Vous êtes sur la page 1sur 31

NOTES DE COURS

PHILOSOPHIE

Professeur MBONGO-PASI
PLAN DU COURS

CHAPITRE 1 : DÉFINITION DE LA PHILOSOPHIE


CHAPITRE 2 : BUT
CHAPITRE 3 : OBJET
CHAPITRE 4 : MÉTHODE
CHAPITRE 5 : MORALE ET ÉTHIQUE

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
1
CHAPITRE 1 : DÉFINITION DE LA PHILOSOPHIE

La philosophie vient des termes grecques :


- Philos : amour.
- Sofia : sagesse éminente.
La sagesse qui est la connaissance de la vérité.

La philosophie est l'amour d'un savoir éminent.

1. SOFIA

Dans son sens primitif signifiait l'habileté manuelle dans un art quelconque.
Ensuite, il signifiait l'habileté dans les Beaux-Arts.
Enfin, il désignait le savoir en général, avec bien entendu un caractère d'excellence.

Le terme “sofia” signifiant “sage”, a donné lieu au terme “sophiste”.


Au départ, le sophiste était un sage qui excellait dans un art quelconque pour après devenir
un maître d'éloquence très apprécié dans la démocratie athénienne.
Très vite, le terme “sophiste” a pris un sens péjoratif qu'il a gardé jusqu'aujourd'hui. Il renvoie
au maître de rhétorique qui apprend aux jeunes gens l'art de l'éloquence en utilisant des
arguments mensongère, erronés et fallacieux. Le sophiste se flatte de faire triompher
n'importe quelle thèse pourvu qu'il ait toujours raison. Il dévie la jeunesse et pour comble, il
se fait payer des leçons (procédé honteux aux yeux des grecs).

2. DIFFÉRENTES DÉFINITIONS DE LA PHILOSOPHIE

a. CELLE DE PLATON

Pour qui la philosophie est définie en opposition :


- Avec les désirs humains (philo-hedonos)
- Avec l'amour d'un corps (philo-somatos)
- Avec l'amour de la victoire (philo-nikos)

Pour Platon, la philosophie doit s'exercer dans la partie la plus humaine des être humains et
devenir une pratique purement intellectuelle.
Elle devient synonyme de “philo-matia”(amour de la connaissance).

b. CELLE DE SOCRATE

Socrate définit la philosophie comme une tension vers un savoir. C'est une sagesse que l'on
ne possède pas encore, et dans ce sens, la philosophie relève d'un désir permanent. Ainsi
pour lui, le philosophe est l'ami de la sagesse, mais il n'est pas sage.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
2
La philosophie est donc ce désir de connaître et cet amour du savoir. Socrate s'oppose aux
sophistes en affirmant être ami de la sagesse, pas sage.

c. CELLE D'ARISTOTE

Pour lui, la philosophie est un savoir rationnel, une science au sens général du terme.

Ce sens qu'Aristote donne à la philosophie se retrouve également chez Descartes et chez


Francis Bacon. Ce sens est aussi conservé actuellement par plusieurs universités et
plusieurs pays qui octroient le titre de Docteur en Philosophie (Ph D) (USA, Royaume-Uni…)

d. CELLE D'ANDRÉ LALANDE

André Lalande propose six définitions de la philosophie. Sa deuxième définition rencontre


notre préoccupation d'une définition aussi large et aussi moderne que possible de la
philosophie.

Pour lui, la philosophie est “tout ensemble d'étude ou de considération présentent un haut
degré de généralité et tendant à ramener soit un ordre de connaissance, soit tout le savoir
humain à un petit nombre de principes directeurs”.

e. CELLE DE FRANZ CRAHAY

CRAHAY renforce la définition de Lalande en parlant de la philosophie africaine. Pour lui, la


philosophie est “une réflexion explicite, analytique, radicalement critique et autocritique,
systématique au moins en principe et néanmoins ouverte, portant sur l'expérience ses
conditions humaines, les significations et les valeurs qu'elle révèle.”

Ce sont les définitions de Lalande et CRAHAY qui retiendront notre attention quant à la
définition de la philosophie.

3. LIEN ENTRE LA PHILOSOPHIE ET LE DROIT

il n'y a pas de philosophie sans droit et vice-versa.

