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NOVEMBRE 2005
2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX – Tél. : 01 55 93 70 00 – Fax : 01 55 93 74 00 – http://www.has-sante.fr
N° SIRET : 180 092 041 00011 – Code APE : 751 C
Gingivectomie
Ce document a été validé par le Collège de la Haute Autorité de santé en novembre 2005
L’EQUIPE
La recherche documentaire a été effectuée par Melle Gaëlle Fanelli, Documentaliste, avec
l'aide de Mmes Julie Mokhbi et de Valérie Serriere-Lanneau, Assistantes-documentalistes,
sous la direction du Dr Frédérique Pagès, docteur ès sciences.
SYNTHESE
I. Données de la littérature
Contexte
Indications
- Poches supra-osseuses persistant après des mesures d’hygiène, et après différentes modalités
thérapeutiques non chirurgicales (détartrage et surfaçage) visant à retirer la plaque bactérienne dentaire.
- Hyperplasie gingivale d’origine médicamenteuse résistant à des mesures de prévention.
- Allongement coronaire préprothétique sans résection osseuse.
Pathologies-cibles / Population
Des données précises sur la population-cible éligible à la gingivectomie ne sont pas identifiées ; par contre des
données concernant la gingivite sont disponibles. La gingivite est retrouvée dès l’enfance ; sa prévalence et sa
sévérité augmentent à l’adolescence avec un pic à la puberté. Dans des enquêtes épidémiologiques
transversales américaines, la gingivite est présente chez 40 à 60 % des écoliers. Chez 47 % d’adultes mâles et
39 % d’adultes femmes (18-64 ans), au moins un site qui saigne au sondage est retrouvé.
La prévalence des gingivites et leur potentielle gravité pour le parodonte doivent conduire les cliniciens à
identifier les facteurs de risque : colonisation par certaines bactéries pathogènes, tabac, diabète, âge, stress.
Une amélioration de l’hygiène buccale réduit les risques de gingivite donc de parodontopathies. Cette réduction
de l’inflammation parodontale a été observée durant ces quarante dernières années dans les pays développés.
Des données épidémiologiques concernent l’hyperplasie gingivale chez les patients sous antiépileptique
(phénytoïne) : le taux de prévalence varie entre 36 et 63 %.
Morbi-mortalité/qualité de vie
L'existence d'arguments indirects en faveur d'une possible relation de causalité entre la maladie parodontale et
l'endocardite infectieuse a conduit à recommander une prophylaxie de l'endocardite infectieuse, chez les
patients ayant maladie. parodontale et une cardiopathie à risque d'endocardite infectieuse. Concernant la
maladie coronaire, l'accident vasculaire cérébral, les sinusites, les pathologies pulmonaires et l'accouchement
prématurée, les données sont encore plus préliminaires. Celles-ci ne permettent pas de conclure formellement
que la maladie parodontale est un facteur de risque pour ces différentes situations au cours desquelles un
examen clinique de la cavité buccale est simplement recommandé.
La gingivectomie peut être réalisée pour des raisons de santé parodontale et pour des raisons esthétiques, afin
d’améliorer les résultats de traitements restaurateurs avec valorisation du sourire.
Ces dernières années, les liens entre les maladies orales et la qualité de vie ont été explorés. Il est apparu que
la santé orale contribuait d’une manière importante au bien-être de l’individu, tant sur le plan biologique que
psychosocial.
Ainsi, la mauvaise haleine, une douleur et/ou un saignement gingival, des difficultés pour mastiquer ont un
impact sur la qualité de vie quotidienne.
D’autre part, l’esthétique dentaire a un effet direct sur les scores de l’échelle OHRQoL (Oral Health Related
Quality of Life). Ainsi, des individus avec des conditions esthétiques dentaires favorables, avaient des scores
plus élevés en ce qui concernait leur apparence sociale et leur confiance en eux, les résultats étant toutefois
corrélés au degré de prise de conscience de sa santé orale par chaque individu.
Efficacite
- Niveau de preuve : littérature de niveau II et IV.
- Principaux résultats : des cas d’exérèse gingivale ont été décrits en présence d’hypertrophie gingivale
d’origine médicamenteuse ou génétique, et pour réaliser une élongation coronaire préprothétique.
Dans le traitement de la maladie parodontale, l’efficacité de la gingivectomie avec amélioration des paramètres
cliniques parodontaux est limitée aux poches peu profondes (< 4 mm).
