Le jeu d’aventure

Crédits
Conception : Joel « Songenoir » Alves
Aide à la conception : Sylvain « Sly » Durand

Édition : Jérôme « Brand » Larré

Corrections : Daniel Flouret, Lulu, Aude « Mélusine » Archambault,

Sébastien « Bodhisattva » Martinot, Yoann « Thalgrim » Petrikowski

Direction artistique : Joel « Songenoir » Alves

Illustrations : Pierre « Asahi » Raveneau 2010-2011,
Prosper « Prospass » Tipaldi 2010-2018 et « GrosNez »
Illustration de couverture : Pierre « Asahi » Raveneau 2011
Illustration 4ème de couverture : Prosper « Prospass » Tipaldi 2012
Cartes : Vandel « Aristagon » 2013

Bêta et Alpha tests : Joel « Songenoir » Alves, Sylvain « Sly » Durand, Jerome « Brand » Larré,
Coralie « Ladrilia » David, Romain Robillard, Stéphane « DocFox »Renard, Yoann « Thalgrim » Petrikowski, Sébastien Chianase,
Matt’ L., Aude « Mélusine » Archambault, Juju, Philippe « Mnémosian » Archambault

Scénario : Joel « Songenoir » Alves

Darkrunes c’est surtout le soutien de tous nos amis et de nos familles. Merci à eux.

Cet ouvrage est protégé par les lois françaises de la propriété industrielle et artistique. Toute reproduction ou utilisation des
textes et illustrations présentés ici est interdite sans l’autorisation écrite des Editions Yggdrasil. Les fiches de personnages vierges
et aides de jeu peuvent être dupliquées sans astreinte aucune par tout acquéreur du présent ouvrage.

Darkrunes est publié par les Editions Yggdrasil

Édité en septembre 2018 - Imprimé en France par les imprimeries Valblor

 A toutes les personnes sans qui tout cela n’aurait pas été possible : Merci !

LOKI
Justine Bacq, Mickael Prevost, Marie Pasquet et Mathias Moras,
Olivier Rascol, Yann Le Disez, Jean-Sebastien Barthes,
Christophe Kauffmann, Gaspard Roche, Jeremy Jarrie,
Michelle Beausoleil, Jullien Rageade, Guilhem Lambert, José Alves,
Claire Flouret, Yann Bruzzo - Ludopathes, Gilles Goettmann,
Gaël Henry, Matthieu Rabasse.
MERLIN
PHILIBERT, BAZAR DU BIZARRE, MEGARA ENTERTAINMENT,
JEUX DU MONDE

LUG
Vincent Craplet, Pierre Falba, Quentin Kenarlikdjian, Claude Ferry.

ÉPONA
Manuel Azzolin, Pascal Aeberhard, Philippe Vandermeer, Cyril Spronck,
Florent Hamon, Bernard Croissiaux, Alexis Bruneau, Eric Schmid, Athina Ballotti,
Nicolas Roche, Denis Bussy, Stéphane Cochaux, Jeremy Neves, Julien Ripoche, Fabien
Berthe, Nicolas Schaff, David Perou, Bastien Durel, David Peduzzi,
Benjamin Claudet, Frédéric Delmas, Aude Archambault, Guillaume Moras,
Thibaut Bleger, Ecole Draconique Rothonoise, Guilhem Bizet, Bruno Pann,
Mathieu Arnaiz, Gwen Morvan, Raphael Eynard, Francois-Xavier Somme,
Sébastien Lamy, David Masselot, Paul-Etienne Grienenberger, Stéphane Renard,
Frédéric Velasco, Romain Robillard, Enguerrand Simon-Martin, Corinne Durand,
Yves Cossart, Sebastien Torres, Alexander Deuterand, Vincent Baillard,
Laurent Ferreboeuf, Nathaniel H, Philippe Klein, Pierre Bertrand, Xavier Fougeroux,
Denis Chenu, Gaël Alix, Nicolas Debarge, Raphael Lallement, Philippe Canitrot,
Denis Humeau, Edouard Carletti, Michael Bonnet, Cassandra Lefèvre,
Jeremy Beausoleil, Clément Jauvion, Marc Mileur Le Plaine, Matthieu Sauveur.

FAFNIR
Simon Krugel, Jeremy Lheritier, Sébastien Martins, Guillaume Lambare,
Benjamin Vasseur, Olivier Robineau, Vincent Rigollet.

THOR
Arnaud De La Giraudière, Laurent Cruchet, Marion Oto, Claire Vaudon,
Gautier Durrieu de Madron, Yannick Tamisier, Olivier Janin, Quentin Gros,
Cyril Rolland, Sébastien Martinot.

FENRIR
Yoann Petrikowski, Emilie Dufour.
Matthieu Lefèvre, Raphael Bombayl, Mathieu Demont, Pierre Rosenthal, Toholl03,
Mathieu Lorange.

FIANNA
Maryse Khayat, Ludovic Lapierre, Juliette Carrara-Dentalla, Shai Douillet.

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 Sommaire
Introduction Système de jeu 163
Résolution des actions 163
Le jeu de rôle 5 Interprétation d’un test 165
Note d’intention 8 Interprétation et capacités 166
Les voyages de Pythéas 10 Système de combat 168
Découpage des actions 168
Livre 1 : L’univers de Darkrunes Actions de combat 169
Blessures 171
Sur les traces des Héros (Sigurd, Boadicea) 20 Armes et armures 173
Le monde et son histoire 25 Déroulement du combat 174
Les cultures 28 Manœuvres 176
Les Scands 28 Actions diverses 179
Les Germains 35 États 180
Les Celtes 39 Règles et dommages spécifiques 184
L’Orient 56 Systèmes additionnels 186
La rencontre - nouvelle - 58 Sang divin 186
Commerce et mesures 60 Soins et guérison 189
Le sacré 62 Modification d’attributs 191
La religion 64 Points de héros 191
Divinités scands 65 Poisons 192
Divinités celtes 74 Poursuites 194
Après le Ragnarok 79 Arcanes 195
Alésia - nouvelle - 80 Arcanes Majeurs 195
Chronologie 82 Divination 198
Evocation 202
Invocation 205
Livre 2 : Système Arcanes Mineurs 207
Alchimie 207
Sur les traces des Héros (Myrddin, Morgane) 88 Beserker 212
Création des personnages 91 Code de l’honneur 214
Les Attributs 92 La résurrection 215
Sang divin 96 Expérience et progression 216
Profils de héros 99
Arpenteur 100
Artisan aventurier 102 Livre 3 : Aides de jeu
Banfaith et Volva 104
Banfilé 106 Equipement 220
Barbare 108 Valeurs du commerce 220
Barde et Scalde 110 Armement 224
Chaman 112 Armures 234
Chasseur solitaire 114 Moyens de locomotion 237
Chevalier 116 La légende de Kelto - nouvelle - 238
Druide 118 Adversaires et bestiaire 240
Esclave gladiateur 120 Oppositions 240
Fianna 122 Bestiaire 248
Guerrier fauve 124 Conseils sur l’opposition 272
Guerrier vétéran 126 Règles optionnelles 273
Mousquetaire 128 Système global 273
Noble cadet 130 Influence des caractères 274
Sage 132 Burn-out 275
Seigneur de guerre 134 Scénario 276
Sorcière 136 Fiches de personnages 290
Templier 138 Conseils de maitrise 297
Tueur fantôme 140 Appendices 298
Viking 142 Noms (Gaule, Galic, Ibère) 298
Voleur roublard 144 Noms (Albion, Eire, Prydynn) 299
Les Compétences 146 Noms (Scand) 300
Personnalisation 158 Noms (Germains, Teutons) 301
Exemple de création de perso. 159 Index 302
Genèse du groupe d’aventuriers 161

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Eriu, déesse protectrice

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Introduction
Le jeu de rôle
Le jeu de rôle comprend aussi bien l’art de concevoir
que celui de pratiquer.
Le Jeu de Rôle (JdR) est un jeu de société particulier,
doté d’un système dit « ouvert » (en opposition avec
les jeux de société classiques à système « fermé »).
Le système du JdR, ne comprend pas uniquement les
règles de jeu, mais également tout ce qui constitue
le jeu, tel que l’univers, les scénarios ou encore les
objectifs, comme nous le verrons plus loin. S’il est dit
ouvert, c’est qu’il permet aux personnages du jeu
d’accomplir n’importe quelle action, même si celle-ci
n’est pas clairement listée et définie sous forme de
règles, dans le jeu lui-même. A contrario, un système
fermé ne permet pas, par exemple, à un pion ou
une figurine d’accomplir une autre action que celles
prévues dans les règles. Pour pouvoir gérer un système
ouvert, l’imagination, l’improvisation et l’adaptabilité
des participants sont mises à contribution en
permanence. Celles-ci viennent compléter les parties
techniques du jeu, comme les règles, les historiques
ou encore les scénarios.
Le JdR permet aux participants d’interpréter les actions
et les décisions de personnages imaginaires dans un
monde imaginaire, au cours d’une aventure. Comme
si vous preniez le contrôle des héros d’un film ou d’un
roman, les faisant agir à votre guise en fonction de
leurs capacités et de leur environnement, rendant
ainsi le scénario de l’histoire non fini et non linéaire.
LA PARTIE TECHNIQUE
Elle comprend les règles de jeu, l’environnement de
jeu (appelé également univers de jeu ou background
en anglais), les personnages jouables (les règles pour
les créer), les scénarios (qui sont le cadre de la partie
de jeu). On peut, également, y trouver des outils et du
matériel, tels que des supports d’informations (fiches
de personnages, compteurs, cartes…), des dés, des
figurines, des marqueurs…
LES PARTICIPANTS
Il existe deux types de participants : le joueur qui va
endosser le rôle de Meneur de Jeu (MJ) et les joueurs
qui vont interpréter les Personnages Joueurs (PJ).
Le plaisir du jeu est augmenté s’il y plus de 2 joueurs
(1 Meneur et 1 PJ). À notre avis, le meilleur nombre
de participants est de 4 à 6 (avec 1 Meneur et 3 à
5 PJ). Bien sûr, vous êtes libres de jouer avec plus
ou moins de participants, à votre convenance. Le
JdR est un jeu basé sur l’échange et la discussion :
plus vous serez nombreux, plus il sera difficile de
répartir équitablement le temps de parole entre les
participants de manière à permettre à tout le monde
de jouer. À l’inverse, si vous n’êtes que 2 joueurs, les
échanges seront forcément beaucoup plus limités et
moins riches.
Le MJ : Le Meneur de Jeu sert tout autant d’arbitre que
de conteur. Il est là pour faire « vivre » l’univers de jeu
autour des PJ et des décisions prises par les joueurs,
afin de leur permettre d’évoluer dans le scénario. Il
est le garant de la bonne utilisation des règles de jeu
et du déroulement de l’histoire. Il interprète tous les
aspects de l’univers qui ne sont pas les PJ. Que ce
soient les Personnages Non Joueurs (PNJ), la nature,
la physique du monde, le destin, les dieux, etc.
Dans la mesure du réalisable il doit être le plus
impartial possible.
Les PJ : Les Personnages Joueurs sont les personnages
dirigés et interprétés par les autres joueurs. Ils ne
connaissent pas l’histoire. Ils la découvrent et la
façonnent en fonction de la manière dont ils vont faire
vivre leurs personnages. Par leurs décisions, leurs
choix et leurs actes, l’histoire va progresser. Ils sont
les héros de ces histoires.
Comment ?
L’interprétation des PJ, des PNJ, de l’univers de jeu, se
fait par des échanges interactifs entre les participants.
Rien n’est joué physiquement, si ce n’est par la parole
ou parfois le mime (afin de mieux faire comprendre
une attitude ou une position). Les règles permettent
de gérer les possibilités de réussite ou d’échec des
actions entreprises par les joueurs.
5
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LE BUT DU JEU DE RÔLE
Le but du jeu de rôle est de vous permettre de simuler
des aventures que vous ne pourriez pas vivre dans
le monde réel. Vous y prendrez le même plaisir qu’à
regarder un film ou lire un roman, et même sûrement
plus car vous ne serez plus seulement les spectateurs,
mais aussi les acteurs de ces fresques.
Le but du jeu n’est pas de gagner une partie jouée
contre les autres joueurs (MJ compris), mais plutôt
« contre » l’adversité qui apparaît tout au long du
scénario. Ici, le plaisir provient de l’interprétation d’un
rôle et du devenir de votre personnage. Qui n’a jamais
rêvé qu’il était une vaillante guerrière chasseuse
de dragons, un puissant mage doué de pouvoirs
fabuleux, une policière honorable protectrice de la
veuve et de l’orphelin, ou encore un pirate spatial ?
Dans le cadre du jeu (mais uniquement pour la durée
de la partie) vous pourrez incarner ces héros, et bien
d’autres encore, laissant ainsi votre empreinte sur ces
mondes fantastiques.
JOUER UN RÔLE
Jouer un rôle consiste, durant une séance de jeu, à faire
évoluer dans un monde imaginaire un personnage,
lui aussi imaginaire. Les actions du personnage se
classent en deux groupes : les actions interprétées et
les actions résolues par les dés.
Les joueurs et le Meneur de Jeu interprètent les
personnages à la manière d’un groupe d’acteurs.
Toutefois, à la différence du théâtre, le jeu de rôle
est fait d’improvisations, et les actions physiques et
mentales se résolvent par des jets de dés. Il est donc
inutile de vous jeter sur votre voisin pour montrer au
Meneur de Jeu que vous vous en prenez à lui, le
simple fait de le dire et un jet de dés suffiront.
ACTIONS INTERPRÉTÉES
Les actions interprétées ou “roleplay” consistent en
une interaction entre les PJ (Personnages Joueurs) et le
MdJ (Meneur de Jeu), mais aussi entre PJ. Ces actions
ne sont que verbales ou figurées par des dessins et
des figurines. Il s’agit de décrire les actions exécutées
par le personnage ou d’interpréter leurs dialogues.
De ces actions et/ou dialogues peuvent découler des
jets de dés qui résoudront l’action.
RÉSOLUTIONS PAR LES DÉS
Lorsqu’il s’agit d’actions qui découlent de compétences
générales, martiales, arcaniques, d’oppositions,
etc., le MdJ doit demander un ou des jets de dés
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résolutoires. Toutefois, Il est nécessaire de noter que
dans certains cas le MJ peut résoudre ces actions par
le simple dialogue.
Exemple : Alors que le PJ fuit un groupe de voleurs
de grand chemin, il se retrouve devant une fosse
profonde. Le seul moyen de continuer est de sauter
par-dessus le trou béant, celui-ci dépasse les 2 mètres
de large. Normalement le MJ devrait demander un
test avec une compétence de Sport. Toutefois, si le
PJ possède un score très élevé car c’est un athlète
reconnu, le MJ peut considérer que le test est
automatiquement réussi. Il peut également considérer
que l’obstacle est déjoué car le joueur suggère une
action autre (contourner la fosse par exemple) même
si cela implique une perte de temps (les bandits
gagneront du terrain par conséquent).
De la même manière, une interprétation judicieuse
d’une action peut permettre au PJ de ne pas jeter les
dés. Bien entendu, si celle-ci est catastrophique, cela
peut aussi signifier que l’action est automatiquement
ratée.
Exemple : Le PJ qui réussit à surprendre son adversaire
pendant son sommeil pourra voir son action d’attaque
automatiquement réussir avec l’accord du MJ.
LES DÉS
Pour la résolution d’actions dépendantes du hasard,
ou de la mise à l’épreuve d’une capacité sans être
certain de la réussite, les joueurs utilisent des dés. Ces
derniers correspondent à ceux connus pour les jeux
de société (le dé à six faces), mais aussi à des dés aux
formes différentes selon leurs nombres de faces. Ainsi,
il existe des dés à quatre faces, à huit faces, à dix
faces, à douze faces, à vingt faces, etc. Tous ces dés
peuvent être trouvés dans les boutiques spécialisées.
Pour jouer avec le système SIMU vous n’aurez besoin
que de 2 dés à 10 faces et de quelques marqueurs.
COMMENT MENER UNE PARTIE
Cette question ne vous intéresse que si vous êtes
débutant. Comme vous avez pu le comprendre, le MJ
possède un rôle clé dans la réalisation du jeu. Ce
dernier doit faire preuve d’un investissement important,
mais le plaisir qui en est retiré est tout aussi grand que
celui des autres joueurs, même s’il est différent.
Pour mener une aventure, vous possédez de
nombreux outils rédigés noir sur blanc, mais d’autres
proviendront directement de vous. Parmi les plus
importants : l’adaptabilité et l’imagination.
Le système de jeu va vous aider en vous fournissant
la majorité des réponses à la gestion des actions des
personnages. Parfois pourtant, certaines réactions
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ou actions n’auront pas été prévues et il vous sera
nécessaire de faire preuve de bon sens. En vous
basant sur les règles existantes, vous devrez trancher
pour résoudre l’action entreprise. Vous pouvez bien
entendu, et cela est même vivement conseillé dans
certains cas, valider votre solution avec les autres
joueurs.
Vous vous appuierez aussi sur l’univers de jeu et le
scénario. Le premier vous donne le cadre de jeu
général dans lequel se déroule l’aventure, le second
décrit l’aventure avec plus ou moins de détails. Pour
débuter suivez tout simplement le scénario, mais faites
tout de même preuve d’adaptabilité en permettant aux
joueurs de faire accomplir à leurs personnages les
actions qu’ils désirent (tant qu’elles restent possibles
dans le cadre général du jeu et cohérentes par
rapport aux personnages). Par contre ne vous laissez
pas systématiquement entraîner sur des chemins
que vous ne maîtrisez pas, même pour faire plaisir
aux joueurs. En leur permettant de trop s’écarter du
scénario, vous pourriez par mégarde mettre à mal la
cohérence de l’histoire.
Le temps et l’expérience aidant, vous serez à même
de faire preuve d’une plus grande flexibilité, voire de
mener des parties sans scénario précis.
Lexique
MJ : Le Meneur de Jeu, aussi appelé Meneur de
jeu ou encore Conteur, est la personne qui va faire
« vivre » le scénario aux autres joueurs. Il est le
garant de la bonne utilisation du système de jeu et
du déroulement de l’histoire. Il interprète littéralement
tous les aspects de l’univers. Que ce soit des PNJ, la
nature, la physique, les dieux, etc.
PJ : Les Personnages-Joueurs sont les personnages
dirigés et interprétés par les autres joueurs. Ils ne
connaissent pas l’histoire, ils la découvrent et la
façonnent en fonction de la façon dont ils interprètent
leurs personnages. Par leurs décisions, leurs choix et
leurs actes, l’histoire va progresser. Ils sont les héros
de ces histoires.
PNJ : Les Personnages-Non-Joueurs sont toutes les
créatures et êtres vivants interprétés par le MJ.
Scénario : Le scénario est l’aventure que vont vivre
les joueurs qui interprètent des PJ et que va « diriger »
le MJ qui conduit l’histoire. On considère comme
scénario une histoire tournant autour d’une intrigue
principale.
Scène  : Les scènes sont les différentes parties qui
forment un scénario. Comme au cinéma ou au
théâtre, elles composent l’histoire par leur intérêt.
Sauf si cela sert l’intrigue, l’ambiance ou le scénario
en général, on ne fait pas vivre les scènes sans
intérêt, tout au plus elles sont décrites rapidement en
quelques mots (même si en temps réel elles avaient
duré des heures, voir des jours). Si un voyage de
plusieurs jours se passe sans encombre et sans rien
de notable, il peut être résumé en quelques mots. A
contrario une scène de quelques minutes peut quant
à elle durer plus longtemps en temps de jeu car elle
revêt une importance particulière et la description de
tout ce qui s’y passe est primordiale. Un des meilleurs
exemples est souvent la scène de combat où les PJ
risquent leurs vies.
Campagne : Une campagne est une suite de
scénarios liés entre eux par une intrigue d’un niveau
supérieur aux intrigues de chaque scénario. Si l’on
fait l’analogie avec les séries télévisées, un scénario
correspondrait à un épisode et une campagne à une
saison.
La campagne donne aussi l’ambiance générale
de l’aventure, définissant son caractère  : héroïque,
« survivaliste », mystique, sombre, etc.
Pour définir le type de campagne, on peut estimer son
degré d’appartenance aux catégories suivantes :
Espoir et Désespoir : représentant les motivations des
personnages.
Pouvoir et Impuissance : leurs capacités et leurs forces.
Maîtrise et Fatalité : l’incidence du destin et des
divinités.
La corrélation entre ces trois attributs donnant la
« couleur » de la campagne. Ainsi, une campagne
dite «  héroïque  » pourrait avoir pour attributs  :
Espoir, Pouvoir et Maîtrise. Ce qui signifie que les
personnages agissent dans l’espoir d’accomplir
quelque chose, qu’ils sont suffisamment puissants
pour affronter des dangers épiques, et maîtrisent
leur destin de par leurs capacités. A contrario, une
campagne postapocalyptique, où les personnages
sont des gens du commun survivant difficilement mais
sans influence du destin ou de divinités serait qualifiée
par : le Désespoir, l’Impuissance et la Maîtrise.
Surtout, n’oubliez jamais que tout ceci est un jeu et
que les dangers et les personnes de ces mondes sont
imaginaires. Le but du jeu de rôle est uniquement de
passer du bon temps. Alors ne vous prenez pas la tête
et amusez-vous.
7
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Note d’intention
L’objectif de Darkrunes est de vous permettre
d’incarner un personnage héroïque aux capacités
légendaires, dans un monde fantastique bâti sur
nos connaissances, importantes mais limitées, de
l’antiquité et inspiré par les mythes et mythologies
issus de cette même période.
Les aventures seront basées essentiellement sur
l’exploration et les conflits.
DARKRUNES ET L’HISTOIRE
L’univers de Darkrunes est une vision fantasmée de
l’antiquité européenne et ne se veut, en aucun cas, être
une référence en matière d’Histoire ou d’Archéologie.
Les éléments qui vous sembleront réels seront
probablement ceux basés sur nos connaissances
actuelles en termes archéologiques et sont donc
proches de la réalité historique. Les autres sont tout
simplement soit des anachronismes, soit des uchronies,
soit des croyances mythologiques ou, finalement, de
simples créations.
Le jeu est lui-même divisé en trois périodes, les trois
grands âges. Jouer à une époque plutôt qu’à une
autre influence grandement le jeu en lui-même (par
exemple dans le choix des Profils de héros). Le
Troisième Age est la période où le jeu s’éloigne le
plus de l’histoire réelle de notre monde.
COMMENT JOUER À DARKRUNES
Les personnages sont définis par des attributs notés
de -4 (extrêmement faible) à 5 (exceptionnel) et des
compétences notées, quant à elles, de 1 (débutant) à
10 (grand expert).
Pour réaliser des actions, dont le succès est incertain,
les joueurs utilisent 2D10. Leurs résultats viendront
s’ajouter au score de compétence (et à d’éventuels
bonus circonstanciels). Le total doit égaler ou
dépasser une difficulté donnée (courante, difficile,
8
extrême) ou correspondant à un score adverse.
En cas de combat, le résultat du premier D10 indique
la localisation touchée, le second les dommages
infligés en addition aux dommages fixes de l’arme
utilisée et d’éventuels bonus (par exemple ceux dus
à la force).
Si le défenseur porte une armure sur la zone
touchée, il déduit la protection de celle-ci du total des
dommages encaissés.
De manière générale, Darkrunes se prête plus
aisément à des tables réduites, soit 1Meneur et 3 ou
4 PJ. Bien entendu il n’est pas impossible de jouer
avec plus de PJ, toutefois le travail du meneur sera
plus important.
PHILOSOPHIE D’AVENTURE
Même si le jeu vous permet de vous orienter vers
d’autres pistes et styles de jeu, les outils donnés dans
Darkrunes permettent aux joueurs d’incarner des
demi-dieux, enfants d’une déesse oubliée. De par leur
lignée ils seront souvent confrontés aux périls majeurs
de Midgard, ils s’opposeront à des personnalités
puissantes et auront souvent à contrecarrer ou déjouer
les plans de certaines divinités, voire à influencer le
destin en leur faveur.
Tout ceci sera d’autant plus marqué si les personnages
évoluent durant l’âge des Mille royaumes ou du
Ragnarok. Pendant la Renaissance, c’est face à
un monde nouveau, aux règles différentes et aux
dangers plus concrets, qu’ils seront confrontés.
Au travers de la présentation du système de création
de leur sang divin et du scénario d’introduction, vous
aurez déjà un aperçu de l’orientation principale du
jeu.
 ce pdf appartient à Olivier Rascol
LE NOIR, LE BLANC ET SURTOUT LE
GRIS
Le monde de Darkrunes est très peu manichéen,
la notion de bien et de mal est toute relative. Les
personnages seront donc, souvent, confrontés à des
situations où les choix ne seront pas évidents. De
la même manière, certains choix qui de nos jours
pourraient sembler mauvais (dans le sens : « mal »)
ne le seront pas forcément dans cet univers.
Bien entendu cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de
conscience, ou encore moins de morale et de justice,
mais les choses sont très nuancées et elles varient
également d’une culture à l’autre.
La vengeance, entre autre exemple, est considérée
par certaines cultures comme un acte honorable, car
c’est une forme de justice.
LES TROIS GRANDS ÂGES
Le Premier Age : Les mille royaumes
Il s’agit de la période qui va de la création du monde
à l’ère du Ragnarok. Il correspond à l’Âge du Bronze
et au début de l’Âge du Fer celte et germain et au
Haut Moyen-Âge des pays scandinaves.
Le Deuxième Age : Ragnarok ou le Long
Hiver
C’est la période de trois années durant laquelle le
monde est profondément marqué par le Ragnarok.
C’est à partir de là que nous allons le plus lourdement
modifier l’Histoire. Ce moment peut être comparé à la
naissance du Christ et aux grands changements que
l’Europe va connaître à partir de là.
Le Troisième Age : La Renaissance
Cet âge s’initie après le Ragnarok. C’est un monde
nouveau qui s’offre aux aventuriers. Les anciennes
tribus sont devenues de grands royaumes et des
empires. Les religions évoluent, la technologie
également. Certains Profils de personnages ne
peuvent être joués qu’à partir de cette période : les
Mousquetaires, les Chevaliers et les Templiers.
Dans le livre de base l’accent est mis sur le premier
et le deuxième âge, même si vous y trouverez de
nombreuses informations sur le troisième.
LE VOILE
Un atout de l’univers de Darkrunes est le Sidhé et
son voile protecteur. Ainsi, si vous ne souhaitez pas
rester enfermé dans l’une des trois époques et que
vous aimeriez naviguer entre celles-ci avec les mêmes
personnages, sachez que cela n’est ni impossible ni
insensé. En effet, passer le voile séparant le monde
des humains du Sidhé projette le voyageur hors du
temps et de l’espace. Ainsi, lorsqu’il franchit le voile
dans l’autre sens il peut se retrouver dans un tout autre
lieu et à une toute autre époque. Ce «déplacement»
temporel se produit uniquement vers l’avant. Le temps
s’écoule différemment dans le Sidhé, mais il s’écoule.
Vous pourrez donc vous servir de cela durant vos
campagnes de jeu si cela vous agrée. N’en abusez
tout de même pas, à moins d’en avoir convenu avec
les joueurs avant, afin de ne pas non plus déstabiliser
complètement ces derniers.
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Les voyages de Pythéas
Extraits de :
l’Encyclopédie du Monde, d’Anaximandros de Rome.
Je crois qu’il est de coutume et de bon usage
de commencer par se présenter. Je me nomme
Anaximandros, je suis au service du vieux Roi Romulus
de Rome en tant que scribe et philosophe particulier.
C’est notre très cher Empereur Minos, en personne,
qui m’a confié cette tâche.
Aujourd’hui notre bon Roi m’a demandé d’exécuter
une mission que je qualifierais d’extraordinaire. En
effet, il souhaite préserver notre histoire à tout jamais.
Les oracles lui auraient prédit l’arrivée de sombres
heures et de la fin de tout, de toute civilisation. Alors,
je dois réunir dans un recueil tout ce que nous sommes
et ce qu’est notre monde, pour qu’un jour, peut-être,
les descendants des rescapés lisent ces pages et
connaissent leur Histoire.
Nous vivons une époque sans pareille. L’Empire
Minoen est le plus grand, le plus puissant et le plus
raffiné qui soit. Mais avant de vous parler de notre
Empire, laissez-moi vous décrire le reste du monde,
les territoires sauvages, et ainsi vous prouver à quel
point nous sommes grands.
Avec l’aperçu que je vous livre ici vous allez
accompagner mon grand-père dans son voyage
aux travers des terres barbares de l’Œkoumène
septentrional.
Pythéas de Massalia, mon grand-père, fidèle du
prince Rhadamanthe et grand astronome, fut envoyé
par ce dernier vers les terres barbares afin de recueillir
la connaissance de ces peuples que l’on nomme
Keltois ou encore Scands. Ce périple lui prit plus
de trois années. À son retour il traça une multitude
de cartes qui lui demandèrent deux années de plus.
Enfin, avant de s’éteindre, il me livra tout son savoir
et aujourd’hui je le couche sur ces feuillets pour notre
bon Roi et pour les enfants de nos enfants. Son grand
10
âge et la maladie ont peut-être teinté son récit, mais je
vous le livre tel quel. Voici donc son histoire :
« J’avais dans l’idée qu’il serait bon pour moi de ne
pas traverser les Alpes ou la Porte des dieux pour
aborder ce nouveau monde mais plutôt de prendre
le contre-pied de la logique. Je décidais, alors, de
trouver le moyen le plus rapide pour rejoindre le point
le plus extrême sous la lumière d’Ursae Minoris. Si j’y
parvenais j’en ferais mon nouveau point de départ.
De là, j’irais toujours plus au sud traversant ces terres
que les barbares nomment Midgard, rejoignant petit
à petit ma terre natale.
Pour m’accompagner, ou plutôt m’escorter dans ma
quête, le prince avait mis à mon service Ion, un des
meilleurs hommes de son armée.
Ion est un Guerrier vétéran Minoen.
Né en la cité d’Argos d’une lignée de combattants
reconnus, Ion ne tarda guère à connaître l’âpreté des
champs de bataille. Ainsi, c’est à l’âge de 16 ans
qu’il goûta à son premier combat et à sa seule défaite
personnelle lors de la bataille de Mégalopolis. Face
à un guerrier Sparte aux étés déjà nombreux, Ion
faisait partie de l’armée Macédonienne menée par
Alexandre le Grand. Le jeune hoplite surestima ses
capacités et les forces de sa jeunesse. Épaulé de son
mentor, il prit à partie un combattant adverse lors
d’une dispersion causée par la cavalerie d’Alexandre.
Les trois adversaires tournèrent un moment afin
de se jauger, puis Ion prit l’initiative d’attaquer. Sa
lance était vive et fusait de toute part en direction
des points vitaux du sparte, mais chaque coup était
systématiquement dévié par le bouclier au grand
lambda doré. Pis encore, aucune de ses attaques
n’ouvrait la voie pour une attaque de son mentor,
car systématiquement le coup dévié positionnait Ion
dans la trajectoire de la seule ouverture créée par
son action. Malgré son jeune âge et sa fougue, la
fatigue prit son dû et son sixième assaut fut plus lent
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et moins précis. Le sparte ne laissa pas échapper sa à terre, le désir de chevaucher les vagues sur son
chance. Il plongea sous son bouclier faisant monter dragon brûlait le cœur de Skinnir. Notre rencontre
très haut la lance d’Ion, et alors que ce dernier fermait fut donc providentielle et bénéfique pour nos deux
sa garde avec son propre bouclier, le sparte, toujours personnes, car je pouvais, grâce à mes relations,
accroupi, opéra un pivot sur un pied. Il fit glisser financer les réparations du navire, le voyage de
l’aichme de sa lance sous le bouclier et trouva l’aine retour et fournir les laissez-passer nécessaires. Quant
de sa victime. Ion vécu l’attaque au ralenti et pourtant à eux ils pourraient, avec l’aide des dieux, me faire
incapable d’agir, comme englué par l’inexorabilité franchir le détroit qui sépare les deux océans puis me
des évènements. Ses yeux écarquillés se vissèrent à mener jusqu’à leurs terres loin là-bas, de l’autre côté
ceux de son mentor au moment du choc, alors que du monde. Ainsi j’atteindrai rapidement et sûrement
la lame froide de bronze poussait avant, déchirant mon « point de départ ». Du moins c’est ce que
chairs et organes propulsant sa victime vers un destin j’imaginais…
aussi funeste que certain.
Mais le cri de douleur qui s’échappa de sa bouche Mais avant de vous conter mon périple, laissez-moi
n’était pas un hurlement de douleur physique, mais vous parler plus avant de Skinnir.
celui de la souffrance morale, car la lame ne fouraillait
pas en son sein mais le ventre de son mentor aussi Skinnir « le rouge » Thorenson est un Viking Norsk.
surpris que lui par la course des évènements.
Statique un instant de trop, il reçut en pleine mâchoireAussi doué pour naviguer que pour guerroyer, Skinnir
le bord du bouclier du sparte qui se relevait dans le aime la mer et l’odeur du sang durant les batailles.
même élan avec lequel il avait mis fin à la vie du plus Plus, peut-être, qu’il n’aimera à nouveau aucune
âgé de ses adversaires. Ce qui se passa ensuite Ion femme. C’est ainsi qu’il vit, parcourant les flots à
ne le sut que de la bouche de ses frères d’armes car la recherche de terres où il pourra prendre ce qu’il
le coup lui brisa la mâchoire dans un craquement désire par la force. Skinnir est un pillard.
infernal et le fit tomber inconscient. Cela lui sauva Son surnom lui vient plus de l’écharpe d’étoffe rouge
sûrement la vie, le sparte le croyant probablement qu’il ne quitte jamais, que de la couleur flamboyante
mort, la nuque brisée. de sa tignasse épaisse et de sa barbe fournie.
Ion ne sous-estima plus jamais aucun adversaire et ne Certains de ses marins prétendent qu’elle fut tissée
perdit plus jamais aucun combat. par les Alfes lumineux pour la fière Valkyrie Hild.
Cette dernière trouvant Skinnir si brave, en tomba
Mon premier défi fut donc de trouver un navire dont le amoureuse et s’offrit à lui pour une seule nuit. Au
capitaine et l’équipage seraient capables de franchir, matin, Skinnir ne trouva que l’écharpe censée le
sans crainte, les Colonnes d’Hercule puis de voguer protéger de tous dangers.
vers le nord. De longs mois me furent nécessaires,
mais je finis par trouver. Chose étrange, ce ne fut pas Nous avons navigué durant de longs jours, qui se
un des vaillants marins minoens qui m’embarqua, transformèrent rapidement en semaines, puis en mois
mais, sur la côte Ibère, un esquif à l’allure étrange avant d’atteindre notre but, les côtes nord du royaume
mené par des hommes non moins extravagants qui Norsk. Mais durant tout le trajet, il n’y a que là que
semblaient dénuées de raison, ou tout du moins de nous rencontrâmes un danger aussi grand que celui
toute peur. que nous avaient offert les Piliers d’Hercule.

C’est ainsi que je me retrouvais embarqué sur le
bateau-dragon (le drakkar comme ils disent dans leur
langue) du capitaine Skinnir Thorenson. Le kaupskip,
véritable nom de ce bateau-dragon, était arrivé
deux étés plus tôt, par le plus grand des hasards,
sur les côtes des marches de notre Empire. Se voyant
incapables d’user de leurs coutumes guerrières pour
simplement voler ce dont ils avaient besoin pour vivre
et réparer leur navire, les Norsks à son bord durent
se faire accepter par l’un des timouques d’Emporion
en tant qu’invités. Ils n’eurent pas de mal à cela, car
le notable en question devint très friand des légendes
que ces marins lui contèrent et ils devinrent ainsi ses
hôtes permanents. Mais après une si longue période
Je me souviendrai à tout jamais du rire de Skinnir…
Le soleil se couchait, le ciel était voilé de nuages noirs
et épais et la pluie cinglait nos visages avec violence.
Le navire montait et descendait au gré des énormes
vagues qui nous ballottaient tel un vulgaire fétu de
paille. Et nous allions droit dans ce tumulte, certains
d’être projetés sur les falaises meurtrières qui nous
entouraient. Skinnir se plaça à l’avant du navire.
Il hurla en direction du ciel des paroles pleines de
colère brandissant son poing tel un marteau rageur.
Puis il ordonna à ses hommes de ramer, fort et vite. Le
bateau fut projeté en avant tout droit vers les vagues
destructrices.
Je voyais déjà ma dernière heure sonner. Le navire se

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retrouva au milieu du tumulte le plus monstrueux qu’il
m’ait été donné de connaître et Skinnir se mit à rire,
un rire fort et joyeux. Son rire s’entendait par-dessus
le fracas de la mer déchaînée. Il narguait les dieux et
les dangers qu’ils mettaient sur son chemin. Quelques
minutes après, nous étions passés. Il faisait nuit et la
mer était bien plus calme de ce côté. Le ciel s’ouvrit
et la douce lumière de la lune vint éclairer l’obscurité
autour de nous.
Comme un seul homme, les marins hurlèrent à la
gloire de leur capitaine. Puis nous bûmes. Nous
bûmes jusqu’à en éclater et nous finîmes tous saouls
comme des outres.
Notre première étape passait par la ville de Gadir en
terres Ibères. J’y avais un vieil ami, Akiles, qui officiait
au comptoir Phénicien en tant qu’ambassadeur. Avec
lui, j’étais sûr de pouvoir ravitailler le navire de Skinnir
pour la longue traversée qui nous attendait et peut-
être, si la chance nous souriait, de renforcer notre
troupe de quelques navires supplémentaires.
Toutefois, rien n’est jamais aussi simple que l’on croit.
Pour une raison qui m’échappe encore, la demeure
d’Akiles fut attaquée par une bande de mercenaires
le soir même où nous menions nos négociations.
Heureusement pour nous, Inigo, un ami et comparse
d’Akiles se trouvait là. Il réussit à nous faire quitter
la demeure sans trop d’encombres, nous permettant
d’éviter les combats, nous guidant au travers des
ombres protectrices.
La même nuit Inigo, réussit à retrouver le commanditaire
de l’attaque lancée contre Akiles et nous ramena sa
tête.
Inigo est un Tueur fantôme Ibère
Inigo était un de ces keltois civilisés, comme nous les
appelions entre nous. Un enfant de bonne famille qui
était né et avait grandi dans une des plus belles cités
coloniales Carthaginoise : Gadir. La fortune de ses
parents lui avait permis de suivre un entraînement
martial de qualité. Mais c’est surtout son affection
étrange pour une jeune fille des quartiers pauvres qui
fit de lui l’homme qu’il est.
Profitant de son aisance financière il fréquentait
secrètement les bas-fonds de la cité afin de côtoyer la
fille de ses pensées. Rapidement il se retrouva mêlé à
de sordides affaires qui ne tardèrent pas à le mettre
dans une situation compliquée où de nombreuses
personnes voulaient sa mort. Il perdit d’abord sa bien-
aimée, et décida alors, malgré la colère et la haine,
que se retirer de la vie qu’il menait et couper les ponts
avec son passé crapuleux, était la meilleure solution.
Mais ses ennemis ne l’entendaient pas de cette
oreille, et lorsque sa mère périt à son tour, assassinée,
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Inigo réagit violemment. Somme toute, plutôt que
de se perdre dans une colère folle et destructrice,
il usa de sa ruse et de son sang-froid incroyable. Il
lista rapidement les noms de tous ceux qui avaient
pu participer de près ou de loin aux meurtres des
deux femmes de sa vie. Puis, petit à petit, avec temps
et circonspection, il élimina lui-même chacune des
personnes qu’il avait notées, ajoutant à la liste ceux
qui s’interposaient entre lui et ses cibles.
Akiles me fit comprendre qu’il avait besoin de
mettre ses richesses de côté pour quelque temps
c’est pourquoi il acheta trois petits caboteurs d’une
vingtaine de rames chacun. Il investit une grande
partie de sa fortune dans ces navires et leur équipage
et me les confia. Si les dieux nous permettaient de
revenir, il saurait les revendre et récupérer monnaie
sonnante et trébuchante. Le risque était grand pour
lui, mais semblait préférable à celui de conserver ses
biens à Gadir.
Forts de nos quatre navires nous quittâmes Gadir en
direction de l’Ouest. Nous devions contourner un
cap afin de pouvoir naviguer ensuite vers le Nord.
Nous avons contourné la pointe extrême des terres
Ibères qui, je pense, est le point le plus à l’Ouest
du monde connu, puis nous avons franchi en trois
jours un immense golfe et atteint un nouveau cap : le
promontoire de Kabaïon. Nous avons, alors, abordé
ces côtes keltoises dominées par la tribu des Osismes,
elle-même assujettie à celle des Coriosolites.
Ces vastes terres keltoises, qui s’étirent vers l’orient
sont peuplées de tellement de tribus différentes qu’il
est difficile de toutes les lister. D’après le druide
Voccio, le vieux prêtre du village où nous avons
séjourné, elles seraient plus d’une centaine, plus ou
moins grandes, plus ou moins puissantes, plus ou
moins en guerre…
Écouter Voccio raconter ses histoires était aussi
passionnant pour moi que d’étudier ce phénomène
étrange des marais qui contrôle Océanus. Son
peuple était certes rustre par bien des aspects, tout
comme leurs innombrables dieux, pourtant il maîtrisait
la fabrication d’un nombre incroyable d’outils de
précision qui auraient rendu n’importe quel orfèvre
ou forgeron minoen rouge d’envie.
Mais il y avait encore plus incroyable. Un jour le
seigneur Doiros, le chef du village, nous convia à
une chasse. Celles-ci étaient rares car les keltois
maîtrisaient l’agriculture et l’élevage et n’y avaient
donc que peu recours pour se nourrir.
Nous partîmes donc vers l’intérieur des terres à la
recherche d’une proie qui ne soit pas un de leurs
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animaux sacrés. C’est en nous enfonçant dans une
épaisse forêt, après une journée de chevauchée,
que nous trouvâmes… de bien étranges proies. Une
meute de chiens sauvages, voilà ce que nous allions
chasser. Doiros eut alors une réflexion insolite, il dit :
« Cela nous changera de la viande d’élevage. » Par la
suite j’aurais voulu le questionner à ce sujet, mais les
évènements ne m’en laissèrent pas le temps. Avions-
nous, jusqu’ici, mangé de la viande de chien ? Des
animaux élevés à cet effet au même titre que leurs
moutons et leurs cochons…
La chasse était lancée. Pour moi la suite ne fut qu’un
vaste tumulte de cris, de jappements, de galops et de
sang. Plus tard, Ion m’expliqua les évènements dans
leur entier, mais je n’en retins qu’un de ma propre
mémoire.
Peu de temps après le début de la chasse notre
petit groupe tomba nez à nez avec une troupe
de mercenaires Volques retournant d’un conflit
quelconque au Nord, vers leurs terres au Sud. De
ce qu’Ion m’expliqua, une querelle démarra entre un
des guerriers de Doiros et le chef de la petite troupe
sudiste, comme souvent chez les Celtes, concernant
l’honneur des uns ou des autres. Le sang échauffé
par la chasse, le ton monta vite, trop vite et une
malheureuse insulte fusa à l’encontre de Doiros. Alors
le combat s’engagea.
Nous n’étions que dix-sept, en comptant Voccio et ma
propre personne. Autrement dit notre « troupe » n’était
constituée que de quinze combattants ; en face les
Volques étaient une bonne quarantaine. Les Volques
étant des combattants réputés partout en Gaule et en
terres étrusques. Nous n’avions que peu de chances
de nous en tirer. Et pourtant.
Doiros cachait bien son jeu, dans sa jeunesse il avait
souvent mené les hommes au front et il réussit à faire
passer en nous, même en moi, une vaillance que je
m’ignorais jusque-là. Mais le plus extraordinaire fut les
incantations de Voccio. Ion et Skinnir étaient certains
qu’une magie puissante était entrée en œuvre, tant
notre petit groupe avait facilement réussie à mettre
en fuite nos puissants adversaires. Et puis, il y eut ce
moment où je repris mes esprits, où la douleur sourde
qui vrillait mon épaule dextre fut plus intense que
l’euphorie qui embrumait mon esprit depuis quelques
heures. Mon bras n’était plus rattaché au reste de
mon corps que par quelques lamelles de chair. Je crus
mourir sur l’instant, par quelle folie avais-je tiré mon
pauvre glaive de son fourreau pour aller chercher le
sang de l’adversaire ?
Le visage de Voccio empli alors mon champ de vision,
il posa ses mains sur ma blessure, chanta la gloire
de ses obscurs Dieux et la douleur disparue. Mon
bras ne portait plus qu’une faible entaille au-dessus
du biceps. Sur l’instant je crus que mon esprit m’avait
joué un tour et que la douleur m’avait fait imaginer
ma blessure plus grave qu’elle ne l’était en réalité.
Puis je vis le visage de Voccio, on aurait dit qu’il avait
vieilli de vingt ans.
Il mit plusieurs jours à récupérer ses forces, mais
redevint rapidement le conteur enjoué que nous
connaissions, quand à mon bras et bien il était
toujours là et fonctionnel. Je n’ai jamais osé poser la
question à Voccio sur ce qu’il s’était réellement passé,
jusqu’au jour de notre départ.
Pour toute réponse il me dit de naviguer quelque
temps vers l’ouest plutôt que le nord en gardant à la
poupe de notre navire de tête une étrange couronne
de plantes tressées par ses soins. Il me dit que peut-
être je trouverais la réponse si je savais écouter le
chant de la mer.
Je brûlais de curiosité, nous mîmes donc cap à
l’Ouest. Je me tenais à l’avant du drakkar, comme un
oiseau de proie, scrutant l’horizon en serrant contre
mon torse la couronne végétale. Qu’espérais-je
réellement alors, moi qui ne jurais que par les chiffres
et les sciences ?
Voccio avait également demandé à un marin de sa
tribu de nous guider dans les courants. Après non loin
d’une journée de navigation ce dernier vint me voir et
m’informa que nous n’aurions pas la chance de voir
« l’Île des fées ». Ne comprenant pas bien dans quelle
quête étrange m’avait lancé Voccio, j’essayais de
questionner le marin mais sa connaissance de notre
langue n’était pas suffisante et je dus me contenter de
quelques haussements d’épaules.
Toutefois, durant la nuit suivante, eut lieu un bien
étrange événement. Croyez-moi, à ce jour je ne
saurais toujours pas dire s’il s’agissait d’un rêve ou
de la réalité.
Je m’éveillai soudainement en pleine nuit, pour
constater que je m’étais endormi sur le pont toujours
à la proue du navire, toujours avec cette étrange
couronne serrée dans les mains. Le navire ne tanguait
plus mais il avait un fort gîte sur le côté gauche et
nous étions environnés d’un brouillard léger auquel
la pleine lune donnait une iridescence fantomatique.
Je me levai sans prêter garde au fait que je semblai
seul à bord et portai mon regard par-dessus le
bastingage. Le drakkar était échoué sur une plage de
galets gris. Plus loin, au travers des langues de brume
je percevais une silhouette dressée. Je fus surpris de
ne ressentir aucune crainte à ce moment précis, puis
je descendis du navire me rapprochant de la forme
spectrale qui m’observait. Elle ne bougea pas lors de
mon approche et je pus, grâce à la lumière d’Hécate,
percevoir les traits de cette femme sans âge qui se
dressait là devant moi. Elle tendit la main vers moi
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et me fit signe de m’approcher. Arrivé à son niveau
elle s’effaça légèrement pour m’inviter à m’asseoir
près du feu qui brûlait là et qui n’avait pour moi pas
d’existence avant qu’elle ne me le désigne.
Je m’assis donc sur la grève auprès de cette inconnue
et nous parlâmes. Nous échangeâmes pendant des
heures. Elle se nommait Adiega, et avait initié la
formation de Voccio alors qu’il était encore jeune.
Même si ses traits ne trahissaient pas l’âge qu’elle
aurait dû avoir pour qu’une telle chose soit vraie, je la
croyais sur parole et aucun doute ne traversa même
mon esprit. Soudain pourtant une interrogation me
vint, comment se pouvait-il que je comprenne si bien
son discours, alors que je ne maîtrisais que peu encore
la langue keltoise. Lorsque je lui posais la question
elle me révéla être une sorcière et user de sa magie
pour cela. Je lui demandais alors si elle pouvait me
permettre de connaître cette langue même après que
nous nous séparions et me répliqua que c’était en effet
possible mais que toute chose avait un prix. Lorsqu’elle
me donna son prix, je crus avoir mal compris tant cela
ne me semblait pas un prix à payer mais au contraire
un savoureux cadeau. Je comprendrai plus tard mon
erreur. Son feu avait ragaillardi mon corps et sa verve
mon esprit, je n’hésitais donc pas à lui offrir ce qu’elle
voulait et donc à partager sa couche.
Je me suis éveillé avec la lumière du jour et le clapotis
des vagues sur la coque. Allongé à la poupe du
drakkar, encore englué dans mon rêve je ne remarquai
pas alors la disparition de la couronne de Voccio.
Quel étrange rêve !
Skinnir vint me voir. Il était temps, estimait-il, de
changer de cap et de voguer à nouveau vers le nord.
J’acquiesçai et il me gratifia d’une bourrade amicale
semblant vouloir me tirer de mes rêveries avant de
lancer ses ordres aux marins.
Après quelques heures, nous arrivâmes près de l’île
d’Uxisama, où notre marin et guide gaulois nous
demanda de le déposer. Ce que nous fîmes, non sans
faire escale avec lui. Et j’en profitai pour essayer de le
questionner sur mon songe de la veille. Sur le moment
je pense que nous fûmes tout aussi surpris l’un que
l’autre de découvrir que je parlais un parfait gaulois.
Le marin m’expliqua alors que j’avais voyagé sur l’île
de Sein et y avais croisé une de ses prêtresses. Des
femmes capables de déchaîner les tempêtes par leurs
chants, de se changer en animaux à volonté, de guérir
les blessures mortelles ou encore de communiquer
avec les Moires.
L’île d’Uxisama regroupait de nombreux sites de
production métallurgique et artisanale, mais le lieu
qui m’attira le plus était ce cercle de pierre, cromlech
dans leur langue, situé à l’est de l’île. Les pierres n’y
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étaient pas disposées au hasard, bien au contraire. Je
compris rapidement qu’elles permettaient l’étude des
cycles d’Hélios et d’Hécate. Formidable découverte
que je faisais là, maîtres-artisans, les keltois semblaient
également versés dans les arts astrologiques. Mais je
manquais de temps pour en apprendre plus. Nous
devions lever l’ancre rapidement. La baie, où nos
navires mouillaient, subissait de fortes rafales et
n’était pas sûre.
Nous voici à nouveau naviguant vers le nord.
Nous franchîmes le cap Belerion et accostâmes
sur la presqu’île d’Ictis. Ce lieu possédait trois
caractéristiques notables. D’abord les gens y étaient
très accueillants, peut-être du fait de leur fréquentation
régulière de navigateurs et marchands crétois. Ensuite
il s’agissait du lieu d’où partait la majorité du cassiteros
(étain) exploité dans la région. En effet, regroupé sur
l’île il était ensuite acheminé par cabotage, dans de
petites barques en osier cousues de cuir, vers l’île de
Victis à l’Est. De là, enfin, il partait en Gaule puis vers
notre Empire. Enfin, Ictis devenait une véritable île à
marée haute. Je découvris alors que cette presqu’île
faisait partie d’une île bien plus vaste : Albion.
Je décidai alors que nous poursuivrions notre voyage
en faisant escale aussi souvent que possible sur les
terres Albionaises. Cela ne plut pas à Skinnir, car le
voyage vers ses terres durerait plus longtemps. Mais
je réussis, somme toute, à le convaincre, lui promettant
de précieuses cartes détaillées de nos voyages, afin
qu’il puisse s’en servir aisément, plus tard, à ses
propres fins.
Les habitants d’Albion, bien que très semblables aux
Gaulois en de nombreux points, étaient d’une tout
autre nature. Population pastorale et agricole, bien
que morcelée en de nombreuses tribus et disposant
d’innombrables rois, ils semblaient bien moins
querelleurs que leurs cousins.
J’appris, toutefois, que durant leurs guerres ils usaient
de chars à la façon des héros Hellèniques durant le
conflit de Troia.
À mesure que notre route se poursuivait vers le nord de
l’île d’Albion, j’appris qu’il existait une autre grande île
à quelques heures à l’Ouest, nommée Eire. Elle était
peuplée, disait-on, d’être féeriques, telles les dryades
et les satyres de nos terres. Malheureusement, cette
fois, Skinnir ne céda pas à mes suppliques ou mes
promesses. Nous ne visitâmes pas l’Eire qui semblait
si enchanteresse.
Au Nord d’Albion nous découvrîmes une civilisation
bien différente. En effet, sur ces terres qui ne se
nommaient plus Albion mais Prydyn, les habitants
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possédaient des coutumes et des traditions encore signification et de pouvoir. Je l’ai rencontrée lors de
plus anciennes et obscures que leurs voisins du Sud. notre halte en terre Picte.
De plus, leur véhémence et méfiance envers les Je crois bien qu’Ion n’oubliera pas Sheena de sitôt,
étrangers failli nous coûter la vie. Nous découvrîmes tout autant pour l’attirance physique qu’il avait pour
un peuple aussi rude que celui de Skinnir, mais cette singulière femme que pour l’admiration qu’elle
auquel il semblait manquer une certaine joie de vivre. éveillait en lui alors qu’elle nous faisait traverser des
Heureusement pour nous, Sheena, une chasseuse forêts abritant mille dangers sans la moindre hésitation
possédant, semble-t-il, un rang élevé parmi les siens, ou la moindre peur.
nous pris sous son aile. Plus tard elle m’avoua avoir
vu en moi l’ombre de l’ancien peuple. Quoi que cela Nous naviguâmes donc ensemble vers ces îles puis
signifiait, cela nous valut la vie sauve ainsi qu’une elle nous guida vers le site de Skara Brae. Ce petit
formidable découverte. Sheena m’apprit qu’il vivait village n’accueillait pas plus d’une cinquantaine
dans les îles encore plus au Nord, les Orcades, un d’âmes dont le seul but était de servir, dans les tâches
groupe de saints, ou de savants – je ne sais quel est quotidiennes, une demi-douzaine de druides et la
le terme le plus adéquat – qui pourrait m’aider dans vingtaine de prêtres qu’ils formaient. Depuis notre
ma quête de savoir. rencontre avec Voccio, j’avais pu croiser la route de
bon nombre d’autres druides ou prêtres, quasiment à
Sheena est une Chasseuse Picte. chacune de nos escales, mais aucun n’avait semblé
posséder les dons incroyables de mon sauveur.
Sheena est capable de survivre seule au milieu de Ici pourtant, au cœur de Skara Brae, il me sembla que
la nature la plus sauvage. Elle a plus de respect et tout et tous suintaient ce formidable pouvoir octroyé
de confiance en Ciannon, son faucon de chasse, par leurs dieux.
qu’en la plupart de ses semblables. Toutefois elle se
montre honorable dans ses relations avec les gens De prime abord, fermés à partager quoi que ce
qui la côtoient. Comme tous les membres du peuple soit avec nous, les druides finirent par accepter ma
Picte, elle arbore des tatouages bleus chargés de présence à l’une de leurs cérémonies. Heledd, la

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sœur de Sheena était une banfaith – une sorte de
prêtresse - en apprentissage en ce lieu. Elle accepta
de m’écouter à la requête de sa sœur. Je lui posai de
nombreuses questions sur leurs traditions, l’astrologie
et lorsque je lui parlai de la prêtresse de l’île de Sein,
elle sembla se replier sur elle-même. À ces dernières
interrogations, je n’obtins aucune réponse. Seul un
nom lui échappa : Ynys Avallach… Quoi qu’il en soit,
elle parla de moi à ses mentors et je fus autorisé à
assister à la conduite de la célébration de Samain.
Seul, avec les druides et les apprentis, je partis en fin
de journée pour rejoindre le cromlech de Brodgar.
Ce qui s’y déroula relève d’une vérité que je ne puis
encore révéler.
Le lendemain, alors que les habitants du village étaient
en fête, mes hommes et moi ressentions un malaise
étrange. Lorsque Skinnir et Ion me demandèrent de
reprendre la mer, je ne refusais pas.
Nous touchions au but, le lieu le plus au Nord de
notre voyage. Les druides de Skara Brae m’avaient
parlé du royaume lointain de Thulé, et après six jours
de navigation nous aperçûmes ses côtes. Plus loin
encore, nous le savions, s’étendait la mer gelée. Nous
approchions des terres où le soleil ne se couche pas.
Je vis revivre Skinnir, ces mers que nous parcourions
étaient les siennes, ici il était chez lui. Je l’interrogeai
alors sur une question qui me taraudait depuis des
mois. Pourquoi, avec des bateaux tels que son
drakkar, son peuple ne naviguait-il pas plus vers les
mers du Sud ?
Il m’apprit alors un secret incroyable. La conception de
ces navires était très récente et peu en connaissaient
encore les secrets. Une déesse sans nom serait
apparue à un constructeur de navires du nom de Loptr
sur les terres de son seigneur. La déesse lui aurait
donné le savoir pour bâtir des navires incroyables –
et c’était vrai - afin que les Nordiens se répandent de
par le monde. Que chacun les craigne et s’en défie.
Mais la déesse avait également dit qu’il y aurait un
prix à payer. Lequel ? Nul ne le savait.»
« Mon grand-père ne m’a jamais parlé plus avant de
la nuit au cercle de Brodgar. Il en allait de même pour
Thulé, laissant croire qu’il n’avait jamais abordé l’île.
Pourtant, parfois, alors que nous débattions sur ces
terres barbares, il laissait paraître certains indices.
Mais, si par malheur je relevais la chose, il changeait
aussitôt de sujet. Une chose est certaine, malgré la
grande proximité de la mer gelée et des grands froids
qui règnent sous ces latitudes, les indices laissés
par Pythéas indiquaient que le climat de Thulé était
clément et que la vie y régnait. »
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Malgré ses réticences je réussis à convaincre Skinnir
de pousser plus avant vers le nord. Je voulais voir la
mer gelée, peut-être la toucher même…
Mais la mer gelée, véritable poumon marin alors
qu’elle se couvrait subitement de brume, nous
interdisant de discerner les distances, n’était pas une
Déesse facile. J’ai pu marcher sur cette mer de glace
oui, mais l’effroi que ressentaient tous les marins en
ces eaux inconnues et changeantes je le connus
également. En plein jour un géant marin, ou un Dieu
en colère cracha sa furie dans les cieux et la nuit nous
revêtit. Des craquements assourdissants se faisaient
entendre, d’autres, aux sons plus étouffés, tels les
grognements de Scylla, nous glaçaient le sang dans
les veines. Rapidement nous repartîmes. Finalement
nous avions atteint le point le plus au Nord du monde,
là où Hélios ne dort jamais. Il était temps de repartir
vers le sud.
Nous avons, d’abord, fait escale dans des îles
cousines des Orcades. Puis nous avons voyagé en
direction des terres de Skinnir à l’Est.
Le royaume Norsk est tout le contraire de notre bon
pays. Nous sommes arrivés au début de l’hiver, le
froid y était plus mordant que dans les étangs glacés
du Tartare. Étrangement il y faisait bien plus froid que
dans les îles que nous quittions. Mais, d’une certaine
manière, cela me rassurait car je trouvais le climat des
îles bien étrange, bien chaud pour l’hiver et la latitude
où elles se trouvaient.
Le Norsk est un pays rude peuplé d’hommes à son
image.
La mer, pour commencer, n’est autre qu’une étendue
de glace fendue par les flots. Les énormes blocs
gelés se percutent et se brisent dans un vacarme
effrayant, au gré des vagues. N’importe quel navire
qui serait pris entre deux plaques, au moment où elles
se rencontrent, serait éventré avec la même facilité
qu’une lame pénètre une motte de beurre.
Cette mer est si brutale qu’elle s’enfonce en coin dans
les terres, comme si elle cherchait à la dévorer.
Les terres, ensuite, sont composées essentiellement de
montagnes et collines certes verdoyantes en été, mais
ensevelies sous la neige et la glace durant un hiver si
rude qu’il semble ne jamais finir.
Nous y avons séjourné plus de trois lunes et
étonnamment j’ai pu parcourir les terres couvertes
de l’épais manteau blanc avec plus de facilité que
je ne l’aurais cru de prime abord. En effet, grâce à
d’ingénieux chariots, appelés traîneaux, où les roues
sont remplacées par de longs patins, et à la vigueur
des chevaux, des chiens ou même d’une sorte de cerf
appelé élan, nous avons pu parcourir des centaines
de milles étrusques sur la neige. Nous avons pu, ainsi,
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descendre vers le sud en longeant la côte et rejoindre
les terres Svensks.
Bien que plus au sud, le royaume Svensk n’est pas
mieux loti que son cousin nordique. Les terres Svensks
se partagent dans sa partie nordique entre les hautes
montagnes et les collines où l’herbe et la rocaille se
livrent une lutte sans fin. Au Sud, il est constitué pour
l’essentiel de vastes plaines parsemées d’immenses
forêts et d’innombrables lacs. Le royaume jouit d’un
climat plus clément dans sa partie sud. On m’a
toutefois raconté que les terres Svensks ne se finissent
pas et que l’on peut aller si loin au Nord que l’on
finit par arriver dans le berceau d’Hélios. Un lieu où
Hécate ne vient jamais. Aussi loin alors que la mer
gelée…
Nous avons été conviés par Olag Regbeard,
puissant chef d’une tribu du sud, aux festivités locales
commémorant la fin de l’hiver et le début de la belle
saison. Au cours de la soirée nous avons eu le plaisir
de découvrir certains des nombreux « amusements »
que ces barbares pratiquent pour s’occuper ou
encore pour mesurer leur valeur.
Celui dont je me souviens particulièrement est
le Knattleikr. J’en ai gardé un excellent souvenir,
essentiellement parce qu’Ion avait été convié à y
participer. Le jeu se pratiquait avec une balle, des
battes en bois et beaucoup de virilité.
Autre fait étonnant, les libations ne se versent pas
au sol dans ces contrées, mais bel et bien dans les
gosiers assoiffés de ces bois sans soif de barbares.
Après trois jours de festivités, Olag nous a annoncé
qu’il allait envoyer deux navires emplis de ses guerriers
vikings vers le sud, vers les terres Dansks. L’hiver avait
été rude et une épidémie de fièvre maligne avait
emporté beaucoup de ses concitoyens. Il disait que
le village manquait de femmes, alors il fallait aller en
prendre chez leurs cousins Dansks.
Skinnir me proposa de me confier à la garde du chef
de guerre Vodann Bronison, un des deux capitaines
en partance pour les raids dans le Sud. Ion avait fait
bonne impression auprès des gens de cette tribu.
Malgré les quolibets et les insultes qu’ils avaient
proférés à son encontre durant toute la première
soirée, ils étaient restés admiratifs devant les talents
dont il avait fait montre au jeu de Knattleikr. Et surtout
ils lui avaient accordé leur respect après qu’il eut
gravement blessé trois hommes, armé de son seul
« petit couteau » ; c’est ainsi qu’ils nommaient nos
glaives. Skinnir avait eu le malheur de lui traduire les
insultes que les trois guerriers en question proféraient
sur sa mère alors qu’il venait de remporter sa troisième
partie de Knattleikr.
Mais je refusais. Je savais que notre voyage commun
s’achevait ici, mais je ne souhaitais pas repartir
directement vers les pays keltois. J’avais appris que
l’on pouvait contourner la pointe sud du royaume et
voyager à nouveau vers le nord et j’avais l’intuition
que cela pourrait nous conduire chez les Cimmériens,
peut-être même chez les Hyperboréens. Nous nous
dîmes adieu et ce n’est plus qu’avec trois navires que
nous reprimes notre expédition.
Après un long voyage vers le sud, à travers d’étroits
chenaux emplis d’îles appartenant aux Cimbres, puis
vers l’est dans la large mer de Suebi en longeant
la côte nord de la Germanie, nous arrivâmes à l’île
Royale. Quel lieu fantastique où les flots généreux
jettent sur le rivage ce si précieux électron (ambre).
C’est ainsi que nous découvrîmes le lieu de départ
des routes de l’ambre.
Puis, nous avons longé la côte vers le nord. Certains
indices me laissaient à penser que je pourrais trouver
l’embouchure du Tanaïs, le fleuve par lequel Jason
et les marins de l’Argo avaient voyagé. Mais lorsque
nous entrâmes dans le golfe de Kven, je sus que nous
étions trop au Nord. »
« Il semble qu’en naviguant vers le sud depuis
ce golfe nordique de Kven, mon grand-père put
approcher les peuples Hyperboréens et Cimmériens,
mais lorsqu’il m’en parla il était grandement malade
– la fin approchant - ses paroles étaient vagues, ses
idées embrouillées, son récit obscur. C’est pourquoi je
n’en retranscris rien dans cet aperçu. »
« Nous mîmes à profit notre voyage de retour pour
approfondir nos connaissances sur les royaumes
que nous avions découvert, notamment, en suivant
les routes de l’étain, l’Albion et les Gaules. Le retour
nous prit près de deux années, avec les périodes de
radoub des bateaux et d’hivernage. Mais peut-être
m’étais-je, tout simplement, laissé séduire par ces
contrées nullement si barbares que cela… »
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Livre 1 : l’univers
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Sur les traces des Héros

Sigurd
Durant le dernier siècle de l’ère des Milles Royaumes, l’histoire de Sigurd Volsungar, sera un des trois
évènements majeurs qui mèneront au Ragnarok.

Sigurd, fils de Sigmund et Hjordis, roi et reine Svensk, appartient, comme son père, à la lignée humaine des
Volsungar, engendrée par Odin. Sigmund meurt avant la naissance de Sigurd en affrontant une incarnation
d’Odin durant la guerre contre les fils de Hunding (en terres Elbe). Odin cherche ainsi à mettre fin à sa
descendance pour apaiser Frigg qui voit dans cette lignée bâtarde un grand péril pour Asgard, mais surtout un
affront à sa suprématie. Odin réussit ensuite à dissimuler la naissance de Sigurd, espérant pouvoir le protéger
de la jalousie de son épouse.

La mère de Sigurd lui transmet Notung, l’épée de son père, brisée lors du combat contre Odin. Afin de le
protéger de son ancêtre divin, elle fuit en pays Dansk où elle épouse le Roi Alfr Hjalpreksson. Elle confie
ensuite Sigurd à la garde de Reginn, un nain forgeron au service du Roi.
Reginn élève Sigurd en espérant que celui-ci pourra, une fois adulte, accomplir sa propre vengeance. Il a
le secret objectif de tuer le dragon Fafnir, qui n’est autre que son propre frère métamorphosé, afin de lui
reprendre l’anneau des Nibelungen.

Arrivé à l’âge adulte Sigurd, sur les conseils de son mentor, s’en va quérir un cheval auprès de son beau-père,
le Roi Hjalpreksson. Une monture forte et vaillante lui sera indispensable pour aller affronter le dragon et
récupérer son or. Reginn promet à Sigurd que grâce à la gloire acquise et au trésor pris au monstre tout lui
sera alors possible.
Alors qu’il approche de la demeure royale, il est abordé par un vieil homme à l’allure d’un simple voyageur.
Sigurd se lie d’amitié, de façon étrange et très rapide, avec lui. Ce dernier propose de l’accompagner à la
demeure du roi pour l’aider à choisir sa monture. Sur les conseils avisés du voyageur, Sigurd choisit un cheval
nommé Grani, dans le troupeau royal, puis retourne auprès de Reginn. Le voyageur n’est autre qu’Odin sous
l’une de ses nombreuses incarnations (le Vagabond) et Grani le fier descendant de Sleipnir son puissant
cheval à huit pattes.
Pour vaincre Fafnir, Sigurd demande à Reginn de lui forger une épée hors du commun. Malgré tous ses efforts
les deux armes qu’il réalise successivement ne parviennent pas à satisfaire le guerrier. Ce dernier les brise en
frappant une enclume pour tester leur résistance. Sigurd demande alors à Reginn de reforger Notung avec
les morceaux restants de l’arme. Le nain use de tout son savoir-faire et, à force de ténacité, réussit à reformer
l’épée enchantée. Elle est si affûtée et tellement puissante que Sigurd fend l’enclume en deux lors de l’épreuve
de résistance.
Paré pour le combat, Reginn demande alors à Sigurd d’aller tuer Fafnir, mais le guerrier veut d’abord venger
son père. Il demande la bénédiction du Roi Hjalpreksson, ce dernier accepte et lui fournit une armée. Sigurd
embarque donc vers le royaume des Hundingar où il livre une guerre dévastatrice durant laquelle il tue les fils
de Hunding.
Sa propre vengeance assouvie, c’est un Sigurd triomphant et en pleine gloire qui accepte le défi de Reginn et
part affronter Fafnir.

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Usant de ruse, Sigurd se dissimule dans un fossé qu’il creuse non loin du point d’eau
où, habituellement, Fafnir rampe pour s’abreuver. Alors que le dragon fulminant
passe au-dessus de lui en faisant trembler la terre et en embrasant l’air, Sigurd
enfonce profondément Notung dans son ventre le blessant mortellement. En laissant
échapper son dernier souffle, Fafnir révèle à Sigurd qu’il est le frère de Reginn et
que son trésor est maudit car il provoque la mort de chacun de ses possesseurs.
Reginn, qui se tenait dissimulé non loin, apparaît alors et demande à Sigurd
d’arracher le cœur du dragon, de le faire cuire et de le lui donner à manger. Sigurd
s’exécute, mais se faisant il goûte accidentellement au sang du dragon. Aussitôt,
il découvre qu’il comprend à présent le langage des oiseaux. Une mésange, qui
n’est autre qu’Odin veillant sur son descendant, qui observe la scène depuis un
tilleul proche, lui explique que Reginn, devenu invincible une fois le cœur de
Fafnir mangé, compte le tuer et s’emparer du trésor. Sigurd méfiant, réalise
alors les manipulations de son mentor. Fou de rage il le décapite. Il mange
le cœur de Fafnir et boit son sang, puis il pénètre dans l’antre du monstre et
emporte son trésor, ainsi que l’anneau, sur son fabuleux destrier.

Devenu riche et puissant, Sigurd se dirige vers les territoires

du Frankland (Gaule) où, selon la légende, sommeille une
Valkyrie. Guidé par un épervier, Sigurd arrive non loin
d’une colline au sommet de laquelle brûle un anneau de
feu. Grâce à Grani il traverse les flammes sans crainte.
Au centre du cercle magique se trouve une stèle de pierre
sur laquelle est allongée la plus belle femme qu’il lui ait
été donné de voir. Brynhild s’éveille à son approche,
elle lui enseigne la sagesse et les secrets car elle ne
peut résister à l’attraction que Sigurd exerce sur elle. Ils
se promettent en mariage l’un à l’autre, mais pour cela
Brynhild doit abandonner ses attributs divins. Pour pouvoir
réaliser son amour pour Sigurd, elle se rend en Asgard et renie
sa divinité devant Odin. Lorsque celui-ci accepte, un murmure
d’incrédulité parcourt l’assemblée des dieux. Un noir présage vient
de se réaliser. Alors que ses énergies divines la quittent, Brynhild
reçoit une vision.

Brynhild, devenue humaine, rejoint la

demeure de son beau-frère Heimir.
Sigurd retrouve Brynhild peu après,
elle prédit alors qu’il rompra
sa promesse et épousera une
femme du nom de Gudrun à sa
place. Pour la convaincre du contraire, Sigurd réitère sa promesse et lui
offre l’anneau des Nibelungen.
Après cela, Sigurd se rend sur les terres d’un puissant seigneur qui lui
offre l’hospitalité. Il est père de trois fils et d’une fille magnifique qui se
dissimule à Sigurd. Cette dernière bernée dans ses rêves par le fourbe Loki,
n’a d’yeux que pour le champion Dansk. Ayant entendu l’histoire de son
idylle avec Brynhild et éperdue d’amour pour Sigurd elle l’empoisonne en
lui faisant boire un philtre d’oubli qui lui ôte tout souvenir de Brynhild, puis
elle le séduit.
Sigurd épouse Gudrun et se lie d’une vraie et forte amitié avec deux
de ses trois frères.

Gunnar, l’un des trois frères de Gudrun apprend l’existence de

la belle Brynhild, vivant non loin de leur royaume. Influencé par

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sa mère il décide d’aller à sa rencontre afin de la séduire et de l’épouser. Gunnar, ses deux frères et Sigurd
partent donc vers les terres d’Heimir. Ils découvrent que la belle se trouve au cercle de feu où elle attend que
son chagrin l’emporte et qu’elle n’acceptera d’épouser que celui qui réussira à franchir les flammes. Arrivés sur
place, les chevaux des trois frères refusent de passer la muraille infernale. Sigurd use alors du casque magique
dérobé à Fafnir, l’Aegishalm, qui permet à son porteur de devenir invisible ou de changer d’apparence. Il
prend l’apparence de Gunnar et franchit les flammes. Malgré ses réticences, Brynhild se doit de tenir parole et
accepte, par dépit, de s’unir à Gunnar. Sigurd sous l’apparence de Gunnar ne consomme pas immédiatement
son union et dort près de la jeune femme sans la toucher. Sous l’emprise d’une force irrépressible, il profite
de son sommeil pour lui dérober l’anneau des Nibelungen et le remplace par un autre anneau du trésor de
Fafnir. Trois nuits plus tard, de retour sur les terres d’Heimir, il échange sa place avec le vrai Gunnar afin de
laisser ce dernier épouser Brynhild. Les comportements étranges de Gunnar et de Sigurd éveillent la suspicion
de Brynhild, elle commence à douter de la véritable identité de son époux. Durant la cérémonie de mariage
la tension est si forte que les souvenirs de Sigurd, concernant la valkyrie, lui reviennent. Mais Sigurd est un
homme d’honneur et de parole et il n’en révèle rien à personne. Espérant par son silence maintenir l’entente
avec sa nouvelle famille et pour essayer de préserver Gudrun dont il ignore les actes qui ont conduit à ces
évènements.

De retour auprès de Gudrun, Sigurd, troublé par les derniers évènements, raconte son aventure à sa femme.
Cette dernière récupère l’anneau des Nibelungen. Son animosité envers Brynhild devient de plus en plus
flagrante. Un jour elles ont une dispute au sujet de la valeur de leurs maris respectifs. À cette occasion Gudrun,
folle de rage, révèle à Brynhild que c’est bel et bien Sigurd qui l’a conquise sous les traits de son frère.
Brynhild se rend auprès de Sigurd et l’accuse de trahison invoquant la colère des dieux sur lui. Sigurd, contrit,
lui avoue son amour mais, les serments de mariage prononcés, il ne peut rien faire.
Brynhild, dévastée, exige la mort de Sigurd auprès de Gunnar. Celui-ci, subjuguée par l’ancienne déesse,
réussit à manipuler son jeune frère Guborm afin d’accomplir le forfait. Guborm est le seul des trois frères à ne
pas avoir prêté serment de fraternité avec le héros. Il réussit à assassiner Sigurd durant son sommeil mais périt
également de la main du guerrier agonisant.
La dépouille de Sigurd est brûlée sur un drakkar transformé en bûcher. Submergée par les remords Brynhild
se jette dans le brasier pour rejoindre son seul réel amour par-delà la vie terrestre.
La déchéance et la mort de la valkyrie retentissent en Asgard comme le glas, annoncé, du royaume divin.

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Boadicea

Petite-fille de la déesse Bodbh, elle est l’épouse du Roi Prasutagos et

Reine de la tribu Icenis d’Albion. Prasutagos dirige ses terres en tant que
collaborateur et allié des Étrusques ; il souhaite que ses descendants
poursuivent cette alliance.
En 61 AR, le gouverneur étrusque Gaius Suetonius Paulinus part avec
deux des quatre légions qui asservissent Albion, pour écraser les forces
druidiques réunies sur l’île sacrée de Mona et enfin asseoir l’autorité de
l’Empire sur Albion.
Cette même année le roi Prasutagos tombe gravement malade. Sentant la
fin venir, il ordonne que son royaume soit divisé en deux. Une moitié sera
directement asservie aux Étrusques, l’autre continuera sa collaboration
sous la direction de la Reine Boadicéa.

Mais à sa mort, les soldats étrusques se déversent dans le village de la Reine

et violentent la population. Ils déclarent l’asservissement de l’entier
royaume Icenis. Pour affirmer leur supériorité, la Reine
est fouettée à mort sur la place du village alors que ses
deux jeunes filles sont violées par les soldats.
Sûrs de leur victoire, les Étrusques quittent le village
laissant la Reine agonisante. Dans la nuit, encore attachée
au poteau, alors que la vie la quitte peu à peu, comme
le sang qui s’écoule de ses plaies, Boadicéa aperçoit la
silhouette d’une étrange femme pénétrant dans le village.
Bodbh, déesse des victoires, referme les plaies de la Reine et
lui insuffle une nouvelle énergie.
Lorsque Boadicéa s’éveille, le lendemain, les villageois l’ont
détachée et déposée sur une couche non loin de ses deux
enfants meurtries. Guérie et revigorée, elle décide de se venger
de l’oppresseur dans le sang et les cris.

Galvanisés par une Boadicéa transformée, les guerriers de la

tribu des Icenis et des Trinovantes, voisins oppressés par l’Empire,
s’unissent afin de marcher sur la colonie de Camulodunum, capitale
étrusque d’Albion. À leur tête la Reine au sang divin, avance telle
une déesse de la guerre. La ville est ravagée et passée par les
flammes. Des milliers d’Étrusques sont tués.
La légion du Nord d’Albion est envoyée pour sauver Camulodunum
et les survivants réfugiés dans le temple de la cité. Mais elle
est réduite à néant par une attaque éclair de Boadicéa et ses
guerriers avant même d’apercevoir les murs de la cité. La Reine
se bat comme un démon, rien ne peut l’arrêter. Seuls quelques
cavaliers étrusques en réchappent. De retour à Camulodunum
Boadicéa incendie le temple et tous les réfugiés à l’intérieur.
L’armée de Boadicéa fait alors route vers Londinium, la plaque
tournante du commerce étrusque en Albion. En chemin, elle voit son
nombre s’accroître, d’autres tribus se joignant à la Reine.

De son côté, Suetonius Paulinus met en marche ses trois

légions restantes pour intercepter les Albionais. Il part en
avant vers Londinium mais, sur place, il comprend qu’il ne
peut sauver la ville et bat en retraite. Boadicéa arrive avant les

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légions et ravage la cité, le sang et les cendres se mêlant dans la plus grande désolation. Puis elle se lance à
la poursuite du gouverneur avec plus de deux cent mille de combattants.
Suetonius Paulinus rejoint les deux légions revenant de l’île de Mona et prend position dans une plaine
protégée à l’arrière et sur les côtés par une épaisse forêt. Il y attend Boadicéa et son armée et élabore une
tactique de combat implacable pour affronter la plus puissante des seigneurs de guerre jamais connue.
La plus grande et la plus meurtrière des batailles se déroulent alors entre Étrusques et Albionais. Ces derniers
seront repoussés, battus et massacrés. Près de la moitié de l’armée de Boadicéa est éliminée, l’autre moitié
prend la fuite devant l’implacable machine de guerre que sont les légions étrusques. Boadicéa se bat jusqu’à
la fin, mais se fait capturer.

Les Étrusques diront qu’elle mourut après s’être empoisonnée pour laver son honneur. En fait, Boadicéa est
enchaînée et menée auprès du gouverneur. Malgré son écrasante et glorieuse victoire son sang se glace et
l’effroi le saisit alors que son regard rencontre celui de la guerrière entravée.
L’armée de Suetonius Paulinus écrase ensuite tout reste de résistance en Albion.
Boadicéa est menée, en secret, devant l’empereur Minos par le gouverneur en personne. À cause du grand
orgueil de l’empereur, qui la sous-estime, elle réussit à s’arracher à l’étreinte des gardes impériaux. Elle se saisit
d’une arme et manque de peu de décapiter Minos, le marquant à jamais dans sa chair en balafrant sa joue.
Deux gardes impériaux meurent de sa main avant que l’empereur ne réussisse à s’emparer de sa longue épée
et ne la mette à mort après un long et difficile affrontement.
Minos lui fit construire une tombe dans les jardins impériaux sur laquelle il fit ériger une statue à son effigie.

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Le monde et son histoire
Genèse
J’ai bâti ce monde et donné vie à ses habitants.
Je serai la cause de sa fin.
Je suis Odin le dieu suprême.
Nous sommes nés sur ce monde pour devenir des
dieux.
Nous serons les piliers d’une nouvelle ère.
Nous sommes les Tuatha dé Danann et moi, Nuada,
je suis le roi.
C’est ainsi que sont les choses.
Au début il n’y avait que l’Abîme et le monde obscur
et froid, le Niflheim. Puis survinrent le feu et la lumière,
c’était le Muspellheim (ou Muspell).
Lorsque les nuées froides du Niflheim rencontrèrent
les nuées brûlantes du Muspell, l’eau apparue de la
fonte du givre. De cette eau naquit le géant Ymir, le
premier être vivant. Puis ce fut au tour de la vache
Audhumla de prendre forme de la même manière
qu’Ymir.
Audhumla fit apparaître le géant Buri en léchant une
pierre salée. Buri eut un fils du nom de Burr. Celui-ci
connut Bestla et ensemble ils donnèrent naissance à
Odin, Vili et Vé.
Odin créa Midgard à partir du corps d’Ymir le
géant primordial. Pour ce faire il reçut l’aide de Vili
et Vé avec qui il tua Ymir. Enfin, ils créèrent l’homme
et la femme à partir de deux troncs d’arbre. Odin
leur donna la vie et le souffle, Vili l’intelligence et le
mouvement et Vé la parole et les sens.
Les Ases devinrent les dieux des hommes du Nord :
les Scands. C’est à cette époque que naquît Césair
sur l’Ile verte (Eire).
Au début, sur l’Ile, il n’y avait que Césair et son
peuple. Mais survint un grand déluge et tous
disparurent, sauf Fintan. Il se transforma en saumon
pour échapper à la mort et ainsi pouvoir revenir, bien
des éons plus tard, raconter l’histoire de son peuple.
Après le déluge, Partholon et son clan vinrent
s’installer sur l’île. Mais une épidémie les tua tous.
Ensuite vint la tribu de Nemed. Malheureusement
pour eux, les géants Fomorés, habitants des îles
alentour, vinrent les combattre sans relâche et ceux
qui ne s’exilèrent pas finirent par périr. Des années
après, leurs descendants, les Fir Bolg, vinrent peupler
l’Ile après avoir livré combat aux Fomorés.
Plus tard encore apparu Dana. Elle engendra une
tribu d’hommes et de femmes qui deviendraient les
jeunes dieux : les Tuatha dé Danann (la tribu de
Dana). Ils furent les derniers conquérants de l’Ile
verte et devinrent les dieux des hommes des terres du
milieu : les Celtes.
Les Tuatha dé Danann vainquirent les Fir Bolg lors de
la première bataille de Mag Tured afin de s’installer
sur l’Ile. Puis, lors de la seconde bataille de Mag
Tured, ils vainquirent les Fomorés. Mais les Tuatha dé
Danann n’étaient pas de simples hommes, comme ne
l’étaient pas ceux qui les avaient précédés sur l’Ile
et ils se devaient de laisser le monde aux simples
mortels. Alors, ils le quittèrent pour rejoindre le Sidhé,
l’autre monde, par-delà le voile, laissant l’île aux Fils
de Milé.
Au Sud, les dieux de l’Olympe avaient bâti leur monde
et donné vie aux Hommes de la même manière, et
cela bien avant la naissance même d’Odin ou de
Césair. Mais ceci est une autre histoire.
Le monde de Midgard présente de multiples facettes.
Les civilisations qui le peuplent n’étant pas aussi
anciennes les unes que les autres, elles présentent
de grands écarts de culture et de technologie. Les
Minoens sont les plus anciens et les plus avancés
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artistiquement et technologiquement, mais, même s’ils
considèrent les Scands et les Keltois (Celtes) comme
des peuples barbares, ils se montrent souvent bien
plus primaires que ces derniers par bien des aspects
Les différents royaumes divins et humains
Pour les Scands et les germains l’univers se divise en
neuf royaumes :
- Alfheim
Monde des Alfes.
- Asgard
Le royaume des Ases, les dieux qui règnent sur les
mondes où se retrouvent ceux qui sont morts dans
l’honneur, au combat.
- Jotunnheim
Le monde des géants, les Jotunns.
- Hellheim (ou Hel)
Le royaume des morts indignes, ceux qui ont
trépassé sans se battre (maladie, accident, meurtre,
vieillesse…).
- Midgard (les terres du milieu)
Le monde des hommes.
- Muspllehim (ou Muspell)
Domaine du feu.
- Niflheim
Domaine de la glace.
Un monde de magie…
Midgard est un monde vaste et largement inexploré
par ses habitants.
Les liens qui unissent les peuples scands et celtes
à la nature et au monde qui les entourent sont très
forts. Toutefois, là où les Scands ont tendance à lutter
en permanence contre les colères et les dangers du
monde naturel, les Celtes, eux, l’acceptent pour ce
qu’il est, naturel. Même les éléments « surnaturels »
sont considérés comme normaux et plutôt que de
tout expliquer, les peuples celtes cherchent à vivre en
harmonie avec leur monde.
La nature n’est pas inerte. Elle vit et possède une
âme. Certains éléments possèdent même un esprit.
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de leur culture. Leur civilisation est aussi brillante que
décadente.
- Svartalfheim
Royaume des Nains.
- Vanaheim
Le royaume des Vanes, les dieux anciens et
pacifiques.
Pour les keltois l’univers se divise en trois royaumes :
- Le monde des hommes, les terres du milieu
(Midgard).
- Les îles et les grottes Fomorés, des mondes froids et
infernaux.
- Tir Aill (l’autre monde) : constitué des royaumes par-
delà le voile. On y trouve entre autres :
L’île Sidh (ou Sidhé) où vivent les Tuatha Dé Danann
après leur départ du monde des Hommes. Le Sidh
est lié avec certains tertres, dolmens et autres lieux
de cultes qui sont autant de passages possibles vers
ce monde.
L’Anwynn, le pays des morts.
Emmain Ablach, la terre des fées et de l’éternelle
jeunesse.
L’île d’Avalon (île de Sein), tellement proche de la
frontière que parfois elle se trouve dans le monde
des Hommes.
Dans les contrées germaniques, par exemple, le
Rhin est considéré comme un être vivant et réfléchi
par certains aspects. Il possède même des enfants :
les ondines. Chez les Celtes, beaucoup d’arbres
possèdent des capacités extraordinaires et régissent
même les effluves magiques.
Dans les deux « cultures », nombreux sont les
animaux et plantes sacrés ou vertueux qui font l’objet
de déférence et de respect. La terre elle-même est une
énergie vivante que les mystiques nomment le Souffle
du dragon.
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VOYAGER DANS LES ROYAUMES
DIVINS
Voyager vers les huit royaumes divins scands et
germains est quasiment impossible pour un humain
sans l’aide d’un Dieu ou d’une créature mystique.
Franchir le voile du Sidhé peut être plus facile.
Parcourir des mondes tels que le Niflheim, le
Muspellheim ou les royaumes Fomorés, par exemple,
relève de la gageure tant les dangers y sont grands.
Certains possèdent des environnements oppressants
ou épuisants pour un humain, mais ils sont surtout
tous peuplés d’êtres aux capacités surhumaines qui
ne voient pas forcément l’arrivée d’étrangers d’un œil
bienveillant.
Dans les mondes du Tir Aill, le risque peut être d’une
autre nature. En certains lieux, ou à certains moments,
le « voile », qui sépare le monde des humains et le
Sidhé ou Emmain Ablach, devient si ténu qu’il est aisé
de le passer sans même s’en rendre compte. Toutefois,
même si les dangers violents sont plus rares, il est tout
de même possible d’y faire de mauvaises rencontres.
Somme toute le plus grand danger provient de la
déformation de l’espace et du temps qui se produit
entre ces royaumes et Midgard. En d’autres termes,
il n’est pas étonnant qu’une personne franchissant ce
voile puis revenant sur Midgard se retrouve en un lieu
et une époque complètement différents de ceux où
… et de spiritualité.
La foi est très forte chez les peuples de Midgard. On
ne cite pas les dieux ou les créatures divines sans
raison ou sans respect. Toutefois, ils font partie du
monde au même titre que les animaux et la nature, et
ne sont donc pas omnipotents.
L’honneur est une valeur que la majorité des peuples
de Midgard place au-dessus de tout. Chez les Celtes,
la réputation personnelle est même plus importante
que l’innocence ou la culpabilité.
Que ce soit chez les peuples scands, germains
comme celtes, l’honneur se compose de plusieurs
vertus communes comme le courage, l’hospitalité
elle a évolué avant d’entrer dans le Tir Aill. Mieux
vaut avoir un bon guide lorsque l’on franchit ces
seuils, être l’ami des fées n’est pas sans intérêt.
LES TÉNÈBRES
Si le mal pur n’existe pas dans la nature il a pourtant
sa propre réalité. Il est alimenté par les peurs et les
terreurs des humains et par les appétits malsains de
certains dieux et créatures divines.
Les ténèbres sont tout à la foi une force spirituelle
maléfique qui peut corrompre, une énergie négative
qui peut être utilisée dans des rituels impies, ou encore
une présence malveillante qui peut s’incarner dans les
êtres vivants.
LE SOUFFLE DU DRAGON
C’est ainsi que se nomme l’énergie de vie qui anime
le monde. Certains la nomment le Sang de Gaïa,
l’Esprit de la nature, du nom de la déesse primordiale
des peuples minoens. D’autres le connaissent sous
l’appellation de l’Esprit d’Ymir ou encore de Tiamat.
Le souffle du dragon est la vie, la création et la mort,
c’est un cycle naturel. Il n’est ni bon ni mauvais, tout
dépend de la façon dont on l’utilise. Il soigne et
régénère, tout comme il peut détruire. Mais il n’est
jamais corrupteur.
et la loyauté. L’on trouve, également, l’honnêteté,
l’intelligence et la chance chez les Scands ; ou encore
la générosité et la vengeance chez les Celtes.
Les créations de la nature comme les fleuves, les
montagnes et les forêts sont des êtres pensants. Ils
ont été créés à partir des forces primordiales, Titans
et Géants, qui sont eux-mêmes les pères des dieux.
Ils peuvent s’incarner en des créatures humanoïdes
ou influencer les êtres humains tout autant que les
divinités le peuvent.
27
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Les Cultures
Le monde de Midgard, aussi connu sous le nom de
Terres du milieu, se divise en trois grandes régions,
chacune est occupée par des peuples aux cultures
communes et adorant les dieux des mêmes panthéons.
Au Nord se trouvent les peuples Scands, composés
des Norsks, des Svensks et des Dansks. Les Germains
appartiennent à la même culture, mais ont évolué
différemment, n’étant pas un peuple de la mer, mais
de la forêt. Leurs dieux, les Ases, anciens et puissants,
forment le panthéon d’Asgard.
Au centre vivent les peuples Celtes (les Keltois),
composés des Pictes, des Bretons, des Gaëls, des
Cymrus, des Gaulois, des Galics et des Ibères. Leurs
dieux, les Tuatha dé Danann, plus jeunes, forment le
panthéon du Sidh.
Au Sud-est demeurent les peuples de l’Empire Minoen,
composé des Crétois, des Spartes, des Athéniens,
des Illyriens, des Macédoniens, des Étrusques, des
Les Scands
Les Scands, des hommes rudes vivant dans des
pays rudes. Leurs sources d’approvisionnement
sont essentiellement la pêche, la chasse, un peu de
cueillette, de culture et très peu d’élevage. C’est pour
cela que les raids norsks et svensks ne sont pas rares
en des pays plus riches comme l’Albion ou la Gaule.
Ils en tirent une grande culture de la guerre et nombre
de leurs traditions et croyances sont basées sur les
armes, les combats et l’honneur qui ressort de la
victoire.
Toutefois, plus on descend vers le sud moins les
Scands sont belliqueux, bien que toujours prompts à
se battre. Les Dansks étant plus proches des Germains
dans leurs velléités.
28
Thraces, des Anatoliens et des Cyrénaïques. Leurs
dieux, les Olympiens, les plus puissants et les plus
anciens, forment le panthéon de l’Olympe.
Darkrunes vous contera l’histoire des Celtes et
des Scands. Celle des Minoens sera portée sur un
ouvrage entièrement consacré à celle-ci.
Midgard est entouré par le grand océan,
infranchissable et sans fin, les golfes du Nord, la Forêt
Noire (aussi appelée Forêt de Fer) et par les Hautes
Montagnes.
Les données historiques présentées ici sont
celles en place sur le dernier siècle avant
le Ragnarok. Concernant les événements
mineurs, ces données ne sont ni totalement
exactes, ni totalement figées. Libre à vous
de les adapter au besoin à vos scénarios et
campagnes.
POLITIQUE ET SOCIÉTÉ
Ils vivent en tribus sédentaires de grande taille dirigées
par un roi et par les lois édictées par les conseils des
sages (le Thing et le Leid). L’ensemble des tribus d’un
même royaume répond à l’autorité d’un roi unique (le
Konungur) et souverain.
Le Thing et le Leid
Ce sont deux assemblées saisonnières auxquelles
peuvent participer tous les hommes libres. Elles sont
présidées par le Logsoguma et les Godis. On y prend
des décisions d’intérêt général et on y vote les projets
pour la communauté. On peut aussi y tenir des procès.
Les Godis sont des personnes riches ou influentes
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qui ont acquis cette fonction. Elles sont le « jury » de
l’assemblée. Le Logsoguma est élu parmi eux pour
une durée de trois années : il est le « président ».
Le Thing est tenu en été. Puis, en automne a lieu le Leid
où l’on entérine les décisions prises durant le Thing.
Les Scands ont très vite développé des compétences
d’explorateurs et de voyageurs exceptionnelles, mais
aussi de combattants, car la rapine et le pillage sont
devenus l’une de leur façon de s’approvisionner en
biens de première nécessité. Toutefois, les concepts
de combats ordonnés, à la manière des armées
Minoennes, leur échappent totalement.
L’honneur reste, par contre, un moteur très fort de
leurs motivations.
Classes sociales
La hiérarchie sociale se constitue de la façon suivante :
Le roi (Konungur)
Ils sont les dirigeants suprêmes des trois royaumes
Scands et du royaume Germain. Seules les décisions
prises durant le Thing peuvent aller à l’encontre de
leur volonté. Toutefois, il est extrêmement rare que de
telles situations se produisent, car elles engendreraient
des tensions dangereuses.
Le chef (Jarl)
Ils dirigent les terres du royaume : ce sont des chefs de
tribus, de villages ou de villes. Ils doivent obéissance
au roi. Ils sont, toutefois, assez libres de leurs actes et
décisions tant que les impôts sont payés.
Le chaman
Prêtres, magiciens, guérisseurs et devins, les chamans
sont des personnages puissants, craints et respectés.
Contrairement aux druides celtes, ils ne sont que
rarement les conseillers des dirigeants et, même
si leurs paroles sont respectées et quasi divines, ils
vivent le plus souvent en marge de la société ne se
mêlant au peuple que pour les cérémonies religieuses
ou lorsque l’on fait appel à leurs compétences.
Les Hommes libres (Boendr)
Ils se divisent en deux groupes :
Les guerriers, les vikings et les familles riches (les
Storboendr, terme qui signifie grands Boendr) qui ont
un statut légèrement plus élevé que le simple peuple.
Les marchands font, également, souvent partie de
cette caste.
Le peuple constitué des fermiers, artisans, pêcheurs,
commerçants, etc. On les nomme Smaboendr, qui
signifie simple Boendr.
Les esclaves de guerre (Thraell)
Même s’ils n’ont pas les droits des Hommes libres,
ils conservent leur dignité. On ne peut normalement
pas, par exemple, les molester ou les tuer par simple
plaisir. Il peut être facile pour eux de recouvrer la
liberté, par un mariage par exemple ou en rendant
un grand service à leur maître.
Les Umagi et les Fatoekr
Les premiers sont ceux qui ne peuvent subvenir seuls
à leurs besoins, les personnes âgées, les infirmes ou
les malades par exemple. Les seconds sont ceux qui
n’ont rien et qui doivent survivre grâce à la solidarité
du clan ou mourir.
Le concept de noblesse n’est pas vraiment établi,
même s’il existe un roi. Les différences sociales se font
essentiellement sur la puissance de chaque famille ou
tribu et se mesurent principalement en richesse et en
réputation.
Maintien de l’ordre
C’est l’assemblée du Thing qui édicte les lois, elle
juge également les conflits entre les Hommes libres.
L’assemblée du Leid, tout comme le roi, veille à faire
appliquer les décisions du Thing.
En dehors de cela, ce sont les jarls et leurs hommes
qui sont en charge de la justice et de la sécurité.
Religion
Les Scands prient les Ases, les puissants dieux de
l’Asgard. Leurs noms peuvent varier dans les contrées
germaniques, mais ils restent les mêmes entités. Ces
derniers représentent les forces, les vertus et les vices
primordiaux.
Les chamans et les volvas sont les porte-parole des
dieux sur Midgard.
AU QUOTIDIEN
Les Scands vivent dans des villages, parfois ceinturés
par une palissade de rondins. Ces villages sont de
plus ou moins grande importance (certains ont la taille
de villes) et sont généralement entourés de fermes.
Les habitations, essentiellement rectangulaires, sont
constituées d’une structure et de murs en bois, souvent
montés sur une base de pierres. En général elles
rayonnent autour de la grande demeure du chef et
du hall de la tribu.
Les Scands ne possèdent pas de routes entretenues.
Ils se déplacent à pied ou à cheval, possèdent
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chariots et roulottes. Certains utilisent des chars et en
hiver des traîneaux tirés par des chevaux, mais plus
souvent des chiens et parfois des élans.
Depuis quelques décennies, les Scands règnent en
maître sur les mers et les golfes du Nord (Morimasura
et Suebi). Leurs navires (les drakkars) sont divers et
adaptés aux missions qu’on leur confie : commerce,
transport de troupes, voyage, que ce soit en mer ou
sur les fleuves, voir les deux. Par contre, ils ne sont pas
conçus pour le combat naval. Avant cela, ils usaient
de navires à fond plat, de type Hjortspring, qui ne
permettaient pas de longs voyages marins.
La légende dit que c’est une déesse inconnue qui a un
jour transmis le secret de la construction des drakkars
à un artisan marin du nom de Loptr. Elle semblait avoir
un intérêt à ce don, mais ne le révéla pas à Loptr.
Les quelques cartes des pays scands ont été tracées
par les Minoens. Extrêmement rares, elles constituent
donc des trésors inestimables. Certains chefs ou sages
possèdent quelques cartes locales. Généralement, ce
savoir se transmet verbalement.
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Pour communiquer entre tribus, les Scands, comme les
germains, n’ont d’autre solution que les messagers. Ils
peuvent parfois faire appel aux quelques camelots et
artisans itinérants pour transmettre certains messages
de faible importance.
LES LANGUES
De nombreux langages sont parlés à travers les
Terres du milieu. Certains assez proches les uns des
autres, d’autres radicalement différents. La plupart
des grands peuples ont leur propre langage, mais ils
sont souvent dérivés d’une langue plus globale.
Le Norrois
Le Norrois est le seul langage parlé à travers tous les
royaumes scands hormis la Germanie. Cette dernière
possède un langage propre, mais assez proche
du Norrois, qui en est un mélange avec le Gallo-
brittonique.
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NORSK

NORSK n’appartenant pas aux tribus scands mais ayant des

C’est le peuple Scand le plus rude et le plus
belliqueux. Le seul honneur que revendique chaque
homme de cette terre est de mourir arme à la main au
cœur de la bataille, afin d’aller festoyer et guerroyer
pour l’éternité au Valhalla. Ce sont aussi d’intrépides
explorateurs qui ont ouvert des routes maritimes vers
des terres de légende.
Leurs principales tribus sont les : Adogits, Aprochis,
Rugis, Granis, Augandzis, Ragnaricis et Raumaricis.
À l’extrême Nord de leurs royaumes vit un peuple,
de chasseurs-cueilleurs pacifiques, nommé Samis,
liens avec elles.
Lieux remarquables
Thinghaug
Sur la colline de Thinghaug est bâti le plus grand hall
du pays. C’est un important lieu de rassemblement.
C’est là que se tiennent les things et où sont prises
les décisions impliquant l’ensemble des royaumes
Norsks.

