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Cours D'applications Electrotechniques N-1
Cours D'applications Electrotechniques N-1
ELECTRIQUE
CHAPITRE 0 : LES GENERALITES SUR LES CENTRALES ELECTRIQUES
Deuxième partie :
TRANSPORT ET DISTRIBUTION DE L’ENERGIE
ELECTRIQUE
CHAPITRE 0 : LES GENERALITES
LES GENERALITES
- LE CHAUFFAGE ELECTRIQUE
- LE SOUDAGE ELECRIQUE
- LA TRACTION ELECTRIQUE
Première partie : PRODUCTION DE L’ENERGIE ELECTRIQUE
A notre époque, et sans électricité, la vie quotidienne serait difficilement envisageable. Il est donc
nécessaire de savoir la produire de manière efficace et continue. Pour répondre à la consommation croissante
d’électricité, il a fallu inventer et construire des usines capables de produire de l’électricité en grande quantité.
La production de l’énergie électrique est donc assurée par des unités de productions appropriées
appelées « centrales électriques ». Dans ce cas l’énergie électrique est essentiellement produite sous forme d’un
courant électrique alternatif, par les Alternateurs accouplés mécaniques aux éléments moteurs (turbines), qui
transforme l’énergie mécanique (énergie cinétique) prise aux diverses sources existantes dans la nature en cette
dernière.
L’ensemble Alternateur-Turbine transforme une énergie liée au mouvement d’un fluide (énergie
mécanique), en énergie liée au déplacement guidé de particules chargées (énergie électrique).
Cette dernière est comprise entre 5 et 24kV ; cette tension, insuffisante pour assurer un transport
économique est élevée à une tension comprise entre 63 et 380kV, donc elle est élevée par des transformateurs
situés dans un poste de départ placé au voisinage immédiat de l’usine.
On classifie les centrales électriques suivant la nature de la source de l’énergie motrice, d’une part et suivant la
nature de l’élément moteur d’autre part.
Ainsi on distingue :
Donc, la production d'électricité est tout simplement une conversion, une transformation d’énergie
mécanique (liée au mouvement) en énergie électrique.
CHAPITRE I : LES CENTRALES HYDROELECTRIIQUES
I.1 COMPOSITION
D’une manière générale les centrales hydro-électriques comportent l’une ou l’autre composant ci-après :
I.1.1 LE BARRAGE
Du type Voûte, Poids ou à contre Poids, il a pour rôle de créer une chute artificielle, soit une réserve
importante d’eau à turbiner ou d’augmenter la hauteur géométrique.
Il est souvent combiné à un ouvrage de prise d’eau, permettant de retenir les déchets se trouvant dans l’eau.
a. Le Barrage Poids : qui résiste à la poussée de l’eau uniquement par son poids.
BARRAGE
POIDS F
Condition d’équilibre: P > F
EAU
P
b. Le Barrage à contre Poids : ce type de barrage combine l’effet de son poids et de la poussée de l’eau pour
résister à celle-ci. C’est le barrage à contrefort.
O
F
La résultante R en module est
donnée par :
F O
P R
EAU
𝑹 = √𝑷𝟐 + 𝑭𝟐
c. Le Barrage voute : Il Résiste à la poussée de l’eau par l’effet de voûte, en s’appuyant vers les versants de la
vallée. Construit quand la rivière coule dans une vallée encaissée.
F
EAU
ÉE A
LL E L
VA T D
AN
EAU
RS
VE
I.1.2 LES CANAUX D’AMENEE
Ils sont constitués par de conduites en tunnel ou en tuyau, ils permettent d’acheminer l’eau retenue par le
barrage à la chambre de mise en charge.
Elle est aménagée en un point culminant, elle est constitué par un bassin ouvert ou fermé ; qui dessert en
eau les conduites forcées, moyennant des vannes dites de tête.
Elles sont en béton précontraint ou en métal, alimentant en eau les Turbines et « permettent la
transformation de l’énergie cinétique en énergie de pression ».
C’est le lieu où sont disposés les groupes Turbo-Alternateurs ainsi que leurs mécanismes de régulation.
Malgré leur diversités, les aménagements hydrauliques se ramènent à deux schémas, dont ils sont soit de
variante soit de combiné à savoir :
Le cours d’eau est retenu dans son lit par un barrage d’exhaussement. L’eau accumulée est prise par des
ouvrages de prises qui alimentent les conduites forcées réalisées dans le barrage. Ces derniers alimentent en suite
l’usine placée au pied du barrage.
Après turbinage, l’eau est récupérée par des canaux de fuite qui l’achemine à la rivière, qui reprend en suite son
cours normal.
L’aménagement par retenue ne dépasse généralement pas les 300 m de chute. Les très hautes chutes
correspondent donc toujours à un aménagement par dérivation
Un barrage de dérivation construit en travers de la rivière interrompt le cours naturel de l’eau, l’oblige à
s’engager dans un canal de dérivation (canal d’amenée) par une prise d’eau placée en amont du barrage. Les
canaux de dérivation sont de faible pente (1% environ), amènent l’eau jusqu’à la chambre de mise en charge,
placée en un point culminant de la centrale.
De la chambre de mise en charge, l’eau est récupérée par des conduites forcées de grande pente,
alimentant en suite le groupe turbo-alternateur. A la sortie de ce groupe l’eau est restituée au lit de la rivière par
un canal de fuite.
1 Barrage
2 Canal d’amenée
3 Chambre de mise en charge
1 4 Cheminé d’équilibre
5 Vanne de tête
6 Conduite forcée
4
7 Vanne de pied
5 8 Usine
9 Turbine
2
3 10 Canal de fuite
8
6
7
10
La cheminée d’équilibre a pour rôle d’atténuer l’effet du coup de bélier, donc de diminuer la surpression dans la
conduite forcée, en faisant remonter le niveau de l’eau dans cette dernière.
Les usines marchant au fil de l’eau ne disposent d’aucun moyen d’emmagasinement des débits non
turbinés. Ceux-ci sont évacués par des déversoirs.
b. Usine à réservoirs
Les barrages d’accumulation autrement appelés barrage réservoir, crée en amont des lacs artificiels où
l’eau est stockée en période des crues (saisons de pluie ou de forte de neige).Les réserves sont alors turbinées en
période d’étiage.(Ex : barrage de Mwadingusha+ lac).
Dans ce type de centrale, aux heures de pointe, l’eau préalablement accumulée dans un réservoir supérieur
est turbinée en vue de produire de la puissance électrique. Cette eau recueillie dans un réservoir inférieur, sera
pompée dans le réservoir supérieur durant les heures creuses, afin d’être réutilisée lors des heures de pointe.
Le pompage et le turbinage sont réalisés soit par des groupes réversibles, soit par des groupes munis de
pompes en plus des turbines.
La puissance fournie par les centrales hydroélectrique étant fonction de débit de l’eau qui varie au cours
de l’année avec la hauteur de chute.
a. Puissance théorique ou brute à l’entrée de la turbine (𝑷𝒃 )
Hg
→ 𝑷𝒃 = 𝑸𝒗 . 𝝆𝒗 . 𝒈. 𝑯𝒈
Qv
Avec :
C’est la puissance brute diminué des pertes de charge dans la conduite forcée.
→
𝑷𝒖𝒕 = 𝑷𝒏 . 𝜼𝑻 𝑷𝒖
𝑷𝒃 = 𝟗, 𝟖𝟏 . 𝑸𝒗 . 𝑯𝒈 𝜼𝑻 =
𝑷𝒏
𝑷𝒃 = 𝟗, 𝟖𝟏
Ou 𝜼𝒕 : le rendement de. la
𝑸𝒗Turbine
. 𝑯𝒈
NB : les turbines Hydrauliques présentent un rendement minimum de 75% ,on peut admettre comme puissance
minimale utile de la turbine
𝑷𝒖 𝒎𝒊𝒏 = 𝑷𝒏 . 𝜼𝒕 = 𝟗, 𝟖𝟏 . 𝑸𝒗 . 𝑯𝒏 . 𝟎, 𝟕𝟓
→
𝑷𝒖 𝒎𝒊𝒏 = 𝟕, 𝟑𝟔 . 𝑸𝒗 . 𝑯𝒏 𝒆𝒏 [ 𝒌𝑾 ]
d. Rendement Global du groupe Turbo-alternateur ( 𝛈𝐠 )
Pb Put Pu
TURBINE ALTERNATEUR
ȠT Ƞ
Ƞg
𝑷𝒖 = √𝟑. 𝑼. 𝑰. 𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝑷
𝑬𝒏 𝒏é𝒈𝒍𝒊𝒈é𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝑻𝒖𝒓𝒃𝒊𝒏𝒆 𝒐𝒏 𝒑𝒆𝒖𝒕 é𝒄𝒓𝒊𝒓𝒆 (𝑷𝒃 = 𝑷𝒏 ): 𝜼𝒈 = 𝑷𝒖 (𝟏)
𝒃
𝑷𝒖𝒕 𝑷
𝑨𝒗𝒆𝒄 𝜼𝑻 = 𝑷𝒃
→ 𝑷𝒖𝒕 = 𝜼𝑻 . 𝑷𝒃 (𝟐) 𝐞𝐭 𝜼 = 𝑷 𝒖 → 𝑷𝒖 = 𝜼 . 𝑷𝒖𝒕 (𝟑)
𝒖𝒕
(𝟐) 𝒅𝒂𝒏𝒔 (𝟑) ↔ 𝑷𝒖 = 𝜼 . 𝜼𝑻 . 𝑷𝒃 (𝟒)
𝜼 .𝜼𝑻 .𝑷𝒃
(4) dans (1)↔ 𝜼𝒈 = 𝑷𝒃
→ 𝜼𝒈 = 𝜼 . 𝜼𝑻
- Les centrales de Haute chute : 𝑯𝒈 > 𝟑𝟎𝟎 𝒎, 𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑇𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 𝑷𝑬𝑳𝑻𝑶𝑵, 𝑑é𝑏𝑖𝑡 𝑚𝑜𝑑𝑒𝑠𝑡𝑒 (𝑓𝑎𝑖𝑏𝑙𝑒)
- Les centrales de Moyenne chute : 𝟐𝑶𝒎 < 𝑯𝒈 <
𝟑𝟎𝟎𝒎, 𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑇𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 𝑭𝑹𝑨𝑵𝑪𝑰𝑺, 𝑑é𝑏𝑖𝑡 𝑝𝑒𝑢 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡
- Les centrales de Basse chute : 𝑯𝒈 < 𝟐𝟎 𝒎, 𝑒𝑚𝑝𝑙𝑜𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎, 𝑇𝑢𝑟𝑏𝑖𝑛𝑒 KAPLAN, 𝑑é𝑏𝑖𝑡 𝑡𝑟è𝑠 𝑖𝑚𝑝𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡
1) L’une des propositions suivantes indique la conséquence du ‘’Coup de Bélier’’ dans une installation
hydroélectrique.
a. La décompression dans la conduite forcée ;
b. La surpression dans la conduite forcée ;
c. L’explosion de la conduite forcée ;
d. La déformation de la conduite forcée.
4) En considérant la conduite forcée d’une centrale hydraulique, indiquer l’énergie qui maximale. (EXETAT
2015)
a. Calorifique. b. Potentielle. c. Hydraulique. d. Mécanique. e. De pression.
5) Du Bassin de retenue d’eau d’une centrale hydraulique, indiquer l’énergie qui maximale. (EXETAT 2008)
a. Potentielle. b. Mécanique. c. Electrique. d. Cinétique. e. De pression.
6) Une chute dans une centrale hydraulique, présente les caractéristiques suivantes :
QV = 200 m3/s et Pb =2. 104 kW
La hauteur de chute nous amené alors à adopter la turbine :
a. Francis. b. Pelton. c. Curtis. d. Rateau. e. Kaplan.
7) Une centrale comporte 4 Alternateurs de 3MVA chacun dont le 𝐜𝐨𝐬 𝝋 =0 ,8 . Elle est alimentée par une chute
d’eau d’une hauteur de 80m et d’un débit de 10m3/s .
Calculer :
a) La puissance de la chute
b) Le rendement du groupe Turbo-alternateurs
c) Le nombre d’heure de fonctionnement quand la production annuelle est de 20 GWh
Ces centrales produisent l’énergie électrique à partir de l’énergie calorifique obtenue en brulant un
combustible tels que : Le charbon, le gaz, le fuel, le coke,…
Chaudiere
GA
3 MP BP
HP
Corps Turbine
Pompe
P
Rechauffeur Condenseur
L’eau chimiquement pure circule sous forte pression dans les tubes du générateur de vapeur (Chaudière)
à 163Bars et se transforme en vapeur à une température de 565°C. Cette vapeur surchauffée se détend dans le
corps de la turbine de haute pression(HP), puis elle retourne dans un réchauffeur pour aller en suite dans le corps
de la turbine de moyenne pression(MP) et basse pression(BT), elle se détend et sa pression devient très faible.
A la sortie de turbine la vapeur a une basse pression, se condense pour se retrouver à l’état liquide dans
le condenseur. Cette eau réchauffée est injectée en suite dans la chaudière par des pompes et cycle recommence
avec la même eau.
𝑻𝟐 ↔ 𝑻𝟐
𝜼𝒕𝒉 = 𝟏 − 𝑻𝟐 = 𝑻𝟏 (𝟏 − 𝜼𝒕𝒉 ) → 𝑻𝟏 =
𝑻𝟏 (𝟏 − 𝜼𝒕𝒉 )
1. De la formule 𝜼𝒕𝒉 = 𝟏 − 𝑻𝟐 /𝑻𝟏 peut-on affirmer que le rendement (𝜼𝒕𝒉 ) est égal à l’unité pour.
a. 𝑻𝟏 𝒕𝒓è𝒔 é𝒍𝒆𝒗é
b. 𝑻𝟐 𝒕𝒓è𝒔 𝒃𝒂𝒔𝒔𝒆
c. 𝑻𝟐 𝒏𝒖𝒍𝒍𝒆.
d. 𝑳𝒂 𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒄𝒉𝒂𝒖𝒅𝒆
Les centrales nucléaires fonctionnent selon le même principe que celles à énergie fossile, sauf que la
chaleur n’est pas produite par la combustion de carburants fossiles, mais par un réacteur nucléaire.
La combustion est produite par la fission des noyaux d’éléments Radioactifs tels que : l’Uranium, le
Plutonium, le Radium,… dans le réacteur. Lorsqu’un neutron frappe un atome d’U235, celui-ci se partage en 2
atomes plus légers appelés produits de fission, tout en éjectant 2 à 3 neutrons et en dégageant de l’énergie
thermique. C’est cette énergie qui permet de chauffer l’eau du circuit primaire en vapeur.
Lorsque le noyau d'un atome subit la fission, la quantité d'énergie libérée est énorme, car une diminution
de 1g seulement donne une énergie de 9 x 1013 joules, soit l'équivalent énergétique d'environ trois mille tonnes de
charbon.
Où 𝑬 = 𝒎. 𝒄𝟐
- E = énergie libérée, en joules [J]
- m = diminution de masse, en kilogrammes [kg]
- c = vitesse de la lumière [3 x 108 m/s]
- Le circuit primaire : Constitué d’un réacteur, d’un générateur de vapeur, d’une pompe,…
- Le circuit secondaire : Composé d’un turboalternateur, un condenseur ; d’une pompes à circulation
secondaire,…
La chaleur produite par le réacteur est emportée par la circulation du courant d’eau au circuit
secondaire à partir du de l’échangeur de chaleur. Les vapeurs d’eau obtenues sont envoyées dans la turbine ou
leur détente engendre l’énergie mécanique transmise à l’alternateur. Et en suite elles sont envoyées aux
condenseurs qui les transforment en eau, qui sera renvoyée au générateur de vapeur par l’intermédiaire des
pompes.
II.1.3 Avantages
II.1.4 Inconvénients
- Les centrales nucléaires produisent des déchets radioactifs à très longue durée de vie, dangereux et
impossibles à éliminer.
