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Etude Monographique
Agences de voyages
(En cours de mise à jour)
Le présent support, à
vocation d’information,
ne se substitue en aucun
cas aux textes législatifs
ou réglementaires en
vigueur.
PREMIERE PARTIE:
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DEUXIEME PARTIE :
I-2- VERIFICATION………………..……………………………………....20
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I-2-2-3-1- Les achats :……………………………………………………29
I-2-2-3-2- Chiffre d’affaires :…………………………………………...29
I-2-2-3-3- Frais généraux :………………………………………………29
II-1-1-Les achats………………………………………………………..….34
II-1-2-Les ventes………………………………………………………...…36
ANNEXES…………………………………………………………………...….39
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NOTE DE PRESENTATION
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- Les frais généraux : impôts et taxes, T.F.S.E, frais de déplacement, et
frais divers de gestion ;
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Première partie :
Définition, réglementation et régime fiscal des
agences de voyages
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Les agences de voyage ont des fonctions diverses. Elles jouent le rôle
d’intermédiaire entre le touriste et le prestataire de services touristiques et
organisent également des voyages au forfait. A la fin de 1998, on comptait 574
agences de voyages au Maroc (revue BMCE n° 266 du mois 7 et 8 de l’année
1999.
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Cette classe comprend aussi :
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Or, la différence entre ces agents de voyages (A.V. et T.O.) est bien
réelle. En effet, une A.V. est avant tout un agent de tourisme qui joue le rôle
d’intermédiaire entre le client et les différents fournisseurs des différentes
prestations de services (transporteurs, hôteliers, restaurateurs, animateurs,
etc.…).
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I -2- LA DEFINITION DU TOUR – OPERATEUR :
Les prestations sont assurées par une série d’agents distincts qui
exercent une ou plusieurs fonctions séparées ayant trait au transport à
l’hébergement et au loisir
(1)
Direction Nationale des Enquêtes Fiscales (D.N.E.F) : " Les agences de voyage’’. Guide sectoriel N° 92.01, septembre
1991, page 12.
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détection de cette fonction spécifique, propre à l’agence de voyage, ne peut
être détectée qu’en analysant le contrat liant ces agences aux T.O. étrangers.
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Les vérificateurs ont donc tout intérêt à exploiter les documents ci-
dessus ( brochure et contrat ).
Ceci est le cas, par exemple, d’ une agence de voyages qui vend les
billets d’ une compagnie aérienne , les nuitées et la restauration d’un hôtel,
l’animation dans un hôtel et qui n’ encaisse pas le montant des ventes facturées
au client .
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Il est à préciser que les dépenses afférentes aux prestations touristiques
ne se limitent pas, aux éléments de transport, de restauration, de chambre
d’hôtel, mais s’étendent aussi aux prestations d’animation commercialisées par
les agences de voyages.(3)
(3)
Voir sur ce point :
- Le guide sectoriel sur les A.V. p. 30
- Direction générale des impôts : Régime applicable aux opérations effectuées par les A.V. et les
organisateurs de circuits touristiques. Instruction n° 45 du 18 mars 1986, réf. 3L-3-86, p. 9.
(4)
Direction Générale des Impôts (France), ibid. page 9.
(5)
cf., par exemple, le dernier document cité (p.7.) Qui considère que " la réservation conditionnelle (c’est à
dire sous réserve de confirmation ultérieure) d’un certain nombre de places dans un hôtel ou un moyen de
transport (dénommé allotement ou contingent par les professionnels) ne constitue pas une location effectuée
par l’agence pour son propre compte".
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agence de voyage qui retient sa rémunération et ne verse que le solde à
l’organisateur de voyages) ;
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- Les règles particulières qui proviennent de la méthode d’imposition sur la
marge ;
-(et) les règles ordinaires pour la déduction de la taxe sur les frais
généraux et les investissements ." (7).
Ce qui va obliger ces agents à tenir une comptabilité dont " les recettes
[et] les dépenses [doivent faire] apparaître tous les éléments nécessaires au
calcul de ces déductions et partant, à la détermination de la base imposable"
(9). De plus," … les pièces justificatives des dépenses, dont le montant est
soustrait des bases imposables à la T.V.A, doivent pouvoir être présentées à
toute demande des services des impôts "(9).
