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L’Apothéose

Le Témoignage de Râ de la Vérité

Un voyage intellectuel vers la Divinité


afin de développer son âme en le Divin

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Table des matières

Table des matières

I –Du discernement ou ‫ الفرقان‬.................................................................................................. 3

II – Démonstration et corollaires : ‫البينة‬.................................................................................. 16


L'Inégalité…………………………………………………………………………………..…17
L'Egalité……………………………………………………………………………………….19
Corollaires……………………………………………………………………………………..33
III – La création est un acte de générosité divine .................................................................. 35
A. De la Preuve……………………………………………………………………….34
B.Du Droit de la Preuve……………………………………………………...……….38
C. De la Justice………………………………………………………………………..41
D. De la Foi……………………...……………………………………………………46
E. De la Connaissance………………………………………………………….……..48
F. De la Rétribution Finale…………………………………………………………....51

IV Il n’y a de Concorde qu’en Dieu : la concorde est la Voie ............................................... 54

V – Le virtuose vit quand la vertu ose. L’excellence est sa dose .......................................... 60

VI – Le Sens de l’Histoire.................................................................................................... 62

VII. Manifeste de Râ........................................................................................................... 65

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I –Du discernement ou ‫الفرقان‬
Ceux qui font un effort cherchent à connaître ou par défaut à ne pas être trompés. Ils sont animés
par le refus d’accepter le mensonge ou le faux.
Dans cette quête active ou passive de vérité, il faut séparer le concept de réalité de celui de
vérité. L’objet d’étude consiste en la Vérité. Je ne parle pas de l’objet à qui on a attribué la qualité
d’être vraie, mais la Vérité en tant qu’elle-même : la valeur. C’est la Vérité souveraine dont le vrai
est le sujet de droit. Il y a une différence entre la Vérité en tant que valeur et la vérité en tant que
connaissances. La connaissance n’est pas la valeur. On tient la croyance pour vraie. La
connaissance est une croyance vraie justifiée. Un savoir est une connaissance dont on maitrise la
démonstration. Et l’enseignement est une transmission de croyances.
On s’attèlera à donner des attributs à cette Vérité Souveraine dans cette introduction, et dans le
prochain chapitre à identifier clairement cette Vérité Souveraine.
La vérité est cohérente avec elle- même et se suffit comme témoin. Cette vérité est donc éternelle et
immuable. La vérité ne cesse d’être elle-même et a toujours été, est et sera toujours.
Si l’on dit que la vérité n’est pas éternelle, on considère que le moment pensé où la vérité n’existe
pas comme vraie. Or si la vérité changeait ce serait faux qu’elle ait changé en soi. C’est en effet
une contradiction ou un non-sens. La vérité en soi est immuable.
L’éternité et l’immuabilité découlent du principe de non-contradiction. Le fait que la vérité se
suffise comme témoin provient du fait que l’on ne crée pas la vérité et qu’il n’est pas besoin d’un
autre agent hormis la vérité pour que la vérité soit.
Du fait de l’impossibilité de créer la vérité, cela implique que la vérité est cohérente avec elle-
même. On tire ces conclusions du principe de non-contradiction. On ne crée pas la vérité, on
découvre ce qui a pour qualité d’être vrai, en éliminant ce qui est faux.
On peut démontrer et stipuler qu’une chose est vraie, mais ce n’est pas la Vérité que l’on a
découvert. En fait, la chose démontrée a été purifiée de toute falsification, et c’est à cette pureté
intellectuelle qu’on prête les qualités de vérité.
Cet enseignement a été purifié du faux et a remplacé une erreur de conception.
De plus, si la vérité se contredisait, alors cela témoignerait d’un mensonge ou d’un simple fait
de la nature ou l’expérience et ceci se produit dans la réalité.
Une croyance prise pour vraie peut être remise en cause et tomber de son piédestal. Or, ici, c’est
la vérité que l’on cherche, alors nécessairement, cette vérité en tant que telle est éternelle et
immuable. L’éternité et l’immuabilité implique son absoluité. La Vérité, contrairement aux
connaissances n’est pas relative, elle ne dépend que d’elle-même. L’immuabilité, l’éternité et
l’absoluité nous informe que la Vérité est infinie en qualité.
La vérité est un absolu. Rien qui n’appartienne à la réalité ne remplit les critères de la vérité
absolue. Par contre dire qu’il n’y a pas de vérité absolue est en soi une façon de plaider la vérité
absolue. Ainsi on ne peut renier la vérité absolue, ni peut-on renier la vérité. Ceci nous amène
donc à distinguer le concept de réalité de celui de vérité. Le seul fait que dans la réalité se
trouvent le mensonge et l’erreur suffit pour établir la dichotomie, et pour ne surtout pas
confondre les deux. La vérité est sans l’ombre d’un doute éternelle, immuable, absolue et se suffit
comme témoin. Sans la vérité, tout est faux et les jugements injustes. Si tout est faux, alors il n’y a
aucun signe de la vérité, donc rien n’existe. Si rien n’existe, il n’y a aucune réalité tangible. La
vérité est donc nécessaire et la réalité contingente. La réalité est contingente car aurait pu ne pas
être ou être différente. Puisque la vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin,
alors quand bien même il n’y aurait pas de réalité, la vérité demeure.

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Elle est immuable et éternelle.
De cette éternité, on déduit le caractère infini de la vérité : la vérité n’a besoin de personne. Et
du caractère éternel et infini on déduit le caractère incréé de la vérité ainsi que son absoluité. A
fortiori, la vérité est permanente. La réalité que nous percevons porte en elle une part de vérité
qui nous permet de ne pas, en l’observant, faire de faux témoignage et ne pas se tromper, mais la
réalité n’est pas en soi la vérité. La réalité, contrairement à la vérité, est à la portée de notre
perception, et notre perception change selon les conditions qui nous amènent à percevoir. Si dans
le noir on ne voit pas de fourmi, cela n’implique pas qu’elle n’existe pas, or elle ne disparaît pas.
L’obscurité a juste voilé la vue. La réalité se reconnaît à sa mouvance et/ou à son caractère
corruptible. Ceci étant, cela n’empêche pas de tirer de cette réalité des enseignements.
Le caractère intelligible de la réalité implique qu’elle contient une part de vérité, dans son acte
d’exister. Lorsqu’on s’interroge sur la nature de la réalité, on cherche à découvrir la vérité dont
elle est issue, et la méthode consiste à éliminer toutes les fausses raisons de son existence. La
science expérimentale avance en effet par réfutation, et elle n’a pas le choix, car la Réalité n’est
pas éternelle. Si tel était le cas, alors une expérience suffirait à décrire toute la vérité, or la réalité
nous indique le contraire, ni est l’étudiant omniscient. Et si la réalité était éternelle, les choses
seraient immuables et non changeantes, donc absolues. Or, on observe l’alternance du jour et de
la nuit ou l’expansion de l’univers.
En effet, on ne peut pas dire que chaque découverte scientifique déploie à l’étudiant toute la
science disponible.
Cela aurait été le cas si la réalité était éternelle. Mais ce n’est absolument pas le cas.
Considérons que la Vérité est un Être métaphysique alors que toute connaissance accessible à
l’Homme est physique et ne remplit pas les critères absolus de l’être.
L’ontologie de la vérité : pour déterminer si un objet de connaissance détient un caractère
ontologique il faut que la vérité en atteste. Donc un objet a un caractère ontologique si et
seulement si la vérité le montre. La vérité est donc nécessaire pour déterminer le caractère
ontologique. Sans la vérité ce n'est pas possible d’attester du caractère ontologique de l’objet. A
fortiori la vérité est de nature ontologique. La Vérité est un Etre Métaphysique.
La réalité change et devient, elle n’est visiblement pas fixe. Mais l’amour de la vérité pour celui
qui porte en lui l’aversion du mensonge, du faux et ses conséquences, comprend et admet que le
concept de Vérité n’est pas faux et donc y croit. Tous les Hommes, quelle que soit leur moralité,
croient d’une manière ou d’une autre en la Vérité, mais tous ne font pas la distinction entre vérité
et réalité. Il est à rappeler qu’un fait n’est pas une vérité, mais porte en lui une part de vérité, son
signe dans son acte d’exister.
Ainsi l’univers n’est pas la Vérité mais la totalité de la réalité, c’est-à-dire tous les faits existants. Il
reste un simple signe de la vérité. L’univers contient tout le réel, mais n’est pas en cela la vérité.
L’univers est changeant et mouvant, alors que la Vérité est immuable et stable. Il est question,
dans l’univers, des faits existants et non possibles, car la possibilité est de l’ordre de l’idée.
Alors que les faits sont dans l’acte d’exister et requièrent l’observation. Ainsi, des créatures
extraterrestres sont possibles, mais elles ne feront partie de la réalité que s’il y a la vérification de
leur acte d’exister, au moins par eux-mêmes. Sinon, elles ne font pas partie de la réalité ni de
l’univers réel. Le réel porte en lui une part de vérité, alors que le faux, non.
Le réel s’oppose au spéculatif, la possibilité appartient au spéculatif. Et le spéculatif est propre à
l’idée. Sans vérité, nul jugement de valeur.
On ne peut contredire une argumentation par le spéculatif, à moins que le spéculatif montre que,
par l’absurde, l’argument est faux. Enfin, le spéculatif n’apporte aucune science réelle en soi, le
spéculatif ne peut contredire que le spéculatif.

