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Q32.

La séparation des pouvoirs est souple en France : les pouvoirs exécutif et législatif se contrôlent
mutuellement (droit de dissolution du président de la République ; possibilité pour l’Assemblée
nationale de voter une motion de censure à l’encontre du gouvernement ou de lui refuser la confiance) ;
le pouvoir exécutif nomme certains magistrats du parquet.
Q33. Le pouvoir exécutif peut se substituer au pouvoir législatif s’il recourt à l’article 49-3 de la
Constitution (le texte est adopté sans vote), aux ordonnances (il prend lui-même des décisions relevant
normalement du pouvoir législatif) ou au référendum (ce sont les citoyens qui sont appelés à voter sur
un projet).
Q34. Le pouvoir exécutif contrôle le processus législatif : les projets de loi d’initiative gouvernementale
sont prioritaires ; le gouvernement maîtrise l’ordre du jour les assemblées (la programmation des projets
de loi destinés à être votés) ; il peut limiter le nombre d’amendements (corrections) et la durée des
débats.
Q35. Ces moyens présentent, pour le gouvernement, l’intérêt de s’assurer de l’adoption rapide de textes
conformes à ses projets.
Q36. Le pouvoir législatif peut recourir à la motion de censure1 pour s’opposer à la mainmise du pouvoir
exécutif sur le processus législatif.

1
La motion de censure est le principal moyen dont dispose un parlement pour montrer sa désapprobation
envers la politique du gouvernement et le forcer à démissionner, autrement dit pour témoigner de sa défiance
envers le gouvernement en place.

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