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SVENSK

SVENSK Lieux remarquables

Très proches de leurs cousins Norsks, les Svensks Upsala
sont bien plus sauvages. La rudesse de leurs terres ne
les épargne pas non plus. Ils sont souvent en conflit Le village d’Upsala est la capitale du plus puissant
avec les Norsks et les Dansks. Lors du Crépuscule et riche royaume Svensk : les Sviars. Elle abrite
des dieux, Loki et ses sbires n’auront aucun mal à également le Temple des Ases, un bâtiment énorme
les convaincre de rejoindre les armées du Ragnarok construit avec les troncs des plus grands et plus
afin de ravager et piller les contrées du sud, non sans robustes frênes. Il renferme vingt et une statues d’or et
avoir au préalable soumis les Norsks et les Dansks. d’ambre représentant les grands Ases.
Les plus grands royaumes sont constitués par les
tribus : Gautars, Guts, Sviars et Fennis. Comme chez
les Norsks à l’extrême Nord du Svensk vivent des
tribus Samis.

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DANSK
Le Dansk est divisé en quatre grands royaumes. Ces
derniers unissent de nombreuses petites tribus derrière
quatre rois uniques et souverains. Ces quatre royaumes
sont : au Nord, le Jutland, au Sud, le Schleswig, à
l’Est, le Zealand et à l’extrême Est, la Scania. Les
quatre grands rois sont liés par des accords de paix
et d’entraide inscrits dans le Solvognen. Il s’agit d’un
disque d’or, gravé de runes, symbole de la déesse Sol
se trouvant sur la place centrale de Vorbasse.
Les Dansks suivent les coutumes et les traditions scands
mais bénéficient d’un climat plus clément qui les rend
bien plus « civilisés ». De grands explorateurs, de
courageux navigateurs et de fameux marchands font
la richesse et la renommée de leurs contrées.
Après le Ragnarok, suite à l’influence des conquérants
teutons, le royaume du Schleswig se divisera donnant
naissance à trois grandes tribus indépendantes : les
Jutes, les Angles et les Saxons.
DANSK
Lieux remarquables
Aarhus
Capitale du Jutland et demeure du roi. Aarhus
n’est remarquable que par la taille imposante de la
demeure du seigneur du royaume.
Uppakra
Probablement aussi ancienne que Vorbasse, Uppakra
est bien plus importante d’un point de vue population.
En outre, elle abrite la demeure du roi de Scania.
Vorbasse
Vorbasse est réputé comme étant le village le plus
ancien des royaumes Dansks. Sa place centrale abrite
le Solvognen. Il s’agit d’un Disque d’or (symbole de la
déesse Sol), gravé des runes imposant paix et entre-
aide aux royaumes Dansks. Celui-ci est monté sur un
chariot de bronze tracté par un cheval fait du même
métal. Le disque mesure plus de deux mètres de rayon
et le cheval atteint trois mètres au garrot. Chacun des
quatre rois Dansks possède une réplique miniature du
Solvognen, symbole de leur charge souveraine.
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GERMANIE

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Les Germains
Les Germains sont les plus barbares des tribus de
Midgard, on les appelle souvent Hommes des bois.
La plupart de leurs tribus demeurent au cœur de la
grande Forêt de Fer vivant de chasse et de cueillette.
Les Germains vénèrent les dieux d’Asgard, mais
leur donnent, parfois, un nom différent de ceux de
leurs cousins Scands. Peu après le Ragnarok, ils
deviendront le peuple Teuton.
Les Germains sont un peuple qui ne cherche qu’à
vivre selon leurs coutumes primitives au cœur de la
forêt la plus dangereuse de Midgard. Ce style de vie
en fait des combattants féroces et redoutables, mais
aussi des sauvages aux colères aveugles. Bêtes parmi
les bêtes.
Ce sont de vastes tribus barbares dont les seuls points
communs sont le langage utilisé, le sang qui coule
dans leurs veines et leurs croyances religieuses. Les
principales tribus sont réparties en quatre groupes
qui deviendront les quatre provinces épiscopales de
l’Empire Teuton.
La Morimarusa Ufer (Rivages de l’« Eau morte » – au
Nord-ouest) : les Bataves, les Chauques, les Frisons et
les Ampsivariens.
La Rhénanie (à l’Ouest) : les Chérusques, les
Chamaves, les Bructères, les Marses, les Usipètes, les
Sicambres, les Mattiaces, les Chattes, les Némètes,
les Suèves, les Vangions et les Triboques.
L’Elbe (au centre) : les Varnes, les Lombards, les
Semnones, les Foses, les Hermundures, les Marcomans
et les Quades (dont le territoire gigantesque s’étend
jusqu’au fleuve Donau).
Le Losten (à l’Est) : les Goths, les Burgondes, les
Vandales et les Buriens.
Chaque tribu possède un chef, mais il n’y a pas de
Haut-roi réunissant les grands groupes.
POLITIQUE ET SOCIÉTÉ
L’histoire en a perdu la mémoire, mais les Norsks,
Svensks et Dansks sont des peuples issus de
migrations des grandes tribus germaniques ayant eu
lieu plusieurs siècles avant le Ragnarok.
Le mode de vie des Germains est, de fait, très similaire
à celui des Scands, hormis pour la navigation : de
grandes tribus sédentaires dirigées par les plus
braves et un conseil de sages. Pas de roi unique pour
les unir par contre.
(voir le chapitre sur la culture scand)
Les tribus de Rhénanie s’imprègnent de la culture
celte de leurs voisins, adoptant parfois une partie de
leur artisanat, voire de leurs coutumes. De manière
générale, les tribus germaniques subissent plus
l’influence des Celtes que de celle des scands sur la
fin du Premier âge.
LES LANGUES
Les germains ne parlent pas le Norrois, mais un
langage qui semble issu de son mélange avec le
Gallo-brittonique. Assez proche du Norrois pour
qu’ils le comprennent.
LES TEUTONS
Après le Crépuscule des dieux, un roi du nom de
Hordson va unir toutes les tribus germaines derrière
une nouvelle religion, celle du Dragon Unique.
Il deviendra roi des Germains, puis Empereur du
nouveau peuple uni, les Teutons.
Le Dragon Unique apportera aux Teutons des secrets
de forge et d’architecture réservés, jusqu’alors, aux
seuls Nains. Une de ces techniques permettra aux
Teutons de travailler le fer et l’acier afin d’en faire
des armures exceptionnelles : les harnois. Ils recevront
également la compréhension des rouages de la
« civilisation ». Les Teutons feront naître les premières
cités de pierre au cœur des forêts, rendant les terres
alentours moins hostiles.
Cette « nouvelle » civilisation verra naître les
Chevaliers, des combattants lourdement armurés à
la ligne de conduite exemplaire, servant les divers
seigneurs de l’Empire. Le code d’honneur des
Chevaliers va fortement s’inspirer des lois de l’Ordre
du Dragon Unique.
Parallèlement aux responsables religieux, l’Église du
Dragon Unique possède sa propre armée : l’Ordre
des Templiers.
Enfin, l’Église du Dragon Unique dirige également les
Brüder des Hammer (les Frères du Marteau).
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CONFRÉRIES ET ORDRES mêmes serments de soldat et de prêtre. Leur rang est

inférieur à celui des Frères Templiers.
L’Église du Dragon Unique
Les grandes lois de l’Ordre sont, dans l’ordre
d’importance :
Les ecclésiastiques
- Au service des nécessiteux toujours l’Ordre sera.
L’Église du Dragon Unique est dirigée par un clergé
Charité et soin leur donnera.
dont la plus haute instance est le Hohendrache (Haut
- Seul le Dragon Unique l’Ordre reconnaîtra et aimera.
Dragon), appelé également Drache. Il est élu à vie
- Pour protéger l’Ordre, le Royaume du Dragon
par la Klaue (la Griffe) constitué des cinq Krallen (les
Unique et les tiens, si besoin, ta vie tu donneras épée
Griffes).
à la main.
L’Empire est divisé en quatre provinces épiscopales,
chacune dirigée par un Kralle (une griffe). Viennent
Les membres de l’ordre portent toujours un vêtement
ensuite les Grands prêtres, les prêtres et les Prieurs.
blanc et noir frappé d’un dragon noir ou rouge.
Certains Sergents Templiers arborent un marteau
L’Ordre des templiers
en lieu et place du dragon, cela signifie qu’ils sont
directement rattachés à la protection d’un haut
Bras armé de l’Église du Dragon Unique, cette branche
dignitaire de la Bruderschaft des Hammers.
a été fondée parallèlement à l’ordre ecclésiastique sur
l’impulsion du premier Hohendrache : Klauss Blutbär.
Les frères du Marteau - Brüder des
L’Ordre est indépendant des armées de la noblesse.
Hammer
Beaucoup de guerriers germains, qui avaient
rapidement embrassé la religion de leur dirigeant,
L’ordre des frères du Marteau appartient à l’Église du
le roi Hordson, ont trouvé dans l’Ordre une vraie
Dragon Unique. Il est composé de deux sous-ordres
réponse à leurs attentes. Dans la culture germaine
jumeaux fondés par les compagnons de l’Empereur
c’est la force brute qui prime. Rejoindre une unité
Hordson : Geschwindenhammer et Widukind, ils en
combattante était pour eux une véritable révélation.
sont les premiers Grands Maîtres.
En l’an 10, alors que l’Empereur lance les croisades
Le premier est l’Amboss (l’Enclume), ordre des
«  de pacification  » sur les peuples scands, Milius
fondeurs et des forgerons. Le second est le Stichel
Klingeblut, le leader de fait de l’Ordre, décide de
(le Burin), il accueille les architectes, les tailleurs de
restructurer celui-ci. Avec l’accord du Hohendrache il
pierre et les maçons.
devient Grand Maréchal de l’Ordre. Il crée ensuite
deux titres honorifiques, celui de Grand Maître dédié
Pour entrer dans l’ordre, il est nécessaire de devenir
à l’Empereur lui-même et celui de Grand Commandeur
filleul d’un Prêtre-artisan. Le futur frère acquiert alors
qui honore les rois. Même si, de par ces titres, les
le statut de Contremaître. Dès lors, il a le droit de
Grands Commandeurs et le Grand Maître ont le
conduire une équipe d’artisans dans la réalisation
pouvoir total sur l’Ordre, en pratique seul le Grand
des tâches qui lui sont assignées par son parrain.
Maréchal dirige réellement les Templiers.
Ce dernier dispense plusieurs années d’enseignement
au Contremaître, généralement entre cinq et dix
Il nomme huit Commandeurs parmi ses hommes
ans. Ensuite, si le parrain estime qu’il le mérite,
les plus puissants, les plus fidèles et les plus pieux,
le Contremaître est envoyé au siège de l’ordre à
avec pour mission de constituer huit commanderies
Drachenklaue. Là, il passe plusieurs épreuves qui
réparties sur les quatre provinces épiscopales. En
décident de son entrée ou de son exclusion définitive
l’an 12, chacune de ces commanderies compte une
de la confrérie. S’il réussit, il se voit attribuer le Heilige
cinquantaine de Frères Templiers et de trois à quatre
Buch des Hammers (le Livre Sacré du Marteau). À
cents Sergents Templiers.
l’intérieur se trouvent compilés, dans le langage secret
de l’ordre, les secrets de la forge ou de la pierre. Ainsi
Les Frères Templiers sont issus directement de l’Église.
la recrue devient Prêtre-artisan à son tour.
Ils ont fait vœu de servir le Dragon Unique en tant
De là, il peut décider d’aller s’installer dans l’Empire
que prêtres, puis, en rejoignant l’Ordre, en tant que
seul ou en communauté avec d’autres membres de son
soldats. Parmi eux certains possèdent de véritables
ordre. Il peut également devenir itinérant, prêchant la
pouvoirs de Divination.
parole du Dragon Unique et aidant les gens dans
Les Sergents Templiers font partie intégrante de
leurs travaux du quotidien. Enfin, il peut également
l’Ordre mais sont issus du peuple. Ils prêtent les

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Organisation politique de l’Empire Teuton et de l’Église du Dragon Unique.
décider de rejoindre le Couvent du Marteau. Dans
cette académie, les Prêtres-artisan mettent en commun
leur savoir et leur esprit afin d’accroître toujours la
maîtrise de l’ordre sur leur art.
Au Couvent, le frère pourra apprendre et perfectionner
de nouvelles techniques de travail, mais aussi accroître
sa spiritualité auprès de frères enseignants. Lorsqu’il
estime son apprentissage terminé, il peut choisir
de quitter le Couvent et de prendre l’une des voies
précédentes ou d’y rester pour enseigner à son tour.
Les Frères du Marteau sont les seules personnes
pouvant mener des travaux de forge touchant de
près ou de loin à l’équipement défensif militaire. Les
forgerons « civils » n’ont le droit de produire que des
biens utilitaires et de l’armement de chasse. Tout le
reste doit être ordonné et supervisé par un Frère de
l’Enclume ou conçu par les artisans sous ses ordres
(armures, armes de guerre, matériel défensif comme
les herses…).
De même, seuls les Frères du Marteau sont autorisés
à engager des travaux d’architecture en pierre de
taille s’élevant à plus de cinq pieds de haut.
Ainsi, un simple ouvrier peut bâtir les fondations
d’une maison en pierre, un artisan créer des canaux
d’irrigation. Mais une bâtisse dont les murs seraient
entièrement faits de pierre relève de l’autorité des
Frères du Burin.
Beaucoup prétendent que ce sont des Nains qui
dirigent secrètement les Frères du marteau.
LIEUX REMARQUABLES
La Forêt de fer
Également appelée la Forêt Noire, elle est la
plus vaste région boisée de Midgard, couvrant la
Germanie dans sa quasi-totalité et une partie de la
Belgica. Emplie de puissance mystique, elle renferme
de nombreux lieux de pouvoirs et abrite quantité de
créatures étranges.
Irminsûl
Cette colonne de bois, sculptée dans un immense
frêne, a été érigée par les premiers chamans germains,
à l’aube des temps, en plein cœur de la Forêt de Fer.
Elle traverse les époques pour rappeler à tous que
les dieux de l’Asgard, ou bien peut-être des dieux
bien plus anciens encore, gardent en permanence
l’œil posé sur les humains pour le meilleur comme
pour le pire. Elle symbolise aussi la suprématie des
hommes sur les créatures de la forêt, marquant, par
son immuabilité, la force de ceux-ci. Irminsûl est le lieu
de réunion religieux le plus important de Germanie.
À la frange de ces croyances et de la symbolique
du lieu, il existe une caste secrète de chamans. Ils se
37
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nomment entre eux : Irmians. Pour eux, Irminsûl honore
la légende du dieu Irmin uniquement. Irmin étant le
nom qu’aurait porté le dieu Tyr, fils d’Odin, bien avant
que son père ne devienne seigneur d’Asgard. Selon
les irmians, Irmin/Tyr aurait régné sur les cieux avant
qu’Odin ne le chasse du trône lorsqu’il perdit sa main
dans la gueule de Fenrir.
Drachenklaue
Drachenklaue (la griffe du dragon) est la première
cité teutonne (fondée lors du Troisième âge  : la
Renaissance). Sous l’impulsion du roi Hordson, et
l’aide de ses deux compagnons bénis par le dieu
Dragon, la forêt autour du village de Kindorf fut
abattue sur plus d’une lieue. Puis une enceinte de
Autres confréries et lieux remarquables
Les Irmians
Les Irmians ne constituent pas un ordre clairement
établi ; on en retrouve tout autant dans les royaumes
scands que germains. Il s’agit de chamans partageant
une même vision, celle de la supériorité d’Irmir (Tyr)
dans le panthéon divin. Ils conservent et partagent
leur philosophie dans le secret et la parcimonie.
Lorsqu’un chaman rejoint cette croyance, il est marqué
par son mentor de la marque d’Irmin : une tête de
loup tatouée sur l’avant-bras gauche. Le lien entre les
Irmians et le totem loup est très fort.
La plupart vivent avec le peuple comme les autres
chamans. La seule différence étant une dévotion plus
prononcée envers Tyr et Freyr au détriment d’Odin. Ils
portent un tatouage blanc (seules les contours de la
tête du loup sont tracés).
Quelques-uns pourtant vouent une haine aveugle
aux hommes qui plient le genou devant Odin le
dieu usurpateur, le dieu menteur et tricheur, égoïste
et partial. Ceux-là vivent reclus au fin fond de la
Forêt de fer ou s’exilent sur les terres gelées de leurs
cousins Scands. Leur tatouage est entièrement noir et,
surtout, ils partagent un savoir ancien, puissant mais
maléfique. Ils tirent leur puissance de leur haine, mais
celle-ci consume leur cœur et brouille leur esprit. Leur
totem n’est pas le loup, mais le loup-garou, né du
mélange du sang d’Irmir et de la salive de Fenrir. Ces
prêtres d’Irmir, que l’on nomme Chamans noirs ou
Sadus, sont craints de tous. On leur prête la capacité
de prendre la forme d’hommes loups à la nuit venue
38
pierre fut érigée. Un parfait cercle d’une lieue et
demie de diamètre, il fallut deux longues années
pour en achever sa construction, en réunissant les
efforts de milliers de travailleurs venus de dizaines de
villages alentour.
Quelques années de plus et une véritable cité de
pierre s’élève en lieu et place des huttes de bois
de Kindorf. Une cité capable de rivaliser, tant en
technologie qu’en beauté, avec les plus grandes cités
de l’Empire Minoen.
Elle abrite, entre autres, le palais impérial, ainsi que le
siège des grands ordres : le Grand Temple de l’Église
du Dragon Unique, le Temple de l’Enclume, celui du
Burin, le Couvent des Sages et la Tour du Grand
Maréchal de l’Ordre des Templiers.
afin de venir enlever d’innocentes âmes pour les offrir
en sacrifice à leur dieu archaïque et sanguinaire en les
dévorant, comme Fenrir avait dévoré la main d’Irmir.
Après le Ragnarok et malgré la mort de Tyr face à
Garm, les chamans noirs vont voir leurs rangs grossir.
Mais le plus surprenant, c’est qu’ils ne perdront pas
la puissance du totem loup-garou. La haine qu’ils
vouaient à l’Asgard d’Odin se reportera sur le Dragon
Unique et ses archanges qui ne sont autres que des
fils et petits fils de l’usurpateur.
Ils seront au cœur des révoltes qui donneront naissance
aux royaumes Jute, Angle et Saxon. Pour ce dernier ils
deviendront même sa seule autorité religieuse.
La Route de l’ambre
C’est le nom des voies qui partent des royaumes
Dansks, Schleswig et Zealand, longeant la dangereuse
Forêt de Fer en traversant les territoires du Losten
germanique, puis pénétrant dans l’Empire Minoen
par la Porte des dieux. Par ces chemins transitent,
entre autres, l’ambre Dansk et Goth en direction du
royaume étrusque, puis de là, vers l’ensemble de
l’empire Minoen.
La Porte des dieux
On nomme la Porte des dieux les terres qui séparent
les hautes montagnes de Gaule et Germanie de
celles de l’Empire Minoen. C’est par là que passe la
Route de l’ambre.
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Les Celtes
Les Celtes vivent en tribus de plus ou moins grande
taille, dirigées par un chef souvent qualifié de roi.
Ils sont sédentaires et excessivement territoriaux,
toutefois, par tradition, ils sont toujours à la recherche
de meilleurs pâturages ou terres de chasse. La
règle veut que : « le royaume ne peut s’étendre que
jusqu’où va le regard du roi », ainsi les « frontières »
entre les tribus ne sont que provisoires et purement
hypothétiques.
Ils se nourrissent de pêche et de chasse, mais sont
surtout de grands éleveurs et cultivateurs.
POLITIQUE ET SOCIÉTÉ
Les Celtes ont développé un artisanat métallurgique
raffiné et de grande qualité. Ce sont eux qui ont, par
exemple, inventé l’armure de maille ou le tonneau.
Comme dans la majorité des cultures barbares, tout
homme, quel que soit son statut social, est capable de
se battre pour défendre sa tribu et sa famille ou pour
combattre une tribu ennemie.
Malgré une prédisposition à dégainer rapidement
les armes pour régler le moindre litige, les peuples
celtes sont des gens ayant un fort sens de l’accueil.
En tant qu’hôtes, les Celtes se doivent d’offrir le gîte
et le couvert à tout voyageur respectable. Manquer à
ce devoir est un signe de faiblesse et peut même être
considéré comme un déshonneur.
Classes sociales
Les druides et prêtres.
Ce sont les personnes les plus importantes et les
plus respectées chez les Celtes. Ils sont instruits,
sages et possèdent la parole des dieux. Ils officient
généralement auprès des « rois » comme conseillers
et prêtres.
Selon l’adage : « nul ne parle avant le roi, mais même
le roi ne parle pas avant son druide ».
Les « simples » prêtres sont des druides dont les
capacités arcaniques ne se sont jamais développées.
Le chef et la famille régente.
Le chef de tribu, souvent qualifié de roi, et sa famille
dirigent les membres de la tribu et se doivent d’assurer
leur sécurité.
Les guerriers et les familles riches.
De par leur position, soit de protecteurs, soit de
fortunés, ils disposent de certaines prérogatives sur
le commun. Le peuple les considère avec déférence.
Le peuple.
Il est constitué des fermiers, artisans, chasseurs,
pêcheurs, marchands, etc.
Les esclaves.
Ils sont essentiellement constitués de prises de guerre,
mais peuvent parfois être des personnes tombées
en disgrâce et ne pouvant plus faire face à leurs
obligations. Leur vie ne leur appartient pas et, à ce
titre, ils peuvent être volés, vendus ou même servir de
sacrifice.
Il n’existe pas vraiment de noblesse en dehors des
lignées dirigeantes ou riches et, bien entendu,
des druides. De là, les différences sociales se font
essentiellement sur la puissance de chaque famille
qui se mesure principalement en richesses et parfois
en réputation.
Même si chaque homme peut être considéré comme
un combattant en cas de nécessité, seuls quelques-
uns font de la guerre leur vocation. Ces derniers sont
généralement issus de familles riches et gravitent
autour de la lignée dirigeante.
Maintien de l’ordre
Ce sont les druides qui édictent les lois. Leur
application peut être mise en œuvre par des conseils
de citoyens, toutefois, c’est le chef de tribu qui a
toujours le dernier mot.
Religion
Les Celtes prient les Jeunes dieux, les Tuatha dé
Danann. Leurs noms varient d’une contrée à l’autre,
mais ils restent les mêmes entités. Ces derniers
représentent les forces, les vertus et les vices
primordiaux. Leurs représentants sur terre sont les
Druides.
AU QUOTIDIEN
Mis à part dans le cadre de quelques cités, fortifiées
ou non, les Celtes vivent essentiellement dans des
fermes ou bien dans des villages-citadelles appelés :
dunons en Gaule, duns en Albion, Eire et Prydyn et
castros en terres Galics et Ibères.
Une même tribu peut également posséder plusieurs
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villages qui rayonnent autour du dunon du chef. LES LANGUES

Ce dernier, toujours construit sur les hauteurs, est
fortifié et peut accueillir la tribu en cas d’attaque. Ils De nombreux langages sont parlés à travers les
sont protégés par des remparts complexes, faits de Terres du milieu, certains assez proches les uns des
terre, bâtis sur des assemblages de poutres parfois autres, d’autres radicalement différents. La plupart
renforcées avec des chevilles métalliques. Les plus des grands peuples ont leur propre langage, mais ils
importants ont également un parement de pierres. sont souvent dérivés d’une langue plus globale.
Les dunons sont généralement des capitales
économiques pour les différents clans d’une même
Les langues Celtes principales
tribu. Parmi les dunons célèbres on peut par exemple
citer en pays gaulois, Lutèce, Alésia ou encore
Le Gaulois
Gergovie.
Certains dunons sont immenses. Leur superficie peut
Parlé en Gaule, il connaît des langues proches comme
parfois s’étendre sur plus de 50 hectares. En fonction
le lépontique utilisé en Gaule cisalpine.
de celle-ci, il arrive qu’ils regroupent, en plus des
habitations de taille normale, des fermes et parfois
Le Brittonique
même des pâtures en leur sein.
C’est le langage principal de l’île d’Albion. Le Picte
Les habitations sont rectangulaires (plutôt sur le
en est dérivé (Prydyn), mais il intègre des éléments
continent) ou rondes (plutôt dans les îles et en pays
provenant d’une langue inconnue.
Galics). Elles sont constituées d’une structure en bois
souvent montée sur pilotis ou, pour les plus riches,
Le gaulois et le brittonique sont suffisamment proches
sur une base de pierres. Les murs se composent en
pour que ceux qui parlent l’une des deux langues
général de torchis et d’argile et sont sans fenêtre. Dans
arrivent à se faire comprendre par un interlocuteur
certaines régions où la pierre est plus abondante que
parlant l’autre dialecte.
le bois, les habitations sont entièrement réalisées en
pierre sèche.
Le Celtibère
Les Celtes ne possèdent pas de vraies routes
Langage commun aux tribus ibères, il est très proche
entretenues, mais ont tracé de nombreuses grandes
du lusitanien parlé par les Galics.
voies de commerce. Dans la région Ibère où les
Étrusques ont laissé leur héritage, on peut toutefois
Le Goïdélique
trouver quelques routes pavées.
Ils se déplacent à pied ou à cheval et possèdent
C’est le langage des gens d’Eire.
chars, chariots et roulottes.
L’art de la navigation se limite à du cabotage dans
des embarcations légères et quasiment exclusivement
Les autres langages
pour la pêche ou le transport de biens. Les fleuves
Il n’est pas rare d’entendre et de pouvoir apprendre
sont également de véritables voies de transport.
d’autres langages pour les personnes qui en ont la
Comme pour les royaumes du Nord, les quelques
capacité intellectuelle et l’opportunité, notamment
cartes des pays celtiques ont été tracées par les
pour les habitants des cités-comptoir. Le Phénicien et
Minoens. Extrêmement rares, elles constituent donc
le Carthaginois sont tout autant implantés dans les
des trésors inestimables. Certains druides ou sages
terres du milieu que le Koiné ou l’Étrusque.
possèdent quelques cartes locales. Généralement ce
savoir se transmet verbalement.

Pour communiquer entre tribus, les Celtes utilisent

essentiellement des messagers, mais ils connaissent
également le pigeon voyageur. Ils peuvent parfois
faire appel aux quelques camelots et artisans
itinérants pour transmettre certains messages de
faible importance.

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GAULE
GAULE
La Gaule se compose de cinq grandes provinces, la
Belgica, l’Armorica, la Gaule à proprement parler
(aussi appelée Galia), l’Aquitania et la Narbonesia.
Chacune regroupe de nombreuses tribus aux origines
communes. L’ensemble de ces tribus est considéré
comme constituant le peuple gaulois.
Les tribus les plus importantes de chaque province
sont :
La Belgica (au Nord) : les Nerviens, les Ménapiens,
les Morins, les Ambiens, les Atrébates, les Eburons,
les Calètes, les Suessions, les Rèmes, les Trévires et les
Médiomatrices.
L’Armorica (à l’Ouest) : les Unelles, les Lexoviens, les
Redons, les Coriosolites, les Vénètes et les Namnètes.
La Galia (au Centre et à l’Est) : les Aulerques, les
Carnutes, les Lingons, les Diablintes, les Cénomans,
les Sénons, les Andécaves, les Turons, les Séquanes,
les Pictons, les Bituriges, les Eduens, les Helvètes, les
Lémovices, les Ambarres et les Arvernes.
L’Aquitania, (au Sud-ouest) : les Santons, les Vivisques,
les Cadurques et les Elusates.
La Narbonesia (au Sud-est) : les Volques, les
Tectosages, les Allobroges, les Voconces, les Ligures
et les Salyens.
Les Gaulois
(qui deviendront les Francs)
Peuple fier et bravache, parmi les Celtes c’est celui
dont les populations sont les plus nombreuses. La
Gaule, de par sa situation géographique centrale, est
un carrefour important pour les échanges de biens. De
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ce fait le commerce y est très développé par endroits
et il existe de grandes voies commerciales qui relient
le Sud au Nord, ou à la côte nord-ouest. La richesse
engendrée par ces échanges a permis à certains
villages de devenir, avec le temps, de véritables cités,
notamment dans le Nord et en Narbonesia.
Les Gaulois, comme beaucoup de peuples barbares,
sont très territoriaux et excessivement épris de leur
liberté. De ce fait, les escarmouches entre tribus sont
très fréquentes. Ces querelles deviennent parfois de
véritables guerres qui durent plusieurs générations.
Individuellement les Gaulois sont de farouches
combattants, mais seul Frank Alvard réussira à les
unir afin qu’ils deviennent la première puissance de
Midgard.
En s’alliant pour combattre le Ragnarok, les tribus
deviendront un véritable empire. De plus, les Francs
développeront une unité militaire d’élite appelée
Mousquetaires. Ces derniers useront, en plus des
armes blanches traditionnelles (comme la francisque),
d’armes à poudre explosive (mousquets) qui leur
conféreront un avantage certain sur la plupart des
armées de leurs voisins.
Population : environ 7 millions, chaque grande tribu
comptant entre 50 000 et 250 000 personnes.
Les Galates
La tribu Galate ne se trouve plus depuis longtemps
sur les terres gauloises, elle a migré vers l’Empire Mi-
noen, marchant en conquérante. Après avoir mis à
sac Rome, puis été repoussés à Delphes, les Galates
ont traversé les territoires thraces. Ensuite ils ont été
recrutés par le roi Nicomède d’Anatolie qui, après
quelques années, les récompensa de leur vaillance
au combat en leur offrant les terres de Phrygie où
ils s’installèrent pour former le royaume de Galatie.
Frank Alvard, futur empereur des Francs, est un prince
descendant de la lignée royale Galate.
Les Gallicènes
Le peuple Gallicène est constitué de deux sectes
chacune composée presque uniquement de femmes.
Elles vivent sur l’île de Sein (Avalon) au large de la
Gaule et d’Albion et sont aussi inaccessibles que le
cœur d’un dragon.
La première secte, la première apparue sur Avalon,
mais aussi la moins influente à l’heure actuelle, est celle
des « Prêtresses d’Avalon ». C’est une caste dirigée
par des druidesses qui ont reçu leur enseignement
directement du Grand Druide Dagda. Elles forment et
enseignent leurs arts à des jeunes femmes d’exception
42
qui viennent pour la majorité de l’île elle-même et
à quelques rares hommes vivant dans les Gaules.
Cet enseignement se fait dans la plus ancienne et
la plus pure des traditions. Les prêtresses d’Avalon
sont souvent confondues avec des fées du Sidhé car,
au-delà de leur savoir, elles ont aussi pour mission
« d’initier » les hommes. Sorte de guides spirituels et
charnels, elles orientent, enseignent et font renaître les
héros en devenir à leur vraie nature.
La seconde secte, que l’on nomme les « Sorcières
d’Avalon », s’est imposée sur l’île comme la caste
dominante. Leur éducation ainsi que leurs dogmes
sont très proches de ceux des Prêtresses, même s’ils
ne se traduisent pas de la même manière. De plus,
malgré les apparences, elles subissent l’influence des
Prêtresses et s’imprègnent de leurs traditions, voire de
leur essence même pour en faire les leurs. C’est parce
que leurs enseignements sont si proches de ceux
des prêtresses, qu’Aifé, déesse protectrice d’Avalon,
avait accepté de les accueillir sur l’île, à la requête
de la déesse Artémis, afin de sauver la secte de la
destruction de l’Atlantide, quelques siècles plus tôt.
Les pères qui permettent à ces deux communautés
de femmes de perdurer sont essentiellement, pour
les prêtresses, constitués de héros ou de champions
amenés sur l’île par magie. Pour les sorcières, il s’agit
généralement des gardes d‘élite de l’ordre. Ces
soldats sont tous des descendants, au sang pur, des
gardes atlantes sauvés par la déesse en même temps
que les sorcières d’origine.
Confréries et ordres
La Confrérie des Mousquetaires
Lorsque le prince Galate, Frank Alvard, prend la
décision de revenir sur la terre de ses ancêtres, il
réunit de fidèles compagnons d’arme autour de lui
pour entreprendre le voyage. Parmi eux, se trouvaient
trois druides et trois soldats-artisans qui ont développé
depuis peu une nouvelle technologie martiale, le
mousquet.
Aritgenos le fort, Samognatos le brillant et Sugusavios
le victorieux formaient le conseil du prince Alvard. Ces
derniers ont abouti, après des années de recherches
basées sur des découvertes faites dans les ruines d’une
ville troglodyte des montagnes de la Cappadoce, à
la création d’une poudre explosive qu’ils nommèrent :
Taran, en hommage au dieu Taranis. Ils recrutèrent
alors quatre guerriers possédant des dons d’artisanat
et leur confirent la mission de trouver une mise en
œuvre efficace de leur découverte.
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Bitucus le vivant, Diovicos le divin, Ioturix l’adroit et
Voteporix le fin se lancèrent alors dans d’innombrables
recherches. Une de leurs expériences coûta la vie à
Diovicos le divin, une autre fit perdre sa main droite
à Voteporix le fin. Mais à force de ténacité, après
quelque temps, fut fabriquée la première arquebuse.
Tenues secrètes, les découvertes des six hommes
n’étaient partagées qu’avec le prince. Grâce à de
nouvelles découvertes réalisées durant le voyage
vers la Gaule, le petit groupe réussit à affiner les
caractéristiques de leur arquebuse pour aboutir au
mousquet.
À sa création, la Confrérie des Mousquetaires ne
compte pas plus d’une vingtaine de membres (druides
y compris), essentiellement des Galates, soldats
du prince. Rapidement, après avoir rejoint Lutèce,
pendant le Ragnarok, Alvard va multiplier ce chiffre
par dix en créant l’Akadémia des Mousquetaires.
Ainsi, lors de la bataille qui opposa les troupes de
l’alliance aux hordes de Surt, ce sont près de deux
cents Mousquetaires, équipés d’armes à feu, qui
renforcèrent les combattants « réguliers ».
En quelques années, l’effectif passe à près de cinq
mille combattants répartis entre les divers forts et
l’Akadémia de Lutèce. Ce chiffre représente une limite
haute de leur nombre, car la production de Taran est
longue, difficile et très coûteuse et il est impossible aux
druides alchimistes de l’ordre de fournir des munitions
pour un nombre de combattants plus important. Il
en va de même pour la fabrication des mousquets
et mousquetons, qui, si elle est moins coûteuse, reste
longue et minutieuse.
La Confrérie se compose de trois classes. Les Artificiers,
ce sont des druides qui sont les seuls à connaître
les ingrédients et les formules secrètes permettant
la fabrication du Taran, ils sont une dizaine. Les
Armuriers qui possèdent l’art pour la fabrication des
mousquets et mousquetons, une cinquantaine au
total. Et enfin, les Mousquetaires, de vaillants soldats
ayant appris le maniement de ces armes complexes
et redoutables.
La Confrérie des Mousquetaires est dirigée par un
conseil formé de trois Artificiers, trois Armuriers et
d’un officier. Les Artificiers et les Armuriers sont choisis
par leurs pairs et sont élus à vie, bien qu’ils puissent
être démis de leurs fonctions par un vote à l’unanimité
en cas de graves manquements. L’officier est élu par
l’ensemble des mousquetaires lors d’un vote effectué
tous les deux ans (avec le ratio, une tête, une voix,
quel que soit le rang).
Viennent ensuite les officiers. Les capitaines, au nombre
de dix, gèrent chacun une compagnie composée
d’environ cinq cents hommes. Les maréchaux sont
au nombre de cinq dans chaque compagnie et ont
la responsabilité d’une centaine d’hommes, ces
unités sont appelées brigades. Ces dernières sont
elles-mêmes divisées en unités d’une dizaine de
mousquetaires appelées escouades dirigées par un
brigadier.
Le Taran
Cette poudre, composée de gros grains cristallins
jaunâtres, possède la particularité de déflagrer
lorsqu’elle entre en contact brutal avec un éclat
d’ambre. La déflagration produit une forte détonation
et un léger nuage de fumée à l’odeur sulfureuse
caractéristique.
Même si elle n’est pas particulièrement sensible à
l’humidité, une trop forte exposition à cette dernière
rend le déclenchement par l’impact de l’ambre moins
efficient. Ainsi, une trop longue exposition à la pluie
peut entraîner une défaillance, l’immersion quant à
elle annule toute chance de déflagration. De plus, le
temps et l’exposition à l’air dégradent relativement
rapidement ses capacités explosives. Ainsi avec un
stockage standard, le Taran perd son efficacité en trois
ou quatre mois. Scellé dans un récipient hermétique,
il peut, par contre, conserver ses capacités pendant
cinq ou six années.
Lieux remarquables
Ys
La cité d’Ys est née de l’alliance d’un petit roi gaulois,
Krân, et d’un grand navigateur carthaginois, Himilcon,
quatre cents ans avant le Ragnarok. Ainsi, alors que
le Phénicien ouvrait la première voie maritime pour le
commerce de l’étain entre Gadir et l’Albion, il fit halte
dans le petit village de Ker-Is en terres coriosolites en
Gaule. Himilcon y tomba amoureux de la sœur du
roi Krân et décida de faire du village de pêcheur un
comptoir carthaginois.
Au cours des siècles, la richesse du petit village est si
importante qu’il devient : Ys la puissante, cité de toutes
les extravagances. Au fil du temps, de nombreux
marchands carthaginois y installèrent leurs résidences
et leurs descendances prêtèrent allégeance à la
lignée des Krân. Avec eux vinrent les luxueuses villas
de pierre et les temples de leurs dieux.
Le port crût en taille au point qu’il vint même s’étendre
sur le domaine de l’océan. En 143 AR, Krân-Lir, le
roi fou, ruina la cité en faisant bâtir une gigantesque
enceinte circulaire dans la baie. Protégeant ainsi
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le port des attaques venues de la mer. Il augmenta
également sa capacité d’accueil en lui permettant
de ne plus être soumis aux marées. De gigantesques
portes-écluses permettant ou interdisant l’accès à
la baie parachevèrent l’ouvrage titanesque. L’or ne
tarda pas à couler à flot de nouveau.
Peu à peu, alors que la puissance et la richesse de
la cité ne cessaient de croître, elle fut ostracisée par
les populations locales. La cité des extravagances
devint la cité maudite des vices et de la déchéance.
Dans les dunons voisins, la rumeur voulait qu’on y
adore des dieux étrangers et malfaisants et que les
fidèles des Sidhés y meurent de maladies horribles
ou y deviennent fous. Toutefois les échanges entre les
puissants marchands celtes, capables d’outrepasser
les croyances locales, et les riches commerçants
carthaginois prospèrairent.
En l’an 23 AR, le roi Krân-Lon partit en expédition vers
les terres du nord. Il réquisitionna la flotte de guerre
et mena les puissants navires phéniciens loin au delà
d’Albion et de Prydyn. Cinq semaines plus tard,
la flotte rentra à Ys sans son roi. De folles rumeurs
s’emparèrent des habitants alors que les marins
ivres racontaient leur expédition dans les contrées
magiques des fées du nord. Quand à Krân-Lon, il est
dit qu’une violente folie l’avait saisi le rendant ivre de
passion pour une princesse Ioslfar. Une fée dont les
guerriers avaient stoppé le voyage de la flotte d’Ys.
Commença alors un conflit qui mettant à mal la cité
et ses habitants et durant lequel s’opposèrent druides
et prêtres de Baal, chacun soutenant son propre
prétendant au trône. Près d’un an après, alors que
le conflit faisait encore rage, voyant même des luttes
armées ravager certains quartiers, une nef fit son
arrivée au port avec à son bord le roi Krân-Lon. Ce
dernier ramenait avec lui un enfant, Dahud, une fille
née de ses amours avec la princesse de Thulé.
Krân-Lon et Dahud jouèrent un rôle important lors
du Ragnarok, avant que la cité ne soit engloutie à
tout jamais sous les flots lors du combat entre Thor et
Jormungand.
Lutèce
Ce dunon appartient à la petite tribu des Parisii.
De moyenne importance, son histoire changera
radicalement avec l’arrivée de Frank Alvard et de
ses Galates. En quelques années, après le choix de
Lutèce comme lieu de résidence du futur Empereur, le
dunon verra sa taille et son importance croître.
Alésia
C’est un des plus grands et des plus puissants dunon
de Gaule. Il s’étend sur près d’une centaine d’hectares
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et possède la muraille de défense la plus robuste des
royaumes gaulois.
En l’an 10, le général Vercingétorix y mènera
une grande bataille contre les puissantes légions
étrusques, stoppant ainsi leur progression vers Lutèce.
Bibracte
Capitale de la tribu Éduens, ce vaste dunon est un
haut lieu du commerce gaulois.
Gergovie
C’est la capitale de la petite tribu de Boïens (soumise
aux puissants Arvernes). Peu avant la bataille d’Alésia,
Vercingétorix y infligera une première défaite aux
troupes étrusques.
Entremont
Capitale de la tribu des Salyens, le dunon
d’Entremont intègre parfaitement la croissance des
cités minoennes proches. En 143 AR, alors que la
cité s’agrandit, les Salyens font appel aux savants
massaliotes pour tracer les plans de leur nouvelle
cité. Bien que gauloise, la cité devient alors une vraie
agglomération de type minoen.
Tolosa
En 280 AR, les tribus de la région fournissent une
grande partie de la force armée qui accompagne
les Galates dans leur voyage de conquête vers l’est.
Après le pillage du temple d’Apollon à Delphes, les
Keltois sont repoussés par une violente tempête que
l’on prête au dieu offusqué. Delphes est sauve et les
armées de Brenn (Brennus) se divisent. Les Volques
et les Tectosages rebroussent chemin alors que les
autres poursuivent leur marche vers Kallion.
Volques et Tectosages rentrent donc chez eux les bras
chargés d’or. Le dunon de Tolosa devient alors une
puissante place forte et la cache secrète du fabuleux
trésor. Même si l’on prétend que l’or de Delphes a été
maudit par Apollon lui-même et qu’il est la cause des
nombreuses épidémies survenues par la suite dans
la région, nombreux sont ceux qui rêvent de s’en
emparer.
Les cités-comptoir
Les cités fondées par les grands colonisateurs, que
ce soient les Phocéens, les Étrusques (tous deux de
l’Empire Minoen), les Carthaginois ou les Phéniciens,
n’ont rien de semblable aux villes et forts celtes
ou scands. Elles sont le reflet des grandes cités
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des différents empires. La plupart possèdent des
arènes et amphithéâtres ou encore l’eau courante.
Les autochtones qui y naissent, vivent et meurent,
possèdent une culture totalement différente de celle
de leurs compatriotes. Ils sont des citadins, habitués à
des lois, des codes et des valeurs morales différentes.
Très proches de celles des Minoens et pourtant
différentes de par leur mélange aux coutumes locales.
Nicaea
Fondée par les Massaliotes en 350 AR, Nicaea
deviendra la seconde plus importante cité-comptoir
minoenne de Gaule.
Antipolis
Fondée en 386 AR par les colons massaliotes, c’est
une ville commerciale très importante.
Massalia
La cité est fondée en 619 AR par des colons phocéens
venus de lointaines terres de l’Empire Minoen. Elle
devient, avec Nicaea, le port commercial le plus
important de la Gaule et l’un des plus grands de
l’ouest de Thalassa. Sa richesse rivalisera avec les
plus grandes cités minoennes et phéniciennes (puis
carthaginoises) notamment grâce à la route de
l’ambre.
Emporion « les cités jumelles »
Fondée par des colons massaliotes en 580 AR, la cité
est divisée en deux parties distinctes. La première, la
plus ancienne, occupe une petite île très proche de
la côte. La seconde, bâtie un peu plus tard (vers 546
AR) se développe autour du port lui-même établi sur
la côte face à l’île.
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PRYDYN

PRYDYN de l’étrange mélange des cendres de leurs ancêtres

et de l’extrait d’une plante nommée woad (pastel
des teinturiers), desquels ils tirent leur force et leur
Les Pictes
courage. Le peuple Picte se compose de sept tribus :
les Taéxalis, les Calédones, les Epidis, les Vénicones,
C’est un peuple mystérieux, étrangement lié à la
les Damnonis, les Novantaes, et les Selgovaes.
nature et plus particulièrement à la forêt et aux
montagnes. Il est possible que du sang de l’une des
Woad : l’extrait de cette plante sert également dans la
tribus divines (les Jeunes dieux) coule encore un
préparation de nombreuses décoctions et onguents,
peu en eux. Ils sont peu nombreux et vivent en petits
notamment pour son pouvoir cicatrisant.
clans. Ils arborent des tatouages bleus, constitués

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ALBION
Les Bretons
Comme leurs cousins Gaulois, les Bretons sont très
individualistes. Ils vivent en clans mais n’ont qu’un
seul dirigeant, une reine plus exactement, qui règne
sur l’ensemble du territoire. Plus diplomates, ils sont
aussi plus raffinés ; la qualité de leurs étoffes (tartans)
est reconnue à travers toutes les Terres du milieu. Les
tribus bretonnes principales sont au nombre de seize :
les Cavertis, les Votadinis, les Brigantes, les Parisis, les
Cornovis, les Corieltauvis, les Icénis, les Trinovantes,
les Catuvellaunis, les Dobunnis, les Dumnonis, les
Durotriges, les Belgaes, les Regnis, les Cantiacis et
les Atrébates.
ALBION
Les Cymrus
Comme leurs cousins Gaëls, les Cymrus sont encore
très proches de leurs racines. Leurs liens avec leurs
dieux sont très forts. On ne connaît que quatre
grandes tribus chez les Cymrus : les Deceanglis, les
Ordovices, les Démétaes et les Silures. Elles se situent
toutes les quatre dans l’est d’Albion le long de la côte.
Lieux remarquables
Ile de Mona
Cette île abrite le centre du pouvoir druidique d’Albion
depuis la nuit des temps. Les Hauts druides y tiennent
conseil, et la caste dans son ensemble s’y recueille lors
de pèlerinages ou vient y acquérir sciences et savoirs.
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On y trouve plus d’une trentaine de cromlechs.
Stonehenge
C’est le plus ancien et le plus grand cromlech. C’est un
lieu de culte très important, mais également et surtout
un lieu de pouvoir. Il est composé de deux cercles
concentriques renfermant deux autres alignements
en forme de fer à cheval, concentriques également,
ouverts vers le nord-est. Le premier cercle est composé
de dolmens contigus sans tumulus de près de cinq
mètres de hauteur. Le second cercle est constitué de
pierres bleutées de plus petite taille (environ deux
mètres). Le premier fer à cheval est formé par cinq
dolmens culminant à six mètres pour les deux de
l’ouverture, puis six mètres et demi pour les deux
suivants et plus de sept mètres pour celui formant le
sommet. Enfin, la dernière structure en fer à cheval est
48
composée des mêmes pierres bleutées que le second
cercle.
Il s’y trouve en permanence une dizaine de druides,
les « pierres bleues », érigées dans le cercle intérieur
par les Sidhés, augmentent grandement les capacités
de soin de ces derniers.
Caer Lug (Londinium)
C’est l’une des plus puissantes forteresses d’Albion.
Elle est construite sur la rive nord de la Tamesas.
Lorsque les Étrusques mèneront leur campagne de
conquête de l’île, ils en feront un lieu charnière de leur
commerce et la renommeront Londinium. En l’an 61,
elle sera détruite par les armées de la reine guerrière
Boadicéa, avant de renaître de ses cendres quelques
années plus tard.
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EIRE - L’ÎLE VERTE
Après le départ des Tuatha dé Danann vers le Sidh,
vinrent les Fils de Milé que l’on nomme aujourd’hui les
Gaëls. Ils peuplèrent l’île verte et la nommèrent Eire.
Elle est la terre habitée (et connue) la plus à l’ouest
de Midgard.
Cinq grandes provinces (nommées coiced) la
divisent : Ulad, Connacht, Mumhan, Laigin et Meath
ayant chacune à leur tête un roi. Chaque province
est ensuite divisée en principautés dirigées par un Ri
(un « petit roi » ou chef de tribu). Enfin, un haut roi,
le « Ard ri », règne sur l’ensemble de l’Eire depuis
Tara la capitale du Meath. Mais, à bien des égards, il
s’agit d’un titre honorifique plus qu’autre chose, même
si tous se doivent de respecter ses édits.
EIRE
Ulad
Située au nord de l’île, cette province est dirigée
depuis des lustres par les rois Aed Ruad, Cimbaeth
et Dithorba, qui règnent durant sept années à tour de
rôle. De nombreux héros verront le jour sur les terres
Ulates, dont certains seront des demi-dieux.
Mumhan
Une des plus vastes provinces d’Eire, elle s’étend sur
tout le sud de l’île.
Connacht
Le Connacht s’étend le long des côtes ouest d’Eire.
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Laigin
Le Laigin est la province qui s’étend sur tout l’Est de
l’île, son roi actuel est Mesgégra. C’est un roi manchot
auquel les Ulates ont enlevé la femme. Il périra sous
les coups d’un de leurs champions, Conall Cernach,
lors d’un duel équitable où Conall se liera un bras
dans le dos.
Meath
Cette province n’a pas de réel territoire en dehors
de la cité-capitale Tara. Elle se trouve à la jonction
des quatre autres provinces, une sorte de point
d’équilibre. Tara est le centre de tous les pouvoirs,
politiques et religieux. Son Ard Ri (Haut Roi) Eterscel
est actuellement le chef des Fiannas. Ces derniers sont
des chasseurs et des combattants choisis parmi les
plus valeureux pour leur grand respect des traditions,
de l’ordre et bien sûr de leur souverain. Ils rejoignent
l’ordre des Fiannas, créé il y a bien longtemps par le
roi Finn, et servent de garde et de police personnelle
au Haut Roi, portant sa parole et sa justice partout
en Eire.
Les Gaëls
Les Gaëls sont le peuple celte le plus proche de leur
culture mystique ancestrale. Leurs druides en tirent
d’ailleurs de très grands pouvoirs. On raconte que
grâce à de puissants rituels et à l’aide des Jeunes
dieux, les druides Gaëls sont capables de ressusciter
tous leurs morts après une bataille afin de les renvoyer
le lendemain en découdre à nouveau avec l’ennemi.
Confréries et ordres
La Fianna
De manière générale ce sont de jeunes chasseurs ou,
parfois, des guerriers issus de familles notables qui se
proposent de rejoindre la Fianna, mais les exceptions
ne sont pas rares. Ceux qui veulent intégrer les
hommes du haut roi doivent accomplir des tâches
spécifiques, surmonter de difficiles épreuves, mais
surtout prouver leur loyauté au Haut roi.
Tout d’abord il leur est demandé de posséder un
certain niveau de maîtrise en poésie. Ensuite viennent
les tests physiques où sont mesurés leur courage
et leur motivation. Chaque prétendant doit, par
exemple, résister aux assauts de neuf adversaires,
armé d’un seul bâton et d’un bouclier, mais surtout,
en étant enterré jusqu’à la taille. Il doit également
traverser une forêt tout en étant pourchassé par trois
50
de ses compagnons, sans jamais se faire rattraper,
sans être blessé, sans faire craquer une branche sous
son pas ou encore sans que sa coiffure (tressée pour
l’occasion) ne se défasse.
Les Fianna sont divisés en vingt-sept Ceithrenn de
vingt-sept hommes, chacun dirigé par un Rigfennid.
Leur chef suprême étant le Haut roi.
Ils suivent le code édicté par Finn et se servent de
celui-ci pour appliquer la loi du Haut roi :
La pureté dans nos cœurs,
La force dans nos bras,
La vérité de nos paroles dans nos actes.
Si la volonté du Haut roi venait à s’opposer au code,
jamais un Fianna ne trahirait ce dernier. Il cherchera,
par tout moyen, à exécuter la tâche ordonnée tout en
restant en accord avec ses principes ; quitte à devoir
faire changer d’avis le roi des rois en sacrifiant sa vie
pour démontrer la force de sa conviction.
Lieux remarquables
Emain Macha
Capitale de l’Ulad. Emain Macha signifie  : les
jumeaux de Macha.
La légende veut qu’une déesse ait vécu parmi les
Ulates.
Macha, compagne sidhée du modeste fermier
Crunnchu, promis de faire prospérer sa famille s’il lui
jurait de ne jamais révéler à quiconque sa présence
à ses côtés. Lors de la grande assemblée des Ulates,
excédé par la vantardise du roi, et aidé par l’alcool,
Crunnchu annonça alors, à qui voulait bien l’entendre,
que sa femme, Macha, serait capable de battre
n’importe quel cheval du roi à la course. Grand mal
lui prit car ses paroles arrivèrent aux oreilles du roi.
Sa colère fut si grande qu’il ordonna à Crunnchu de
prouver sur-le-champ ses allégations ou de perdre la
tête. Macha fut convoquée, et malgré le fait qu’elle fut
enceinte et presque à terme dû affronter les chevaux
du roi, car ce dernier ignora sa demande de reporter
le défi à une date située après sa libération.
Macha courut donc contre les meilleurs coursiers de la
cour et les battit, arrivant première aux portes du fort.
Elle s’y effondra et donna naissance à deux enfants
parfaitement identiques. Durant l’accouchement, elle
poussa un cri si puissant que tous les habitants de
l’Ulad l’entendirent. Puis Macha maudit le roi et tous
les gens du pays sur neuf générations. À chaque
fois que le royaume serait en grand danger, chaque
guerrier connaîtrait durant cinq jours et quatre nuits
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les douleurs de l’enfantement, l’empêchant ainsi de
défendre le royaume.
Seul Cuchulainn (héros célèbre de l’Ulad), né au
même instant, fut épargné par cette malédiction grâce
au sang divin coulant dans ses veines.
Crom Cruaich
Ce lieu de culte installé dans la plaine de Magh
Slècht (la Plaine des lamentations) porte le nom de
la divinité chtonienne à laquelle il est consacré. Il
est constitué d’une statue d’or haute de trois mètres
à l’effigie d’un ancien dieu de la fertilité, le serpent
cornu, Crom Cruaich. Cette dernière est entourée
d’un cercle formé de douze menhirs ouvragés, si vieux
que l’usure du temps les a complètement déformés.
Ils atteignent en moyenne deux mètres soixante de
haut et en les observant attentivement, on peut y
reconnaître des formes et des traits représentant des
humains. Tous semblent posséder un visage tourné
vers la statue.
Crom Cruaich est un sombre dieu méconnu et craint.
D’après la légende il n’offre jamais la fertilité sans
recevoir en premier lieu un sacrifice. Elle prétend
également que si l’on essaie de déplacer ou même
de toucher la statue, alors les douze monolithes se
transforment et s’animent en douze guerriers de
pierre invincibles, ne reprenant leur place et leur
forme qu’une fois sue toute vie, présente dans la
plaine, soit offerte à Crom Cruaich. Il est dit que le
Haut-roi Tigernmas et les trois quarts de son armée
ont péri sous les coups des guerriers de pierre lors
de la veillée de Samain de sa soixante-dix-septième
année de règne. Alors que la cérémonie touchait à
sa fin, l’arrogant et saoul Tigernmas, insatisfait de
l’attitude muette du dieu, l’aurait insulté à haute voix.
Depuis ce massacre, plus personne n’a jamais osé
défier Crom Cruaich.
Tara
Capitale de l’Eire.
La colline de Tara accueille la cité royale des terres de
Meath, de fait c’est le centre du pouvoir du Haut roi
et des Hauts druides. On y trouve Tech Midchuarta
(la Maison du Milieu) où se déroulent toutes les
cérémonies les plus importantes, comme celle de la
nomination du Haut roi. On y trouve aussi Lia Fail (la
Pierre de la Destinée) qui rugit de joie lorsque le vrai
Haut roi d’Eire pose le pied dessus.
Cruachan
Capitale du Connacht.
On dit qu’elle fut fondée en des temps anciens par
Crochan, une Sidhé servante de la grande déesse
Brigit (Etaine). Crochan donna naissance à une enfant
humaine du nom de Mebd qui devint la reine la plus
puissante du Connacht. Son nom est synonyme de
puissance et de force.
Dun Ailinne
Capitale d’été du Laigin.
Le fort de Dun Ailine n’est occupé que durant Imbolc
et Beltaine (le printemps et l’été) par la famille royale,
la cour ainsi que les membres les plus importants de
la noblesse et leurs suites. Durant les autres saisons
chaque famille, y compris la famille royale, retourne
dans son village d’origine.
La légende raconte que c’est là qu’aurait vécu
Cumaill, fils de Nuada des Tuatha dé Danann et père
de Finn Mac Cumaill fondateur de la Fianna.
C’est à Dun Ailinne que se célèbrent les rituels les
plus importants et principalement le choix et la
consécration des rois du Laigin.
Caisel
Capitale du Mumhan.
Le fort de Caisel est bâti sur une colline rocheuse qui
semble faite d’un seul bloc.
D’après les légendes, Bodbh Derg, fils de Dagda,
serait le fondateur de Caisel et le premier roi du
Mumhan. Peu de temps avant de prendre la place
de son père à la tête des Tuatha de Danann et de
rejoindre le Sidhé, il aurait choisi le roc de Caisel
pour établir la capitale du royaume de Mumhan.
On prétend, encore, qu’au centre du roc se trouverait
une cavité renfermant une puissante entité destinée
à s’éveiller à un moment crucial de l’histoire du
Mumhan, sans que personne ne sache si elle est
bénéfique ou maléfique.
51
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LA PÉNINSULE IBÉRIQUE
Les Galics
Parmi les peuples celtes, il s’agit du moins belliqueux
malgré la grande réputation de leurs confréries
mercenaires. Influencés par leurs frères Ibères, les
Galics commencent à voir émerger en leur sein une
civilisation plus structurée.
Les tribus galics les plus importantes sont : les
Gallaecis, les Astures, les Cantabres, les Bérons, les
Gallis, les Vaccéens, les Arévaques, les Vettons, les
Lusitaniens, les Carpétans, les Celticis, les Tartessiens
et les Turdétains.
Les Ibères
Il y a quelques siècles, les Ibères ont été colonisés
par les Étrusques. Toutefois, cet asservissement fut
de courte durée, car les envahisseurs Minoens furent
rapidement chassés grâce à l’intervention du héros
Viriathe, puis de son fils, le roi Céléos et de sa grande
52
IBERIA
tribu Galic de Lusitanie. Ce dernier vint prêter main-
forte à ses frères de l’Est car il était lui-même un enfant
Ibère (du côté de sa mère) qui avait su gagner le
cœur et la confiance du peuple de Lusitanie.
Mais, même s’ils se sont libérés du joug de
l’oppresseur, les terres Ibères ont été marquées à
jamais par la civilisation Minoenne. Nombreuses sont
les habitudes ou les techniques artisanales qui ont été
conservées et qui proviennent directement du style de
vie étrusque.
On trouve le long de la côte de magnifiques cités
aux maisons de pierre, dotées de réseaux d’eau
courante et d’évacuations directement inspirées des
technologies étrusques. Ces cités renferment bien
souvent des lieux communs que l’on ne trouve nulle
part ailleurs, comme les bains ou les arènes. Les Ibères
ont également développé un sens du raffinement
propre aux grandes civilisations commerçantes, les
coupes appliquées de leurs vêtements ainsi que le soin
qu’ils apportent à leur hygiène en sont, entre autres,
le reflet. Mais, malgré tout cela, ils ont également
conservé la majorité de leur ancienne culture, ce qui
créé un mélange assez surprenant.
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Confréries et ordres
Les prêtresses d’Elche
L’ordre des prêtresses du castro d’Elche est un des
plus puissants de la péninsule Ibère. Leur influence
rayonne sur toute la région allant de Mastia au Sud à
la lointaine Arse (Saguntum) au Nord. Il est dirigé par
une grande-druidesse assistée de quatre druidesses et
composé d’une douzaine de prêtresses.
La légende prétend que les grandes-druidesses dont
le pouvoir est transmis de mère en fille, appartiennent
à la lignée de la déesse Épona. Cette légende, même
si elle n’est pas colportée par l’ordre, n’a jamais, non
plus, était démentie par les prêtresses.
L’ordre possède de grands troupeaux d’équidés
dont les étalons sont réputés pour leur vigueur et leur
puissance. Ils sont souvent sollicités, contre faveurs
consenties à l’ordre, pour saillir les meilleures juments
des grands éleveurs locaux. À leur naissance les
poulains et pouliches des troupeaux de l’ordre sont
bénis et reçoivent ainsi la protection divine. De ce fait,
leur valeur est multipliée par dix.
Au-delà de la richesse que l’ordre tire de ses élevages,
il est aussi respecté pour les bienfaits que les prêtresses
prodiguent chaque jour à tous les gens de la région
en plus de la tenue des rites. Qu’il s’agisse de soins,
d’un peu de nourriture pour les plus déshérités, ou
ne serait-ce que d’écoute, la maison de l’ordre est
toujours ouverte à ceux qui en ressentent le besoin.
Chalybios, les maîtres forgerons de Tolèdo
Le khalubos, l’acier, est le précieux secret que les
Minoens pensaient être les seuls à maîtriser dans
cette partie du monde que représentent leur empire et
les terres barbares de Midgard.
Lorsque Hannibal décida d’équiper ses légions des
fameuses falcatas provenant de Tolèdo, il voulut
connaître le secret des maîtres forgerons. Il lui fut alors
conté une légende vieille de quatre siècles.
Alors que les forges du petit castro de Tolèdo étaient
déjà fameuses pour la qualité de leur fer, un voyageur
perse vint se réfugier auprès du seigneur Calepios. Le
voyageur fuyait depuis Gadir où il était activement
recherché par les autorités locales. Le roi de Tolèdo
lui donna l’hospitalité et s’opposa au petit groupe de
soldats carthaginois qui le poursuivait, sans même
l’interroger sur ses crimes. Pour le remercier, le fuyard
qui se présenta comme Merus fils bâtard de Cirus le
second, grand seigneur de l’Empire Perse, proposa
de lui offrir un savoir que peu de rois pouvaient se
targuer d’avoir : celui de la conception du khalubos.
Calepios accepta le cadeau de son hôte et lui
demanda de partager son savoir avec son propre
fils apprenti forgeron. Le vieux Merus et le jeune
Aballacos, épaulé par son maître Massa, partagèrent
leur savoir. Partagèrent, car Merus découvrit que
les forgerons de Tolèdo possédaient, eux aussi, un
secret. La qualité de leur fer proviendrait de la trempe
de ce dernier dans les eaux du fleuve voisin, le Taje.
Intrigué, Merus demanda alors à observer la chose
de ses propres yeux. Une fois chose faite, il s’enquit
d’un endroit calme ou il pourrait, avec ses deux
comparses, installer une petite forge tout à proximité
des eaux du Taje. Ce fut par chance ou grâce
aux dieux qu’Aballacos découvrit l’entrée d’une
petite grotte. L’eau du fleuve y arrivait par un bras
souterrain, le jeune homme comprit rapidement que
l’endroit était parfait pour y installer leur atelier, car
il ne s’agissait pas d’une simple grotte. Le druide du
castro lui confirma que l’endroit était puissant comme
le sont les cromlechs, car l’esprit du fleuve s’unissait
avec celui de la Terre pour donner naissance à l’eau
la plus pure du monde.
La première arme, la falcata, que forgea en ce lieu
la trinité, composée du vieux sage, de l’artisan et
du jeune apprenti, n’avait jamais eu de pareil en
terres keltoises. Merus nomma la grotte Chalyb, en
hommage au peuple de l’homme qui lui avait lui-
même transmis ses secrets. D’un commun accord, les
trois hommes décidèrent que les secrets du khalubos
et des falcatas créés en Chalyb devraient être
protégés et partagés avec parcimonie. Ils fondèrent
alors l’ordre des maître-forgerons Chalybios.
Depuis, seuls les meilleurs artisans peuvent prétendre
à entrer dans l’ordre abandonnant, en même temps
qu’ils acquièrent les secrets du khalubos, leur liberté
de partager leur savoir.
Tolèdo accueille une dizaine de forges appartenant
à l’ordre. Elles fonctionnent toutes selon l’ancienne
tradition de la trinité : un maître-forgeron, un sage
et un apprenti et, bien entendu, conservent un secret
total sur leur savoir et sur la légendaire grotte de
Chalyb.
Lieux remarquables
Elche
La forteresse de Llici a doucement prospéré depuis
sa fondation, cinq siècles avant le Ragnarok, jusqu’à
l’arrivée des colons étrusques, où elle prendra un
essor important en devenant Elche.
Llici puis Elche est connue et reconnue pour deux
particularités. La première est le talent des sculpteurs
de pierres keltois de la cité, quasi égal à celui des
meilleurs tailleurs de l’Empire. Il est reconnu par tous.
La seconde est la puissante caste sacerdotale de la
cité. L’autorité de cette dernière rayonne bien au-delà
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de la cité, mais par-dessus tout, elle a de notable de
n’être constituée que par des femmes (à l’image des
prêtresses d’Avalon).
En 228 AR, Elche sera assiégée par les Carthaginois,
mais grâce à l’aide du seigneur de Mastia,
l’envahisseur sera repoussé. Ce dernier vint soutenir
la cité après avoir été convoqué par les prêtresses
d’Elche.
Saguntum
Initialement nommée Arse, le castro de Saguntum est
une grande métropole ibérique. Dès le cinquième
siècle avant le Ragnarok, il développe grandement
son commerce avec les Minoens (et notamment le
royaume étrusque) et les Phéniciens.
Durant l’année 219 AR, les Arsiens s’allient avec les
Étrusques dans leur guerre contre les Carthaginois
ce qui leur vaut d’être assiégés par Hannibal et son
armée durant neuf longs mois. Au final les troupes du
général carthaginois viendront à bout des défenses
de la cité et en prendront possession.
Les légions étrusques, menées par Scipion l’africain,
« libéreront » Arse de l’occupant carthaginois en 212
AR. La cité deviendra alors Saguntum et par là même
un comptoir Minoen.
Lucentum
L’histoire de Lucentum est proche de celle de
Saguntum. Comme elle, la cité, initialement nommée
Contestania, a prospéré grâce au commerce et aux
échanges avec les Minoens, les Phéniciens, mais
également les Carthaginois de Gadir. En 208 AR,
alors que les troupes étrusques de Scipion marchent
contre les Carthaginois, elles annexeront Contestania
à l’Empire. La cité sera renommée Lucentum.
Numantia
Le castro de Numantia est une puissante citadelle
guerrière. En 153 AR, elle subit les premières attaques
Étrusques alors que ces derniers poursuivent les
survivants du castro de Segeda. Parmi eux se trouve
Carus le roi de Segeda. Avec l’aide des Numantiens,
ils repoussent les Étrusques et leurs éléphants de
guerre. Durant vingt ans, Numantia repousse chaque
attaque et met en défaite chaque général envoyé
par Rome. En 133 AR, Scipion Émilien est envoyé sur
place pour mettre fin à la domination des Numantiens.
Après quinze mois de siège, affamés, les Ibères
incendieront la citadelle avant de se donner la mort.
Scipion Émilien est vainqueur mais il ne récolte que
ruines et désolation. Quelques semaines plus tard il
est stoppé par les Galics.
54
Numantia devient le symbole de la lutte Galic et Ibère
contre l’occupant étrusque.
Tolèdo
Le castro de Tolèdo est devenu une plaque tournante
du commerce des armes peu de temps après sa
conquête par les Étrusques (aux environs de 193 AR).
Leurs artisans sont réputés et leurs aciers d’une qualité
inégalée. Ils sont les premiers Keltois à maîtriser la
création du khalubos (l’acier) en dehors des terres
Ibères et de l’Empire Minoen.
Les cités-comptoir
Mastia (Carthago Nova)
Fondé plus de mille ans avant le Ragnarok, le castro
de Mastia est la capitale d’une des plus puissantes
tribus ibères. Pourtant, en 227 AR, le puissant seigneur
de guerre Orison, vainqueur des Carthaginois un an
plus tôt lors du siège d’Elche, ploie le genou devant le
général Hasdrubal. La cité passe alors sous le contrôle
des Carthaginois devenant Qart Hadasht. Dix-huit
ans plus tard, en 209 AR, Scipion l’africain reprend
la cité pour les Étrusques et la renomme Carthago
Nova. Elle devient rapidement la plus importante cité
coloniale du royaume étrusque en terres ibères.
Gadir
Fondée par les Phéniciens en l’an 1104 AR, dans ses
débuts, Gadir n’est qu’un petit comptoir saisonnier
pour les rares navires traversant les colonnes
d’Héraclès.
En 500 AR, elle tombe sous le joug carthaginois.
En 229 AR, le général Hannibal en fait son centre
opérationnel. Enfin, en 206 AR, elle est conquise par
Scipion l’africain au nom du royaume étrusque. Durant
près de trois cent ans Gadir va croître en population et
en richesse au point, qu’avec son annexion à l’Empire
Minoen, elle deviendra la principale cité coloniale
des terres ibères.
Autres lieux remarquables
La Route de l’étain
Ce nom est donné aux quatre grandes voies par
lesquelles transitent les minéraux précieux vendus par
les Keltois aux Minoens et aux Carthaginois. Les plus
importants sont l’étain, l’or et le cuivre. Sur ces routes
commerciales transitent, bien sûr, d’autres biens et
notamment, dans le sens inverse, du vin.
Les Carthaginois n’ont qu’une route maritime qui
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longe les côtes d’Eire, d’Albion, de Gaule et des
terres Galics avant d’arriver à Gadir. Ensuite, elle
transite par la terre jusqu’à Mastia, puis embarque à
nouveau vers Carthage. Quelques rares courageux
passent les colonnes d’Héraclès avec leur navire et
naviguent directement jusqu’à la capitale.
La route du sud, elle, va de la côte gauloise vers
Massalia en passant par Tolosa. Celle du centre
part du même endroit mais converge vers Bibracte
avant de redescendre vers Entremont et Massalia.
La dernière, la route du nord, part des terres Calètes
(Belgica) vers l’est avant de redescendre également
sur Bibracte.
De Massalia, ensuite, les métaux partent vers
l’Empire Minoen.
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L’EMPIRE MINOEEN
L’Orient
L’EMPIRE MINOEN
Ce peuple ne sera pas accessible immédiatement aux
joueurs, un volume indépendant lui sera entièrement
consacré.
Les Minoens, sous le règne éclairé mais cruel de
leur Empereur immortel Minos, ont atteint un stade
d’évolution avancé. Ils excellent dans l’art, l’économie
et le commerce. Ils maîtrisent la culture agricole,
construisent des routes, des aqueducs, instruisent des
philosophes, des astronomes et des mathématiciens…
Ils sont divisés en de multiples entités autonomes
(telles que Rome capitale du royaume étrusque)
souvent dirigées par un Roi assisté d’un Conseil des
anciens ; mais qui doivent toutes répondre devant la
56
suprématie de la Crète et de l’Empereur Minos.
Proches des dieux, ils vivent l’ère des Héros : des élus
qui accomplissent des prouesses pour leur peuple.
Les Étrusques – Rome
Plus puissant des royaumes de l’Empire Minoen après
la Crète, Rome oppose une puissance non négligeable
à celle-ci. Leur savoir-faire est principalement militaire
et leur Caesar est généralement un seigneur de
guerre qui a connu bien des victoires sur les champs
de bataille. Rome a des vues colonisatrices sur la
péninsule Ibérique avec pour but inavoué de se
libérer du joug de Minos.
Près de deux siècles avant le Ragnarok, Rome
commencera petit à petit à faire de l’ombre à la Crète
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et à l’empereur, avant d’en devenir le nouveau centre L’EMPIRE PUNIQUE

du pouvoir en l’an 46.
Les langues de l’Empire Minoen
Le langage commun utilisé dans l’ensemble de
l’Empire est le Koiné (une version simplifiée du grec),
mais chaque royaume possède sa propre langue
dont l’usage n’est pas interdit, sauf en présence d’un
noble ou d’un notable.
Ce peuple ne sera pas accessible immédiatement aux
joueurs, mais lors de la parution du supplément qui
sera consacré à l’Empire Punique.
Leur civilisation est proche de celle de l’Empire
Minoen bien qu’ils ne semblent avoir aucune velléité
de conquête. Ils ne sont connus en Midgard que par
leurs quelques cités-comptoir.

L’étrusque, le langage du royaume du même nom

prend de l’importance au fur et à mesure des conquêtes
faites au nom de l’Empire, et de l’accroissement de sa
puissance au sein même de ce dernier.

57
Grand prêtre Minoen
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La rencontre
Mes hommes adorent entendre cette histoire. Celle où je leur raconte ma rencontre avec le mythique Empereur
Minos.

C’était il y a huit années, nous venions d’accoster sur de l’île de Crète durant notre voyage de « retour » vers
la terre de nos ancêtres, la Gaule.
Nous avions été escortés jusqu’au port principal par deux énormes navires de guerre, comptant chacun trois
rangées de rames. S’ils l’avaient voulu, ils n’auraient eu qu’à se rapprocher l’un de l’autre pour fracasser notre
esquif sans aucun effort, comme l’on rompt une coquille de noix entre ses doigts.

Le jeune capitaine au teint hâlé qui vint me chercher, pour m’escorter jusqu’au palais royal, nous donna ses
consignes comme si nous étions de vulgaires bateleurs. Mais nous n’étions pas là pour guerroyer, donc nous
fîmes profil bas. Plus tard, j’eus l’occasion de comprendre que, malgré la puissance des troupes embarquées
à ma suite, nous n’aurions eu aucune chance si nous avions voulu faire une quelconque « remontrance »
concernant notre offense.
Le capitaine m’offrit une place à bord de son char de guerre et nous partîmes vers Knossos la capitale de
l’Empire.

Peu de temps après, je me trouvai devant l’entrée de la salle impériale, au sein même du palais de Minos.
J’avoue avoir eu le souffle coupé en contemplant les beautés architecturales du lieu. Même le gigantesque
palais du grand roi d’Anatolie ne pouvait rivaliser avec la prestance de la demeure du roi des rois.
L’accès à la salle principale se faisait par une cour intérieure constituée de trois jardins où coulaient de
nombreuses sources et où l’eau jaillissait vers les cieux propulsée par d’incroyables fontaines.
La double porte d’airain qui en condamnait l’accès était à elle seule un chef-d’œuvre. Les deux silhouettes
qui y étaient ciselées et qui représentaient d’étranges hommes à tête de taureau semblaient avoir capturé
l’essence même de ces créatures. Comme si on les avait solidifiées dans le métal, pour ensuite les accrocher
aux battants.
Puis mon regard se posa sur les deux gardes que j’avais, de prime abord, pris pour des statues qui flanquaient
ladite porte. Ces hommes étaient grands, trop grands. Tellement massifs que je pensais immédiatement à un
quelconque subterfuge dans leur armure pour les rendre plus impressionnants que la nature n’aurait pu les
concevoir. Il n’en était rien.
Alors que mon esprit vagabondait, saisi par chaque chose sur laquelle mon regard se posait, la grande porte
s’ouvrit. À ma grande surprise ce fut dans un souffle et non avec le grondement auquel je m’étais attendu. Seul
un étrange et léger cliquetis se faisait entendre. Un des gardes sortit de son immobilisme, il fit un pas en avant,
s’inclina légèrement et d’un mouvement de la main m’indiqua l’intérieur de la salle.
J’entrais sans perdre de temps. Le lieu était bien sombre comparé à l’ensemble de pièces et de cours que
j’avais franchi pour arriver là. Seule une énorme fenêtre triangulaire située à l’opposé de la porte laissait
pénétrer la lumière. Et encore, celle-ci était tamisée par des vitraux couleur azur qui représentaient, en de
nombreuses nuances de bleu, un magnifique taureau.
Au centre se trouvait un bassin rectangulaire peu profond où je distinguais parfois les mouvements d’un
poisson aux écailles iridescentes. Les côtés étaient flanqués d’immenses colonnes entièrement sculptées de
naïades magnifiques, au-delà desquelles semblaient brûler des torchères accrochées aux murs que l’on ne
pouvait que deviner.

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Puis venait le trône du seigneur Minos, un imposant fauteuil fait de coraux et de marbre blanc. À mon sens,
démesuré par sa taille, jusqu’à ce que, mes yeux, enfin accoutumés à la faible clarté azurine, perçoivent la
silhouette de l’Empereur en personne.

Il se tenait non loin du trône, un peu en avant. Au tout début je l’avais pris, lui aussi, pour une statue. J’eus une
parole pour Dagda quand je compris que c’était bien un être vivant. J’avais déjà vu des hommes mesurant
près de huit pieds, il les dépassait de deux bonnes têtes. Ces mêmes hommes avaient des épaules larges,
des bras épais et des torses puissants. Minos les aurait fait passer pour de simples enfants à ses côtés. Mais
le plus marquant était son visage, on n’en discernait que les yeux aux pupilles dorées, le nez et, avec force
d’attention, les épaisses lèvres. Le reste était presque entièrement recouvert de barbe. La naissance de ses
longs cheveux, coiffés en arrière, se noyait dans ses sourcils épais. Quant à ses joues et ses pommettes elles
étaient couvertes de fourrure ou, plus exactement, d’une toison à laquelle succédait sa longue barbe noire.
Mais le tout semblait soyeux, et loin de lui donner l’aspect monstrueux d’une bête, il lui en donnait une grâce
effrayante et hypnotique. Un peu comme ce que l’on ressent la première fois lorsque, enfant, on se retrouve
face à un énorme taureau au pelage noir comme la nuit et aux naseaux dilatés par la fureur, prêt à vous
déchiqueter pour avoir pénétré son territoire.
Ses bras s’ouvrirent en signe de bienvenue et je vis ses énormes mains poilues s’écarter avec lenteur. D’une
seule, il aurait pu enserrer ma tête pour la broyer.
Puis il parla et sa voix sonna, puissante et grave. A tel point que mon estomac se resserra devant tant de
majesté : « Sois le bienvenu Frank Alvard, prince des puissants Galates. Peuple sans peur qui a parcouru le
monde connu et vaincu les plus grands rois. Approche, nous avons tant de choses à nous dire.»…

Plus tard, je compris que Minos et certains de ses proches, ainsi qu’une grande partie de la Garde Impériale,
appartenaient à une lignée plus ancienne que celle des hommes. Des êtres disparus depuis bien longtemps si
ce n’était là-bas en Crète, lieu d’où ils règnent sans partage sur le monde civilisé.

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Commerce et mesures
Commerce
En Terres du Milieu le commerce se fait essentiellement
via le troc et l’échange de bétail. Avec l’augmentation
croissante du commerce vers la Méditerranée, les
Celtes vont rapidement démocratiser la monnaie.
Près de deux siècles avant le Ragnarok, les
premières pièces celtes sont frappées, les potins.
Puis apparaîtront des pièces de plus grande valeur,
calquées sur les monnaies minoennes.
Ces valeurs peuvent varier d’une région à l’autre,
voire d’une saison à l’autre. Elles servent de base aux
échanges et achats dans l’univers de Darkrunes.
Malgré les traditions et le style de vie « barbare »
et tribal des Celtes et des Scands, les grandes cités
ibères et les comptoirs étrusques de la Narbonesia
ont permis le développement d’un commerce riche
et florissant entre Albion, les royaumes Galics et les
Gaules d’un côté et la Phénicie et l’Empire Minoen
de l’autre.
Mesures
MINOENNES
Ce sont les unités le plus largement utilisées.
Longueurs
1 Digit correspond à 1,84 centimètre
1 Orguia = 100 Digits correspond à 1,84 Mètre
1 Amma = 10 Orguias correspond à 18,4 Mètres
1 Stadion = 10 Ammas correspond à 184 Mètres
1 Coudée correspond à 46,3 Centimètres
1 Pied 31-32 Cm
1 Mile étrusque = 1 000 Doubles Pas étrusques soit
environ 1 482 Mètres
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Alors que la cité-état de Gadir était établie depuis
près de deux siècles au sud des royaumes Galics, la
construction de Massalia, par les Phocéens, au sud
de la Gaule (environ six cents ans avant le Ragnarok)
va accroître les échanges entre les Terres du Milieu et
les empires thalasséens.
Albionais, Galics et Gaulois échangent l’or, le cuivre,
l’étain, des objets en cuir, de la verrerie et des
esclaves contre du vin méditerranéen, des cruches à
vin étrusques, des coupes athéniennes, des bijoux, de
l’huile et des olives entre autres.
Certaines tribus du sud-ouest de la Germanie
commercent l’or via Massalia, celles du Losten, du sel
en passant par la Porte des dieux.
Les Dansks, eux, commercent de l’ambre avec les
Étrusques via le Losten germain.
Liquides
1 Kyathos correspond à 0,045 Litre
1 Cotyle correspond à 0,25 Litre
1 Chous correspond à 3,25 Litres
1 Métrète correspond à 39 Litres
Solides
1 Cotyle correspond à 0,25 Litre
1 Chenice correspond à 1 Litre
1/2 Setier correspond à 4 Litres
1 Setier correspond à 8 Litres
1 Médime/Médimne correspond à 52 Litres
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Poids SCANDS
1 Mine correspond à 625 Grammes Distances
1 Talent correspond à 37,5 Kilogrammes
1 Il (il ou Rost) correspond à environ 7.62 Miles
Les mesures Celtes et Scands se basent sur celles étrusques (soit 11,3 km)
de l’Empire Minoen, avec quelques exceptions 1 Vika égale 1 Mil marin
remarquables et avec leurs propres dénominations.
Poids
CELTES
1 Môrk équivaut à 215 Grammes
Distances 1 Pind est égal à 24 Môrk soit environ 5,2 kg

1 Leuga correspond à 1.5 Miles étrusques (environ

2300 Mètres).

Volumes
1 Bosta correspond à 1 Poignée
1 Ambosta correspond deux mains jointes

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Le sacré
LES SAISONS
Une année se divise en 13 lunes d’environ 28 jours
chacune.
L’année commence par le début des beaux jours,
Sumar pour les Scands, Imbolc et Beltaine pour les
Celtes.
Printemps
Début février (Imbolc) : Cerf, Aulne et Saule.
Le printemps représente la fécondité, la renaissance,
la purification.
Été
1er  mai, début de la saison claire (Beltaine) : Aigle,
Chêne et Houx.
Ouverture des activités diurnes : reprise de la chasse,
de la guerre, des razzias, des conquêtes pour les
guerriers, début des travaux agraires et champêtres
pour les agriculteurs et les éleveurs. L’été est lié à la
lumière et au soleil (le jour).
Chez les Celtes, l’été est également représenté par le
feu (Beltaine signifie le feu de Bel). C’est la saison des
engagements.
Puis on passe à la saison froide, Vetr pour les Scands,
Lugnasad et Samain pour les Celtes.
Automne
1er août (Lugnasad) : Sanglier, Noisetier et Pommier.
Chez les Celtes, l’automne débute par la fête des
moissons et de nombreuses cérémonies (dont des
compétitions sportives) dédiées aux déesses de la
fertilité. Il s’agit également de la fête du roi dans sa
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fonction de distributeur des richesses et d’équité, sous
l’autorité des druides. C’est une trêve militaire qui
célèbre la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité
du royaume. Elle est obligatoire et réunit les trois
classes (sacerdotale, guerrière et artisanale) de la
société celtique.
Elle est considérée comme une foire de commerce,
mais aussi une occasion de régler les contentieux, de
célébrer des mariages, d’entendre des poètes et des
musiciens. S’il n’y a pas de sacrifice ni de cérémonie
religieuse, on y fait des jeux et des courses.
Hiver
1er novembre, début de la saison sombre (Samain) :
Loup
L’hiver est lié à l’obscurité et à la lune (la nuit).
Chez les Celtes, la fête de Samain représente le
nouvel an druidique, c’est une période où le monde
des vivants et celui des morts sont très proches voire
entrelacés. Il est propice aux événements magiques
et mystiques
LES ANIMAUX SACRÉS
Le cerf
Pour les Celtes comme pour les Scands, c’est un
animal sacré et royal (noble), il symbolise la vie, la
puissance, la longévité et la rapidité.
L’aigle
Pour les Celtes, il est l’image royale de l’âme, il est un
symbole solaire.
Pour les Scands, il est également un symbole de
lumière, mais surtout la manifestation des divinités.
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Le sanglier
Pour les Celtes, il est doté d’une puissance peu
commune, d’un tempérament solitaire et combatif.
Il est symbole de connaissances (donc de la classe
sacerdotale : les druides).
Le loup
Pour les Celtes comme pour les Scands, il représente
les forces de la nuit, il est le symbole des dangers
redoutés. Il est souvent associé au royaume des morts.
L’ours
Dans les deux cultures, il représente la force et le
pouvoir temporel, c’est-à- dire la royauté issue de la
classe guerrière. Biorn (ours en norrois) est également
un des noms d’Odin, car l’ours est un de ses principaux
symboles.
LES ARBRES SACRÉS
Chez les Celtes de nombreux arbres revêtent une
connotation sacrée, notamment car ils entrent dans
la magie des druides. Ils sont essentiellement liés à un
symbolisme religieux fort, quelques exemples :
If : éternité (mort et naissance), arbre primordial
Cyprès : éternité
Bouleau : renouveau (janvier)
Aulne : feu et eau
Saule : poésie et éternité
Chêne : force et longévité
Houx : il succède au chêne dans la saison, force et
longévité
Noisetier : enseignement caché et sagesse
Pommier : immortalité
Chez les Scands certains arbres sont également la
représentation de symboles sacrés très importants,
comme l’Yggdrasil par exemple, symbole de vie et
lien entre le monde des humains et les royaumes
divins, mais également le pommier, symbole ici aussi
d’immortalité.
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La religion
Dans ce chapitre, ne seront abordés que les deux
grands panthéons des Scands et des Celtes. Les
divinités Minoennes seront traitées dans le volume
consacré à leur Empire.
Les dieux d’Asgard, tout comme ceux du Sidh ou
encore de l’Olympe, sont des êtres supérieurs car ils
sont immortels, mais pas totalement invulnérables et
possèdent la connaissance des mystères du monde.
À juste titre puisqu’ils l’ont conçu.
Toutefois ils ne sont pas les premiers êtres divins à
avoir existé, car tous ont été précédés par les Géants.
Ces êtres sauvages, à la puissance brute, sont
l’incarnation des forces primordiales de l’univers et
de la Terre, les énergies déchaînées. Forces à partir
desquelles les dieux ont, le plus souvent, forgé le
monde et les êtres vivants. Selon les panthéons ils
sont les Eotons scands, les Fomorés celtes ou encore
les Titans, Cyclopes et autres Hécatonchires minoens.
Pourtant, ils sont eux-mêmes parfois les enfants de
divinités primordiales encore plus antiques (les dieux
Anciens).
Souvent les dieux représentent un ou plusieurs
aspects du monde, de la nature ou du caractère des
gens. Toutefois ils ne l’incarnent pas forcément d’une
façon absolue. Les dieux peuvent être considérés
comme des surhumains ou des Héros antiques,
certes aux pouvoirs immenses et presque sans limites
physiques, mais avec les mêmes envies, les mêmes
forces et faiblesses morales que les humains. Ils ont
des caractères propres et ne sont qu’en de rares
cas figés dans des concepts très stricts de pensées
représentatives de l’élément qu’ils symbolisent pour
les simples humains, même si ces concepts influencent
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grandement leurs comportements. De plus, il existe
souvent plusieurs divinités liées à un même concept.
Généralement, l’une d’entre elle se détache du
lot comme en étant la principale représentante.
Ainsi, il existe une multitude de divinités. Nous nous
attarderons, essentiellement, sur les principales.
Certaines divinités, notamment chez les Celtes,
possèdent plusieurs incarnations. Suivant le
peuple qui l’adore, outre le fait qu’il soit nommé
différemment, il possède aussi parfois des attributs ou
une apparence différente, voire, parfois, une histoire
et des accomplissements différents. Ces dieux n’en
restent pas moins une seule et même entité.
Les dévotions aux divinités et à leurs représentations
sont très nombreuses. Les hommes ont bâti à travers
les siècles de nombreux lieux de cultes : stèles,
statues, cercles de pierres, temples, ornements… du
plus insignifiant au plus grandiose. On trouve, par
exemple, à la source de la Seine, dans une petite
grotte, une statue d’une déesse mineure : Sequana
(nymphe de la Seine). Ou encore le fantastique
Temple des Ases dans le village d’Upsala.
Outre les cérémonies religieuses et les prières, les
dieux ont droit à des offrandes. Elles servent à les
amadouer pour obtenir quelque chose, ou bien à les
remercier suite à une aide apportée. Les offrandes
peuvent être de toutes sortes, généralement liées à
la divinité et aux services demandés ou rendus. Les
sacrifices aux dieux ne sont pas rares non plus.
Toutefois, dans les deux cultures celte et scand, ces
sacrifices ne sont que très rarement ceux d’innocents.
Il s’agit soit de prisonniers, soit de criminels ou encore
de volontaires, selon les situations.
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Les divinités Scands

LES JOTUNNS (OU ÉOTONS) Elle représente l’eau et la terre.

