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MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR

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ECOLE PRIVEE DE SANTE SCIENCES NOUVELLES
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TBM2

ENTEROBACTERIES : SALMONELLA

Dr Issa TONDE

ESSN Avril 2022


Introduction
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 Les Salmonella sont des entérobactéries pathogènes spécifiques

 responsable de gastro-entérite et de septicémie : fièvre typhoïde et


paratyphoïde

 Leurs caractères essentiels en plus des caractères généraux des


entérobactéries sont :

 La non fermentation du lactose.

 La non production d'uréase.

 Ils ont H2S positif


3

Classification
Classification
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 Le genre Salmonella comprend 2 espèces :

 Salmonella enterica

 Salmonella bongori : rare.

 L’espèce Salonella enterica est divisée en 6 sous-espèces :

 S. enterica ssp enterica,  S. enterica ssp diarizonae,

 S. enterica ssp salamae,  S. enterica ssp houtenae

 S. enterica ssp arizonae,  S. enterica ssp indica.


Classification
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 Chaque sous-espèce est subdivisée en sérotypes définis par leur


formule antigénique.

 Il en existe près de 3000 serotypes.

 La majorité des pathogènes isolées chez l’homme appartiennent à


la sous-espèce dans 99,5 % des cas :

Salmonella enterica subspecies enterica .


Classification
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 Deux types de classification peuvent être fait

 Selon la nature antigénique :

• La classification selon Kauffmann – White

• Elle définie les serotypes ou serovar

 Selon la pathogénie : définie les pathovar


Classification
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La classification de Kauffmann – White.

 C’est une classification qui est basée sur la détermination de


l’antigène O, H, et Vi (K).

 Les sous-espèces sont subdivisées sous-types sérologiques ou


serotypes sur base des antigènes somatiques (O) et flagellaires (H).

 Ces sérovars ou serotype possèdent des noms propres.

 Dans le schéma de Kauffmann-White on retient


 Des facteurs antigéniques O
 Des facteurs antigeniques H
Classification
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La classification de Kauffmann – White : 67 facteurs O.

 Ces antigènes peuvent être mis en évidence par des réactions


d’agglutinations avec des antisérums spécifiques.

 Permet de classer les Salmonelles en groupe avec des anti-serum :

 Antiserum OMA : groupe A

 Antisérum OMB : salmonelle du groupe B,

 OMC : groupe C,

 OMD : groupe D.
Classification
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La classification de Kauffmann – White : Les antigènes H

 Existent deux phages ou type peuvent ou non coexister : antigènes


monophasiques si une phase ou diphasiques si deux phases.

 Phase 1 : désignée par des lettres minuscules allant de « a, b, c,


jusqu’à z » au-delà de z, les antigènes portent la lettre z associer
à un chiffre (z1, z2, z3…).

 Phase 2 : désigné par des chiffres arabes et des lettres.

 Ces phases peuvent être mises en évidence par la technique dite


d’inversion de phase de Svent Gard.
Classification
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La classification de Kauffmann – White : Les antigènes Vi

 N’existe que chez trois serovars qui sont :

 S. typhi,

 S. paratyphi C

 S. dublin.

 Leur présence masque l’antigène O rendant les souches qui porte


l’antigène O innagglutinable.
 Pour lever cette inhibition on chauffe la souche à 100°C,
température à laquelle l’antigène Vi est détruit car thermolabile.
Classification
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Dénomination

 Dans la sous espèce I : Salmonella enterica subspecies enterica :

 Le serotype Typhi : Salmonella enterica subsp. enterica typhi.


Pour faciliter la lecture on dit : Salmonella typhi.

 Le serotype para typhi A : Salmonella enterica subsp. enterica


paratyphi A : salmonella paratyphi A.
 Le serotype Typhimirium: Salmonella enterica subsp. enterica
typhimirium : Salmonella typhimurium.
 Autres sous espèces : serotypes désigné par leur formule
antigénique.
Classification
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Classification selon le type de pathologie

 Chez l’homme, les salmonelloses sont à l’origine de deux types de


pathologie :

 Les salmonellose majeures ou fièvres typhoïdes et


paratyphoïdes : Elles sont provoquées par :

• S. typhi,

• S. paratyphi A, B, C.
Classification
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Classification selon le type de pathologie

 Chez l’homme, les salmonelloses sont à l’origine de deux types de


pathologie :

 Les salmonelloses mineures : qui se traduisent par le plus


souvent par des gastroentérites d’origine alimentaire : elles sont
aux sérotypes :

• S. typhimurium,

• S. enteridis,

• S. panama.
Classification
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Extrait du tableau de classification de Kauffmann-White


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Caractères bactériologiques
Caractères bactériologiques
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Caractères morphologique et culturaux

 Ce sont des bacille à Gram négatif à mobilités péritriche

 Généralement capsulés.

