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Dissertation de philosophie
Nous sommes face à un libellé dont le thème est le sujet. Dans la langue française le
mot sujet peut avoir plusieurs définitions. Il peut designer l’individu soumis a un pouvoir
politique, par exemple, les sujets du roi. Ou d’une fonction grammaticale comme le sujet du
verbe par exemple : je mange du chocolat. Ou ce dont on parle comme le sujet que nous avons
abordé. En philosophie, le mot sujet est l’être pensant, considéré comme le fondement des
perceptions qu’il reçoit et comme l’origine des actions qui lui sont attribuées. Le sujet est une
personne, individu, capable de savoir qu’il est, c’est-à-dire qui prend conscience de son être, et
de ce qui l’entoure. Il existe et il est conscient de son existence. L’étymologie latine du mot
« sujet » désigne ce qui est sous-jacent et qui subsiste sous les changements. C’est une substance
individuelle, c’est la partie permanente de l’être, celle qui demeure alors que les changements ont
lieu. Rapporter la conscience a un sujet, c’est considéré qu’il y a en nous malgré la diversité et
les changements une unité et une permanence. Quant à La raison c’est par définition la faculté
de l’esprit qui permet de distinguer le vrai du faux et le bien du mal. La raison est un instrument
que tout esprit possède. Elle sert à identifier les idées conformes à la réalité et à les relier
correctement les unes aux autres. Par exemple un individu rationnel est capable de mener une
démonstration sans faire d’erreurs. En ce sens le mot raison est parfois remplacé par
« entendement », ou « intellect ». Dire si le sujet peut être définit par la raison c’est dire qu’a-t-
on la possibilité, voir la capacité de caractérisée et déterminer l’être pensant par son intellect ? La
réponse la plus évidente a la question du libellé est qu’effectivement l’être pensant peut être
caractérisé par son entendement. Cependant, une autre réponse s’impose à notre logique, l’être
Louna Masri TS3
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pensant peut être caractérisé par sa situation sociale et son entourage. Nous sommes alors face à
deux thèses différentes qui semble être aussi valable l’une que l’autre : a-t-on la capacite de
caractérisé l’être pensant par sa raison ? Ou bien est-il caractérisé par sa situation sociale ?
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jugement peut séparer le bien et le mal. Autrement dit le sujet est doté de conscience morale qui
est un juge ayant pour critère une hiérarchie des valeurs permettant de distinguer entre le bien et
le mal. Cela parce que le sujet est celui a qui sont attribues des droits et des devoir, et on ne peut
donner des droits qu’à celui qui se soumet à des devoirs. Le sujet a se trouve observé, tenu en
respect par un juge intérieur et cette puissance qui veille en lui sur les lois n'est pas quelque
chose de forgé par lui-même, mais elle est inhérente à son être. Le sujet parce qu’il est conscient
de sa raison et de son intellect a des droits et des devoirs tandis que la chose n’a ni droit ni
devoir. Par exemple, lorsqu’un être pensant donne un coup de poignard a un individu pour une
raison ou une autre, serait soumis à un tribunal, mais en revanche le lion s’il arrache la main de
son gardien, ne peut pas comparaître devant un tribunal. Ainsi, le sujet est différencié des autres
être par sa capacite de réflexion et jugement, de sa raison. Dans ce sens Immanuel Kant dit : « la
raison pure est pratique par elle seule et donne a l’homme une loi universelle que nous nommons
la loi morale. » Pour lui la raison est le sentiment intérieur, par lequel l’homme juge la moralité
de ses actions. En d’autres termes l’être pensant est distingué par sa raison qui lui est
indispensable.
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Il est vrai que le sujet peut être caractérisé par sa raison. Cependant, il est vrai aussi que
ce même sujet peut être définit comme produit des circonstances de la vie sociale plutôt que
comme origine de sa raison et de sa conscience. Autrement dit c’est la situation sociale de l’être
pensant et de son entourage qui le détermine. Cela parce que la conscience que le sujet a est
façonné par sa classe sociale et de ses conditions matérielles d’existence. Et donc le sujet est un
phénomène collectif et historique qui dépend de la position sociale. Par exemple, une reine qui
passa toute sa vie dans un palais entourer de richesse, ne comprendra pas les souffrances de son
peule. S’ils n’auront plus du pain a manger la reine va leur dire « manger des brioches ». Ainsi,
ces cris du peuple ne sera pas compris par la reine sauf si elle expérience ce qu’ils vivent elle-
même, ou en regardant par ses propres yeux. Et donc c’est l’entourage et la classe sociale qui
déterminé principalement un individu. Dans ce sens Karl Marx dit : « Ce n’est pas la conscience
des hommes qui déterminent leur existence c’est au contraire leur existence sociale qui
pas de sa conscience ; sa conscience, sa pensée ne déterminent pas ce qu’il est réellement. Mais
c’est inversement ce qu’il est dans sa société et ses capacite économiques qui déterminera sa
manière de penser, de se représenter sa vie, son monde. Par suite, Marx affirme la primauté de la
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Que le sujet pourrait être caractériser par la raison ou par sa situation sociale, ce qui
importe dans cette dialectique c’est l’identité du sujet reste permanente au cours du temps. Il
serait évident qu'un individu soit toujours la même personne. Pourtant, la question peut se poser
de savoir ce qui assure la permanence de l'identité dans le temps. Cela parce que l'homme
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connaît dans sa vie beaucoup de changements et sa personne est constituée de multiples pensées,
mais cela ne règle pas la question de la permanence de l'identité dans le temps. Peut-on s'assurer
qu'une personne reste toujours la même personne dans le temps ? Or, En effet, le sujet peut bien
se saisir comme existant dans le temps à un moment précis, sans pouvoir relier ce sentiment
individu une personne dont l'identité se maintient au fil des ans. Par exemple, une personne
resterait toujours la même personne a 1 an et a 50ans, puisque l’identité est conserve grâce à la
mémoire. Dans ce sens, John Locke dit : « l’identité de telle personne s’étend aussi loin que cette
conscience peut atteindre rétrospectivement toute action ou pensée passée ; c’est le même soi
maintenant qu’alors, et le soi qui a exécuté cette action est le même que celui qui, à présent,
réfléchit sur elle. » et donc John Locke souligne l'importance du rôle de la mémoire sur la
conservation de l’identité d’une personne : c'est elle qui permet de relier les événements passés
au présent.
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Concluons que la détermination d’un être pensant pourrait être soit par sa raison soit par
sa situation sociale. Nous retenons la réponse a la problématique propose dans l’introduction que