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V- LE CHIFFRE D’AFFAIRES DES AGENTS DE VOYAGES :
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Deuxième partie:
Cas pratiques extraits des dossiers vérifiés
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I- PREMIER CAS PRATIQUE ( DOSSIER n° 2064/93 C.N.R.F )
Elle s’occupe aussi de l’achat des services des hôtels, des restaurants, du
transport touristique et le service des guides, qu’elle revend par la suite à sa
clientèle.
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De même, la société s’occupe de la vente des billets des compagnies
maritimes et de la Royal Air Maroc et perçoit en contre partie des commissions
sur ces ventes.
I-2- VERIFICATION :
I-2-1- Déroulement :
I-2-2- Redressements :
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Ex. 1988 : 5 factures totalisant une somme de....... 13.039,55
Ex. 1989 : 6 factures // // // de........ 58.804,14
Ex. 1990 : 9 factures // // // de........ 78.314,00
a) Ventes omises :
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· Or, la comptabilité de la société ne comportent dans ses écritures que les
montants perçus des commissions à l’exclusion des achats pourtant facturés au
nom de la société et des ventes de ces mêmes achats réalisées au titre du dit
exercice. Cette méthode de passer ainsi les opérations comptables, a une
répercussion directe sur la base de calcul de la cotisation minimale qui devait
être dans ce cas précis composée de la totalité des ventes effectuées et
éventuellement des autres produits accessoires et financiers.
Les soldes débiteurs des comptes courants associés et autres débiteurs ont
été rémunérés au taux prévu par la Banque du Maroc, majoré de 2 points (
8,5 % + 2% = 10,50% ). Les intérêts créditeurs à ajouter à la base imposable
de chacun des exercices concernés sont calculés comme suit :
Exercice 1988 : (1.936.595 + 570.160) x 10,50 % ........…...= 263.209,27
Exercice 1989 : (1.119.169 + 3.358.999) x 10,50 % ............. = 470.207,62
Exercice 1990 : (2.767.169 + 3.359.999 + 814.935) x 10,50 %……...= 728.815,80
a) Impôts et taxes :
Le vérificateur a relevé une différence entre la T.V.A comptabilisée
comme charges par rapport à celle réellement due. A cet effet, la différence a
été réintégrée:
Exercice 1988 : 10.980,00
Exercice 1989 : 8.848,00
Par ailleurs, il a été constaté que le montant inscrit sur le relevé des
frais généraux (896.542,00) n’est pas conforme à celui porté au compte
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d’exploitation général (415.294,00). La différence (481.248,00) a donc fait
l’objet de réintégration dans la base imposable de l’exercice 1990.
Exercice 1988 :
-166,96 redevance de l’électricité concernant la villa de l’administrateur
de la société (non déductible),
Exercice 1990 :
22.200,00 x 25% = 5.550,00, rémunérations d’intermédiaires non déclarées,
a) Frais de déplacement :
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Pour la publicité, la société a effectué des achats de cadeaux qui ont été
jugés par le vérificateur comme étant non déductibles, ainsi que la distribution
de dons qui n’a pas été admise et autres dépenses injustifiées :
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TABLEAU RECAPITULATIF DES REDRESSEMENTS
a) Du fait que certaines factures ont été comptabilisées deux fois ou par
erreur de chiffres sur ces factures, la société a donné donc sur accord sur le
montant de 13.039,55 au titre de l’exercice 1988.
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b) La société a également donné son accord sur la réintégration de
certaines libéralités qui ne figurent pas dans les ventes pour une somme de
74.223,00. Pour le reste, il s’agit par contre des charges réelles qui ont été mal
comptabilisées quant à leur affectation au compte « achat » au lieu des frais
généraux. Elle rejette en conséquence, leur montant de 20.646,00 au titre de
1988.
En outre, après avoir fourni des explications sur chacun des montants
notifiés et relatifs en général aux frais de déplacements effectués au titre de
l’exercice 1990, la société a accepté les réintégrations de 15.130 + 27.008 et le
rejet de 49.728 + 22.937
Par ailleurs, la société prétend que ses chiffres d’affaires sont réalisés en
totalité avec des agences étrangères et de ce fait tous leurs encaissements
transitent par les banques et, par conséquent, ils sont facilement vérifiables.