 Se cultivé facilement sur milieu ordinaire ou sur milieu enrichi ou


sélectif à base de thiosulfate de sodium.

 Donnent dans ces milieux une morphologie caractéristique :

• Colonies translucides
• Colonie avec ou sans centre noir en « œil de hibou »:
correspond à la production de SH2
Caractères bactériologiques
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Caractères morphologique et culturaux

 Les salmonelles sont des bactéries à mobilités péritriche

 Généralement capsulés.

 Se cultivé facilement sur milieu ordinaire ou sur milieu enrichi ou


sélectif à base de thiosulfate de sodium.

 Milieu SS, Hektoen, XLD (Xylosen Lactose, Dextrose)

 Bouillons sélénites ou de Kauffmann : peuvent servir de


bouillon d’enrichissement à la primoculture pour isolement.
Caractères bactériologiques
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Caractères Biochimiques

 En plus des caractères communs aux entérobactéries possèdent des


caractères biochimiques propre qui sont :

 Lactose / ONPG –

 Urease –

 Indole –

 Citrate +

 H2S + : « en tache de moustache »


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Epidémiologie
Epidémiologie
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Habitat

 Les salmonelles sont des parasites de l'homme et des animaux.

 Les majeurs sont des pathogènes spécifiques de l’homme

 Les Salmonelles mineurs sont des hôtes commensales de la


muqueuse intestinale de l’homme et de certains animaux : les
mammifères (rongeurs), les oiseaux (volailles) et les animaux à
sang froid (reptiles).
 Très rependu dans la nature, elles sont responsables de la
contamination de la plus par des aliments.
Epidémiologie
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Transmission

 Essentiellement par voie orale :

 Directe : à travers les mains,

 Interhumaine : par manuportage surtout en milieux hospitalier.

 Ingestion d’aliments et eaux de boisson: contaminés par le péril


fécale crus ou peu cuits.

 Par contact avec des animaux infectés.


 Estimée à 95 % pour les salmonelles non-typhiques et
 A 80 % pour les salmonelles typhiques et paratyphique.
Epidémiologie
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Transmission

 La transmission des salmonelles non-typhiques à l’Homme peut


aussi être directe, interhumaine ou par contact avec des animaux
infectés.

 La transmission de Salmonella Typhi et Paratyphi se fait de


personne à personne ou par consommation d’eau ou d’aliments
contaminés par des selles de personnes infectées.
Epidémiologie
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Transmission

 La répartition

 Les salmonelles sont responsables de maladies dites des « mains


sales ».

 Ils sévissent donc dans les régions à hygiène précaire


notamment dans les pays pauvres.
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Physiopathologie
Physiopathologie
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 Les Salmonelles sont ingérées avec une boisson ou un aliment


contaminé (coquillages).

 La dose infectante serait de l'ordre de 105 bactéries.

 Elles traversent sans léser la paroi intestinale et gagnent les


ganglions mésentériques satellites où elles vont se multiplier.

 Une partie des Salmonelles se lysent et libèrent leur endotoxine.


Physiopathologie
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Physiopathologie

 Partir des ganglions mésentériques, par le canal thoracique, des

 Salmonella gagnent le courant sanguin : Positivité hémoculture,

 Se disséminent dans tous les organes : reins, foie, vésicule biliaire

 Excrétées en faible nombre et de manière intermittente dans les


selles : coproculture positive.

 Dans certaines circonstances, elles peuvent envahir le LCS :


paratyphi B ou les urines.
Physiopathologie
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Physiopathologie

 Finalement, l'organisme infecté produit des anticorps contre les


antigènes bactériens : sérodiagnostic positif,

 Les anticorps contribuent à la guérison spontanée de la maladie.

 Sans traitement, la mortalité est d'environ 20 %.


Physiopathologie
28

Signes cliniques et paracliniques

 L’endotoxine provoque des signes cliniques

 Fièvre,

 Tuphos,

 Bradycardie

 Des signes biologiques : leucopénie

 Irritation des plaques de PEYER : peut entraîner hémorragies


intestinales et des perforations.
Physiopathologie
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Signes cliniques et paracliniques

 Diarrhée,

 Crampes abdominales

 Fièvres,

 Maux de tête,

 Vomissements

 Sang dans les selles (méléna),

 Malaise.
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Pouvoir pathogène
Pouvoir pathogène
31

 Les pathologies provoquées par les salmonelles peuvent être


regroupé en trois :

 salmonellose majeures

• Les fièvres typhoïdes,

• Les fièvres paratyphoïdes,

 Salmonelloses mineures

• Les gastro-entérites à Salmonella

• Les toxi-infections alimentaires à Salmonella.