La philosophie a des liens très étroits avec le Droit. On ne peut étudier le Droit sans faire
allusion à la philosophie.

a. DÉFINITION DU DROIT

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
3
Le Droit se présente comme un ensemble de règles dont le but immédiat est de régler
l'existence sociale.

b. SUBDIVISION DU DROIT

DROIT

INTERNE INTERNATIONAL

PUBLIC PRIVÉ PUBLIC PRIVÉ

CONSTITUTIONNEL CIVIL
ADMINISTRATIF COMMERCIAL
PÉNAL

c. SOURCES DU DROIT

Les sources du droit sont des éléments socioculturels qui conditionnent la production et la
reproduction du Droit positif.

Les sources généralement admises sont :


- La loi.
- La coutume.
- L'intuition axiologique du juge.(Équité)
- La doctrine.
- La jurisprudence.

d. THÉORIES GÉNÉRALES DU DROIT

La philosophie du Droit est une discipline spéculative comprenant :


- Une ontologie juridique, qui recherche l'essence du Droit.
- Une herméneutique juridique, indispensable à l'interprétation des textes et faits
juridiques.
- Une épistémologie juridique.
- Une téléologie juridique, qui vise à déterminer les fins du Droit.
- Une logique juridique, cherchant à analyser l'argumentation juridique.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
4
PLAN DU CHAPITRE

Définition
- Différentes définitions
- Platon
- Socrate
- Aristote
- Lalande
- Crahay
- Lien entre la philosophie et l'endroit
- Définition du droit
- Subdivision
- Sources
- Théories générales

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
5
CHAPITRE 2 : BUT DE LA PHILOSOPHIE

L'homme est un être qui questionne.


Il veut savoir le “pourquoi” et le “comment” des choses.
Il est habité par une exigence de lumière et de vérité.
Il veut connaître, comprendre et découvrir le caractère intelligible de ce qui l'entoure et de ce
qu'il est lui-même.

Ce chapitre sera traité en trois points :


- Sur quoi porte le désir du philosophe?
- Que poursuit-il ?
- Quel est le but particulier qu'il s'efforce d'atteindre ?

● LA POURSUITE D'UN SAVOIR

Le but de la philosophie est la recherche d'un savoir radical et intégral.


Son rôle est de comprendre.
Comprendre signifie prendre avec. Comprendre c'est aussi lier, rattacher. Comprendre peut
aussi être prendre avec soi, faire qu'en, assimiler, instussusceptionner. Comprendre, c'est
d'une manière ou d'une autre unifier, et c'est la raison qui unifie.

L'homme est essentiellement un être interrogatif. Mais toute interrogation n'est pas
directement une philosophie.
Toute interrogation est susceptible des modalités et des dimensions multiples.
Avec Kant, nous distinguons trois dimensions essentielles de l'interrogation humaine :
- La première relevé de la raison scientifique et fabricatrice.
Elle se formule ainsi : que puis-je savoir et faire touchent la nature ?
La pensée est toujours en pleine action : activité de la technique, activité de la science.
Technique et science sont le prolongement et le progrès (l'une pratique, l'autre spéculative)
de la perception extérieure.

- La seconde interrogation dépasse la première, relève de la connaissance morale,


axiologique et normative.
Elle surgit de la rencontre d'autrui comme tel.
Elle se demande : que dois-je faire pour faire du bien ?

- La troisième s'énonce ainsi : que suis-je entrain de faire et pourquoi ?


Nous rencontrons l'effort d'une connaissance qui veut élucider jusqu'au bout le sens de ses
actes.
Elle ne s'arrête pas à l'aspect agréable ou désagréable, utile ou inutile, mais s'interroge sur
la valeur ultime de ce qu'elle fait.

Ce questionnaire s'applique à tous les domaines de l'agir humain.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
6
Cette démarche de l'esprit est une recherche englobante visant l'obtention d'un savoir
intégral et total.
Cette recherche englobante se résume en trois thèmes majeurs de recherche en
philosophie :
- Qu'est ce que le sujet humain?
- Qu'est ce que le monde?
- Qu'en est-il finalement du sujet humain et du monde ? (Le problème de l'absolu)

● Qu'est ce que le sujet humain?

Le sujet humain est un être situé à la frontière de deux univers, celui de l'esprit et de la
matière.
Qu'est ce qu'elles l'esprit et qu'est ce que la matière ?

