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1. Notion
honorer à tout moment ses échéances de paiement et de prévenir ainsi tout risque de cessation
de paiement (assurer sa solvabilité),
optimiser le résultat financier i.e. maximiser les produits financiers et minimiser les frais
financiers (optimiser sa rentabilité),
assurer l’équilibre entre la trésorerie et les dettes à court terme (matérialiser la règle de
trésorerie 0).
2. Etapes
la prévision de la trésorerie,
les ajustements nécessaires,
le contrôle de la trésorerie.
Si dans la théorie on retrouve plusieurs méthodes de prévision de la trésorerie telles que les
extrapolations proportionnelle et linéaire à partir du chiffre d’affaires, cependant dans la pratique les
méthodes les plus utilisées sont la méthode des encaissements-décaissements et la méthode des
emplois-ressources.
Quel que soit le cas de figure, les ajustements visent à améliorer indirectement la rentabilité
de l’exploitation en minimisant le coût des crédits de trésorerie à solliciter ou en optimisant la
trésorerie excédentaire.
Enfin, le contrôle a pour objectif d’identifier les écarts entre prévisions et réalisations.
3. Budget de trésorerie
En règle générale, le budget est défini comme un programme d’actions envisagées, exprimé
en quantité et en valeur sur une durée n’excédant pas une année. La démarche budgétaire s’articule
autour de trois (3) séquences essentielles à savoir :
En plus de ces trois (3) séquences qui sous-tendent la démarche budgétaire, le budget se
subdivise en :
budgets déterminants,
budgets résultants.
Les budgets déterminants définissent les objectifs à atteindre. On en distingue deux (2) :
le budget des ventes est le plus important car, en précisant les quantités à vendre, il détermine
du coup le niveau d’activité de l’entreprise,
le budget de production qui indique les quantités à produire.
Quant aux budgets résultants, ils précisent les moyens à mettre en œuvre pour réaliser les
objectifs à atteindre qui sont inscrits dans les budgets déterminants. Ils regroupent :
le budget des approvisionnements dans lequel sont précisées les quantités de matières
premières nécessaires à la production,
le budget des autres charges (charges autres que les approvisionnements) constitué
essentiellement par les charges de personnel,
le budget des investissements indiquant les moyens physiques de production et de
commercialisation.
Le budget résultant des budgets déterminants et des budgets résultants est appelé budget de
trésorerie. Il est donc une synthèse monétaire des budgets déterminants et résultants. C’est de lui que
découlent le bilan et le compte de résultat prévisionnels.
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3.2. Budget de trésorerie
Le budget de trésorerie est une synthèse des budgets de ventes, de production (budgets
déterminants), des approvisionnements, des autres charges et des investissements (budgets résultants).
Il indique selon une cadence temporelle précise (année par année, semestre, trimestre, mois ou même
par semaine) les encaissements et les décaissements prévisionnels d’une entreprise ainsi que leurs
soldes respectifs à partir desquels seront initiées les actions nécessaires pour combler les déficits ou
placer les excédents de trésorerie. En somme, le budget de trésorerie est un instrument de prévision.
Dans la pratique les méthodes couramment utilisées pour élaborer un budget de trésorerie
sont :
Par souci de simplification, il sera fait abstraction de la TVA. La trésorerie initiale est de
1 256 000 FCFA.
Après la détermination du solde mensuel de trésorerie, ce solde sera confronté avec les
créances détenues pour s’assurer si leur mobilisation permettrait de combler le déficit de trésorerie.
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Créances mobilisables fin de mois (en milliers FCFA)
Exemple n°2 :
Le lundi 22 février au matin, son solde à la banque est de 15 428 260 FCFA et au cours de la
semaine les opérations suivantes sont prévues :
22/02 : remise des chèques reçus des ventes de la semaine précédente (sur place : 4 876 250
FCFA ; hors place : 2 681 210 FCFA) ; dépôt d’espèces (450 000 FCFA) ;
24/02 : paiement de la facture d’un transporteur par chèque (875 240 FCFA) ; d’habitude ce
transporteur présente ses chèques à l’encaissement tous les vendredis et la compensation est
effectuée le lundi suivant ;
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Mouvements de trésorerie aux dates de valeur (<< damier>>) [en FCFA]
Il ressort de ce <<damier>> que la trésorerie sera déficitaire dès le Mardi 23 février. Il serait
donc souhaitable de ne pas attendre le Lundi pour présenter les chèques à l’encaissement. Ainsi, la
trésorerie serait probablement excédentaire à la fin de cette semaine.