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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département d’électromécanique

Projet de fin de cycle présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur civil
Bachelier en électromécanique

Par : KASIHO MUSHAGALUSA Emmanuel


emmanuelkasiho237@gmail.com

Avril 2021
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
UNIVERSITE DE LUBUMBASHI
FACULTE POLYTECHNIQUE
Département d’électromécanique

Projet de fin de cycle présenté et défendu en vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur civil
Bachelier en électromécanique.

Par : KASIHO MUSHAGALUSA Emmanuel


Directeur : Prof. NTAMBWE François
Codirecteur : Ass. MASOMPE Bienvenu

Année académique 2019-2020


~I~

EPIGRAPHE

«Tant que la pauvreté persiste, il n’y aura pas de

vraie liberté. »

-Nelson Mandela-
~ II ~

REMERCIEMENTS
Nous adressons nos remerciements les plus sincères aux personnes qui nous ont apporté
leur aide et qui ont contribué à l’élaboration de ce mémoire ainsi qu’à la réussite de cette année
universitaire.

Ces remerciements vont tout d’abord au corps professoral et administratif de la Faculté


Polytechnique en générale et du département d’électromécanique en particulier, pour la
richesse, la qualité de l’enseignement et qui ne cessent de déployer de grands efforts pour
assurer à nous étudiants une formation actualisée.

Nous tenons à remercier sincèrement le professeur NTAMBWE François et l’assistant


MASOMPE Bienvenu qui, en tant que Directeur et Codirecteur de ce mémoire, pour
l’inspiration, l’aide et le temps qu’ils ont bien voulu nous consacrer.

Nous remercions également la Start-up New Tech Congo de nous avoir fourni leur
atelier et laboratoire électronique pour la réalisation pratique de notre projet, des noms de : Mr.
Jean FARADJA en tant que Directeur générale, Mr. Didier KABELU en tant que Directeur
Technique et le Technicien de l’atelier Mr. Piero LUHEMBWE.

Nous remercions aussi les personnes qui ont contribué à l’évolution du projet, nous
citons : Mr. Pascal qui nous a aidé à faire la soudure de l’ossature des porte-plateaux ; Mr.
MOSHI NGELE pour son aide cruciale sur l’écriture du script Matlab pour la résolution des
équations différentielles sur la modélisation thermique de l’incubateur d’œufs ; Mr. Joseph
KALANDA qui nous a aidé à réaliser les dessins de l’incubateur avec le logiciel SolidWorks
et Mr. Serge KABULO qui nous a assisté lors de la mise en équation du circuit thermique de
l’incubateur d’œufs.

A mon Père Jean-Paul KAROGE, pour tous les sacrifices consentis dans la
préparation de mon avenir. Pour tant d’efforts qu’il n’a jamais cessé de faire pour ma formation,
de m’avoir donné le goût des études ainsi que le courage dans les souffrances et l’attachement
à mon égard, voici le fruit de notre travail.

A mes grands-parents Ignace KAYUNGILA et Berthe LWAMBA, pour la stabilité,


la quiétude et le cadre de vie qu’ils nous ont offerts. Pour leur amour, leur aide, leur privations,
leur encouragements, leur sacrifices qu’ils ne cessent de consentir pour nous tailler une issue et
faire de nous un enfant utile à la société.
~ III ~

Etant reconnaissant, nous profitons de cette occasion pour adresser nos


remerciements à Papa Manu KASIHO, Papa Ildephonse KASIHO et Tantine Victorine qui nous
ont soutenu financièrement et sans qui ce projet n’aurait pas vu le jour.

Nous remercions également Mr. Idris KASANS qui nous a aidé à polycopier ce
travail lors des séances de corrections et Mr. Matthias KAYUNGILA pour sa contribution dans
la rédaction.
~ IV ~

RESUME
Dans ce travail, nous nous sommes proposés de concevoir et réaliser un incubateur
d’œufs intelligent à forte conservation de chaleur. En effet, certains éleveurs de volailles locaux
utilisent des incubateurs d’œufs artisanaux qui nécessitent la présence humaine en permanence
pour le contrôle de la température, de l’humidité, de la ventilation et le retournement d’œufs ;
les paramètres essentiels à l’incubation d’œufs. D’autres éleveurs utilisent des modèles
électriques provenant principalement de la Chine. Ces incubateurs n’ont pas une forte
conservation de chaleur, en cas des coupures électriques, les éleveurs finissent par perdre les
œufs qui sont en incubation à la suite d’une hypothermie qui joue sur le taux d’éclosion. De ce
fait, nous avons conçu et réalisé au moyen du logiciel Proteus 8 Professional un circuit
électronique qui rend l’incubateur capable de contrôler automatiquement tous les paramètres
d’incubations. Pour résoudre le problème lié à la faible inertie thermique sur les incubateurs
existants, nous avons trouvé une solution en utilisant, dans la conception des parois de
l’incubateur, des matériaux à changement de phase (MCP) réputés pour leur bonne capacité
thermique. Ainsi en fonction de la quantité de MCP utilisée, nous avons obtenu une autonomie
thermique allant jusqu’à 6329,17 Wh. Nous avons modélisé le circuit thermique et déterminé
au moyen d’un script Matlab qu’il faudra 1200W comme puissance de chauffage pour atteindre
la température de 38 degrés Celsius au bout de 21 secondes à l’intérieur de l’incubateur.
~V~

ABSTRACT
In this work, we set out to design and build a smart eggs incubator with high heat
retention. Indeed, some local poultry farmers use artisanal eggs incubators which always require
human presence for temperature, humidity, ventilation and eggs turning control, essential
parameters for incubating eggs. Other breeders use electric models mainly from China. These
incubators do not have a strong heat retention, in the event of power cuts, farmers end up losing
the incubating eggs due to hypothermia that affects the hatching rate. Therefore, we have
designed and produced using Proteus 8 Professional software an electronic circuit that makes
the incubator capable of automatically controlling all incubation parameters. To solve the
problem related to the low thermal inertia on existing incubators, we found a solution by using,
in the design of the walls of the incubator, phase change materials (PCM) known for their good
thermal capacity. Thus, depending on the amount of PCM used, we obtained a thermal
autonomy of up to 6329.17 Wh. We modeled the thermal circuit and determined using a Matlab
script that it will take 1200W of heating power to reach the temperature of 38 degrees Celsius
after 21 seconds inside the incubator.
~ VI ~

TABLE DES MATIERES


EPIGRAPHE….. ......................................................................................................................... I

REMERCIEMENTS ................................................................................................................. II

RESUME…….. ........................................................................................................................ IV

ABSTRACT……. ..................................................................................................................... V

TABLE DES MATIERES ....................................................................................................... VI

LISTE DES FIGURES ............................................................................................................. XI

LISTE DES TABLEAUX ..................................................................................................... XIII

LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................. XIV

LISTE DES ANNEXES ....................................................................................................... XVII

INTRODUCTION GENERALE................................................................................................ 1

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES INCUBATEURS D’ŒUFS .................................. 2

I.1 Introduction ................................................................................................................. 2

I.2 Définition de concepts de base .................................................................................... 2

I.2.1 Incubateur d’œufs : .......................................................................................................... 2

I.2.2 Incubateur d’œufs intelligent : ........................................................................................ 2

I.2.3 La chaleur ........................................................................................................................ 2

I.2.4 Conception d’un incubateur d’œufs : .............................................................................. 3

I.3 Types d’incubation d’œufs .......................................................................................... 3

I.3.1 Incubation naturelle ......................................................................................................... 3

I.3.2 Incubation d’œufs artificielle .......................................................................................... 4

I.3.3 Principe de l’incubation artificielle ................................................................................. 5

I.3.4 Types d’incubateurs d’œufs artificiels ............................................................................ 5

I.3.5 Incubation mixte .............................................................................................................. 6

I.4 Paramètres agissant sur l’incubation artificielle .......................................................... 6

I.4.1 La température................................................................................................................. 7

I.4.2 L’humidité ....................................................................................................................... 9


~ VII ~

I.4.3 L’aération ...................................................................................................................... 10

I.4.4 Le retournement d’œufs ................................................................................................ 11

I.5 Les étapes d’incubation d’œufs ................................................................................. 11

I.5.1 Tri et désinfection des œufs .......................................................................................... 11

I.5.2 Stockage des œufs ......................................................................................................... 12

I.5.3 Préchauffage et incubation des œufs ............................................................................. 13

I.5.4 Le développement embryonnaire .................................................................................. 13

I.5.5 Mirage des œufs ............................................................................................................ 16

I.5.6 Eclosion des œufs .......................................................................................................... 17

I.6 Matériaux de fabrication des incubateurs d’œufs ...................................................... 17

I.6.1 Ossature des porte-plateaux .......................................................................................... 17

I.6.2 Les plateaux ................................................................................................................... 18

I.6.3 Le revêtement intérieur de l’incubateur ........................................................................ 18

I.6.4 Les parois de l’incubateur ............................................................................................. 19

I.7 Conclusion ................................................................................................................. 19

CHAPITRE II : DIMENSIONNEMENT MECANIQUE DE L’INCUBATEUR ................... 20

II.1 Introduction ............................................................................................................... 20

II.2 Cahier de charge de la partie mécanique de l’incubateur d’œufs .............................. 20

II.2.1 Contexte et définition du problème de dimensionnement de la partie mécanique de


l’incubateur d’œufs .................................................................................................................. 20

II.2.2 Objectif de dimensionnement de la partie mécanique de l’incubateur d’œufs ............. 20

II.2.3 Périmètre de l’étude statique de l’ossature des porte-plateaux de l’incubateur d’œufs 20

II.2.4 Description fonctionnelle des besoins pour l’étude statique des porte-plateaux........... 21

II.3 Présentation du modèle théorique de l’incubateur d’œufs ........................................ 22

II.4 Description du modèle théorique de l’ossature des porte-plateaux ........................... 23

II.5 Détermination des efforts agissants sur l’ossature des porte-plateaux ...................... 26

II.5.1 Informations sur le maillage de l’ossature .................................................................... 26


~ VIII ~

II.5.2 Forces résultantes sur l’ossature de porte-plateaux ....................................................... 27

II.5.3 Résultats de l'étude statique sur l’ossature de porte-plateaux ....................................... 28

II.6 Le système de retournement d’œufs .......................................................................... 29

II.7 Conclusion ................................................................................................................. 30

CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT ELECTRIQUE ET ELECTRONIQUE DE


L’INCUBATEUR D’ŒUFS .................................................................................................... 31

III.1 Introduction ............................................................................................................... 31

III.2 Cahier de charge de la partie électronique-électrique de l’incubateur ...................... 31

III.2.1 Contexte et définition du problème de dimensionnement de la partie électrique-


électronique de l’incubateur d’œufs ......................................................................................... 31

III.2.2 Objectif de dimensionnement électrique et électronique de l’incubateur d’œufs ......... 31

III.2.3 Périmètre d’étude du dimensionnement électrique et électronique de l’incubateur


d’œufs.. ..................................................................................................................................... 31

III.2.4 Description fonctionnelle des besoins pour la réalisation du circuit électronique de


l’incubateur d’œufs .................................................................................................................. 32

III.3 Circuit électronique de l’incubateur d’œufs .............................................................. 32

III.4 Fonctionnement du montage ..................................................................................... 32

III.4.1 Alimentation .................................................................................................................. 32

III.4.2 Capteur d’humidité ........................................................................................................ 34

III.4.3 Le capteur de température ............................................................................................. 37

III.4.4 Interface de communication .......................................................................................... 40

III.4.5 Le chauffage et l’humidification ................................................................................... 44

III.4.6 La ventilation................................................................................................................. 45

III.4.7 Le système de retournement .......................................................................................... 45

III.4.8 Microcontrôleur ............................................................................................................. 45

III.5 Conclusion ................................................................................................................. 46

CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT THERMIQUE DE L’INCUBATEUR D’ŒUFS . 47

IV.1 Introduction ............................................................................................................... 47


~ IX ~

IV.2 Stockage thermique ................................................................................................... 47

IV.2.1 Stockage sensible .......................................................................................................... 47

IV.2.2 Stockage latent .............................................................................................................. 47

IV.2.3 Stockage thermochimique ............................................................................................. 49

IV.3 Comparaison des systèmes de stockage .................................................................... 49

IV.4 Les Matériaux à Changement de Phase ..................................................................... 50

IV.4.1 Critère de sélection d’un bon MCP ............................................................................... 50

IV.4.2 Types de MCP ............................................................................................................... 51

IV.5 Les différents échanges thermiques ........................................................................... 55

IV.5.1 Echange de chaleur par Conduction .............................................................................. 55

IV.5.2 Echange de chaleur par Convection .............................................................................. 56

IV.5.3 Echange de chaleur par rayonnement ............................................................................ 57

IV.5.4 Inertie thermique ........................................................................................................... 58

IV.6 Echange thermique pour la couveuse ........................................................................ 58

IV.6.1 Flux de chaleur par convection entre l’air intérieur et le contre-plaqué ....................... 59

IV.6.2 Flux de chaleur par convection entre l’air extérieur et le contre-plaqué ....................... 59

IV.6.3 Flux de chaleur par conduction à travers le contreplaqué ............................................. 59

IV.6.4 Flux de chaleur par rayonnement à la surface du contreplaqué .................................... 60

IV.6.5 Flux de chaleur stocké par inertie du contre-plaqué ..................................................... 60

IV.6.6 Flux de chaleur stocké par inertie de l’air intérieur....................................................... 60

IV.6.7 Puissance dissipée par l’air du ventilateur .................................................................... 60

IV.7 Analogie thermique – électrique................................................................................ 61

IV.7.1 Simplification du schéma équivalent ............................................................................ 62

IV.7.2 Mise en équations du modèle ........................................................................................ 63

IV.8 Conclusion ................................................................................................................. 75

CHAPITRE V : REALISATION PRATIQUE DE L’INCUBATEUR D’ŒUFS .................. 76

V.1 Introduction ............................................................................................................... 76


~X~

V.2 Réalisation de la caisse du modèle expérimental de l’incubateur d’œufs ................. 76

V.3 Isolation thermique de la caisse ................................................................................. 76

V.4 Amelioraton de la conduction thermique .................................................................. 77

V.5 Fixation du boitier de commande .............................................................................. 77

V.6 Réalisation du circuit de commande du modèle expérimental de l’incubateur


d’œufs…. .............................................................................................................................. 78

V.7 Teste final du modèle expérimental de l’incubateur d’œufs ..................................... 79

V.8 Coût estimatif pour la réalisation pratique de l’incubateur d’œufs ayant une capacité
d’accueil de 600 œufs ........................................................................................................... 80

V.9 Rendement globale de l’incubateur d’œufs ............................................................... 82

V.9.1 Rendement du circuit de chauffage de l’incubateur ...................................................... 82

V.9.2 Rendement du circuit de ventilation.............................................................................. 82

V.9.3 Rendement du circuit d’humidification......................................................................... 83

V.9.4 Rendement du moteur de retournement ........................................................................ 83

V.10 Conclusion ................................................................................................................. 83

CONCLUSION GENERALE .................................................................................................. 84

BIBLIOGRAPHIE ...................................................................................................................... i

ANNEXES…… ........................................................................................................................ A
~ XI ~

LISTE DES FIGURES


Figure I-1:Couvaison naturelle (Combes, 2020) ........................................................................ 4
Figure I-2: Incubation artificielle (ANDD, s.d.) ........................................................................ 4
Figure I-3:Couveuse Classique (Essaim, s.d.)............................................................................ 5
Figure I-4:Incubateur Dynamique (Alibaba, 2018) .................................................................... 6
Figure I-5: Les astuces à utiliser pour avoir une température stable (KHADIDJA, 2016) ........ 8
Figure I-6: La chaleur produite durant d’incubation (Hubbard, 2010) ...................................... 9
Figure I-7: Œuf idéal pour la couvaison (Hubbard, 2010) ....................................................... 12
Figure I-8: Mirage de l'œuf (Brahmaland, 2015) .................................................................... 16
Figure I-9:Mirage d'un œuf fécondé (Couveuse fr, 2021) ....................................................... 17
Figure I-10: Plateau en plastique de 30 œufs (Fermenet, 2020) .............................................. 18
Figure I-11: Rouleau d'aluminium utilisé pour le revêtement intérieur de l'incubateur (Arcan,
2019)......................................................................................................................................... 18
Figure I-12: Planche de bois utilisée pour la fabrication des parois de l'incubateur (Dema,
2019)......................................................................................................................................... 19
Figure II-1: Propriétés physiques des porte-plateaux ............................................................... 21
Figure II-2: Propriétés physiques des plateaux ........................................................................ 21
Figure II-3 : Propriétés physiques du support des porte-plateaux ............................................ 22
Figure II-4: Modèle de l'incubateur réalisé avec SolidWorks .................................................. 23
Figure II-5: Ossature de porte-plateaux ................................................................................... 24
Figure II-6: Dimensions du porte- plateau ............................................................................... 24
Figure II-7: Dimensions du cadre de l’ossature des porte-plateaux ......................................... 25
Figure II-8: Dimension de la barre de l’ossature des porte-plateaux ....................................... 25
Figure II-9: Modèle mécanique de l’ossature des porte-plateaux ............................................ 26
Figure II-10: Résultat final sur l'état du système pour les contraintes avec SolidWorks ......... 28
Figure II-11: Résultat final sur l'état du système pour les déplacements avec SolidWorks..... 29
Figure II-12: Résultat final sur l'état du système pour les déformations avec SolidWorks ..... 30
Figure III-1:Schéma bloc du circuit électronique de l'incubateur ........................................... 33
Figure III-2: Alimentation à découpage utilisée pour alimenter le circuit électronique de
l’incubateur d'œufs (Alibaba, 2021) ......................................................................................... 34
Figure III-3:Capteur d'humidité DHT 11 ................................................................................. 34
Figure III-4:Circuit électronique de l'incubateur d'œuf ............................................................ 35
Figure III-5: Signaux de commande du DHT 11 ..................................................................... 37
~ XII ~

Figure III-6: Capteur DS18B20 en format "sonde" étanche (skywodd, 2017) ........................ 38
Figure III-7: Format d'enregistrement de la température ......................................................... 39
Figure III-8: Ecran LCD 16×2 ................................................................................................. 41
Figure III-9: Schéma de transmission des données d'un afficheur LCD .................................. 42
Figure III-10: Diagramme de réception de données d’un afficheur LCD. ............................... 42
Figure III-11: Diagramme d'émission de données d’un afficheur LCD. .................................. 43
Figure IV-1:Graphe de la température-enthalpie présentant l’énergie stockée dans un système
de stockage latent en comparaison avec un système de stockage sensible (L.F.Cabeza, 2008)
.................................................................................................................................................. 48
Figure IV-2: Classification des MCP proposée par (Abhat, 1983) .......................................... 51
Figure IV-3: Panneau en bois contenant du MCP .................................................................... 55
Figure IV-4: Analogie électrique du circuit thermique de l'incubateur ................................... 61
Figure IV-5: Schéma équivalent Thermique simplifié ............................................................. 63
Figure IV-6: Evolution de la température intérieur en fonction du temps pour différentes
puissance de chauffage ............................................................................................................. 75
Figure V-1: Construction de la caisse du modèle expérimental de l'incubateur d’œufs .......... 76
Figure V-2: Isolation de la caisse et amélioration de la capacité thermique du modèle
expérimental de l’incubateur d’œufs ........................................................................................ 77
Figure V-3: Amélioration de la conduction thermique à l’intérieur du modèle expérimental de
l’incubateur d’œufs .................................................................................................................. 77
Figure V-4: Fixation du boitier de commande ......................................................................... 78
Figure V-5: Circuit de commande ............................................................................................ 78
Figure V-6: Connexion du circuit de commande ..................................................................... 79
Figure V-7: Teste de fonctionnement du modèle expérimental de l'incubateur d’œufs .......... 79
~ XIII ~

LISTE DES TABLEAUX


Tableau I-1:Conséquences d'une mauvaise hygrométrie sur le développement embryonnaire10
Tableau I-2: les différentes étapes du développement embryonnaire d’un œuf de poule (Cie,
2019)......................................................................................................................................... 13
Tableau II-1:Propriétés mécaniques des matériaux utilisés pour la conception de l’ossature de
porte-plateaux ........................................................................................................................... 21
Tableau II-2: Informations sur le maillage de l’ossature des porte-plateaux ........................... 27
Tableau II-3:Résultantes des forces de réaction sur l’ossature de porte-plateaux ................... 27
Tableau II-4:Résultantes des moments de réaction sur l’ossature de porte-plateaux............... 28
Tableau III-1: Constantes de Steinhart-Hart ............................................................................ 38
Tableau III-2: Encodage de la température .............................................................................. 40
Tableau III-3: Méthodes de <LiquidCristal.h> ........................................................................ 43
Tableau IV-1: Propriétés de différentes paraffines tiré de (KOŚNY, 2015) ............................ 54
Tableau V-1: Coût estimatif des matériels électriques et électroniques pour la réalisation de
l'incubateur d’œufs ayant une capacité d’accueil de 600 Œufs ................................................ 80
Tableau V-2: Coût estimatif des matériels de soudure pour la réalisation de la partie
mécanique de l'incubateur d’œufs ayant une capacité d’accueil de 600 Œufs......................... 81
Tableau V-3: Coût estimatif des matériels de menuiserie pour la réalisation de la partie
mécanique et thermique de l'incubateur d’œufs ayant une capacité d’accueil de 600 Œufs ... 81
~ XIV ~

LISTE DES ABREVIATIONS


𝑪𝑪𝑩𝒆𝒖 : La capacité d’inertie de la première couche de bois de la unième face de l’incubateur

𝑪𝑪𝑩𝒑 : La capacité d’inertie de la couche de bois qui constitue la porte de l’incubateur

𝑪𝑪𝑩𝒔𝒖 : La capacité d’inertie de la deuxième couche de bois de la unième face de l’incubateur

𝑪𝑪𝑴𝑪𝑷𝒖 : La capacité d’inertie de la couche de MCP de la unième face de l’incubateur

𝑪𝑪𝑻𝒖 : La capacité d’inertie de la tôle d’aluminium de la unième face intérieur de l’incubateur

𝑪𝒂 : La capacité d’inertie de l’air

𝑪𝒐 : La chaleur massique des œufs en (KJ/Kg ᵒC)

