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Partie I : Cadres conceptuels de raisonnement clinique

Chapitre 1 : Evidence-based practice (EBP) en neurorééducation


La définition de Pallot et al. Est la suivante : « l’EBP est l’application clinique individualisée
raisonnée du plus haut niveau de preuve possible dans un contexte de soin multidimensionnel
unique ».

Pratique basé sur trois piliers :

• l’expérience du clinicien ;
• les préférences du patient ;
• les données de la recherche.

Concrètement pour mettre en œuvre cette pratique clinique il faut respecter 5 étapes avant la
prise de décision thérapeutique :

1. Formuler une question


2. Regarder ce que dit la science (sur pubmed par exemple)
3. Faire une lecture critique (par exemple la date de publication, le nombre de
participants ou encore voir si les auteurs sont des références dans le domaine)
4. Appliquer en relation avec le patient
5. Evaluer le processus pour voir si la décision clinique était la bonne

Chapitre 2 : Les modèles de raisonnement clinique en neurorééducation


Le raisonnement clinique est le processus utilisé pour recueillir des informations et concevoir
un programme thérapeutique. L’avantage c’est qu’un seul modèle peut servir pour la diversité
de patients. Divisé en trois phases :

1. Examen
a. Anamnèse : partie subjective où le clinicien recueille les informations sur l’état
de santé actuel et passé du patient. C’est le première étape de la relation
thérapeutique.
b. Examen clinique : voir l’état anatomique et/ou physiologique des différents
systèmes (musculosquelettique, cardiopulmonaire, tégumentaire et
neuromusculaire). Le kinésithéraopeute va toucher observer de manière bref.
c. Outils de mesures standardisés : l’objectif de ce stade est de mesurer la liste
de symptômes (provenant de l’anamnèse) et de signes (provenant de
l’examen clinique).
2. Evaluation : interprétation des donnés cololectés durant l’examen
a. Diagnostic fonctionnel en kinésithérapie
b. Pronostic et plan de traitement en fonction des objectifs du patient
3. Traitement : mise en place du plan de rééducation. Il existe des principes important
pour une bonne mise en place du traitement qui sont :
a. Tache orientée
b. Approche par résolution de problèmes/approche hypothético-déductive :
formuler des possibles causes responsables de la limitation d’activité et les
éliminés au fur et a mesure pour traiter les causes effectivement responsables.
Réévaluer a la fin.
Chapitre 3 : Classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la
santé (CIF)
MDR on connaît

Chapitre 4 : Clinimétrie
C’est la science qui détermine la confiance qu’on peut avoir pour les outils de
mesure/indicateur de suivi. Il en existe pour :

• Diagnostiquer
• Evaluer les changements pour suivre l’évolution du patient
• Prédire l’évolution pour anticiper l’état de santé

Il existe des caractéristiques des mesures :

• Auto-evaluation : réaliser par le patient (ex DASH)


• Hétero-évaluation : réaliser par le thérapeute
• Générique
• Spécifique à une pathologie

Faire attention à l’effet planché et plafond (test trop facile ou difficile) pour le patient

Qualités clinimétriques :

• Fiabilité est la capacité a avoir le même résultat dans des conditions différentes
o Consistance interne
o Test-retest (dans le temps)
o Inter-observateur/évaluateur : personnes différentes
o Intra-observateur/évaluateur : même personnes à des occasions différentes
• Validité est la capacité d’un teste à mesurer ce qu’il est censé mesurer
• Réactivité : capacité a réagir au changement
• Interprétabilité : signification d’un score

Chapitre 5 : Fixer des objectifs en rééducation


Avoir un objectif est important pour orienter la prise en charge, savoir quand on se trompe et
savoir quand le patient pour arrêter la kinésithérapie.