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Et comme on dit : « Avec des si, on mettrait Paris en bouteille ». La spéculation ne réside pas
dans l’expérimentation, car l’expérimentation se base sur le réel et sur l’ignorance intrinsèque de
l’étudiant, qui cherche à éliminer l’impossible, donc le faux. Or, le fait de déclarer qu’une chose
est conforme au réel et une autre fausse requiert l’intervention de la vérité pour départager les
deux.
Il va donc s’ensuivre que la Vérité est nécessaire. Et la vérité est accessible par les moyens de la
raison. En effet, le discernement est une aptitude accessible. Par l’absurde, déclarer qu’il n’y a pas
de vérité est un postulat que l’on considère comme vrai, or ce postulat est faux car se contredit.
Cela revient à faire un faux témoignage. On remarque intuitivement et à travers l’expérience que
la réalité comporte une part de Vérité, mais la Vérité ne comporte aucune réalité. Autrement dit,
la réalité est le produit de la Vérité, mais la Vérité est incréée. La vérité est la cause première et la
réalité est son effet. Et c’est cet attribut d’être incréé qui nous permet de reconnaître aussi la Vérité
comme éternelle et immuable. La qualité de la Vérité est que l’on peut s’y fier, et que l’on ne se
fie pas au faux. On croit à la Vérité, qu’on la connaisse ou non. Crois-tu en la vérité ou plutôt au
faux ? En l’absence de toute réalité, la vérité demeure et se suffit comme témoin. Donc la vérité
demeure quand bien même il n’y aurait aucun univers, aucune réalité.
Cette Vérité est la Productrice de toute connaissance. La connaissance théorique, dont la
philosophie est la connaissance la plus haute, appelle à l’acte pour la conscience, et la
connaissance scientifique issue de l’expérience appelle à l’acte pour la subsistance, notamment
par un acte de production que l’on peut qualifier de technologie. Ces deux connaissances puisent
leur source dans la Vérité sans laquelle leurs résultats ne produiraient pas de fruits.
Ainsi, sans la vérité, ledit philosophe serait immoral et le scientifique ne saurait fabriquer quoi
que ce soit qui puisse fonctionner correctement, pour faire simple. Il est important de noter que la
Vérité est une, mais la connaissance est multiple. Il n’y a qu’une vérité en soi et plusieurs
connaissances vraies. Aussi la science expérimentale ne saurait sortir d’un cadre théorique, donc
la science expérimentale est nécessairement incluse au sein d’un principe philosophique. On
considère la connaissance comme non fausse et ayant la qualité d’être vraie. Le vrai et le faux
relèvent d’un jugement qui requiert du discernement.
Les connaissances puisent leur existence dans une vérité incréée une et unique. Sinon, il n’y
aurait pas de connaissances, que des contradictions, et le témoignage ne serait pas possible, dans
le sens où il n’y aurait aucun signe de la vérité sur lequel on pourrait se baser.
En effet, la vérité est parfaite.
Et le témoignage est possible et cela quel que soit le niveau intellectuel de l’individu, donc il n’y
a qu’une seule vérité d’où émanent toutes les connaissances possibles. Si deux vérités s’opposent,
alors il y a contradiction de fait et le critère de Vérité disparaît ; or, puisque la vérité est nécessaire,
alors elle est une. On ne décrit donc pas la vérité, mais des faits ayant la qualité de vrais.
Dans la dialectique, le faux ne saurait faire disparaître la vérité, mais la vérité détient ce pouvoir.
La réalité est multiple, alors que la vérité est une. Et la hiérarchie des connaissances n’implique en
rien la multiplicité des vérités, mais la multiplicité des connaissances vraies. Dire qu’il y a
plusieurs vérités impliquent que ces vérités soient contradictoires entre elles ce qui est faux, la
vérité respecte strictement le principe d’identité. Dire que les vérités sont relatives est une
affirmation à caractère absolu, donc cela revient à affirmer une vérité absolue.
Donc, selon ces deux implications, on doit avouer que la vérité est une et absolue.
Il n’y a pas plusieurs vérités, mais plusieurs signes de la vérité, chacun étant un enseignement.
Le monde est donc contingent et la vérité nécessaire. Ce qui confirme la nécessité de la vérité, et
son indépendance par rapport à la réalité, réside dans la préexistence des idées. Par exemple, l’idée
de la chaise préexiste à la chaise elle-même.

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En général, toute idée existe avant qu’elle ne soit découverte et matérialisée dans la réalité, et la
science ne naît pas avec l’étudiant qui ouvre la voie à la discipline.
Le savant ne crée pas le théorème mais le découvre, il peut émettre des hypothèses au sein d’une
théorie, mais elle ne s’habillera des qualités de vraies que lorsque démontrée ou vérifiée. On ne
crée pas le vrai, mais une réalité. Toute science préexiste à celui qui la découvre. Sinon, il faudrait
que l’Homme puisse créer ex nihilo ; or, cela ne lui est pas permis. Bien entendu, on peut
assembler des idées pour en fabriquer de nouvelles, mais il n’y a pas de « création ex-nihilo »,
tout le monde s’y accorde.
La chaise n’est pas en soi l’idée de la chaise, et l’idée de la chaise n’est pas la réalité observable
de la chaise non plus. La première chaise créée était donc nécessairement précédée de son idée,
avant de devenir réelle. Et cela est pareil pour toute chose.
Si les idées n’existaient pas, on ne pourrait pas en avoir. Les idées appartiennent à une réalité
intelligible mais non observable, sans nécessairement que ces mêmes idées ne soient éternelles.
Les idées proviennent de la vérité et appartiennent à une dimension de la réalité que l’on peut
concevoir.
Si la vérité venait à créer une autre vérité, elle serait contradictoire, donc cette opération est une
impossibilité logique, ou ce que l’on considère comme vérité seconde ne serait pas vérité, mais
disposant uniquement d’une part de vérité. En effet s’il y avait plusieurs vérités cela implique de
prime abord le non-respect du principe d’identité et une contradiction entre ces différentes
vérités, donc la vérité est une. La logique est une création de la vérité. Les idées ne sont pas
éternelles non plus. Car l’idée de l’éternité ne rend pas le porteur de l’idée éternel. Les idées sont
créées.
Dans le cadre de la science expérimentale et technique et ses fruits, on peut déclarer qu’avant
toute construction, il y a une conception qui relève de l’intention. Cet acte qui associe science
théorique à la science expérimentale ne saurait être produit sans l’appui de la Vérité. Puisque la
réalité tout entière est contingente et que la vérité, qui permet de connaître et dissiper l’erreur, est
nécessaire ; et que l’artisan produit son œuvre à travers l’intention qui permet de faire glisser l’idée
conçue dans la réalité matérielle ; alors on déduit donc, par translation, que la réalité est un acte
intentionnel de la Vérité. La vérité est en soi et possède la puissance d’agir. Cela nous conduit à
penser que la Vérité est Libre, puisque la réalité est contingente et cette liberté implique qu’elle
est nécessairement vivante.
La Vérité est infinie en qualité et elle est complète, rien ne lui manque.
La réalité est finie/limitée en qualité et quantité et connait un devenir signe de son incomplétude.
La réalité est en devenir, telle est sa nature intrinsèque.
Bien entendu, on ne peut sonder la Vérité qui est incréée, mais juste étudier ses actes (les étants)
dans la réalité, cela présuppose que l’on considère que ses actes ne sont pas vains. Sinon, la
recherche elle-même est vaine. Et la vanité n’est pas le propre du scientifique, à moins de ne
posséder aucune sagesse ni substance spirituelle et se mettre en condition d’être toujours
redevable à son prochain. C’est-à-dire n’avoir aucune valeur propre.
Supposons qu’il y ait plusieurs vérités, abstraction faite de leurs énoncés. On a deux cas : soit les
vérités disent la même chose soit elles sont différentes. Si elles disent la même chose c’est la
même vérité sinon on doit admettre que la vérité est elle-même contradictoire.
Si les vérités se contredisent alors selon le principe fondamental de l’identité la vérité en soi ne
respecte pas sa propre logique. En cela la vérité est vraie et fausse en même temps.
Or cela pour l’étudiant est absurde.
On en conclut que la vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin. La vérité
est Une (selon le principe d’identité) et elle ne se contredit pas sinon on a affaire au faux.