EXERCICES D’APPLICATION
Une éolienne classique est composée de différents éléments tels que : Le mat, les pales, la nacelle, un
multiplicateur de vitesse, un système de régulation électrique, un alternateur,…
La pale
La puissance disponible sur l’arbre de l’aérogénérateur ou absorbée est donnée par la loi de BELT :
𝟏
𝑷𝒂 = . 𝑪 . 𝝆. 𝑺. 𝑽𝟑 𝒆𝒏 𝑾𝒂𝒕𝒕 𝑨𝒗𝒆𝒄 𝑺 = 𝝅. 𝒓𝟐 , 𝑪 = 𝟐. 𝝅. 𝒓 , 𝑽 = 𝑪. 𝑵
𝟐 𝒑
- 𝐶𝑝 : 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 (𝑞𝑢𝑖 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑒 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 0 𝑒𝑡 0,59)
- 𝜌: 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑖𝑟(𝜌𝑎𝑖𝑟 = 1,23 𝐾𝑔⁄𝑚3 )
- 𝑆: 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 é𝑜𝑙𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑏𝑎𝑙𝑎𝑦é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠( 𝑒𝑛𝑚2 )
- 𝑉: 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑒𝑛𝑡 (𝑒𝑛 𝑚⁄𝑠 )
- 𝑟: 𝑙𝑎 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑞𝑢𝑒 𝑝𝑎𝑙𝑒 𝑜𝑢 𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑦𝑜𝑛
- 𝐶: 𝑙𝑎 𝑐𝑖𝑟𝑐𝑜𝑛𝑓𝑒𝑟𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑑é𝑐𝑟𝑖𝑡𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑒𝑚𝑖𝑡é𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠 (𝑒𝑛 𝑚)
- 𝑁: 𝑙𝑎 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠 (𝑒𝑛 𝑡𝑟 ⁄𝑠)
Mais en pratique cette puissance se réduite en une puissance approximative du vent en fonction de sa
vitesse :
𝑷𝒂 = 𝟎, 𝟔. 𝑽𝟑 𝒆𝒏 𝑾⁄𝒎𝟐 ↔ 𝑷𝒂 = 𝟎, 𝟔. 𝑺. 𝑽𝟑 𝒆𝒏 𝑾
EXERCICES D’APPLICATION
1) La puissance disponible sur l’arbre d’une éolienne dépend de facteurs ci-après à l’exception de :
a. 𝐶𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒
b. 𝑃𝑜𝑖𝑑 𝑑𝑒 l’arbre
c. 𝐿𝑎 𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑎𝑖𝑟
d. 𝐿𝑎 𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑟𝑐𝑒 𝑑𝑢 𝑑𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 é𝑜𝑙𝑖𝑒𝑛𝑛𝑒 𝑜𝑢 𝑠𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑏𝑎𝑙𝑎𝑦é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑙𝑒𝑠
e. 𝐿𝑎 𝑉𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑢 𝑣𝑒𝑛𝑡
2) Une turbine éolienne de 10 kW à 3 pales est conçue pour fournir sa puissance nominale pour un
Vent de 5 m/s. Les pâles ont une longueur de 4 m et la vitesse nominale de la turbine est de 20tr/mn.
Calculer :
a) La surface balayée par les pales
b) La vitesse de l'extrémité des pâles
c) La puissance du vent disponible pour actionner la turbine (en W)
d) Le rendement théorique de l’alternateur
Une centrale électrique solaire est un système de production d'électricité qui utilise l'énergie solaire
comme seule source d’énergie primaire à transformer en énergie électrique.
PILES BATTERIES
SOLAIRES D’ACCUMULATEUR REGULATEUR ONDULEUR
b. Principe de la photopile
Trou
BANDE DE CONDUCTION
Electron
BANDE
INTERDITE
BANDE DE VALENCE
W= h.Ʋ
N Barrière de
potentiel P
Lorsqu’un cristal semi-conducteur absorbe un photon d’énergie lumineuse (W) supérieure à la largeur de la
Bande d’interdite (il y création d’une paire électron-trou), ses électrons passent de la bande de valence à la bande
de conduction laissant à leurs places des trous .Alors une partie de cette énergie est libérée sous formée d’un
courant électrique suite aux déplacements des électrons et les reste sous forme de chaleur.
REMARQUES
- Leur rendement est faible (~20%), ce qui fait qu’une grande partie de l’énergie lumineuse est
transformée en énergie thermique.
- Ce n’est pas gênant sur le plan écologique
- La puissance d’une telle installation dépend directement de l’énergie lumineuse fournie par le soleil.
Certaines centrales, surtout les centrales hydrauliques ne fournissent pas au cours de l’année une même
puissance constante.
Avantages de l’interconnexion
Interconnexion des centrales permet en outre d’échange d’énergie d’assurer :
L’Alternateur est une machine qui transforme l’énergie cinétique ou mécanique en énergie électrique de
tension alternative.
1. Principe de fonctionnement
L’alternateur fonctionne sur le même principe que la dynamo (Loi de Faraday). Mais, ici le courant est
recueilli directement aux bornes des conducteurs de l’induit par l’intermédiaire de Bagues et balais (fig. ci-
dessous).
INDUCTEUR
(Fixe)
N
INDUIT
(mobile)
BALAIS
S
BAGUE
Cette disposition est adoptée seulement par les petits Alternateurs. Pour les Alternateurs de grande puissance,
on préfère que l’induit soit fixe et l’inducteur tournant, pour limiter les étincelles produites par le contact Bague-
balais (phénomène de Flash).
Les alternateurs sont constitués d’un stator appelé Induit et d’un rotor appel é Inducteur.
- Les alternateurs a pôles Saillants ; qui tourne à une vitesse lente (N ≤1000 tr/min), ils ont un grand
diamètre et de faible longueur. Utilisé dans les centrales hydrauliques.
- Les alternateurs a pôles lisses ; qui tourne a une grande vitesse (N >1000 tr/min), ils ont un petit
diamètre et de grande longueur. Utilisé dans les centrales Thermiques.
Schéma de principe
On envoie un courant continu dans le bobinage des pôles du rotor ; ce courant appelé Courant d’Excitation,
est fourni par une dynamo excitatrice ou tout autre source de courant continu.
𝟔𝟎.𝒇 𝑷. 𝑵 𝑷. 𝑵
𝐎ù 𝑵 = , 𝑓= 𝑬𝒕 𝜱 = 𝑩. 𝑺 𝒆 = 𝑲. 𝒏. 𝜱.
𝑷 𝟔𝟎 𝟔𝟎
- 𝒆 ∶ 𝒍𝒂 𝒇 − é − 𝒎 𝒊𝒏𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍′ 𝒊𝒏𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒆𝒏[𝑽]
- 𝑲: 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒆𝒇𝒇𝒊𝒄𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝑲𝒂𝒑𝒑 (𝟏, 𝟗 < 𝑲 < 𝟐𝟔)
- 𝒏: 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒇𝒔 𝒐𝒖 𝒅𝒆 𝒔𝒑𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒊𝒏𝒅𝒖𝒊𝒕
- 𝜱: 𝒍𝒆 𝒇𝒍𝒖𝒙 𝒎𝒂𝒈𝒏𝒆𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒐𝒓𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅′ 𝒖𝒏 𝒑𝒐𝒍𝒆 𝒆𝒏[𝑾𝒃 ]
- 𝒇: 𝒍𝒂 𝒇𝒓𝒆𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒆𝒏[𝑯𝒁 ]
- 𝑵: 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒅𝒖 𝒓𝒐𝒕𝒐𝒓; 𝒒𝒖𝒊 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒔𝒚𝒏𝒄𝒉𝒓𝒐𝒏𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒆𝒏[𝒕𝒓⁄𝒎𝒊𝒏]
- 𝑷: 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒐𝒍𝒆𝒔
- 𝑩: 𝒍′ 𝒊𝒏𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒎𝒂𝒈𝒏é𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒏 𝑻𝒆𝒔𝒍𝒂 [𝑻]
- 𝑺: 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒖 𝒏𝒐𝒚𝒂𝒖 𝒑𝒐𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒏[𝒎𝟐 ]
L1
e 𝑬 = √𝟑 .e
E
0
𝑬 = √𝟑. 𝑲. 𝒏. 𝜱. 𝑓
L2
𝒆 ∶ 𝒍𝒂 𝒇 − é − 𝒎 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆
L1
𝑬=𝒆
e E
𝑬 = 𝑲. 𝒏. 𝜱. 𝑓
L2
C
I e
O Φ A
Ra I XS I
V H
Charge φ
e V Ra.I Xs.I
(Cosφ)
B
En faisant la projection de tous les vecteurs du diagramme ci-haut sur l’axe 0H, on :
𝒆 = 𝑽 + ∆𝑽 ↔ ∆𝑽 = 𝒆 − 𝑽 En monophasé
∆𝑼 = 𝑬 – 𝑼 ↔ 𝑼 = √𝟑. 𝑽 En triphasé
- 𝒆: 𝒍𝒂 𝒇 − é − 𝒎 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒆𝒏[𝑽]
- 𝑽: 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆 𝒆𝒏[𝑽]
- 𝑹𝒂 : 𝒍𝒂 𝒓é𝒔𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒊𝒏𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒆𝒏[Ω]
- 𝑿𝒔 : 𝒍𝒂 𝒓𝒆𝒂𝒄𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒔𝒚𝒏𝒄𝒉𝒓𝒐𝒏𝒆𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒆𝒏[Ω]
- ∆𝑽: 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒆𝒏[𝑽]
- ∆𝑼: 𝒍𝒂 𝒄𝒉𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆𝒔 𝒆𝒏[𝑽]
- 𝑬: 𝒍𝒂 𝒇 − é − 𝒎 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆𝒔 𝒆𝒏[𝑽]
𝑷𝒖 𝑷𝒖
𝜼= = 𝑷𝒖 = √𝟑. 𝑼. 𝑰. 𝐜𝐨𝐬 𝝋 et 𝑷𝒂 = 𝑪. 𝝎
𝑷𝒂 𝑷𝒖 + ∑ 𝑷𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔
Les pertes :
Pertes constantes (Elles sont déterminées par l’essai à vide) : 𝑷𝒄 = 𝑷𝒎𝒆𝒄 + 𝑷𝒇𝒆𝒓
1) Un alternateur hexa-polaire tourne à 1000 tr/min. Calculer la fréquence des tensions produites. Même question pour
une vitesse de rotation de 1200 tr/min.
2) Déterminer la f-é-m entre phase d’un alternateur triphasé dont les caractéristiques sont les suivantes :
3) Un alternateur triphasé a 12 pôles et deux encoches par pole et par phase. Chaque encoche contient 4
conducteurs actifs. Le flux sortant d’un pôle est 0,018 Wb et le Coefficient de Kapp est de 2, la fréquence de la f-é-m
produite est 60Hz.
4) Un alternateur triphasé débite un courant de 20 A avec une tension entre phases de 220 V et un facteur de
puissance de 0,85. L’inducteur, alimenté par une source de tension continue de 200 V, présente une résistance de
100 W. L’alternateur reçoit une puissance mécanique de 7,6 kW.
Calculer :
5) Un alternateur triphasé couplé en Etoile a les caractéristiques suivantes : S=7kVA, f=50Hz, U=190V, In=21A
par phase, l’excitation max de 110V et 3,5A.La résistance mesurée entre bornes du stator est de 0,75Ω, les pertes
constantes sont de 315W.
L'électricité circule depuis le lieu où elle est fabriquée jusqu’à l’endroit où elle est consommée, par
l’intermédiaire d’un réseau de lignes électriques aériennes ou souterraines. Il permet de transporter et de
distribuer l'énergie électrique.
Les consommateurs de l’énergie électrique sont souvent éloignés des centres de production (centrales).
Un réseau des lignes de transmission d’énergie est nécessaire pour relier les consommateurs et centres
de production .Pour des raisons économiques, le transport d’énergie est à grandes distance, il se fait toujours à
Haute tension.
Donc l’énergie produite par les centrales électriques doit franchir deux étapes principales avant de
parvenir aux consommateurs, ces deux étapes sont le transport et la distribution.
Soit à transporter une puissance P sur une distance L, sans que la perte de puissance ne dépasse a%.
Connaissant la tension d’arrivée U et le facteur de puissance 𝐜𝐨𝐬 𝝋 de l’installation.
En DC les pertes sont constituées principalement par l’effet Joule dans les conducteurs. Si L est la longueur de la
ligne, R la résistance de chaque conducteur, U la tension et P la puissance à l’entrée, l’effet Joule vaut :
𝑷 𝒑𝟐
I R 𝑃𝑗 = 𝟐𝑹𝑰𝟐 𝑨𝒗𝒆𝒄 𝑰 = 𝑼 ↔ 𝑷𝒋 = 𝟐𝑹 (𝟏)
RECEPTEUR
𝑼𝟐
𝑳
U On sait que 𝑹 = 𝛒 𝑺 (𝟐)
R
𝑳 𝒑𝟐 𝑷𝒋 𝟐.𝛒.𝑳.𝑷
(𝟐)𝒅𝒂𝒏𝒔 (𝟏) ↔ 𝑷𝒋 = 𝟐 𝛒 . 𝟐 → =
L 𝑺 𝑼 𝑷 𝑺.𝑼𝟐
𝑷𝒋
𝟐. 𝛒.
Par définition la perte de𝑳.puissance
𝑷 𝒂= , 𝑽 = 𝟐. 𝑺
𝑺= 𝟐
𝑷
𝒂. 𝑼
b) Cas du courant Alternatif (AC)
1° Courant monophasé :
𝑷
On peut écrire : P=UI cos 𝝋 d’où I=𝑼𝐜𝐨𝐬 𝝋 (3)
𝑷
2° Courant Triphasé : On peut écrire : 𝑷𝒋 = 𝟑. 𝑹. 𝑰𝟐 (𝟒) avec P=√𝟑.U.I cos 𝝋 d’où I= (5)
√𝟑.𝑼.𝐜𝐨𝐬 𝝋
𝑷𝒋 𝛒.𝑳.𝑷
(5) et (𝟐)dans (𝟒) → 𝑷
= 𝑺.𝑼𝟐.𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟐
𝛒. 𝑳. 𝑷 𝑽𝟑∼ = 𝟑. 𝑺𝟑∼ . 𝑳
𝑺𝟑∼ = 𝟐
𝒂. 𝑼 . 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟐
𝟑. 𝛒. 𝑳𝟐 . 𝑷
𝑽𝟑∼ =
𝒂. 𝑼𝟐 . 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟐
ATTENTION : lors d’un court –circuit ou pendant le fonctionnement en sur charge de la ligne :
𝒍𝒂 𝒓é𝒔𝒊𝒔𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é 𝝆 𝒆𝒔𝒕 𝟏, 𝟐𝟓 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆 à 𝟐𝟎° 𝑪, 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝛒𝐂𝐮 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟐𝟓 Ω𝐦𝐦𝟐 ⁄𝐦 , 𝛒𝐀𝐥 = 𝟎, 𝟎𝟑𝟔𝟎 Ω𝐦𝐦𝟐 ⁄𝐦
c) Conclusion
Pour une puissance P et une longueur L donnée, le volume du cuivre pour la section employée est
inversement proportionnel :
- Au carré de la tension, d’où l’avantage d’une tension élevée pour le transport de l’énergie (lorsque la
tension double ; le volume, la section et les pertes sont divisées par quatre) ;
- Au carré du facteur de puissance qui confirme l’intérêt pour la production d’un facteur de puissance voisin
d l’unité ;
Interprétation
- La section en triphasé est moitié de celle en monophasé (donc chaque section de la ligne monophasée
aura une section double de celle des conducteurs en triphasé);
- Le volume du cuivre en triphasé est le trois quart du volume en, monophasé ;
- En triphasé, on réalise donc une économie du cuivre de 25%, malgré qu’il faille 3 conducteurs au lieu
de 2 conducteurs.
Inconvénients de la HT
- En HT, l’isolation est plus difficile à réaliser ;
- Les appareillages de manœuvre et de protection sont plus couteux.
Les avantages du CA sur le CC ne sont plus à démontrer, son usage généralisé le prouve. Le plus grand de ces
avantages est que le CA est transformable.
Déterminer la section à donner aux conducteurs d’une ligne triphasée à transporter une puissance de 30 kW à
200m, la tension à l’arrivée sera de 380V entre phases, la perte de puissance admise est de 4% et et 𝜌 =
0,0172 Ωmm2⁄m .Le calcul se fera pour des facteurs de puissance de : 0,6 , 0,8 et 0,9.
Résolution
Formule : 𝛒. 𝑳. 𝑷
𝑺𝟑∼ =
𝒂. 𝑼𝟐 . 𝐜𝐨𝐬 𝝋𝟐
Calculs :
0,0172 .200 .3.104
1° pour 𝐜𝐨𝐬 𝝋=0,6 𝑺𝟑∼ = 0,04.380𝟐 .(𝟎,𝟔)𝟐
= 49,053 𝐦𝐦𝟐
Conclusion : Plus le 𝐜𝐨𝐬 𝝋 tend vers l’unité (1), plus la section diminue.
EXERCICES D’APPLICATION
1) Indiquer la section en mm2 qui doit transporter 5.000kW sous 15kV, 𝜌 = 0,017 Ωmm2 ⁄m à une distance de
6km et la chute de tension admise en monophasé est de 5%.(EXETAT)
2) Supposons qu’on veuille transporter sur une distance de 215km, une puissance de 5,7 MW sous un 𝐜𝐨𝐬 𝝋 de
0,75 ,sans que la perte de puissance ne dépasse 3,5% pour une tension de 300kV et 𝜌 = 0,017 Ωmm2⁄m.
3) Un moteur asynchrone triphasé a une puissance de 5,5 kW avec un facteur de puissance de 0,89 .La tension de
ligne de 400V est amenée par un câble en cuivre de 150m avec une section de 2,5 mm2.