Pouvoir pathogène
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Salmonellose majeures : Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes

 Sont provoquées par quatre sérovars de Salmonella, strictement


humains, antigéniquement distincts mais de pouvoir pathogène
similaire :

 S.Typhi,

 S. Paratyphi A,

 S. Paratyphi B et

 S. Paratyphi C.
Pouvoir pathogène
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Salmonellose majeures : Les fièvres typhoïdes et paratyphoïdes

 Sont dites majeures en raison de la gravité de la pathologie qu'elles


provoquent.

 Elle correspond à la forme septicémique de la maladie.

 Elle se caractérise par

 La fièvre et

 Etat de prostration : appelé tuphos.


Pouvoir pathogène
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Salmonellose mineures : Les gastro-entérites à Salmonella

 Les Salmonelles dites « mineures » sont :


 Salmonella typhimurium,
 Salmonella enteritidis,
 Salmonella dublin etc…).
 Germes ubiquitaires,

 Contamination par ingérées d’eau de boisson ou d’aliments


contaminés : cas sporadiques
 Contamination fécale-orale, par les mains sales : épidémies de
collectivités d'enfants.
Pouvoir pathogène
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Salmonellose mineures : Les gastro-entérites à Salmonella

 Responsable des infections purement digestives, les gastro-


entérites.

 Infections traduisent par :

 La diarrhée,

 Des vomissements

 Fièvre : rare
Pouvoir pathogène
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Salmonellose mineures : Les gastro-entérites à Salmonella

 Leur évolution est en général bénigne.

 Certains sujets restent porteurs sains de Salmonella dans leur tube


digestif

 Porteurs sains peuvent dans certaines circonstances disséminer leur


souche : professionnelles de restaurants, d’alimentation,
Pouvoir pathogène
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Salmonellose mineures : Les gastro-entérites à Salmonella

 Diagnostic biologique : isolement de la salmonella par coproculture.

 Hémocultures, sérodiagnostic négatifs : pas de passage dans le sang.

 Personne à immunité faible ou immature : nouveau-né, jeune enfant,


sujet âgé, l'immuno-déprimé (ex. SIDA),

 Possibilité de franchir la barrière intestinale


 Provoquent un syndrome septicémique de type typhoïdique avec
hémocultures positives.
 Traitement des essentiellement sur la réhydratation + antibiotiques.
Pouvoir pathogène
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Salmonellose mineures : toxi-infections alimentaires collectives

 C’est la consommation simultanée par plusieurs personnes d'un


aliment contaminé par des Salmonella mineures : entraîne un
tableau de gastro-entérite, simulant un véritable empoisonnement,
est appelé toxi-infection alimentaire collective (TIAC).
 Période d'incubation est de 10 à 18 heures.
 Les troubles durent en général 2 à 5 jours.
 Complications rares sauf sujets à faibles moyens de défense.
 L'aliment responsable est identifié par enquête épidémiologique.
Pouvoir pathogène
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Salmonellose mineures : toxi-infections alimentaires collectives

 Diagnostic se fait par recherche de salmonella ou sa toxine dans les


selles des malades et dans l'aliment incriminé (si encore accessible).

 Le traitement est le même que celui des gastro-entérites.

 La prévention
 Essentiellement l'hygiène des cuisines collectives
 Détection des porteurs sains,
 Techniques de préparation,
 Techniques de conservation : « chaîne du chaud » ou « chaîne du
froid », etc...
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Diagnostic biologique
Diagnostic biologique
41

Le prélèvement

 Les salmonelles peuvent être recherchées

 Dans le sang par l’hémoculture et

 Dans les selles par coproculture.

 Dans le sérum par serodiagnostics : Ex. Widal-Felix

 D’autres prélèvements peuvent être utilisés comme : LCS, les pus,


les aliments et le lait.
Diagnostic biologique
42

Le prélèvement

 Examens biologique à faire en fonction de la cinétique d’apparition


des anticorps

d’une salmonellose

majeure.
Diagnostic biologique
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La culture : L'hémoculture

 Moyen essentiel de faire le diagnostic d'une fièvre typhoïde.

 Doivent être répétées : a cause de la bactériémie faible

 Prélèvement dans les périodes de pics fébriles.

