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com/science/article/pii/S1259479218300671
Manuscript_a6024541df588464e3793dc96a674ae8
Surtitre étude
Nina Droza,*
Ph Urgences pédiatriques
Julie Chaleard
Auxilliaire de puériculture
Marine Laurent
Pédiatre ?
Laurent Mandelbrotb
Bogdan Cojocaru
Pédiatre
a
Pôle mère-enfants, service de pédiatrie-urgences, Hôpital Louis-Mourier, AP-HP, 178 rue des
Renouillers, 92700 Colombes, France
b
Pôle mère-enfants, service maternité/gynécologie, Hôpital Louis-Mourier, AP-HP, 178 rue des
Renouillers, 92700 Colombes, France
*Auteur correspondant.
Adresse e-mail : Droznina@gmail.com (Nina Droz)
Résumé
© 2018. This manuscript version is made available under the Elsevier user license
https://www.elsevier.com/open-access/userlicense/1.0/
Les consultations des nouveau-nés aux urgences pédiatriques sont de plus en plus fréquentes en
France. Une étude a été réalisée entre 2013 et 2015 afin d’identifier les motifs de consultations non
urgentes, et d’en analyser les facteurs de risque. Les principaux diagnostics de consultation étaient :
rhinite, reflux gastro-œsophagien et colique. Trois facteurs étaient significativement prédictifs de
consultation : le jeune âge de la mère, la primiparité et la durée de séjour courte en maternité.
© 2018
Summary à venir
© 2018
Keywords
Les consultations de nouveau-nés (0-28 jours de vie) aux urgences pédiatriques sont de plus en plus
fréquentes en France et posent de nombreux problèmes en termes d’accueil, de disponibilité́ des
soignants et de santé publique [1-3]. Aux urgences pédiatriques de l’hôpital Louis-Mourier à
Colombes (AP-HP / Université Paris Diderot, 92), une augmentation constante des passages est
observée, avec 28 455 passages en 2011 contre 37 874 en 2015, soit + 33 %, avec un pourcentage de
consultations de nouveau-nés non négligeable (2 276 consultations soit 8 %).
Plusieurs études récentes ont souligné ce phénomène qui reflète l’angoisse des parents devant des
symptômes souvent banals : 43 à 60 % des nouveau-nés se présentaient aux urgences pour des
motifs de consultations dites “non urgentes” [4,5]. La surcharge de travail occasionnée par les pics
épidémiques et ces venues non urgentes conduisent à une saturation des urgences, source de
plaintes de la part des parents.
Depuis quelques années, le paysage obstétrical français s’est profondément modifié : les fermetures
et les fusions des petites maternités avec la mise en réseau des autres établissements ont eu pour
conséquence une diminution du nombre de lits en maternité, avec des séjours en maternité qui se
sont aussi progressivement raccourcis [6]. L’inquiétude parentale au décours d’un séjour en
maternité de seulement 48-72 heures, pourrait expliquer en partie le recours aux urgences [7].
L’objectif principal de l’étude menée entre 2013 et 2015 était d’identifier les consultations des
nouveau-nés non urgentes qui auraient pu être gérées en ambulatoire. En objectif secondaire, nous
avons analysé les facteurs associés à ces consultations non urgentes en comparant les
caractéristiques de deux groupes de populations :
• les nouveau-nés dont les consultations aux urgences pédiatriques de l’hôpital Louis-Mourier
sont considérées comme non urgentes (dites “évitables”) ;
• le groupe de tous les nouveau-nés dont la naissance a eu lieu dans le service de maternité de
l’hôpital Louis-Mourier.
T1 Matériel et méthodes
T2 Lieu d’étude
Cette étude était monocentrique, rétrospective, portant sur les passages des nouveau-nés du
1er juillet 2013 au 30 juin 2015, au sein du service des urgences pédiatriques et du service de
maternité/gynécologie de l’hôpital Louis-Mourier à Colombes.
T2 Population étudiée
Nous avons recueilli des données à travers les dossiers informatiques des nouveau-nés de moins de
28 jours ayant consulté aux urgences pédiatriques de l’hôpital Louis-Mourier, de façon rétrospective
à l’aide du logiciel Urqual®.
Afin d’analyser les facteurs de risque associés à la venue évitable des nouveau-nés aux urgences
pédiatriques, nous avons comparé les caractéristiques épidémiologiques des nouveau-nés de moins
de 28 jours ayant consulté aux urgences pédiatriques de l’hôpital Louis-Mourier, à Colombes,
également nés dans l’établissement, aux caractéristiques de tous les enfants nés dans la maternité
de ce même hôpital.
