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GESTION SOCIALE ET
ADMINISTRATION DU
PERSONNEL
2
Nos objectifs
3
Chapitre I :La gestion contractuelle de la relation du
travail
4
Chapitre 1 :La relation contractuelle avec les ressources humaines
Gérer les ressources humaines, c’est effectuer des choix stratégiques, c’est-à-
dire définir des options engageant l’entreprise à long terme. Ces options
concernent essentiellement :
La politique d’emploi : choix de niveaux de qualification, substitution
capital travail, affectation des hommes ;
La politique de rémunération et d’avantages sociaux ;
L’organisation et la transmission du pouvoir : déterminer et faire
respecter les normes régissant l’activité du personnel dans l’organisation.
Ainsi, administrer le personnel, c’est effectuer des choix tactiques : il s’agit de
la prise de décisions quotidiennes, au niveau des responsables décentralisés
et en conformité avec les choix stratégiques.
6
Introduction
• L’idée de base :
« Le contrat de travail est une convention par laquelle une personne s'engage à
mettre son activité à la disposition d'une autre, sous la subordination de laquelle elle
se place, moyennant une rémunération. »
7
Introduction
• La prestation de travail :
• La rémunération :
Appelée aussi salaire. Cet élément permet de distinguer le contrat de travail du bénévolat;
8
Section I : Les différents types des contrats de travail au
Maroc
A. Le Code du travail:
Le Code du travail définit le minimum légal pour tous les salariés du secteur
privé, il doit toujours être appliqué. Il régit les relations entre employeurs et
salariés.
B. La convention collective:
D. Le contrat du travail:
Il s'agit d'un contrat qui dure le temps d'un projet, la construction d'un
barrage par exemple. Il prend fin avec la fin du projet.
Ce contrat doit être obligatoirement écrit
Section I : Les différents types des contrats de travail au
Maroc
27
Section
Section II: :Les
Lesdifférents
différents types
types des contrats
des contrats de travail
de travail au
au Maroc
Maroc
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Section
Section II: :Les
Lesdifférents
différents types
types des contrats
des contrats de travail
de travail au
au Maroc
Maroc
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Section
Section II: :Les
Lesdifférents
différents types
types des contrats
des contrats de travail
de travail au
au Maroc
Maroc
En 2016, la loi sur les stages est venue renforcer l’encadrement des stages et
apporter des droits nouveaux aux stagiaires.
La durée d’un stage est de 24 mois maximum avec une indemnité mensuelle
allant de 1600 à 6000 DH.
ANAPEC
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Section
Section II: :Les
Lesdifférents
différents types
types des contrats
des contrats de travail
de travail au
au Maroc
Maroc
Avantages :
Prise en charge directe par l’Etat, pendant une année, de la part patronale de
la couverture sociale et de la TFP dues à la CNSS en cas de recrutement du
stagiaire sur un contrat de travail, au cours ou à l’issue du stage .
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Section
Section II: :Les
Lesdifférents
différents types
types des contrats
des contrats de travail
de travail au
au Maroc
Maroc
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Section
Section II: :Les
Lesdifférents
différents types
types des contrats
des contrats de travail
de travail au
au Maroc
Maroc
Remarque:
Les employeurs sont tenus de :
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Section
Section II: :Les
Lesdifférents
différents types
types des contrats
des contrats de travail
de travail au
au Maroc
Maroc
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Section II : Les clauses négociables entre employeurs et
employés
Il n'est pas possible par exemple d'insérer dans un contrat de travail une
clause de célibat ou une clause par laquelle le salarié s'engagerait à
renoncer à ses droits fondamentaux (renonciation éventuelle à ses congés
payés, renonciation à exercer un recours en justice en cas de litige, etc....).
Pour éviter tout litige, l’employeur insère dans le contrat de travail une telle
clause.
Section II : Les clauses négociables entre employeurs et
employés
Pour être valable une telle clause doit être limitée. Plus précisément, la clause ne
doit pas porter atteinte à la liberté du travail du salarié.
