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Tableau de révisions à compléter par des citations avec leurs références 

:
livre/ chapitre/ page
Commentaires facultatifs :
Ex : lien biographique/ définition/ réflexion personnelle-Cours/ lien avec un
autre thème : nuage de mots.

Apprentissage : Initiation aux divers Culture générale :


aspects de la vie humaine. L’enfant peut Rousseau :
passer par la scolarité mais aussi les livres, « Vivre est le métier que je veux lui apprendre » (Livre I p ?)
l’expérience, la famille, le monde extérieur,
le dialogue, la rencontre.
Le jeu est le support d’apprentissage privilégié par Rousseau dans l’enfance. Il relève de la méthode
« inactive » de Rousseau qui prône une « éducation négative »  (Live ? P ? ): Le jeu permet un
Cf. Jeu apprentissage sans contrainte qui va dans le sens des intérêts de l’enfant : ce qui n’exclut ni les
règles, ni l’effort voire même la possibilité de se blesser.
Cf. Savoir-faire
Ainsi une course au gâteau (II p 279) favorise l’éducation physique . L’enfant apprend et progresse de
Cf. Savoir-vivre lui-même parce qu’il le veut par l’expérience mais l’accès au savoir dépend de l’accès au langage du
monde adulte .
Andersen :
« Le vilain petit canard »
Soyinka :

« J’avais également compris que pour voir les choses beaucoup mieux il suffisait de sortir
et de regarder. » ch. III p 79
Education : Culture générale :
Rousseau rappelle l’étymologie ex-ducere=
conduire hors/guider. Processus visant à Rousseau se réfère à La République de Platon L.II p 208 : « n’élève les enfants qu’en fêtes,
former une personne en développant ses jeux et passe-temps » . Pour Platon, l’éducation est indissociable de la question politique. Le
facultés physiques, intellectuelles et jeu sert notamment à repérer les aptitudes naturelles des enfants pour leur donner une
morales pour lui permettre de s’épanouir et fonction dans la Cité.
d’affronter dans les meilleures conditions sa
vie personnelle et sociale.
John Locke : « C’est ainsi que les parents, en flattant, en choyant leurs enfants quand ils
sont petits, corrompent leurs principes de la nature.(…) Les parents (…) sont effrayés de leurs
mauvaises inclinations ; mais ne les ont-ils pas eux-mêmes excitées et entretenues ! (…)
Après en avoir fait de méchants enfants, nous avons la naïveté d’espérer qu’ils
deviendront des hommes bons. » Quelques pensées sur l’éducation, « De l’éducation de
l’âme. » (1693). La bienveillance ne doit pas être confondue avec l’excès d’indulgence.
Cf. Apprentissage
Cf. Bienveillance John Locke : « (...) une discipline servile fait des caractères serviles. » Quelques pensées sur
Cf. Caprice l’éducation, « Des châtiments. » (1693) Le but de l’éducation, n’est pas seulement de faire
Cf. Discipline régner l’ordre dans la société mais surtout de préparer des caractères libres et droits,
Cf. Jeu sachant se gouverner par eux-mêmes.
Cf. Liberté
Cf. Sauvagerie Rousseau :
Cf. Surprotection
« Nous naissons faibles, nous avons besoin de force, nous naissons dépourvus de tout,
nous avons besoin d’assistance ; nous naissons stupides, nous avons besoin de jugement.
Tout ce que nous n’avons pas à la naissance et dont nous avons besoin étant grands, nous
est donné par l’éducation. » Livre I p 55. L’enfant est particulièrement vulnérable car il naît
inachevé tant sur le plan physique que psychique. Il a besoin des autres pour grandir et
devenir un être humain à part entière. On ne naît pas Homme, on le devient. L’essentiel de
notre humanité est donc pour Rousseau comme pour Locke du domaine de l’acquis mais ce
n’est pas une raison pour s’ éloigner de la nature.