Le sujet humain a trois caractéristiques :


- Il est un cogito, un sujet pensant. La philosophie par l'épistémologie, étudie la
structure, la portée et les limites de sa connaissance.
- Il est un volo, un sujet volant et agissant. Le philosophe par l'éthique étudie la
structure, la portée et la limite de son vouloir à travers ce qui est la science du bien à
faire et du mal à éviter.
- Il est enfin un sentio, un sujet d'affection ou affectif. Le philosophe à travers la
psychologie humaine étudie la structure de son affectivité, son comportement et son
état de conscience.

● Qu'est ce que le monde?


Le sujet humaine se découvre en situation. Il appartient à une famille, à une nation. Tout
cela sans son libre choix. C'est pourquoi on l'appelle “le donné”.
Avec ce donné qui fait sa situation, il est constamment en rapport, en relation.
Convenons d'appeler du terme général de “monde” ce qui se donne au sujet.

Ce monde se donne suivant quatre directions :


- Le monde comme Kosmos
Le cosmos, càd, l'univers, décrit par la science, notamment la physique ou la chimie.

- Le monde comme phusis


Le phusis est la nature organique, efflorescence multiplement variée de la vie. Un tel monde
est étudié par la biologie et les sciences de la vie visant la connaissance des êtres vivants,
càd, leur constitution (morphologie) ; Leur activité (physiologie) ; Leur rapport avec le milieu
(biologie).

- Le monde comme polis


L'homme ne vit pas seulement dans le cosmos ou le phusis, mais aussi dans une cité, dans
un polis.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
7
Le polis est la société, le milieu ethnique et la communauté dans lesquels évolue l'homme.
Les sciences sociales étudient l'homme vivant en société, et l'histoire étudié les faits
singuliers importants du passé de l'homme.

Le philosophe se demande ce que signifie pour lui le sujet humain. Il s'interroge sur la
présence d'autrui. Est-il un obstacle ou un appel? Par quelle opération de l'esprit
reconnaissons-nous l'autre ?
Toutes ces questions sont traitées par la philosophie de l'histoire et la philosophie sociale.

- Le monde comme logos


L'homme est matière, mais aussi esprit.
Les manifestations de son esprit sont révélées au travers d'un phénomène anthropologique
et social : l'expression du monde ou le logos.
Le logos est pris comme parole et moyen de communication pour l'homme.

● Qu'est ce que l'absolu ?


Quel est le principe ou le fait ultime qui se justifie lui-même et justifie tout le reste?
On l'appellera “absolu” parce qu'il ne dépend de rien d'autre. Par rapport à cet absolu, tout le
reste sera alors appelé relatif, cas, en relation avec.
La réponse à cette question est examinée en métaphysique, la partie la plus fondamentale
de la philosophie.

Métaphysique vient du grec :


- physika : nature
- Méta : au-dessus

La philosophie première a alors pour objet : l'être en tant qu'être.

La métaphysique tente ainsi à la fois de donner à la réalité une explication rationnelle qui
transcende et de découvrir ce qui est situé au-delà du monde sensible, et qui est donc
invisible.

La métaphysique aristotélicienne, qui est une ontologie et une théologie, porte sur l'être en
tant qu'être, et cherche à constituer une philosophie première, à définir les principes
premiers de la connaissance de l'être, principes indémontables puisque ne pouvant être
objet de démonstration situés au-delà de la connaissance scientifique.
Les sujets traités dans la métaphysique d'Aristote (substance, causalité, nature de l'être et
existence de Dieu) ont déterminé le contenu de la spéculation métaphysique pendant des
siècles.

La métaphysique est cette partie de la philosophie qui s'occupe :


- Des caractères communs à toute réalité. La première branche de la métaphysique
est l'ontologie de l'étude de l'être en tant qu'être, l'étude des propriétés générales de
ce qui existe.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
8
- Du premier principe des choses : la deuxième branche porte essentiellement sur ces
trois sujets : Dieu, existence ou non (théologie); âme, une vie après la mort
(psychologie); univers fini ou infini (cosmologie).

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
9
PLAN DU CHAPITRE

But de la philosophie
- Poursuite d'un savoir
- Conditions d'une interrogation philosophique
- Le sujet humain
- Le monde
- L'absolu

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
10
CHAPITRE 3 : OBJET DE LA PHILOSOPHIE

L'objet représente ici la matière traitée, ce sur quoi porte la recherche philosophique.
L'objet de la philosophie est “la totalité du réel”. Autrement dit, en philosophie, tout donné à
penser.