𝑪𝒑𝒂 : La chaleur spécifique de l’air (𝑊ℎ. 𝐾𝑔−1. ᵒC −1)

𝐶𝑐 : La capacité d’inertie du contre-plaqué telle que 𝐶𝑐= 𝜌. 𝑒. 𝑆. 𝐶𝑝𝑐

𝐶𝑝 : Chaleur spécifique du matériau (𝑊ℎ. 𝐾𝑔−1. 𝐾−1)

𝐶𝑝𝑐 : La chaleur spécifique du contre-plaqué (𝑊ℎ. 𝐾𝑔−1. 𝐾−1)

𝑫𝒆 : Le débit d’air du ventilateur

𝑒 : L’épaisseur du contre-plaqué

𝑒𝑎: L’épaisseur de l’air à l’intérieur de l’incubateur (m)

𝒉𝒆 : Le coefficient de convection externe de l’air

ℎ𝑐 : Le coefficient de transfert thermique en (𝑊 ⋅ 𝑚−2. 𝐾−1)

ℎ𝑖: Le coefficient de convection interne de l’air

MCP : Matériaux à Changement de Phase

𝒎 : La masse des œufs de poule en kg

𝒏 : Taux de renouvellement de l’air extérieur dû au trou d’aération

Plamp : Puissance fournie par les lampes

Pvent : Puissance dissipée par l’air du ventilateur


~ XV ~

QconOeufs : Chaleur consommée par les œufs

Qoeufs : La chaleur fournit par la respiration des embryons

QTrouA : Chaleur dissipée par le trou d’aération

𝑹𝑪𝑩𝒆𝒖 : La résistance par conduction de la première couche de bois de la unième face

𝑹𝑪𝑩𝒑 : La résistance par conduction de la couche de bois qui constitue la porte de l’incubateur

𝑹𝑪𝑩𝒔𝒖 : La résistance par conduction de la deuxième couche de bois de la unième face

𝑹𝑪𝑴𝑪𝑷𝒖 : La résistance par conduction de la couche de MCP de la unième face

𝑹𝑪𝑻𝒖 : La résistance par conduction de la tôle d’aluminium de la unième face intérieur

𝑹𝒊𝒖𝟏 : La résistance par convection interne de la unième face

𝑹𝒊𝒖𝟐 : La résistance par convection externe de la unième face

𝑹𝒓𝒔𝒖 : La résistance par rayonnement de la unième face intérieur

RcondBe : Résistance thermique par conduction de la première couche de bois

RcondBp : Résistance thermique par conduction de la porte en bois

RcondBs : Résistance thermique par conduction de la deuxième couche de bois

RcondMCP : Résistance thermique par conduction du MCP

RcondT : Résistance thermique par conduction de la tôle d’aluminium

RconvE : Résistance thermique dû à la convection de l’air intérieur et la mince tôle d’aluminium

RconvS : Résistance thermique dû à la convection de l’air extérieur et la deuxième couche de


bois

𝒒𝒓𝒆𝒔𝒑 : Chaleur de respiration des œufs en (KJ/Kg)

∆𝑯 : Différence d’enthalpie entre l’enthalpie extérieure et l’enthalpie intérieure de la couveuse

S: Superficie du corps (𝑚2)

𝒕 : Temps
~ XVI ~

TempExt : Température extérieur

TempInt : Température intérieur

𝑇: Température de la surface du corps (K)

URES : Déplacement résultant

𝑽𝒔𝒊 : Volume spécifique intérieur de la couveuse en (𝑚3/𝐾𝑔)

𝑽𝒖 : Volume utile intérieur de notre couveuse en (𝑚3)

𝜀: Émissivité thermique tel que, égale à 1 pour un corps noir et comprise entre 0 et 1 selon l’état
de surface du matériau

𝜌: Masse volumique

𝜙: Flux de chaleur en 𝑤𝑎𝑡𝑡 (𝑊)

𝝀𝒄: La conductivité du contre-plaqué (𝑊. 𝑚−1. 𝐾−1)

𝞼 : Constante de Stefan-Boltzmann (5,6703. 10−8 𝑊. 𝑚−2. 𝐾−4)


~ XVII ~

LISTE DES ANNEXES

Annexe A : Script MATLAB pour la résolution des équations différentielles sur le


dimensionnement thermique (voir le disque) ............................................................................ A
Annexe B:Code Source de l'incubateur (voir le disque) ........................................................... A
Annexe C:Vue d'ensemble de l'interface utilisateur du logiciel SolidWorks............................ A
Annexe D: Datasheet de l'Arduino Pro mini ............................................................................ B
Annexe E: Datasheet de l’écran LCD 16×2 .............................................................................. C
Annexe F: Datasheet du DHT11 ............................................................................................... D
Annexe G: Propriétés thermiques du CrodaTherm 37 .............................................................. D
Annexe H: Datasheet du D18B20 .............................................................................................. E
Annexe I: Propriétés physico-thermiques de l'incubateur .......................................................... F
Annexe J: Caractéristiques principales des aciers inoxydables ferritiques ................................ F
Annexe K:Plateaux de 30 œufs en plastique 30cm/30cm ......................................................... G
Annexe L: Exemple de nuances de fontes suivant la norme NF EN 1560 (Claude HAZARD,
2004).......................................................................................................................................... G
Annexe M: Datasheet du 2N2222 ............................................................................................. H
Annexe N: Datasheet du Buzzer ................................................................................................. I
Annexe O: Mesures dimensionnelles de l’incubateur .................................................................J
~1~

INTRODUCTION GENERALE
La croissance démographique de notre pays la République Démocratique du Congo,
plus précisément celle de la province du Haut-Katanga devient peu à peu un problème, notre
société est poussée à développer le secteur industriel afin de satisfaire aux besoins primaire de
sa population, comme celui de l’agro-alimentaire. Cependant le développement de l’industrie
de la volaille au cours des dernières décennies est absolument remarquable et l’évolution des
incubateurs artificiels est plus compétitive afin de faire face à un marché qui est devenu de plus
en plus concurrentiel et conditionné par des normes de qualité sévères.

Les éleveurs de volailles locaux utilisent des incubateurs artificiels électriques qui
proviennent principalement de la Chine et sont fabriqués avec des matériaux plastiques afin de
minimiser le coût d’importation dû au poids de l’appareil. La matière plastique a une faible
inertie thermique, en cas de coupure électriques sur des longues heures, les éleveurs perdent
facilement les œufs qui sont en incubation à la suite de l’hypothermie.

Comme tout travail d’ingénierie doit résoudre un problème physique de société, nous
nous sommes proposés de travailler sur la conception et la réalisation d’un incubateur d’œufs
intelligent à forte conservation de chaleur afin de résoudre le problème de la faible inertie
thermique existant sur les incubateurs d’œufs disponible sur le marché. Pour atteindre notre but,
nous aurons à faire plusieurs dimensionnements afin de concevoir un incubateur qui répond au
cahier de charge fonctionnel.

De ce fait, notre travail consistera en premier lieu à faire le dimensionnement de la partie


mécanique. Nous aurons à faire uniquement l’étude statique sachant que l’étude dynamique ne
sera pas nécessaire vu que les vitesses développées sur notre système ne sont pas susceptibles
d’induire des déformations permanentes. Ensuite suivra le dimensionnement électrique-
électronique, nous aurons plus à parler sur l’aspect électronique qu’électrique sachant que c’est
le circuit électronique qui régit l’intelligence l’incubateur. Le dimensionnement thermique sera
le dernier. Ensuite suivra la réalisation pratique du modèle expérimentale de 20 œufs (diffèrent
du modèle théorique) ainsi que l’estimation budgétaire du projet.

Nous considérons que la température extérieure de l’incubateur correspond à la


température ambiante et tous les calculs de dimensionnements seront faits sur base d’un
incubateur ayant une capacité d’accueils de 600 œufs de poules. Nous utiliserons les logiciels
SolidWorks, Proteus 8 Professional et Matlab R2015a pour les différents dimensionnements.
~2~

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES INCUBATEURS D’ŒUFS

I.1 Introduction
Le présent chapitre parle des différents paramètres d’incubations comme la température
et le taux d’humidité qui conditionnent le bon fonctionnement d’un incubateur d’œufs. Nous
considérons que ces derniers sont relatifs aux œufs des poules et sont physiquement mesurables
au moyen des capteurs comme la sonde de température, le capteur d’humidité, etc. Ces capteurs
interagissent avec un système intelligent qui régule automatiquement tous les paramètres
d’incubations par rapport aux consignes fixées. Nous donnerons quelques étapes du
développement embryonnaire d’un poussin. Et pour clore ce chapitre, nous parlerons
brièvement des différents matériaux utilisés pour la fabrication des incubateurs.

I.2 Définition de concepts de base


I.2.1 Incubateur d’œufs :
L’incubateur est un appareil consistant essentiellement en une enceinte close, aseptique,
maintenue à température et humidité constantes par des systèmes de régulation, et où sont
placés les œufs pour la durée de leur incubation. Il existe deux types d’incubateurs : les
incubateurs à ventilation naturelle ou statique et les incubateurs à ventilation forcée ou
dynamique où l'air est brassé par un ventilateur. Les incubateurs fonctionnent soit à l'électricité,
au gaz ou au pétrole et ont des capacités variant entre 8 et 200 œufs pour les petits producteurs
à plus de 100000 œufs pour les grandes fermes (KHADIDJA, 2016).

I.2.2 Incubateur d’œufs intelligent :


D’une manière générale un incubateur d’œufs intelligent est tout incubateur doté d’un
système de régulation de la température et de l’humidité ; et d’un système de retournement
automatique des œufs. Il est capable d’acquérir les données provenant de ses capteurs, les traiter
et ensuite les communiquer à l’homme à travers une interface graphique (Microsoft
experiences, 2018).

I.2.3 La chaleur
La chaleur est un paramètre important concernant l’incubation d’œufs, c’est elle qui
permet le développement embryonnaire. Lorsque l’on met deux corps de températures
différentes en contact, leurs températures ont tendance à s’égaliser au cours d’un transfert
spontané d’énergie. Nous appelons cette forme d’énergie la chaleur. La chaleur, notée Q, est
~3~

une forme d’énergie (mesurée en joules). À l’échelle macroscopique, c’est la mesure d’un
changement d’énergie interne d’un système thermodynamique, lorsqu’aucun travail n’est
effectué (Cleynen, 2014).

I.2.4 Conception d’un incubateur d’œufs :


Concevoir un incubateur d’œuf revient à trouver son aspect esthétique avec une
référence spécifique à sa forme et sa capacité d’accueil. La conception d’un incubateur d’œufs
peut être considérée comme signifiant tous les processus de visualisation, calculs de
dimensionnements, raffinement et spécification des détails tels que la température d’incubation,
le taux d’humidité, l’apport en oxygène, etc. Concevoir en général commence par un besoin ou
une exigence ou, alternativement, une idée ; et se termine par un ensemble de dessins ou des
représentations informatiques et autres informations permettant de fabriquer le produit (Childs,
2004).

I.3 Types d’incubation d’œufs


I.3.1 Incubation naturelle
En fonction de sa race, la poule peut couver en moyenne 8 à 14 œufs. Elle commence
la couvée lorsqu'elle a fini de pondre. Cette phase de couvaison se caractérise par une
maintenance dans le nid, le retournement des œufs et une posture agressive lors d'une approche.
En effet, la poule ne quitte le nid que très brièvement pour s'alimenter et boire. En outre, elle a
besoin du calme pour mener à bien la couvée. Pendant la couvée, elle fournit la température,
l'humidité et la ventilation nécessaires au bon développement des œufs. L'éclosion intervient
au bout de 21 jours d'incubation. Le taux d'éclosion varie selon plusieurs facteurs. Ainsi, des
études rapportent respectivement des taux d'éclosion qui varie entre 50% et 60% (KAZED,
2011).

Après l'éclosion, la poule prend soin de ses poussins en leur apprenant à rechercher la
nourriture et les protège également des agressions extérieures. Les activités de couvaison et
d'élevage des poussins accroissent la longueur du cycle reproductif chez la poule de 58
jours pour atteindre environ 74 jours (16 jours de ponte et de constitution de la couvée + 21
jours d'incubation + 37 jours d'élevage des poussins = 74 jours). Cette situation constitue une
limite à la productivité de la poule et l'incubation artificielle pourrait être une solution à
envisager pour augmenter le rendement de la production (Seydou, 2011). La figure I-1 illustre
une couvaison naturelle, on peut clairement y voir la posture que prend la poule lorsqu’elle
couve ses œufs.
~4~

Figure I-1:Couvaison naturelle (Combes, 2020)

I.3.2 Incubation d’œufs artificielle


I.3.2.1 Historique
La couveuse artificielle ou ‘‘l’incubateur d’œufs ’’ ne date pas d’aujourd’hui. En effet,
depuis plusieurs siècles les Égyptiens construisaient ces machines. En Égypte ancienne ils
s’appelaient ‘‘les Mammals’’, c’étaient de véritables constructions en maçonnerie comportant
des fours chauffés à la bouse de chameau au-dessus desquels se trouvaient les chambres
d’incubation. Un seul homme s’occupait d’un Mammal pouvant incuber plusieurs œufs. Il
n’était pas rétribué mais tirait son bénéfice de sa production en livrant 80 poussins pour 100
œufs mis à couver. Actuellement presque tous les incubateurs fonctionnent à l’électricité, il
existe d’autres modèles à pétrole et à gaz (Seydou, 2011).

I.3.2.2 Définition
L'incubation artificielle est une technique de reconditionnement thermique favorable au
développement embryonnaire qui, à partir d'une quantité d'œufs pondus, permet d'obtenir le
maximum de poussins viables au coût le plus bas possible. Cette technique utilise des
incubateurs qui sont conçus pour régulariser la chaleur, l'humidité, la ventilation et la rotation
des œufs afin d’accomplir un développement embryonnaire normal (voir la figure I-2).

Figure I-2: Incubation artificielle (ANDD, s.d.)


~5~

I.3.3 Principe de l’incubation artificielle


Le principe d’incubation d’œufs est toujours le même : une enceinte étanche,
généralement doublée de matériaux isolants (exothermiques), dans laquelle se trouve
principalement une source de chaleur, une source d’humidité et accessoirement des orifices
permettant le renouvellement progressif d’air. Pour ces incubateurs, on peut également y
trouver des mécanismes facilitant le retournement des œufs.

I.3.4 Types d’incubateurs d’œufs artificiels


Il existe généralement deux modèles d'incubateurs artificiels :

• Les incubateurs à ventilation naturelle ou statique et


• Les incubateurs à ventilation forcée ou dynamique où l'air est rénové par un
ventilateur (Galinette, s.d.).

I.3.4.1 Les incubateurs statiques ou classiques


Dans les incubateurs d’œufs statiques le chauffage s’effectue en haut. Pour des modèles
électriques il s’agit d’une résistance chauffante tapissant la face inférieure du plafond, de même,
il existe d’autres types qui utilisent des lampes à incandescences comme on peut le voir à la
figure I-3. Dans des modèles à gaz ou à pétrole, le chauffage se fait par une flamme permanente
ou bien par l’intermédiaire d’un réservoir d’eau chaude (Vendéens, 2017).

Figure I-3:Couveuse Classique (Essaim, s.d.)

Selon ces incubateurs, la température est toujours élevée en haut qu’en bas à cause de
l’emplacement des sources de chaleur, et en plus l’air chaud se rassemble vers le sommet de
l’enceinte fermée. Par conséquence, la température de la couveuse est de plus en plus basse en
allant de haut vers le bas. C’est pour cela les œufs sont disposés sur un seul plateau sur le même
niveau, pour bénéficier de la même température. La température doit être fixée à 39°C, et elle
~6~

est mesurée au sommet des œufs. De plus, le retournement des œufs cinq à sept fois par jour
est nécessaire (Vendéens, 2017).

I.3.4.2 Les incubateurs dynamiques


Dans ces genres d’incubateurs, l’air intérieur est brassé par un ventilateur. Ce dernier
doit être placé loin des œufs et des poussins naissants, et il doit être protégé par une grille pour
ne pas les blesser. Il existe d’autres modèles où l’air est aspiré par un aspirateur de haut vers le
bas puis le réinjecte dans l’incubateur après une phase de réchauffage et de filtrage. Par
conséquent, la température est parfaitement uniforme dans l’ensemble de l’appareil. C’est pour
cela qu’on peut y mettre les plateaux d’œufs sur différents niveaux. Dans ce type de couveuses,
la température doit être réglée à 37,8°C ou 38°C, et elle est mesurée au sommet des œufs.
Notons que les modèles dynamiques sont plus techniques que les modèles statiques (Vendéens,
2017). La figure I-4 illustre le modèle d’un incubateur dynamique.

Figure I-4:Incubateur Dynamique (Alibaba, 2018)

I.3.5 Incubation mixte


Ce dernier type d’incubation utilise les deux classes citées ci-dessus, à savoir
commencer cette incubation sous des poules et terminer dans la couveuse artificielle, ou bien
l’inverse (KHADIDJA, 2016).

I.4 Paramètres agissant sur l’incubation artificielle


La réussite de l’incubation artificiel est régit par le contrôle des certains paramètres qui
facilitent le développement cellulaire des embryons. Ces derniers doivent être fixés par rapport
aux consignes bien définies.
~7~

I.4.1 La température
Une couveuse doit fournir une température comparable à celle d’une poule qui chauffe
ses œufs avec son corps. Si la température ambiante descend en dessous de 35°C, il faut se
servir d’une couveuse équipée d’un chauffage. Le maintien de la bonne température nécessite
une bonne isolation (KHADIDJA, 2016).

Le paramètre température joue un rôle très important pendant la régulation de


l’incubateur artificiel. En effet, en cours d’incubation, les températures à considérer sont :

• Un refroidissement de 20°C pouvant aller jusqu’à 12 heures cumulées durant la période


d’incubation ;
• On peut considérer notre couveuse comme fortement compromise si 𝑇 = 40°𝐶 ;
• Les surchauffes provoquent un développement anarchique des cellules et donnent
des poussins déformés ;
• Il est déconseillé d’atteindre une température de 44°C, parce qu’à partir de cette
température les œufs sont à jeter (Hubbard, 2010).

I.4.1.1 Le réglage de la température pendant l’incubation


Le facteur essentiel de la réussite de l’incubation est la température, surtout pendant la
première semaine. La température optimale lors des deux premières semaines est de 38,9°C
avec un écart maximal de 0,5°C vers le haut ou vers le bas. Au-delà de 40,5°C, les températures
sont mortelles pour les embryons. Une hausse de température et une baisse d’humidité peuvent
donner ensemble des résultats désastreux. Une température trop basse retarde l’éclosion des
œufs, mais est toutefois moins dangereuse qu’une température trop élevée. A partir du 19ième
jour de l’incubation, la température doit baisser à 36,1°C car les poussins produisent eux-
mêmes de la chaleur. Les poussins nouveau-nés qui gardent le bec ouvert essayent de perdre de
la chaleur en respirant fortement, cela indique une surchauffe de la couveuse (KHADIDJA,
2016). La figure I-5 illustre quelques facteurs à réunir pour avoir une température constante.
~8~

Ampoules

Chauffer les œufs Radiateur

Résistance chauffante

Garder la température Régulateur


stable
Réguler la température
Thermostat

Conserver la Caisse isolante


température

Figure I-5: Les astuces à utiliser pour avoir une température stable (KHADIDJA, 2016)

Le développement embryonnaire est essentiellement régi par la température. Il s’agit là


d’un paramètre capital dans la détermination des conditions d’incubation. Pour garder ce
dernier stable, nous devons avoir une source de chaleur pilotée par un régulateur, la caisse de
l’incubateur doit être isolée du milieu extérieur pour éviter une déperdition énergétique
considérable.

I.4.1.2 La production de chaleur par l’embryon


Il est communément admis qu’au cours du développement embryonnaire deux grandes
périodes se succèdent : l’une endothermique, en tout début d’incubation et d’une durée
d’environ 8-9 jours, et l’autre, exothermique, en fin d’incubation et d’une durée approximative
de 7-8 jours. Entre les deux, une étape dite isothermique, souvent très courte, est parfois
mentionnée (Hubbard, 2010).

Romijn et Lokhorst ont été les premiers à déterminer la chaleur produite par l’embryon
en fonction des jours d’incubations en utilisant la méthode de la calorimétrie direct et inverse
comme l’illustre la figure I-6.
~9~

Figure I-6: La chaleur produite durant d’incubation (Hubbard, 2010)

I.4.2 L’humidité
L’humidité relative (HR) varie fortement avec la température. Si ce niveau n’est pas
bon, les embryons se déshydratent dans l’œuf ou ne parviennent pas à éliminer les gaz toxiques
qu’ils produisent. Un bon niveau d’humidité s’obtient en installant dans la couveuse des
~ 10 ~

récipients remplis d’eau. L’humidité relative se mesure à l’aide d’un thermomètre à cuvette
humide ou avec un hygromètre (KHADIDJA, 2016).

Les effets des paramètres de l’humidité de l’air ou humidité relative (RH) sur les résultats
d’incubation sont importants, ces paramètres sont :

• L’œuf perd beaucoup d’humidité à travers les pores de sa coquille, donc il faut éviter
la déshydratation des œufs en contrôlant l’humidité dans la couveuse ;
• L'humidité assure le bon développement de l'embryon mais également facilite le
bêchage en rendant la coquille plus fragile ;
• Pendant l’éclosion, le bon niveau d’humidité doit être maintenu. Si l’air est sec, les
poussins se déshydratent rapidement et meurent ;
• Les meilleurs résultats d'incubation sont obtenus avec une humidité relative variant
entre 50 et 60% pendant les 18 premiers jours et de 75% au plus pendant les trois
derniers jours d'incubation (Hubbard, 2010).