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En cela le principe suffisant de la Vérité est celui d’identité, le principe de non contradiction et
du tiers exclu ne sont pas nécessaires pour la Vérité mais nécessaires dans la réalité pour
l’étudiant.
Restons cohérents nous-même. En dehors, de la Vérité : il n’y a aucune vérité, que le faux quel
que soit sa forme.
Le principe du tiers-exclu et de non contradiction ne s’applique que dans la réalité. Dans la
réalité on remarque le changement d’état et le passage effectif de l’agent en puissance à l’agent en
acte (par exemple : la graine est un arbre en puissance et l’arbre est un arbre en acte). Mais la
réalité est créée. Or la vérité est infinie et incréée, il n’y a aucune création en elle. La Vérité est
complète donc le principe « d’étant en puissance ou en acte » ne s’applique pas à elle.
Différencier la Vérité en puissance ou en acte n’a aucun sens.
Par le principe d’identité cela reste la Vérité. La Vérité (en soi et non la connaissance dans la
réalité) ne peut être étudié par un autre principe que celui d’identité et ne requiert pas un autre
principe : elle se contemple.
La connaissance créée requiert d’autres propriétés pour déterminer sa valeur.
La vérité est éternelle sinon l’objet d’étude ne respecte pas le principe d’identité. La vérité n’est
soumise à aucune temporalité.
La création a changé puisqu’elle était en puissance et est devenue en acte. Or la création
s’oppose à l’incréé donc les propriétés de l’un ne s’appliquent pas à l’autre. (Contradiction :
opposition dite logique et non militante dans ces propos…).
Puisque la vérité est incréée et que la vérité est infinie alors la vérité est complète : rien ne
manque à la vérité donc elle n’a pas un nouvel état à atteindre. Tout ce qui en manque ou en
devenir ne saurait être infini. Or la vérité ne souffre d’aucun manque, la Vérité est infinie en
qualité. La Vérité n’est point matérielle. Tout ce qui est concevable ou ayant une forme est créée.
Il n’y a rien à ajouter à la vérité ni peut-on soustraire quelque élément à la vérité sans renier le
principe d’identité. Si on ajoute quelque « chose » à la vérité ce n’est pas la vérité, et si on
soustrait quelque chose à la vérité ce n’est plus la vérité.
Seul le faux témoin (le menteur) rejettera ce principe. Les personnes de bonne foi l’acceptent
tout simplement. Si on change la vérité soit par un ajout ou une soustraction ce n’est plus la
vérité. La Vérité est immuable, elle ne change pas, elle n’est pas en devenir.
La vérité est source de toute connaissance, elle n’épuise jamais à moins de penser que les étants
trouvent leur origine dans le néant. Mais du néant rien ne sort. Il n’y a rien sans la vérité.
Les Cieux et la Terre et ce qui est entre eux ont été créés qu’avec la vérité, donc l’univers n’a
été créé qu’avec la vérité mais n’est pas la vérité. L’univers est un signe de la vérité. La réalité
dont l’univers connu est soumis à la loi de production et de soustraction (destruction).
Toute réalité subit cette loi. La Réalité a une forme signe de la création dans sa finitude elle est
vouée à disparaitre. On peut se tromper et apprendre qu’une dite connaissance était une fausse
mais la vérité est immuable. Il y a une seule vérité d’où découlent toute connaissance. La vérité est
égale à elle-même.
La vérité est infinie en qualité et non en quantité. L’infini actuel est composé d’éléments finis.
Donc l’ensemble de l’infini actuel est fini. Si l’ensemble de l’infini actuel n’est pas fini alors il
n’est pas un ensemble. Il n’y a pas d’ensemble d’infini actuel. Si on stipule que l’ensemble est
incréé et les parties finies et donc créées alors il n’y a aucun contenant pour contenir le contenu.
Voyez-vous ? En fait la Vérité a créé la réalité matérielle et les idées. L’infini actuel est une idée.
L’ensemble incréé n’a pas de sens c’est une contradiction dans les termes : un ensemble doit
avoir une forme pour contenir sinon ce n’est pas un ensemble, l’ensemble incréé est un non-sens et
n’a pas de forme, donc est absurde.

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On peut inventer une fausse chose, cela est permis dans la réalité, mais la vérité ne la soutient
pas. Le faux mène à la contradiction.
L’ensemble de l’infini actuel étant sous une forme concevable alors cela témoigne de sa forme
et donc de sa nature créée. Quelle est cette chose créée qui n’ait ni forme matérielle ni forme
concevable ?
Du fait de sa création, il n’est pas une vérité et donc n’est pas éternel. Ainsi l’ensemble de l’infini
actuel est temporaire et sa création est possible et contingente.
Si l’on considère l’univers comme infini en acte, alors il n’en demeure pas moins que sa finitude
dans le temps le mène in fine à la disparition, ce qui confirme le propos.
A moins de prétendre créer la vérité à travers l’une de ces propriétés intrinsèques et lui donner
une forme qui soit visible qui dure et ne soit pas balayée par la raison soutenue par la Vérité,
c’est-à-dire qu’elle ne soit pas fausse. Et surtout que cette création soit complète et qu’il ne lui
manque rien. Comment arriver à cela sans la vérité ?
L’absurdité est certes une perte de la raison. Apportez donc votre preuve si vous êtes véridiques.
Prétendez-vous que l’infini actuel soit un ensemble incréé contenant des éléments créés, donc le
contenant n’a pas de forme ? Alors si oui comment peut-il les contenir , et où est-il en dehors de
votre imagination? La vérité n’a pas de forme et toute création a une forme visible ou non
(intelligibilité) c’est-à-dire accessible par les sens ou la raison.
Supposons que l’univers soit incréé et éternel, l’univers est donc Vérité absolue, il n’y a aucune
vérité autre que cette réalité. Il serait alors immuable et donc non changeant. Or l’expansion
observable de l’univers nous démontre que l’univers n’est pas statique.
Si l’univers était éternel et immuable, alors la vérité changerait en différents temps de son
évolution, cela implique que la vérité est relative et donc changeante dans le temps. Si la vérité
change, elle cesse d’être elle-même. Donc la vérité est vérité et non vérité simultanément. Dans
l’absurdité on peut contenir cette contradiction, mais la bonne raison, la balaye. Or la vérité est
absolue et immuable, donc cela contredit les prémisses. L’univers est donc créé et n’est donc pas
la vérité mais une simple réalité observable. Il y a donc une vérité sans l’univers. En effet,
l’univers n’est pas incréé ni éternel.
La création ayant une forme est fini soit dans l’espace soit dans le temps. La forme indique en
effet la finitude par la « frontière ». La frontière indique d’une manière ou une autre le début et la
fin. On peut certes prétendre à un espace infini mais le temps aura raison de lui, il reste
temporaire. Si notre temps était éternel, comment pourrions- nous être temporaire ? Les choses
apparaissent et disparaissent inexorablement.
Si notre temps était éternel, nous en aurions fait l’expérience. On peut le penser certes, mais nos
pensées ne déterminent pas la réalité, elle s’impose à nous. A moins de délirer bien entendu.
Ce qui est fini est par définition fini et donc ne dure pas, un ensemble d’éléments finis quand
bien même, l’ensemble soit infini demeure de par son contenu fini. Pensez-vous que l’infini
contient quelque chose ? N’est pas quelque part contradictoire de dire que l’infini se compose
d’éléments finis. Comment dire que l’éternité se compose de chose temporaire.
L’infini est infini par soi tout comme l’éternité est éternité par soi. Pourriez-vous dire que le fini
contient de l’infini ? Ou du temporaire contient de l’éternité ? Le vrai a pour qualité la cohérence.
Ne reconnait-on pas le vrai à sa qualité et le faux à son défaut ?
Deux contraires qui se rencontrent ne produisent-elles une contradiction ? Une contradiction ne
saurait être vrai.
Ou est-ce que vous prétendez que l’infini actuel est un ensemble infini contenant des éléments
incréés ?
Ou allez-vous ainsi ? Pouvez-vous concevoir l’incréé pour que votre discours ait un sens ?

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On peut certes invoquer l’incréé, mais pouvez-vous dire à quoi cela correspond, le décrire en
tirer une science ? En dehors de la Vérité, je ne connais rien qui soit incréé, hormis le néant. Mais
le néant par définition n’existe pas.
Qui vous soutient sans utiliser le principe d’identité ? Si vous prétendez préserver le principe
d’identité, vous tentez par des moyens quasi absurdes de définir la vérité, mais la vérité n’est pas
composée de parties. Un chemin qui peut mener qu’à l’absurdité.
Si vous formalisez cette idée vous décrivez une réalité et non la vérité, pour peu que vous
puissiez en prendre conscience.
Prétendre requiert la preuve pour établit la confiance. Toute réalité est finie en qualité et/ ou
quantité et la Vérité est infinie en qualité et ne contient aucune quantité matérielle.
Toute propriété de la réalité est incomplète et en manque de quelque quantité ou qualité. Seule la
Vérité est complète. Direz-vous que la vérité est une quantité, si oui pouvez-vous la peser sur une
balance ?
Mais comment une chose créée peut-elle être nécessaire en soi.
Si l’on considère l’univers comme incréé alors on ne peut le considérer comme un infini actuel
et il faut se résoudre à l’appeler « la vérité ». Or l’univers physique est en expansion et est en
devenir et tout ce qui est devenir est incomplet.
Or l’incomplet est une propriété de la réalité et non la vérité. Si la Vérité n’est plus immuable,
comment invoquer la Vérité ?
C’est-à-dire que la vérité cesse d’être la Vérité, c’est une contradiction. Lorsque l’on dit que la
Vérité cesse d’être vérité on pense que cette affirmation est vraie. Car renier l’immuabilité de la
Vérité revient à défendre ce discours.
Donc l’univers est créé et fait partie de la réalité, et donc n’est pas incréé. L’expérience et
l’observation ne s’opposent pas à ce propos discipliné.
Pour parfaire la rigueur, il est utile de rappeler que deux propriétés opposées ne peuvent jouir
des mêmes propriétés.
Donc si l’univers est incréé, il est nécessairement complet et immuable c’est l’Etre, or il est en
expansion.
L’univers est donc créé, il est nécessairement incomplet, changeant et en devenir.
A moins d’accorder à l’univers les propriétés de la vérité et en même temps à vous-mêmes ? Je
suis une création, je ne suis pas incréé. Etes-vous créés ou pensez-vous être incréés ?
La rigueur et la cohérence ne s’opposent pas.
Ainsi le créé et l’incréé ne peuvent se mélanger tout comme le vrai et le faux ne peuvent se
mélanger sous peine d’incohérence qui mène à l’absurdité. Il en va de même pour toutes les
propriétés de la vérité et de la réalité, elle ne se mélangent pas.
Il y a transcendance soit une séparation nette.
La vérité n’est pas dans l’univers voire la réalité. Tâchez de rester cohérents et rigoureux, et ne
pas suivre la passion sans chemin clair et évitez de vous égarer.
Si l’on énonce que la vérité est créée, alors son créateur n’est pas la vérité. Ce qui n’est pas vrai
est nécessairement faux, selon le principe de non contradiction.
Or le faux ne saurait produire le vrai. Or puisque que seul le faux aurait pu être candidat pour
créer le vrai (selon le principe de non contradiction), donc le faux n’a pas créé la vérité. La Vérité
est incréée.
Si la vérité a créé la vérité alors la vérité créé ne saurait être incréée. Alors selon le principe
d’identité, la vérité seconde n’est pas la vérité mais la réalité. Si la vérité pour vous est créée alors
qu’est-ce que l’incréé ? C’est absurde de dire que c’est le faux et tout aussi absurde de dire que
c’est le néant.