Ce chapitre sera traité en 3 points :


- Que veut dire la totalité du réel ?
- A quoi sert la philosophie ? Quel est son but ?
- Quelles sont les branches de la philosophie ?

1. LA TOTALITÉ DU RÉEL

La philosophie aspire à un savoir total et une synthèse complète.


En effet, le philosophe médite sur tout ce qui se présente devant lui (les choses, les
hommes, les événements), tout ce qui, d'une manière ou d'une autre, est perçu, imaginé,
conçu, jugé et effectué, ainsi que toutes les opérations de l'esprit et du vouloir grâce
auxquelles un monde se déploie devant le sujet.

Le philosophe s'intéresse à tout ce qui est, à la totalité du réel, quelle que soit la manière ou
oe mode d'être de diverses réalités à l'intérieur de cette totalité.

Ainsi, la philosophie est une réflexion sur l'expérience. L'expérience sous deux aspects :
structure et large.
Au sens strict, l'expérience signifie l'ensemble des procédés par lesquelles le savant
s'efforce de constater et de décrire d'une manière méthodique, rigoureuse et précise, les
faits de nature tels qu'ils sont donnés.

Au sens large, la philosophie est une réflexion sur l'expérience. Le philosophe devra méditer
sur toutes les formes de l'expérience humaine qui sont multiples. Il devra en outre, par une
sorte de redoublement, réfléchir sur l'expérience philosophique elle-même.

2. UTILITÉ DE LA PHILOSOPHIE

L'on répond à la question “pourquoi la philosophie ?”


La philosophie s'intéresse à tout et envisage la totalité du réel sous un angle particulier
différent de celui des sciences. Étant donné que la science ne répond pas à toutes nos
interrogations, il est nécessaire d'avoir une discipline qui répond à toutes nos questions et
qui nous rassure. La science répond à la question du “comment”, tandis que la philosophie
répond à la question du “pourquoi”.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
11
En effet, dans l'univers, il y a des questions qui se posent sous le mode du pourquoi et qui
éclairent les parties mystérieuses et inaccessibles à l'homme. L'homme devient inquiet et
anxieux devant certains phénomènes de la nature, devant les énigmes de la nature.
Seule la philosophie permet à l'homme de résoudre de temps problèmes qui échappent à la
recherche scientifique. Seule une connaissance totale répond aux besoins de l'homme d'être
en sécurité. (Certaines questions que le philosophe étudie mais que la science ne fait pas :
-la question de l'existence de Dieu ; -le problème de la liberté humaine ; -le problème de
l'immortalité de l'âme ; etc.)

Étant donné que la philosophie traité de la totalité du réel, on peut imaginer son domaine
vaste. Ainsi, pour élaborer une philosophie sans éparpiller dans la totalité du réel, le
philosophe respecte toujours un point de départ.
Chaque philosophe et chaque philosophie a toujours un point de départ philosophique.
Le point de départ signifie première l'étape initiale de la recherche ou le point de départ
chronologique (dans le temps).
Deuxième, le point de départ désigné non pas le début de l'itinéraire, mais ce qui est premier
du point de vue de la compréhension, ce qui m'y ouvre.

Toute philosophie se trouve centrée autour d'un moment intellectif et significatif premier et
qui est à ce point originaire, central et enveloppant.
En dehors de ce moment, rien n'est intelligible et rien a de sens pour nous.
Mais grâce à ce moment (intellectif), tout devient clair et nous pouvons donc situer chaque
chose à sa place dans la totalité du réel.

Par exemple : - pour Descartes, le moment intellectif est le “cogito”. C'est à partir de ce
moment que toute sa philosophie s'ouvre.
- Pour Henri Bergson, c'est la durée.
- Pour Emmanuel Kant, c'est le sujet transcendantal.
- Pour En.Husserl, c'est l'intentionnalité.
- Pour Karl Marx, c'est l'être-ouvrier.
- Pour la théorie de l'Empirisme​(1)​, le point de départ est “la diversité des intentions
sensibles”
- Pour Mbongo-pasi, c'est l'intussusception​(2)
.

3. BRANCHES DE LA PHILOSOPHIE

Nous répondons à la question “comment départager cette matière ?”