 En l'absence de traitement antibiotique elles sont positives :

 Durant la première semaine de la maladie dans 90 % : c’est le 1er


septennaire
Diagnostic biologique
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La culture : L'hémoculture

 En l'absence de traitement antibiotique elles sont positives :

 Durant la deuxième semaine de la maladie dans 75 % des cas :


2ème septennaire)

 Durant la troisième semaine de la maladie dans 40 % des cas :


3ème septennaire

 Durant la quatrième semaine de la maladie dans 10 % des cas :


4ème septennaire).
Diagnostic biologique
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La culture : La coproculture

 Elle est négative en début de la première semaine et se positive par


la suite et peut le rester pendant longtemps.

 Ce qui permet le dépistage des porteurs chroniques.

 Se fait sur milieu sélectif comme :

 Gélose Hektoen,

 Gélose SS (Salmonelle-Shigella),

 Bouillon d’enrichissement : bouillons sélénite ou de Kauffmann.


Diagnostic biologique
46

La culture : La coproculture

 L’incubation se fait à 37°C pendant 24 heures.

 Doit être répété mais cependant reste souvent négatif : faible


nombre de Salmonella excrétées dans les selles,

 La coproculture n'est donc pas un le meilleur moyen de faire le


diagnostic biologique de la fièvre typhoïde.
 Utilisé comme bon moyen pour s'assurer que le malade n'est pas
devenu porteur chronique de Salmonella et ne constitue pas une
source de contamination pour son entourage.
Diagnostic biologique
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Identification :

 Que ça soit en hémoculture ou en coproculture, la bactérie isolée


sera identifiée comme Salmonella par ses :

 Caractères morphologiques

 Caractères de culturaux,

 Caractères biochimiques.

 Caractères antigéniques
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix

 Le sérodiagnostique permet de détecter la présence dans le sang


d'anticorps dirigés contre les constituants des Salmonella par des
réactions d’agglutination à l’aide d’antisérum.

 Examen en abandon

 C’est un diagnostic basé sur la cinétique des anticorps


Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix

 Cinétique des anticorps : Anticorps anti-O

 Apparaissent vers le 7-8ème jour,

 Atteignent leur maximum vers le 14ème jour,

 Restent ensuite en plateau jusqu'à la 4ème semaine puis

 Disparaissent rapidement.

 Taux maximum : 1/200 à 1/400ème.


Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix

 Cinétique des anticorps : Anticorps anti-H

 Apparaissent vers le 10ème jour,

 Augmente rapidement pour atteindre un maximum de 1/800ème à


1/1600e vers le 14ème jour,

 Restent en plateau jusqu'à la 4ème semaine et diminuent ensuite.

 Ne disparaît pas comme les anticorps anti O : persistent toute la vie


à un taux de l'ordre de 1/200ème.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix

 Cinétique des anticorps :


Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix

 Technique de réalisation : agglutination en tube :

 Méthode de référence : fastidieux et très couteuse.

 Le titre des anticorps lié à la turbidité du milieu suite aux


réactions d’agglutinations antigène-anticorps est déterminé par
turbidimétrie.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix

 Technique de réalisation : agglutination en microplaque :

 la réaction d’agglutination antigène anticorps se traduit par une


coloration dont l’intensité est liée au titre d’anticorps est déterminé
par colorimétrie.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix


 Technique
de réalisation :
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix

 Interprétation des résultats du sérodiagnostic peut être délicate :

 Si un sujet atteint de fièvre typhoïde reçoit des antibiotiques très


précocément :

• Les anticorps anti-O peuvent ne pas apparaître

• Les anticorps anti-H peuvent être à taux faible.

• Parfois, ni les anticorps anti-O ni les anticorps antiH


n'apparaissent.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation

 Interprétation des résultats du sérodiagnostic peut être délicate :

 Chez certains sujets atteints de fièvre typhoïde véritable et qui


n'ont pas été traités précocement, les anticorps anti-O et anti-H
peuvent ne pas apparaître.

 Des récidives de fièvre typhoïde peuvent s'observer même chez


des sujets porteurs de taux élevés d'anticorps anti-O et anti-H :
la présence d'anticorps n'assure pas toujours l'immunité.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :

 Interprétation des résultats du sérodiagnostic peut être délicate :

 Vaccination par le vaccin TAB (antityphoïde et antiparatyphoïde


A et B) laisse persister des anticorps anti TH, AH et BH.

 Cette signature sérologique ne doit pas en imposer pour un


sérodiagnostic positif.