Le tableau I-1 donne les différentes conséquences qui surviennent en ayant une
mauvaise hygrométrie dans l’incubateur :

Tableau I-1:Conséquences d'une mauvaise hygrométrie sur le développement embryonnaire

Evolution d’incubation Hygrométrie trop élevée Hygrométrie trop basse


Œuf Augmentation de la Fuite hydrique entrainant
contamination et des adhérences
développement des bactéries
Embryon Mort tardive par défaut de
perte d’eau
Eclosion Prématurée Eclosion tardive
Poussin Faible, non mobile, Sec, petit, déshydraté,
poisseux, œdèmes sous- adhérant à la coquille
cutanés
Cordon ombilical Mal cicatrisé Sec

I.4.3 L’aération
L'œuf à couver est un être vivant qui respire, une bonne ventilation est donc nécessaire
pour assurer le bon développement de l'embryon. La ventilation apporte de l'oxygène à
~ 11 ~

l'embryon et élimine le dioxyde de carbone (CO2) excédentaire. Une ventilation déficiente peut
provoquer l’étouffement des poussins dans l’œuf. Le renouvellement d'air est réalisé par le
réglage des trappes d'entrée et de sortie d'air au niveau des couveuses. En outre, la ventilation
permet de régler la température et l'humidité dans la couveuse (Hubbard, 2010).

I.4.4 Le retournement d’œufs


Les œufs doivent être retournés régulièrement, sinon les résultats d’incubation seront
très bas. Il est recommandé de retourner les œufs trois fois par jour pendant les premiers 19
jours et après le retournement n’est plus nécessaire. Le retournement des œufs peut être facilité
par un mécanisme automatique (KHADIDJA, 2016).

• L'opération de retournement a pour but d'éviter le collage de l'embryon sur la coquille,


d’éviter au maximum les positions anormales de l'embryon et de permettre également
une meilleure répartition de la chaleur sur toute la surface des œufs.
• Le retournement des œufs s'effectue entre deux positions possibles, 45 degré par rapport
à la verticale.
• Ce dernier doit s’effectuer au minimum trois fois par jour. Tout choc exagéré provoque
la mort des embryons (Hubbard, 2010).

I.5 Les étapes d’incubation d’œufs


I.5.1 Tri et désinfection des œufs
Le tri a pour objectif d'obtenir un taux élevé de réussite à l'incubation. Les œufs à couver
doivent être frais, propres, de poids convenable et sans anomalies de taille et de forme comme
le montre la figure I-7 autant nous avons en largeur ; 1,4 fois nous aurons en longueur. Ainsi
donc, les œufs présentant des anomalies de la coquille et des formes anormales sont à écarter.
Placés dans l’incubateur, les meilleurs résultats d'éclosion s'obtiennent avec des œufs âgés de
3 à 4 jours et de poids compris entre 30 et 70 g en fonction des races. Les œufs de 55 à 60 g
éclosent mieux que ceux de 60 à 70 g selon les races. Cependant, ces œufs doivent êtres
fécondés et provenus de poules saines et bien nourries. En effet, leur insuffisance alimentaire
réduit la fertilité des œufs et augmente la mortalité embryonnaire (Hubbard, 2010).

La désinfection a pour but d'éliminer les impuretés et germes qui se trouveraient sur
la coquille des œufs et qui pourraient compromettre les résultats d'éclosion. Cette opération doit
être effectuée rapidement après la collecte des œufs. Toutefois, il est déconseillé de laver les
œufs à l'eau sous peine d'éliminer la fine couche protectrice qui les recouvrent et les protègent
~ 12 ~

des invasions microbiennes. Différentes méthodes de désinfection sont utilisées. Cette


opération doit être réalisée dans une salle à une température de 22 à 26°C pendant 20 à 30
minutes (Galinette, s.d.).

Figure I-7: Œuf idéal pour la couvaison (Hubbard, 2010)

I.5.2 Stockage des œufs


Après la désinfection, les œufs doivent être conservés dans un local aéré mais à l'abri
des courants d'air, du soleil et des poussières. La durée de conservation des facultés d'éclosion
des œufs dépend de la température de la pièce dans laquelle les œufs sont stockés avant
l’incubation. Pour une température de stockage de 7 à 15°C, la conservation des facultés
d'éclosion est bonne pendant 6 jours. Ensuite, elle diminue progressivement à partir du début
de la seconde semaine. La température de la salle de stockage doit être maintenue entre 17 et
18°C pour une durée de 3 à 4 jours (Hubbard, 2010).

Afin de limiter les pertes d'eau par évaporation qui aura pour effet d'abaisser le taux
d'éclosion et la vitalité du poussin, l'humidité relative de la salle de stockage doit être maintenue
entre 70 et 85%. Durant leur stockage, les œufs à couver sont placés dans une position pointe
en bas pour un stockage de courte durée. Pour des durées de stockages supérieures à 7 jours, un
stockage pointe en haut permet de limiter les pertes d'éclosion dues au stockage. Aussi, il est
recommandé de les retourner pendant le stockage afin d'éviter que le jaune adhère à la coquille.
Les œufs ne doivent jamais être stockés directement sur le sol, mais sur des palettes en bois ou
de préférence en plastique (Galinette, s.d.).
~ 13 ~

I.5.3 Préchauffage et incubation des œufs


Pour obtenir un bon taux d'éclosion, il est nécessaire de préchauffer les œufs avant leur
mise en incubation. Ce procédé permet d'éviter un choc thermique aux œufs et également un
démarrage plus rapide et plus homogène au développement des embryons. Un préchauffage
compris entre 25°C et 28°C est préférable pendant une heure. L'un des facteurs essentiels de la
réussite de l'incubation est la régulation parfaite de la température, surtout pendant la première
semaine. Pour les couveuses à ventilation naturelle, la température optimale doit être maintenue
à 38,9°C lors des deux premières semaines d'incubation, et ramenée à 36,1°C à partir du
19èmejour d'incubation. Cela est dû au faite que les poussins produisent aussi de la chaleur.
Pour les couveuses à ventilation forcée, la température idéale pour un meilleur développement
de l'embryon et une éclosion optimale, est de 37,7°C ou 37,8°C. Cette température est
déterminante également pour la croissance correcte du poussin après l’éclosion. Les basses
températures retardent l'éclosion et ses effets sont très déconseillés par rapport aux températures
élevées (Galinette, s.d.).

I.5.4 Le développement embryonnaire

Le développement d’un œuf fécondé commence par la division cellulaire, dès qu’il
traverse l’oviducte de la poule. Quand elle pond l’œuf, l’embryon se refroidit et le
développement est suspendu. Si on casse l’œuf à ce moment-là, le disque germinal mesure déjà
4mm. Le développement de l’embryon commence quand la température de l’œuf dépasse
26,6 °C. Dans le tableau I-2 figurent les différentes étapes du développement embryonnaire
pour arriver à un poussin le 21ième jour (Cie, 2019).

Tableau I-2: les différentes étapes du développement embryonnaire d’un œuf de poule (Cie, 2019)

Fécondation, division et croissance des


cellules. Certaines cellules se regroupent en
Avant la ponte
tissus (pour assumer ultérieurement certaines
fonctions)
Entre la ponte et la couvaison/ Arrêt de la croissance cellulaire. Il y a déjà
incubation entre 50 000 et 80 000 cellules.
Jour 1
L’embryon est déjà constitué des 3 couches de cellules:
~ 14 ~

• l’ectoderme: qui donnera la peau, les plumes, le bec, le système nerveux, les
griffes, les yeux et la bouche ;
• le mésoderme: qui donnera le squelette, les muscles, le sang et les organes
reproducteurs ;
• l’endoderme: qui donnera les organes respiratoires, les systèmes sécréteurs et
digestifs.
Premiers signes de ressemblance avec un
16 heures
embryon de poulet

18 heures Apparition du tube digestif

20 heures Apparition de la colonne vertébrale

21 heures Début de la formation du système nerveux

22 heures Début de la formation de la tête


Jour 2
25 heures Début de la formation du cœur

35 heures Début de la formation de l’oreille

42 heures Le cœur commence à battre


Jour 3
60 heures Début de la formation des voies respiratoires

62 heures Début de la formation des pattes

64 heures Début de la formation des ailes


Début de la formation de la langue. Le cœur
quitte sa forme simple et devient un cœur
complètement formé; il est toujours en train de
battre mais reste encore à l’extérieur du corps.
Des membranes amniotiques se forment et

Jour 4 constituent un sac amniotique dans lequel


l’embryon va flotter jusqu’à la fin de son
développement. Le liquide amniotique et les
retournements de l’œuf vont permettre à
l’embryon de se positionner correctement pour
l’éclosion.
Début de la formation des organes permanents

Jour 5 et différenciation sexuelle. La structure


aortique commence à se former et à s’épaissir.
~ 15 ~

Début de la formation du bec. Les pattes et les


Jour 6
ailes sont presque complètement développées.
La membrane commence à s’épaissir mais
Jour 7
reste transparente

Jour 8 Début de la formation des plumes


La membrane n’est plus transparente.

Jour 9 L’embryon commence à vraiment ressembler


à un poussin.
Début du durcissement du bec. Les os
Jour 10
commencent à se former
L’ovaire de droite de l’embryon femelle
Jour 13
commence à dégénérer
L’embryon se met en bonne position pour
Jour 14
pouvoir briser la coquille
Les écailles, les griffes et le bec deviennent

Jour 16 plus fermes. L’albumen est déjà quasi tout


consommé. Il reste le jaune comme nourriture.

Jour 17 Le bec se tourne vers la poche d’air.


Le vitellus (jaune) commence à entrer dans le
Jour 19
corps de l’embryon
Le sac vitellin est complètement aspiré à
l’intérieur du corps de l’embryon. Le poussin
occupe presque tout l’espace intérieur de l’œuf,
à l’exception de la chambre à air. Il lui devient
difficile d’obtenir de l’oxygène au travers de la
Jour 20
coquille. Du coup, les muscles du cou se
contractent et le bec perce la poche d’air située
du côté du gros bout de l’œuf. Les plus faibles,
notamment ceux qui manquent de vitamines du
groupe B, n’y survivront pas.
~ 16 ~

Eclosion du poussin: les coups de bec


alternent avec des mouvements des pattes. De
Jour 21
cette manière, le poussin découpe le gros bout
de l’œuf, jusqu’à pouvoir en sortir.

I.5.5 Mirage des œufs


Le mirage est une opération qui consiste à éclairer l'intérieur de l'œuf à l'aide d'un
appareil appelé mireuse ou mire-œuf doté d'une source lumineuse (voir la figure I-8). Le mirage
est une opération très importante car il permet de détecter les œufs clairs (non fécondés), les
embryons morts et de voir si le développement du poussin dans l'œuf se déroule normalement.
Habituellement deux mirages sont pratiqués. Le premier est effectué au 7ème ou 9ème jour
d'incubation et permet de retirer les œufs non fécondés et le second au 18ème jour d'incubation,
ce dernier mirage permet de retirer les œufs à embryons morts. Le mirage doit être fait avec
précaution car il est responsable de 1 à 3% de mortalité embryonnaire (Galinette, s.d.).

Figure I-8: Mirage de l'œuf (Brahmaland, 2015)

On peut clairement voir sur la figure I-9 à quoi ressemble un œuf fécondé qui est soumis au
mirage.
~ 17 ~

Figure I-9:Mirage d'un œuf fécondé (Couveuse fr, 2021)

I.5.6 Eclosion des œufs


Après le dernier mirage, les œufs peuvent être transférés dans un éclosoir si le dispositif
existe, sinon, l'éclosion peut se poursuivre dans l'incubateur. Dans tous les cas, l'humidité
relative qui était de 50 à 60% durant les 18 premiers jours, doit être élevée au plus à 75% afin
que l'éclosion puisse se dérouler normalement. A partir du 18èmejour, aucune autre manipulation
n'est faite jusqu'à l'éclosion. La sortie des poussins intervient au 21ème jour d'incubation. Il faut
au poussin une durée de douze heures pour briser la coquille et se libérer. A la sortie, le poussin
emmène avec lui l'enveloppe contenant le jaune, ce qui constitue une réserve alimentaire
supplémentaire pour sa première semaine de vie hors de la coquille. C'est la présence de ce
jaune qui permet le transport des poussins sur de grandes distances et pendant plusieurs jours
sans qu'il faille les nourrir ou les abreuver (Galinette, s.d.).

I.6 Matériaux de fabrication des incubateurs d’œufs


I.6.1 Ossature des porte-plateaux
L’ossature des porte-plateaux est généralement fabriquée en acier inoxydable pour
éviter la corrosion dû la rouille qui attaque facilement les aciers ordinaires en présence d’un air
trop humide (entre 50% et 75% pour l’incubateur). Il existe une grande variété d’aciers
inoxydables possédant une résistance, soudabilité ou ténacité différente ; comme l’acier
inoxydable austénitique, ferritique, duplex (austéno-ferritique), martensitique et l’acier
inoxydable à durcissement par précipitation (Steel Knowledge, 2017). On utilise habituellement
l’acier inoxydable ferritique parce qu’ils coûtent moins cher que les nuances austénitiques de
même résistance à la corrosion et sont utilisés dans des applications en intérieur ou dans des
~ 18 ~

atmosphères peu corrosives. Pour améliorer leur soudabilité, on utilise l’alliage au titane. Nous
retrouvons quelques informations supplémentaires à l’annexe J.

I.6.2 Les plateaux


Les plateaux sont généralement fabriqués en plastiques avec des mesures standard que
l’on retrouve sur le marché, nous retrouvons généralement de modèles de 30cm/30cm pour 30
œufs de poule comme le montre la figure I-10 et l’annexe K.

Figure I-10: Plateau en plastique de 30 œufs (Fermenet, 2020)

I.6.3 Le revêtement intérieur de l’incubateur


Pour augmenter la conductivité thermique des surfaces intérieures de l’incubateur,
l’intérieur est tapissé d’une mince tôle d’aluminium que l’on retrouve sur forme de rouleau
comme l’illustre la figure I-11

Figure I-11: Rouleau d'aluminium utilisé pour le revêtement intérieur de l'incubateur (Arcan, 2019)
~ 19 ~

I.6.4 Les parois de l’incubateur


Les parois de l’incubateur sont généralement faites en bois grâce à sa bonne inertie
thermique. Cependant, il existe plusieurs types de bois, les plus utilisés sont ceux qui présentent
plusieurs couches appelés communément multi triplex que l’on peut voir à la figure I-12.

Figure I-12: Planche de bois utilisée pour la fabrication des parois de l'incubateur (Dema, 2019)

I.7 Conclusion
Dans ce premier chapitre, nous avons abordé d’une manière générale les incubateurs et
les paramètres d’incubation. Sans doute, l’incubation naturelle reste le plus actif mais conduit
à une production trop faible. En effet l’incubation artificielle est recommandée pour satisfaire
les grandes demandes de consommation. Le bon fonctionnement de couveuses est basé sur la
bonne régulation de la température, de l’humidité, la ventilation et le retournement d’œufs. Les
pertes en productions expliquent les erreurs de réglages de ces quatre paramètres. Pour produire
un incubateur d’œufs performant et capable de donner un rendement approprié, il faut faire une
bonne étude de conception et effectuer un choix judicieux des matériaux de construction. Dans
le chapitre II nous allons dimensionner la partie mécanique de l’incubateur en faisant une étude
statique de l’ossature de porte-plateaux.
~ 20 ~

CHAPITRE II : DIMENSIONNEMENT MECANIQUE DE


L’INCUBATEUR
II.1 Introduction
Dans ce chapitre il est question de faire l’étude statique de l’ossature des porte-plateaux
en utilisant le logiciel de dessin assisté par ordinateur SolidWorks. Cette étude a pour but de
rendre l’ossature résistante et capable de supporter les différentes contraintes auxquelles elle
sera soumise. Ensuite suivra la détermination du couple résistant dû aux poids des œufs et des
porte-plateaux (contraintes du système) dans le but de faire le choix du moteur de retournement
d’œufs.

II.2 Cahier de charge de la partie mécanique de l’incubateur d’œufs


Dans cette partie nous définissons le problème à résoudre par l’étude statique qui sera
effectuée sur l’ossature des porte-plateaux de l’incubateur d’œufs, l’objectif ainsi que le
périmètre (limite) de cette étude.

II.2.1 Contexte et définition du problème de dimensionnement de la partie mécanique


de l’incubateur d’œufs
La capacité d’accueil de l’incubateur est de 600 œufs de poule, un œuf de poule a
une masse moyenne de 63 g pour les petits œufs et 73 g pour les gros œufs (François, 2020).
L’ossature des porte-plateaux doit être en mesure de supporter le poids total des œufs ainsi que
celui du moteur de retournement (dont la masse vaut 5 kg) sans qu’elle ne puisse se déformer
de façon permanente.

II.2.2 Objectif de dimensionnement de la partie mécanique de l’incubateur d’œufs


Nous devons concevoir une ossature résistante, légère et ayant une stabilité
dimensionnelle. Le dimensionnement devra tenir compte de la norme ISO 630-6 : 2014 relative
aux aciers de constructions, tous les matériaux qui seront utilisés dans la fabrication de
l’incubateur existent déjà et ont des mesures dimensionnelles bien précises. Nous devons
déterminer le couple moteur capable de vaincre le couple résistant dû au poids de l’ossature
afin d’assurer un retournement d’œufs sécurisé.

II.2.3 Périmètre de l’étude statique de l’ossature des porte-plateaux de l’incubateur


d’œufs
Ici, nous nous limiterons qu’à l’étude statique de l’ossature, il ne nous sera pas
nécessaire de mener l’étude dynamique vu que les vitesses développées par le système sont trop
petites (vitesse du moteur inférieur à 1 tr/min).
~ 21 ~

II.2.4 Description fonctionnelle des besoins pour l’étude statique des porte-plateaux
Nous aurons à utiliser les matériaux qui figurent dans le tableau II-1 avec spécification
de leurs propriétés physiques. Vu que la température intérieure de l’incubateur flotte autour de
38 degré Celsius, il ne nous sera pas nécessaire de donner les limites de température de ces
matériaux.

Tableau II-1:Propriétés mécaniques des matériaux utilisés pour la conception de l’ossature de porte-
plateaux

Référence du modèle Propriétés

Matériau: Acier allié inoxydable


Type de modèle: Linéaire élastique isotropique
Limite d'élasticité: 241, 275 N/mm2
Limite de traction: 448, 082 N/mm2
Module d'élasticité: 190000 N/mm2
Coefficient de Poisson: 0, 26
Masse volumique: 7, 3 g/cm3
Module de 78000 N/mm2
cisaillement:
Coefficient de 1, 5.10-5 /Kelvin
Figure II-1: Propriétés physiques des
dilatation thermique:
porte-plateaux

Matériau : ABS PC
Linéaire élastique
Type de modèle:
isotropique
Limite de traction: 40 N/mm2
Module d'élasticité: 2410 N/mm2
Coefficient de Poisson: 0, 3897
Masse volumique: 1, 07 g/cm3
Module de cisaillement: 862, 2 N/mm2

Figure II-2: Propriétés physiques des


plateaux
~ 22 ~

Matériau: Fonte grise


Linéaire élastique
Type de modèle:
isotropique
Critère de ruine par Contrainte de Mohr-
défaut : Coulomb
Limite de traction: 151, 658 N/mm2
Limite de
572, 165 N/mm2
compression:
Module d'élasticité: 66178, 1 N/mm2
Coefficient de Poisson: 0, 27
Masse volumique: 7, 2 g/cm3
Module de
Figure II-3 : Propriétés physiques du 50000 N/mm2
cisaillement:
support des porte-plateaux Coefficient de
1, 2.10-5/Kelvin
dilatation thermique:

Pour le retournement d’œufs, nous aurons besoin d’un moteur fournissant un écartement
angulaire de 45 degrés des parts et d’autres du plan horizontal des plateaux d’œufs et ayant une
vitesse d’entrainement inférieure ou égale à 1tour/minute car toute vitesse exagérée risquerait
d’endommager les œufs en incubation (Hubbard, 2010). Pour cela nous auront à utiliser le
moteur pas à pas réputé pour sa bonne précision concernant les mouvements angulaires.

II.3 Présentation du modèle théorique de l’incubateur d’œufs

La partie mécanique de la couveuse est constituée du système de retournement d’œufs,


l’ensemble des porte-plateaux ainsi que de toute la structure extérieure qui constitue en gros
l’incubateur comme l’illustre la figure II-4. Nous avons utilisé le logiciel Solidworks pour
dessiner les différentes parties mécaniques et simuler l’étude statique du système afin d’obtenir
les résultats de déformation transversale et longitudinale de l’ossature des porte-plateaux. Nous
avons utilisé la méthode déductive pour le dimensionnement de l’ossature des porte-plateaux ;
ce qui nous a permis d’obtenir la forme tubulaire creuse pour le cadre de l’ossature. Cette forme
nous a fournis des résultats satisfaisants dans le domaine des déformations transversale et
longitudinale.
~ 23 ~

Figure II-4: Modèle de l'incubateur réalisé avec SolidWorks

II.4 Description du modèle théorique de l’ossature des porte-plateaux


La figure II-5 illustre le modèle théorique de l’ossature des porte-plateaux sur lequel
sera faite l’étude statique. L’ossature de porte-plateaux est constituée de cinq porte-plateaux en
Acier inoxydable ferritique de type X3CrTi17 (voir l’annexe H), ayant chacune une dimension
de 600×600mm et une épaisseur de 2mm comme l’indique la figure II-6. Les porte-plateaux
sont reliés les uns aux autres par des barres de mêmes matériaux qu’elles longues de 1240mm,
larges de 25mm et épaisses de 3mm (voir la figure II-8). Le tout est supporté par un cadre en
Fonte grise de type EN-GJL-350 (voir l’annexe L) de forme tubulaire de 20×20mm, haute de
1710mm, large de 670mm et épais de 3mm. Sa base est longue de 760mm et large de 708mm
comme illustré à la figure II-7.
~ 24 ~

Emplacement
du moteur

Cadre de forme
tubulaire creuse

Figure II-5: Ossature de porte-plateaux

Nous avons choisi l’acier inoxydable ferritique comme matériau de fabrication des
porte-plateaux parce qu’ils coûtent moins cher que les autres nuances austénitiques, duplex,
martensitique de même résistance à la corrosion et leur coût est sujet à moins de fluctuations.
Ils sont utilisés dans des applications en intérieur ou dans des atmosphères peu corrosives. Vu
qu’ils seront soudés pour leurs assemblages, nous avons retenu la nuance ferritique alliée au
titane (X3CrTi17) qui améliore leur soudabilité.