Baugi
Les Géants Primordiaux
Fils de Gilling et frère de Suttung.
Le tordu. Sans le savoir aidera Odin à voler l’hydromel
Ils sont les énergies qui ont donné vie à Midgard.
de son frère Suttung. Durant cette quête il cherchera
tout de même à trahir Odin pour conserver leur butin
Ymir
pour lui seul.
C’est l’être primordial et le père des géants du givre,
les Jotunns. Il sera tué par Odin, Vé et Vili et son corps
Beli
servira à créer le Monde.
«Le braillard».
Il sera un des adversaires de Freyr lors du Ragnarok.
Audhumla
Elle est perçue comme « la vache nourricière », source
Bergelmir
de toute vie et mère de Buri.
Fils de Thurdgelmir.
Père de la seconde génération des géants du givre.
Buri
Père de Burr.
Bestla
Né lorsque Audhumla lécha une pierre de givre salée,
Fille de Bolthorn, épouse de Burr.
il est le père de Burr. C’est le géniteur qui donnera
«L’épouse». Elle est la mère des trois dieux
naissance à la lignée des seigneurs d’Asgard.
primordiaux : Odin, Vili et Vé.

Les Jotunns (les géants du givre) Bolthorn

«Épine de malheur».
Ce sont des créatures puissantes et souvent violentes, Il est le père de Bestla et donc le grand-père des
pas nécessairement mauvaises, mais aux colères dieux primordiaux.
faciles et sans pitié.
Burr
Aegir (ou Gymir) Fils de Buri.
C’est l’un des plus puissants Jotunns, il est la mer et Comme son père, il est le géniteur. Il est le père
les océans. Il est père de neuf filles qui sont toutes une d’Odin, Vili et Vé.
facette de la mer.
Bara, Byglia, Hronn, Kolga et Udr : les vagues. Byleist
Blodughadda : celle à la chevelure sanglante. Frère de Loki et Helblindi.
Dufar : celle qui plonge. Impétueux (tempête).
Hefring : celle qui soulève.
Himinglaeva : celle qui s’élève et scintille. Farbauti
Père de Loki.
Agnarr «Tempête», il est l’éclair qui frappe. Farbauti est le
Fils de Geirroed. vrai père de Loki qui sera adopté par Odin après la
Pris de pitié, il donne de l’eau à Odin, alors que son mort de celui-ci.
père Geirroed le torture et que son manteau bleu de
dieu suprême s’enflamme. Fenia
«L’habitante des marais». Elle actionne la meule du
Angrboda moulin de Grotti, avec Menia. Un roi, arrivé de la
Mère de Fenrir, Jormungand et Hel. Maîtresse de mer, tue Grotti et les embarque toutes deux sur son
Loki. navire où il exige qu’elles broient du sel. Sous le poids
Elle est «celle qui annonce le malheur». de la meule et du sel broyé, le navire sombre. C’est
ainsi que la mer devint salée.
Aurboda
Épouse de Gymir, mère de Gerd.

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Geirroed
Frère de Gudmund, père d’Agnarr, Gialp et Greip.
Il représente l’au-delà, il est le très savant.
Il torturera, sans le savoir, Odin déguisé en mage.
Plus tard il sera tué par Thor lors d’une de ses quêtes.
Grid
Mère de Vidar.
Violence et avidité. Malgré ces facettes elle fait
commerce avec Odin et aide Thor. Elle lui révélera
les plans du géant Geirroed, qui cherche à le piéger
pour le tuer. Elle lui donnera sa ceinture et ses gants
magiques. En cela, elle est considérée comme un des
rares géants « positifs ».
Gudmund
Frère de Geirroed.
Entité miroir de son frère il est également le très savant,
mais représente le monde des vivants à l’opposé de
Geirroed.
Menia
«La servante». Elle actionne la meule de Grotti avec
Fenia.
Mimir
Il est la mémoire et le plus grand sage. Il possède
l’arbre de connaissance, Mimameid, et la source,
Mimisbrunn, qui dispense : savoir et intelligence.
Narfi
Fils de Loki, père de Nott.
«L’inquiétude». Pour punir Loki, les Ases forceront
son frère Vali à le tuer sous ses yeux. Ensuite, avec
ses boyaux, les Ases fabriqueront les liens qui
maintiendront Loki prisonnier dans la caverne du
supplice.
Olvaldi
Père de Gang, Idi et Thiazi.
« Celui qui a le pouvoir sur la bière ».

Helblindi Ran
Frère de Loki et Byleist. Épouse d’Aegir, mère de ses neuf filles.
Aveugle au royaume des morts, il serait celui qui défie Elle incarne également la mer mais essentiellement
la mort. « la ravisseuse », c’est-à-dire la part ténébreuse de la
mer : la sépulture des naufragés.
Hyndla
Géante devineresse, elle possède un grand savoir en Sumar
généalogie. Fils de Svasud.
Il est l’Été.
Hraesvelg
Le géant à forme d’aigle qui crée le vent lors de son Surt «le noir»
envol. Il demeure au septentrion du ciel. Géant cornu, il est le gardien du royaume du feu, le
Muspell. Il mènera l’armée des fils du Muspell lors du
Hrym Ragnarok et dévastera le monde.
Il mènera le navire des morts, Naglfar, lors du
Ragnarok. Vali
Fils de Loki, frère de Narfi.
Iarnvida Pour punir Loki, les Ases le pousseront à tuer son frère,
Mère des chiens de la lune, les Managarm, par Fenrir. Narfi, sous les yeux de leur père. Kvasir, ressuscité,
Vieille géante vivant dans la Forêt de fer, elle incarne usera de paroles de pouvoir sur Vali pour le changer
la guerre. en loup sanguinaire et sans plus de trace d’intelligence.
Il se jettera alors sur Narfi pour lui arracher la gorge
Jarnsaxa et l’éventrer. Enfin, il s’enfuira dans les tréfonds de la
Mère de Magni par Thor. grotte du supplice pour ne réapparaître que lors du
C’est une des géantes vierges et serait donc, Ragnarok.
également, une des mères de Heimdall. Elle demeure
dans la Forêt de fer. Vetr
Fils de Vindsval.
Laufey Il est l’Hiver.
Mère de Loki.
«L’île aux feuilles», elle est la terre indispensable au Les géantes vierges
développement de la conscience des dieux et des Le dieu Heimdall prétend être né de neuf géantes
Hommes. vierges et sœurs, elles mêmes nées de neuf sœurs
(peut être les vagues, filles d’Aegir).

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Angeyia, Atla «La querelleuse», Eistla «La
tumultueuse», Eyrgiafa, Imd «La louve», Jarnsaxa ,
Ulfrun, Gialp «la mugissante», Greip.
Autres Jotunns
Billing : « le jumeau ».
Fiolsvinn : « le bâtisseur ».
Gang (fils d’Ovaldi, frère de Thiazi et Idis)  : « le
mouvement ».
Gerd (fille d’Aurboda et Gymir, épouse de Freyr)  :
c’est la plus belle des géantes.
Gilling (père de Suttung) : « le crieur ».
Goi : elle est l’une des facettes de l’hiver.
Hrungnir : « le tapageur ».
Idi (fils d’Olvaldi, frère de Thiazi et Gang) :
« le travail ».
Logi : « le feu » .
Skrymir : « le vantard ».
Svasud (père de Sumar) : « l’aimable ».
Suttung (fils de Gilling et frère de Baugi) :
« le rapide ».
Thiazi (père de Skadi, frère de Gang et Idis, Fils
d’Olvaldi).
Thrivaldi : le très puissant, le géant à neuf têtes.
Thurdgelmir (fils d’Ymir et père de Bergelmir) : celui
qui hurle, le géant à six têtes.
Vafthrudnir : « l’astucieux ».
Vasud (père de Vindsval) : il représente la peine créée
par le mauvais temps.
Vindsval (père de Vert) : il est le froid glacial du vent.
LES ASES
Les Ases sont les divinités aristocratiques et
principalement guerrières qui règnent sur les hommes
et le monde.
Les principaux Ases
Baldr
Fils d’Odin et de Frigg.
Lumineux, doux et aimable. Il vit dans le royaume
de Breidablik où le mal n’existe pas. Il est aimé de
tous. Lorsque Loki provoquera sa mort, tous les dieux
s’uniront pour essayer de convaincre Hel de le rendre
à la vie. Encore une fois, à cause de Loki, ils n’y
parviendront pas. Après le Ragnarok, toutefois, Baldr
se libérera des royaumes infernaux pour régner à
nouveau.
Bragi
Époux d’Idunn.
Dieu des Ases, il incarne la sagesse et l’éloquence. Il
est souvent associé aux scaldes.
Forseti
Fils de Baldr et Nanna.
Celui qui préside. La halle de Forseti, nommée Glitnir,
accueille le meilleur tribunal qui soit où ceux qui
s’opposent peuvent venir chercher la réconciliation.
Freyia
Fille de Niord et Skadi, sœur de Freyr, épouse
d’Odr.
Ancienne Vanir, symbole de la femme souveraine,
elle donne la paix et la victoire. Pour cela elle est la
plus priée. Elle est également la déesse de l’amour.
Freyr
Fils de Niord et Skadi, frère de Freyia, époux de Gerd.
Ancien dieu Vanir, il est le seigneur brillant, le dieu
pacifique de la fécondité, de la prospérité, de la pluie
et de l’éclat du soleil. Il est habituellement associé à
l’astre solaire et à la paix.
Frigg
Fille de Fiorgynn, épouse d’Odin.
Elle sait tout du destin des hommes car, depuis le siège
magique Hlidskialf, elle peut contempler l’univers
entier. Sa jalousie sans borne (et probablement
justifiée) poussera Odin à commettre certaines des
erreurs qui mèneront au Ragnarok.
Fulla
Son nom signifie plénitude et générosité. Elle est la
confidente de Freyia et la gardienne de ses secrets.
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Gefion
Déesse de la virginité et de la pureté, elle est priée
également comme celle qui assure la fécondité
terrestre (le labour).
Gerd
Géante, fille d’Aegir et Aurboda, épouse de Freyr.
C’est la plus belle femme de la race des géants des
montagnes. Elle rejoint les Ases lorsque Freyr tombe
amoureux d’elle et l’épouse neuf jours après leur
rencontre.
Heimdall
Fils des neuf géantes vierges.
Il est le gardien du pont arc-en-ciel Bifrost (aussi
nommé Asbru) qui mène à l’Asgard. Son ouïe et sa
vue sont si développées qu’il est le meilleur veilleur
qui soit.
Hel
Fille de Loki et Angrboda, sœur de Fenrir et
Jormungand.
Gardienne du royaume des morts indignes. Hel
est à moitié une Ase, à moitié une créature divine.
Son côté droit est celui d’une femme splendide. Son
côté gauche est celui d’un cadavre desséché. Elle
possède une froide intelligence et une puissance
incommensurable.
Hodr
Fils aveugle et puissant d’Odin.
Combattant. Par la ruse de Loki, Hodr tuera
accidentellement son frère Baldr. Il sera puni pour ce
crime et tué à son tour par Vali (fils d’Odin). Après le
Ragnarok, il échappera à Hel en compagnie de son
frère Baldr.
Idunn
Épouse de Bragi.
Déesse de la jeunesse, elle possède les pommes
magiques qui permettent aux dieux de ne pas vieillir.
Hoenir
«Le rapide». Hoenir et Mimir furent donnés en otage
aux Vanes après la guerre qui les opposa aux Ases.
Contrairement à Mimir dont la mémoire est illimitée,
Hoenir, lui, ne connaît que le temps présent.
Jord (ou Firgyn)
Fille de Nott et d’Annar, épouse d’Odin, mère de Thor.
La Terre.
Loki
Fils des géants Farbauti et Laufey et fils adoptif
d’Odin, frère de Helblindi et Byleist, époux de Sigyn.
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Il maîtrise l’air, le feu, la séduction et sa beauté est
immense. Il est celui qui détruit l’harmonie, car il
incarne la duperie et la trahison. C’est grâce à lui et à
ses actions néfastes que les dieux et les héros peuvent
se révéler. C’est un dieu schizophrène à la duplicité
exacerbée. Il est tout aussi malveillant par moments,
qu’il peut être d’une grande aide pour ses pairs.
Niord
Père de Freyr et Freyia, époux de Skadi.
Ancien Vanir, il fut échangé en tant qu’otage contre
Mimir et Hoenir. Il est le dieu de la Terre, de la
navigation et de la pêche.
Magni
Fils de Thor et de la géante Jarnsaxa.
«Le fort». À trois ans déjà il aide son père à terrasser
le géant Hrungnir. Après le Ragnarok, il deviendra le
nouveau porteur de Mjollnir.
Modi
Fils de Thor et de la géante Jarnsaxa.
«Le brave». Son grand courage lui permettra de
porter le marteau de Thor avec son frère Magni. À
eux deux ils incarnent toutes les valeurs positives de
leur père.
Nanna
Fille de Nep, épouse de Baldr, Mère de Forseti.
Elle est le symbole de la « mère courageuse ».
Odin
Fils de Bestla et de Burr, époux de Jord, Frigg et Rind.
C’est le père des Ases et leur chef suprême. Il est
également le père des Hommes. Les Germains le
nomment : Wotan.
C’est un vieillard puissant et massif à l’épaisse barbe
grise. Il est devenu borgne après avoir échangé un
œil contre le savoir. Sa voix tonne comme la colère de
la terre lorsqu’il ordonne. Il porte l’anneau Draupnir
et la lance Gungnir. Il possède un cheval à huit pattes
du nom de Sleipnir qu’il monte pour aller au combat.
Il est souvent accompagné de ses animaux de
compagnie : Hugin et Munin, deux corbeaux qui lui
apportent la connaissance des royaumes Chtoniens ;
Geri et Freki, ses deux loups fidèles.
Il prend, également, souvent d’autres apparences
pour parcourir le monde, telle que celle du Vagabond.
A sa manière, il aime les Hommes, sa création, et
interfère parfois dans leur destin.
Sif
Mère d’Ull, épouse de Thor.
Car Loki lui avait coupé les cheveux, les nains lui en
ont créés en or tels qu’une véritable chevelure.
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Sigyn
Épouse de Loki, mère de Narfi et Vali.
Elle est le symbole de la fidélité sans faille. Alors que
Loki sera prisonnier de la grotte du supplice, elle
soutiendra courageusement un bol au-dessus de la
tête de son époux pour que le venin du serpent ne lui
tombe pas sur le front.
Thor
Premier fils d’Odin, fils de Jord.
Il est le dieu de la force. C’est le plus puissant des Ases.
Il possède trois objets qui font de lui la plus grande
force de l’Asgard : Megingiord, une ceinture qui lui
donne une force sans pareil, des gants de fer nommés
Jarngreipr pour manier son marteau et Mjollnir le
marteau de foudre. Il personnifie la puissance à l’état
brut. Il est associé à la guerre, aux combattants et à
la témérité. Par contre, Thor manque de ruse. Le plus
souvent, il laisse sa grande confiance en lui, lui dicter
ses actes, pas toujours pour le meilleur. C’est un dieu
bon, mais peu miséricordieux.
Tyr
Fils d’Hymir.
«Ciel lumineux», c’est le plus courageux des Ases. Il
est associé à la bataille et aux victoires mais surtout à
la vaillance et à l’utilisation positive de la force dans
le combat, ainsi qu’à la justice et aux lois. Il préside
les things.
Tyr devient manchot lorsque Fenrir lui dévore la main
alors que les Ases sont en train de l’enchaîner. Par
ce sacrifice, face au chaos, Tyr montre l’importance
de la loi et l’ordre. Tyr est habituellement associé aux
guerriers, au courage et aux serments.
Dans les temps anciens et oubliés, il régnait sur
Asgard avant d’être détrôné par Odin.
Ull
Fils de Sif et beau-fils de Thor.
«Le magnifique». Il est un dieu de la végétation et
de la fécondité comme Freyr, mais également un
habile archer. On jure par son nom avant un combat
singulier car il est également un excellent combattant.
Vali
Fils d’Odin et de Rind.
Combattant et habile tireur à l’arc, il est essentiellement
associé à cet art.
Vé
Fils de Burr, frère de Vili et Odin.
«Le sanctuaire». C’est lui qui donna la parole et les
cinq sens aux Hommes.
Vili
Fils de Burr, frère de Vé et Odin.
«La volonté». C’est lui qui donna l’intelligence et le
mouvement aux Hommes.
Vidar
Fils d’Odin et de la géante Grid.
«Celui qui règne de loin», c’est le combattant
silencieux.
Autres Ases
Alfrodull (fille de Sol) : nouveau soleil.
Andhrimnir : «le cuisinier».
Annar : second époux de Nott.
Aud (fils de Nott et Naglfari) : fortune, destin.
Beyla (épouse de Byggvir) : «la servante».
Bil (fille de Vidfinn) : phase descendante de la Lune.
Byggvir : «le servant».
Dag (Fils de Delling et Nott) : Jour.
Delling : troisième époux de Nott.
Eir : «la guérisseuse».
Gna : «la messagère».
Hermod (fils d’Odin) : «le hardi».
Hiuki (fils de Vidfinn) phase ascendante de la
lunaison.
Hlin : protectrice des Hommes.
Mani (fils de Mundilfari) : la lune.
Nagflari (premier époux de Nott).
Nauma : déesse du lin.
Nep (père de Nanna).
Nott (fille de Narfi, épouse de Nagflari, Annar et
Delling, mère d’Aud, Jord et Dag) : la nuit.
Rind (mère de Vali, épouse d’Odin).
Sol (fille de Mundilfari) : le soleil.
LES VANES (VANIR AU SINGULIER)
Les Vanes sont des divinités proches des populations.
Leurs cultes sont essentiellement consacrés à la
fécondité des Hommes et la fertilité des terres et de la
nature en général.
Après le conflit qui les opposa aux Ases et la
réconciliation qui s’ensuivit, il est devenu difficile de
les distinguer des Asgardiens. Les Vanes demeurent
en Vanaheim.
Les Vanes sont les dieux Anciens du panthéon scand.
Mis à part ceux qui ont rejoint les Ases, la majorité
est tombée dans l’oubli. Mais leurs noms sont encore
synonymes de grande puissance dans les anciens
rites les plus craints.
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Les Vanes principaux
Niord (ou Nerthus)
Père de Freyr et de Freyia, époux de Skadi.
«Terre mère», il incarne la Terre, la navigation et la
pêche.
Freyia
Fille de Niord, sœur de Freyr, épouse d’Ord.
Elle rejoint les Ases dans leur royaume.
Freyr
Fils de Niord et Skadi, frère de Freyia.
Comme sa sœur il rejoint Asgard.
Skadi
Fille du géant Thiazi, mère de Freyr et Freyia.
Elle représente la chasse et le ski.
Hnoss
Fille de Freyia et d’Odr.
Elle est ce qui est précieux et beau.
Odr
Père de Hnoss, époux de Freyia.
Ce dieu mystérieux dont le nom signifie, entre autres,
frénésie et fureur, a disparu peu de temps après la
naissance de sa fille Hnoss. Depuis, cette dernière le
recherche à travers les mondes.
Le conflit entre les Ases et les Vanes
Nul ne sait vraiment pourquoi les Ases et les Vanes
sont entrés en guerre et se sont affrontés durant des
lustres car cet événement eut lieu au début des temps.
Ce qui est certain, c’est que le premier acte de guerre
a été commis par Odin, frappant le premier, de sa
lance, les Vanes assemblés en conseil.
Ce que tous savent également, c’est qu’il n’y eut ni
vainqueur ni perdant à cette guerre, les dieux se
réconciliant un jour, en donnant naissance au dieu
Kvasir.
Kvasir
Le dieu Kvasir est né dans un chaudron où les
Ases et les Vanes mêlèrent leurs salives en signe
de réconciliation. Il possédait la Connaissance, la
sagesse ainsi que toutes les sciences. Il est celui qui
enseigne aux humains.
Il fut tué par les Alfes Noirs Galar et Fjalar afin
de fabriquer, en mélangeant son sang à du miel,
l’Hydromel. Hydromel qui donnait sagesse et apaisait
les esprits, permettant de faciliter les ententes entre
adversaires.
Kvasir reviendra à la vie peu de temps avant que Loki
ne soit condamné dans la caverne du supplice. Nul
ne sait comment.
LES ALFES (ELFES AU FÉMININ)
Les Alfes sont des créatures surnaturelles divines
qui adoptent de nombreuses formes et expressions
des énergies de la nature et de l’âme humaine. Plus
proche des humains, il n’est pas impossible d’en
trouver vivant sur Midgard.
Ils se regroupent en trois familles
Alfes Noirs : Svartalfar
Également appelés Nains.
Les Nains ont été créés par les dieux à partir du sang
et des membres d’Ymir. Ils sont nés dans la chair
d’Ymir, c’est-à-dire au tréfonds de la terre. Ils incarnent
l’aspect créatif et ordonné de la Terre (à l’inverse des
Eotons qui en sont les forces brutes). En cela ils sont
souvent forgerons ou bâtisseurs.
Quelques nains importants :
Alfrigg : le très puissant (forgeron).
Andvari : il est le premier détenteur du trésor des
Nibelungen. Forcé par Loki à le lui remettre, il le
maudit. L’or et l’anneau seront alors remis, par les
Ases, à Hreidmarr en paiement de la mort de son
fils Otr.
Austri : orient.
Vestri : occident.
Nordi : septentrion.
Sudri : midi.
Berlingr : forgeron.
Brisingar : forgeron.
Brokk (frère d’Eitri) : forgeron. Avec son frère, ils
ont créé : Draupnir, le bracelet magique d’Odin ;
Gullinbursti, le verrat aux soies d’or qui tire le chariot
de Frey et Mjollnir, le fabuleux marteau de Thor.
Dain : forgeron.
Durin : second nain de la hiérarchie.
Eitri (frère de Brokk) : forgeron.
Fafnir (fils de Hreidmarr, frère de Reginn et d’Ort)  :
après avoir dérobé l’or de son père, le trésor des
Nibelungen, il se transforme en dragon pour veiller
sur celui-ci.
Fjalar (frère de Galar) : celui qui cache. Aidé de son
frère Galar, il assassine Kvasir pour créer l’hydromel
de sagesse.
Galar (frère de Fjalar) : celui qui cri.
Grer : forgeron.
Ivaldi  : père des nains forgerons. Ses fils seront les
maîtres d’œuvre de Gungnir, la lance d’Odin ; de la
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chevelure d’or de Sif et du navire magique de Frey, Herfiotur : lien magique de l’armée.
Skidbladnir. Hild : combat.
Modsognir : premier nain de la hiérarchie. Hlokk : vacarme des combats.
Nabbi : mort. Hrist : celle qui ébranle les baguettes du destin.
Reginn (fils de Hreidmarr, frère de Fafnir et d’Ort)  : Hrund : celle qui frappe de la pointe.
forgeron du roi Dansk Alfr Hjalpreksson, il sera le Olrun : vierge cygne.
mentor de Sigurd et l’élèvera. Mist : brouillard.
Skinnir : le brillant, messager de Freyr. Nipt
Randgrid : destructrice des boucliers.
Alfes Lumineux : Ljoslfar Reginleif : héritière des dieux.
Randgrid : destructrice.
Ce sont les esprits et créatures bénéfiques, ainsi que Rota : cause de trouble.
les semi-humains (métis d’humains et d’Alfes) que l’on Sigrdrifa : celle qui chasse la victoire.
considère comme des êtres surnaturels, des fées. Sigrun/Kara : runes victorieuses.
Skalmold : temps de l’épée.
Skeggiold
Alfes Sombres : Dokkafar Skogul : combat.
Skuld
Ils sont les âmes de certains défunts, souvent
Svipul
tourmentées et devenues maléfiques, tels les spectres.
Thrud : force féminine.
Tanngnid
LES VALKYRIES Thogn : silence.
Thrima : combat.
Les Valkyries sont des divinités mineures qui servent Valthogn : celle qui accueille les tués.
Odin. Certaines sont même filles de ce dernier. En
son nom elles se rendent sur les champs de bataille
LES LANDVAETTIRS
et peuvent en influer le cours et le dénouement. Elles
conduisent au Valhalla les combattants tués à cette
Les Landvaettirs sont des fées gardiennes de certains
occasion.
lieux naturels importants ou sacrés. Certains Alfes
lumineux font partie des Landvaettirs.
Baudihilie
Brynhild : elle sera une des causes du Ragnarok (voir
la légende de Sigurd). LES NORNES
Geirahod : lance de combat.
Geiravor : déesse des lances. Les trois Nornes sont des divinités à part car elles
Geirdriful : lanceuse de lances. personnifient le Destin. Elles tissent chaque instant de
Geironul la vie des humains.
Geiromul
Geirolul Urd : passé
Geirkogull : combat des lances. Verdandi : présent
Goll : bruit du combat. Skuld : avenir
Gondul : habile au maniement de la baguette
magique. Il existe des Nornes mineures nommées Dises qui
Gunn : combat. peuvent être de nature divine ou appartenir aux Alfes.
Hladgud : qui tisse dans la bataille. Disir « la destinée » en fait partie.

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Nabbi, Svartalfar
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Les divinités Celtes
Les entités qui s’opposent aux forces primordiales
incarnées par les Fomorés sont les tribus (tuatha)
successives de surhommes qui conquièrent l’Eire,
l’île verte. Comme les Vanes, ces êtres sont la
représentation des savoirs primaires offerts, plus tard,
par les dieux aux hommes.
Ils seront remplacés par les Tuatha Dé Danann qui,
à l’image des Ases, sont les divinités aristocratiques
et guerrières des royaumes divins. Les Tuatha Dé
Danann sont les seuls à avoir survécu aux différentes
guerres et catastrophes qui ont formé le monde.
Même si leur origine est l’Eire, les divinités celtes
règnent sur tous les peuples des terres du milieu, de
l’Eire jusqu’aux terres Ibères. Souvent, par contre, ils
portent d’autres noms dans ces autres royaumes, mais
ne sont que des incarnations différentes de la même
entité. Les autres sont des divinités mineures du Sidhé
n’appartenant qu’à ces seuls royaumes.
FOMORÉS
Ce sont les géants primordiaux.
Tels les géants du givre nordiques, les Fomorés
représentent les forces brutes et aveugles de la nature.
Ils sont violents et sans pitié.
Balor
Père d’Ethné des Danann
Dieu borgne qui peut foudroyer de son œil unique. Il
symbolise les forces des ténèbres.
Les Cymrus le nomment Yspaddaden Penkawr et les
Gaulois Balaros.
Bress
Fils d’Elatha et d’Eriu
Second roi des Tuatha Dé Danann, il régna à la place
de Nuada asservissant les Tuatha Dé Danann et
ruinant l’Eire. Il sera renversé par Nuada avec l’aide
de Lug et contraint d’utiliser ses pouvoirs pour rendre
la prospérité à l’île.
Cridenbel
Cet ogre, devient Filé à la cour des Tuatha Dé
Danann. Il use de sa position nouvellement acquise
grâce au règne de Bress sur les Tuatha Dé Danann
pour dévorer la nourriture de Dagda. Ce dernier
l’empoisonnera avec des pièces d’or dissimulées
dans la nourriture volée.
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Elatha
Père de Bress
Second roi des Fomorés. Il cherche une alliance avec
les Tuatha dé Danann afin de mettre un pied dans
leur politique et peut-être un jour régner sur eux.
Ethné
Fille de Balor, épouse de Cian, mère de Lug
Elle rejoint les Tuatha dé Danann et épouse Cian
dans l’espoir de pouvoir les aider contre son père
qu’elle hait.
Indech
Premier roi des Fomorés, il est l’ennemi le plus acharné
des Tuatha Dé Danann. Il perd la vie à la seconde
bataille de Mag Tured.
Ruadan
Fils de Bress et Brigit
Durant la seconde bataille de Mag Tured il est envoyé
chez Goibnui le forgeron, pour dérober les armes
magiques des Tuatha dé Danann. Il trouvera la mort
durant cette expédition. Apprenant sa mort, sa mère
aurait versé les premières larmes d’Eire.
Streng
Puissant guerrier il trancha un bras au roi Nuada lors
de la première bataille de Mag Tured.
LES DIEUX ANCIENS
Très peu d’entre eux ont survécu aux diverses
catastrophes, cataclysmes, épidémies et autres
guerres qu’a traversés le monde dans les temps
anciens, la plupart ont disparu. Mais certains
possèdent encore une existence cachée aux tréfonds
du monde et du cœur des hommes. On fait encore
appel à Césair dans les rituels les plus sacrés et les
plus puissants, mais aussi les moins connus. Comme
l’on invoque parfois encore Partholon, afin qu’il
accomplisse des miracles pour sauver sa famille lors
des plus graves crises, dans les vieilles familles aux
traditions ancestrales.
Tuatha dé Césair
Césair est la femme primordiale, la première créature
douée de volonté et de sagesse à avoir foulé les
terres d’Eire avant le grand déluge. Elle incarne la
Terre-Mère. Elle et sa tribu seront détruites par un
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grand déluge qui couvrira toutes les terres peu de
temps après leur création.
Tuatha dé Partholon
Partholon est le chef de la première tribu à avoir vécu
en Eire après le déluge. C’est lui qui façonna les
montagnes, les rivières et les lacs de l’île. Il invente la
chasse, la pêche, l’agriculture et l’élevage. Il instruit
les premiers druides, forme les premiers guerriers et
ensemble ils combattent les Fomorés.
La tribu de Partholon sera décimée par une épidémie
dont personne ne connaît l’origine ou la cause.
Tuatha dé Némed
La tribu de Némed succède à celle de Partholon, elle
est constituée de chasseurs. Némed et ses guerriers
lutteront également contre les Fomorés qui reviennent
sans cesse les harceler. Après une dernière bataille,
une partie de la tribu s’exilera au-delà des mers. Les
autres périront sous les coups des géants.
Némed le sacré (fils de Fergus et père d’Iarbonel) :
il est le roi de sa tribu, comme Partholon avant lui, il
contribue à la formation des paysages de l’île d’Eire.
Déla : elle fait partie des exilés et est l’ancêtre des
Fir Bolg.
Macha (épouse de Nemed) : elle fait partie des
exilés et est l’ancêtre des Tuatha Dé Danann, puis,
sous son incarnation de Macha la rouge, des peuples
humains.
Tuatha d’Eochaid
Les Tuatha Dé Eochaid, nommés également Fir Bolg
(les hommes foudre) sont les descendants de Déla
et donc des exilés de la tribu de Némed. Ils sont
de grands artisans et maîtrisent la métallurgie. Ils
reviennent en Eire bien après la fuite de leurs ancêtres
afin de reconquérir leur terre ancestrale. Ils livrent de
nombreuses batailles contre les Fomorés et finissent
par les repousser sur les îles qui bordent le monde.
Ailill : roi d’Aran.
Eochaid : roi des Fir Bolg.
LES JEUNES DIEUX
Tuatha dé Danann
Menés par Dana, la mère des dieux, les Tuatha Dé
Danann vont conquérir l’île verte et prendre la place
des Fir Bolg. Ils combattront également les Fomorés
qui cherchent à nouveau à imposer leur règne sur le
monde. Ils les chasseront définitivement sur leur île
d’où ils ne pourront plus s’échapper. Cela accompli,
les Tuatha Dé Danann règnent durant plusieurs siècles
sur les hommes avant de se retirer dans les royaumes
divins du Sidh (ou Sidhé), une île se trouvant dans
l’autre monde (le Tir Aill), laissant l’Eire entre les mains
de la tribu humaine des Fils de Milé.
Les principaux Tuatha Dé Danann
Bodbh « la corneille »
C’est la déesse de la guerre. C’est une puissante
déesse du panthéon, elle est crainte et respectée
par tous. Impulsive et brave, elle ne jure que par
le courage et l’honneur. Elle possède deux aspects
différents qui se complètent, le second étant celui de
la déesse Morrigane.
Brian
Fils de Tuirenn
Ennemi principal de Lug, avec l’aide de ses frères ils
tuent Cian le père de Lug.
Bran
Devenu immortel après un voyage sur l’île du Sidh,
il voyage éternellement sur son navire dans les eaux
séparant les pays humains des royaumes divins. Il
représente les différents temps, celui éphémère des
humains et celui éternel des dieux.
Bricriu
Appelé le semeur de trouble, il cherche toujours à
engendrer des conflits entre les dieux. Son but est, par
ce biais, de faire changer, voire évoluer, la société.
Sournois et intelligent, il est capable de voir les
implications à long terme de certains actes majeurs
ou mineurs.
Brigit
Fille de Dagda, mère de Ruadan
La grande déesse, comme Dana elle est une déesse
primordiale représentant la mère, la fille et l’épouse.
Elle est l’incarnation de la vie. La légende prétend
que les larmes qu’elle a versées à la mort de son fils
sont tombées sur Eire et sont devenues de précieux
diamants aux pouvoirs immenses.
La déesse porte de nombreux autres noms, tels que :
Boand, Etaine ou Eithne. Les Gaulois la nomment
Belisama, les Cymrus : Cerridwen.
Cian
Père de Lug, fils de Balor
Il est le dieu du dessous de la terre. Calme et patient,
c’est un dieu neutre porteur de vie.
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Curoi Mac Daere  Macha la rouge
Époux de Blathnait
Dieu de la mort, son royaume est inaccessible à
quiconque. Il possède une incarnation cymru sous le
nom d’Arawn.
Dagda
Époux de Boyne, père d’Oengus, Brigit et Bodbh
Derg
«Dieu-druide», il est le plus grand et le plus puissant
des dieux. Il possède la connaissance et la justice, ce
qui lui permet d’enseigner aux druides. Il est le haut-
druide des Tuatha Dé Danann. Dagda possède une
massue, d’un côté elle donne la mort et de l’autre elle
ressuscite.
Les Gaulois en ont une incarnation qu’ils nomment
Sucellos ou Sylvan dans le Sud.
Dana
Mère des dieux, déesse primordiale et reine de la
tribu de Dana.
Les Cymrus la nomment Dôn.
Diancecht
Grand père de Lug, Père de Cian, Miach, Oirmiach
et Airmed
Il est la divinité de la médecine et de la vie. Diancecht
est un guérisseur, il œuvre toujours pour le bien.
Les Cymrus le nomment Béli, les Gaulois Bélénos le
brillant.
Eriu
Mère de Bress, épouse d’Elatha
Déesse mère et protectrice de l’Eire. Elle sera la
seconde reine des Tuatha Dé Danann.
Goibniu
Il est le forgeron royal, capable de forger des armes
magiques et redoutables pour les dieux et les héros.
Les Cymrus le nomment Govannon
Lug « longs bras »
Fils de Cian et d’Ethné
«Le lumineux». En dehors du roi et de la reine, il est le
plus puissant des dieux du Sidhé. Il deviendra le roi
suprême des Tuatha dé Danann après le Ragnarok.
Multiple artisan, il possède tous les talents. Il possède
également une lance du nom de Lamfada qui ne rate
jamais son but.
Lug est un dieu guerrier et artisan, prêtre et sage, il est
bon et courageux.
Lug possède une autre incarnation chez les Cymrus
nommée Llew Llaw Gyffes, les Gaulois le nomment
quant à eux : Artaois.
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Incarnation de Macha de la tribu de Némed (qui a
donné la vie à Dana), elle renaît parmi les Tuatha dé
Danann. Elle incarne la vie, au même titre, que Brigit,
mais plus précisément la vie donnée aux Hommes.
C’est elle qui donne naissance aux humains qui
forment les peuples keltois.
Mathgen
Il est le druide de la tribu de Dana.
Il possède une incarnation cymru portant le nom de
Math.
Mider
Frère de Dagda, époux de Fuamnach
Divinité guerrière de l’Autre monde, il sert Curoi Mac
Daere et le royaume des morts. C’est un combattant
puissant, n’ayant que peu d’empathie.
Il sera pourtant le père adoptif d’Oengus.
Les Gaulois le nomment Médru.
Morrigane
Autre incarnation de Bodbh, elle est la déesse de la
guerre et de l’amour. Elle est plus proche des humains
que son autre incarnation. Elle prend de multiples
aspects, louve, vache, jeune fille, vieille femme,etc.
pour interférer dans la vie des dieux et des humains.
Elle est la déesse patronne des sorcières de l’île de
Sein.
Nechtan
Frère de Dagda, époux de Boyne
Il est la divinité des sources et des océans. C’est un
dieu puissant aux colères aussi imprévisibles que
puissantes.
Nuada
Roi des Tuatha Dé Danann. Il perd un bras lors de
la première bataille de Mag Tured. Diancecht et le
forgeron Credne lui fabriquent un bras d’argent.
Mais rendu infirme, il doit abdiquer et laisser le trône
à un bâtard Fomoré : Bress. Miach, fils de Diancecht,
lui greffe un nouveau bras et avec l’aide de Lug il
renverse Bress et récupère le trône.
Les Cymrus le nomment Nudd et les Gaulois Nodens.
Ogma
C’est le maître de l’éloquence et le dieu tutélaire des
poètes. C’est celui qui a inventé les Oghams. Puissant
combattant lui-même, il est le dieu de la magie
guerrière.
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Autres Tuatha Dé Danann
Aeb (fille d’Ailill, seconde femme de Lîr).
Aedh (fils de Lîr) : «feu».
Aedh (père de Macha la rouge).
Aedh Abrat (père de Fand).
Ai : grand poète.
Aifé (fille d’Ailill, troisième épouse de Lîr).
Ainé (fille de Mananann) : reine.
Airmed (fille de Diancecht)  : elle possède le secret
d’une fontaine sacrée qui guérit de toutes les maladies.
Bécuna Cneisgel (fille de Labraid) : maléfique.
Boann/ Boyne (épouse d’Elcmar, maîtresse de
Dagda, mère d’Oengus) : déesse-mère, eau douce.
Bodbh Derg (fils de Dagda) : il règne sur une petite
partie de l’Eire avant le retrait vers le Sidhé.
Credne : fondeur de bronze de la tribu.
Crunnchu : (époux de Macha).
Cumaill (fils de Nuada) : dieu guerrier très puissant.
Il est le père de Finn Mac Cumaill, fondateur de la
Fianna.
Elcmar (frère de Dagda, époux de Boann) : c’est le
dieu du tonnerre et de la foudre.
Fand (épouse de Mananann).
Fiachra (fils de Lîr).
Finnbarr.
Finula (fille de Lîr).
Fraêch (fils de Boan).
Fuamnach (première épouse de Mider).
Lîr (père de Mananann) : dieu lié à la mer. Connu
chez les Cymrus comme Llyr.
Luchte : charpentier de la tribu.
Mananann (fils de Lîr)
Miach (fils de Diancecht)  : meilleur chirurgien que
son père, il réussit à greffer un véritable bras au roi
Nuada. Lui rendant, ainsi, l’accès à son trône.
Oengus (fils de Dagda et Boyne, fils adoptif de
Mider) : c’est une divinité guerrière symbolisant le
soleil, la lumière et la beauté.
Oirmiach (fils de Diancecht) : chirurgien des Tuatha
dé Danann.
Tuirenn : père des dieux ennemis de Lug.
Dieux Cymrus
Afang-Du (fils de Cerridwen)  : l’enfant le plus laid
d’Albion.
Amaethon (fils de Dôn, frère de Gwyddyon et
d’Arianrhod) : le dieu laboureur.
Arawn : maître tout-puissant de l’autre monde,
incarnation cymru de Curoi Mac Daere.
Arianrhod (fille de Dôn, sœur d’Amaethon et
Gwyddyon, mère de Dylan Eil Tôn et Llew Llaw
Gyffes) : divinité lunaire détentrice des connaissances
de l’initiation et du destin du monde.
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Bran Vendigeit (fils de Llyr et frère de Branwen)  :
Bran signifie corbeau. C’est un géant possédant
un chaudron magique qui permet de revigorer les
guerriers plongés dedans. Lors d’une bataille contre
l’Eire il est gravement blessé. Il demande alors à ses
compagnons rescapés de le décapiter et de porter
sa tête sur la colline Blanche de Gwynn Vryn. De là il
veillera sur l’Albion et ses habitants.
Branwen (fille de Llyr et sœur de Bran)  : Branwen
signifie corbeau blanc ou corneille blanche, elle est
une divinité de l’amour.
Evnissyen (demi-frère de Brân et Branwen).
Gilvaethwy (fils de Dôn, frère d’Arianrod et
Gwyddyon).
Gwyddyon (fils de Dôn, frère d’Arianrod et père de
Llew Llaw Gyffes).
Karadawg (fils de Brân).
Llew Llaw Gyffes (fils incestueux d’Arianrod et
Gwyddyon) : incarnation cymru de Lug.
Mabon : jeune soleil.
Math (fils de Mathonwy, frère de Dôn)  : maître de
l’Invocation, il est l’incarnation cymru de Mathgen.
Dieux Gaulois, Galics et Ibères
Andarta : victoire.
Arduinna : déesse ours.
Artaois : autre nom de Lug (en Gaule).
Artio : déesse à l’ours.
Belisama : la très brillante.
Bormo : sources et eaux bouillonnantes.
Brennus : autre nom de Brân le béni.
Cernunnos : abondance, seigneur des bêtes
sauvages, de la forêt et de la mer. Il est également le
seigneur du royaume des morts.
Damona : sources et eaux thermales.
Divona : sources et cours d’eau.
Épona : chevaux.
Ésus : bon.
Gargan : géant, ogre, glouton.
Llyr (père de Brân, Branwen et Manawyddan) : autre
nom de Lîr.
Mélusine : serpent.
Moccus : sanglier.
Nantosuelta : la nature, les éléments et la fertilité.
Ogmios : éloquence.
Orgos : dieu créateur, père de tous les Gaulois.
Rosmerta : abondance et fécondité.
Sirona : astre.
Smertrios : pourvoyeur.
Sucellos : qui frappe fort, il est l’incarnation gauloise
de Dagda.
Sul : déesse solaire.
Taranis : tonnerre.
Teutates : père du peuple.
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Dieux Animaux
Cernunnos : dieu-cerf, de la mort et des animaux.
Endouellico : dieu-sanglier, dieu de l’Enfer.
Ataecina : déesse-chèvre Infernale de la mort, de la
régénération et du cycle vital.
Arconi : dieu-ours de la Nature.
Vaelico : dieu-loup de la guerre et de la force.
Après le Ragnarok
Il y eut un grand bouleversement dans le panthéon
Scand après le Ragnarok. En effet, seuls six dieux
de l’Asgard survécurent. Il s’agit de Vali, Modi,
Magni, Baldr, Hodr et Vidar. Après plusieurs années
d’obscurantisme, ils formeront le nouveau panthéon
scand et régneront sur les hommes depuis Idavoll (la
nouvelle Asgard).
Pour les Germains, ces six entités s’unirent ou plutôt
fusionnèrent pour ne plus personnifier que le seul
Dragon Unique et ses deux archanges. Cette nouvelle
vision du panthéon divin donna naissance à l’Église
du Dragon Unique qui, elle-même, donna naissance
au peuple Teuton.
L’ÉGLISE DU DRAGON UNIQUE
La cosmogonie et le panthéon de l’Église du Dragon
Unique se résument simplement à une naissance et
une trinité.
Du sang d’Odin, répandu en Asgard, est né un jeune
dragon vengeur à quatre têtes. À partir des cendres
du dieu Thor, il donna vie à deux archanges portant
en eux la Fureur pour l’un et la Force et la Bravoure
pour l’autre.
Le Dragon vint se poser sur Midgard, au pied
d’Irminsûl au cœur de la Forêt de Fer. Il y rencontra
trois barbares, frères d’arme. En échange de leur
dévotion, il leur proposa de partager la science des
royaumes divins avec eux. Le dragon aux multiples
têtes était tel la lumière du soleil dans cette sombre
forêt. Il était beau et les barbares ressentaient, en sa
présence, une aura rassurante de grande affection
envers l’humanité. Mais dans les yeux des deux
archanges, qui le flanquaient, brûlait la flamme du
combat.
Hordson, le plus courageux des trois barbares,
s’avança. Il demanda au Dragon de lui expliquer
quel était le prix à payer en échange du don de la
LES FÉES
Les Tuatha Dé Danann laissent de nombreuses
descendances de métis, entre les leurs et les humains,
sur les terres du milieu après leur départ pour le
Sidhé. Certains, en qui le sang divin est plus fort que
le sang humain, sont des fées, des êtres surnaturels
aux capacités surhumaines.
connaissance, car dans son cœur il savait que le
savoir était réservé aux Dieux d’Asgard. Le jeune
Dragon lui répondit ainsi :
«L’Asgard et ses dieux d’un autre temps ne sont plus.
Ceux qui les ont tués, qui ont tué mes pères, doivent
être châtiés. Au travers de ce monde leur corruption
est entrée dans d’innombrables cœurs. Vous êtes
purs, vous devrez purifier ceux qui ont succombé aux
douces paroles du malin. Je suis amour et je peux
leur accorder la rédemption, mais sans expiation,
ma colère sera aveugle et seuls la mort et les enfers
seront leur récompense.»
Ainsi naquit l’Église du Dragon Unique. Les trois
barbares reçurent chacun un don. Hordson, le
premier, se vit offrir la compréhension de la civilisation
pour que son peuple puisse se protéger des crimes
primaires enfouis dans leurs cœurs. Le second,
Widukind, l’art de l’architecture pour que son peuple
puisse se protéger de la rudesse et des colères de la
nature. Le troisième, Geschwindenhammer, reçut l’art
de la forge, afin que son peuple puisse se protéger
des impies lors des batailles. Enfin les deux archanges
bénirent chacun des trois barbares afin que leurs
lignées soient toujours fortes et d’une bravoure à
toute épreuve dans tous leurs combats.
La plupart des chamans germains devinrent les pères
fondateurs de l’Église du Dragon Unique. Beaucoup
d’autres s’exilèrent, vivant dans la croyance de dieux
morts. En quelques années le chamanisme, tel que
l’avait connu la Germanie durant des siècles, disparu
des esprits pour laisser place aux nouvelles pratiques
de l’Église.
LE PANTHÉON DU SIDHÉ
Lug prend la place de Nuada et devient le troisième
roi des Tuatha dé Danann.
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Alésia
Tu sais petit, cette histoire est vraie, ce n’est pas une légende. Elle est aussi réelle que le ciel au-dessus de ta
tête et l’eau que tu bois. Que Brennus m’en soit témoin, j’étais à la droite du roi quand César a été battu !

Après la victoire de Gergovie, nous nous étions regroupés à Alésia, en attendant le reste des troupes envoyées
par les autres rois. Cela faisait près de quarante jours que César nous avait encerclés dans le dunon. Il avait
fait bâtir deux gigantesques fortifications qui encerclaient la ville. Elles protégeaient ses hommes de toute
attaque et bloquaient notre approvisionnement. Quarante jours que Vercingétorix lui tenait tête.

Mais la faim commençait à nous tenailler. Nous étions nombreux, près de quatre-vingt mille combattants, et
même si nous ne perdions point espoir, la douleur dans nos entrailles était forte.

Je me souviens de Massa, une guerrière à la lance, une de celles qui combattaient sur un char. Elle venait de
Tolosa, ses ancêtres avaient combattu en Grèce. Et puis il y avait Sanane une belle rousse des terres helvètes.
Sanane, elle, avait survécu au massacre quand les légions étrusques s’étaient abattues sur son peuple alors
qu’il marchait vers la Gaule. Elles étaient fortes et elles étaient belles, petit homme, et surtout, elles chantaient
divinement bien.

Je m’en souviens comme si c’était hier, ces chants qui racontent l’histoire de nos peuples :

« Catoues caletoi
Urit namantas anrimius
Ro- te isarnilin -urextont,
Au glannabi rhenus
Ad ardus alpon,
Tou’ magisa matua
Tou’ brigas iuerilonas »

Mais je m’égare…

Puis un matin, alors que les brumes de la nuit flottaient encore autour de nous, alors que le monde réel ne
s’était pas encore tout à fait réveillé, ils sont arrivés. Leur nombre était tel qu’on aurait dit une vague géante
prête à tout submerger sur son passage. Plus tard, nous apprîmes qu’ils étaient plus de deux cent cinquante
mille. Tu te rends compte, petit, ils étaient comme le pollen dans le souffle chaud des brises de printemps,
comme le vol des étourneaux qui obscurcit le ciel, des milliers et des milliers de cavaliers !

L’ordre a été donné quelques minutes après leur apparition. Nous allions briser les remparts de ces maudites
légions, nous allions mettre un terme aux conquêtes de César. J’ai rejoint le Roi, tout comme Séarix. Nous
étions ses champions, tu sais.

Les portes d’Alésia se sont ouvertes, un éclat énorme s’est alors échappé de toutes les gorges, les cris de
guerres mêlés aux encouragements, et nous nous sommes déversés sur le flanc de la colline. L’armée de
renfort, quant à elle s’est abattue comme le tonnerre sur les remparts extérieurs. D’un côté comme de l’autre

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cela faisait belle lurette que la magie des druides et des chamans était épuisée et seul le fer de nos épées
parlait en cet instant.

Leurs maudites fortifications étaient bien pensées, et nombre d’entre nous périrent dès les premiers instants.
Les cavaliers de l’armée de renfort venaient s’abattre sur les remparts, se repliaient et revenaient à la charge,
mais les Étrusques tenaient bon. Le sang et la mort étaient partout. Nos hommes mourraient en brave mais
tombaient par dizaines.
De notre côté nous offrions une forte diversion, les Étrusques devant se battre sur deux fronts, puis finalement,
une brèche sembla se dessiner. Enfin.
Mais c’est alors que César fit sortir sa cavalerie sous le couvert des archers. Elle fendit l’armée de renfort en
deux et allait s’abattre sur le groupe central. C’en était fini de nos espoirs, les survivants se repliaient vers les
bois, notre dernière chance venait de s’envoler.
Vercingétorix, Séarix, nos hommes et moi avions réussi à prendre une de leurs tours, nous luttions rageusement
contre les derniers défenseurs, sous le feu nourri de lanciers situés en contrebas. Depuis cette hauteur nous
allions assister à la débâcle de nos deux armées.

Et c’est à cet instant que Séarix les a aperçus. Ils étaient en formation serrée au cœur du noyau central des
cavaliers de l’armée de renfort, attendant leur moment. Ils étaient environ une centaine mais je ne les vis que
quand le tonnerre de leurs armes brisa le fracas des épées et les cris des hommes.
Devant la charge de la cavalerie étrusque le noyau se scinda également en deux, les cavaliers Parisii du
Seigneur Alvard s’alignèrent sur trois rangées pointant leurs étonnantes lances tonnerre vers les légionnaires.
Puis un énorme nuage de fumée les masqua à notre vue, et nous entendîmes le hurlement des mousquets.

Par les dieux, gamin, je n’avais jamais entendu de bruit si terrifiant. Mon sang se figea dans mes veines,
pendant un instant je crus que Dagda lui-même venait d’abattre sa toute-puissante colère sur nous. Puis,
nous vîmes la première ligne de cavaliers étrusques voler en éclat, rejointe, dans l’instant qui suivit, par leurs
camarades fauchés par la seconde salve des hommes d’Alvard : les Mousquetaires.

Je me souviens d’avoir entendu Vercingétorix pousser un cri de joie comme jamais je n’en avais entendu. C’est
alors que je vis du coin de l’œil le mouvement du légionnaire, puis sa javeline qui filait vers notre roi. Je n’eus
que le temps de tendre mon bras, cela ne suffit pas, la lourde pointe de bronze de plus d’un mètre traversa
ma chair et se ficha dans le torse de Vercingétorix. Séarix la lui arracha des côtes d’un geste rapide et la
retourna droit dans le crâne de son propriétaire. Alors que quelques instants auparavant nous étions sur le
point d’abandonner tout espoir, la tournure des événements avait distrait nos attentions et nous avions baissé
nos gardes, jamais je ne me le pardonnerai.

Vercingétorix se mourrait, mais son sourire ne s’estompa pas, à aucun moment. Ses yeux étaient rivés sur
l’armée de renfort. Les Mousquetaires avaient fait basculer le cours de l’histoire. Nos cavaliers, qui avaient
fait mine de prendre la fuite lors de la contre-offensive étrusque, refermaient leur course sur le restant de leur
cavalerie. Moins d’un quart d’heure plus tard la brèche était faite, nos deux armées se rejoignaient et le grand
général César fuyait avec les survivants.

Notre Roi résista encore durant deux jours à l’appel de l’autre monde. Il reçut chaque chef et but à la victoire
avec chacun d’eux. Au matin du troisième jour, il avait rejoint les dieux.

Seigneur Vercassivellaunos, je peux voir votre cicatrice ?

Bien sûr petit.

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Chronologie
Début du monde : Apparition des forces primordiales au sein du néant.

Aube des temps : Les dieux Anciens (Olympiens puis, plus tard, Asgardiens) bâtissent le monde à partir des
Titans et des Géants. Création de Midgard (les Terres du milieu) et des îles alentour. Création des Hommes.
Apparition des mille tribus.

Il y a bien longtemps : La tribu des Tuatha dé Danann devient les Jeunes Dieux du Sidh.

- 3 000 AR* : Apparition de l’Egyptae.

- 2 100 AR* : Minos devient roi de Crète. Prémices de l’Empire Minoen.

- 1 200 AR* : Les cités libres de Phénicie commencent leur expansion.

- 1 104 AR* : Fondation de Gadir par les Phéniciens en terres Galics.

- 1 000 AR* : Fondation du Castro de Mastia.

- 814 AR* : Fondation de Carthage, qui deviendra la cité autour de laquelle les cités phéniciennes se
regrouperont pour former un empire informel.

- 753 AR* : Fondation de Rome par les Étrusques.

- 619 AR* : Construction de Massalia par les Phocéens en terres de Gaule.

- 580 AR* : Fondation d’Emporion.

- 500 AR* : Gadir est conquise par les Carthaginois.

- 390 AR* : Première incursion des Gaulois dans l’Empire Minoen et mise à sac de Rome par les Galates,
menées par le héros Brennus.

- 386 AR* : Fondation d’Antipolis.

- 350 AR* : Fondation de Nicaea.

- 325 AR* : Début du voyage de Pythéas de Massalia.

- 280 AR* : Plusieurs puissantes tribus gauloises (dont les Volques et les Tectosages) s’unissent à la tribu
Galate, menée par le puissant Brennus, afin de marcher à nouveau sur l’Empire Minoen.

- 279 AR* : Les Galates, qui continuent seuls leur long voyage vers l’est, sont repoussés à Delphes.

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- 278 AR* : Récompensés pour leurs exploits et leur bravoure par le roi Nicomède d’Anatolie, les Galates
créent un nouveau royaume en Phrygie.

- 228 AR* : Siège de la cité d’Elche par les Carthaginois.

- 227 AR* : Prise de Mastia par les Carthaginois, le castro devient Qart Hadasht.

- 219 AR* : Prise du castro d’Arse par les Carthaginois.

- 218 AR* : Les Étrusques, puissant royaume Minoen, conquièrent et colonisent la côte est de la péninsule
Ibérique afin de contrer le pouvoir grandissant de Carthage sur les Ibères.

- 212 AR* : Libération du castro d’Arse par les soldats de Scipion l’africain. La cité devient Saguntum.

- 209 AR* : Qart Hadasht (Mastia) est prise par les Étrusques et devient Carthago Nova.

- 208 AR* : La cité de Contestania est annexée à l’Empire Minoen et devient Lucentum.

- 206 AR* : Gadir est conquise par les Étrusques.

- 204 AR* : Apparition des potins de bronze celtes.

- 193 AR* : Conquête de Tolèdo par les Étrusques.

- 149 AR* : Un berger Lusitanien du nom de Viriathe, fin stratège et meneur d’hommes, réunit une petite armée
de rebelles et s’oppose au propréteur Servius Galba. Ce dernier massacre les rebelles mais ne parvient pas
à éliminer Viriathe.
Viriathe constitue une nouvelle troupe et harcèle les Étrusques pendant 5 années, regagnant peu à peu le
contrôle de la région.

- 143 AR* : Construction de la muraille de le baie d’Ys. Le dunon d’Entremont devient une cité à l’image des
cités minoennes.

- 141 AR* : Viriathe et ses hommes anéantissent l’armée du propréteur Fabius Servilianus.

- 139 AR* : Viriathe est assassiné par ses propres bras droits, soudoyés par le propréteur Servilius Caepio.

- 133 AR* : Les Lusitaniens et Gallaeciens s’unissent et stoppent l’avancée des Étrusques après la perte et la
destruction du castro de Numantia.

- 125 AR* : Le roi Galic, Céléos de Lusitanie, rallie le conseil des cités libres Ibères à la tête d’une armée de
trente mille braves. Ensemble, ils combattent et chassent les Étrusques de la péninsule.

- 23 AR* : Départ de la flotte du roi Krân-Lon vers le nord.

-3 AR* : Début du Grand hiver, Fimbulet, en terres Scands.

-2 AR* : Début des guerres Scands. Arrivée de Frank Alvard et de ses hommes en terres gauloises. L’armée
du Ragnarok se met en marche. Le Grand Hiver commence à toucher les territoires keltois. En fin d’année, les
dieux de l’Olympe repoussent la grande armée du Ragnarok qui cherche à franchir la porte des dieux.

-1 AR* : Destruction d’Asgard par les armées du Ragnarok. Pour la seconde fois, l’armée du Ragnarok, menée
par Surt, marche vers la porte des dieux. Elles sont définitivement vaincues par l’armée de la Confrérie de la
lance. Lug, usant de la lance d’Odin (qui lui a été remise par la Confrérie de la lance), transperce le cœur de
Surt, le géant du feu, mettant fin au Ragnarok.

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An 0 : Fin du Grand hiver et du Ragnarok. Début du Nouvel Age. Apparition de l’Église du Dragon Unique
en terres germaniques.

An 1 : Frank Alvard devient Empereur, Roi des rois gaulois du nord et de l’ouest de la Gaule (Belgica, Armorica
et le nord de la Galia).

An 3 : La nouvelle église du Dragon Unique devient la seule Église reconnue des terres Germaniques. Le roi
Hordson est nommé Empereur par ses pairs. Bénies par leur dieu, les différentes tribus germaniques deviennent
l’unique peuple teuton. Naissance de l’Empire du Dragon Unique, l’Empire Teuton.
Début des campagnes Étrusques en Gaule du Sud-est (Narbonesia).
Officialisation du corps d’élite des Mousquetaires. Les Mousquetaires deviennent la police privée de
l’Empereur de Gaule.

An 6 : Début de la construction de la cité impériale teutonne de Drachenklaue.

An 7 : L’avancée des légions étrusques est stoppée en terres Arvernes par les armées du Haut roi. Le quart de
la Gaule est maintenant occupé depuis près de quatre années et la résistance ne faiblit pas.

An 10 : Menés par un nouveau général du nom de Julius Caesar, les Étrusques affrontent les Helvètes et
conquièrent l’est de la Gaule. Ils seront arrêtés par le seigneur de guerre Arverne Vercingétorix lors de la
bataille d’Alésia. Malgré sa victoire, Vercingétorix perdra la vie durant le combat final.

An 13 : Début de l’Unification, une grande croisade de conquête religieuse est lancée par l’Empire Teuton sur
les terres de leurs cousins Scands.

An 27 : Au Nord, les Dansks requièrent l’aide de leurs « frères de bataille Keltois » afin de les aider à se
débarrasser des envahisseurs Teutons et de leur religion monothéiste. L’Empereur Alvard envoie trois mille
hommes et deux escouades complètes de Mousquetaires afin d’aider les Dansks. Début des guerres de
religion dans les pays Scands. Après sept mois de conflit les troupes teutonnes se retirent des terres Dansk,
Svensk et Norsk.
Après près de trois décennies de chaos, la renaissance des cultes d’Idavoll (la nouvelle Asgard) dans les
royaumes Scands ramène l’unité. Les grandes tribus se regroupent pour créer les royaumes Norsk, Svensk et
Dansk, chacun dirigé par un roi unique. Seules trois tribus dansk ne rejoindront pas la couronne et garderont
leur indépendance : les Angles, les Saxons et les Jutes.
Par un traité, les trois jeunes royaumes acceptent que l’ordre des Mousquetaires conserve six casernes
disséminées sur leurs territoires afin d’y entraîner leurs jeunes recrues.

An 30 : Oppressées et incapables de se libérer du joug étrusque, les tribus gauloises occupées jurent
allégeance à Frank Alvard qui devient Empereur de tous les royaumes Gaulois. En son honneur le peuple se
renomme les Francs. Union des cinq Gaules : Belgica, Galia, Armorica, Aquitania et Narbonesia.
L’Empereur lance toutes ses forces contre les puissantes légions étrusques pour libérer son peuple.

An 41 : Les dernières légions étrusques sont enfin chassées de l’Empire Gaulois. Pour montrer son désir d’une
paix durable et malgré sa victoire sur les Étrusques, peut être aussi pour apaiser l’Empereur Minoen, Frank
Alvard accepte de laisser à Rome les trois comptoirs maritimes sur la côte méditerranéenne qui ont toujours
appartenus à l’Empire Minoen : Massalia, Antipolis et Nicaea.

An 42 : Plutôt que de quitter la Gaule vers l’Empire, les légions étrusques sont envoyées en Albion. Elles y
abordent par la côte sud, la plus touchée par les inondations du Grand Hiver et s’installent en terres Durotriges.

An 43 : Les Étrusques entament la colonisation d’Albion. Ils ne seront stoppés que deux ans plus tard, au Nord,
à la frontière de Prydyn. Toutefois le maintien de leur joug sur l’île et ses habitants est incessamment remis en
question par les rebelles. Il durera plus de trois siècles.

An 46 : Les Légions Pourpres du préteur Gaius Octavius prennent Athènes, isolant définitivement la Crète du

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reste de l’Empire dont la nouvelle capitale devient Rome.

An 60 : Révolte de la princesse Boadicéa en Albion, destruction de la colonie de Camulodunum.

An 61 : Mise à sac des villes de Londinium et Verulanium par l’armée de Boadicéa.

An 90 : Les Étrusques entreprennent une nouvelle guerre de conquête en attaquant directement l’Empire Franc
et les royaumes Ibères et Galics. Les conflits dureront près d’un demi-siècle. La paix viendra alors que le peuple
franc acceptera d’accueillir de nombreux colons étrusques. Leur savoir et leurs compétences leur permettant
d’occuper de hautes fonctions à travers tout le territoire.

An 254 : Début des raids Saxons, Jutes et Angles.

An 368 : Les attaques saxonnes sur Britania (ancienne Albion) menées par les frères Hengist et Horsa ébranlent
l’administration étrusque. Les Bretons en profiteront pour les chasser et ainsi se libérer de l’Empire Minoen.

An 474 : Arthur Pendragon cherche à unifier les royaumes de Britania.

AR* : Avant la fin du Ragnarok

Le Ragnarok 
An I - Samain : Début de Fimbulet, « le Grand Hiver ». Glaciation, vent et neige. L’hiver de cette année est
le plus rude de mémoire d’homme.

An 2 - Beltaine : Début des grandes guerres entre les tribus Scands et des tempêtes. Les frères s’entre-
tuent et les loups envahissent le monde. De nombreuses éclipses se produisent laissant planer de
mauvais augures. Les tremblements de terre et les inondations se multiplient. Les tempêtes en haute
mer provoquent de furieux raz de marée. Fenrir se libère de ses liens. Départ du navire des morts
Naglfar.
- Lugnasad : Jormungand se déchaîne. Début des grandes inondations. L’armée de Surt franchit le
Bifrost avec les Fils du Muspell, Loki, Fenrir, Jormungand. Les rejoignent Hrym, les géants du givre, Hel
et l’armée des morts.

An 3 - Samain : L’armée du Ragnarok affronte les Ases et les Einheriars sur la plaine de Vigrid en Asgard.
- Imbolc : Il ne pleut plus et les rivières sont gelées. Début de la sécheresse. Freyr meurt face à Surt.
Thor et Jormungand s’entre-tuent. Tyr et Garm s’entre-tuent également. Loki et Heimdall s’entre-tuent
eux aussi. Fenrir tue Odin mais est détruit par Vidar.
- Beltaine : Surt embrase le monde, son armée marche à nouveau sur les Terres du milieu en direction
de la Porte des dieux. Des éruptions volcaniques ravagent les terres.
- Fin de Lugnasad : Mort de Surt face à Lug et destruction de l’armée du Ragnarok. Le monde
redevient paisible. Début du Nouvel Age.

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Livre 2 : Systeme
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Sur les traces des Héros

Myrddin
L’histoire de Myrddin est particulièrement confuse car il est doté d’un immense pouvoir. Il est né de l’union de
la Druidesse Nessa, fille du haut Druide Esras, et d’un Sidhé à l’identité inconnue (Cian en réalité). Il possède
une sœur jumelle du nom de Gwendydd.
Myrddin devient très rapidement le plus puissant druide des Terres du milieu. Son enseignement et son sang
lui confèrent une relation, des plus exceptionnelle, aux énergies terrestres. Rapidement il se désintéresse des
affaires des simples mortels pour essayer de modeler le monde selon sa propre vision. Pour cela il devient
fréquemment le conseiller des puissants de ce monde, agissant dans l’ombre.

Il rencontre Viviane, grande prêtresse de l’île de Sein, la seule et unique femme dont il sera réellement
amoureux. Celle-ci le subjugue et se sert de cet amour pour apprendre tous ses secrets. Ensuite elle use du
plus puissant des enchantements pour enfermer Myrddin sous terre dans un énorme bloc d’ambre formé par
le Souffle du Dragon. Durant cette période, grâce à son pouvoir d’ubiquité temporelle, Myrddin vit une autre
vie sur l’île d’Albion dont les évènements se déroulent plusieurs siècles plus tard.
Peu de temps après, Viviane met au monde une enfant qui est la fille de Myrddin et qu’elle nomme Viviane.
Arrivée à l’âge adulte la jeune Viviane sombre dans un sommeil magique dont aucune sorcellerie n’arrive à
la tirer. Finalement, elle est enfermée dans une crypte, sur l’île de Sein, où la magie des sorcières préserve son
corps.

Un millénaire s’écoule avant que Myrddin ne réussisse à se libérer de sa prison. Il a perdu une partie de sa
raison durant cette double vie. Au même moment, la jeune Viviane s’éveille de son sommeil pour se retrouver
enfermée dans la crypte des sorcières. Une fois libre, Myrddin remonte à la surface mais ne trouve plus trace
de son amante. Il entend parler d’une sorcière du nom de Viviane enfermée dans une crypte de l’île et s’y
rend pensant trouver celle qui l’a trahi. Devant la résistance des enchantements lancés sur la crypte, Myrddin
déchaîne sa puissance. Plusieurs guerrières de l’ordre des sorcières essayent de l’empêcher d’arriver à ses
fins, mais Myrddin les élimine au cours d’un combat sanglant. Il réussit finalement à détruire la porte qui scelle
l’entrée de la crypte, libérant une jeune fille apeurée. Instantanément, Myrddin reconnaît en elle son propre
sang, et la Viviane qui confiera l’épée Caletwlch à Arthur Pendragon bien des siècles après. Il quitte alors l’île
avec elle pour se rendre en Prydyn.

Après plusieurs années de recherches infructueuses, durant lesquelles il enseigne son savoir à sa fille, ils
reviennent sur l’île de Sein. Myrddin abandonne tout espoir de retrouver sa femme et se penche à nouveau sur
le destin du monde. Peu de temps après, les héros de la Compagnie de la lance arrivent sur l’île des sorcières.
Il les aide alors à accomplir leur mission et à récupérer Caletwlch. Lors de la bataille finale du Ragnarok il aide
son demi-frère Lug à abattre Surt, le géant du feu.

Après cela Myrddin ne fait plus d’apparition notable, beaucoup disent même qu’il est mort. En fait, il œuvre en
royaume Étrusque, où il cherche à percer les secrets de l’Empire et de son maître tout-puissant : Minos. Deux
siècles plus tard, il réapparaît en Albion et devient le conseiller et l’ami du vieux seigneur de guerre Uther
Pendragon. Dans le même temps, il est enfermé dans sa prison d’ambre, c’est pour cela qu’il ne reconnaît pas

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sa fille en la fée Viviane, lorsqu’il la rencontre, car il n’en a pas

encore le souvenir. À la mort d’Uther, il devient le protecteur
de son nouveau-né : Arthur Pendragon, puis son conseiller
quand il essaie d’unir les tribus bretonnes. Après la mort
d’Arthur, Myrddin sombre totalement dans la folie. Peu de
temps après il rejoint le Souffle du Dragon pour un sommeil,
peut-être, éternel.
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Morgane
Née durant l’âge de la Renaissance, elle est la fille de la sorcière Géna Morrin
et d’Uther Pendragon. Géna est elle-même née de l’union de la déesse
Morrigane et d’un valeureux garde atlante du nom de Parménion. Trop
jeune pour être père et avide de gloire, Uther abandonne sa fille aux bons
soins des sorcières d’Avalon alors même que Géna est morte en couche.
Morgane développe une rancœur très forte contre ses parents pour l’avoir
ainsi abandonnée. Son caractère fort et ses grandes capacités, lui permettent
d’accéder, très jeune, au statut de Reine des sorcières d’Avalon. Elle entre
rapidement en conflit avec la grande prêtresse de l’île, qui n’est autre que
Viviane la fille de Myrddin. Morgane estime qu’il ne doit rester qu’un seul
ordre, né de la fusion des deux existants, afin de partager les connaissances
et le savoir secret de chacun d’entre eux. Son but est de rendre ce nouvel
ordre plus puissant que les deux séparés et ainsi de pouvoir empêcher une,
éventuelle, nouvelle conquête dévastatrice des hommes, comme l’a été
l’invasion étrusque.

Ne pouvant contraindre Viviane et ses sœurs, elle décide de convaincre

Myrddin de lui enseigner son savoir druidique afin de légitimer ses ambitions.
Ce dernier accepte, mais rapidement il pense commettre une erreur et
stoppe son enseignement. Morgane se sent doublement trahie, d’autant
que Myrddin l’abandonne pour devenir le conseiller de son félon de
père, Uther.

Morgane cherche alors à se venger. Elle abandonne

Avalon et se rend sur l’île d’Albion où, usant de sa grande
beauté et de sorcellerie, elle épouse le Roi Urien. À la
mort d’Uther et sous l’influence de Morgane, toujours
aussi jeune et belle malgré les années, le vieux Roi Urien
s’oppose à Arthur et aux désirs d’unification que lui
suggère Myrddin.

Morgane, qui a perdu depuis bien longtemps toute

emprise sur les sorcières d’Avalon, devient alors la
plus farouche adversaire du Roi Arthur Pendragon.
Tiraillée entre sa haine pour les hommes et particulièrement ceux de sa famille
et son amour pour son demi-frère, Morgane agit souvent en dépit du bon sens.
Tels Loki et son frère Thor, Morgane cherche perpétuellement à abattre Arthur.
Mais elle ne peut jamais réellement s’y résoudre lorsqu’elle a le dessus, offrant
toujours, de façon plus ou moins consciente, une échappatoire à son frère au
moment le plus critique.

À la mort d’Arthur, Morgane emportera son corps vers l’île de Sein. On n’entendra
plus jamais parler d’eux.

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Création des personnages
Simu
Darkrunes fonctionne en utilisant le corpus de règles
du système SIMU.
Si SIMU est votre premier système de jeu en tant que
«meneur», prenez le temps de consulter la fiche de
personnage. Peut-être même serait-il bon d’en avoir
une copie avec vous tout au long de la lecture. Ceci
facilitera la compréhension du système de création de
personnages et de jeu en général.
Dans SIMU, les personnages se définissent par des
données chiffrées. Elles permettent de connaître les
limites physiques et mentales d’un personnage, tout
comme nous avons nos propres limites. Ces limites
sont bien entendues liées aux règles physiques et
spirituelles de l’univers de jeu. Ici, la base est notre
Terre et son univers. Il vous sera possible de décliner
les « règles de fonctionnement de votre univers » et
leur impact sur les personnages.
Les données chiffrées qui définissent un personnage
se répartissent entre deux grands groupes : les
Attributs et les Compétences.
Les Attributs vont représenter les capacités physiques,
mentales et spirituelles générales d’un personnage ;
quant aux Compétences, les aptitudes spécifiques
découlant de l’enseignement et de l’apprentissage
qu’il a reçu.
Il y a un équilibre entre Attributs et Compétences qui
dépend essentiellement du niveau d’éducation auquel
ont accès les personnages moyens. En d’autres
termes, plus les personnages sont potentiellement
éduqués, plus ils auront de Compétences et donc
de points à leur consacrer. En contrepartie ils auront
moins de points d’Attributs à répartir.
L’importance de certains Attributs et de certaines
Compétences par rapport à d’autres dépend aussi
de l’univers dans lequel évoluent les personnages.
Cette importance est également différente de celle
que l’on pourrait attribuer à nos propres attributs et
compétences au jour le jour, car il ne faut pas oublier
que, par défaut, dans le Jeu de rôle, les personnages
vont jouer des aventuriers qui usent et appuient leur
survie sur des actes et attributs différents de ceux
utilisés au jour le jour par les personnes du commun.
Ainsi, parfois, certains Attributs Principaux peuvent
être considérés comme «inférieurs» (le Charisme
dans un univers barbare par exemple). De leur côté
les Compétences sont divisées entre Compétences
de combat, Compétences d’arcanes et enfin les
Compétences générales primaires et les Compétences
Générales secondaires.
Avant de se lancer, quand un joueur veut créer un
personnage, il doit commencer par définir une vision
globale de celui-ci :
- Homme ou femme (même si cela peut être facilement
modifié en cours de création).
- Profil désiré, afin de connaître le modificateur
d’attribut de ce dernier, et de rendre la répartition des
Attributs et des Compétences cohérente.
- Ethnie, car certaines offrent un modificateur aux
attributs qui doit, lui également, être appliqué avant
toute autre chose.
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Les Attributs
ATTRIBUTS PRINCIPAUX
Les Attributs Principaux ou primaires, qui sont au
nombre de dix, définissent la personne au niveau  :
physique, intellectuel et mental. Ils entrent également
en compte dans le calcul des Attributs Secondaires
et apportent des modificateurs, entre autres, aux
Compétences.
Physiques
FORCE (FOR) – PUISSANCE PHYSIQUE
Représente l’énergie musculaire du personnage, sa
capacité à déplacer des charges, à contraindre la
matière ou encore sa puissance brute.
CONSTITUTION (CON) – ROBUSTESSE
Représente l’endurance et la capacité du corps à
endurer des agressions externes et internes.
DEXTÉRITÉ (DEX) – HABILETÉ CORPORELLE
Définit aussi bien l’agilité, la souplesse que l’adresse
physique d’une personne.
APPARENCE (APP)
Reflète la qualité des traits (en fonction des canons
de beauté en vigueur) et l’attraction ou la répulsion
physique qu’une personne exerce naturellement sur
les autres.
RAPIDITÉ (RAP)
Représente la vitesse de réaction induite par les
réflexes physiques de la personne. Mais également
la capacité d’exécution d’une tâche manuelle.
à influencer les autres ou à résister à leur influence.
Mais aussi son endurance émotionnelle et affective.
PERCEPTION (PER)
La perception représente la capacité d’analyse et de
réaction induite par l’acuité sensorielle des cinq sens,
mais aussi par l’intuition.
CHARISME (CHA)
Définit le pouvoir de séduction (indépendant de
l’apparence) et la prestance d’un personnage.
Répartition des points
Notés de -4 (très faible) à 5 (extrêmement fort), les
attributs ont tous un score de départ de 0 (moyen).
À ce score, les joueurs appliquent les éventuels
modificateurs induits par le peuple/ethnie/race ainsi
que par le Profil choisi pour le personnage, et enfin
par tout autre modificateur relatif à l’univers de jeu,
comme ici le Sang divin.
Non cumul des bonus
Lors de la création de personnage les bonus
d’Attributs d’ethnie, de Profil et de Sang divin ne se
cumulent pas. Lorsque le personnage obtient un ou
des bonus supplémentaires sur un même Attribut, ces
points sont convertis et vont s’ajouter à la Base de
Points à Répartir. Elle peut ainsi passer à 16 ou 17
points.
Base de Points à Répartir

Ensuite, les joueurs répartissent 15 points de la

Intellectuels
Base de Points à Répartir (BPR) en suivant le principe
ci-dessous :
SAVOIR (SAV)
Somme de connaissances théoriques que le
Chaque niveau coûte son propre score et chaque
personnage est en mesure d’acquérir.
niveau doit être acheté. Ainsi pour passer de 0 à 3
on achète le niveau 1, puis 2 et enfin 3. Abaisser des
RUSE (RUS)
attributs au-dessous de 0 offre 1 point pour 1 point
Définit l’aptitude et la rapidité de mise en œuvre et
(ajouté à la Base de points à répartir).
d’utilisation des capacités cognitives du personnage.

Mentaux
VOLONTÉ (VOL) – PUISSANCE PSYCHIQUE
Pendant mental de la force physique, il s’agit de la
puissance mentale d’un personnage, de sa capacité

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Ainsi le coût d’achat d’un attribut peut se résumer de

la façon suivante (pour passer de 0 à X) :

Niveau désiré Coût global

-4 -4
-3 -3
-2 -2
-1 -1
0 0
1 1
2 3
3 6
4 10
5 15

Le coût étant retranché de la Base de points à répartir.

Modificateur d’Attribut
Le score de chaque Attribut représente un bonus (s’il
est compris entre 0 et 5) ou un malus (s’il est compris
entre – 1 et – 4). Ce modificateur va s’appliquer
à différentes fonctions, qui vous seront décrites
et expliquées au fur et à mesure. On retrouve ce
modificateur dans les Compétences ou encore dans
les Attributs secondaires par exemple.
ATTRIBUTS SECONDAIRES
Les Attributs secondaires donnent des informations
sur certaines capacités et sur certains aspects du
personnage qui découlent de ses Attributs principaux.
Initiative (Init)
L’Initiative permet de connaître le Rang d’Action d’un
personnage lors d’une scène de combat. Elle peut
également intervenir lors d’interactions où l’ordre
d’action a de l’importance.
Comme le Rang d’Action d’un personnage peut être
influencé par son environnement, la Base Initiative
est modifiée par un jet de dé à chaque nouvelle scène
de combat (voir le chapitre « Système de Combat »).
Elle se calcule de la façon suivante :
Base initiative = Rapidité + Perception
Points de Vie (PdV)
Les Points de Vie représentent la santé physique du
personnage et sa capacité à encaisser des blessures
ou maladies. Lorsque le score de points de vie d’un
Point vital atteint 0 le personnage décède car cela
signifie que ses forces vitales l’ont quitté.
Les Points de Vie sont répartis entre 7 localisations
distinctes qui peuvent s’influencer. Dans le chapitre
Combat, au paragraphe Blessures, vous trouverez les
détails expliquant le fonctionnement des Points de Vie
et leurs interactions.
Les 7 localisations sont :
La Tête,
Le Bras Gauche (BG),
Le Bras Droit (BD),
Le Torse,
La Jambe Gauche (JG),
La Jambe Droite (JD),
Le Cœur.
Parmi ces 7 localisations, 2 uniquement sont
considérées comme des Points vitaux : la Tête et le
Cœur. Cela signifie que si l’une ou l’autre de ces
localisations descend à 0 Points de Vie, le personnage
subit une blessure mortelle et décède.
Les Points de Vie sont calculés de la manière suivante :
Base PdV = Constitution x 2 + Force + Volonté
Le tableau suivant donne le nombre de Points de Vie
de chaque localisation en fonction de la Base PdV.

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Points de Vie
Base PdV Tête Cœur Torse BG BD JD JG
-12 3 1 1 1 1 1 1
-11 4 1 1 1 1 1 1
-10 5 1 1 1 1 1 1
-9 6 1 1 1 1 1 1
-8 7 1 2 2 2 2 2
-7 8 1 3 3 3 3 3
-6 9 1 4 4 4 4 4
-5 10 1 5 5 5 5 5
-4 11 1 6 6 6 6 6
-3 12 2 7 7 7 7 7
-2 13 3 8 8 8 8 8
-1 14 4 9 9 9 9 9
0 15 5 10 10 10 10 10
1 16 6 11 11 11 11 11
2 17 7 12 12 12 12 12
3 18 8 13 13 13 13 13
4 19 9 14 14 14 14 14
5 20 10 15 15 15 15 15
6 21 11 16 16 16 16 16
7 22 12 17 17 17 17 17
8 23 13 18 18 18 18 18
9 24 14 19 19 19 19 19
10 25 15 20 20 20 20 20
11 26 16 21 21 21 21 21
12 27 17 22 22 22 22 22
13 28 18 23 23 23 23 23
14 29 19 24 24 24 24 24
15 30 20 25 25 25 25 25
16 31 21 26 26 26 26 26
17 32 22 27 27 27 27 27
18 33 23 28 28 28 28 28
19 34 24 29 29 29 29 29
20 35 25 30 30 30 30 30
+1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1

La chaîne de transmission des dommages
Les différentes parties du corps sont liées entre elles,
tout comme leurs points de vie.
Il existe une chaîne de transmission des dommages
qui va de l’extérieur (les membres) vers le centre du
corps (le cœur) en passant par le torse.
La seule exception étant la tête qui, comme le cœur,
constitue un Point vital, et n’entre pas dans la chaîne.
Cette chaîne se constitue ainsi :
Chaque bras et chaque jambe vers le torse.
Le torse vers le cœur.
Le cœur étant un point vital (comme la tête).

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Bonus dommage (BD) MODIFICATEURS ETHNIQUES

Les dommages causés par l’utilisation de certaines Gaëls
armes sont modifiés par les Attributs des personnages VOL +1
qui s’ajoutent à ceux-ci.
Pictes
Force pour le CAC et les armes à distance à propulsion DEX +1
manuelle (CAD PM).
Dextérité pour le CAD. Bretons
VOL +1
Points de Fatigue (PdF)
Cymru
Les personnages possèdent également une jauge DEX +1
de fatigue. Dans le système de base celle-ci ne sert
que lors de l’utilisation des Arcanes. (cf chapitre Gaulois – Francs
«Arcanes») VOL +1

Les utilisateurs d’Arcanes, lorsqu’ils usent de leurs Galics
pouvoirs, se fatiguent physiquement et psychiquement. SAV +1
Cet épuisement de leurs ressources, rend l’utilisation
de leurs capacités de plus en plus ardue au fur et à Ibères
mesure qu’ils en usent entre les périodes de repos. RUS +1
Lorsque le personnage est reposé, sa jauge de PdF
est à 0. Dansks
CON +1
Points de héros Svensks
FOR +1
Tous les personnages héroïques possèdent 3
points de héros. Certains, plus avantagés par les
Norsks
dieux, peuvent même en avoir un peu plus. Ces
CON +1
points représentent plusieurs notions : le courage,
la noblesse d’âme, la chance, la volonté divine, le
Germains - Teutons
destin… Tous les sentiments qui font d’un être normal
FOR +1
un héros. De même, des sentiments comme la rage,
une haine profonde ou encore le désir de dominer
Gallicènes (Ile de sein, Avalon)
sont aussi une source pour ces points de héros. Donc
magiciennes et prophétesses
si nos fiers personnages en sont dotés, certains PNJ
RUS +1
majeurs, bons ou mauvais, le sont également.
L’utilisation des points de héros fait appel à un
minimum d’interprétation (Roleplay), sans quoi le
point est utilisé mais rien de particulier ne se produit.
(cf chapitre «Systèmes additionnels»)

Déplacements
Il ne s’agit pas exactement d’attributs, mais des
capacités de déplacement des personnages en
situations difficiles, essentiellement lors des combats.
Les valeurs correspondantes aux différentes
possibilités sont détaillées dans le chapitre sur les
combats.

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Sang divin
Chaque personnage joueur incarne un Héros en
devenir, un demi-dieu issu de l’union d’une divinité et
d’un humain.
Attention toutefois, il y a une grande différence entre
les Héros interprétés par les PJ et les Héros (au sens
grec ancien). Les Héros grecs qui peuvent être des
demi-dieux ou non (comme Ulysse par exemple), en
plus de leurs capacités surhumaines, ont un destin
déjà tracé par les dieux ou les Nornes. Ces Héros
ont toute l’attention d’un ou plusieurs dieux posée sur
eux.
Les PJ seront, eux, des « Sang-divins », dont la destinée
reste en grande partie entre leurs mains. À cet égard
ils bénéficieront de plus ou moins de capacités
surhumaines, mais dont l’utilisation leur infligera un
contrecoup du destin.
Les PJ de Darkrunes sont liés par leur naissance. En
effet, ils sont tous les enfants d’une seule et même
déesse : Liv aux mille visages. Ils sont donc tous des
« bâtards de dieu mineur ». (voir le chapitre « Sang
divin » dans la partie « Système de jeu »)
Grâce à cette particularité, ils bénéficient tous de 1
point bonus dans l’un des attributs suivants, au choix :
Apparence, Volonté ou Force. Ils sont, également,
capables d’accomplir des « exploits majeurs ». (voir
le chapitre « Sang divin » dans la partie « Système
de jeu »)
De plus, ils ressentent des affinités entre eux, une
force invisible qui semble les unir. À vous de définir
s’ils se savent être des demi-dieux ou pas au début de
l’aventure, mais dans tous les cas ils sont ignorants de
qui est leur véritable mère et ne peuvent qu’avoir des
soupçons sur son origine.
Vous trouverez le système général décrivant le
fonctionnement des exploits, ainsi que la manière de
créer d’autres types de demi-dieux dans le chapitre
concerné.
Pour les enfants de Liv, vous utiliserez les règles
correspondantes aux bâtards de dieux mineurs 3.
La déesse oubliée
Lug, dieu majeur du panthéon celtique, connu une
femme qu’il croyait être une humaine. Celle-ci était en
fait une ancienne déesse du panthéon scand : Hnoss.
Hnoss était une puissante Vanir.
96
Sans que Lug n’en sache jamais rien, de leur union
et dans le plus grand secret, naquit une jeune déesse
que sa mère nomma : Liv (vie en scand) aux mille
visages.
Après la guerre contre les Ases, Hnoss et Liv sombrèrent
dans l’oubli comme beaucoup de Vanes. Il y a peu,
la déesse Liv refit surface. Celle qui possède le don
d’ubiquité sur Midgard, et qui transcende la beauté
de sa mère, s’offrit aux hommes du monde. De ces
unions naquirent une douzaine d’enfants. Des demi-
dieux dont les personnages font partie. Puis, aussi
soudainement qu’elle était réapparue, Liv s’évanouit
à nouveau. Ses actes et ses unions ont-ils fâché
les dieux majeurs ? La jalousie des dieux peut être
grande, autant que leurs actes bassement mauvais ou
énormément cléments…
L’origine de Liv aux mille visages n’est connue que de
sa mère. Ni les dieux d’Asgard, ni ceux du Sidh ne
savent qu’un tel être existe.
Odr, le père de Hnoss, a mené une quête sans retour
afin de découvrir les secrets du Ragnarok. Après des
années de désespoir, Freyia, la mère de Hnoss, l’a
retrouvé agonisant sous la forme d’un monstre marin.
Alors qu’un valeureux héros humain allait mettre fin à
ses souffrances, il eut le temps de lui révéler ce qu’il
avait appris.
Freyia a transmis ce secret à Hnoss puis Hnoss l’a
transmis à Liv, avant de disparaître également.
Hnoss a donc toujours su qu’Odin serait la cause
de la fin de tout. Elle a toujours su que pour sauver
l’humanité de la destruction, elle devrait allier la
puissance des Vanes à la magie des Tuatha dé
Danann, sans quoi rien ne serait possible pour arrêter
le Ragnarok. C’est pour cela qu’elle a trompé Lug et
s’est offerte à Lui.
Liv sait également qu’Odin cherche, lui aussi, en
secret un moyen de sauver les humains. Mais comme
toujours, plein de vanité, il ne compte que sur sa
propre personne et son sang pour arriver à ses fins.
Liv a décidé d’offrir aux hommes des champions
capables d’aider à la réalisation des plans d’Odin,
voire de prendre le relais en cas d’échec de ceux-ci.
La déesse Liv possède l’incroyable beauté de sa mère,
ainsi que l’immense courage et la force de son père.
Sous sa véritable apparence, elle arbore une longue
chevelure blonde tressée et des yeux vairons, l’un
d’un bleu intense, l’autre d’un brun profond. La partie
supérieure droite de son visage porte un magnifique
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tatouage bleu fait de nœuds celtes, alors que son
bras gauche est lui marqué par des tatouages noirs
d’origine scand. Elle est l’une des très rares déesses à
arborer des tatouages sous sa véritable apparence.
Liv possède, en outre, le don d’ubiquité qui lui permet
d’être multiple parmi les humains.
Les personnages n’ont de souvenirs que de leur père
(qu’il soit encore vivant ou non). Certains ont peut-
être eu une marâtre qu’ils considèrent, ou pas, comme
leur mère. Mais même ceux qui ont le souvenir d’une
mère adoptive, ont parfois dans leurs rêves le visage
bienveillant de Liv qui leur apparaît au-dessus d’eux,
penchée sur leur berceau.
Les personnages seront souvent soumis à l’attention
de dieux jaloux, particulièrement s’ils participent au
Ragnarok. En effet de nombreux dieux voient d’un très
mauvais œil les actions de ces humains si puissants,
enfants de dieux dont personne ne connaît l’origine.
S’ils usent de leurs exploits, ces dieux useront de leur
pouvoir pour œuvrer contre eux ((voir le chapitre
« Sang divin » dans la partie « Système de jeu »).
Liv, quant à elle, n’usera jamais des points de destin
des personnages pour leur imposer une quelconque
volonté. De toute manière, nul ne sait où elle se trouve
ou ce qu’elle est devenue.
Peut-être que certains de ses enfants voudront,
d’ailleurs, en savoir plus sur qui elle est et ce qui lui
est arrivé…
Bien entendu, si vous le désirez, il est
possible de ne faire jouer à vos joueurs
que de simples personnages humains.
Pour cela il suffit de ne pas appliquer les
modificateurs de ce chapitre.
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Profils de Héros
Les personnages du système SIMU s’articulent autour
de Profils de héros. Il ne s’agit pas de simples métiers
ou carrières, mais plutôt d’ensembles comprenant
l’éducation, l’entraînement, l’expérience, et dans une
certaine mesure la mentalité et le style de vie.
Chaque profil va offrir un bonus de 1 point à l’un
des Attributs du personnage ainsi qu’une liste de
compétences dans laquelle il possède un savoir-faire.
Ensuite, les joueurs pourront affiner ces profils et les
personnaliser selon leurs désirs avec la Base de points
à répartir dans les Attributs et les Compétences.
Il existe quatre catégories de Profils :
- Les Combattants
- Les Compétents
- Les Ésotéristes
- Les Mixtes
Ces catégories vont influer sur le type de compétences
attribuées à chaque Profil ainsi que sur les bases de
départ allouées à celles-ci.
Les Combattants sont des Profils essentiellement
guerriers. Ils débutent avec des bases de compétences
inférieures aux autres Profils (soit une base de
NC de 3 au lieu de 4) mais possèdent plus de
Compétences de Combat et surtout bénéficient de
plus de Points de Manœuvres à NC égal.
Les Compétents sont des Profils qui reposent sur les
Compétences Générales Primaires et Secondaires.
Ils en possèdent plus, de base, et débutent avec un
niveau plus élevé (soit une base de NC de 4 au lieu
de 3 pour les Combattants).
De plus ils possèdent un avantage appelé :
« Maîtrise » qui leur permet, une fois par séance de
jeu (ou par scénario, à la discrétion du Meneur de
Jeu), d’obtenir un succès normal automatiquement sur
une Compétence Générale qu’ils maîtrisent (SC de 6
ou plus), sans faire de jet de dé.
Les Ésotéristes sont des Profils qui manipulent les
arcanes majeurs, quelle que soit la forme sous
laquelle ils se présentent (sorcellerie, magie, pouvoir
psychique, pouvoirs divins, capacités mystiques
diverses…). Ils possèdent des Compétences
d’Arcanes majeurs qui sont interdites aux autres
Profils. En revanche, ils n’ont, généralement, pas
de Compétences de Combat (même s’ils peuvent
librement en acquérir lors de la répartition de leurs
points de compétence). Leurs bases sont les mêmes
que celles des Profils Compétents : base NC 4.
Les Mixtes sont des profils qui vont pouvoir
développer des Compétences d’Arcanes majeures
et de Combat. Toutefois, ils sont limités dans le
nombre de Compétences d’Arcanes majeures qu’ils
peuvent posséder par rapport aux Ésotéristes. Ils ne
possèdent pas les niveaux de Points de Manœuvres
des Combattants et ils n’ont pas accès à la capacité
spéciale : Maîtrise, des Compétents.
Équipement de départ
Chaque Profil démarre, soit avec l’équipement
«standard» proposé dans chaque Profil, soit avec
400 potins qui vont servir à l’achat de l’équipement
de départ. Le solde représentant l’argent que le
personnage a en poche au début de l’aventure.
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Catégorie : Compétent Attribut accru : Points de héros + 1

C’est l’aventurier par définition, c’est un «  touche-à- Avantage spécifique : Maîtrise

tout ». Un jour explorant le village en ruines d’une
ancienne tribu, le lendemain servant de passeur à un Compétences de base et NC de départ :
groupe de marchands voulant traverser un dangereux
marais pour gagner quelques jours de voyage. Il peut COMBAT
se retrouver à rapiner dans les vergers d’un fermier 2 CaC/CaD au choix 4
pour faire taire les cris de famine de son estomac,
comme à se battre aux côtés des guerriers du village ADRESSE
qui l’a accueilli, pour le protéger d’un seigneur voisin Équitation 4
trop avide de richesses. Sans pouvoir se comparer à
un Combattant aguerri, l’Arpenteur doit suffisamment ARTS
souvent défendre sa vie par les armes pour en Cartographie 4
maîtriser le maniement. Médecine 4
Toutefois, ce qui le caractérise par-dessus tout, c’est la
chance insolente dont il bénéficie et qui le tire, parfois, DISCRÉTION
de situations improbables où personne n’aurait parié Se cacher 4
sur sa peau. Comme les chats, il semble disposer de
neuf vies. MÉTIERS ET SCIENCES
L’arpenteur est aussi et avant tout un voyageur dans Contes & Légendes 4
l’âme. Rrencontrer de nouvelles personnes, découvrir Linguistique 4
de nouvelles coutumes, explorer de nouveaux Science des symboles 4
territoires, tout cela donne un sens à sa vie. Jamais Sciences humaines 4
il n’aurait pu vivre dans son village, cultivant la terre Sciences naturelles 4
au printemps, guerroyant en été, s’occupant de sa Sciences sociales 4
progéniture en hiver. Peut-être un jour, quand il sera
vieux. Pour l’heure il veut découvrir le monde et ses OBSERVATION
habitants, il veut connaître ses secrets et s’émerveiller Rechercher 4
devant ses mystères. Survie 4

Équipement de départ : SPORTS

Acrobatie 4
1 francisque ou équivalent ethnique Athlétisme 4
1 poignard et fourreau en cuir avec bouterolle
1 Javelot
1 armure de cuir souple complète
1 poney celte et selle
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds
1 cape en fourrure
1 carte locale en mauvais état (à déterminer)
15 jours de vivres
10 potins « Respecte les dieux,
la chance te sourira ! »

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Catégorie : Compétent Attribut accru : Dextérité + 1

Qu’il eût été simple potier ou forgeron du roi, ses doigts Avantage spécifique : Maîtrise
possèdent une adresse dont il sait faire bénéfice au
travers de sa profession. Il a les connaissances et il Compétences de base et NC de départ :
« a l’œil », mais surtout une grande passion.
Artisan de grand talent, son destin l’a mené hors de COMBAT
son village sur les chemins dangereux de l’aventure 2 CaC/CaD au choix 4
pour une raison ou une autre. Il se peut qu’il eût été
l’apprenti d’un artisan ambulant, même s’ils sont ARCANES
peu nombreux, et qu’il ait décidé, lui également, Alchimie 4
de parcourir les chemins et les routes entre les
villages pour vendre son art. Son village a pu être ADRESSE
détruit lors d’un conflit et il est un des rares rescapés Équitation 4
à avoir pu fuir. Sans plus d’attaches, il parcourt le
pays à la recherche de son destin. Peut-être a-t-il pris ARTS
la fuite après avoir volontairement, ou non, manqué Artisanat 4
de respect à un membre influent de son ancienne Expression manuelle 4
communauté. Il a pu être banni suite à une accusation Étiquette 4
justifiée ou non. Falsification 4
Dans tous les cas, il a dû s’adapter à sa nouvelle vie Médecine 4
et développer des compétences qu’il n’aurait jamais
cru pouvoir maîtriser, comme celles du combat. MÉTIERS ET SCIENCES
Langage corporel 4
Équipement de départ : Linguistique 4
Mécanique (Sciences physiques) 4
1 hache Métier 4
1 poignard et fourreau celte métallique Science des symboles 4
1 cladio ou équivalent ethnique et fourreau celte Sciences humaines 4
métallique Sciences naturelles 4
1 armure de cuir souple complète Sciences sociales 4
1 poney celte et selle
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds SOCIAL
1 torque de cou moyen en bronze Expression 4
15 jours de vivres
33 potins SPORTS
Athlétisme 4

« Les dieux ont modelé les Hommes,

quand je crée, suis-je un dieu ? »

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Catégorie : Mixte Attribut accru : Volonté +1

Femme de grand pouvoir, descendante d’une lignée Compétences de base et NC de départ :

druidique ou féerique, née sous une étoile particulière
ou bien bénie des dieux qui lui ont accordé le don de COMBAT
double vue ; elle a probablement suivi l’enseignement 1 CaC/CaD au choix 4
sacerdotal d’un Druide afin de pouvoir développer
ses capacités. ARCANES
La Banfaith ne maîtrise pas tous les arcanes druidiques Alchimie 4
mais ses capacités de divination sont particulièrement Divination 4
puissantes. En ce domaine elle est bien plus experte et
avisée que le plus puissant des druides. Elle possède ARTS
un lien particulier avec les dieux, les créatures et Expression corporelle 4
entités divines qui sont maîtres du destin des Hommes. Jeu 4
Certaines ont même déjà entendu la complainte des Médecine 4
Nornes.
Mais, ce don, elle se devait d’en faire bénéficier plus MÉTIERS ET SCIENCES
que les habitants de son petit village. Il devait servir Contes & Légende 4
à de plus grandes causes : elle a donc choisi de Langage corporel 4
parcourir le monde. À moins que ce ne soit une autre Linguistique 4
tournure du destin qui ne l’ait poussée sur les chemins. Métier 4
Le Vate est l’équivalent masculin de la Banfaith. Occultisme 4
Comme elle, il a suivi un enseignement druidique pour Science des symboles 4
ses capacités de divination. Les Vates sont très rares
car, en général, le « don » est l’apanage de la gent SOCIAL
féminine et sont bien moins puissants que les Banfaith. Commandement 4
Expression 4
La Volva est l’équivalent nordique de la Banfaith celte. Intimidation 4
Voir le chapitre « Arcanes ».

