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:
livre/ chapitre/ page
Commentaires facultatifs :
Ex : lien biographique/ définition/ réflexion personnelle-Cours/ lien avec un
autre thème : nuage de mots.
« J’avais également compris que pour voir les choses beaucoup mieux il suffisait de sortir
et de regarder. » ch. III p 79
Education : Culture générale :
Rousseau rappelle l’étymologie ex-ducere=
conduire hors/guider. Processus visant à Rousseau se réfère à La République de Platon L.II p 208 : « n’élève les enfants qu’en fêtes,
former une personne en développant ses jeux et passe-temps » . Pour Platon, l’éducation est indissociable de la question politique. Le
facultés physiques, intellectuelles et jeu sert notamment à repérer les aptitudes naturelles des enfants pour leur donner une
morales pour lui permettre de s’épanouir et fonction dans la Cité.
d’affronter dans les meilleures conditions sa
vie personnelle et sociale.
John Locke : « C’est ainsi que les parents, en flattant, en choyant leurs enfants quand ils
sont petits, corrompent leurs principes de la nature.(…) Les parents (…) sont effrayés de leurs
mauvaises inclinations ; mais ne les ont-ils pas eux-mêmes excitées et entretenues ! (…)
Après en avoir fait de méchants enfants, nous avons la naïveté d’espérer qu’ils
deviendront des hommes bons. » Quelques pensées sur l’éducation, « De l’éducation de
l’âme. » (1693). La bienveillance ne doit pas être confondue avec l’excès d’indulgence.
Cf. Apprentissage
Cf. Bienveillance John Locke : « (...) une discipline servile fait des caractères serviles. » Quelques pensées sur
Cf. Caprice l’éducation, « Des châtiments. » (1693) Le but de l’éducation, n’est pas seulement de faire
Cf. Discipline régner l’ordre dans la société mais surtout de préparer des caractères libres et droits,
Cf. Jeu sachant se gouverner par eux-mêmes.
Cf. Liberté
Cf. Sauvagerie Rousseau :
Cf. Surprotection
« Nous naissons faibles, nous avons besoin de force, nous naissons dépourvus de tout,
nous avons besoin d’assistance ; nous naissons stupides, nous avons besoin de jugement.
Tout ce que nous n’avons pas à la naissance et dont nous avons besoin étant grands, nous
est donné par l’éducation. » Livre I p 55. L’enfant est particulièrement vulnérable car il naît
inachevé tant sur le plan physique que psychique. Il a besoin des autres pour grandir et
devenir un être humain à part entière. On ne naît pas Homme, on le devient. L’essentiel de
notre humanité est donc pour Rousseau comme pour Locke du domaine de l’acquis mais ce
n’est pas une raison pour s’ éloigner de la nature.
Andersen :
Soyinka :
Culture générale :
Caprice : Rousseau :
Exigence subite, déconnectée de tout besoin « Le caprice des enfants n’est jamais l’ouvrage de la nature, mais d’une mauvaise
et donc de l’ordre de la pulsion. Il n’est pas discipline. »Livre II p ?
lié à un manque ni ne donne forcément à son Andersen :
objet une valeur particulière. Souvent sans
motivation identifiable ou verbalisée. Ne « La reine des neige » : la petite brigande.
serait-il pas un avatar…de la volonté de
puissance ?
Soyinka :
Cf. Autorité
Cf. Discipline
Cf. Liberté
Cf. Pulsion
Cf. Surprotection
Cf. Tyrannie
Rousseau :
Andersen :
Soyinka :
Cf. Imagination « Nous faisions nos délices de la viande fumée mais aussi des histoires fumeuses qu’elles
Cf. Métamorphose nous racontaient, histoires d’un ton bien différent des histoires les plus palpitantes d’Essay. »
Cf. Réalité (ch.IX). La citation souligne la fascination de Wole pour les histoires des marchandes
Cf. Sensibilité ambulantes. Mais on peut penser aux histoires de Chrétienne Sauvage sur les esprits qui
peuplent la forêt : les ghommides. Ces histoires influencent la perception du réel de l’enfant.
Ainsi l’enfant voit le fantôme d’Ajayi Crowther sortir des buissons (ch.I) et se déformer :
l’imagination enfantine se nourrit à la fois de la culture Yoruba et des récits bibliques :
syncrétisme. Pour l’auteur, le réel n’est pas seulement ce que nous percevons mais
s’imprègne d’un héritage culturel qui lui donne une dimension mythique.
Le sujet est l’être pensant , considéré Emmanuel Kant : «Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme
comme le fondement des perceptions qu’il infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par-là, il est une personne
reçoit et comme origine des actions qui lui […]. Il faut remarquer que l’enfant, qui sait déjà parler assez correctement ne commence
sont attribuées. C’est-à-dire un être qu’assez tard (peut-être un an après) à dire Je ; avant il parle de soi à la troisième personne
conscient de lui-même et de sa différence (Charles veut manger, marcher, etc.) .[…] Auparavant il ne faisait que se sentir ; maintenant
avec le monde extérieur qu’il peut il se pense. » Anthropologie du point de vue pragmatique (1798). Le sujet est d’abord pour le
transformer. philosophe un être capable de se penser, capable de réflexivité. Il peut se prendre lui-même
comme objet de réflexion.
Comment l’être humain accède-t-il au statut Rousseau :
de sujet ? Andersen :
Pour accéder au statut de sujet, l’individu Soyinka :
doit prendre conscience de soi et du monde
extérieur, et s’engager dans des actions.
Mais il doit aussi confirmer son statut de
sujet en engageant des relations avec
d’autres sujets qui le reconnaissent comme
tel…
Cf. Autrui
Cf. Conscience de soi
Cf. inné/ acquis
Cf. Grandir
Cf. Le Moi
Cf. Perception
Cf. Personne