La pertinence d’une venue aux urgences est très subjective et difficile à évaluer. En effet, il n’existe
actuellement pas de classification validée concernant l’utilisation appropriée des urgences
pédiatriques. La venue aux urgences avait été jugée évitable lorsque le nouveau-né n’avait ni
bénéficié d’une surveillance dans le secteur UHCD (unité d’hospitalisation de courte durée), ni été
hospitalisé, ni transféré dans un autre établissement, et non réévalué dans les 48 heures suivant la
consultation. Nous avons tenu compte uniquement du premier passage de l’enfant aux urgences
pédiatriques.
Seuls les enfants nés à l’hôpital Louis-Mourier étaient inclus dans l’étude.
À l’inverse, nous avons exclu tous les nouveau-nés ayant bénéficié d’une surveillance, d’une mise en
réévaluation les jours suivants ou d’une hospitalisation.
Nous avons choisi de tenir compte du diagnostic établi par le pédiatre pendant la consultation et non
du motif de consultation rapporté par les parents.
T2 Paramètres étudiés
Grâce au logiciel Diamm® Mère-Enfant, nous avons pu recueillir les informations suivantes
concernant les enfants nés dans le service de Gynécologie et Maternité de l’hôpital Louis-Mourier :
• des informations concernant le nouveau-né : âge et sexe de l'enfant, terme de naissance, le poids
de naissance, la présence de complications néonatales, la durée de séjour en maternité,
l’alimentation du nouveau-né, le devenir du nouveau-né ;
• des informations concernant la grossesse : l’âge gestationnel, le mode d’accouchement, les
complications pendant l’accouchement ;
• des informations concernant les mères des nouveau-nés : l’âge de la mère, la parité de la mère, la
situation familiale, la couverture sociale, ainsi que la profession des parents.
T2 Analyse statistique
Les données ont été analysées avec le logiciel de statistique Stata. Elles sont présentées avec la
médiane et le 1er et 3e quartile (Q1-Q3) pour les variables quantitatives et en pourcentage pour les
variables qualitatives. Les caractéristiques des nouveau-nés nés à l’hôpital Louis-Mourier et dont la
venue aux urgences était jugée comme évitable ont été comparées à celles de tous les enfants nés
dans le service de maternité de l’hôpital à l’aide du test de Chi-2 de Pearson.
Une autorisation d’évaluation des pratiques de soins a été obtenue auprès de la Commission
nationale de l’Informatique et des libertés (CNIL N° IRB 2044134v0).
T1 Résultats
T2 Analyse descriptive
Données concernant les nouveau-nés ayant consulté aux urgences pédiatriques pour des motifs
jugés comme évitables ont été étudiées.
TEG1 Du 1er juillet 2013 au 30 juin 2015, sur les 66 105 passages au total, 1 740 nouveau-nés (3 %)
ont consulté aux urgences pédiatriques. Parmi eux, nous en avons retenu 834 (48 %) dont la venue
aux urgences était jugée comme évitable. Sur ces 834 nourrissons, 608 étaient nés à l’hôpital Louis-
Mourier et ont donc été inclus dans l‘étude.
TEG1 Les diagnostics de consultation étaient en majorité : rhinite (22 %), reflux gastro-
œsophagien (16 %), et colique (14 %) (figure 1). Un enfant sur 10 consultait pour un ictère, un enfant
sur dix consultait pour inquiétude parentale avec un examen clinique normal. Les diagnostics de
consultation variaient en fonction de l’âge des nouveau-nés : 47 % d’entre eux ont consulté entre
1 et 7 jours de vie pour des problèmes alimentaires, 44 % entre 8 et 14 jours de vie pour un ictère,
41 % entre 15 et 21 jours de vie pour des coliques, et 54 % entre 22 et 28 jours de vie pour une
suspicion d’allergie aux protéines de lait de vache.
En moyenne, nous avons observé 35 venues évitables par mois aux urgences.
Concernant l’heure de venue, dans notre service, 22 % des nouveau-nés avaient consulté pendant la
garde (définie par des consultations entre 18 h et 8 h du matin). Les motifs prédominants pendant
ces horaires de garde étaient : coliques (33 %), régurgitations (25 %) et rhinite (25 %).
TEG1 Caractéristiques des mères des nouveau-nés (tableau 1). L’âge médian des mères était de
29 ans [20-45], 46 % des mères étaient primipares, 62 % des mères étaient en couple et 15 % d’entre
elles bénéficiaient de la couverture complémentaire universelle (CMU). Nous remarquons que 25 %
des mères des nouveau-nés consultant aux urgences pour des motifs évitables étaient sans
profession (figure 2).
