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Contribution des patentes

LE PRINCIPE 

La patente est due chaque année par toutes les personnes


physiques ou morales :

 qui exercent à titre habituel,


 dans un but lucratif, une activité professionnelle non salariée,

 localisée en Côte d’Ivoire et cela pour leur propre compte.

NB : L’activité ou la personne imposable ne doit faire l’objet


d’aucune exonération ( CGI art.276, 277 et 280 )

LES PERSONNES IMPOSABLES 

Sont redevables de la patente à condition de remplir les critères ci-


dessus : 

1. Les personnes physiques, sans considération


 de leur nationalité,

 de leur situation socio-économique,

 de leur lieu de résidence ( sur le territoire


ivoirien )

2. Les personnes morales de droit public ou privé ( ex :


Etat, départements, communes ) pour leurs activités à
caractère industriel et commercial
 Les personnes morales sont imposables en leur
nom propre,

1
 Les associés ou actionnaires ne sont pas personnellement
imposables ( cette règle vaut uniquement pour les sociétés de
capitaux et non pour les sociétés en nom collectif ou en
commandites).

3. La notion d’établissement

C’est un élément fondamental en matière de patente. Il


constitue un centre d’affaires où s’effectuent les actes
essentiels de la profession. 

Caractéristiques :

 existence de locaux distincts,


 existence d’au moins un préposé spécial,

 ouverture au public qui est libre de venir choisir et


d’acheter,

 fabrication d’objets ou de biens proposés au public


( établissements industriels ).

 Les activités accomplies dans ces établissements sont, soit


imposables, soit exonérées.

LES ACTIVITES IMPOSABLES

 L’article 264 du CGI soumet à la patente toute personne


physique ou morale qui exerce en Côte d’Ivoire une activité
commerciale, industrielle ou une profession non exemptée.

Pour être imposable, l’activité doit répondre à certains critères : 

Les critères d’imposition à la contribution des patentes


1
Etre exercée à titre habituel

L’activité doit revêtir un caractère professionnel et


ne pas donner lieu à la perception d’un salaire. Le
caractère habituel exclut de la patente, les
opérations isolées ou accidentelles effectuées par
une personne physique ou morale. 

Etre exercée à titre professionnel

Une activité, même effectuée à titre habituel, ne


peut revêtir un caractère professionnel que si elle
est exercée dans un but lucratif et ne se limite pas
à la gestion d’un patrimoine.

o L’exercice dans un but lucratif ( activité


susceptible de procurer des bénéfices ) 
o L’activité ne doit pas se limiter à la
gestion d’un patrimoine privé ( la simple
gestion d’un patrimoine immobilier par
exemple ne peut donner lieu au
paiement d’une patente.)

Etre une activité non salariée

le redevable de la patente doit exercer pour son


propre compte, en toute indépendance et à ses
risques et périls. Les membres des professions
libérales sont imposables à la patente.

Etre une activité qui s’exerce en Côte d’Ivoire


( notion de territorialité )

1
L’activité doit  être exercée en Côte d’Ivoire. C’est
le principe de territorialité. Les redevables
exerçant une partie de leur activité hors du
territoire national ne sont donc passibles de la
patente que pour la partie des activités exercée
dans le pays.

LES PERSONNES ET ACTIVITES EXONEREES

 Le Code général des Impôts prévoit deux catégories d’exonérations


en matière de contribution des patentes et licences :

Les personnes et activités exonérées totalement,

Ces exonérations sont de plein droit. Le Code général des Impôts


donne une liste limitative des personnes et activités placées hors du
champ d’application. Cette liste est d’interprétation stricte et ne
peut être étendue par assimilation ou analogie, à d’autres activités
ou professions. Nous en citons quelques unes. (Pour plus de
précisions voir la liste dans l’article 280 du CGI)