Sécurité
Principales complications : un préjudice esthétique avec une sensibilité du collet peut survenir à la suite de
récessions gingivales importantes. Il existe un risque majeur de bactériémie et d’endocardite infectieuse.
L’antibiothérapie prophylactique est recommandée pour les patients à risques.
INTRODUCTION
I. OBJECTIF
L’évaluation des actes a pour objectif de donner un avis sur leur inscription (et ses
conditions éventuelles) à la Classification commune des actes médicaux (CCAM). Cet avis
doit tenir compte de l’efficacité et de la sécurité de ces actes et des conditions d’exécution.
L’avis émis ne concerne pas la décision d’admettre ces actes au remboursement.
La méthode proposée par la Haute Autorité de santé (cf. annexe I) pour émettre un avis sur
les actes de la CCAM est fondée sur :
1. les données scientifiques identifiées concernant l’efficacité et la sécurité des actes ;
2. les comparaisons avec les actes inscrits dans les nomenclatures d’autres pays ;
3. l’avis de professionnels réunis dans un groupe de travail.
II. SAISINE
RECHERCHE DOCUMENTAIRE
I. SOURCES D’INFORMATIONS
Bases de données bibliographiques consultées :
- Medline (National Library of Medicine, États-Unis).
Autres sources :
- Cochrane Library (Royaume-Uni) ;
- National Guideline Clearinghouse (États-Unis) ;
- HTA Database (International Network of Agencies for Health Technology Assessment –
INAHTA).
CONTEXTE
I. DESCRIPTION TECHNIQUE
La gingivectomie a été longtemps le traitement de choix pour éliminer chirurgicalement les
poches parodontales supra ou infra-osseuses. Ses indications ont été ensuite réduites ; elle
est désormais utilisée pour éliminer le tissu gingival en excès, afin d’obtenir un contour
gingival esthétiquement harmonieux et compatible avec les manœuvres d’hygiène
individuelles et professionnelles. Elle est préconisée en présence d’un approfondissement
pathologique du sillon gingival, sans migration de l’attache épithélioconjonctive, et avec une
hauteur de gencive kératinisée supérieure à 5 mm, incluant 3 mm de gencive attachée (1).
La gingivectomie est indiquée en chirurgie parodontale préprothétique pour réaliser une
élongation coronaire, en présence d’une longue attache épithéliale ou en cas de sulcus
approfondi. Il faut alors s’assurer que les dimensions des tissus supracrestaux sont
compatibles avec le maintien de la santé parodontale en respectant les concepts des
dimensions biologiques (1).
La gingivectomie peut être réalisée dans des cas d’hyperplasies médicamenteuses chez des
patients sous traitement antiépileptique, ciclosporine et inhibiteurs calciques. Avant de
recourir à la gingivectomie, des mesures de prévention sont mises en place, et si possible le
traitement modifié avec le médecin.
Deux techniques opératoires sont décrites : la gingivectomie à biseau interne et externe ;
elles se différentient par la direction de l’incision.
La gingivectomie peut concerner 1 ou plusieurs dents.
1 – Gingivectomie à biseau externe
Elle s’adresse à une gencive hyperplasique ou hypertrophique, et ne doit être réalisée qu’en
présence d’une gencive attachée suffisante. Réalisée rarement, cette technique est contre-
indiquée en présence d’une récession gingivale ou d’une gencive fine, en raison du risque
de fenestration gingivale sur l’os alvéolaire.
La profondeur des sillons gingivaux est matérialisée par des points sanglants, réalisés à
l’aide d’une sonde parodontale graduée ; ces points refléteront le contour final de la gencive
marginale, et seront un repère précieux pour le tracé d’incision.
L’incision est oblique, apico-coronaire, et forme un angle de 45° avec la surface dentaire ;
elle traverse toute l’épaisseur des tissus mous vers le tracé des points sanglants jusqu’au
contact dentaire. Elle est festonnée, et doit recréer le contour gingival en harmonie avec le
contour existant des collets dentaires. Ensuite par un mouvement de traction en direction
coronaire, le tissu gingival en excès est excisé d’un seul tenant, et le tissu de granulation et
le tartre résiduel sont éliminés. Après obtention de l’hémostase, un pansement parodontal
est réalisé pour protéger la plaie, puis retiré 8 à 10 jours plus tard (2).