Équipement de départ :

1 dague et fourreau en cuir avec bouterolle

1 serpe de guerre
2 torques de cou en argent
1 jeu de vêtements et chausses de qualité
1 cape de fourrure
1 cheval et selle
16 potins

« La destinée est une femme capricieuse, crains la comme

tu crains celle qui t’a enfanté ! »

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Catégorie : Mixte Attribut accru : Apparence et Charisme +1

Les mots sont un pouvoir, la Banfilé le sait mieux que Compétences de base et NC de départ :
quiconque. Mais au-delà du simple pouvoir de l’esprit,
les mots peuvent véhiculer le pouvoir des dieux. D’une COMBAT
manière ou d’une autre, ces capacités ont ouvert les 1 CaC/CaD au choix 4
chemins mystérieux du destin à la poétesse. Comme
les Banfaith et les Bardes, les Banfilés font partie de ARCANES
la caste des druides dits «  inférieurs  ». La Banfilé a Alchimie 4
donc elle aussi suivi l’enseignement d’un druide pour Evocation 4
développer ou simplement comprendre ses capacités.
À la manière du barde mais avec bien plus de pouvoir, ARTS
elle transmet la sagesse de ses pairs et des dieux aux Expression corporelle 4
simples mortels. Expression manuelle 4
Les mots qu’elle prononce sont chargés de force et Étiquette 4
sont capables de modifier la vie et même le destin de Médecine 4
ceux à qui elle les adresse.
Les Geisa qu’elle peut prononcer sont bien plus MÉTIERS ET SCIENCES
puissants que ceux de n’importe quel druide. Là où Contes & Légende 4
les Geisa des druides ne sont en général que des Dressage 4
présages, ceux d’une Banfilé sont gravés dans les Linguistique 4
tablettes du destin. Par contre, elles ne maîtrisent pas Occultisme 4
du tout les autres aspects des arcanes druidiques. Science des symboles 4
Le destin l’aura conduit sur les routes pour fuir un Sciences sociales 4
danger ou peut-être pour éviter de devenir elle-même
un danger pour certaines personnes. Ou pour toute SOCIAL
autre raison, peut-être doit-elle accompagner un Commandement 4
champion pour l’aider dans sa quête… Expression 4
Voir le chapitre « Arcanes ». Intimidation 4

Équipement de départ :

1 dague et fourreau en cuir avec bouterolle

1 serpe de guerre
2 torques de cou en argent
1 jeu de vêtements et chausses de qualité
1 cape de fourrure
1 cheval et selle
16 potins

« Le verbe est plus puissant que les dieux eux mêmes.

Pèses chaque mot dont tu uses. »

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Catégorie : Combattant Attribut accru : Constitution + 1

Le barbare est un « sauvage » qui excelle dans tous Avantage spécifique : Points de Manœuvres
les domaines de son art de vivre. Il survit en milieu accrus
hostile et se bat avec vigueur et rage. Le barbare
rejette la civilisation comme forme d’existence sociale, Compétences de base et NC de départ :
préférant laisser ses instincts primitifs et ses capacités
physiques lui dicter la marche à suivre pour mener COMBAT
sa vie. Très proche de la nature, il la respecte sans la 3 CaC/CaD au choix 3
craindre.
Les barbares vivent tout de même en tribus, mais ARCANES
leurs interactions sont plus proches de celles d’une Alchimie 3
meute d’animaux, avec un mâle dominant et une
hiérarchie dictée par la force. Ils vivent au jour le jour, ADRESSE
usant les ressources de leur environnement immédiat. Équitation 3
En général les tribus barbares sont nomades, se
déplaçant avec les saisons pour trouver des lieux ARTS
de vies plus adaptés en fonction des époques ou du Artisanat 3
gibier disponible. Expression corporelle 3
Malgré cela, ils ne sont pas des bêtes et maîtrisent de Pièges 3
nombreux arts et artisanats.
Pour un barbare, rejoindre un groupe d’aventuriers, DISCRÉTION
c’est se créer une meute plus petite (sans forcément Se cacher 3
désirer en être l’alpha).
MÉTIERS ET SCIENCES
Équipement de départ : Dressage 3
Métier 3
1 hache Occultisme 3
1 langsax ou 1 cladio et fourreau en cuir avec Science des symboles 3
bouterolle Sciences humaines 3
1 Poignard et fourreau en cuir avec bouterolle Sciences naturelles 3
1 arc simple et 20 flèches
1 broigne complète OBSERVATION
1 poney celte et selle Rechercher 3
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds Survie 3
25 potins
RÉSISTANCE
Endurance 3

SOCIAL
Intimidation 3

SPORTS
Athlétisme 3

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« Vivre libre ou mourir l’arme à la main ! »

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Catégorie : Compétent Attribut accru : Charisme +2

Comme la Banfilé, le Barde ou le Scalde (chez les Avantage spécifique : Maîtrise

Scands) connaît le pouvoir des mots et c’est sur les
chemins qu’il va partager ses poèmes émouvants Compétences de base et NC de départ :
ou ses chants de bataille galvanisants. Le Barde, au
contraire de la Banfilé, n’use point de l’Invocation car, COMBAT
même s’il fait également partie de la classe sacerdotale 2 CaC/CaD au choix 4
des druides, son enseignement est purement artistique.
Il ne possède aucun don arcanique et aucun lien avec ARTS
les dieux, si ce n’est de par sa foi et son art. Ce dernier Expression corporelle 4
lui permet de transmettre la morale et la dévotion qui Expression manuelle 4
sied à la civilisation dont il est issu. Déguisement 4
Le barde en dehors de ses qualités d’artiste est Étiquette 4
aussi le garant de la transmission de l’Histoire et Jeu 4
du langage. Parfois il officie en tant que professeur,
parfois uniquement en tant « qu’amuseur » dans les DISCRÉTION
villages. Déplacement furtif 4
Comme tous les membres de la caste des druides,
il jouit du respect dû au sacerdoce. Il est écouté et MÉTIERS ET SCIENCES
parfois craint, même par les rois, car la parole peut Connaissance des rues 4
être plus tranchante que le fer des épées. Ils peuvent Contes & Légende 4
faire et défaire des réputations : gare au pouvoir des Langage corporel 4
mots. Linguistique 4
Métier 4
Équipement de départ : Science des symboles 4
Sciences humaines 4
1 dague et fourreau celte métallique
1 torque de poignet, moyen, en argent SOCIAL
1 instrument de musique complexe Expression 4
1 jeu de vêtements et chausses de qualité Intimidation 4
1 cape de fourrure
1 poney celte et selle SPORTS
31 potins Acrobatie 4

« L’épée ne tranchera jamais autant que la parole

du barde ! »

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Catégorie : Esotériste Attribut accru : Volonté +1

Issu des peuples Scands ou Germains, ce prêtre est un Compétences de base et NC de départ :
sage de grand pouvoir, aussi bien social que mystique.
Il est le pendant scand du druide celte. Il sait user des ADRESSE
arcanes divins et invoquer la puissance des dieux au Passe-passe 4
travers des runes. Même si sa place n’est pas aussi
importante dans la hiérarchie de la classe dirigeante ARCANES
des gens du nord que chez les Celtes, il n’en reste pas Alchimie 4
moins un personnage de très grande influence. Il n’est Divination 4
pas rare que les décisions importantes pour les tribus Invocation 4
soient validées par le Chaman avant d’être prises.
Et si les rois font appel à lui pour des événements ARTS
aussi importants qu’une guerre, les gens du peuple Expression manuelle 4
le sollicitent aussi simplement que pour qu’il les aide Étiquette 4
à guérir leurs petits troubles quotidiens. Le Chaman Médecine 4
connaît aussi bien les plantes qui guérissent les
maux de ventre que les runes qui peuvent maudire MÉTIERS ET SCIENCES
un ennemi. Ses capacités magiques en font un être Contes & Légende 4
craint, redouté et très respecté par les siens. Dressage 4
En règle générale, le Chaman vit en ermite, mais Langage corporel 4
souvent à proximité d’une tribu. Il est très proche de Linguistique 4
la nature et seules les conventions religieuses lui sont Occultisme 4
importantes a contrario des conventions sociales. Science des symboles 4
C’est au travers de lui que les dieux s’expriment, et Sciences sociales 4
grâce à son savoir que les humains s’adressent aux
dieux. SOCIAL
Voir le chapitre « Arcanes ». Commandement 4
Intimidation 4
Équipement de départ :

1 dague et fourreau celte métallique

1 serpe de guerre
2 torques de cou en argent
1 jeu de vêtements et chausses de qualité
1 cape de fourrure
1 cheval et selle
11 potins

« Les runes ont vu ta mort.

Mais ne mourons-nous pas tous ?
A toi de décider de ta vie,
c’est la seule chose que tu contrôles. »
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Catégorie : Compétent Attribut accru : Dextérité + 1

Précis et adroit, calme et réfléchi, le chasseur solitaire Avantage spécifique : Maîtrise

trace seul sa voie au travers des mailles du destin.
Préférant la compagnie des animaux à celle des Compétences de base et NC de départ :
humains, la nature est sa demeure et le ciel son toit.
Parfois, il chasse des gibiers inhabituels, s’adaptant à COMBAT
l’environnement de ses proies. 2 CaC/CaD au choix 4
Il possède une spiritualité et/ou une mentalité à part,
plus proche du barbare. ARCANES
Qu’il eût été élevé par un parent isolé dans la forêt Alchimie 4
ou les montagnes (pour quelque raison que ce soit :
bannissement, mélancolie, moralité…), ou qu’il vive ARTS
seul proche d’un village auquel il appartient, par Artisanat 4
manque de sociabilité le Chasseur solitaire n’aime Médecine 4
pas la foule. Il peut s’intégrer aisément à un petit Pièges 4
groupe, mais ne se formalisera pas de vivre durant
des semaines, voire des mois seul et isolé, au milieu DISCRÉTION
de la nature. Déplacement furtif 4
Se cacher 4
Équipement de départ :
MÉTIERS ET SCIENCES
1 arc composite + 40 flèches Dressage 4
1 cladio ou équivalent ethnique et fourreau en cuir Sciences humaines 4
avec bouterolle Sciences naturelles 4
1 poignard et fourreau en cuir avec bouterolle
1 armure de cuir souple complète OBSERVATION
1 cheval et selle Pister 4
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds Survie 4
1 cape en fourrure Vigilance 4
1 torque de cou moyen en bronze
12 potins SOCIAL
Intimidation 4

SPORTS
Athlétisme 4

« Je regrette ta mort, frère animal.

J’honore ton courage et te remercie pour ton sacrifice. »

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Catégorie : Combattant - Seule la vérité a le droit d’être prononcée. Etc.

Avec l’apparition de l’Empire Teuton et des cités de Équipement de départ :

pierre, mais surtout d’une hiérarchie plus marquée
entre la noblesse et le peuple, va naître un nouveau 1 spatha et fourreau en cuir avec bouterolle
concept, celui du code de l’honneur. Même si celui-ci 1 poignard et fourreau en cuir avec bouterolle
a toujours existé sous une forme ou une appellation 1 armure de cuir rigide complète
différente, il est ici exacerbé par une vision du 1 cheval et selle, 10 Potins
devoir absolue. Le chevalier sert une cause (juste
en principe) et il met toutes ses capacités et toute sa Attribut accru : Volonté + 1
volonté à le faire au mieux. Pour cela il apprend l’art
des armes mais développe aussi ses connaissances Avantage spécifique : Points de Man. accrus
générales pour savoir comment réagir en toutes
circonstances. Au-delà du simple combattant, servant Compétences de base et NC de départ :
son seigneur avec une grande loyauté, le chevalier
essaie d’appliquer une morale forte à chacun de ses COMBAT
actes. 3 CaC/CaD au choix 3
Ainsi, il n’est pas rare que le chevalier quitte le
service de son seigneur pour parcourir le royaume ARCANES
afin d’apporter assistance aux plus faibles. Certains Code de l’honneur 3
prennent aussi la route pour accomplir une quête
spirituelle afin de renforcer leurs convictions. ADRESSE
Voir le chapitre « Arcanes », Code de l’honneur. Équitation 3

Le personnage étant doté de la compétence Code ARTS

de l’honneur, il se doit d’en constituer un qui soit Expression corporelle 3 ou Expression manuelle 3
cohérent et respectable. Il doit être composé d’au Étiquette 3
moins trois règles fondamentales, sans limite de Médecine 3
maximum (toutefois, au-delà d’une dizaine cela
devient rapidement ingérable). MÉTIERS ET SCIENCES
Contes & Légende 3
Voici quelques exemples : Linguistique 3
- Toujours défendre les faibles. Protéger les opprimés. Science des symboles 3
- Toujours servir la justice des Hommes. Sciences humaines 3
- Servir son seigneur jusqu’à la mort (à éviter pour les Sciences militaires 3
aventuriers à moins que le seigneur en question fasse
partie du groupe). RÉSISTANCE
- Ne jamais trahir un membre de sa caste, de son Endurance 3
ordre.
- Une mission doit être menée à terme au péril de sa SOCIAL
vie. Commandement 3
- Défendre et protéger la liberté d’esprit. Expression 3
- Ne jamais transgresser les lois des Hommes. Intimidation 3
- Ne jamais renier la parole donnée.
- Toujours respecter son ennemi et ne jamais tuer sans SPORTS
gloire. Escalade 3

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« Sans l’honneur nous ne sommes que des animaux. »

117
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Catégorie : Ésotériste Équipement de départ :

Issu des peuples Celtes, le Druide est le personnage 1 dague et fourreau celte métallique
de Pouvoir mais surtout de savoir mystique. Son 1 serpe de guerre
apprentissage dure une vingtaine d’années, mais 2 torques de cou en argent
tous n’atteignent pas le rang de haut Druide qui leur 1 jeu de vêtements et chausses de qualité
permet de maîtriser les magies les plus puissantes et 1 cape de fourrure
d’imposer leur parole aux tribus. La majorité devient 1 cheval et selle
des bardes, des prêtres ou de simples conseillers. 29 potins
Certains, dotés de pouvoirs « mineurs », deviennent
des Banfaith ou des Banfilés. Attribut accru : Volonté + 1
Capable de communiquer avec les dieux et d’appeler
leur puissance par des runes (appelées oghams chez Compétences de base et NC de départ :
les Celtes), il est craint, mais également respecté car il
sait guider les hommes dans les tourmentes de la vie. ARCANES
Les hauts Druides sont le lien entre les hommes et les Alchimie 4
dieux et donc la Connaissance. Divination 4
Il existe une hiérarchie au sein de la caste druidique. Évocation 4
Les plus influents et les plus puissants sont les hauts
Druides, puis viennent les Druides, les Banfaith et les ARTS
Banfilés qui sont de niveau égal, puis les bardes et Expression corporelle 4
enfin les prêtres. Étiquette 4
La seule chose qui différencie un haut Druide d’un Médecine 4
Druide est l’expérience et éventuellement le pouvoir
du Roi qu’il sert. Les prêtres sont des Druides qui ne MÉTIERS ET SCIENCES
maîtrisent aucun arcane, mais qui possèdent tout le Contes & Légende 4
savoir de leur caste et qui se veulent les représentants Dressage 4
de la religion. Occultisme 4
Même si les prêtres et les bardes sont nombreux, Science des symboles 4
les autres castes sont bien moins répandues, et bon Sciences humaines 4
nombre de Druides que l’on trouve, comme conseillers, Sciences naturelles 4
au côté des Rois, possèdent un grand savoir mais de Sciences sociales 4
faibles capacités arcaniques.
Que ce soit pour la recherche de savoir nouveau, ou SOCIAL
bien dans le but de parfaire ses compétences, que Commandement 4
ce soit pour aider la quête d’un champion ou encore Expression 4
parce que le destin l’a chassé de son village, il arrive Intimidation 4
que le Druide se retrouve à arpenter les chemins des
mondes. Voir le chapitre « Arcanes ».

« Dagda nous donne la connaissance

pour que nous puissions guider les hommes dans les
ténèbres de la vie. »

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Catégorie : Combattant Attribut accru : Constitution + 1

Capturé lors d’une guerre ou d’un raid, ou encore né Avantage spécifique : Points de Manœuvres
de parents esclaves, ses capacités l’ont poussé vers accrus
l’arène pour le plus grand plaisir de ses maîtres. Il
ne connaît que le combat et pour pouvoir survivre Compétences de base et NC de départ :
il en a appris tous les secrets. Le gladiateur maîtrise
de nombreux types de combat individuel. Lorsque COMBAT
la liberté lui est rendue (ou qu’il l’a obtenue d’une 6 CaC/CaD au choix 3
manière ou d’une autre), il fait généralement la seule
chose qu’il sait faire : répandre la mort en combattant. ARTS
Jeu 3
Équipement de départ : Médecine 3

1 glaive et fourreau celte métallique MÉTIERS ET SCIENCES

1 bouclier moyen Linguistique 3
1 trident ou javelot
1 broigne complète RÉSISTANCE
1 poney celte et selle Endurance 3
1 torque de cou en argent
SOCIAL
Intimidation 3

SPORTS
Acrobatie 3
Athlétisme 3

« Nos vies n’ont pas plus de valeur que celle de l’arme

qui y mettra fin. »

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Catégorie : Compétent Attribut accru : Perception + 1

Ancêtre du chevalier teuton et du mousquetaire Avantage spécifique : Maîtrise

gaulois, le combattant Fianna est un chasseur qui a été
sélectionné pour ses aptitudes, son grand sens moral Compétences de base et NC de départ :
et surtout pour sa loyauté envers le Haut Roi. Ceci
afin de devenir membre de sa police personnelle : la COMBAT
Fianna. 2 CaC/CaD au choix 4
Habituellement le Fianna est là pour faire régner la
volonté du Haut Roi et la paix à travers les royaumes ADRESSE
d’Eire, y compris en s’opposant aux quatre Rois si Équitation 4
nécessaire. Mais celui-ci aura rencontré un destin
différent qui l’aura mené sur les routes de l’aventure. ARTS
Les Fiannas tirent leur nom du Roi Finn qui fut le premier Interrogatoire 4
à créer cet ordre. Malgré leur grande empathie avec Pièges 4
la nature et les animaux, ils obéissent à des règles
strictes. DISCRETION
Voir le paragraphe « les confréries et les ordres » Déplacement furtif 4
correspondant. Filature 4

Équipement de départ : MÉTIERS ET SCIENCES

Linguistique 4
1 arc composite + 20 flèches Sciences naturelles 4
1 cladio et fourreau celte métallique Sciences sociales 4
1 poignard et fourreau en cuir avec bouterolle
1 broigne complète OBSERVATION
1 cheval et selle Pister 4
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds Survie 4
1 cape en fourrure Vigilance 4
4 potins
SOCIAL
Commandement 4
Intimidation 4

SPORTS
Athlétisme 4

« La pureté dans nos coeurs,

la force dans nos bras,
la vérité de nos paroles dans nos actes. »

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123
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Catégorie : Mixte Attribut accru : Force + 1

Parfois, naît un enfant qui possède en lui le pouvoir Compétences de base et NC de départ :
des runes mais dont le destin n’est pas de devenir
Chaman, car ce sont le chant des batailles et la COMBAT
soif du sang qui l’appellent. Pourtant, il est possible 3 CaC/CaD au choix 4
de former ces enfants à la maîtrise de leur pouvoir,
parallèlement à la discipline des armes. Et parfois, ARCANES
parmi ceux-ci, certains plutôt que de combattre pour Berserker 4
défendre leur village, partent arpenter les chemins du Invocation 4
destin.
Le guerrier fauve fait partie de la caste sacerdotale ARTS
des peuples du Nord, au même titre que les simples Médecine 4
prêtres ou les puissants Chamans. À leur différence, il
porte la parole et la volonté de son dieu, généralement MÉTIERS ET SCIENCES
Odin, sur les champs de bataille par la force des Contes & Légende 4
armes. Sa très grande sensibilité aux arts mystiques Occultisme 4
et en particulier à la rage primaire que les dieux
manifestent parfois à travers certains animaux comme RÉSISTANCE
l’ours, lui permet d’entrer dans une transe guerrière Endurance 4
particulièrement redoutable : la fureur du berserker.
Celle-ci lui donne des capacités surhumaines lors des SOCIAL
combats où il défend sa foi. Expression 4
Voir le chapitre « Arcanes », Berserker. Intimidation 4

Équipement de départ : SPORTS

Athlétisme 4
1 hache à deux mains
1 langsax et fourreau en cuir avec bouterolle
1 coutelas et fourreau en cuir avec bouterolle
1 armure de cuir souple complète
1 poney celte et selle
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds
1 cape en peau d’animal totem ou partiellement en
plumes
1 torque de poignet, en argent
2 potins

« Pour la gloire du dieu borgne,

je combats en son nom.
Père de toute chose, craignez sa furie ! »

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Catégorie : Combattant Attribut accru : Force + 1

Soldat ou simple guerrier, il a survécu combat après Avantage spécifique : Points de Manœuvres
combat et a appris de ses victoires comme de ses accrus
défaites. Il sait se battre seul ou en petit groupe,
sait utiliser le terrain à son avantage et sait aussi Compétences de base et NC de départ :
faire usage de ruse quand cela est nécessaire.
Contrairement à la majorité de ses contemporains COMBAT
il ne connaît rien à l’agriculture ou encore aux arts, 5 CaC/CaD au choix 3
hormis celui de la guerre. Forgé dans la fureur des
combats son espoir est de mourir comme il a vécu, ADRESSE
par l’épée et avec gloire. Équitation 3
Le pur guerrier, parfois appelé chevalier, sert en
général de bras armé à un roi, un seigneur ou un ARTS
noble. Parfois, il erre de village en village, offrant ses Médecine 3
services à ceux qui peuvent le nourrir et le loger. Il
arrive aussi qu’il sorte d’une retraite méritée, après MÉTIERS ET SCIENCES
des années de service, pour devoir accomplir une Linguistique 3
tâche que le destin a placée sur sa route. Science des symboles 3
Sciences militaires 3
Équipement de départ :
OBSERVATION
1 cladio ou équivalent ethnique et fourreau celte Survie 3
métallique
1 poignard et fourreau celte métallique RÉSISTANCE
1 arc composite + 20 flèches Endurance 3
1 bouclier moyen
1 armure de cuir rigide complète SOCIAL
1 casque en cuir rigide Intimidation 3
Vêtements et chausses robustes et chauds
13 potins SPORTS
Acrobatie ou Athlétisme 3

« La guerre t’aime, elle te nourri.

La guerre fini par te tuer.
C’est la plus belle des maîtresses. »

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127
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Catégorie : Compétent Attribut accru : Rapidité + 1

Parmi les hommes de Frank Alvard, venu du pays Avantage spécifique : Maîtrise
Galate, il y avait trois Druides au savoir très particulier
et trois guerriers usant d’armes incroyables : les Compétences de base et NC de départ :
mousquets.
Après son sacre et avec l’aide des six premiers, COMBAT
Alvard créa une confrérie de combattants appelés 2 CaC/CaD au choix 4
Mousquetaires, auquel l’on enseigna aussi bien le
maniement des armes blanches que celui du mousquet. ADRESSE
Grâce au savoir des Druides dans la fabrication de la Équitation 4
poudre explosive et des armes pour s’en servir (savoir
qui fut partagé avec quelques élus aussi bien Druides ARTS
qu’artisans), cette élite peut représenter l’Empereur, Jeu 4
sans peur, où que ce soit. Médecine 4
Les Mousquetaires sont choisis parmi les meilleurs
combattants, mais surtout, à l’image des Fiannas, DISCRÉTION
parmi les plus fidèles à l’Empereur. Déplacement furtif 4
La Confrérie compte maintenant des centaines de
combattants vivant selon une organisation militaire MÉTIERS ET SCIENCES
assez stricte. De plus, les jeunes Mousquetaires Linguistique 4
suivent un enseignement scolaire qui leur permet de Sciences militaires 4
se hisser au-dessus du lot du commun. Sciences sociales 4
En dehors de l’Académie de Lutèce, l’Empire compte,
après le Ragnarok, plusieurs casernes en terres scands OBSERVATION
où les plus méritants peuvent suivre l’entraînement Pister 4
spécifique à cette élite et espérer rejoindre les rangs
des Mousquetaires. RESISTANCE
Même s’ils agissent en temps normal en petites unités, Endurance 4
les Mousquetaires sont suffisamment autonomes pour
pouvoir agir seuls selon leur propre appréciation. SOCIAL
Il arrive aussi, que certains quittent l’ordre en Commandement 4
conservant de bonnes relations avec la Confrérie afin Expression 4
d’être accueilli comme un pair et pouvoir bénéficier
des avantages de celle-ci, même des années après SPORTS
leur départ. Acrobatie 4
Voir le paragraphe : « Les confréries et les ordres ». Athlétisme 4

Équipement de départ :

1 cladio et fourreau en cuir avec bouterolle

1 mousquet
10 recharges de Taran et 10 billes
1 manteau en cuir matelassé
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds

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« Pour l’empereur et la gloire éternelle de son règne.

Frères d’armes, unis jusqu’à la mort. »
129
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Catégorie : Compétent Attribut accru : Ruse + 1

Naître de noble naissance est un don précieux, même Avantage spécifique : Maîtrise
si l’on n’est pas l’aîné voué à un grand avenir. La vie
est plus simple dira-t-on. C’est vrai, pour ceux qui Compétences de base et NC de départ :
n’ont pas d’autre volonté que de vivre oisivement,
mais pas pour tous. Et c’est en parcourant les terres, COMBAT
en survivant grâce aux acquis de sa noble naissance 2 CaC/CaD au choix 4
que certains peuvent se forger un nom aussi fameux
que celui de leur géniteur. ARCANES
Le noble cadet a la volonté d’être reconnu, non pas par Alchimie 4
sa filiation mais pour ce qu’il est, pour ses capacités
propres. Sa volonté de quitter le clan pour s’affirmer ADRESSE
peut venir d’une rancœur à être toujours second ou Pilotage 4
bien encore d’une volonté d’accroître la réputation de
sa famille par-delà les frontières. Dans tous les cas, ARTS
le noble cadet a toujours soif de reconnaissance et, Expression corporelle 4 ou Expression manuelle 4
sûrement, d’un peu de pouvoir personnel. Étiquette 4
Jeu 4
Équipement de départ : Médecine 4

1 cladio ou équivalent ethnique et fourreau celte MÉTIERS ET SCIENCES

métallique Contes & Légende 4
1 armure de cuir rigide complète Langage corporel 4
1 cheval et selle Linguistique 4
1 jeu de vêtements et chausses de qualité Occultisme 4
1 cape de fourrure Sciences humaines 4
1 torque de cou en argent Sciences militaires 4
11 potins Sciences sociales 4

SOCIAL
Commandement 4
Expression 4

SPORTS
Athlétisme 4

« Mon père était un grand chef,

mais l’histoire de moi seul se rapellera. »

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131
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Catégorie : Compétent Attribut accru : Savoir + 1

Druides et Chamans sont des personnes érudites et Avantage spécifique : Maîtrise

sages, mais elles suivent les dessins des dieux et en ça
sont aveugles à bien des choses. Certaines personnes Compétences de base et NC de départ :
à l’esprit affûté comme l’épée et à l’âme posée
deviennent quant à eux des puits de sciences et de COMBAT
savoirs auquel tout un chacun peut venir s’abreuver. 1 CaC/CaD au choix 4
Mettant de côté l’enseignement religieux, de très
rares individus arrivent malgré tout à développer ARCANES
d’énormes connaissances. Souvent très mal vu par Alchimie 4
la classe sacerdotale, ils n’ont d’autre choix, pour
augmenter leur savoir, que de prendre leur courage ARTS
à deux mains et de quitter leur douce chaumière pour Étiquette 4
découvrir le monde et ses secrets. Expression manuelle 4
Dans certaines des rares grandes cités, les sages se Cartographie 4
réunissent en conclaves leur permettant de créer des Falsifier 4
lieux d’enseignement et de recherche. Médecine 4
Les prêtres sont aussi des sages, car même s’ils ne
possèdent pas les capacités arcaniques de leurs MÉTIERS ET SCIENCES
confrères, ils n’en possèdent pas moins un immense Contes & Légende 4
savoir du à un enseignement poussé. Langage corporel 4
Linguistique 4
Équipement de départ : Métier 4
Navigation 4
1 dague et fourreau celte métallique Occultisme 4
1 cladio ou équivalent et fourreau celte métallique Science des symboles 4
1 torque de cou en argent Sciences humaines 4
1 jeu de vêtements et chausses de qualité Sciences militaires 4
1 cape de fourrure Sciences naturelles 4
1 poney celte et selle Sciences physiques 4
1 bourse contenant quelques ingrédients d’alchimie Sciences sociales 4
51 potins
OBSERVATION
Rechercher 4

SOCIAL
Expression 4

« Trois bougies repoussent les ténèbres :

la vérité, la connaissance et les lois de la nature. »

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133
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Catégorie : Combattant Attribut accru : Force + 1

Bataille après bataille, le seigneur de guerre a Avantage spécifique : Points de Manœuvres

su remporter chaque victoire et accepter chaque accrus
défaite. Meneur d’hommes né, il est un Dieu vivant
pour les combattants qui le suivent et qui sont prêts Compétences de base et NC de départ :
à donner leur vie pour lui. De nombreux Rois et chefs
de tribus ont atteint leur statut de par leur grand COMBAT
courage et leurs capacités de combat. Le seigneur 4 CaC/CaD au choix 3
de guerre ne brigue pas le pouvoir social ; c’est au
cœur de la bataille qu’il mène les hommes et c’est ADRESSE
dans la fureur et le sang qu’il est leur supérieur. Équitation 3
Excellent combattant, il possède surtout de grandes
connaissances tactiques, un charisme et un pouvoir ARTS
de galvanisation hors normes. Cartographie 3
Les motivations du seigneur de guerre sont plus Étiquette 3
élevées que le simple plaisir de donner la mort. Ils se Médecine 3
battent pour un idéal, pour la gloire, pour leur patrie
ou pour leurs semblables. Chaque fois qu’il le peut, il MÉTIERS ET SCIENCES
évite le conflit, mais lorsqu’il n’y a plus d’alternative, Linguistique 3
alors il rejoint le front et mène ses hommes au combat Science des symboles 3
en espérant que le plus grand nombre survive ou que Sciences militaires 3
leur mort à tous sauve ce pour quoi ils se battent.
RÉSISTANCE
Équipement de départ : Endurance 3

1 cladio ou équivalent ethnique et fourreau celte SOCIAL

métallique Commandement 3
1 poignard et fourreau celte métallique Expression 3
1 bouclier moyen Intimidation 3
1 armure de cuir rigide complète
1 casque en cuir rigide SPORTS
1 cheval et selle Athlétisme 3

« Malheur aux vaincus ! »

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Catégorie : Ésotériste Attribut accru : Volonté + 1

La Sorcière est la descendante d’une secte Atlante qui Compétences de base et NC de départ :
vouait un culte à la déesse Artémis. Elle a développé
des capacités mystiques, tirant son pouvoir non pas ARCANES
des énergies divines mais terrestres, ainsi que de sa Alchimie 4
propre puissance personnelle. Évocation 4
Elle partage son enseignement entre les arcanes et Invocation 4
le culte d’Artémis. Ce dernier est bien différent de
celui qui perdure dans l’Empire Minoen, car ici c’est ADRESSE
son aspect lunaire qui prédomine sur sa figure de Équitation 4
chasseresse. Passe-passe 4
Née au cœur de l’île de Sein, d’un père qu’elle n’aura
probablement jamais connu et d’une mère à la beauté ARTS
que seule dispute la puissance de ses sortilèges, la Expression corporelle 4
sorcière a quitté la secte pour une raison qu’elle seule Expression manuelle 4
connaît. Passée maîtresse dans les arcanes magiques, Falsifier 4
elle sait comment user de ses sorts pour plier le monde Médecine 4
et les Hommes à ses moindres désirs.
Voir le chapitre « Arcanes ». MÉTIERS ET SCIENCES
Contes & Légende 4
Équipement de départ : Dressage 4
Linguistique 4
1 dague et fourreau en cuir avec bouterolle Occultisme 4
1 cladio ou équivalent et fourreau en cuir avec Science des symboles 4
bouterolle Sciences sociales 4
2 torques de cou en argent
1 jeu de vêtements et chausses de qualité SOCIAL
1 cape de fourrure Expression 4
1 cheval et selle Intimidation 4
1 potin

« Écoute le chant d’Avalon, il détient tous les secrets. »

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Catégorie : Mixte Attribut accru : Volonté + 1

Les Templiers sont apparus en pays Teuton après le Compétences de base et NC de départ :
Ragnarok. Il s’agit d’un ordre de Chevaliers qui a
embrassé la cause de l’Église du Dragon Unique. COMBAT
Leur foi est telle que, comme les Chamans, avec 3 CaC/CaD au choix 4
toutefois moins de puissance, ils arrivent parfois
à percevoir les voix de leur dieu et à en user pour ARCANES
accomplir leur devoir. Le Templier regroupe le simple Invocation 4
prêtre, le Chaman et le combattant dans la même
incarnation, mais à la différence du Guerrier fauve, ADRESSE
il vit une spiritualité plus posée car la foi du Dragon Équitation 4
Unique est bien moins sauvage que ne l’était celle des
dieux de l’Asgard. ARTS
L’ordre des Templiers est le bras armé de l’Église Médecine 4
du Dragon Unique. Leur tâche première étant de la
protéger. Ils défendent les bâtiments sacrés et les MÉTIERS ET SCIENCES
membres des différents clergés. Certaines unités ont Linguistique 4
aussi pour rôle de protéger les missionnaires qui Occultisme 4
partent en campagne avec les armées de l’Empire Sciences humaines 4
pour convertir les païens. Certains des plus hauts
gradés de l’Ordre sont aussi les hauts nobles qui RESISTANCE
dirigent l’Empire. Endurance 4
Voir le paragraphe : « Les confréries et les ordres ».
SOCIAL
Équipement de départ : Expression 4

1 grande épée et fourreau en cuir avec bouterolle

1 poignard et fourreau celte métallique
1 armure de cuir rigide complète
1 cheval et selle
15 Potins

« Pas en notre nom, Grand Dragon,

pas en notre nom, mais au nom de ta gloire. »

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Catégorie : Compétent Attribut accru : Rapidité + 1

Les origines de son mode de fonctionnement Avantage spécifique : Maîtrise

expliquent plus clairement sa situation. En effet,
le Tueur fantôme est né de l’influence de certains Compétences de base et NC de départ :
pays de l’Empire Minoen et notamment du royaume
Étrusque sur les terres Ibères. Mentalité et morale sont COMBAT
bien différentes en ses terres dites «  civilisées  ». Ce 2 CaC/CaD au choix 4
sont par conséquent les grandes cités ibères qui ont
vu apparaître ce genre de personnage, là où les luttes ARCANES
de pouvoir ne se règlent pas, ou plus, sur le champ de Alchimie 4
bataille, mais au sein même de la mégapole. Le Tueur
fantôme est un assassin. ADRESSE
On le nomme ainsi car il donne la mort sans que Passe-Passe 4
personne ne se doute de sa présence et rarement
en combat singulier. Le Tueur fantôme est un être ARTS
à part, dans un monde où l’honneur est une valeur Déguisement ou Étiquette 4
d’importance et où la mort se donne sur le champ Interrogatoire 4
de bataille, il est un peu une aberration. Il tue pour Pièges 4
l’argent ou pour une récompense. Toutefois, des
lambeaux de conscience flottent encore dans les DISCRÉTION
tréfonds de son âme. En cela, le Tueur fantôme se met Déplacement furtif 4
souvent, au service de ceux qu’il pense être bons. Il Filature 4
choisit un maître qui ne lui demandera que de protéger Se cacher 4
sa vie ou bien d’éliminer des personnes issues des
milieux criminels. Le Tueur fantôme peut être parfois MÉTIERS ET SCIENCES
un scélérat misanthrope, tuant sans aucun scrupule, Connaissance des rues 4
qui un jour a ouvert les yeux et décidé de se racheter Linguistique 4
une conscience. Il quitte ses attaches et parcourt le
monde en espérant qu’il trouvera l’occasion d’utiliser OBSERVATION
son art de façon à rétablir un peu la balance de son Rechercher 4
karma.
SOCIAL
Équipement de départ : Expression 4
Intimidation 4
1 arc composite + 20 flèches
1 cladio ou équivalent ethnique et fourreau en cuir SPORTS
avec bouterolle Acrobatie ou Athlétisme 4
2 poignards et fourreaux en cuir avec bouterolle Escalade 4
1 armure de cuir souple complète
1 cheval et selle
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds
1 cape en fourrure
17 potins « Carpe diem ! »

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Catégorie : Compétent Attribut accru : Dextérité + 1

Combattant, marin et explorateur. Élite des guerriers Avantage spécifique : Maîtrise

scands, les vikings chevauchent les océans embarqués
sur leurs navires-dragons, les bateaux qu’ils nomment Compétences de base et NC de départ :
drakkars. Quand les vikings prennent la mer, nul ne
sait s’ils reviendront, mais si c’est le cas ils auront les COMBAT
bras chargés de trésors. 2 CaC/CaD au choix 4
Les vikings étaient à la base des commerçants
embarqués. Pour remédier à la violence du monde, ils ADRESSE
sont devenus de féroces combattants. Parallèlement, Équitation 4
pour survivre aux colères de la mer ils sont également Pilotage 4
devenus des marins experts. Bientôt, les castes de
viking ont trouvé le pillage ou parfois l’exploration de ARTS
nouvelles terres bien plus lucratifs que le commerce. Cartographie 4
Petit à petit, les marchands sont devenus des guerriers.
Certains seigneurs scands n’ont pas de terres mais MÉTIERS ET SCIENCES
règnent sur les mers et ont la même autorité que leurs Linguistique 4
frères sédentaires. Sciences humaines 4
Sur le dernier siècle avant le Ragnarok, les raids de Sciences sociales 4
ces seigneurs vikings se sont multipliés et sont allés de Navigation 4
plus en plus loin de leurs terres natales.
Les vikings « pillards » sont les plus nombreux, mais il OBSERVATION
existe quelques castes d’explorateurs, et une poignée Survie 4
d’entre elles reste des confréries marchandes. Ces Vigilance 4
dernières toutefois, naviguent essentiellement entre
les royaumes Scands et Germain car, pour les autres RÉSISTANCE
peuples, un viking est forcément un pillard qu’il faut Endurance 4
combattre.
Un peu plus d’un cinquième des vikings sont des SOCIAL
combattantes que l’on connaît également sous le nom Expression 4
de Skjaldmö. (ou guerrière au bouclier). Intimidation 4

Équipement de départ : SPORTS

Escalade 4
1 langsax et fourreau en cuir avec bouterolle
1 hache
1 arc composite + 20 flèches
1 bouclier moyen
1 armure de cuir rigide complète
1 casque en cuir rigide
1 jeu de vêtements et chausses robustes et chauds
1 cape en fourrure
24 potins

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« L’ambition et la vengeance ont toujours faim ! »

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Catégorie : Compétent Attribut accru : Dextérité + 1

Il est plus simple de prendre que de travailler. Et pour Avantage spécifique : Maîtrise
certains, il ne s’agit même pas d’une question de
survie, mais du plaisir ressenti au travers de l’acte, Compétences de base et NC de départ :
du frisson de la peur de se faire prendre. Le voleur
roublard vit de ses crimes, mais aussi et surtout du COMBAT
plaisir qu’il peut en retirer. 2 CaC/CaD au choix 4
Le voleur roublard ne démunit que rarement les gens
dans le besoin, à moins d’un cas de force majeure. ADRESSE
Il préfère prendre là où il y a opulence ou, tout du Cambriolage 4
moins, quantité. Passe-passe 4
Il peut être rat des villes ou, plus rarement, bandit
de grand chemin, mais il n’est jamais un simple ARTS
pillard et encore moins un tueur cruel. Que ce soit Déguisement 4
un simple tire-laine, un cambrioleur ou un arnaqueur Falsifier 4
charismatique, il maîtrise son art et ses subtilités sur le Jeu 4
bout des doigts. Pièges 4

Équipement de départ : DISCRÉTION

Déplacement furtif 4
1 cladio ou équivalent ethnique et fourreau en cuir Filature 4
avec bouterolle Se cacher 4
1 poignard et fourreau en cuir avec bouterolle
1 matraque MÉTIERS ET SCIENCES
1 armure de cuir souple complète Connaissance des rues 4
1 jeu de vêtements et chausses de qualité
1 cape de fourrure OBSERVATION
3 torques de poignet, en argent Rechercher 4
85 potins
SOCIAL
Expression 4

SPORTS
Acrobatie 4
Escalade 4

« Audentes fortuna juvat ! »

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Les Compétences
COÛTS ET NIVEAU DE COMPÉTENCE LES SPÉCIALISATIONS
Le NC (Niveau de Compétence) représente
l’apprentissage précis dans la pratique, l’art ou la
connaissance d’une compétence.
Toutes les compétences listées dans le Profil du
personnage (quel que soit leur type) débutent avec
un Niveau de Compétence (NC) de 4, à l’exception
des Profils basés sur les compétences de combat (les
Combattants). Pour ces derniers leurs compétences
débutent avec un NC de 3.
Le NC va pouvoir être augmenté par la répartition
de points supplémentaires (puis, plus tard, grâce à
l’expérience acquise en cours de jeu).
Le joueur doit choisir si son personnage est un
Spécialiste ou un Généraliste, puis se reporter au
tableau suivant pour obtenir les bonus applicables.
Bonus disponibles
Spécialiste Généraliste
+4 +2
+3 +2
+2 +2
+2 +2
+1 +2
+1 +2
+ (Savoir)* +2
+1
+ (Savoir)*
*il s’agit du score de Savoir du personnage.
Le joueur peut appliquer ces modificateurs bonus
sur n’importe quelle compétence. Sauf sur les
compétences fermées pour lesquelles il ne dispose
pas déjà d’une base (ces dernières ne peuvent être
acquises que via les Profils ou un long apprentissage).
Le joueur ne peut appliquer qu’un seul de ces bonus
par compétence.
Son score de Savoir, s’il est positif, est utilisé comme
un bonus qui peut être scindé. Par exemple un
personnage ayant un score de Savoir de 3 peut
l’utiliser comme 1 bonus de +3 ou bien 2 bonus de
+2 et +1 ou encore 3 bonus de +1.
146
Les joueurs peuvent spécialiser leurs personnages dans
certaines compétences. Par exemple un combattant
pourrait vouloir spécialiser sa Compétence de
« Contact » en « Armes De Taille ».
Pour cela il doit utiliser la règle suivante :
Spécialisation : -2 sur le NC de la Compétence et +1
sur le NC de la Spécialisation.
Ainsi si le personnage possède un NC de 7 pour
sa compétence Contact (3 de départ plus 4 points
d’augmentation grâce à la Base de points à répartir)
il diminuera cette dernière à 5 (7-2) alors que sa
spécialisation en De Taille augmentera à 8 (7+1).
Le joueur peut spécialiser son personnage à plusieurs
reprises sur la même compétence.
Dans l’exemple précédent, le joueur décide également
de se spécialiser en armes Contondantes. Le NC de
sa compétence Contact descend à 3 (5-2) et il gagne
la spécialisation Contondante à 6 (5+1). Et ainsi de
suite, jusqu’à un NC minimum dans la Compétence
de départ de 2 et un NC dans une spécialisation
maximum de 10.
MODIFICATEURS DE
COMPÉTENCES
Le Modificateur de Compétences (MC) représente la
connaissance ou la maîtrise générale qu’une personne
possède et qui peut l’aider dans l’accomplissement
d’une tâche. Ce modificateur est donné par les
Attributs du personnage. Chaque compétence
dépend de 2 Attributs et bénéficie d’un modificateur
égal à :
- Si les deux Attributs sont positifs : au score du
plus haut Attribut. Si les deux attributs sont à 5, elle
bénéficie d’un bonus supplémentaire de 1 point (le
bonus passe donc de 5 à 6).
- Si les deux Attributs sont négatifs : au score du plus
bas Attribut. Si les deux attributs sont à –4, elle subit
un malus supplémentaire de 1 point (le malus passe
donc de –4 à –5).
- Si l’un est positif et l’autre négatif (le 0 étant considéré
comme positif), le modificateur est égal à la somme
des deux Attributs.
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SCORES DE COMPÉTENCE RÉSERVE DE POINTS DE

MANŒUVRES (PM)
Le Score de Compétence (SC) est le score qui va
servir pour déterminer la réussite de l’utilisation d’une Les Points de Manœuvres sont une réserve variable
compétence. obtenue grâce au SC d’un personnage dans ses
Il se détermine de la façon suivante : compétences de combat. Il est nécessaire de toujours
SC =  Modificateur de Compétence (MC) se baser exclusivement sur le SC de la compétence de
+ Niveau de compétence (NC). combat, sans jamais prendre en compte d’éventuels
bonus accordés à celle-ci (comme ceux accordés par
Exemple : certaines armes ou la magie par exemple).
Un personnage qui possède une Force de 3, une
Rapidité de 1 (MC = 3) et un Niveau de Compétence La Réserve de Points de Manœuvres de chaque
de 5 en Combat à l’épée aura un SC de 8. compétence de combat se détermine en se basant
Force étant plus élevé que Rapidité c’est ce score que sur le tableau suivant.
l’on retient : 3 Seuls les Profils combattants obtiennent les scores
NC = 5 listés dans la colonne « combattants ».
SC = 3 + 5 = 8
Ces PM ont une influence sur les actions de combat
Un personnage qui possède une Force de –1, une des personnages en fonction de leur style de combat
Rapidité de 1 (MC = 0) et un Niveau de Compétence et des besoins du moment. Le système de gestion de
5 Combat à l’épée aura un SC de 5. ces réserves est détaillé dans le chapitre Combats.
Le score de Force étant négatif, les deux Attributs
s’additionnent : -1+1 = 0
NC = 5 Réserve Pts de Manœuvres
SC = 0 + 5 = 5 SC Non-Combattants Combattants
Si la Rapidité avait été négative, le SC aurait été
encore plus bas. 1 0 3
2 0 3
Les limites d’un personnage 3 1 4
Les scores d’Attributs étant au maximum égaux à 5, 4 1 4
les MC octroyés par les Attributs sont au maximum 5 2 5
égaux à 5 (6 si les deux Attributs sont égaux à 5).
Les NC maximum sont de 10 (même avec une 6 2 5
spécialisation). 7 3 6
Les SC maximum sont donc de 16 (même avec une 8 3 6
spécialisation) hors bonus éventuels donnés par un 9 4 7
objet ou un arcane.
10 4 7
Maîtrise d’une compétence 11 5 8

On considère qu’un personnage maîtrise une 12 5 8

compétence lorsque le SC de celle-ci est égal à 6 13 6 9
ou plus.
14 6 9
15 7 10
16 7 10

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LES COMPÉTENCES FERMÉES MÉTIERS ET SCIENCES (Savoir et Ruse)

Certaines compétences sont considérées comme Connaissance des rues

«  Fermées  ». Il s’agit de compétences où le SC ne Contes & Légendes
peut être utilisé pour réaliser des actions que si le Dressage
personnage possède au moins un NC de 1 dans Langage corporel
la compétence. Il est estimé qu’il n’existe pas de Linguistique (…)
possibilité d’utiliser ces compétences sans avoir suivi Métier (Architecture, Droit, Admin…)
un apprentissage spécifique ou avoir développé une Navigation
capacité spécifique. Occultisme
Science des symboles
Ces compétences ne peuvent pas non plus être Sciences humaines
choisies pour l’application de bonus au NC lors de la Géographie,
création si elles ne font pas partie des compétences Démographie,
appartenant au profil choisi. Sciences politiques,
Archéologie,
Dans l’univers de Darkrunes, toutes les compétences Communication,
d’Arcanes : Divination, Évocation, Invocation, ...
Alchimie, Berserker et Code de l’honneur entrent dans Sciences militaires
ce cas de figure. Sciences naturelles
Biologie,
Herboristerie,
LISTE DES COMPÉTENCES
Écologie,
Zoologie,
Les Compétences de Combat sont listées dans
...
les parties Combat CAD et Combat CAC. Les
Sciences physiques
Compétences mystiques (également appelées
Astronomie,
d’arcanes) sont listées dans la partie Arcanes. Enfin
Mécanique,
les Compétences Générales primaires apparaissent
…
en italique. Les compétences listées en décalé sont
Sciences sociales
des spécialisations.
Psychologie,
Sociologie,
COMBAT CAD (Dextérité et Perception)
Économie,
Peuples et cultures,
Armes à feu
...
Moyennes
Trés lourdes
ARTS (Savoir et Dextérité)
Lancer
Armes de trait
Artisanat
Arcs
(Forge, Ébénisterie, Cuisine…)
Arbalètes
Expression corporelle
Frondes
Chant,
Esquive
Danse
...
COMBAT CAC (Force et Rapidité)
Expression manuelle
Peinture,
Armures
Sculpture,
Boucliers
Gravure,
Mains nues
Tatouage,
Armes de contact
...
De taille
Cartographie
D’estoc
Déguisement
Contondantes
Étiquette
Lances et bâtons
Falsification
Interrogatoire

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Jeu OBSERVATION (Ruse et Perception)

Médecine
Pièges Pistage
Recherche
DISCRÉTION (Dextérité et Ruse) Survie
Vigilance
Déplacement furtif
Filature Descriptif des compétences
Se cacher
En combat : cette partie désigne le type et le nombre
SPORTS (Force et Dextérité) d’actions nécessaires pour utiliser une compétence en
combat (c’est-à-dire durant des phases d’action très
Acrobatie rapides). Lorsque la mention NA (Non Applicable)
Athlétisme apparaît, cela signifie que l’on ne peut pas utiliser
Escalade la compétence en étant engagé en combat (mais
éventuellement parallèlement à un combat), car elle
RÉSISTANCE (Constitution et Volonté) requiert plus d’un tour, voire plusieurs minutes, pour
être réalisée.
Endurance
Douleur, Acrobatie
Drogues,
Effort, Type : Compétence Générale Primaire
… Attributs liés : Force et Dextérité
Spécialisations : Aucune
ADRESSE (Dextérité et Perception) En combat : 1 action simple

Cambriolage L’acrobatie consiste en la réalisation d’un mouvement

spectaculaire et difficile. Un salto par exemple ou une
Équitation
roulade pour se réceptionner, après une chute ou un
Passe-passe saut.
Pilotage (conduite d’attelage) L’environnement et les intempéries peuvent avoir une
influence directe sur la difficulté de réalisation de
SOCIALES (Apparence et Charisme) l’acrobatie et donc sur le Niveau de Difficulté (ND).

Commandement Alchimie
Expression
Comédie, Type : Compétence Mystique - Fermée
Éloquence, Attributs liés : Savoir et Volonté
Baratin, Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Marchander,
Séduction, L’Alchimie est une compétence à mi-chemin entre le
... savoir naturel et la sorcellerie. Par certains aspects,
Intimidation elle pourrait être rapprochée de la science pure,
comme dans les connaissances qu’elle procure sur
ARCANES (Savoir et Volonté) les alliages des métaux. Par d’autres aspects, elle
peut être classifiée comme une sorte d’art magique,
Alchimie comme dans la possibilité qu’elle donne de créer des
Berserker produits aux effets surprenants : baumes de guérison
Code de l’honneur rapide, philtres d’amour, etc.
Divination Comme pour toutes les compétences d’Arcanes,
l’Alchimie et ses possibilités dépendent de règles
Évocation
spécifiques. Le chapitre Arcanes vous donnera plus
Invocation de détails sur ce point.
Un équipement adéquat (laboratoire ou écrits...)
peut baisser le ND, tout comme certaines conditions
(faibles quantités de matière, matériaux pauvres…)
peuvent, au contraire, augmenter le ND.

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Armes à feu
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Moyenne, Très Lourde
En combat : 1 attaque
Cette compétence permet de manier et d’assurer
l’entretien courant des armes à poudre noire :
mousquetons et mousquets.
Le chapitre Combats décrit l’utilisation de cette
compétence.
Armes de trait
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Arcs, Arbalètes, Frondes
En combat : 1 attaque
Armes de trait permet de manier et d’assurer l’entretien
courant des armes blanches à propulseur.
Le chapitre Combats décrit l’utilisation de cette
compétence.
Armures
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Force et Rapidité
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Cette compétence représente l’aptitude d’un
combattant à porter une armure sans subir
l’encombrement induit par le manque d’habitude.
Lorsque l’encombrement des équipements de
protection (armure, casques, heaumes et boucliers)
est supérieur à la compétence Armure, le personnage
subit un malus à tous ses tests de compétences (y
compris de Combat) et d’attributs.
Ce malus correspond à la différence entre le Score de
Compétence (SC) d’Armure et l’encombrement total.
Le calcul de l’encombrement total se trouve dans le
chapitre Équipements.
Cette compétence ne requiert jamais de test.
Le chapitre Combats décrit l’utilisation de cette
compétence.
Artisanat
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La compétence Artisanat n’est pas une compétence
en soi. En effet, le joueur doit sélectionner le ou les
artisanats qu’il veut que son personnage maîtrise.
Chacun devient une compétence à part entière et
pour chacun, il aura un Niveau de Compétence (NC)
150
et donc un SC propre et indépendant des autres. Ces
compétences servent à mettre en œuvre un savoir-
faire manuel et technique correspondant à l’artisanat
choisi. Elle permet de fabriquer ou de réparer des
objets ou des biens de toutes sortes.
Quelques exemples de compétence d’artisanats
possibles : Forge, Ébénisterie, Cuisine, Poterie,
Maçonnerie, Armurerie…
La Contrefaçon est également un artisanat, mais il
demande la maîtrise d’autres compétences. Il faut
avoir des notions en arts graphiques pour pouvoir
imiter des documents par exemple, en plus de la
connaissance permettant de réaliser une contrefaçon.
Un équipement adéquat (outils adaptés ou de qualité,
atelier…) peut faire baisser le ND, tout comme
certaines conditions (manque de matériel, matières
de mauvaise qualité…) peuvent, au contraire,
l’augmenter.
Athlétisme
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Force et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
Cette compétence regroupe les nombreuses capacités
sportives qui vont du saut à la course.
L’environnement et les intempéries peuvent avoir un
effet notable sur l’utilisation de cette compétence et
faire augmenter le ND s’ils sont défavorables.
Berserker
Type : Compétence Mystique - Fermée
Attributs liés : Savoir et Volonté
Spécialisations : Aucune
En combat : spécial
Cet art bien spécifique permet au «  Berserker  » de
faire entrer en lui l’esprit de son animal totem. Une
partie de sa conscience cède la place à celle de la
bête et sa fureur est relâchée au travers du guerrier.
Les détails concernant cette compétence et son
utilisation se trouvent dans le chapitre Arcanes.
Boucliers
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Force et Rapidité
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 attaque
Cette compétence représente l’aptitude d’un
combattant à porter et à utiliser un bouclier, aussi
bien pour se protéger que pour attaquer. En termes
d’encombrement c’est la compétence armure qui est
utilisée, mais pour porter une attaque avec le bouclier
ou pour réaliser une manœuvre comme « Carapace »
c’est la compétence Bouclier qui est utilisée.
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Cambriolage
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La compétence de Cambriolage regroupe de
nombreux talents, comme celui de crocheter
des serrures, mais aussi de passer d’éventuelles
protections. Il permet de repérer les meilleurs trajets
pour éviter d’être découvert lors d’une effraction ou
encore les failles dans un système de sécurité.
Un équipement adéquat (outillage de précision…) peut
faire baisser le ND, tout comme certaines conditions
(humidité, faible visibilité, matériel dégradé, rouille…)
peuvent, au contraire, augmenter le ND.
Cartographie
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La Cartographie permet non seulement de tracer des
cartes, aussi précises que les techniques de l’univers
de jeu le permettent, de zones géographiques plus ou
moins vastes, mais également de savoir les interpréter.
Code de l’honneur
Type : Compétence Mystique - Fermée
Attributs liés : Savoir et Volonté
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 action simple
Cette compétence mélange la morale et les arcanes.
Certaines personnes ont une volonté tellement
forte que lorsqu’elle est canalisée par leur code
de l’honneur, elles développent des capacités qui
peuvent être considérées comme surnaturelles.
La décision quant à la possibilité d’accorder ou non
les capacités octroyées par cette compétence est de
la seule appréciation du Meneur de Jeu.
Les détails concernant cette compétence et son
utilisation se trouvent dans le chapitre Arcanes.
Commandement
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Apparence et Charisme
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
Cette compétence qui sert à se faire obéir, permet
de communiquer des consignes aux personnes se
trouvant sous ses ordres.
Elle peut également permettre d’influencer la volonté
de petits groupes de personnes en leur imposant
des ordres, même s’il n’y a pas de lien hiérarchique
direct. Toutefois, les personnes visées par ces
commandements doivent déjà éprouver un sentiment
d’infériorité hiérarchique quelconque vis-à-vis du
donneur d’ordre.
Enfin, elle peut permettre d’aider une équipe à se
coordonner pour l’exécution de certaines actions de
groupe. À condition bien sûr, que les membres du
groupe reconnaissent une certaine autorité venant
du donneur d’ordre. Ainsi un personnage ayant
une étiquette de «  chef  » peut faire bénéficier ses
camarades de certains avantages qu’il peut lui-même
tirer de l’utilisation de Points de Héros.
Par exemple, si le personnage passe en mode de
combat héroïque lors d’une confrontation avec des
adversaires mineurs (classe 1, 2 et 3), il peut faire
bénéficier les autres membres de son équipe des
mêmes bonus sans que ces derniers n’aient besoin
d’utiliser de Points de Héros. Le personnage doit pour
cela réussir un test de Commandement contre un ND
de 20.
Connaissance des rues
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Sous ce nom générique se retrouve une multitude
de savoirs qui représentent la connaissance que
possède un personnage sur les milieux hors la loi,
le banditisme et le crime organisé (en milieu urbain).
Elle permet de connaître les codes, les attitudes, les
lieux, reconnaître les personnes des milieux criminels,
ainsi que la manière de les contacter.
Contact
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Force et Rapidité
Spécialisations : De taille, D’estoc, Contondantes,
Lances et bâtons.
En combat : 1 attaque
Cette compétence permet de manier, en combat, les
armes blanches de contact et d’en assurer l’entretien
courant.
Le chapitre Combats décrit l’utilisation de cette
compétence.
Contes & Légendes
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Les contes et les légendes ont toujours un fond de
réalité ou un enseignement ancien à transmettre. Ils
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peuvent donc révéler, à qui les connaît et sait les
interpréter, des informations et des connaissances
utiles.
Déguisement
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Déguisement
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Cette compétence permet de changer d’apparence
afin de se dissimuler à des yeux inquisiteurs, ou de
se fondre dans une catégorie sociale bien précise.
En fonction de l’effet désiré ou du niveau de
transfiguration désiré, le personnage devra passer de
quelques minutes à plusieurs heures à se grimer et à
préparer son accoutrement.
Bien entendu, plus le degré de déguisement est
important et plus le ND est élevé, mais en contrepartie
plus la personne pourra se faire passer aisément pour
ce qu’elle cherche à imiter.
Déplacement furtif
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Dextérité et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
Cette compétence permet de se déplacer sans se
faire voir ou entendre, ou tout du moins sans se faire
remarquer. Le test de Déplacement furtif s’oppose
directement à celui de Vigilance des personnes ou
créatures dont le personnage essaie de ne pas se
faire remarquer. Voir : Tests d’opposition.
Un équipement adéquat (chaussures spéciales,
camouflages…) peut conférer un bonus au
personnage, tout comme certaines conditions (fort
éclairage, peu de sons ambiants…) peuvent au
contraire induire un malus.
Divination (Miracles)
Type : Compétence Mystique - Fermée
Attributs liés : Savoir et Volonté
Spécialisations : Aucune
En combat : spécial
La Divination est l’art mystique qui permet de lire dans
les méandres de l’avenir, du passé, du mystère...
Au-delà de ces capacités actives, la Divination est
aussi le savoir concernant ce même art. Il est, par
exemple, possible de reconnaître l’usage ou les effets
d’un miracle en utilisant cette compétence.
Les capacités données par la maîtrise de cette
compétence sont décrites en détail dans le chapitre
Arcanes.
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Dressage
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
Cette compétence donne accès aux connaissances
et aux techniques nécessaires pour apprivoiser les
animaux sauvages et pour les dresser, alors qu’ils
sont encore en bas âge. Cette compétence peut aussi
être utilisée pour se faire obéir ponctuellement par un
animal domestique ou sauvage peu agressif.
Les chances de succès concernant le dressage d’un
animal sauvage dépendent de l’agressivité naturelle
de l’espèce et de son intelligence. Certains animaux
sont totalement réfractaires au dressage.
Endurance
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Constitution et Volonté
Spécialisations : Douleur, Drogues légères, Effort
En combat : 1 tour
Cette compétence développée grâce à l’entraînement
physique et mental du corps, permet de résister à une
agression physique et psychique, afin de maintenir un
certain niveau d’intensité dans une tâche donnée, sur
une période prolongée.
La résistance à l’effort permet de réaliser des prouesses
sportives de longue haleine, comme des courses
d’endurance ou encore des apnées prolongées.
L’endurance aux drogues légères permet de garder
une pensée cohérente tout en étant sous l’influence
d’alcools ou d’opiacés, narcotiques ou psychotropes
légers.
La robustesse face à la douleur permet également
de conserver une pensée cohérente ou une activité
physique importante malgré la peine subie.
Équitation
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 action simple
Monter une créature vivante dressée à cet effet ne
requiert pas une grande compétence. Toutefois, si l’on
doit accomplir un long voyage, se battre sur le dos de
sa monture, ou encore exécuter des déplacements à
vive allure, il est alors nécessaire de maîtriser cette
compétence. Elle permet également de donner les
soins essentiels à sa monture.
Un équipement adéquat (selles et harnachements)
peut faire baisser le ND, tout comme certaines
conditions (intempéries, terrains difficilement
praticables…) peuvent, au contraire, l’augmenter.
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Escalade
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Force et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
La compétence escalade est utilisée dans le but
d’atteindre un point élevé difficilement accessible.
En général, on considère que cela représente une
progression sur une pente supérieure à 60 ou 70
degrés.
Dans la plupart des cas (à la discrétion du MJ) un test
est demandé pour chaque tranche de 10 à 20 mètres
de progression.
Un équipement adéquat (corde, grappin, piton…)
peut faire baisser le ND, tout comme certaines
conditions (humidité, terrain meuble, manque de
prises…) peuvent au contraire, augmenter celui-ci.
Esquive
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 action gratuite
L’esquive est une compétence de défense passive
qui va permettre de se protéger des projectiles. Le
personnage réalise de légers déplacements corporels
qui vont permettre d’éviter les projectiles. Le chapitre
Combats décrit l’utilisation de cette compétence.
Étiquette
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Cette compétence permet de connaître et d’appliquer
l’ensemble des règles et des normes de bienséance
qui gouvernent les relations et les interactions en
société. Ces règles peuvent être très complexes dans
certains milieux et tout manquement peut, parfois,
être considéré comme un affront, voire une insulte.
Évocation (Inspiration)
Type : Compétence Mystique - Fermée
Attributs liés : Savoir et Volonté
Spécialisations : Aucune
En combat : spécial
L’Évocation est l’art mystique de faire apparaître les
ombres, l’âme des morts, une force mystique…
Au-delà de ces capacités actives, l’Évocation est aussi
le savoir concernant ce même art. Il est par exemple,
possible de reconnaître l’usage ou les effets d’une
Inspiration en utilisant cette compétence.
Les capacités données par la maîtrise de cette
compétence sont décrites en détail dans le chapitre
Arcanes.
Expression
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Apparence et Charisme
Spécialisations : Comédie, Éloquence, Baratin,
Marchander, Séduction
En combat : NA
La compétence Expression permet à un personnage
de s’exprimer afin de faire passer une idée ou un
concept, afin que celui-ci soit accepté par son public.
La spécialisation Comédie permet à un personnage
d’ajouter de la véracité à une personnalité empruntée,
à des sentiments simulés.
La spécialisation Éloquence permet d’obtenir certaines
réactions face à un auditoire composé de nombreuses
personnes. Elle réclame de quelques minutes à
plusieurs heures pour être utilisée correctement. Une
réussite peut réveiller ou provoquer les passions,
attirer l’assentiment général et ceci pour une durée
qui peut s’étendre sur des années.
La spécialité Baratin permet, en s’entretenant
brièvement avec une personne, d’en obtenir quelque
chose. Une réussite autorise le personnage à
emprunter à quelqu’un une petite somme d’argent,
à embrouiller suffisamment un agent de l’ordre pour
éviter une amende, etc.
La spécialisation Marchander permet de négocier un
tarif (ou un échange) favorable ou à tout le moins
équitable.
La spécialisation Séduction permet de charmer une
personne afin de s’attirer son affection ou ses bonnes
grâces.
Expression corporelle
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Danse, Mime, Chant, Musique…
En combat : NA
L’expression corporelle est la compétence qui permet
à une personne de transmettre un « message »
uniquement par les mouvements et les aptitudes
artistiques de son corps.
Expression manuelle
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Peinture, Sculpture, Gravure,
Tatouage, etc.
En combat : NA
L’expression manuelle est la compétence qui permet
à une personne de réaliser des œuvres artistiques
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sur un support physique grâce à l’adresse physique,
l’inspiration et la technique.
Falsification
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La compétence falsification permet de modifier et de
détourner des documents officiels ou de créer des
faux. Il requiert autant d’habileté et d’adresse que
de connaissances des normes et des techniques de
fabrication, et éventuellement de protection.
Filature
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Dextérité et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La compétence filature permet de suivre discrètement
une personne ou un groupe de personnes dans un
environnement urbain. Non seulement elle permet de
ne pas en perdre la trace, mais également de ne pas
se faire remarquer par les « victimes » de la filature.
La filature s’oppose à un ND déterminé par
l’environnement dans lequel se déroule la filature, ou
bien par la vigilance de la personne suivie si elle est
sur ses gardes.
Interrogatoire
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Torture
En combat : NA
Interrogatoire permet de mettre en place et d’utiliser
des techniques aussi bien mentales que physiques
pour faire avouer une information à une personne
non consentante.
La spécialisation Torture, limite les méthodes à la
souffrance physique de la cible. Le but étant de la
faire souffrir au point de briser sa volonté, tout en la
maintenant en vie.
La compétence Interrogatoire est opposée à l’Attribut
Volonté ou à la Compétence Endurance, suivant les
cas.
Intimidation
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Apparence et Charisme
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
Dans le cas de l’Intimidation le MC de l’Apparence
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est toujours compté en positif (un – 2 correspond à un
+2, un +2 reste un +2).
La compétence intimidation sert à générer de la
crainte de la part de la cible envers soi-même, afin de
lui imposer une volonté ou de la faire fuir. Bien entendu
les circonstances dans lesquelles la compétence est
utilisée doivent être favorables. Il est bien plus difficile
d’intimider le général d’une armée quand on est seul
face à des centaines de soldats par exemple.
L’Intimidation s’oppose à la Volonté de la « victime ».
Invocation
Type : Compétence Mystique - Fermée
Attributs liés : Savoir et volonté
Spécialisations : Aucune
En combat : spécial
L’invocation est l’art mystique qui permet de
s’approprier une force naturelle ou surnaturelle, une
énergie, un esprit...
Au-delà de ces capacités actives, l’Invocation est aussi
le savoir concernant ce même art. Il est par exemple,
possible de reconnaître l’usage ou les effets d’un
pouvoir d’invocation en utilisant cette compétence.
Les capacités données par la maîtrise de cette
compétence sont décrites en détail dans le chapitre
Arcanes.
Jeu
Type : Compétence Secondaire générale
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La compétence Jeu permet aussi bien de connaître les
règles des jeux les plus courants que de les pratiquer.
Elle représente également la capacité à mettre en
place une qualité de jeu permettant d’essayer de
s’assurer le succès. Elle permet encore, de tricher sans
être pris (lorsque cela est possible).
Lancer
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 attaque
Cette compétence de combat sert essentiellement
à l’utilisation des armes à propulsion manuelle
(couteaux, lances, etc) dans un but martial. Elle peut
également servir à projeter de petits objets (pierre,
bout de bois, grappins…) avec précision.
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Langage corporel
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
Cette compétence permet de lire les expressions, les
intonations et tous les signes qui peuvent montrer les
intentions réelles d’une personne. Elle peut permettre
de se rendre compte que l’on nous ment ou qu’une
personne va passer à l’action.
Mis à part dans un cadre très spécifique défini à
l’avance avec le MJ, cette compétence ne peut
être usée sur les animaux ou encore les créatures
inconnues du personnage.
Linguistique
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Cette compétence représente le niveau de maîtrise
orale d’une langue et, éventuellement écrite, si elle
existe sous cette forme. Chaque tranche de 2 points
en NC au-dessus de 2 permet de maîtriser un langage
supplémentaire.
Mains nues
Type : Compétence de Combat
Attributs liés : Force et Rapidité
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 attaque
L’art du combat à mains nues permet d’affronter un
adversaire tout en étant désarmé. Même si cette
compétence, pour des raisons évidentes, est plus
efficiente dans un combat où aucun adversaire n’est
armé, il est toutefois possible de s’en servir pour
attaquer et éventuellement se défendre contre un
combattant armé.
Le chapitre Combats décrit l’utilisation de cette
compétence.
Médecine
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 tour
La médecine s’entend ici par la connaissance des
différentes sciences qui la composent implicitement
(Biologie, Chimie, Psychologie, etc.) ainsi que par
l’art de sa mise en pratique.
La compétence Médecine regroupe tout le savoir et
les techniques pour apporter des soins à un blessé
ou à un malade. Cela va des premiers secours à la
chirurgie de précision (selon les connaissances de
l’univers de jeu).
Les effets de l’utilisation de cette compétence sont
décrits dans le chapitre « Soins et Guérison ».
Métier
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Tous les métiers (Architecture, Droit,
Administration…)
En combat : NA
Cette compétence nécessite une (ou plusieurs)
spécialisation. Pour chaque spécialité elle représente
la somme de savoir nécessaire à la mise en œuvre du
métier en question.
Navigation
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La compétence Navigation permet de connaître
l’usage courant des véhicules maritimes ainsi que la
reconnaissance des localisations et des directions
à suivre afin de pouvoir rejoindre une destination
précise.
Occultisme
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Tous types de sciences occultes et
théologiques
En combat : NA
Cette compétence donne accès à la connaissance
théorique des rites, pratiques et croyances des
différentes religions, mouvements spirituels ou dogmes
ésotériques.
Passe-passe
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 action simple
Le Passe-passe est l’art des prestidigitateurs et dans
une certaine mesure des pickpockets. La compétence
Passe-passe permet donc de déplacer et dissimuler
de petits objets avec adresse, précision et grande
discrétion.
Le Passe-passe peut s’opposer à la Vigilance. Voir :
Tests d’opposition.
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Pièges
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Dextérité
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Cette compétence sert à élaborer ou à comprendre le
fonctionnement de pièges mécaniques rudimentaires.
Plus le piège est complexe ou difficile à réaliser ou à
mettre en œuvre, plus le ND est élevé.
Pilotage (Conduite d’attelage)
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Dextérité et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : 1 action simple
La compétence Pilotage représente la connaissance
du fonctionnement des attelages, ainsi que leur
conduite en situation difficile.
Conduire normalement un attelage ne requiert pas
de test de compétence. Par contre s’il doit piloter cet
attelage lors d’une course, d’une course-poursuite
ou autre, alors il devra faire appel à la compétence
Pilotage.
Pistage
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Ruse et Perception Spécialisations : Aucune
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
La compétence Pistage permet de reconnaître les
traces de passage ainsi que d’en remonter la piste.
L’environnement, le temps passé et/ou les conditions
météorologiques influent grandement sur cette
compétence et donc sur le ND.
Recherche
Type : Compétence Générale Primaire
Attributs liés : Ruse et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Cette compétence sert de façon active à trouver
ou retrouver un objet, une information dissimulée
volontairement ou non, ou encore dont l’accès est
difficile ou complexe.
La Recherche peut s’opposer à Passe-passe, entre
autres, ou à Se cacher suivant les circonstances.
Voir : Tests d’opposition.
Certaines conditions, comme un fort éclairage,
peuvent faire baisser le ND.
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Science des symboles
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Aucune
En combat : NA
Science des symboles est une compétence assez
générique qui recoupe tous les savoirs concernant les
modes de communications iconographiques comme
l’héraldique, les emblèmes ou les signes utilisés
par certaines castes. Elle permet de reconnaître les
signes et leur appartenance et éventuellement leur
signification.
Sciences humaines
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Géographie, Histoire, Démographie,
Sciences politiques, Archéologie, Communication…
En combat : NA
Cette discipline étudie les relations et les évolutions
des groupes sociaux humains ou extra-humains doués
de raison.
Sciences militaires
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
En combat : NA
Cette compétence regroupe le savoir concernant
« l’art de la guerre » et la stratégie militaire.
Sciences naturelles
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Biologie, Herboristerie, Écologie,
Zoologie…
En combat : NA
Cette discipline étudie le monde naturel.
Sciences physiques
Type : Compétence Générale Secondaire
Attributs liés : Savoir et Ruse
Spécialisations : Astronomie, Mécanique…
En combat : NA
Cette discipline étudie les lois de l’évolution et de la
variation des choses dans l’espace et le temps.
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Sciences sociales Vigilance

Type : Compétence Générale Secondaire Type : Compétence Générale Primaire

Attributs liés : Savoir et Ruse Attributs liés : Ruse et Perception
Spécialisations : Psychologie, Sociologie, Économie, Spécialisations : Aucune
Peuples et cultures… En combat : 1 action gratuite
En combat : NA
Cette compétence sert, de manière passive, à
Cette discipline étudie les comportements et les remarquer une personne, un objet ou un événement
cultures des groupes sociaux humains ou extra- notable sans avoir d’objectif de recherche précis
humains doués de raison. préalable.
Un bruit peut attirer l’attention d’une personne de
Se cacher par sa nature imprévue. Quelqu’un de vigilant peut-
être intrigué par la tenue inhabituelle d’une personne
Type : Compétence Générale Primaire dans l’assemblée…
Attributs liés : Dextérité et Ruse La Vigilance peut s’opposer à la Filature, au
Spécialisations : Aucune Déplacement furtif, à Se cacher et au Passe-passe
En combat : 1 tour entre autres, suivant les circonstances. Voir : Tests
d’opposition.
Si la compétence Passe-passe permet de cacher
de petites choses, la compétence Se cacher sert
exactement à la même chose mais avec pour seul
objet de dissimuler sa propre personne ou un véhicule
par exemple.
L’environnement peut être plus ou moins propice à
cette tâche et doit toujours être pris en compte pour
l’attribution du ND. Il est plus aisé de se dissimuler de
nuit dans une forêt, qu’en plein jour au milieu d’une
plaine. De même il est plus aisé de se dissimuler à la
vue d’un humain qu’à l’odorat d’un limier.
La compétence Se cacher peut s’opposer directement
aux compétences Vigilance ou Recherche. Voir :
tests d’opposition. Des bonus ou malus pouvant être
octroyés, ici encore, en fonction de l’environnement et
des intempéries.

Survie

Type : Compétence Générale Primaire

Attributs liés : Ruse et Perception
Spécialisations : Aucune
En combat : NA

La compétence survie regroupe un ensemble de

savoirs et connaissances que possède un personnage
dans l’art de rester en vie dans des situations et des
environnements inhabituels ou inhospitaliers pour
lui. Cette compétence permet de s’orienter dans la
nature, de trouver de quoi se nourrir et s’hydrater. Elle
permet de trouver des moyens de se protéger contre
les intempéries (trouver ou construire rapidement un
abri, faire un feu…). Éventuellement, elle sert à trouver
des remèdes contre des intoxications alimentaires ou
de contact, afin d’en réduire les effets.

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Personalisation
CARACTÈRE
Vous avez maintenant un personnage dans ses possède les traits suivants : Loyal 5, Prudent 4,
grandes lignes, complet dans ses capacités Courageux 3 et Égocentrique 4.
«  techniques  ». Reste à le rendre vivant, lui insuffler
l’étincelle qui le rendra unique.
Pour cela vous allez lui affecter 1, 2 ou 3 traits de
caractère positifs et 1, 2 ou 3 traits négatifs. Ces traits
seront les plus importants, les plus marqués dans la
personnalité de votre personnage.
Voici quelques exemples :
Traits de caractère positifs :
Calme, Bon, Loyal, Concentré/Attentif, Volontaire,
Doux, Franc, Honnête, Conciliant, Réceptif, Actif,
Prudent, Humble, Ordonné, Juste, Courageux…
Traits de caractère négatifs :
Emporté/Colérique, Mauvais, Déloyal, Rêveur/
Distrait, Lâche, Violent, Timide, Malhonnête/Sournois,
Contrariant, Égocentrique, Têtu, Placide, Téméraire,
Hautain/Mégalomane, Anarchique, Obsessionnel,
Complexé, Ingrat…
Attention toutefois, à deux choses :
- ne pas prendre deux traits opposés. Par exemple,
le personnage ne peut être Loyal et Déloyal. Par
contre, il peut être Loyal envers ses amis/sa famille/
une personne en particulier et Déloyal envers le reste
des gens, mais dans ce cas il faut bien préciser le trait
dans sa spécificité.
- dans certaines cultures, certains traits peuvent être
considérés comme positif alors que notre société les
prend pour négatif et inversement.
Comme pour les Attributs vous accorderez un score à
chacun d’entre eux allant de 0 à 5.
Vous êtes libres d’accorder le score de votre choix
à chaque trait. Plus le score est proche de 5, plus le
trait est fort.
Grâce à ses traits et à leurs scores, vous pourrez
orienter l’interprétation de votre personnage en
fonction des situations auxquelles il sera confronté.
Pour plus de détails, voir le chapitre sur la gestion des
caractères.
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Exemple :
Paul joue Matius un Guerrier vétéran. Ce dernier
APPARENCE
Vous pouvez maintenant donner une apparence à
votre personnage en tenant compte de ses Attributs et
éventuellement de ses traits de caractère. Décrivez sa
corpulence, la forme de son visage, la couleur de ses
yeux ou les détails de sa chevelure…
Mentionnez également ses particularités physiques
s’il en a, comme une marque, un défaut, etc.
Vous pouvez aussi décrire son style vestimentaire
habituel.
Et enfin lui donner un nom.
HISTORIQUE
Si vous le désirez, afin de donner encore plus de
substance au personnage, vous pouvez décrire
rapidement son historique, son passé jusqu’au départ
de l’aventure.
Vous pouvez parler de ses parents, de sa famille
proche, des évènements marquants de son enfance,
d’aventures récentes, d’amis qu’il s’est faits ou
d’ennemis, etc.
Vous pouvez également déterminer d’éventuels
objectifs à moyen et à long terme pour le personnage.
Se venger, s’enrichir, gouverner, découvrir de
nouveaux territoires, faire pénitence, sont autant
d’exemples parmi tous ceux possibles.
Tout ceci doit bien entendu être validé par le Meneur
de jeu, car cet historique ne sert pas à amener un
quelconque avantage ou désavantage en termes de
jeu, mais uniquement du relief au personnage. Et bien
sûr, n’oubliez pas de rester cohérent avec ce que vous
avez déjà fait : Attributs, Compétences, Ethnie, Profil,
Caractère, Apparence, etc.
Enfin répondez à la question suivante pour le
personnage, en vous servant de son profil, de son
caractère et de son historique : quel type de réaction
aurait-il face à un très grand danger ou à la mort ?
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La réponse à cette question pourra vous aider dans si ce n’est pas de façon courante, en plus de leur
l’interprétation du personnage lorsque ce dernier langue maternelle.
devra faire des choix importants ou se retrouvera
dans des situations difficiles.