Figure II-6: Dimensions du porte- plateau


~ 25 ~

Figure II-7: Dimensions du cadre de l’ossature des porte-plateaux

Nous avons choisi la fonte grise comme matériau de construction du cadre par suite de
ses multiples avantages : le prix abordable, la facilité d’usinage, l’absorption des vibrations et
la stabilité dimensionnelle. Nous avons retenu la nuance EN-GJL-350 pour sa dureté.

Figure II-8: Dimension de la barre de l’ossature des porte-plateaux


~ 26 ~

II.5 Détermination des efforts agissants sur l’ossature des porte-plateaux


Au moyen du logiciel SolidWorks, nous avons effectué l’étude statique de l’ossature
des porte-plateaux. Comme données, nous avons considéré les contraintes générées par le poids
des œufs et le poids du moteur qui doit être fixé sur un support pour entrainer les plateaux
d’œufs. Toutes les contraintes agissant sur la structure sont représentées en rouge sur la figure
II-9. Un œuf a une masse en moyenne de 63g et 73g pour les gros œufs ; nous avons considéré
la masse de 73g pour une quantité de 120 œufs par plateau et pour un total de 600 œufs. La
masse totale obtenue est de 37,8 kg et 5kg comme masse du moteur. Après 3 heures de calcul
avec une machine ayant un processeur de 11ième génération Core i5-1145G7 (8 Mo de cache,
jusqu’à 4,40 GHz), le logiciel SolidWorks nous a fourni un rapport contenant les résultats des
calculs de l’étude statique. Le cadre inférieur est considéré comme encastré, donc son
déplacement est nul.

Figure II-9: Modèle mécanique de l’ossature des porte-plateaux

II.5.1 Informations sur le maillage de l’ossature


Le processus commence par la création d'un modèle géométrique. Pour l'analyse, le
modèle doit être subdivisé en petites entités de formes simples (éléments), interconnectées en
des points communs (nœuds). Les programmes d'analyse par éléments finis considèrent le
modèle comme un réseau d'éléments discrets interconnectés (Dassault Systèmes, 2021). Pour
ce faire, le logiciel évalue une taille d'élément globale en tenant compte du volume du modèle,
de sa surface et d'autres paramètres géométriques. La taille du maillage généré (nombre de
nœuds et d'éléments) dépend de la géométrie et des dimensions du modèle, de la taille des
éléments, de la tolérance de maillage, du contrôle du maillage et des spécifications de contact.
~ 27 ~

En général, une petite taille d'élément est nécessaire pour obtenir des résultats plus précis. Le
tableau II-2 donne les différentes informations sur le maillage utilisé.

Tableau II-2: Informations sur le maillage de l’ossature des porte-plateaux

Type de maillage Maillage volumique


Mailleur utilisé : Maillage standard
Points de Jacobien 4 Points
Taille d'élément 15.343 mm
Tolérance 0.767149 mm
Tracé de qualité du maillage Haute
Nombre total de nœuds 192581
Nombre total d'éléments 92940
Aspect ratio maximum 54.858
Pourcentage (%) d'éléments ayant un aspect ratio < 3 3.93
Pourcentage (%) d'éléments ayant un aspect ratio > 10 8.06
Pourcentage (%) d’éléments distordus (Jacobien) 0
Nous avons utilisé un maillage de haute qualité et nous n’avons pas obtenu d’éléments distordus
car le pourcentage d’éléments distordus (Jacobien) vaut zéro.

II.5.2 Forces résultantes sur l’ossature de porte-plateaux


L’étude statique nous a fourni les forces et moments de réaction résultants qui agissent
sur l’ossature de l’incubateur d’œufs que voici :

II.5.2.1 Forces de réaction


Les forces de réaction le long des axes X, Y et Z sont les sommes des forces de réaction
nodales individuelles sur les entités sélectionnées et sur le modèle entier. Le tableau II-3 donne
le résultat final des résultantes des forces de réactions du système.

Tableau II-3:Résultantes des forces de réaction sur l’ossature de porte-plateaux

Ensemble de
Unités Somme X Somme Y Somme Z Résultante
sélections
Modèle entier N -0.000221252 914.002 -27.6643 914.42
~ 28 ~

II.5.2.2 Moments de réaction


La somme des moments de réaction calculée au niveau des nœuds de contrainte
individuelle est répertoriée par rapport au système de coordonnées global (axes X, Y et Z). Le
tableau II-4 donne le résultat final des résultantes des moments de réactions du système.

Tableau II-4:Résultantes des moments de réaction sur l’ossature de porte-plateaux

Ensemble de sélections Unités Somme X Somme Y Somme Z Résultante


Modèle entier N.m 0 0 0 0
Comme nous pouvons le voir dans le tableau II-4, tous les moments de réaction sont nuls, ce
qui veut dire que l’ossature de l’incubateur d’œufs a une stabilité dimensionnelle.

II.5.3 Résultats de l'étude statique sur l’ossature de porte-plateaux


Sur la figure II-10, nous pouvons voir clairement que la contrainte maximale est
largement inférieure aux modules d’élasticité des matériaux utilisés (le bleu partout) à
l’exception des plateaux d’œufs que nous considérons ici fragiles.

Nom Type Min Max


0.000 N/mm2 3 140,449 N/mm2
VON : contrainte de von
Contraintes (MPa) (MPa)
Mises
Nœud: 151665 nœud: 147311

Figure II-10: Résultat final sur l'état du système pour les contraintes avec SolidWorks
~ 29 ~

Les figures II-11 et figure II-12 nous donnent l’image sur la déformation transversale et
longitudinale de notre système. Il est normal de constater une déformation au milieu de chaque
plateau vu que nous avons pris une matière très fragile pour les représentés.

Nom Type Min Max


Déplacements URES : Déplacement 0, 000.100mm 2, 102.101mm
résultant Nœud: 147850 Nœud: 105470

Figure II-11: Résultat final sur l'état du système pour les déplacements avec SolidWorks

II.6 Le système de retournement d’œufs


Comme il l’a été dit en introduction, nous nous sommes également proposés de faire le
choix d’un moteur électrique pouvant entrainer les plateaux d’œufs afin d’atteindre une
inclinaison de 45 degré des parts et d’autres du plan horizontal. Nous avons déterminé le poids
total développé par 600 œufs répartis sur cinq plateaux y compris la structure des porte-
plateaux. Nous avons obtenu un poids total de 633,4 N en raison de 429,68 N comme poids des
œufs de poule et 203,72 N pour l’ensemble de la structure plateaux plus porte-plateaux. Avec
un bras de levier de 380mm (780mm/2) en se référant à la figure II-7, nous avons obtenu un
couple résistant de 240Nm que le moteur devra vaincre pour entrainer le système. Vu que le
~ 30 ~

retournement d’œufs doit se faire avec précision, il nous est recommandé d’utiliser un moteur
pas à pas qui sera commandé par le microcontrôleur afin d’obtenir un écartement de 45 degré
dans le deux sens de rotation et à intervalle de temps régulier pendant 19 jours d’incubations.

Nom Type Min Max


Déformations ESTRN : Déformation 0, 000.100 4, 230.10-2
équivalente Elément: 71122 Elément: 83544

Figure II-12: Résultat final sur l'état du système pour les déformations avec SolidWorks

II.7 Conclusion
Le grief essentiel de ce chapitre était celui de faire une étude statique de l’ossature des
porte-plateaux. Pour faire cette étude, nous nous sommes servis du modèle théorique de cette
ossature que nous avons réalisé avec le logiciel SolidWorks. Nous avons placé toutes les
contraintes agissant sur ce dernier ; le logiciel a résolu les différentes équations statiques et nous
a fourni un rapport contenant toutes les données et résultat concernant cette étude après 3 heures
de calcul avec un processeur Core i5. Grâce aux données obtenues dans le domaine des
contraintes, déplacements et déformations, nous avons dimensionné le cadre de l’ossature en
optant pour une forme tubulaire creuse afin de minimiser le poids et de gagner en robustesse.
~ 31 ~

CHAPITRE III : DIMENSIONNEMENT ELECTRIQUE ET


ELECTRONIQUE DE L’INCUBATEUR D’ŒUFS
III.1 Introduction
Dans ce chapitre il est question de concevoir et réaliser le circuit électronique de
l’incubateur d’œufs, donner brièvement quelques détails fonctionnels sur le schéma bloc qui
résume ce circuit. Ensuite interpréter le code source, le programme du microcontrôleur qui rend
fonctionnel le montage.

III.2 Cahier de charge de la partie électronique-électrique de l’incubateur


Dans cette partie nous définissons le problème que doit résoudre le dimensionnement
électrique et électronique de l’incubateur d’œufs. Nous définissons aussi l’objectif ainsi que le
périmètre (limite) de ce dimensionnement.

III.2.1 Contexte et définition du problème de dimensionnement de la partie électrique-


électronique de l’incubateur d’œufs
Pour mener à bien l’incubation et s’en passer de la présence humaine, nous devons
rendre l’incubateur capable de réguler de soit la température, le taux d’humidité et de retourner
automatiquement les œufs. Il doit également être capable de fournir les informations relatives
à l’incubation et afficher un message d’alerte en cas de toute baisse ou augmentation dangereuse
de l’un de ces paramètres.

III.2.2 Objectif de dimensionnement électrique et électronique de l’incubateur d’œufs


Nous devons concevoir et réaliser le circuit électronique qui régira l’intelligence de
l’incubateur, écrire le code source du microcontrôleur qui rend fonctionnel le montage et
s’assurer que l’alimentation fournira les tensions continus de 5V, 12V et alternatives de 12V ,
220V nécessaires au bon fonctionnement des différents blocs du circuit électronique de
l’incubateur (voir la figure III-1).

III.2.3 Périmètre d’étude du dimensionnement électrique et électronique de l’incubateur


d’œufs
Ici, nous nous attèlerons plus sur le dimensionnement électronique, le seul aspect du
dimensionnement électrique concernera le type de transformateur qui sera utilisé dans le circuit
d’alimentation.
~ 32 ~

III.2.4 Description fonctionnelle des besoins pour la réalisation du circuit électronique


de l’incubateur d’œufs
Nous aurons à utiliser une alimentation à découpage 220V AC/ 12V DC délivrant un
courant de 1A, un régulateur de tension 12V DC/5V DC, un transformateur abaisseur 220V
AC/ 12 AC, une pile de 9V, une nomenclature des résistances E12, deux diode de redressement
1N4007 (qui serviront d’anti-retour), cinq transistors de puissance 2N2222 (voir l’annexe M),
un brumisateur, deux relais bipolaires de 12V DC, trois boutons poussoirs unipolaires, un
buzzer de 12V DC (voir l’annexe N), une sonde de température, un capteur d’humidité, un
écran LCD16×2.

III.3 Circuit électronique de l’incubateur d’œufs


La figure III-1 donne le schéma bloc de l’incubateur avec moins de détails, il regroupe
le bloc d’alimentation, du microcontrôleur, des interfaces de communication, de chauffage et
humidification, de ventilation, capteur de température et d’humidité. Chaque bloc reçoit une
tension d’alimentation adaptée aux composants électronique du bloc.

La figure III-4 illustre le schéma détaillé du circuit électronique de l’incubateur. On peut


clairement y voir le microcontrôleur (1), le capteur de température (2), d’humidité (2), le circuit
de chauffage comportant une lampe à incandescence (3), le moteur de retournement des
plateaux d’œufs (4), le brumisateur ou humidificateur (5) et le reste des composants
électronique qui constitue le circuit de protection et de commande.

III.4 Fonctionnement du montage


Expliquer le fonctionnement du montage revient à expliquer le fonctionnement de
chaque bloc fonctionnel du circuit. Ainsi il est plus pratique de commencer par l’alimentation
qui fournit l’énergie nécessaire au fonctionnement du montage.

III.4.1 Alimentation
Dans le bloc « alimentation », nous retrouvons une alimentation à découpage (voir la
figure III-2) qui fournit une tension continue de 12 volts pour alimenter les ventilateurs, les
diodes électroluminescentes pour l’éclairage intérieur de l’incubateur et le système de
brumisation (humidification). Pour avoir une tension continue de 5volts afin d’alimenter le
microcontrôleur, l’afficheur LCD le capteur de température et d’humidité ; la tension de 12V
passe à travers un régulateur de 5V. Le moteur utilisé pour le retournement est alimenté sous
une tension alternative de 12V abaissée par un transformateur connecté au réseau électrique.
~ 33 ~

MICROCONTROLEUR

INTERFACES DE VENTILATION ET CHAUFFAGE ET MECANISME DE CAPTEUR DE CAPTEUR


COMMUNICATION ALARME HUMIDIFICATION RETOURNEMENT TEMPERATURE D’HUMIDITE

ALIMENTATION

Figure III-1:Schéma bloc du circuit électronique de l'incubateur


~ 34 ~

Figure III-2: Alimentation à découpage utilisée pour alimenter le circuit électronique de l’incubateur
d'œufs (Alibaba, 2021)

III.4.2 Capteur d’humidité


Le capteur d'humidité que nous avons utilisé est le DHT11. Ce dernier comprend un
complexe de capteurs de température et d'humidité avec une sortie de signal numérique
étalonnée. En utilisant la technique exclusive d'acquisition de signal numérique et la
technologie de détection de la température et de l'humidité, il garantit une grande fiabilité et
une excellente stabilité à long terme. Ce capteur comprend un composant de mesure d'humidité
de type résistif et un composant de mesure de température NTC, et se connecte à un
microcontrôleur 8 bits haute performance, offrant une excellente qualité, une réponse rapide,
une capacité antiparasitage et une rentabilité élevée.

Chaque élément DHT11 est strictement calibré en laboratoire, ce qui est extrêmement
précis lors du calibrage de l'humidité. Les coefficients d’étalonnage sont stockés sous forme de
programmes dans la mémoire OTP, qui sont utilisés par le processus de détection de signal
interne du capteur. L'interface série mono fil rend l'intégration du système rapide et facile. Sa
petite taille, sa faible consommation électrique et sa transmission des signaux jusqu’à 20 mètres
en font le meilleur choix pour diverses applications, y compris les plus exigeantes. Le
composant est un boîtier de broches à une rangée à 4 broches comme l’indique la figure III-3
(Cours Gratuit, s.d.).

Figure III-3:Capteur d'humidité DHT 11


~ 35 ~

2
3

Figure III-4:Circuit électronique de l'incubateur d'œuf


~ 36 ~

III.4.2.1 Processus de communication globale du capteur d’humidité


Lorsque le microcontrôleur envoie un signal de démarrage, le DHT11 bascule du mode
de consommation basse en mode de fonctionnement en attendant que ce dernier achève le signal
de démarrage. Une fois cette opération terminée, le DHT11 envoie un signal de réponse sous
forme de données sur 40 bits incluant les informations relatives à l'humidité et à la température
au microcontrôleur. Sans le signal de démarrage, le DHT11 ne donnera pas le signal de réponse
au microcontrôleur. Une fois les données collectées, le DHT11 passe en mode de consommation
réduite jusqu'à ce qu'il reçoive à nouveau un signal de démarrage. (Cours Gratuit, s.d.).

III.4.2.2 Le signal de démarrage du DHT


Lorsque la communication entre le microcontrôleur et le DHT11 commence, le
programme définit le niveau de tension du bus unique de données de haut en bas et ce processus
doit prendre au moins 18 ms pour assurer la détection du signal par le DHT11, puis le
microcontrôleur augmentera la tension et attendra 40μs pour la réponse du DHT (Cours Gratuit,
s.d.).

III.4.2.3 Le signal de réponses du DHT


Une fois que le DHT a détecté le signal de démarrage, il envoie un signal de réponse de
niveau de tension faible, d’une durée de 80μs. Ensuite, le programme du DHT définit le niveau
de tension du bus simple de données de bas à haut et le garde pendant 80μs pour la préparation
du DHT à l’envoi de données. Lorsque le DATA Single-Bus est au niveau de tension bas, cela
signifie que le DHT envoie le signal de réponse. Une fois que le signal envoyé, ce dernier tire
la tension et la conserve pendant 80μs et se prépare à la transmission des données.

Lorsque le DHT envoie des données au microcontrôleur, chaque bit de données


commence par le niveau de tension basse 50μs et la longueur du signal de niveau de tension
élevé suivant détermine si le bit de données est à "0" ou "1" comme le montre la figure III-5. Si
le signal de réponse du DHT est toujours à un niveau de tension élevé, cela suggère que le DHT
ne répond pas correctement. Lorsque le dernier bit de données est transmis, le DHT11 abaisse
le niveau de tension et le maintien pendant 50μs. Ensuite, la tension Single-Bus sera augmentée
par la résistance pour la ramener à l'état libre (Cours Gratuit, s.d.).
~ 37 ~

Figure III-5: Signaux de commande du DHT 11

III.4.3 Le capteur de température


Pour notre expérimentation nous avons utilisé une thermistance. Ce dernier un est
capteur de température analogique et nécessite des lignes de commande appropriées que nous
avons écrites dans le programme pour avoir des résultats assez précis. Nous avons fait recourt
à l'équation de Steinhart-Hart qui est devenue la méthode généralement acceptée pour indiquer
la relation entre la résistance et la température. L'équation de Steinhart-Hart pour exprimer la
température en fonction de la résistance est la suivante :

1
= 𝐴 + 𝐵[ 𝑙𝑛(𝑅)] + 𝐶[𝑙𝑛(𝑅)]3 Équation III-1
𝑇

Où :

A, B et C sont des constantes dérivées de trois points de test de température,

R = Résistance des thermistances en Ω,

T = Température en Kelvin K (°C + 273,15).

Pour déterminer la résistance de la thermistance à un point de température spécifique, l'équation


suivante est utilisée :

1 1
𝛼 𝛼
[𝛽−( )3 ]−{[𝛽+( )3 ]}
𝑅=𝑒 2 2 Équation III-2

Où :

1
[𝐴 − ( )]
𝛼={ 𝑇 }
𝐶

𝐵 3 𝛼2
𝛽 = √{[( ) + ( )}
3𝐶 4
~ 38 ~

Les constantes A, B et C pour les thermistances proposées sont indiquées dans le tableau
III-1. À l'aide de ces constantes et des équations III-1 et III-2, nous pouvons déterminer la
température de la thermistance en fonction de sa résistance, ou déterminer la résistance des
thermistances à une température en particulier.

Tableau III-1: Constantes de Steinhart-Hart

Résistance Constante Constante Constante


Thermistance
à 25 °C A B C
2252 2 252 Ω 1,4705x10-3 2,3780x10-4 1,0389x10-7
3K 3 000 Ω 1,4052x10-3 2,3692x10-4 1,0125x10-7
5K 5 000 Ω 1,2870x10-3 2,3585x10-4 9,4346x10-8
10K 10 000 Ω 1,1275x10-3 2,3441x10-4 8,6482x10-8

III.4.3.1 Le capteur de température numérique


Pour plus de facilité, il nous est recommandé d’utiliser le DS18B20 qui est un capteur
de température numérique. Ce dernier permet la mesure de la température sur la plage de -55°C
à +125°C et son équivalente fahrenheit -67°F à +257°F est avec un pas de 0,5°C (±0,5°C), avec
une tension d'alimentation comprise entre 3,0V et 5,5V. Le capteur de température DS1820
s’appuie sur le protocole One-wire pour communiquer avec le microcontrôleur et transmettre
sa mesure. Comme son nom l’indique, un seul fil est nécessaire même si plusieurs périphériques
sont utilisés (IDD, 2016). Un bus 1-Wire est composé classiquement des trois fils : un fil de
masse, un fil d'alimentation (5 volts) et un fil de données comme on peut le voir sur la figure
III-6.

Figure III-6: Capteur DS18B20 en format "sonde" étanche (skywodd, 2017)


~ 39 ~

III.4.3.2 Opération de mesure de la température


La fonctionnalité de base du DS18B20 est son capteur de température « direct-to-digital
». La résolution du capteur de température est de 9, 10, 11 ou 12 bits configurable par
l'utilisateur, ce qui correspond respectivement à des incréments de 0,5 ° C ; 0,25 ° C ; 0,125 °
C, et de 0,0625 ° C ; la résolution par défaut au démarrage est de 12 bits. Pour lancer une mesure
de la température, le microcontrôleur doit émettre un signal de commande de conversion T [44
h]. Après la conversion, les données thermiques résultant (du capteur) sont stockées dans le
registre de température de 2 octets dans la mémoire cratchpad (de bloc-notes) puis le DS18B20
revient à son état de repos (Thibodeau, 2018).

Si le DS18B20 est alimenté par une alimentation externe, le microcontrôleur peut


émettre "lire créneaux horaires" (voir la section Système Bus 1-Wire) après la commande de
conversion T le DS18B20 répondra en transmettant 0 tandis que la conversion de la température
est en cours et 1 lorsque la conversion est effectuée. Les données de température de sortie du
DS18B20 sont étalonnées en degrés Celsius ; pour les applications Fahrenheit, une table de
consultation ou de routine de conversion doit être utilisée (Thibodeau, 2018).

Les données de température sont stockées sous forme de16-bit de signe étendu à deux
compléments du registre de température comme indiqué à la figure III-7. Les bits de signe (S)
indiquent si la température est positive ou négative : pour les nombres positifs S = 0 et pour les
nombres négatifs S = 1. Le DS18B20 est configuré pour une résolution de 12 bits, tous les bits
dans le registre de température contiennent des données valides. Pour une résolution de 11 bits,
le bit 0 est indéfini. Pour une résolution de 10 bits, les bits 1 et 0 sont indéfinis, et 9 bits de
résolution les bits 2, 1, et 0 sont indéfinis. Le tableau III-2 donne des exemples de données de
sortie numériques et la lecture de température correspondant pour les conversions de résolution
de 12 bits (Thibodeau, 2018).

Figure III-7: Format d'enregistrement de la température


~ 40 ~

Le tableau III-2 donne les différents codes binaires et hexadécimaux correspondant à


quelques températures.

Tableau III-2: Encodage de la température

III.4.4 Interface de communication


L’interface de communication est constituée d’un clavier organisé autour de trois
boutons poussoirs et d’un écran LDC. Le clavier permet d’introduire les données relatives à
l’incubation comme le nombre des jours et la plage de température. Le plus complexe est l’écran
LCD qui nécessite des instructions appropriées pour afficher la valeur de la température, du
taux d’humidité, le nombre des jours et quelques messages d’alarmes. Pour la réalisation, nous
avons utilisé un écran LCD 16×2.