Section II : Les clauses négociables entre employeurs et
employés
1-2-4-Clause d’objectifs :
La clause d’objectifs est une condition contractuelle qui, en cas de non réalisation,
constituerait un motif régulier de licenciement.
La clause concerne généralement un chiffre d’affaires à réaliser, elle est souvent
assortie de l’octroi d’une prime.
Les objectifs à réaliser par le salarié peuvent être fixés dans le contrat de travail, mais
la clause peut prévoir la fixation ultérieure par l’employeur, autrement, le salarié
accepte que le montant et les modalités de calcul qui seront fixés par l’employeur lui
soient opposables.
En effet, les objectifs sont en général fixés au début de chaque année en fonction de
la situation économique et les objectifs de l’entreprise.
Section II : Les clauses négociables entre employeurs et
employés
1-Les éléments constitutifs d’un contrat de travail :
1-2-5-Clause de formation :
La clause de formation est une obligation écrite, selon laquelle le salarié ne
peut quitter l’entreprise pendant une certaine durée, le temps nécessaire à
l’employeur pour amortir les frais de la formation.
L’indemnité prévue par la clause, mise à la charge du salarié à titre de
remboursement du coût de formation, doit correspondre aux frais réellement
engagés par l’employeur pour financer la formation du salarié.
Dans le cas d’un CDI, la période d’essai est renouvelable une seule fois. Elle
est de :
– 3 mois pour les cadres et assimilés ;
– 1 mois et demi pour les employés ;
– 15 jours pour les ouvriers.
– Un jour par semaine pour les contrats de moins de 6 mois, sans dépasser deux
semaines ;
– Un mois dans le cas des contrats de plus de 6 mois.
Section II : Les clauses négociables entre employeurs et
employés
Le temps de travail peut être défini comme suit : «Le temps pendant lequel
le salarié est à la disposition de l’employeur et doit se conformer à ses
directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles».
Il en découle que les pauses, notamment les repas ne sont pas considérés
comme du temps de travail dès lors que le salarié n’est pas à la
disposition de son employeur et qu’il est libre de vaquer à ses
occupations personnelles pendant la pause.
Section III-La durée du travail, les congés et le repos
Remarques:
Dans les entreprises où les 2.288 heures de travail sont réparties d’une
manière inégale sur l’année, sont considérées comme heures supplémentaires
les heures de travail accomplies quotidiennement à partir de la dixième heure
incluse.
Exemple :
Le Mardi dernier vous avez travaillé de 8H00 à 16H00, à la sortie on vous a sollicité
pour rester jusqu’à 20H00 pour terminer un travail en cours et urgent.
Par ailleurs il vous a été demandé de venir travailler samedi de 14H00 à 22H00 pour la
même raison. Sachant que votre salaire horaire normal est de 35 dirhams.
59
Section III-La durée du travail, les congés et le repos
Il arrive aussi que l’employeur décide de fixer les congés sur une période
déterminée « pour des raisons de service ». Il peut même fermer l’ensemble de
l’entreprise et ainsi permettre à tous les employés de sortir en congé en même
temps.
Les jours fériés ou chômés payés ne sont pas pris en considération dans la
comptabilisation de la durée du congé.
Section
Section III-La
III-La durée
durée du
du travail,
travail, les
les congés
congés et
et le
le repos
repos
• Il est interdit à l’employeur de faire travailler les salariés pendant les jours de
fêtes, sauf pour des activités particulières ou en cas de force majeure.
Lorsque le motif est valable et légitime, le congé annuel payé peut, après
accord entre le salarié et l’employeur, être fractionné ou cumulé sur deux
années consécutives (durée de prescription ).
