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I-Introduction
Langage : faculté de l’esprit humain à constituer un système de signes permettent l’expression et la
communication.
.SIGNE (écrit ou oral) [mot]
=) signifiant : ex, le mot ‘’cheval’’ ‘’horse’’
signifie : ex, le concept de ‘’cheval’’
Langue : instrument d’expression et de communication propre à une communauté. Elle institué et
stabilisé de symboles verbaux ou écrits, propres à un corps social. Et susceptibles d’être plus ou
moins bien traduits dans une autre langue.
Parole : acte individuel par lequel s’exerce la fonction linguistique, la langue.
Discours : la parole achevée.
Parole ou Discours sont efficaces, efficientes, effectives : elles produisent, ou peuvent produire des
effets .
Discours ou parole peuvent également incarner une autorité (cela signifie qu’elles ne sont pas toutes
autoritaires).
II- D'où vient l'autorité des paroles?
A) Qu'est-ce que l'autorité?
1] Étude de texte: Hannah Arendt (''qu'est-ce que l'autorité?'')
H.A., née Sohana Asendt le 14/10/1506 et décédée le 4/12/75 est une journaliste, politique et
philosophe allemande naturalisée américaine. Elle est notamment connue pour ses livres sur les
origines de totalitarisme( 1/ Sur antisémitisme, 2/ l'impérialisme, 3/ le système totalitaire).
H.A. est l'autrice d'un texte célèbre intitulé ''Qu'est-ce que l'autorité?''
1} L’autorité est souvent confondue avec la notion de la femme de pouvoir ou de violent.
L’autorité ≠pouvoir, violence, contrainte. H.A. va même jusqu’à affirmer que le pouvoir ou la
violence que la où l’autorité à échoué.
-autorité ≠ persuasion (‘’qui présuppose et opère par un processus d’argumentation’’)
la persuasion présuppose l’égalité l’autorité appelle, elle, une hiérarchie.
2} C’est une relation d’obéissance dans laquelle la justesse et la légitimité ont d’avance leur place
fixée.
Ce qui caractérise la relation autorité, c’est la hiérarchie !
Chacun des membres de la relation connaît et reconnaît comme légitime la place qui est la sienne. Il
n’y a d’un côté celui qui commande : il sait qu’il commande et qu’il doit faire obéir celui qui est
commandé (=son subordonné). Il y a de l’autre celui qui obéit il sait qu’il doit obéir et qu’il doit
reconnaît le commandement de son subordonnant.
C’est une relation d’obéissance dans laquelle chacun des membres (celui qui commande et celui qui
obéit) connaît et reconnaît comme légitime.
3} Ce qui oppose l’autorité et la persuasion est dans un premier temps pour la persuasion l’ordre
égalitaire se tient l’ordre autoritaire qui est toujours hiérarchique et donc pour l’autorité c’est la
hiérarchisation qui est prit en compte.
Celui qui connaît
L’autorité ≠ persuasion ||
CONTRAINTE Celui qui es
La persuasion participe d’un ordre égalitaire, contraint
L’autorité, elle, appelle une hiérarchie
≠
4}
Celui qui commande
AUTORITE ||
Celui qui obéit
Naturel
Ressemblance morphologique entre l’homme et le singe.
IV: les quadrupèdes avec Descartes poursuit sa
Biologiste réflexion philosophique et scientifique.
Mathématique
Buffon
Philosophe (1707-1788)
Question:
1. L’homme tiens d’avantage compte des conditions morales, plus que physique que l’animal. En
effet l’homme à vu que la solitude n’était qu’un état de danger, et à su se réunir. L’homme a crée
une société alors que les animaux ne créent pour la plupart au mieux des meutes.
2. Buffon veut dire que les hommes ont su s’imposer des limites avec des lois, des règles,.. Il pense
également que se sont incapables (ex: meutes) mais certains sont capables de créer l’équivalent,
comme les abeilles→entretien des riches.
3. L’homme est un être collectifs ou communautaires autrement dis ne peut vivre qu’en société.
Aristote→ l’homme, l’animal politique
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« L’homme change l’état naturel des animaux en les forçant à lui obéir, et les faisant servir à son
usage : un animal domestique est un esclave dont on s’amuse, dont on se sert, dont on abuse,
qu’on altère, qu’on dépayse et que l’on dénature, tandis que l’animal sauvage, n’obéissant
qu’à la nature, ne connaît d’’autres lois que celles du besoin et de la liberté. »
Il existe une différence de degré, et non de nature, entre l’animal sauvage et l’animal domestique :
le premier ne peut être « dénaturé » quand le second, lui, le peut. Ainsi, dire que l’animal
domestique est dénaturé par l’homme, c’est affirmer que, dans l’usage que nous en faisons, nous en
modifions l’être ou l’essence.