La philosophie étudié de nombreux objets. Plusieurs domaines de la philosophie ont vu le
jour. Certains se sont détachés nettement de la philosophie à l'époque moderne. Par
exemple, la physique, qui était considérée comme appartenant à la philosophie jusqu'au 18e
siècle.
Descartes représentait d'ailleurs la philosophie comme un arbre dont la racine était la
métaphysique, le tronc était la physique et les branches étaient les différentes sciences
particulières.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
12
Nous retenons aujourd'hui différentes branches de la philosophie se distinguant par leurs
objets propres:
1. Métaphysique : Partie de la philosophie qui traite des premiers principes de nos
connaissances et des idées universelles.

2. Ontologie : Partie de la philosophie qui a pour objet l’être en tant qu’être, qui étudie
les propriétés générales de l’être.

3. Théodicée : Tentative d’explication du mal qui existe dans le monde malgré la bonté
de Dieu, de la nature, de la société, ou de l’homme.

4. Anthropologie philosophie : Branche des sciences qui étudie l'être humain sous tous
ses aspects.

5. Cosmologie : Partie de la métaphysique qui a pour thème la nature et l’origine du


monde

6. Épistémologie : Partie de la philosophie qui étudie l’histoire, les méthodes, les


principes des sciences.

7. Logique : Étude des procédés de raisonnement, science qui enseigne à raisonner


juste.

8. Morale : Science de la séparation du bien et du mal.

9. Esthétique : Science s’intéressant aux règles du beau dans la nature ou dans l’art.

10. Philosophie politique.

11. Philosophie du Droit.

12. Philosophie de l'esprit.

13. Philosophie de l'action.

14. Philosophie de l'histoire.

15. Philosophie du langage.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
13
PLAN DU CHAPITRE

Objet de la philosophie
- Totalité du réel
- Utilité de la philosophie
- Branches de la philosophie

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
14
CHAPITRE 4 : MÉTHODE DE LA PHILOSOPHIE

La méthode propre à la philosophie est la méthode réflexive.


Une méthode est une voie de recherche, un procès. C'est un ensemble de prescriptions
relatives au déroulement optimal d'une activité.

La philosophie se comprend comme un travail critique.


A la différence des sciences, la définition des méthodes et du domaine de la philosophie fait
partie de la philosophie elle-même.
La philosophie est une discipline déductive et rationnelle. Elle n'est pas une simple intuition
ou impression subjective, mais demeure inséparable de la volonté de démontrer par des
arguments et déductions ce qu'elle avance : elle est volonté de rationalité.

Pour faire ressortir ce qui caractérise la méthode philosophique, il est utile de la comparer à
la méthode utilisée en sciences exactes.

1. MÉTHODE SCIENTIFIQUE

La méthode scientifique est constructive. Ce procès constructif commence avec la


perception extérieure. La science est la perception qui progresse.

La méthode scientifique structure la science au niveau des faits et au niveau de la théorie.


La théorie est un ensemble ordonné des lois qui expriment des rapports constants entre des
faits.
La loi est une hypothèse vérifiée par une expérience.
Les résultats scientifiques sont l'ensemble des lois vérifiées.

- En science, à l'observation des faits, succède l'invention d'une hypothèse, qui est
une loi résumée et qu'il est nécessaire de vérifier par une expérience (au sens de
l'expérimentation).
Dans sa démarche, l'esprit scientifique oscille donc constamment entre le niveau des faits et
le niveau de la théorie, selon deux mouvements : l'invention de l'hypothèse et sa vérification.

Il y a quatre procédés en science :


- L'expérimentation
- L'induction
- La déduction
- La systématisation

La science ou la démarche positiviste est, par définition, naturaliste.


La science ne sort pas de la nature, posée comme totalité a priori de l'expérience possible
(au sens scientifique de ce terme).

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
15
2. MÉTHODE PHILOSOPHIQUE

La méthode philosophique est réflexive.


Contrairement à la science, la philosophie fait appel à des réalités transphénoménales,
nouménales (ou métempirique), et dont il faut admettre dans l'homme et dans l'univers pour
rendre pleinement compte des données d'expérience.

La philosophie procède par voie d'implications régressives, accompagnées d'une intuition


progressive et préparant des explications dépressives.

● IMPLICATIONS RÉGRESSIVES

Le terme implication signifie enveloppement.


Une donnée en implique une autre quand cette autre se trouve enveloppée en elle de
quelque façon.

