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Les choses humaines: Karine Tuil

“Non, un viol, ce n’est pas vingt minutes d’action, mais une vie détruite, celle de la victime”
Cette phrase provenant du roman, Les choses humaines, comporte plusieurs themes
importants présent dans tout le récit, comme le viol, le consentement, les conditions de la
femme ou encore la justice.

Le premier passage choisi est particulièrement important puisque c’est Alexandre qui se
pose des questions sur l’amour (p.71), ce qui peut paraître plutôt comique de sa part
lorsque l’on connaît la suite du récit. Ce passage démontre une certaine zone de
questionnement et de doute de sa part, mais qui sont des doutes fondamentaux au cours
d’une vie, tout en essayant de le faire paraître humain ,basique, “normal” en vivant une vie
de jeune adulte plutôt traditionnelle.

Les deux prochains passages sont centrés sur la justice (p.244) et des changements, des
rébellions et des prises de paroles enfin faites par les femmes (p.250). Ils nous permettent,
surtout le deuxième, de connaître l’avis de l’écrivaine tout en passant par une personnage
fictif, Claire, de constater la réalité des choses, de la société et de son état dans lequel on
est. Il nous donne accès à des choses que peu de personnes peuvent se rendre compte ou
constater par manque de savoir et de connaissances. Le troisième passage relève d’une
constatation de la situation des femmes et une part de doute et d’insouciance présente
dans la réussite de la réorganisation sociétale, tout en aillant de l’espoir pour l’avenir.

Le quatrième passage est pour moi un moment crucial et décisif du livre, le discours de
Jean au tribunal, car il nous permet enfin de voir de quel côté il se range, de quel avis il est
sur cette affaire, après beaucoup de doutes tout au long du roman. Ce moment permet
aussi de se rendre compte que l’avis de Jean Farel est encore, malheureusement, l’avis de
beaucoup de gens dans notre société actuelle.

Le cinquième (p.308) et sixième (p.311) passage rejoignent bien le quatrième passage car
ils parlent tous les deux des limites d’un acte, des barrières à ne pas dépasser et du
consentement. Ils sont en contradiction avec le discours de Jean par rapport à son opinion
sur le viol et le consentement, grace à l’avocate de Mila qui lui rappelle les principes du
consentement, qui peuvent se trouver sous plusieurs aspects. Tout en faisant part, dans le
sixième extrait, de la réalité des choses qui est en train de se dérouler dans le monde pour
les femmes, tout en lui parlant de révolutions et de changements.

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