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PROJET NEONATOLOGIE

LAALAM
Mohammed Amine
Groupe 5
MG VI
Série A
Section française

ARTICLE :2019 Is premature birth an orthodontic risk factor? A controlled


epidemiological clinical study

PLAN :

I) Brève présentation de l’article


II) Points forts et points faible de la méthodologie utilisé pour l’étude
III)Relevance de l’étude pour la pratique clinique
IV)Idées de départ pour d’autres recherches à partir du sujet de l’article

I)

Cet article nous amène à une étude épidémiologique comparative transversale.


Les patients ont été recrutés au cabinet d'orthodontie des docteurs Sarah CHAUTY et Marie-
José GOUMY dans l'est de Lyon , France, et dans le service d'orthodontie du Service de
Consultations et de Soins Dentaires (Lyon, France).
L'objectif principal de cette étude est d'évaluer si la prématurité est un facteur de risque en
orthodontie, en termes de malocclusions, de dysmorphoses et de besoin de traitement.
L'objectif secondaire est de comparer, selon ces mêmes critères, les différents stades de la
prématurité (naissance extrêmement/très prématurée et moyennement prématurée).
Sur une période de 4 mois, un questionnaire a été systématiquement distribué à tous les
patients lors de leur visite au cabinet d'orthodontie.
Ils ont établi deux groupes de patients, un groupe d’enfants prématurés (P) et un groupe
témoin (C) d’enfants nées à terme. Deux sous-groupes ont été constitués au sein du groupe
« prématuré » (P= A+B) : groupe A comprenant les enfants extrêmement et très prématurés
nés<33 semaines, alors que le groupe B les enfants modérément prématurés nés à > 33
semaines et < 37 semaines .
Figure : schéma
représentant le recrutement de participants prématurés .

II)

D’après les résultats de notre étude on constate un besoin de traitement orthodontique


plus important dans le groupe prématuré par rapport au groupe témoin .
• 62,5% (A+B) contre 52% (C) en considérant uniquement les grades 4 et 5 qui ont
besoin d’un traitement très élevé .
• 81,3% (A+B) contre 68,7% (C), en ajoutant la note 3 aux grade 4 et 5
Une différence statistiquement significative a été trouver pour le grade 5 entre le groupe
extrêmement prématuré et très prématuré (A) par rapport au groupe témoin (C) (53, 3%
contre 16 ,7%)

▪ Points forts :
- dans cette étude rétrospective , la décision de prescrire un traitement a été
fait par des praticiens à l’aveugle sans savoir si le patient était prématuré
ou non et n’a donc pas été influencer.
- De plus des tracés et des analyses céphalométrique ont également étaient
effectuer à l’aveugle et par le même examinateur, ils ont été exécuter avant
de savoir à quel groupe appartenait le patient , il n’y a donc pas eu de
surévaluation des valeurs mesurées.
- La méthode qui a été utiliser ( avec le composant de santé dentaire, 10TN
« index of traitement need ») est largement répandu dans la littérature,
simple, valide, rapide et reproductible à évaluer le besoin d’un traitement
orthodontique d’une population le dans notre étude.
- La différence entre les types d’anomalies et leurs traitement pour les
enfants prématurés et très prématurés.
▪ Points faibles :
- Le nombre de participants dans les groupes A et B restent faible et
nécessiteraient d’autres investigations sur un plus grand nombre de
population.
- Les prématurés sont susceptibles d’être influencés par les facteurs
étiologiques qui influence le développement d’une infraclusion antérieurs :
infections respiratoires, respiration nasale/orale inadéquates, et d’autres
problèmes médicaux.
- N’oublions pas aussi le fait que cette études compte beaucoup plus de cas
de classe II, par rapport aux autres études scandinaves. Cette différence
peut s’expliquer par le fait que nos patients ont été recrutés dans un
cabinet d’orthodontie.

III et IV )

Dans cette étude nous avons trouvé un pourcentage significativement plus élevé de
grade V dans le groupe extrêmement et très prématuré que dans le groupe à terme (
53,9% contre 16,7%) ce pourcentage indique un nombre très élevé de situations
d’inclusion ou de rétention dentaire ou de transposition, on peut alors conclure que les
naissances extrêmement et très prématurés entrainent un besoin de traitement
orthodontique plus important, en relation avec des malocclusion plus fréquemment
observer chez ces patients.
Notre étude a permis de mettre en évidence les problèmes dont souffres les prématurés hors
mis leurs croissance fœtale défavorable ( en particulier : l’immaturité du système respiratoire
et des effets iatrogènes suite aux soins effectuer après l’accouchement (comme les sondes
nasogastriques !).
Les nourrissons prématurés ont significativement plus d’occlusions croisées postérieures
bilatérales que les nourrissons à terme (P<0,05).
Les bébés extrêmement et très prématurés (nés plus de 8 semaines avant le terme) avaient des
dents significativement plus incluses (54% contre 20%) et donc un traitement orthodontique
plus important que les enfants nés à terme.

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