4) Un moteur asynchrone triphasé consomme une puissance de 4300 kW et alimenté par une ligne de 100m
sous une tension de ligne de 6kV,le facteur de puissance de 0,90.Quelle section minimale faut-il donner aux fils de
cuivre sans que la perte de puissance ne dépasse 2% ?
Les lignes aériennes sont moins couteuses d’installation et d’un entretien plus facile que les lignes
souterraines, par contre, elles sont soumises aux intempéries et doivent être protégées contre les effets de
phénomènes électriques de l’atmosphère.
Dans des villes les lignes aériennes sont gênantes et l’esthétique n’est pas bon, on préfère utiliser les lignes
souterraines.
Les lignes sont classées en trois catégories selon la tension de régime existante entre les phases et la terre
ou pour les lignes triphasé entre les conducteurs de phase et le point neutre.
a. La première catégorie : Elle comprend les lignes à courant continu de 0V jusqu’à 600V et à courant alternatif
0V jusqu’à 430V.
b. La deuxième catégorie : Elle comprend les lignes à courant continu de 600V jusqu’à 57000V et à courant
alternatif de 430V jusqu’à 57000V.
c. La Troisième catégorie : Elle contient les tensions plus élevée (>57000V).
1. Les conducteurs
a. Métaux utilisés pour les conducteurs
Le Cuivre : C’est un Cuivre électrolytique dur, dont la contrainte à la rupture en traction est au moins égale
à380 MPa. Il est meilleur conducteur d’électricité après l’argent
L’Aluminium et Aluminium- Acier : l’aluminium sous forme écroui dur, de contrainte à la rupture en
traction minimale 160 MPa est rarement utilise seul. Il est en revanche combiné avec des fils d’acier
galvanisé formant l’âme du conducteur, sur laquelle est câblé un nombre convenable de couches des fils
d’aluminium.
L’Almélec : Est un alliage comprenant du Magnésium, du Silicium et de l’Aluminium. L’avantage de cet
alliage est sa contrainte à la rupture en traction qui est d’environ 320MPa.
b. Choix de la section
Le choix de la section d’un conducteur se fait en fonction de :
Pour une même conductivité électrique d’un conducteur en cuivre ou en Aluminium, on peut écrire :
𝑳 𝑳 𝝆𝑨𝒍 𝝆𝑪𝒖
(1)=(2) 𝝆𝑪𝒖 = 𝝆𝑨𝒍 ↔ 𝑺𝑨𝒍 = . 𝑺𝑪𝒖 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝑺𝑪𝒖 = . 𝑺𝑨𝒍
𝑺𝑪𝒖 𝑺𝑨𝒍 𝝆𝑪𝒖 𝝆𝑨𝒍
Section valeurs des 1,5 2,5 10 16 25 35 50 70 95 120 150 185 240 300 400 500 630
Normalisées en mm2 4 6
EXERCICES D’APLICATION
1) Un câble en Aluminium de 70mm2 alimentant un abonné est abimé. Pour la même conductibilité électrique, on
voudrait le remplacer par un câble en cuivre. Déterminer la section (mm2) que doit avoir ce dernier.(EXETAT
2007)
2) Un câble en cuivre de 50mm2 alimentant un abonné est abimé. Pour la même conductibilité électrique, on
voudrait le remplacer par un câble en Aluminium. La section normalisée de ce dernier sera de : (EXETAT 2006)
2. LES ISOLATEURS
Leur rôle est de relier les conducteurs sous tension aux supports (poteaux) et d’assurer l’isolement
électrique entre ces deux parties constructives de la ligne.
Un isolateur est constitué de deux parties, dont une partie isolante (en porcelaine ou en verre) et l’autre
métallique de liaison, scellée dans cette partie isolante.
2.1 Types d’Isolateurs
- Les isolateurs rigides sont d’une seule pièce pour les basses tensions. le modèle a simple cloche représenté
par la figure ci-après est employé jusqu’à 125 volts. C’est la surface intérieure, protégée par la cloche ou
Jupe, qui assure l’isolement quand la pluie mouille l’isolateur.
Isolateur à
Ligne simple cloche
de fuite
NB : Quand la tension est trop élevée, un courant de fuites s’établit entre le conducteur et la ferrure qui supporte
l’isolateur. Le chemin (trajet) suivi par ce courant, ou ligne de fuite, est indiqué sur la figure par de flèches en
pointillé.
Deux ou trois jupes augmentent la longueur des lignes de fuite et l’isolateur supporte une tension plus
importante.
- Les isolateurs rigides pour des tensions de plusieurs millier de volts en deux ou trois pièces .Leurs éléments
s’emboitent les uns dans les autres
Les conducteurs HT sont suspendus à des chaines d’isolateurs, appelées isolateurs de suspension. Elles
sont constituées par des éléments isolants dont le nombre croît avec la tension.
Plus la tension est élevée, plus les chaînes d’isolateurs sont longues:
- Le Modèle à Capot : A la cloche isolante en porcelaine de chaque élément sont scelles, à la partie
supérieure, un capot en fonte et, à sa partie inférieure, une tige d’acier terminée par un gros bouton. Le
bouton de la tige de chaque élément s’engage dans le logement du capot de celui qui le suit.
- le Modèle à conduits intérieurs : Chaque élément est constitué par un plateau de porcelaine dans lequel
sont ménagés deux conduits en demi-anneau dans deux plans rectangulaires .On enfile dans chacun de ces
conduits une attaches en cuivre ou en bronze pour relier l’élément respectivement aux deux éléments
voisins.
Les sont les moyens de fixation entre les isolateurs et les supports (poteaux).Leurs extrémités permettent le
scellement dans les isolateurs. Elles ont une résistance a la traction d’au moins 45kg/mm2.
Il est à noter que les hauteurs d’isolateurs et les distances à la masse requises sont alors extrêmement modestes
de sorte qu’en montant la ligne sur isolateurs rigides, il suffit de ferrures de petites dimensions, 20 cm en basse
tension et 40 cm à 15 kV.
a b c
d
4. LES SUPPORTS
Ces sont de poteaux de Bois , des poteaux tubulaires en acier ou en fers profilés, des mats en béton armé,
des pylônes métalliques.
1. Poteaux
Les poteaux sont des supports relativement simples de hauteur modérée utilisés en B.T et parfois en
en MT.
2. Pylônes
Ce sont des structures plus complexes pour le support de lignes à Haute et très Haute tension.
Les conducteurs tendus entre les deux pylônes adjacents exercent sur le support un ensemble des forces
que l’on reporte au sommet du pylône pour constituer ce qu’on appelle l’effort à la tête.
a. Composante verticale : Elle est déterminée par le poids des conducteurs y compris celui de la neige pour
les pays tempérés ;
b. Composante longitudinale (horizontale) :C’est l’effet des tractions que les conducteurs exercent sur les
pylônes (suivant la longueur du conducteur) ;
c. Composante transversale : Elle est déterminée par l’effort du vent sur la ligne et l’effort de traction des
conducteurs sur un pylône ou un poteau d’angle.
INTE
TRA E
CON UDINAL
GIT
LON LIGNE
CON
TRA TRAINT
NSV
ERS E
ALE
CONTRAINTE
VERTICALE
On appelle poteau d’alignement ceux pour lesquels les 2 portées adjacentes sont dans le même
alignement.
Les poteaux ou pylônes d’arrêt ne sont pas faits que pour supporter des efforts longitudinaux à un seul côté
du support. Ils ont aussi quatre pieds.
Dans une longue série d’alignement, on insère des distances en distances un pylône à quatre pieds (Ancrage). On
les appelle pylône de Renfort.
Poteau
d’alignement
La portée
Poteau d’Angle
Les règlements fixent la plus petite distance au sol du point le plus bas des conducteurs à :
Dans le sol les poteaux sont enfoncés de 1,50m à 1,80m, pour les portées usuelles d’une quarantaine mètres, la
flèche est de 1,50metre.La distance entre conducteurs est de l’ordre de 0,50 mètre.
Ces différentes dimensions obligent à choisir des poteaux de 9, 10,14 et même 16metres.
Les poteaux en bois coutent moins chers que les autres.
Un poteau en Bois bien imprégné dure 25ans, alors qu’il se pourrit en 5ans s’il n’a pas été traité.
Consolidation des poteaux en Bois ou en Bêton : les poteaux en Bois (ou en béton) d’arrêt ou d’encrage
sont jumelés, tandis que les poteaux en en bois d’angle sont contrefichés. Les Haubans ne sont pas
recommander, leur câble métallique risque de venir en contact avec un conducteur en cas de bris d’un
isolateur et provoquer un accident.
Ils sont constitués par deux ou trois tronçons de tube d’acier emboités les uns dans les autres. Ils sont
utilisés en basse tension, pour l’éclairage Public et pour le branchement des abonnes.
Ils sont lourds, mais durent longtemps. Parce qu’ils sont lourds et craignent les chocs, ils sont difficiles à
transporter ; on les fabrique parfois sur un chantier à proximité du lieu de pose.
Ils sont plus couteux, mais plus robuste et plus durables que les poteaux en Bois.
Ils conviennent aux lignes à HT et THT. En troisième catégorie, les écartements entre conducteurs sont
grands (3 à 4m).
Seuls les fers profilés, les cornières et fers en U, permettent la construction de supports d’un poids raisonnable et
d’une hauteur suffisante. On les assemble par rivetage soit par boulons.
Les portés possibles sont grandes, jusqu’à 400m. Les pylônes sont mis à la terre et à la partie supérieure,
un fil de terre qui protège la ligne contre les coups de foudre.
Les supports de deuxième et troisième catégorie portent obligatoirement à 3metres du sol, un dispositif
qui empêche de grimper au support et une plaque signalant le danger d’électrocution.
5. LIGNE TRANSPOSEE
Lorsqu'une ligne triphasée dépasse une certaine longueur, il est jugé souhaitable de rendre symétrique la
disposition des conducteurs. Cette opération porte le nom de transposition des conducteurs. Elle consiste à
permuter cycliquement la position des conducteurs de phase. On en trouve un exemple sur la figure ci-après.
Elle a pour rôle de diminuer l’inductance mutuelle entre les phases .Elle permet donc l’équilibrage des
impédances des lignes.
La transposition se fait tous 1/3 de la ligne, les pylônes d’ancrage servent pour la transposition.
Exemple : Quelle est la distance qu’il faut pour réaliser la transposée d’une ligne de 90km, à partir de son origine ?
𝑳 𝟗𝟎
𝒅= = = 𝟑𝟎 𝒌𝒎 𝑳𝒂 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒑𝒐𝒔𝒊𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒔𝒆 𝒇𝒆𝒓𝒂 𝒕𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝟑𝟎 𝒌𝒎
𝟑 𝟑
6. ARMEMENT DE SUPPORTS
L’Armement est la disposition des isolateurs, pour rendre difficile les contacts accidentels entre les
conducteurs sous tension des lignes.
𝒆 = 𝟎, 𝟏𝟎 + 𝟎, 𝟎𝟏𝑳
Avec L la portée en mètre
D’autre part l’écartement minimum est donné en fonction de la tension de service et de la flèche, par la relation
suivante :
𝑼
𝒆= + 𝑲√𝑭
𝟏𝟓𝟎
- 𝑼: 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 [𝒌𝑽]
- 𝑭: 𝒆𝒔𝒕 𝒍𝒂 𝒇è𝒄𝒉𝒆 𝒆𝒏 [𝒎]
- 𝑲: 𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒔𝒕𝒂𝒏𝒕𝒆(𝑲 = 𝟎, 𝟕𝟓 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒆𝒏 𝒄𝒖𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝑲 =
𝟏𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆 𝒆𝒏 𝑨𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒊𝒖𝒎)
- 𝒆: 𝒍′ é𝒄𝒂𝒓𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒆𝒏 [𝒎]
La distance minimale d (en m) entre conducteurs et la masse du support est donnée par :
c. Types d’Armements :
Nappe
Les ferrures sont placées sur un même plan de sommet du support, ce qui permet d’utiliser au
maximum la hauteur du poteau ou des pylônes. Il existe des supports larges, mais moins élevés et donne la plus
grande sécurité en cas de surcharge ou d’oscillations verticales des conducteurs (cas d’une rupture de câble).
Drapeau
Toutes les ferrures sont placées d’un seul côté du support. Cette disposition est employée pour les
poteaux d’angle en basse tension. En plus, ce mode de répartition des conducteurs convient particulièrement
pour les lignes placées en façade d’immeubles et ces dérivations.
Triangle
Une ferrure spéciale fixée au sommet du support permet d’obtenir le maximum des hauteurs avec la
ligne. Il n’exige que des dimensions transversales plus réduite, donc permet d’obtenir plus facilement une bonne
tenue de support aux efforts de torsion, moins la hauteur est nécessairement plus élevée. Ce dispositif est
employé en moyenne et en haute tension.
Quinconce
Ce procédé est souvent employé dans le réseau basse tension, moyenne tension et haute tension.
Les ferrures sont placées alternativement départ et d’autres du support. Ce dispositif donne un écartement
maximum en isolateur dans tous les sens.
Canadien
Cet armement ressemble beaucoup à l’armement en quinconce. La différence réside dans le fait
que les ferrures ne sont plus attachées aux supports mais par contre ils sont sur un montage en V qui écarte les
isolateurs du support. Ce dispositif est surtout appliqué au support en béton en raison de sa facilité de fixation et
de sa simplicité. Il ne convient pas pour les lignes de distribution basse tension.
REMARQUE :
Les surtensions qui se produisent fréquemment dans les lignes aériennes ont pour causes :
- 1°. Les Orages : Le nuage orageux induit une charge électrique dans les conducteurs qu’il surplombe, qui
s’étend vers les extrémités des conducteurs .Les ondes produites élèvent fortement la tension, ces sur
tensions sont brèves.
Les valeurs des surtensions d’origine atmosphériques peuvent être très élevées, elles sont indépendantes
de la tension de fonctionnement des lignes.
- 2°Les modifications dans le fonctionnement des appareils branchés sur la ligne :La fermeture ou
l’ouverture d’un important circuit, l’enclenchement ou le déclenchement d’un transformateur, la mise en
court-circuit d’un alternateur provoquent des surtensions qui dépassent parfois ,quand il y a résonance,
dix fois et même cent fois la tension ,normale de la lignes.
2. Les surtensions peuvent causer des accidents graves (l’amorçage des arcs sur la ligne) :
Des décharges contournent les isolateurs ou les percent et établissent un courant entre les conducteurs et
les ferrures. La chaleur dégagée fait éclater les isolateurs.
Ce sont surtout les appareils branches sur la ligne qui souffrent des surtensions, en particulier les
transformateurs. Les isolants « claquent » entre les premières spires des enroulements et le court-circuit qui en
résulte enflamment l’huile des appareils.
On donne ce nom à un ou deux conducteurs, généralement des câbles d’acier, tendus au-dessus d’une
ligne, reliés à tous les pylônes métalliques et ainsi mis très fréquemment à la terre le long de leur parcours.
Ils agissent à la façon des paratonnerres de Melsens en atténuant beaucoup l’induction des nuages sur la ligne et
en offrant un chemin à la foudre vers la terre.
b. Paratonnerres :
Ils sont utilisés pour éviter les incendies et les dégradations que pourrait occasionner un impact direct de
la foudre sur les bâtiments.
En bref le paratonnerre protège contre la foudre tandis que le parafoudre protège contre les surtensions
provoquées par la foudre.
Les types de parafoudres employés sont très nombreux, nous en décrivons seulement trois types :
1°. Parafoudre à cornes: Le parafoudre à cornes est un éclateur constitué de deux électrodes ou cornes en zinc,
montés sur les isolateurs et très près l’une de l’autre à leur partie inférieure espacée, repliées en forme de V.
Les deux électrodes sont reliées respectivement à la phase et à la terre. Quand la tension entre les cornes dépasse
1000 volts par millimètre d’intervalle, un arc s’amorce à la base du parafoudre, puis s’élève entre les cornes,
s’allonge et s’éteint. Les vapeurs du Zinc qui se produisent facilitent cette extinction.
Les parafoudres à cornes ne sont employés qu’au-dessous de 15000volts.On les installe à l’intérieur des bâtiments
pour que des poussières, insectes, des feuilles d’Arbres ou la pluie ne provoque pas des amorçages.
Symbole: ou
Parafoudre à cornes
2°.Parafoudre à rouleaux : Il est composé de cylindres en zinc placés verticalement, en fil, les uns à cote des autres,
sur support isolant. L’intervalle entre deux rouleaux est de l’ordre d’un millimètre. Le premier rouleau est relié à
un conducteur de la ligne et le dernier à la terre.
Les parafoudres à rouleaux sont employés à l’intérieur des locaux dans des installations dont la tension normale
dépasse 30.000volts.
3°.Parafoudre à expulsion : Ce parafoudre comporte une série d’éclateur de forme spéciale et une résistance
destinée à limiter le courant, le tout est recouvert de porcelaine.