 Les services et organismes de l’Etat


 Les collectivités territoriales

 Les activités exercées par les établissements publics

 Les activités des organismes agricoles

 Les établissements publics ou privés d’enseignement

 Les activités artisanales et assimilées

1
 Les activités industrielles et commerciales (entreprises de
publication de journaux et périodiques, les concessionnaires de
mines et carrières etc )

 Les activités non commerciales (sculpteurs, peintres, graveurs,


etc )

Les personnes et activités exonérées temporairement

Ces exonérations sont accordées dans le cadre des incitations aux


investissements privés. Leur bénéfice est subordonné à la
réalisation d’opérations d’investissements obéissant à des critères
bien définis ( code des investissements en Côte d’Ivoire ,loi n°95-
620 du 3 août 1995 )

Exonérations dans le cadre du code des investissements

La loi n° 95 620 du 3 août 1995 portant code des investissements


prévoit deux régimes d’incitation à l’investissement :

1. Le régime de la déclaration applicable à toutes les entreprises


exerçant leurs activités dans les secteurs suivants :
 agriculture, élevage et pêche ;

 industries extractives et production d’énergie ;

 industries manufacturières ;

 production et industries culturelles ;

 santé ;

 éducation ;

 tourisme ;

1
 autres secteurs à l’exception des bâtiments et travaux
publics du commerce, des transports et des services
bancaires et financiers.

Pour bénéficier de ce régime, le contribuable doit faire la

déclaration de son projet d’investissement auprès du Centre de

promotion des Investissements en Côte d’Ivoire ( CEPICI ). Il

doit s’engager à tenir une comptabilité régulière et doit être

soumis à un régime réel d’imposition, ( RSI ou réel normal ).

2. Le régime de l’agrément à l’investissement s’applique aux


investissements relatifs aux opérations de création et de
développement d’activités telles que définies ci-dessous:
 la création d’activité est la réalisation d’un nouveau
projet par une entreprise,

 le développement d’activité est la réalisation par une


entreprise d’un projet d’extension, de diversification ou
de modernisation.

NB : Voir CGI  Code des investissements pour plus


d’informations

Exonérations liées à la construction de logement à caractère


économique et social

Les entreprises constituées dans le but de construire des logements


à caractère économique et social, bénéficient d’une exonération
portant sur les 3 premières années de leur activité en matière de
patente et licence.

1
Les avantages prévus par les lois n° 84-1230 du 08 novembre
1984, n° 73368 du 26 juillet 1973 et des articles 276 et 277 du
CGI.

Les contribuables qui en sont bénéficiaires sont :

 les usines nouvelles ;


 les entreprises touristiques

LE CALCUL DE LA PATENTE

La patente est constituée de deux droits : 

-          un droit sur le chiffre d’affaires ;

-          un droit sur la valeur locative

 Le droit sur le chiffre d’affaires ( DCA ) 

C’est le nouveau droit qui s’est substitué pour le calcul de la patente


au droit fixe, à la taxe déterminée et à la taxe variable.
La cotisation due pour ce droit au titre d’une année est égale à
0,5% du chiffre d’affaires ou des recettes brutes hors taxes de
l’année précédente ( chiffre d’affaires prévisionnel pour les
entreprises nouvelles ) avec un minimum de perception de
300.000francs ( ne sont pas concernés par le minimum et le
maximum de perception, les entreprises de transport de personnes,
de marchandises, de transport mixte.
Les marchands forains avec véhicule automobile ne sont pas
concernés par le maximum de perception)
Le taux du droit sur le chiffre d’affaires de 0,5% est porté à 0,7%
pour les entrepreneurs de télégraphie par câble ou sans fils, les
ports ivoiriens, les concessionnaires de la distribution d’eau, les

1
entrepreneurs d’enlèvement des ordures ménagères, la poste de
Côte d’Ivoire.
Le maximum de perception du droit sur le chiffre d’affaires est fixé
à 3.000.000 francs pour les entreprises relevant du taux de droit
commun (0,5%).
 
