif sans risque
- Opportunité d’arbitrage
o 0.5 * (10% + 4%) -1 x 6%
o Gain sans risque : 1%

Quels sont ces facteurs communs ? Il existe plusieurs modè les :

Modè le à trois facteurs de FAMA et French

Ils ont constaté qu’en plus du risque de arché , il y’a deux types de facteurs. Deux types d’actions
ont tendance à surperformer le marché :
- Small capitalisations
- High book-to-market Ratio.

Ils ont rajouté deux facteurs au MEDAF traditionnel


- SMB : petite capitalisation – grosse captitalisation
- HML : « high [book/market] minus low »

Le modè le de Cahart
Dans ce modè le, outre le facteur risque de marché , les facteurs de risques additionnels sont les
rentabilité s :
- Du portefeuille SMB
- Du portefeuille HML
- Du portefeuille momentum

Section 3 Dé composition du risque d’un actif


LE modè le de fama et French R

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