Une méthode d'implications, appliquée à la conscience, va donc consister à se demander,


de gré à gré, ce qu'impliquent virtuellement les données actuellement présentées à la
conscience.

Une méthode d'implications, en philosophie, sera une démarche cherchant ce que signifie
ce que veut dire une donnée de conscience, c'est-à-dire, quelles présences données et à
prendre ainsi en conscience explicite de ces réalités intérieures implicites.

Le terme impliquer a un double sens. Il peut signifier contenir et aussi appeler. Cette série
d'implications mérite le nom d'analyse régressive. Analyser c'est aller en régressent, en
remontant des effets aux causes, des conséquences aux principes, du donné à ce qui le
donne.

L'analyse scientifique régresse d'objet en objet, de phénomène en phénomène.


L'analyse philosophique par contre, régresse des objets au sujet, du phénomène au sujet du
phénomène, du moi empirique au moi transcendantal spirituel, du monde objet à ce qui rend
possible l'apparaître de ce monde.

● CONSCIENCE PROGRESSIVEMENT INTUITIVE

La régression nous introduit en une conscience progressivement intuitive de l'objet de la


philosophie.
Elle ne se borne pas à conclure ou à inférer, d'une réalité présente à une réalité voilée ; elle
s'efforce de faire davantage dévoiler plus ou moins ce qui était voilé et l'amener à la
conscience; et de rendre peu à peu immédiate, progressivement intuitive, des réalités
intérieures auxquelles elles accèdent par voie de médiation discursives.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
16
Bref, la régression est entreprise pour montrer de démontrer.

● EXPLICATIONS DÉGRESSIVES

Après avoir montré ou démontré les conditions prochaines et ultimes qui fondent et du fait
même expliquent ce dont on cherchait la raison, on est amené, par un mouvement naturel
de l'esprit, de régresser ou de descendre vers les faits singuliers.
Platon parlait de dialectique descendante.

● RÉFLEXION

Cette méthode, parce qu'elle est orientée en profondeur, de l'extérieur vers l'intérieur, vers
les fondements, les justifications, les principes, les causes originaires, les sources, est celle
précisément qui répond à l'intuition philosophique.
La voie de recherche et de découverte de la sagesse, c'est la réflexion.

La réflexion désigne en optique le phénomène de retour du rayon lumineux frappant un


miroir. La physique utilise ce sens.
Dans le domaine de la pensée, le mot réflexion est pris en deux sens différents :
● Au sens spécialement philosophique:
- La réflexion désigne la voie de retour par laquelle une pensée revient des objets
pensés ou voulus au sujet pensant ou voulant; de l'extérieur à l'intérieur, du monde
au moi, au nous, à l'absolu ; de l'espace à l'esprit.
Il ne s'agit pas seulement d'un retour de la pensée sur l'un de ses contenus, mais aussi le
retour de la pensée sur elle-même.
- Le substantif réflexion a deux adjectifs : l'un dans un sens intellectif général, il a pour
adjectif “réfléchi” (ex: une décision réfléchie) ; l'autre au sens spécialement
philosophique, il a comme adjectif “réflectif” (ex: la méthode réflexive de la
philosophie par opposition à la méthode constructive de la science.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
17
3. RÉSUMÉ

MÉTHODE SCIENTIFIQUE MÉTHODE PHILOSOPHIQUE

Constructive Réflexive

Phénoménale Nouménale

Empirique Métempirique

RECHERCHE

● Du comment ou des liaisons ● Du pourquoi ou de ce qui rend


fonctionnelles entre les possible les phénomènes
phénomènes par des indications - Ce par quoi : origine et sens
aboutissant à la formation des lois - Ce pour quoi : fin, but

● Du pourquoi des phénomènes ou ● Du fondement logique des


de leur raison d'être scientifique par phénomènes
des déductions à l'élaboration d'une - Quelle est la raison d'être de
théorie la philosophie ?
- Comment rendre compte,
expliquer, rendre intelligible
?
- Quel est le ground, la source
de l'apparaître ?

● Recherche qui par définition est ● Recherche aboutissant à poser et à


naturaliste, càd, qui ne sort pas de affirmer des réalités métempiriques,
la nature posée comme totalité a dépassant toute expérience
priori de l'expérience possible

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
18
PLAN DU CHAPITRE

Méthode de la philosophie
- Méthode scientifique
- Méthode philosophique
- Implications RÉGRESSIVES
- Conscience progressivement intuitive
- Explication DÉGRESSIVES
- Réflexion

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
19
CHAPITRE 5 : ÉTHIQUE ET MORALE

Le terme “morale”, synonyme d'éthique, est une branche de la philosophie.