2 – Gingivectomie à biseau interne
Elle est indiquée pour les élongations coronaires, la réalisation d’un surfaçage avec excision
du tissu de granulation, pour visualiser les furcations. Elle favorisera le réattachement
conjonctif, et assure un meilleur confort postopératoire du patient par rapport à la
gingivectomie à biseau externe. Le tracé d’incision matérialisé par la réalisation de points
sanglants se situe à distance du bord gingival, en fonction de la quantité de gencive à
éliminer. Plus la quantité est importante, plus l’incision, oblique, festonnée et corono-apicale,
s’éloigne du bord gingival en restant toutefois coronaire par rapport à la base du sillon
gingival (2).
Le tissu marginal est excisé ; les tissus de granulation et le tartre sont éliminés, et après
obtention de l’hémostase, un pansement parodontal est réalisé pour protéger la plaie, puis
retiré 8 à 10 jours plus tard (2).
II. PATHOLOGIES-CIBLES/POPULATION/INDICATIONS/
Données épidémiologiques
La gingivite est retrouvée dès l’enfance ; sa prévalence et sa sévérité augmentent à
l’adolescence avec un pic à la puberté. Dans des enquêtes épidémiologiques transversales
américaines (3), la gingivite est présente chez 40 à 60 % des écoliers. Chez 47 % d’adultes
mâles et 39 % d’adultes femmes (18-64 ans), au moins un site qui saigne au sondage est
retrouvé.
La prévalence des gingivites et leur potentielle gravité pour le parodonte doivent conduire les
cliniciens à identifier les facteurs de risque : colonisation par certaines bactéries pathogènes,
tabac, diabète, âge, stress (4).
Une amélioration de l’hygiène buccale réduit les risques de gingivite donc de
parodontopathies conséquentes. Cette réduction de l’inflammation parodontale a été
observée durant ces quarante dernières années dans les pays développés (5).
Des données épidémiologiques concernent l’hyperplasie gingivale chez les patients sous
antiépileptique (phénytoïne) : le taux de prévalence varie entre 36 et 63 % (6).
Données de morbi-mortalité
Une revue systématique de la littérature (7) a souligné les facteurs responsables de
l’extraction de dents. Pour la tranche d’âge 40-45 ans, les extractions résultent
essentiellement des caries dentaires. À un âge plus avancé, les maladies parodontales sont
autant responsables des extractions que les caries. En moyenne, l’auteur conclut que les
parodontopathies sont responsables à 30-35 % de la perte des dents, tandis que les caries
sont impliquées dans 50 % des cas.
Des études récentes ont mis en évidence l’association de la maladie parodontale avec
d’autres maladies. Un rapport (8) souligne que les parodontopathies peuvent être des
facteurs de risque pour d’autres maladies ou situations telles que des troubles respiratoires,
la naissance avant-terme et le diabète. Il en résulte des recommandations sur le suivi
obstétrical, sur le contrôle glycémique du diabète, ainsi que la nécessité d’une consultation
dentaire chez les patients ayant une sinusite ou une maladie pulmonaire.
Une étude de cohorte prospective a montré que les parodontopathies pourraient contribuer à
la survenue d’artériosclérose carotidienne (9).
D’autre part, l’esthétique dentaire a un effet direct sur les scores de l’échelle OHRQoL (Oral
Health Related Quality of Life). Ainsi, des individus avec des conditions esthétiques
dentaires favorables, avaient des scores plus élevés en ce qui concernait leur apparence
sociale et leur confiance en eux, les résultats étant toutefois corrélés au degré de prise de
conscience de sa santé orale par chaque individu (11).
V. NOMENCLATURES ETRANGERES
L’acte est inscrit à la nomenclature américaine et à la nomenclature québécoise.
I.2. Conclusion
Les indications de la gingivectomie sont réduites ; elles incluent la chirurgie préprothétique
pour élongation coronaire, l’hypertrophie gingivale d’origine médicamenteuse ou génétique
et l’éradication des poches parodontales. Dans la maladie parodontale, l’efficacité de la
gingivectomie avec amélioration des paramètres cliniques parodontaux est limitée aux
poches peu profondes (< 4 mm).
I. VOTE
La répartition des notes et la médiane des deux tours de vote sont présentées sur le
tableau 3. Au premier tour avant discussion, la médiane des notes se situe en faveur de
l’inscription de cet acte, ainsi qu’après discussion du groupe de travail.