Andersen :
Soyinka :
Culture générale :
Caprice : Rousseau :
Exigence subite, déconnectée de tout besoin « Le caprice des enfants n’est jamais l’ouvrage de la nature, mais d’une mauvaise
et donc de l’ordre de la pulsion. Il n’est pas discipline. »Livre II p ?
lié à un manque ni ne donne forcément à son Andersen :
objet une valeur particulière. Souvent sans
motivation identifiable ou verbalisée. Ne « La reine des neige » : la petite brigande.
serait-il pas un avatar…de la volonté de
puissance ?
Soyinka :

Cf. Autorité
Cf. Discipline
Cf. Liberté
Cf. Pulsion
Cf. Surprotection
Cf. Tyrannie

Déterminisme : Culture générale :


Rousseau :
Andersen :
Cf. Contingence « Elle n’était bonne à rien. »
Cf. inné/ acquis « Le vilain petit canard »
Cf. Liberté Soyinka :

Interactions précoces : Culture générale :


Charles Pépin, La Confiance en soi (2018)
Rousseau :

« (…) la sollicitude maternelle ne se supplée point. » Livre I p 72 : Si l’allaitement peut se


passer de la mère, le soin du nourrisson ne peut être confié sans dommage à une tierce
personne. C’est le lien d’attachement à sa famille et la sécurisation de l’enfant qui sont en
jeu.
« Point de mère, point d’enfant. Entre eux, les devoirs sont réciproques ; et s’ils sont mal
remplis d’un côté, ils seront négligés de l’autre. L’enfant doit aimer sa mère avant de savoir
Cf. Bienveillance qu’il le doit. » Livre I p 75
Cf. Confiance en soi La disposition morale doit être préparée par es liens affectifs entre l’enfant et ses parents,
Cf. Dépendance ainsi qu’avec son gouverneur. Sans le socle des affects, la morale reste abstraite et ne prend
Cf. Education pas sens pour l’enfant.
Cf. Reconnaissance
Cf. Résilience « Un père, quand il engendre et nourrit des enfants, ne fait en cela que le tiers de sa tâche.
Il doit des hommes à son espèce, il doit à la société des hommes sociables ; il doit des
citoyens à l’Etat. » Livre I p 82
Andersen :
« L’invalide »
« Le vilain petit canard »
Soyinka :
Les liens qui unissent le père et le fils sont très fort dans Aké d’où le désarroi de Wole quand
Chrétienne l’arrache à la chambre paternelle. Ch VI.
Grandir : Culture générale :
Rousseau :
Andersen :
« L’ombre » : « J’ai tellement pris corps, j’ai de la chair et je porte des habits »
« Chaque chose à sa place » : « Mais la branche de saule, au-dehors, était devenue un arbre
superbe qui poussait librement et qu’on ne taillait pas. »
«La petite sirène » : «  la petite sirène but le breuvage brûlant au goût âcre, et ce fut comme
si une épée à double tranchant traversait son corps délicat : elle s’évanouit et resta comme
morte. »
« La reine des neiges » : Ils étaient assis là, tous deux, adultes et cependant enfants, enfants
Cf. Bienveillance par le cœur […] ». on voit que l’enfance est surtout un état d’esprit ou plutôt de sensibilité.
Cf. Confiance en soi « Le crapaud » : « Il faut que je fasse en sorte d’aller plus loin […] il faut que je monte encore
Cf. Deuil/douleur plus haut ». Grandir, ce n’est pas seulement atteindre l’âge adulte, c’est aussi s’arracher au
Cf. inné/ acquis confort de la maison familiale, se dépasser. Mais vouloir grandir trop vite peut se payer cher.
Cf. Sujet « Le sapin » : « Oh pousser, pousser, devenir grand et vieux, il n’y a que cela de bien dans ce
Cf. Personne monde, pensait le sapin. » L’âge adulte est un âge fantasmé par l’enfant qui ne profite pas
Cf. rupture pleinement de la chance d’être enfant et ne profite pas du temps présent .
Cf. Temps « La bergère et le ramoneur » : mais la petite bergère refuse de s’émanciper complètement
de la tutelle parentale et de s’arracher à sa zone de confort. « C’est beaucoup trop ! […] Je ne
peux supporter cela ! Le monde est beaucoup trop grand. »
Soyinka :
Merveilleux Culture générale :

