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Nom : Cisse

Prénom : Elhadji

Niveau : L1 philosophie

Numéro d’étudiant : 20020254

Travail sur le dossier à rendre

Sujet : quels sont les rapports qui existent entre le langage et la pensée? J’ai appuyé plus sur
Descartes, Hegel et certains auteurs.

INTRODUCTION :

Au sens large du terme, le langage signifie « tout système de signes pouvant servir des moyens de
communications ». C’est à dire tout ce qui a un sens, une signification, tout ce qui traduit quelque
chose comme la gestuelle, les fleures, les couleurs, les cartes, la musique, le regard, les crises etc.
Au sens restreint du terme, le langage désigne l’expression verbale de la pensée. C’est à dire, il
permet à l’homme d’exprimer sa pensée, ses idées, ses sentiments, ses émotions etc. Au delà de ses
définitions du chaque philosophe donne ça propre définition du langage, parce que définir le
langage est une affaire un peu complexe. Il n’y a pas de consensus sur le plant définitionnel.
Certains comme Descartes définit la langage comme l’expression de la pensée en le distinguant des
comportements non signifiants qui ne seraient que des réactions du corps. D’autres aussi pensent le
contraire en le définissant d’une autre manière. C’est dans ce sillage qu’une telle question nous a été
posé en disant que: « Quel rapport existe t-il entre le langage et la pensée? » Autrement dit, y a t-
elle une relation avec le langage et la pensée. Ainsi dans l’optique de délimiter les contours de notre
réflexion nous perdrons en charge les question que voici:
Quel rapport de temporalité existe t-il entre le langage et la pensée ? C’est à dire le rapport de
l’antériorité et simultanéité qui existent entre les deux.
Dans quel sens le langage et la pensée ont t-ils un rapport d’adéquation ? C’est à dire le rapport de
fidélité et de trahison qui existent entre les deux.
DÉVELOPPEMENT