Cette domestication de l’animal par l’homme prive ce dernier de sa liberté naturelle (le mot
« liberté » est ici à entendre dans son acception physique [et non pas psychologique]) : l’animal
domestique est fait « esclave » par et pour l’homme : il est une « chose » dont nous pouvons user à
des fins particulières (ex : l’homme se sert du cheval pour se mouvoir plus rapidement). L’animal
sauvage, lui, demeure entièrement libre puisque non assujetti à la volonté des hommes.
« L’empire de l’homme sur les animaux est un empire légitime qu’aucune révolution ne peut
détruire, c’est l’empire de l’esprit sur la matière, c’est non seulement un droit de nature, un
pouvoir fondé sur des lois inaltérables, mais c’est encore un don de Dieu, par lequel l’homme
peut reconnaître à tout instant l’excellence de son être ; car ce n'est pas parce qu'il est le plus
parfait, le plus fort ou le plus adroit des animaux qu'il leur commande : s'il n'était que le premier
du même ordre, les seconds se réuniraient pour lui disputer l'empire; mais c'est par supériorité
de nature que l'homme règne et commande; il pense, et dès lors il est maître des êtres qui
ne pensent point. »
L’homme, nous dit Buffon dans le troisième paragraphe du texte, est le « maître des corps bruts » (=
maître de la matière, des minéraux), le « maître des végétaux », le « maître des animaux ». Cela
signifie que l’homme est tout entier, et exclusivement, le maître de la nature. Cette place privilégiée
dans la hiérarchie des êtres naturels lui vient de son statut ontologique particulier : l’homme n’est
pas un animal plus parfait que les autres animaux, il est un être différent en nature des animaux, il
est l’autre de l’animal. Mais pour quelle raison Buffon soutient-il la thèse selon laquelle l’animal et
distinct en nature des animaux ? Comme Descartes, l’auteur des Animaux domestiques, défend la
thèse selon laquelle l’homme règne en maître sur la nature, sur les êtres naturels, parce qu’il dispose
d’un « esprit », parce qu’il « pense », parce qu’il est doué de « raison ». C’est donc sa condition
d’être spirituel ou rationnel qui confère à l’homme son statut de maître exclusif de la nature.
Problème : quelle est la place des hommes dans la hiérarchie des êtres ?
Thèse : l’homme est, contrairement aux animaux, un être spirituel, un être pensant, un être de
raison ; un tel statut légitime son empire sur le reste de la nature (et, donc, des animaux).
Hume, Enquête sur les principes de la morale [1751], trad. A. Leroy, Paris, Aubier-Montaigne,
1946, p. 45-46.
A/ Maupertuis
Maupertuis constate qu’il existe une différence de traitement des animaux en Europe et en Asie :
les européens « tuent » et « crèvent » (= épuisent de fatigue) les animaux quand les asiatiques,
eux, se refusent à de telles pratiques. Il semble, donc, que le rapport que les hommes
entretiennent avec les animaux varie d’une culture à une autre. Mais quelle en est la raison ? La
religion – même si Maupertuis n’en dit mot – peut expliquer cette différence :
- Dans le bouddhisme, qui est l’une des religions dominantes que l’on retrouve, et retrouvait,
que l’on retrouve en Asie, les animaux sont considérés comme des êtres sensibles que les
hommes ne doivent ni tuer ni faire souffrir. C’est la raison pour laquelle l’adepte
bouddhique est strictement végétarien. Antispéciste, le bouddhisme ne fait pas de différence
entre les êtres humains et les êtres animaux.
- Il en est de même dans l’hindouisme qui est la religion dominante en Asie : tout comme le
bouddhisme, l’hindouisme est une religion antispéciste qui ne fait pas de différence entre les
êtres humains et les animaux et qui proscrit toute consommation d’animaux. On peut
rajouter à cela le fait que l’hindouisme est une religion polythéiste dans laquelle de
nombreux dieux ont des visages d’animaux (ex : Ganesh, le dieu de la sagesse et de
l’intelligence, a une tête d’éléphant ; Hanuman, le dieu-singe, patron des lutteurs et dieu de
la sagesse, a une tête de langur à face noire). On retrouve également de nombreux animaux
qui ont un caractère sacré (ex : la vache, symbole de la terre et de la fertilité) ou qui sont
associés à une divinité (ex : le cobra de Shiva).