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Du néant rien ne sort par principe, il ne saurait créer ni vérité ni réalité.
Si vous dites que le néant est vérité ou réalité alors toute connaissance est vaine. Ou avez-vous
observer le néant pour l’exposer à vos semblables ?
Où êtes-vous, vous-mêmes vides ? Pensez-vous être vide ? Restez sereins et ne plongez pas dans
l’absurde. Le néant est l’absence de toute chose. Il n’est pas un Être, il n’est ni plein ni en devenir
ni un étant. Il n’a aucune essence, ni substance. Le néant n’est pas nécessaire.
L’Être n’est pas en devenir. Donc la création est un non être, elle est en devenir. L’Être ne
saurait changer il n’est pas une substance. On s’en approche par la perception de son essence,
sans le concevoir. L’essence de l’Être n’est pas concevable.
La vérité est-elle vide de sens pour vous ? Si oui le faux est-il la voie à suivre ? Le plaisir n’est
pas le bien.
La connaissance est une création et une création ayant pour qualité fondamentale et nécessaire
de ne pas être fausse. Sinon c’est une croyance. Or on qualifie la connaissance de vraie par
définition. Le bon sens est nécessaire dans l’étude ainsi que la bonne foi. Si vous vous opposez à
ce que je dis apportez le contradictoire qui demeure cohérent. Il n’y a aucune incohérence dans ce
discours. Et aucune personne jouissant de sa pleine raison ne croit ou suit le non-sens.
Le non-sens est faux quand bien même certains y croient, d’autres renient la Vérité mais cela ne
la fera pas disparaitre. Il est judicieux de ne pas prendre ses désirs pour la réalité, la raison ne
soutient pas cette attitude. C’est une forme de délire niaise au début dangereuse si elle dure.
Le principe d’identité est suffisant pour la vérité qui n’a aucun besoin et le principe de non
contradiction est nécessaire pour nous afin de bien juger. Le principe de non contradiction et du
tiers-exclu découlent de la vérité. Et dans la création chaque objet a une identité propre, mais
chaque objet est contingent.
La Vérité n’est mise en défaut par rien, d’où la suffisance du principe d’identité et l’inutilité du
principe de non contradiction.
Rappelez-vous de ne pas accorder les mêmes propriétés a des éléments opposés. Sinon vous
nommez différemment la même chose. Ainsi, dans la réalité il y a des choses en puissance et des
choses en actes. Ces deux propriétés s’appliquent à la réalité. Puisque la réalité et la vérité n’ont
pas les mêmes propriétés alors la question d’être en puissance ou en acte est impertinente quant à
la Vérité. La Vérité n’est ni en puissance ni en acte.
La raison permet de dissiper l’erreur et le faux en comparant à ce qui est vérifiable. L’objet de
connaissance qui a été validé par la vérification est considéré comme vrai.
La vérité est incréée immuable, éternelle et absolue et s’oppose à la réalité. Le vrai est dans la
réalité . Or le vrai est créé, quel que soit la proposition jugée comme telle. Il existe de multiples
propositions jugées comme vraies.
Selon la contraposé du principe des identités indiscernables : La Vérité ne se contredit pas et n’a
pas les mêmes propriétés que le vrai inclus dans la réalité. La Vérité Souveraine est Une et la
réalité multiple. Or la Vérité est absolue
La Vérité est donc cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin. La Vérité Souveraine
se suffit du principe d’identité, la Vérité est, c’est l’Être.
Le principe des identités indiscernables stipule que si deux particuliers possèdent les mêmes
propriétés, alors ils sont identiques, donc deux identités n’ayant pas les mêmes propriétés ne
sauraient être identiques.
La vérité ne se contredit pas. La réalité n’étant pas la vérité, est illusoire, on doit se détacher afin
d’accéder à la Vérité éternelle, absolue, nécessaire, sans forme, invisible, immuable, complète
une et infinie en qualité. En effet, la réalité n’étant pas la vérité, elle revient à être qu’une illusion, ne
vous fiez donc pas à la réalité mais à la Vérité.

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Voilà l’attitude pleine de bon sens, pour peu que vous acceptiez de discerner. Le faux est
contradictoire, incohérent.
Je tiens à ajouter que tout ce qui peut être énoncé peut- être entendu, et tout ce qui peut être
entendu rentre dans le cadre de ce que l’on peut discerner. La faculté de discernement requiert un
travail ou une disposition de l’étudiant qui commence par le questionnement ou le doute et
réfléchit pour comprendre ou pour savoir. Discerner revient à douter de ce qui est pris comme
certitude afin de le rejeter ou se l’approprier.
La vérité est inatteignable mais peut vous atteindre, sans votre consentement.
Je vous exhorte à distinguer la Vérité première (incréée) et lesdites vérités secondes (créées) qui
ne sont des formes de connaissances ou avant vérification, des croyances. L’accumulation de
connaissances forment un savoir. Mais le savoir n’est pas la Vérité.
La Vérité (première) ne souffre ni de contradiction ni de paradoxe. Elle est pure.
Si vous vous opposez à ce discours produisez donc un discours contradictoire qui reste cohérent
et ne plongez pas dans l’absurde et que la Vérité ne vous y pousse pas. Ceci n’est point le
discours d’un pervers. Parlez donc que je puisse vous voir.

Voici un tableau récapitulatif des différences entre Vérité et Réalité :

Vérité Réalité
( Être ) ( étant en devenir)

Incréée Créée

Absolue Relative

Immuable Changeante

Éternelle Temporaire

Une Multiple

Nécessaire Contingente

Infinie en qualité Finie/limitée en qualité et/ ou quantité

Invisible Visible

Complète Incomplète

Inconcevable Avec forme


(concevable ou matérielle)
Ni en puissance ni en acte En puissance ou en acte

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La vérité en tant que valeur ne correspond pas aux propositions jugées comme vraies qui sont
d’abord des hypothèses ou des croyances. Considérons Vérité comme Souveraine Vérité et le vrai
comme un sujet de la vérité dans le langage réel. On peut considérer le vrai comme
correspondance à la réalité ou comme cohérence.
Le vrai est attribué aux croyances auxquelles on adhère.

De l’existence de la Vérité
P1- Ce qui est vrai relève de la Vérité, quel que soit la proposition associée ou jugée.
P2- La vérité n’existe pas
P3- P2 est vraie
C1- Il y a donc une vérité.
Soit T la proposition il n’y a pas de vérité, T est-elle vraie ?
Si T est vraie alors il y a une vérité.
Si T est fausse alors elle se contredit et il y a une vérité.
Il y a de toutes les manières une vérité, sinon aucun théorème possible.

De la Vérité en tant qu’elle est nécessaire.


P1- Si la vérité n’est pas nécessaire alors il n’y a point de vérité
P2-S’il n’y a point de vérité alors tout est faux
P3- Si tout est faux rien n’existe
P4- Si rien n’existe alors il n’y a aucune réalité tangible
P5- On constate une réalité tangible
C1- Il y a donc une vérité nécessaire
P1-Sans la vérité, tout est faux.
P2-Si tout est faux, rien n’existe.
P3-Si rien n’existe, il n’y a aucune réalité tangible.
P4- le faux est contingent.
P4-On ne vit pas dans le néant.
C1-La vérité est donc nécessaire

De la Vérité en tant qu’elle est immuable


P1-La vérité est en tant que valeur, ce qui permet de juger les propositions.
P2- Si la vérité changeait, ce serait le faux ou une contingence
P3- Ce qui est contingent n’est pas nécessaire
P4- Or la vérité est nécessaire
C1- la vérité ne change pas
C2- la Vérité est immuable

De la Vérité en tant qu’elle est éternelle.


P1- La vérité est immuable
P2- Ce qui est immuable est invariant dans le temps
P3- Si la vérité n’est pas éternelle alors le moment où la vérité n’existe pas sera considéré
comme vraie
P4- Or la Vérité est immuable
C1- La vérité était, est et sera
C2- La vérité est éternelle

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De la Vérité en tant qu’elle est incréée
P1- Deux termes contradictoires ne peuvent pas avoir les mêmes propriétés.
P2- La vérité s’oppose au faux.
P3- Le faux découlant du mensonge ou de l’erreur est créé.
P4- La réalité n’est pas une erreur ou un mensonge, l’idée de la vérité est dans la nature.
C1- La vérité est incréée alors que le faux est créé.

De la Vérité en tant qu’absolue


P1- La vérité est immuable
P2- La vérité est éternelle
P3 – la Vérité existe et elle est incréée
P4- Ce qui est immuable, éternel et incréé ne dépend de personne pour Être
P5- Ce qui ne dépend de personne pour Être est absolu
C1- La Vérité est Absolue

De la dichotomie entre la vérité et la réalité


P1- la réalité existe
P2- Le mensonge et le faux sont créés dans la réalité et s’opposent à la vérité
P3- la vérité est incréée
C1- La réalité est créée
P4- La vérité est nécessaire
C2- la réalité est contingente.

P1- L’univers est l’ensemble de la Réalité


P2- Supposons que l’Univers soit la Vérité
P3- La vérité est immuable
P4- L’univers est en expansion ou dynamique donc changeant
C1- L’univers n’est pas immuable.
C2- Or la vérité est immuable donc l’Univers n’est pas la Vérité
C3- L’univers qui est l’ensemble de la Réalité est créé, par la Vérité.