62
Section
Section III-La
III-La durée
durée du
du travail,
travail, les
les congés
congés et
et le
le repos
repos
Remarque :
63
Section III-La durée du travail, les congés et le repos
Au-delà des congés « normaux », il existe des congés dits « spéciaux à l'occasion
de certains événements et congés pour convenances personnelles » :
Le congé relatif à la naissance :
Tout salarié à droit, à l'occasion de chaque naissance, à un congé de trois jours. De
plus, ces trois jours peuvent être continus ou discontinus, après entente entre
l'employeur et le salarié,
Les congés sont également accordés dans des cas exceptionnels
-Quatre jours sont accordés en cas de mariage du salarié et deux jours pour ses
enfants.
-Lors d’un décès d’un conjoint/enfant/ou tout autre ascendant, ce sont 3 jours
qui sont concédés.
-Si le décès concerne un frère ou sœur du salarié, ou encore un frère ou sœur du
conjoint de celui-ci ou d'un ascendant du conjoint, deux jours de congé sont tolérés.
Section III-La durée du travail, les congés et le repos
Evénements Durée
Maternité 14 semaines
Naissance 3 jours
Mariage du salarié 4 jours
Mariage d’un enfant du salarié 2 jours
Décès d’un conjoint, enfant, petit enfant, ascendant
3 jours
ou d’un enfant issu d’un précédent mariage
Décès d’un frère ou sœur du salarié ou de son
2 jours
conjoint, ascendant du conjoint
Opération chirurgicale grave du conjoint ou d’un
2 jours
enfant à charge
Circoncision d’un enfant du salarié 2 jours
Conclusions
70
PlanSection
chapitreIII
II
C’est dans ce sens que la caisse nationale de la sécurité sociale CNSS prend
en charge la gestion de l’ensemble des prestations sociales (familiales,
vieillesse, maladie, AMO…)
72
Section I: Généralités sur les droits
sociaux au Maroc
73
Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
2-L’affiliation à la CNSS:
• Les employeurs sont tenus de s'affilier à la (CNSS) au plus tard 30 jours après
l'embauche du premier salarié.
76
Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
77
Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
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Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
Les salariés ne peuvent bénéficier des prestations servies par la CNSS qu’en
procédant à leurs immatriculation, en s’acquittant régulièrement des
obligations de déclaration de salaires et du paiement des cotisations par
l’affilié,
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Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
Tout affilié est tenu d’effectuer auprès de la CNSS une déclaration régulière
des salaires versés à ses employés.
Cette déclaration de salaires a pour support le « Bordereau de Déclaration
de Salaires»
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Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
4-La déclaration de salaires
Les Bordereaux de Déclaration des Salariés Entrants doivent obligatoirement
comporter les renseignements suivants :
• Le numéro d’affiliation De l’entreprise ;
• Son nom ou sa raison sociale, et son adresse ;
• Son activité ;
• Le mois déclaré (régime général) ou le trimestre déclaré (régime agricole) ;
• Le numéro d’immatriculation, le nom et prénom de chacun des salariés de
l’entreprise ;
• Le nombre de jours travaillés, dans la limite de 26 jours ouvrables par mois civil
déclaré ;
• Le salaire brut perçu sans limitation de plafond ;
• Le salaire brut perçu dans la limite du plafond ;
• Le total des salaires déclarés par page ;
• Les montants cumulés ;
• La date, le cachet et la signature de l’entreprise
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Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
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Section III-LesSection
retenuesIII
sur salaires
1-Les cotisations sociales salariales à la CNSS
Taux
Taux Charge
Catégorie de prestation Base de calcul Charge Taux Global
Salariale
patronale
84
Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
NB: Depuis 2003, la CNSS a mis en place des services de télé déclaration et de
télépaiement via le portail DAMACOM (www.damancom.ma).
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Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
Les cotisations dues à la CNSS sont assises sur l’ensemble des rémunérations
perçues par les bénéficiaires du régime de sécurité sociale.
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Section I: Généralités sur laIII
Section couverture sociale
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Section II: Les prestations sociales
offertes aux salariés
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
La CNSS assure au salarié qui perd de manière involontaire son emploi, et qui
est en recherche active d’un nouvel emploi, un minimum de revenu appelé
Indemnité pour Perte d’Emploi (IPE), et ce pendant une période pouvant aller
jusqu’à 6 mois, à condition que le salarié qui a cumulé 780 jours de
déclarations de salaires pendant les 36 derniers mois avant la date de perte
d’emploi dont 260 jours durant les 12 derniers mois précédant cette date.