LANGUES
Pour simplifier le jeu, il est préférable que vous
autorisiez vos personnages à parler le gaulois, même

Exemple de création de personnage

ATTRIBUTS Savoir 2
Ruse 4
Paul applique en premier lieu les modificateurs dus à
son Profil et à son Ethnie, puis ceux dus à son Sang Volonté 0
divin. Perception 0
Il décide de créer un Tueur fantôme (+1 en Rapidité) Charisme -2
appartenant à l’ethnie Ibère (+1 en Ruse). Pour son
Sang divin il décide d’obtenir un bonus de 1 en INITIATIVE
Apparence.
Ses scores de base se modifient et passent de 0 à 1 Amutios possède une Base initiative de : 1
pour la Rapidité, la Ruse et l’Apparence. (Rapidité 1 + Perception 0)

Paul veut que son personnage « Amutios » ait une POINTS DE VIE
Ruse de 4 et un Savoir de 2.
Pour la Ruse, il lui coûtera : 2 points pour passer à 2, Amutios possède une base PdV de : -1
+ 3 points pour passer à 3 et enfin +4 points pour (Constitution x 2 + Force + Volonté : 0x2 - 1 + 0)
passer à 4. Total 2 + 3 + 4 = 9 points.
Pour le Savoir, cela lui coûtera : 1 point pour passer à Ce qui lui confère les Points de vie suivants :
1, + 2 points pour passer à 2. Soit 3 points au total.
Base
Tête Cœur Torse BG BD JD JG
Il reste encore 3 points à Paul pour augmenter les PV
attributs de son personnage. Il décide de le rendre -1 14 4 9 9 9 9 9
plus dextre et veut passer son score de Dextérité de
0 à 3.
Il lui coûtera : 1 point pour passer à 1, + 2 points BONUS DOMMAGES
pour passer à 2, + 3 points pour passer à 3. Au total
1 + 2 + 3 = 6. Les Bonus d’Amutios sont les suivants :
Paul n’a pas assez de points, il décide de récupérer Au CaC : -1 (Force – 1)
les 3 points manquants en baissant deux des Attributs Au CaD : +3 (Dextérité 3)
de son personnage.
Ainsi, il passe sa Force à -1, ce qui lui permet de POINTS DE FATIGUE
gagner 1 point. Et son Charisme à -2, ce qui lui
permet de gagner 2 points également. N’étant pas arcaniste, Amutios n’a pas de seuil de
fatigue (sinon il se serait reporté au Chapitre Arcanes).
Au final les Attributs d’Amutios sont les suivants :
COMPÉTENCES
Force -1
Constitution 0 La base de points à répartir d’Amutios est :
Dextérité 3 +4 +3 +2 +2 +1 +1 + Savoir 2, car il a choisi d’être
Apparence 1 un Spécialiste.
Rapidité 1

159
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Amutios ayant un Profil de Tueur-fantôme, il est donc Rechercher 4

Compétent et gagne l’avantage spécifique : Maîtrise. Expression 5
De plus, le NC de base de ses compétences est de 4. Intimidation 5
Acrobatie 5
Ses compétences de base sont donc les suivantes : Escalade 4

2 CaC/CaD au choix 4 Paul décide de spécialiser Amutios en Arcs et en

Alchimie 4 Baratin.
Passe-passe 4 Ses nouveaux NC sont donc :
Déguisement ou Étiquette 4
Interrogatoire Armes de trait 6
Piéger 4 Arc 9
Déplacement furtif 4 Expression 3
Filature 4 Baratin 6
Se cacher 4
Connaissance des rues 4 Ensuite, il ajoute les scores d’Attributs à toutes les
Linguistique 4 compétences non fermées, ce qui donne :
Rechercher 4
Expression 4 Adresse : 3 (Dextérité 3 / Perception 0)
Intimidation 4 Arts : 3 (Savoir 2 / Dextérité 3)
Acrobatie ou Athlétisme 4 Discrétion : 4 (Dextérité 3 / Ruse 4)
Escalade 4 Métiers et sciences : 4 (Savoir 2 / Ruse 4)
Observation : 4 (Ruse 4 / Perception 0)
Pour ses compétences à choix multiple, Paul Résistance : 0 (Constitution 0 / Volonté 0)
sélectionne : Sociales : -1 (Apparence 1 / Charisme –2)
- Armes de trait Sports : 2 (Force –1 / Dextérité 3)
- Contact Arcanes : 2 (Savoir 2 / Volonté 0)
- Déguisement Corps à corps : 0 (Force –1 / Rapidité 1)
- Acrobatie Combat à distance : 3 (Dextérité 3 / Perception 0)

Paul va augmenter ses NC de la façon suivante : Les SC des ses compétences de Profil deviennent
donc :
Il passe Armes de Trait de 4 à 8 avec son +4
Déplacement furtif de 4 à 7 avec son +3 Armes de trait 9 (6 + CaD 3)
Déguisement de 4 à 6 avec un +2 Arc 12 (9 + CaD 3)
Contact de 4 à 6 avec un +2 Contact 6 (6 + CaC 0)
Acrobatie de 4 à 5 avec un +1 Alchimie 6 (4 + Arcanes 2)
Interrogatoire de 4 à 5 avec un +1 Passe-passe 7 (4 + Adresse 3)
Falsification de 0 à 1 avec un +1/Savoir Déguisement 9 (6 + Arts 3)
Connaissance des rues de 4 à 5 avec un +1/Savoir Interrogatoire 8 (5 + Arts 3)
Piéger 7 (4 + Arts 3)
Ses nouveaux NC sont donc les suivants : Déplacement furtif 11 (7 + Discrétion 4)
Filature 8 (4 + Discrétion 4)
Arme de trait 8 Se cacher 8 (4 + Discrétion 4)
Contact 6 Connaissance des rues 9 (5 + Métiers et sciences 4)
Alchimie 4 Linguistique 8 (4 + Métiers et sciences 4)
Passe-passe 4 Rechercher 8 (4 + Observation 4)
Déguisement 6 Expression 2 (3 + Sociales –1)
Interrogatoire 5 Baratin 5 (6 + Sociales –1)
Piéger 4 Intimidation 3 (4+ Sociales –1)
Déplacement furtif 7 Acrobatie 7 (5 + Sports 2)
Filature 4 Escalade 6 (4 + Sports 2)
Se cacher 4
Connaissance des rues 5
Linguistique 4

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RÉSERVE DE POINTS DE
MANŒUVRES
Les compétences de combat d’Amutios lui donnent les
réserves suivantes :
Armes de trait 8 : 3 pts
Arc 12 : 5 pts
Contact 7 : 3 pts
PERSONNALISATION
Paul va personnaliser Amutios en lui donnant un
caractère particulier.
En traits positifs, il lui donne : Volontaire 4 et Conciliant
3
En trait négatif : Sournois 5
APPARENCE ET NOM
Paul décrit rapidement l’apparence d’Amutios, son
nom est déjà trouvé.
Genèse du groupe d’aventurier
Les joueurs interprètent (généralement) un groupe
d’aventuriers. Il est donc nécessaire que le Meneur
s’entende avec eux pour que les personnages créés
ne soient pas tellement antagonistes qu’il serait
impensable qu’ils agissent ensemble. Toutefois il n’est
pas impossible de jouer des personnages disparates
possédant tout de même des objectifs communs, voir
des liens forts.
L’éloignement géographique entre les ethnies des
personnages choisis ne pose pas de problème. Les
personnages sont des aventuriers. Voyager, même sur
de longues distances, ne pose pas de problème réel
pour eux, si ce n’est le temps.
Rien n’empêche votre groupe d’être constitué d’un
Scand, d’un Germain, d’un Albionais et d’un Ibère
par exemple.
Il existe plusieurs manières de former le groupe lors
de la première aventure. Nous vous proposons ici
quelques approches et pistes pour ce faire.
1 - Les personnages ne se connaissent pas avant le
début de l’aventure
- Ils peuvent être réunis par un commanditaire
commun. Les personnages vont alors se découvrir
lors de la première rencontre et au fur et à mesure de
Frêle d’apparence et laconique. Il porte ses cheveux
noirs courts à la mode étrusque. Ses yeux pâles sont le
miroir d’une forte personnalité et d’une ruse certaine.
HISTORIQUE
Né à Carthago Nova (Mastia) il est un enfant des
rues. N’ayant pas toujours mangé à sa faim il en
porte certaines séquelles physiques. Mais sa malice
et son adresse l’ont fait remarquer d’un criminel aisé
de la cité. Il le prit sous son aile et lui enseigna l’art
de tuer sans se faire prendre. Après plusieurs années,
Amutios comprit qu’il ne tirait aucune satisfaction à
donner la mort pour de l’argent. Il se mit alors en
quête d’un dessein plus grand.
Face à la mort, il pèse le pour et le contre et fuit au
besoin.
l’aventure.
Ce qui les soude, dans un premier temps, c’est la
mission ou tout simplement la faction à laquelle ils
appartiennent.
- Ils peuvent être réunis par un évènement commun
(destin ou fatalité) qui va les pousser à se regrouper
car l’union fait la force, ou tout simplement parce
qu’ils seront les seules personnes présentes à un
moment donné au même endroit.
C’est un des moyens les plus difficiles à mettre en
œuvre, mais en demandant aux joueurs d’y mettre de
la bonne volonté, il n’est pas impossible à gérer.
2 - Les personnages se connaissent avant le début de
la partie
- Vous avez préalablement établi le contexte de la
formation de leur groupe.
- Vous voulez créer ce contexte avec vos joueurs.
Dans ce cas nous allons vous présenter une méthode
(parmi d’autres) pour arriver à vos fins.
Vous trouverez ici une série de doublons de questions,
choisissez en autant que de joueurs présents (vous
pouvez prendre plusieurs fois la même). Ensuite
prenez un joueur au hasard et demandez-lui de
161
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répondre à la première des deux questions d’un des
doublons choisis. Posez ensuite la seconde question à
un autre joueur (dont le personnage n’a pas été choisi
en réponse à la première question). Enfin demandez
au (x) joueur(s) désigné(s) lors de la première question
s’il(s) en retient (ent) un élément positif ou négatif.
Les réponses à ces questions vont former le lien entre
deux personnages.
Bien entendu, vous devrez affiner les réponses et les
valider ou les infirmer si elles sont trop incohérentes
avec votre univers de jeu ou votre campagne.
Tout comme les joueurs concernés doivent valider
également le passif ainsi défini pour leur personnage.
Les éléments négatifs ne sont pas un frein au
regroupement, au contraire. Dans tous les cas vous
devez toujours l’utiliser comme un moteur qui alimente
le lien des personnages entre eux.
162
Doublon 1 :
- Quel personnage a sauvé la vie de quel autre
personnage ?
- Dans quelles circonstances ?
- Exemples d’élément retenu :
Positifs : une grande amitié, une dette d’honneur, de
l’admiration…
Négatifs : la honte d’être redevable, une dette
affligeante (le personnage est obnubilé par le
paiement de la dette), de la haine vis-à-vis de celui
qui peut se prétendre meilleur que soi, mais à qui l’on
doit la vie…
Doublon 2 :
- Quel personnage a un lien de famille avec quel
autre personnage ?
- Quel est ce lien ?
- Exemples d’élément retenu :
Positifs : un amour sincère, le sens de la famille…
Négatifs : la honte d’avoir un lien avec cette personne,
mais de devoir l’accepter car il est de la famille,
l’obligation de veiller sur lui…
Doublon 3 :
- Quel personnage est amoureux de quel autre
personnage ?
- Est-ce réciproque ?
- Exemples d’élément retenu :
Positifs : une sincère tendresse, une cour honorable…
Négatifs : un amour obsessionnel, l’amour vache…
Doublon 4 :
- Quel personnage a déjà travaillé ou voyagé avec
quel autre ?
- Dans quelles circonstances ?
- Exemples d’élément retenu :
Positifs : une grande amitié, une forte complicité…
Négatifs : les personnages ont du mal à se supporter,
des secrets inavouables ont été partagés…
Doublon 5 :
- Quel personnage a grandi au même endroit (avec)
que quel autre ?
- Dans quelles circonstances (famille, orphelinat,
village, etc.) ?
- Exemples d’élément retenu :
Positifs : une grande amitié, une forte complicité, un
code partagé…
Négatifs : des règles imposées identiques, de la
jalousie car l’un a toujours eu mieux…
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Système de jeu
Les actions des personnages prennent un certain
temps. Ce dernier dépend de la tâche à accomplir.
Par exemple, crocheter une serrure peut prendre
quelques minutes, forger une épée quelques jours…
Les descriptions des compétences donnent des pistes
quant à la durée des actions. Pour le reste et pour
Test de résolution des actions
Résoudre une action se fait en additionnant le résultat
d’un jet de 2D10 au score de la compétence utilisée
(SC), et en le comparant à une difficulté ou à un test
opposé.
Test de compétence :
2d10 + SC de la compétence utilisée
Le résultat du test doit être égal ou supérieur à la
difficulté pour être un succès.
Dans le cas d’un test d’opposition, seul le score
le plus élevé des deux tests l’emporte. En cas
d’égalité, l’opposition se poursuit sans vainqueur et
les opposants relancent les dés pour déterminer un
nouveau résultat.
Utiliser un attribut au lieu d’une compétence
Dans le seul cas où aucune compétence ne
correspondait à l’action entreprise par le personnage,
vous pouvez utiliser ses attributs comme une
compétence. Pour ce faire, choisissez l’attribut qui
convient le mieux à la situation et multipliez son score
par 2. Utilisez ce total comme un SC.
TYPES DE DIFFICULTÉ
Il existe 2 types de difficulté : les Niveaux de Difficulté
(ND) ou la Défense (Déf), et l’opposition.
toute question dont vous ne trouverez pas la réponse
clairement indiquée ici, il vous suffit d’utiliser le bon
sens ou le sens commun.
Tous les tests de compétence se résolvent grâce au jet
simultané de 2d10.
Niveaux de difficulté (ND)
Ils sont au nombre de 4.
Les niveaux de difficulté sont utilisés pour tout test
de compétence nécessaire à la réalisation d’une
action, autre que les compétences de combat et
les compétences générales nécessitant un test
d’opposition.
Exemples : affronter des obstacles naturels ou inertes
(sauter par-dessus une fosse, escalader une paroi…).
Passer discrètement derrière un groupe de garde dont
l’attention se porte sur autre chose.
Niveaux de difficulté (ND)
dans le cadre de l'utilisation normale de la
compétence
Action courante 15
Action difficile 20
Action extrême 25
Action incroyable 30
Note sur les compétences générales :
Lors d’une action courante (ND 15) si le SC de la
compétence générale utilisée est égal ou supérieur à
6, le test n’est pas obligatoire et peut être considéré
comme un succès automatique. La seule exception
étant si un malus est appliqué, dans ce cas le test doit
être réalisé.
163
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Défense (Déf) sont exceptionnelles.

Les bonus fixes, obtenus grâce à ce type de succès,
Il s’agit du score de défense donné par une ne peuvent jamais être supérieurs à 1.
compétence martiale. Voir le chapitre Combats.
Exemples :
Un crochetage sera parfait, ne laissant aucune trace
Score d’Opposition (SO) 
de l’effraction, et permettant même au personnage
d’ouvrir et de fermer cette serrure sans requérir de
Il s’agit du résultat du test de compétence ou d’attribut
nouveaux tests de compétence. Ou encore l’action
effectué par l’adversaire.
nécessitera moitié moins de temps que normalement.
Exemple : Se cacher contre Vigilance ou encore
Un objet fabriqué ou une arme forgée avec un Coup
Marchandage contre Marchandage.
de maître sera d’une qualité rare. L’objet pouvant
donner un bonus lors de son utilisation (+1 sur le test
NIVEAU DE COMPÉTENCE NUL de compétence par exemple) ou l’arme faire plus de
dommages (+1 sur la Base Dommages), etc.
Hormis pour les compétences d’Arcanes et celles
classifiées comme « fermées », il est toujours possible
de tenter de réaliser une action dépendante d’une
Échec catastrophique
compétence pour laquelle le personnage à un SC de
Sur un double 1 l’action est un Échec catastrophique
0 ou même négatif.
(ou échec critique).
Si l’action avait été un succès malgré le double 1, elle
SUCCÈS ET ÉCHECS devient un simple échec.
Sinon, non seulement l’action entreprise échoue,
Si le test résulte en un succès, le personnage réussit mais un évènement aggravant vient s’ajouter à la
l’action qu’il a entreprise. Si c’est un échec, il ne réussit situation. Il est nécessaire de doser celui-ci afin qu’il
pas mais a tout de même utilisé le temps nécessaire soit suffisamment perturbant, pour mettre en danger
à son action. Voire s’est mis en position de ne plus ou dans une position difficile le ou les personnages
pouvoir retenter son action avant un certain temps ou qui ont participé à l’action, sans pour autant devenir
sous certaines nouvelles conditions. directement une entrave absolue.
Dans un cas comme dans l’autre, le temps ne s’est Il n’y a que dans des cas extrêmes qu’un Échec
bien entendu pas figé. catastrophique peut entraîner des conséquences
vraiment graves, voire définitives.
Exemple :
Si un personnage tente de crocheter une porte pour Exemples :
s’introduire dans une demeure, un succès ne signifie Un personnage crochète une serrure, et obtient un
pas forcément que tout va bien. Certes la serrure est Échec catastrophique : non seulement la serrure
ouverte, mais des passants peuvent l’avoir aperçu. Il reste fermée, mais il brise et verrouille le mécanisme
en va de même si c’est un échec, mais en plus dans rendant toute nouvelle tentative impossible.
ce cas-là, la porte ne s’ouvre pas… Un personnage cherche à séduire la femme d’un
De même si le personnage veut crocheter la porte notable afin de s’attirer ses bonnes grâces. Il échoue
sans être repéré par des patrouilles de gardes qu’il de manière catastrophique, non seulement la femme
sait être dans la zone, il devra effectuer deux tests est outrée et le rejette, mais en plus elle fait appel
de compétences : un de Discrétion (Se cacher par aux autorités incriminant le personnage de l’avoir
exemple) et un d’Adresse (Cambriolage). Un échec agressée.
sur l’un ou l’autre peut entraîner des complications et Dans une situation extrême, un groupe de personnages
le faire repérer. se retrouve devant une énorme digue prête à céder
en pleine tempête. Ils essaient de la consolider,
Coup de maître avant que l’afflux d’eau provenant des montagnes
ne la ravage, plutôt que de fuir. C’est un échec
Sur un double 10, l’action entreprise obtient une catastrophique, la digue cède et explose projetant
réussite dite : Coup de maître (ou encore réussite débris massifs et trombes d’eau sur les personnages
critique). avec les conséquences mortelles que cela peut avoir.
Si, malgré le score final, l’action avait été un échec,
grâce au double 10 elle devient un succès normal.
Si l’action était un succès, les résultantes de celui-ci

164
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ACTIONS CONCERTÉES
Il peut arriver que les personnages s’entraident pour
réaliser une action. Dans ce cas, le test de réussite va
bénéficier d’un bonus de synergie.
Le test se fait toujours par la personne qui s’occupe
principalement de l’action et donc avec son SC.
Bien sûr, seules certaines actions peuvent être
entreprises à plusieurs et avec un nombre
d’intervenants qui a ses limites.
Dans le cadre de l’utilisation d’une compétence,
chaque intervenant offrira un bonus de 1 point par
tranche de 4 points de son SC à partir de 2.
Actions concertées
SC
2à6 7 à 10 11 à 14
aidant
Bonus +1 +2 +3
Dans le cadre de l’utilisation d’attributs, chaque
intervenant supplémentaire va donner un bonus
équivalent au score de l’un de ses attributs (à la
discrétion du MJ) entrant dans l’action.
BONUS ET MALUS
CIRCONSTANCIELS
Les niveaux de difficulté (ND) peuvent être modifiés
par des circonstances exceptionnelles, qui peuvent
être environnementales, mentales, matérielles, etc.
Ces circonstances peuvent se traduire par un bonus
diminuant le ND d’une action de 1 ou 2 crans ou par
Interpréter un test de compétence
SIMPLE
Lorsque le ND est battu (résultat égal ou supérieur au
ND), l’action est réussie et on détermine les effets par
l’interprétation des conséquences en découlant.
Exemple :
Un personnage essaie d’escalader une paroi
rocheuse.
Il réalise un test d’Escalade contre un ND dépendant
de la difficulté, et réussit à l’égaler ou le dépasser.
Le personnage parvient à atteindre le sommet de la
paroi.
un malus accroissant le ND de 1 ou 2 crans.
Dans la plupart des cas les bonus ou les malus à
appliquer sont cités dans chaque point de règles où
ils interviennent. Sinon usez de votre bon sens pour
les mettre en œuvre.
Exemple :
Un personnage, plutôt bon athlète, cherche à
escalader la façade d’un bâtiment offrant de rares
prises mal assurées. Le niveau de l’action est difficile,
le ND est de 20. Le personnage possède un SC
d’Escalade de 12.
Cas 1  : le personnage ne souffre d’aucun stress
et décide de prendre son temps pour grimper. Le
Meneur peut lui accorder un bonus d’un cran. Le ND
de 20 passera à 15, le joueur n’aura alors besoin
que de réaliser un 3 sur son jet de dé au lieu du 8
minimum initialement nécessaire.
Cas 2 : le personnage doit grimper au plus vite avant
d’être repéré. Pas de modificateur, le joueur lance
2D10 + 12 pour essayer de battre le ND de 20.
Cas 3 : le personnage est en grand danger il doit
escalader au plus vite la façade du bâtiment pour
échapper à ses poursuivants. Il fait nuit noire et la
façade est peu éclairée. Le meneur peut appliquer un
malus d’un cran au test de compétence. Le ND passe
de 20 à 25 (Extrême).
Cas 4 : Idem au cas 3, mais il pleut à verse et les
pierres du bâtiment sont glissantes. Le Meneur peut
infliger un malus de deux crans ; l’action s’est encore
complexifiée. Le ND passe de 20 à 30 (Incroyable).
Il est possible aussi d’annuler des bonus ou malus
provenant de diverses sources. Par exemple, ici dans
le cas 4, le personnage est doté d’un matériel spécial
(des griffes et des crampons). Le MJ lui accorde un
bonus d’un cran faisant redescendre la difficulté à 25.
OPPOSITION
Concernant les affrontements physiques, reportez-
vous aux chapitres sur les combats et sur les arcanes.
Pour les autres résolutions, voici le fonctionnement :
Lorsque le SO est battu (résultat strictement supérieur
au SO), l’action est réussie et on détermine les effets
par l’interprétation des conséquences en découlant.
Exemple :
Un personnage essaie de négocier le prix d’un bien
à la baisse.
165
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Il réalise un test de Marchandage et obtient un résultat
de 17. Le marchand fait de même et obtient 14. Le
Interprétation et capacités
Un constat qui semble universel, veut qu’il y ait un
clivage entre les attributs et compétences physiques et
les attributs et compétences intellectuelles et sociales,
lors de l’interprétation des personnages par les
joueurs.
En effet, en «prenant de la bouteille» que ce soit par
l’accumulation de pratique et d’expérience ou par le
vieillissement des joueurs, ces derniers ont tendance
(et ce avec la «complicité» des Meneurs) à remplacer
les attributs et compétences intellectuelles et sociales
de leurs personnages par leurs capacités propres.
Cela ne viendrait jamais à l’idée d’un joueur d’utiliser
ses propres capacités physiques pour voir si son
personnage peut se retenir agrippé au bord d’un
gouffre ou s’il serait en  mesure de parer un coup
d’épée mortel asséné par un maître d’armes. Par
contre il n’est pas rare de voir des interactions se
résoudre en plaçant les réelles capacités mentales et
sociales d’un personnage au second plan.
Un des exemples les plus courants, et des plus parlants,
est la résolution d’énigme. Le Meneur présente une
énigme à son groupe de joueurs en l’énonçant. Ce
sont bien les joueurs qui vont essayer de la résoudre
et qui donneront la solution et non les personnages.
D’un point de vue «rolistique» et si l’on suit les systèmes
habituels, puisque le joueur interprète un personnage,
mais que comme pour la force ou l’adresse, il n’est
pas toujours possible de se mettre au niveau du
personnage (particulièrement dans le domaine
intellectuel lorsqu’il est bas) ; le Meneur devrait
expliquer aux joueurs que les personnages sont
confrontés à une énigme plus ou moins difficile. Ensuite
il devrait utiliser le système de résolution énoncé par
le jeu, pour interpréter les caractéristiques mentales
des personnages, afin de voir si les personnages sont
capables de résoudre l’énigme en question.
Nous disons bien si les personnages en sont capables,
pas les joueurs.
Il en va de même dans les échanges sociaux.
Particulièrement lors des discussions où un personnage
cherche à convaincre un personnage non joueur du
bien-fondé de ses allégations ou de ses actes. Le joueur
interprète le personnage avec un niveau de réflexion
et de connaissance, voire de charisme, qui peut être
166
marchand cède et baisse le prix du bien de 10 %.
supérieur, mais aussi inférieur à celui du personnage.
Le problème se pose essentiellement quand le niveau
est supérieur. Il en découle des joutes verbales entre
joueurs et Meneurs, où les personnages non joueurs
sont convaincus, si le Meneur est convaincu…
Parfois même, on voit une validation de l’échange
par la mise en application du système de règles
dans laquelle le Meneur va accorder au joueur un
bonus, pour la réussite de son personnage, consécutif
à son interprétation personnelle. Mais peut-on
vraiment interpréter correctement un personnage peu
éloquent, peu éduqué ou peu charismatique sans être
influencé par notre propre compétence (pour ne pas
dire niveau) en ces domaines ?
Et inversement bien entendu.
Une des conséquences majeures de ce comportement
est de réduire considérablement la valeur et donc
l’intérêt des compétences et attributs sociaux et
intellectuels lorsqu’il ne s’agit pas de mesurer la
puissance de certains pouvoirs ou de magies.
 
Il est possible que, pour certains joueurs, résoudre
ces interactions uniquement par le système semble
frustrant et inintéressant. Il n’en reste pas moins bien
plus équitable.
Pour remédier à ce problème, il nous est apparu trois
possibilités :
 
La première, celle que nous avons choisie, est de
réduire le coût des compétences et des attributs qui
sont souvent supplantés par les propres attributs et
compétences des joueurs. Afin que les personnages
dont les profils sont habituellement basés sur ces
attributs ou compétences puissent rétablir une sorte
d’équilibre sur les autres compétences et attributs.
 
La seconde consisterait à exiger des joueurs de
doter leurs personnages de niveaux d’attributs et de
compétences intellectuelles et sociales qui seraient en
concordance avec les leurs (au moins une moyenne
haute). Ou alors, de faire un effort afin d’interpréter
au mieux les éventuelles tares de leurs personnages.
La troisième et dernière serait de «construire» un
système de résolution aussi intéressant et intense que
celui de Combat. Même si généralement l’échec
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reste bien moins grave que pour les affrontements
physiques.
Pour cela, il existe une règle optionnelle dans SIMU,
dans le chapitre traitant de la résolution des actions
et de l’utilisation des compétences, où les PdV sont
remplacés par une Réserve de Moral. Cette option
reste compatible avec les deux premières et il n’est
pas impensable d’utiliser les trois simultanément.

167
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Système de combat
Découpage des actions
Les combats se gèrent en Tours d’Action (TA), chacun
ayant une durée de 10 secondes.
Durant ce temps, un personnage peut accomplir 1
Attaque de base, des Manœuvres, jusqu’à 4 Actions
simples et se défendre autant de fois que nécessaire :
Avec une Action simple un personnage peut :
- Utiliser 1 déplacement de combat
- Utiliser un objet simple
- Prononcer une ou deux phrases complexes
ATTAQUE DE BASE
Un personnage ne peut porter qu’une seule Attaque
de base par Tour d’Action. Grâce aux Manœuvres de
Combat, il peut arriver à faire jusqu’à 4 attaques dans
un tour, 5 s’il utilise deux armes (pour les combattants
les plus exceptionnels).
MANŒUVRES
Leur nombre dépend des capacités de combat de
chaque personnage (le Score de la Compétence de
Combat utilisée détermine le nombre de Points de
Manœuvres).
L’utilisation de Points de Manœuvres est la seule
façon de pouvoir porter des attaques en supplément
de l’Attaque de base.
Il n’est possible d’utiliser des Points de Manœuvres
que si le combat est engagé, donc que le personnage
est prêt à attaquer ou à se défendre.
Leur nombre est réduit par l’utilisation d’autres Actions
simples durant le tour.
168
DÉPLACEMENT DE COMBAT
Durant un Tour un personnage peut effectuer jusqu’à
4 Déplacements de combat.
Un Déplacement de combat est un déplacement
effectué alors que l’on est engagé avec un ou plusieurs
adversaires, ou que l’on participe à un combat. Il
s’agit de se déplacer dans une mêlée ou à proximité
d’une mêlée.
Chaque Déplacement de combat permet de modifier
sa position de : Score de Rapidité mètres (avec un
minimum de 2 mètres).
Le nombre de ces Actions simples sera réduit si des
Points de Manœuvres sont utilisés.
UTILISATION D’UN OBJET SIMPLE
Il s’agit d’une action rapide ne requérant que peu de
concentration, comme activer une pierre lumineuse
tenue en main ou encore éteindre une lampe à huile.
Durant un Tour, un personnage peut effectuer jusqu’à
4 utilisations d’objets.
Le nombre de ces Actions simples sera réduit si des
Points de Manœuvres sont utilisés.
RESTRICTIONS
À chaque tour, chaque personnage dispose donc
d’une réserve de 4 actions et d’une réserve de 1 à 10
Points de Manœuvres (en fonction de ses capacités
de combat).
Chaque fois que le personnage utilise 1 point de
l’une ou l’autre de ces deux réserves, il élimine
automatiquement 1 point dans l’autre réserve (sauf
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pour l’utilisation de l’attaque de base). Toutefois il est
possible d’utiliser plus de Points de Manœuvres que
le maximum de points d’Actions simples.
Exemple avec un personnage possédant 10 Points de
Manœuvres :
Il est possible de porter une Attaque de base,
d’utiliser 3 Points de Manœuvres et d’accomplir
encore une Action simple en suivant (un Déplacement
de combat par exemple). Et enfin, utiliser ses 6 Points
de Manœuvres restants.
Il est également possible de porter une attaque et
d’utiliser 10 Points de Manœuvres, mais aucune
autre Action car les 4 premiers Points de Manœuvres
utilisés éliminent les 4 actions restantes.
Mais il est également possible de se déplacer 4 fois,
de porter une attaque et pouvoir utiliser 6 Points de
Manœuvres (les 4 actions de déplacement éliminant
4 Points de Manœuvres de la réserve).
L’utilisation d’actions autres que l’Attaque de base et
les Manœuvres influent sur l’initiative.
ACTIONS AUTOMATIQUES OU
GRATUITES
Se défendre
Il s’agit d’une action automatique pour laquelle les
personnages n’ont pas besoin de lancer de dés. Elle
ne coûte aucune action.
Prononcer quelques mots
Cette action est gratuite et n’engendre pas de
modification aux actions.
DÉPLACEMENT COMPLET ET
ACTION COMPLEXE
Le Déplacement complet est équivalent à l’utilisation
de la totalité des 4 Actions simples et de l’Attaque de
Tests et actions de combat
ARMES PRINCIPALES ET
SECONDAIRES
Avant toute chose il faut, pour les personnages
maniant deux armes simultanément, différencier
l’arme principale et l’arme secondaire.
base sous forme de mouvements.
Une Action complexe est équivalente à l’utilisation de
la totalité des 4 Actions simples et de l’Attaque de
base.
Elle correspond soit à un Déplacement complet, soit à
l’utilisation d’une Compétence générale ou d’Arcane
(en fonction du temps d’incantation ou d’utilisation),
ou encore à une action demandant du temps et de la
concentration.
RÉSUMÉ
On considérera plusieurs points, qui parfois pourront
ne pas correspondre à la réalité, mais sans lesquels la
gestion des actions en combat serait difficile.
1 - Tours : valeur par défaut 10 secondes. Un
combat est découpé en tours durant lesquels chaque
protagoniste va agir à tour de rôle.
2 - Une attaque est un ensemble de feintes, de
défenses et de ripostes dont on ne détermine que le
résultat final. Ce sera une touche ou un échec. Un
personnage ne peut effectuer qu’une seule Attaque
de base par TA.
3 - Le nombre maximum d’attaques d’un personnage
dans un tour est de 5 (l’Attaque de base plus les
attaques générées grâce aux Points de Manœuvres).
4 - Chaque tour peut comporter jusqu’à 4
Déplacements de combat ou Actions simples, au
maximum, par personnage.
5 - Pendant le combat la position des personnages
peut varier d’environ : Score de Rapidité mètres
(avec un minimum de 2 mètres) par Déplacements de
combat utilisé.
6 - Chaque tour, un personnage peut utiliser son
Attaque de base et ses 4 actions simples pour
effectuer un déplacement complet ou réaliser une
Action complexe.
L’arme principale est celle que le personnage utilise
avec sa main directrice (même s’il est ambidextre,
voir le paragraphe concerné). Elle va servir à porter
l’attaque de base et c’est celle sur laquelle se calcule
la Défense du personnage.
L’arme secondaire est celle utilisée avec la seconde
169
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main. Elle ne peut être utilisée que grâce à la dépense
de Points de Manœuvres (sauf dans le cas particulier
du bouclier, concernant le calcul de la Défense).
INITIATIVE
L’initiative se calcule de la façon suivante :
Base initiative (Rapidité + Perception) + les éventuels
modificateurs (bonus d’armes principale, malus
d’armures…) + D10.
TESTS D’ATTAQUE
Les tests de combat sont des Tests simples.
Tous les tests de compétences de combat se résolvent
grâce au jet simultané de 2d10.
Chaque D10 est attribué à une des fonctions
suivantes :
- Localisation des dommages (utiliser un D10 d’une
certaine apparence)
- Dommages infligés/efficacité (utiliser un D10 d’une
autre apparence)
Le test de réussite dans la compétence de combat
utilisée se fait comme suit :
2D10
+ SC de combat de l’arme utilisée
+ Bonus d’attaque de l’arme utilisée
+ Points de Manœuvres éventuels (feinte par exemple)
- Malus d’encombrement éventuel de l’armure portée
- Malus de portée éventuel
+/- Modificateurs divers (comme les blessures, les
problèmes de visibilité, etc.)
Le résultat doit être égal ou supérieur à la Défense
(Déf) de la cible pour que l’attaque soit une réussite.
Ensuite il suffit de lire le D10 attribué à localisation et
celui attribué aux dommages pour connaître la partie
du corps affectée et la gravité de la blessure.
170
Tableau de localisation des
humanoïdes
Résultat du dé de Zone touchée
localisation
1 Jambe gauche
2 Jambe droite
3 Bras droit
4 Bras droit
5 Tête
6 Bras gauche
7 Bras gauche
8 Torse
9 Torse
10 Torse
DÉFENSE (DÉF)
En combat, il existe 3 états de défense, elles
représentent le Niveau de Difficulté à atteindre pour
qu’une attaque porte : la Défense Active (DA), la
Défense Passive (DP) et Sans défense
La Défense Active (DA)
C’est la Défense utilisée par la cible d’une attaque,
qui cherche à s’en protéger. Elle se calcule ainsi :
Attaque de contact :13 + SC de la compétence de
combat de l’arme principale ou du bouclier utilisé
(au choix du joueur) + modificateurs circonstanciels
éventuels (Points de Manœuvres, bonus d’armes,
malus d’armures, divers…).
Attaque à distance : 13 + SC d’Esquive ou de bouclier
(avec la Manœuvre Carapace) +  modificateurs
circonstanciels éventuels (Points de Manœuvres,
bonus d’armes, malus d’armures, divers…).
Le score minimum de Défense est de 15 (ce qui
équivaut au score de Défense passive).
Dans chacun des exemples suivants les scores de
Défense peuvent être plus importants si le joueur
décide d’affecter des points de la Réserve de
Manœuvre du personnage dans les Manœuvres :
Défense accrue ou Carapace (selon les cas). Les
divers cas et le système sont décrits plus loin.
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Exemple : Combat avec une seule arme
Angus utilise une spatha, son SC d’arme de contact
de taille est de 8 (7 + 1 dû à la spatha).
Son SC d’Esquive est de 5.
Il se fait attaquer au corps à corps, son adversaire doit
passer une difficulté de 21 (13 + 8) pour le toucher.
S’il subissait une attaque à distance, sa Défense serait
de 18 (13 +5) grâce à son Esquive.
Exemple : Combat avec une arme et un bouclier
Angus utilise une spatha et un caetra, son SC d’arme
de contact de taille est de 8 (7 + 1 dû à la spatha).
Son SC de bouclier est de 9 (7 + 2 dus au caetra).
Son SC d’Esquive est de 5.
Il se fait attaquer au corps à corps, son adversaire doit
passer une difficulté de 22 (13 + 9) pour le toucher.
S’il n’utilisait pas son bouclier pour se défendre mais
son épée la difficulté serait de 21 (13 + 8).
À distance la difficulté pour son adversaire est la
même : 22, car il peut utiliser son bouclier pour se
défendre (avec la Manœuvre Carapace). S’il ne
portait pas son bouclier, elle serait de 18 (13 +5)
grâce à son Esquive.
La Défense Passive (DP)
C’est le seuil de difficulté que doit passer un attaquant
s’il tente de s’en prendre à une cible qui n’est pas
consciente du danger ou qui n’a pas de moyen de se
défendre, mais qui est active.
Ce seuil est de : 15 (difficulté courante).
Toutefois, dans ce seul cas, un SC de 6 ou plus
ne dispense pas de réussir le test (voir chapitre
compétences générales).
Sans défense
Une cible sans défense est une cible totalement
entravée, ou bien encore inconsciente (endormie,
assommée, etc.). Dans ce cas, tout jet est un succès s’il
n’est pas équivalent à un double 1, mais on conserve
le résultat de la localisation et des dommages du jet
Blessures
DOMMAGES
Score du D10 attribué aux dommages + score de
dommages de l’arme + bonus aux dommages (Force
ou Dextérité).
(avec les éventuelles modifications comme une visée).
En cas d’échec total (double 1) on compare les
chances de réussite à un seuil de 15. Si l’attaque
avait été un succès, l’échec total devient un simple
échec, sinon on résout cet échec total.
Coup de maître
Sur un double 10 (10 sur le dé de localisation et 10
sur le dé de dommages) le coup porté est un Coup
de maître.
Si, malgré le score final, l’attaque est un échec, grâce
au double 10 elle devient un succès normal infligeant
10 de dommages (plus modificateur d’armes et
bonus aux dommages) dans le torse.
Si l’attaque est un succès, l’attaquant inflige dans le
torse 10 de dommages (plus modificateur d’armes et
bonus aux dommages) + un D10 supplémentaires.
Échec catastrophique
Sur un double 1, la passe d’armes est un échec
catastrophique (ou critique).
Si la passe d’armes est un succès malgré le double 1,
elle devient un simple échec.
Sinon, non seulement l’action entreprise échoue, mais
un évènement aggravant vient s’ajouter à la situation.
Il est nécessaire de doser celui-ci afin qu’il soit
suffisamment perturbant, pour augmenter le danger
encouru par le personnage, sans pour autant devenir
directement une entrave absolue.
Sauf dans les cas extrêmes où un échec catastrophique
peut alors entraîner des conséquences vraiment
graves, voire définitives.
Exemples :
Durant la passe d’armes, le personnage lâche son
arme qui tombe à ses pieds ou glisse à quelques
mètres de sa position.
Le personnage se luxe un muscle, il subit un malus de
1 point sur ses compétences physiques (et donc de
combat) jusqu’à ce qu’il soit soigné.
Du sang ou de la sueur vient gêner sa vision, il doit
s’essuyer et ne pourra pas attaquer au prochain tour.
Etc.
Force pour les armes de contact (CAC) et les armes à
distance à propulsion manuelle (CAD PM).
Dextérité pour les armes à distance (CAD).
Ce nouveau score est ensuite réduit de la protection
171
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de l’armure portée sur la localisation touchée. Puis
il est soustrait au score de Points de vie de la zone
touchée
Si le score de dommages excède le montant de PdV
de la localisation touchée, le surplus passe dans la
zone de blessure suivante et ainsi de suite (en suivant
la chaîne de transmission des dommages). Des
dommages peuvent donc être notés plusieurs fois :
dans la zone touchée, et si les PdV passent en négatif,
dans la ou les zones suivantes (en suivant la chaîne
de transmission).
Exemple : Ivar dispose de 10 PdV dans les bras et
le torse, ainsi que 5 PdV dans le cœur. Il reçoit un
coup de hache qui lui inflige 15 points de dommages
dans le bras droit. Il perd 15 PdV dans le bras droit
(ce dernier passe à -5 PdV). Les dommages étant
supérieurs de 5 points à ses PdV maximums dans ce
membre, en suivant la chaîne de transmission, il perd
5 PdV dans le torse. Son bras droit est également
inutilisable (-5 PdV) et il ne lui reste que 5 PdV dans
le torse.
Si les dommages reçus avaient été de 22, son bras
droit aurait été sectionné (dommages > PdV max en
négatif). Il serait également inconscient car son torse
serait à -2 PdV et il aurait perdu 2 PdV dans le cœur
(chaîne de transmission), amenant ce dernier à 3 PdV.
EFFETS DES BLESSURES
Lorsqu’un membre atteint 0 point de vie ou moins, il
devient inutilisable. En plus des effets évidents (comme
le fait de ne plus pouvoir utiliser une arme avec le
bras blessé), cet état engendre une perte en Points
de Manœuvres qui s’applique lors des combats et un
malus qui impute les compétences générales.
Pour une ou deux jambes le malus en manœuvre
de combat est de 5 points. Toutefois si les deux
jambes sont inutilisables, le personnage ne peut plus
combattre debout (ce qui peut induire d’autres malus).
Pour les compétences générales directement liées à
Malus dus aux membres inutilisables
Jambes
Manœuvres de combat -5
Compétences générales
10 10
liées
Compétences générales
5 5
indirectes
Tous ces malus sont cumulables
172
l’utilisation de ces membres il est de 10 par membre,
car si les deux membres sont inutilisables, il est évident
que les compétences générales directement liées sont
tout bonnement inutilisables.
Pour les compétences générales indirectement liées
il est de 5 par membre (cumulables). La douleur et
l’affaiblissement engendrant des troubles.
Pour les bras, s’il s’agit du bras secondaire, la perte
en Points de Manœuvres est de 1 point. Pour le
bras principal elle est de 3. Pour les compétences
générales directement liées à l’utilisation de ces
membres le malus est de 10 pour un membre, car si
les deux membres sont inutilisables il est évident que
les compétences générales directement liées à ces
membres sont inutilisables. Pour les compétences liées
indirectement il est de 5 par membre (cumulables).
L’ensemble de ces malus s’entend lors de blessures
récentes. Il est évident qu’un personnage handicapé
ne subit pas tous ces malus, mais des malus inhérents
aux contraintes de son handicap.
Quand un membre atteint un score de points de vie
équivalent à ses points de vie maximum en négatif il
est estropié, qu’il soit sectionné, arraché, broyé, ou
autre...
Lorsque le torse atteint 0 point de vie ou moins, le
personnage perd connaissance. Voire il meurt, si les
dommages en excès sont égaux ou supérieurs aux
PdV restants dans son cœur.
Lorsque la tête ou le cœur atteignent 0 point de vie ou
moins, le personnage meurt.
Les blessures représentent des dommages importants
subis par le corps. Les égratignures, coupures et
autres ecchymoses que peut subir le personnage
n’entrent pas en compte dans le calcul des blessures,
sauf, bien sûr, si elles sont très nombreuses et subies
dans un laps de temps relativement court.
Bras principal Bras secondaire
-3 -1
10 10
5 5
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BLESSURES INCAPACITANTES
Une blessure incapacitante est une atteinte à
l’intégrité physique ou mentale qui met la victime dans
l’impossibilité de poursuivre une quelconque action (il
est « hors combat »). La victime peut être tétanisée,
contrite de douleur, inconsciente, proche du coma ou
autre, mais dans tous les cas mis à part geindre elle
ne peut rien accomplir.
Armes et armures
ARMES
Les caractéristiques des armes sont les suivantes :
Catégorie :
Celle-ci vous permettra de savoir si l’arme peut se
manier simultanément avec une autre (voir : « Combat
à deux armes », plus loin).
Dommages :
Cette caractéristique se divise en 3 types de
dommages : Contondants, Perforants et Tranchants.
Le score de chaque type de dommages représente les
dommages fixes infligés lorsqu’on porte une attaque
de l’un de ces types.
Chaque arme possède un type de dommage principal
(en gras dans le tableau des armes). C’est celui qui
est utilisé par défaut. Par contre, si le joueur annonce
porter une attaque avec un autre type, il faudra
prendre celui-ci en compte.
Certains types de dommages sont notés NA (Non
Applicable), cela signifie que l’on ne peut pas faire
de dommages de ce type avec cette arme-là.
Attaque :
Il s’agit d’un modificateur qui vient s’ajouter au SC
d’attaque du personnage lorsqu’il manie cette arme
en combat.
Défense :
Il s’agit d’un modificateur qui vient s’ajouter au SC de
défense du personnage lorsqu’il manie cette arme en
combat.
Initiative :
Il s’agit d’un modificateur qui vient s’ajouter à
l’initiative du personnage lorsqu’il manie cette arme
en combat.
Spécial :
Cette caractéristique vient donner des précisions sur
SOINS
Lorsqu’une zone blessée reçoit des soins, de quelque
manière que ce soit, le gain de points de vie se fait
toujours en partant de 0 si la zone était en négatif, ou
de son score actuel si elle est à 0 ou plus.
un élément spécifique lié à l’arme.
Portée :
Elle indique la portée maximum standard et la
portée extrême d’utilisation des armes de traits ou à
propulsion manuelle.
Les armes à feu
Les armes à feu utilisent des dommages balistiques.
Elles ont également quelques caractéristiques
supplémentaires :
Capacité :
C’est le nombre de projectiles disponibles dans le
chargeur de l’arme.
Cadence :
C’est le nombre de tirs pouvant être effectué en une
attaque pour une arme à feu. Il peut induire du Recul.
Recul :
C’est le modificateur à appliquer lors d’un tir multiple
dans un même Tour pour une arme à feu.
Portée :
Elle indique la portée normale standard et la portée
extrême d’utilisation d’une arme à feu. Voir le chapitre
“Règles spécifiques influant sur le combat”.
ARMURES
Protection
Les armures ont une protection contre chaque type
de dommages : Contondants, Perforants, Tranchants
et Balistiques. Quand une attaque est portée, il
faut déduire, des dommages infligés, la protection
correspondante au type de dommage. Contondant
sur une attaque à dommages contondants, par
exemple.
173
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Certaines armures possèdent en plus un score
d’impénétrabilité (il apparaît juste après le score
de protection). Ce score représente un seuil de
dommages de base de l’arme avec laquelle l’attaque
est portée, pour avoir une chance de passer l’armure.
Si les dommages de base de l’arme ne sont pas au
moins égaux à ce seuil, l’attaque ne cause aucun
dommage, car elle ne passe pas l’armure (et ce quel
que soit le score total des dommages).
Exemple : si une attaque perforante est portée sur une
armure ayant une impénétrabilité contre le perforant
de 2, avec une arme dont les dommages de base
perforants sont de 1, l’attaque ne passe pas.
Encombrement des armures
L’encombrement des armures dépend du type
d’armure portée. Il consiste en un malus qui sera
appliqué à chaque test de compétences physiques
(spécifiquement le malus peut s’appliquer aussi
sur des compétences intellectuelles  : difficultés de
concentration…) qu’effectuera le personnage.
La compétence Armure permet d’annuler ou de
réduire ce malus.
Ainsi, si le SC d’Armure du personnage égale ou
Déroulement du combat
CONFIGURATIONS POSSIBLES
D’UN TOUR POUR UN
PERSONNAGE :
- Se déplacer uniquement, ce qui équivaut à un
Déplacement complet (Action complexes).
- Combattre uniquement (utiliser son Attaque de base,
plus tous ses Points de Manœuvres).
- Combattre puis se déplacer.
- Se déplacer puis combattre.
- Se déplacer, combattre et à nouveau se déplacer.
- Combattre, se déplacer, combattre à nouveau.
L’INITIATIVE
Chaque tour va être divisé en fonction de la priorité
d’initiative de chaque participant au combat (ou, du
174
dépasse l’Encombrement de l’armure portée, il ne
subit aucun malus. Sinon il subit un malus égal à la
différence des deux scores.
Exception : les armures métalliques, cotte de mailles,
haubert et harnois infligent toujours un malus égal à
leur encombrement aux compétences de Discrétion.
Boucliers
Le bouclier est une arme particulière, car même si
son utilité est essentiellement défensive et protectrice,
elle peut devenir une arme offensive entre des mains
expertes.
Le bouclier possède donc un bonus défensif qui vient
s’ajouter au SC de Défense du personnage, lorsqu’il
se sert de son score de Défense donné par le bouclier,
au lieu de celui de son arme principale.
Il possède également des bonus de protection qui
viennent s’ajouter à l’armure du bras portant le
bouclier.
Et enfin, il possède des scores de dommages qui
servent lorsque le bouclier est utilisé pour attaquer.
Le bouclier permet des Manœuvres et peut être utilisé
en Combat à deux armes (se référer aux chapitres
concernés).
moins, agissant durant le combat).
Chaque personnage impliqué effectue un test
d’initiative. Cela va donner l’ordre d’action (ou Tour
d’Action TA). Celui qui obtient le plus haut score
(donc celui qui sera considéré comme le plus rapide)
agit en premier, puis le second plus haut score et
ainsi de suite. En cas d’égalité, c’est celui qui a le
score le plus élevé en Rapidité qui agit le premier. En
cas de nouvelle égalité il y a action simultanée (les
actions sont résolues l’une après l’autre, mais leurs
effets sont appliqués simultanément après résolution
de l’ensemble).
Pour le calcul des éventuels bonus à la base initiative,
seuls interviennent ceux du bras directeur.
Le résultat du test d’initiative est conservé durant toute
une scène de combat. Toutefois, le Tour d’Action n’est
pas immuable, puisqu’il peut varier d’un tour à l’autre
en fonction des actions des personnages.
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COMBATTRE manœuvres avant même le Tour d’action du

personnage.
À son tour d’action (TA) le personnage peut entrer
en combat, il utilise son attaque pour engager son Les points engagés dans des manœuvres sont
adversaire. effectifs durant tout le tour (à partir du moment de
Il peut alterner les entrées en combat (en usant de leur affectation) et s’appliquent à toutes les attaques,
ses Points de Manœuvres) et les Déplacements sauf si le personnage change d’arme ou de style de
de combat, mais cela entraîne une conséquence combat.
dangereuse : le désengagement.
Exemple :
Un personnage engagé dans un combat possède
Personnage engagé
un SC qui lui donne une réserve de 6 Points de
Manœuvres par tour.
À partir du moment où le personnage entre en combat
Il se trouve face à deux adversaires, il a l’initiative sur
ou que quelqu’un entre en combat avec lui, on le
l’un mais pas sur l’autre.
considère comme engagé. S’il cherche à se déplacer,
Son premier adversaire agit en lui portant une
alors qu’il est engagé, un malus de 10 s’applique sur
attaque. À cette occasion le joueur attribue 3 points à
son score de Défense. À moins qu’il ne consacre 1
la manœuvre Défense accrue (manœuvre défensive).
Point de Manœuvres à se désengager.
À son tour d’action le joueur attribue 1 point à la
manœuvre Attaque puissante (manœuvre offensive)
Rappel : chaque utilisation de Points de Manœuvres
et porte son attaque au premier adversaire, il conserve
et chaque Action simple utilisée ou réalisée dans
2 Points de Manœuvres en réserve.
le tour réduit de 1 le nombre de Déplacements de
Au tour du second adversaire, celui-ci (qui se trouvait
combat utilisable dans le tour.
en retrait) tente une Charge. Le joueur qui avait
conservé 2 Points de Manœuvres les utilise pour faire
Se désengager
une Contre-charge (contre manœuvre). Il bénéficie
également toujours de sa manœuvre de Défense
Un personnage engagé en combat qui cherche à se
accrue qui augmente sa Défense de 3 points.
désengager d’un ou plusieurs adversaires subit un
Par contre, il n’aurait pas pu utiliser les 2 points
malus de 10 qui s’applique sur son score de défense,
conservés pour faire une Attaque multiple (manœuvre
à moins qu’il ne consacre 1 Point de Manœuvres par
offensive) après la charge de son adversaire, car
adversaire à se désengager.
les Points de Manœuvres non distribués à son
Bien entendu si l’adversaire décide de poursuivre le
tour d’action, ne peuvent être répartis que dans
personnage, en utilisant un point en mouvement, le
des manœuvres défensives ou dans des contre-
désengagement est annulé.
manœuvres.
Cette action sert essentiellement à se dégager d’un
ou plusieurs adversaires sans quitter complètement le
La réserve de points ne se reconstitue qu’au début de
combat.
chaque tour du personnage et les points non utilisés
ne se cumulent pas, ils sont perdus pour le tour suivant.
Pour quitter complètement le combat voir le
paragraphe : Se retirer d’un combat.
Exemples :
Un personnage combattant utilisant un arc avec un
Utilisation des Points de SC de 7, possède une réserve 6 PdM à chaque tour.
Manœuvres Si lors du tour il n’en utilise que 3, au début du tour
suivant, il n’aura toujours qu’une réserve de 6 PdM et
À son Tour d’action, le joueur répartit ses Points de non 9 (6+3).
Manœuvres offensives et défensives, en fonction de
ce qu’il veut accomplir. C’est le seul moment où il peut Durant un TA le personnage utilise comme réserve de
affecter des points aux manœuvres offensives. Point de manœuvres celle de son arme principale.
S’il change d’arme ou de compétence de combat,
Il peut conserver des points en réserve pour les utiliser la nouvelle réserve est réduite du nombre de points
à n’importe quel moment dans des manœuvres précédemment utilisés.
défensives ou en contre manœuvres durant le tour.
Les Points de Manœuvres peuvent également être Exemples :
affectés à des manœuvres défensives ou contre- Le même combattant utilise 3 PdM dans la manœuvre

175
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Attaque précise et porte sa première attaque nouvelle réserve) avec le couteau (7-4). Dans ce cas
augmentant ses dommages de 3 en cas de succès. il pourrait, par exemple, porter une Attaque multiple
Ensuite il lâche son arc pour Dégainer rapidement (1 (2 PdM) avec un bonus de dommages de 1 (Attaque
PdM) un poignard. puissante 1).

Son SC de Contact est de 4, ce qui lui donne 4 PdM. Il
ne peut donc plus agir, car il a déjà utilisé son attaque
de base et a utilisé 4 PdM (3 en Attaque puissante et
1 en Dégainer rapidement). Sa réserve est vide.
Si son SC de Contact avait été de 9 il aurait eu 7
PdM et donc encore 3 PdM utilisables (dans sa
Afin de faciliter la gestion des Points de manœuvres,
des déplacements ou encore de l’initiative, vous avez
à votre disposition une «fiche de combat» utilisable
parallèlement à la fiche de personnage. Vous
trouverez les explications quant à son utilisation dans
la partie Fiche de personnage.

Manoeuvres
LISTE ET COÛTS DES MANŒUVRES Contre renversement (2 PdM)
Défense accrue (1 PdM /+1 en défense –
Manœuvres offensives
Maximum 3)
Arme secondaire (Une Attaque : 1 PdM ou Défense
Dégainer rapidement (1 PdM)
+2 : 1 PdM)
Désengagement (1 PdM)
Attaque multiple (2ème : 2 PdM / 3ème : 3 PdM /
4ème : 4 PdM)
Rechargement rapide (1 à 3 PdM)
Attaque puissante (1 PdM /+1 aux dommages –
Maximum 6) CAC DESCRIPTIONS
Attaque précise (1 PdM /+1 aux dommages – Arme secondaire
Maximum 6) CAD Manœuvre offensive ou défensive

Charge : distance minimum de prise d’élan 3 m – Cette manœuvre peut s’utiliser lorsque le personnage
distance maximum parcourue 5 à 6 m sans malus manie deux armes, ou une seule arme à une main en
Initiative (2 PdM) plus de son autre main en arme secondaire (avec un
caestus par exemple).
Désarmement (2 PdM)
Elle lui permet :
Feinte (1 PdM /+1 en attaque – Maximum 3) CAC - soit de porter une attaque avec son arme
secondaire ou à défaut à mains nues durant
Tir ajusté (1 PdM /+1 en attaque – Maximum 3) la passe d’arme,
CAD - soit d’augmenter la défense de son arme
principale en se servant de son arme
Renversement (2 PdM) secondaire ou de sa main libre (dans ce
second cas, seulement pour parer une
Manœuvres défensives et contre- attaque à mains nues).
Dans le second cas, la Défense de l’arme principale
manœuvres
du personnage est augmentée de 2 points durant ce
tour.
Carapace (2 PdM)
Les deux manœuvres ne peuvent pas être effectuées
simultanément dans le même tour.
Contre charge (2 PdM)
Coût : 1 PdM
Contre désarmement (2 PdM)

176
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Attaque multiple
Manœuvre offensive
Cette manœuvre permet de porter jusqu’à 3 attaques
supplémentaires durant la passe d’arme avec son
arme principale.
Coût :
Première attaque supplémentaire : 2 PdM
Seconde attaque supplémentaire : 3 PdM
Troisième attaque supplémentaire : 4 PdM
Attaque puissante
Manœuvre offensive
En investissant des PdM dans cette manœuvre, le
personnage augmente les dommages potentiels de
toutes les attaques au contact réussies dans le tour.
Coût : 1 PdM pour chaque +1 aux dommages,
(maximum +6).
Attaque précise
Manœuvre offensive
En investissant des PdM dans cette manœuvre, le
personnage augmente les dommages potentiels de
toutes les attaques à distance réussies dans le tour.
Coût : 1 PdM pour chaque +1 aux dommages,
(maximum +6).
Carapace
Manœuvre défensive
Cette manœuvre, qui ne peut être réalisée qu’avec
un bouclier, permet au personnage de se ramasser le
plus possible derrière son bouclier afin de se protéger
des attaques à distance. Ainsi il pourra utiliser la
Défense du bouclier contre une attaque à distance en
lieu et place de la Défense par défaut qui est donnée
par l’Esquive.
Coût : 2 PdM
Charge
Manœuvre offensive
C’est la seule manœuvre qui permet de se déplacer
afin de porter une attaque (attaque de base, attaque
secondaire ou attaque multiple) ou d’effectuer une
manœuvre de renversement sans modifier le rang
d’initiative de l’attaquant et sans perte de PdM à
cause du déplacement.
Toutefois, la distance parcourue ne doit pas être
supérieure à environ 5 ou 6 mètres mais doit être
supérieure à 3 m et l’attaquant doit impérativement
pouvoir porter une attaque ou faire une manœuvre
de renversement en fin de course.
Dans le cas d’un renversement le personnage bénéficie,
grâce à la charge, d’un bonus supplémentaire au test
d’opposition égal à son score de Force.
Coût : 2 PdM
Contre Charge
Contre-manœuvre
Si le défenseur est pourvu d’un bouclier ou d’une
arme à allonge (tel que la lance ou l’épieu) il peut
tenter de contrer une charge.
Dans le cas d’un bouclier, en utilisant la Contre
Charge, le défenseur voit le bonus de défense de son
bouclier augmenter de 5.
Dans le cas d’une arme à allonge contre une arme
plus courte il peut tenter une attaque gratuite avant
de subir la charge. Si l’attaque porte, la charge est
stoppée.
Coût : 2 PdM
Contre Désarmement
Contre-manœuvre
Si le défenseur tente de contrer un désarmement en
utilisant la contre-manœuvre, il obtient un bonus de 5
à son test.
Coût : 2 PdM
Contre Renversement
Contre-manœuvre
Si le défenseur tente de contrer un renversement en
utilisant la contre-manœuvre, il obtient un bonus de
5 à son test.
Coût : 2 PdM
Défense accrue
Manœuvre défensive
Cette manœuvre permet de concentrer ses efforts
sur sa propre protection. Elle augmente la Défense
jusqu’à la fin du tour de 1 point par PdM investi dans
la manœuvre avec un maximum de 3 points.
Coût : 1 PdM pour chaque +1 à la défense, maximum
3.
177
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Dégainer rapidement
Manœuvre défensive
Cette manœuvre permet de dégainer une arme sans
utiliser d’Action simple et donc sans réduire son Tour
d’action (suite à la baisse de son initiative que cela
aurait provoquée).
Coût : 1 PdM
Désarmement
Manœuvre offensive
Si la manœuvre est réussie, l’arme de l’adversaire est
projetée à quelques mètres en fonction du degré de
réussite de l’attaquant.
Si le défenseur possède une dragonne ou
une quelconque forme de protection contre le
désarmement, il lâche l’arme mais cette dernière ne
vole pas au loin.
Dans le cas d’un bouclier, il est nécessaire de réussir
deux désarmements successifs afin de désarmer sa
cible.
La manœuvre se réalise des deux manières suivantes :
- Le défenseur ne fait pas de contre-manœuvre
Test d’opposition avec le SC de la compétence
de combat utilisée plus les éventuels points de la
manœuvre Feinte, contre celui de l’arme visée plus
les éventuels points de la manœuvre Défense accrue.
- Le défenseur tente une contre-manœuvre.
Test d’opposition avec le SC de la compétence
de combat utilisée plus les éventuels points de la
manœuvre Feinte, contre celui de l’arme visée plus
les éventuels points de la manœuvre Défense accrue.
Le défenseur (celui qui tente de ne pas être désarmé)
bénéficie d’un bonus de 5 à son test.
Coût : 2 PdM
Désengagement
Manœuvre défensive
La manœuvre de désengagement permet de se retirer
d’un combat sans subir le malus de Défense.
Coût : 1 PdM
Feinte
Manœuvre offensive
Cette manœuvre permet de réaliser un mouvement
trompeur lors d’un combat au CAC qui augmente les
178
chances de passer une attaque.
Coût : 1 PdM pour chaque +1 au SC d’attaque,
maximum 3.
Rechargement rapide
La manœuvre de rechargement rapide ne peut
s’effectuer que si les munitions sont d’accès rapide
et facile, ne nécessitant pas de recherches. Pour
attaquer, il faudra, toutefois toujours utiliser la
manœuvre “Attaque multiple”.
1 PdM permet de :
- tirer une flèche d’un carquois et l’encocher
- prendre une bille dans une sacoche prévue à cet
effet et l’insérer dans une fronde
2 PdM permettent de :
- réarmer et insérer un carreau dans une arbalète
3 PdM permettent de :
- réarmer et insérer un carreau dans une arbalète à
poulie
Renversement
Manœuvre offensive
Cette manœuvre ne peut se réaliser qu’avec le
Combat sans armes, un bouclier, un filet ou une arme
très lourde. Son but est de déséquilibrer l’adversaire
afin de le faire tomber et de prendre l’ascendant
sur lui. Si le renversement est réussi le défenseur est
projeté au sol.
Deux cas :
- Le défenseur ne fait pas de contre-manœuvre
Test d’opposition avec le SC de la compétence
de combat utilisée plus les éventuels Points de
Manœuvres de feinte, contre celui du défenseur plus
les éventuels Points de Manœuvres de défense.
- Le défenseur tente une contre-manœuvre.
Test d’opposition avec le SC de la compétence
de combat utilisée plus les éventuels Points de
Manœuvres de feinte, contre celui du défenseur plus
les éventuels Points de Manœuvres de défense.
Le défenseur (celui qui tente de ne pas être renversé)
bénéficie d’un bonus de 5 à son test.
Coût : 2 PdM
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Tir ajusté
Manœuvre offensive
En consacrant quelques instants à appliquer son tir,
cette manœuvre permet d’augmenter les chances de
Actions diverses
DÉPLACEMENT DE COMBAT ET
ACTIONS SIMPLES
Chaque personnage ne peut, au maximum, effectuer
que 4 actions de mouvement et/ou simples dans un
tour complet. Une action de Déplacement de combat
prise individuellement permet un déplacement
d’environ :
Score de Rapidité mètres (avec un minimum de 2
mètres)
Rappel : Chaque déplacement de combat utilisé
ou Action simple réalisée, va réduire le nombre de
Points de Manœuvres utilisable durant le tour du
personnage de 1.
De plus, chaque Déplacement de combat ou Action
simple réalisée réduit, pour le Tour d’action en court,
l’initiative de 2.
Exemple :
Ainsi, un personnage qui initialement aurait tiré une
initiative de 8 et qui décide de faire 2 déplacements de
combat avant de sortir son arc et de tirer, démarrera
ses déplacements de combat à 8 mais ne tirera qu’à
4 (8-2-2, après s’être déplacé). Avec une perte de 2
PdM sur son potentiel total.
Un personnage qui obtient une initiative de 9 et qui
doit dégainer avant d’attaquer, démarrera son action
simple à 9 mais ne pourra attaquer qu’à 7 (9-2, une
fois son arme sortie), sauf s’il utilise la Manœuvre
Dégainer rapidement.
DÉPLACEMENT COMPLET
Une personne qui utilise toutes ses actions de
mouvement du tour en une seule fois, peut parcourir
environ : 15 + Score de Rapidité mètres  ; ce qui
représente une distance supérieure à celle de chaque
action de mouvement utilisée séparément.
S’il effectue une course effrénée, se poursuivant sur
passer une attaque au CAD.
Coût : 1 PdM pour chaque +1 au SC d’attaque,
maximum 3.
plusieurs tours en ligne droite, ou sur une trajectoire
sans obstacle, la distance augmente et il peut atteindre
environ : 30 +  (Rapidité x2) mètres, soit le double.
ACTIONS COMPLEXES
Pour réaliser une action complexe, un personnage
doit utiliser toutes ses actions du tour.
Par exemple : rechercher un objet précis dans un
sac, bloquer ou débloquer un mécanisme simple,
manipuler les énergies mystiques.
Il en va de même pour lorsqu’un personnage utilise
une Compétence générale pour agir.
DÉGAINER, CHANGER D’ARME…
Un personnage qui dégaine une arme ou en
change en utilisant une action simple voit son score
d’initiative diminuer de 2 points. S’il veut garder la
même initiative, il doit dépenser 1 PdM (Manœuvre :
Dégainer rapidement).
Exemple :
Arnulf obtient une initiative de 9 et doit dégainer
avant d’attaquer, il ne pourra attaquer qu’à 7 (une
fois son arme sortie). S’il utilise la Manœuvre :
Dégainer rapidement, cela lui coûte 1 PdM, mais il
peut attaquer à 9.
SE RETIRER D’UN COMBAT
Un personnage engagé en combat qui cherche à se
retirer de celui-ci subit un malus de 10 qui s’applique
sur sa Défense, à moins qu’il ne consacre 1 Point de
Manœuvre à se désengager (Désengagement). De
plus, il doit utiliser tous ses autres points, restants,
en déplacements afin de s’éloigner de son ou ses
adversaires. Et donc « griller » également sa Réserve
de PdM.
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États
AVEUGLEMENT
Un personnage aveuglé ne peut utiliser d’armes à
distance (voir Tir au jugé). Il peut essayer de se battre
au contact, avec une défense maximum de 15 et une
pénalité de 10 à son SC d’attaque.
INCONSCIENCE
Un personnage tombe inconscient s’il subit un
nombre de dommages assommants (non létaux)
dans la zone tête ou torse l’amenant à 0 ou moins
dans cette localisation. La durée de son inconscience,
déterminée par le MJ, peut aller de quelques minutes
à plusieurs heures. Le personnage peut reprendre
conscience dès qu’il a récupéré au moins 1 PdV dans
la localisation concernée.
Il peut également tomber inconscient sous l’effet de la
suffocation (privation d’air), d’une syncope ou d’une
Règles spécifiques influant sur le combat
ADVERSAIRES MULTIPLES
Quand un combattant affronte plusieurs adversaires,
sa défense diminue de 2 points par adversaires
supplémentaires au-delà du premier, jusqu’à un
maximum de 3 adversaires (4 avec des armes à
allonge telle que la lance). Au-delà les attaquants
se gênent, exception faite du cas d’un combat à
distance.
Adversaires multiples au CAC
Nombre 4 si armes
2 3
d’adversaires à allonge
Malus de
-2 -4 -6
défense
Exemple :
Angus affronte 2 adversaires, sa défense subit un
malus de 2 points. S’il en affrontait 3, sa défense
diminuerait de 4 points.
AMBIDEXTRIE
L’ambidextrie requiert le développement de
compétences et non pas d’un don naturel. Ainsi le
combat avec deux armes ou avec une arme et un
180
substance soporifique (gaz).
Un personnage inconscient est considéré comme
Sans défense.
MORT
S’il n’y a plus de PdV dans l’une des deux zones :
cœur ou tête, le personnage subit une blessure
mortelle et décède.
Dans la majorité des cas, cela signifie la fin du jeu
avec ce personnage, mais jamais la fin du jeu en lui-
même.
La mort d’un personnage est un échec partiel, mais
aussi un évènement important pour la vie du groupe
de personnages. La mort de tous les personnages du
groupe est souvent l’échec total de l’aboutissement
de l’aventure. Mais rien n’est jamais définitif dans le
cadre du jeu de rôle.
bouclier, ne relève pas de l’ambidextrie (voir : Combat
à deux armes).
Si vous souhaitez que votre personnage soit
ambidextre, vous devez développer les compétences
de la même manière, et indépendamment, que par
défaut pour la main directrice.
À quoi cela peut il servir ?
Le fait d’être ambidextre ne permet pas d’augmenter
le nombre d’attaques autrement qu’en utilisant le
système de Combat à deux armes.
Par contre, en cas de perte du membre directeur,
il permet d’utiliser son arme avec sa seconde main
avec le niveau de compétence qui lui a été attribué et
avec une perte de Points de Manœuvres de 1 point et
non 3, car la seconde main devient la main directrice.
Dès qu’une compétence «d’ambidextrie» a été
développée sur une compétence de combat, le
personnage est également considéré comme
ambidextre pour l’utilisation quotidienne de ses deux
mains, écrire, manipuler des objets de petite taille, etc.
ASSOMMER UNE CIBLE
Il est nécessaire d’infliger des dommages non létaux,
soit à la tête, soit au torse de la cible, de façon à amener
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les points de vie d’une de ces deux localisations à 0.
Alors la cible est assommée et tombe inconsciente.
BOUCLIERS
Le bouclier sert comme défense mais peut aussi servir
d’arme secondaire ; auquel cas le personnage utilise
les règles de Combat à deux armes.
S’il l’utilise comme une arme primaire, c’est la
compétence Utilisation de bouclier qui détermine le
nombre de PdM disponibles.
On peut utiliser n’importe quelle arme à une main
avec un bouclier.
Le bouclier permet une contre-manœuvre permettant
de stopper une charge, mais sans riposte possible.
Dans le cadre d’une défense contre une attaque
à distance et avec un bouclier moyen ou lourd
uniquement, il est possible de bénéficier de bonus à
la compétence d’Esquive ou de la remplacer par la
Manœuvre Carapace. Il faut toutefois suivre la règle
suivante :
Si le personnage utilise l’Esquive en Défense, son
bonus est égal au bonus de défense du bouclier.
Si le personnage utilise la Manœuvre Carapace, la
Défense est remplacée par la Défense du bouclier.
Cette manœuvre coûte 2 PdM.
COMBAT À DEUX ARMES
Il y existe cinq catégories d’armes :
Légères (dagues, poignards,…)
Moyennes (sabres, épées, glaives, mousqueton,…)
Lourdes (épées longues, haches, …)
Très Lourdes (haches à deux mains, épées à deux
mains, mousquet, arbalète à poulie…)
Lors d’un combat à deux armes, le combattant peut
utiliser soit :
- 1 arme légère et 1 arme lourde
- 1 arme légère et 1 arme moyenne
- 2 armes légères
- 2 armes moyennes
- 1 bouclier et une arme légère ou moyenne ou lourde
L’utilisation de la seconde arme requiert la dépense
de PdM dans la manœuvre Arme secondaire.
COMBAT À MAINS NUES
Les problèmes d’allonge et de la grande difficulté de
parer ou de dévier des armes de corps à corps en
combattant désarmé entraînent un malus de 2 points
contre les armes courtes et de 5 contre les armes
moyennes ou longues, appliqués au SC.
Par défaut, ce type de combat inflige des dommages
non létaux. Si le joueur souhaite faire des dommages
létaux, il doit le préciser et en informer le MJ. Pour
ce faire, le personnage doit au moins maîtriser la
compétence de combat à mains nues (SC 6).
Si le personnage ne possède aucun score de NC dans
la compétence, il ne peut qu’infliger des dommages
non létaux.
COMBAT AU SOL
Un personnage attaquant un adversaire qui est au
sol ne reçoit pas le bonus d’une position supérieure,
mais le combattant au sol subit une pénalité de -5 à
tous ses SC de compétences générales et de combat
(attaque et défense).
Se relever nécessite l’utilisation d’un déplacement.
COMBAT HÉROÏQUE
Lorsqu’un personnage passe en combat héroïque
(voir Points de héros), les blessures qu’il inflige aux
adversaires de classe 1, 2 et 3 sont automatiquement
des blessures incapacitantes.
Sauf s’ils ont le soutien actif d’adversaires de classes
supérieures (Classe 5 ou plus), qui empêcheraient de
passer en combat héroïque.
COMBAT MONTÉ
Si un personnage combat à cheval ou à bord d’un
char, il doit réussir un test en Équitation/Pilotage
ND 15 à chaque début de tour, pour ne pas être
désarçonné. Combattre monté face à un piéton offre
au « cavalier » un modificateur de +2 à la localisation,
sauf si le piéton utilise une arme à allonge.
Dans le cas d’une charge, un « cavalier » gagne
également un bonus de 2 aux dommages.
COMBAT SOUS-MARIN
Combattre en milieu sous-marin inflige un malus de
10 dans toutes les compétences de combat et malus
de 5 à tous les dommages, exception faite des armes
prévues à cet effet.
COUP RETENU
Il est possible, lors d’un combat, de retenir ses coups.
Dans ce cas, l’attaquant à la possibilité d’infliger
seulement le score de dommage de base de l’arme,
sans tenir compte du Dé de dommages et des
181
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modificateurs de Force du personnage. INCANTATION

Exemple : L’incantation est une action dont la durée est
Arnulf manie un cladio et veut porter un coup retenu variable, d’une action simple à plusieurs heures, son
sur Ibanis. Si Arnulf réussit son attaque, ses dommages fonctionnement est décrit dans le chapitre Arcanes.
seront de 3 quels que soient son score de Force et le
score de son D10 de dommages.
PETITES ET GRANDES TAILLES
EMBUSCADE, SURPRISE La taille des objets et des personnes peut conférer des
avantages, mais aussi des inconvénients.
Les personnes ciblées perdent l’intégralité de leur En termes généraux, plus la chose est petite, plus elle
premier tour (initiative, attaques, déplacements...) est difficile à toucher (lors d’une attaque) et plus elle
dans le cas d’une surprise totale. Si la surprise est est simple à dissimuler ou a des facilités à se cacher.
relative, (personnages sur le qui-vive ou se doutant Par contre elle sera probablement moins robuste.
d’un piège), ils ne perdent que l’initiative, agissant A contrario, les choses de grande taille sont plus
tous en dernier lors du premier tour. faciles à toucher et bien plus compliquées à dissimuler.
Ces règles peuvent varier selon les situations, à Mais là aussi, elles seront probablement plus robustes
l’appréciation du MJ. et auront plus de facilité à toucher leurs cibles.

Modificateurs de taille au toucher

Très Très
Microscopique Petit Moyen Grand Gigantesque
petit grand
Microscopique 0 0 +2 +4 +6 +8 +10
Très petit 0 0 0 +2 +4 +6 +8
Petit -2* 0 0 0 +2 +4 +6
Moyen -4* -2* 0 0 0 +2 +4
Grand -6* -4* -2* 0 0 0 +2
Très grand -8* -6* -4* -2* 0 0 0
Gigantesque -10* -8* -6* -4* -2* 0 0

* Dans le cas où l’arme utilisée possède, de par sa taille, une aire d’effet, le malus devient alors un bonus égal
à la moitié de celui-ci.

Modificateurs de toucher Modificateurs de compétence

Concernant les chances de toucher, les armes
naturelles de contact ou les armes naturelles à effet
de zone ne tiennent pas compte de ces modificateurs.
Pour affecter d’éventuels bonus ou malus servez-vous
du tableau suivant :
Selon la compétence utilisée, la taille sera un avantage
ou un inconvénient. Adaptez le modificateur en
fonction (bonus ou malus). Voir, ci dessous, l’exemple
lors de l’utilisation d’une compétence face à un
personnage de taille moyenne.

Exemple de modificateur lors de l’utilisation d’une compétence :

Taille du Très
Microscopique Très petit Petit Moyen Grand Gigantesque
personnage grand
Passe-passe /
+10 +6 +2 0 -2 -6 -10
Se cacher

182
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Localisation des dommages portée normale et la portée extrême, l’attaquant subit

La taille des créatures influe également sur la
localisation des dommages, tout du moins pour les
armes de contact. En effet, une créature gigantesque
à peu de chances d’être touchée à la tête par un
humain essayant de lui asséner un coup. Inversement,
une créature minuscule pourrait subir ce même coup
comme un effet de zone touchant différentes zones
de son corps simultanément.
De même, sa morphologie peut également influer sur
ses localisations, tout comme l’angle d’attaque (de
face ou de dos). La question se pose notamment pour
les quadrupèdes de grande taille.
un malus de 5 points à son test d’attaque.
Certains projectiles peuvent parfois parcourir des
distances supérieures à la portée extrême, toutefois
dans ce cas ils n’ont plus, ni la précision, ni la puissance
nécessaire pour occasionner de réels dommages.
POSITION SUPÉRIEURE OU
INFÉRIEURE
Un personnage en position supérieure bénéficie d’un
bonus de +5 à son test d’attaque.
QUADRUPÈDES

Dans un cas comme dans l’autre, les fiches
descriptives de chaque créature donnent un tableau
de localisation adapté à un adversaire humain. De
manière générale, si la créature est trop grande pour
être atteinte ailleurs que sur une seule localisation (les
jambes/pattes par exemple), alors celle-ci devient la
localisation par défaut.
Les animaux et créatures de grande taille dotés de
quatre pattes (ou plus) possèdent des tableaux de
localisation de PdV différents des humanoïdes. Pour le
cas des quadrupèdes vous pourrez utiliser le tableau
ci-dessous.
Les points de vies des bras sont alloués aux pattes
avant, ceux des jambes aux pattes arrière.

PORTÉE DES ARMES À DISTANCE VISER

Les armes à distance possèdent deux portées
notées en mètres : la portée normale et la portée
extrême. Comme toujours, considérez-les à quelques
centimètres près.
La portée normale représente la distance maximale
dans laquelle le rapport efficacité/chance de faire
mouche est optimal.
La portée extrême donne quant à elle la distance
maximale dans laquelle l’arme peut encore avoir
un effet. Toutefois lorsque la cible se trouve entre la
Il est possible de viser une localisation spécifique ou
un objet précis. Dans ce cas l’attaquant souffre d’un
malus de 5 points à son SC d’attaque.
Le personnage peut aussi essayer de toucher
directement une localisation dissimulée, comme le
Cœur, ou un objet de toute petite taille (l’armure reste
prise en compte). Par contre, dans ce cas, le malus est
de 10 points.

Localisation des dommages des quadrupèdes

Zone touchée
Dé de
De face De dos
localisation
1-2 Patte avant gauche Patte arrière gauche
3-4 Patte avant droite Patte arrière droite
5-6 Tête Queue/Flan
7 Flan Flan
8-9-10 Poitrail Croupe

Chaîne de transmission des dommages :

Pattes vers Poitrail vers Cœur
Flan vers Poitrail vers Coeur
Croupe vers Portrail vers Coeur

183
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Règles et dommages spécifiques
DOMMAGES
Pour déterminer les dommages reçus par un
personnage ou une chose, le système est toujours le
même : il suffit de lancer les 2 dés de 10 (localisation
et dommages) + les dommages fixes de l’agression
+ les éventuels bonus. On obtient ainsi la localisation
touchée et les dommages totaux reçus.
EFFETS DE ZONE
La chose provoquant les dommages peut posséder
une zone d’impact ou d’effet supérieure à une seule
localisation. Cette zone dépend également de la
taille de la cible.
Ainsi un jet de flammes tiré par un lance-flammes va
impacter trois zones sur un humain, mais une seule sur
une créature gigantesque. Un humain qui plongerait
dans une baignoire d’acide serait impacté sur toutes
ses zones, alors qu’un dragon ne serait impacté que
sur une patte, etc.
Le nombre de zones impactées est donné entre
parenthèses. Il prend en compte la zone touchée
localisée par le dé de localisation plus le nombre de
zones adjacentes touchées. S’il n’y a pas assez de
zones adjacentes, l’effet touche des zones contiguës
aux zones adjacentes déjà touchées.
Le cœur n’est jamais pris en compte, sauf précision
contraire, dans les zones touchées, mais peut subir
des dommages par transmission par la Chaîne de
transmission.
Ainsi un effet de zone noté (6) touche un humain dans
son intégralité.
Cas particulier des Arcanes. Sauf s’il existe une
précision contraire, les dommages ou soins de zone
des arcanes ne prennent jamais en compte le dé
d’effet (ou de dégâts). Le score donné est le score net
à appliquer.
ACIDES ET FEUX
Dans un cas comme dans l’autre, les dommages
dépendent de l’intensité et de la durée d’exposition.
Une simple brûlure faite avec une flammèche ne
cause pas de dommages réduisant les points de vie.
Par contre, tomber dans un brasier peut entraîner la
mort.
184
Les dommages seront donc appliqués tous les tours
durant lesquels la victime est en contact avec l’acide
ou avec les flammes. Ils iront de 1 à 5 suivant l’intensité
du feu ou de l’acide et seront localisés ou affecteront
toutes les zones.
CHUTES
Sauf avis contraire du MJ, une chute ne cause de
réels dommages qu’au-delà de trois mètres (même
si l’on peut techniquement se tuer en tombant d’un
trottoir). Les dommages d’une chute de trois mètres
sont de 5 localisés aléatoirement. Chaque mètre
supplémentaire de chute cause 5 de dommages
supplémentaires avec un maximum de 500. En effet,
au-dessus d’une certaine altitude un corps qui tombe
ne prend plus de vitesse.
Les dommages peuvent également se calculer ainsi :
(hauteur de chute en mètres – 2) x 5.
Jusqu’à une dizaine de mètres, un test en Acrobatie
réussie avec un ND de 20 divise les dommages par
deux.
EXPLOSIONS
Une explosion inflige un certain nombre de dommages
très variables, de la marmite qui cause 1 point de
dommage à la foudre divine pouvant en causer 20.
Le rayon de cette explosion est égal au nombre de
dégâts divisés par deux (en mètres). Les dommages
donnés sont ceux de l’épicentre de l’explosion. Pour
chaque mètre au-delà du premier, les dommages
diminuent de 1.
Suivant le type et l’aire d’effet de l’explosion, ce
sont de une à l’ensemble des localisations qui sont
touchées.
NOYADE ET ASPHYXIE
Retenir son souffle.
S’il a eu le temps de retenir son souffle (prendre
une grande inspiration), le personnage peut tenir
6 tours (environ 1 minute). Au-delà, il devra user
de sa compétence Endurance pour tenir 6 tours
supplémentaires. Il doit réussir un test contre un ND
de 20. Puis avec une difficulté de 25 pour 6 tours de
plus et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il échoue ou qu’il
n’ait plus besoin de retenir son souffle. Au premier
échec, le personnage ne peut plus retenir son souffle
et ne peut donc pas refaire de test d’Endurance.
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Si le personnage tente une apnée, c’est-à-dire qu’il
a pu se préparer mentalement et physiquement à
retenir son souffle, après la première minute il peut
maintenir un ND de 20 pour ses tests d’Endurance
durant 3 minutes supplémentaires (contre 1 dans
le cas précédent). Ensuite, il recommence avec une
difficulté de 25 et suit la règle précédente (Retenir
son souffle).
S’il échoue alors qu’il ne peut toujours pas respirer, il
commence à s’asphyxier ou à se noyer.
Dans ce cas, il va encaisser 2 points de dommage
dans le cœur à chaque tour, jusqu’à ce qu’il puisse à
nouveau respirer ou qu’il meure.
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Systèmes additionnels
Sang-Divin
Le système présenté permet de gérer les capacités des
demi-dieux et leurs influences positives et négatives
sur les personnages. Grâce à cela, les personnages
de Darkrunes ont, entre autres, une moyenne des
attributs très légèrement supérieure à la moyenne des
Profils héroïques habituels.
CHOISIR LE PARENT DIVIN
Les Personnages Joueurs n’ont pas à faire ce choix.
Par défaut, ils sont les enfants de Liv aux mille visages.
Le meneur choisit la divinité à laquelle va être lié le
personnage et de quelle manière. Il doit donc élire un
dieu majeur ou mineur du panthéon (généralement du
peuple du personnage) et décider si le personnage
en sera l’enfant direct ou un descendant.
Enfin, il faudra décider si le personnage connaît ou
non son ascendance au début de l’aventure.
IMPACT SUR LES PERSONNAGES
Les «  bâtards divins  » sont les enfants d’un dieu ou
d’une déesse et d’un humain. Les « descendants »
sont, quant à eux, des héritiers d’un demi-dieu. Un de
leurs aïeux étant une divinité.
Descendant de Dieu mineur : 1
Descendant de Dieu majeur : 2
Bâtard de Dieu mineur : 3
Bâtard de Dieu majeur : 4
La puissance du sang divin coulant dans les veines
du personnage (1, 2, 3 ou 4) va lui conférer des
bonus, mais également d’éventuelles contreparties.
186
1- Attribut  : Le personnage augmente de 1
point un attribut.
2- Attribut  : Le personnage augmente de 1
point un attribut.
Exploits  : Une fois par session de jeu (à
la discrétion du MJ), le personnage peut
accomplir un exploit mineur.
Chaque utilisation d’un exploit augmente sa
jauge de fatalité de 1 point
3 - Attribut  : Le personnage augmente de 1
point un attribut lié à la valeur de sa divinité
parente.
Exploits  : Une fois par session de jeu (à
la discrétion du MJ), le personnage peut
accomplir un exploit majeur.
Chaque utilisation d’un exploit augmente sa
jauge de fatalité de 2 points.
4- Attribut  : Le personnage augmente de 1
point un attribut lié à la valeur de sa divinité
parente.
Exploits  : Une fois par session de jeu (à
la discrétion du MJ), le personnage peut
accomplir un exploit majeur.
Chaque utilisation d’un exploit augmente sa
jauge de fatalité de 1 point.
Point Faible : Le personnage possède un
point faible contre lequel il a le plus grand
mal à lutter. Ce dernier est lié au tempérament
de sa divinité parente.
Les Personnages Joueurs sont tous des bâtards de
Dieux mineurs.
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Attributs Dans le cadre d’une compétence de combat :

- Si, malgré le score final, l’attaque est un échec,
Lors de la création du personnage, le sang divin qui grâce au coup de maître, elle devient un succès
coule en lui, lui confère un bonus permanent d’un normal infligeant 10 de dommages (+ modificateur
point qu’il peut affecter à n’importe quel attribut d’arme et attribut) dans le torse.
de son choix, représentatif du Dieu dont il est issu. - Si l’attaque est un succès l’attaquant inflige, dans le
Toutefois, ce dernier n’a pas besoin d’être lié à la torse, 10 de dommages (plus modificateur d’arme et
valeur ou au tempérament du Dieu choisi pour les attribut) + un D10 supplémentaires.
descendants.
Exploits majeurs
Comme vu dans la section «Création des
personnages», les Personnages Joueurs bénéficient À chaque utilisation le joueur peut choisir l’une des
tous de 1 point bonus dans l’un des attributs suivants actions suivantes :
au choix : Apparence, Volonté ou Force.
Le personnage peut remplacer n’importe quel score
de compétence générale qu’il ne maîtrise pas par un
Exploits et jauge de fatalité
score de 10. Pour la durée d’une scène.
De part leur filiation divine, les Personnages Joueurs
Ou, le personnage peut remplacer n’importe quel
sont capables d’accomplir des «exploits majeurs»
score de compétence qu’il maîtrise (6 ou plus) par un
cumulant 2 points de fatalité, mais n’ont pas de point
score de 14. Pour la durée d’une scène.
faible.
Ou, gagner +5 dans n’importe quel bonus d’attribut
Il existe deux types d’exploits : mineur et majeur. Tous
(hors compétences), pour la durée d’une scène.
deux sont liés à la jauge de fatalité.
Ou encore, pour la scène, augmenter les chances de
La jauge de fatalité représente l’intérêt que porte la
coup de maître d’une compétence. Ainsi les coups
divinité ancêtre ou les divinités ennemies de celle-ci,
de maître seront sur tous les doubles, sauf le double
au sang-divin. Plus la jauge est basse, plus l’intérêt
1 qui sera toujours un échec, mais plus un échec
est faible et moins le sang-divin n’a à craindre les
catastrophique.
desseins divins. Plus elle augmente, plus le contrôle de
Dans le cadre d’une compétence de combat :
son destin va échapper au personnage. En d’autres
- Si, malgré le score final, l’attaque est un échec,
termes, le MJ est en mesure d’utiliser 5 points de la
grâce au coup de maître, elle devient un succès
jauge du personnage pour convertir n’importe quel
normal infligeant 10 de dommages (plus modificateur
succès du joueur en un échec. Le MJ peut également
d’arme et attribut) dans le torse.
utiliser 10 points de la jauge pour contraindre le
- Si l’attaque est un succès, l’attaquant inflige, dans le
personnage à agir selon le désir de son ancêtre divin
torse, 10 de dommages (plus modificateur d’arme et
ou pour faire intervenir une divinité ennemie de ce
attribut) + un D10 supplémentaires.
même ancêtre, à l’encontre du personnage.
Comment faire intervenir les divinités
Exploits mineurs
Malgré leur immense puissance, les dieux ne sont ni
A chaque utilisation, le joueur peut choisir l’une des
omniscients ni omnipotents. Lorsqu’ils prennent corps
actions suivantes :
dans le monde des humains, c’est généralement sous
les traits d’un humain, d’un animal ou quelques fois
Le personnage peut remplacer n’importe quel score
d’une créature fantastique. Certains peuvent faire
de compétence qu’il maîtrise (SC de 6 ou plus) par un
entendre leur voix ou encore projeter une image
score de 10. Pour la durée d’une scène.
d’eux. Ils peuvent intervenir en manipulant de manière
plus ou moins intense les éléments naturels.
Ou, gagner +3 dans n’importe quel bonus d’attribut
(hors compétences), pour la durée d’une scène.
Dans tous les cas, leurs interventions sont relativement
mesurées, préférant généralement agir dans l’ombre
Ou encore, pour la durée d’une scène, augmenter les
plutôt qu’a grand renfort de foudres divines.
chances de coup de maître d’une compétence. Ainsi
les coups de maître seront sur un double 6, 7, 8, 9
Ainsi, quand le succès d’un joueur est transformé
et 10.