III.4.4.1 Présentation de l’écran LCD 16×2


Les afficheurs à cristaux liquides utilisent la propriété de modulation de lumière des
cristaux liquides. Les écrans à cristaux liquides sont composés de deux couches de polariseurs,
avec des directions de polarisation perpendiculaire, prenant en sandwich deux plaques de verres
entre lesquelles sont placés les cristaux liquides. Sur les plaques de verre se trouve une matrice
d’électrodes pour chaque pixel. Une tension appliquée entre les électrodes d’un pixel entraine
un changement d’orientation des molécules et donc la transparence du pixel qui peut alors
laisser, ou non, passer la lumière du rétroéclairage comme on peut le voir sur la figure III-8
(AranaCorp, 2021).
~ 41 ~

Figure III-8: Ecran LCD 16×2

L’écran LCD 16×2 présente 16 broches pour permettre la gestion de l’affichage et du contraste :

• VSS relié à la masse de l’écran ;


• VDD broche d’alimentation typiquement connectée à la broche 5V de l’Arduino ;
• V0 broche de contraste connectée à une sortie PWM ou à un potentiomètre.
• RS (Register Select) permet de sélectionner la zone mémoire ;
• RW (Read or Write) est toujours connecté à la masse ;
• E (Enable) active ou non l’affichage ;
• D0 mode 8bits, 4 bits de poids fort de la communication I2C ;
• D1 mode 8bits, 4 bits de poids fort de la communication I2C ;
• D2 mode 8bits, 4 bits de poids fort de la communication I2C ;
• D3 mode 8bits, 4 bits de poids fort de la communication I2C ;
• D4 4 bits de poids faible de la communication I2C ;
• D5 4 bits de poids faible de la communication I2C ;
• D6 4 bits de poids faible de la communication I2C ;
• D7 4 bits de poids faible de la communication I2C ;
• A anode, borne + de la LED de rétroéclairage et
• K cathode, borne – de la LED de rétroéclairage.

III.4.4.2 La transmission de données


Sur le schéma de la figure III-9 les deux "modules" ST7066U et ST7065C sont des
puces électroniques utilisées en particulier pour piloter des matrices d'afficheurs LCD et
capables de piloter 40 segments respectivement. Comme un MAX7219 avec une matrice à LED
8X8 (PlaisirArduino, 2021).
~ 42 ~

Figure III-9: Schéma de transmission des données d'un afficheur LCD

En fait, les pilotes reçoivent les données, les interprètent et affichent les caractères
voulus aux positions souhaitées. Mais pour cela, il faut leur transmettre des données. D'ailleurs,
les deux logigrammes de transmission de données aux figure III-10 et figure III-11, l'un
Writing data pour la réception de données et l'autre Reading data pour la transmission de
données. Cependant, la seule chose qui diffère entre ces deux diagrammes, c'est l'état à la broche
"RW" en rouge (PlaisirArduino, 2021).

Figure III-10: Diagramme de réception de données d’un afficheur LCD.


~ 43 ~

Ainsi, on comprend qu'en fonction de l'état "Haut" ou "Bas" à la broche "RW", le pilote
de la matrice ST7066U est en mode de réception ou émission de données. Il n'y aura pas
d'émission de données, la broche R/W sera donc par défaut à l'état bas "LOW" et par conséquent
branché au 0V (PlaisirArduino, 2021).

Figure III-11: Diagramme d'émission de données d’un afficheur LCD.

III.4.4.3 Les fonctions de la bibliothèque


Des programmeurs ont créé des méthodes qui nous permettent d'exploiter l'afficheur.
D'ailleurs, par simplicité et plus de flexibilité, ils les ont installés dans une bibliothèque appelée
<LiquidCristal.h>. Ci-dessous un tableau des méthodes de <LiquidCristal.h>.

Tableau III-3: Méthodes de <LiquidCristal.h>

Nom de fonction Rôles


void clear ( ); Efface l'afficheur.
void home ( ); Retourne le curseur au point d'origine (0,0)
void noDisplay ( ); Désactive l'affichage.
void display ( ); Active l'affichage.
void noBlink ( ); Désactive le clignotement du curseur.
void blink ( ); Active le clignotement du curseur.
void noCursor ( ); Désactive le curseur.
void cursor ( ); Active le curseur.
~ 44 ~

void scrollDisplayLeft Décale l'affichage vers la gauche.


void scrollDisplayRight ( ); Décale l'affichage vers la droite.
Déplace le curseur vers la droite à l'affichage d'une
void leftToRight ( );
donnée.
Déplace le curseur vers la gauche à l'affichage d'une
void rightToLeft ( );
donnée.
Active le défilement automatique de l'affichage vers la
void autoscroll ( );
gauche.
Désactive le défilement automatique de l'affichage vers la
void noAutoscroll ( );
gauche.
void createChar (uint8_t, Permet l'appel de caractères ou symboles pré- construit
uint8_t[ ]); dans un tableau.
void setCursor (uint8_t,
Place le curseur à la position souhaitée.
uint8_t);
LiquidCrystal lcd (rs, en, d4, d5,
Pour définir la communication i2c 4bits.
d6, d7)
lcd.begin (16, 2); Affiche le texte sur les deux lignes.
lcd.print ( ); Pour afficher une chaine de caractères en ASCII.
lcd.write ( ); Pour afficher des données, un octet à la fois.
lcd.setCursor (x, y); Pour placer le curseur (colonne x: 0-16, ligne y:0-2).
lcd.clear ( ); Effacer ce qui est affiché à l’écran.

III.4.5 Le chauffage et l’humidification


Pour le chauffage, nous avons utilisé des lampes à incandescences, ces lampes sont
alimentées à la tension du réseau 220V lors de la réalisation. Ces dernières transforment 95%
de l’énergie qu’elles reçoivent en chaleur et ne transforme que 5% en lumière. On peut aussi
utiliser des résistances chauffantes comme source de chaleur et les placées de manière à avoir
une répartition harmonieuse de la chaleur. Dès que la température dans l’incubateur est
inférieure à la consigne fixée, le microcontrôleur envoie une impulsion au circuit de commande
des lampes qui seront alimentées. Lorsque la température dépasse le seuil de 38 degré
centigrade, le microcontrôleur cesse de fournir le signal de commande.
~ 45 ~

Le contrôle de l’humidité s’effectue pratiquement de la même façon que la température


mais sauf que cette fois ci dès que l’humidité est inférieure à 50%, le microcontrôleur fournit
un signal pour la commande du brumisateur qui humidifie l’air chaud de l’incubateur jusqu’à
70% et s’arrête. Pour redémarrer à nouveau quand l’humidité sera inférieure au seuil bas.

III.4.6 La ventilation
Le système de ventilation est constitué de deux ventilateurs. Le premier aspire l’air de
l’extérieur vers l’intérieur de l’incubateur et le second refoule l’air chaud de l’antichambre vers
l’intérieur de l’incubateur. Ainsi, l’air est renouvelé et se débarrasse du dioxyde de carbone.

III.4.7 Le système de retournement


Le système de retournement est constitué d’un moteur pas à pas ayant un couple
supérieur à 240,691Nm et son circuit de commande. Vu que le retournement doit être effectué
trois fois le jour, le microcontrôleur fournit toutes les huit heures pendant 19 jours les
impulsions de commande du moteur, et en changeant chaque fois le précèdent sens de rotation.
Le nombre d’impulsions fournit par le microcontrôleur permettra d’atteindre un écartement
angulaire de 45 degrés par rapport au plan horizontal.

III.4.8 Microcontrôleur
Le microcontrôleur de la carte Arduino UNO que nous avons utilisé est un ATMega328.
C'est un microcontrôleur ATMEL de la famille AVR 8bits. Les principales caractéristiques sont
:

• FLASH = mémoire programme de 32Ko


• SRAM = données (volatiles) 2Ko
• EEPROM = données (non volatiles) 1Ko, (Cottenceau, 2017).

Nous avons écrit un programme qui figure à l’annexe B qui contient toutes les
instructions nécessaires en rapport avec l’incubation des œufs de poules qui permettrons au
microcontrôleur de donner les impulsions nécessaires pour la commande du circuit de
chauffage, ventilation, d’humidification, de retournement d’œuf, de contrôle de température et
d’humidité.

Au moment de l’allumage, le microcontrôleur est réinitialisé et envoie des instructions


à l’écran LCD qui affiche le nom du propriétaire et d’autres écrits devant être affichés qui
figurent dans le code source. Après quelques secondes, les impulsions de commande sont
~ 46 ~

fournies au circuit de commande du moteur, le premier retournement s’effectue puis l’écran


affichage la valeur de la température, du taux d’humidité, l’horloge d’incubation ainsi que
quelques messages d’alarme lorsque la température et l’humidité sont en dehors des consignes
fixées. Après sept jours, l’écran affiche un message de mirage et le vingtième jour est prévu
pour l’éclosion. Voilà brièvement en quoi se résument les 234 lignes d’instructions contenues
dans le code source (voir annexe B).

III.5 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons conçu et réalisé le circuit électronique de l’incubateur.
Nous avons dimensionné les différents blocs de ce circuit en donnant quelques spécifications
sur leurs caractéristiques électriques. En se référant au schéma bloc qui comprend
l’alimentation, le microcontrôleur, le capteur de température, d’humidité, l’interface de
communication, le mécanisme de retournement, le système de chauffage, ventilation et
d’humidification ; nous avons donné quelques explications fonctionnelles. Nous avons
considéré que l’incubateur est alimenté par le réseau électrique 220V/50Hz qui constitue sa
seule source d’énergie.
~ 47 ~

CHAPITRE IV : DIMENSIONNEMENT THERMIQUE DE


L’INCUBATEUR D’ŒUFS
IV.1 Introduction
Dans ce chapitre, il est premièrement question de différentes formes de stockage de
l’énergie thermique. Une comparaison de ces types de stockage permettra de mieux choisir le
matériau calorifère approprié pour l’incubateur. Nous devrons par la suite modéliser le système
thermique afin de déterminer la puissance de chauffage nécessaire ainsi que l’autonomie
thermique de l’incubateur.

IV.2 Stockage thermique


Le stockage de l’énergie thermique permet à la chaleur d’être utilisée en différé. La
chaleur peut être stockée sous plusieurs formes :

• La chaleur sensible : stockage dans des matériaux inertes.


• La chaleur latente : utilisation de matériaux à changement de phase qui emmagasinent
l’énergie à mesure qu’ils changent de phase.
• La chaleur des réactions : thermochimie et absorption (Soupart, 2015).

IV.2.1 Stockage sensible


Le stockage sensible est le moyen le plus commun de réutiliser la chaleur. Dans les
enceintes de stockage sensible, la température du moyen de stockage augmente avec la chaleur
transférée. Ce stockage, non isotherme accumule une quantité de chaleur proportionnelle à sa
masse et à sa capacité calorifique telle que présentée dans l’équation suivante :

𝐸𝑠𝑒𝑛𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒 = 𝑚 × 𝐶𝑝 × ∆𝑇 Équation IV-1

Dans ces types de stockage, le matériau de stockage se présente soit sous forme liquide,
soit sous forme solide, soit les deux. Le solide le plus utilisé est le béton de par son faible coût,
sa facilité d’usage et sa disponibilité, ses propriétés de résistance mécanique mais surtout sa
capacité calorifique élevée. D’autres matériaux peuvent être considérés comme les roches, le
sable ou encore les matériaux réfractaires comme la silice ou l’alumine (E. Oro, 2012).

IV.2.2 Stockage latent


Le stockage de la chaleur latente implique de chauffer un matériau jusqu’à ce qu’il
change de phase, c’est-à-dire soit de la phase solide à la phase liquide, soit de la phase liquide
à la phase gaz ou encore lors de sa transition solide-solide. Lorsque le matériau atteint sa
~ 48 ~

température de changement de phase, il absorbe une quantité de chaleur pour réaliser la


transformation, connue sous le nom de chaleur latente de fusion ou de vaporisation selon le cas.
A l’inverse, lorsque le matériau liquide ou gaz est refroidi, il retourne à la phase solide ou
liquide en restituant sa chaleur latente (Soupart, 2015). La quantité de chaleur stockée et
restituée dépend de la masse du matériau et selon l’équation ci-dessous :

𝐸𝑙𝑎𝑡𝑒𝑛𝑡 = 𝑚 × ∆ℎ𝑆−𝐿 𝑜𝑢 𝐿−𝐺 Équation IV-2


La quantité de chaleur stockée dans un système latent est présentée sur le graphe
température – énergie de la figure IV-1 :

Température
Sensible

Latent

TFusion

Energie stockée

Figure IV-1:Graphe de la température-enthalpie présentant l’énergie stockée dans un système de


stockage latent en comparaison avec un système de stockage sensible (L.F.Cabeza, 2008)

Lorsque le matériau est chauffé, il accumule d’abord une quantité d’énergie sensible lui
permettant d’atteindre la température de changement de phase. A ce stade, l’énergie apportée
au matériau cesse de le chauffer et est utilisée à la place pour accomplir le changement de phase.
La chaleur est stockée de façon isotherme à condition que le corps soit pur sous forme de chaleur
latente. Une fois que la transformation est complète, la température augmente de nouveau
proportionnellement à l’énergie apportée jusqu’à atteindre la température de la source de
chaleur. Il est donc impossible de ne stocker que la chaleur latente puisque pour arriver au point
de changement de phase, le matériau doit subir une montée en température, stockant
inévitablement une part d’énergie sensible (Soupart, 2015). La quantité d’énergie stockée peut
être exprimée pour le cas de la transition solide-liquide selon l’équation ci-dessous :

𝑇 𝑇
𝑄 = ∫𝑇 𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑚𝐶𝑝,𝑆 𝑑𝑇 + 𝑚∆ℎ𝑆−𝐿 + ∫𝑇 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑚𝐶𝑝,𝐿 𝑑𝑇 Équation IV-3
𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 𝑓𝑢𝑠𝑖𝑜𝑛
~ 49 ~

Les matériaux utilisés pour le stockage thermique latent sont connus sous le nom de
Matériaux à Changement de Phase (MCP). Les MCP peuvent être employés pour leur transition
solide-solide, solide-liquide ou liquide-gaz. Cependant, peu de matériaux ont été identifiés pour
la transition solide-solide, parfois car la chaleur latente de transition solide-solide est trop faible
devant celle de la transition solide-liquide, ou parfois car le matériau n’est pas stable
thermiquement. Les transformations liquide-gaz sont attractives car elles présentent la plus
grande chaleur latente. Néanmoins, l’énorme changement de volume associé à l’évaporation du
liquide rend le stockage complexe et souvent inutilisable. C’est pourquoi cette transition est
écartée des systèmes de stockage latent. Bien que la chaleur latente de fusion soit plus faible
que la chaleur latente d’évaporation, la transition solide-liquide est la plus prometteuse
puisqu’elle permet de limiter l’expansion volumique et ainsi l’augmentation de pression due au
changement de phase (L.F.Cabeza, 2008).

IV.2.3 Stockage thermochimique


La troisième façon de stocker l’énergie thermique consiste en l’utilisation de l’énergie
endothermique des réactions chimiques réversibles. La chaleur de réaction qui est stockée est
souvent associée à la dissociation des réactifs chimiques en deux composants. Tout ou une
partie de cette chaleur peut être récupérée plus tard lorsque la réaction de synthèse a lieu
(Soupart, 2015).

IV.3 Comparaison des systèmes de stockage


Tous les systèmes de stockage sont utilisés selon trois étapes majeures : la charge, le
stockage et la décharge. Un grand nombre de moyens de stockage peuvent être identifiés selon
leurs propriétés, leur température d’utilisation, le type de stockage souhaité et le domaine
d’application envisagé. Par exemple, les systèmes latents et sensibles seront plutôt utilisés
comme stockage tampon pour lisser la production ou différer l’utilisation de l’énergie. Alors
que les stockages thermochimiques seront plus adaptés à un stockage de long terme ou inter-
saisonnier (L.F.Cabeza, 2008). Dans le cadre de ce travail, c’est le stockage de la chaleur
produite dans un incubateur d’œufs pour suppléer les déficits qui a été retenu. L’échelle de
temps est donc plutôt celle de la journée et non de la saison. Par ailleurs, de par sa grande densité
énergétique, le stockage thermochimique est prometteur mais n’est pour l’instant envisagé qu’à
l’échelle de laboratoire étant donné la complexité de mise en œuvre.
~ 50 ~

Ainsi, en raison du faible degré de maturité technologique et des échelles de temps qui
sont plutôt propices au stockage inter-saisonnier, le stockage thermochimique n’est pas retenu
comme solution de stockage de la chaleur produite dans un incubateur d’œufs.

D’un point de vue économique, l’évaluation nécessite de prendre en compte les coûts
d’investissement mais aussi d’exploitation, de maintenance et de recyclage. Ces coûts varient
souvent en fonction du volume de stockage. La densité énergétique, c’est-à-dire la quantité
d’énergie stockable par unité de volume, est ainsi un critère primordial. Pour le stockage
sensible la densité énergétique varie souvent entre 52 et 76 kWh/m3. Cependant, leur coût très
élevé limite leur développement et leur rentabilité. Pour le stockage latent, la densité
énergétique varie entre 72 et 137 kWh/m3. Les volumes de stockage peuvent ainsi être réduits
en utilisant les MCP ce qui implique une réduction des coûts et constitue un premier avantage
en comparaison avec le stockage sensible. Un autre avantage réside dans la restitution de la
chaleur à température constante. En effet, la quantité d’énergie stockée et restituée dépend
uniquement de la masse du matériau et de sa chaleur latente. En toute théorie, avec les MCP, la
chaleur est restituée à la température de fusion du matériau (Soupart, 2015).

Ainsi, on retiendra que le stockage dans les MCP fait son émergence à l’échelle du
démonstrateur et présente les avantages de réduire le volume de stockage ainsi que les coûts.
De plus, la restitution de la chaleur à iso-température permet de simplifier son utilisation sur
l’incubateur. Pour toutes ces raisons, c’est ce système de stockage qui est sélectionné dans le
cadre de notre travail.

IV.4 Les Matériaux à Changement de Phase


IV.4.1 Critère de sélection d’un bon MCP
La sélection d’un MCP nécessite une réflexion et une analyse autour de la densité de
stockage souhaitée, des puissances de charge et de décharge mais aussi des critères
économiques et environnementaux sont à entreprendre pour sélectionner le meilleur MCP.
Plusieurs méthodes ont été proposées par différents auteurs afin de choisir au mieux un matériau
pour une application spécifique (A. Gil, 2013). Les propriétés thermo-physiques, propriétés
cinétiques et chimiques, propriétés économiques et propriétés mécaniques sont considérées
comme critères de sélection.
~ 51 ~

IV.4.2 Types de MCP


En 1983, Abhat a donné une classification générale des matériaux, utilisée depuis par la
communauté scientifique du stockage latent. Cette classification est illustrée sur la figure ci-
dessous.

Figure IV-2: Classification des MCP proposée par (Abhat, 1983)

On peut classer les MCP selon trois catégories :

• Les composés organiques : paraffines, corps non– paraffiniques.


• Les composés inorganiques : hydrates de sels, sels et métaux.
• Les eutectiques de corps inorganiques et/ou organiques.

Les différents sous-groupes de MCP présentent des propriétés thermiques et chimiques très
différentes qui affectent significativement la conception du système de stockage thermique
pour une application donnée.

IV.4.2.1 Les composés organiques


On trouve dans les composés organiques principalement les paraffines, les alcools de
sucre, les acides gras et d’autres composés moins utilisés comme les cétones ou les esters.
~ 52 ~

IV.4.2.1.1 Paraffines
Les paraffines sont une famille d’hydrocarbures saturés de formule brute C nH2n+2, aux
propriétés très similaires. Parmi les MCP solide-liquide, elles sont les plus utilisées, surtout
pour les applications à basse température (de -10 à 100 °C) car elles offrent l’avantage d’avoir
une chaleur latente qui dépend de la masse molaire et des températures de changement de phase
variables, donnant de la flexibilité pour choisir le MCP approprié à chaque application. Dans
cette catégorie, on peut citer notamment les paraffines n- EICOSANE (Tfusion = 37 °C)
(N. S. Y. U. K. Himran, 1994).

Avantages

Parmi les avantages des paraffines, on peut aussi citer la faible pression de vapeur
saturante qui limite les risques de vaporisation. De plus, certaines sont considérées comme non
toxiques, inoffensives écologiquement et compatibles avec les réservoirs métalliques car elles
ne provoquent pas ou peu de corrosion. Enfin, elles sont produites en quantités importantes par
l'industrie des procédés chimiques et sont donc facilement disponibles et peu coûteuses (Alkan,
2006).

Inconvénients

Cependant, leur conductivité thermique reste très faible (≈ 0,25 W/m.K) et elles
présentent une expansion volumique assez élevée (≈ 15 %) et une densité peu importante. (≈
800 kg/m3). Par ailleurs, des précautions sont à prendre lors de l’utilisation des réservoirs
en plastique, car les paraffines ont tendance à s’infiltrer dans certains plastiques et à les ramollir
(Hasnain, 1998).

On notera que la gamme de température des paraffines (-10 à 150 °C) couvre le spectre
de l’application sur le stockage de la chaleur produite par l’incubateur.

IV.4.2.1.2 Acides gras


Les acides gras sont caractérisés par la formule chimique CH3(CH2)2nCOOH et ont à
peu près les mêmes propriétés thermo-physiques que les paraffines. L'intérêt d’utiliser les
acides gras comme MCP est de couvrir une gamme de température allant de 40 à 150
°C selon la longueur de la chaîne carbonée (Y. Yuan, 2014).

Cette plage de température est largement supérieure à notre spectre d’application. Un


des inconvénients les plus connus des alcools de sucre est leur tendance à la surfusion, qui peut
~ 53 ~

d’ailleurs être utilisée pour faire du stockage inter-saisonnier car elle permet de maintenir le
MCP liquide sous le point de solidification sans qu’il libère ainsi sa chaleur (SAMSSA, 2015)

IV.4.2.2 Les composés inorganiques


Les matériaux inorganiques sont classés en trois catégories : les sels, les hydrates de sels
et les métaux.