L'éthique est capitale dans la formation du juriste, car ce dernier, sans l'éthique, ne peut rien,
le droit devant être dit dans la justice et dans la vérité, et la vérité étant objet de la morale.
C'est notamment dans l'intuition axiologique du juge que le juriste trouve son intime
conviction, être persuadé de faire le bien et d'éviter le mal.
Kant l'illustre : “ Il ne faut jamais considérer autrui comme un moyen, mais toujours comme
une fin”.

1. L'ÉTHIQUE

L'éthique, du grec : - etiki : la science morale. - ethos : lieu de vie, habitude, mœurs,
caractère

L'éthique est une discipline philosophique pratique (action) et normative (règles) dans un
milieu naturel et humain.
Elle se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et
être, entre eux et envers ce qui les entoure.

L'éthique est donc une étude philosophique, une théorie ou une science de la morale.
La morale est l'art de diriger la conduite ou la science du bien et du mal, ou encore, la
théorie de l'action humaine en tant qu'elle est soumise au devoir et a pour but le bien. C'est
un ensemble de conduite considérées comme bonnes de façon absolue.

L'éthique s'attache à la détermination de ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire, dans


des circonstances sociales déterminées, pour ne pas aller à l'encontre des valeurs
reconnues par une société et par l'ensemble de l'humanité.
C'est dire que l'éthique implique un effort d'ajustement des pratiques dont le mouvement est
infini puisque les valeurs ne sauraient être pleinement réalisées sous peine de faire
disparaître toute forme de liberté.

L'éthique ne s'appuie donc pas sur des prescriptions absolues, définitives, a priori, mais au
contraire de leur dans le relatif, dans l'expérimental, dans le provisoire qui mérite toujours
d'être dépassé, vers un ajustement meilleur. Cela implique une recherche de l'esprit du
cœur.

L'éthique a pour fin une vie heureuse et vertueuse sous la conduite de la raison. Axée sur
les concepts de responsabilité, du devoir, de l'obligation, l'éthique se conçoit comme une
réflexion sur la recherche du bonheur. L'amour constitue son fondement.

Deux principes majeurs à retenir :


- Le summum bonum (bien être suprême), doit être considéré comme une valeur
fondamentale, en toute chose.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
20
- Le summum bonum est désirable en soi, mais n'est donc pas conçu comme un
moyen pour arriver à une fin. Il doit être recherché par différents groupes ou individus
en vue du bonheur, mais aussi du plaisir, du devoir, de la vertu ou de l'obligation. Il
est nécessaire à la perception et au développement le plus parfaitement harmonieux
du potentiel humain.

2. LA MORALE

Morale, du latin “mores : mœurs”; est un ensemble de normes de conduite tenues pour
absolument et universelle valables.

La morale est universelle. Tout le monde (toute société) sait faire la distinction entre le bien
à faire et le mal à éviter. Pour arriver à cette notion du bien et du mal, la société doit élaborer
des normes à suivre.
La morale existe là où il y a la société, comme le Droit. Elle oriente ou guide la société et ses
membres vers une destinée meilleure.

Un élément est indispensable à toute morale : c'est la conscience morale.


La conscience est une perception de soi-même, de ses actes et du monde.
Conscience, du latin “conscientia : accompagné de savoir”.
Être conscient c'est donc penser, agir, ou sentir tout en sachant que l'on pense, que l'on agit
ou que l'on sent.

La conscience répond à trois caractéristiques :


- Elle est spontanée ou directe lorsqu'elle est intentionnelle, càd, portée vers l'objet
auquel on fait attention à un moment particulier.
- Elle est réfléchie lorsqu'elle donne à l'homme la capacité de revenir sur ce qu'il
pense, vit, fait ou sent.
- Elle est psychique lorsqu'elle rend le sujet capable de percevoir sa propre activité
psychique et d'en revenir comme saisi de lui-même.

