Vous êtes sur la page 1sur 3

RAPPORT DES TACHES EFFECTUEES PAR RAPPORT AUX AGENTS DE NPG

 Jeudi 07/12/17

Etude des contrats des agents de NPG. Il a été constaté des ambigüités dans certaines clauses du
contrat. Sur les 20 contrats étudiés nous pouvons citer :

- L’absence du montant exact du salaire perçu par les salariés ;


- L’absence de la grille des salaires qui devrait-être annexée ;
- L’absence de la clause qui stipule l’affiliation des salariés à la caisse nationale de sécurité
sociale.
 Vendredi 08/12/17

Suite de l’étude des contrats :

Les mêmes constats ont été faits pour les 20 dossiers traités. Cependant il a été pris la décision de
mettre en congé tous les agents concernés par la campagne de NPG. De ce fait, un titre de congé a
été saisi et donné aux salariés suivie du paiement de leur salaire du mois de novembre.

On note que ce fut une méthode pour les licencier du fait de leur comportement envers l’un de leur
responsable et du fait de la cessation des activités de NPG.

Remarque : il faut remarquer qu’il existe un contrat de prestation de services entre « PROMO
MARKETING »  représentée par M. Alexis GNANGUENON ET « ETOILE BLANCHE ». Ce contrat
stipule que le recrutement des commerciaux et des prestataires sont à la charge de «PROMO
MARKETING » représentée par M. Alexis GNANGUENON ; d’où il emporte la responsabilité
juridique. Autrement dit les commerciaux recrutés sont sous la subordination juridique de M.
Alexis GNANGUENON : ce qui ne va pas en sa faveur.

Solutions proposées :

1- Rassembler les commerciaux et leur donner une notification de cessation des activités de
NPG en leur demandant de faire des demandes de départ volontaire avec négociation des
droits qui leur sont dus ;
2- Si la solution précédente ne passe pas, passer au licenciement pour motif économique en
précisant qu’il s’agit d’une restructuration du personnel. Dans ce cas il faudra négocier avec
l’aide de l’inspection du travail les indemnités de licenciement.

 Lundi 11/12/17

Suite de l’étude des contrats :

Les mêmes contrats ont été faits pour les 10 contrats étudiés. Une estimation des divers indemnités
et dommages et intérêts à payer en cas de licenciement économique a été fait. Suite au montant
élevé du licenciement économique il a été demandé une estimation des dommages et intérêts en cas
de départ volontaire.

 Mardi 12/12/17
Estimation des dommages et intérêts en cas de départ volontaire avec les charges patronales, les
mesures d’accompagnement qui s’élèvent à 19.753.594.

 Mercredi 13/12/17

Estimation des dommages et intérêts en cas de départ volontaire avec les congés dus, les charges
patronales et les mesures d’accompagnement qui s’élèvent à 22.281.323.

 Jeudi 14/12/17

Vérification des différents calculs effectués pour l’estimation des divers dommages et intérêts.

Etudes du reste des contrats.

 Vendredi 15/12/17

Etude des contrats :

Il a été constaté que pour certains travailleurs il y a eu déduction des charges sociales et fiscales et
pas pour d’autres. Pour le poste d’assistant, il a été stipulé qu’il lui sera offert un bonus en fonction
du chiffre d’affaire et des résultats (GOUNDELEKE Monique). Ses fonctions ne sont pas énoncées
clairement d’où elles sont confondus avec celles des commerciaux.

Il a été stipulé dans tous les contrats qu’en cas de renouvellement dudit contrat et le maintient des
relations de travail entre les parties, le contrat est réputé contrat à durée indéterminée. Ce qui va en
défaveur de M. Alexis GNANGUENON puisque le contrat a été renouvelé tacitement.

 Lundi 18/12/17

Etude des contrats :

Il a été noté que la période d’essai n’est pas conforme aux différentes catégories des employés. En la
matière, l’article 21 du code du travail stipule que « dans les contrats à durée déterminée, la période
d’essai ne peut excéder une durée qui, exprimée en jours ouvrables, est égale à un jour par semaine
de travail prévu ou prévisible sans pouvoir excéder un mois pour les employés, ouvriers et
manœuvres et trois mois pour les agents de maîtrise, cadres et assimilés.

 Mardi 19/12/17

Rédaction de contrat pour les travailleurs de la marque AKWA FINE.

 Mercredi 20/12/17

Fin de l’étude des contrats et rédaction de l’avis technique.


AVIS TECHNIQUE

Dans le cadre de la promotion des produits de la société NPG, la société « PROMO MARKETING »
représentée par M.Alexis GNANGUENON a recruté du personnel à divers postes pour l’accompagner
dans cette mission. Les différents postes pourvus sont ceux-ci : poste de commercial, poste de chef
d’équipe, poste de promoteur, poste de conducteur, poste d’animateur, poste d’assistant, poste de
délégué et poste de Merchandiser. A cet effet il a été signé un contrat à durée déterminée entre les
différentes parties allant du 1er février 2016 au 31 décembre 2016. A la fin de cette période les
travailleurs ont continué de travailler et de percevoir à chaque fin de mois leur salaire. Cependant le
contrat n’a pas été renouvelé par écrit.

En la matière la loi N°98-004 du 24 janvier 1998 portant code du travail en République du Bénin en
son article 18 stipule « tout contrat de travail qui ne répond pas aux exigences du contrat à durée
déterminée est considéré comme un contrat à durée indéterminée ». Le contrat n’ayant donc pas été
renouvelé par écrit il est réputé être un contrat à durée indéterminée et doit respecter les exigences
de celui-ci.

Au cours de ce deuxième renouvellement la société NPG a connu par moment des cessations
d’activités qui durait un à deux mois au cours desquels les travailleurs prenaient systématiquement
leurs congés payés. Actuellement la société a définitivement cessé ses activités et compte libérer ses
travailleurs.

Pour ce faire plusieurs solutions règlementaires selon le code du travail et la convention collective
générale se présentent :

 Mettre en chômage technique les travailleurs jusqu’à la reprise des activités ;


 Procéder à un licenciement pour faute à cause de la séquestration d’un des responsables des
travailleurs ce qui ne leur donne droit à aucune indemnités ;
 Procéder au licenciement pour motif économique avec les indemnités afférentes ;
 Libérer les travailleurs en leur payant des mesures d’accompagnement pour qu’ils puissent
supporter la période de perte d’emploi ;

REMARQUE : Procéder à un licenciement déguisé compromet le représentant de la société « PROMO


MARKETING » en ce sens que lorsqu’un travailleur portera plainte à l’inspection du travail il sera dans
l’obligation de payer de lourds dommages et intérêts même si au renouvellement du contrat il n’était
plus l’employeur (aucune preuve écrite n’existe). Il est donc conseillé de procéder aux différentes
solutions sus-citées.

Vous aimerez peut-être aussi