IV.4.2.2.1 Hydrates de sels


Les hydrates de sel sont des sels inorganiques qui contiennent de l’eau et dont la formule
générale est AB.nH2O. Pendant la charge, la déshydratation du sel a lieu. Le produit de cette
déshydratation peut être un hydrate de sel avec moins molécules d’eau selon la formule : 𝐴𝐵.
n𝐻2O → 𝐴𝐵. m𝐻2O + (n − m)H2O

Ou bien le même sel sous sa forme anhydre :

𝐴𝐵. n𝐻2O → 𝐴𝐵 + 𝑛𝐻2O

Le sel hydraté le plus utilisé par son faible coût est le CaCl2.6H2O (TFusion = 28 à 30 °C).

Avantages

Les hydrates de sel sont appropriés pour leur utilisation dans le stockage thermique
parce qu’ils présentent une grande chaleur latente (≈ 100-300 kJ/kg), une température de fusion
adaptée aux applications à basse température (≈ 8-100 °C) et sont largement compétitifs
en termes de coût et de rentabilité. Ils sont en effet déjà commercialisés pour servir comme
matériaux de stockage et disponibles en gros volume. Par ailleurs, ils présentent une
conductivité thermique plus élevée que les paraffines environ 0,5 W/m.K (M. M. Farid, 2004).

Inconvénients

Le principal problème qui se pose lors de l’utilisation des hydrates de sels est leur fusion
non congruente, ce qui veut dire que le sel n’est pas totalement soluble dans l’eau d’hydratation
au niveau du point de fusion. Certains hydrates de sel peuvent montrer des problèmes de
corrosion des structures métalliques des systèmes de stockage (A. A. El-Sebaii, 2011).

Les sels, les métaux et les eutectiques ont des températures de fusion élevées et ne
conviennent pour notre spectre d’application.
~ 54 ~

Nous retenons que les MCP organiques paraffinés présentent des multiples avantages et
surtout que la plage de température de fusion de ces derniers convient pour l’incubateur. Le
tableau ci-dessous présente les propriétés thermiques de paraffines couramment utilisées.

Tableau IV-1: Propriétés de différentes paraffines tirées de (KOŚNY, 2015)

CHALEUR MASSE
FORMULE TEMPÉRATURE
NOM LATENTE DE MOLÉCULAIRE
CHIMIQUE DE FUSION (°C)
FUSION (J/G) (G/MOL)
N-TETRADECANE C14H3 6 228 198.39
N-PENTADECANE C15H32 10 205 212.42
N-HEXADECANE C16H34 18 237 226.44
N-HEPTADECANE C17H36 22 213 240.47
N-OCTADECANE C18H38 28 244 254.5
N-NONADECANE C19H40 32 222 268.53
N-EICOSANE C20H42 37 246 282.55
N-HENICOSANE C21H44 40.5 200 296.58
N-DOCOSANE C22H46 44.5 249 310.61
N-TRICOSANE C23H48 47.5 232 324.63
N-TETRACOSANE C24H50 52 255 338.66
N-PENTACOSANE C25H52 54 238 352.69
N-HEXACOSANE C26H54 56.5 256 366.71

Dans le cadre de la conception de l’incubateur, il est primordial de s’intéresser aux


mélanges avec une température de fusion proche de 37 °C. Dans cette optique, plusieurs
produits commerciaux existent, nous avons recensé des panneaux à base de bois et contenant
des matériaux à changement. Par exemple, les panneaux commerciaux Energain© qui
présentent une chaleur latente de 77 J/g (Achard, 2011) comme on peut le voir à la figure IV.4.-
2. Nous avons également trouvé le CrodaTherm 37 ayant une chaleur latente de 216 KJ/Kg ;
c’est un matériau biologique à changement de phase fabriqué par l’entreprise internationale
CRODA. L'utilisation des MCP CrodaTherm présente plusieurs avantages par rapport aux
technologies actuellement disponibles, telles que les paraffiniques ou les hydrates de sels
métalliques inorganiques parce qu’ils proviennent de matériaux renouvelables, ont des hautes
capacités de chaleur latente, une stabilité à long terme éprouvée grâce à des tests en laboratoire,
~ 55 ~

une inflammabilité plus faible que les alternatives paraffiniques et sont biodégradable. En plus
leur prix est encore plus abordable, 17 Kg net de CrodaTherm 37 reviennent à R226.07 soit
15.46$.

Figure IV-3: Panneau en bois contenant du MCP

Chaque panneau DuPontTM Energain® mesure 1,0 m x 1,2 m et pèse 5,4 kg. Dans le
cadre du dimensionnement thermique, nous utilisons les propriétés thermiques du CrodaTherm
17 grâce à ses multiples avantages.

IV.5 Les différents échanges thermiques


IV.5.1 Echange de chaleur par Conduction
Il s’agit d’un mode de transfert de chaleur au niveau macroscopique d’un même
matériau ou entre plusieurs matériaux accolés sans déplacement de matière. Ce mode de
transfert se passe spontanément de la surface à la température la plus élevée vers la surface à
température la moins élevée (Herizo, 2015).

La densité de flux de chaleur est proportionnelle au gradient de température et régit par


la loi de Fourier :

⃗ = −𝜆. 𝑔𝑟𝑎𝑑
𝜑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑇) Équation IV-4

Tels que : 𝜆 est la conductivité thermique en watt par mètre-Kelvin et 𝑇 la température en


fonction de l’épaisseur du matériau, mesuré en Kelvin.

Dans cette étude, toutes les surfaces des matériaux sont planes. Le flux à travers une surface est
donné par le théorème de Gauss :

⃗ 𝑛⃗𝑑𝑆
𝜙 = ∬𝑠 𝜑 Équation IV-5
~ 56 ~

Avec :

𝜑
⃗ . 𝑛⃗ = 𝜑 × 1 × cos 0

⃗ et 𝑛⃗ sont de même direction et de même sens.


Or 𝜑

Et on a : 𝛼 = 0,

𝜑
⃗ . 𝑛⃗ = 𝜑 × 1 × cos 0

𝜑
⃗ . 𝑛⃗ = 𝜑

D’où : 𝜙 = 𝜑. 𝑆

𝜕𝑇
L’équation IV.5-1 donne : 𝜑 = −𝜆
𝜕𝑥

En remplaçant 𝜑 par son expression :

𝜕𝑇 (𝑇1 −𝑇2 )
𝜙 = −𝜆 . 𝑆 = 𝜆. 𝑆 Équation IV-6
𝜕𝑥 𝑒

La résistance qui caractérise le ralentissement du transfert de chaleur par conduction est tirée
de l’équation IV.5-3.
𝑒
Nous avons : 𝑅 =
𝜆.𝑆

Telles que :

𝑅 : La résistance thermique par conduction du matériau d’épaisseur 𝑒 en mètre (𝑚), de


conductivité 𝜆 en watt par mètre-Kelvin (𝑊/𝑚. 𝐾) et de surface 𝑆 en mètre carré (𝑚2).

𝑇1−𝑇2 : La différence de température entre deux surfaces en Kelvin (K)

𝜙 ∶ Le flux de chaleur en Watts (W)

IV.5.2 Echange de chaleur par Convection


La convection est un mode de transfert de chaleur entre un solide et un fluide (ex : le
contreplaqué et l’air dans le cas de la couveuse). Lorsque le mouvement du fluide est provoqué
naturellement ou par la différence de températures de la région, il s’agit d’une convection
naturelle ou convection libre. Par contre, si le mouvement du fluide est sous l’effet direct des
forces extérieures, il s’agit d’une convection forcée (Herizo, 2015).

Ce mécanisme de transfert est donné par la loi de Newton :


~ 57 ~

𝜙 = ℎ𝑐 × 𝑆 × (𝑇1 − 𝑇2 ) Équation IV-7


Avec :

𝜙: flux de chaleur en 𝑤𝑎𝑡𝑡 (𝑊),

ℎ𝑐 : le coefficient de transfert thermique en 𝑊 ⋅ 𝑚−2. 𝐾−1,

𝑇1: température du fluide loin de la surface en 𝐾𝑒𝑙𝑣𝑖𝑛,

𝑇2: température de la surface du matériau.

Et la résistance thermique par convection R est donné par :

1
𝑅= Équation IV-8
ℎ𝑐 .𝑆

IV.5.3 Echange de chaleur par rayonnement


C’est un transfert d’énergie électromagnétique entre deux surfaces séparées par le vide
ou par l’air (exemple: rayonnement entre les contre-plaqués).

La puissance rayonnée par un corps est exprimée par la loi de Stefan-Boltzmann:

𝜙 = 𝜎 × 𝜀 × 𝑆 × (𝑇14 − 𝑇24 ) Équation IV-9


Avec :

𝞼 : Constante de Stefan-Boltzmann (5,6703. 10−8 𝑊. 𝑚−2. 𝐾−4),

𝞮: Émissivité tel que, égale à 1 pour un corps noir et comprise entre 0 et 1 selon l’état de surface
du matériau,

S: Superficie du corps (𝑚2),

𝑇: Température de la surface du corps (K).

L’équation IV.5-6 peut s’écrire :

𝜙 = 𝜎 × 𝜀 × 𝑆 × (𝑇12 + 𝑇22 )(𝑇1 + 𝑇2 )(𝑇1 − 𝑇2 )

(𝑇1 − 𝑇2 )
𝜙=
1
𝜎 × 𝜀 × 𝑆 × (𝑇1 + 𝑇22 )(𝑇1 + 𝑇2 )
2

De la relation ci-dessous, l’expression de la résistance par rayonnement est égale à :


~ 58 ~

1
𝑅= Équation IV-10
𝜎×𝜀×𝑆(𝑇12 +𝑇22 )(𝑇1 +𝑇2 )

IV.5.4 Inertie thermique


Les matériaux sont capables de stocker et de dégager de l’énergie sous forme de chaleur
par inertie thermique. Sa valeur dépend de la caractéristique du matériau.

Le flux thermique emmagasiné par inertie d’un matériau se traduit par :

𝑑𝑇
𝜙 = 𝐶. Équation IV-11
𝑑𝑡

Avec :

T : la température du matériau (𝐾),

𝐶: la capacité d′inertie du matériau (𝑊ℎ. 𝐾−1),

Pour un matériau homogène et isotrope : 𝐶 = 𝜌 × 𝑒 × 𝑆 × 𝐶𝑝

Telles que :

𝜌: masse volumique,

𝑒: épaisseur,

𝑆: surface du matériau,

𝐶𝑝: chaleur spécifique du matériau (𝑊ℎ. 𝐾𝑔−1. 𝐾−1).

IV.6 Echange thermique pour la couveuse


Dans cette étude, les sources de chaleur sont posées à l’intérieur de l’incubateur dans
une antichambre réchauffant l’air brasé par un ventilateur. La puissance dégagée par les lampes,
sous forme de flux de chaleur, chauffe l’air intérieur puis ce dernier s’infiltre dans la chambre
de dessous (cage) où se trouve l’emplacement des œufs et fait un phénomène de convection à
la surface du contre –plaqué (tôle d’aluminium). Ce phénomène est dû à la différence de
températures entre l’air intérieur et la tôle. Il y a aussi un échange de chaleur par rayonnement
entre les faces en contre-plaqués qui constituent la cage. Chaque face est constituée de couches
de matières à savoir une mince tôle d’aluminium, une première couche de, le MCP et une
deuxième couche de bois. Puis, le flux de chaleur traverse le contre-plaqué par le phénomène
de conduction. Enfin, la convection de l’air extérieur à la surface externe du contre-plaqué.
~ 59 ~

IV.6.1 Flux de chaleur par convection entre l’air intérieur et le contre-plaqué


Ce flux de chaleur est donné par l’équation ci-dessous :

𝜙𝑖 = ℎ𝑖 × 𝑆 × (𝑇𝑎,𝑖 × 𝑇) Équation IV-12

Avec :
ℎ𝑖: Le coefficient de convection interne de l’air,
Ta,i : La température de l’air intérieur,

𝑇: La température du contre-plaqué,
S: La surface du contre-plaqué.
Et la résistance par convection interne est donnée par :
1
𝑅𝑖 = Équation IV-13
ℎ𝑖 ×𝑆

IV.6.2 Flux de chaleur par convection entre l’air extérieur et le contre-plaqué


Le flux de chaleur est par convection donné par l’équation ci-dessous :

𝜙𝑒 = ℎ𝑒 × 𝑆 × (𝑇𝑎,𝑒 − 𝑇) Équation IV-14

Avec :

he : Le coefficient de convection externe de l’air,

Ta,e : La température extérieure.

Et la résistance par convection externe est :

1
𝑅𝑒 = Équation IV-15
ℎ𝑒 ×𝑆

IV.6.3 Flux de chaleur par conduction à travers le contreplaqué


Le flux de chaleur de chaleur par conduction est donné par l’équation ci-dessous :

(𝑇𝑎,𝑒 −𝑇)
𝜙𝑐 = 𝜆𝑐 . 𝑆 Équation IV-16
𝑒

Avec :

𝑒: L’épaisseur du contre-plaqué,

𝝀𝒄: La conductivité du contre-plaqué (𝑊. 𝑚−1. 𝐾−1).

Et la résistance par conduction est :


~ 60 ~

1
𝑅𝑒 = Équation IV-17
ℎ𝑒 ×𝑆

IV.6.4 Flux de chaleur par rayonnement à la surface du contreplaqué


Le flux de chaleur par rayonnement est donné :
4
𝜙𝑟 = 𝜎 × 𝑆 × 𝜀 × (𝑇𝑎,𝑖 − 𝑇 4) Équation IV-18
2
𝜙𝑟 = 𝜎 × 𝜀 × 𝑆 × (𝑇𝑎,𝑖 + 𝑇)(𝑇𝑎,𝑖 + 𝑇)(𝑇𝑎,𝑖 − 𝑇)

L’expression de la résistance par rayonnement est égale à :


1
𝑅𝑟 = 2
𝜎×𝜀×𝑆× (𝑇𝑎,𝑖 + 𝑇 2 )(𝑇𝑎,𝑖 + 𝑇)
1
𝑅𝑟 = Équation IV-19
ℎ𝑟 .𝑆

𝜀: Émissivité du contre-plaqué.
IV.6.5 Flux de chaleur stocké par inertie du contre-plaqué
Le flux de chaleur stocké est donné par :
𝑑𝑇
𝜙𝑖𝑐 = 𝐶𝑐 . Équation IV-20
𝑑𝑥

Avec :
𝐶𝑐: La capacité d’inertie du contre-plaqué telle que 𝐶𝑐= 𝜌. 𝑒. 𝑆. 𝐶𝑝𝑐 ,
𝐶𝑝𝑐: La chaleur spécifique du contre-plaqué (𝑊ℎ. 𝐾𝑔−1. 𝐾−1).
IV.6.6 Flux de chaleur stocké par inertie de l’air intérieur
Le flux de chaleur stocké est donné par :
𝑑𝑇
𝜙𝑎,𝑖 = 𝐶𝑎 . Équation IV-21
𝑑𝑡

Avec :
𝐶𝑎: La capacité d’inertie de l’air telle que 𝐶𝑎= 𝜌𝑎. 𝑒𝑎. 𝑆. 𝐶𝑝𝑎 ,
𝐶𝑝𝑎: La chaleur spécifique de l’air (𝑊ℎ. 𝐾𝑔−1. 𝐾−1),
𝑒𝑎: L’épaisseur de l’air à l’intérieur de la couveuse (m).
IV.6.7 Puissance dissipée par l’air du ventilateur
La puissance dissipée est donnée par :

𝑃𝑣 = 𝐷𝑒 . 𝐶𝑝𝑎 (𝑇𝑎,𝑖 − 𝑇𝑎,𝑒 ) Équation IV-22


~ 61 ~

Avec 𝐷𝑒 est le débit d’air qui est donnée numériquement par 𝐷𝑒 = 930 𝑚3/ℎ. Ce débit a été
conçu par le constructeur du ventilateur et fonction des modèles commerciaux (Alibaba, 2021).
Donc il est fixé pour le volume de notre incubateur.

IV.7 Analogie thermique – électrique


Pour résoudre plus facilement le problème, nous avons fait l’analogie entre la thermique
et l’électricité, c’est-à-dire la résistance thermique est analogue à la résistance électrique, la
température est analogue à la tension électrique, le flux thermique à l’intensité du courant,
l’inertie thermique à la capacité d’un condensateur. Les polarités indiquent le sens
d’écoulement thermique comme on peut le voir sur la figure IV-4.

Figure IV-4: Analogie électrique du circuit thermique de l'incubateur

Sur la figure ci-dessus, nous retrouvons dans chaque branche :

• RconvE : résistance thermique dû à la convection de l’air intérieur et la mince tôle


d’aluminium,
• RcondT : résistance thermique par conduction de la tôle d’aluminium ;
• RcondBe : résistance thermique par conduction de la première couche de bois ;
~ 62 ~

• RcondMCP : résistance thermique par conduction du MCP ;


• RcondBs : résistance thermique par conduction de la deuxième couche de bois ;
• RconvS : résistance thermique dû à la convection de l’air extérieur et la deuxième couche
de bois ;
• RcondBp : résistance thermique par conduction de la porte en bois ;
• CiAInt : inertie thermique de l’air intérieur ;
• CiT : inertie thermique de la tôle d’aluminium ;
• CiBe : inertie thermique de la première couche de bois ;
• CiMCP : inertie thermique du MCP ;
• CiBs : inertie thermique de la deuxième couche de bois ;
• TempInt : température intérieur ;
• TempExt : température extérieur ;
• Plamp : puissance fournie par les lampes ;
• Qoeufs : la chaleur fournit par la respiration des embryons ;
• Pvent : puissance dissipée par l’air du ventilateur ;
• QTrouA : chaleur dissipée par le trou d’aération et
• QconOeufs : chaleur consommée par les œufs.

IV.7.1 Simplification du schéma équivalent


Comme en électricité, les résistances en série (en jaunes sur la figure IV.8-1) peuvent
se ramener en une résistance équivalente :

∑ 𝑅𝑖 = 𝑅𝑒𝑞

𝛼𝑖 = 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑇𝑖 + 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑒𝑖 −𝑝

Comme on peut le voir sur la figure IV-5 :


~ 63 ~

Figure IV-5: Schéma équivalent Thermique simplifié

Remarque :
Dues à la lourdeur de la présentation des résistances thermiques par rayonnement entre
les six (6) faces, ces résistances sont omises dans les figures IV-4 et IV-5.

IV.7.2 Mise en équations du modèle

Pour établir les équations différentielles, on peut utiliser la loi des nœuds de Kirchhoff
à partir de l’analogie thermique-électricité. Cette loi stipule que la somme des courants entrant
dans un nœud est égale à la somme des courants sortant.

IV.7.2.1 Mise en place des équations en chaque nœud


Sur chaque nœud d’une branche, la somme des flux entrants est égale à la somme des
flux sortants, nous avons

Branche 1

Nœud 1

𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸1 = 𝜙𝑟1 + 𝜙𝑐𝑖𝑇1 + 𝜙𝛼1 Équation IV-23


~ 64 ~

𝛼𝑖 = 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑇𝑖 + 𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑒𝑖 −𝑝

Nœud 2

𝜙𝛼1 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑒1 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃1 Équation IV-24


Nœud 3

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃1 = 𝜙𝑐𝑖𝑀𝐶𝑃1 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠1 Équation IV-25


Nœud 4

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠1 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑠1 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣𝑆1 Équation IV-26


Branche 2

Nœud 1

𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸2 = 𝜙𝑟2 + 𝜙𝑐𝑖𝑇2 + 𝜙𝛼2 Équation IV-27


Nœud 2

𝜙𝛼2 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑒2 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃2 Équation IV-28


Nœud 3

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃2 = 𝜙𝑐𝑖𝑀𝐶𝑃2 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠2 Équation IV-29


Nœud 4

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠2 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑠2 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣𝑆2 Équation IV-30


Branche 3

Nœud 1

𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸3 = 𝜙𝑟3 + 𝜙𝑐𝑖𝑇3 + 𝜙𝛼3 Équation IV-31


Nœud 2

𝜙𝛼3 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑒3 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃3 Équation IV-32


Nœud 3

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃3 = 𝜙𝑐𝑖𝑀𝐶𝑃3 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠3 Équation IV-33


Nœud 4

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠3 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑠3 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣𝑆3 Équation IV-34


Branche 4
~ 65 ~

Nœud 1

𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸4 = 𝜙𝑟4 + 𝜙𝑐𝑖𝑇4 + 𝜙𝛼4 Équation IV-35


Nœud 2

𝜙𝛼4 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑒4 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃4 Équation IV-36


Nœud 3

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃4 = 𝜙𝑐𝑖𝑀𝐶𝑃4 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠4 Équation IV-37


Nœud 4

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠4 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑠4 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣𝑆4 Équation IV-38


Branche 5

Nœud 1

𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸5 = 𝜙𝑟5 + 𝜙𝑐𝑖𝑇5 + 𝜙𝛼5 Équation IV-39


Nœud 2

𝜙𝛼5 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑒5 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃5 Équation IV-40


Nœud 3

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝑀𝐶𝑃5 = 𝜙𝑐𝑖𝑀𝐶𝑃5 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠5 Équation IV-41


Nœud 4

𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑑𝐵𝑠5 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑠5 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣𝑆5 Équation IV-42

Branche 6

Nœud 1

𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸6 = 𝜙𝑟6 + 𝜙𝑐𝑖𝑇6 + 𝜙𝛼6 Équation IV-43


Nœud 2

𝜙𝛼6 = 𝜙𝑐𝑖𝐵𝑝 + 𝜙𝑅𝑐𝑜𝑛𝑣𝑠6 Équation IV-44

Equation bilan :

𝑃𝑙𝑎𝑚𝑝 + 𝜙𝑜𝑒𝑢𝑓𝑠 = 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸1 + 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸2 + 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸3 + 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸4 + 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸5 + 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑣𝐸6 +


𝜙𝑐𝑖𝐴𝑖𝑛𝑡 + 𝑃𝑣𝑒𝑛𝑡 + 𝜙𝑡𝑟𝑜𝑢𝑠 + 𝜙𝑐𝑜𝑛𝑂𝑒𝑢𝑓𝑠 Équation IV-45
~ 66 ~

En remplaçant l’expression de chaque flux, les équations en chaque nœud deviennent :

Branche 1 (face 1)

Nœud 1

𝑑𝑇2 (𝑇2 −𝑇3 ) (𝑇3 −𝑇4 )


ℎ𝑖11 . 𝑆1 (𝑇1 − 𝑇2 ) = ℎ𝑟𝑠1 . 𝑆1 (𝑇1 − 𝑇2 ) + 𝐶𝐶𝑇1 . 𝑑𝑡
+ +
𝑅𝐶𝑇1 𝑅𝐶𝐵𝑒1

Équation IV-46

𝑇𝑎,𝑖 = 𝑇1 , 𝑇𝑒𝑥 = 𝑇6

Nœud 2

(𝑇2 −𝑇3 ) (𝑇3 −𝑇4 ) 𝑑𝑇3 (𝑇4 −𝑇5 )


+ = 𝐶𝐶𝐵𝑒1 . + Équation IV-47
𝑅𝐶𝑇1 𝑅𝐶𝐵𝑒1 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃1

Nœud 3

(𝑇4 −𝑇5 ) 𝑑𝑇4 (𝑇5 −𝑇6 )


= 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃1 . + Équation IV-48
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃1 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝐵𝑠1

Nœud 4

(𝑇5 −𝑇6 ) 𝑑𝑇5


= 𝐶𝐶𝐵𝑠1 . + ℎ𝑖12 . 𝑆1 (𝑇5 − 𝑇6 ) Équation IV-49
𝑅𝐶𝐵𝑠1 𝑑𝑡

Avec :

T1 : la température intérieure de la couveuse,

T2 : la température de la tôle,

T3 : la température de la première couche de bois,

T4 : la température de la couche de MCP,

T5 : la température de la deuxième couche de bois et

T6 : la température extérieure.

