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1. Faux.

Conventions collectives et accords collectifs ne sont pas des synonymes car les accords collectifs peuvent inclure des
accords spécifiques à une entreprise, tandis que les conventions collectives s'appliquent à une branche ou à un secteur
d'activité.
2. Faux
3. Faux.
L'absence de délégués syndicaux n'empêche pas la conclusion de conventions collectives, car d'autres représentants des
salariés peuvent être mandatés à une négociation.
4. Vrai.
En principe, la loi prime généralement sur la convention collective en cas de conflit ou de contradiction entre les deux. Mais
il existe de nombreux domaines où la convention prime sur la loi.
5. Vrai.
En principe, l’accord d’entreprise prévaut sur l’accord de branche. Par exception, la loi a prévu 13 domaines dans lesquelles
l’accord de branche prime. (ex : salaire minima, classifications…)
6. Faux.
Un ANI (Accord National Interprofessionnel) est un accord conclu entre les organisations syndicales de salariés et les
organisations patronales à un niveau national, et il peut influencer la réglementation de certaines conventions collectives.
7. Faux.
Certaines conventions collectives peuvent être étendues pour s'appliquer à toutes les entreprises du secteur, tandis que
d'autres peuvent être soumises à un processus inverse et ne s'appliquer qu'à un groupe restreint d'entreprises.
8. Vrai.
La dénonciation de la convention collective est une étape préalable à tout processus de révision ou de renégociation de
celle-ci.

9. Faux.
La négociation collective obligatoire peut porter sur divers sujets, tels que les salaires, les conditions de travail, la
protection sociale, la formation professionnelle, etc., et pas exclusivement sur les salaires.
10. Vrai
La convention collective de branche a pour objectif de réguler les conditions de travail, les droits des salariés et la
concurrence entre les entreprises d'un même secteur ou d'une même branche.
2. Le Sycomore ★★★

Le Sycomore est un restaurant normand. Il est ouvert depuis dix mois et la cheffe, Melania Ubaldo, envisage de conclure
un accord collectif dont le but serait de faciliter l’aménagement du temps de travail par des horaires glissants permettant
de s’adapter aux flux de clientèle. Actuellement, Le Sycomore emploie dix salariés dont trois apprentis.
1. Identifiez ce que Melania Ubaldo doit faire pour mettre en place l’accord d’entreprise.
2. Déterminez les précautions à prendre par Melania Ubaldo.

1. Pour mettre en place un accord d'entreprise, Melania Ubaldo doit suivre les étapes suivantes :
a) Informer et consulter les salariés : Melania Ubaldo doit informer les salariés de son intention de négocier un accord
collectif concernant l'aménagement du temps de travail avec des horaires glissants. Elle doit également consulter les
salariés et recueillir leurs avis sur le projet d'accord.
b) Négocier avec les représentants du personnel : Bien que Le Sycomore emploie moins de 11 salariés, il peut être
recommandé de désigner des représentants du personnel pour la négociation de l'accord. Melania Ubaldo peut donc
négocier directement avec les salariés ou, si des délégués du personnel ont été désignés, avec ces derniers.
c) Rédiger l'accord : Une fois les discussions et négociations terminées, Melania Ubaldo doit rédiger l'accord d'entreprise
qui contient les modalités précises de l'aménagement du temps de travail et des horaires glissants. Cet accord doit être
clair, précis et respecter les dispositions légales en vigueur.
d) Signature et dépôt de l'accord : Une fois l'accord rédigé, Melania Ubaldo doit le faire signer par les parties concernées,
c'est-à-dire les salariés ou leurs représentants. Il est recommandé de conserver une copie de l'accord dans les registres
de l'entreprise et de le transmettre à l'inspection du travail.