La répartition des notes et la médiane des deux tours de vote sont présentées sur le
tableau 4. Au premier tour avant discussion, la médiane des notes se situe en faveur de
l’inscription de cet acte, ainsi qu’après discussion du groupe de travail.
La répartition des notes et la médiane des deux tours de vote sont présentées sur le
tableau 5. Au premier tour avant discussion, la médiane des notes se situe en faveur de
l’inscription de cet acte, ainsi qu’après discussion du groupe de travail.
La répartition des notes et la médiane des deux tours de vote sont présentées sur le
tableau 6. Au premier tour avant discussion, la médiane des notes se situe en faveur de
l’inscription de cet acte, ainsi qu’après discussion du groupe de travail.
La répartition des notes et la médiane des deux tours de vote sont présentées sur le
tableau 7. Au premier tour avant discussion, la médiane des notes se situe en faveur de
l’inscription de cet acte, ainsi qu’après discussion du groupe de travail.
La répartition des notes et la médiane des deux tours de vote sont présentées sur le
tableau 8. Au premier tour avant discussion, la médiane des notes se situe en faveur de
l’inscription de cet acte, ainsi qu’après discussion du groupe de travail.
II. DISCUSSION
Le groupe souligne que les indications sont désormais réduites, et il précise que la
gingivectomie consiste, par définition, à enlever de la gencive sans toucher à l’os.
La littérature est ancienne.
Le groupe souhaite fusionner les actes « gingivectomies externe et interne » en un seul
libellé « gingivectomie », en ne modifiant pas les trois secteurs distincts.
D’autre part, le groupe ne trouve pas justifié d’avoir créé un libellé à part intitulé « Exérèse
d’hypertrophie gingivale » qui consiste aussi en une gingivectomie.
III. CONCLUSIONS DU GT
ANNEXES
La méthode proposée par la Haute Autorité de santé pour émettre un avis sur les actes de
la CCAM est fondée sur :
1. les données scientifiques identifiées concernant l’efficacité et la sécurité des actes ;
2. les comparaisons avec les actes inscrits dans les nomenclatures d’autres pays ;
3. l’avis de professionnels réunis dans un groupe de travail.
Chaque article est analysé selon les principes de la lecture critique de la littérature, afin
d'affecter à chacun un niveau de preuve scientifique figurant dans la classification
proposée par la Haute Autorité de santé.
Les documents sont analysés à l’aide de grilles de lecture, destinées à apprécier leur
qualité méthodologique et leur niveau de preuve scientifique. Ils sont retenus ou non en
fonction de ces critères.
2. Comparaisons avec les actes inscrits dans des nomenclatures d’autres pays
Les données concernant les nomenclatures de quatre pays sont utilisées.
Quatre nomenclatures ont une structure proche de celle de la CCAM, une codification et
une tarification par acte :
• aux États-Unis, la Current Procedural Terminology (CPT) ;
• en Australie, le Medicare Benefits Schedule Book (MBS) ;
• en Belgique, la Nomenclature des prestations de santé (Institut national
d'assurance maladie-invalidité) ;
• au Canada, la nomenclature québécoise.
Pour chaque acte, l’existence d’un libellé décrivant l’acte concerné (que la formulation soit
identique ou approchante) est recherchée dans les nomenclatures américaines,
australiennes et belges. Les libellés identifiés sont recensés, et retenus comme une
information positive en faveur de l’inscription de l’acte.
L’avis du groupe de travail présenté dans ce dossier a été validé par chacun de ses
membres listés ci-dessous :
er
1 auteur (nom de l’étude) Année Niveau de Nombre de
preuve patients
(13)
American academy of Periodontics 1996 Revue de
littérature
Wennstrom (17) 1983 IV 6
Waite (14) 1976 II 28
(16)
Rosling 1976 IV 50
(15)
Proestakis 1992 II 14
(18)
Breault 1999 IV 3
Bittencourt (19) 2000 IV 1
(20)
Pilloni 1998 II 10
(21)
Donnenfeld 1974 IV 8
(6)
Pihlstrom 1990 Revue de
littérature
REFERENCES
La présentation des références a été établie avec le Service documentation, selon l’application des
règles de Vancouver et en deux colonnes.
Littérature analysée
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100/000_complet_acte_omni.pdf [consulté le 17- actes de biologie médicale. Paris : UCANSS ; 2
02-2005].