Branche 2 (face 2)

Nœud 1

𝑑𝑇7 (𝑇7 −𝑇8 ) (𝑇8 −𝑇9 )


ℎ𝑖21 . 𝑆2 (𝑇1 − 𝑇7 ) = ℎ𝑟𝑠2 . 𝑆2 (𝑇1 − 𝑇7 ) + 𝐶𝐶𝑇2 . 𝑑𝑡
+ +
𝑅𝐶𝑇2 𝑅𝐶𝐵𝑒2

Équation IV-50
~ 67 ~

𝑇𝑎,𝑖 = 𝑇1 , 𝑇𝑒𝑥 = 𝑇6

Nœud 2

(𝑇7 −𝑇8 ) (𝑇8 −𝑇9 ) 𝑑𝑇8 (𝑇9 −𝑇10 )


+ = 𝐶𝐶𝐵𝑒2 . + Équation IV-51
𝑅𝐶𝑇2 𝑅𝐶𝐵𝑒2 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃2

Nœud 3

(𝑇9 −𝑇10 ) 𝑑𝑇9 (𝑇10 −𝑇6 )


= 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃2 . + Équation IV-52
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃2 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝐵𝑠2

Nœud 4

(𝑇10 −𝑇6 ) 𝑑𝑇10


= 𝐶𝐶𝐵𝑠2 . + ℎ𝑖22 . 𝑆2 (𝑇10 − 𝑇6 ) Équation IV-53
𝑅𝐶𝐵𝑠2 𝑑𝑡

Avec :

T1 : la température intérieure de la couveuse,

T7 : la température de la tôle,

T8 : la température de la première couche de bois,

T9 : la température de la couche de MCP,

T10 : la température de la deuxième couche de bois et

T6 : la température extérieure.

Branche 3 (face 3)

Nœud 1

𝑑𝑇11 (𝑇11 − 𝑇12 ) (𝑇12 − 𝑇13 )


ℎ𝑖31 . 𝑆3 (𝑇1 − 𝑇11 ) = ℎ𝑟𝑠3 . 𝑆3 (𝑇1 − 𝑇11 ) + 𝐶𝐶𝑇3 . + +
𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑇3 𝑅𝐶𝐵𝑒3
Équation IV-54

𝑇𝑎,𝑖 = 𝑇1 , 𝑇𝑒𝑥 = 𝑇6

Nœud 2

(𝑇11 −𝑇12 ) (𝑇12 −𝑇13 ) 𝑑𝑇12 (𝑇13 −𝑇14 )


+ = 𝐶𝐶𝐵𝑒3 . + Équation IV-55
𝑅𝐶𝑇3 𝑅𝐶𝐵𝑒3 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃3

Nœud 3
~ 68 ~

(𝑇13 −𝑇14 ) 𝑑𝑇13 (𝑇14 −𝑇6 )


= 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃3 . + Équation IV-56
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃3 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝐵𝑠3

Nœud 4

(𝑇14 −𝑇6 ) 𝑑𝑇14


= 𝐶𝐶𝐵𝑠3 . + ℎ𝑖32 . 𝑆3 (𝑇14 − 𝑇6 ) Équation IV-57
𝑅𝐶𝐵𝑠3 𝑑𝑡

Avec :

T1 : la température intérieure de la couveuse,

T11 : la température de la tôle,

T12 : la température de la première couche de bois,

T13 : la température de la couche de MCP,

T14 : la température de la deuxième couche de bois et

T6 : la température extérieure.

Branche 4 (face 4)

Nœud 1

𝑑𝑇15 (𝑇15 − 𝑇16 ) (𝑇16 − 𝑇17 )


ℎ𝑖41 . 𝑆4 (𝑇1 − 𝑇15 ) = ℎ𝑟𝑠4 . 𝑆4 (𝑇1 − 𝑇15 ) + 𝐶𝐶𝑇4 . + +
𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑇4 𝑅𝐶𝐵𝑒4
Équation IV-58

𝑇𝑎,𝑖 = 𝑇1 , 𝑇𝑒𝑥 = 𝑇6

Nœud 2

(𝑇15 −𝑇16 ) (𝑇16 −𝑇17 ) 𝑑𝑇16 (𝑇17 −𝑇18 )


+ = 𝐶𝐶𝐵𝑒4 . + Équation IV-59
𝑅𝐶𝑇4 𝑅𝐶𝐵𝑒4 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃4

Nœud 3

(𝑇17 −𝑇18 ) 𝑑𝑇17 (𝑇18 −𝑇6 )


= 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃4 . + Équation IV-60
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃4 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝐵𝑠4

Nœud 4

(𝑇18 −𝑇6 ) 𝑑𝑇18


= 𝐶𝐶𝐵𝑠4 . + ℎ𝑖42 . 𝑆4 (𝑇18 − 𝑇6 ) Équation IV-61
𝑅𝐶𝐵𝑠4 𝑑𝑡

Avec :
~ 69 ~

T1 : la température intérieure de la couveuse,

T15 : la température de la tôle,

T16 : la température de la première couche de bois,

T17 : la température de la couche de MCP,

T18 : la température de la deuxième couche de bois et

T6 : la température extérieure.

Branche 5 (face 5)

Nœud 1

𝑑𝑇19 (𝑇19 − 𝑇20 ) (𝑇20 − 𝑇21 )


ℎ𝑖51 . 𝑆5 (𝑇1 − 𝑇19 ) = ℎ𝑟𝑠5 . 𝑆5 (𝑇1 − 𝑇19 ) + 𝐶𝐶𝑇5 . + +
𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑇5 𝑅𝐶𝐵𝑒5
Équation IV-62

𝑇𝑎,𝑖 = 𝑇1 , 𝑇𝑒𝑥 = 𝑇6

Nœud 2

(𝑇19 −𝑇20 ) (𝑇20 −𝑇21 ) 𝑑𝑇20 (𝑇21 −𝑇22 )


+ = 𝐶𝐶𝐵𝑒5 . + Équation IV-63
𝑅𝐶𝑇5 𝑅𝐶𝐵𝑒5 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃5

Nœud 3

(𝑇21 −𝑇22 ) 𝑑𝑇21 (𝑇22 −𝑇6 )


= 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃5 . + Équation IV-64
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃5 𝑑𝑡 𝑅𝐶𝐵𝑠5

Nœud 4

(𝑇22 −𝑇6 ) 𝑑𝑇22


= 𝐶𝐶𝐵𝑠5 . + ℎ𝑖52 . 𝑆5 (𝑇22 − 𝑇6 ) Équation IV-65
𝑅𝐶𝐵𝑠5 𝑑𝑡

Avec :

T1 : la température intérieure de la couveuse,

T19 : la température de la tôle,

T20 : la température de la première couche de bois,

T21 : la température de la couche de MCP,

T22 : la température de la deuxième couche de bois et


~ 70 ~

T6 : la température extérieure.

Branche 6 (face 6)

Nœud 1

𝑑𝑇23 (𝑇23 − 𝑇24 ) (𝑇24 − 𝑇6 )


ℎ𝑖61 . 𝑆6 (𝑇1 − 𝑇23 ) = ℎ𝑟𝑠6 . 𝑆6 (𝑇1 − 𝑇23 ) + 𝐶𝐶𝑇6 . + +
𝑑𝑡 𝑅𝐶𝑇6 𝑅𝐶𝑝

Équation IV-66

𝑇𝑎,𝑖 = 𝑇1 , 𝑇𝑒𝑥 = 𝑇6

Nœud 2

(𝑇23 −𝑇24 ) (𝑇24 −𝑇6 ) 𝑑𝑇24


+ = 𝐶𝐶𝐵𝑝 . + ℎ𝑖62 . 𝑆6 (𝑇24 − 𝑇6 ) Équation IV-67
𝑅𝐶𝑇6 𝑅𝐶𝑝 𝑑𝑡

Avec :

T1 : la température intérieure de la couveuse,

T23: la température de la tôle,

T24 : la température de la couche de bois,

T6 : la température extérieure.

Equation bilan :

𝑃𝑙𝑎𝑚𝑝 + 𝑚. 𝑞𝑟𝑒𝑠𝑝 = ℎ𝑖11 . 𝑆1 (𝑇1 − 𝑇2 ) + ℎ𝑖21 . 𝑆2 (𝑇1 − 𝑇7 ) + ℎ𝑖31 . 𝑆3 (𝑇1 − 𝑇11 ) +


𝑑𝑇
ℎ𝑖41 . 𝑆4 (𝑇1 − 𝑇15 ) + ℎ𝑖51 . 𝑆5 (𝑇1 − 𝑇19 ) + ℎ𝑖61 . 𝑆6 (𝑇1 − 𝑇23 ) + 𝐶𝑎 . 1 +
𝑑𝑡
𝑉
𝐶𝑝𝑎 . 𝐷𝑒 (𝑇1 − 𝑇6 ) − 𝑛 𝑉𝑢 𝛥𝐻 + 𝑚. 𝐶𝑜 . (𝑇1 − 𝑇𝑒,𝑜 ) Équation IV-68
𝑠𝑖

Après développement nous obtenons un système de vingt-trois équations différentielles du


premier ordre en fonction du temps que nous pouvons écrire sous forme matricielle :
~ 71 ~

𝑑𝑇1
𝑑𝑡
𝑑𝑇2
𝑑𝑡
𝑑𝑇3
𝑑𝑡
𝑑𝑇4
𝑑𝑡
𝑑𝑇5
𝑇1
𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑡 𝐵 𝐵 0 0 0 𝐵 0 0 0 𝐵 0 0 0 𝐵 0 0 0 𝐵 0 0 0 𝐵 0
𝑑𝑇7 𝑇2 𝐶 𝐷 0
0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
𝑑𝑡 𝑇3 0 0 0
0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑇8 0 𝐵 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
𝑇4
0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑡 0 0 0 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐶 0 0
0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑇9 0 0 0 0 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇5
0 0 0 𝐶 0 0
0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑡 𝐵 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇7
0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
𝑑𝑇10
0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇8
𝑑𝑡 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇9
𝑑𝑇11 𝐶 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑡 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇10 𝐶 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑇12 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇11 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑡 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇12 0 0 0
𝑑𝑇13
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 + 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇13 + 𝐶 𝑇6 + 0 = 0
𝑑𝑡
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑇14 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑇14 𝐶 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑡 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 𝑇15 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑇15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 𝑇16 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 𝑑𝑡 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0 𝑇17 𝐶 0 0
𝑑𝑇16 𝐶 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 0 0 0 0 0 0 𝑇18
𝑑𝑡
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 0 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 0 0 0 0
𝑑𝑇17 𝑇19 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 0 𝑑𝑡 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 𝐵 𝐵 0 0 𝑇20
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 0 𝑑𝑇18 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵 0 0 𝐶 0 0
𝑇21 𝐶 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 0 𝑑𝑡 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 0 0
𝑑𝑇19 𝑇22 𝐶 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴 0 𝐵 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵
𝑑𝑡 𝑇23 (𝐶 ) ( 0 ) (0)
(0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐴) 𝑑𝑇20 (0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 𝐵 𝐵) (𝑇24)
𝑑𝑡
𝑑𝑇21
𝑑𝑡
𝑑𝑇22
𝑑𝑡
𝑑𝑇23
𝑑𝑡
𝑑𝑇24
( 𝑑𝑡 )
~ 72 ~

Les éléments de la première matrice carré sont donnés par :


𝐴11 = 𝐶𝑎 , 𝐴22 = 𝐶𝐶𝑇1, 𝐴33 = 𝐶𝐶𝐵𝑒1 , 𝐴44 = 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃1 , 𝐴55 = 𝐶𝐶𝐵𝑠1 , 𝐴66 = 𝐶𝐶𝑇2, 𝐴77 = 𝐶𝐶𝐵𝑒2,
𝐴88 = 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃2 , 𝐴99 = 𝐶𝐶𝐵𝑠2 , 𝐴10,10 = 𝐶𝐶𝑇3, 𝐴11,11 = 𝐶𝐶𝐵𝑒3, 𝐴12,12 = 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃3 , 𝐴13,13 =
𝐶𝐶𝐵𝑠2 , 𝐴14,14 = 𝐶𝐶𝑇4 , 𝐴15,15 = 𝐶𝐶𝐵𝑒4, 𝐴16,16 = 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃4 , 𝐴17,17 = 𝐶𝐶𝐵𝑠4 , 𝐴18,18 = 𝐶𝐶𝑇5 ,
𝐴19,19 = 𝐶𝐶𝐵𝑒5, 𝐴20,20 = 𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃5, 𝐴21,21 = 𝐶𝐶𝐵𝑠5 , 𝐴22,22 = 𝐶𝐶𝑇6 , 𝐴23,23 = 𝐶𝐶𝐵𝑝 .

Les éléments de la deuxième matrice carré sont donnés par :


1 1 1 1 1 1 1
𝐵11 = (𝐶𝑝𝑎 . 𝐷𝑒 + 𝑚. 𝐶𝑜 + + + + + + ), 𝐵12 = − ,
𝑅𝑖11 𝑅𝑖21 𝑅𝑖31 𝑅𝑖41 𝑅𝑖51 𝑅𝑖61 𝑅𝑖11
1 1 1 1 1
𝐵16 = − , 𝐵1,10 = − , 𝐵1,14 = − , 𝐵1,18 = − , 𝐵1,22 = − ,
𝑅𝑖21 𝑅𝑖31 𝑅𝑖41 𝑅𝑖51 𝑅𝑖61
1 1 1 1 1 1 1 1
𝐵21 = − , 𝐵22 = − + , 𝐵23 = − , 𝐵24 = − ,
𝑅𝑟𝑠1 𝑅𝑖11 𝑅𝐶𝑇1 𝑅𝑟𝑠1 𝑅𝑖11 𝑅𝐶𝐵𝑒1 𝑅𝐶𝑇1 𝑅𝐶𝐵𝑒1
1 1 1 1 1 1
𝐵32 = − , 𝐵33 = − , 𝐵34 = + , 𝐵35 = − , 𝐵44 =
𝑅𝐶𝑇1 𝑅𝐶𝑇1 𝑅𝐶𝐵𝑒1 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃1 𝑅𝐶𝐵𝑒1 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃1
1 1 1 1 1 1 1
− , 𝐵45 = + , 𝐵55 = − , 𝐵61 = − , 𝐵66 =
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃1 𝑅𝐶𝐵𝑠1 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃1 𝑅𝑖12 𝑅𝐶𝐵𝑠1 𝑅𝑟𝑠2 𝑅𝑖21
1 1 1 1 1 1 1 1
− + , 𝐵67 = − , 𝐵68 = − , 𝐵76 = − , 𝐵77 = −
𝑅𝐶𝑇2 𝑅𝑟𝑠2 𝑅𝑖21 𝑅𝐶𝐵𝑒2 𝑅𝐶𝑇2 𝑅𝐶𝐵𝑒2 𝑅𝐶𝑇2 𝑅𝐶𝑇2
1 1 1 1 1 1
, 𝐵78 = + , 𝐵79 = − , 𝐵88 = − , 𝐵89 = +
𝑅𝐶𝐵𝑒2 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃2 𝑅𝐶𝐵𝑒2 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃2 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃2 𝑅𝐶𝐵𝑠2
1 1 1 1 1 1 1 1
, 𝐵99 = − , 𝐵10,1 = − , 𝐵10,,10 = − + ,
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃2 𝑅𝑖22 𝑅𝐶𝐵𝑠2 𝑅𝑟𝑠3 𝑅𝑖31 𝑅𝐶𝑇3 𝑅𝑟𝑠3 𝑅𝑖13
1 1 1 1 1 1
𝐵10,,11 = − , 𝐵10,12 = − , 𝐵11,10 = − , 𝐵11,11 = − ,
𝑅𝐶𝐵𝑒3 𝑅𝐶𝑇3 𝑅𝐶𝐵𝑒3 𝑅𝐶𝑇3 𝑅𝐶𝑇3 𝑅𝐶𝐵𝑒3
1 1 1 1 1
𝐵11,12 = + , 𝐵11,13 = − , 𝐵12,12 = − , 𝐵12,13 = +
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃3 𝑅𝐶𝐵𝑒3 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃3 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃3 𝑅𝐶𝐵𝑠3
1 1 1 1 1 1 1 1
, 𝐵13,13 = − , 𝐵14,1 = − , 𝐵14,14 = − + ,
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃3 𝑅𝑖32 𝑅𝐶𝐵𝑠3 𝑅𝑟𝑠4 𝑅𝑖41 𝑅𝐶𝑇4 𝑅𝑟𝑠4 𝑅𝑖14
1 1 1 1 1 1
𝐵14,15 = − , 𝐵14,16 = − , 𝐵15,14 = − , 𝐵15,15 = − ,
𝑅𝐶𝐵𝑒4 𝑅𝐶𝑇4 𝑅𝐶𝐵𝑒4 𝑅𝐶𝑇4 𝑅𝐶𝑇4 𝑅𝐶𝐵𝑒4
1 1 1 1 1
𝐵15,16 = + , 𝐵15,17 = − , 𝐵16,16 = − , 𝐵16,17 = +
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃4 𝑅𝐶𝐵𝑒4 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃4 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃4 𝑅𝐶𝐵𝑠4
1 1 1 1 1 1 1 1
, 𝐵17,17 = − , 𝐵18,1 = − , 𝐵18,18 = − + ,
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃4 𝑅𝑖42 𝑅𝐶𝐵𝑠4 𝑅𝑟𝑠5 𝑅𝑖51 𝑅𝐶𝑇5 𝑅𝑟𝑠5 𝑅𝑖51
1 1 1 1 1 1
𝐵18,19 = − , 𝐵18,20 = − , 𝐵19,18 = − , 𝐵19,19 = − ,
𝑅𝐶𝐵𝑒5 𝑅𝐶𝑇5 𝑅𝐶𝐵𝑒5 𝑅𝐶𝑇5 𝑅𝐶𝑇5 𝑅𝐶𝐵𝑒5
~ 73 ~

1 1 1 1 1
𝐵19,20 = + , 𝐵19,21 = − , 𝐵20,20 = − , 𝐵20,21 = +
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃5 𝑅𝐶𝐵𝑒5 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃5 𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃5 𝑅𝐶𝐵𝑠5
1 1 1 1 1 1 1 1
, 𝐵21,21 = − , 𝐵22,1 = − , 𝐵22,22 = − + ,
𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃5 𝑅𝑖52 𝑅𝐶𝐵𝑠5 𝑅𝑟𝑠6 𝑅𝑖61 𝑅𝐶𝑇6 𝑅𝑟𝑠6 𝑅𝑖61
1 1 1 1 1 1
𝐵22,23 = − , 𝐵23,22 = − , 𝐵23,23 = + − .
𝑅𝐶𝐵𝑝 𝑅𝐶𝑇6 𝑅𝐶𝑇6 𝑅𝑖62 𝑅𝐶𝑇6 𝑅𝐶𝐵𝑝

Les éléments de la deuxième matrice colonne sont donnés par :


1 1 1 1 1 1
𝐶1 = −𝐶𝑝𝑎 . 𝐷𝑒 , 𝐶4 = , 𝐶5 = ( − ) , 𝐶8 = , 𝐶9 = ( − ),
𝑅𝐶𝐵𝑠1 𝑅𝐶𝐵𝑠1 𝑅𝑖12 𝑅𝐶𝐵𝑠2 𝑅𝐶𝐵𝑠2 𝑅𝑖22
1 1 1 1 1 1
𝐶12 = , 𝐶13 = ( − ) , 𝐶16 = , 𝐶17 = ( − ) , 𝐶20 =
𝑅𝐶𝐵𝑠3 𝑅𝐶𝐵𝑠3 𝑅𝑖32 𝑅𝐶𝐵𝑠4 𝑅𝐶𝐵𝑠4 𝑅𝑖42
1 1 1 1 1 1
, 𝐶21 = ( − ) , 𝐶22 = , 𝐶23 = ( − ).
𝑅𝐶𝐵𝑠5 𝑅𝐶𝐵𝑠5 𝑅𝑖52 𝑅𝐶𝐵𝑝 𝑅𝐶𝐵𝑝 𝑅𝑖62

L’élément D de la troisième matrice colonne est donné par :


𝑉𝑢
𝐷 = −𝑃𝑙𝑎𝑚𝑝 − 𝑚. 𝑞𝑟𝑒𝑠𝑝 − 𝑛 ∆𝐻 .
𝑉𝑠𝑖

En rapport avec les expressions ci-dessus, nous avons :


𝐶𝑎 : La capacité d’inertie de l’air telle que 𝐶𝑎= 𝜌𝑎. 𝑒𝑎. 𝑆. 𝐶𝑝𝑎 ;

𝐶𝑝𝑎 : La chaleur spécifique de l’air (𝑊ℎ. 𝐾𝑔−1. ᵒC −1) ;


𝑒𝑎: L’épaisseur de l’air à l’intérieur de la couveuse (m) ;

𝐶𝐶𝑇𝑢 : La capacité d’inertie de la tôle d’aluminium de la unième face intérieur ;

𝐶𝐶𝐵𝑒𝑢 : La capacité d’inertie de la première couche de bois de la unième face;


𝐶𝐶𝑀𝐶𝑃𝑢 : La capacité d’inertie de la couche de MCP de la unième face ;

𝐶𝐶𝐵𝑠𝑢 : La capacité d’inertie de la deuxième couche de bois de la unième face ;

𝐶𝐶𝐵𝑝 : La capacité d’inertie de la couche de bois qui constitue la porte de l’incubateur ;

𝐷𝑒 : Le débit d’air du ventilateur ;

𝑚 : La masse des œufs de poule en kg ;

𝐶𝑜 : La chaleur massique des œufs en (KJ/Kg ᵒC) ;

𝑅𝑖𝑢1 : La résistance par convection interne de la unième face ;

𝑅𝑖𝑢2 : La résistance par convection externe de la unième face ;


~ 74 ~

𝑅𝑟𝑠𝑢 : La résistance par rayonnement de la unième face interne ;

𝑅𝐶𝑇𝑢 : La résistance par conduction de la tôle d’aluminium de la unième face ;

𝑅𝐶𝐵𝑒𝑢 : La résistance par conduction de la première couche de bois de la unième face ;

𝑅𝐶𝐵𝑠𝑢 : La résistance par conduction de la deuxième couche de bois de la unième face ;

𝑅𝐶𝑀𝐶𝑃𝑢 : La résistance par conduction de la couche de MCP de la unième face ;

𝑅𝐶𝐵𝑝 : La résistance par conduction de la couche de bois qui constitue la porte de


l’incubateur ;

𝑞𝑟𝑒𝑠𝑝 : Chaleur de respiration des œufs en (KJ/Kg) ;


7
𝑛 : Taux de renouvellement de l’air extérieur dû au trou d’aération avec 𝑛 = √𝑉 ;

𝑉𝑢 : Volume utile intérieur de notre couveuse en (𝑚3) qui vaut 1,4234 ;

𝑉𝑠𝑖 : Volume spécifique intérieur de la couveuse en (𝑚3/𝐾𝑔) qui vaut 0,944 ;

∆𝐻 : Différence d’enthalpie entre l’enthalpie extérieure et l’enthalpie intérieure de la couveuse


que nous considérons par hypothèse égale à-10 kj/kgas.