90
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
1-Indemnité de Pete d’emploi :Exemple
Salaire de référence (en DH) Montant mensuel de l'indemnité (en DH) (70%)
1 647 1 153
2 344 1 641
6 000
Salaire minimum légal
10 000
La déclaration à la CNSS doit être faite par l’intéressé dans un délai ne dépassant pas 60
jours à compter de la date de perte d’emploi. Le dossier est composé de:
-Le Formulaire : « Demande d’Indemnité pour Perte d’Emploi » dument complétée par le
dernier employeur ;
-Carte d’immatriculation à la CNSS ;
-Carte nationale d’identité.
- PV de l‘inspecteur de travail mentionnant clairement le motif et la date de perte d'emploi
;
- Une copie du contrat de travail au cas où le motif de perte d'emploi fait référence à un
contrat du travail ;
- Une copie du jugement définitif du tribunal au cas où la médiation de l’inspecteur du
travail n'a pas abouti à une conciliation, ou copie du jugement du tribunal de 1er instance
avec document justifiant la non opposition ; 91
Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
92
Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
2-Les Prestations familiales:
2-1-Les allocations familiales:
Les allocations familiales sont des prestations basées sur un principe d’aide sociale. Leur
financement est à la charge exclusive
de l’employeur. Elles sont perçues par Les salariés ayant justifié :
•108 jours continus ou discontinus de cotisations pendant une période de 6 mois
d’immatriculation ;
•Un salaire mensuel supérieur ou égal à 60% du SMIG (ou 60% du SMAG pour le secteur
agricole).
Une opération de contrôle de droit est menée périodiquement par la CNSS. Le but de cette
opération est de s'assurer que les enfants ayant droit aux prestations familiales continuent à
satisfaire aux conditions de vie, de scolarité, ou d'apprentissage.
94
Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
2-Les Prestations familiales:
2-2-Congé de naissance:
Le remboursement du congé de naissance est une prestation qui est versée à l’employeur
à chaque naissance survenue au foyer de l’assuré, ce dernier a le droit à un congé de 3
jours payé par son employeur.
La rémunération afférente à ces trois jours de congé est égale au salaire qu’aurait perçu
l’intéressé s’il était resté à son poste de travail dans la limite du plafond du salaire. Le
montant remboursé à l’employeur est au plus égal à 692,30 DH.
La demande est faite par l’employeur auprès de la CNSS: (elle ne doit pas dépasser six
mois à compter de la date de naissance):
L'assuré dispose d'un délai de 6 mois à partir de son soixantième anniversaire, pour
déposer sa demande de pension.
Montant
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
3-Retraite et prévoyance
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
3-Retraite et prévoyance
3-3-Remboursement des Cotisations Salariales:
Il s’agit de permettre le remboursement des cotisations, aux assurés ayant atteint l'Age de 60 ans
sans pouvoir cumuler 3240 jours de déclaration;
Le montant de cette prestation est égal à la somme des cotisations salariales dues au titre de la
branche long terme, actualisées selon le taux de rendement net des réserves propres à cette
branche.
En cas de décès de l’assuré qui a atteint l’âge légal de départ à la retraite sans avoir les condition
d’ouverture de droit à une pension, la somme des cotisations salariales est versée aux ayants droit
dans les mêmes conditions et selon les mêmes parts prévues dans le cadre de la liquidation d’une
pension de survivants.
La part qui revient à chaque ayant droit est fixée, sur la base du montant du remboursement auquel
l’assuré principal aurait pu prétendre à la date de son décès, et ce comme suit :
3-Retraite et prévoyance
100
Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
3-Retraite et prévoyance
3-5-La pension de survivants:
La pension de survivants est une prestation allouée aux ayants droit de l’assuré qui, au moment de
son décès, recevaient la pension de vieillisse ou d’invalidité :
Le conjoint ou les épouses à charge;
Les enfants à charge âgés de moins de seize ans ou de vingt et un an au cas où ils poursuivent
leurs études, ou dix-huit ans s'ils sont placés en apprentissage
A défaut, Les enfants handicapés à charge ne disposant pas de revenu stable quel que soit leur
âge.