La bobine d’extinction a une faible inductance de 3 à 5 milli-henrys, elle protège le transformateur contre
la surtension. Elle est enroulée en conducteur nu dans l’air (sans circuit magnétique) et fixée à des isolateurs.
Elle est placée toujours entre les transformateurs et le parafoudre, on monte ces bobines en série sur la ligne et à
l’entrée du transformateur c.-à-d. après le parafoudre.
Elles offrent une grande opposition au passage du courant produit par la foudre. Le courant de la foudre ne
traverse ni la bobine d’extinction ni les enroulements du transformateur mais, s’écoule à travers la faible
résistance du parafoudre.
3 1 Conducteur aérien
1 I 2 2 Départ vers appareils
4
3 Bobine d’extinction
4 Parafoudre
5
5 Résistance de décharge
6 Mise à la terre
6
A B
a
N
T M
Supposons un conducteur parfaitement souple est suspendu entre deux poteaux A ET B, situés dans un même
plan horizontal. Ce dernier forme une courbe d’un arc de cercle qu’on appelle « la chainette ».
La Fleche F : Est La distance verticale entre le point (M) le plus bas de la chainette et l’horizontale qui passe par
ces points de suspension A et B.
Pour diminuer la flèche, il faut diminuer la distance entre deux poteaux (la portée)du conducteur ou bien
diminuer le poids des conducteurs ou encore avoir un grand effort de traction.
𝑷. 𝒂𝟐 𝑷. 𝒂𝟐 𝟖. 𝑻. 𝑭
𝑭= ↔ 𝑻= ↔ 𝒂=√
𝟖. 𝑻 𝟖. 𝑭 𝑷
Avec :
- 𝒂: 𝒍𝒂 𝒑𝒐𝒓𝒕é𝒆 𝒆𝒏 [𝒎]
- 𝑭: 𝒍𝒂 𝒇𝒍è𝒄𝒉𝒆 𝒆𝒏 [𝒎]
- 𝑻: 𝒍′ 𝒆𝒇𝒇𝒐𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒐𝒖 𝒍𝒂 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒎é𝒄𝒂𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒏 [𝒅𝒂𝑵]
- 𝑷: 𝒍𝒆 𝒑𝒐𝒊𝒅𝒔 𝒑𝒂𝒓 𝒖𝒏𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒍𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒆𝒏 [𝒅𝒂𝑵⁄𝒎]
Exemple numérique :
Soit deux pylônes séparés par une distance de 400 m portent des conducteurs dont le poids par mètre de
𝑷. 𝒂𝟐 𝟐𝟎. (𝟒𝟎𝟎𝟐 )
𝑪𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍: 𝑭 = ↔ 𝑭= = 𝟒𝒎
𝟖. 𝑻 𝟖. 𝟏𝟎𝟓
I.4 L’EFFORT ELECTRODYNAMIQUE ENTRE LES FILS
Considérons 2 conducteurs A et B de longueur L, situés à une distance notée e l’un de l’autre et parcourus
respectivement par les courants I1et I2.
Sur le conducteur A, soumis à l’induction β2 (engendrée par le conducteur B) et traversé par le courant I1 s’exerce
une force F12.
Sur le conducteur B, soumis à l’induction β1 (engendrée par le conducteur A) et traversé par le courant I2 s’exerce
une force F21.
I1 F12 I1
F12
Attraction e Repulsion e
F21 I2 I2
F21
L L
Les forces s’exerçant sur chaque conducteur sont appelées « efforts électrodynamiques », donnés par :
𝟐. 𝑰𝟏 . 𝑰𝟐 . 𝑳 𝟐. 𝑰𝟐 . 𝑳
𝑭𝟏𝟐 = 𝑭𝟐𝟏 = 𝒔𝒊 𝑰𝟏 = 𝑰𝟐 ↔ 𝑭 = 𝒆𝒏 𝑵𝒆𝒘𝒕𝒐𝒏
𝟏𝟎𝟕 . 𝒆 𝟏𝟎𝟕 . 𝒆
Exemple numérique :
Trois conducteurs parallèles longs sont dans un même plan à des distances de 10cm.Les conducteurs extrêmes
sont parcourus par des courants 50A et 100A dans la même direction. Le retour du courant s’effectue sur le
conducteur central.
Déterminer en Newton les forces entre le 1èr conducteur et le 3ème sur une longueur de 1m.(EXETAT 2011)
1. 15.10-3 2. 5.10-3 3. 25.10-3 4. 30.10-3 5. 10 .10-3
Résolution
L=1m
𝒆 = 𝟐𝟎𝒄𝒎 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟏 𝒎, 𝑰𝟏 = 𝟓𝟎𝑨 𝒆𝒕 𝑰𝟑 = 𝟏𝟎𝟎𝑨
I1 10 cm
𝟐.𝑰𝟏 .𝑰𝟑 .𝑳 𝟏𝟎𝟒 .𝟏
I2 10 cm 𝑭𝟏𝟑 = =
𝟏𝟎𝟕 .𝒆 𝟏𝟎𝟕 .𝟐.𝟏𝟎−𝟏 .
= 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝑵
I3
Les canalisations enterrées sont utilisées chaque fois que les lignes aériennes sont très vulnérables, trop
gênantes, trop dangereuses (abord d’aéroports, régions orageuses et autre lieu où il y a risque d’explosion).
Gaine en PVC
Les conducteurs en cuivre et la chemise en plomb d’un câble à un conducteur sont les armatures d’un
condensateur dont le diélectrique est constitué par le papier isolant.
Dans le cas d’un câble tripolaire pour le courant triphasé, il existe trois capacités en étoile entre les
conducteurs et l’enveloppe et trois capacités en triangle entre les conducteurs (fig.). Pratiquement seule la
capacité industrielle du câble est considérer : C’est celle de l’un des conducteurs quand les trois sont soumis à des
tensions triphasées. Elle est proportionnelle à la longueur du câble et dépend des dimensions et de sa
constitution, elle vaut 0,2𝝁𝑭⁄𝒌𝒎.
Capacité d’un
Capacité d’un
câble unifilaire
câble tripolaire
Quand une ligne en câble sous plomb est sous tension est coupée à l’extrémité opposée du générateur et
ne fournit par conséquent aucune puissance, elle est parcourue par un courant dit « courant de charge », qui
correspond à la puissance réactive fournie par le générateur dans le conducteur qui constitue le câble.
𝑰𝒓 = 𝑽. 𝑪𝝎
𝑽 𝟏 𝑼
𝑰𝒓 = 𝑿𝑪
𝑨𝒗𝒆𝒄 𝑿𝑪 = 𝑪𝝎
, 𝑽= ↔
√𝟑 𝑸𝒓 = 𝑼. 𝑰𝒓
Où :
Exemple numérique
Un câble triphasé de 25km de long dont la capacité industrielle est de 0,2𝜇𝐹 ⁄𝑘𝑚, alimenté à la tenstion triphasée
de 20kV –50Hz. Calculer l’intensité du courant de charge et 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑟é𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 si le câble est coupé à l’extrémité
opposée du générateur. (EXETAT 2016)
0,2𝜇𝐹
Données : L= 25km , C= 𝑘𝑚
×25km=5.10−6 𝐹 , U=20kV=20000V ↔ V= 11547.344V
Et f=50Hz ↔ 𝝎=314𝑟𝑎𝑑⁄𝑠
𝑪𝒂𝒍𝒄𝒖𝒍𝒔:
𝑰𝒓 = 𝑽. 𝑪𝝎 = 𝟏𝟏𝟓𝟒𝟕, 𝟑𝟒𝟒 . 𝟓. 𝟏𝟎−𝟔 . 𝟑𝟏𝟒 = 𝟏𝟖, 𝟏𝟓𝑨
I.5. 4 Comparaison entre une ligne aérienne par rapport à une ligne souterraine
II.1.1 Définitions :
a. Poste de transformation : Est un local ou un lieu comportant les organes de liaison et les organes de
manœuvre où parvient l'énergie des centrales et d'où cette énergie est orientée vers les centres de
consommation.
b. Cabine : Est un poste de distribution secondaire, elle assure la transformation de la HT ou MT venant des
postes de distribution primaire en BT, envoyé aux consommateurs domestiques établies en milieu urbains
ou ruraux.
c. Sous-station : Est un poste qui convertit la MT en une autre MT, qui est directement utilisée.
Il permet des échanges d’énergie entre les réseaux de tensions différentes (THT, HT, MT et BT).
Les postes de transformation HT ou THT sont installés à l’extérieur en pleine Air et occupent une grande surface
(3 à 4,5 ha),à cause de l’encombrement et des difficultés d’isolement.
Les postes de transformation BT ou MT sont logés dans des cabines en électrification urbaine ou accrochés aux
poteaux en électrification rurale.
b. Poste d’interconnexion
Ce sont des postes de liaison entre centrales ou entre réseaux voisins.
c. Poste de répartition
Ce poste reçoit l’énergie des lignes provenant des postes d’interconnexion et élévateur à la tension de transport
et desserve les lignes qui aboutissent aux postes de distribution.
d. Poste de distribution
On les appelle également postes abaisseurs. De ces postes partent des lignes moyennes tension pour alimenter les
usines, les sous-stations urbaines ou rurales.
Ces sont des postes qui servent à alimenter les réseaux de distribution, il en existe deux types, à savoir
- La distribution Primaire en MT
- La distribution Secondaire en BT
e. Poste de sectionnement
Ce sont des postes qui sont intercalés le long des lignes de transport longues pour permettre les
manœuvres. Ils servent à sectionner une ligne longue en un certain nombre de portion.
La figure ci-après représente une centrale de 2 groupes avec un poste élévateur et deux lignes au départ.
C’est la configuration la plus simple des postes avec un seul jeu de barres. Un disjoncteur D de ligne est
entouré par 2 sectionneurs S alors qu’un disjoncteur groupe n’a qu’un seul sectionneur E.
S S
D D
S S
Jeu de barres
E E
D D
Quand on travaille sur un disjoncteur de ligne, il est nécessaire d’isoler le disjoncteur côté ligne afin
d’éviter les tensions induites par les foudres ou un envoi accidentel de tension, en cas d’une source en bout de
ligne pour un réseau interconnecté mal contrôler.
La présence d’un sectionneur de terre permet de mettre la ligne à la terre en cas des travaux sur la ligne.
Un seul jeu de barres ne présente pas de facilité dans les installations électriques importantes .Il suffit d’une
avarie au jeu de barres pour que l’installation soit immobilisée. On recourt alors au double jeu de barre.
On passe d’un jeu de barres à l’autre en fermant le sectionneur S d’abord et en ouvrant ensuite l’autre
sectionneur sur le jeu de barres qui était la première sous tension.
L’ordre de manœuvre se découvrira dans le point suivant. On améliore cette configuration en ajoutant un
disjoncteur de découplage barre qu’on appelle parallèle barres.
Départ
S S
S S
S S S S
D D
MT/HT MT/HT
ALTERNATEUR 1 ALTERNATEUR 2
Le disjoncteur parallèle barres introduit en aval permet le changement de jeu de barres se fait dans la condition
d’équipotentialité.
Afin d’éviter d’interrompre le service pour installer les bretelles, on recourt dans certaines installations à des
sectionneurs by-pass suivant (sectionneur shunt).
II.2 LES EQUIPEMENTS DE POSTES DE TRANSFORMATION
Ces appareillages de mesure, de comptage, de contrôle, de signalisation et de réglage automatique ainsi que
les différents adaptateurs de tension et de courant y associés.
Ces sont les différents interrupteurs et sectionneurs (HT et MT) de commande. Nous avons :
1. Les interrupteurs HT :
Ils assurent les manœuvres de coupure et de fermeture des circuits en charge, tout en évitant l’établissement
de l’arc.
2. Les sectionneurs
Les sectionneurs n’ayant pas le pouvoir de coupure, ils sont manœuvrés qu’à vide. Il est toujours mis en série
avec un disjoncteur. On l’ouvre après le disjoncteur et l’on ferme avant le disjoncteur.
Le sectionneur a pour but d’isoler une partie de circuit que l’on veut mettre hors service. Ils comportent un
organe de coupure visible dans l’air et un verrouillage empêchant les fausses manœuvres.
On en distingue :
Sorte de sectionneurs :
1° Sectionneur à couteau 2° Sectionneur coulissant
1° Sectionneur à 3 colonnes 2° Sectionneur pantographe
3. Les Disjoncteurs
Ils sont munis des dispositifs de déclenchement capable de provoquer l’ouverture automatique
en cas des défauts.
Le pouvoir de coupure est le courant max que le disjoncteur peut couper sur une tension de
service donnée. Le pouvoir de coupure est exprimé les plus souvent en MVA ou parfois en kA.
Le pouvoir de fermeture c’est le courant max qu’un disjoncteur peut établir sous une tension de service
donnée. Ses conditions sont atteintes généralement en cas de court-circuit.
Extinction de l’arc :
L’extinction de l’arc qui prend naissance lors de la séparation de ses contacts est obtenue Soit par :
c. Les disjoncteurs à air comprimé : L’air est soufflé à l’intérieur d’une buse dans laquelle sont disposés des
contacts, par un système pneumatique.
Inconvénient : il est cher (à cause du compresseur) et très bruyant.
d. Les disjoncteurs à Hexafluorure de soufre (SF6) : le principe est le même que celui d’un disjoncteur à air
comprimé, mais ici l’aire est remplacé par l’Hexafluorure de soufre.
Remarque :
L’ordre de coupure correcte et de fermeture : on coupe d’abord le disjoncteur puis
l’interrupteur et enfin le sectionneur.
L’ordre de fermeture correcte : C’est l’inverse ; le sectionneur - l’interrupteur - le disjoncteur.
S
CHARGE
1. Réseau de transport et d’interconnexion qui sert au transport de l’énergie des centrales éloignées aux centres
de consommation .Les lignes qui servent de liaison entre les différents centres sont appelés lignes
d’interconnexion. Il se fait souvent en THT à 400 kV ou à 225 KV.
2. Réseau de répartition, il sert à l’alimentation directe des centres de consommation. Il se fait souvent en HT à
120 kV ou à 90 000V ou encore 63 000 volts .
3. Réseau de distribution, c’est celui qui dessert directement les sous-stations et cabines pour l’alimentation des
consommateurs en moyenne et basse tension. La distribution se fait soit en MT à 33kV ou 20 kV ou encore à
6,6kV soit en BT à 400 ou 230 volts.
Selon les niveaux de tensions efficaces normales recommandées par la CEI pour des fréquences de
service de 50 et 60 Hz, on a :
Une ligne électrique est essentiellement caractérisée par les paramètres suivants :
- La résistance R ;
- L’inductance L;
- Et la capacité C entre les fils et la terre.
Les deux premiers paramètres dépendent de l’intensité du courant et de la longueur de la ligne, alors que le
dernier varie avec la tension et la quantité de l’isolant (air pour les lignes aériennes).
a. La résistance R
𝑳 𝑂ù 𝝆𝜽 = 𝝆𝒊 . (𝟏 + 𝜶. ∆𝜽)
𝑹𝜽 = 𝝆𝒊 . (𝟏 + 𝜶. ∆𝜽).
𝑺
Avec :
b. L’inductance L
𝟏 𝑫
𝑳 = 𝟏𝟎−𝟕 . [ + 𝟐𝐥𝐧 ( )]
𝟐 𝑹
R R
D
𝟏 𝟎, 𝟎𝟐𝟒
𝑪= → 𝑪= 𝑬𝒏 [𝑭⁄𝒎]
𝑫 𝑫
𝟏𝟖. 𝒍𝒏 (𝑹 ) 𝒍𝒐𝒈 (𝑹 )
En fonction de paramètres caractéristiques R, L et C, les lignes électriques sont représentées par l’un ou
l’autre des quatre schémas équivalents ci- après :
Schéma en T Schéma en π
I I
UD C UA UD C/2 C/2 UA
Schéma en Schéma en
R L R L
UD C UA UD C UA
Suivant le niveau de la tension et de la longueur de la ligne, les lignes électriques sont regroupées en
quatre classes suivantes :
C’est sont des lignes de tension allant de 0 jusqu’à 6,6kV.Pour ces lignes, on ne tient compte que de la
résistance ohmique seulement(R).
Ces sont des lignes dont la tension est comprise entre 6,6 et 30kV, à l’exception des câbles souterrains de
30kV. Pour ces lignes, on ne considère que la résistance et l’inductance.
Cette catégorie regroupe les lignes HT et THT, dont la longueur ne dépasse pas 400km et le câbles
souterrains de 30kV .Ici on tient compte de R, L et C ; qu’on suppose centralisées en un point.
C’est la classe des lignes HT et THT de longueur dépassant 400km. Pour cette catégorie on tient compte
de R, L et C ; qu’on suppose repartie sur la longueur de toute la ligne.
Par définition la chute de tension d’une ligne est la différence entre la tension de départ( Ud) de la ligne et celle
d’arrivée (Ua).