Pour avoir des résultats correctes, nous avons travaillé avec les unités internationales, sachant
1Watt-heure (Wh) =3600 Joules (J) et 1J=1W. Nous avons considéré que la température initiale
est de 25 degré Celsius.

Nous avons écrit un script MATLAB (voir l’annexe A) qui nous a permis de résoudre
le système de 23 équations différentielles dans lesquelles figure la température intérieure de
l’incubateur. Après calcul avec le logiciel MATLAB de version R2015a, nous avons obtenu
trois courbes qui décrivent l’évolution de la température intérieure en fonction du temps pour
différentes puissance de chauffage comme on peut le voir sur la figure IV-6.
~ 75 ~

Figure IV-6: Evolution de la température intérieur en fonction du temps pour différentes puissance de
chauffage

En rapport avec la figure IV-6, nous pouvons très bien voir qu’il faudra au moins 12 lampes de
100W pour réchauffer l’incubateur au bout de 21 secondes. Nous pouvons également
déterminer la quantité d’énergie thermique qui sera stocké dans la couveuse sachant qu’il nous
faudra en moyenne 105kg de MCP CrodraTherm 37 pour constituer le réservoir thermique. En
utilisant l’équation IV.2-2 tout considérant la chaleur latente, nous aurons :

𝐸 = 𝑚. ∆𝐻𝑠−𝑙 = 𝑚. 𝐶𝑙 = 105 × 217 = 22785𝑘𝑗 = 6329,17𝑊ℎ.

Où :

𝐶𝑙 : est la chaleur latente du CrodaTherm 37 qui vaut 217kj/kg (voir l’annexe F).

IV.8 Conclusion
Tout au long de ce chapitre, nous avons parlé de différents types de système de stockage
qui existent. Nous avons fait une étude comparative entre ces derniers et avons choisi le système
de stockage latent qui nous a permis de faire le choix d’un modèle commerciale, le
CrodaTherme 37 qui regorge plusieurs avantages comme celui d’emmagasiner et restituer la
chaleur à une température constante. Après nous avons fait la modélisation du circuit thermique
qui nous a conduit à la résolution d’un système d’équation différentielle pour obtenir l’évolution
de la température intérieur de l’incubateur en fonction du temps pour différentes puissance de
chauffage. Nous avons constaté qu’il nous faudra 1200W comme puissance de chauffage pour
atteindre la température de 38 degré Celsius dans l’incubateur au bout de 21 secondes.
~ 76 ~

CHAPITRE V : REALISATION PRATIQUE DE L’INCUBATEUR


D’ŒUFS
V.1 Introduction
Dans ce chapitre, il est question de la réalisation pratique du modèle expérimentale de
l’incubateur. Nous tenons à préciser que les matériaux de construction du circuit électronique,
de la caisse ainsi que du système de retournement que nous avons utilisé provient en grande
partie du marché local à l’exception du microcontrôleur et des capteurs que nous avons acheté
depuis la Chine. Nous clôturerons ce chapitre par le coût estimatif du projet et la détermination
du rendement global de l’incubateur d’œufs.

V.2 Réalisation de la caisse du modèle expérimental de l’incubateur d’œufs


Nous avons découpé cinq planches de bois du type multi triplex que nous adjointes avec
la colle à bois comme nous pouvons le voir sur la figure V-1.

Figure V-1: Construction de la caisse du modèle expérimental de l'incubateur d’œufs

V.3 Isolation thermique de la caisse


Comme nous pouvons le voir sur la figure V-2, nous avons placé une matière plastique
pour l’isolé avec l’extérieur. Nous avons placé de la mousse en l’intérieur de la caisse pour
accroitre la capacité thermique.
~ 77 ~

Figure V-2: Isolation de la caisse et amélioration de la capacité thermique du modèle expérimental de


l’incubateur d’œufs

V.4 Amelioraton de la conduction thermique


Pour réchauffer plus rapidement l’incubateur, nous avons tapissé l’intérieur avec une
tôle en acier inoxydable afin d’accroitre la conduction thermique. Nous avons emménagé une
antichambre où sera chauffé l’air brasé par le ventilateur et après l’air chaud sera refoulé dans
la chambre de dessous comme l’illustre la figure V-3.

Figure V-3: Amélioration de la conduction thermique à l’intérieur du modèle expérimental de


l’incubateur d’œufs

V.5 Fixation du boitier de commande


Après avoir fini le câblage, nous avons reconduit tous les conducteurs dans une petite
armoire de commande où devra s’effectuer toutes les connexions. Nous avons également
refermé l’antichambre pour éviter toute éventuelle fuite de chaleur. La figure V-4 illustre ce qui
vient d’être dit.
~ 78 ~

Figure V-4: Fixation du boitier de commande

V.6 Réalisation du circuit de commande du modèle expérimental de l’incubateur


d’œufs
Après avoir apprêté le boitier de commande, nous avons réalisé le circuit de commande
du système de chauffage, de ventilation, de retournement d’œufs. Nous avons également
téléversé le programme dans la carte arduino, ensuite nous sommes passé la connexion de ce
circuit comme l’illustre la figure V-5 et la figure V-6.

Figure V-5: Circuit de commande


~ 79 ~

Figure V-6: Connexion du circuit de commande

V.7 Teste final du modèle expérimental de l’incubateur d’œufs


Après avoir fini la connexion du circuit de commande, nous avons installé la sonde de
température, le capteur d’humidité ainsi que d’autres composantes nécessaire au bon
fonctionnement de l’incubateur. Nous avons vérifié que toutes les composantes était bien
connectées, nous avons allumé l’incubateur et avons observé les anomalies, après plusieurs
essais et corrections, nous avons fini par aboutir au bon résultat comme on peut l’observer à la
figure V-7.

Figure V-7: Teste de fonctionnement du modèle expérimental de l'incubateur d’œufs


~ 80 ~

V.8 Coût estimatif pour la réalisation pratique de l’incubateur d’œufs ayant une
capacité d’accueil de 600 œufs
Ici nous établissons les prix des différents matériaux nécessaires pour la réalisation
pratique d’un prototype d’incubateur d’œuf intelligent à forte conservation de chaleur ayant
une capacité d’accueil de 600 œufs. Le tableau V-1 donne les matériels utilisés pour la partie
électrique et électronique de l’incubateur d’œufs.

Tableau V-1: Coût estimatif des matériels électriques et électroniques pour la réalisation de
l'incubateur d’œufs ayant une capacité d’accueil de 600 Œufs

Matériels électriques et électroniques


Prix unitaire Prix total
Qté Désignation USD USD
COMPOSANTS
40 40
1 ELECTRONIQUES

1 MICROCONTROLEURS 30 30

2 CAPTEURS 20 40

12 LAMPE CHAUFFANTES 2 24

1 ECRAN LCD 5 5

2 RELAIS 5 10

2 VENTILATEUR 10 20

2 CABLES 10 20

2 BOITE VIS ET ECROUS 7 14

1 HYGROMETRE 5 5

2 INTERRUPTEURS 1 2

1 MOTEUR 20 20

total 230 USD

Main d’œuvre : 69 USD


~ 81 ~

Le tableau V-2 donne le coût estimatif pour la réalisation de la partie mécanique de


l’incubateur d’œufs.

Tableau V-2: Coût estimatif des matériels de soudure pour la réalisation de la partie mécanique de
l'incubateur d’œufs ayant une capacité d’accueil de 600 Œufs

Matériels de soudure (Partie mécanique)


Prix unitaire en Prix total en
Qté Désignation USD USD
2 TOLE PLIEE 8mm 30 60
4 FER PLAT (BRAS) 10 40
2 AXE FER ROND Ø 16 LISS 15 30
10 ROULEMENT 5 50
40 VIS DE FIXATION 1 40
2 L 25 (SUPPORT PLATEAU) ½ BARRE 5 10
8 L 40 12 96
2 FER T 25 15 30
4 POMELLES 1, 5 6
1 DISQUE + MECHES 5 5
2 ELECTRODES Ø 3,25 10 20
2 ANTI- ROUILLE + THINNER 10 20
total 407 USD
Main d’œuvre : 122,1 USD

Le tableau V-3 donne le coût estimatif pour la réalisation de la partie mécanique et


thermique de l’incubateur d’œufs.

Tableau V-3: Coût estimatif des matériels de menuiserie pour la réalisation de la partie mécanique et
thermique de l'incubateur d’œufs ayant une capacité d’accueil de 600 Œufs

Matériels de menuiserie (Partie mécanique + thermique)


Prix unitaire Prix total
Qté Désignation USD USD
4 FEUILLE MULTITRIPLEX 30 120
~ 82 ~

2 BOIS 4/11 10 20
2 VERNIS 5 10
2 VIS ET CLOUS 5 10
1 PERCAGES ET RABOTAGE 10 10
7 CRODATHERM 15, 46 108, 22
6 TOLE D'ALUMINIUM 12 72
20 PLATEAUX D’ŒUFS 1 20
370, 22
Total
USD
Main d’œuvre : 111, 066 USD

Eu égard à ce qui précède, il nous faudra une somme de 1007, 22 USD comme frais
des matériaux, 302, 166 USD pour la main d’œuvre et une marge de 5 USD/kg comme frais
de manutention. Ce qui fait un grand total de 1509, 386 USD.

V.9 Rendement globale de l’incubateur d’œufs


Dans cette partie, nous nous proposons de déterminer le rendement de l’incubateur
d’œufs. Déterminer ce rendement revient à déterminer le rendement du circuit de chauffage, de
ventilation, d’humidification et de retournement d’œufs de l’incubateur.

V.9.1 Rendement du circuit de chauffage de l’incubateur


Nous avons utilisé des lampes à incandescences pour chauffer l’enceinte de
l’incubateur, ces lampes transforment l’énergie électrique en énergie calorifique. Environ 90 %
de la lumière est transformée en chaleur (Lumhouse, 2020). On peut dire sans beaucoup des
littératures que le rendement du circuit de chauffage est de 90%.

V.9.2 Rendement du circuit de ventilation


Le rendement d’un ventilateur provient des pertes par frottement au niveau des paliers,
des pertes internes dues aux tourbillons créés dans le ventilateur et des pertes dues à l’espace
compris entre la roue en mouvement et l’enveloppe. Nous aurons à utiliser le modèle Centrifuge
à aubes vers l’arrière dont le rendement est souvent compris entre 80 et 87 % (Energie, 2021).
Nous retenons 80% comme rendement dans le cas défavorable.
~ 83 ~

V.9.3 Rendement du circuit d’humidification


Au point I.4.2 nous avons parlé de l’humidité comme l’un des quatre paramètres
d’incubations, nous avons retenu un taux d’humidité qui varie entre 50 et 75 %. Nous retenons
un rendement de 50% pour ce circuit.

V.9.4 Rendement du moteur de retournement


Pour le retournement d’œufs, nous aurons à utiliser le moteur pas à pas qui a généralement un
rendement de 80% (Mento, 2016).

Le rendement globale de l’incubateur d’œufs sera donné par :

𝜂𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓 + 𝜂𝑣𝑒𝑛𝑡 + 𝜂ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑 + 𝜂𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟


𝜂𝑔𝑙𝑜𝑏 = × 100 =
4
0,75 × 100 = 𝟕𝟓%
Où :

𝜂𝑔𝑙𝑜𝑏 : Rendement globale de l’incubateur d’œufs ;

𝜂𝑐ℎ𝑎𝑢𝑓 : Rendement du circuit de chauffage ;

𝜂𝑣𝑒𝑛𝑡 : Rendement du circuit de ventilation ;

𝜂ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑 : Rendement du circuit d’humidification et

𝜂𝑟𝑒𝑡𝑜𝑢𝑟 : Rendement du circuit de retournement d’œufs.


V.10 Conclusion
Tout au long de ce chapitre, nous avons expliqué comment nous sommes parvenus à
réaliser le modèle expérimental de l’incubateur d’œufs ayant une capacité d’accueil de 20 œufs.
Il sied de dire qu’il nous a fallu effectuer plusieurs essais et apporté plusieurs correctifs dans le
code source du microcontrôleur avant afin d’aboutir aux résultats attendus. Nous avons
également élaboré un devis estimatif pour la réalisation d’un prototype d’incubateur intelligent
avec une forte inertie thermique pouvant recevoir 600 œufs de poule. Nous avons fini ce
chapitre en calculant le rendement global de l’incubateur d’œufs qui est de 75%.
~ 84 ~

CONCLUSION GENERALE

Le but de notre travail était celui de concevoir et réaliser un incubateur d’œuf intelligent
ayant une forte conservation de chaleur. Pour y arriver, nous avons commencé par faire un état
d’arts sur les incubateurs d’œufs existants, cela nous a permis de ressortir les différents
paramètres d’incubations à l’instar de la température, de l’humidité, de la ventilation et le
retournement d’œufs qui conditionnent la réussite de tout incubateur d’œufs. Juste après, nous
avons utilisé le logiciel SolidWorks pour effectuer le dimensionnement de la structure
mécanique de l’incubateur d’œufs. Ce dimensionnement s’est résumé à faire l’étude statique de
l’ossature des porte-plateaux, cette étude nous a permis d’assurer à la structure une stabilité
dimensionnelle et surtout une grande robustesse pour faire face aux différentes contraintes dues
aux poids des œufs et du moteur de retournement. Pour le dimensionnement électrique-
électronique, nous avons conçu et réalisé au moyen du logiciel Proteus 8 Professional un circuit
électronique qui a rendu l’incubateur capable de contrôler automatiquement tous les paramètres
d’incubations et d’interagir avec l’utilisateur par le biais d’un écran LCD. Le grief essentiel de
notre projet était celui d’augmenter l’inertie thermique de l’incubateur tout en garantissant un
aspect ergonomique acceptable, d’ailleurs qui est un apport majeur par rapport aux incubateurs
existants. Pour résoudre ce problème, nous avons trouvé une solution en utilisant dans la
conception des parois de l’incubateur des matériaux à changement de phase (MCP) réputés pour
leur bonne capacité thermique. Ainsi en fonction de la quantité de MCP utilisée, nous avons
obtenu une autonomie thermique allant jusqu’à 6329,17 Wh. Nous avons modélisé le circuit
thermique et déterminé au moyen d’un script Matlab qu’il faudra 1200W comme puissance de
chauffage pour atteindre la température de 38 degrés Celsius au bout de 21 secondes à l’intérieur
de l’incubateur d’œufs. L’ajout des matériaux calorifère (MCP) nous a permis de garantir une
autonomie thermique assez satisfaisante en cas de coupure électrique sur des longues heures.
En définitive, bien d’aspects restent à explorer sur ce projet, surtout ceux qui concernent la
thermique, comme déterminer succinctement le temps de décharge thermique et l’optimiser. En
outre, ce projet nous a permis d’identifier un besoin concret de notre société et de contribuer à
sa résolution.
~i~

BIBLIOGRAPHIE

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~A~

ANNEXES
Annexe A : Script MATLAB pour la résolution des équations différentielles sur le
dimensionnement thermique (voir le disque)
Annexe B:Code Source de l'incubateur (voir le disque)
Annexe C:Vue d'ensemble de l'interface utilisateur du logiciel SolidWorks

Où :

1. La barre de menu,
2. Les barres d’outils,
3. Les gestionnaires de commandes,
4. Le ConfigurationManager,
5. Le PropertyManger,
6. Le fils d’Ariane de sélection,
7. Le filtre de l’arbre de création FeatureManager,
8. L’arbre de création FeatureManager et
9. La barre d’état.
~B~

Annexe D: Datasheet de l'Arduino Pro mini


~C~

Annexe E: Datasheet de l’écran LCD 16×2


~D~

Annexe F: Datasheet du DHT11

Annexe G: Propriétés thermiques du CrodaTherm 37


~E~

Annexe H: Datasheet du D18B20


~F~

Annexe I: Propriétés physico-thermiques de l'incubateur

CAPACITE
CONDUCTIVITE MASSE
THERMIQUE
MATERIAUX THERMIQUE VOLUMIQUE
MASSIQUE
(W/m.k) (Kg/m3)
(J/k.kg)
AIR 0.024 1004
ALUMINIUM 205 897 2700
BOIS 0.12 1200-2700 850
Œuf 4,2

Annexe J: Caractéristiques principales des aciers inoxydables ferritiques

Caractéristiques principales des aciers inoxydables ferritiques


Désignation
européenne selon NF Conformation Résistance
EN 10088-2 (Nov.95) à froid : Exemple
Soudage à la Particularité
emboutissage d'application
corrosion
profilage
Nom No
Bonne
Système
résistance à
X2CrTi 1.4512 Bien Bien Moyen d'échappements
l'oxydation à
automobile
chaud
Conteneurs,
Matériels
Nuance pour la
ferroviaires,
X6CrNiTi12 1.4516 Moyen Bien Moyen construction
Trémies,
soudée
Equipements
industriels
En recuit Articles
brillant pour les ménagers, Pièces
X6Cr17 1.4016 Moyen Moyen Moyen pièces d'aspect- décoratives,
F18 flants Electroménager,
monétaires Platerie
Le titane
améliore la Electroménager,
X3CrTi17 1.451 Bien Bien Bien soudabilité et la Eviers, Tubes,
déformation à Bruleurs
froid
Caractéristiques
mécaniques
Chaines
X6CrNi17-1 1.4017 Difficile Difficile Moyen élevées après
transporteuses
trempe et
écrouissage
Résistance à la Ballons d'eau
corrosion par chaude,
X2CrMoTi18- piqures Chaudières de
1.4512 Bien Bien Très bien
2 identique à celle fumée,
du 18.11 ML Echangeurs
(316L) divers
~G~

Annexe K:Plateaux de 30 œufs en plastique 30cm/30cm

Annexe L: Exemple de nuances de fontes suivant la norme NF EN 1560 (Claude


HAZARD, 2004)

Désignation
R A Principales
Types Ancienne Symbolique Numérique (MPA) % HB propriétés
> 125-
FGL 150 EN-GJL-150 EN-JL 1020 150 Très bonne
0.8 205
usinabilité;
> 150-
FGL 200 EN-GJL-200 EN-JL 1030 200 bonne aptitude à
0.8 230
A graphite être coulée;
> 180-
laminaire ou FGL 250 EN-GJL-250 EN-JL 1040 250 bonne résistance
0.8 250
fonte grise à l'usure par
> 200-
FGL 300 EN-GJL-300 EN-JL 1060 300 frottement;
0.8 275
bonne
> 220- étanchéité.
FGL 350 EN-GJL-350 EN-JL 1080 350
0.8 290
MB 380-12 EN-GJMB-380 EN-JM 1130 380 12 ≤ 200 Caractéristiques
mécaniques
MB 400-7 EN-GJMB-400 EN-JM 1140 450 7 ≤ 220 élevées; très
MN 350-10 EN-GJMW-350 EN-JM 1010 350 10 ≤ 150 grande ductilité;
Malléables 150- perméabilité
MN 450-6 EN-GJMW-450 EN-JM 1030 450 6
210 magnétique
élevée;
180- excellente
MN 550-4 EN-GJMW-550 EN-JM 1050 550 4
240 usinabilité.
FGS 300-22 EN- GTS-300 EN-JS 1030 300 22 ≤150 Excellente
usinabilité;
160-
FGS 400-10 EN-GTS-400 EN-JS 1040 400 10 bonne capacité
210
d'amortissement
170-
FGS 500-7 EN-GTS-500 EN-JS 1050 500 7 aux vibrations;
230
A graphite très grande
sphéroïde 190- ductilité; grande
FGS 600-3 EN-GTS-600 EN-JS 1060 600 3
270 résilience.
225-
FGS 700-2 EN-GJS-700 EN-JS 1070 700 2
305 Bonne résistance
280- à l'usure.
FGS 900-2 EN-GJS-900 EN-JS 1090 900 2
360
~H~

Annexe M: Datasheet du 2N2222


~I~

Annexe N: Datasheet du Buzzer


~J~

Annexe O: Mesures dimensionnelles de l’incubateur


~K~
~L~
~M~

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