Conditions pour en bénéficier
• Décès du titulaire d’une pension d’invalidité ou de vieillesse ;
• Décès d’un assuré qui, à la date de son décès, remplissait les conditions requises pour bénéficier
d’une pension d’invalidité ou de vieillesse ;
• Décès d’un assuré qui comptait au moins 3240 jours d’assurance.
Montant:
Pour le conjoint ou épouse(s), et pour les orphelins de père et de mère 50% du montant de la
pension d’invalidité ou de vieillesse à laquelle le titulaire avait droit, ou à laquelle il aurait pu
prétendre à la date de son décès.
Pour l’orphelin de père ou de mère 25% du montant de la pension d’invalidité ou de vieillesse que
l’assuré a perçue ou aurait pu percevoir avant son décès.
Si la demande de pension est adressée à la CNSS dans un délai de 12 mois suivant la date du décès,
la pension est octroyée à compter du jour du décès 101
Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
4-Les prestations relatives à la santé
NB : Lorsque les parents sont l'un et l'autre assuré, les enfants sont déclarés à l'organisme
assureur du père.
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
4-Les prestations relatives à la santé
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
4-Les prestations relatives à la santé
Durée et Montant
Durée : 14 semaines (98 jours).
Montant : 100% du salaire journalier moyen soumis à cotisation et perçu pendant
les six derniers mois
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
4-Les prestations relatives à la santé
Le salarié qui se trouve dans un état d’incapacité physique dûment constatée par un
médecin, bénéficie d’une indemnité journalière de maladie à condition de justifier de 54
jours de cotisations pendant les 6 mois qui précèdent l’incapacité ;
- L’avis d'interruption de travail doit être déposé dans un délai de 30 jours à partir de la
date d’arrêt de travail ;
-La demande d'indemnités journalières de maladie : dans un délai de moins de 6 mois à
compter de la date d'arrêt du travail.
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
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Section II: Les prestations sociales offertes aux
salariés
5-L’assurance volontaire auprès de la CNSS:
Le salaire de référence pris en considération pour le calcul des cotisations correspond au salaire
moyen des six derniers mois déclarés à la CNSS au moment de l’assujettissement de l’assuré au
régime de sécurité sociale précédant le mois de cessation d’activité salariale. Ce salaire est fixé
dans la limite du plafond mensuel (actuellement de 6000 dirhams) et ne peut en aucun cas
être inférieur au SMIG.
Les cotisations dues au titre de l’assurance volontaire sont payé trimestriellement. Les
majorations de retard sont appliquées, en cas de non-paiement des cotisations dues dans les
délais réglementaires. Les taux de majoration en vigueur sont de :
3% le premier mois et 1% les autres mois pour le régime général ;
1% par mois pour l’assurance maladie obligatoire.
109
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
La CIMR
110
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
I-Présentation de la CIMR
Le régime de la CIMR, dont l’affiliation est facultative, est ouvert aux salariés du secteur
privé à titre de régime complémentaire à celui de la CNSS. Il est accessible à tout
employeur installé au Maroc.
L’adhésion peut concerner soit l’ensemble des salariés soit une catégorie homogène
du personnel.
111
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
2-L’adhésion à la CIMR
L’adhésion à la CIMR se fait par la souscription d’une entreprise à l’une des offres
proposées par la caisse à savoir CIMR Al Kamil ou CIMR Al Mounassib.
112
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
La retraite est certes faite pour aider le retraité, mais elle est aussi vitale pour
toute la famille. En effet, en cas de décès du retraité ou du salarié actif, sa
pension de retraite CIMR ne se perd pas. Elle est transférée à sa famille :
115
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
• Le taux qui sera choisi, s’applique sur la totalité du salaire, sans qu’aucun plafond
de cotisation ne soit fixé, pour permettre au salarié de rapprocher le niveau de
sa future pension de celui de son revenu en activité.