La Vérité étant ni en puissance ni en acte


P1- Les étant dans la réalité sont soit en puissance soit en acte
P2- la Réalité s’oppose à la vérité
C1- la vérité n’est ni en puissance ni en acte

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De l’Unité de la Vérité
P1- La vérité est incréée immuable, éternelle et absolue et s’oppose à la réalité
P2- le vrai est dans la réalité
P3- le vrai est créé, quel que soit la proposition jugée comme telle.
P4- Il existe de multiples propositions jugées comme vraies.
P5- Selon la contraposé du principe des identités indiscernables :
La Vérité ne se contredit pas et n’a pas les mêmes propriétés que le vrai inclus dans la
réalité
C1- La Vérité Souveraine est Une et la réalité multiple.
P6- La Vérité est absolue
C2- La Vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin
C3- La Vérité Souveraine se suffit du principe d’identité, la Vérité est, c’est l’Être.

N.B : le principe des identités indiscernables stipule que si deux particuliers possèdent les
mêmes propriétés, alors ils sont identiques, donc deux identités n’ayant pas les mêmes propriétés
ne sauraient être identiques.

De l’infini actuel :
P1- La vérité est incréée immuable, éternelle et absolue et s’oppose à la réalité
C1- La réalité est créée, changeante, temporaire et relative
P2- la réalité est soumise à la loi d’apparition et de disparition
P3- Ce qui apparait et disparait est fini
C2- La réalité est finie.
P4- la réalité est soit dans les idées ou matérielle.
P5- Ce qui relève de la qualité est dans les idées et ce qui relève de la quantité est dans la
matière
P6- Il existe un infini actuel dans la réalité
P7- le vrai se reconnait à sa qualité et le faux à son défaut, le bien est meilleur que le mauvais.
P8- L’ensemble de l’infini actuel matériel est composé, à sa base, d’éléments finis et créés.
P9- Ce qui est composé d’éléments réels est fini car la réalité est finie.
P10- Un ensemble est un contenant et il est borné par ses extrémités.
P11- Un ensemble borné est fini
P12- Un ensemble non borné ne saurait rien contenir.
P13-Tout ce qui est créé à une forme concevable ou une forme matérielle.
P14-L’incréé s’oppose au créé donc n’a pas de forme concevable ou matérielle.
P15- On peut concevoir un infini actuel en quantité et le formaliser
P16- Tout ce qui est concevable ou matérielle est sensiblement quantifiable
C3- L’ensemble de l’infini actuel en quantité est borné, créé et fini
C4- L’infini existe dans les idées mais n’est pas matériel.
C5- L’infini actuel est en qualité, par la vérité
C6- la réalité est finie en qualité et en quantité
C7- la vérité est inconcevable

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De la vérité en tant qu’elle est invisible
P1- La réalité est objectivement visible et sensible
P2- La vérité d’où découle le vrai s’oppose à la réalité
P3- La Vérité est inconcevable
C1- la vérité est invisible

De la complétude de la Vérité.
P1- Ajouter ou retrancher une qualité à la vérité produit une autre chose que la vérité.
P2- La vérité est infinie en qualité
C1- la Vérité est complète
P3- La réalité s’oppose à la vérité
C2 : la réalité est incomplète

On peut dire que le vrai est l’opposé du faux et que la réalité est l’opposé du néant, la
Vérité étant Souveraine.

Le summum de la rhétorique est la poésie et la démonstration en est sa base. A quoi bon être
poète si l’on raconte n importe, comment apprécier la poésie si l'on renie la démonstration ?

Renier l’Être métaphysique ne peut que mener au délire métaphysique !

« Béni est Celui qui a fait descendre le Discernement sur son serviteur afin qu’il
soit avertisseur pour les mondes » Coran Sourate Al Furqan.

Qu’est-ce qu’alors la Vérité ?

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II – Démonstration et corollaires : ‫البينة‬

La démonstration débute par le postulat de départ qui pose le problème de cette manière :

1. Il n’y a aucun Dieu ;


2. Il y a un Dieu unique ;
3. Il y a plus d’un Dieu (et le nombre n’importe pas).

Comprenons bien une chose : il n’y a pas de quatrième proposition. Autrement dit, ces trois
propositions sont exhaustives par rapport à l’idée de la divinité et mutuellement exclusives. Une
seule proposition est vraie, à l’exclusion des deux autres.
Il n’y a pas de quatrième voie, ces trois positions sont mutuellement exclusives, et dans
l’exhaustivité, seule une proposition est la Vérité. Avancer qu’il existe une quatrième proposition
serait totalement absurde. Ces trois cas décrivent l’univers des possibles.

Peut-on dire qu’il n’y a aucune divinité ?

Renier la divinité implique de dire que toute chose qui est portée à la connaissance ou
connaissable n’est pas créée, et par conséquent serait issue du hasard. En effet, il n’y a aucune
divinité, il n’y a donc, de facto, aucun créateur. Toute chose est le produit du dit hasard. Le
hasard est la seule alternative à Dieu, il n’y en a pas d’autre.
Si vous en trouvez une autre, arrêtez de lire. D’ailleurs, prenez le temps de bien réfléchir à la
possibilité effective d’une tierce voie. En l’absence de celle-ci, poursuivez la lecture.
Pour précision, on rappelle que, par définition, le hasard est sans conscience et impersonnel, et
que le créateur est personnel et doué de conscience.
Dire qu’il n’y a ni hasard ni créateur revient à revendiquer le néant, mais du néant rien ne sort,
ni ne détient-il le pouvoir de faire, il est absence de toute chose, d’ailleurs « le néant est ce dont
rêvent les pierres ».
Cela n’a aucune pertinence dans notre analyse, il n’y a donc aucun faux dilemme, à moins de
manquer de cohérence ou se contredire d’une façon ou d’une autre.
Comme par exemple invoquer une cause qui soit à la fois consciente et inconsciente, ou dire que
le hasard est conscient, cela impliquerait que le hasard est apte à faire des choix et donc créer. Le
hasard et Dieu sont des thèses contradictoires, donc elles ne sont pas fausses simultanément ni
vraies simultanément. Seule une est la vérité.
Toute manifestation qui ne relève pas d’un créateur converge vers le hasard. On cherche à savoir
s’il n’y a pas de créateur dans un premier temps.
Donnons une définition au hasard absolu qui pourrait inclure toute perception du hasard et
conviendrait à cet énoncé :
Le hasard est une suite d’évènements n’ayant ni début ni fin et qui ne sont pas liés entre eux par
une quelconque logique ; le hasard, par définition, ne saurait être expliqué par les moyens de la
raison. Et ce hasard régit toute chose.
Si l’on considère la proposition : il n’y a pas de Dieu cela implique que l’univers n’a pas été
créé, l’univers n’a aucun créateur. Lorsque l’on renie Dieu on admet que le Créateur n’a pas
causé l’existence de l’univers.

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Ainsi l’univers ne serait pas créé. Il n’y a pas de cause première. La seule explication est que le
hasard soit à l’origine de l’univers sans cause première selon le principe de régression à l’infini. Le
hasard et l’univers seraient consubstantiels.
Or nous avons discerné la réalité de la vérité, et montré clairement la transcendance de la vérité
et sa séparation d’avec la réalité et par la même que l’univers est créé.
Donc si le hasard et l’univers sont consubstantiels alors il partage la même substance. Puisque
l’univers est créé, alors le hasard est créé. Si vous dites hasard vous impliquez absence de cause à
effet sinon le nom de hasard est erroné à cet objet d’étude. Le hasard ne créé pas alors s’il y a
hasard il n’y a pas de cause à effet. Restez cohérent.
Le hasard est un principe statistique pour l’étudiant qui ne dispose pas de la connaissance
mathématique complète, et qui ne connait pas le futur, quand bien même il puisse faire des
prévisions. L’étudiant n’est pas éternel depuis toujours et à jamais, il n’est pas éternel. L’éternité
complète est une propriété de la vérité.
Le hasard est une fausse croyance, mais cache une science non atteinte par l’étudiant.
On en déduit la présence d’au moins un Dieu qui a donné quelques quantités et qualités à sa
création mais qui ne manque d’aucune qualité, n’a besoin d’aucune quantité.
Dieu est l’Etre en Vérité et la création est en devenir elle est de nature incomplète.
Dieu a établi les lois de la création et n’est soumis à aucune. Il est cohérent avec sa Nature
Divine. Observez donc la création. Le lien entre la création et Dieu est une cause.
La vraie question consiste à savoir s’il y a plusieurs dieux ou non ? Remarque-t-on un partage de
la divinité entre plusieurs dieux ?

Dieu aurait-il au moins un associé ?

Partie 1 : L’Inégalité

Si les divinités ne sont pas égales entre elles, alors la vraie divinité reste et demeure la plus
puissante, Dieu du Trône Sublime de facto.
Si les divinités sont inégales, alors elles sont classées hiérarchiquement, alors la divinité la plus
puissante ne fait que partager sa puissance avec celles en qui elle a le plus confiance, qui à ce niveau de
pouvoir nécessite d’obéir en tout et de ne désobéir en rien, le pouvoir étant à un niveau divin. La
quête du pouvoir est vue de son exercice. Son exercice est de fait. Le pouvoir est parfait.
Ce partage de puissance rend les subordonnées honorables par réputation, d’où l’ornement du titre
de divinité qui, en réalité, ne leur appartient pas. Ces êtres inférieurs détiennent un haut rang dans le
Royaume de la divinité. Toutes les aptitudes des êtres inférieurs ne seraient que le produit des dons
de la vraie divinité. Il y aurait donc une divinité en essence des subordonnées qui se
rapprocheraient de la divinité en puissance. Les attributs des subordonnées seraient une substance.
Dans le cas où les divinités sont inégales, cela implique que la plus puissante ne partage pas tout
avec les subordonnées, tout ce que les autres ont acquis n’est que le produit du don divin. Il n’y a
pas de sous-dieux, sinon elles rechercheraient un moyen d’accéder au Trône Divin. Si elles ne
s’inscrivent pas dans cette quête, alors leur statut divin est illégitime et ne repose sur aucun fondement.
Mais si les divinités moins puissantes se meuvent, alors elles cherchent à changer d’état, donc elles ne
sont pas immuables mais changeantes, et ne sont donc pas vérité.
Or, si elles ne sont pas vérité, alors elles ne sont que de faux dieux. La Divinité la plus puissante, de
par sa toute-puissance, empêche tout mouvement vers Son Trône et, de facto, annihile l’idée même de
sous-dieux. La vérité étant permanente et immuable.
D’autre part, c’est le non-partage d’un seul élément qui distinguerait la divinité des êtres inférieurs.