187
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en échec, il s’agit généralement d’une intervention
indirecte. Une imperceptible manipulation de
l’environnement.
Un courant d’air malvenu, une pierre qui roule au
mauvais moment. Ou encore, une branche qui craque
inopportunément, du sang ou de la transpiration qui
coule dans les yeux. La malchance diront certains.
Dans le cas d’une intervention plus marquée, qui va
contraindre le personnage dans ses actions, la divinité
peut se manifester directement à tout moment. Que
se soit dans une vision, un songe ou un cauchemar,
via un messager ou simplement par l’incarnation d’un
avatar.
Vous pouvez, également, faire intervenir la divinité
progressivement. Au fur et à mesure que la jauge de
fatalité se remplit. Le personnage va, par exemple,
commencer par entendre une voix au début, puis
avoir des visions et, enfin, voir le dieu se présenter
directement à lui.
Quels dieux ?
En principe les personnages sont des héros. Ce seront
sûrement des divinités à connotation « ténébreuse »
ou malveillantes qui les auront à l’œil et qui auront
tendance à intervenir. Cela peut, également, être des
êtres divins puissants assujettis à des dieux et agissant
pour eux, comme les Alfes sombres ou des fées du
Sidhé.
Mais cela n’a rien de monolithique, un dieu sans
réelle inclination mauvaise peut se fâcher de certains
actes des personnages et décider d’intervenir à leur
encontre. Particulièrement si les personnages sont des
«voyous», mais nous verrons cela après.
Les dieux les plus enclins à se dresser à leur encontre
sont : Loki et Bricriu. Il peut également s’agir de Hel,
Curoi Mac Daere ou Mider. Leur ascendance étant
un mystère pour les dieux eux-mêmes, cela aura pour
effet d’accroître davantage leur curiosité à l’encontre
des personnages.
Si les personnages usent de leurs capacités divines
pour imposer leur volonté aux Hommes en bafouant
l’honneur et la justice, en d’autre termes s’ils sont
mauvais, alors n’importe quel dieu majeur, des deux
panthéons, interviendra pour les mettre en difficulté.
Thor ou Lug en tête de file, mais également des dieux
guérisseurs ou protecteurs tels que Tyr ou Diancecht…
188
Point faible
Pensée mauvaise (logismoi en grec) : le personnage
possède une très forte attirance pour un certain type
de personnes, de biens ou de consommables qui le
rend faible en sa présence. Il perd ses moyens et
devient incertain.
Un défaut de son tempérament est très marqué : il
possède une trop grande arrogance, insouciance
ou compassion. Ou encore son humeur est bien trop
explosive.
Le point faible peut aussi se manifester sous la forme
d’un talon d’Achille appelé faiblesse.
Point faibles sociaux et psychologiques 
Le point faible peut être mis en œuvre sous la forme
d’un exercice de roleplay (interprétation), ou bien
par un malus chiffré. Dans le second cas, appliquez
un malus de 1 cran au ND de test de compétence
effectué à l’encontre de l’objet de la faiblesse du
personnage ou sous son influence.
Quelques exemples :
- Volage : attirance pour les personnes de sexe
opposé d’une apparence de 1 ou plus. Le
personnage est incapable de résister aux charmes
de celles ou ceux qui croisent sa route et dont
l’apparence est agréable.
Le personnage, par exemple, courtise toutes les
jeunes femmes qu’il rencontre, au risque même de se
mettre dans de fâcheux embarras lorsqu’il s’agit d’une
femme mariée au champion du village. Il ne peut
s’empécher de séduire les amazones qui cherchent
à le pourfendre lui et ses compagnons. Cède aux
délices que lui propose Circée… Luxure.
- Soiffard : attirance pour la boisson. Le personnage
ne refuse jamais un bon verre et les suivants. Il boit plus
que de raison lorsqu’il le peut, quitte à se retrouver
en position de faiblesse dans un moment incongru…
Gourmandise.
- Arrogant : le personnage n’est pas capable de se
raisonner et de faire preuve d’humilité lorsque cela
est nécessaire. Il est insultant devant ses supérieurs et
a bien du mal à se faire des amis. Orgueil.
- Insouciant : le personnage est incapable de mesurer
le danger encouru, de plus il néglige tout, ennemis
comme amis, au péril de sa vie. Paresse morale.
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- Empathe symbiote : le personnage est incapable de
ne pas souffrir autant que ceux qu’il croise, au point
parfois de ne plus savoir faire la part des choses. Il
cherche toujours à aider tout le monde, au point de se
faire détester, parfois, pour son ingérence. Tristesse.
- Courroux : le personnage entre dans des colères
irraisonnées, pour des choses insignifiantes. Colère.
- Vaine gloire : le personnage cherche la gloire par
tous les moyens, quitte à se mettre en danger et défier
des adversaires plus nombreux ou plus forts que lui.
Soin et guérison
Le système de base vous donnera les pistes
concernant des récupérations moins réalistes que
ce qui est normalement possible, car plus rapides
et moins handicapantes, mais toutefois assez dures.
Même si les personnages sont des héros (quel que
soit le sens du terme) le fait de ne pas être invincible
ou invulnérable donne toujours une dimension plus
intense à l’action et à l’histoire même.
Il existe différentes façons de guérir  : le repos, la
médecine, les arcanes.
Pour rappel : lorsqu’une zone blessée reçoit des soins,
de quelque manière que ce soit, le gain de points de
vie se fait toujours en partant de 0 si la zone est en
négatif, ou de son score actuel si elle est à 0 ou plus.
LE REPOS
Le corps est capable de s’autoguérir dans une certaine
limite (pas si la zone est en négatif par exemple), sans
aucune aide extérieure.
Vous pouvez considérer qu’un personnage récupère
1 point de vie dans chaque zone blessée par jour de
repos complet ou tous les 2 à 3 jours en fonction de
l’intensité de ses activités.
S’il s’agit d’une affection, empoisonnement ou
maladie, chacune vous décrira les possibilités de
guérison « naturelle ».
Les dommages non létaux sont récupérés à un rythme
supérieur de 1 point de vie toutes les 10 minutes
environ.
LA MÉDECINE
Lorsque des soins basiques (sans un équipement très
particulier, sans chirurgie profonde) sont appliqués
avec succès sur une zone blessée, le personnage
Il peut ainsi défier des champions célèbres ou même
des Rois.
Exemple de point faible physique :
- Faiblesse physique : le personnage possède une
partie de son corps qui est moins résistante ou plus
sensible que les autres. Choisir une localisation (autre
que le Cœur) : chaque attaque portée avec succès
contre cette localisation inflige toujours les dégâts
maximums (du dé de dégâts).
récupère automatiquement 2 points de vie. Ensuite il
récupère 2 points de vie par jour de repos ou tous les
2 à 3 jours suivant son activité physique.
Appliquer des soins basiques requiert plusieurs
minutes par blessure.
Si la zone blessée possède un score de points de vie
(PdV) en négatif, il est alors nécessaire de pratiquer
une intervention plus importante. Celle-ci requiert du
matériel et du temps.
Si la zone blessée possède un score en négatif égal
ou supérieur à ses PdV en positif (-10 pour une zone
possédant normalement 10 PdV, par exemple), le
membre est définitivement estropié ou amputé (ou à
amputer pour éviter une gangrène par exemple). Il ne
possédera plus de PdV et ne sera plus utilisable.
S’il s’agit du torse, des lésions définitives sont à
déplorer comme la perte d’un poumon, des côtes
mal ressoudées, etc. Le torse n’est pas inutilisable et
peut être soigné dans les mêmes conditions que pour
une intervention lourde, mais le personnage subit une
perte définitive (cumulable) de 1 point de Constitution
(et donc des PdV Max).
Ces lésions graves ne sont pas forcément irréversibles,
pour un membre par exemple, vous pouvez considérer
que seule une partie du membre est endommagée,
ainsi une main ou le bas d’une jambe peuvent être
remplacés, que ce soit par des prothèses rudimentaires
(crochets, mains de fer, jambes de bois…) comme par
des prothèses plus élaborées (d’essence magique
pour l’essentiel).
La médecine permet également de soigner les
affections. De façon générale, une intervention
rapide, une analyse des symptômes et prescription
d’un remède permettent de réduire le temps de
récupération par deux à condition d’avoir accès au
189
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remède en question.
Enfin la Médecine permet de soigner rapidement
des dommages non létaux. Le ND est toujours de 15
quels que soient les dommages. Des soins médicaux
permettent de récupérer 1 point de vie par minute.
Le système permettant d’user de la compétence
médecine est le suivant.
Le personnage qui cherche à apporter des soins sur
une blessure doit réussir un test égal ou supérieur à
un ND :
- de 15 si la zone blessée possède plus de 50 % de
ses PdV Max. Il s’agit de premiers soins.
- de 20 si elle se trouve entre 50 % et 0 de son score
de PdV Max.
- de 25 si la zone est en négatif.
Bien entendu, certains matériels ou produits peuvent
réduire la difficulté ou augmenter le nombre de PdV
récupérés. Par exemple un bloc opératoire tout équipé
accorde un bonus à tous les tests de Médecine,
baissant la difficulté d’un cran. Si en plus le médecin
est aidé d’une équipe (infirmiers, assistants…) le
bonus peut passer à 2 crans.
Exemple de difficultés :
Sur une zone ayant 15 PdV de base :
Score actuel de PV Difficulté
14 à 8 15
7 à 0 20
-1 et au-delà 25
Pour le cœur et la tête, si le personnage passe en
dessous de 0 PdV, ces zones ne peuvent être soignées
autrement que par une puissante source arcanique ou
une intervention divine.
LES ARCANES
La magie, les pouvoirs psychiques, la sorcellerie et les
miracles peuvent également intervenir sur la guérison
d’un personnage. Concernant ces cas, ils sont décrits
dans les parties qui les traitent directement.
COMPLICATION, AGONIE ET
RÉSURRECTION
Les règles suivantes sont optionnelles, elles rendent le
jeu plus difficile, mais permettent également de mettre
en place des situations de jeu avec une plus grande
intensité dramatique.
190
Complications
Les complications peuvent être liées à une infection
de la blessure, une hémorragie, etc.
Chaque blessure ayant entraîné une perte de points
de vie supérieure au score maximum de la zone (qui
a donc porté les points de vie en négatif) peut subir
une complication, tant que ses points de vie ne sont
pas repassés en positif.
Suivant les circonstances (soins immédiats,
armes contaminées, environnement contagieux,
déplacements fréquents…) le risque est plus ou moins
élevé :
- Si des soins sont apportés rapidement dans de
bonnes conditions et que la blessure n’entre plus
en contact avec des éléments contaminants ou ne
risque pas de se rouvrir par exemple : il n’y a pas de
complication.
- Si des soins sont apportés rapidement dans de
bonnes conditions mais que la blessure ne se résorbe
pas dans un environnement sain ou reposant, il y a 1
chance sur 10 de complication par jour. Résultat de 1
sur le jet d’un D10.
- Si des soins sont apportés dans de mauvaises
conditions (en plein champ de bataille par exemple),
mais que dès le lendemain le blessé se retrouve dans
un environnement sain ou calme, il y a une seule
chance sur dix (lors des soins) pour qu’apparaisse
une complication.
- S’il n’y a pas de soins mais que le blessé se trouve
dans un environnement convenable, il y a 1 chance
sur 10 par jour que la blessure s’infecte ou subisse
une autre complication.
- Sans soins et dans un environnement défavorable, il
y a 3 chances sur 10 (1,2 ou 3 sur le jet d’un D10)
par jour d’exposition pour que la blessure subisse une
complication.
Une fois sous le coup d’une complication, la zone
blessée subit 1 point de dommage supplémentaire
par jour (également transmis dans les zones suivantes
comme pour une blessure normale).
Une complication peut être soignée grâce à la
compétence médecine avec un ND de 20 (modifié
par les éventuels bonus ou malus, comme pour une
blessure classique).
Une blessure, dont la complication a été soignée,
peut à nouveau en subir une (en suivant les règles ci-
dessus), tant que les points de vie de la zone ne sont
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pas repassés en positif.
Agonie
Lorsqu’un personnage (PJ ou PNJ) subit des dégâts
mortels, mais que le Meneur ne souhaite pas que la
mort soit instantanée, il peut utiliser l’agonie :
- De manière « scénaristique » (à n’utiliser qu’avec
parcimonie toutefois et exclusivement pour les PNJ) :
le MJ décide que le PNJ est mourant et ne peut être
sauvé.
- De manière technique : dès que la zone Cœur a subi
des dommages supérieurs à la moitié de ses points de
Modification d’attributs
PERTE DE POINTS
Au cours du jeu, il est possible pour un personnage
de perdre des points d’Attributs. Ces pertes peuvent
être permanentes et définitives, voir les deux.
Une perte permanente abaisse le score d’Attribut du
nombre de points perdus (avec un score minimum
de -4). Ces points ne sont pas récupérés de manière
permanente autrement que grâce à l’expérience.
Une perte définitive implique que c’est le maximum
humain normalement atteignable par le personnage
qui va être imputé. Ainsi une perte définitive d’un
point abaissera le score maximum de l’attribut de 5 à
4 (et ainsi de suite).
La perte de points d’attributs impacte évidemment
immédiatement le calcul des attributs secondaires et
des bonus aux Compétences.
MORT
Si l’un des attributs du personnage venait à
descendre au-dessous du seuil de -4, celui tomberait
Points de Héros
Les personnages peuvent utiliser, un par un ou tous
d’un coup pour différentes applications, leurs points
de la façon dont ils le désirent, durant une séance ou
un scénario (à la discrétion du Meneur). Ces points
ne sont récupérés qu’après la fin du scénario (ou de
vie totaux (et que le MJ a estimé que les dommages
subis par le personnage sont trop importants pour
qu’il y ait rémission). Il perd 1 PV supplémentaire
dans le cœur pour chaque heure ou jour qui passe. À
0 il s’éteint définitivement.
Résurrection
L’univers de Darkrunes offre des possibilités de
résurrection mais la chose doit être utilisée avec
précaution. De manière générale, considérez que
seules les plus hautes instances de l’univers (comme
les divinités) peuvent user de cette possibilité. Dans
la pratique, certains arcanistes très puissants en
possèdent la capacité (voir le chapitre « Arcanes »).
immédiatement dans un coma dont il ne pourrait sortir
que si son score remontait au minimum à -4.
Sans traitements adéquats et suivant l’attribut touché,
le personnage meurt dans les heures ou les jours
suivants.
GAIN DE POINTS
Par l’expérience, il n’est pas possible d’excéder le
maximum humain, soit 5, dans un attribut. Toutefois
les arcanes, les dieux et certains bonus peuvent
permettre de le dépasser temporairement (porter un
objet qui offre un bonus faisant dépasser le maximum
est bien entendu un bonus temporaire, car si l’objet
est ôté ou perdu, le bonus n’est plus).
Le gain de points d’attributs impacte évidemment
immédiatement le calcul des attributs secondaires et
des bonus aux Compétences.
la séance) et selon le jugement du Meneur. Pour être
récupérés, les points doivent avoir été utilisés de façon
héroïque, sinon leur récupération n’est pas certaine.
Accomplir des actes héroïques, sans points de héros,
peut permettre de récupérer des points manquants.
191
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UTILISATION DES POINTS DE
HÉROS (PDH)
Lors d’un combat
Un personnage peut utiliser un point de héros pour
que son combat devienne «  héroïque  ». Dès lors,
ses adversaires subissent automatiquement des
blessures incapacitantes quel que soit le résultat
des dommages et la Constitution de ces derniers (le
personnage se bat comme un lion, ses adversaires
tombent sous les coups, la peur les tétanise). Un PNJ
(de Classe 5 ou plus) peut utiliser un point de héros
pour annuler cet effet (il harangue ses troupes pour
les motiver, sa présence naturelle contrecarre l’aura
du combattant…).
Améliorer des jets de dés
L’utilisation d’un point de héros permet d’ajouter 5 au
résultat de n’importe quel lancer de dés. L’utilisation
peut se faire avant ou après le jet de dés et dure
un tour de combat. Le bonus s’ajoute soit au test de
compétence ou d’attaque, soit aux dommages, soit à
la localisation.
Le bonus peut aussi s’appliquer en défense,
augmentant la défense du personnage ou son armure.
Compétences spéciales
Quelques compétences requierent l’utilisation d’un
Poisons
Les poisons ont une virulence qui s’oppose à la
Constitution (Constitution x2) ou éventuellement à la
compétence d’Endurance (concernant les drogues)
des personnes touchées ou infectées. Cette virulence
représente le ND à surpasser pour résister aux effets
néfastes.
Les poisons peuvent avoir trois origines : végétale,
organique et minérale. Bien qu’ils ne soient pas tous
mortels, les poisons n’ont d’utilité que de nuire à la
santé de ceux qui les ingèrent.
Note : un poison administré par voie sanguine agit
beaucoup plus rapidement si la cible pratique une
activité physique intense, car il se propage plus
rapidement dans l’organisme.
De manière générale, être sous le coup de fortes
fièvres engendre un malus de 5 à tout test de
compétence ou d’attribut. Il en va de même pour
192
PDH afin d’arriver à certains effets supplémentaires :
comme Commandement.
Le destin
Les points de héros permettent également d’influencer
le destin sous forme de chance. Par exemple faire en
sorte que «le garde dorme profondément lorsqu’un
bruit maladroit est provoqué par l’ouverture de
la cellule où sont enfermés les esclaves que vous
souhaitez libérer…».
Se protéger des dommages
Ils peuvent annuler une blessure, le personnage aura
eu plus de peur que de mal.
Dans ce cas, il faut prendre en compte uniquement les
dommages infligés sur un membre et pas les points
débordants sur une autre partie du corps. À moins
d’user de plusieurs points de héros.
Exemple : Un personnage qui possède 10 PV dans les
jambes, fait une mauvaise réception après un saut et
subit 15 points de dommages par jambes. Il encaisse
donc 10 dans chaque jambe plus 10 dans le torse
(5+5). S’il annule une blessure, il ne pourra annuler
que 10 points dans l’une ou l’autre des jambes ou 10
points dans le torse. Pour annuler l’ensemble de ses
blessures, il devra utiliser 3 points.
l’épuisement généré par des troubles non mortels,
mais usants pour le personnage.
Liste non exhaustive :
Arsenic
Virulence : 20
Mode d’administration : Orale.
Effets  : Souvent mortel en quelques heures (1D6
heures), l’arsenic provoque des troubles digestifs
intenses et l’altération du foie et des reins. La victime
se trouve en état de choc. Si la personne ne meurt
pas des suites de l’empoisonnement, les effets pervers
persistent pendant 1 à 3 jours avant de disparaître.
Antidote : L’antidote n’est efficace que s’il est ingéré
avant la moitié du temps nécessaire au poison pour
prendre effet.
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Belladone
Virulence : 15
Mode d’administration : Orale.
Effets : Les symptômes d’intoxication sont des troubles
de la vue, une soif intense, une nervosité grandissante,
un raidissement musculaire suivi de délires et de
convulsions qui peuvent provoquer un coma. La mort
peut subvenir au bout de 14 + 1D10 heures.
Antidote : L’antidote n’est efficace que si une personne
habilitée réussie un test en Médecine avec un ND de
20 afin de l’administrer.
Venin de vipère
Virulence : 15
Mode d’administration : Voie sanguine.
Effets  : Le système nerveux et musculaire se
paralysent légèrement et des hémorragies internes se
déclenchent. Après quelques heures (de 2 à 6 heures
suivant la Constitution de la personne), le cœur cesse
de battre. Les premiers symptômes apparaissent
quelques secondes après l’injection. Ce poison ne
peut être utilisé par une personne que s’il est traité
spécifiquement par un alchimiste ou un chimiste,
car comme pour la majorité des venins, il perd son
efficacité au contact de l’air.
Antidote : Un test de Médecine réussi avec un ND
de 15, moins de 5 minutes après l’injection, diminue
les effets du poison, la victime double le temps avant
l’arrêt du cœur. L’antidote les annule totalement.
Venin de cobra
Virulence : 20
Mode d’administration : Voie Sanguine.
Effets  : Ce venin provoque un stress intense et une
paralysie musculaire conduisant à la mort en quelques
minutes (D10 +2). Le venin perd toute son efficacité
au contact de l’air s’il n’est pas traité.
Antidote : Un antidote à base de sérum de cheval
empêche la mort et fait disparaître progressivement
les effets néfastes. Un test de Médecine réussit avec
un ND de 15 dans les premières minutes après
l’injection, diminue les effets du poison  : la victime
peut tenir jusqu’à une heure avant de mourir.
Venin de mamba
Virulence : 20
Mode d’administration : Voie Sanguine.
Effets  : Ce venin provoque un violent spasme
conduisant à un arrêt cardiaque en 2D10 minutes. Le
venin perd toute son efficacité au contact de l’air s’il
n’est pas traité.
Antidote : Un antidote empêche la mort et fait
disparaître progressivement les effets néfastes, mais il
faut aider artificiellement la victime à respirer durant
quelques heures. Un test de Médecine réussit, avec
un ND de 15, dans les premières minutes après
l’injection diminue les effets du poison : la victime peut
tenir jusqu’à une heure avant de mourir, si on l’aide à
respirer artificiellement.
Venin de scorpion
Virulence : 15
Mode d’administration : Voie sanguine.
Effets : La partie du corps touchée s’engourdit après
quelques minutes et la victime est atteinte de fièvre.
Après quelques heures, de 2 à 8, le cœur cesse de
battre. Le venin perd toute son efficacité au contact de
l’air s’il n’est pas traité.
Antidote  : L’antidote met fin aux effets néfastes du
venin après une dizaine de minutes.
Venin de poisson de type tétrodon
Virulence : 20
Mode d’administration : Orale
Effet : Endormissement suivi de la mort après deux à
trois heures.
Antidote : Il n’existe aucun antidote
Strychnine
Virulence : 20
Mode d’administration : Orale.
Effets : Succession d’accès de violentes contractions
des muscles comparables à des spasmes, s’aggravant
et se multipliant. Ces symptômes se compliquent
d’arrêts cardiaques et respiratoires lors desquels la
mort intervient. Le décès peut survenir entre 5 et 15
minutes après administration du poison.
Antidote : L’antidote n’est efficace que si une personne
habilitée à l’administrer réussit un test en Médecine
avec un ND de 20.
Champignons vénéneux
Virulence : de 5 à 15
Mode d’administration : Orale
Effets : Les effets des champignons vénéneux vont du
simple dérangement digestif à la mort, en passant par
des fièvres, des spasmes ou des délires.
Antidote : Il existe de nombreux antidotes qui
agissent rapidement et dissipent tous les effets de ces
champignons.
193
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Poursuites
Les courses-poursuites, les poursuites, les traques, ou
même les courses tout court sont résolues avec un
même système si elles ne le sont pas via le scénario
ou le déroulement de l’intrigue.
Poursuivis et poursuivants doivent chacun effectuer au
minimum deux tests d’opposition (SO). Le premier qui
obtient deux succès l’emporte sur l’autre. Les égalités
ne sont des succès pour aucun des participants (ils
signifient que les distances se maintiennent telles
quelles).
COURSES POURSUITES ET
COURSES (SPRINTS)
Il s’agit là de scènes courtes, voir très courtes, où seul
la rapidité de déplacement entre en compte.
Les tests réalisés sont donc des tests de compétence
d’Athlétisme : 2D10 + SC Athlétisme
COURSES DE LONGUE HALEINE
En général dans ces scènes assez longues, c’est
l’Endurance et la Dextérité qui entrent en compte,
représentées par la compétence Endurance et la
compétence Athlétisme.
Les tests réalisés sont des tets de compétences : 2D10
+ SC Athlétisme.
Toutefois, avant le second test et tous les suivants,
les participants doivent effectuer un test d’Endurance
(2D10 + SC Endurance) contre un ND de 20
(pouvant être modifié par la distance, le terrain et
l’environnement climatique). Si le test d’Endurance est
194
raté, le test d’Athlétisme suivant subit un malus de 5
points (cumulables).
TRAQUE ET FILATURE
Même si la fatigue est un élément important lors d’une
traque (qui est une scène qui peut aller de quelques
heures à plusieurs jours), si vous ne la résolvez pas
via un déroulement « scénaristique », n’entreront en
compte que les compétences des protagonistes :
Pister ou Filature pour le poursuivant et Survie ou
Vigilance pour le poursuivi.
AVEC DES MONTURES
La compétence Athlétisme est remplacée par
la compétence Équitation. Par contre, certaines
montures pourront fournir des bonus ou des malus à
ces tests. Les tests d’Endurance sont effectués avec la
compétence de la monture.
AVEC DES VÉHICULES
La compétence Athlétisme est remplacée par la
compétence Pilotage ou Navigation. Ces tests
pourront bénéficier de bonus ou de malus octroyés
par la manœuvrabilité et la vitesse des véhicules.
Sur de très longues distances et des terrains
très difficiles, vous pouvez demander des tests
d’Endurance aux pilotes. D’autre part, l’Endurance
des animaux tractant le véhicule peut également
entrer en ligne de compte.
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Arcanes
Arcanes Majeurs
Dans Darkrunes l’utilisation d’un pouvoir d’arcane
majeur relève de l’option de réussite automatique.
Les pouvoirs utilisables sont limités par leurs SC
d’Arcanes et bien sûr ils sont limités par la Jauge de
fatigue.
UTILISER LES COMPÉTENCES
D’ARCANES MAJEURS
Les compétences arcaniques nécessaires à l’utilisation
d’un sort ou d’un pouvoir sont : Divination (Miracles),
Évocation (Inspiration) et Invocation. Ces trois
compétences ont un fonctionnement particulier exposé
ci-après. La description et l’utilisation des d’Arcanes
Mineurs (Alchimie, Berserker, Code de l’honneur) se
trouvent dans le chapitre « Arcanes mineurs ».
Réussite automatique
L’arcaniste n’a pas de chance d’échec, chaque sort
ou pouvoir utilisé fonctionne systématiquement. La
fatigue est comptabilisée et limite l’utilisation des
arcanes.
Par contre l’arcaniste ne peut utiliser que des pouvoirs
dont le niveau de puissance est autorisé par son SC
d’Arcanes (voir tableau plus loin).
Points de Fatigue (PdF)
Lorsque le personnage est reposé, sa jauge de PdF est
à 0, mais dès qu’il va faire usage de ses compétences
arcaniques, la jauge va augmenter.
Chaque fois que le personnage utilise ses capacités,
sa jauge augmente d’un nombre points égal au
Niveau de Puissance du pouvoir utilisé.
Lorsque le niveau de fatigue atteint le Seuil de
résistances, soit 5 + Score de Volonté du personnage,
ce dernier devient psychiquement épuisé. Il peut
continuer à agir normalement mais s’il fait encore
appel à ses capacités (et que donc ses PdF dépassent
son Seuil de résistance), à la fin de son tour il fait une
syncope et perd brutalement connaissance.
Exemple :
Voccio, un puissant druide, cherche à guérir une
blessure mortelle reçue par Pythéas. Il utilise le pouvoir
de Régénération de la branche Invocation (Niveau
de Pouvoir : 2). Sa jauge de fatigue passe à 2.
Quelques heures après il utilise son pouvoir de
Furtivité (Niveau de Pouvoir : 3). Sa jauge de fatigue
passe à 5 (2+3).
Son score de Volonté étant de 3, sa jauge de fatigue
ne peut dépasser 8 (5+3) sans qu’il ne perde
connaissance. Il pourrait donc utiliser 1 à 3 points
sans danger.
Le personnage récupère naturellement et rapidement
de cette syncope en 10 – score de Volonté tours.
Par contre, il s’éveille avec un score de Volonté
temporairement divisé par deux (arrondi à l’inférieur).
Il regagnera ses points au rythme de 1 par heure.
S’il venait à user, sans avoir récupéré, une nouvelle
fois de ses capacités après une syncope due à
un dépassement de son Seuil de résistance, le
personnage tomberait (à la fin de son tour d’action)
dans le coma.
Il lui sera alors nécessaire de recevoir des soins
intensifs pour espérer pouvoir en sortir.
Récupération de la fatigue
Repos concret : il s’agit d’une période de repos
complet, éveillé ou non, correspondant à un minimum
de sommeil requis pour récupérer. Usez de votre bon
195
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sens en fonction de l’état de fatigue et des conditions
de repos des personnages, ou considérez une
période de sommeil de 6 heures comme suffisante.
ENCHANTEMENTS, RITUELS,
SORTS ET SORTILÈGES
Les profils  : Banfaith, Banfilé, Chaman, Druide,
Guerrier fauve, Templier et les Sorcières possèdent
des pouvoirs arcaniques majeurs.
L’attribution systématique de ces capacités aux profils
des personnages joueurs n’est pas, pour autant,
systématiquement vrai pour les PNJ appartenant aux
mêmes castes.
Même si le savoir et les connaissances de ces
personnages peuvent paraître relever de la magie
pour le simple mortel, très peu maîtrisent réellement
de grands pouvoirs mystiques. La plupart possèdent
un ou deux rituels de niveau 1 ou 2, certains n’en
ont même pas. Beaucoup plus rares sont ceux ayant
des capacités supérieures. En général il s’agit de
personnages importants ou d’ordres isolés ou encore
ayant des objectifs particuliers (comme les sorcières
ou les prêtresses d’Avalon).
- La Divination est l’art de lire dans les méandres de
l’avenir, du passé, du mystère, etc., et de les manipuler.
- L’Évocation est l’art de faire apparaître les ombres,
l’âme des morts, une force mystique, etc., et de les
manipuler.
- L’invocation est l’art de s’approprier une force, une
énergie, un esprit, etc.
Le tableau suivant donne le niveau de puissance
maximum pouvant être utilisé par un arcaniste en
fonction du SC de la compétence d’arcane liée :
Capacités d'Arcanes Majeurs
SC d'Arcanes Niveau de
puissance
6à7 1 Lorsque les effets d’un sortilège ou d’un rituel sont
8à9 2 directs, l’armure de la cible ne compte pas, comme
10 à 11 3 pour un Embrasement par exemple ou un Mauvais
12 à 13 4
14 à 16 5 cible et que son armure est de nature à l’en protéger,
196
Effets
Il faut différencier les effets directs des effets indirects.
Lorsque le sort provoque directement un effet
(dommages directs ou soins par exemple) ceux-ci
sont considérés comme arcaniques.
Lorsque le sort use d’une énergie qui va, elle,
provoquer un effet (exemples une rafale de vent,
ou une projection de pierres), les effets ne sont pas
considérés comme arcaniques.
Effets permanents et temporaires
La permanence de l’effet d’un sort est due :
- soit au fait qu’il s’agit de soins ou de dommages
causés (idem pour les réparations ou destructions).
- soit car il s’agit de la caractéristique de Durée du
sortilège.
Des effets permanents indiquent non pas que
l’incantation du sort se prolonge indéfiniment mais
que les effets du sort sont eux permanents (mais pas
irréversibles, sauf si cela est précisé). Exemples : un
feu éteint par magie, des soins ou des dommages…
Si les effets sont temporaires, ils se dissipent à la fin de
la durée du sort. Par exemple un bonus disparaît à la
fin du sort ou un contrôle mental qui s’achève.
Précision sur les effets de zone.
Lorsque des effets sont donnés sur un ensemble de
zones de localisation (sauf précision contraire) le
score donné est net. On n’y additionne pas de dé
d’effet (ou de dommage) par opposition à un soin
ou un dommage précisé avec un + le précédent (qui
s’ajoute donc au D10 d’effet) mais qui n’est localisé
que sur une zone.
Armures et dommages arcaniques
œil. Par contre quand le sortilège crée à partir
d’éléments naturels une «arme» qui va blesser sa
alors elle sera déduite des dommages, par exemple,
contre des Aiguilles rocheuses.
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Restrictions
Certains sorts peuvent avoir des restrictions qui sont
décrites dans le descriptif du texte.
Utiliser un pouvoir d’Arcane Majeur est également
soumis à des contraintes physiques (sauf exception)
qui sont que les paroles et les gestes mystiques
consacrés doivent accompagner le lancement de
ceux-ci. Si l’arcaniste est entravé ou a les deux mains
occupées, il ne peut user de ces pouvoirs.
De plus, sauf précision ou sort avec une portée sans
limite, l’arcaniste doit voir la cible de son sortilège.
Une personne aveugle peut tout de même incanter
avec, soit un sort de toucher, soit en repérant une
personne très proche par le son.
Le même sort ne peut être cumulé à plusieurs reprises
sur une même cible. L’effet doit être terminé avant de
pouvoir le relancer sur celle-ci.
LES POUVOIRS ARCANIQUES
MAJEURS
Les Malédictions
Parmi les enchantements et sortilèges de Divination
et d’Évocation il en est deux très particuliers sur
lesquels il est nécessaire d’avoir une attention toute
particulière. Il s’agit du Geis et du Glam dicinn.
Le Geis
Le geis est un sortilège complexe à utiliser et encadrer.
Il va lier la cible à une obligation mais il va également
consumer les énergies vitales de l’arcaniste. La
plupart des geisa fonctionnent de la même manière,
ils consistent en un «Doit», «Ne doit pas» ou «Ne
peut pas», hormis le plus terrible de tous : celui
concernant la mort. Les geisa sont inaltérables, une
fois prononcés plus rien ne peut les supprimer ou y
mettre fin, à moins qu’ils ne soient basés sur une durée
ou un accomplissement ou qu’un dieu n’affronte les
Nornes pour retisser les fils du destin…
Parfois certains regrettent les geisa qu’ils ont
prononcés, mais le destin est impitoyable, il est
impératif d’user de ce sortilège avec prudence.
Il est toutefois possible de bafouer un geis, mais
jamais sans conséquences. Tout comme il est possible
d’essayer de contourner ou déjouer un geis, surtout
les plus complexes. Mais dans ce cas, le Meneur doit
être vigilant et s’il autorise parfois ce contournement,
il doit tout de même rester ferme et rappeler aux
joueurs que ce genre d’actions à ses limites et que les
geisa sont inexorables.
Il est également possible qu’un geis ait une
connotation positive dans certaines situations du fait
que la personne qui respecte son obligation ait une
sorte de code de conduite. Cette conduite peut être
bien vue par certains et donc apporter leur sympathie
à la victime du geis.
Le Glam dicinn
Cette malédiction provoque l’exclusion sociale de la
victime et la voue à la mort. Attention toutefois, car un
esprit fort pourrait mûrir une vengeance sans pareil
après avoir été ainsi maudit par l’arcaniste.
Elle est si puissante qu’elle peut même tuer la victime
sur-le-champ. Il est donc nécessaire, comme pour le
geis, de l’encadrer avec vigilance.
Liste des pouvoirs arcaniques
Les pouvoirs arcaniques sont tous décrits par 6 (ou 7)
caractéristiques.
Niveau de puissance : il permet de connaître le
niveau de compétence à posséder pour l’utilisation
du pouvoir, ainsi que son coût de fatigue. Il va de 1
à 5.
Incantation (ou Préparation) : indique le temps
nécessaire au lancement du pouvoir ou à la
préparation du produit alchimique. Les différentes
durées sont : l’action, l’action prolongée (2 à 4 actions
simples), le tour, plusieurs tours (2 à 3), plusieurs
minutes (1 à 30), l’heure (1 à 3), et les heures en
groupe de ritualistes.
Restriction : les restrictions peuvent apparaître ici
plutôt que dans la description du pouvoir, comme
pour le niveau de rareté des ingrédients de l’alchimie.
Effet : donne une indication sur la puissance des effets
du pouvoir. Les effets sont échelonnés tel que suivant :
faible, bas, moyen, élevé, démesuré.
Durée : indique le temps durant lequel le pouvoir ou
ses effets sont actifs. Elle se répartit ainsi  : en tour
(instantané ou de 1 à 3 tours), en minutes (de 1 à 3),
en heures (de 1 à 3), en jours (de 1 à 3) et permanent.
Quand le sort possède une durée des effets et une
durée du pouvoir, alors cette seconde est précisée
dans la description. En général ce cas particulier
augmente également la puissance du sort.
Si «Concentration» est précisé, cela implique que
197
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l’arcaniste doit se concentrer sur le rituel durant toute Chance

sa durée (donc ne pas accomplir d’autre action
complexe), sinon le rituel s’arrête aussitôt. Niveau de puissance : 2
Incantation : 1 Tour
Portée : c’est la distance maximale à laquelle le Effet : Bas
pouvoir applique ses effets. Les différentes portées Durée : 1 Heure
sont : touché, courte (jusqu’à 3 mètres), moyenne Portée : Touché
(jusqu’à 30 mètres), longue (jusqu’à portée de vue) Zone : Cible
et sans limite (mais la cible ou le lieu doivent être
connus). L’arcaniste invoque les esprits divins pour qu’ils soient
favorables à la cible. Cette dernière pourra relancer
Zone  : indique la surface qui est affectée par le un jet de dé (quel qu’il soit et quel que soit son résultat),
pouvoir. Les zones s’échelonnent comme suit : cible 1 seule et unique fois durant l’heure suivante.
(peut être l’arcaniste), petite (3 mètres de rayon),
moyenne (30 mètres de rayon), grande (300 mètres Mantique mineure
de rayon) et gigantesque (3 km de rayon).
Niveau de puissance : 2
Incantation : 1 Tour
DIVINATION Effet : Élevé
Durée : 3 Tours
Précognition
Portée : Touché
Zone : Cible
Niveau de puissance : 1
Incantation : 1 Heure
L’arcaniste procède à une rapide lecture des astres,
Effet : Bas
l’avenir immédiat du personnage ciblé est bon. Il
Durée : 3 Jours
bénéficie d’un bonus de +2 à chaque utilisation de
Portée : Touché
l’une de ses Compétences Générales durant les 3
Zone : Cible
prochains tours (au choix de l’arcaniste).
Durant sa transe l’arcaniste à une vision floue de
Mauvais œil
son futur proche (3 jours maximum) ou de celui de
sa cible. Il entraperçoit les dangers qui vont être
Niveau de puissance : 2
affrontés. Grâce à cela, le bénéficiaire de la vision
Incantation : 1 tour
pourra relancer un test raté lors d’une tentative pour
Effet : Faible
se protéger d’un danger, ou faire relancer un test
Durée : Instantané
réussi à un adversaire tentant de le blesser ou de lui
Portée : 30 Mètres
faire du mal d’une manière ou d’une autre (1 seule et
Zone : Cible
unique fois durant les 3 jours suivants).
L’arcaniste jette le mauvais œil sur sa victime, appelant
Bénédiction mineure
les forces du destin à lui être défavorables. La cible se
blesse en faisant un faux mouvement ou une infection
Niveau de puissance : 2
latente se déclenche, touchant un organe ou un
Incantation : 1 Tour
muscle. Il subit 1D10 +1 de dommages dans une
Effet : Moyen
localisation aléatoire (hors Cœur).
Durée : 3 Minutes
Portée : Touché
Robustesse
Zone : Cible
Niveau de puissance : 2
L’arcaniste reçoit une intuition favorable pour le
Incantation : 1 Minute
personnage ciblé ; celui-ci reçoit un bonus de +1
Effet : Élevé
dans l’utilisation de l’une de ses Compétences de
Durée : 3 Heures
combat ou d’Arcanes durant les 3 prochaines minutes
Portée : Touché
(compétence au choix de l’arcaniste, les Points de
Zone : Cible
Manœuvres ne changent pas).
Les signes visibles sur le visage et les mains de la cible

198
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sont bons, sa force vitale est à son maximum. Durant Malchance mineure
les prochaines heures il gagne un bonus en points
de vie. Son niveau maximum dans chaque zone Niveau de puissance : 3
augmente de 2. À la fin du sortilège la cible retire Incantation : 2 Tours
autant de points gagnés à ses scores actuels. Effet : Élevé
Durée : 3 Minutes
Apaisement des animaux Portée : 30 Mètres
Zone : Cible
Niveau de puissance : 3
Incantation : 3 Tours L’arcaniste invoque les Dises pour que le destin de sa
Effet : Élevé cible soit mauvais. Elle subit un malus de 2 points lors
Durée : 3 Heures de l’utilisation d’une Compétence générale (choisie
Portée : 3 Mètres par l’arcaniste) durant les 3 minutes qui suivent le
Zone : Cible sortilège.

Le ritualiste rend docile (mais pas domestique) un Malédiction

animal enragé ou effrayé. Cet envoûtement ne
fonctionne que sur les animaux de la faune courante, Niveau de puissance : 3
pas sur les créatures ou monstres surnaturels. Incantation : 1 Tour
Effet : Élevé
Bénédiction Durée : Instantané
Portée : 30 Mètres
Niveau de puissance : 3 Zone : Cible
Incantation : 1 Tour
Effet : Élevé L’arcaniste lance une malédiction sur la cible, invoquant
Durée : 3 Minutes les esprits malins contre lui. Elle se blesse gravement
Portée : Touché en faisant un faux mouvement ou une infection très
Zone : Cible virulente se déclenche, touchant un organe ou un
muscle. Elle subit 1D10 + 4 de dommages dans une
L’arcaniste reçoit une intuition favorable pour le localisation aléatoire (hors Cœur).
personnage ciblé, celui-ci reçoit un bonus de +2
dans l’utilisation de l’une de ses Compétences de Mantique
combat ou d’Arcanes durant les 3 prochaines minutes
(compétence au choix de l’arcaniste, les Points de Niveau de puissance : 3
Manœuvres ne changent pas). Incantation : 1 Tour
Effet : Élevé
Fatalité Durée : 3 Minutes
Portée : Touché
Niveau de puissance : 3 Zone : Cible
Incantation : 1 Tour
Effet : Élevé L’arcaniste procède à une rapide lecture des astres,
Durée : 3 Minutes l’avenir immédiat du personnage ciblé est bon. Il
Portée : 3 Mètres bénéficie d’un bonus de +2 à chaque utilisation de
Zone : Cible l’une de ses Compétences Générales durant les 3
prochaines minutes (au choix de l’arcaniste).
L’arcaniste invoque les Dises pour que le destin de sa
cible lui soit funeste. Elle subit un malus de 2 points
lors de l’utilisation d’une Compétence de combat ou
d’Arcanes (choisie par l’arcaniste) durant l’heure qui
suit le sortilège (ce malus ne retire pas de Points de
Manœuvres).

199
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Santé le troisième, la victime pourrait ne plus être capable

de franchir le pas d’une porte (pour entrer) pendant
Niveau de puissance : 3 une semaine. Pour le quatrième, la victime pourrait
Incantation : 30 Minutes être saoule en permanence pendant deux jours. Enfin
Effet : Démesuré pour le dernier, elle pourrait ne plus parler pendant
Durée : 3 Jours une semaine.
Portée : Touché
Zone : Cible Malchance

Les positions de la lune et du soleil dans la voûte Niveau de puissance : 4

céleste sont favorables au personnage ciblé. Sa force Incantation : 1 Tour
vitale est à son maximum durant les 3 prochains jours. Effet : Élevé
Son niveau maximum de points de vie dans chaque Durée : 1 Heure
zone augmente de 3 points (y compris le Cœur). À la Portée : 30 Mètres
fin du sortilège la cible retire autant de points gagnés Zone : Cible
à ses scores actuels.
L’arcaniste invoque les Dises pour que le destin de sa
Geis Mineur cible soit mauvais. Elle subit un malus de 2 points lors
de l’utilisation d’une Compétence générale (choisie
Niveau de puissance : 4 par l’arcaniste) durant l’heure qui suit le sortilège.
Incantation : 2 Tours
Restriction : Voir description Bénédiction majeure
Effet : Bas
Durée : Permanent Niveau de puissance : 4
Portée : À portée de voix Incantation : 1 Tour
Zone : Cible Effet : Démesuré
Durée : 3 Heures
Un geis doit être entendu de tous lorsqu’il est lancé et Portée : Touché
spécifiquement de sa victime. Cette dernière devant Zone : Cible
être pointée du doigt ou de la main par l’arcaniste. Ce
dernier ne peut pas le lancer sur sa propre personne. L’arcaniste reçoit une intuition favorable pour le
personnage ciblé, celui-ci reçoit un bonus de +3
Ceux-ci se basent sur une obligation : « Doit / Ne doit dans l’utilisation de l’une de ses Compétences de
pas / Ne peut pas » mais ont un effet mineur sur la vie combat ou d’Arcanes durant les 3 prochaines heures
de la cible de l’enchantement. (compétence au choix de l’arcaniste, les Points de
Soit parce qu’ils n’ont pas un grand impact, par Manœuvres ne changent pas).
exemple : Ne doit pas manger de perdrix ou Doit
prononcer le nom de Dagda avant de boire. Mantique majeure
Soit parce qu’ils ont une limite temporelle ou
d’accomplissement. Par exemple : Ne doit pas entrer Niveau de puissance : 4
dans une demeure sans s’annoncer pendant trois Incantation : 1 Tour
lunes, Ne peut pas boire d’alcool jusqu’à ce qu’il Effet : Démesuré
soit entré dans la demeure d’un roi, Doit dire la vérité Durée : 3 Heures
durant l’aube. Portée : Touché
Zone : Cible
Leur seule restriction est donc d’être un sortilège aux
contraintes bénignes. Aller à son encontre aura des L’arcaniste procède à une rapide lecture des entrailles
effets gênants, voire handicapants, mais de faible d’un petit animal ou à la lecture des astres. L’avenir
impact ou de courte durée. Dans les exemples est favorable au personnage ciblé. Il bénéficie d’un
cités précédemment, si le geis était bafoué, voilà bonus de +3 à chaque utilisation de l’une de ses
ce qu’il pourrait se produire (ceux ne sont que des Compétences Générales durant les 3 prochaines
exemples). Pour le premier exemple, la victime ne heures (au choix de l’arcaniste).
pourrait plus rien manger pendant les 2 ou 3 jours
suivant son manquement. Pour le second, la victime
ne pourrait plus boire d’alcool pendant une lune. Pour

200
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Marque du destin porter de légers poids ou déplacer de très petits

objets (environ 1 kg). À portée de vue du ritualiste.
Niveau de puissance : 4
Incantation : 1 Tour Flash
Effet : Démesuré
Durée : 1 Jour Niveau de puissance : 2
Portée : Touché Incantation : 1 Action
Zone : Cible Effet : Faible
Durée : 1 Tour
L’arcaniste maudit la cible en liant son destin au sien. Portée : Touché
Si elle ne fait pas lever la marque par l’arcaniste sous Zone : 3 Mètres de rayon
24 heures, elle subit 10D +1 points de dommages sur
chaque zone de son corps (hors Cœur). La cible s’illumine, éclairant vivement les alentours
Lever la marque prend quelques secondes à l’arcaniste durant quelques instants. Dans l’obscurité, le flash
et ne nécessite aucun test ou gain de fatigue. Il peut lumineux peut brièvement aveugler la vision durant
être obligé de le faire sous la contrainte. quelques instants (1 tour) dans un rayon allant jusqu’à
une douzaine de mètres.
Vérité
Guérison
Niveau de puissance : 5
Incantation : 1 Action Niveau de puissance : 2
Effet : Démesuré Incantation : 3 Tours
Durée : Instantané Effet : Moyen
Portée : À portée de voix Durée : Instantané
Zone : Cible Portée : 3 Mètres
Zone : Cible
Cette puissante invocation permet à l’arcaniste de
savoir si une phrase qu’il vient d’entendre est vraie L’arcaniste fait appel aux forces naturelles pour
ou fausse. accélérer la guérison des blessures de sa cible.
Chaque zone blessée récupère 4 Points de Vie
(sans dépasser son maximum, les points éventuels en
ÉVOCATION excédant suivent la Chaîne des dommages).
Lumière
Guérison ciblée
Niveau de puissance : 1
Niveau de puissance : 2
Incantation : 1 Tour
Incantation : 1 Tour
Effet : Faible
Effet : Moyen
Durée : 1 Heure
Durée : Instantané
Portée : Touché
Portée : Touché
Zone : Cible
Zone : Cible
La cible se met à luire avec l’intensité d’une torche,
Usant des énergies naturelles qui l’entourent,
mais la lumière est blanche et éclaire mieux.
l’arcaniste régénère une blessure chez sa cible. La
zone récupère 1D10 +3 Points de Vie (sans dépasser
Brise légère
son maximum, les points éventuels en excédant suivent
la Chaine des dommages).
Niveau de puissance : 2
Incantation : 1 Tour
Effet : Faible
Durée : 3 Minutes
Portée : 30 Mètres
Zone : Cible

L’arcaniste crée et manipule une légère brise pouvant

201
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Lance Apaisement des courants

Niveau de puissance : 2 Niveau de puissance : 3

Incantation : 1 Tour Incantation : 3 Tours
Effet : Bas Effet : Moyen
Durée : 3 Heures Durée : 3 Minutes
Portée : Touché Portée : 3 Mètres
Zone : Cible Zone : 30 Mètres de rayon

En touchant le sol (quel qu’il soit) le ritualiste peut en Le ritualiste peut calmer un courant d’eau. Ce qui peut
extraire une lance de pierre très robuste et s’en servir lui permettre de traverser plus aisément une rivière
comme d’une arme (voir «Lance» dans le chapitre par exemple.
«Équipement»).
Appel de l’eau
Purification mineure des liquides
Niveau de puissance : 3
Niveau de puissance : 2 Incantation : 3 Tours
Incantation : 2 Tours Effet : Bas
Effet : Démesuré Durée : 1 Heure
Durée : Instantané Portée : Touché
Portée : Touché Zone : 300 Mètres de rayon
Zone : Cible
Le ritualiste peut repérer toute source d’eau proche.
L’arcaniste est en mesure de purifier une boisson
contenue dans un récipient dont le volume est inférieur Croissance végétale
à 1 litre de toute toxine ou poison.
Niveau de puissance : 3
Tourbillon Incantation : 3 Minutes
Effet : Démesuré
Niveau de puissance : 2 Durée : 1 Tour
Incantation : 1 Tour Portée : 3 Mètres
Effet : Moyen Zone : 3 Mètres de rayon
Durée : 1 Minute
Portée : Touché Dans la zone ciblée, le ritualiste use de la force vitale
Zone : Cible de la terre pour rendre vie aux plantes détruites ou
pour accroître la végétation (volume triplé).
Des courants d’air puissants se déploient autour du
ritualiste, le protégeant des attaques de projectiles
(hors armes à poudre) et de lancé ou d’un gaz Purification de l’air
toxique.
Niveau de puissance : 3
Aiguilles Incantation : 3 Tours
Effet : Bas
Niveau de puissance : 3 Durée : 1 Heure
Incantation : 1 Tour Portée : 3 Mètres
Effet : Moyen Zone : 30 Mètres de rayon
Durée : Instantanée
Portée : 30 Mètres Une zone autour du ritualiste est purifiée, le brouillard
Zone : 3 Mètres de rayon se dissipe, les effluves empoisonnés disparaissent.

Une gerbe d’aiguilles rocheuses jaillit du sol (quel

qu’il soit), causant 1D10 + 3 dommages (localisés
aléatoirement) à toute personne se trouvant dans la
zone, avant de tomber en poussière.

202
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Purification de l’eau Embrasement

Niveau de puissance : 3 Niveau de puissance : 4

Incantation : 3 Minutes Incantation : 1 Tour
Effet : Démesuré Effet : Élevé
Durée : Instantané Durée : 1 Tour
Portée : 3 Mètres Portée : 30 Mètres
Zone : 3 Mètres de rayon Zone : 3 Mètres de rayon

Un volume d’eau (1 mètre cube) est purifié par le Le ritualiste peut appeler les flammes pour embraser
ritualiste. Lancé sur un site plus vaste, il donne le sa cible et ainsi déclencher un feu si cette dernière est
temps à plusieurs personnes de s’abreuver avant que inflammable. Si c’est un être vivant de taille humaine,
l’eau pure ne se dilue dans le reste du liquide. qui est visé par le sortilège, ce dernier subit 5 points
de dommages dans chaque zone, sauf Cœur (les
Résurrection temporaire dommages en surplus sur une zone suivent la Chaîne
des dommages). À moins qu’il ne porte des vêtements
Niveau de puissance : 3 inflammables en un seul tour, la brûlure ne se poursuit
Incantation : 3 Heures, Volonté 7 pas.
Effet : Démesuré
Durée : 1 Jour Foyer
Portée : 3 Mètres
Zone : 3 Mètres de rayon Niveau de puissance : 4
Incantation : 3 Minutes
Le soir suivant une bataille, un cercle de ritualistes Effet : Élevé
(total de Volonté minimum : 7) peut enchanter Durée : 1 Jour
l’eau d’une petite mare (ou équivalent) afin que les Portée : 3 Mètres
combattants morts dans la journée y soient ramenés Zone : 3 Mètres de rayon
à la vie après y avoir été baignés.
Les combattants peuvent à nouveau se battre Le campement (rayon 3 mètres) est totalement
durant la journée du lendemain avant de trépasser protégé contre une énergie naturelle : froid, pluie,
définitivement durant la bataille ou, s’ils en réchappent, chaleur, vent…
à la nuit tombée.
Source
Souffle puissant
Niveau de puissance : 4
Niveau de puissance : 3 Incantation : 3 Minutes
Incantation : 1 Tour Effet : Moyen
Effet : Élevé Durée : 1 Heure
Durée : 1 Tour Portée : Sans limite
Portée : Touché Zone : Cible
Zone : 30 Mètres de rayon
Le ritualiste peut faire remonter l’eau des nappes
Une puissante vague de vent jaillit des mains du phréatiques pour créer une petite source d’eau pure.
ritualiste pour renverser tout ce qui se trouve devant
lui (Force 4). Pour résister il faut réussir un test Apaisement des énergies naturelles
d’opposition (Force contre Force).
Niveau de puissance : 5
Incantation : 3 Minutes
Effet : Démesuré
Durée : 1 Jour
Portée : 30 Mètres
Zone : 30 Mètres de rayon

Dans la zone d’effet, le ritualiste apaise, voire annule,

les énergies naturelles. Il peut arrêter la pluie ou le

203
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vent ou éteindre un brasier. Il peut augmenter la Colère divine

température s’il fait froid, ou la baisser s’il fait chaud
de quelques degrés (environ 10 degrés), etc. Niveau de puissance : 5
Incantation : 10 Minutes
Glam dicinn Effet : Démesuré*
Durée : 1 Minute, concentration
Niveau de puissance : 5 Portée : À portée de vue
Incantation : 1 Tour Zone : 3 Kilomètres de rayon
Restriction : Voir description
Effet : Démesuré Un ritualiste puissant peut modifier le climat pour
Durée : Permanent* rendre une zone orageuse, puis attirer la foudre sur
Portée : À portée de voix ses adversaires.
Zone : Cible À chaque tour, il peut faire frapper la foudre sur
une zone de 3 m de rayon. Chaque cible (de
Cette malédiction doit être lancée à haute voix en taille humaine ou inférieure) touchée subit 1D10
présence de sa cible. Elle est prononcée sous forme +1 points de dommages par zone, hors Cœur (les
d’une satire à l’encontre d’une personne de pouvoir dommages sont générés par les éclairs, pas par le
(roi, prince…) qui, ne reconnaissant pas le statut de sort directement).
l’arcaniste mais y étant soumis, lui a refusé un privilège
ou a bafoué ses obligations envers lui. Il ne peut donc *Note au MJ : Le rituel regroupe deux sortilèges en
pas être lancé simplement contre un ennemi sur un un, son effet est donc supérieur au maximum, d’où un
champ de bataille ou un roi ayant d’autres croyances, niveau de puissance plus élevé qu’il n’aurait été pour
par exemple. un seul sortilège.
La victime est alors frappée de trois marques horribles
visibles de tous, elles représentent la Honte, le Blâme
et la Laideur. En général la victime perd alors son
INVOCATION
statut et devient un paria finissant par mourir seul.
Touché énergisant
L’arcaniste peut également, s’il le souhaite, essayer
Niveau de puissance : 1
de provoquer la mort immédiate de sa cible en
Incantation : 1 Tour
lançant sa malédiction. Pour cela, il doit réussir un test
Effet : Faible
d’opposition contre la Volonté de la victime. S’il réussit,
Durée : 3 Minutes
celle-ci rend son dernier souffle, mais l’arcaniste perd
Portée : Touché
1 point de Volonté permanent et définitif.
Zone : Cible
Restriction : Dans tous les cas un arcaniste ne peut pas
L’arcaniste use d’une petite parcelle de sa propre
lancer plus de 3 Glam dicinn durant sa vie entière.
énergie pour revitaliser sa cible (sans subir de
*La mort de l’arcaniste met fin à la malédiction.
contrecoup). Au choix de l’arcaniste, il rend
momentanément 2 Points de Vie dans chaque zone
Pluie
de sa cible ou 1D10 +1 dans une seule (hors Cœur
dans ce cas). Les points en excès sont perdus.
Niveau de puissance : 5
À la fin du sortilège, la cible retire autant de points
Incantation : 3 Minutes
gagnés à ses scores actuels.
Effet : Moyen
Durée : 1 Heure
Compréhension des langues
Portée : À portée de vue
Zone : 300 Mètres de rayon
Niveau de puissance : 2
Incantation : 1 Tour
Dans une zone de 300 mètres de rayon autour de lui,
Effet : Bas
le ritualiste peut appeler ou arrêter la pluie.
Durée : 1 Heure
Portée : Touché
Zone : Cible

Grâce à cet enchantement le ritualiste ou sa cible

204
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sont en mesure de comprendre et parler une langue Croissance animale

qui leur est normalement étrangère mais qui reste
courante dans les royaumes humains. Niveau de puissance : 3
Incantation : 2 Tours
Parole lointaine Effet : Moyen
Durée : 1 Jour
Niveau de puissance : 2 Portée : 30 Mètres
Incantation : 3 Tours Zone : Cible
Effet : Faible Grâce à ce sortilège l’arcaniste va augmenter
Durée : 1 Minute tous les attributs d’un animal de 1 point (il grandit
Portée : À portée de vue proportionnellement en taille également).
Zone : Cible
Enchevêtrement
Les paroles du ritualiste voyagent sur un souffle d’air
jusqu’à sa cible (qui est la seule à entendre ses mots). Niveau de puissance : 3
Incantation : 1 Tour
Régénération Effet : Bas
Durée : 3 Minutes
Niveau de puissance : 2 Portée : 30 Mètres
Incantation : 1 tour, brûle l’énergie de l’arcaniste Zone : 3 Mètres de rayon
Effet : Élevé
Durée : Instantané Les végétaux forment une barrière naturelle pour
Portée : Touché essayer d’entraver la ou les cibles. Ils possèdent une
Zone : Cible Force de 2. Afin de s’en libérer, une victime devra
réussir un test d’opposition de Force.
Ce pouvoir permet d’effectuer un transfert d’énergies
vitales du ritualiste vers sa cible. Il retire autant de Envoûtement
points de vie d’autant de zones (hors Cœur) de son
corps, qu’il le souhaite, et les transmet à sa cible Niveau de puissance : 3
(la répartition reste à sa discrétion) sans pouvoir Incantation : 3 Tours
dépasser le maximum des zones de sa cible. Effet : Élevé
Durée : 1 Jour
Runes Portée : Touché
Zone : Cible
Niveau de puissance : 2
Incantation : 3 Minutes, glyphes Le sortilège du ritualiste empêche de voir en lui la
Effet : Élevé personne qu’elle est vraiment, mais celle qu’elle veut
Durée : 3 Jours, 1 combat que sa cible croit qu’elle est. Après avoir réalisé son
Portée : Touché rituel, l’arcaniste doit toucher sa victime pour la mettre
Zone : Cible sous l’influence du sort. La durée totale du sort est
d’une journée. Si, par exemple, l’arcaniste met une
Des runes peintes sur le corps de la cible lui confèrent demi-journée avant de toucher sa cible, cette dernière
un bonus de 2 points dans une de ses compétences ne le verra sous sa nouvelle apparence que durant la
de combat, au choix de l’arcaniste. Comme toujours demi-journée restante.
ce bonus ne modifie pas le nombre de Points de
Manœuvres de la cible. Furtivité

Restriction : le sortilège s’active dès le premier Niveau de puissance : 3

affrontement ayant lieu durant sa durée et s’achève Incantation : 3 Tours
à la fin de la scène. Effet : Élevé
Durée : 3 Heures, concentration
Portée : Touché
Zone : Cible

Le ritualiste se fond avec son environnement naturel

205
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devenant virtuellement indétectable tant qu’il reste Croissance animale majeure

immobile et concentré sur son rituel.
Niveau de puissance : 4
Immunité aux poisons et venins Incantation : 2 Tours
Effet : Démesuré
Niveau de puissance : 3 Durée : 1 Jour
Incantation : 30 Minutes Portée : 3 Mètres
Effet : Démesuré Zone : Cible
Durée : 3 Jours
Portée : Touché Grâce à ce sortilège l’arcaniste va augmenter tous
Zone : Cible les attributs d’un animal de 3 points (il grandit
proportionnellement en taille également).
La déesse des sources porte un intérêt particulier au
personnage ciblé. Il résistera à tout poison qui lui Passage sans traces
sera inoculé ou à toute morsure ou piqûre venimeuse
durant les 3 prochains jours. Niveau de puissance : 4
Incantation : 3 Minutes
Obéissance animale Effet : Moyen
Durée : 3 Heures
Niveau de puissance : 3 Portée : 3 Mètres
Incantation : 2 Tours Zone : 6 Kilomètres de rayon
Effet : Bas
Durée : 2 Jours Les traces du ritualiste et des personnes proches de lui
Portée : 30 Mètres ne s’impriment pas sur le sol et les végétaux, sur une
Zone : Cible distance parcourue de 6 kilomètres.

Après avoir incanté le sortilège, l’arcaniste doit réussir Union avec la terre
un test d’opposition de Volonté du sortilège (score
2) contre la volonté de l’animal ciblé. S’il est réussi, Niveau de puissance : 4
l’arcaniste prend le contrôle de celui-ci. L’animal Incantation : 1 Tour
conserve toujours sa propre pensée et ses propres Effet : Démesuré
sens, mais devient comme un animal domestique Durée : 3 Heures, concentration
dressé à obéir à l’arcaniste (et lui seul). Son Portée : Touché
obéissance est telle que l’animal peut risquer sa vie Zone : Cible
sur ordre de son maître et il le protégera, également,
si nécessaire. Le ritualiste lie son essence vitale à celle du Souffle
Ce sortilège ne fonctionne que sur les animaux de du Dragon ne faisant plus qu’un avec lui. Il ne peut
la faune courante, pas sur les créatures ou monstres plus être déplacé ou subir de dommages physiques.
surnaturels. Toutefois il ne peut agir tant qu’il est lié.

Rage de l’ours Sens lointains

Niveau de puissance : 3 Niveau de puissance : 5

Incantation : 1 Tour Incantation : 3 Tours
Effet : Élevé Effet : Démesuré
Durée : 3 Minutes Durée : 3 Minutes
Portée : Touché Portée : Touché
Zone : Cible Zone : 3 Kilomètres de rayon

L’esprit de l’ours invoqué confère des bonus de
puissance à la cible lui permettant ainsi de réaliser
des dommages plus importants qu’à son habitude
durant un affrontement. Durant 3 minutes tous ses
dommages physiques sont accrus de 4 points.
En entrant en harmonie avec la terre, le ritualiste peut
détecter les mouvements de toute chose vivante en
contact avec le sol dans un rayon de 3 kilomètres et
déterminer leur nature. Il peut ainsi les localiser.

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SADU
Le chaman noir, présenté dans le chapitre Bestiaire,
possède dans sa voie d’Évocation la connaissance
d’un sortilège impie, ainsi que le secret d’une
préparation alchimiques.
Possession maléfique
Niveau de puissance : 3
Incantation : 10 Minutes
Effet : Démesuré
Durée : 3 Heures
Portée : Courte (3 mètres)
Zone : Cible
Grace à ce sortilège impie et contre nature, le Sadu
est capable de soumettre la volonté d’une victime et
d’en prendre le contrôle.
La cible doit être consciente, lors de l’incantation,
mais entravée d’une manière ou d’une autre afin que
le Sadu puisse accomplir le rituel. Il va alors soumettre
sa Volonté (un test d’opposition de Volonté doit être
réussi) en projetant une partie de sa conscience
dans l’esprit de la victime. Cette dernière ne pourra
plus alors avoir de secrets pour lui et sera sous son
contrôle.
Arcanes Mineurs
ALCHIMIE
De manière générale l’Alchimie permet de créer des
concoctions : potions, remèdes, infusions, décoctions,
onguents, élixirs et autres antidotes à partir d’éléments
naturels. Celles-ci ont un effet accélérateur mineur sur
les capacités naturelles des êtres vivants. Elle permet
également de créer quelques objets spéciaux et
autres pierres merveilleuses.
Les antidotes peuvent guérir les empoisonnements, les
remèdes soigner les maladies, les potions accroître la
confiance en soi ou la virilité, les onguents accélérer
la régénération des blessures, etc.
Elle est également la base de la connaissance des
alliages de l’artisanat. L’alchimie ne permet pas de
confectionner une porterie fonctionnelle ou belle, mais
elle permet, par exemple, de connaître les matières
et les quantités pour obtenir une bonne glaise, une
robuste céramique ou un acier de qualité.
Elle est souvent couplée avec l’artisanat lorsqu’il s’agit
de créer un objet solide.
Les productions de base de l’alchimie (SC inférieur à
S’il le désire, le partage de son esprit permet au Sadu
d’agir au travers du corps de sa victime. Ce contrôle
demande beaucoup d’efforts ce qui rend chaque
action de la victime lente et imprécise (il ne peut, par
exemple, pas réellement combattre).
En simultané, le Sadu conserve également le contrôle
de son propre corps, mais son esprit est partiellement
hébété et affaiblit, ce qui le rend très lent en acte et
en pensé.
Lorsqu’une victime de ce sortilège s’exprime (durant la
possession) elle laisse entendre une voix à la double
intonation : la sienne et celle du Sadu, lui conférant
une sonorité d’outre-tombe.
Élixir d’affaiblissement mental
Niveau de puissance : 3
Préparation : 30 Minutes
Ingrédients : Communs
Effet : Élevé
Durée : 1 Heure
Portée : Ingérer
Zone : Cible
L’élixir affaiblit temporairement la Volonté de celui qui
l’ingère. Durant 1 heure, elle perd 2 points de Volonté
la rendant plus vulnérable à la suggestion d’autrui.
6) proposent des effets mineurs non quantifiés (une
tisane qui apaise un mal de ventre ou une migraine),
mais qui peuvent toujours être les bienvenus. Au-delà,
on parle de véritables remèdes.
Exemple : un notable souffre de violentes douleurs dans
les articulations d’une jambe. Votre niveau d’alchimie
vous permet d’identifier une plante commune dans la
région qui, préparée selon les rites anciens, donne
naissance à une pommade capable d’apaiser les
douleurs du noble (si ce n’est de l’en débarrasser
définitivement). Vous sera-t-il reconnaissant si vous lui
en offrez une écuelle pleine ?
À haut niveau de compétence, l’Alchimie permet de
créer des produits ayant les mêmes effets que certains
pouvoirs de Divination, Évocation et Incantation. Ils
sont de plus faible puissance à niveau égal, mais ont
l’avantage de leur forme. Un produit créé par alchimie
peut être utilisé par n’importe quelle personne.
L’alchimie ne génère pas de points de fatigue, par
contre la réalisation des produits est soumise au
niveau de compétence et pour certains à la réussite
d’un test de compétence dont le niveau de difficulté
dépend du niveau de puissance.
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Alchimie
SC d’Alchimie Niveau de Niveau de Conservation Connaissances générales
puissance difficulté (exemples)
5 ou moins 0 NA 2-3 jours Tisanes et infusions bénéfiques
6à7 0 NA 1 semaine Alliages artisanaux courants
8à9 2 20 2 semaines Remèdes courants
10 à 11 3 20 3 semaines Alliages artisanaux de grande qualité
12 à 13 4 20 4 semaines Aciers de grande qualité
14 à 16 5 20 5 semaines

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Restrictions
L’alchimie possède toujours une restriction due à des
ingrédients. Ces derniers peuvent être «communs», on
les trouve aisément en quelques dizaines de minutes
dans un environnement commun, en général en
réussissant un test de Recherche Courant, ou en les
achetant pour l’équivalent de quelques potins.
Ils peuvent être «rares», et demanderont plusieurs
heures de recherche ainsi que la réussite d’un ou
plusieurs tests de Recherche Difficiles ou Extrêmes
(suivant le lieu de recherche). Ils peuvent être acquis
contre l’équivalent de plusieurs dizaines de potins.
Enfin certains peuvent être «très rares», ne pouvant
être acquis que contre l’équivalent de centaines de
potins ou par une quête spécifique.
Les productions alchimiques ont une durée de vie
variable (durant laquelle leurs effets peuvent être
déclenchés ou utilisés), certains onguents ne se
conservent que quelques jours, les potions quelques
semaines, alors que les pierres sont quasiment
inaltérables. De manière générale, hormis pour les
pierres ou s’il n’y a pas de durée de conservation
précisée, considérez que le niveau de puissance
correspond au nombre de semaines durant lesquelles
le produit peut encore agir. Au-delà la concoction
perd ses facultés.
En utilisant certains composants, les alchimistes
peuvent accroître la durée de conservation en la
doublant. Pour ce faire ils doivent considérer que les
ingrédients nécessaires à la réalisation du produit
sont un cran au-dessus de ceux normalement requis.
Exemple : un élixir de force qui se conserverait non
pas 3 semaines mais 6, requiert des ingrédients rares
au lieu de communs.
Préparations alchimiques
Philtre d’apaisement
Niveau de puissance : 2
Préparation : 30 Minutes
Ingrédients : Communs
Effet : Bas (Virulence 8)
Durée : 1 Heure
Portée : Ingérer
Zone : Cible
Si la Volonté de la cible est supérieure à 2, alors
le philtre n’a pas d’effet. Sinon, un test de Volonté
ou d’Endurance de la cible contre un ND égal à
la virulence du filtre doit être effectué. Si la victime
échoue son opposition, le filtre agit sur son humeur,
rendant cette dernière plus affable voir bienveillante
avec son entourage. Il n’en perd pas pour autant sa
Volonté et conserve donc sa ligne de conduite.
Exemple : Un seigneur de guerre capture les
aventuriers, il compte les mettre à mort lors d’un
sacrifice. Les aventuriers réussissent à lui faire ingérer
un philtre d’apaisement avant qu’il ne prononce sa
sentence devant ses guerriers. Le seigneur de guerre
ne les sacrifiera plus mais les gardera toujours
prisonniers, même si peut-être dans de meilleures
conditions (nourris et chauffés par exemple).
Potion de guérison
Niveau de puissance : 2
Préparation : 30 Minutes
Ingrédients : Communs
Effet : Faible
Durée : Instantané
Portée : Ingérer
Zone : Cible
Chaque préparation permet de créer une dose de
potion, soit environ un quart de litre. Pour être efficace
il faut ingérer la potion en totalité. Une fois prise, elle
va accélérer la guérison du blessé. Chaque zone
blessée récupère 2 Points de Vie (sans dépasser son
maximum, les points éventuels en excédant suivent la
Chaîne des dommages).
Tonique
Niveau de puissance : 2
Préparation : 30 Minutes
Ingrédients : Rares
Effet : Moyen
Durée : 3 Heures
Portée : Ingérer
Zone : Cible
La force vitale du personnage est à son maximum.
Durant les prochaines heures il gagne un bonus en
points de vie. Son niveau maximum dans chaque
zone augmente de 2. À la fin de l’effet de l’élixir,
la cible retire autant de points gagnés à ses scores
actuels.
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Élixir anti-poison Infusion de purification de l’eau

Niveau de puissance : 3 Niveau de puissance : 3

Préparation : 5 Minutes Préparation : 30 Minutes
Ingrédients : Communs Ingrédients : Rares
Effet : Démesuré Effet : Démesuré
Durée : 1 Tour Durée : Instantané
Portée : Liquide utilisé ou ingérer Portée : Eau utilisée
Zone : Cible Zone : 3 Mètres de rayon

Une dose d’élixir correspond environ à un quart de L’alchimiste est en mesure de purifier jusqu’à 10 litres
litre. Mélangé à une boisson, d’un litre maximum, il d’eau en la faisant chauffer avec un mélange de
va la purifier de tout poison. plantes rares (qui sont ensuite retirées de l’eau). Lancé
L’élixir peut également être ingéré par la victime d’un sur un site plus vaste (dans une mare par exemple), il
empoisonnement. Elle peut alors immédiatement donne le temps à plusieurs personnes de s’abreuver
effectuer un nouveau test, avec un bonus de 3 points, avant que l’eau pure se dilue dans le reste du liquide.
contre la virulence du poison.
Onguent de guérison
Élixir de force
Niveau de puissance : 3
Niveau de puissance : 3 Préparation : 30 Minutes
Préparation : 30 Minutes Ingrédients : Rares
Ingrédients : Communs Effet : Faible
Effet : Élevé Durée : 3 Tours
Durée : 3 Minutes Portée : Touché
Portée : Ingérer Zone : Zone d’application
Zone : Cible
Chaque préparation permet de créer une dose
L’élixir confère un bonus de Force à la cible lui d’onguent, soit environ 100  gr. Pour être efficace,
permettant, entre autres, de réaliser des dommages la totalité de l’onguent doit être appliquée sur la
plus importants qu’à son habitude durant un blessure, il va alors en accélérer la guérison de façon
affrontement. Durant 3 minutes sa Force est accrue significative. La zone récupère 1D10 +1 Points de Vie
de 2 points. (sans dépasser son maximum, les points éventuels en
Comme toujours le nombre de Points de Manœuvres excédant suivent la Chaîne des dommages).
n’augmentent pas.
Pain d’amitié animale
Élixir du désir
Niveau de puissance : 3
Niveau de puissance : 3 Préparation : 30 Minutes
Préparation : 30 Minutes Ingrédients : Communs
Ingrédients : Rares Effet : Élevé
Effet : Élevé Durée : 3 Heures
Durée : 3 Heures Portée : Ingérer
Portée : Ingérer Zone : Cible
Zone : Cible
Ce pain ou biscuit possède le pouvoir de rendre
L’élixir confère un bonus aux Attributs d’Apparence docile (mais pas domestique) un animal enragé ou
et de Charisme. Durant 3 heures ces Attributs sont effrayé. Cela ne fonctionne que sur les animaux de
accrus de 2 points. la faune courante, pas sur les créatures ou montres
surnaturels. La problématique étant d’appâter ou
d’amadouer suffisamment l’animal afin qu’il ingère le
pain.

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Poudre éclair Poix ardente

Niveau de puissance : 3 Niveau de puissance : 4*

Préparation : 30 Minutes Préparation : 3 Heures
Ingrédients : Communs Ingrédients : Rares
Effet : Moyen Effet : Moyen
Durée : 1 Tour Durée : Instantané, spécial
Portée : Support (poudre) Portée : Support (poterie)
Zone : 15 Mètres de rayon Zone : 1.5 Mètres de rayon

Lorsque la poudre éclair entre en contact avec une La poix ardente est une évolution de la poix
flamme elle s’embrase provoquant un énorme flash traditionnelle capable de s’enflammer seule et de
lumineux aveuglant toute personne (n’ayant pas brûler même au contact de l’eau. Certains alchimistes
détourné le regard) dans la zone durant 1 tour. en ont fait une arme redoutable mais très dangereuse
à utiliser. Elle est enfermée dans une sphère de terre
Conservation : ne s’altère pas avec le temps. cuite dont la cavité est divisée en deux. D’un côté se
trouve la poix ardente, de l’autre de l’eau préparée
Cristal de lumière par alchimie. L’ouverture est ensuite bouchée à la
cire. La « grenade » peut être ensuite projetée sur
Niveau de puissance : 4 une matière solide. En se brisant le mélange des deux
Préparation : 3 Heures produits s’enflamme. Cette arme est très dangereuse
Ingrédients : Très Rares car le porteur peut en être la victime. À moins d’être
Effet : Faible très bien protégées, les sphères de terre cuite peuvent
Durée : Permanente se briser lors d’une chute ou de l’encaissement d’une
Portée : Support (cristal) attaque par le porteur.
Zone : Cible
La poix est une matière gluante et il est difficile de
Cette pierre merveilleuse se présente sous la forme s’en débarrasser ou de l’éteindre. Lorsque la sphère
d’un cristal (généralement blanc ou translucide) éclate, la poix ardente se répand sur un rayon de 1.5
dégageant une lumière permanente. Généralement mètres pouvant embraser toute matière combustible
conservé dans un étui en cuir épais, il éclaire avec qu’elle a atteinte. La poix se consume durant 3 tours.
une intensité supérieure à une torche naturelle.
Spécial : Si elle est lancée sur une personne, elle
Conservation : ne s’altère pas avec le temps. touche la zone désignée par le Dé de localisation
plus une zone adjacente (hors Cœur) et inflige sur
Philtre d’apaisement puissant chacune 4 de dommages, puis 3 au tour suivant et
enfin 2 au troisième tour. Puis elle s’éteint s’étant auto-
Niveau de puissance : 4 consumée.
Préparation : 30 Minutes *Ces dommages expliquent le niveau de puissance
Ingrédients : Communs élevé.
Effet : Démesuré (Virulence 20)
Durée : 1 Heure Conservation : ne s’altère pas avec le temps.
Portée : Ingérer
Zone : Cible Potion de Vérité

Si la Volonté de la cible est supérieure à 4, alors Niveau de puissance : 4

le philtre n’a pas d’effet. Sinon, un test de Volonté Préparation : 30 Minutes
ou d’Endurance de la cible contre un ND égal à Ingrédients : Rares
la virulence du filtre doit être effectué. Si la victime Effet : Démesuré
échoue son opposition, le filtre agit sur son humeur, Durée : 1 Heure
rendant cette dernière plus affable voir bienveillante Portée : Ingérer
avec son entourage. Il n’en perd pas pour autant sa Zone : Cible
Volonté et conserve donc sa ligne de conduite.
Cette puissante potion oblige la cible à dire la vérité
pendant une heure. Même si la cible ne peut mentir,

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elle peut néanmoins omettre volontairement de
dire certaines choses ou refuser de répondre à des
questions.
Crâne alchimique
Niveau de puissance : 5
Préparation : 10 Minutes
Ingrédients : Rares
Effet : Démesuré
Durée : 3 Minutes
Portée : Sans limite
Zone : Crâne du défunt
En baignant le crâne d’un défunt dans une décoction
particulière et grâce à l’aide d’un rituel de magie noire,
l’alchimiste est capable d’entrer en communication
pendant quelques instants avec l’esprit du défunt
auquel appartenait le crâne. Il peut lui poser quelques
questions (2 ou 3) auxquelles l’esprit répondra de
manière plus ou moins précise (à la discrétion du
Meneur) mais toujours sans mensonge.
Élixir de force mentale
Niveau de puissance : 5
Préparation : 30 Minutes
Ingrédients : Rares
Effet : Démesuré
Durée : 3 heures
Portée : Ingérer
Zone : Cible
L’élixir confère un bonus à la Volonté de la cible afin
de lui permettre de lutter plus efficacement contre la
peur et les coercitions mentales. Durant 3 heures cet
Attribut est accru de 2 points.
Cette augmentation modifie ses tests de résistances,
ses tests de compétences Générales et Arcaniques,
ainsi que sur le niveau de puissances des pouvoirs
Arcaniques majeurs et mineurs que cette dernière
peut utiliser, mais n’influe pas sur ses points de vie.
212
BERSERKER
La compétence arcanique de Berserker permet au
prêtre-guerrier (ou guerrier-fauve) qui la maîtrise, de
s’imprégner d’une partie de la puissance animale de
son dieu tutélaire (animal totem).
Plus la compétence est élevée, plus le pouvoir divin
afflue dans le corps du guerrier fauve.
Par défaut, le berserker entre en transe grâce à des
prières qu’il répète avant le combat, cela lui prend
quelques minutes, puis il perd le contrôle de ses
pensées et déchaîne sa fureur sur ses ennemis.
Un guerrier fauve peut tenter d’entrer en transe en
un seul tour. Pour cela il doit réussir un test avec la
compétence Berserker avec un ND de 15.
L’énergie divine ainsi acquise va octroyer des
capacités surhumaines au combattant. Toutefois,
pour pouvoir en bénéficier, il doit se plier à certaines
règles et surtout accepter de perdre partiellement le
contrôle.
Les règles
- Le berserker ne porte pas d’armure (hormis celles
faites de la peau de son animal totem, donc au mieux
l’équivalent d’un cuir souple) et peu de vêtements.
- En transe le berserker se bat au corps à corps jusqu’à
ce qu’il n’y ait plus d’ennemis ou jusqu’à sa mort.
- En transe le berserker applique le score de sa
compétence Berserker en malus à tous ses tests de
compétences Générales sauf Résistance et Sports.
Après le combat, une fois que la colère de la bête
est calmée, le berserker reprend ses esprits et son
contrôle en quelques minutes.
Il peut, également, tenter de sortir immédiatement de
sa transe en réussissant un test de Berserker avec un
ND de 15.
Le berserker peut utiliser cette capacité afin de rompre
sa transe en plein combat, cela lui prend 1 tour. En
cas d’échec, il ne peut pas tenter à nouveau avant
d’avoir combattu au moins un tour complet entre
chaque tentative.
Les avantages
Lorsque le berserker est en transe il est capable
d’utiliser un membre blessé, même si celui-ci est
normalement inutilisable (soit entre 0 et PdV max en
négatif). S’il s’agit du Torse, il reste conscient tant qu’il
lui reste des Points de vie dans la zone Cœur.
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De plus, les malus dus au passage en dessous de Esquive du personnage. L’un comme l’autre sont
0 (perte de Points de Manœuvres et malus aux temporaires et disparaissent à la fin de la transe.
compétences) sont réduits du niveau de la compétence
Berserker. Exemple :
Tunadirson, prêtre guerrier du seigneur Hildolfr (fils
Exemple : d’Odin) possède la marque du loup, il est son totem.
Kanu possède une compétence Berserker de 12. Il Son SC est de 8. Lors d’un combat il entre en transe
est blessé aux deux jambes durant un tour. Celles-ci et répartit son score ainsi : 4 en dommages et 4 en
passent toutes les deux à -2 PdV (en temps normal bonus à son SC d’Esquive. Durant la transe chaque
Kanu à 11 PdV par jambe). attaque qu’il réussira à porter causera 4 points de
Dans l’absolu, Kanu ne devrait plus tenir debout. dommages supplémentaires et son SC d’Esquive sera
De plus, il devrait subir une perte de 5 Points de accru de 4 points.
Manœuvres et subir un malus de 20 points sur
les compétences directement liées à l’utilisation Corbeaux
des jambes (comme le combat) et de 10 sur les
compétences indirectes. Le SC de la compétence Berserker est réparti entre un
Comme Kanu est en transe, il ne perd pas de Points bonus au SC de la compétence Esquive et les points
de Manœuvres (12 > 5), ne subit pas de malus sur de vie de la zone Torse du personnage. L’un comme
les compétences indirectement liées aux jambes et l’autre sont temporaires et disparaissent à la fin de la
seulement un malus de 8 sur les autres (20-12). transe.
Il peut donc continuer à se battre debout avec pour
seul malus 8 points, dû à l’état de ses jambes. Exemple :
Si une seule jambe avait été mise hors d’état, il n’aurait Thora, prêtresse guerrière du seigneur Rafnagud
subi aucun malus (12 > 10). (Odin) possède la marque du corbeau, il est son
totem. Son SC est de 13. Lors d’un combat elle entre
Rage Berserker en transe et répartit son score ainsi : 5 en PdV dans
le Torse et 6 en bonus à son SC d’Esquive. Durant la
Grâce à sa compétence d’arcane, un Guerrier fauve transe elle pourra encaisser 5 points de dommages
peut transcender la force que lui donne la Frénésie supplémentaires dans le torse et son SC d’Esquive
Berserker pour la transformer en une véritable Rage sera accru de 6 points.
lui conférant des capacités hors du commun.
Le Guerrier-fauve doit donc choisir un et unique Cheval
animal totem qu’il conservera toute sa vie.
Le SC de la compétence Berserker est réparti entre les
Ours dommages et les points de vie de la zone Torse du
personnage. L’un comme l’autre sont temporaires et
Le SC de la compétence Berserker est réparti entre disparaissent à la fin de la transe.
les dommages et une armure considérée comme
naturelle. L’un comme l’autre sont temporaires et Exemple :
disparaissent à la fin de la transe. Olafsen, prête guerrier du seigneur Ialg (Odin),
possède la marque du cheval, il est son totem. Son
Exemple : SC est de 9. Lors d’un combat il entre en transe et
Guntir, prêtre guerrier du seigneur Biorn (Odin), répartit son score ainsi : 3 en dommages et 3 en PdV
possède la marque de l’ours, il est son totem. Son dans le Torse. Durant la transe chaque attaque qu’il
SC est de 11. Lors d’un combat il entre en transe réussira à porter causera 3 points de dommages
et répartit son score ainsi : 3 en dommages et 2 supplémentaires et il pourra encaisser 6 points de
en armure. Durant la transe, chaque attaque qu’il dommages supplémentaires dans le torse.
réussira à porter causera 3 points de dommages
supplémentaires et il pourra retirer 2 points de chaque
dommage physique qu’il subira.

Loup

Le SC de la compétence Berserker est réparti entre

les dommages et un bonus au SC de la compétence

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Capacités des animaux totems

SC
Ours Loup Cheval Corbeau
Berserker
Dommages +3 Bonus PdV torse 2
Dommages +1 Dommages +2
6à7 Bonus SC Esquive Bonus SC Esquive
Armure naturelle 0 Bonus PdV torse 2
(SC +3)* (SC +3)*
Dommages +4 Bonus PdV torse 3
Dommages +2 Dommages +3
8à9 Bonus SC Esquive Bonus SC Esquive
Armure naturelle 1 Bonus PdV torse 3
(SC +4)* (SC +4)*
Dommages +5 Bonus PdV torse 4
Dommages + 3 Dommages +4
10 à 11 Bonus SC Esquive Bonus SC Esquive
Armure naturelle 2 Bonus PdV torse 4
(SC +5)* (SC +5)*
Dommages + 6 Bonus PdV torse 5
Dommages +4 Dommages +5
12 à 13 Bonus SC Esquive Bonus SC Esquive
Armure naturelle 3 Bonus PdV torse 5
(SC +6)* (SC +6)*
Dommages + 7 Bonus PdV torse 6
Dommages +5 Dommages +6
14 à 16 Bonus SC Esquive Bonus SC Esquive
Armure naturelle 4 Bonus PdV torse 6
(SC +7)* (SC +7)*
* SC d’Esquive maximum 16

CODE DE L’HONNEUR Quelques exemples :

Tout d’abord le personnage doit se doter d’un code.
Celui-ci doit être cohérent et respectable, à l’image
du code des chevaliers dans leur vision romantique.
Si une situation entre en ligne de compte par rapport
à ce code, le personnage peut alors faire appel à sa
compétence pour bénéficier d’un avantage.
Afin de résoudre la situation qui pose problème il
pourra soit :
- Tenter une seule et unique action en utilisant le
SC** de Code de l’honneur en lieu et place de celui
de la compétence normalement nécessaire. Avec
pour seule restriction qu’il s’agisse, bien sûr, d’une
compétence que le personnage pourrait utiliser en
situation normale. Quelqu’un qui ne possède pas
la compétence Invocation ne pourrait en user par le
biais de la compétence Code de l’honneur.
- Obtenir un bonus sur les tests de compétences liés
aux actions entreprises, dans le cadre de la situation
soumise au code, équivalent à un cinquième du SC**
de la compétence Code de l’honneur, arrondi au
supérieur.
Ainsi un SC** de 4 donnerait un bonus de 1, un
SC** de 12 un bonus de 3, etc.
Attention toutefois, a contrario, si la situation va à de combat.
l’encontre du code du personnage, c’est un malus
équivalent à un tiers de son SC de Code de l’honneur, Dans un autre exemple, la femme de leur plus
arrondi au supérieur, qui serait appliqué.
Prenons un guerrier qui aurait dans son code
l’interdiction de s’en prendre à des femmes ou des
enfants.
Son SC** de Code de l’honneur est de 10.
Dans une scène il se retrouve seul face à une horde
tribale en furie qui ravage un petit village. Ne pouvant
protéger seul le lieu il enfourche son cheval et tente
quitter le village pour aller chercher de l’aide. Se
faisant, il croise un petit groupe de guerriers, prêt à
mettre à mal une femme après avoir tué son mari.
Le personnage, cavalier plutôt médiocre (SC**
d’Équitation 3), pourrait décider de passer au galop
et de hisser la femme sur son cheval avant de prendre
la fuite. Dans ce cas le MJ peut lui accorder d’utiliser
son SC** de Code de l’honneur au lieu de celui
d’équitation pour le test qui déterminera s’il réussit son
action sans encombre : 10 au lieu de 3 donc.
Il pourrait également décider de descendre de
cheval et d’affronter les guerriers sanguinaires dans
un baroud d’honneur. Dans ce cas le MJ peut lui
accorder un bonus de 2 points (10/5) pour ses tests
grand ennemi décide de se venger suite à la mort
de ce dernier alors qu’il affrontait les personnages.

214
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Guerrière farouche et entraînée, elle tend, avec ses entre l’affronter ou se laisser tuer.
complices, une embuscade aux personnages. Notre Le combat commence et notre malheureux personnage
guerrier se retrouve seul face à elle. Après plusieurs se voit subir un malus de 4 points à tous ces tests de
tentatives infructueuses pour la raisonner, il doit choisir combat (10/3).

La résurrection
Ramener une personne à la vie est une prouesse
qui n’est pas donnée qu’aux dieux. Certains druides
et chamans sont capables d’accomplir ce type de
miracles en usant de leurs pouvoirs. Toutefois, car il
y a un « mais », ce retour d’entre les morts est soit
temporaire (quelques heures, une journée tout au
plus) soit incomplet. Dans ce second cas le ou les
miraculés sont en fait dénués d’une partie de ce
qu’ils étaient, plus semblables à des pantins ou des
machines qu’à de réels êtres vivants.
Les dieux, eux, par contre possèdent la capacité de
ramener une personne à la vie de façon permanente
et sans séquelles, mais la chose est extrêmement rare.
Elle remettrait en cause la mortalité des hommes et
donc d’une certaine manière la supériorité des dieux.

Biomancien Minoen
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Expérience et progression
Chaque scénario va permettre aux joueurs de gagner
de 0 à 5 points d’expérience. Ils seront ensuite
utilisables, soit par une distribution immédiate soit
après les avoirs cumulés. L’utilisation se fait toujours
entre deux scénarios, généralement après la remise
de ceux-ci.
Ces points d’expériences permettent d’augmenter
les Attributs (les Attributs Secondaires étant assujettis
à l’augmentation des Attributs Primaires) ou bien
les Compétences déjà développées. De manière
générale, le joueur devra essayer de rester cohérent
et d’augmenter les Attributs et les Compétences
auxquels il a fait appel durant son temps de jeu.
Bien entendu si les personnages bénéficient de temps
entre les aventures, en accord avec le MJ, le joueur
peut faire évoluer des compétences peu ou pas
utilisées, voire en développer de nouvelles.
Après chaque scénario quatre points sont à vérifier :
- Découverte d’informations utiles, dénouement de
mystères ou d’intrigues : 1 point.
- Évolution du personnage, de sa personnalité, de son
regard sur le monde : 1 point.
- Utilisation de compétences ou d’attributs pour
réaliser des actions : 1 à 2 points selon l’intensité du
scénario.
- Aucune perte dans le groupe (mort, départ ou
scission) : 1 point.
AUGMENTER LES ATTRIBUTS
Pour augmenter un attribut, un joueur doit utiliser
autant de points d’expérience que le score d’Attribut
qu’il veut faire atteindre à son personnage +5. En
sachant que chaque palier doit être payé.
Ainsi un personnage qui aurait un score d’Attribut de
0 et qui souhaiterait passer à 1 devrait dépenser 6
points d’expérience (1+5). Sil voulait passer de 0 à
2 il lui en coûterait, non pas 7 points mais 13, soit 6
pour passer de 0 à 1 et 7 pour passer de 1 à 2.

Coût d'augmentation d'attributs

Score
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
désiré
Score actuel
-4 1 5 9 14 20 27 35 44 54
-3 3 7 12 18 25 33 42 52
-2 4 9 14 21 29 38 48
-1 5 11 18 26 35 45
0 6 13 21 30 40
1 7 15 24 34
2 8 17 27
3 9 19
4 10

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L’attribut Apparence est soumis à une limitation. Par
l’expérience il ne peut progresser au-delà de 2 points
de plus que le score de départ.
AUGMENTER UNE COMPÉTENCE
Les NC maximum des compétences sont de 10
(même avec une spécialisation).
Lorsqu’une compétence est augmentée par
expérience, sa ou ses spécialités le sont également.
Exemple : un personnage qui possède une compétence
de Combat au contact de 5 et une spécialisation en
«De taille» à 8, augmente sa compétence à 6, sa
spécialisation passera à 9.
pour tous les Arcanes majeurs, pour l’Arcane mineur
Berserker et les sciences complexes. Pour les autres
Arcanes mineurs (Alchimie et Code de l’honneur)
partez sur une base de 12 mois.
À cette durée déduisez le Score de Savoir du
personnage, en années ou en mois suivant le cas.
Ainsi un personnage ayant un Savoir de 4 pourrait
commencer à développer ses compétences
d’Évocation après seulement 3 années d’études (7-4).

Compétences générales : 1 point pour 1 point

Compétences générales primaires : 2 points pour 1

point

Compétences de combat : 3 points pour 1 point

Compétences arcaniques : 4 points pour 1 point

DÉVELOPPER UNE NOUVELLE

COMPÉTENCE
Il existe deux cas de figure, le premier étant
l’apprentissage de nouvelles compétences de
type générales ou de combat et le second celui de
l’apprentissage de compétences d’Arcanes ou de
compétences « fermées ».

Dans le premier cas il suffira de payer le coût (voir

ci-dessous) pour obtenir le premier point dans le NC
de la compétence choisie :

- Compétences générales : 2

- Compétences générales primaires : 3

- Compétences de combat : 4, il est également

nécessaire de justifier d’un minimum de temps
d’entraînement.

Pour le second cas, il y a une notion de temps

d’apprentissage qui entre en compte ainsi que de
possibilité de recevoir cet apprentissage. Dans ce cas
il est nécessaire de se mettre d’accord avec le MJ
quant à la possibilité de suivre l’enseignement (même
de façon discontinue) et à la durée totale requise par
ce dernier.
Sauf si le MJ précise le contraire, vous pouvez
considérer une période d’apprentissage de 7 années
Enrich Frost, Krallen
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Livre 3 : Aides
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Equipement

Valeurs du commerce
MODES DE PAIEMENT
La plupart du temps considérez que les personnages
ont en leur possession quelques potins ou quelques
biens à échanger contre les biens de consommation
courante dont ils ont besoin (un repas, une boisson,
un vêtement basique…).
Le troc garde encore une part importante en temps
qu’outil de commerce, même si les monnaies prennent
de plus en plus d’importance sur le dernier siècle
avant le Ragnarok.
MONNAIE KELTOISE
Le potin est la première monnaie à être frappée
en Terres du milieu. Elle apparaît en Gaule, plus
précisément, environ 200 ans avant le Ragnarok.
Elle est faite de bronze et a moins de valeur que les
monnaies minoennes.
Il faut 8 potins pour faire 1 drachme et 160 pour
1 statère. Un potin moyen est constitué de 5 gr de
bronze.

MONNAIE MINOENNE ARMEMENT

C’est la monnaie la plus répandue en terres ibères Carquois de 20 flèches/carreaux (30 potins)
et dans le sud de la Gaule. Les pièces principales Flèches ou carreaux fabriqués avec des corps de bois
sont le statère (en or et fractionnable) et la drachme équilibrés, des empennages de plumes et des pointes
(en argent) par ordre de valeur. Il existe des pièces en fer.
en argent de plus grande valeur que la drachme, en
général ces pièces sont fractionnables. Fourreaux
Étui en métal fin et rigide ou en cuir, il protège la lame
1 statère (8 gr d’or) = 20 drachmes = 160 potins de l’épée et en facilite son port et transport.
1 statère = 2 hémistatères
1 statère = 4 quarts Fourreau celte métallique pour épée droite (30 potins)
Il permet de gagner 1 à l’initiative lors du premier
1 drachme (4 gr d’argent) = 8 potins tour, ensuite le point est retranché de l’initiative.
1 didrachme = 2 drachmes
1 tétradrachme = 4 drachmes Fourreau celte métallique pour lame légère droite (10
potins)
Quelques équivalences : Il permet de gagner 1 à l’initiative lors du premier
1 statère = 2 vaches tour, ensuite le point est retranché de l’initiative.
= 4 poneys celtes
= 150 kg de céréales (3 médimes) Fourreau cuir avec bouterolle (5 potins)
= 2 chevaux de l’Empire Le fourreau en cuir bien que relativement rigide ne tient
= 6 cochons pas sa forme aussi bien que le fourreau métallique.
= 6 moutons Une pièce en métal nommé bouterolle est sertie en
son bout afin d’accroître son maintien.

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Taran et billes de mousquet ou mousqueton
x 10 (50 potins)
Le Taran est une poudre explosive dont seuls quelques
druides de l’Académie ont le secret. Il n’apparaît que
lors de la renaissance.
Les billes sont fabriquées en alliage de plomb.
HABILLEMENT
Braie et tunique basiques (5 potins)
Il s’agit d’un ensemble de vêtement constitué de tissus
de lin ou de laine, plus rarement de chanvre. Ces
tissus sont teintés de nombreuses couleurs naturelles.
Bottes en cuir (6 potins)
Généralement utilisées par les soldats, les bottes sont
faites de cuir et possèdent une semelle renforcée. Leur
canon est généralement lacé au mollet.
Cape en cuir et fourrure (6 potins)
Si la cape en cuir ou en peau ne protège pas
forcément mieux du froid qu’une cape en laine, elle
résiste mieux à une pluie prolongée.
Cape en laine (3 potins)
Ce grand trapèze de laine tissée protège aussi bien du
froid que de la pluie. Il s’attache autour des épaules
et du cou grâce à une fibule (épingle métallique).
Couverture (3 potins)
Grand rectangle de laine tissée, il est généralement
plus épais qu’une cape, mais moins travaillé.
Ensemble de vêtements de qualité (10 potins)
Un soin particulier a été porté au choix des tissus et à
leur assemblage, donnant un vêtement plus esthétique
dans sa coupe et plus résistant.
Mocassins ou Brogues (2 potins)
Il s’agit de chaussures faites de cuir.
Pantalon en peau ou en cuir (4 potins)
Plus résistants que les braies classiques, ils sont
également plus chauds dans le cas d’un pantalon en
peau d’animal.
Tunique en peau ou en cuir (4 potins)
Comme pour le pantalon, la matière de ce vêtement
le rend plus robuste et éventuellement plus chaud.
INSTRUMENTS DE MUSIQUE
S’ils sont fabriqués dans des matériaux précieux leurs
prix peuvent être multiplier par deux, voire dix.
Simples (5 potins)
Syrinx (flûte de pan), pipeau, flûte, Tambourin,
cymbales, clochettes, aulos (flûte double)
Complexes (50 potins)
Bolga (biniou), Carnyx (cor de guerre celte), lyre,
harpe, Bucina (cor de guerre étrusque)
MÉTAUX
Il est possible de trouver les métaux précieux sous
forme de lingots de poids divers. Cela peut faciliter
certaines transactions d’importance.
1 kg de fer (32 potins)
1 kg de bronze : cuivre + étain (190 potins)
1 kg d’argent (2 000 potins)
1 kg d’or (20 000 potins)
OUTILS
Briquet à friction (2 potins)
Composé d’une pierre de silex et d’un briquet en
acier en forme de B.
Canif (15 potins)
C’est un petit couteau dont la lame est repliable dans
son manche (en métal, bois ou corne).
Chaîne 1 mètre (60 potins)
Constituée de maillons métalliques imbriqués les uns
à la suite des autres elle possède une résistance bien
supérieure à la corde mais moins de flexibilité. Une
chaîne moyenne possède une force de 10.
Clous x 10 (3 potins)
Pointes métalliques munies d’une tête légèrement
aplatie mesurant de 5 à 10 cm.
Corde 10 mètres (3 potins)
En général traissée de fibres de chanvre, la corde
peut être plus ou moins épaisse et donc supporter des
charges variables. Son tressage la rend très résistante.
Une corde moyenne possède une force de 5.
Huile pour éclairage (6 potins)
Contenue dans une petite amphore de terre cuite,
il s’agit d’un litre d’huile destinée à éclairer par
combustion. Il permet 2 recharges d’une torche à
huile ou 10 d’une lampe.
Lampe à huile (1 potin)
Faite, le plus souvent en terre cuite, ce petit objet
fonctionne de la même manière qu’une torche à
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huile. Sa lumière est plus faible et son autonomie est
d’environ une demi-heure.
Marteau (10 potins)
Composé d’un manche de bois et d’une tête plate en
fer très résistant.
Petite scie (15 potins)
Munie d’une lame de fer d’une trentaine de cm, cette
scie permet des découpes assez précises.
Tenailles (10 potins)
Outil de forgeron en fer cette pince permet de saisir,
maintenir et travailler les métaux chauffés dans la
forge.
Torche à huile (2 potins)
Entièrement constituée de bois, elle est composée
d’un réceptacle en demi-sphère monté sur un long
manche, le tout mesurant environ 1,40 mètre. À
l’intérieur du réceptacle se trouve une épaisse mèche
en chanvre qui baigne dans de l’huile de combustion.
L’huile se consume en environ 3 heures. Elle sert
habituellement de manière statique, fichée dans le
sol.
Torche au soufre (2 potins)
Il s’agit d’un carré de tissu ayant baigné dans une
décoction à base de soufre, salpêtre et résine. Ce
dernier se fixe sur un bout de bois sec avant d’être
enflammé. La combustion de l’ensemble donne un
éclairage correct durant 15 à 20 minutes. Toutefois
son utilisation est risquée car de petites particules de
matière enflammée en tombent régulièrement.
PARURES
Ensemble cosmétique (10 potins)
Chaque objet peut être trouvé au détail. Comptez 2
ou 3 potins pour ceux en métal. L’ensemble contient :
un rasoir en métal, un miroir en métal poli, des forces
(ce sont des sortes de ciseaux), un peigne en os ou
corne et du sopo (savon fait de suif et de cendres).
Bijoux
Il existe de nombreux bijoux : boucles d’oreilles,
anneaux, parures, etc., ou objets courants façonnés
avec des métaux précieux : fibules, peignes, broches,
etc. Vous pouvez vous baser sur les torques pour en
calculer la valeur. Si ces derniers possèdent en plus
des pierres précieuses vous pouvez l’augmenter
considérablement (multipliez par 2 ou plus en fonction
de la rareté des gemmes).
Torque de cou en argent, environ 30 gr (90 potins)
222
Torque de cou en bronze, environ 25 gr (8 potins)
Torque de cou en or, environ 50 gr (1 500 potins)
Torque de cou moyen en argent, environ 130 gr (390
potins)
Torque de cou moyen en bronze, environ 110 gr (32
potins)
Torque de cou moyen en or, environ 250 gr (7 500
potins)
Torque de cou lourd en argent, environ 400 gr
(1 200 potins)
Torque de cou lourd en bronze, environ 350 gr (102
potins)
Torque de cou lourd en or, environ 500 gr (15 000
potins)
Pour un torque de bras ou de poignet vous pouvez
diviser le tarif par deux.
RÉMUNÉRATIONS
De manière générale 1 jour de travail (ferme, mine,
carrière, orpaillage…) est rémunéré par 2 potins.
Les mercenaires ou soldats touchent environ 1 potin
par jour (nourris et logés).
RESTAURATION
Boissons fermentées
Les plus courantes sont la bière, l’hydromel et le vin.
Les deux premières sont assez généralisées, le vin lui
est courant dans l’Empire et le sud de Midgard, mais
ne se généralisera sur l’ensemble des territoires que
durant la Renaissance.
On trouve des produits de base et des produits de
qualité supérieure pour chacune de ces boissons.
Produits de base, pour 1 litre (1 potin)
Produits de qualité, pour 1 litre (4 potins)
Nuit et dîner dans une auberge (2 potins)
Dans les grandes cités-comptoir il est possible de
s’héberger dans une auberge. Ces lieux vous offrent
de quoi vous restaurer et éventuellement un coin ou
dormir.
Restauration pour 1 journée (1 potin)
Se nourrir correctement pour une journée, l’équivalent
de 3 bons repas.
TRANSPORT ET VOYAGE
Amphore moyenne, 20 litres (2 potins)
L’amphore est faite d’argile cuite.
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VALEURS GÉNÉRIQUES EN POTINS

Tarifs en Potins
Animaux Complexe 50 Torque moyen Or 7 500
Cheval 80 Métaux Torque lourd Argent 1 200
Cochon 26 Argent 1 kg 2 000 Torque lourd Bronze 102
Mouton 26 Bronze 1 kg 190 Torque lourd Or 15 000
Poney celte 40 Fer 1 kg 32 Rémunération
Poule 2 Or 1 kg 20 000 Jour de travail 2
Vache 80 Outils Mercenariat 1
Armement Briquet à friction 2 Restauration
Carquois 5 Canif 15 Auberge x 1 nuit 2
Flèches/carreaux x 20 25 Chaîne x 1 mètre 60 Boissons simples 1 litre 1
Boissons de qualité 1
Fourreau cuir 5 Clous x 10 3 4
litre
Fourreau métal court 10 Corde x 10 mètres 3 Complète x 1 journée 1
Fourreau métal long 30 Huile pour éclairage 6 Transport & voyage
Taran et billes x 10 50 Lampe à huile 1 Amphore 2
Habillement Marteau 10 Carte locale 200
Bottes en cuir 6 Tenailles 10 Carte territoriale 900
Braie et tunique 5 Torche à huile 2 Char 320
Cape en laine 3 Torche au soufre 2 Charrette 64
Cape en fourrure 6 Scie (petite) 15 Sac 2
Couverture 3 Parures Sacoche 2
Ensemble de qualité 10 Cosmétique 10 Selle 8
Mocassin ou brogues 2 Torque Argent 90 Tonneau 50
Pantalon en cuir 4 Torque Bronze 8
Tunique en cuir 4 Torque Or 1 500
Instruments de musique Torque moyen Argent 390
Simple 5 Torque moyen Bronze 32

Cartes Char (320 potins)

Les cartes sont très rares, il s’agit plus souvent de
copies de cartes faites par des marchands de l’Empire
que de cartes réelles.
Une carte peut baisser un niveau de difficulté de 1 à
2 crans.
Carte locale, exemple : Aquitania (200 potins)
Carte territoriale, exemple : Gaule (900 potins)
Le char est un véhicule de guerre à deux roues, tracté
par 2 chevaux. En usage normal il transporte un
conducteur et un combattant.
Son utilisation première a été détournée dans
certaines grandes arènes, où il est tracté par 4
chevaux et n’emporte que le conducteur, afin de faire
de spectaculaires et dangereuses courses.