TEG1 Caractéristiques des nouveau-nés dont les consultations étaient jugées évitables (tableau 2).
L’âge médian de consultation des nouveau-nés était de 14 jours [4-28], 87 % d’entre eux avaient plus
de 7 jours de vie. Leur terme de naissance était de 39 [35-42] semaines d’aménorrhée, avec 19 %
d’entre eux nés prématurément. Le poids de naissance médian était de 3 300 g [2110-4360] et plus
de 74 % des enfants avaient un allaitement maternel à la sortie de la maternité. Concernant le
devenir immédiat du nouveau-né, la majorité des accouchements étaient sans complication, avec un
accouchement par voie basse pour 80 % des nouveau-nés. Seuls 28 % des nouveau-nés étaient
hospitalisés à la suite de leur séjour en maternité.
T1 Analyse comparative
Afin de rechercher des facteurs associés aux venues jugées évitables, nous avons comparé en analyse
univariée sur une même période les caractéristiques des nouveau-nés dont les consultations étaient
jugées comme évitables et celles de tous les enfants nés dans le service de maternité de l’hôpital
Louis-Mourier pendant cette même période (figure 3).
Plusieurs différences entre ces deux groupes étaient significatives (tableau 3). Ainsi un plus jeune âge
de la mère (facteur de significativité p=0.006), une primiparité (p = 0,002) et une durée de séjour en
maternité plus courte (p = 0,004) semblent être des facteurs associés à une venue évitable aux
urgences pédiatriques. L’allaitement strict n’était pas significativement associé aux consultations
évitables (p = 0,055), mais cette donnée mériterait probablement d’être prise en compte.
Tableau 3. Analyse univariée entre le groupe des nouveau-nés dont les consultations sont jugées
évitables et le groupe de ceux nés à la maternité de l’hôpital Louis-Mourier.
T1 Discussion
TEG1 Cette large étude épidémiologique concernait les venues de nouveau-nés évitables aux
urgences pédiatriques de l’hôpital Louis-Mourier sur une période de deux ans.
Ces venues représentent dans notre étude seulement 3 % de consultations aux urgences
pédiatriques ; cependant le passage des nouveau-nés aux urgences pédiatriques leur fait prendre un
risque infectieux important, notamment en période épidémique. Il est donc indispensable de limiter
au maximum cet afflux.
TEG1 Nous constatons que les nouveau-nés dont les venues sont jugées évitables consultaient en
majorité pour une rhinite, des coliques ou des régurgitations. Ces résultats sont en accord avec les
données de la littérature. Dans une autre étude [8], la rhinopharyngite, les reflux gastro-œsophagien,
les coliques et l’inquiétude parentale exagérée représentaient les principaux motifs de consultation.
Il serait souhaitable que ces nouveau-nés puissent être pris en charge en ambulatoire (protection
maternelle et infantile – PMI – ou pédiatre), et que cette consultation permette une meilleure
éducation des parents à la parentalité afin d’éviter une consultation aux urgences. Il semble
important de prendre en compte l’inquiétude parentale associée à un manque de soutien familial ou
socio culturelle (précarité) qui pourrait expliquer en partie le recours aux urgences.
TEG1 De plus, l’âge médian de consultation était de 15 jours, ce qui est similaire aux données de la
littérature [9,10]. Les nouveau-nés de moins de 8 jours représentaient seulement 13 % des
consultations. Ainsi, cette population ne semble pas plus à risque de consultation dans un service
d’urgence. Les professionnels et notamment les puéricultrices portent probablement plus
d’attention aux nouveau-nés juste sortis de la maternité et l’entourage familial est sans doute plus
présent dans les premiers jours de vie.
TEG1 Selon les données actualisées par l’Institut national de la statistique et des études
économiques (Insee), le nombre de naissances est resté stable avec 800 000 naissances en France en
2015 [11]. Par conséquent, l’augmentation du nombre de venues des nouveau-nés aux urgences
pédiatriques n’est pas expliquée par l’augmentation du nombre de naissances ces dernières années.
D’autres phénomènes comme le raccourcissement du séjour en maternité, la précarité, le jeune âge
des parents désemparés devant des troubles mineurs de leur enfant, sont sans doute des facteurs
associés expliquant cette augmentation des consultations précoces.