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Elles ne partagent pas la même Vie. Un seul Dieu possède une Vie de Divinité et les autres qui sont
autour de la Divinité ne la possèdent pas.
Il suffit, dans cette analyse, que la vraie divinité ne partage pas sa Vie avec les êtres inférieurs pour
que la subordination ait lieu, causant le lien de « hiérarchie » manifeste et absolue. La transcendance
est réelle. Cela confirme qu’il n’y a pas de sous-dieux. De plus, rechercher à augmenter en divinité
démontre que les sous dieux sont en puissance et s’actualisent.
Or la Vérité n’est en puissance ni en acte. La Vérité est transcendante. Le Dieu Suprême est incréé et
ceux qui s’en rapprochent sont créés, tout comme ceux qui s’en éloignent.
Et face à Lui, qui n’avance pas recule forcément.
En effet, il suffit que la même vie ne soit pas partagée pour distinguer la divinité de sa création
rapprochée ou non. Dieu est riche au-delà du besoin. Dieu est exalté et Sublime sur son Trône. Il n’y
a de vraie Majesté que Divine. Le droit divin est établi dans l’arbitraire de fait.
Si les divinités ne partagent pas la même vie entre elles, cela implique, en effet, que la divinité ait
créé les inférieurs (toute créature vivante) qui eux se sont remplis du bien divin au point de semer la
confusion, pour le non-initié. En effet, une vie différente implique une relation de Créateur à
créatures, sinon ils jouissent de la même vie et sont égaux. Or, ils sont inégaux, donc il n’y a aucune
égalité avec Dieu. Le pouvoir divin est parfait. Le pouvoir de la créature est en quête de perfection.
Ce qui résulte de cette analyse est la présence d’une divinité unique qui est divine en essence et des
créatures qui lui tendent et s’en approchent dans la substance, sans jamais l’égaler. Toute chose que
possède la créature est le produit du don divin ; en cela, tout ce que la créature reçoit depuis la vie
jusqu’à la mort ne saurait lui revenir sans l’intervention préalable de Dieu.
Puisque Dieu a tout créé, c’est-à-dire l’univers et ce qu’il comporte.
Cette analyse est confortée par le fait que quiconque jouit de la vie pourrait prétendre à la divinité ;
cependant, la prétention ne constitue pas une preuve, mais pourrait semer la confusion dans le cœur
des gens.
L’incréé ne s’incarne pas dans le créé, ils sont insolubles, l’incréé est infini alors que le créé est fini.
Le droit de vie ne permet pas de s’arroger le titre de divinité.
Un être vivant animé de la pensée de Dieu ne peut, en aucun cas, être porteur du titre de divinité à
cause de son sentiment qu’il soit visible ou invisible, du seul fait qu’il soit vivant, il n’y a aucun droit
réel.
Dieu donne la vie et la mort, Dieu fait des- cendre la pluie et fend le noyau laissant en l’occurrence
pousser la végétation qui nourrit bêtes et humains.
Dieu est Souverain de facto. Car le vrai Dieu est ici le Dominateur Suprême : il accorde un délai et
un usufruit à chacun, mais ne néglige rien. Le Dominateur Suprême, par définition, est conscient. Un
individu inconscient ne peut pas dominer, et est lui-même dominé. De par cette analyse de l’inégalité,
on montre que la divinité est un absolu qui ne souffre d’aucune relativité. Elle est donc Unique, il n’y
a en outre pas de sous-dieux. Dieu est unique et règne sur l’Univers. Seul et sans partage. Il concentre
les meilleurs attributs et les plus beaux noms. Dieu l’Unique est l’absolu meilleur. Dieu est la Beauté
absolue. En parlant de contradictions, permettez-moi une digression. Si l’on considère les divinités
ayant toute une vie incréée mais inégales entre elles, alors certaines ont un manque par rapport à
d’autres. Ici il est question de la Vérité ayant des propriétés inaliénables. Donc si certaines divinités
ont un manque alors en l’état elles manquent d’infini et sont finis, ou elles manquent d’éternité et sont
temporaires, ou manque d’autres choses et seraient incomplètes. Or la vérité ne manque de rien.
Donc si les divinités sont en manque alors ces divinités ne sauraient être vérité. Et donc dire que les
divinités sont incréées et inégales est une affirmation fausse qui ne relève en rien de la vérité. Les
propriétés de la Vérités sont essentielles à la Vérité, si une propriété manque à la Vérité alors il n’est
plus question de la vérité. Ce qui n’est pas vérité est soit faux soit une réalité.

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Or la réalité est créée donc les divinités en manque sont soit fausses soit une réalité, et donc dans les
deux cas de fausses divinités. Être un peu vrai ne suffit pas pour Être Vérité. Ajouter ou retrancher à
la Vérité ne peut se faire qu’avec le faux et donc ce n’est plus la Vérité.
Ainsi en éliminant toutes les divinités ayant un manque, les fausses divinités donc, il reste celles qui
sont rigoureusement égales.
La relativité serait maintenue si et seulement si les divinités étaient égales entre elles.
Si les divinités jouissaient de la même vie, elles seraient égales entre elles. Les dieux seraient incréés
et source de la création. La divinité est unique, mais l’unité est-elle garantie ?
Dieu est-il unique en plusieurs ? Si les divinités sont égales entre elles, alors une autre analyse en
découle.

La Divinité est-elle Une ou Multiple ?

Partie 2: L’Égalité

Le multiple s’oppose naturellement à l’Un et vice-versa.

Prolégomènes

Ces divinités qui sont égales entre elles ne connaissent leur égalité qu’à travers un étalon de
mesure qui leur est commun, sinon elles ne se connaissent pas entre elles.
Comment auraient-elles choisi cet étalon de mesure ? Pour qu’il soit juste, il faut qu’il provienne
d’un agent qui ne fasse pas partie du groupe.
L’étalon de mesure est issu d’un être absolu, et cet être est forcément unique et Un, comme nous
l’avons vu.
L’idée de la multiplication des divinités est négligeable face à celle de l’absolu. Car l’absolu est
ce qui permet de maintenir en place cette idée de multiplication de divinité, donc il y a de facto
une subordination de tout face à l’absolu. Il n’y a donc, vue la première partie, qu’un seul Être
incréé. En toute droiture. Dieu n’est-il pas le plus rigoureux ?
D’autre part, le moyen de l’étalon montre que les divinités ont besoin d’un élément qui n’est pas
d’elles pour se reconnaître, c’est un signe d’ignorance et de pauvreté. Les divinités ne le sont pas
par elles-mêmes, mais grâce à cet être ineffable qui garantit l’illusion de leur état.
Celles élevées en divinités se trompent en prétendant à ce titre et leur réalité est tout aussi
fausse. Si l’étalon qui garantit leur égalité vient d’elles, alors il y a une impartialité qui implique
que ces dernières ne sont pas égales entre elles, car l’inventeur de l’étalon est premier, donc il y a
une hiérarchie et on revient au chapitre sur l’Inégalité.
Si elles ont eu l’idée toutes en même temps, alors ces divinités font Un en vérité ; sinon, elles
sont dépendantes les unes des autres et aucune liberté ne leur est permise. La nécessité d’utiliser
un étalon montre que leur condition de divinité est subordonnée à un élément non divin en
essence mais divin en substance. Donc il y a une illusion de la condition qui est maintenue par
une mesure.
Sans cet étalon qui permet d’égaliser les divinités, la réalité de leur égalité est fausse et arbitraire
et, finalement, elles n’en ont pas connaissance elles-mêmes.
Or, qui dit mesure dit finitude, et la finitude s’oppose à l’idée de l’infini.
Il va sans dire que des divinités injustes n’auraient pas créé une nature pleine d’harmonie et d’ordre,
car elles en sont incapables elles-mêmes, sinon à travers un artifice.
La condition plurielle des divinités est issue d’une pensée magique qui n’est qu’une réalité travestie.