2. Melania Ubaldo doit prendre certaines précautions lors de la mise en place de l'accord d'entreprise :
a) Respecter les dispositions légales : Melania Ubaldo doit s'assurer que l'accord respecte les règles et lois applicables en
matière de durée du travail, de repos, de congés payés, de rémunération, etc. Elle doit veiller à ce que les droits
fondamentaux des salariés soient préservés et que l'accord ne contrevienne pas aux dispositions légales en vigueur.
b) Consulter les salariés : Melania Ubaldo doit consulter les salariés et prendre en compte leurs avis et préoccupations
concernant l'aménagement du temps de travail. Il est important de favoriser la communication et le dialogue avec les
salariés afin de trouver un équilibre qui soit bénéfique pour toutes les parties.
c) Communiquer de manière transparente : Melania Ubaldo doit informer clairement les salariés des changements
prévus et des conséquences sur leurs conditions de travail. Une communication transparente et ouverte contribuera à la
compréhension et à l'acceptation de l'accord par les salariés.
d) Assurer une égalité de traitement : Melania Ubaldo doit veiller à ce que l'accord soit appliqué de manière équitable et
sans discrimination entre les salariés. Tous les salariés doivent bénéficier des mêmes droits et avantages découlant de
l'aménagement du temps de travail.
e) Garder une trace écrite : Melania Ubaldo doit conserver une copie de l'accord signé et l'archiver dans les registres de
l'entreprise. Cela permettra de fournir une preuve de la mise en place de l'accord en cas de besoin, telle qu'une
vérification de conformité ou une demande des autorités compétentes. Melania Ubaldo peut également envisager de
communiquer l'accord aux salariés sous une forme claire et accessible, telle qu'un affichage dans les locaux de
l'entreprise ou une distribution électronique.
Cas 3 Les jardineries Terrenoire :
1) En matière de négociations d'accords d'entreprise, le choix de l'interlocuteur revient généralement à
l'employeur, sous réserve du respect des dispositions légales et conventionnelles. Cependant, dans le cas
présent, où il existe une section syndicale CGT au sein de l'établissement de Gustave Terrenoire, celle-ci a
un droit à la négociation collective. En conséquence, si la section syndicale CGT est reconnue
représentative, elle peut désigner un représentant pour mener les négociations au nom des salariés.
Annabelle Mirail, en tant qu'animatrice de la section syndicale CGT, est donc considérée comme
l'interlocutrice naturelle de l'entreprise. Gustave Terrenoire ne peut pas exclure automatiquement
Annabelle Mirail de la négociation, mais il peut essayer de parvenir à un accord avec elle ou avec un autre
représentant désigné par la section syndicale.
2) Dans ce cas, après la mise en place du Comité Social et Économique (CSE) et l'élection de David Diaz en
tant que secrétaire du CSE, Gustave Terrenoire doit négocier avec le secrétaire du CSE, David Diaz. En
vertu de la législation en vigueur, le CSE est l'organe représentatif du personnel au sein de l'entreprise. Le
secrétaire du CSE a le rôle de représenter les intérêts des salariés et de participer aux négociations avec
l'employeur. Étant donné que David Diaz a été élu secrétaire du CSE, il est le représentant légitime des
salariés pour les négociations. Gustave Terrenoire doit donc engager des discussions avec David Diaz en
ce qui concerne son projet de travail de nuit.
En l’espèce mr terrenoire, l’employeur pourra négocier avec un salarié mandaté par une ou plusieurs organisations
syndicales représentatives de la branche. En pratique, il est probable que l’employeur négocie avec ANABELLE

Cas 5 Rouvroi Automobiles


1. Les conditions d'application de la convention collective nationale de la réparation automobile à la SA
Rouvroi dépendent de plusieurs éléments. Tout d'abord, il est important de noter que la convention
collective nationale de la réparation automobile s'applique de manière générale à toutes les
entreprises relevant du champ d'application de ladite convention. Ainsi, si la SA Rouvroi est une
entreprise de réparation d'automobiles et de motocycles, elle entre potentiellement dans le champ
d'application de cette convention. Cependant, pour qu'elle soit effectivement applicable, il faut vérifier
si l'entreprise est adhérente à la convention ou si celle-ci a été rendue obligatoire par arrêté
ministériel. Si aucune de ces conditions n'est remplie, la convention collective nationale de la
réparation automobile ne s'applique pas automatiquement à la SA Rouvroi.
2. Étant donné que la SA Rouvroi ne comporte pas de Comité Social et Économique (CSE) et aucun salarié
n'est syndiqué, les possibilités de négociation d'un accord collectif sont limitées. En l'absence de
représentation du personnel, l'employeur peut engager des négociations directes avec les salariés
concernés ou avec des délégués du personnel spécifiquement désignés pour cette tâche. Dans ce cas,
la négociation d'un accord collectif pourrait se faire directement avec les salariés de la SA Rouvroi ou
avec une personne désignée par l'employeur pour les représenter.
3. Pour vérifier la conformité de la proposition d'accord de Rouvroi à la convention collective nationale de
la réparation automobile, il est nécessaire de comparer les dispositions de l'accord proposé avec celles
de ladite convention. Il convient d'examiner si l'accord respecte les droits et garanties prévus par la
convention collective et s'il ne contredit pas ses dispositions. Il est important de noter que l'extrait en
cours de rédaction fourni dans le document 1 doit être confronté à l'intégralité de la convention
collective de la réparation automobile (document 2) pour vérifier la conformité de la proposition
d'accord.
4. Pour vérifier la conformité de la proposition d'accord de Rouvroi à la loi, il est nécessaire d'examiner si
les dispositions de l'accord respectent les exigences légales en vigueur. Cela implique de s'assurer que
les droits fondamentaux des salariés sont respectés, que les règles relatives à la durée du travail, aux
congés payés, aux rémunérations, à la santé et à la sécurité au travail, entre autres, sont respectées. Il
convient également de vérifier si l'accord ne contrevient pas aux lois et réglementations applicables
dans le domaine de la réparation automobile et de l'activité de l'entreprise.

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