TEG1 Notre étude a permis de mettre en évidence trois facteurs associés aux venues jugées non
pertinentes des nouveau-nés de moins de 28 jours :
• le jeune âge de la mère ;
TEG1 Si nous nous intéressons aux données de la littérature, les facteurs de risque de consultations
évitables les plus fréquemment retrouvés sont le jeune âge maternel et la primiparité quelques soit
le pays concerné [12,13]. L’âge maternel peut s’expliquer par une plus grande anxiété, une moindre
expérience et également une maturité moins importante quant à la maternité.
TEG1 Enfin, en France, la sortie précoce de maternité est un sujet de controverse. Celle-ci est
habituellement définie par une sortie dans les 2 jours suivant une naissance par voie basse ou 4 jours
après une naissance par césarienne. La Haute Autorité de santé (HAS) a récemment modifié ces
critères, définissant une sortie optimale de maternité à 3 jours pour un accouchement par voie
basse [6]. Dans de nombreux pays, la durée moyenne de séjour en maternité s’est considérablement
raccourcie au cours des dernières années. Avec une moyenne de 4,5 jours, la France se situe au-
dessus de la moyenne de 3,1 jours des pays de l’Organisation de coopération et de développement
économique (OCDE) [14-16]. Plusieurs auteurs ont également réfléchi aux avantages et
inconvénients des sorties précoces pour des raisons économiques et socio-familiales [17-19]. Selon
une étude récente réalisée à Marseille [20], la sortie précoce de maternité est possible avec une
organisation périnatale optimale comprenant une identification précoce des situations à risque et un
suivi structuré en aval de la maternité. À l’inverse, d’autres études montrent un certain côté néfaste
de la sortie précoce de maternité [21]. Les auteurs évoquent les risques médicaux d’une sortie
précoce, notamment : la déshydratation, l’ictère, les anomalies métaboliques et les infections
materno-fœtales. Une prise en charge en médecine de ville (pédiatre ou généraliste) ou par les
services médicosociaux (PMI) de ces affections sans caractère d’urgence est indispensable et
participe à la diminution des consultations aux urgences pédiatriques, mais faut-il encore que les
parents obtiennent un rendez-vous de consultation. En effet, nous faisons face à un manque
croissant de médecins de ville, et il est important de tenir compte de cette difficulté d’accès aux
soins.
TEG1 Concernant l’hôpital Louis-Mourier, le département 92 présente une offre de soins bien
inférieure à la moyenne de l’Île-de-France (366 médecins pour 100 000 habitants) [22]. Pour faire
face à ce manque de praticiens, il faut trouver des solutions alternatives afin que les femmes aient
accès aux informations essentielles d’un début de maternité.
• proposer une consultation de puériculture au sein de l’hôpital et/ou une assistance téléphonique
24 heures sur 24 afin d’améliorer l’éducation des parents.
• étudier la création d’une application pour smartphone gratuite accessible à tous et ludique et qui
s’adapterait parfaitement à cette population jeune.
TEG1 Notre étude comporte certaines limites dans la mesure où il s’agit d’une étude rétrospective
descriptive. Par ailleurs nous ne disposons pas d’échelle d’évaluation validée de l’utilisation
pertinente des urgences. L’évaluation d’une consultation évitable était donc dépendante du
jugement du pédiatre, et pouvait être biaisée par l’expérience de ce dernier.
T1 Conclusion
La moitié des consultations de nouveau-nés aux urgences pédiatriques apparaissent évitables, avec
comme principaux motifs de consultation : la rhinite, les régurgitations gastro-œsophagiens et les
coliques. Dans un souci de désengorger les urgences et d’éviter aux nouveau-nés des infections
nosocomiales, il est urgent d’agir en proposant un meilleur accompagnement parental avant et après
la sortie de la maternité. Pour faire face au raccourcissement des durées de séjour en maternité et à
la diminution de l’offre de soins de la médecine de ville, plusieurs mesures sont susceptibles
d’améliorer non seulement l’éducation des parents mais surtout leur responsabilisation.
Références
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Remerciements
Les auteurs remercient Jean-Claude Buzzi et Marie Cotillon.
Figures
Droz_fig1
© N. Droz/Hôpital Louis-Mourier
Droz_fig2
© N. Droz/Hôpital Louis-Mourier
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Figure 3. Analyse comparative entre les deux groupes : nouveau-nés dont les consultations étaient
jugées comme évitables et tous les enfants nés dans le service de maternité de l’hôpital Louis-
Mourier.
© N. Droz/Hôpital Louis-Mourier
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De juillet 2013 à juin 2015