Il existe plusieurs méthodes :

• SMART
• Méthode Randall et McEwen
• Goal Attainment Scale (GAS)

Chapitre 6 : L’apprentissage moteur


Les théories de conceptualisation l’apprentissage moteur :

• Théorie cognitive/théorie du schéma de Schmidt : théorie selon laquelle nous


possédons un stockage d’informations. Pour réaliser un mouvement on puisse dans le
stockage
• Théorie écologique : pas de stockage mais des réponses qui se crée selon
l’environnement
Les théories de phases d’apprentissage :

• Les stades de Fittes et Posner


• Les stades de Bernstein : cette théorie est importante pour justifier l’assistance
manuelle du MKS en phase initiale de l’apprentissage. Par exemple fixé le poignet pour
travailler les mouvements des doigts chez un hemiplégique. Ou encore guidé un
mouvement. Basé sur les degrés de liberté d’une articulation. En gros au début on
immobilise les articulations et on libère progressivement quand on maitrise le
mouvement :
o Stade novice
o Stade avancé
o Stade expert

En pratique il existe les bases :

• Démonstration et imagerie motrice : permettre au patient de visualiser le mouvement


soit par démonstration par un personne ou par une vidéo afin d’activer les zones
corticales responsables du mouvement. Le patient peut aussi visualiser le mouvement,
utile chez les patients avec une grande fatigabilité
• Facilitation de la tâche : décomposition du mouvement et assister manuellement le
geste
• Intensité de la répétition : la répétition est la clef du succès
o Méthode de masse : temps de repos inférieur au temps de travail
o Méthode répartie : temps de repos supérieur au temps de travail

Le niveau de répétition élevé peut ne pas être suffisant, dans ce cas Guadagnoli et Lee
proposent un cadre théorique « le niveau de challenge optimal » pour quantifier la difficulté
d’une tache motrice :

• Difficulté nominale : dépend de la difficulté même de la tâche


• Difficulté fonctionnelle : dépend du niveau de compétence de la personne

L’idée c’est de trouver un niveau de difficulté optimal pour être stimulé

Caractéristiques d’une tâche motrice :

• Fermée : contexte très similaire (par exemple écrire) ⇾ pratique figée


• Ouverte : contexte très divers (par exemple marcher) ⇾ pratique variable

Il est important de varier le contexte dans les tâches ouverte : pratique variable. Pour les
tâches fermées ce serai de la pratique figée.

Dans le travail d’une tâche motrice il existe 2 possibilités :

• Entraînement par blocs : diminue la difficulté fonctionnelle (utile en début de


rééducation)
• Entraînement aléatoire augmente la difficulté (en fin de rééducation)

Le feedback /Rétroaction est utile pour l’apprentissage moteur. Il existe des


caractéristiques :

• Intrinsèque : informations retenue par le patient (touche, vue, audition


proprioception)
• Extrinsèque : guidance manuelle, facilitation, feedback verbal …
o Rétroaction concourante : feedback pendant le mouvement (par exemple la
facilitation)
o Rétroaction terminale : feedback après le mouvement (par exemple une
correction verbale à la fin) ⇾ plus efficace que la concourante, car ne
perturbe pas le patient
o Rétroaction de résultat : se concentrer sur les progrès
o Rétroaction de performance : se concentre sur la qualité du geste. Par
exemple filmer le patient pour qu’il voit les erreurs.
o Rétroaction par geste
o Rétroaction par série de gestes
o Rétroaction en bloc : focalisation sur un élément du geste
o Rétroaction aléatoire : focalisation sur divers éléments du geste

The OPTIMAL theory met en lumière l’intérêt d0e la motivation et de l’attention dans
l’apprentissage moteur :

• Focalisation interne : patient centré sur une partie du corps nécessaire au mouvement.
Par exemple dire de faire un pas plus grand
• Focalisation externe : patient centré sur des éléments externes au corps. Par exemple
dire d’enjambé un obstacle (pour faire des pas plus grands) ⇾ recommandée

Pour augmenter l’autonomie laisser le choix des consignes, des conditions d’entrainement…

Partie II : Les fondamentaux théoriques


Chapitre 7 : Le système nerveux : de son développement à la plasticité cérébrale
Chapitre 8 : Physiologie de la fonction motrice
Chapitre 9 : Physiologie de la fonction sensitive
Chapitre 10 : Le contrôle postural

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