En raison des difficultés rencontrées par les petites et moyennes
entreprises au niveau des taux appliqués, l’annexe fiscale pour la
gestion 2002 a aménagé en son article 20, le montant maximum
exigible en matière de droit sur le chiffre d’affaires. Cette disposition
a été modifiée à l’article 269 du CGI.
 
   
Chiffres d’affaires ou Montant maximum du droit
recette hors taxe sur le chiffre d’affaires
( en francs)
 
- Inférieur à 200.000.000 f 350.000 f
- 200.000.000 f à 700.000 f
500.000.000f
- 500.000.000 f à 1.300.000 f
1.000.000.000.000 f
- Supérieur à 3.000.000 f
1.000.000.000.000 f
 
 
Le droit sur la valeur locative

1
 
Ledroit sur la valeur locative porte sur les locaux de toute nature
servant à l’exercice de la profession. Ce droit est déterminé à partir
de la valeur locative desdits locaux. 

Les locaux et installations concernés 

Il s’agit des locaux servant à l’accomplissement de tous les actes


liés à la profession. En l’occurrence : 

-          des bureaux, magasins, usines, ateliers, hangars,


remises, chantiers, garages, terrains de dépôt et tous autres
locaux et emplacements servant à la profession ;

-          des installations de toute nature passible de l’impôt


foncier telles :

Cf note de service n°
0802/MEF/DGI-DLCD/nt/caba/2007 du 27 avril
2007

les canalisations et galeries souterraines ;

les chambres froides à condition qu’il s’agisse


d’installations frigorifiques n’ayant pas un
caractère mobilier ;

les fosses en maçonnerie destinées à recevoir des


réservoirs ;

les réservoirs lorsqu’ils constituent des installations


passibles de la contribution foncière.

Les locaux et professions exclus du droit sur la valeur locative

1
-          les entrepreneurs de télégraphie et téléphonie par
câble ou sans fil ;

-          des ports ivoiriens ;

-          des concessionnaires de la distribution d’eau ;

-          des entrepreneurs d’enlèvement des ordures


ménagères.

-          la poste de Côte d’Ivoire.

La notion de la valeur locative 

La valeur locative est le prix que le propriétaire retire de ses


immeubles lorsqu’il les donne à bail ou s’il les occupe lui-même,
celui qu’il pourrait en tirer en cas de location. 

La détermination de la valeur locative 

1-      Le principe

Il existe trois modes d’évaluation : 

-          évaluation au moyen des baux authentiques ou des


déclarations verbales dans les conditions normales ;

-          évaluation par voie d’appréciation directe lorsque le


contribuable est le seul propriétaire des locaux ;

-          évaluation par voie de comparaison avec des locaux


similaires. 

Il en est ainsi lorsque l’administration estime que le prix du bail a


été influencé en raison des relations particulières existant entre le
locataire et le bailleur et que par conséquent ce prix ne reflète pas
la réalité du marché.

1
 

 Le cas particulier des industriels et établissements


hôteliers

 Les industriels

L’évaluation de leur valeur locative est réglée par la note de service


N° 541/DGI/CTS du 14 avril 1982. Aux termes de l’article 275 du
CGI, le droit sur la valeur locative des usines et établissements
industriels est calculé sur la valeur locative de ces établissements
pris dans leur ensemble, à l’exclusion des matériels et outillages de
production ainsi que les mobiliers, agencements et installations.

 Dans un souci de simplification, cette valeur locative se détermine


de la façon suivante : 

-          terrains et bâtiments usines :

VL = Valeur au bilan x 70% x 8% = 5,6%

-         Cf note de service n° 0802 du 27 avril 2007

-          Autres moyens matériels de production :

VL = Valeur au bilan x 10%

-          Bureaux, hangars, etc. :

VL = Valeur au bilan x 15%

NB : Sont exclus de la valeur locative :

-          l’outillage à main et le matériel roulant

1
-          le matériel de manutention est à comprendre dans le
matériel et l’outillage. Cf note de service n° 0802 du 27 avril
2007.