Les rapports entre le langage et la pensée sont posés en terme de temporalité pour certains . C’est à
dire pour eux, il n’existe que le rapport d’antériorité et simultanéité entre le langage et la pensée. En
effet, pour certains, il y a un rapport d’antériorité entre le langage et la pensée. Car, logiquement
c’est la pensée qui vient avant le langage, elle précède le langage. Elle est à l’origine du langage, le
langage est la traduction de notre pensée. Car nos paroles s’expriment nos pensées, nos sentiments,
nos idées, nos émotions. De plus, l’homme cherche des mots pour exprimer une pensée déjà
construite. Le langage dépend de la pensée, il est l’expression verbale de la pensée. C’est ainsi que
Descartes est d’avis sur cette thèse à savoir que la pensée vient avant le langage, elle précède le
langage. Pour lui le langage dépend de la pensée, on peut pas parler du langage sans faire allusion
de la pensée, parce que c’est la pensée qui définit le langage. En outre, pour montrer qe la pensée
précède le langage, il démontre que seul l’homme est capable de parler. Car, il est en mesure de
penser. L’homme pense d’abord avant de dire sa pensée. De plus en démontrant cette dépendance
du langage de la pensée, il critiquait cette expression du « langage animal ». Pour lui cette
expression n’est qu’une métaphore. Parce que l’animal n’a pas de pensée, le comportement animal
est un comportement mécanique. Les,animaux agissent mécaniquement, leurs comportements sont
entièrement déterminés. Ils se produisent instinctivement, mais pas de manière réfléchie. En effet
l’homme a un corps et une âme ( pensée ) alors que l’animal n’a que le corps, il n’a pas d’âme
( pensée ). Comme l’animal n’a pas de pensée, il n’existe pas de langage chez lui, mais plutôt des
sons. Parce que le langage dépend de la pensée. Le fait que les animaux s’expriment par la parole
est davantage l’expression du corps plutôt que l’expression de la pensée. Les sons sont différents
des paroles (langage) pour Descartes. Par exemple le chien qui aboie, ce qu’il fait n’est pas
l’expression de la pensée mais c’est l’expression du désir, car il désire quelque chose. Son corps
s’exprime son besoin et ce dernier se transmet par des sons, pour nous faire comprendre quelque
chose. Mais il n’y a aucune pensée derrière ça, parce que qu’il n’y a pas de pensée chez les
animaux. Alors que le langage dépend de la pensée, on pense d’abord avant de parler. C’est dans ses
propos que Louis Gabriel Ambroise de Bonald disait dans sa théorie métaphysique du langage que «
l’homme pense d’abord sa parole avant de parler sa pensée », c’est à dire l’homme construit
d’abord sa pensée et cherche des mots pour l’exprimer.
Mais d’autres pensent le contraire en considérant que le langage et la pensée sont liés,
indissociables, simultanés. Car dés qu’on pense on parle en même temps pour eux.
C’est à dire on pense en même temps, on parle. Les deux s’effectuent simultanément. Penser à ceux
ce qu’on dit c’est déjà parler, c’est ce qu’on appelle souvent le langage intérieure. C’est à dire «le
langage silencieux de l’âme en elle même sans la voix ». Pour dire comme Platon dans son ouvrage
les sophistes. C’est pour cela certains auteurs comme Hegel pensait qu’il n’y a pas d’antériorité
entre le langage et la pensée. Car pour lui, le langage et la pensée sont comme le recto et le verso
d’une même feuille ou comme le deux face dune même merdaille. Le langage et la pensée sont
ensembles, l’une ne peut aller sans l’autre, dés qu’on pense on parles en même temps. C’est dans
ses perspective que Hegel disait dans la philosophie de l’esprit ( 1895 ) que « c’est dans les mots
que nus pensons, nous n’avons conscience de pensées déterminées et réelles… ». Pour lui, le
langage permet une pensée à la fois personnelle et objective. Le langage est indissociable à la
pensée. C’est à ce titre qu’il écrit dans son livre philosophie de l’esprit « vouloir penser sans les
mots est une tentative insensée... ». pour dire que, ce qui gène la pensée c’est vouloir penser sans les
mots. On ne pense pas à l’absence des mots. Selon lui, la pensée et le langage sont indissociables.
Elle se fait donc avec le langage, penser sans les mots est impossible. Ainsi les pensées s’expriment
et se formulent grâce au langage. De plus, il parlait de l’ineffable, c’est à dire le faite de se trouver
sans voix, se serait le signe qui caractérise de ce qui est beau. Car ce qui est beau provoque en nous
une absence, une difficulté de surexprimer justement cette beauté. Parce que pour lui on ne pense
pas en dehors des mots. Car nous formulons nos idées avec les mots. D’après notre analyse nous
pouvons donc retenir qu’il y a un rapport de temporalité entre le langage et la pensée. Car certains
pensent que la pensée précède le langage. Mais aussi d’autres pensent que la pensée ne devance pas
le lange. Parce que les deux s’effectuent simultanément, ils sont liés, indissociables.
Mais quel rapport d’adéquation existe t’il entre le langage et la pensée? C’est à dire le rapport de
fidélité et de trahison qui existe entre le langage et la pensée. Pour certains le langage est fidèle à la
pensée. Car tout ce que l’homme pense, il peut le dire exactement, correctement, conformément. En
effet, nous avons l’exemple de Descartes qui affirmait que seul l’homme est capable d’exprimer ses
pensées, ses idées, ses émotions, ses sentiments, ses besoins grâce au langage. Pour lui le langage