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Sans l’outil qui permet de garder ce statut privilégié, les divinités seraient dénuées de pouvoir,
elles disposent donc d’une technologie qui garantit leur statut. Cette technologie a été acquise et
est donc issue d’un don Divin qui est lui-même Un et Unique.
La nature est le signe de la création, et cette création est or- donnée et stable, donc le créateur
maîtrise l’ordre, apparemment sans peine. Les divinités qui ne le deviennent que par un outil
montre que la réalité des divinités est contradictoire : elles sont divinités et ne le sont pas en
même temps, cela montre selon le bon sens que la condition plurielle des divinités est une
absurdité, selon le principe de non-contradiction.
Ce que montre la condition plurielle des divinités est que cette réalité est un devenir et non un
Être. Des individus se développent sur le chemin de la divinité et grandissent en Dieu. Ceux des
individus avancés mais limités dans leur quête par un être unique qui est infini, absolu et qui n’a
pas besoin de devenir car son Être propre est autosuffisant, le Premier et le Dernier. Ce Dieu est
l’Un, l’Infini. La vraie divinité est un Être, et ses créatures sont en devenir, de fait. Si advient une
civilisation plus avancée que celle qui peuple la Terre et que cette civilisation avancée rencontre
les Terriens, la première réaction face à la stupéfaction de leur existence serait de décrier la
pluralité des divinités.
Mais ils ne seraient que la projection du devenir de l’Humanité. Et leur nature créée apparaîtrait
naturellement une fois que l’Humanité se mettrait à s’interroger sur leur nature. Tout ce qui se
trouve dans la réalité est une création.
Si les divinités étaient incréées et inégales, alors l’incomplétude de certaines confirment leur
non être en tant que divinité. La Divinité est Vérité et la vérité est complète. Si cette idée est
vraie, alors on devrait trouver des contradictions dans les implications de l’hypothèse de la
condition plurielle de divinités. La vérité est ce qui détourne du faux, et le faux est voué à
disparaître face à la vérité. « Qui peut le plus, peut le moins ! »

Article 1 – La non-reconnaissance

S’ils s’ignorent entre eux, alors ils manquent cruellement de science en tout état de cause, notre
étude s’arrête de facto. Il n’y a donc pas de polythéisme, mais un seul et unique Dieu. Car
l’homme est conscient de son semblable, alors il ne peut y avoir un groupe de plus grands savants
qui s’ignorent entre eux, alors qu’ils sont pareils. L’Homme, étant plus petit que les divinités que
l’on cherche, ne peut avoir plus de science que celles qui seraient supérieures à lui. Se croiraient-
elles seules alors que leur création sait qu’ils sont plusieurs ? C’est-à-dire les dieux grecs
connaissent-ils les dieux égyptiens ou hindous ? Il n’y a aucune preuve que les dieux des
différentes cultures se connaissent, donc ils sont en science inférieurs à l’Homme, donc ne
peuvent être élevés au rang de divinités. S’il y a plusieurs dieux isolés les uns des autres qui ne se
connaissent pas, alors que l’Homme reconnaît ce polythéisme, alors ces dieux sont moins savants
que les Hommes, et donc ne méritent pas d’être des Dieux.
Croyance sans science est science sans conscience. Science sans conscience n’est que ruine de
l’âme. Il y a une contradiction qui montre que la multiplicité est fausse. Sans Un, aucun Multiple
! Les divinités ne sont pas semblables aux hommes selon le principe de non-contradiction, en
vérité, sinon il y a mensonge et manipulation. Le langage est explicite. Une affirmation sans
preuve se réfute sans preuve. La narration desdites divinités n’est pas démontrée mais issue d’une
mythologie. C’est un mensonge qui est forgé. Les conteurs ont imaginé plusieurs dieux et ont in-
venté et raconté une histoire. Mais la fiction n’a rien de vrai.

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On peut affirmer la pluralité des dieux, mais cette affirmation est sans fondement, tout comme
on peut avoir foi en le hasard. Cela n’implique pas sa validité. C’est une opinion qui n’a aucune
valeur de vérité.

Article 2 – Coexistence : le règne de l’ordre.

S’ils se connaissent entre eux, alors il y a des rapports sociaux et un code de conduite respecté et
exécuté, ils sont sous le joug de la contrainte du fait du code social. L’étalon de mesure les
maintient dans une situation contraignante.
Il en est ainsi qu’ils soient finis ou infinis, et quelle pire calamité pour un être infini que d’être
dérobé de sa liberté naturelle, elle devient finie dans la loi.
C’est la contrainte du conformisme. Si les dieux sont finis, ils font partie de la réalité et sont de
faux dieux.
S’ils sont dans l’impossibilité de soutenir leur infinitude, c’est qu’un Être infini les contraint.
Cet Être est Dieu l’Un et l’Unique. Avoir foi en l’infini ne suffit pas pour l’être, mais ouvre la
voie au devenir. Un devenir indéfini limité par un Être infini. Les dieux sont dépendants les uns
des autres.
Dans la prétention de leur infinitude, elles sont prisonnières d’une réalité transcendante qui
freine leurs ambitions, et cette réalité transcendante est forcément infinie. Derrière le multiple se
cache l’Un. En effet, l’union fait la force, mais qu’est-ce qui peut lier sinon une cause plus grande
? Cette cause plus grande n’est autre que Dieu, l’Un : la Vérité qui est Une et unique, car il ne
devrait pas y avoir plus grand que les dieux. Donc cette cause plus grande est un absolu qui est le
Vrai et Unique Dieu qui est invisible. Par conséquent, les dieux ne le sont pas en vérité et leur
réalité est une illusion. L’un est meilleur que le multiple. Il n’y a pas plusieurs dieux, mais un
seul et unique Dieu.

Article 2.1 – Le Joug de la Loi

Le code qu’ils respectent signifie que le législateur n’est pas leur égal car il a dépassé la mêlée, aussi il
a été premier en cette action, accordant de facto la succession aux autres. Les dieux vivent dans un
ordre régi par la loi d’un plus grand qu’eux.
Il n’y a pas d’indépendance et ils ne sont pas libres, donc ne sont pas maîtres sur eux-mêmes.
Il y a un devoir d’obéissance à une Loi qui ne provient pas d’eux. Et c’est l’obéissance à cette Loi
qui permet à ces dieux de se réjouir d’une félicité qui leur paraît divine. Ils sont libres par
l’obéissance à la Loi. Ils ne sont donc pas omnipotents, ils n’ont pas pouvoir sur toute chose. Ainsi
va la bonne entente dans la coexistence.

Si un individu parmi le groupe voulait faire un acte isolé qui lui donnerait l’autorisation de
quitter le groupe ?
Celui qui les a rassemblés en premier lieu, mais s’il désobéit à la Loi, il perd la substance qui lui
donne sa force qui vient de l’Un. Donc il est obligé de demander la permission à l’Un. S’il n’est
pas indépendant par lui-même, comment pourrait-il être une divinité ? Il est contrôlé par une
force encore plus grande. Il en va de même pour tous les autres.
Si tous les dieux s’étaient mis d’accord, alors ils sont soumis à la loi qui est au-dessus d’eux.
Ici, la Loi est l’étalon qui permet de les maintenir en équilibre. Cette Loi étant au-dessus d’eux
ne peut que venir du Dieu Un et Unique, sinon elle est injuste et entraînera un conflit dû à
l’expression des particularités égoïstes de chaque Dieu.

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S’il y a conflit, allez à l’article 3.
Si les Dieux n’ont pas d’expressions particulières distinctives, alors ils ne vivent pas par eux-
mêmes et sont donc dirigés par un Être Un et Unique, c’est-à-dire le vrai Dieu.
Or, pour que la condition plurielle des divinités soit vraie, il faut nécessairement que tous aient
exprimé l’intention de s’unir. Aucune expression de cette union, si ce n’est l’imaginaire de
l’Homme désabusé, injuste envers l’idée de l’Un, donc injuste envers lui-même.
Par conséquent, il n’y a pas plusieurs dieux, mais un Dieu Un et Unique, qui règne sur l’Univers
à travers la Loi. Et si les dieux agissent exactement de la même manière sans distinction aucune,
alors, en réalité, il n’y a qu’une divinité que l’on déclare multiple. Cela relève du principe
d’identité. Cela signifie que l’on déclare le Dieu unique et un comme multiple : comme « mettre
Dieu devant plusieurs miroirs et dire qu’il y a plusieurs dieux », mais c’est une fausse croyance et
une illusion.
D’autre part, cela montre que les dieux n’ont aucune indépendance ni personne propre, et ces
deux implications révèlent l’absurdité d’une telle proposition. Sinon, qu’est-ce qui a empêché les
divinités de s’unir avant ? Le changement d’état montre que les divinités ne sont pas une vérité
immuable et donc ne peuvent pas être élevées au rang de divinité.
Ce qui est mouvant ou en puissance est une chose de la Nature. Ils ne sont pas omniscients.
En effet, les Dieux étant omniscients, ils n’ont pas à changer leur position ou se tromper.
Le changement de position montre une temporalité qui s’oppose à leur caractère absolu dans
l’éternité. Les Dieux ne se sont donc jamais unis suite à une désunion.
De plus, un Dieu qui se contredit n’est pas vérité, mais la Vérité est au-dessus de lui.
La vérité est cohérente en elle et se suffit comme témoin. Si le dieu change d’état, alors sa
nature divine est elle-même changeante.
Or Dieu est éternel, donc il est immuable dans sa divinité. Seul celui qui reste mérite la
demeure, les absents ont toujours tort !
Les divinités seraient donc une chose de la nature elle-même et ne seraient donc pas des
divinités, elles ne sont que l’expression d’un législateur supérieur qui ne ressemble pas à ce qu’il
a créé (cf. Chapitre 1 : L’Inégalité). Dieu est Souverain sur tout.
L’union des divinités montre qu’elles ont besoin d’un ordre pour vivre, cet ordre est le produit
d’une concertation dont elles dépendent, ce qui implique que la vérité qui les anime a été
découverte et était inconnue au départ. Cette vérité est le signe de l’Un, la vraie divinité
omnisciente. C’est Dieu l’Un qui les maintient dans leur état et qui les élève et les rabaisse ; sans
Dieu, elles ne pourraient pas subsister par elles-mêmes. Ce sont des créatures.
Si les divinités se mettent d’accord : le principe qui leur était inconnu avant qu’ils ne s’allient,
cette vérité qui a été découverte par les divinités, montre qu’il existe un principe supérieur à elles-
mêmes. Ce principe supérieur rappelons-le est le Vrai Dieu Un et Unique.
S’il y a concorde éternelle, allez à l’article 2.3.
Si elles ne se mettent pas d’accord, alors allez à l’article 3.
Ce principe est donc nécessairement un et unique, sinon une spirale abyssale est ouverte et cette
dernière est contraire à l’ordre établi qui ne l’est pas. Et Dieu l’Un et Unique est capable de toute
chose !