• Le montant des contributions (salaire x taux choisi) est chaque année converti en
points CIMR.
116
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
Chacune des contributions des salariés, qu’elles proviennent des parts patronale
ou salariale, sont traduites en points.
117
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
A partir de l´âge de 55 ans : sans réduction des droits pour les affiliés à la
retraite à 55 ans sans anticipation.
118
Section II: Les prestations sociales offertes aux salariés
CP = contribution patronale
CS = contribution salariale
SR = salaire de référence
120
Chapitre III :La rupture du contrat de travail
121
Plan du chapitre IV
SECTION I :La démission et la rupture du contrat de travail
1-La démission: Définition et champs d’application
2-Les conditions de validité juridique de la démission
3-Le caractère irréversible de la démission
4-Les conséquences de la décision de la démission
4-1-Le respect du préavis
4-2-les droits du salarié durant la période du préavis
SECTION II :Le licenciement
1-Le licenciement justifié
1-1-Le licenciement en cas de faute grave
1-1-1-Définition du faute grave
1-1-2-la procédure à suivre par l’employeur
1-2-le licenciement en cas de cumul des sanctions disciplinaires par le salarié
1-2-1-Définition des mesures disciplinaires
1-2-2-La procédure à suivre par l’employeur
1-3-Le licenciement pour des raisons économiques
1-3-1-Définitions des raisons économiques
13-2-La procédure à suivre par l’employeur
2-Le licenciement Abusif
2-1-Définition du licenciement abusif
2-2-Le recours du salarié en cas de licenciement abusif
2-3-Les indemnités de licenciement
122
Introduction
123
Introduction
MOTIFS CONDITIONS
La démission est un acte unilatéral qui produit ses effets juridiques dès le
lendemain de son dépôt entre les mains de l’employeur, elle ne nécessite
pas le consentement de l’employeur pour produire ses effets.
L’écrit n’est certes pas exigé par le code du travail ;Cependant, une
démission doit être faite par écrit et le code précise démission légalisée
par l’autorité compétente.
125
SECTION I: Section
La démission
I et la rupture du
contrat de travail
126
SECTION I: Section
La démission
I et la rupture du
contrat de travail
2-Les conditions de la validité juridique de la démission
2-1-la démission est un acte unilatéral volontaire
La règle c’est que le salarié n’est pas tenu de motiver sa décision de démissionner;
cependant, la volonté de démissionner ne doit pas résulter de pressions de
l’employeur sur son salarié telle que:
• La mise au placard,
• La dégradation des conditions du travail susceptible de porter atteinte à ses droits
et à sa dignité,
• Les agressions verbales, etc.
Si tel est le cas, le salarié doit le mentionner. Il s’agit de ce qu’on appelle «démission
forcée» ou «licenciement déguisé».
Ainsi, la rupture sera requalifiée en licenciement abusif qui donne lieu à des
indemnités calculées en fonction du préjudice subi, de l’ancienneté et du niveau de
responsabilité
127
SECTION I: Section
La démission
I et la rupture du
contrat de travail
2-Les conditions de validité juridique de la démission
Avant d’arriver à la démission, il faut être sûr de sa décision car une fois la lettre
de démission dûment reçue par l’employeur, on ne peut plus faire marche
arrière… à moins que son employeur ne l’accepte pas.
En effet, dès que le salarié démissionne de son poste de façon claire et non
équivoque, il ne peut pas en principe revenir sur sa décision, ce qu’on
appelle «la rétractation».