R
∆𝑼 = 𝑼𝒅 − 𝑼𝒂 En monophasé Phase et Neutre et en DC:
I ∆𝑼 = 𝟐. 𝑹. 𝑰
Ud 𝑼𝒅 = 𝑼𝒂 − ∆𝑼
Ua
En Triphasé Equilibré:
∆𝑼 = √𝟑. 𝑹. 𝑰
Avec : ∆𝑼 𝒄𝒉𝒖𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏[𝑽]
I R L
̅̅̅̅
𝑼𝒅 = ̅̅̅̅
𝑼𝒂 + 𝑹. ̅𝑰 + 𝑿𝑳 . ̅𝑰
Ud Ua
AVEC 𝑿𝑳 = 𝑳𝝎
Le diagramme de Fresnel donne :
L’équation (1) est trouvée en projetant tous les vecteurs sur OB.
C
Ud 𝑼𝒅 = 𝑼𝒂 + 𝑹. 𝑰. 𝐜𝐨𝐬 𝝋 + 𝑿𝑳 . 𝑰. 𝐬𝐢𝐧 𝝋 (1)
Ɵ A ΔU
O
B
∆𝑼 = 𝑹𝒂 . 𝑰. 𝐜𝐨𝐬 𝝋 + 𝑿𝒔 . 𝑰. 𝐬𝐢𝐧 𝝋 : Pour une
φ Ua
Xl.I phase et la terre
R.I
I
CONCLUSION
DIPHASE
NB:
- Souvent les paramètre (R et L) sont souvent donnés par Km (R en Ω⁄𝑘𝑚 , L en 𝐻⁄𝑘𝑚), il faudra donc les
multiplier par la longueur de la ligne en km.
- L’inductance L est négligeable pour des sections inférieures à 50mm². En l'absence d'autre indication de L, on
prend 0,08 Ω⁄𝒌𝒎.
B. PERTES EN LIGNE
1. LE RENDEMENT DE LA LIGNE
𝑷𝒂 𝑷𝒅 − ∑ 𝑷 ∑𝑷
𝜼= = =𝟏− 𝜼=𝟏−𝒂
𝑷𝒅 𝑷𝒅 𝑷𝒅
Avec :
- 𝑷𝒂 ∶ 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 à 𝒍′ 𝒂𝒓𝒓𝒊𝒗é𝒆𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆
- 𝑷𝒅 ∶ 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒂𝒖 𝒅é𝒑𝒂𝒓𝒕 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒍𝒊𝒈𝒏𝒆
- 𝒂: 𝒍𝒂 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒖𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 (sans unité)
- ∑ 𝑷 : 𝒍𝒂 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒅𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔
2. TYPE DES PERTES
On distingue :
La résistance d’isolement de la ligne est grande , mais pas infinie Les courants de fuite qui s’
établissent entre les conducteurs et les ferrures que supporte les isolateurs , produit une perte d’ énergie ;
surtout quand la tension est trop élevée .
3°) LES PERTES PAR EFFET DE PEAU OU EFFET KELVIN ( SKIN EFFET )
Et par conséquent les courants principaux chercheront le chemin le moins résistant, donc c’est à la
périphérie où le courant circulera.
Ligne du champ
magnetique
I I : courant principal
i
i: courant induit d’opposition
CONDUCTEUR
- EN DC : La fréquence est nulle, le courant se répartir sur toute la section, donc il est uniforme sur
toute la section du conducteur.
𝑳
S1 𝑹=𝝆 𝑺𝟏 = 𝝅𝑹𝟐 : la section totale
𝑺
EN AC : La circulation du courant n’est pas uniforme sur toute la section , il y a donc diminution de la
section S utile, ce qui occasionne une augmentation de la résistance R.
𝟏 𝟏𝟎𝟕 . 𝝆
𝝆 Avec 𝝁 = 𝝁𝟎 . 𝝁𝒓 = 𝟒𝝅𝟏𝟎−𝟕 . 𝝁𝒓 𝑃= √
𝑷=√ 𝟐. 𝝅 𝝁𝒓 . 𝒇
𝝅. 𝝁. 𝒇
𝑷=𝑹−𝒓 En mètre
Il s’agit de l’ionisation du milieu ambiant (l’air) avoisinant les conducteurs de lignes électriques
aériennes , lorsque le champ qu’il créent dépasse le gradient de potentielle du milieu (Gradient : vecteur
représentant la variable d’une fonction ) . Il se manifeste par des effluves accompagnées d’une lueur bleuâtre
et d’un bruissement caractéristique ( Bourdonnement d’abeille) .
Les isolants solides ou liquides sont les sièges des pertes dues à l’ hystérésis électrique .
Ce phénomène sera peu important dans les lignes électriques aérienne ,elles peuvent devenir très
importantes dans les câbles souterraines , ou les conducteurs sont isolés sur toute leurs longueurs par des
papier imprégnés d’huile ( voir le paragraphe I.5 ; sur les lignes souterraines ) .
EXERCICES D’APPLICATION
1. Soit à calculer la chutes de tension produite dans une ligne aérienne triphasé , de 500 m de long
et de 3 X 35 mm carré de section débitant 7,6 KW à cos𝜑 = O,8 ; sous une tension de 220 V entre
fils de ligne à son extrémité réceptrice . On admet les valeurs suivantes par conducteur:
𝒓 = 𝑶, 𝟓 Ω⁄𝒌𝒎 𝒆𝒕 𝑿𝑳 = 𝟎, 𝟑 Ω/𝒌𝒎
2. Une ligne bifilaire de 7 km présente à l’ arrive une tension de 44O V, 50 HZ pour un courant de 40 A et
un facteur de puissance de O,78 ( sin𝜑 = 0 ,63 ) .La ligne à une résistance de 0,072 Ω/𝒌𝑚 et une réactance de
0,1 Ω/𝑘𝑚 par fil. Calculer la tension au départ.
3. Considérons une ligne monophasé à 70 kV, de 100 km de longueur, constituée de deux conducteurs de
50 mm carré de section , distant de 2 m. Il en résulte les paramètres kilométriques : r = 0,72 ohm /km , L =
26 m H/km , C = 0,0045 micro Farad /km . Supposons que la charge en bout des lignes prélève : 100 A à
cos = 0,8 inductif .
Quelle sera la tension Ud qu’il faut appliquer à l’entrée de la ligne pour détenir 70 kV à la charge .
3.1 RAPPEL
a) Loi de KIRCHOFF
Loi de Maille : La somme algébrique de forces électromotrices est égale à la somme de chutes des
tensions aux bornes de chaque résistance.
∑ 𝑬 = ∑ 𝑹. 𝑰
Loi de Nœud : la somme de courants entrant dans un Nœud est égale à celle sortant.
∑ 𝑰𝑬 = ∑ 𝑰𝑺
3.2 CALCULS
On négligera : C et L
a. Un seul récepteur
IAC IBC
C UA UB
UA UB
RAC RBC
I
I
𝑶𝒏 𝒅𝒆𝒎𝒂𝒏𝒅𝒆 𝑼𝑪 : 𝑼𝑪 = 𝑼𝑨 − 𝑹𝑨𝑪 𝑰𝑨𝑪 𝒐𝒖 𝑼𝑪 = 𝑼𝑩 − 𝑹𝑩𝑪 𝑰𝑩𝑪
𝑬𝒏 𝒂𝒑𝒑𝒍𝒊𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕 𝒍𝒆 𝒅𝒊𝒗𝒊𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕, 𝒐𝒏 𝒂:
𝑹𝑩𝑪 . 𝑰 𝑹𝑨𝑪 . 𝑰
𝑰𝑨𝑪 = 𝒆𝒕 𝑰𝑩𝑪 =
𝑹𝑨𝑪 + 𝑹𝑩𝑪 𝑹𝑨𝑪 + 𝑹𝑩𝑪
1°) UA=UB
UA=UB=220V
A C D B
UA=220V RAC = 0,3Ω RCD = 0,5Ω RBD = 0,2Ω UB=220V A B
C D
I1=15A I2=10A
I1=15A I2=10A
PROCEDURE :
- Choisir un sens arbitraire du courant de chaque branche ou tronçon
- Appliquer la méthode de Superposition pour calculer le courant dans chaque tronçon
- Etablir le tableau qui représente chaque courant et en suite faire une somme algébrique des courants dans
A IAC IDC IBD B
C D
UA=220V 0,3Ω 0,5Ω 0,2Ω UB=220V
I1=15A I2=10A
chaque branche
Considérons I1 seulement:
0,2 . 10 0,8 . 10
𝐼𝐴𝐷 = 𝐼 ′′𝐴𝐶 = 𝐼 ′′ 𝐷𝐶 = = 2𝐴 𝐸𝑇 𝑰′′𝑩𝑪 = = 8𝐴
0,8 + 0,2 0,8 + 0,2
Considering le tout:
A C D B
IAC ICD IBD
10,5 4,5 UA=220V UB=220V
I1 4,5
IAC =12,5A IDC =2,5A IBD =12,5A
I2 2 -2 8
ƩI 12,5 2,5 12,5 I1=15A I2=10A
2°) UA≠UB
1Ω C 2Ω D 3Ω E 4Ω
A B
UA=250V UB=220V
A C D E
B
UA=225V UB=215V
Considérons I1 seulement
1Ω 2Ω 3Ω E 4Ω 𝑰𝟏 . 𝑹𝑩𝑪 𝟏𝟎 . 𝟗
A C D
B 𝑰′𝑨𝑪 = = = 𝟗𝑨
IBC=I’BE=I’ED=I’DC 𝑹𝑨𝑪 + 𝑹𝑩𝑪 𝟏 + 𝟗
I’AC
𝑰𝟏 . 𝑹𝑨𝑪 𝟏𝟎 . 𝟏
𝑰𝑩𝑪 = = = 𝟏𝑨
𝑹𝑨𝑪 + 𝑹𝑩𝑪 𝟏 + 𝟗
I1=10A
Considérons I2 seulement
𝑰𝟐 . 𝑹𝑩𝑫 𝟐𝟓 . 𝟕
𝑰𝑨𝑫 = = = 𝟏𝟕, 𝟓𝑨
𝑹𝑨𝑫 + 𝑹𝑩𝑫 𝟑 + 𝟕
𝑰𝟐 . 𝑹𝑨𝑫 𝟐𝟓 . 𝟑
𝑰𝑩𝑫 = = = 𝟕, 𝟓𝑨
𝑹𝑨𝑫 + 𝑹𝑩𝑫 𝟑 + 𝟕
1Ω C 2Ω D 3Ω E 4Ω
A B
IAD =I’’AC =I’’CD IBD=I’’BE=I’’ED
RAD=1+2= 3Ω RBD=3+4=7Ω
I2=25A
Considérons I3 seulement
𝑰𝟑 . 𝑹𝑩𝑬 𝟏𝟓 . 𝟒
𝑰𝑨𝑬 = = = 𝟔𝑨
A
1Ω C 2Ω D 3Ω E 4Ω 𝑹𝑨𝑬 + 𝑹𝑩𝑬 𝟔 + 𝟒
B
IAE =I’’’AC =I’’’CD=I’’’DE IBE=I’’’BE 𝑰𝟑 . 𝑹𝑨𝑬 𝟏𝟓 . 𝟔
RBD= 4Ω 𝑰𝑩𝑬 = = = 𝟗𝑨
RAD=1+2+3= 6Ω 𝑹𝑨𝑬 + 𝑹𝑩𝑬 𝟔 + 𝟒
I3=15A
EXERCICES
On alimente sous une tension de 80V. En admettant une chute de tension totale de 3%. Déterminer la chute de
tension dans le tronçon EF.
A1 A2
I
A A3 I3
A B
A5 A4
I5 I4
I1=5,5 A ; I2=7,3 A ; I3=21,6 A ; I4=16,7 A ; et I5=11,25 A, AA1=15 m ; A1A2=20 m ; A2A3=15 m ;
A3A4=10 m; A4A5=25 m ,et A5A=20m. Déterminer la valeur exacte du courant IA3A4.
A B C D
225V 215V
25A 53A
4) Soit la figure ci-dessous calculer les courants : I4, I1 et I6, et U1 et U2. UA= 220 V, UC=224 V
10A
0,4Ω B 0,6Ω
I1 I4 I6
I3
U1 A C U2
0,1Ω I2 I5 0,2Ω
0,3Ω D 0,5Ω
20A
Selon le mode de raccordement des abonnés aux postes de distribution qui les alimentent ; on distingue:
Chaque abonné ou groupe d’abonnés est relié au poste de distribution par l’intermédiaire d’un Feeder
individuel (câble d’alimentation).
Avantage :
Inconvénient :
Tous les postes d’utilisation sont relies entre eux par un ensemble de feeder, formant une boucle raccordée aux
postes de distribution.
Avantage : Il y a réduction de pertes ohmiques, un seul dispositif de protection par boucle et une
continuité de service même en cas de défaut sur un feeder
Inconvénient: exige de connexions spéciales aux dérivations et présente une répartition difficile des
intensités et une difficulté de sélectivité et de protection
Utilisation : Pour l’alimentation domestique Utilisation : urbain.
de postes
4°) RESAU MAILLE
Les postes de consommations sont alimentés par des feeders qui sont réunis en plusieurs points de sorte
à constituer des mailles.
Avantage : Le réseau Maillé offre une réduction sensible des chutes de tensions, car l’alimentation d’un
abonné se fait à partir de plusieurs points d’injection.
Inconvénient : Le Dépistage ou la détection des pannes est difficile en cas d’un défaut et elle rend ardu les
réglages des protections.
Utilisation : Alimentation des abonnés BT, les mailles correspond à la configuration des avenues, de rues
et de centres urbains.
• Poste sur poteau ou Poste Rural : Destiné à l’alimentation en énergie BT de campagne ou zone rurale. Ils
sont montés le plus souvent sur le poteau en pleine –air. Ils ont une puissance de 25 – 50 – 100 kVA.
• Postes préfabriqués : Aménagés en bas de poteaux pour une puissance de 100 à 250 kVA soit sur le sol
dans un milieu urbain pour une puissance allant: de 160 à 1 250 kVA, pour les postes compacts. ils sont
souvent construits en matériaux préfabriqués ; Appelés les CELLULES PREFABRIQUEES.
• Postes ouverts maçonnés, ils sont montés dans de maisonnettes appelées cabines, dans lesquelles les
équipements disposés et séparés l’un des autres par des murs ou dégrillage métallique. Ils sont utilisés pour
l’alimentation en énergie BT des consommateurs, des centres urbains.
Les puissances sont comprises entre 100 et 1 250 kVA. Le comptage BT doit être remplacé par un
comptage HT dès que l’installation dépasse 2 000 A, ou s’il existe plusieurs transformateurs.
TP F
H S2
S1 TP
MT/BT
D2 W
AA
D1
V
D3
ARRIVEE 2
LIGNES MT
L1
DEPART BT L2
H: lampes au Néon A: Ampèremètre avec L3
F: Disjoncteur V: Voltmètre avec
commande par commutateur,mesurant commutateur,mesurant les N
Relais Buchholz les trois courants de tensions composées
ligne
a. DEFINITION ET SYMBOLE
Le facteur de puissance est l’écart angulaire entre les vecteurs représentant la tension et l’intensité, ou c’est
le rapport de la puissance active sur la puissance apparente. On le désigne par le cos𝝋 (phi).
La seconde, serve uniquement à créer l’aimantation des circuits magnétiques des appareils récepteurs,
l’énergie non transformée en travail mécanique, est l’énergie réactive ou déwattée, qui correspond dans les
conducteurs à un courant réactif.
-Exemple 1 : P3∼ =30 000 W , U= 380 V. Calculez le courant I= ? , si cos𝛗= 1 et si cos 𝛗=0,5
𝑃 𝑃
−𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 1 ↔ 𝐼 = 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0,5 ↔ 𝐼 =
√3𝑈. cos 𝜑 √3𝑈. cos 𝜑
30000 30000
= = 45,6 𝐴 = = 91,2 𝐴
655,16 329,08
→ 𝑷↑ = 𝑹. 𝑰↑
Exemple 2 : soit un transfo de puissance de S= 200 kVA. Que vaut la puissance active et réactive
↔ 𝑺 = √𝑷↓ 𝟐 + 𝑸𝟐 ↑
La surintensité qui se manifeste par une augmentation des pertes en ligne par effet joule.
Des chutes de tension plus élevées
La diminution de la puissance active dans les transfos.
Pour réduire ces pertes dues, à effet joule et chute de tension, il faut diminuer la résistance du conducteur en
augmentant la section du conducteur.
Donc un mauvais facteur de puissance exige chez le fournisseur de surdimensionné toute l’installation (transfo,
câbles, pylônes, isolateurs).
Un mauvais cos𝛗 exige l’abonné de surdimensionner aussi ses protections et les lignes distributrices. Ce
qui implique une surfacturation de l’énergie par le distributeur.