 Beaucoup de réactions croisées : presence d’une communauté


antigéniques avec plusieurs pathogènes.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :

 Interprétation des résultats du sérodiagnostic peut être délicate :

 Beaucoup de réactions croisées : presence d’une communauté


antigéniques avec plusieurs pathogènes et d’autres pathologies :

• Paludisme, Typhus, Myélomes, Collagénoses,

• Infections par autres Entérobactéries.

 En conclusion : sérodiagnostic de WIDAL et FELIX est


obsolète pour le diagnostic biologique de la fièvre typhoïde.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :

 Exercice : résultats SDW de 05 patients avec les differents titres

 TO : Ag O de S. typhi

 TH : Ag H de S. typhi

 AO : Ag O de S. paratyphi A

 AH : Ag H de S. paratyphi A

 BO : Ag O de S. paratyphi B

 BH : Ag H de S. paratyphi B
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :

 Exercice : résultats SDW de 05 patients avec les différents titres

1 2 3 4 5
TO 400 200 100 - 400
TH 800 - - 400 1600
AO 200 - - - -
AH - - - 100 100
BO 200 - 200 - 200
BH - - - 200 200
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :


 Exercice : résultats SDW de 05 patients avec les différents titres

1 2 3 4 5
TO 400 200 100 - 400
TH 800 - - 400 1600
AO 200 - - - -
AH - - - 100 100
BO 200 - 200 - 200
BH - - - 200 200

1- Fièvre typhoïde à la période d’état : coagglutination AO et BO dû


au facteur 12
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :


 Exercice : résultats SDW de 05 patients avec les différents titres

1 2 3 4 5
TO 400 200 100 - 400
TH 800 - - 400 1600
AO 200 - - - -
AH - - - 100 100
BO 200 - 200 - 200
BH - - - 200 200
2- Possibilité pour :
-Typhoïde au début. Répéter le SDW après le 10ème jour.
-Salmonellose non typhique : sérotype ayant un antigène O commun avec Typhi
-Infection à Yersinia pseudotuberculosis, type IV : communauté antigénique
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :


 Exercice : résultats SDW de 05 patients avec les différents titres

1 2 3 4 5
TO 400 200 100 - 400
TH 800 - - 400 1600
AO 200 - - - -
AH - - - 100 100
BO 200 - 200 - 200
BH - - - 200 200
3- Possibilité pour :
-Paratyphi B et typhi au début.
-Salmonellose: serotype ayant un antigène O commun avec paratyhi B :
-Infection à Yersinia pseudotuberculosis type II.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :


 Exercice : résultats SDW de 05 patients avec les différents titres

1 2 3 4 5
TO 400 200 100 - 400
TH 800 - - 400 1600
AO 200 - - - -
AH - - - 100 100
BO 200 - 200 - 200
BH - - - 200 200

4- Vacciné par un vaccin antitypho-paratyhoïdique A et B depuis plus


de 3 mois.
Diagnostic biologique
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La sérologie : le Sérodiagnostic de Widal – Felix >Interprétation :


 Exercice : résultats SDW de 05 patients avec les différents titres

1 2 3 4 5
TO 400 200 100 - 400
TH 800 - - 400 1600
AO 200 - - - -
AH - - - 100 100
BO 200 - 200 - 200
BH - - - 200 200

5- Fièvretyphoïde: sujet vacciné qui pourrait être infecté par de


Typhi et paratyphi B : addition des cas 1 et 4.
Diagnostic biologique
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Traitement :

 Le traitement curatif repose sur l'antibiothérapie.

 Le chloramphénicol : a été longtemps l'antibiotique de choix et a


été remplacé par les :

 Fluoroquinolones : ciprofloxacine, norfloxacine, levofloxacine

 Cotrimoxazole.
Diagnostic biologique
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Traitement :

 Le traitement préventif : hygiène individuelle et collective

 Repose surtout sur l'hygiène générale : mains,

 Qualité de l'eau potable,

 Entretien du réseau d'égout,

 Stations d'épuration,

 Hygiène alimentaire,

 Etc.
Diagnostic biologique
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Traitement :

 Le traitement préventif : la vaccination

 TAB (S. typhi, paratyphi A et B) des populations spécialement


exposées : militaires, personnel hospitalier, etc…

 Un vaccin acellulaire spécifique de la fièvre typhoïde :


TYPHIM® est disponible depuis 1988.

 Constitué de l'antigène capsulaire purifié de S.typhi.


Diagnostic biologique
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Traitement :

 Le traitement préventif : toxi-infections alimentaires,

 Le traitement antibiotique des porteurs sains de Salmonella est


décevant.

 Le traitement préventif repose sur l'hygiène générale :

• Hygiène alimentaire,

• Hygiène des collectivités.

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