-          Les agencements et les installations.

-          La base de calcul est la valeur brute au bilan des


immobilisations concernées, c’est à dire leur prix de revient
d’origine, sans tenir compte de la date d’acquisition ni des
amortissements pratiqués.

Les établissements hôteliers

Le taux de droit sur le chiffre d’affaires des hôtels pour les


exercices 2003, 2004, 2005 et 2007 à 2010 est de 0,7%. Les
hôtels ne sont donc pas soumis au droit sur la valeur locative
au cours des années susvisées. Après ces périodes, pour la
détermination de la valeur locative des hôtels, il est tenu
compte du revenu locatif déterminé selon la note de service n°
2695/DGI/CT de 1987, le revenu locatif est le total du prix
cumulé de toutes les chambres pour une journée et rapporté à
l’année de 360 jours. 

Le revenu locatif brut annuel retenu subit un abattement en


fonction de la classe de l’hôtel. Ainsi :

-          hôtels de moins de 3 étoiles :

VL = 10% du revenu locatif brut annuel

-          autres hôtels ( 3 étoiles et plus ) :

VL = 15% du revenu locatif brut annuel

Le calcul du droit sur la valeur locative 

Selon l’article 278 du CGI, le taux du droit sur la valeur locative est
fixé à un pourcentage de la valeur locative des locaux

1
professionnels. Il est fixé à 18,5% pour les établissements relevant
d’un périmètre communal et à 16% pour les établissements en
dehors d’un périmètre communal.

 Cas particuliers

Le droit sur la valeur locative lorsqu’il est dû, ne peut être inférieur
au tiers du droit sur le chiffre d’affaires. Dans ce cas, l’on retient un
droit sur la valeur locative minimum égal au 1/3 du droit sur le
chiffre d’affaires.

 Lorsque plusieurs patentables exercent dans un même local, le


droit sur la valeur locative est dû pour chacun d’eux sur la part de la
valeur locative qui lui est imputée.

INVESTISSMENT UNITE D'ASSEMBLAGE ELECTRONIC HT


Frais d'établissement 1 000 000
Terrain 2 000 000
Installation et Amenagement espace 100 000 000
Bâtiment et Constructions 350 000 000
Matériel et outillage 210 000 000
Autres équipements 50 000 000
Installation informatique et de sécurité 95 000 000
Matériel de transport 165 000 000
Matériel et Mobiler 15 000 000
TOTAL 988 000 000

1
1
TABLEAU : COMPTE D'EXPLOITATION ET DE RESULTATS
AN 1 AN 2 AN 3 AN 4 AN 5 AN 6 AN 7 AN 8
Ventes
Vente : 3 600 000 000 4 784 000 000 5 335 500 000 5 809 500 000 6 350 000 000 8 063 700 000 9 611 480 000 10 976 330 000
TVA, TPS sur ventes : 648 000 000 861 120 000 960 390 000 1 045 710 000 1 143 000 000 1 451 466 000 1 730 066 400 1 975 739 400
TOTAL : 4 248 000 000 5 645 120 000 6 295 890 000 6 855 210 000 7 493 000 000 9 515 166 000 11 341 546 400 12 952 069 400
Achats
Matières premières et fourniture liées 1 525 000 000 1 574 666 667 1 758 500 000 1 916 500 000 2 074 500 000 2 281 950 000 2 510 145 000 2 761 159 500
Droit d'entrée : 686 250 000 708 600 000 791 325 000 862 425 000 933 525 000 1 026 877 500 1 129 565 250 1 242 521 775
SOUS TOTAL 1 2 211 250 000 2 283 266 667 2 549 825 000 2 778 925 000 3 008 025 000 3 308 827 500 3 639 710 250 4 003 681 275