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Charrette (64 potins)
Ce moyen de transport est constitué d’un plateau et
de deux grandes roues. Il peut posséder des côtés
faits de piquets de bois. Certains grands modèles
possèdent 4 roues plus petites et des plateaux plus
grands. L’ensemble est tracté par des bœufs, des
vaches, des poneys ou des chevaux.
Il existe également de petits modèles nommés
charrettes à bras, qui sont poussés à la main.
Sac en toile (2 potins)
Fabriqué en général de toile de chanvre, il peut l’être
dans des fibres de meilleure qualité, selon son usage
ou sa destination.
Sacoche en cuir (2 potins)
Il s’agit d’une grosse bourse fermée par un rabat
Armement
LEXIQUE
CAC : Combat Au Corps à Corps
CAD : Combat A Distance ARMES
LG : Légère
M : Moyenne Angon
LD : Lourde
TLD : Très Lourde
AA : A Allonge harpon. Elle est originaire du sud du royaume Dansk
PM : Propulsion Manuelle : peut être lancée
De taille : correspond aux armes dont les dommages
principaux sont tranchants.
D’estoc : correspond aux armes dont les dommages
principaux sont perforants, sauf angons, lances,
javelots, tridents et armes à distance.
Contondant : correspond aux armes dont les
dommages principaux sont contondants, sauf les
bâtons.
Spécialisation «lances et bâtons»  : englobe les
angons, lances, javelots, trident et bâtons.
Valeur de l’armement
Les valeurs de l’armement sont données en potins
(pour simplifier) pour leurs lieux d’origine. Il s’agit de
valeurs indicatives, qui peuvent facilement varier de
10 % en plus comme en moins.
Pour se procurer un produit hors de sa zone d’origine,
il faudra que le Meneur détermine si oui ou non
l’objet peut être trouvé et son tarif sera toujours plus
important, en général de 1,5 à 2 fois plus.
Une provenance générique signifie que l’objet peut
224
et munie d’une lanière permettant de la porter à la
ceinture ou à l’épaule.
Selle (8 potins)
Cet outil de monte facilite le maintient du cavalier
durant les manœuvres complexes comme le galop, le
franchissement ou le combat.
Tonneau moyen, 100 litres (50 potins)
Le tonneau est une invention celte, il est fait de bois de
chêne cerclé de lames de fer rivetées.
être trouvé dans n’importe quelle contrée auprès des
personnes appropriées, leur tarif ne varie que peu.
L’angon est une lance dont le fer a la forme d’un
et des territoires Elbes (Germanie). Plantée dans un
bouclier elle y reste accrochée rendant l’usage de ce
dernier plus difficile, d’autant qu’il suffit de marcher
sur la lance pour tirer le bouclier, et l’adversaire, vers
le sol.
Spécial : l’Angon nécessite une action simple pour
être retirée après une attaque réussie, dans ce cas
elle inflige 4 points de dommages supplémentaires
sans armure (dus aux barbelés).
Longueur approximative : 2 m.
Provenance : Scand
Arbalète
Arc très court monté sur un axe en bois permettant
d’épauler pour tirer. Plus simple d’utilisation que l’arc
il est également plus puissant à courte portée grâce
à la tension obtenue et à la taille des carreaux. Par
contre sa portée est bien moindre.
C’est une arme qui sera développée par l’Empire
Teuton.
Provenance : Empire Teuton
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Arbalète à poulie
Plus grande et encombrante que la simple arbalète,
l’arbalète à poulie dispose d’un mécanisme à poignet
et cliquet permettant de donner une tension plus
importante dans l’arc. À courte portée ses dommages
sont fulgurants.
C’est une arme qui sera développée par l’Empire
Teuton.
Provenance : Empire Teuton
Arc simple
L’arc simple mesure en moyenne 1 mètre et possède
une portée importante.
Provenance : générique
Arc composite
L’arc composite est fait de plusieurs épaisseurs de
bois et possède souvent 3 courbures. Sa puissance
est plus grande que celle de l’arc simple.
Provenance : Empire Minoen
Arc long
L’arc long peut mesurer jusqu’à 1,50, sa portée est
bien plus importante que celle des autres arcs, par
contre il est plus encombrant.
Provenance : générique
Bâton
Le bâton de combat mesure de 1,50 à 2 mètres en
général. Il est renforcé dans ses extrémités et se manie
à 2 mains pour être efficace.
Provenance : générique
Caestus
Le caestus couvre le dessus de la main et les
phalanges. Il est fait de cuir, de plaques ou pointes
de métal. Il est utilisé en combat à mains nues mais
provoque des dommages létaux (contrairement aux
poings nus).
Provenance : générique
Cladio
Épée celte, l’arme mesure en moyenne 80 cm. Il s’agit
d’une lame droite à double tranchant qui inspirera le
glaive étrusque.
Provenance : Celte
Couteau de lancer
Il s’agit d’une arme dotée d’un manche très court
et d’une lame acérée. Inadapté pour le combat
rapproché il est cependant très bien équilibré pour
être lancé.
Provenance : générique
Coutelas
Le coutelas est un grand couteau de combat à la
lame épaisse et large. En général, il ne possède qu’un
tranchant.
Provenance : générique
Dague
La dague est dotée d’une lame effilée à double
tranchant de 10 à 30 centimètres.
Provenance : générique
Falcata
La Falcata est un glaive Ibère à lame légèrement
courbe à simple ou double tranchant. Sa lame
mesure environ 60 cm et elle est plus lourde que
celle du Glaive. Malgré sa taille elle est considérée
comme une arme lourde. Dû à la forme de sa lame
et à son poids elle est capable de délivrer des coups
aussi puissants que ceux d’une hache et elle est très
efficace pour trancher des membres ou des têtes.
Spécial  : grâce à sa forme et son poids, la falcata
permet de modifier le dé de localisation de + 1 (au
choix du joueur) sans modifier le résultat du test de
compétence.
La falcata est appelée Kopis dans l’Empire Minoen
Provenance : terres Ibères
Falcata Chalyb
La Falcata Chalyb est en tout point identique à la
Falcata traditionnelle si ce n’est qu’elle est fabriquée
dans un acier spécial dans la cité de Tolèdo qui
accroît son efficacité.
Spécial  : grâce à sa forme et son poids, la falcata
permet de modifier le dé de localisation de +1 (au
choix du joueur) sans modifier le résultat du test de
compétence.
Provenance : Tolèdo, terres Ibères
Filet
Inspiré du filet de pêche cette arme de forme carré ou
circulaire possède une envergure moyenne de 2 m.
Elle peut servir à frapper mais cause des dommages
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Hache à deux
mains

Hache Hache Francisque

(teutone)

contondants non létaux. Son utilisation principale est
d’être lancée sur l’adversaire afin de l’entraver. Si
celui-ci est pris dans le filet il doit soit réussir un test
d’opposition de Force ou de Dextérité pour se libérer
(Force du filet 6, Dextérité 4).
Provenance : générique
Fléau
Inspiré de l’outil agricole, le fléau est une arme
articulée développée dans l’Empire Teuton. Elle
possède un manche en bois sur lequel est fixée une
chaîne qui se termine par une masse métallique
hérissée de pointe.
Provenance : Empire Teuton
Fléau à deux mains
Similaire au fléau, son manche est plus long afin de
pouvoir le manier plus aisément à deux mains. En
général, il possède trois chaînes et donc trois masses
à pointes.
Provenance : Empire Teuton
Francisque
La francisque est une hache de guerre à simple
tranchant utilisée, par l’élite combattante, au corps à
corps mais ayant la particularité d’être suffisamment
équilibrée pour être lancée sur une distance courte.
Elle est originaire des territoires Elbes, mais a
également été rapidement adoptée par les Galates
de Franck Alvard qui l’ont démocratisée en Gaule lors
de la Renaissance.
Longueur approximative : 50 à 60 cm.
Provenance : Germanie, Empire Franc
Fronde
Composée d’une poche et d’une lanière de cuir, la
fronde utilise la force centrifuge pour projeter des
billes de métal ou des pierres avec force et précision.
Provenance : générique
Glaive
Épée courte inspirée du Cladio celte, c’est une arme
d’estoc possédant une puissante pointe, capable
de délivrer des coups de taille meurtriers. Sa lame
à deux tranchants, large et robuste, possède une
nervure centrale. La lame du Glaive mesure de 40 à
60 cm de long.
Provenance : Empire Minoen

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Gourdin
Arme primitive il s’agit d’un long morceau de bois
robuste plus large à son extrémité opposée à la saisie.
Provenance : générique
Grande épée
Cette épée à longue et assez lourde lame est
apparue dans l’Empire Teuton avec le développement
des nouvelles armures. Elle se manie à deux mains
et sa lame mesure de 1,20 à 1,60 mètre. Bien
qu’encombrante, elle est assez légère pour être
utilisée par n’importe quel combattant.
Provenance : Empire Teuton
Hache
La hache de combat possède une forte lame à simple
ou double tranchant fixée au bout d’un manche de
bois. Parfois, elle possède une pointe, soit sur la
partie opposée à la tête, soit en bout de manche. Elle
mesure en général de 50 à 80 cm.
Provenance : générique
Hache à deux mains
Grande hache de combat pouvant mesurer jusqu’à
plus d’un mètre, elle possède une tête très lourde à
simple ou double tranchant.
Provenance : Scand
Javelot
Cette arme composée d’une longue tige de bois se
termine par une pointe métallique. Elle est parfaitement
adaptée pour être lancée à grande distance. Elle peut
accessoirement servir au corps à corps.
Provenance : générique
Khépesh
Le khépesh est un sabre originaire de l’Empire
Egyptae. Il possède une forme très particulière sa
lame étant droite sur quelques centimètres avant de
s’incurver vers l’extérieur en formant un croissant de
lune allongé.
Provenance : Empire Egyptae
Lance
La lance est composée d’une hampe en bois de 1,20
à 1,60 mètre terminée par un fer pointu et tranchant.
Celui-ci (nommé aichme dans l’Empire Minoen) peut
revêtir de nombreuses formes : en triangle, en feuille...
Têtes de lance
La lance s’utilise à une ou deux mains, et peut être
propulsée à moyenne distance.
Provenance : générique
Langsax
Le langsax est une épée scand à un seul tranchant
possédant une pointe très effilée. La longueur
approximative de sa lame est de 60 cm.
Provenance : Scand et Germanie
Marteau à deux mains
Le marteau à deux mains est une grande masse
possédant une très lourde tête rectangulaire sans
pointe ou lame, mais avec un pouvoir contondant
énorme.
Provenance : Scand et Germanie
Masse
Évolution du gourdin, cette arme peut avoir de
nombreuses formes, mais globalement il s’agit d’une
arme assez courte, de 40 à 60 cm, avec une tête
très lourde et souvent munie de pointes ou de petites
lames pouvant provoquer des dommages perforants.
Il peut également prendre la forme d’un marteau
avec une imposante tête rectangulaire.
Provenance : générique
Masse à deux mains
Cette énorme masse mesurant jusqu’à un mètre
possède un fort manche de bois parfois renforcé
de métal et une tête massive pouvant comporter
des pointes ou de petites lames pouvant causer des
dommages perforants.
Provenance : générique
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Matraque
Il s’agit d’une arme courte de contact étudiée pour
étourdir ou assommer une victime à la tête nue. Ses
dommages sont non létaux par défaut.
Provenance : générique
Mousquet franc
Évolution de l’arquebuse galate, le mousquet est un
long fusil dont le canon fait de 90 cm à 1,20 mètre.
Il utilise la poudre Taran pour projeter des billes de
plomb à grande vitesse sur de grandes distances.
Ces dernières ont ainsi une valeur de pénétration aux
armures bien plus grande que les flèches.
Rechargement lent : un mousquet nécessite 1 Tour
complet pour être rechargé. Il ne peut pas bénéficier
de la manœuvre Rechargement rapide.
Tarif  : à la création du personnage, le Profil
Mousquetaire peut obtenir cette arme à la moitié de
sa valeur.
Provenance : Empire Franc
Mousqueton franc
Inspiré du mousquet, le mousqueton est un mousquet
de petite taille qui peut se manipuler d’une seule main.
Sa puissance et sa portée sont moindres en revanche.
Rechargement lent : un mousqueton nécessite 1 Tour
complet pour être rechargé. Il ne peut pas bénéficier
de la manœuvre Rechargement rapide.
Tarif  : à la création du personnage, le Profil
Mousquetaire peut obtenir cette arme à la moitié de
sa valeur.
Provenance : Empire Franc
Poignard
Le poignard est assez semblable à la dague, si ce
n’est que plus court en général (environ 20 cm au
total) qui peut être utilisé en combat rapproché mais
dont l’utilité première est d’être projeté sur la cible.
Provenance : générique
Poing / Pied
Les coups de poing et de pied sont des attaques
de combat à main nue. Par défaut ils causent des
dommages non létaux. Voir chapitre «Combat à
mains nues».
Scramasaxe
Le scramasaxe est une version courte du langsax. Ce
long poignard à la dimension d’une épée possède
228
une lame large et robuste de 50 cm de long et un seul
tranchant. La pointe plus allongée et renforcée en fait
une arme d’estoc très meurtrière.
Provenance : Scand et Germanie
Serpe de guerre
Cette arme, portée exclusivement par certains
druides, est une adaptation de leur outil de travail en
une arme de combat.
Longueur approximative : 40 cm.
Provenance : Celte
Shamshïr
Cette arme, d’une longueur approximative de 90 cm,
est dérivée du kopis minoen, est développée dans
les royaumes orientaux comme la Perse. Il s’agit
d’un long sabre à simple tranchant dont le tiers final
(parfois la moitié) de la lame est légèrement courbé
vers l’extérieur. Il est possible d’en trouver dans les
cités-comptoir du Sud.
Provenance : Orient
Shamshïr damassé
Arme identique au shamshir mais dont l’acier de
grande qualité a été forgé avec une technique
spéciale développée dans la cité de Damas.
Provenance : Damas, Empire Carthaginois
Sica
Le sica est un court sabre à double tranchant dont la
pointe est recourbée vers l’intérieur, ce qui lui permet
de contourner plus aisément les boucliers. Longueur
approximative : 60 cm.
Provenance : Empire Minoen
Spatha
Évolution du glaive, cette épée droite à double
tranchant se rapproche du Cladio originel. Elle
mesure entre 80 cm et 1 mètre.
Provenance : Empire Minoen
Trident « Fuscina »
Le trident est une arme d’hast mesurant environ 1,40
mètre dont l’extrémité est terminée par trois pointes
de métal. Elle peut être projetée à courte distance
comme une lance. Au contacte, sa tête en forme de
fourche aide à détourner les lames adverses.
Provenance : Empire Minoen
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Langsax

Tranchoir Fomoré

Shamshïr

Khépesh

Serpe de guerre

Ulfberht Xiphos

L’Ulfberht est une épée longue d’environ 90 cm,
forgée dans un acier de très grande qualité qui la
rend plus efficace. Sa lame à double tranchant
possède une pointe effilée qui lui permet de pénétrer
plus facilement les cottes de mailles.
Provenance : Scand et Germanie
Cette courte épée minoenne à double tranchant
possède une lame en forme de feuille mesurant de
50 à 60 cm. Sa garde est discrète, mais suffisamment
efficace pour parer les coups.
Provenance : Empire Minoen

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BOUCLIERS
Aspis koilé
Ce bouclier rond de 90 à 100 cm de diamètre est
constitué d’une armature de bois couverte d’une
plaque de bronze. Il peut être échancré sur l’un de ses
côtés afin de faciliter le passage d’une lance lorsqu’il
est utilisé en formation. Son système d’attache permet
de le fixer fermement sur l’avant-bras.
Provenance : Empire Minoen
Aspis sparte
Ce très grand bouclier (plus d’un mètre de diamètre)
est semblable à l’aspis koilé, bien que toujours
circulaire. Il est principalement utilisé par les troupes
lourdes.
Provenance : Empire Minoen
Bouclier celte
De forme plus ou moins ovale, ce bouclier mesure
jusqu’à 1,20 mètre. Son armature est faite de bois
ou d’un treillis d’osier robuste recouvert de cuir et
renforcé d’orles métalliques. Certains sont recouverts
par une fine plaque de bronze ornementale.
De par sa forme et sa tenue, via un umbo central, il est
aussi défensif qu’offensif.
Provenance : Celte
Bouclier scand
Bouclier de bois lourd et de forme circulaire (environ
90 cm de diamètre), ses bords sont renforcés de cuir.
Provenance : Scand
Caetra
Évolution du bouclier celte, le caetra d’origine ibère
est plus petit et rond. Il est fait de bois et supporte un
fin plaquage métallique.
Provenance : Terres Ibères
Clipeus
Bouclier des troupes étrusques il cohabite avec son
successeur les Scutum. Il s’agit d’un grand bouclier
circulaire (jusqu’à 1 mètre de diamètre) assez
semblable à l’Aspis koilé. Il est constitué d’une
armature d’osier couverte de cuir, lui-même recouvert
par un placage de bronze.
Provenance : Empire Minoen
230
Parma
Ce petit bouclier de forme rectangulaire est utilisé
essentiellement par les gladiateurs dans les combats
d’arène.
Provenance : générique
Pelta
Bouclier d’origine Thrace en forme de demi-lune, il est
fait d’une armature en treillis d’osier léger recouverte
de cuir. Il équipe généralement les troupes légères.
Provenance : Empire Minoen
Scutum
Le scutum est une évolution du clipeus. Il perd sa
forme ronde pour devenir rectangulaire et plus grand.
Comme le bouclier celte il peut atteindre 1.20 mètre
et plus. Comme l’aspis sparte il est utilisé en général
par l’infanterie lourde.
Provenance : Empire Minoen
LES ACIERS DE HAUTE QUALITÉ
Il existe trois types de fabrication qui peuvent être
utilisés pour créer des armes de bien plus grande
qualité que les armes courantes : l’utilisation du
khalubos, la forge de l’acier damassé et la forge des
épées ulfberht.
Ces armes sont rares et extrêmement coûteuses,
seuls les plus riches et puissants guerriers y ont
généralement accès.
Khalubos
Même si les armes forgées par les maîtres forgerons
de Tolèdo sont déjà remarquables par leur qualité
et notamment leur résistance à la rupture, les grands
maîtres Chalybios peuvent produire des armes encore
meilleures portant le nom de Falcata Chalyb.
Ulfberht
L’épée ulfberht est née de la combinaison d’un savoir
rare détenu par un nombre restreint de forgerons
Dansks, et d’un acier que seul une poignée de viking
de renom est capable d’obtenir. Ce dernier provient
de lointaines terres de l’est (l’Inde). Cette épée est bien
plus légère, souple et résistante que ses homologues
de même taille et sa pointe est spécialement étudiée
pour pénétrer les cottes de mailles.
Les épées ainsi réalisées sont toutes marquées en
lettres étrusques : « +VLFBERH+T ». Personne ne sait, ni
même les forgerons capables de la réaliser, pourquoi
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ce nom, qui signifie «  éclat du loup  », est incrusté
dans une langue étrangère. Le maître forgeron l’ayant
inventée n’étant connu de personne.
Acier damassé
De grands artisans de la cité de Damas en Assyrie
ont développé une manière particulière de travailler
l’acier. Un acier provenant d’Inde lui aussi, mais
différent de celui utilisé dans l’ulfberht, ces lingots sont
nommés wootz. Façonné en couches successives de
duretés différentes il produit des armes résistantes et
très effilées, à l’aspect moiré particulier.
Il est possible de trouver des shamshïrs forgés ainsi
dans les grandes cités-comptoir de l’Empire, comme
Massalia, à des tarifs princiers.
LES ARMES À POUDRE DES
MOUSQUETAIRES FRANCS
Les druides galates ont ramené avec eux un secret
bien gardé, celui de la fabrication de la poudre
explosive (le Taran) et des armes à feu.
La poudre utilisée par les mousquetaires possède une
composition proche de la poudre noire traditionnelle,
mais possède également des attributs particuliers
qui font qu’elle ne saurait être produite par d’autres
alchimistes que ceux en possédant le secret.
La poudre explosive fabriquée par les druides
de l’Académie des mousquetaires possède une
grande résistance à l’humidité (bien entendu si elle
est immergée, elle perd sa capacité à détonner) et
explose au contact d’une flamme ou d’une étincelle
mais également à celui d’un éclat d’ambre bien
particulier mais répandu.
Les marteaux des mousquets et autres armes à
feu sont équipés d’éclats de ces éclats d’ambre,
permettant ainsi de faire feu en toutes circonstances.
Voir le chapitre sur les « Confréries et les Ordres en
Gaule ».

Mousquets

Mousquetons
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Armes de Corps à corps

Bonus
Armes Bonus Spécial Valeur
Dommages
Cont. Perf. Tran. Att. Déf. Init.
Légères
Caestus 1 NA NA 0 0 2 12
Couteau de lancer 0 1 1 1 0 1 Propulsion manuelle 42
Coutelas 0 1 2 1 0 1 50
Dague 0 1 2 0 0 1 40
Matraque 1 NA NA 1 0 0 Dommages non létaux 2
Poignard 0 2/1 1 0 0 1 Propulsion manuelle 52
Poing / Pied 0 NA NA 0 0 2 Dommages non létaux NA
Moyennes
Bâton 1 NA NA 0 0 1 Se manie à 2 mains 5
Cladio 0 2 3 0 1 0 60
Entraver - Propulsion manuelle –
Filet 0 NA NA 0 0 0 44
Dommages non létaux
Francisque 0 NA 4/2 1 0 0 Propulsion manuelle 62
Glaive 0 3 3 0 0 0 60
Gourdin 1 NA NA 0 0 0 2
Javelot 0 1/3 NA 1 0 0 Propulsion manuelle 52
Khépesh 0 2 3 0 0 1 60
Langsax 0 3 2 1 0 0 60
Scramasaxe 0 3 1 1 0 1 60
Serpe de guerre 0 0 3 1 0 1 50
Shamshïr 0 2 3 1 0 0 60
Sica 0 1 3 2 0 0 60
Arme à allonge
Trident "Fuscina" 0 2/2 NA 0 1 0 54
Propulsion manuelle
Xiphos 0 3 2 0 1 0 60
Lourdes
Arme à allonge – Dommages spéciaux
Angon 0 4 0 1 0 1 96
Désarmement bouclier
Falcata 0 1 5 0 0 0 +1 à la localisation 72
Falcata Chalyb 0 1 5 1 0 0 +1 à la localisation 125
Fléau* 3 0 NA 2 0 0 50
Hache 0 1 5 1 0 0 70
Lance 0 4/3 1 1 0 2 Arme à allonge - Propulsion manuelle 104
Masse 3 1 NA 0 1 0 50
Spatha 0 1 4 1 1 0 70
Shamshïr damassé 0 2 4 1 0 1 120
Ulfberht 0 2 4 1 1 0 120
Très lourdes
Fléau à deux mains* 5 1 NA 2 0 0 Se manie à 2 mains 80
Grande épée* 2 4 6 1 0 0 Se manie à 2 mains 130
Hache à deux mains 2 1 8 1 0 0 Se manie à 2 mains 120
Marteau à deux mains* 6 0 NA 1 0 0 Se manie à 2 mains 70
Masse à deux mains 5 2 NA 1 1 0 Se manie à 2 mains 90
* Disponible uniquement à l’ère Renaissance.

232
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Certaines armes peuvent être propulsées
manuellement afin de percuter une cible et causer des
dommages, même si elles ne sont pas étudiées pour
ces actions.
Les armes de CAC possédant la caractéristique
Propulsion manuelle sont optimisées en ce sens,
lorsqu’elles sont projetées vous devez prendre en
compte les bonus dommages indiqués après le / ou
reportez-vous au tableau des Armes à propulsion
manuelle.
Pour les autres, considérez qu’elles ont un malus
d’attaque de 5 et un bonus dommage de 0 pour des
dommages uniquement contondants ou perforants
(selon l’arme).

Armes à propulsion manuelle

Bonus
Armes Bonus Portée* Spécial Valeur
Dommages
Cont. Perf. Tran. Att. Déf. Init. Nor. Ext.
Couteau de lancer NA 1 NA 1 0 1 5 + F 10 + F 42
Entraver - Dommages non
Filet NA NA NA 0 0 0 2 + F 3 + F 44
létaux
Francisque NA NA 2 1 0 0 10 + F 15 + F 62

Javelot NA 3 NA 1 0 0 25 + F 50 + F 52

Lance NA 3 NA 1 0 2 10 + F 40 + F Arme à allonge 104

Poignard NA 1 NA 0 0 1 3 + F 5 + F 52

Trident "Fuscina" NA 2 NA 0 1 0 3 + F 10 + F Arme à allonge 54

* La portée est donnée en mètres, elle est égale à une base accrue ou diminuée par la Force du lanceur.

Armes de Combat à Distance

Armes Bonus Dommages Bonus Munitions Portée Spécial Valeur
Cont. Perf. Tran. Bal. Att. Init. Cap. Cad. Recul Nor. Ext.
Légères
Fronde 1 NA NA NA 0 0 1 NA 0 25 35 2

Moyennes
Mousqueton Rechargement lent
NA NA NA 2 0 3 1 NA 0 20 30 250
franc* - tarif

Lourdes
Arbalète* NA 2 NA NA 2 0 1 NA 0 20 50 Se manie à 2 mains 60

Arc simple NA 1 NA NA 0 0 1 NA 0 50 120 Se manie à 2 mains 10

Arc composite NA 2 NA NA 0 0 1 NA 0 50 120 Se manie à 2 mains 30

Arc long NA 1 NA NA 0 0 1 NA 0 90 200 Se manie à 2 mains 10

Très Lourdes
Arbalète à NA 3 NA NA 2 0 1 NA 0 30 60 Se manie à 2 mains 90
poulie*
Se manie à 2 mains
Mousquet NA NA NA 3 0 2 1 1 0 30 100 Rechargement lent 380
franc* - tarif
*Disponible uniquement à l’ère Renaissance.

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Boucliers
Armes Dommages Bonus Bonus armure* Spécial Valeur
Contondant Att. Déf. Init. Cont. Perf. Tran. Bal.
Légers
Parma 0 0 1 1 1 1 1 0 Encombrement +0 20
Pelta 0 0 1 1 1 1 1 0 Encombrement +0 20
Moyens
Aspis koilé 1 0 2 0 2 2 2 1 Encombrement +1 40
Bouclier celte 1 1 1 0 2 2 2 1 Encombrement +1 40
Bouclier scand 1 0 2 0 2 2 2 1 Encombrement +1 40
Caetra 1 0 2 0 2 2 2 1 Encombrement +1 40
Clipeus 1 0 2 0 2 2 2 1 Encombrement +1 40
Lourds
Aspis sparte 2 0 3 -1 3 3 3 2 Encombrement +2 60
Scutum 2 0 3 -1 3 3 3 2 Encombrement +2 60
* Le bouclier offre une armure sur le bras qui le porte. Si ce bras est déjà protégé par une armure,
exceptionnellement ce score vient s’additionner à celui de l’armure portée.

Armures
On parle d’une armure complète lorsqu’elle n’est compétence Port d’Armure doit être supérieur ou égal
composée que d’une seule pièce, ou d’un ensemble au score d’encombrement du mix.
Torse, Canons, Jambières.
Les Canons peuvent être remplacés par des Manicas, Exemple :
dans ce cas il faut déduire le tarif des Canons et Cuirasse de cuir (2) + manicas métalliques (3)
ajouter celui des Manicas. + jambières métalliques (2) donnent : 2 (torse) + 3
(bras) = 5
Après le «/» se trouve, éventuellement, le score Donc pour ce mix d’armure, il faut SC en Port d’Armure
d’impénétrabilité. d’au moins 5 pour éviter tous malus.
Autre exemple : Pas d’armure de torse (0) + Manica
CALCUL DE L’ENCOMBREMENT métallique (3) + jambières métalliques (2) donnent :
0 (torse) + 3 (bras) = 3
L’encombrement correspond au score global donné Donc pour cet autre mix d’armure, il faut un SC en
pour chaque armure, exemple Broigne : 3 points. Port d’Armure d’au moins 3 pour éviter tous malus.
Ou au score pour la pièce unique qui serait portée
seule, exemple la pièce de torse de la Broigne portée Si les protections des mêmes membres sont
seule : 2 Points. dépareillées (ex : une manica sur le bras d’arme et un
Par contre, si plus plusieurs types d’armure sont canon sur l’autre bras), on ne prend en compte que
mélangés référez-vous aux éléments ci-dessous. l’encombrement le plus élevé des deux.

Mixer les armures

Dans le cas d’un mix d’armure, il faut ajouter les

scores d’encombrement du torse et le plus élevé des
scores d’encombrement des membres. Pour éviter
tous malus d’encombrement d’armure, le score de la

234
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DESCRIPTIF DES ARMURES ET DES couches de forte toile, enserrant un rembourrage

intérieur constitué de crin, ouate, laine ou même de
PIÈCES D’ARMURES
vieux vêtements. Le gambison présente de nombreuses
coutures destinées à rendre cette garniture plus dense
Armure de cuir rigide et donc plus résistante.
Provenance : Empire Teuton
Elle est constituée de cuir épais et rigide, parfois
bouillie pour en augmenter la dureté. Harnois
Provenance : générique
Il est constitué de plaques et de maille afin de protéger
Armure de cuir souple l’ensemble du corps. Il s’agit de l’armure qui offre la
meilleure protection tout en ayant un encombrement
Cuir fin et souple très peu encombrant. Des vêtements acceptable.
épais ou des fourrures épaisses peuvent offrir la Provenance : Empire Teuton
même protection.
Provenance : générique Haubert

Armure métallique Il s’agit d’une cotte de mailles à manches longue, avec

Il s’agit d’armures constituées de plaques de métal
de grande dimension, deux plaques pour la cuirasse
thoracique par exemple.
Provenance : Empire Minoen
une protection pour la gorge et une jupe couvrant les
cuisses, le tout étant d’un seul tenant.
Provenance : Empire Teuton
Heaume

Broigne C’est un casque complet qui protège l’intégralité de la

Elle est constituée d’un vêtement de tissu ou de cuir
épais sur lequel sont fixés des renforts rigides appelés
macles. Ces dernières sont constituées le plus souvent
de fer, d’acier, de bois ou de plaquettes d’os. (Les
armures d’écailles et les brigandines sont des
Broignes).
Provenance : générique
tête et partiellement la gorge et la nuque.
Provenance : générique
Jambière
La jambière est une protection de cuir (souple ou
rigide) ou de métal qui couvre le tibia.
Provenance : générique

Canon Linothorax

Le canon est une protection de cuir (souple ou rigide) Armure légère minoenne, c’est une cuirasse constituée
ou de métal qui couvre l’avant-bras. de plusieurs couches de lin. Elle peut être renforcées
Provenance : générique par du cuir et équipée de lambresquins afin protéger
le bas-ventre.
Casque Provenance : Empire Minoen

Le casque protège le haut du crâne uniquement, Manica

parfois les yeux et le nez ou les joues.
Provenance : générique
Cotte de mailles
Chemise à manches courtes constituée de mailles ou
d’anneaux métalliques reliés entre eux.
Provenance : générique
Gambison
C’est est une tunique épaisse, constituée de plusieurs
La manica est une protection de cuir, de métal ou de
maille qui recouvre le bras, l’avant-bras et la main du
porteur.
Provenance : générique
Manteau matelassé
Le manteau matelassé est un manteau long en cuir et
cotte matelassée. Du fait de sa conception, c’est une
armure dont les pièces ne peuvent être dissociées.
Provenance : Terres ibères, Académie mousquetaire

235
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Armures
Protection Enc Valeur Fixe
Cont. Perf. Tran. Bal.
Cuir souple Complète 2 35 1
Cuirasse cuir souple Torse 0 1 1 0 1 20
Canons de cuir souple Bras 0 1 1 0 1 5
Jambières de cuir souple Jambes 0 1 1 0 1 10
Manteau en cuir matelassé* 2 60 1
Torse 1 1 2 0 NA
Pièce unique Bras 1 1 2 0 NA
Jambes 1 1 2 0 NA
Linothorax* 1 30 2
Pièce unique Torse 1 2 1 0 1
Broigne Complète 3 80 3
Broigne Torse 1 4 5 1 2 40
Canons de broigne Bras 0 2 3 1 1 10
Jambières de broigne Jambes 0 2 3 1 1 30
Gambison** 3 80 3
Torse 3 4/2 3 1 NA
Pièce unique Bras 2 2 1 0 NA
Jambes 2 2 1 0 NA
Cuir rigide Complet 3/4(1) 100 4
Cuirasse de cuir Torse 2 4/1 5/2 1 2 60
Canons de cuir Bras 0 2 3 1 1 10
Jambières de cuir Jambes 0 2 3 1 1 30
Manicas de cuir(1) Bras 2 4/1 5/2 1 2 25
Cotte de mailles 3/5 (1)
5
Cotte de mailles Torse 0 2 7/3 1 3 450
Manicas de maille(1) Bras 0 2 7/3 1 2 150
Haubert** Complet 5 700 5
Torse 0 2 7/3 1 NA
Pièce unique Bras 0 2 7/3 1 NA
Jambes 0 2 7/3 1 NA
Armure métallique Complète 6/7(1) 390 6
Cuirasse métallique Torse 4 5/2 6/3 2/3 4 240
Canons métalliques Bras 2 4 5 2 2 50
Jambières métalliques Jambes 2 4 5 2 2 100
Manicas métalliques(1) Bras 4 5/2 6/3 2/3 3 75
Harnois** Complet 7 1 100 7
Cuirasse d’Harnois Torse 4 7/2 8/3 3/3 NA 600
Brassards, canons et gantelets Bras 4 7/2 8/3 3/3 NA 200
Cuissards et Jambières Jambes 4 7/2 8/3 3/3 NA 300

236
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Armures
Protection Enc Valeur Fixe
Casque
Cuir rigide 2 2 2 1 +1 20 2/Tête
Maille 0 2 7/3 1 +1 90 3/Tête
Métal 3 4/2 5/3 2/2 +1 80 4/Tête
Heaume
Cuir rigide 3 2/1 3 1 +2 50 3/Tête
Métal 4 5/2 6/3 2/2 +2 140 5/Tête

NA : Non Applicable

* Disponible uniquement en terres Ibères, dans les comptoirs ou pour les mousquetaires.
** Disponible uniquement à l’ère Renaissance

(1)
Les Manicas ne sont pas comprises dans le score d’encombrement total des armures (cuirasse de cuir
rigide, cotte de mailles et cuirasse métallique). Ces dernières équipées de manicas auront un encombrement,
respectivement de 4, 5 et 7.

Moyens de locomotion
Le char de guerre Poney celte

Le char de guerre à deux roues est un véhicule utilisé
en combat par certains chefs ou guerriers fortunés. Il
est tracté par un attelage composé de deux chevaux
et transporte un binôme constitué d’un conducteur et
d’un combattant. Le char peut être mené par un seul
combattant, mais il devient toutefois bien plus difficile
de le diriger et de combattre simultanément. Les
armes les plus utilisées par le combattant sont l’arc
et la lance.
Bien que plus petit qu’un cheval (il mesure environ
1,30 mau garrot) le poney celte peut être monté
ou attelé. Le poney celte sert donc indifféremment
comme animal pour les travaux aussi bien que pour
la monte des cavaliers et la guerre. On le retrouve
plus généralement en Gaule, en Albion, Prydyn et
Eire.
Cheval

À bord du char le conducteur et le combattant
bénéficient d’une protection partielle, sauf si l’attaque
vient par l’arrière. Vous pouvez considérer l’avant et
le côté du char comme un bouclier moyen protégeant
les deux jambes. De plus le combattant bénéficie de
certains bonus (voir le chapitre «Combat monté»).
Parallèlement à l’élevage des poneys le cheval est
aussi répandu. Principalement originaire des terres
Ibères, il prend facilement la place du poney pour
les cavaliers aux statuts plus élevé.

237
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La légende de Kelto
125 avant Ragnarok
«Par Neton, nous ne réussirons pas !
Maléan et Etorix sont morts, il ne reste que Déogol le
Haut druide du clan de Buisinos…
Les Étrusques sont bien trop malins et organisés. Mes
combattants sont valeureux et ne céderont que face
à la mort, mais ils ont réussi à nous disperser. Les
quelques guerriers qui protègent encore Déogol ne
tiendront pas le temps qu’il finisse son incantation.
Maintenant qu’il est seul cela va lui prendre trop de
temps…
Que faire ?…
Là, c’est Kelto mon champion, il a réussi à revenir vers
moi.»
- Kelto ! Ola Kelto, par ici !
Le colosse aux cheveux roux courut vers son roi.
- Céléos, mon roi, nous ne pouvons plus gagner, il faut
battre en retraite !
- Vaillant Kelto, toi qui n’as jamais failli, tu vois bien
que c’est trop tard. Si nous nous replions, nous ne
prendrons pas la citadelle et jamais nous n’aurons
d’autre occasion. Cette guerre se décide ici et
maintenant !
Tu vois Déogol là-bas, il invoque les forces de la
terre et du ciel. S’il réussit peut-être aurons-nous
une chance. Mais les Étrusques l’ont compris et ses
maigres défenses ne tiendront pas face à l’unité qui
court sur lui, là-bas. Tu vois ?
Le roi pointa un groupe de soldats Étrusques qui
avançaient en formation serrée, boucliers en avant.
- Peux-tu faire quelque chose ? Les retarder ?
Kelto fronça les sourcils, scrutant le champ de bataille.
- Bien sûr mon roi, mais vous devez me faire confiance,
coûte que coûte, même si vous me voyez choir !
Prenez ce qu’il vous reste d’hommes et chargez au
sud, et quoi qu’il arrive ne vous arrêtez pas !
- Sur l’âme de mes ancêtres je te le jure Kelto, j’en
ferai ainsi !
238
Céléos saisit l’avant-bras de Kelto. Ils se saluèrent,
pour la dernière fois, les deux vieux amis se disaient
adieu.
Kelto attrapa un cheval et se lança vers les combattants
Étrusques qui avançaient sur Déogol. Le ciel s’était
assombri, le vieux druide exhortait les cieux et un
étrange vol de corbeaux tournait en rond au-dessus
de lui et de ses quelques hommes.
Il fit charger la monture en direction des soldats,
lui murmurant des excuses à l’oreille alors qu’il se
couchait sur son encolure pour devenir une cible
moins aisée.
Le javelot ne tarda pas, comme il l’avait pensé. D’un
geste vif, il modifia la course de sa monture et l’arme
se planta profondément dans son poitrail. La bête
vit ses pattes se dérober sous elle alors que la vie
la quittait. Cavalier et monture s’effondrèrent dans la
boue.
Kelto ne bougea plus, si ce n’est imperceptiblement
pour libérer sa jambe et son arme. Il devrait être libre
de ses mouvements lorsque les soldats passeraient sur
lui.
Une prière monta alors dans son esprit.
- Brennus, toi qu’on prétend être mon père, je n’ai
jamais fait appel à toi. Je me suis toujours battu avec
force et honneur. Aujourd’hui, pourtant, avant de te
rejoindre par-delà le voile je t’implore : prête-moi ta
puissance et ton courage !
Céléos jeta un regard en arrière, il vit Kelto s’écraser
au sol après que le javelot l’eut frappé de plein fouet.
Cette fois tout était perdu, mais il avait donné sa
parole. Il poussa le cri de guerre de son clan et lança
ses hommes à l’assaut, tel que son ami le lui avait
demandé.
Devant cette manœuvre aussi inattendue que
téméraire, les Étrusques firent sonner leurs trompes
pour ordonner de nouveaux mouvements. Comme
Kelto l’avait pensé, la cohorte qui chargeait en
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direction du druide accéléra, relâchant légèrement sa
formation. Lorsqu’ils passèrent sur ce qu’ils pensaient
être le cadavre d’un autre de ces maudits Lusitaniens,
Kelto se redressa de toute sa taille, faisant jaillir sa
longue épée. Il décrivit un cercle sanglant autour de
lui. L’assaut se stoppa net. Désorganisés, l’ennemi en
leur propre sein, les Étrusques mirent fin à leur charge.
Il ne leur fallut qu’un instant pour se réorganiser et
entourer le guerrier fou d’une haie de boucliers et de
javelines, mais déjà certains d’entre eux gisaient au
sol.
Kelto lança toute sa force et toute sa fureur autour de
lui, faisant tournoyer sa lame de telle façon que les
Étrusques hésitaient à approcher pour l’embrocher.
Toutefois, lorsque les coups puissants du celte
commencèrent à fracasser les boucliers et trancher
les têtes, quand de nouveaux combattants tombèrent
sous les coups, l’envie de vivre prit le pas sur la
peur et le cercle se resserra comme un étau hérissé
de pointes. Les javelines frappèrent et frappèrent
encore, et même si peu de coups portèrent et s’ils
n’infligeaient que de peu profondes blessures, Kelto
ne pouvait endurer tant de plaies. Bientôt une lame
vint s’enfoncer dans sa jambe. Glissant sur l’os elle
sectionna le muscle de la cuisse et Kelto posa genoux
à terre.
Il hurla :
- Brennus, père, je t’en supplie donne-moi la force !
Il fit tournoyer sa lame, qui n’atteignit plus personne.
C’était fini.
Puis le ciel s’obscurcit brusquement, et le tonnerre
gronda. Une voix pareille à celle des dieux retentit
sur tout le champ de bataille. La voix de Déogol figea
tous les combattants, frappés de stupeur.
« Car la mort vous sourira de toutes ses dents.
Et les ténèbres s’abattront sur vos vies.
Je vous mènerai à votre fin.
Ainsi la lance de Lug va frapper ! »
Le tonnerre gronda à nouveau.
Déogol avait les bras tendus vers le ciel, les corbeaux,
qui volaient en tous sens autour de lui, étaient aussi
nombreux que les mouches sur une carcasse.
Usant de ses dernières forces, Kelto brandit sa lame
droit vers les cieux, en poussant un long hurlement :
- Brennus !
C’est alors que la foudre s’abattit, frappant la lame
de Kelto. En un instant tout ce qui se trouvait autour
de lui fut pulvérisé par la puissance de l’éclair. Des
dizaines de soldats brûlés et disloqués furent projetés
en arrière sur leurs compagnons.
Dans le groupe de soldats, qui encerclait Kelto, ceux
qui ne moururent pas furent aveuglés et assourdis.
Peu restèrent debout.
La foudre frappa encore et encore, balayant les
Étrusques comme de vulgaires fétus de paille.
Rapidement les éclairs cessèrent de labourer la terre
et les hommes. La victoire des Lusitaniens était acquise.
L’assaut de Céléos ne subit que peu de résistance.
Quelques heures plus tard la forteresse était prise.
Trois mois plus tard, les côtes ibères étaient libérées et
les guerriers Galics rentraient chez eux en chantant la
gloire de leurs héros. Personne n’oublierait la bataille
de la vallée de la Nerda, la puissance des druides et
le sacrifice de Kelto qui les mena à la victoire.
239
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Adversaires et bestiaire
Oppositions
Les PJ seront régulièrement confrontés à des
oppositions diverses et variées. Ces dernières
seront généralement décrites dans les scénarios et
campagnes. Vous en trouverez quelques-unes ici
même.
Parmi les oppositions on trouve, le monde en lui-
même (l’adversité) : chaque fois que les personnages
doivent affronter des éléments contraires à leur
progression. Cela va de la difficulté de traverser d’un
terrain difficile, aux éléments naturels déchaînés en
passant par tous les écueils naturels.
Viennent ensuite les adversaires : humains, créatures
et surnaturels. Les premiers étant les plus fréquents à
s’opposer aux héros de vos aventures.
De manière générale les adversaires représentent les
forces auxquelles sont confrontés les personnages et
qu’ils doivent «défaire» d’une manière ou d’une autre
(éviter un combat est une manière de se défaire d’un
adversaire).
Pensez à adapter la puissance des adversaires (et de
l’adversité) au nombre de PJ que vous avez à votre
table. Si un scénario vous donne des indications pour
un groupe de 4 PJ, mais que vous n’en avez que 2,
réduisez proportionnellement les adversaires.
Dans le but de faciliter la gestion des adversaires nous
vous proposons également des classes d’adversaires.
Des gens du commun de classe 1 aux adversaires
légendaires de classe 7, elles vous guideront lors de
la création de vos adversaires. Les scores indiqués
dans les compétences (générales et de combat)
sont ceux des compétences maitrisées/connues par
l’adversaire.
Pour le Meneur, gérer plusieurs adversaires peut être
240
une tâche difficile, c’est pourquoi nous vous proposons
également les postures de combat. Ces dernières
donnent une ligne de conduite pour l’utilisation des
Points de Manœuvres. Bien entendu vous n’êtes pas
obligé de vous y tenir en permanence.
Enfin, une troisième aide est présentée sous la forme
de Moral. Il s’agit ici de savoir jusqu’ou un adversaire
est prêt à aller lors d’un affrontement.
POSTURES DE COMBAT
Les adversaires, comme les PJ, peuvent appartenir à
l’une des quatre catégories : Combattant, Compétent,
Ésotériste, Mixte. Cela influera sur leurs capacités de
combat (via leur Réserve de Points de Manœuvres)
ou bien leurs capacités à user de leurs compétences
générales dans les deux premiers cas. Dans les deux
autres, cela leur offre des capacités surnaturelles.
En règle générale, considérez que les classes 1 à
3 sont des Compétents. Par défaut les autres seront
des Combattants. Toutefois, en fonction du type
d’adversaires que vous créerez, ils pourront tout aussi
bien appartenir à l’une ou l’autre des catégories.
À ces catégories «humaines» peuvent se superposer
celles des animaux et des créatures surnaturelles. De
manière générale, il suffit de piocher dans les 4 autres
catégories en fonction de l’adversaire créé.
Gérer les Points de Manœuvres
Durant un combat vous pourrez gérer les Points de
Manœuvres de vos PNJ de deux façons, soit (comme
pour les PJ) en répartissant les points à chaque
tour (plus longs mais plus personnalisé) soit en leur
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affectant une posture de combat. seulement de le typer, mais également de faciliter sa

Il s’agit d’une répartition type des Points de Manœuvres gestion durant les affrontements.
que chaque PNJ utilise dans la majorité des cas (en Voici quelques exemples de postures de combat
sachant que le PNJ peut toujours s’adapter à une préétablis. Vous pouvez bien entendu créer les vôtres
situation particulière s’il en a la présence d’esprit). à votre convenance.
Disons que cette posture de combat, permettra non
- Si l’adversaire est un Combattant, vous pouvez lui affecter une des postures de combat suivantes :

Combattant
Classe 1 2 3&4 5 6 6&7 7
Points de Manœuvres 4 5 6 7 8 9 10
Assaillant
Attaque puissante 3 3 3 3 3 3 3
Attaque multiple 2 2 2 2
Attaque multiple II 3 3
Feinte 2 3 2 3 1 2
Bretteur
Défense accrue 3 3 3 3 3 3 3
Feinte 1 2 3 3 3 3 3
Attaque multiple 2 2 2
Attaque puissante 1 0 1 2
Brute
Attaque puissante 4 5 6 6 6 6 6
Feinte 1 2 3 3
Défense accrue 1
Gardien
Défense accrue 3 3 3 3 3 3 3
Def. Acc. arme secondaire 1 1 1 1 1 1 1
Feinte 1 2 3 3 3 3
Renversement 2 2
Voltigeur
Attaque multiple 2 2 2 2 2 2 2
Attaque Arme secondaire 1 1 1 1 1 1 1
Attaque multiple II 3 3 3 3 3
Attaque multiple III 4
Feinte 1 2 0 1 2 3 0
Tirailleur
Rechargement 1 1 1 1 2 2 2
Attaque multiple 2 2 2 2 2 2 3
Attaque multiple II 3 3 3
Attaque précise 1 2 3 4 1 2 3
Cibleur
Tir ajusté 3 3 3 3 3 3 3
Attaque précise 1 2 3 4 5 6 6
Défense accrue 1

241
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- Si l’adversaire est un Compétent, il est nécessaire de garder à l’esprit à sa capacité de Maîtrise (utilisation
de Compétence Générale automatique), et lui attribuer une des deux postures de combat suivantes :

Compétent
Classe 1 2 3&4 5 6 6&7 7
Points de Manœuvres 1 2 3 4 5 6 7
Offensif
Attaque puissante/précise 1 2 3 3 3 3 4
Feinte/Tir ajusté 1 2 3 3
Défensif
Défense accrue 1 2 3 3 3 3 3
Feinte/Tir ajusté 1 2 3 3
Attaque puissante/précise 1

- Si l’adversaire est un Ésotériste, il est préférable de concevoir un personnage de Classe 5 (Acolyte) ou plus
(car peu de personnes maîtrisent la magie dans l’univers de Darkrunes). Il en va de même pour les Mixtes.
Vous devez ensuite le doter de capacités arcaniques et enfin lui attribuer une des deux postures de combat
suivantes :

Ésotériste
Classe 1 2 3&4 5 6 6&7 7
Points de Manœuvres 1 2 3 4 5 6 7
Offensif
Attaque puissante/précise 1 2 3 3 3 3 4
Feinte/Tir ajusté 1 2 3 3
Défensif
Défense accrue 1 2 3 3 3 3 3
Feinte/Tir ajusté 1 2 3 3
Attaque puissante/précise 1

242
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- Les adversaires mixtes fonctionnent selon les principes des Ésotéristes, auxquels vous pourrez attribuer
une posture de combat semblable aux Combattants en tenant compte de leur moindre réserve de Points de
Manœuvres.

Mixte
Classe 1 2 3&4 5 6 6&7 7
Points de Manœuvres 1 2 3 4 5 6 7
Assaillant
Attaque puissante 1 2 3 3 3 3 3
Attaque multiple 2 2 2
Feinte 1 0 1 2
Bretteur
Défense accrue 1 2 3 3 3 3 3
Feinte 1 2 3 3
Attaque puissante 1
Brute
Attaque puissante 1 2 3 4 5 6 6
Feinte 1
Gardien
Défense accrue 1 2 3 3 3 3 3
Def. Acc. arme secondaire 1 1 1 1
Feinte 1 2 3
Voltigeur
Attaque multiple 2 2 2 2 2 2
Attaque Arme secondaire 1 1 1 1 1
Attaque multiple II 3 3
Feinte 1 2 0 1
Tirailleur
Rechargement 1 1 1 1 1
Attaque multiple 2 2 2 2 2
Attaque précise 1 2 0 1 2 3 4
Cibleur
Tir ajusté 1 2 3 3 3 3 3
Attaque précise 1 2 3 4

CLASSES D’ADVERSAIRES seul un groupe de PJ, là ou normalement un adversaire

Les classes de personnages vous permettront de
créer des adversaires de type humains ou proche-
humains. Vous pouvez vous en servir pour la création
de monstres ou créatures fantastiques mais gardez
à l’esprit que généralement ces dernières possèdent
des Attributs principaux hors normes et donc
supérieurs aux moyennes données. Ce qui fait que
leur classement est légèrement faussé. Un monstre de
type Némésis est généralement capable d’affronter
humain sera accompagné de renforts.
Vous pouvez également vous servir à la volée des
exemples donnés pour chaque classe.
Vos adversaires peuvent également être des groupes
constitués de plusieurs Classes différentes. À vous de
bien doser l’opposition, mais garder à l’esprit que
pour vos joueurs certains combats ne peuvent être
gagnés, à eux de réfléchir avant d’entrer en conflit.

243
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Les classes 1, 2 et 3 peuvent être affrontées en combat Dans les catégories CAD et CAC se trouve un score
héroïque mais pas les autres classes. noté ainsi « x/y» ; « x « correspond au SC de combat
et « y « aux Points de Manœuvres.

Classe 1 : Gens du commun et serviteurs

La classe 1 représente une très faible adversité pour les PJ. Il est rare qu’ils entrent en conflit avec eux.

Classe 1 : Gens du commun et serviteurs

Attributs entre -1 et 0
Compétences de profil 3
Combat Initiative : 0 Défense : 17
CAD ou CAC : 4/1 Bdom. CAD/CAC : 0/0
Loca. Désignation Armure PdV
1 Jambe droite 0 9
2 Jambe gauche 0 9
3.4 Bras droit 0 9
5 Tête 0 14
6.7 Bras gauche 0 9
8.9.10 Torse 0 9
* Cœur 4
Notes : Arme légère de type outil de travail.

Classe 2 : Soudards et Brutes

La classe 2 ne présente pas beaucoup plus de danger, même si personne n’est jamais à l’abri d’un mauvais
coup. Il faut au moins 4 à 5 Classes 2 pour représenter un réel danger pour 1 PJ. En général il est préférable
de les affronter en combat héroïque, ils servent plus à retarder ou détourner l’attention de PJ.

Classe 2 : Soudards et Brutes

Attributs 0
Compétences de profil 4
Combat Initiative : 0 Défense : 18
CAD ou CAC : 5/2 Bdom. CAD/CAC : 0/0
Armure PdV
Loca. Désignation Cont. Perf. Tran. Bal
1 Jambe droite 0 1 1 0 10
2 Jambe gauche 0 1 1 0 10
3.4 Bras droit 0 1 1 0 10
5 Tête 0 0 0 0 15
6.7 Bras gauche 0 1 1 0 10
8.9.10 Torse 0 1 1 0 10
* Cœur 5
Exemple d’équipement : Armure de cuir souple, coutelas ou dague.

244
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Classe 3 : Seconds couteaux

Individuellement les Classe 3 ne représentent pas non plus un grand danger pour les PJ. Toutefois un groupe
de 3 Second couteaux peut mettre à mal 1 PJ isolé, surtout s’ils le prennent par surprise. En général les Second
couteaux accompagnent un adversaire plus important, tel qu’un ou plusieurs Acolytes, une Némésis ou un
adversaire légendaire.

Classe 3 : Seconds couteaux

Attributs 0à1
Compétences de profil 6
Combat Initiative : 1 Défense : 20
CAD ou CAC : 7/3 Bdom. CAD/CAC : 1/1
Armure PdV
Loca. Désignation Cont. Perf. Tran. Bal
1 Jambe droite 0 2 3 1 12
2 Jambe gauche 0 2 3 1 12
3.4 Bras droit 0 2 3 1 12
5 Tête 0 0 0 0 17
6.7 Bras gauche 0 2 3 1 12
8.9.10 Torse 1 4 5 1 12
* Cœur 7
Exemple d’équipement : Broigne complète, Cladio, gourdin ou bâton.

Classe 4 : Hommes de main

Les Hommes de main sont des adversaires réels, à la taille des PJ. Même si en 1 contre 1 l’avantage revient
sûrement au PJ, le danger est bien là.

Classe 4 : Homme de main

Attributs principaux 1
Attributs secondaires 0
Compétences de profil 7
Combat Initiative : 1 Défense : 21
CAD ou CAC : 8/6 Bdom. CAD/CAC : 1/1
Armure PdV
Loca. Désignation Cont. Perf. Tran. Bal
1 Jambe droite 0 2 3 1 13
2 Jambe gauche 0 2 3 1 13
3.4 Bras droit 0 2 3 1 13
5 Tête 2 2 2 1 18
6.7 Bras gauche 0 2 3 1 13
8.9.10 Torse 2 4/1 5/2 1 13
* Cœur 8
Exemple d’équipement : Armure de cuir rigide et broigne, casque de cuir, Cladio
et javelot.

245
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Classe 5 : Acolytes

Les Acolytes sont plus ou moins les égaux des PJ. Les joueurs devront se méfier s’ils affrontent un groupe
d’Acolytes au moins aussi nombreux qu’eux. De plus, s’ils sont accompagnés de Classes 3 ou moins, ils ont la
possibilité de contrer une entrée en combat héroïque.

Classe 5 : Acolyte

Attributs principaux 2 Pt de héros : 1
Attributs secondaires 0
Compétences de profil 8
Combat Initiative : 2 Défense : 23
CAD ou CAC : 10/7 Bdom. CAD/CAC : 2/2
Armure PdV
Loca. Désignation Cont. Perf. Tran. Bal
1 Jambe droite 0 2 3 1 16
2 Jambe gauche 0 2 3 1 16
3.4 Bras droit 0 2 3 1 16
5 Tête 2 2 2 1 21
6.7 Bras gauche 2 4 5 2 16
8.9.10 Torse 2 4/1 5/2 1 16
* Cœur 11
Exemple d’équipement : Armure de cuir rigide, casque de cuir, Cladio et bouclier
moyen, javelots.

Classe 6 : Némésis

Le Némésis est un adversaire redoutable, même s’il peut être défait en combat singulier.

Classe 6 : Némésis

Attributs principaux 3 Pts de héros : 2
Attributs secondaires 1
Compétences de profil 10
Combat Initiative : 4 Défense : 25
CAD ou CAC : 12/8 Bdom. CAD/CAC : 2/2
Armure PV
Loca. Désignation Cont. Perf. Tran. Bal
1 Jambe droite 0 2 3 1 20
2 Jambe gauche 0 2 3 1 20
3.4 Bras droit 0 2 7/3 1 20
5 Tête 3 2/1 3 1 25
6.7 Bras gauche 2 4 9/3 2 20
8.9.10 Torse 0 2 7/3 1 20
* Cœur 15
Exemple d’équipement : Cotte de mailles, manicas de maille et cuir rigide, heaume
de cuir, falcata ou lance et bouclier moyen, javelots.

246
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Classe 7 : Adversaires légendaires

Particulièrement redoutables, les adversaires légendaires peuvent, seuls, mettre à mal un groupe complet de
PJ. Utilisez-les avec discernement, ou du moins donnez des éléments aux joueurs pour comprendre à quelle
puissance d’adversité ils ont à faire.

Classe 7 : Adversaire légendaire

Attributs principaux 4 ou 5 Pts de héros : 3
Attributs secondaires 1 ou 2
Compétences de profil 12
Combat Initiative : 5 Défense : 28
CAD ou CAC : 15/10 Bdom. CAD/CAC : 5/5
Armure PdV
Loca. Désignation Cont. Perf. Tran. Bal
1 Jambe droite 2 4 5 2 27
2 Jambe gauche 2 4 5 2 27
3.4 Bras droit 4 5/2 6/3 2/3 27
5 Tête 4 5/2 6/3 2/2 32
6.7 Bras gauche 4 5/2 6/3 2/3 27
8.9.10 Torse 4 5/2 6/3 2/3 27
* Cœur 22
Exemple d’équipement : Armure métallique et manicas métalliques, heaume
métallique, hache à 2 mains.
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MORAL Jusqu’à la fin

Le moral représente l’état d’esprit dans lequel le PNJ
combat, il va déterminer ses réactions générales face
à certaines situations. Ce guide n’est valable que
lorsque le combat est engagé.
Couard
À moins d’avoir le dessus très rapidement, le
couard cherchera la moindre occasion pour fuir. Il
mise à chaque tour des Points de Manœuvres en :
Désengagement et en Déplacement. S’il ne peut
vraiment pas fuir, il tente de se rendre.
Courageux mais pas téméraire
Ce type de personnage ne fuit pas le combat,
toutefois, s’il est gravement blessé ou si la situation
tourne court, il essaiera de se rendre. Il ne prend la
fuite que s’il sait que son adversaire ne fait pas de
quartier.
De nombreuses raisons (bonnes ou mauvaises)
poussent souvent beaucoup de combattants à se
battre jusqu’à la mort (ou jusqu’à ce qu’ils soient
incapables de poursuivre le combat). L’honneur,
la peur, la folie, la colère, entre autres, font partie
des motivations du PNJ qui le poussent à combattre
jusqu’à la fin.
Tacticien
Le tacticien se battra jusqu’à ce que la situation soit
vraiment critique pour lui, ou pour son groupe. Une
blessure grave ne l’empêchera pas de continuer le
combat si l’issue de l’affrontement n’est pas encore
certaine. Par contre, s’il estime que ses chances de
victoires ou celles de son groupe sont nulles, alors il
cherchera à s’échapper ou au pire à se rendre.

Bestiaire
POINTS DE VIE DES ANIMAUX ET Très petite taille : -10
Rat, lapin, serpent, moineau, petite fée, etc.
CRÉATURES FANTASTIQUES
Petite taille : -5
Chat, corbeau, lutin, etc.
Base PV = Constitution x 2 + Force + Volonté
Grand : 5
+ Modificateur de masse
Cheval, vache, etc.
Massif : 10
Modificateur de masse :
Éléphant, Rhinocéros, etc.
Il s’agit d’un attribut particulier réservé aux créatures
Très grand : 15
possédant un vaste volume ou une masse très
Dragon mineur, baleine, géant, etc.
importante. Il indique une capacité à subir des
Gigantesque : 20
dommages physiques plus élevés qu’un humain avant
Kraken, Dragon majeur, etc.
de mourir ou à résister plus aisément aux agressions
d’intensité égale.
Dans le cas d’un empoisonnement, une créature Chaîne de transmission des
possédant un Modificateur de masse important ne dommages
sera sensible qu’à une dose de poison égale à celle
affectant un humain, multipliée par le Modificateur s’il Queue (si significative) vers Croupe vers Poitrail vers
est positif, et divisé par celui-ci s’il est négatif. Cœur
Ainsi si un poison est mortel pour un humain avec une Flans vers Poitrail vers Cœur
dose de 2  mg, une créature ayant un Modificateur Pattes vers Poitrail vers Cœur
de masse de 13 ne courra un risque avec ce même
poison que si on lui administre 26 mg (2 mg x 13 Points de Vie
Mm).

Le Modificateur de masse peut être négatif lorsqu’il Voir tableaux ci-après.

s’applique à des créatures de taille ou de volume
restreins.

De manière approximative il peut se calculer ainsi :

248
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Points de vie des animaux et créatures

Base PV Tête Cœur Poitrail PAvG PAvD PArG PArD Flan Croupe Queue
-12 3 1 1 1 1 1 1
-11 4 1 1 1 1 1 1
-10 5 1 1 1 1 1 1
-9 6 1 1 1 1 1 1
-8 7 1 2 2 2 2 2
-7 8 1 3 3 3 3 3
-6 9 1 4 4 4 4 4
-5 10 1 5 5 5 5 5
-4 11 1 6 6 6 6 6
-3 12 2 7 7 7 7 7
-2 13 3 8 8 8 8 8
-1 14 4 9 9 9 9 9
0 15 5 10 10 10 10 10 5 10
1 16 6 11 11 11 11 11 6 11
2 17 7 12 12 12 12 12 7 12
3 18 8 13 13 13 13 13 8 13
4 19 9 14 14 14 14 14 9 14
5 20 10 15 15 15 15 15 10 15
6 21 11 16 16 16 16 16 11 16
7 22 12 17 17 17 17 17 12 17
8 23 13 18 18 18 18 18 13 18
9 24 14 19 19 19 19 19 14 19
10 25 15 20 20 20 20 20 15 20 5
11 26 16 21 21 21 21 21 16 21 6
12 27 17 22 22 22 22 22 17 22 7
13 28 18 23 23 23 23 23 18 23 8
14 29 19 24 24 24 24 24 19 24 9
15 30 20 25 25 25 25 25 20 25 10
16 31 21 26 26 26 26 26 21 26 11
17 32 22 27 27 27 27 27 22 27 12
18 33 23 28 28 28 28 28 23 28 13
19 34 24 29 29 29 29 29 24 29 14
20 35 25 30 30 30 30 30 25 30 15
21 36 26 31 31 31 31 31 26 31 16
22 37 27 32 32 32 32 32 27 32 17
23 38 28 33 33 33 33 33 28 33 18
24 39 29 34 34 34 34 34 29 34 19

249
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Base PV Tête Cœur Poitrail PAvG PAvD PArG PArD Flan Croupe Queue
25 40 30 35 35 35 35 35 30 35 20
26 41 31 36 36 36 36 36 31 36 21
27 42 32 37 37 37 37 37 32 37 22
28 43 33 38 38 38 38 38 33 38 23
29 44 34 39 39 39 39 39 34 39 24
30 45 35 40 40 40 40 40 35 40 25
31 46 36 41 41 41 41 41 36 41 26
32 47 37 42 42 42 42 42 37 42 27
33 48 38 43 43 43 43 43 38 43 28
34 49 39 44 44 44 44 44 39 44 29
35 50 40 45 45 45 45 45 40 45 30
36 51 41 46 46 46 46 46 41 46 31
37 52 42 47 47 47 47 47 42 47 32
38 53 43 48 48 48 48 48 43 48 33
39 54 44 49 49 49 49 49 44 49 34
40 55 45 50 50 50 50 50 45 50 35
41 56 46 51 51 51 51 51 46 51 36
42 57 47 52 52 52 52 52 47 52 37
43 58 48 53 53 53 53 53 48 53 38
44 59 49 54 54 54 54 54 49 54 39
45 60 50 55 55 55 55 55 50 55 40
46 61 51 56 56 56 56 56 51 56 41
47 62 52 57 57 57 57 57 52 57 42
48 63 53 58 58 58 58 58 53 58 43
49 64 54 59 59 59 59 59 54 59 44
50 65 55 60 60 60 60 60 55 60 45
+1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1 +1

ATTAQUE DE FACE, DE DOS OU DE
CÔTÉ
Deux cas se présentent lors d’un affrontement contre
des créatures de taille ou de volume sensiblement
différents de celle d’un humain.
La créature est très petite : à moins que cela ne soit une
utilité pour l’histoire, considérez que la localisation
touchée est toujours le Torse/Poitrail quelle soit de
face, de dos ou de côté.
La créature est assez grande pour être attaquée de
face, de dos ou par le flanc  : chaque description
donne la localisation et les points de vie en fonction
que l’attaque soit portée de face ou de dos. Si elle
devait être portée sur un flanc et que le résultat de la
localisation indique une patte opposée au côté d’où
provient l’attaque, considérez alors que c’est le Flanc
qui est touché.
POUVOIRS SPÉCIAUX
Certaines créatures possèdent des pouvoirs
semblables à des arcanes, mais qui sont pour eux
des capacités naturelles. Sauf si cela est précisé, Ils
ne nécessitent pas de compétence particulière pour
les maîtriser et les utiliser. Ils ne gagnent pas non plus
en fatigue lors de leur utilisation, à moins, encore une
fois, que cela soit précisé.

250
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Addanc (Afang)
L’Addanc est un dragon mineur maléfique. Créature
lacustre, féroce, carnivore et hyper-territorial, elle tire
tous ses pouvoirs du lac dans lequel elle vit. Il n’en
existe que trois ou quatre à travers les terres celtes.
Semblable au Dragon «traditionnel» en apparence,
il ne possède ni aile ni long cou, mais sa queue
est munie de deux crêtes qui en font une puissante
nageoire caudale.
L’Addanc est un adversaire de très grande taille
(modificateur de masse 15). Les assaillants de taille
moyenne qui l’affrontent bénéficient donc d’un bonus
de 2 points à leurs tests d’attaque.

ADDANC : Créature Némésis (6+)

Force 10 Rapidité 2/5 Perception 4 Points de Héros 2

Constitution 8 Savoir 0 Charisme -4
Dextérité 2 Ruse 1 Initiative 6/9
Apparence -4 Volonté 5 Défense 26

Recherche 11 Vigilance 12 Endurance 10 Se cacher 12

Pistage 10 Athlétisme 13

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Morsure 13+3*/9 Perf 2+10+5*
Ambidextre- Attaque
Griffes 13/9 Perf 1+10
secondaire*

Style de combat habituel : *Brute – Combattant : Feinte 3, Attaque puissante 5,

Attaque secondaire 1
L'Addanc est plus rapide dans l'eau que sur terre. Il ne possède pas de souffle.
Notes :
Régénération : immergé l'Addanc récupère 2 PdV par tour, dans chaque zone blessée.

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 56 2 4/1 5/2 1
3-4 Patte av D 56 2 4/1 5/2 1
5-6 Tête 61 2 4/1 5/2 1
7 Flanc 51 2 4/1 5/2 1
8-9-10 Poitrail 56 1 3/1 4/2 1
* Cœur 51
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 56 2 4/1 5/2 1
3-4 Patte ar D 56 2 4/1 5/2 1
5-6 Flanc 41 2 4/1 5/2 1
7-8 Croupe 56 2 4/1 5/2 1
9-10 Queue 31 2 4/1 5/2 1
Armure : Écailles

251
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Alfes
LUMINEUX
Ils sont plus beaux que le soleil et vivent dans les
résidences célestes (Alfheim, Vidblain). Ce sont des
êtres semi-divins assimilés aux cultes de la fécondité,
de la fertilité ou des ancêtres.
Souvent il s’agit de princesses ou de héros de
légendes vivant dans des royaumes magiques.
SOMBRES
Opposés aux Alfes lumineux, ils sont noirs comme
la nuit et vivent sous terre dans le royaume de
Svartalfheim. Ils sont associés aux cultes des morts et
de la Mort. Certains spectres sont des Alfes sombres
ces derniers sont toujours maléfiques.
Nabbi (Nain) : Légendaire (7+)
NOIRS (NAINS)
Les nains sont des humanoïdes de taille moyenne, à la
force prodigieuse. Ils sont intelligents, actifs et créatifs
et personnifient la terre. Ils vivent sous terre dans le
royaume de Nidavellir. Asservis aux dieux ils sont
maîtres artisans et magiciens, ce qui leur permet de
créer des objets aux pouvoirs divins. Ils sont les seuls
à pouvoir réaliser de tels ouvrages et en équipent
donc parfois les dieux majeurs (ils ont forgé Mjöllnir
le marteau de Thor et l’anneau des Nibelungen par
exemple).

Force 9 Rapidité 2 Perception 2 Points de Héros 3

Constitution 9 Savoir 7 Charisme 0
Dextérité 4 Ruse 4 Initiative 4
Apparence -2 Volonté 8 Défense 28

Contes & Lég. 14 Occultisme 11 Sc. Symboles 10 Sc. Naturelles 12

Forge 12 Endurance 15 Intimidation 12 Vigilance 10

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Marteau Ardant (2M) 15/10 Cont. 6+9+5* Attaque multiple I et II*
Mains nues 15/10 Cont 0+9+5* Attaque multiple I et II*

Style de combat habituel : *Assaillant – Combattant : Attaque puissante 5, Attaque multiple 2,

Attaque multiple 3

Notes : Sur un Coup de maître, le Marteau Ardant inflige une brulure de 10 points supplémentaires.

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D 45 0 2 3 1
2 Jambe G 45 0 2 3 1
3-4 Bras D 45 4 5/2 6/3 2/3
5 Tête 50 1 1 1 1
6-7 Bras G 45 4 5/2 6/3 2/3
8-9-10 Torse 45 4 5/2 6/3 2/3
* Coeur 40
Tours de bras enchantés (équivalent cuirasse et manicas
Armure
métalliques), Jambières de broigne, Masque en métal.

252
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Banshee
Aussi appelée Bean Sidhé, la Banshee est une sorte
d’esprit protecteur. Elle possède la capacité de
voyager aisément entre les mondes, et même si sa
vision semble être celle d’une très belle femme, son
corps n’est qu’un spectre intangible. La légende dit
que lorsqu’on entend au loin, le soir, le hurlement de la
Banshee, c’est la mort d’un proche qui est annoncée.
En Eire il est dit que chaque famille d’importance
«possède» sa Banshee.
Dans certaines circonstances, peut être effectivement,
pour protéger une famille, la Banshee peut devenir
offensive. Elle peut frapper et tuer avec ses griffes
spectrales et possède une capacité qui lui permet de
pousser un hurlement capable de pétrifier d’effroi voir
voler l’âme de ceux qui l’entendent.

BANSHEE : Créature Némésis (6+)

Force 3 Rapidité 1 Perception 1 Points de Héros 2

Constitution 3 Savoir 1 Charisme -4
Dextérité 3 Ruse 1 Initiative 2
Apparence 4 Volonté 3 Défense 26

Rechercher 10 Vigilance 10 Se cacher 12

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Griffes spectrales 13+3*/6 Perf 0+3+3* Ambidextre

Style de combat habituel : *Offensif – non combattant : Feinte 3, Attaque puissante 3

Lorsque la Banshee touche un être vivant en portant une attaque elle lui vole son énergie
Notes :
vitale. La zone touchée semble comme brûlée par le froid intense.

Cri de la Banshee
Localisations
PdV Niveau de puissance : 5
1 Jambe D 22 Incantation : 1 Action
2 Jambe G 22 Effet : Démesuré
Durée : 1 Tour
3-4 Bras D 22 Portée : 30 Mètres
5 Tête 27 Zone : 30 Mètres de rayon
6-7 Bras G 22
Les cibles sont saisies par l’effroi, paralysées elles ne
8-9-10 Torse 22
sont capables d’aucune action physique si elles sont
* Cœur 17 dans le champ de vision de la Banshee et à portée de
Armure : Aucune son cri. Sinon elles peuvent agir, mais le SC de toute
action physique est divisé par 2.
Spectrale, ne peut être atteinte que par des énergies
arcaniques.

Elle prend consistance quand elle pousse son cri,

c’est le seul moment où elle peut être atteinte par
des attaques non magiques. Si elle « meurt » ainsi
blessée, elle est chassée dans le royaume des morts
jusqu’au lendemain. La seule façon de la détruire
définitivement requiert des dommages magiques.

253
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Cath Palud
Créature unique, le Cath Palud est issu de l’océan d’atteindre la taille d’un cheval il est capable à lui
primordial. Il apparaît sous la forme d’un chat noir seul d’exterminer une bande armée.
aux yeux luisants. Capable de croître au point (modificateur de masse 5)

CATH PALUD : Créature Némésis (6)

Force 6 Rapidité 8 Perception 5 Points de Héros 1

Constitution 6 Savoir 0 Charisme -4
Dextérité 8 Ruse 4 Initiative 13
Apparence 0 Volonté 5 Défense 27

Recherche 11 Vigilance 12 Endurance 10 Se cacher 10

Pistage 12 Athlétisme 10

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Ambidextre - Attaque
Griffes 14+3*/9 Perf 1+10+5*
secondaire*
Morsure 14/9 Perf 3+10

Style de combat habituel : *Brute – Combattant : Feinte 3, Attaque puissante 5,

Attaque secondaire 1

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 38 2 2 3 0
3-4 Patte av D 38 2 2 3 0
5-6 Tête 43 2 2 3 0
7 Flanc 33 2 2 3 0
8-9-10 Poitrail 38 2 2 3 0
* Cœur 33
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 38 2 2 3 0
3-4 Patte ar D 38 2 2 3 0
5-6-7 Flanc 33 2 2 3 0
8-9-10 Croupe 38 2 2 3 0
Armure : Fourrure et peau épaisse

254
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Cheval
Animal de grande taille. Galop de 40 à 48 km/h. (modificateur de masse 5)

CHEVAL : Classe 4

Force 6 Rapidité 5 Perception 0 Points de Héros 0

Constitution 4 Savoir -2 Charisme 0
Dextérité 2 Ruse 0 Initiative 5
Apparence 0 Volonté 0 Défense 24*

Recherche 8 Vigilance 8 Endurance 14

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Le cheval frappe
Coup de sabots 8/3 Contondant 0+6 simultanément avec 2 pattes,
avants ou arrières.

Style de combat habituel : Défensif – non combattant : Défense accrue*

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 29 0 0 1 0
3-4 Patte av D 29 0 0 1 0
5-6 Tête 34 0 0 0 0
7 Flanc 24 0 0 1 0
8-9-10 Poitrail 29 0 0 1 0
* Cœur 24
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 29 0 0 1 0
3-4 Patte ar D 29 0 0 1 0
5-6-7 Flanc 24 0 0 1 0
8-9-10 Croupe 29 0 0 1 0
Armure : Fourrure

255
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Dragons
Le Dragon serpent géant, ailé ou non, parfois muni
de griffes, allie la puissance des quatre éléments. Il
illustre la Force primordiale issue de la Terre. Sous
forme du Feu, que souvent il génère et avec lequel il
peut tout ravager. De l’Air, car il maîtrise ce domaine
dans lequel il se déplace avec aisance (parfois même
sans ailes). De l’Eau, car, comme les animaux et
les hommes, son sang est la source de son énergie
vitale. C’est une créature d’essence divine des plus
puissante. Celle qu’il faut vaincre pour devenir un
héros sans pareil. Celle qui réduit en cendres des
royaumes entiers. Sous certaines de ses incarnations
les plus puissantes elle peut même vaincre les dieux,
Jormungand, le serpent géant qui enserre le monde,
par exemple.
Les dragons se divisent en deux grandes familles :
Les dragons mythiques, ne pouvant être vaincus que
par des forces supérieures et qui n’ont souvent pas
de forme physique bien définie, certains sont même
considérés comme l’égal des dieux, tels Jormungand,
Nidhögg, le Dragon rouge et le Dragon blanc
d’Albion, Sugaar, Python… Leur forme physique
oscille souvent entre le monde des Hommes et les
royaumes divins.
Et les dragons légendaires tels Fafnir, Cuélebre,
Herensuge, Ladon, le dragon de Colchide ou de
256
Thèbes, l’Hydre de Lerne… Ces derniers sont de
formidables créatures capables de grande destruction
mais que les plus braves héros peuvent essayer de
combattre. C’est ce type de dragons qui est décrit ci-
après. Même s’ils sont peu nombreux et souvent se
cachent ou vivent en des lieux sauvages et difficiles
d’accès, il n’est pas impossible de croiser leur route.
Vous trouverez ici les caractéristiques moyennes
d’un Dragon semblable à Fafnir. Ce dernier possède
l’apparence d’un dragon «traditionnel», celle d’un
lézard géant munie d’un long cou et de puissantes
ailes rattachées à ses pattes avant. Ces dernières
n’apparaissent pas dans les localisations, mais au
besoin vous pouvez les inclurent dans les pattes avant.
De manière générale cette créature est si grande
(4 à 6 mètres au garrot) qu’un adversaire de taille
humaine l’affrontant au contact pourrait toucher
systématiquement au poitrail. Toutefois cela indiquerait
qu’il resterait relativement statique devant la créature
et réduirait ses chances de se protéger ou d’éviter une
attaque de cette dernière. Si un joueur prenait cette
option, sa défense face au dragon baisse de 2 points.
Le Dragon est un adversaire de très grande taille
(modificateur de masse 15). Les assaillants de taille
moyenne qui l’affrontent bénéficient donc d’un bonus
de 2 points à leurs tests d’attaque.
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DRAGON : Créature Légendaire (7+)

Force 15 Rapidité 0 Perception 5 Points de Héros 3

Constitution 10 Savoir 0 Charisme -4
Dextérité 0 Ruse 0 Initiative 5
Apparence -4 Volonté 7 Défense 28

Recherche 12 Vigilance 12 Endurance 16

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Morsure 15+3*/7 Perf 2+15+3*
Ambidextre – Attaque
Griffes 14/6 Perf 3+15
secondaire*
CAD
Effet de zone (6), pas
Souffle brûlant 14+3*/6 5+0+3*
d'armure

Style de combat habituel : *Offensif – non combattant :

CAC Feinte 3, Attaque puissante 3, Attaque secondaire 1
CAD Tir ajusté 3, Attaque précise 4

Notes : la chaleur du souffle est telle que les armures n'apportent aucune protection, sauf en cas de
protection spécifique au feu. Les assaillants de taille moyenne qui l’affrontent bénéficient donc d’un bonus
de 2 points à leurs tests d’attaque.

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 67 3 5/1 6/2 2
3-4 Patte av D 67 3 5/1 6/2 2
5-6 Tête 72 3 5/1 6/2 2
7 Flanc 62 3 5/1 6/2 2
8-9-10 Poitrail 67 2 4/1 5/2 2
* Cœur 62
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 67 3 5/1 6/2 2
3-4 Patte ar D 67 3 5/1 6/2 2
5-6 Flanc 62 3 5/1 6/2 2
7-8 Croupe 67 3 5/1 6/2 2
9-10 Queue 52 3 5/1 6/2 2
Armure : Écailles lourdes

257
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Draugr
Les Draugrs sont des morts vivants qui se comportent,
en général, en parfait humain si ce n’est qu’ils ont un
aspect cadavérique très prononcé. Ils sont presque
aussi rapides et intelligents qu’un humain normal mais
beaucoup plus forts. Par contre ils ont rarement leur
libre arbitre et sont souvent inféodés aux ordres de
ceux qui les ont ramenés à la vie (les sorcières ou les
Alfes et Nains noirs en général). En général il ne peut
pas s’agir de gens morts au combat car ces derniers
sont protégés au Valhalla ou bien au Sidhé.
La seule façon de les détruire définitivement est la
décapitation.
Pour certains, plus puissants, il faut retrouver leur
tombe où se trouve leur véritable corps, le brûler
et répandre les cendres dans un cours d’eau. Ces
derniers peuvent constituer des adversaires de type
Némésis ou Légendaire.
Réduire les points de « vie » d’un Draugr à 0 ou moins
permet de le neutraliser. Sa vitesse de régénération
dépend de sa puissance. En général, s’il n’est pas
détruit, il lui est nécessaire plusieurs heures pour se
régénérer et pouvoir agir à nouveau.
Pour créer un Draugr, commencer par créer un
personnage humain tel que vous le souhaitez
puis ajouter lui 3 points en Force et 3 points en
Constitution. Son Apparence et son Charisme doivent
être inférieurs à 0.
Voici un combattant mort vivant type.

DRAUGR : Acolyte (5)

Force 5 Rapidité 0 Perception 0 Points de Héros 1

Constitution 3 Savoir -1 Charisme -4
Dextérité 0 Ruse -1 Initiative 0
Apparence -4 Volonté -1 Défense 23

Armures 8 Vigilance 8 Rechercher 8 Endurance 8

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Hache 10+1+1*/7 Tran 5+5+6* Att. +1

Style de combat habituel : *Brute – Combattant : Feinte 1, Attaque puissante 6

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D 20 0 2 3 1
2 Jambe G 20 0 2 3 1
3-4 Bras D 20 0 2 3 1
5 Tête 25 0 0 0 0
6-7 Bras G 20 0 2 3 1
8-9-10 Torse 20 1 4 5 1
* Cœur 15
Armure : Broigne

258
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Gargams, Risar, Fomorés et autres Géants

Que ce soit le Gargam celte ou le Risi Scand,
chaque royaume de Midgard, ou presque, abrite
des humanoïdes géants issus des énergies de la Terre
elle-même. Ils n’ont pas plus de considération pour les
hommes que ces derniers pour les moutons.
En général, ils vivent cachés des humains, mais
parfois la faim les tiraillant ils peuvent arpenter les
terres habitées.
Ces créatures massives mesurent de 3 à 6 mètres de
hauteur. (modificateur de masse 10)

GÉANT : Classe 6

Force 10 Rapidité 0 Perception 0 Points de Héros 1

Constitution 10 Savoir 0 Charisme -2
Dextérité -2 Ruse 0 Initiative 0
Apparence -2 Volonté 0 Défense 23

Artisanat 8 Pièges 8 Contes et Leg. 10 Recherche 8

Vigilance 8 Endurance 12 Intimidation 12

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Tranchoir 10+1+2*/7 Tran. 4+10+3* Att. +1, Attaque multiple*
Poings / Pieds 10+2*/7 Cont 1+10+3* Attaque multiple*

Style de combat habituel : *Assaillant – Combattant : Attaque puissante 3, Attaque multiple 2,

Feinte 2
Tranchoir Fomoré : Contondant 1 / Perforant 0 / Tranchant 4 - Bonus Att. 1 / Déf 0 / Init. 0
Épée courte moyenne ne disposant que d’un seul tranchant (considérée comme lourde pour un Homme).

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D 50 1 2 2 1
2 Jambe G 50 1 2 2 1
3-4 Bras D 50 1 2 2 1
5 Tête 55 1 2 2 1
6-7 Bras G 50 1 2 2 1
8-9-10 Torse 50 1 2 2 1
* Cœur 45
Armure Cuirs épais

259
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Molosses et Loups
Animal de taille moyenne. Course 50 à 60 km/h.

LOUP - MOLOSSE : Classe 3

Force 5 Rapidité 5 Perception 5 Points de Héros 0

Constitution 2 Savoir -2 Charisme 0
Dextérité 5 Ruse 0 Initiative 10
Apparence 0 Volonté 0 Défense 20

Recherche 10 Vigilance 10 Pistage 15

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Morsure 7/3 Perf 1+3*+5

Style de combat habituel : Offensif – non combattant : Attaque puissante*

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 19 0 0 0 0
3-4 Patte av D 19 0 0 0 0
5-6 Tête 24 0 0 0 0
7 Flanc 14 0 0 1 0
8-9-10 Poitrail 19 0 0 1 0
* Cœur 14
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 19 0 0 0 0
3-4 Patte ar D 19 0 0 0 0
5-6-7 Flanc 14 0 0 1 0
8-9-10 Croupe 19 0 0 1 0
Armure : Fourrure

260
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Ours noir
Le grand ours noir est un animal de grande taille (modificateur de masse 5)
doté d’une puissance fantastique. Course 40 km/h.
OURS : Classe 4

Force 7 Rapidité 2 Perception 2 Points de Héros 0

Constitution 5 Savoir -3 Charisme 0
Dextérité 0 Ruse 0 Initiative 4
Apparence 0 Volonté 0 Défense 21

Recherche 9 Vigilance 9

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Griffes 8/3 Perf 1+3*+7 Ambidextre
Morsure 8/3 Perf 1+3*+7

Style de combat habituel : Offensif – non combattant : Attaque puissante*

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 32 1 0 1 0
3-4 Patte av D 32 1 0 1 0
5-6 Tête 37 0 0 0 0
7 Flanc 27 1 0 1 0
8-9-10 Poitrail 32 1 0 1 0
* Cœur 27
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 32 1 0 1 0
3-4 Patte ar D 32 1 0 1 0
5-6-7 Flanc 27 1 0 1 0
8-9-10 Croupe 32 1 0 1 0
Armure : Fourrure épaisse et graisse

261
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Peuples féeriques
GÉNIES CELTES, GNOMES et bois, les montagnes, les cavernes et les sources. Ils
apportent parfois leur aide aux voyageurs égarés,
FARFADETS
aux héros, aux sages ou à ceux qui cherchent, mais
ils détournent de leur route les sots et les méchants.
Personnification des énergies naturelles mineures.
(modificateur de masse -10)
Petits êtres, esprits élémentaires, vivant dans les

GÉNIE, GNOME, FARFADET : Classe 5

Force -4 Rapidité 5 Perception 5 Points de Héros 1

Constitution 0 Savoir 2 Charisme 2 Points de fatigue
Dextérité 5 Ruse 3 Initiative 10
Apparence 2 Volonté 5 Défense 15

Cambriolage 12 Passe-passe 12 Dep. Furtif 15 Se cacher 15

Contes & lég. 9 Linguistique 9 Lang. Corporel 10 Occultisme 9
Sc. symboles 9 Recherche 14 Vigilance 14 Acrobatie 9

Notes : De taille : Très petits, les attaques les visant subissent un malus de 2 points

Localisations
PdV
1 Jambe D 1
2 Jambe G 1
3-4 Bras D 1
5 Tête 6
6-7 Bras G 1
8-9-10 Torse 1
* Coeur 1

Chemins mystiques Grâce à ce pouvoir les Fées sont capables de

toujours connaître le bon chemin, que ce soit dans
Niveau de puissance : 5 les Terres du milieu comme dans les royaumes divins.
Incantation : 1 Tour Elles peuvent également s’en servir pour égarer leurs
Effet : Démesurée cibles. Les tests de Survie et de Recherche subissent
Durée : 1 Heure un malus de 3 points.
Portée : 30 Mètres
Zone : 3 km de rayon

262
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CORANNIEIT en magie et connaissent les secrets de chacun des

humains. On les trouve essentiellement sur les îles
Petits êtres malfaisants, proche des Korrigans. d’Avalon et d’Eire.
Mauvais par nature, ils sont cependant habiles (modificateur de masse -5)

CORANNIEIT : Classe 5

Force -2 Rapidité 4 Perception 3 Points de Héros 1

Constitution 0 Savoir 4 Charisme 3 Points de fatigue
Dextérité 2 Ruse 4 Initiative 7
Apparence -1 Volonté 5 Défense 15

Cambriolage 11 Passe-passe 11 Dep. Furtif 12 Se cacher 12

Contes & lég. 12 Linguistique 12 Lang. Corporel 12 Occultisme 12
Sc. symboles 12 Recherche 14 Vigilance 12 Acrobatie 12
Évocation 10

Localisations
PdV
1 Jambe D 8
2 Jambe G 8
3-4 Bras D 8
5 Tête 13
6-7 Bras G 8
8-9-10 Torse 8
* Cœur 3

Cœur noir Avec ce pouvoir les Corannieits sont capables de lire

dans le cœur de leur cible pour y dénicher leur plus
Niveau de puissance : 4 sombre secret. Chaque utilisation révèle un seul secret
Incantation : 1 Tour et leur génère 2 points de fatigue. Ils peuvent ensuite
Effet : Démesuré s’en servir contre leur cible.
Durée : 1 Tour
Portée : À portée de vue Les Corannieits maîtrisent l’arcane Évocation. En
Zone : Cible général jusqu’à un niveau de puissance 3, toutefois il
peut exister de rares exceptions.