Le Service attendu est considéré suffisant. En conséquent, l’avis de la HAS, sur l’inscription de l’acte à la
liste prévue des actes à l’article L. 162-1-7 du Code de la sécurité sociale, est favorable avec les précisions
suivantes :
1. Indications principales :
- Poches supra-osseuses persistant après des mesures d’hygiène, et après différentes modalités
thérapeutiques non chirurgicales (détartrage et surfaçage) visant à retirer la plaque bactérienne
dentaire ;
- hyperplasie gingivale d’origine médicamenteuse résistant à des mesures de prévention ;
- allongement coronaire préprothétique sans résection osseuse.
2. Gravité de la pathologie :
Les parodontopathies sont responsables à 30-35 % de la perte des dents.
Les parodontopathies peuvent être un facteur de risque pour l'endocardite infectieuse.
La qualité de vie peut être affectée par la santé orale.
6. Population-cible :
Données précises sur la population-cible non disponibles.
10. Réalisation de l’acte soumis à l’accord préalable du service médical en application des
dispositions prévues par l’art. L. 315-2 :
La HAS ne se prononce pas sur ce point pour cet acte.
Le Service attendu est considéré suffisant. En conséquent, l’avis de la HAS, sur l’inscription de l’acte à la
liste prévue des actes à l’article L. 162-1-7 du Code de la sécurité sociale, est favorable avec les précisions
suivantes :
1. Indications principales :
- Poches supra-osseuses persistant après des mesures d’hygiène, et après différentes modalités
thérapeutiques non chirurgicales (détartrage et surfaçage) visant à retirer la plaque bactérienne dentaire ;
- hyperplasie gingivale d’origine médicamenteuse résistant à des mesures de prévention ;
- allongement coronaire préprothétique sans résection osseuse.
2. Gravité de la pathologie :
Les parodontopathies sont responsables à 30-35 % de la perte des dents.
Les parodontopathies peuvent être un facteur de risque pour l'endocardite infectieuse.
La qualité de vie peut être affectée par la santé orale.
6. Population-cible :
Données précises sur la population-cible non disponibles
10. Réalisation de l’acte soumis à l’accord préalable du service médical en application des
dispositions prévues par l’art. L. 315-2 :
La HAS ne se prononce pas sur ce point.
Le Service attendu est considéré suffisant. En conséquent, l’avis de la HAS, sur l’inscription de l’acte à la
liste prévue des actes à l’article L. 162-1-7 du Code de la sécurité sociale, est favorable avec les précisions
suivantes :
1. Indications principales :
- Poches supra-osseuses persistant après des mesures d’hygiène, et après différentes modalités
thérapeutiques non chirurgicales (détartrage et surfaçage) visant à retirer la plaque bactérienne
dentaire ;
- hyperplasie gingivale d’origine médicamenteuse résistant à des mesures de prévention ;
- allongement coronaire préprothétique sans résection osseuse.
2. Gravité de la pathologie :
Les parodontopathies sont responsables à 30-35 % de la perte des dents
Les parodontopathies peuvent être un facteur de risque pour l'endocardite infectieuse.
La qualité de vie peut être affectée par la santé orale.
6. Population-cible :
Données précises sur la population-cible non disponibles
10. Réalisation de l’acte soumis à l’accord préalable du service médical en application des
dispositions prévues par l’art. L. 315-2 :
La HAS ne se prononce pas sur ce point pour cet acte.
Le Service attendu de l'acte est considéré suffisant. Cependant, l’avis de la HAS, sur l’inscription du
libellé à la liste prévue des actes à l’article L. 162-1-7 du Code de la sécurité sociale, est défavorable pour
fusion dans un libellé unique « gingivectomie sur un secteur de 1 à 3 dents. »
Le Service attendu de l'acte est considéré suffisant. Cependant, l’avis de la HAS, sur l’inscription du
libellé à la liste prévue des actes à l’article L. 162-1-7 du Code de la sécurité sociale, est défavorable pour
fusion dans un libellé unique « gingivectomie sur un secteur de 4 à 6 dents. »
Le Service attendu de l'acte est considéré suffisant. Cependant, l’avis de la HAS, sur l’inscription du
libellé à la liste prévue des actes à l’article L. 162-1-7 du Code de la sécurité sociale, est défavorable pour
fusion dans un libellé unique « gingivectomie sur un secteur de plus de 6 dents. »