est le signe certain de la représentation d’une pensée et d’une raison dans un corps. En effet,
Descartes développait cette idée en montrant que seul l’homme peut constituer un langage. Parce
qu’il est en mesure de penser, contrairement aux animaux, ils sont incapables de constituer un
langage qui exprime des pensées. Alors que tous les hommes même les plus stupides, les bêtes,
utilisent le langage comme un instrument d’expression parce qu’ils pensent. C’est ce qui prouve que
seul l’homme est capable d’exprimer ses pensées, ses idées, ses émotions etc. De plus Hegel aussi
est d’avis en pensant qu’il est faux de dire que le langage est incapable de traduire nos pensées .
Pour Hegel, l’ineffable représente une pensée superficielle et sans fondement. Il dit que ce qui ne
peut être exprimé reste obscur et ne devient claire que lorsqu’on utilise des mots pour exprimer sa
pensée. Pour lui, rien est ineffable et seuls les mots permettent d’avoir une pensée plus claire, donc
la pensée n’existe que dans les mots. Une pensée qui ne trouve pas son mot il n’est pas encore
arrive à maturité. C’est à dire pour lui, une pensée qui ne trouve pas son mot n’est pas encore prête.
Tout ce qui est claire à notre esprit peut se dire sans problème. Il a parlé une pensée à l’état de
fermentation, état dans lequel, la pensée n’a pas encore trouve ses mots. Si tel est le cas, il est alors
évident qu’on en peut pas la dire : elle n’est tout à fait encore une pensée. Et elle trouva forcement
son mot lorsqu’elle sera mure. La pensée ne devient claire et nette que si elle trouve les mots pour
se dire. C’est à ce titre qu’il écrit que « le mot est ce qui donne à la pensée son existence la plus
haute et la plus vraie». Pour Hegel l’ineffable n’existe pas. Car c’est dans et par le langage que la
pensée peut se réaliser, s’exprimer. Ainsi pour Hegel, tout peut se dire tout a mot, un nom. On peut
comprendre la même façon chez Nicolas Boileau lors qu’il dit que « tout ce qui se conçoit bien
s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément ». c’est pour prouver que le langage
est fidèle à la pensée. C’est à dire tout ce qui est gravé dans notre mémoire, on peut le dire
clairement sans problème.
Mais d’autres pensent le contraire en affirmant que le langage trahit la pensée ( lapsus, mensonge,
l’ineffable ). Car pour eux le langage n’est pas fidèle à la pensée, il trahit la pensée. En effet le
langage est infidèle à la pensée. Car qui parle peut mentir en désinformant, déformant. c’est à dire
en disant le contraire de ce qu’il voulait dire. Ainsi en parlant des limites du langage Diderot écrit
dans son ouvrage le langage politique « je crois que nous avons plus d’idée que de mot. Combien de
choses senties et qui ne sont pas nommées ! Le langage ne suffit presque jamais pour exprimer la
pensée ». Pour dire que le langage peut trahir la pensée car il y a des choses qu’on ne peut pas
nommer. De plus le langage étant limité, il arrive ainsi qu’une personne soit incapable d’exprimer
ses pensées, ses émotions, ses idées, ses affectes. Parce qu’elle entre dans l’univers de l’ineffable,
qui vient du latin l’ineffabilis qui signifie ce qu’on ne peut pas dire dans un langage clair. C’est à
dire, le faite de considérer que quelque chose est ineffable signifie que cette chose ne peut pas ou ne
doit pas, pour des raisons prédominantes, être exprimée avec des mots. Mais il y a certains auteurs
qui pensent que pour exprimer les choses qu’on ne peut pas dire, il faut qu’on utilise l’art, en
écrivant, en le chantant, en le peignant. Par ailleurs Bernard Weber dans son Encyclopédie du savoir
relatif et absolu , il montre aussi les limites du langages en disant que « entre, ce que je pense, ce
que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous
croyez entendre, ce que vous entendez , ce que vous avez envie de comprendre, ce que vous croyez
comprendre, ce que vous comprenez il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer
essayons quand même...» pour dire le langage a des limites il y a des choses qu’on peut pas dire.
Au vu de ce qui nous précède nous pouvons retenir qu’il y a un rapport d’adéquation entre le
langage et la pensée. Car certains pensent le langage est fidèle à la pensée. En pensant que tout ce
que l’homme pense, il peut le dire correctement, exactement, conformément. Mais d’autres aussi
pensent que le langage trahit la pensée, le s deux sont inadéquates.

CONCLUSION

D’après tout ce qui nous précède nous pouvons donc retenir que pour certains les rapports entre
langage et la pensée sont posés en terme de temporalités. C’est à dire le rapport de l’antériorité et de
simultanéité qui existe entre les deux. Car certains d’entre eux pensent que la pensée précède le
langage. D’autres pensent que le langage et la pensent s’effectuent simultanément. Mais aussi pour
d’autres les rapports entre le langage et la pensée sont posés en termes d’adéquation. C’est à dire le
rapport de fidélité et de trahison qui existe entre les deux. Parce que certains d’entre eux aussi
pensent que le langage est fidèle à la pensée. Car tout ce que l’homme pense, il peut le dire
correctement, exactement, conformément. D’autres pensent que le langage trahit la pensée. Car qui
parle peut mentir en désinformant, déformant. De notre point de vu, c’est que la pensée précède le
langage. Car l’homme pense d’abord sa parole avant de dire sa pensée, on pense d’abord avant de
parler. Mais le langage est-il propre à l’homme ?

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