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Géographie Cours
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Durée : 2 heures
Exemple d’action : Constituer des comités de vigilance et travailler en étroite collaboration avec les forces de maintien de l’ordre
Formulation de la justification : Cette leçon me permet de mobiliser les ressources afin de lutter contre l’insécurité et de promouvoir un développement harmonieux d
vie
Introduction
La ville est une agglomération plus ou moins vaste aux activités relevant essentiellement des secteurs secondaires et tertiaires (commerce, administration serv
Autrement dit, c’est un lieu de concentration humaine où dominent les activités non agricoles. Au Cameroun, est considérée comme une ville, toute agglomération d’a
habitants. Il apparait donc clairement que la ville se distingue de l’espace rural par l’effectif de la population, son architecture et la diversité de ses infrastructures.
No Villes Population
• Disposent des infrastructures de qualité (centres de formation, écoles supérieures, universités, infrastructures sportives, espaces de loisir…)
Un milieu cosmopolite est un lieu où se concentrent des personnes provenant de divers horizons.
En effet, dans les villes camerounaises cohabitent des hommes et femmes de toutes origines, nationaux comme expatriés, ce qui fait d’elles un lieu de brassage de plu
qui parfois n’ont rien en commun. C’est le cas des villes de Douala, Yaoundé et Maroua où vivent en harmonie les communautés tchadiennes, nigérianes, centrafricaine
tribus provenant de l’ensemble du territoire national. Même si dans certaines villes existent des quartiers regroupant les ressortissants d’une certaine tribu ou re
Haoussa, quartier Bamiléké, quartier Bamoun), on observe néanmoins un processus d’intégration aisé des autres ethnies conduisant parfois aux mariages inter ethniques
• L’effectif de la population ; son importance est pressentie à deux niveaux. D’abord en tant que force de production qui s’active dans plusieurs domaines, ensuit
consommateurs qui permet à l’économie de fonctionner ;
Mais pour que ces villes soient un véritable moteur de développement, il faut en plus de tous ces éléments, une réelle volonté politique capable de mettre en œuvre des s
attirer les investisseurs (viabilisation des sites qui passe par l’aménagement de la voirie urbaine, la construction des logements et immeubles de qualités, la lutte contre l
baisse des impôts, la transparence dans les procédures administratives dans la création des entreprises…)
• Le secteur formel est un ensemble d'activités ou d'entreprises qui ont un objet commun. Ce sont des activités officielles, reconnues par l’État.
• Le secteur informel est un ensemble d'unités produisant des biens et des services en vue principalement de créer des emplois et des revenus pour les personnes con
C’est un secteur d’activité qui n’est généralement pas soumis à la législation régissant l’activité économique concernées et qui bénéficie peu de l’appui du gouvernement.
très développées dans les pays pauvres comme le nôtre et regorge la majorité des jeunes lettrés ou non. Il s’agit des producteurs de biens (fabricants d’outils agricol
matériaux de récupération), de petits commerçants ambulants ou non (vendeurs de vêtements, chaussures, d’ustensiles de cuisine, de médicaments...), des prestata
(gardiens, laveurs de voitures, cordonniers, call-boxeurs, Mototaxis, décorateurs…).
• L’absence ou la non application des plans d’urbanisation d’où l’omniprésence des plans désordonnés. Ceux-ci ne présentent aucune ligne de marquage mais offr
tortueux et étroit qui aboutit parfois à des impasses ;
• L’insuffisance ou l’absence des infrastructures de bien être (espaces verts, centres de loisir) ;
• Une cohabitation millimétrée entre les établissements scolaires, marchés, églises et autres lieux de culte, débits de boisson et zones d’habitation. Ceci cond
l’insécurité, des dérapages et de nombreuses plaintes portant ainsi un coup au vivre ensemble ;
• L’absence ou l’insuffisance des parkings d’où un stationnement anarchique qui obstrue la circulation ;
• Une cohabitation imparfaite entre bidonvilles et grands immeubles, ce qui présente un caractère dichotomique de l’espace urbain ;
• Le problème d’évacuation des ordures ménagères qui se pose avec acuité. En effet, les quartiers ne sont pas desservis par des artères pouvant permettre à HYSACAM
déchets. En outre, l’incivisme des populations qui déposent les ordures un peu partout même dans les caniveaux alors qu’il y a des bacs prévus à cet effet. Conséq
populations sont victimes des inondations et inhalent des odeurs nauséabondes à longueur de journée ;
• La recrudescence de la pollution sonore (bruit) orchestrée par les débits de boisson, les discothèques ambulantes (musique provenant des moto-taximen, d
publicitaires ou religieuses), les vendeurs ambulants (cordonniers, boulangers), les moulins à écraser, les klaxons des véhicules.
• le banditisme ;
• la criminalité ;
La crise de logement résulte de l’inadéquation entre l’augmentation de la population urbaine et la construction des logements sociaux. À ce principal facteur, l’on peut
élevé des terrains, la faiblesse de l’épargne et les différentes arnaques orchestrées par les populations autochtones et certains responsables véreux. Conséquence il
criard de logements en qualité et en quantité avec pour corollaire, la prolifération des bidonvilles (quartiers dominés par des habitats spontanés faits à partir des
récupération et où règnent insalubrité, misère et tous les autres maux). C’est le cas de Mvog-Ada, Etambafia, Tsinga-Elobi à Yaoundé, de Doualaré et Bamaré à Maroua,
Douala, de Tougang à Bafoussam.
Tous ces facteurs sont à l’origine des embouteillages, des engorgements et de nombreux accidents.
III.4 Les problèmes d’approvisionnement en eau, électricité, gaz et produits de première nécessité
• Le réseau d’adduction en eau potable est sommaire. En effet la CDE (Camerounaise Des Eaux) ne parvient pas à combler les attentes des populations, ce qu
consommer l’eau des puits, rivières et sources responsable de nombreuses maladies hydriques.
• L’approvisionnement en énergie électrique par ENEO et la SOCATREL (Société Camerounaise de Transport d’Électricité) ne satisfait pas la demande de plus en
citadins d’où la multiplication des délestages.
• La fourniture en gaz domestique est insuffisante, ce qui aboutit souvent à une spéculation des prix laissant de nombreux ménages dans le désarroi.
Conclusion
Les villes du Tiers-monde et notamment celles du Cameroun sont en proie à de nombreuses difficultés. Les problèmes sont presque les mêmes partout et sont en gra
à l’incivisme des populations et à l’inertie des pouvoirs publics. Dans un contexte de mise en place progressive de la décentralisation, il est important que le
territoriales décentralisées puissent s’approprier les territoires afin d’impulser elles-mêmes leur développement et de faire des villes camerounaises des endroits où il
Tout ceci passe à coup sûr par le transfert effectif des ressources et des compétences.
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