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I-2-2-2-4- Impôts et taxes :
La société a prononcé son accord sur les montants notifiés.
Quant aux dons, ils sont justifiés et la société rejette les réintégrations
les concernant.
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I-2-2-2-7-Dotation aux provisions :
I-2-2-2-8- Amortissements :
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I-2-2-3-1- Les achats :
I-2-2-3-2-Chiffre d’affaires :
Tous les redressements effectués et relatifs aux postes notifiés ont été
maintenus par le vérificateur, soit par manque de pièces justificatives, soit par
ce qu’il s’agit des frais qui n’ont aucune relation avec l’exploitation vérifiée.
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d) Frais divers de gestion……… - 21.150,00 58.418,00
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Tableau récapitulatif ( C.L.T )
Ces nouvelles bases arrêtées par la C.L.T ont été notifiées par lettre
modèle 8350 du 16/05/1994 à la société, qui a demandé son pourvoi devant la
Commission Nationale du Recours Fiscal prévue à l’article 41 de la loi n° 24-86
relative à l’impôt sur les sociétés.
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I-3-2-2- Chiffre d’affaires : ( Minoration C.A )
La société n’a pas déclaré les achats de prestations de services dans ses
ventes, ce qui a poussé le vérificateur a régularisé cette situation en
appliquant des coefficients de marge brute puisés dans la comptabilité vérifiée
et la commission a entériné ce procédé et les réintégrations qui en découlent,
soit :
Exercice 1988 : 94.869,17 x 1.2925 % = 122.618,40
Exercice 1989 : 52.337,20 x 1.3245 % = 69.320,62
Exercice 1990 : 49.945,00 x 1.2087 % = 60.369,24
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Récapitulation des bases fixées par la C.N.R.F (en DH)
Redressements contestés :
Chiffre d’affaires........... 123.090,00 327.551,62 212.167,44
Intérêts débiteurs......... 263.209,27 470.207,62 728.815,00
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a) Achats transports et achats taxis :
Ces frais sont constitués par les locations d'endroits pour les activités
d'animations faites par des troupes folkloriques ainsi que les frais de visites des
monuments et des sites touristiques.
d) Achats guides :
e) Achats confrères :
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f) Achats taxis :
Ce sous compte représente les frais de location des taxis pour les
déplacements de petits groupes de touristes depuis leur arrivée à l'aéroport
jusqu'à leur départ.
Ces frais concernent le transport par avion des touristes marocains vers
l'étranger ainsi que ceux voyageant par bateaux et ceux utilisant le transport
ferroviaire.
Ces ventes sont constituées par des prestations fournies au Maroc, pour
des résidents au Maroc et ce afin de promouvoir le tourisme national surtout
en 1991 lors de la crise du golf, ce qui explique l'importance des ventes
réalisées par la société au titre de cet exercice par rapport aux autres exercices
vérifiés.
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le transport dans ses différents types que l'hébergement et la restauration et ce
en plus des visites de sites et monuments ainsi que l'animation faite par
diverses troupes folkloriques constituant les manifestations culturelles et
artistiques durant le séjour des touristes au Maroc.
d) Ventes billetterie :
Le chiffre d'affaires provenant de la vente de la billetterie est constitué de
toutes les commissions prélevées par la société en contre partie de ses
interventions en tant qu'agence de voyages sur l'émission des titres de voyages
aériens, maritimes et terrestres.
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montants facturés aux clients et les frais engagés pour leur compte et ce pour
chaque opération réalisée.
Aucune explication n'a été fournie quant aux modifications apportées aux
bases et rappels arrêtés définitivement par la commission et sur lesquels la
société a marqué son accord.
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ANNEXES
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Loi n° 31-96 portant statut des agences de voyages
Promulguée par le dahir n° 1-97-64 du 04 Chaoual 1417 ( 12 Février
1997 )
Bulletin officiel n° 4482 du 8 Moharrem 1418 ( 15 Mai 1997 )
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Décret n° 2-97-547 du 25 joumada II 1418 ( 28 Octobre 1997 )
fixant les modalités d’application de la loi n° 31-96
portant statut des agences de voyages
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