Achats , fournitures, services extérieurs HT : 392 526 000 1 961 686 667 2 148 980 000 2 327 640 000 2 522 032 000 2 778 982 000 3 036 089 000 3 319 703 500
TVA Récupérée : 70 654 680 69 663 600 70 286 400 74 005 200 80 555 760 89 465 760 94 669 920 100 537 920
SOUS TOTAL 2 : 463 180 680 2 031 350 267 2 219 266 400 2 401 645 200 2 602 587 760 2 868 447 760 3 130 758 920 3 420 241 420
Total général achats (S/T1 + S/T 2) 2 674 430 680 4 314 616 933 4 769 091 400 5 180 570 200 5 610 612 760 6 177 275 260 6 770 469 170 7 423 922 695
Valeur ajoutée brute (VAB) 1 573 569 320 3 613 769 733 4 076 623 600 4 453 564 800 4 890 412 240 6 646 718 240 8 210 787 480 9 531 827 980
Autres dépenses :
- Assurances, redevances : 20 500 000 25 000 000 27 500 000 28 600 000 28 600 000 29 000 000 29 000 000 29 000 000
- Personnel (hors ITS) : 472 531 700 547 789 900 645 896 000 651 468 500 657 972 000 740 081 000 746 221 000 829 349 000
- ITS + CNPS Patronnale 47 878 800 55 504 260 55 632 300 56 112 200 56 672 000 63 744 100 64 273 000 71 433 000
- Autres (patentes, contributions
foncières …) 18 137 120 18 634 400 18 634 400 18 634 400 18 634 400 18 634 400 18 634 400 18 634 400
TOTAL : 559 047 620 628 294 160 729 028 300 736 180 700 743 244 000 832 825 100 839 494 000 929 782 000

Excédent Brut d'Exploitation (EBE) 1 014 521 700 2 985 475 573 3 347 595 300 3 717 384 100 4 147 168 240 5 813 893 140 7 371 293 480 8 602 045 980
Frais financiers : 46 054 400 36 843 520 27 632 640 18 421 760 9 210 880 0 0 0
Amortissements : 114 500 000 114 500 000 114 000 000 114 000 000 86 500 000 43 500 000 43 500 000 43 500 000
TOTAL : 160 554 400 151 343 520 141 632 640 132 421 760 95 710 880 43 500 000 43 500 000 43 500 000

BENEFICE BRUT 853 967 300 2 834 132 053 3 205 962 660 3 584 962 340 4 051 457 360 5 770 393 140 7 327 793 480 8 558 545 980
- Frais sur les résultats
dont :
- Impôt sur BIC 213 491 825 708 533 013 801 490 665 896 240 585 1 012 864 340 1 442 598 285 1 831 948 370 2 139 636 495
- Bénéfice net 640 475 475 2 125 599 040 2 404 471 995 2 688 721 755 3 038 593 020 4 327 794 855 5 495 845 110 6 418 909 485
dont dividendes
- Bénéfices non distribués 640 475 475 2 125 599 040 2 404 471 995 2 688 721 755 3 038 593 020 4 327 794 855 5 495 845 110 6 418 909 485
- Cash flow 754 975 475 2 240 099 040 2 518 471 995 2 802 721 755 3 125 093 020 4 371 294 855 5 539 345 110 6 462 409 485

1
Impôts sur les Bénéfices Industriels  et Commerciaux (BIC), Impôts sur
les Bénéfices Agricoles (BA)

- Déclaration des résultats

Au plus tard le 20 avril

- Dépôt du bilan et états financiers

Au plus tard le 30 avril pour les entreprises qui réalisent un chiffre


d’affaires de plus d’un milliard de francs.

Au plus tard le 30 mai pour les entreprises qui réalisent un chiffre


d’affaires de moins d’un milliard de francs.

- Paiement fractionné de l’impôt BIC, BA ou de l’Impôt


minimum forfaitaire (IMF) :

1ère fraction : le 20 avril

2ème fraction : le 20 juin

3ème fraction : le 20 septembre 

- Diverses retenues à la source au titre de l’impôt sur les


BIC:

Le 15 de chaque mois au plus tard pour les retenues effectuées au


cours du mois précédent.

IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES NON COMMERCIAUX (BNC)

- Déclaration des résultats

Au plus tard le 20 avril

- Dépôt du bilan et états financiers

1
Au plus tard le 30 avril pour les contribuables qui réalisent un chiffre
d’affaires de plus d’un milliard de francs
Au plus le 30 mai pour les contribuables qui réalisent un chiffre
d’affaires de moins d’un milliard de francs

- Paiement fractionné de l’impôt sur les BNC ou de l’IMF :

1ère fraction : le 20 avril

2ème fraction : le 20 juillet

3ème fraction : le 20 octobre

- Diverses retenues à la source au titre de l’impôt sur les


BNC:

Le 15 de chaque mois au plus tard pour les retenues effectuées au


cours du mois précédent.

IMPÔT SUR LES TRAITEMENTS ET SALAIRES (ITS)

Nature de l’impôt

 C’est un impôt cédulaire retenu à la source sur les traitements,


salaires, pensions et rentes viagères des résidents

 Dans quels cas les traitements, salaires, pensions et rentes


viagères sont-ils imposables ? 

1
-          Lorsque le bénéficiaire est domicilié en Côte d’Ivoire alors
même que l’activité rémunérée s’exerce hors du territoire de
l’Etat ou que l’employeur est domicilié ou établi hors de celui-
ci ;

 -          Lorsque le bénéficiaire est domicilié hors de Côte


d’Ivoire, dès lors que l’activité rétribuée est exercée dans le
territoire de l’Etat ; 

-          Lorsque le bénéficiaire est domicilié en Côte d’Ivoire alors


même que le débiteur serait domicilié ou établit hors de Côte
d’Ivoire ; 

-          Lorsque le bénéficiaire est domicilié hors de Côte d’Ivoire


à la condition que le débiteur soit domicilié ou établi en Côte
d’Ivoire.

Quelles sont les personnes imposables ?

 L’impôt est dû par les bénéficiaires des revenus imposables.

 Nature de l’impôt

 Il porte chaque année sur les traitements, soldes indemnités,


émoluments, salaires, pensions et rentes viagères payés aux
bénéficiaires au cours de la même année.

 Quelle est la base imposable ? 

Le montant net du revenu imposable est le total des rémunérations


déduction faite d’un abattement forfaitaire de 20%.

1
 Comment calcule t-on l’ITS ?

 Pour le calcul de l’impôt, toute fraction de revenu annuel


n’excédant pas 1000 francs est négligée. Le taux de l’impôt est fixé
à 1,5% appliqué sans aucun abattement au montant du revenu net
imposable.

Quel est le mode de perception de l’impôt ?

Pour les traitements et salaire, l’impôt est perçu par voie de retenue
opérée pour le compte du  Trésor au moment de chaque paiement.

Concernant les pensions et rentes viagères, lorsque le débiteur est


domicilié en Côte d’Ivoire, l’impôt est perçu par voie de retenue
opérée pour le compte du  Trésor au moment de chaque paiement.

Toutes les retenues sont effectuées par les employeurs à l’aide de


barèmes qui sont mis à leur disposition par l’Administration. Ces
barèmes donnent directement le montant des différents impôts à
retenir.

Tous particuliers et toutes sociétés occupant des employés, commis,


ouvriers ou auxiliaires moyennant traitements, salaires ou
rétributions sont tenus de remettre à la DGI, un état présentant
pour chaque personne employée au cours de l’année précédente,
les indications suivantes :

-          nom, prénoms, emploi et adresse;

1
-          montant des traitements, salaires et rétributions payés,
soit en argent, soit en nature pendant ladite année avant et
après déduction des retenues pour la retraite ;

-          montant des retenues effectuées au titre de l’impôt sur


les traitements et salaires.

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