Si les deux termes “morale” et “éthique” sont synonymes, quelle différence établir entre eux
?
- D'une part, l'éthique doit être considérée comme une science ayant pour objet le
jugement d'appréciation qui s'applique à la distinction du bien et du mal.
L'éthique est l'ensemble des règles universellement valides, son point de vu est universel et
il est toujours tourné vers le tout.

- Quant à la morale, elle est la théorie du bien et du mal. C'est l'ensemble des règles
de conduite tenues pour inconditionnellement valables. Cet ensemble des règles de
conduites est admis à une époque où par un groupe d'hommes.
La morale insiste sur l'autonomie du sujet et de sa liberté.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
21
3 L'ÉTHIQUE APPLIQUÉE

L'éthique appliquée étudie les problèmes moraux auxquels nous faisons face
quotidiennement, soit individuellement, soit collectivement, et elle tente de les résoudre ou
d'en faire progresser l'analyse.

L'une des principales éthiques appliquées est l'éthique professionnelle. A côté d'elle,
signalons l'éthique des affaires. Il y a aussi l'éthique économique, l'éthique sociale, l'éthique
environnementale, l'éthique de la santé, l'éthique animale.

L'éthique professionnelle découle de la morale commune, car il existe une morale propre à
chaque profession qui vise le bien à faire et le mal à éviter.
L'éthique professionnelle est souvent appelée déontologie professionnelle, qui est une
branche de l'éthique appliquée. C'est une morale du devoir, car la déontologie fait référence
au devoir que chaque agent doit respecter dans sa profession.
Ainsi, dans le cas de la magistrature, ce bien consiste en l'exercice de la justice.
Pour les médecins, ce bien consiste à guérir.
Pour l'enseignement, ce bien consiste à transmettre la science.

Ainsi, dans plusieurs professions existent des cadres déontologiques qui obligent l'agent à
toujours faire le bien.

Il arrive parfois que dans une profession, l'on se retrouve devant un dilemme moral qui
suscite des conflits entre les obligations des professionnels et un bien qu'il faut faire en
dehors de cette obligation.
Par exemple, un médecin qui peut être devant un dilemme moral de révéler l'état de son
malade, alors qu'il doit respecter le secret professionnel.
Encore, un médecin psychiatre peut-il révéler ou informer la police des intentions
meurtrières d'un patient alors qu'il est tenu au secret professionnel ?
Quid d'un avocat, qui tout en ayant des preuves de la culpabilité de son client, ne les révèle
pas et laisse un innocent être condamné à la place de son client

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
22
PLAN DU CHAPITRE

Éthique et morale
- Éthique
- Morale
- Éthique appliquée

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
23
Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
24
Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
25
Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
26
Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
27
Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
28
NOTES DES COURS

Fin des notes du cours de Philosophie.

Notes Des Cours pourra toujours faire des adjonctions si celles-ci s'avèrent
nécessaires.
Toute personne a l'autorisation d'imprimer ces notes sous réserve toutefois de les
vendre, au risque de tomber sous le coup de l'infraction de contrefaçon, punie par
l'article 97 de la loi portant protection des droits d'auteur et droits voisins.​(1)
Les notes ci-dessus ne sont que des résumés de l'enseignement du professeur.
L'étudiant est tenu de se procurer l'ouvrage du cours pour un approfondissement de
la matière.
Les notes ne constituent aucunement une atteinte aux droits d'auteur des
professeurs, en vertu de l'article 27 de la loi portant protection des droits d'auteur et
droits voisins.​(2)

(1). Art. 97. — La contrefaçon est punie d’une servitude pénale d’un mois à un an et d’une amende de
5.000 à 10.000 zaïres ou d’une de ces peines seulement.

Art. 98. — Sont assimilées à la contrefaçon et punies des peines prévues à l’article 97, la vente,
l’exposition, la location, la détention, l’importation et l’exportation des ouvrages ou objets contrefaits
lorsque ces actes auront été posés en connaissance de cause et dans un but commercial.

(2) Art. 27. — Les leçons données dans le cadre de l’enseignement peuvent être reproduites ou
résumées par ceux à qui elles s’adressent. Cependant, elles ne peuvent pas être publiées, en tout ou
en partie, sans l’autorisation écrite des auteurs ou de leurs ayants droit.

Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
29
Notes Des Cours 080 8854 101.​ ​Il ne s'agit ici que d'un résumé facilitant la compréhension. Veuillez
consulter l'ouvrage du professeur pour un approfondissement de la matière.
30

Vous aimerez peut-être aussi