129
SECTION I:Section
La démission
II et la rupture du
contrat de travail
130
SECTION I:Section
La démission
II et la rupture du
contrat de travail
4-Les conséquences de la décision de la démission
4-1-Le respect du préavis
131
SECTION I:Section
La démission
II et la rupture du
contrat de travail
132
SECTION II :Le licenciement
Le licenciement
en cas de faute
grave
licenciement sans
Le licenciement juste motif
en cas de cumul
des sanctions
disciplinaires
Le licenciement
pour des raisons
économiques 133
SECTION I :LeII
SECTION licenciement justifié
:Le licenciement
134
1-Le licenciement justifié
La faute légère ou simple n'est pas un motif valable de licenciement (sauf si elle se
répète) mais peut justifier des sanctions disciplinaires moins graves.
* Peut générer un avertissement, un blâme, une mise à pied, ou une mutation.
* Peut justifier le licenciement s’il s’agit de fautes simples qui se multiplient.
Exemple : retards occasionnels, oubli de pointer, légères erreurs, mauvaise humeur
passagère.
La faute grave est une violation importante des obligations mentionnées sur le contrat de
travail et rend impossible le maintien du salarié dans l'entreprise. Elle justifie le départ
immédiat du salarié, sans indemnité compensatrice de préavis ni indemnité légale de
licenciement ou de dommages et intérêts.
Exemple : le vol, l’ivresse publique, la consommation de stupéfiants, l’agression corporelle,
l’insulte grave, le refus délibéré et injustifié du salarié d’exécuter un travail de sa
compétence, l’absence non justifiée du salarié pour plus de quatre jours ou de huit demi-
journées pendant une période de 12 mois.
135
SECTION
SECTION I :LeIIlicenciement
:Le licenciement
justifié
1-Le licenciement justifié 1-1-Le licenciement en cas de faute grave
1-1-1-La faute grave
Est considérée comme faute grave selon la loi marocaine:
136
SECTION II :Le licenciement
L’employeur est tenu d’établir un procès-verbal, signé par les deux parties,
dont une copie est adressée également à l’inspecteur du travail.
Dans ce cas, l’employeur bénéfice de 48 heures supplémentaires pour prendre sa
137
décision (licenciement, sanction...).
SECTION II :Le licenciement
Procédure de licenciement disciplinaire
Exécution
Décision de licenciement
Doit comporter :
Le motif du licenciement
La date de l’audition
Le délai de recours judiciaire de 90
jours
Remarque:
Sous peine de déchéance, l'action en justice concernant le licenciement doit être
portée devant le tribunal compétent dans un délai de 90 jours à compter de la
date de réception par le salarié de la décision de licenciement
Attention :
Tout licenciement qui ne respecte pas les conditions de forme est considéré
comme injustifié et donc abusif, Même dans les cas de fautes graves justifiant
une telle décision,
140
SECTION II :Le licenciement
-L'avertissement ;
-Le blâme ;
-Un deuxième blâme ou la mise à pied pour une durée n'excédant pas huit jours
-Un troisième blâme ou le transfert à un autre service ou, le cas échéant, à
un autre établissement, le lieu de résidence du salarié étant pris en
considération.
141
SECTION II :Le licenciement
142
SECTION II :Le licenciement
Le licenciement économique est une orientation qui peut être choisie par une
entreprise suite à un impératif économique conjoncturel ou structurel.
Exemple:
Une crise dans le secteur de textile
Une baisse de la demande dans le secteur immobilier
L'obsolescence des produits fabriqués par l’entreprise, (les plies, les
allumettes, les bougies…)
143
SECTION II :Le licenciement
Une décision sans motivation peut être annulée par la justice. 145
SECTION II :Le licenciement
Remarque:
Sont considérées comme fautes graves commises par l'employeur, le chef de
l'entreprise ou de l'établissement à l'encontre du salarié :
- L'insulte grave ;
-La pratique de toute forme de violence ou d'agression dirigée contre le
salarié ;
- Le harcèlement sexuel ;
- L'incitation à la débauche.
Le salarié a deux possibilités pour faire valoir ses droits s’il juge avoir été
licencié abusivement.