- A contrario, le christianisme, qui est la religion dominante en Europe, est spéciste : elle
postule une hiérarchie entre les espèces, spécialement la supériorité de l’être humain sur les
animaux. Il n’est donc pas étonnant qu’un Hobbes, qu’un Descartes, qu’un Buffon, tous
chrétiens, défendent l’idée selon laquelle l’homme est, relativement à l’animal, un être
supérieur.
« Mais il me semble qu'on a une raison plus décisive pour ne point croire permis de tuer ou de
tourmenter les bêtes : il suffit de croire, comme on ne peut guère s'en empêcher, qu'elles sont
capables de sentiment. Faut-il qu'une âme soit précisément celle de tel ou tel homme, ou celle
d'un homme en général, pour qu'il ne faille pas l'affliger d'un sentiment douloureux ? »
Il n’est pas permis de faire souffrir gratuitement les animaux parce que, comme nous, ils ont une
« âme » – une « conscience » dirions-nous aujourd’hui. Certes, celle-ci est différente en degré de
l’âme humaine (« […] je ne dis pas une âme fort raisonnable, capable d'un grand nombre d'idées
[…] » mais elle n’en demeure pas moins une âme capable d’éprouver des « sentiments », des
sensations, etc. Cette « âme » fait des « bêtes » des êtres doués de sensibilité. Cela signifie que les
animaux peuvent éprouver des sensations (de bien-être, de souffrance, etc.) ou des affects (joie,
tristesse, etc.). En conséquence, pour Maupertuis, il n’existe, pas, contrairement à la thèse
défendue par Descartes, de différence de nature entre les êtres humains et les êtres animaux mais
seulement une différence de degré. L’auteur du Discours de la méthode est d’ailleurs est
implicitement visé par le critique de Maupertuis. En effet, quand ce dernier affirme que les bêtes
ne sont pas de « pures machines », il assène une critique à la thèse cartésienne dite des
« animaux-machines » selon laquelle le comportement animal ne s’explique que par des processus
physiologiques et que, conséquemment, il est inutile de prêter aux animaux des pensées et des
intentions puisque tout ce qu’ils font dérive des lois de la nature, des lois physiques.
« C’est la nature qui agit en eux [les animaux] selon la disposition de leurs organes : ainsi
qu’on voit qu’une horloge, qui n’est composée que de roues et de ressorts, peut compter
les heures et mesurer le temps, plus justement que nous avec toute notre prudence. »
(Discours de la méthode, cinquième partie »).
Si la thèse de Maupertuis était subversive pour son époque, elle est aujourd’hui entièrement
validée par la science. Et par la loi française. L’article L214-1 du code rural et de la pêche maritime
reconnaît en effet que « l’animal [est] un être sensible ».
Pour Maupertuis, faire de l’animal un être radicalement différent en nature de l’homme que nous
pouvons, à notre guise, tuer et faire souffrir gratuitement, c’est prendre le risque de reconnaître
que nous n’avons des devoirs moraux qu’envers ceux qui nous ressemblent, ceux qui ne nous sont
pas étrangers. Or, quid de ces hommes qui ne sont ni nos parents ni nos amis ? Ne sont-ils pas, à
l’instar des animaux, de pures altérités, de pures étrangetés, de purs étrangers, qui, parce que
nous ne les connaissons ou reconnaissons pas, pourraient en toute impunité être tués ou faire
l’objet de souffrance gratuite ? En tant qu’êtres moraux, n’avons-nous pas aussi, et peut-être même
avant et surtout, des devoirs envers ceux qui ne sont pas « nous » ? Souvenons-nous que cette
thèse était celle défendue par le philosophe écossais Hume : si les animaux ne peuvent être sujets
de droit, notre humanité, notre moralité, nous oblige à les traiter avec douceur.
- Problème: est-il permis aux hommes de faire souffrir et de tuer gratuitement des animaux
sachant que ces derniers ne sont pas de «pures machines» mais des êtres dotés d’une âme?
Thèse: les «bêtes» (les «animaux non humains») étant des êtres vivants dotés d’une «âme»
(d’une «conscience») qui peuvent leur permet d’éprouver des «sentiments» (des
«sensations»), les hommes ne doivent ni les tuer gratuitement ni les faire souffrir
inutilement;
- Thème: la souffrance animale;