263
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KORRIGANS ET LUTINS Aux mortels qui les dérangent, il arrive qu’ils

Ce sont des êtres surnaturels de petite taille, qui vivent
le plus souvent dans les dolmens. Ils sont capables de
prendre l’apparence d’animaux de petite taille.
Bons ou mauvais par nature ils sont rarement tempérés
et ont des comportements extrêmes en fonction de
leurs penchants : soit très généreux, soit extrêmement
revanchards.
proposent des défis qui, s’ils sont réussis, donnent le
droit à un vœu (ce qui est en général le cas pour
les hommes bons) mais qui peuvent, en cas d’échec,
se transformer en pièges mortels menant tout droit en
enfer ou dans une prison sous terre sans espoir de
délivrance.
(modificateur de masse -5)

KORRIGAN : Classe 5

Force -2 Rapidité 4 Perception 3 Points de Héros 1

Constitution 0 Savoir 4 Charisme 3 Points de fatigue
Dextérité 2 Ruse 4 Initiative 7
Apparence -1 Volonté 5 Défense 15

Cambriolage 11 Passe-passe 11 Dep. Furtif 12 Se cacher 12

Contes & lég. 12 Linguistique 12 Lang. Corporel 12 Occultisme 12
Sc. symboles 12 Recherche 14 Vigilance 12 Acrobatie 10

Localisations
PdV
1 Jambe D 8
2 Jambe G 8
3-4 Bras D 8
5 Tête 13
6-7 Bras G 8
8-9-10 Torse 8
* Cœur 3

Vœux Prison de la Terre 

Niveau de puissance : 5 Niveau de puissance : 5

Incantation : 1 Tour Incantation : 1 Tour
Effet : Élevé Effet : Démesuré
Durée : Permanent Durée : 3 Jours
Portée : 3 Mètres Portée : 30 Mètres
Zone : Cible Zone : Cible

Ce pouvoir permet à la Fée de réaliser le vœu de
sa cible, dans la limite de l’œuvre naturelle. Par
Exemple :
Il peut ainsi guérir une blessure, mais pas rendre un
membre perdu. Il peut accroître un attribut d’un point
mais pour une durée limitée à quelques jours. Il peut
forcer une rencontre dans le futur, mais pas influencer
la réaction de la personne rencontrée. Etc.
Utilisez cet arcane avec parcimonie et discernement.
La cible de ce pouvoir se retrouve piégée au cœur du
Souffle du dragon. Sa prison peut prendre diverses
formes et apparences, grotte, cercueil cristallin, bulle
d’air en plein cœur de l’océan, rocher entouré de
flammes à perte de vue, etc. Elle y sera enfermée
durant 3 jours, au terme desquels elle reviendra à
l’endroit où elle se trouvait quand la Fée a usé de son
pourvoir. Personne ne sait que cette durée est limitée,
et chacun pourra penser que la Fée est revenue sur
sa décision. Toutefois, cet enfermement n’est pas sans

264
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séquelles, le manque d’eau affaibli les plus forts et
peut même tuer les plus faibles (s’ils n’en ont pas sur
eux), la certitude d’être enfermé à jamais peut aussi
provoquer l’apparition de folies ou tout du moins de
phobies, etc.
La légende elle raconte que l’enfermement est éternel.
La Fée peut prendre l’apparence d’un oiseau ou d’un
mammifère de petite taille (rat, moineau, serpent,
etc.). Sous cette forme il peut toujours utiliser ses
autres capacités. La Fée adopte les attributs de
l’animal choisi mais conserve ses propres scores de
Volonté, Savoir et Ruse.

Changeforme

Niveau de puissance : 4
Incantation : 1 Tour
Effet : Démesuré
Durée : 1 Heure
Portée : Touché
Zone : Cible
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Poney Celte
Animal de taille moyenne. Galop de 35 à 40 km/h.

PONEY CELTE : Classe 4

Force 4 Rapidité 4 Perception 1 Points de Héros 0

Constitution 4 Savoir -2 Charisme 0
Dextérité 2 Ruse 1 Initiative 5
Apparence 0 Volonté 1 Défense 24*

Recherche 9 Vigilance 9 Endurance 14

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Le poney frappe
Coup de sabots 8/3 Contondant 0+4 simultanément avec 2 pattes,
avants ou arrières.

Style de combat habituel : Défensif – non combattant : Défense accrue*

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 23 0 0 1 0
3-4 Patte av D 23 0 0 1 0
5-6 Tête 28 0 0 0 0
7 Flanc 18 0 0 1 0
8-9-10 Poitrail 23 0 0 1 0
* Cœur 18
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 23 0 0 1 0
3-4 Patte ar D 23 0 0 1 0
5-6-7 Flanc 18 0 0 1 0
8-9-10 Croupe 23 0 0 1 0
Armure : Fourrure

266
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Rapaces Moyens
Corneille, corbeau, faucon...
Animal de petite taille. (modificateur de masse -5)

RAPACE MOYEN : Classe 1

Force -1 Rapidité 6 Perception 6 Points de Héros 0

Constitution 0 Savoir -4 Charisme -4
Dextérité 6 Ruse -2 Initiative 12
Apparence 0 Volonté 0 Défense 18*

Recherche 9 Vigilance 9

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Griffes 4/1 Perf 0-1

Style de combat habituel : Défensif – non combattant : Défense accrue*

Localisations
PdV
1 Patte D 4
2 Patte G 4
3-4 Aile D 4
5 Tête 9
6-7 Aile G 4
8-9-10 Poitrail 4
* Cœur 1

267
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Sadu
Le chaman noir ou sadu peut être considéré
comme une créature du fait de sa capacité à revêtir
l’apparence d’un monstre mi-homme mi-loup.
Le niveau de puissance de l’un de ces druides ou
chamans noirs va de l’Acolyte au Légendaire.
Dans leurs voies d’Évocation et d’Alchimie se trouvent
des sortilèges et préparations qui ne sont pas
accessibles aux autres arcanistes.
En suivant, vous trouverez l’exemple d’un Sadu un
peu plus puissant qu’un Acolyte (un peu moins qu’une
Némésis).
Les scores après le « / » ainsi que les compétences :
Griffes et morsures, sont ceux du Sadu sous sa forme
de loup-garou.

SADU : Acolyte (5+)

Force 0/5 Rapidité 0/5 Perception 0/3 Points de Héros 1

Constitution 1/4 Savoir 3 Charisme 2/0
Dextérité 0/3 Ruse 3 Initiative 0/8
Apparence 1/-2 Volonté 3 Défense 20/26

Alchimie 10 Divination 8 Évocation 10 Artisanat 8

Étiquette 8 Médecine 10 Dép. furtif 0/8 Linguistique 12
Occultisme 12 Sc des symb. 10 Pistage 2/10 Recherche 8
Survie 10 Vigilance 5/8 Endurance 6/9 Intimidation 5

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Serpe de combat 7+1*/3 Tran 3+2* Init. +1
Griffes 13+1*/6 Perf 1+5*+5 Ambidextre
Morsure 13+1*/6 Perf 2+5*+5

Style de combat habituel : *Offensif - Ésotériste : Attaque puissante 2, Feinte 1

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D 15/26 0/0 0/0 0/1 0/0
2 Jambe G 15/26 0/0 0/0 0/1 0/0
3-4 Bras D 15/16 0/0 0/0 0/1 0/0
5 Tête 20/31 0/0 0/0 0/1 0/0
6-7 Bras G 15/26 0/0 0/0 0/1 0/0
8-9-10 Torse 15/26 1/0 4/0 5/1 1/0
* Coeur 10/21
Armure Broigne / Fourrure

Sorts et alchimie :

Voir Chapitre Arcanes page 207.

268
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Spectres
SPECTRES, ÂMES DAMNÉES ET tourmenté ou damné qui vient hanter les vivants et
parfois les faire mourir de peur ou par son toucher
KRIRIENS (esprits crieurs)
glacial. Les banshees sont une forme de spectres.
Fantôme prisonnier sur terre ou qui la visite par
obligation (malédiction par exemple). C’est un esprit

SPECTRE : Classe 5

Force 2 Rapidité 1 Perception 1 Points de Héros 1

Constitution 2 Savoir 0 Charisme -4
Dextérité 2 Ruse 1 Initiative 4
Apparence -2 Volonté 3 Défense 23

Rechercher 8 Vigilance 8 Se cacher 10

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Griffes spectrales 10+1*/4 Perf 0+2+3* Ambidextre

Style de combat habituel : *Offensif – non combattant : Feinte 1, Attaque puissante 3

Lorsque le spectre touche un être vivant en portant une attaque il lui vole son énergie
Notes :
vitale. La zone touchée semble comme brûlée par le froid intense.

Localisations
PdV
1 Jambe D 19
2 Jambe G 19
3-4 Bras D 19
5 Tête 24
6-7 Bras G 19
8-9-10 Torse 19
* Cœur 14
Armure : Aucune

Spectral : ne peut être atteint que par des énergies KI DU

arcaniques.
ANAON
Peuple des âmes vivant dans l’autre monde
visitant chaque année les lieux de leur mort (ou
de leur existence) pendant les nuits de Samain
(1er novembre). Fantômes qui peuvent effrayer mais
qui ne cherchent pas à nuire aux vivants.
Psychopompe apparaissant sous la forme d’un chien
noir, il accompagne les morts vers leur nouvelle
demeure.
ANKOU
Passeur des âmes, ce psychopompe attend de nuit
dans sa barque les âmes des trépassés (Anaon) pour
les amener vers les pays de l’Autre monde.

269
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LA CHASSE FANTÔME
Ou chasse sauvage : certaines nuits de tempête, les
Celtes entendaient Arzur poursuivre l’insaisissable
sanglier Twrch Trwyth. Une chevauchée fantastique
traversait les landes désertes et les forêts, dans une
éternelle chasse qui effrayait les gens du monde
sensible redoutant cette intrusion de chasseurs venus
de l’autre monde.
Arzur Peau d’ours : c’est le spectre d’un ancien et
puissant roi, il est monté sur une sorte de bouc géant
et guide la Chasse fantôme. La peau d’un ours noir
lui sert de manteau (sa capuche arbore des bois de
cerfs, les pattes de l’ours protègent ses épaules et le
reste de la peau forme la cape). Dessous il porte une
cotte de mailles en lambeaux et des vêtements de cuir
épais usés. Pour arme il brandit une longue pique de
chasse. Sa monture, aux yeux de flammes, porte une
cuirasse de cuir et de métal noir.
Il est à la tête d’une trentaine de cavaliers spectraux.
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Tarasque de Noves
Créature de grande taille.
Dans la région de la Narbonesia, sur les terres de la
tribu Salyenne, court une légende concernant un petit
dragon androphage qui règne sans partage sur les
marais. La Tarasque a l’allure d’un félin géant. Haute
comme un petit éléphant, son dos est recouvert d’une
épaisse carapace d’écailles et sa gueule possède de
puissants crocs acérés. Sa crinière et le pelage de ses
pattes sont de couleur rougeâtre, le reste de sa toison
est brun. Il ne possède pas d’ailes, mais une force
phénoménale en comparaison de sa taille.
(modificateur de masse 10)

TARASQUE : Créature Némésis (6+)

Force 10 Rapidité 4 Perception 4 Points de Héros 2

Constitution 6 Savoir 2 Charisme -4
Dextérité 4 Ruse 2 Initiative 8
Apparence -4 Volonté 5 Défense 26

Recherche 11 Vigilance 12 Endurance 10 Se cacher 10

Pistage 12 Athlétisme 10

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Morsure 13+3*/9 Perf 3+10+5*
Ambidextre - Attaque
Griffes 13/9 Perf 1+10
secondaire*

Style de combat habituel : *Brute – Combattant : Feinte 3, Attaque puissante 5,

Attaque secondaire 1
Notes : La Tarasque ne possède pas de souffle

Localisations de face
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G 47 2 2 3 0
3-4 Patte av D 47 2 2 3 0
5-6 Tête 52 3 5/1 6/3 2
7 Flanc 42 3 5/1 6/3 2/2
8-9-10 Poitrail 47 2 2 3 0
* Cœur 42
Localisations de dos
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G 47 2 2 3 0
3-4 Patte ar D 47 2 2 3 0
5-6-7 Flanc 42 3 5/1 6/3 2/2
8-9-10 Croupe 47 3 5/1 6/3 2/2
Armure : Carapace d'écailles et fourrure épaisse

271
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Conseils sur l’opposition
Afin de rendre la maîtrise et les actions de vos
adversaires plus vivantes et moins «mathématiques»
voici ce que nous vous proposons de mettre en œuvre.
Trop fort, trop faible
Doser l’opposition n’est pas aisé, mais une fois
que vous avez déterminé si elle est «opposable»
aux personnages, vous n’avez pas besoin de la
modifier à la volée (sauf si cela sert l’histoire bien
entendu). Restez cohérents par rapport au lieu et aux
circonstances.
C’est aux joueurs d’estimer leurs chances face à tel
ou tel adversaire, c’est à eux également de prendre
les bonnes décisions. Rien n’empêche un groupe de
personnages de fuir ou de se rendre pour éviter la
mort s’ils ont mésestimé les forces adverses où tout
simplement joué de malchance (voir «Conseils aux
MJ» en fin de livre).
Il en va de même pour les adversaires évidemment.
Concernant les Manœuvres
Ce conseil peut également. servir à vos joueurs.
Il n’existe pas de combinaison parfaite pour les
Points de Manœuvres. Ils ont été créés afin que les
personnages puissent s’adapter un tant soit peu aux
combattants qu’ils auront à affronter. Il en va de
même pour les adversaires.
En effet, vous le remarquerez très rapidement, il
est dangereux d’affronter de la même manière un
adversaire légèrement armuré usant d’une hache
à deux mains et un autre portant bouclier, lance et
cuirasse.
Si de manière générale la majorité des adversaires
n’a pas besoin de faire appel à leur capacité à
modifier la répartition de leurs Points de Manœuvres,
272
certains principaux devraient y avoir recours afin de
les rendre plus «vivants» et dangereux.
Concernant la gestion globale
Deux éléments importants doivent également être pris
en compte occasionnellement pour vos adversaires :
la fuite et les renforts. Comme dit précédemment, vos
adversaires peuvent fuir ou se rendre, ils peuvent aussi
bénéficier de renforts. Cela veut dire qu’ils n’ont pas
lancé toutes leurs ressources dans le combat initial.
Encore une fois restez cohérents : ne faites pas
apparaître des renforts inutilement et de manière
improbable (voir «Conseils aux MJ» en fin de livre).
Concernant les blessures
Toujours dans l’idée de rendre les choses plus
vivantes, lorsque vous décrivez les blessures reçues
par les adversaires à vos joueurs, utiliser des termes
explicites et simples mais parlants.
Exemple : Osla, la guerrière vétéran de Lucie, vient
d’infliger 12 points de dommages avec son cladio
dans le torse de Wulf le méchant barbare. Wulf
possède 13 points de vie dans le torse et une armure
de 5 contre le tranchant.
Plutôt que d’annoncer que : «Wulf prend 7 points de
dommages dans le torse». Vous pouvez dire : «Osla
inflige une lourde entaille au torse de Wulf».
S’il n’avait pas eu d’armure, on aurait pu annoncer :
«Wulf reçoit un coup terrible au torse, le cladio d’Osla
y provoquant une grave blessure le laissant presque
mort».
Ainsi les blessures peuvent être : légères, modérées,
lourdes, graves, mortelles. Les attaques peuvent
être  des : estafilades, entailles, coups terribles ou
mortels…
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Règles optionelles

Système global
Il est possible de jouer à Darkrunes sans le système de Concernant les effets de zone si l’ensemble des zones
localisation et/ou sans le système de différenciation est touché, alors multipliez les dommages d’une zone
du type de dommages. par 3 pour obtenir les dommages globaux. Sinon
multipliez les dommages d’une zone par 2 pour
SANS LOCALISATION obtenir les dommages globaux.

Base PdV PdV Totaux

Points de Vie
-12 6
Remplacer les Points de vie localisés par les Points de -11 8
vie totaux. -10 10
La règle de la chaîne de transmission des dommages -9 12
n’est plus utilisée. -8 14
-7 16
Concernant les arcanes, les bonus et autres gains -6 18
touchants les PdV sont à multiplier par 3 lorsqu’ils sont -5 20
localisés dans la description du pouvoir. -4 22
-3 24
Localisation -2 26
-1 28
Le Dé de localisation n’indique plus de zone touchée 0 30
et participe uniquement au succès ou à l’échec de 1 32
l’action. 2 34
3 36
Dommages et Coup de maître 4 38
5 40
Les dommages sont calculés à l’identique excepté 6 42
pour les effets de zone, le Coup de maître lui change 7 44
légèrement. 8 46
9 48
Sur un double 10 le coup porté est un Coup de maître.
10 50
Si, malgré le score final, l’attaque est un échec, grâce
au double 10 elle devient un succès normal infligeant 11 52
15 de dommages (plus modificateurs  : arme et 12 54
attribut). 13 56
Si l’attaque est un succès, l’attaquant inflige 15 14 58
+ 1D10 supplémentaire de dommages (plus 15 60
modificateurs : arme et attribut). +1 +2

273
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Faiblesse physique du Sang divin
À chaque attaque portée avec succès le MJ lance
1D10 : sur un 1 le point faible du personnage est
touché et les dommages maximums sont infligés.
Armure
Utilisez uniquement les caractéristiques du Torse
d’armure pour connaître ses scores de protection.
Inconscience
Un personnage tombe inconscient s’il subit en une
seule fois un nombre de dommages assommants (non
létaux) dans la tête ou le torse, équivalents à :
10 + Constitution.
Mort
Le personnage décède lorsque le montant de points
de vie atteint 0 ou moins.
Influence des Caractères
Plus le score d’un caractère est proche de 5, plus
ce trait est fort chez le personnage et influence ses
choix et décisions. Ces traits vous permettent donc
d’orienter les réactions de votre personnage face aux
situations auxquelles il sera confronté.
En jeu vous pouvez user de ces traits des deux
manières suivantes :
LA PRISE DE DÉCISIONS
En accord avec les joueurs vous pouvez utiliser la
règle suivante pour mettre en exergue les traits de
caractère des personnages.
Lors d’une prise de décision importante, si la
solution choisie par le joueur pour son personnage
va clairement à l’encontre de l’un de ses traits de
caractère, le joueur peut demander à utiliser ce trait
contre son personnage. Dans ce cas un malus d’un
cran (5 points) est appliqué sur les actions réalisées
avec les Compétences Générales du personnage,
durant la scène.
Exemple :
Paul interprète Matius un guerrier qui possède les
traits Prudent à 5 et Loyal à 4. En plein assaut d’une
274
SANS DIFFÉRENCIATION DU TYPE
DE DOMMAGES
Dommages des armes
Les armes n’ont plus qu’un score de dommage
correspondant au score en gras dans le tableau des
armes (c’est le type de dommages par défaut de
l’arme).
Protection des armures
Elles n’ont plus qu’un seul score de protection indiqué
dans la colonne « Fixe ». Les casques et heaumes
ne sont plus pris en compte que pour des attaques
ciblées à la tête (protection prise en compte ou pas
selon que le personnage porte une protection ou pas
à la tête).
place forte un de ses amis est touché. Les flèches
fusent, plusieurs archers ont pris les PJ pour cible et
les couverts sont rares.
Paul décide que Matius va sortir de son abri pour
courir voir l’état de son ami. Même si sa loyauté peut
être mise en avant pour justifier son acte, il n’empêche
que s’il se fait abattre en tentant cette action il ne sera
d’aucun secours pour son ami blessé. De plus Matius
est très prudent et agit rarement sur un coup de tête
(Matius est plus prudent que loyal).
Paul demande alors au MJ s’il peut utiliser sa prudence
contre son personnage. Le MJ accepte estimant que
la situation est adaptée à la demande. Le Meneur
demande alors à Paul de réaliser les tests d’action
(Compétences Générales uniquement) de Matius
avec un malus de 5.
Cette prise de décision va influencer le caractère du
personnage. Il perd immédiatement 1 point dans son
trait de caractère (le score minimum étant de 0), mais
obtient en contrepartie 1 point d’expérience.
Si un trait devait passer en dessous de 0 il se
convertirait automatiquement en son trait opposé.
Déloyal deviendrait Loyal par exemple.
Dans l’exemple précédent le score de Prudent
de Matius passe de 5 à 4, et il gagne1 point
d’expérience.
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LA CONVICTION  où se cachent ses compagnons blessés et affaiblis.
La conviction permet au joueur d’ajouter en bonus
son score dans un caractère lors de l’utilisation d’une
Compétence Générale.
Le trait utilisé doit être directement lié à l’action
entreprise et, bien entendu, le MJ doit valider la
possibilité d’utilisation de celui-ci.
Exemple :
Matius, le personnage de Paul, est capturé par un
groupe armé qui le torture pour lui faire révéler le lieu
Burn-out
Cette option permet d’accentuer les efforts et les
sacrifices faits par les arcanistes lorsqu’ils utilisent
leurs pouvoirs.
Elle consiste à autoriser les arcanistes à « brûler » des
points de vie pour aller au-delà de leurs ressources.
Ces PdV sont prélevés dans la zone Cœur.
Dans le cadre de l’utilisation de l’option des Points de
Matius ne veut pas révéler l’information et tente donc
de résister à l’interrogatoire. Paul doit donc réaliser
des tests opposés avec la compétence d’Endurance
de Matius contre la compétence d’Interrogatoire du
PNJ. Comme il s’agit de questions liées directement
à ses amis et que la situation relève d’une question
de vie ou de mort pour eux, Paul demande au MJ
d’utiliser le trait Loyal (à 4) de Matius pour résister.
Après accord du MJ, Paul réalisera donc ses tests
d’Endurance avec un bonus de 4.
vie globaux, multipliez le coût des PV perdus par 10.
Le personnage peut décider de sacrifier des points
de vie lorsqu’il atteint son seuil de résistance en
déduisant les Niveaux de Puissance des pouvoirs
suivants sur ses PdV localisés sur la zone Cœur au
lieu de dépasser le seuil (avec les conséquences que
l’on connaît).
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Scénario : Saga

Introduction
Par quel heureux hasard, ou plutôt par quelle volonté Son regard croisa à nouveau celui de la guerrière,
divine, autant de sang ancien se retrouve-t-il réuni sur elle n’avait pas bronché, mais lui fit un bond alors
une seule et même embarcation ? que son cerveau embrumé réalisait à qui il s’était ainsi
adressé. Les derniers relents de sommeil et d’alcool
Même si cette question le taraude depuis plusieurs s’effacèrent en un éclair. Cela faisait longtemps que
jours, Myrddin n’a pas le temps d’y trouver une Myrddin n’avait plus goûté à la peur, mais en cet
réponse. Et pourtant, alors que sa monture avance instant il était terrifié même s’il ne l’affichait pas  ; il
à fond de train, son esprit vagabonde dans ces venait d’insulter une Sidhé.
interrogations. La guerrière fit pivoter son cheval sur le côté
Manquant d’être désarçonné par une branche basse, dégageant par là même son bras droit à la vue de
il revient très vite à la réalité. Il doit rejoindre la côte Myrddin. Elle tenait une lance dont elle leva la pointe
de la Narbonesia au plus vite ; avant que le navire vers le torse du haut druide. Myrddin pensa que
ne reparte de Massalia, et même mieux avant même c’était la fin. Il en fut presque soulagé, puis sa volonté
qu’il n’y accoste. reprit le dessus et il se redressa légèrement afin de se
donner meilleure allure face à la déesse guerrière et
Lorsque Bodbh la corneille s’était présentée à lui, il à son proche trépas.
n’avait pas tout de suite reconnu en elle la déesse - « Tant de vies vécues et tu n’es toujours qu’un
guerrière. Il se trouvait en Armorica pour y célébrer imbécile Myrddin ? »
les fêtes de Beltaine avec son vieil ami Gesorios. - « Déesse, je… »
S’étant laissé aller à l’ivresse, comme bien souvent, - « Si tu n’étais son fils, je t’aurais arraché ce qui te sert
il avait fini par s’endormir sous un chêne aux abords de lance pour te la faire avaler ! »
du village de son ami. Au petit matin, c’est le bruit - « Son fils ? Déesse, je ne comp… »
d’un sabot grattant le sol qui l’avait tiré du sommeil. - « Silence Myrddin ! » La voix de la déesse claqua
Sur le cheval, qui venait de l’extirper des brumes de comme le fouet. « J’ai une tâche de la plus haute
la nuit, se trouvait une plantureuse et athlétique jeune importance pour toi. »
guerrière. Son armure de mailles étincelait dans les
premiers rayons du soleil, ce qui n’arrangeait rien Et voilà, trois jours plus tard il se trouvait sur les terres
aux difficultés de Myrddin à garder les yeux ouverts. de la Narbonesia pour accomplir la volonté des
Elle le toisait du haut de son destrier. Il ne trouva Sidhés. Il avait endossé la forme d’un faucon pour
rien de mieux à faire que de l’inviter à en descendre voler jusqu’aux limites des territoires de Galia, puis
pour l’aider à « apaiser sa tension matinale ». Fier s’était procuré un bon cheval. Même si la Narbonesia
de sa grivoiserie il remarqua alors les étranges était une terre keltoise, lorsque Myrddin y pénétrait,
décorations noires qui encadraient le casque de la il avait toujours la sensation de se trouver en des
cavalière. Des ailes de corbeau ? Quel imbécile peut espaces bien plus lointains. Comme si l’influence
bien encombrer ainsi son armure ? Puis il réalisa, la des comptoirs minoens s’étendait, au-delà des cités
taille démesurée du destrier et de la cavalière. Bon côtières, sur les terres et la nature elle-même. De ce
sang cette femme devait mesurer près de huit peut- fait il préférait la parcourir par des moyens plus…
être même neuf pieds… conventionnels.

276
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Cette mer n’avait vraiment pas la même odeur que
l’océan, ni la même couleur à bien y réfléchir. Cela
faisait déjà près de deux heures qu’il était assis sur
le sable doré à contempler la vaste étendue d’eau
que formait Thalassa, la Mare Nostrum, comme
l’appellent les Étrusques.
Contexte
Ce scénario est prévu pour 3 à 4 personnages, il peut
servir d’introduction pour la campagne Ragnarok.
Si vous désirez le jouer avec moins de personnages,
vous trouverez une aide pour l’adapter dans
l’encadré : « Groupe réduit », en fin de scénario.
Il prend place aux environs de -4 AR.
Que ce soit à cause du craquement sinistre du pont de
bois, du fin rayon de soleil qui vient inonder vos yeux
de lumière ou du claquement douloureux du fouet du
garde-chiourme, il vous faut quelques instants, perdus
dans les méandres du sommeil et de la fièvre, pour
vous souvenir du lieu où vous vous trouvez, alors que
vous vous éveillez.
Le réveil est brutal, douloureux, amer, mais vous
bénissez malgré tout les dieux de vous donner
une journée de vie supplémentaire. C’est peut-être
aujourd’hui que vous pourrez vous arracher à cet
enfer.
Vous avez été faits prisonnier par vos ennemis puis
vendu et revendu à divers marchands d’esclaves à
destination de l’Empire Minoen. Mais quelle que soit
la raison qui vous a transformé en animal enchaîné
aux rames du navire phénicien, vous le savez, le
temps de la revanche viendra.
Parmi vos compagnons de misère vous avez déjà
repéré quelques hommes et femmes qui arborent au
fond de leurs yeux cette flamme qui vous maintient
en vie depuis quelques jours, semaines ou mois pour
certains.
Acte I - Tempête
Alors, qu’à peine quelques minutes avant, la mer et
les cieux étaient calmes, un puissant vent de travers
se met à souffler, le ciel s’obscurcit et les flots s’agitent
avec colère. En un instant une violente tempête
s’abat sur le navire, le propulsant dangereusement
en direction des rochers saillants bordant l’ouest de
l’archipel au sud de Massalia.
Au Sud il apercevait les bâtisses extérieures de
Massalia. En face de la cité, loin dans la mer se
trouvait un grand archipel. Le navire qu’il devait
intercepter passerait probablement non loin, c’est là-
bas qu’il devrait intervenir.
Le navire a quitté Emporion la veille après avoir
embarqué un dernier chargement d’esclaves et il vous
semble avoir compris qu’il se dirigeait à présent vers
Massalia. Après ce seront les terres de l’Empire et
leurs étranges habitants.
En cette fin de Beltaine la chaleur est étouffante. Au
fond de la cale pas un souffle d’air ne vient rafraîchir
une atmosphère chargée en iode et en odeurs
corporelles nauséabondes. Vous avez la tête qui
tourne, l’épuisement vous envahit comme une fièvre
qui dévore vos entrailles et vos muscles.
Le garde-chiourme crie et fait claquer son fouet, vous
ne comprenez pas ses paroles mais comme les autres
vous savez que vous devez vous arrêter de ramer. Il
est immense, sa peau a la couleur du charbon et sa
voix tonne comme le tonnerre. Les premiers jours vous
avez pensé qu’il était un dieu ou un géant venu sur
terre pour punir les vôtres. Avec le temps, et malgré
son étrange allure vous avez fini par accepter qu’il
s’agissait d’un humain.
Trois esclaves descendent avec un chaudron. C’est
l’heure de festoyer de cette succulente pâtée trop
salée et qui pue la pisse que l’on vous donne à
manger chaque soir. Les trois hommes s’avancent sur
la petite passerelle qui sépare les bordées afin de
distribuer leur pitance.
Soudain des cris attirent votre attention, puis
rapidement celle de tous les rameurs. Au-dessus
de vous, sur le pont supérieur, les marins courent et
s’interpellent.
C’est bien entendu Myrddin qui a déchaîné les
éléments et convoqué la bête, il compte naufrager
le navire. De là, si les personnes, qu’il doit aider,
sont réellement des graines de la Grande Tribu, ils
trouveront bien le moyen de survivre et de tirer parti
de la situation.
C’est l’occasion ou jamais, cette si soudaine tempête
277
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a transformé le navire en une fourmilière dans laquelle
on aurait donné un coup de pied.
Usant de leurs dernières forces ou de ruse, les
personnages doivent arriver à se libérer.
Leurs liens, bien qu’en mauvais états, restent solides et
rendent la chose difficile.
Les personnages doivent réussir un test de Force (SC
= 2x score de Force) contre une difficulté 20. S’ils
utilisent leurs pouvoirs divins, ils peuvent gagner un
bonus de +5 en Force (soit : [score de Force+5] x2).
Acte II - Kétos ou Scylla en personne !
Les personnages qui ont pu se libérer peuvent
tenter de nager vers la surface puis vers la côte de
l’île. Impossible de nager en sens inverse car une
énorme créature marine darde ses griffes vers l’épave
s’emparant des hommes, les broyant avant de les
ramener vers une bouche immense et hideuse. Ils
sont coincés entre le monstre et les rochers, mais ces
derniers, des maux, sont le moins-mauvais. Les vagues
278
Dans une confusion totale les fouets se remettent à
claquer, l’ordre de recommencer à ramer est lancé à
tue-tête.
Soudain le navire hurle, il fait une énorme embardée
après avoir été percuté par une force inconnue, plus
puissante que les vagues. Il se soulève un instant et
retombe lourdement, puis hurle à nouveau alors qu’il
est éventré par les rochers. Dans une tempête d’écume
et d’échardes les marins, les rameurs et les esclaves
ainsi que tout ce qui se trouvait à bord, tout est projeté
dans le meilleur des cas dans les flots agités, dans le
pire sur les rocs acérés.
énormes s’écrasent sur eux les entraînant vers les
fonds marins.
Ceux qui n’ont pu se libérer vont devoir le faire en
coulant. Prier est une bonne solution également.
Vous devez mettre les personnages aux abois, mais
ils doivent s’en sortir quitte à utiliser leurs capacités
divines.
 ce pdf appartient à Olivier Rascol
Nonobstant le fait que les personnages peuvent
s’entraider au milieu du tumulte, si l’un des héros
venait à se retrouver aux portes de la mort malgré
tous ses efforts il peut être saisi par le monstre qui
l’attire à lui sans l’écraser puis le relâche près de la
surface.
Seuls les plus chanceux atteindront la côte sans
blessure et sans avoir usé de leur sang divin, vraiment
chanceux. Même si les blessures sont superficielles,
l’épuisement embrase leur corps, et l’air brûle leurs
poumons à chaque respiration.
Utiliser la Force, la Dextérité et la Constitution, mais
aussi la Ruse des personnages. Leur Athlétisme,
Passe-passe ou Endurance également, en fonction de
leurs situations :
- Arracher les bracelets aux chaînes, ou les
chaînes aux bancs de rames.
- Glisser les mains hors des bracelets.
- Dérober les clés au passage d’un garde-
chiourme affolé.
- Nager contre les courants, éviter les
tentacules du Léviathan, retenir sa respiration
lorsque les vagues et le courant les attirent
vers le fond.
- Éviter les rochers, en nageant dans les
vagues
- Etc.
La chance, le hasard ou les dieux auront réuni les
personnages au même endroit, ou peu s’en faut,
sur une petite plage au pied des falaises. Avec eux
un petit groupe de rescapés issus de l’équipage :
Hasdrubal le capitaine, Arishat une guerrière
phénicienne, Molgo un des plus robustes gardes à la
peau d’ébène, et quatre marins.
Les personnages peuvent saisir leur chance, s’ils
le désirent, pour se venger en punissant de mort
leurs anciens tortionnaires. Mais la créature marine
fonce vers leur position. La tempête s’est calmée, et
la vague écumeuse qui fonce au travers des autres
vagues semble indiquer que la chose se dirige vers
eux. Ils ont quelques instants pour se décider. S’ils
s’en prennent aux Phéniciens, ils auront l’équivalent
de 4 tours d’action avant que le monstre n’entre en
scène à nouveau. Les seules armes à leur portée
sont des gourdins de bois (éclats du navire) et une
poulie encore accrochée à un bout de cordage.
Éventuellement, ils peuvent être porteurs d’une dague
ou d’un fouet subtilisé durant la panique. Leurs
adversaires sont mieux équipés et plus en forme,
autant dire qu’ils auront probablement vite le dessus.
S’ils font remarquer l’arrivée imminente de la créature
aux Phéniciens, ces derniers proposeront de partager
quelques-unes de leurs armes avec eux pour se
défendre. Puis ils attendront la créature de pied ferme,
ne pouvant fuir sans devenir la cible des tentacules.
Dans tous les cas quand la créature marine passera
à l’action elle causera de gros dégâts. Mais dès
les premiers instants les personnages pourront se
rendre compte qu’elle se focalise sur les membres de
l’équipage. S’ils sont observateurs ils pourront aussi
remarquer la côte de Gaule non loin. Même si l’effort
est difficile, au vu de leur état, ils devraient pouvoir
nager jusqu’à celle-ci pendant que le monstre marin
occupe les Phéniciens.
S’ils restent et se battent, à eux tous ils pourront
blesser le monstre ou du moins le repousser, même si
au moins deux marins y laisseront la vie.
Affronter le monstre signifie faire face à ses tentacules,
le reste de son corps étant hors de portée ou immergé.
Les personnages ne pourront donc que blesser et
repousser le Kétos, car de surcroît, dès que ce dernier
est blessé trop sérieusement, il s’enfonce dans l’eau et
prend la fuite.
Mais, à la fin du combat, Hasdrubal, compte bien
les remettre à genoux sous le joug du fouet. Ils sont
toujours ses esclaves. À ce moment-là, la fuite sera
plus compliquée.
Ils pourront tout de même fuir, mais non sans y laisser
quelques plumes. Les Phéniciens ne les poursuivront
pas à la nage. Pas ce soir en tout cas.
Si par miracle ils prenaient le dessus, Arishat plongera
dans les flots avant la fin du combat pour fuir. Pour
l’instant du moins.
Note : cet acte peut paraître très difficile et dangereux
pour les personnages et ce dès le début de l’aventure.
C’est le cas, mais vous devez le gérer en ayant en tête
qu’il s’agit d’immerger directement les joueurs dans
l’action sans leur laisser le temps de trop réfléchir. Afin
de leur donner un passé commun, où ils s’aideront
sans se connaître et survivront les uns grâce aux
autres sans tenir compte de caractères particuliers
(dans un premier temps). N’hésitez pas à appuyer
sur le besoin d’entraide, même de façon visible.
S’ils venaient à s’opposer par la suite, ils devront tous
se souvenir de ces instants, où leur vie n’a été sauve
que grâce leur entraide, avant de prendre de graves
décisions.
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Combattre le Kétos
Le Kétos est une divinité marine monstrueuse des
anciens temps. Enfant du dieu Pontos et de la
déesse Gaia, c’est une créature destructrice bien
plus puissante qu’un Némésis car il est capable de
ravager à lui seul une armée ou une cité.
Si les joueurs décident que leurs personnages
affrontent le Kétos, malgré le grand danger que cela
représente vous pouvez utiliser les données suivantes :
Le Kétos n’utilisera que 4 de ces tentacules, situées
derrière sa tête, pour attaquer. Ils mesurent près de
25 m de long.
Chaque tentacule est géré comme un individu unique.
Les malus ou entraves des uns n’impactent pas les
autres.
Chaque tentacule possède 60 PdV et l’équivalent
de 3 points d’armure contre tout type de dommages
physiques. Ils peuvent être tranchés en appliquant un
total de 15 points de dommages tranchants cumulé
sur un même endroit.
Mais ils peuvent continuer à attaquer tant qu’ils n’ont
pas été tranchés au moins 2 fois ou qu’ils n’ont pas
perdu tous leurs points de vie. Sauf s’ils sont tranchés
près de la tête. Dans ce cas ils sont considérés comme
Acte III - La poursuite
C’est épuisés et à bout de forces que vous vous
effondrez dans le doux sable de la plage des côtes
de Massalia à seulement quelques leugas de la cité.
La mer s’est calmée, les cieux se sont dégagés et le
soleil s’est couché cédant sa place à la voûte céleste.
Le calme qui règne autour de vous, vous semble
surréaliste après ce que vous vennez de vivre.
Massalia, n’est bien entendu pas le meilleur endroit où
aller se réfugier pour des esclaves en fuite. Toutefois,
cela n’est pas impossible. Peut-être choisiront-ils de
rester là quelque temps ou de s’enfoncer dans les
terres.
Myrddin lui, ayant accompli ce qu’il estime être sa
tâche, ayant usé de sa magie pour forcer le destin à
libérer et réunir certains des enfants divins, quitte les
lieux malgré l’épuisement. Il laisse les personnages
avec leur destin entre leurs mains.
280
amputés.
A chaque fois qu’ils sont tranchés le tentacule subit
un malus de 5 points dans sa compétence d’attaque.
Chaque tentacule possède un score de défense de
22.
Chaque tentacule peut frapper une cible différente
durant le même tour. Son score d’attaque est de 8.
En cas de touché il peut soit causer des dommages
contondants. Soit agripper la cible pour la projeter
contre les rochers, ou l’entrainer dans l’eau.
Dommages contondants : 10
Projection : le tentacule doit réussir un second test de
toucher contre la défense de l’adversaire. S’il échoue
celui-ci subit tout de même 2 points de dommages
contondants. S’il réussit la victime est soulevée dans
les airs puis projetée contre les rochers. Elle subit
10 points de dommages contondants sur 3 zones
déterminées au hasard (hors cœur).
Noyade : le tentacule doit réussir un second test de
toucher contre la défense de l’adversaire. S’il échoue
celui-ci subit tout de même 2 points de dommages
contondants. S’il réussit la victime est entrainée dans
les profondeurs marines. Elle subit une noyade et
s’il elle veut se libérer doit réussir une opposition de
Force contre Force avec le Kétos. Ce dernier à une
force de 10 (force 8 + bonus de 2 dû aux ventouses).
Massalia
La cité est fondée en 619 AR par des colons phocéens
venus de lointaines terres de l’Empire Minoen. Elle
devient, avec Nicaea, le port commercial le plus
important de la Gaule et l’un des plus grands de
l’ouest de Thalassa. Sa richesse rivalisera avec les
plus grandes cités minoennes et phéniciennes (puis
carthaginoises) notamment grâce à la route de
l’ambre.
Promontoire environné par la mer, il est dominé
par trois buttes successives hautes de 26 mètres,
42 mètres, et enfin 40 mètres. Les cols entre ces butes
recueillent les écoulements d’eau. La cité s’étend une
surface d’environ 50 hectares.
La cité possède une muraille de pierres comptant de
nombreuses tours. Cette dernière entoure la cité, aussi
bien côté terre, que côté mer, séparant la cité du port
du Lacydon.
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On accède à la cité, par voie terrestre, en franchissant
les portes de l’entrée principale, située à l’Est et
bordées par deux tours massives.
L’intérieur de la ville, adapté à la topographie
naturelle des lieux, est découpé en quartiers bordés
de rues à angle droit. Ainsi, les rues ont des axes
variables le long du rivage et des axes réguliers dans
les pentes des buttes.
La cité possède deux temples minoens situés sur
les hauteurs de la ville : le temple d’Apollon et le
temple d’Artémis ; une grande Agora-Forum (place
principale) ; un grand théâtre ; et des thermes le long
du port.
Massalia occupe une place stratégique dans le
commerce de l’ambre et de l’étain, mais également
du vin et des articles de luxe comme la céramique et
la vaisselle.
Acte IV - Les Salyens
Si la cité de Massalia n’est pas le meilleur endroit
pour trouver refuge, les terres alentour ne sont pas
particulièrement moins dangereuses. Les tribus
gauloises sont en conflit permanent avec les
Phéniciens et les Minoens des cités côtières, de ce
fait de nombreuses patrouilles d’hoplites parcourent
les environs pour prévenir les raids des barbares.
Même si les Salyens sont plus ou moins en paix
avec Massalia, leurs alliés les Ligures, quant à eux,
harcèlent régulièrement la cité.
Par contre il est aisé de trouver refuge dans l’un
des villages gaulois, peut-être même à la capitale
Entremont qui est le plus proche oppidum. Dans un
cas comme dans l’autre on fournira des vêtements,
de quoi se restaurer et un abri aux personnages. Ils
pourront bénéficier de l’hospitalité pendant quelques
jours, mais ensuite ils devront trouver un moyen de
se rendre utile. S’ils sont dans un petit village on leur
conseillera d’aller à Entremont, s’ils y sont déjà ils
pourront aisément trouver du travail. Aux champs par
exemple, en tant qu’apprenti chez un artisan, dans les
salines ou encore les mines.
S’ils font montre de vouloir mieux ou de capacités hors
normes, ils seront alors approchés par un vieux noble
d’une quarantaine d’années, du nom d’Archalio.
Archalio possède des terres à quelques jours de
marche au nord-ouest de la capitale, mais son village
est en passe de disparaître. Venu demander de l’aide
au roi, il s’est vu contraint d’attendre son bon vouloir.
Voilà cinq jours qu’il patiente. L’offense est grande,
car il était un des guerriers de la garde du roi dans
sa jeunesse et ce dernier lui doit la vie. Il voit une
On trouve d’ailleurs de nombreuses vignes, oliviers
et autres plantations autour de la cité, ainsi que des
carrières.
Massalia est dirigée par un aristocrate généralement
issue de la haute famille noble Protiade, descendant
des premiers fondateurs de la cité. Ce souverain,
entouré par trois conseillés, préside un conseil de six
cents membres, appelés Timouques. Tous sont élus à
vie.
Pour pouvoir prétendre au titre de Timouque, il faut
avoir au moins un enfant, et posséder le titre de citoyen
dans sa famille depuis trois générations. Le souverain
et ses conseillers sont choisis parmi les Timouques
issus des familles les plus nobles de Massalia.
Les lois sont exposées en public et suivent celles de
l’Empire Minoen.
opportunité dans l’arrivée des personnages et leur
proposera une tâche à la hauteur de leur courage.
La région marécageuse au nord de mon oppidum est
hantée depuis des temps immémoriaux par une vile
créature. Mon peuple s’en est toujours accommodé,
mais voilà que depuis peu, la créature a décidé, pour
une raison inconnue, de quitter son nid pour venir
s’attaquer aux hommes et aux femmes de ma tribu.
J’ai bien tenté d’envoyer des guerriers traquer et tuer
la créature, mais aucun n’est jamais revenu.
En désespoir de cause il est venu quémander l’aide
du roi. Si les personnages pensent avoir le courage et
la force de chasser cette créature et de mettre fin au
péril qu’elle représente, Archalio est prêt à leur fournir
le meilleur équipement qu’il possède ainsi qu’une
petite ferme sur ses terres (et donc un revenu). Mais
par-dessus tout il est prêt à se taire sur leur présence à
Entremont et à ne rien révéler aux autorités massaliotes
qui possèdent un petit avant-poste ici même. Son œil
expérimenté et les informations qu’il a entendues çà
et là ces derniers jours, lui ont permis de comprendre
que les personnages étaient des esclaves en fuite.
Il n’usera de cet argument que si le reste de ses
propositions échouent.
Les personnages ne sont pas obligés d’accepter
l’offre d’Archalio, et pourraient même aisément se
débarrasser de lui, à condition de quitter la cité
rapidement ensuite. L’arrivée dans la cité de leurs
anciens tortionnaires peut les aider à choisir une voie.
En effet, à ce stade, les survivants du groupe constitué
de Hasdrubal, Arishat et Molgo (donc dans le meilleur
281
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des cas au moins Arishat) arriveront escortés de 6
hoplites et de leur officier. Ils sont sur leurs traces.
Les esclavagistes phéniciens
Qu’ils aient survécu tous les trois : Hasdrubal, Arishat
et Molgo ou qu’il ne reste que la guerrière, ce
groupe représente une menace constante pour les
Acte V - La Tarasque
Cette créature représente un danger bien plus grand
que celui des esclavagistes, toutefois face à elle, les
personnages ne seraient pas pris au dépourvu et sans
défense.
Mais, il s’agit d’un dragon et, même si elle n’en est
qu’une sous-espèce, il reste très dangereux, même
pour des demi-dieux. Les personnages devront donc
faire montre de sagesse et de compétences pour
l’affronter, car un combat de front désordonné ne les
mènera qu’à une mort certaine.
La tarasque, qui se trouve près du Rhône dans les
marais à une dizaine de leugas (environ une vingtaine
de km) à l’ouest de l’oppidum d’Archalio, ne s’éveille
que tous les 25 à 30 ans. Elle fait alors provision de
chair, dévastant la région durant quelques mois, avant
de s’en retourner à son long et profond sommeil. À
chaque cycle, de nombreux humains périssent sous
les crocs de la bête, puis elle redevient une légende
jusqu’à son nouvel éveil.
Avant d’aller l’affronter, Archalio confiera de
l’équipement de qualité aux personnages, leur
promettant qu’ils pourront le conserver par la suite.
S’ils décident de partir en volant cet équipement,
Archalio mettra les esclavagistes sur leurs traces,
il ira même jusqu’à leur confier un guide parmi ses
chasseurs.
Si les personnages échouent face à la tarasque,
Archalio récupérera son matériel, mais ne les laissera
pas démunis.
Équipement de qualité proposé :
- 2 armures de cuir rigide complètes (avec canons et
jambières)
- 2 armures de cuir souple complètes (avec canons et
jambières)
- 1 broigne complète (avec canons et jambières)
- 5 dagues et poignards
- 3 cladios
- 1 glaive
- 1 hache
- 2 lances
282
personnages tout au long du scénario.
Après le combat contre le kraken, ils ont bien compris
que les personnages n’étaient pas de simples prises
de guerre, mais bien plus que cela et que par
conséquent leur valeur sur les marchés pourrait être
immense. Ils savent les personnages épuisés et sans
ressources, c’est pourquoi ils ont usé de leurs relations
à Massalia pour obtenir des renforts.
- 1 falcata
- 3 boucliers (petits ou moyens)
- 4 frondes
- 2 javelots
- 3 arcs et 30 flèches
- l’arme d’Archalio : 1 falcata chalyb
- de bonnes capes
- 1 poney par personne avec 1 selle chacun
- des sacs et des provisions
Équipement de base en cas d’échec :
- 3 cuirasses de cuir souple
- 1 broigne complète (avec canons et jambières)
- 5 dagues et poignards
- 3 cladios
- 1 hache
- 4 frondes
- 1 arc et 10 flèches
- des sacs et des provisions
La tarasque s’abrite dans une grotte semi-aquatique
sur la rive est du Rhône. La zone est marécageuse
à cause des crues du fleuve, mais pas impraticable.
Abattre la bête n’est pas impossible, mais réellement
dangereux. Il existe une alternative au combat, moins
définitive somme toute. Résoudre le mystère du cycle
d’éveil de la bête peut permettre aux personnages de
la remettre en sommeil et ainsi de débarrasser le lieu
de sa présence durant quelques décennies.
Si les personnages se questionnent sur l’apparition
si soudaine d’une telle menace, Archalio ou les
villageois les plus âgés leur conteront la légende
de la créature qui veut qu’à chaque génération elle
vienne accabler les hommes pour les punir d’un
crime commis par leurs ancêtres contre les esprits du
fleuve. Ils apprendront aussi qu’au nord du village à
près de 19 leugas se trouve un guet permettant de
traverser la Durença, une rivière qui sépare les terres
Salyennes des territoires Cavares. À cet endroit une
statue de pierre marque aussi le début du territoire de
la tarasque.
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Sa base, enfouie dans le sol, comporte de vieilles
inscriptions partiellement effacées par l’usure du temps
et de la terre. Un druide pourra arriver à déchiffrer
(difficulté 20) quelques glyphes, de vieux oghams qui
laisseront penser que la source de la puissance de la
tarasque se trouve au cœur de son nid.
Dionos
Durant le temps de leurs observations, les personnages
pourront remarquer qu’une personne les observe,
dissimulée dans des buissons non loin.
Test de Vigilance difficulté 20 ou de Recherche 15, si
les personnages sont actifs dans ce sens.
Il s’agit d’un vieillard édenté à l’aspect famélique,
mais d’une hygiène surprenante.
S’il est surpris, il ne prendra pas la fuite, et n’hésitera
pas à s’approcher des personnages un large sourire
sur les lèvres.
L’homme se nomme Dionos : un vieux druide ermite
âgé de plus de 90 printemps, peut être même
plus encore. Il semble avoir partiellement perdu la
tête. Dionos est joyeux et curieux de ces nouveaux
champions venus mourir sous les coups de la bête.
Il répondra à toutes leurs questions sans hésitation.
Dionos connaît la localisation de l’entrée du nid
de la Tarasque, même s’il ne s’en approche jamais
trop près. Il sait également comment lui échapper :
à partir de baies de genévrier et de charbon de ce
même arbre, il est capable de réaliser un onguent qui
dissimule son odeur à la bête. Il ne reste plus qu’à
s’enduire le corps avec et de se tenir le plus éloigné
d’elle que possible.
Dionos semble posséder de grandes capacités, même
s’il semble dénué de la maîtrise des arcanes majeurs.
Si les personnages l’interrogent sur le fait de savoir
comment il détient le secret de l’onguent à base de
genévrier, il indiquera, simplement, pouvoir lire dans
le crâne des jeunes morts. Il y a bien longtemps l’un
d’entre eux, lui aurait révélé ce secret.
La grotte
SI les personnages réussissent à pénétrer dans la
grotte de la tarasque (dont l’entrée et immergée)
en son absence, outre la salle principale jonchée
d’ossements, de vêtements, armes et armures en divers
états de décomposition, ils trouveront également un
accès à une seconde salle plus profondément enfouie
sous terre.
Dans cette salle se trouve un orbe aux couleurs cyan
de la taille d’une tête. Il est posé sur une roche au
centre d’une petite cuvette de pierre où bouillonne de
l’eau claire.
L’orbe est l’esprit d’une ondine, fille du Rhône,
enfermée en ce lieu il y a des siècles par un puissant
druide qui cherchait à protéger sa tribu des furies
(les crues) du fleuve. La colère de ce dernier se
matérialisa quelques années plus tard sous la forme
de la tarasque. Le monstre tua le druide et massacra
sa tribu avant de s’endormir pour une génération.
Depuis, il s’éveille à chaque cycle pour abreuver l’orbe
du sang de ses victimes. Ainsi l’ondine emprisonnée
peut survivre grâce à cette offrande.
Autour de la cuvette de pierre les personnages
trouveront les corps des guerriers envoyés par
Archalio. Ils n’auront pas de mal à comprendre, en
voyant leurs blessures et leurs postures, qu’ils ont été
vidés de leur sang. Ou plutôt que leur sang a été
répandu dans la cuvette d’eau.
L’orbe est indestructible, car si l’on s’en prend à elle
physiquement, le Rhône se met en colère. Dans un
premier temps les personnages percevront comme
un bruit de tonnerre et des vibrations dans le sol et
les parois de la grotte. Ils pourront aussi constater
que le niveau de l’eau a augmenté dans la première
salle. S’ils insistent, les deux salles seront rapidement
noyées par les eaux du fleuve.
Il est également impossible de la déplacer, car elle
est liée au lieu.
Il est possible de libérer l’ondine, mais pour cela il faut
faire preuve d’un savoir très puissant et très ancien.
Plus tard, peut-être, auront-ils le temps et la possibilité
de le rechercher.
Enfin, il est possible d’apaiser la tarasque pour un
nouveau cycle. Le sang des personnages est bien
plus puissant que celui des simples mortels. Faire
offrande de celui-ci, à l’ondine, apporterait la paix
pour un certain temps. Si chaque personnage présent
consent à verser au moins l’équivalent d’un demi-
litre de sang (2 Points de vie dans chaque zone hors
cœur), l’ondine sera apaisée et la tarasque rentrera
s’endormir pour un nouveau cycle.
Affronter la Tarasque est un pari périlleux. Les
personnages peuvent l’attendre auprès ou dans la
grotte et lui tendre un traquenard. L’affronter sans
organisation les mènera sûrement à la mort. Préparez
un plan de combat peut leur éviter un tel destin, mais
leurs chances restent faibles.
Nourrir l’Ondine reste le moyen le plus simple de
parvenir à leurs fins. Mais pour cela ils auront besoin
de l’aide de Dionos.
283
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Dionos possède un chaudron magique lié à sa famille.
Même s’il ne possède pas la maîtrise des arcanes
majeurs, il sait mener un rituel avec ce chaudron
qui lui permet de reproduire les effets du «Crâne
alchimique».
Acte VI - Arishat
Quels qu’aient été les choix des personnages Arishat
et les Massaliotes finiront par remettre la main sur
eux, à moins que ce ne soit l’inverse.
Qu’ils aient ou non réussi à vaincre la Tarasque, s’ils
ont aidé Archalio celui-ci les aidera en retour.
S’ils ont vaincu la Tarasque ils seront équipés de pied
en cap et, le cas échéant, bénéficieront même de
l’aide des villageois.
S’ils n’ont pas vaincu la Tarasque ils pourront tout de
même bénéficier de l’aide des villageois face aux
hoplites.
Groupe réduit
Jouer ce scénario avec moins de 3 personnages est
possible mais vous devrez modifier certains éléments.
Dans l’acte V, les personnages devront trouver
du renfort, pour cela ils peuvent étudier plusieurs
pistes. L’une d’entre elle est de convaincre quelques
villageois de s’armer et de leur venir en soutien. Ce
n’est pas impossible, même s’ils savent que leurs
meilleurs guerriers sont déjà partis et ne reviendront
pas, ayant probablement succombé à un funeste
destin. Toutefois, ils seront confrontés à Malru, le
meilleur chasseur du village, qui ne veut pas que
d’autres membres de sa petite communauté périssent
en affrontant la bête. Malru est écouté et respecté
284
Grâce à cela ils pourront interroger l’esprit de l’un
des guerriers envoyés par Archalio. Ce dernier a
assisté en rendant son dernier souffle aux actes de la
Tarasque et l’a vu utiliser le corps de ses compagnons
pour «abreuver» la fontaine de leur sang.
S’ils n’ont pas aidé Archalio, leur destin est bien
incertain.
Dans tous les cas l’affrontement n’est pas obligatoire,
les personnages peuvent décider de fuir. Ce qu’on
leur conseille, ou qu’ils savent peut être d’eux-mêmes,
c’est que le Nord est la meilleure direction à suivre.
Dans ce dernier cas, Arishat ne les poursuivra pas au-
delà des terres de la Narbonesia.
Si affrontement il y a, adapter les adversaires en
fonction du groupe des personnages et de leurs états.
et Archalio, ne prendra pas position face à lui, car
lui non plus ne désire pas d’autres morts dans sa
communauté.
Une autre possibilité serait d’entraîner les Phéniciens
à leurs trousses jusqu’à l’antre de la tarasque. S’ils
arrivent à leur faire entamer le combat, ils pourront
se servir de la situation pour terrasser la créature.
Toutefois Arishat, dont l’expérience est grande,
n’hésitera pas à sacrifier 1 homme ou 2 pour fuir
avec le reste de son groupe, si la situation tourne au
vinaigre, laissant les personnages dans une situation
probablement difficile.
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Personnages et adversaires
MOLGO - robuste garde à la peau d’ébène

Force 1 Rapidité 1 Perception 1 Points de Héros 0

Constitution 1 Savoir 0 Charisme 0
Dextérité 1 Ruse 0 Initiative 2
Apparence 0 Volonté 1 Défense 21

Intimidation 7 Commandement 7 Endurance 7 Athlétisme 7

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Masse 2 mains 8+1+2*/6 Cont 5+1+4* Att.+1 ; Def.+1
Caestus 6+1*/5 Cont 1+1+4* Init.+2
Fouet 6+1*/5 Cont 0+1+4* Init.+1

Style de combat habituel* : Feinte 2-1, Attaque puissante 4

Notes : Molgo est équipé d’un fouet, de caestus et d’une masse à deux mains.

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D 14 0 2 3 1
2 Jambe G 14 0 2 3 1
3-4 Bras D 14 0 2 3 1
5 Tête 19 0 0 0 0
6-7 Bras G 14 0 2 3 1
8-9-10 Torse 14 1 4 5 1
* Coeur 9
Armure Broigne complète

285
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MARINS

Force 0 Rapidité 0 Perception 0 Points de Héros 0

Constitution 0 Savoir 0 Charisme 0
Dextérité 0 Ruse 0 Initiative 0
Apparence 0 Volonté 0 Défense 18

Navigation 4 Recherche 4 Endurance 4 Athlétisme 4

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Coutelas 5+1/2 Tran 2+0+2* Att.+1 ; Init.+1

Style de combat habituel* : Attaque puissante 2

Notes : Vêtements de marin et coutelas à la ceinture.

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
Marin 1 2 3 4 6
1 Jambe D 10 0 1 1 0
2 Jambe G 10 0 1 1 0
3-4 Bras D 10 0 1 1 0
5 Tête 15 0 0 0 0
6-7 Bras G 10 0 1 1 0
8-9-10 Torse 10 0 1 1 0
* Coeur 5
Armure Cuir souple

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CAPITAINE HASDRUBAL

Force 1 Rapidité 0 Perception 0 Points de Héros 0

Constitution 1 Savoir 0 Charisme 1
Dextérité 1 Ruse 1 Initiative 0
Apparence 0 Volonté 1 Défense 21

Navigation 7 Expression 7 Commandement 7 Cartographie 7

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Shamshïr damassé 8+1+1*/3 Tran 4+2+1 Att.+1 ; Init.+1
Dague 6/2 Perf 1+2+1 Init.+1

Style de combat habituel* : Feinte 1-0, Attaque puissante 2

Notes : Hasdrubal est équipé d’un Shamshïr damassé et d’une dague.

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D 14 0 2 3 1
2 Jambe G 14 0 2 3 1
3-4 Bras D 14 0 2 3 1
5 Tête 19 0 0 0 0
6-7 Bras G 14 0 2 3 1
8-9-10 Torse 14 1 4 5 1
* Coeur 9
Armure Broigne complète

287
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ARISHAT - guerrière phénicienne

Force 2 Rapidité 2 Perception 0 Points de Héros 1

Constitution 2 Savoir 0 Charisme 0
Dextérité 1 Ruse 1 Initiative 2
Apparence 0 Volonté 1 Défense 23+2*

Endurance 8 Intimidation 8 Athlétisme 8

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Shamshïr 10+1+2*/7 Tran 3+2*+2 Att.+1 
Poignard 8+1*/6 Perf 2+2*+2 Init.+1

Style de combat habituel* : Attaque multiple 2, Défense Arme Secondaire 1, Feinte 2-1, Attaque
puissante 2
Notes : Arishat est équipée de 2 Shamshïrs et d’un poignard.

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D 17 0 2 3 1
2 Jambe G 17 0 2 3 1
3-4 Bras D 17 0 2 3 1
5 Tête 22 2 2 2 1
6-7 Bras G 17 0 2 3 1
8-9-10 Torse 17 2 4/1 5/2 1
* Coeur 12
Armure Armure et casque de cuir rigide.

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HOPLITES

Force 1 Rapidité 1 Perception 0 Points de Héros 0

Constitution 1 Savoir 0 Charisme 0
Dextérité 1 Ruse 0 Initiative 2
21+2*
Apparence 0 Volonté 0 Défense
22+2*

Endurance 7 Athlétisme 7

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
Xiphos 6+2*/5 Perf 3+1 Def +1 
Lance 8+1+3*/6 Perf 4+1 Att. +1 ; Init. +2 ; AA
Def +2 ; Attaque
Aspis koilé 7/6 Cont 1+1
secondaire*

Style de combat habituel* : Défense accrue 2, Attaque Arme Secondaire 1, Feinte 3-2

Notes : Les Hoplites sont équipés d’un aspis koilé, d’un xiphos et d’une lance.

Localisations
PdV Cont. Perf. Tran. Bal.
Hoplite 1 2 3 4 5
1 Jambe D 13 0 2 3 1
2 Jambe G 13 0 2 3 1
3-4 Bras D 13 0 2 3 1
5 Tête 18 3 2/1 3 1
6-7 Bras G 13 2 4 5 2
8-9-10 Torse 13 2 4/1 5/2 1
* Coeur 8
Armure Armure et heaume de cuir rigide.

289
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Fiches de personnages
Les personnages joueurs
Ce document, que les joueurs vont compléter au fur
et à mesure de la création de leurs personnages puis
de leur évolution, condense tous les renseignements
concernant celui-ci, ses capacités aussi bien que ses
possessions.
La fiche de personnage comporte également une
partie nommée «fiche de combat» qui va permettre,
à l’aide de simples marqueurs (jetons, pièces, petits
dés, etc.), d’aider le joueur à gérer ses Points de
Manœuvres durant les affrontements.
Points de Manœuvres, Déplacement de combat et
Actions Simples, et Initiative.
Vous pouvez rappeler vos scores de déplacement en
combat dans la zone verte.
Points de Manœuvres
Les zones en gris indiquent que vous pouvez mettre
autant de points/marqueurs que vous le souhaitez
dans la manœuvre (dans la limite du nombre de
cases et de vos points disponibles).
Les zones normales doivent être complètement
290
remplies pour que la manœuvre puisse être effective.
Les deux épées croisées indiquent qu’il s’agit de
manœuvres de Corps à corps.
L’arc indique qu’il s’agit de manœuvre de Combat à
distance.
Le bouclier indique qu’il s’agit d’une manœuvre
utilisable uniquement avec un bouclier.
Déplacements de Combat et actions Simples
En déposant vos marqueurs sur ces cases vous pouvez
ainsi comptabiliser la perte de Points de Manœuvres
due à l’utilisation des déplacements et actions. Vous
pouvez visualiser votre déplacement, et les malus
d’initiative afférents (que vous pouvez reporter dans
la zone d’initiative).
Initiative
Vous pouvez ici, indiquer votre initiative pour le tour
(avec un petit marqueur ou en glissant un trombone
sur le bord de la fiche), et faire varier celui-ci en
fonction des malus éventuels dus aux déplacements
ou actions utilisés durant le tour.
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Les personnages non-joueurs

Vous trouverez à la suite des fiches de personnages La première sera utilisable pour les adversaires de
des fiches de gestion des PNJ vierges. Chaque fiche type humanoïde, la seconde pour les créatures.
permet de gérer 5 adversaires du même type.

ADVERSAIRE

Force ___ Rapidité ___ Perception ___ Points de Héros ___

Constitution ___ Savoir ___ Charisme ___ Points de fatigue ___
Dextérité ___ Ruse ___ Initiative ___
Apparence ___ Volonté ___ Défense ___

___________ ___ ___________ ___ ___________ ___ ___________ ___

___________ ___ ___________ ___ ___________ ___ ___________ ___

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
___________ ____________ ____________ _____________________
___________ ____________ ____________ _____________________

CAD
___________ ____________ ____________ _____________________
___________ ____________ ____________ _____________________

Style de combat habituel : _______________________________________________________

___________________________________________________________________
Notes :
___________________________________________________________________

Localisations
Adversaire N° PdV 1 2 3 4 5 Cont. Perf. Tran. Bal.
1 Jambe D ___ ___ ___ ___ ___
2 Jambe G ___ ___ ___ ___ ___
3-4 Bras D ___ ___ ___ ___ ___
5 Tête ___ ___ ___ ___ ___
6-7 Bras G ___ ___ ___ ___ ___
8-9-10 Torse ___ ___ ___ ___ ___
* Coeur
Notes ______________________________________________________________
Armure ______________________________________________________________

295
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CRÉATURE

Force ___ Rapidité ___ Perception ___ Points de Héros ___

Constitution ___ Savoir ___ Charisme ___ Points de fatigue ___
Dextérité ___ Ruse ___ Initiative ___
Apparence ___ Volonté ___ Défense ___

___________ ___ ___________ ___ ___________ ___ ___________ ___

Attaques SC / PdM Dommages Notes

CAC
___________ ____________ ____________ _____________________
___________ ____________ ____________ _____________________

CAD
___________ ____________ ____________ _____________________

Style de combat habituel : _______________________________________________________

___________________________________________________________________
Notes :
___________________________________________________________________

Localisations de face
Créature N° PdV 1 2 3 4 5 Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte av G ___ ___ ___ ___ ___
3-4 Patte av D ___ ___ ___ ___ ___
5-6 Tête ___ ___ ___ ___ ___
7 Flanc ___ ___ ___ ___ ___
8-9-10 Poitrail ___ ___ ___ ___ ___
* Cœur ___
Localisations de dos
Créature N° PdV 1 2 3 4 5 Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G ___ ___ ___ ___ ___
3-4 Patte ar D ___ ___ ___ ___ ___
5-6-7 Flanc ___ ___ ___ ___ ___
8-9-10 Croupe ___ ___ ___ ___ ___
Notes ______________________________________________________________
Armure ______________________________________________________________

Localisations de dos - avec queue

Créature N° PdV 1 2 3 4 5 Cont. Perf. Tran. Bal.
1-2 Patte ar G ___ ___ ___ ___ ___
3-4 Patte ar D ___ ___ ___ ___ ___
5-6 Flanc ___ ___ ___ ___ ___
7-8 Croupe ___ ___ ___ ___ ___
9-10 Queue ___ ___ ___ ___ ___

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Conseils de maitrise
JOUER À LA MANIÈRE DE L’AUTEUR force de s’imposer (là où lui l’aurait éradiquée). Une
force qui n’est pas forcément plus « gentille » que
En tant que Meneur voici quelques points clés qui se l’adversaire des personnages.
détachent de ma façon de mener un scénario et/ou
une campagne. Une variante de cet exemple :
De vous à moi en toute simplicité. Arrive le moment de vérité, l’affrontement final entre
votre « grand méchant » et les personnages. Vous
n’avez pas prévu d’adversité supplémentaire car
L’action inattendue
votre PNJ est redoutable et très puissant. Là un des
joueurs a une idée géniale et permet l’élimination du
Vos joueurs font agir les personnages d’une manière
PNJ sans quasiment aucun effort (vous n’aviez pas
inattendue qui cause un grand bouleversement dans
prévu qu’ils arrivent à lui injecter une dose de poison
le scénario.
mortel, grâce a un splendide succès dans l’utilisation
Si l’idée et bonne, réalisable et qu’ils y arrivent
d’une sarbacane dont le projectile empoisonné le
n’inventez pas de parade sortie d’on ne sait où pour
touche dans le blanc de l’œil…). Laissez faire. Une
les en empêcher. Rebondissez sur le résultat et les
victoire glorieuse et rapide est préférable à des
conséquences de l’action.
retournements tirés par les cheveux :
- Ha ! Mais il est immunisé à tous les poisons…
Par exemple :
- Ha, ha ! Mais son œil possède une armure
Vous avez prévu un « grand » méchant dans votre
naturelle...
scénario qui, selon vos intentions de jeu, doit harceler
les personnages pendant une période assez longue ,
Bref, ces solutions là sont, dans 99% des cas, juste
les affronter à plusieurs reprises, voir les capturer,
ridicules.
avant de mourir dans un affrontement final marquant
la clé de voute de votre scénario. Et vos personnages
l’éliminent dès les premières heures de jeu (ou Entêtement et têtes brûlées
contrecarrent aisément tous ses plans etc.). Et bien
laissez les faire. Là, nous sommes dans le cas inverse, la situation
est réellement périlleuse pour les personnages, les
Ce grand méchant, mort trop vite, a peut-être un joueurs s’entêtent et si vous déroulez normalement les
membre de sa famille qui cherchera à le venger et actions de l’opposition le groupe se fait massacrer. Et
poursuivra son œuvre. bien tant pis, espérons qu’ils auront une belle mort.
A force d’être systématiquement contré par les Avec de la chance certains essaieront de fuir, s’il n’y
personnages il se remettra peut être en question, peut- a pas de raison valable qu’ils ne puissent le faire,
être, même, deviendra-t-il un allié des personnages… laissez les tenter le coup, sinon tant pis.
Sa mort prématurée permettra peut-être à une troisième Attention, toutefois, à ne pas vous acharner. L’erreur
reste humaine.

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Appendices

Liste de noms
Dans le temps les noms vont évoluer. Ceux qui changeront le plus rapidement sont ceux des Germains qui
évolueront de manière assez radicale juste après le Ragnarok. Peut-être pour marquer une rupture franche
avec leurs anciennes traditions. Nous vous proposons donc des noms germains et leurs équivalents Teutons.
Les noms celtes évolueront d’abord de manière légère par l’influence Romaine puis, de manière plus marquée
autour du 3ème siècle après le Ragnarok. Les noms Scand ne changeront que peu.

GAULE, GALIC, IBERE

Ce sont principalement les noms masculins qui subiront l’influence Romaine. Dans un premier temps c’est leur
terminaison qui change, le « os » ou le « ix » devenant « us ». Par exemple, Ambarros deviendra Ambarrus,
ou encore Crixos qui devient Crixus.
Vous pouvez également assez simplement féminiser un nom masculin, en remplaçant sa terminaison par « a »
ou « is ».
Féminins Masculins Ariomarros Britomaros
Ateboduos Caburos
Aballa Aballaros Atectori Calepios
Adiega Abaris Ategnatos Cambaules
Aia Abucatos Atevalos Camulacos
Andala Acco Atis Camulagenos
Auctiona Aciccios Boldomaros Casticos
Bissula Adiatuanos Bathanattos Catamantaloedis
Coisis Adgennorix Bellovesos Catubarros
Epasias Adhertos Biatacos Catugnatos
Gesataia Adnemetos Bilicatos Catumandos
Iomara Aeionios Biracos Catumaros
Littiossa Aiuccio Bissula Caturix
Massa Ambarros Biticis Catuvalos
Obalda Ambicatos Bitudacos Catuvolcos
Pooyika Ambiorix Biturix Celtillos
Roveca Amytos Blatomagos Cerethrios
Suicca Anatiomaros Boduognatos Ciderios
Tertionicna Andecombogios Boiorix Cincibios
Venitouta Aneroestes Bolgios Cingetorix
Antaros Boudalatis Comantarios
Antillos Brancos Commuvalos
Apotouros Brannogenos Concolitanos
Ariogaisos Brennos Conconnetodumnos

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Connonios Elitovios Leukos Ollovico

Connos Epacos Liscos Orceterix
Convictolitavis Epasnactos Litauicraros Orgetorix
Corsignatos Epaticcusepatticos Litaviccos Orgillos
Cotos Epordios Litugenos Pennorigos
Critognatos Eporedorix Litumaros Pennotigernos
Crixos Essadecotos Loueronix Piso
Cuno Esunertos Lucterios Riomaros
Cunobarros Gabrannos Lugobelinos Samognatos
Cunogenos Gabramagos Lugovalos Samogenos
Cunoiudos Gaesorix Lugurix Sedullos
Cunomaglos Galatos Magalos Segomaros
Cunorix Garo Maglocunos Segusiavos
Cunovindos Getorix Magurix Selisuccos
Dago Gobannitio Manducios Sigovesos
Dagobitos Gutuater Marobodunos Sucellogenos
Dagolitos Halamardos Marocatos Solemis
Dannicos Helicon Marcatos Tarvos
Devorix Iccios Matuacos Tasgetios
Diocaros Iciomagos Matugenos Teutomatos
Diovicos Icorix Matunos Uebromaros
Divico Ientumaros Moenicoeptos Urogenrtos
Divitiacos Indutiomaros Molistomos Urogenos
Drappes Inguiomaros Morigenos Valetiacos
Ducarios Isarnogenos Moritasgis Vercassivellaunos
Dumnacos Isarnos Nammeios Vernogenos
Dumnogenos Kaiantolos Nannos Vertico
Dumnorix Kaletedoy Natoginos Viriathe
Dumnotauros Korisos Nemetos Viridovix
Duratios Latumaros Netomaros Voccio
Edvis Leukimaros Novantico

ALBION, EIRE, PRYDYNN

Souvent les noms Cymrus sont modifiés comme suit : la première syllabe est remplacées par Cy, Llyw ou Llew.
Exemple : Loumarch devient Llywarch, Kunawalos devient Cynawalos (ou Cynawal).
Vous pouvez également assez simplement féminiser un nom masculin, en remplaçant sa terminaison par « a »,
« is » ou encore « ey ».

Féminins Morgance Masculins Dumnagal

Madenn Dunvel
Amena Oanez Aed Eliud
Brietta Paisley Agmundr Eogan
Boudika Quincy Arni Esugenos
Cryda Rhonda Artognou Faelan
Dacey Sterenn Bleidiud Gothirgern
Enora Tankoris Bodnow Grifiud
Fedelmid Treva Bradan Gwinnrix
Genovefa Ula Briamail Gwrtheyrn
Gwenivar Vevila Brocamail Hoel
Heledd Wylmet Cadeyrn Iodocus
Isolde Ygerna Chiarskomaglos Judikael
Jowanet Zethar Dubnogenos Kunawalos
Kyna Dubnos Karadeg
Lynette Drest Katutigernos

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Katuwelnamnos Ninian Tigernomaglos Wirogalos

Kavan Oengus Toutorix Wirogustus
Leri Padrig Toutowalos Ysgawyn
Loumarch Quinn Urbgenos Zephan
Ludnerth Riok Uther
Maedoc Sluaghadan Vaughn
Maglokunos Teutorigos Wella

SCAND
Vous pouvez, assez simplement, féminiser un nom masculin en remplaçant sa terminaison par « a » , « y » ou
« Yg ».

Féminins Ragnhild Masculins Hrodjart

Rinda Ingulfr
Arnbiorg Signy Aegli Jatvard
Asa Sigrid Agmund Jorek
Ashild Thorny Agnarr Kalman
Aslaug Tora Arni Kinad
Astrid Ulfrun Austri Kjar
Austra Viborg Bekan Kjaran
Aetta Beli Knut
Bestla Birgir Leif
Borghild Bjarni Magnus
Caecilia Bjolan Muli
Dagny Bjorn Nukki
Dis Clemens Odd
Eir Domar Ollauff
Edna Dufgus Pedr
Frigg Duthakur Ragnar
Gerd Egill Runi
Gunn Eilif Salmund
Gudrun Einar Sigurd
Helga Eirik Sindri
Hjordis Erling Skinir
Hreidunn Finn Steinar
Hroony Flos Stig
Inga Gautstaf Svein
Ingibjorg Geirmund Sverri
Ingileif Geir Thorbjorn
Ingrid Gizur Thiorstein
Jodis Gunnar Thorir
Jorunn Gudbrand Triunn
Kolbrun Gudmund Tryggvi
Ljot Grimkell Ulfarr
Mette Hakon Vegard
Nefja Halldor Vignir
Osk Harald Vidar
Petronilla Helgi Yngvar
Ragnfrid Hreidar Ywan

300

GERMAINS - TEUTONS
Vous pouvez également assez simplement féminiser un nom masculin Germain, en remplaçant sa terminaison
par « a » ou « o ». Par exemple, Audariks devient Audara.
Il en va de même avec les noms Teutons, Otric devient Otra. Vous pouvez également utiliser la terminaison «
ig », Otric deviendra Otrig.
Féminins
Brunjohildiz – Brunhild
Ermunagardaz – Irmgard
Ermunahildiz – Irmhild
Frawjagardi – Freya
Gudagebo – Godiva
Hathuwiga – Hedwig
Kunjagunthis - Kinugunde
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Masculins
Agilaz – Egil
Agithewaz – Égidio
Alariks – Alaric
Albigaizaz – Alger
Albiharjaz – Alvar
Andaswaraz – Azur
Asulaibaz – Ansleib
Audariks – Otric
Audawakraz – Otakar
Audawarduz – Aedweard
Audawiniz – Audoin
Audawulfaz – Odolf
Auziwandilaz – Erentil
Athalaberhtaz – Adalbert /
Albrecht
Athalagaizaz – Adelger
Athalawulfaz – Adolf
Balthawiniz – Balduin
Bernuharduz – Bernhart
Erknabalthaz –Erkenbald
Frithugaizaz – Fridger
Frithuriks – Friedrich
Frodo – Frodi
Gaizaharduz – Gerhart
Gaizariks – Gaiseric
Gardaharjaz - Garoarr
Gautafrithuz – Gautfred
Grimaz – Grim
301
Gunthilaibaz – Gundleip
Gunthiwulfaz – Gundulf
Haimariks – Heinrich
Harjamodaz – Harimot
Harjawaldaz – Harald
Helpariks – Chilperich
Hildiriks – Childerich
Hludawiga – Ludwig
Hrothiberhtaz – Ruprecht
Hrothigaizaz – Rutger
Hrothilanda – Ruodlant
Hrothiriks – Roderich
Hrothiwulfaz – Rudolf
Kunjamunduz – Chunimunt
Kunthaberhtaz – Cuthbert
Merijawiga – Marwig
Raginaharduz – Reinhart
Raginaharjaz – Reiner
Raginawalda – Reinhold
Redawulfaz – Radulf
Rikaharduz – Rikard
Segafrithuz – Siegfried
Sigiwarfuz – Sigurd
Stainawarjaz – Steiner
Theudariks – Dietrich
Theudobalthaz – Thibaut
Theudoberhtaz - Dietbert
Uzdagaizaz – Oddgeirr
Uzdawulfaz – Oddolf
Wiljahelmaz – Wilhelm
 Index
A Asphyxie 184 Broigne 235 Contact 151
Aspis 230 Brutes 244 Contes & Légendes 151
Aarhus 33 Assommer 180 Buri 65 Contre Charge 177
Acides 184 Athlétisme 150 Burin 36 Contre Désarmement 177
Acolytes 246 Attaque à distance 170 Burn-out 275 Contre Reversement 177
Acrobatie 149 Attaque de base 168 Burr 65 Conviction 275
Action complexe 169 Attaque de contact 170 Byleist 65 Corannieit 263
Actions automatiques 169 Attaque multiple 177 Corbeaux 213
Actions complexes 179 Attaque précise 177 C Corde 221
Actions concertées 165 Attaque puissante 177 Cosmétique 222
Actions simples 168, 179 Caer Lug 48
Attaque surprise 182 Caestus 225 Cotte de mailles 235
Addanc 251 Attelage 156 Cotyle 60
Adversaires 240 Caetra 230
Attributs 92 Caisel 51 Coudée 60
Adversaires légendaires 247 Auberge 222 Coup de maître 164, 171, 273
Adversaires multiples 180 Cambriolage 151
Audhumla 65 Campagne 7 Coup retenu 181
Aegir 65 Aurboda 65 Couteau 225
Afang 251 Canif 221
Avalon 26 Canon 235 Coutelas 225
Agnarr 65 Aveuglement 180 Couverture 221
Agonie 190 Cape 221
Caractère 158, 274 Crâne alchimique 211
Aigle 62 B Cridenbel 74
Aiguilles 203 Carapace 177
Baldr 67 Carquois 220 Cristal de lumière 211
Albion 47 Croissance animale 206
Alchimie 149, 207 Balor 74 Carthaginois - language 40
Banfaith 104, 118 Carthago Nova 54 Croissance animale
Alésia 44, 80 majeure 207
Alfes 71, 252 Banfilé 106, 118 Cartographie 151
Banshee 253 Casque 235 Croissance végétale 203
Alfheim 26 Crom Cruaich 51
Ambidextrie 180 Barbare 108 Cath Palud 254
Barde 110, 118 Celtibère - language 40 Cruachan 51
Amboss 36 Cuir rigide 235
Ambosta 61 Bâton 225 Cerf 62
Baugi 65 Chaîne 221 Cuir souple 235
Amitié animale 210 Curoi Mac Daere 76
Amma 60 Beli 65 Chalyb 225
Belladone 193 Chalybios 53 Cymrus 47
Amphore 222
Anaon 269 Beltaine 62 Chaman 29, 112 D
Angon 224 Bénédiction 199 Champignons 193
Angrboda 65 Bénédiction majeure 200 Chance 198 Dagda 76
Ankou 269 Bénédiction mineure 198 Changer d’arme 179 Dague 225
Anti-poison 210 Bergelmir 65 Char 237 Damassé 228, 231
Antipolis 45 Berserker 150, 212 Charge 177 Dana 76
Anwynn 26 Bestiaire 240, 248 Chasse fantôme 270 Dansk 33
Apaisement 209 Bestla 65 Chasseur solitaire 114 Défense 164
Apaisement des animaux 199 Bibracte 44 Chenice 60 Défense accrue 177
Apaisement des courants 203 Bijoux 222 Cheval 213, 237, 255 Défense Active 170
Apaisement des énergies 204 Blessures 171, 172 Chevalier 116 Défense Passive 171
Apaisement puissant 211 Blessures incapacitantes 173 Chous 60 Défense (sans) 171
Apparence 158 Boadicea 23 Chutes 184 Dégainer 179
Appel de l’eau 203 Bodbh « la corneille » 75 Cian 75 Dégainer rapidement 178
Arbalète 224 Boendr 29 Cladio 225 Déguisement 152
Arbres 63 Boissons 222 Classes d’adversaires 243 Déplacement complet 169,
Arc 225 Bolthorn 65 Clous 221 179
Arcanes Majeurs 195 Bonus circonstanciels 165 Code de l’honneur 116, 151, Déplacementde combat 168,
Arcanes Mineurs 207 Bonus dommage 95 214 179
Arcanes - soins 190 Bosta 61 Colère divine 205 Déplacement furtif 152
Armement 220, 224 Bottes 221 Combat à deux armes 181 Déplacements 95
Armes 173, 224 Boucliers 150, 174, 181, 230 Combat à mains nues 181 Désarmement 178
Armes à feu 150 Bragi 67 Combat au sol 181 Désengagement 178
Armes de trait 150 Braie 221 Combat héroïque 181 Désir 212
Arme secondaire 169, 176 Bran 75 Combat monté 181 Destin 192
Armes principales 169 Bress 74 Combat sous-marin 181 Deux armes 181
Armures 150, 173, 234, 235, Bretons 47 Combattre 175 Devins 29
274 Brian 75 Commandement 151 Diancecht 76
Arpenteur 100 Bricriu 75 Commerce 60 Difficulté 163
Arsenic 192 Brigit 75 Compétences 146 Digit 60
Artisanat 150 Briquet 221 Compétences fermées 148 Divination 152, 198
Artisan aventurier 102 Brise légère 202 Compréhension des langues Dokkafar 72
Ases 29, 67 Brittonique - langage 40 205 Dommages 171, 273, 274
Asgard 26 Brogues 221 Connaissance des rues 151 Dommages spécifiques 184

302
Doubles Pas 60 Feux 184 Heimdall 68 Localisation 273
Dragons 256 Fianna 50, 122 Hel 68 Loki 68
Draugr 258 Fiches 290 Helblindi 66 Londinium 48
Dressage 152 Filature 154 Historique 158 Loup 63, 213, 260
Druide 39, 118 Filet 225 Hnoss 71 Lucentum 54
Dun Ailinne 51 Flash 202 Hodr 68 Lug 76
Fléau 226 Hoenir 68 Lugnasad 62
E Fomorés 74, 259 Hommes de main 245 Lumière 202, 211
Échec catastrophique 164, Force 210 Hoplites 289 Lutèce 44
171 Force Mentale 212 Hraesvelg 66 Lutins 264
Éclairage 221 Forêt de fer 37 Hrym 66
Forseti 67 Huile 221 M
Effets de zone 184
Église du Dragon Unique 36, Fourreaux 220 Hyndla 66 Macha la rouge 76
79 Foyer 204 Magni 68
Francisque 226 I
Eire 49 Mains nues 155, 181
Elatha 74 Frank Alvard 58 Iarnvida 66 Malchance 200
Elche 53 Frères du Marteau 36 Ibères 52 Malchance mineure 199
Elche - prêtresses 53 Freyia 67, 71 Ibérique - Péninsule 52 Malédiction 197, 199
Élixir anti-poison 210 Freyr 67, 71 Il ou Rost 61 Malus circonstanciels 165
Élixir d’affaiblissement mental Frigg 67 Imbolc 62 Manica 235
207 Fronde 226 Immunité 206 Manoeuvres 168, 176
Élixir de force 210 Fulla 67 Incantation 182 Manteau matelassé 235
Élixir de force mentale 212 Furtivité 206 Inconscience 180, 274 Mantique 199
Élixir du fésir 212 Fuscina 228 Infusion de purification 210 Mantique majeure 200
Emain Macha 50 G Initiative 93, 170 Mantique mineure 198
Embrasement 204 Instruments 221 Marins 286
Embuscade 182 Gadir 54 Interrogatoire 154 Marque du destin 201
Emmain Ablach 26 Gaëls 50 Intimidation 154 Marteau 222, 227
Empire Minoen 56 Galates 42 Invocation 154, 205 Massalia 45
Empire Punique 57 Galics 52 Irmians 37 Masse 227
Emporion 45 Gallicènes 42 Irminsûl 37 Mastia 54
Enchantements 196 Gambison 235 Mathgen 76
Enchevêtrement 206 Gargams 259 J Matraque 228
Enclume 36 Gaule 41 Jambière 235 Mauvais œil 198
Encombrement 174, 234 Gaulois 41 Jarl 29 Médecine 155, 189
Endurance 152 Gaulois - langage 40 Jarnsaxa 66 Médime 61
Engagé 175 Géantes vierges 66 Jauge de fatalité 187 Menia 66
Entremont 44 Géants 259 Javelot 227 Métaux 221
Envoûtement 206 Gefion 68 Jeu 154 Métier 155
Éotons 65 Geirroed 66 Jord 68 Métrète 60
Épée 227 Geis 197 Jotunnheim 26 Mider 76
Equipement 220 Geis Mineur 200 Jotunns 65 Midgard 26
Équitation 152 Généraliste 146 Mile étrusque 60
Eriu 76 Genèse 25 K Mille royaumes 9
Escalade 153 Génies 262 Mimir 66
Esclaves 29, 39 Gens du commun 244 Kelto 238 Mine 61
Esquive 153 Gerd 68 Khalubos 230 Minoen 56
États 180 Gergovie 44 Khépesh 227 Minos 58
Ethné 74 Germains 35 Ki du 269 MJ 7
Étiquette 153 Gladiateur 120 Koiné - langue 40, 57 Mocassins 221
Étrusque - language 40, 57 Glaive 226 Konungur 29 Modi 68
Étrusques 56 Glam dicinn 197, 204 Korrigans 264 Modificateurs ethniques 95
Évocation 153, 202 Gnomes 262 Kririens 269 Modification d’attributs 191
Expérience 216 Goibniu 76 Kvasir 71 Molosses 260
Exploits 187 Goïdélique - langage 40 Kyathos 60 Mona - île de 47
Explosions 184 Gourdin 227 Monnaie 220
L
Expression 153 Grandes tailles 182 Moral 248
Expression corporelle 153 Grid 66 Lampe 221 Morgane 90
Expression manuelle 153 Gudmund 66 Lance 202, 227 Môrk 61
Guérison 189, 202, 209 Lancer 154 Morrigane 76
F Guérison ciblée 202 Mort 180, 191, 274
Landvaettirs 72
Falcata 225 Guerrier fauve 126 Langage corporel 155 Mousquet 228, 231
Falsification 154 Guerrier vétéran 124 Langsax 227 Mousquetaire 42, 128
Farbauti 65 Langues 159 Mousqueton 228
H Muspllehim 26
Farfadets 262 Laufey 66
Fatalité 199 Habillement 221 Légendaires 247 Myrddin 88
Fatoekr 29 Hache 227 Leid 28
N
Fées 79 Harnois 235 Leuga 61
Feinte 178 Haubert 235 Linguistique 155 Nains 71
Fenia 65 Heaume 235 Liv 96 Nanna 68
Ljoslfar 72

303
Narfi 66 Postures de combat 240 Se défendre 169 Tunique 221
Navigation 155 Potins 60, 223 Se désengager 175 Tyr 69
Nechtan 76 Potion de guérison 209 Seigneur de guerre 134
Némésis 246 Potion de Vérité 211 Sein 26 U
Nicaea 45 Poudre éclair 210 Selle 224 Ulfberht 229, 230
Niflheim 26 Poursuites 194 Sens lointains 207 Ull 69
Niord 68, 71 Précognition 198 Se retirer 179 Umagi 29
Noble cadet 130 Prêtre 29, 39, 112, 118, 132 Serpe 228 Union avec la terre 207
Noms 298 Protection 173, 274 Serviteurs 244 Uppakra 33
Nornes 72 Prydyn 46 Setier 61 Upsala 32
Norrois - langage 30 Punique 57 Shamshïr 228
Norsk 31 Purification de l’air 203 Sica 228 V
Noyade 184 Purification de l’eau 203, 210 Sidh 26
Nuada 76 Purification mineure 202 Sif 68 Vali 66, 69
Numantia 54 Pythéas 10 Sigurd 20 Valkyries 72
Sigyn 69 Vanaheim 26
O Q Skadi 71 Vanes 69
Soin 173, 189 Vé 69
Obéissance animale 206 Quadrupèdes 183 Venin 193
Occultisme 155 Sorcière 136
R Sorts - Sortilèges 196 Vérité 201, 211
Odin 68 Vêtements 221
Odr 71 Soudards 244
Rage Berserker 213 Souffle du Dragon 27 Vetr 66
Ogma 76 Rage de l’ours 206 Vidar 69
Olvaldi 66 Souffle puissant 203
Ragnarok 9 Source 204 Vigilance 157
Onguent de guérison 210 Ran 66 Vika 61
Opposition 164 Spatha 228
Rapaces 267 Spécialisations 146 Vikings 29, 142
Orce 210 Rechargement rapide 178 Vili 69
Orguia 60 Spécialiste 146
Recherche 156 Spectres 269 Viser 183
Orient 56 Régénération 205 Voile 9, 27
Ours 63, 213 Stadion 60
Rémunérations 222 Stichel 36 Voleur roublard 144
Ours noir 261 Renaissance 9 Volva 104
Outils 221 Stonehenge 48
Renversement 178 Streng 74 Vorbasse 33
P Repos 189 Strychnine 193 Voyage 222
Résolution 163 Sumar 66
Paiement 220 Restauration 222 X
Surt 66
Pain d’amitié animale 210 Résurrection 190, 215 Survie 157 Xiphos 229
Pantalon 221 Résurrection temporaire 203 Svartalfar 71
Parole lointaine 205 Risar 259 Svartalfheim 26 Y
Parures 222 Rituels 196 Svensk 32
Passage sans traces 207 Robustesse 199 Système global 273 Ymir 65
Passe-passe 155 Roi 29, 39 Ys 43
Pelta 230 Route de l’ambre 38 T
Petites tailles 182 Route de l’étain 55
Phénicien - language 40 Ruadan 74 Tailles 182
Philtre d’apaisement 209 Runes 205 Talent 61
Philtre d’apaisement puissant Tara 51
211 S Taran 43, 221, 231
Pictes 46 Tarasque 271
Sac 224 Tarifs 223
Pied 60, 228 Sacoche 224
Pièges 156 Templier 36, 138
Sadu 38, 207, 268 Test de compétence 163
Pilotage 156 Sage 132
Pind 61 Tests d’attaque 170
Saguntum 54 Teutons 35
Pistage 156 Samain 62
PJ 7 Thing 28
Sang divin 96, 186 Thinghaug 31
Pluie 204 Sanglier 63
PNJ 7, 295 Thor 69
Sans défense 171 Thraell 29
Poignard 228 Santé 200
Poing 228 Tir Aill 26
Scalde 110 Tir ajusté 179
Point faible 188 Scands 28
Points de Fatigue 95, 195 Tolèdo 54
Scène 7 Tolosa 44
Points de Héros 95, 191 Scie 222
Points de Manœuvres 147,175 Tonique 209
Science des symboles 156 Tonneau 224
Points de Vie 93, 273 Sciences humaines 156
Poisons 192 Torche 222
Sciences militaires 156 Torque 222
Poix ardente 211 Sciences naturelles 156
Poney 237, 266 Touché énergisant 205
Sciences physiques 156 Tourbillon 202
Porte des dieux 38 Sciences sociales 157
Portée 183 Tours d’action 168, 174
Scramasaxe 228 Transport 222
Position inférieure 183 Scutum 230
Position supérieure 183 Trident 228
Se cacher 157 Tuatha dé Danann 39, 75
Possession maléfique 207 Seconds couteaux 245 Tueur fantôme 140

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Darkrunes, le jeu d’aventure
Version PDF
 DARKRUNES
JEU DE RÔLE
A l’aube des temps,
Une époque dominée par les dieux
et leurs enfants terribles.
Une ère de magie...
...et de batailles,
pour l’honneur,
pour la gloire,
pour la vie.

Darkrunes, est un jeu de rôle d’aventure qui prend toute son inspi-
ration dans l’Antiquité et l’Age du fer celte et scandinave. Il propose
également une évolution vers un univers remodelé aux accents de
Moyen-âge et de Renaissance empli de magie et de fantastique. Des
mondes pleins de rage et de fureur, alors qu’Hommes et dieux se
disputent la supprématie sur Midgard.

Vous trouverez dans ce livre de base :

. La description de l’univers de Midgard depuis les terres iberes

jusqu’aux confins des territoires scands. Ainsi que les périodes de
jeu proposées.

. Des règles complètes (basées sur le système SIMU) pour créer vos
personnages et vos aventures.

. Des conseils pour mener et jouer vos parties.

. Un scénario pour vous lancer dans l’aventure sans tarder.

Dakrunes, YGGDR01PDF
YGGDR01
le jeu d’aventure
ISBN : 978-2-490419-02-9
978-2-490419-00-5

25
49 €

www.editions-yggdrasil.fr
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