NB:
L’accord obtenu dans le cadre d’une conciliation préliminaire est réputé
définitif et non susceptible de recours devant les tribunaux. 147
SECTION II :Le licenciement
Conciliation
149
SECTION II :Le licenciement
3-Indemnités de licenciement
3-3-Les
3-1-Le solde de tout 3-2-L’indemnité de
dommages et
compte licenciement
intérêts
150
SECTION II :Le licenciement
Les conséquences de la rupture abusive d’un LE PREAVIS OU
contrat de travail : L'INDEMNITE DE
PREAVIS
LES INDEMNITES
DE LICENCIEMENT
LES OBLIGATIONS
DE L'EMPLOYEUR
INDEMNITES DES
DOMMAGES
INTERETS
LE RECU POUR
SOLDE DE TOUT
COMPTE ET LE
CERTIFICAT DU TRAVAIL
SECTION II :Le licenciement
3-Indemnités de licenciement
3-1-le solde de tout compte
• Le solde de tout compte contient les éléments suivants:
• L’indemnité de préavis:
Toute rupture du contrat de travail à durée indéterminée qui n’est pas motivée
par une faute grave, doit respecter le préavis de la part des deux parties,
Toutefois, le non respect du préavis oblige à verser à l'autre partie une
indemnité égale à la rémunération qu'aurait perçue le salarié s'il était
demeuré à son poste.
• Et enfin, le salaire pour tous les mois travaillés et non payés 152
SECTION II :Le licenciement
3-Indemnités de licenciement
2-L’indemnité de licenciement
• Le salarié lié par un contrat de travail à durée indéterminée a droit à une
indemnité, en cas de licenciement après six mois de travail dans la même
entreprise quels que soient le mode de rémunération et la périodicité du
paiement du salaire.
Tranche d’années de travail Indemnité par année de travail Indemnité totale pour
effectif effectif les cinq ans
5 premières années 96 heures de salaire 480 heures
6ème année à 10ème
144 heures de salaire 720 heures
année
11ème année à 15ème
192 heures de salaire 960 heures
année
Au-delà de 15 ans 240 heures de salaire /
153
SECTION II :Le licenciement
3-Indemnités de licenciement
3-2-L’indemnité de licenciement
Exemple 1.
Pour un salarié dont la rémunération brute est égale à 26.17 dirhams /heure et
l’ancienneté est de 5 ans :
154
SECTION II :Le licenciement
20 ans et 6 mois est l’équivalent de 21 ans au lieu de 20 ans et demi (toute fraction de
mois est considérée comme une année entière):
96 heures x 5 ans = 480 heures
144 heures x 5 ans = 720 heures
192 heures x 5 ans = 960 heures
240 heures x 6 ans = 1440 heures
3600 heures x 16 dhs = 57600 dhs
Le montant de l’indemnité légale= 57600 dhs
Attention :
pour le délégué des salariés ou un représentant syndical, cette
indemnité est portée au double
57600 dhs x 2= 115200 dhs
155
SECTION II :Le licenciement
3-Indemnités de licenciement
Ces dommages et intérêts, dont le montant est apprécié par le juge, sont
censés réparer le préjudice matériel et éventuellement moral subi par le
salarié
156
SECTION II :Le licenciement
Le reçu pour solde de tout compte est une quittance par laquelle le salarié
reconnaît, à son départ de l’entreprise, qu’il a été rempli de ses droits,
l’employeur se trouvant ainsi libéré à cet égard.
157
SECTION II :Le licenciement
L'employeur doit remettre au salarié quel que soit le contrat (CDD, CDI) et
quel que soit le motif de la rupture (démission, licenciement, fin de CDD) «
les documents de fin de contrat ».
Il s’agit de :
Un certificat de travail sur lequel sont mentionnés exclusivement :
Les dates d’entrée et sortie de l’entreprise.
Les différentes fonctions occupées et les périodes correspondantes.
Un reçu pour solde de tout compte qui fait l'inventaire des sommes
versées au salarié par l’employeur à la fin du contrat.
158
SECTION II :Le licenciement
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SECTION II :Le licenciement
160
SECTION II :Le licenciement
3-Indemnités de licenciement 3-1-le solde de tout compte
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