CONCLUSION :
∆𝑸 = 𝑸𝑳 − 𝑸𝑪 ↔ 𝑸𝑪 = 𝑸𝑳 − ∆𝑸 (𝟏)
S 𝑸𝑳 = 𝑷. 𝐭𝐚𝐧 𝝋 (𝟐)
Qc
QL
∆𝑸 = 𝑷. 𝐭𝐚𝐧 𝝋́ (𝟑)
φ
φ ΔQ (𝟐) 𝑒𝑡 (𝟑) 𝑑𝑎𝑛𝑠 (𝟏) ∶
0
P 𝑸𝑪 = 𝑷. (𝐭𝐚𝐧 𝝋 − 𝐭𝐚𝐧 𝝋́)
En Triphasé :
1°) Couplage Etoile
U
C
Batterie de condensation 𝟑. 𝑸𝑪 𝑪𝐘 𝑸 𝑪
C 𝑪𝐘 = 𝐶= = 𝑼𝟐 .𝑪𝝎
𝑼𝟐 . 𝑪𝝎
en Y
3
C
Où :
- 𝑪𝐘 : 𝑳𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒃𝒂𝒕𝒕𝒆𝒓𝒊𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒆𝒏𝒔𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒐𝒖𝒑𝒍é𝒔 𝒀 𝒆𝒏 [𝑭]
- 𝑪: 𝑳𝒂 𝒄𝒂𝒑𝒂𝒄𝒊𝒕é 𝒑𝒂𝒓 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒆𝒏 [𝑭]
- 𝑼: 𝑳𝒂 𝒕𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒔é𝒆 𝒆𝒏 [𝑽] (𝑽 = 𝑼⁄√𝟑)
- 𝝎: 𝒍𝒂 𝒑𝒖𝒍𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒆𝒏 𝒓𝒂𝒅⁄𝒔𝒆𝒄 (𝝎 = 𝟐𝝅𝒇)
V
Batterie de condensations 𝑸𝑪
C en 𝑽 = 𝑼 ↔ 𝑪∆ = 𝑪 𝑪∆ = 𝟐
𝑼 . 𝑪𝝎
C
C
Donc, la capacité de la batterie de condensateurs couplés en étoile est le triple de seule de condensateurs
couplés en triangle.
e. MODE DE COMPENSATION
𝑺 = √𝑷𝟐 + 𝑸𝟐
- Enoncé :
La puissance active totale mise en jeu est égale à la somme arithmétique des puissances actives partielles.
La puissance réactive totale est égale à la somme algébrique des puissances réactives partielles.
La puissance apparente est égale à la racine carrée de la somme de carrée des puissances réactives et actives.
1. De diminuer les chutes de tensions et les pertes joules dans les conducteurs et récepteurs ;
2. D’augmenter le couple de démarrage des moteurs asynchrones, et de réduire les pertes intérieures ;
3. De faire disparaitre ou de réduire considérablement les redevances payées au secteur pour l’énergie
réactive consommée ;
4. De bénéficier dans certains cas, de primes payées par le distributeur, pour un cos supérieur à une valeur
fixée sur les contrats. ;
5. De brancher sur l’installation de nouveaux appareils d’utilisation, sans qu’il soit nécessaire de recourir à
des extensions onéreuses ;
6. D’augmenter la durée utile de toute l’installation électrique, grâce à la diminution de l’échauffement.
1. La possibilité de prévoir des conducteurs de section plus faibles, donc des supports de moindre
importance.
2. De diminuer la puissance souscrite en kVA au secteur
3. La possibilité d’obtenir du fournisseur d’énergie un contrat plus avantageux, comportant des bonifications
pour un cos𝛗 élevé.
EXERCICES GENERAUX
1) Considérons un atelier utilisant un certain nombre de petits moteurs triphasés de 0,5 CV, 220 V, 5O HZ,
rendement 67% et cos =0,6. Déterminer la capacité par phase pour améliorer le cos=0,9.
On désire relever jusqu’à 0,95 le cos𝛗, calculez la capacité et la puissance réactive de la batterie de condensateur
nécessaire, ainsi que le nouveau courant absorbé par l’atelier après compensation.
3) Une installation étant alimenté par une ligne triphasé 380V/50HZ, on a relevé sur le compteur d’énergie active
et réactive après 100 heures de fonctionnement : 50000 kWh , 43000 kVARh
b) le cos𝛗 est ramené à 0,9 par l’emploie des condensateurs. Calculer la puissance réactive fournie par les
condensateurs et le nouveau courant en ligne.
4) Une installation triphasé absorbe 50Kw sous 300V/50HZ, la facteur de puissance de l’installation est 0,68. En
ajoutant à cette installation une batterie de condensateurs formée de trois condensateurs couplés en triangle, on
se propose de relevé le cos à 0,96. Déterminer la capacité de condensateur.
5) La plaque d’un alternateur triphasé porte les indications : 15KVA, sous 220V. Déterminez son courant nominal,
quelles sont les puissances active et réactive qu’il fournit lorsqu’il débute le courant nominal dans les récepteurs,
pour un cos𝛗 de 0,75. Quelle sera la capacité de la batterie de condensateur en triangle et par phase, si le
nouveau cos𝛗 =0,95.
Après production, transport et distribution de l’énergie électrique, cette dernière est utilisée dans
plusieurs domaines tels que :
L’électrothermie (la transformation de l’énergie électrique en énergie thermique ,EX :le four
électrique)
En hydrométallurgie ou en hydrométallurgie,…
CHAPITRE I : LES APPLICATIONS ELECTROTHERMIQUES
La Conduction : C’est le mode de transfert de chaleur entre deux solides, sans déplacement de matière,
sous influence d’une différence de température.
Le Rayonnement : C’est le mode de transfert électromagnétique entre deux surfaces (même dans le
vide)
I.1.2 Avantages
Les fours électriques offrent les avantages suivants par rapport aux fours à charbon ou à Bois :
On utilise le thermomètre et le pyromètre à dilation. Pour les températures plus élevées on emploi
le pyromètre qui utilise la dilation d’un solide(Bilame).
I.1.4. FOUR A RESISTANCE
- D’une enceinte (laboratoire ou chambre de chauffe) réalisée à partir de matériaux à caractère isolant ou
réfractaires dont le rôle est de réduire les pertes thermiques par transmission vers l’extérieur ;
- De résistances électriques disposées en voûte, en sole ou sur les parois latérales (pariétales) de l’enceinte.
Leur alimentation est assurée soit directement par le réseau, soit par l’intermédiaire d’un ou plusieurs
transformateurs ; un système de modulation de la puissance y est associé, piloté par un système de
régulation de température ;
- De la charge à traiter, caractérisée par sa forme, sa nature et sa température initiale.
2. PRINCIPE :
On utilise la transformation de l’énergie électrique en celle qui est calorifique par effet joule dans
un conducteur résistant.
𝑾 = 𝑷. 𝒕 = 𝑼. 𝑰. 𝒕 = 𝑹. 𝑰𝟐 . 𝒕 𝑒𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑜𝑝ℎ𝑎𝑠é 𝑒𝑡 𝑒𝑛 𝐷𝐶
𝑃 ∶ 𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑒𝑛 𝑊𝑎𝑡𝑡
𝑊: 𝐸𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑒𝑛 𝐽𝑜𝑢𝑙𝑒,
𝑄 𝐿𝑎 𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑐ℎ𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑒𝑛 𝐶𝑎𝑙𝑜𝑟𝑖𝑒
𝑡: 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑒𝑛 sec 𝑈: 𝑙𝑎 𝑡𝑒𝑛𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑛 𝑉𝑜𝑙𝑡
On peut régler l’énergie électrique soit en agissant sur la tension, soit sur la résistance :
Sur U :
a. Couplage étoile
R
𝑼𝟐
V
U
𝑷𝑻 =
R R 𝑹
U
Avec :
R
V 𝟎, 𝟓. 𝑼𝟐
R 𝑷𝑻 =
U 𝑹
R
R
R
R
U
R R
V
𝟐. 𝑼𝟐
U
𝑷𝑻 =
R
R
𝑹
R
R
b. Couplage triangle
𝑷𝑻 =
R
𝑹
U R R
𝟑. 𝑼𝟐 𝑼𝟐
R 𝑷𝑻 = 𝑷𝑻 = 𝟏, 𝟓
𝟐. 𝑹
R
𝑹
R R
R
U R
𝟔. 𝑼𝟐
R
R
𝑷𝑻 =
R
𝑹
U
R
5. EMPLOIE :
L'arc électrique trouve son origine dans le passage du courant entre deux électrodes plongées
dans un milieu ionisé. Lorsque ce milieu ionisé est un gaz autre que l'air celui-ci est nommé plasma.
Est le procédé le plus brutal de chauffage électrique. L’arc électrique jaillit entre une électrode et la
surface de la charge qui forme le deuxième pôle. L’intensité du courant et la quantité de chaleur produite
dépendent de la longueur de l’arc et de la résistivité de la charge.
Le four à arc peut être alimenté en monophasé (un seul arc ou deux arcs en série, figures 1.3 (a) et
(b)) ou en triphasé, figure 1.3 (c). Dans cette dernière construction, on connecte, dans la plupart des cas, la charge
au point neutre du réseau d’alimentation.
Les fours à arc destinés à la fusion de la ferraille pour la production d’acier sont caractérisés par
de brusques variations de l’intensité de courant au début du processus.
Ces variations de courant occasionnent des variations de chutes de tension et en conséquence des
variations de tension, ce qui est pénible aux autres consommateurs.
A cause de ce phénomène, on s’efforce d’alimenter les grands fours (capacité par exemple d’une cinquantaine de
tonnes) du réseau à la tension élevée (par exemple 110 kV, 220 kV) par un transformateur individuel, qui
n’alimente que les fours. Parfois on est contraint d’installer des dispositifs spécialisés comme réactances,
batteries de condensateurs ou compensateurs synchrones.
Ils ont dans la plupart de cas la forme d’un cylindre horizontal équipé d’électrodes installées sur
son axe. La charge se trouve au-dessous des électrodes et est chauffée par l’arc qui jaillit au-dessus de la charge.
Les parois sont exposées au surchauffement car elles sont en matériaux réfractaires, bons
isolants. Pour éviter le surchauffement, le four exécute des mouvements pendulaires, grâce auxquels les parois
sont refroidies par le métal fondu (figure 1.4). Ces fours sont appropriés pour les métaux à basse température de
fusion (≤ 1400 °C).
Un autre type de fours à électrodes est le four électrolytique qui sert à la production de métaux
purs, dans le cas où on ne peut pas employer l’électrolyse de solutions aqueuses.
Un type d’un four électrolytique a la forme d’une cuve en acier. Le fond de cette cuve est garni de
plaques de carbone qui forment la cathode. L’anode est formée par des blocs en carbone suspendus au-dessus de
la cuve et partiellement immergés dans l’électrolyte.
La température du bain est de 700°C à 800°C, la tension aux bornes de la cuve de 6 à 8 volts.
Les fours à haute température sont employés pour la cimentation et la trempe et les fours à basse température pour
le revêtement.
Le chauffage par induction est une technique électrothermique permettant de chauffer des
matériaux conducteurs d’électricité, sans contact matériel avec une source électrique.
a. Principe de fonctionnement
Tous les types de four à induction sont caractérisés par la transformation de l’énergie électrique
selon le schéma employé dans les transformateurs.
L’enroulement primaire dit inducteur est alimenté du réseau. La pièce à chauffer constitue
l’enroulement secondaire. Ce four est utilisé pour effectuer la trempe superficielle de métaux.
Le courant secondaire est la résultante de l’ensemble des courants de Foucault induits dans la masse à chauffer.
Le bobinage inducteur est constitué d’un ensemble de spires dont la géométrie s’adapte à celle
d’un de la pièce à chauffer.
7
𝜌 1 10 . 𝜌 𝜌
𝑝=√ = √ 𝑝 = 503√
𝜋𝜇𝑓 2𝜋 𝜇𝑟 . 𝑓 𝜇𝑟 . 𝑓
Avec
Matériaux ferromagnétiques : 𝝁𝒓 est très élevé (100 à 100000). Exemple : fer, acier, cobalt, alliages,
etc...
Les fours les plus répandus sont les fours à creuset à basculement, plutôt utilisés pour la fusion, et
les fours à canal, souvent réservés au maintien en température des métaux fondus.
Le transformateur est constitué d’un bobinage primaire(un inducteur) refroidi à l’eau entourant
un creuset constitué d’un garnissage en matériau réfractaire. Des culasses magnétiques canalisent le flux de fuite
magnétique. Le matériau à fondre faisant office de bobinage secondaire est placé dans le creuset qui, en moyenne
fréquence, démarre à froid.
Figure 1.6 : Four de fusion à creuset
Brassage électromagnétique :
En cas d’arrêt de l’alimentation électrique, le four peut repartir sur le pied de bain figé. Par
ailleurs, le matériau fondu est soumis aux forces de striction générées par la présence simultanée du champ
électromagnétique et des courants induits. Celles-ci entraînent la formation d’un dôme et, par conséquent, la mise
en mouvement du métal liquide.
Le brassage qui en résulte permet une rapide absorption des composants et présente l’avantage
de favoriser l’homogénéité du bain. En revanche, il présente l’inconvénient d’user les parois réfractaires du
creuset et donc d’en réduire la durée de vie. Cette contrainte entraîne une limitation de la puissance de ce type de
four (en moyenne fréquence à environ 1 000 kW/t).
Ils sont cependant très souples de fonctionnement, avec une vitesse élevée de fusion. Ils peuvent
être vidés intégralement, ce qui permet de changer rapidement de composition.
En effet, le canal secondaire doit toujours être rempli de métal liquide, ce qui ne permet pas au
four de démarrer à froid. Le démarrage impose donc de verser au préalable du métal liquide dans le canal. Il
ne tolère pas les arrêts et doit toujours être alimenté électriquement.
Ce type de four présente, dans le bassin, un brassage réduit, ainsi qu’une bonne homogénéité de
température. Il est particulièrement utilisé pour le maintien de l’acier et de la fonte et pour la fusion des alliages
cuivreux ou d’aluminium.
La rapidité de chauffe et faible inertie (3 à 10 minutes de chauffage pour des billettes de diamètre 60 à
150 mm) ;
La Souplesse de fonctionnement ;
Une consommation spécifique peu dépendante du débit ;
Une Température de chauffage uniforme dans le temps ;
L’oxydation du métal est faible;
Pas de problème d’environnement ;
Les Meilleures conditions de travail ;
Un encombrement Faible;
A cause de leur conception, les équipements à induction peuvent provoquer des perturbations sur
le réseau électrique d’alimentation.
En outre, dans ces équipements, les fuites magnétiques entre le primaire et le secondaire sont très importantes.
Les équipements de réchauffage sont très variés et l’on rencontre des puissances comprises entre
100 W et 50 kW alimentées en monophasé 220 ou 380 V.
Des équipements plus importants pour des puissances comprises entre 50 kW et 2 000 KW sont
alimentées en triphasé par l’intermédiaire :
a. Principe
Cet effet thermique est désigné sous le nom de chauffage par hystérésis diélectrique, par pertes
diélectriques ou tout simplement chauffage diélectrique.
Plus la fréquence du champ électrique est élevée, plus les frottements sont intenses et le dégagement de chaleur
élevé.
On distingue généralement le chauffage par hystérésis diélectrique ou par perte diélectrique haute
fréquence pour lequel la fréquence est comprise entre 10 et 300 MHz (domaine des ondes radio) et le chauffage
hyperfréquence et chauffage par micro-ondes qui utilise la gamme de fréquences 300-30000 MHz.
L’intérêt essentiel du chauffage par hystérésis diélectrique réside dans sa propriété par laquelle le dégagement de
chaleur produit directement et uniquement dans la masse du matériau à chauffer.
Dans un condensateur parfait, la puissance absorbée entre les armatures est nulle. Le courant est
𝜋
déphasé de par rapport à la tension. Si on insère en revanche un diélectrique entre les armatures, il se produit un
2
dégagement de chaleur et le condensateur peut alors être remplacé, du point de vue électrique, par une capacité
parfaite C montée en parallèle avec une résistance R.
Le courant actif parcourant la résistance est en phase avec la tension haute fréquence appliquée, tandis que le
𝝅
courant réactif est déphasé de 𝟐 par rapport à la tension.
En chauffage diélectrique, on utilise de préférence à l’angle φ, de déphasage de l’intensité sur la tension son
complément l’angle 𝜹 , encore appelé « angle de pertes », cet angle de pertes caractérise en fait l’effet utile du
chauffage.
