La modernité théâtrale et le récit

La modernité se définit, selon Clément Greenberg, comme :

- l’exploration médiumnique ;

- la relativité médiumnique ;

- La persévérance médiumnique.

On peut dire que la modernité met en crise le personnage et le récit, quels en sont les marqueurs :

- On multiplie les temps, les lieux et les actions représenté.e.s pour lutter contre l’Académie
Française ;

- On crée des personnages hauts en couleur et des récits qui vont à l’encontre de la
vraisemblance ;

- Les personnages perdent de plus en plus leur caractéristiques d’individu psychologique et ou

social tandis que la trame du récit est de plus en plus déstructurée ;

La contemporanéité théâtrale
La contemporanéité se défait des manifestes et des avant-gardes, on constante cependant :

- La création de moultes médias (Performance, Happening, Installations, Nouvelles

Technologie, etc.)

- On continue de créer des -ismes, mais ils ne sont plus d’avant-garde ;

La contemporanéité théâtrale se définit par :

- Toujours plus de spectaculaire, comme le concert de Johnny Halliday au Stade de France par
exemple ;

- La suspicion à l’égard de la notion même de représentation ;

Quel est le contraire du mot “Représentation” :

- Performance

- Être soi-même

- Il n’y a pas de contraire parce qu’on est dans la Matrice

La performance c’est :

- Tenir lieu de soi même ici et maintenant ;

- Une œuvre non narrative en spectacle vivant

- Pousser le corps à ses limites au nom de l’art

Le théâtre documentaire vise à :

- Montrer le réel tel qu’il est ;

- Montrer le réel tel qu’il est perçu ;

- Nous donner des informations sur le monde parce que l’artiste a un message et qu’il est bon
que tout le monde l’entende

Comment expliqueriez-vous les différences entre le théâtre documentaire et le théâtre documenté

(4 à 5 lignes)

A la fin de la fiche consacrée au théâtre documentaire, il est écrit “montrer le monde et l’œil qui le
regarde”, comment expliquez-vous cette phrase (4 à 5 lignes) :
Le XXème siècle :

- Renforce la stricte séparation entre œuvre et non-œuvre ;

- Floute de plus en plus les contours de l'œuvre (on voit d’ailleurs apparaître beaucoup de
genres jouant de ce procédé (documentaire, docu-fiction, auto-fiction, processus de
fabrication de l'œuvre comme œuvre, débat éthique comme œuvre, etc.)

Lisons Goodman
La grande révolution de Goodman c’est :

- D’avoir mis un caillou comme œuvre dans un musée (un peu sur le modèle de la
pissotière de Duchamp) ;

- D’avoir prouvé que l’art est subjectif et propre à chacun ;

- D’avoir troquer la question “Qu’est ce que l’art ?” par la question “A quelle condition un
objet joue t’il le rôle d’œuvre d’art ?”

La définition de l’art qui en découle se construit sur la base :

- De l’invitation qui est faite à considérer tel ou tel objet comme une œuvre d’art ;

- Du trait nécessaire et suffisant que doit posséder un objet pour être une œuvre d’art ;

- Du sujet pour qui tel ou tel objet est une œuvre d’art du fait de l’émotion qu’il a éprouvé en
contemplant l’objet.

L’avantage de cette définition c’est que :

- Elle permet d’exclure des œuvres comme la pissotière de Marcel Duchamp car ce n’est pas
de l’art ;

- Elle permet d’inclure la pissotière de Duchamp autant que les Suites pour violoncelle de
Jean-Sébastien Bach ;

- Elle laisse libre à chacun de choisir selon sa subjectivité.

Un médium - des média - médiatique
Définissez le mot médium (2 à 3 lignes) :

La création d’un nouveau médium implique, pour leurs utilisateurs ;

- d’avoir un message et de chercher le meilleur moyen de le faire passer ;

- Une sensibilité particulière qui lui est associé (rythme, format, type de contenu, etc.)

Puisqu’il implique une relation médié au monde, cette nouvelle façon de rentrer en relation avec le
monde s’appelle :

- la technique aristotélicienne ;

- l’expérience technesthésique ;

- La redondance technosphèrique

Justifiez votre réponse en analysant les termes employés (4 à 5 lignes) :