Rousseau :
Andersen :
Soyinka :
Cf. Imagination « Nous faisions nos délices de la viande fumée mais aussi des histoires fumeuses qu’elles
Cf. Métamorphose nous racontaient, histoires d’un ton bien différent des histoires les plus palpitantes d’Essay. »
Cf. Réalité (ch.IX). La citation souligne la fascination de Wole pour les histoires des marchandes
Cf. Sensibilité ambulantes. Mais on peut penser aux histoires de Chrétienne Sauvage sur les esprits qui
peuplent la forêt : les ghommides. Ces histoires influencent la perception du réel de l’enfant.
Ainsi l’enfant voit le fantôme d’Ajayi Crowther sortir des buissons (ch.I) et se déformer :
l’imagination enfantine se nourrit à la fois de la culture Yoruba et des récits bibliques :
syncrétisme. Pour l’auteur, le réel n’est pas seulement ce que nous percevons mais
s’imprègne d’un héritage culturel qui lui donne une dimension mythique.

Morale : Culture générale :


Bruno Bettelheim : Psychanalyse des contes de fées. (1976)
La morale est un ensemble de règles de
conduites et de valeurs qui s’accompagnent Rousseau :
d’une représentation de ce qui est bien et
de ce qui est mal. A l’aide de cette Livre I p ?: Colère de bébé…
représentation, l’individu peut juger ses Andersen :
actions ou celles d’autrui.
« Le Briquet »
La morale repose-t-elle sur la coutume ?

Comment le sujet accède-t-il à la conscience Soyinka :


morale ?

Cf. Conscience morale


Cf. Croyance
Cf. Culture
Cf. Discipline
Cf. Empathie
Cf. Habitude
Cf. Justice
Cf. Préjugé
Cf. Pulsion/ passion
Cf. Vice/vertu
Société : Culture générale :
Rousseau :
« Toute notre sagesse consiste en préjugés serviles ; tous nos usages ne sont qu’assujetissement,
gêne et contrainte. L’homme civil naît, vit et meut dans l’esclavage : à sa naissance on le coud dans
un maillot ; à sa mort on le cloue dans une bière ; tant qu’il garde la figure humaine, il est enchaîné
Cf. Communauté par nos institutions. » Livre I p 66 . Alors que les institutions devraient rendre l’homme plus libre
Cf. Conformisme qu’à l’état de nature, elles créent chez l’homme une seconde nature à laquelle il doit se conformer,
induisant ainsi des mécanismes encore plus contraignants.
Cf. Culture
Cf. Dépendance
Andersen :
Cf. Famille
Cf. inné/ acquis Soyinka :
Cf. Liberté
Cf. Politique
Sujet : Culture générale :

Le sujet est l’être pensant , considéré Emmanuel Kant : «Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme
comme le fondement des perceptions qu’il infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par-là, il est une personne
reçoit et comme origine des actions qui lui […]. Il faut remarquer que l’enfant, qui sait déjà parler assez correctement ne commence
sont attribuées. C’est-à-dire un être qu’assez tard (peut-être un an après) à dire Je ; avant il parle de soi à la troisième personne
conscient de lui-même et de sa différence (Charles veut manger, marcher, etc.) .[…] Auparavant il ne faisait que se sentir ; maintenant
avec le monde extérieur qu’il peut il se pense. » Anthropologie du point de vue pragmatique (1798). Le sujet est d’abord pour le
transformer. philosophe un être capable de se penser, capable de réflexivité. Il peut se prendre lui-même
comme objet de réflexion.
Comment l’être humain accède-t-il au statut Rousseau :
de sujet ? Andersen :
Pour accéder au statut de sujet, l’individu Soyinka :
doit prendre conscience de soi et du monde
extérieur, et s’engager dans des actions.
Mais il doit aussi confirmer son statut de
sujet en engageant des relations avec
d’autres sujets qui le reconnaissent comme
tel…

Cf. Autrui
Cf. Conscience de soi
Cf. inné/ acquis
Cf. Grandir
Cf. Le Moi
Cf. Perception
Cf. Personne

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