𝝅
𝝋+𝜹=
𝟐
La puissance active (en Watt) transmise au corps à chauffer est égale à :
𝐼 𝑃
𝑃𝑝 = 𝑉. 𝐼. sin 𝛿 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝐼 = cos𝑐 𝛿 → 𝑄𝑝 = tan𝑝𝛿 𝑷𝒑 = 𝑽. 𝑰𝑪 . 𝐭𝐚𝐧 𝜹 (1)
𝜀𝑜 .𝜀𝑟 .𝑆 𝜀𝑜 .𝜀𝑟 .𝑆
Où 𝐼𝐶 = 𝑉𝐶𝜔 = 2𝜋𝑓. 𝑉. 𝐶 , 𝑂𝑟 𝐶 = 𝑑
→ 𝐼𝐶 = 2𝜋𝑓. 𝑉. 𝑑
(2)
(2)dans(1) :
𝝁𝒓
𝑷𝒑 = 𝑽. 𝟐𝝅. 𝜺𝒐 𝑺. 𝒇. 𝑽. . 𝐭𝐚𝐧 𝜹
𝒅
Le produit 𝜺𝒓 . 𝒕𝒂𝒏 𝜹 est appelé « facteur de pertes » ou « facteur de transmission de la puissance » puisqu’il
caractérise en fait l’aptitude d’un produit à être chauffé par hystérésis diélectrique.
On peut considérer que 𝐭𝐚𝐧 𝜹 traduit la résistance du matériau au mouvement des molécules qui le composent et
que 𝜺𝒓 caractérise l’aptitude à la polarisation du matériau.
La densité de puissance est proportionnelle à la fréquence, au champ électrique et au facteur de pertes. Les valeurs
courantes de cette densité de puissance se situent entre 0.5 et 5 W/cm3 :
- La vulcanisation du caoutchouc
- La déshydratation rapide, l’accélération des fermentations, le séchage de la laine, du tabac, des poudres,…
- La suppression des parasites dans les grains et la farine
- Préchauffage de masses de moulage de résines artificielles
- La fabrication de contre-plaqué (multiplex)
Le soudage est l’opération qui consiste à faire l’assemblage sans joint et inamovible de matières
métalliques ou de certains produits synthétiques sous l’action de la chaleur au moyen d’un alliage à faible point de
fusion.
1. Principe :
Par résistance ;
Par arc.
I.2.1 LE SOUDAGE PAR RESISTANCE
Le soudage par résistance met en œuvre l’effet Joule résultant du passage d’un courant de forte
intensité traversant les pièces à assembler mises en contact l’une avec l’autre, et sur lesquelles sont
convenablement concentrées les lignes de courant.
Les pièces à assembler sont maintenues en contact par un effort de compression puis soudées par
recouvrement ou bout à bout sans métal d’apport. La fusion est provoquée par effet Joule : courant de forte
intensité (I > 2000 A ) sous basse tension.
La quantité de chaleur produite, exprimée en Joule, nécessaire à l’obtention du point de soudure, répond à
l’expression :
𝑇
𝑊 = 𝜂. ∫ 𝑅. 𝐼 2 . 𝑑𝑡
0
Avec :
- Netta ( 𝜂) : le rendement de l’opération ou le rendement calorifique ; qui tient compte des pertes de
chaleur par conduction, convection et par rayonnement.
- R : La résistance de contact de la zone chauffée, qui dépend de la nature des pièces à souder, de la forme
des électrodes, de la pression exercée par les électrodes sur les pièces à souder et de l’état de surface en
présence
- I : L’intensité du courant traversant la résistance variable en fonction du temps
La chaleur doit atteindre une valeur appropriée pour porter à la température de fusion la quantité
voulue de métal a voisinant la surface de contact. La résistance de ce dernier n’étant patriotiquement pas
réglable ; on ne pourra agir que sur les facteurs I et t pour varier la chaleur.
La soudure par résistance nécessite donc en principe des courants intenses et de temps très court
,pour ces deux raisons, seul le courant alternatif revient une conséquence immédiate de très faible durée de
passage du courant est que la puissance apparente du transfo devra être assez élevé(de l’ordre de 10 kVA pour la
plus petite soudeuse et jusqu’à 1000kVA pour les plus grandes soudeuses). Si le temps ne pas court la conduction
dans les métaux provoquera un échauffement de la masse avoisinant la soudure.
Quels que soient le type et la taille et la taille de la machine à souder par résistance, on y trouve regroupés les
éléments essentiels suivants :
- un circuit électrique permettant de véhiculer les intensités très importantes du courant et terminé par des
électrodes, des mâchoires, ou des outillages en cuivre ;
- un générateur de courant qui, dans la majorité des cas, est un transformateur ;
- un organe mécanique pour produire l’effort de soudage et un bâti de réaction ;
- un temporisateur.
Le soudage par résistance comporte essentiellement quatre variantes importantes illustrées par les dessins :
le soudage par points utilisé pour l’assemblage discontinu et progressif de deux ou plusieurs tôles
superposées, il est très utilisé en grande et petite série, rapide, il est réalisé entre deux électrodes. La
fusion se produit à la frontière entre les deux pièces à souder.
le soudage par bossages utilisé pour l’assemblage global, discontinu ou non, de pièces par superposition ;
le soudage à la molette qui permet de réaliser par superposition des liaisons étanches entre deux tôles ;
le soudage en bout qui, comme son nom l’indique, permet de souder bout à bout (ou soudure en onglet), et
d’une manière globale, deux barres ou profilés de même section droite.
On réalise alors un chanfreinage de deux tôles, et l’opération consiste à solidifier les deux tôles en remplaçant le
vide de frein par le métal d’apport qui se soudent.
Le soudage par arc utilise la qualité de l’arc qui est capable de concentrer la chaleur dans une zone
étroite et de fondre rapidement un métal. Cet arc peut être à courant continu ou à courant alternatif.
Le courant continu a l’avantage de pouvoir prendre la pièce soudée comme anode de façon à
concentrer sur cette pièce la plupart de la chaleur (la température de l’anode est supérieure à celle de la cathode)
et fournit un arc très stable.
Le courant alternatif s’annule lui-même 100 fois par seconde, ce qui pourra provoquer l’extinction
de l’arc intempestive. Pour éviter ce danger, on munit LES BAGUETTES DE METAL D’APPORT D’UN AROBAGE
constitué des sels minéraux qui se volatilisent dans l’arc ; rendent plus facile le rallumage de l’arc à chaque
alternance du circuit et évite des arcs parasites entre l’électrode et les pièces métalliques voisines.
Les soudures faites à courant continu sont de meilleure qualité.
La qualité du soudage à courant alternatif est le coût inférieur du transformateur qui alimente l’arc en
comparaison avec une génératrice du courant continu.
REMARQUE :
La caractéristique de l’arc de soudure subit en permanence un certain déplacement en hauteur, c’est en raison de
la variation ou de la longueur de l’arc, laquelle provoque de causes :
Un danger de choc électrique (Electrocution), causé par les surtensions transitoire se produisant lors de la
coupure de l’arc ;
Un danger des yeux de l’operateur, il est strictement indispensable qu’aucun travail de soudure à l’arc ne
soit effectué sans employer un écran ou des lunettes en verre bleu de qualité spéciale.
a. Constitution :
L’amorçage nécessite une tension de50V à 100V, tandis que l’entretien de l’arc ne demande que 15 à
50V ; la tension doit être réglage elle-aussi.
On peut utiliser le DC ou le AC, mais le premier (DC) est plus employer car il permet d’utiliser tous le types
d’électrodes (avec ou sans enrobage).
1. Stabilité de fonctionnement de l’arc ; les appareils doivent présenter une caractéristique tombante.
2. Sécurité : On doit abaisser la tension du réseau à une valeur minimale, mais suffisante pour faciliter
l’amorçage de l’arc.
3. Possibilité de régler le courant de soudage
4. Possibilité de pouvoir supporté le courant de court-circuit lors de l’amorçage de l’arc sans danger
pour le matériel.
5. Fonctionner à un régime compatible avec la cadence et la durée des travaux de soudage prévus.
La tension varie pendant le soudage entre 20V et 44V, elle est liée à l’intensité par la relation :
Au-dessus de 600A, U= 44V, l’intensité varie avec le diamètre de l’électrode suivant la relation approximative :
𝑰 = 𝟓𝟎(𝒅 − 𝟏) 50 + 𝐼 𝑰
𝑑= 𝒅=𝟏+
50 𝟓𝟎
Les électrodes utilisées ont un diamètre de 2 à 10 mm, d’âpres l’importance de soudure à réaliser.
Exemples numériques :
1) Pour souder deux métaux en fer, on a utilisé dix électrodes de 8mm de diamètre. Quelle est la valeur de
l’intensité du courant de court-circuit lors de l’amorçage de l’arc et la tension de soudage ?
a. 𝑰 = 𝟓𝟎(𝒅 − 𝟏) = 𝟓𝟎 . 𝟖 − 𝟓𝟎 = 𝟑𝟓𝟎 𝑨
b. 𝑼 = 𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟎𝟒 𝑰 = 𝟐𝟎 + 𝟎, 𝟎𝟒 . 𝟑𝟓𝟎 = 𝟑𝟒𝑽
2) Déterminer le diamètre des électrodes (en mm) a utilisés pour avoir une tension de l’amorçage de l’arc de
25V.
𝑼−𝟐𝟎 𝟐𝟓−𝟐𝟎 𝑰 𝟏𝟐𝟓
𝑰= 𝟎,𝟎𝟒
= 𝟎,𝟎𝟒
=125A → 𝒅 = 𝟏 + 𝟓𝟎 = 𝟏 + 𝟓𝟎
= 𝟑, 𝟓 𝒎𝒎
1. POSTES STATIQUES
On est amené à faire usage d’un transformateur monophasé en AC à flux de fuite important avec une
inductance de réglage de stabilisation. Et parfois on recourt à un redresseur généralement de type sec pour avoir
le DC.
- Peu couteux
Rh
- Pas d’entretien
Electrode
DC ou AC U: 65 à - Bon cos(cos𝛗≈ 1)
220V
I: 120 à 210A Inconvénients :
- Très dangereuse pour le soudeur
- η défavorable
- Impossible de souder en AC
b. Poste à Self :
Avantage : Inconvénients :
- Peu couteux -Très dangereuse pour le soudeur
- Pas d’entretien - η défavorable
- Bon cos(cos𝛗≈ 1) -Impossible de souder en AC
2. POSTES ROTATIFS
L’emploie d’une dynamo spéciale (génératrice autorégulatrice) à caractéristique tombante, actionné par un
moteur asynchrone (groupe de soudure).
𝜱𝒕 = 𝜱𝒊 − 𝜱𝒔
𝑷
𝑬= 𝒏 𝑵(𝜱𝒊 − 𝜱𝒔 )
𝒂
Le réglage de I et U se fait par variation de l’excitation du flux de la bobine anti-compound (avec Rh).
Nous allons donc comparer le groupe de soudage d’une part est le transfo d’autre part, en se basant
sur les 4 paramètres suivants :
- Le prix d’achat
- Le rendement
- Le facteur de puissance
- Le déséquilibre de phase imposé au réseau
a. Prix d’achat
A Egalité de puissance le poste statique (le transfo de soudure) est moins couteux qu’un groupe de
machines rotatives.
b. Le Rendement
Le transfo (le poste statique) possède un rendement supérieur (jusqu’à 90 %) par rapport au
groupe (poste rotatif, jusqu’à 75 %).
c. Facteur de puissance
Ici on peut dire que les deux procédés ont également des cos 𝜑 médiocres. Le moteur asynchrone
a un mauvais cos 𝜑, sur tout à vide ou à charge réduite, d’autre part le transfo à dispersion du flux (flux de fuite
magnétique accru) a également un mauvais cos 𝜑
Ici le groupe de soudure (poste rotatif) est avantageux, car la moteur asynchrone triphasé ne déséquilibre pas le
réseau, un le transfo de soudure au contraire constitue pour le réseau une charge monophasé
CHAPITRE II: LES APPLICATIONS ELECTROMECANIQUES
La traction électrique, par suite de l’absence de fumée, permet d’exploiter des lignes souterraines
ou traversant de longs tunnels, lignes qu’il aurait été difficile et parfois impossible d’utiliser avec la traction à
vapeur (traction autonome).En outre, le confort des voyageurs se trouve accru du fait de la propriété des
voitures et des gares ; l’effet de corrosion de fumée sur les ouvrages d’art métalliques n’existe plus.
L’évolution de l’électrotechnique fit adopter, dès 1920, en France, l’utilisation d’une tension
spécifique de traction, le 1500 V continu jusqu’en 1950. La construction des moteurs à collecteurs, qui sont
utilisés en traction électrique, devient délicate pour les tensions supérieures à 1,5 kV. C’est ce qui a conduit à
choisir la tension de 1,5 kV pour l’alimentation de la caténaire.
Cependant, le principal reproche que l'on puisse faire à l'électrification en courant continu est le
prix élevé des installations fixes.
Louis Armand fit adopter à partir des années 1950 l'utilisation de la tension industrielle monophasée 25 kV-50 Hz.
- Une ou plusieurs usines centrales produisant l’énergie nécessaire aux besoins du réseau, généralement
sous forme de courant alternatifs à haute voltage ;
- Une ligne de transport de force reliant l’usine centrale aux sous-stations de traction ;
- Des sous-stations de traction, abaissant la tension et transformant, dans certains cas, la nature du courant
fourni par l’usine centrale ;
- Une ligne de contact alimentée par les sous-stations de traction et transmettant l’énergie aux
locomotives ;
- Du matériel de traction captant l’énergie sur la ligne de contact et transformant cette énergie électrique en
mécanique, transmise aux roues.
La sous-station fournit l’énergie à un niveau de tension adapté aux possibilités d’utilisation par un
engin de traction, elle la reçoit selon d’autres caractéristiques, adaptées au transport, depuis le lieu de production.
Fig. 2.1 Disposition schématique de la traction électrique.
Cependant, on peut établir un schéma simplifié qui tienne compte de toutes les impédances.
La construction de la voie nécessite des dispositions soigneuses pour garantir la continuité électrique afin que
l’essentiel du courant passe par les rails.
La tension effectivement disponible pour l’engin de traction est la tension délivrée par la sous-
station, à laquelle on soustrait la chute de tension en ligne. Cette chute de tension dépend de la distance à la sous-
station et de l’intensité du courant demandé par l’engin de traction. Toutes les lignes ne sont pas alimentées par
une seule sous-station,
Les sous-stations et la ligne de contact sont reliées par des contacteurs qui permettent différentes
architectures du circuit de traction. Il faut rendre attentif au fait que la mise en parallèle des sous-stations
continues ne pose pas problème, mais que pour les sous-stations monophasées, il faut prendre garde à leur phase
si on veut alimenter en parallèle la même section de ligne de contact.
En raison de l’économie, on utilise en première approximation, les espacements entre sous-stations suivants :
La distribution de l’énergie électrique le long d’une ligne de chemin de fer nécessite deux
conducteurs de courant en alimentation en monophasé 1 ou sous tension continue.
L’un des conducteurs est naturellement constitué par les rails de roulement ; le second, isolé par rapport aux rails,
peut-être :
La section circulaire du fil de contact comprend deux rainures pour la prise des griffes de
suspension (fig. 2.8). Selon la tension d’alimentation et des puissances demandées, la section varie de 107 mm² à
150 mm².
Le câble porteur doit assurer une bonne tenue mécanique à la traction, il est accroché aux
supports. Pour diminuer la résistance électrique de la ligne, le fil de contact et le câble porteur sont mis en
parallèle, soit à intervalles réguliers au moyen d’un shunt en cuivre, soit au niveau de chaque pendule, appelé
pendule connexion, constitué par un câble.
2. SYSTEME DE PRISE DE COURANT
1. Le pantographe/le trolley :
Le courant est capté par les locomotives soit par perche de trolley, soit par archet du pantographe
articulé.
Le dispositif de prise de courant par perche de trolley est le plus utilisé pour les voitures de
Tramways, il se compose d’une perche en acier maintenue rigide par des tendeurs pouvant pivoter au tour d’un
axe vertical.
En fin pour les locomotives à grande puissance, on emploie des polygones articulés appelés
Pantographes disposés sur le toit de la voiture.
Le pantographe ou le Trolley est un dispositif roulant qui assure la liaison électrique entre un câble
conducteur et un récepteur mobile, qui a pour rôle de capter l’énergie électrique avec retour par les rails.
2. Description du Pantographe
Il existe d'assez nombreux types de pantographes mais tous comprennent les mêmes organes
essentiels :
.
- un bâti métallique qui supporte le système articulé et est fixé sur la toiture de la locomotive par
l’Intermédiaire d'isolateurs;
- un système articulé déformable qui assure, quelle que soit la hauteur de la caténaire, l'application de
l'archet sur le fil de contact;
- un archet muni de barres d'usure (ou barres de frottement) qui frottent sur le fil de contact;
- des ressorts de travail qui assurent la montée du pantographe el la pression de contact;
- un mécanisme de commande qui permet d'obtenir à volonté la descente ou la maniée du pantographe.
La voie constitue un système dont les quatre composants principaux assurent une fonction
nécessaire à l’objectif final du transport : le rail, les traverses, le ballast et la plateforme.
Le rail est une barre d’acier en trois parties ; la table de roulement est la face supérieure du champignon
permettant le roulement de la roue.
Fig.2.9 Profil du rail
Les traverses garantissent non seulement un écartement constant des rails de 1,08m à 1,44m.
, mais aussi transmettent au ballast les contraintes longitudinales des rails et leurs efforts transversaux. Les
ballasts assurent la liaison des rails aux les traverses.
La voie de roulement est formée de deux files de rails, généralement posés sur les traverses en bois
ou en acier écartées de 500 mm l’une de l’autre.
Les rails couramment employés ont 12 à18 m de long ; 15m étant la longueur la plus fréquemment
utilisée. Ils sont reliés entre eux en bout par les éclisses.
-
II.1.4 LA LOCOMOTIVE
a. Les essieux
Les essieux (figure ci-après) sont les organes essentiels des dispositifs de roulement des engins
moteurs sur rôtis.
Ils· supportent les véhicules, permettent leur déplacement, leur guidage, et transmettent les efforts de traction
grâce à l'adhérence de leurs roues sur les rails.
On distingue sur un essieu :
L'ensemble rigide formé par ces différentes parties assemblées porte le nom « d'essieu monté ».
Remarquons dès maintenant que l'axe tourne avec les roues; c’est la différence Importante entre
le matériel de chemins de fer et le matériel automobile pour lequel les roues tournent autour des essieux fixes.
Cette disposition des essieux montés de chemins de fer s'explique par la nécessité de maintenir l'écartement des
roues rigoureusement constant.
b. LES BOGIES
On désigne sous le nom de bogie un ensemble essentiellement constitué par deux ou trois essieux
sur lesquels repose un châssis d’un wagon rectangulaire par l'Intermédiaire de boîtes d'essieux et de ressorts de
suspension. C’est en quelque sorte un petit véhicule qui possède à lui seul les organes nécessaires à son
roulement
Toutes les locomotives électriques ne sont pas identiques; Il en existe divers types correspondant
à des capacités de fonctionnement et à des constructions différentes.
Afin de pouvoir l'identifier facilement, chaque locomotive porte un numéro composé de chiffres et
de lettres
La première partie du numéro indique le type de la locomotive caractérisé par la position des
essieux. Dans cette Indication :
- Les chiffres désignent les roues simplement porteuses (nombre d’essieux porteurs), c'est-à-dire qui ne
sont pas entraînées par un moteur.
- Les lettres majuscules désignent les roues entrainées par un moteur (nombre d’essieux moteurs). Ces
roues étant. Bien entendu, observées sur un seul côté de la machine.
On a ainsi :
- 1 = une roue porteuse.
- 2 = deux roues porteuses.
- 3= Trois roues porteuses
- A = une roue motrice.
- B = deux roues motrices.
- C = trois roues motrices.
- D : Quatre roues motrices.
La deuxième partie du numéro indique la série de construction de la locomotive ainsi que son rang
dans la série.
Le poids de la locomotive est indiqué par deux nombres sépares par une barre inclinée. Ainsi la désignation
68/84MT concerne une locomotive pesant au total 84.000 Kg, dont 68.000 Kg de poids adhérant (c.-à-d. la charge
reposant sur les essieux).
REMARQUE :
o Si la liaison entre les bogies consiste en un accouplement transmettant l’effort de traction, le signe
+ est interposé entre le symbole de deux bogies.
o Par exemple B+B : symbolise une locomotive dont les deux bogies avec deux essieux-moteurs
chacun, sont accouplés entre eux.
o B-B, symbolise une locomotive dont les deux bogies sont articulés, l’effort étant transmis par
caisse elle-même.
Exemples:
Les CC 7100 sont munies de deux groupes de trois essieux moteurs. Leur numéro de série 7100.Permet, en se
reportant au livre technique qui les concerne, de connaître toutes leurs caractéristiques.
La plupart des engins électriques en service utilisent le moteur à courant continu et à excitation
série. C’est en effet un moteur robuste qui développe un couple important au démarrage et supporte bien les
surcharges. De plus, ne s'emballant qu'à vide, il n'y a aucun accident à craindre puisque le moteur est
constamment en prise avec une machine lourde à entraîner (la locomotive).
C'est pourquoi à partir des années 80, grâce aux progrès effectués en électronique de puissance on
lui préfère le moteur synchrone.
Le moteur série est alimenté directement par la tension à la caténaire. Cette tension est
relativement basse : 1,5 kV. Cette contrainte impose, d'une part, une caténaire lourde et de section importante
pour véhiculer de très fortes intensités avec le minimum de pertes et, d'autre part, des sous-stations assez
rapprochées (tous les 10 à 25 km).
C'est au démarrage que les moteurs de traction des locomotives doivent développer l'effort le plus
important.
Pour parcourir les quelques premiers mètres du déplacement, la locomotive doit vaincre l'inertie
de la masse à remorquer. On peut même considérer que c'est le« décollement » du train qui demande le plus gros
effort aux moteurs; l'effort nécessaire pour entretenir le mouvement et même pour l'accélérer est souvent plus
faible.
C'est pour cette raison que des patinages se produisent parfois au démarrage lorsque le rail est
légèrement humide ou gras; l'effort développé aux jantes des roues motrices dépasse alors le maximum permis
par l’Adhérence.
C1 C2 C1
C
R1 R2 R3
M
Rail
figure 2.10
Le courant capté sur la ligne aérienne par le pantographe alimente l'induit et l'inducteur du moteur après avoir
traversé les résistances R1, R2, R3. La valeur des résistances est telle que l'intensité du courant qui traversera le
circuit dès la fermeture du contacteur C sera inférieure à la limite maximale admissible par le moteur.
Au démarrage, le conducteur fermera successivement les contacteurs C1, C2, C3 qui éliminent
chacun une résistance. Pour démarrer le plus rapidement possible, il s'efforcera de maintenir l'Intensité à la
valeur maximale en fermant un contacteur après chaque période d'accélération en observant l'ampèremètre qui
indique à chaque Instant la valeur de l'intensité.
𝑼−𝑬
L'Intensité est : 𝑰=
𝒓+𝑹
- U : tension au pantographe.
- E : force contre-électromotrice qui croit avec la vitesse.
- r : résistance invariable du moteur.
- R : résistance variable au démarrage.
A l'instant de la mise sous tension du moteur E est nul, R est maximum. Au fur et à mesure de la mise en
vitesse, E augmente et R diminue par suite de l'intervention du conducteur.
Les variations d'intensité consécutives aux variations de la résistance R sont brusques; elles entraînent
des variations brusques de l'effort développé par les moteurs. Lorsqu'on démarre une locomotive en éliminant à
chaque fermeture de contacteur une grosse partie de la résistance, comme dans le cas de la figure 2.10, la mise en
vitesse est saccadée.
Pour éviter cet inconvénient on est conduit à augmenter considérablement le nombre des
contacteurs de démarrage de manière à n'éliminer la résistance R que par petites fractions.
En effet, lorsque les résistances sont dans le circuit des moteurs, le courant qui les traverse y
produit un échauffement. L'énergie électrique ainsi transformée en chaleur est une perte qu'on ne peut accepter
en permanence.
Le conducteur d'une locomotive doit donc s'efforcer d'obtenir un démarrage rapide sans patinage
pour laisser les moteurs fonctionner sans résistance le plus longtemps possible.
Il existe en courant continu un moyen d'éviter l'emploi de résistances de démarrage pour limiter
l'intensité dans les moteurs. La figure 2.11 représente le principe de ce système.
figure 2.11
Dynamo
Moteur de
M G M
traction
C1
Résistance
Rh variable
Un moteur puissant placé dans la locomotive est alimenté par le courant à haute tension capté à la
ligne aérienne (son circuit de démarrage n'est pas représenté). Ce moteur entraîne mécaniquement une dynamo
qui fournit le courant aux moteurs de traction (un seul moteur est représenté).
On a donc la possibilité d'alimenter les moteurs sous une tension assez basse lors du démarrage
pour que l'intensité soit limitée à une valeur convenable (après fermeture du contacteur C1), puis de faire varier
progressivement cette tension pour accélérer.
Si une locomotive n'était munie que d'un seul moteur comme nous l'avons admis au paragraphe
précédent, il n'y aurait qu'une marche économique. Autrement dit, une seule allure normale de circulation
(correspondant à la fin du démarrage). Puisque les résistances de démarrage ne doivent pas être maintenues en
circuit plus qu'il n'est indispensable.
Les locomotives sont munies de plusieurs moteurs; le plus souvent quatre ou six. Nous allons voir
comment, avec ces moteurs, on peut obtenir plusieurs marches économiques.
On est obligé de maintenir des résistances dans le circuit d'un moteur lorsque la tension dont on
dispose pour l'alimenter est trop élevée. La tension est trop élevée tant que· le moteur ne tourne pas assez vite.
En effet, le conducteur de la locomotive, en observant son ampèremètre, doit attendre que chaque
période d'accélération soit réalisée avant de continuer à éliminer des résistances pour accélérer davantage.
Plus la tension aux bornes de ses moteurs est élevée, plus la vitesse d'une locomotive se stabilise à
une valeur élevée. On peut donc dire que la vitesse est proportionnelle à la tension appliquée aux moteurs.
Si on double ou triple la tension aux bornes des moteurs la vitesse double ou triple.
Sur une locomotive munie de 4 moteurs, réalisons le circuit de traction comme l'indique le schéma
de la figure 2.12. Les moteurs sont alors branchés en série; on dit « couplés en série».
La locomotive étant à l'arrêt, les résistances de démarrage sont en circuit. Les 4 moteurs et les 4 groupes de
résistances constituent des récepteurs électriques absolument identiques.
Pendant le démarrage, si nous désignons par U la tension captée à la ligne aérienne, nous savons en application
de la loi d'Ohm, que la tension aux bornes de chaque groupe moteur-résistance est U/4.
Quand le démarrage est terminé, les résistances sont hors-circuit, et la tension est U/4 appliquée aux bornes de
chaque moteur (fig. 2.12). A cette tension correspond une vitesse et une position de marche économique.
U U U U
4 4 4 4
M1 M2 M3 M4
Au démarrage
U U U U
4 4 4 4
Après le M1 M2 M3 M4
démarrage
Figure 2.12
Sur la locomotive supposée à 1 moteur nous avions vu que la marche économique unique n'était
réalisée que pour la tension U. On a donc avec le couplage série des 4 moteurs la possibilité de circuler à basse
vitesse. Soit V cette vitesse. ·
Pour pouvoir circuler à une vitesse supérieure, il faut augmenter la tension aux bornes des
moteurs. Puisque la tension U à la ligne aérienne est constante Il faut changer de couplage. On modifie alors les
connexions du circuit de traction pour réaliser le couplage « série parallèle » représenté sur la figure 2.13. Les
résistances de démarrage sont replacées dans le circuit de chaque moteur et la tension aux bornes de chaque
groupe moteur-résistance est U/2.
En éliminant graduellement les résistances on peut réaliser une nouvelle période d'accélération
qui. Se termine par une position de marche économique lorsque la tension U/2 est appliquée à chaque moteur
(fig. 2.13).
U2 U2 M1 M3
M1 M3 U U
2 2
U U
M2 M4
U
2
U M2 M4 U2 U
2
2
Rd Rd Rd Rd
U U
M1 M2 M3 M4 M1 M2 M3 M4
Une troisième période d'accélération est réalisée par l'élimination des résistances. Lorsqu'elle est
achevée, chaque moteur est soumis à la pleine tension U (fig. 2.14). Le circuit est alors en position de marche
économique. La tension aux bornes des moteurs ayant doublé par rapport à la marche économique précédente, la
vitesse de la locomotive est 4 V.
CONCLUSION :
Les changements de couplage permettent un réglage de la vitesse d'une locomotive. Les diverses
modifications apportées successivement aux circuits des moteurs permettent de réaliser trois périodes
d'accélération que le conducteur de la locomotive ne doit pas interrompre ni prolonger plus qu'il n'est
indispensable, car les résistances sont en service et consomment de l'énergie en pure perte. Chaque période
d'accélération se termine par une marche économique qui peut être maintenue à volonté.
C1 C2 C3 C4
C5 C6 C7 C8
On peut dire que chaque changement de couplage est suivi d'une étape de démarrage qui permet
le passage de la locomotive d'un régime de vitesse économique au régime suivant.
Dans le cas d’un moteur série, il faut inverser l’induit par rapport aux inducteurs pour ne pas détruire
l’aimantation de ceux- ci et permettre à la machine de s’auto-exciter.
2. Freinage en Récupération
Ce freinage n’est possible que lorsque la vitesse de rotation de la machine devient supérieure à sa
vitesse nominale (lors de la descente d’une pente) .Dans ce système, l’énergie produite par les moteurs
fonctionnant en génératrice est dissipée dans la ligne de contact ou elle s’ajoute à celle fournie par l’usine
génératrice.
La traction en courant monophasé permet, au contraire, d'utiliser une tension en ligne élevée qui
est abaissée sur la locomotive par un transformateur. La caténaire et les supports-caténaires peuvent alors être
considérablement allégés, les sous-stations plus espacées (50 à 60 km).
Tout d'abord on utilisa des moteurs fonctionnant directement en courant alternatif (moteurs
universels), mais pour des problèmes de commutation au niveau des collecteurs et grâce aux progrès de
l'électronique de puissance, on préfère depuis les 30 dernières années, utiliser des moteurs à courant continu et à
excitation série commandés par des redresseurs.
Ces redresseurs convertissent le courant alternatif délivré par le secondaire du transformateur de la locomotive
en courant ondulé pseudo-continu. Ils permettent d'obtenir un réglage continu de la tension d'alimentation des
moteurs.
Un inverseur changeant le sens du courant dans un des enroulements du moteur (inducteur ou
induit) permet le changement du sens de la marche (voir le schéma suivant).
Les hacheurs à thyristors ont pour avantages par rapport aux anciens systèmes (qui utilisaient le Rhéostat de
champs pour varier la vitesse et de démarrage pour limiter le courant) :
- Réglage continu de la tension et du champ sur les moteurs de traction
- Freinage électrique, avec réglage continu de l’effort (Freinage rhéostatique)
- Anti-patinage rapide avec modification de l’angle de conduction des thyristors
- Protection ultra rapide en cas de défaut dans les circuits de puissance pendant la traction, par
blocage des thyristors.
Pendant le freinage les thyristors qui forme le hacheur deviennent bloquer et on couple l’induit du
moteur série sur les résistances. Les trois diodes à roue libre renforcent le blocage des thyristors. (Voir sur le
schéma ci-après)
b. Schéma du circuit de puissance pour une locomotive à un essieu moteur
Ligne de
contact(Caténaire)
25000kV/50Hz
Pantographe
HC: Hacheur
K1M HC
Transfo Rf: Résistance de freinage
25/1,5kV
Pont Ls: Bobine de lissage
Redresseur K2M: Contacteur de Freinage
DR Q: Inverseur de sens
Ls: de marche
K1M: Contacteur de ligne
DR: Diode à Roue libre
C Rf Sh: Shunt de protection
M contre les
induit
Sh Harmoniques
L
K2M
inducteur
1 2
Q
Rail Masse
REMARQUE :
Les locomotives polluent le signale électriques du réseau, elles produisent donc des Harmoniques
au réseau (dégradation du signal sinusoïdal), alors pour les éliminer, on utilise des Shunt de protection LC série,
dont on peut déterminer la fréquence de résonance.
𝟏
𝐟𝟎 = 𝒆𝒏 𝐇𝐳
𝟐𝛑√𝐋. 𝐂
Le moteur sans collecteur n’avait jamais pu être adopté avec succès. Et pourtant, il était excellent
dans la mesure où l’absence de collecteur, donc de point d’usure, le destine particulièrement aux longs parcours
ferroviaires. Le moteur synchrone, lui, trouve enfin une possibilité d’application grâce à l’électronique, qui
permet, à partir de signaux captés sur son arbre, de «piloter» le moteur (pour le TGV).
Principe :
En traction autonome, la production d’énergie est assurée par un moteur thermique. Au lieu de
recevoir l’énergie électrique depuis une ligne de contact, les moteurs électriques d’un engin thermoélectrique
reçoivent leur énergie d’un groupe électrogène placé à bord, qui transforme l’énergie chimique d’un carburant en
énergie électrique.
Le plus fréquemment utilisé est le moteur Diesel suralimenté par turbocompresseur ; quelques cas
d’emploi de turbomoteurs sont à signaler. La transmission électrique est réalisée à partir d’un alternateur
triphasé, attelé au vilebrequin du moteur Diesel. L’alimentation des auxiliaires est réalisée :
Fig. 2.1 Entraînement thermoélectrique: alternateur synchrone redressé (A Moteurs de traction à collecteur).