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Article 2.2 – Ordo ab Chaos

Si lesdits dieux se sont repentis d’un chaos primordial auquel a succédé un écosystème dont l’ordre
est harmonieux, alors ce nouvel État implique qu’ils n’en avaient pas connaissance avant, sinon ils
l’auraient produit au premier essai.

La découverte de cette idée implique que cette « Vérité n’émane pas desdits Dieux » (car les Cieux et
la Terre sont formellement créés avec la Vérité, vu le progrès scientifique), mais leur a été suggérée
par une Être subtil, qui lui est incréé, alors qu’eux sont créés. Cette idée ne trouve pas son origine
dans le multiple, mais dans l’Un. Un Dieu ne fait pas d’erreur. Dieu l’Un est le Savant au-dessus de
tout.
Sa création est parfaite, sinon il n’est pas omniscient et a besoin d’aide pour créer. Dieu l’Un et
Unique est celui qui apporte son soutien. En dehors de Lui, il n’y a aucun secoureur ni intercesseur.
Le Dieu Unique et Un est la Vérité et il apporte du soutien aux créatures qui sont dépendantes.
Toute la science est incluse dans la vérité.
Ici, l’étalon est l’inspiration divine qui guide les receveurs pour la fondation d’un monde meilleur.
De qui d’autre que Dieu viendrait une bonne idée ?
L’ordre naturel provient d’un ordonnateur, si les divinités s’inscrivent dans cette logique, alors
elles ne sont pas ordonnatrices mais elles-mêmes ordonnées, ce qui montre qu’il existe un principe
premier et universel qui les lie.
Et ce principe n’est pas eux-mêmes, car il est par déduction Un et Unique.
Ce qui détruit la condition plurielle de divinités. Si les divinités ne produisent pas d’ordre naturel,
alors les Cieux et la Terre seront forcément une création corrompue ; or, les Cieux et la Terre sont
faits avec une réelle perfection. Donc le principe d’un ordre naturel est issu d’un Dieu unique et il
est Un, de facto. Si elles ne s’inscrivent pas dans cette vérité, alors la vérité et son contraire
coexisteraient et nulle science ne pourrait émaner. Et l’Univers serait corrompu.
Pouvez-vous dire être et ne pas être simultanément ? Le dire est naturellement faux, de toute
évidence ! La vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin, la vérité ne se
contredit jamais.
Si c’est un groupe, alors on revient au Chapitre 1 qui traite de l’inégalité.
Mais comment, alors qu’ils sont égaux, peut juste un seul avoir l’idée de concevoir divinement
ce que tous auraient dû avoir réalisé en même temps ?
(Ils ne doivent faire qu’un pour cela, or l’Un s’oppose au multiple.) Il ne peut y avoir asymétrie
de l’information puisqu’ils sont égaux entre eux. Mais puisqu’ils se connaissent tous, alors il ne
peut y avoir qu’une source ex-concile.
La source ex-concile est d’autant plus confirmée si les Dieux doivent s’unir pour créer, la cause
plus grande les unissant est le Vrai Créateur, qui est Un et Unique. Dieu est omnipotent. Cette
condition plurielle des divinités n’est pas métaphysique, mais décrit un état physique d’individus
réels, existant dans l’Univers.
Et donc, c’est un seul individu. Dieu l’Un et Unique a créé l’Univers au premier essai.
Et les créatures rentrent dans un processus de civilisation à mesure de leur entendement, leur
science et leur sagesse. Et ce processus de civilisation est inspiré par Dieu.
Ne donnez pas d’associé à Dieu, c’est une terrible injustice que vous faites à vous-même et par
ricochet à autrui, l’associé en question.

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Article 2.3 – La concorde éternelle

Si l’union des divinités a toujours été, alors le ciment de leur relation est une vérité dont elles
dépendent ; par conséquent, elles ne sont pas maîtresses d’elles-mêmes. Elles vivent dans la
dépendance des unes et des autres, car leur pérennité implique le respect d’un ordre, et le non-
respect implique leur destruction dans le sens où la concorde disparaît et donc elles avec, elles ne
sont pas libres et la Liberté les dépasse en toute Justice. Les divinités s’en remettent à une vérité
supérieure pour exister. Cette vérité dont elles dépendent est un signe de la vérité, un simple
enseignement. Il y a un empêchement mutuel.
Cette vérité est transcendante à leurs conditions et montre leurs faiblesses et leurs instabilités
intrinsèques. Il existe un élément qui n’est pas du ressort des divinités et qui permet aux divinités
de survivre, cet élément provient naturellement de Dieu l’Unique, qui montre que Lui seul est
Divinité. C’est l’Un l’Inébranlable, le Dominateur Suprême. L’union fait certes la force, mais le
Dieu au- dessus d’elles détient la Force plus qu’elles et il n’a pas de besoin. Or le multiple a
besoin de l’Un. Sans Un, pas de multiple. Si les divinités ont de toute éternité été unies et qu’elles
se partagent la création, alors, selon cette logique, l’idée même d’unicité et d’unité ne devrait pas
exister, ni leur représentation, car elle s’oppose à la réalité métaphysique.
Et appeler à cette idée d’unité et d’unicité naturelle serait « dépasser » les divinités d’une part
montrant à l’Homme qu’il demeure en vérité un Dieu qui est un et unique, au-delà de la
multiplicité, d’autre part.
Il suffit ici de le dire pour triompher au-dessus de l’idée de divinité multiple, et réduire de facto
leur statut, donc leur puissance.
Cette Unité et Unicité permettent à l’Homme l’expression de la fidélité en la sécurité, et qui
d’autre que Dieu l’Un en serait digne ?
Seule la Vraie Divinité l’est. Or la perfection est réelle et nul n’est tenu de rester dans
l’indivision. Si chaque divinité est propriétaire d’une partie de la création, comment se
départageront-elles leur bien ?
Si chacune prend ce qui lui appartient, alors la création éclatera sous l’effet de la volonté de
chaque divinité. Or la création est parfaitement homogène. Cela montre que les divinités doivent
s’unir et s’entraider pour créer et que, de façon isolée, un dieu en particulier est incapable de
créer une chose parfaite.
Sinon, il aurait créé tout seul, donc il n’y aurait qu’un seul Dieu Créateur, et l’on reviendrait à la
partie 1 sur l’Inégalité. Or les dieux agissent dans la concorde, on en déduit que l’harmonie est
dans le groupe et le chaos dans la solitude. L’impossibilité de sortir de la concorde est un signe
d’impuissance. Or la Vérité étant complète elle ne manque pas de puissance. Le devenir des
divinités est soutenu par la Vérité. Il n’y a donc qu’une Divinité unique qui apporte la subsistance
à des serviteurs, les serviteurs de la Divinité recherchent la Divinité.
Ainsi donnons l’image d’une maison et du bois pour la construire. La Maison serait Divinité
mais le bois pris séparément ne l’est pas. Ainsi la Divinité est dans la concorde et le chaos dans la
solitude. Donc la condition plurielle des divinités est fausse.
Les dieux ne sont Divinité que dans la concorde et chacune seule et isolée perd sa divinité. Il n’y
a donc aucune condition de divinités multiples dans l’éternité, car leurs impuissances dévoilent
l’usurpation et que la Vérité demeure une. Si les dieux avaient été éternels, ils seraient divins
dans la solitude et le groupe. La vérité étant immuable. Donc leur prétendue nature divine dépend
d’un autre vrai Dieu. La Vérité ne souffre d’aucun manque, la condition plurielle des divinités
connait un manque, donc n’est pas vérité.

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Ainsi, ils ne sont que de faux dieux, mais s’approchent de la divinité en puissance. Ils sont des
individus rapprochés de la vraie divinité.
Ils ont beaucoup de pouvoir, mais sont créés par l’incréé. Ce sont des serviteurs honorés.
Le Vrai Dieu l’Unique donne à celui qui a besoin, et il est Riche et Glorieux au-delà du besoin.
Ils ne sont pas éternels, mais Dieu l’Un est divinité unique dans l’éternité. On en déduit donc
qu’ils ne sont pas éternels et que l’on revient au Chapitre1 et ensuite aux articles 2 et 2.1.
Cette idée de concorde éternelle manque de cohérence et donc d’Harmonie.
Car si la concorde éternelle était vraie, chacun le serait dans la solitude et le rassemblement.
Un Homme reste Homme qu’il soit seul ou en groupe. Or la vérité ne connaît aucune faille en
soi, la vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin.
Qui peut le plus peut le moins.
Et si les dieux ne peuvent être seuls, alors l’idée du groupe n’est pas vraie, il n’y a qu’un seul
Dieu, en vertu du principe d’identité, encore une fois. Je m’explique : si l’on déclare plusieurs
Dieux rigoureusement identiques, on ne parle que du même et unique Dieu, car la vérité est
cohérente avec elle-même, elle se suffit comme témoin et la vérité est une. Or ces Dieux sont
identiques et vérités, donc c’est le même Dieu. En effet, le principe d’identité affirme qu’une
chose, considérée sous un même rapport, est identique à elle-même.
Dieu jouit seul de la divinité, toute la création lui appartient seul.
Notre imagination peut nous jouer des tours. Ayons l’humilité d’admettre que l’on peut se
tromper, mais en réfléchissant, on avance vers la vérité et on trouve ce que l’on cherche.
Et que signifierait pour une divinité de se contenter d’une partie plutôt que d’un tout ?
Or il n’y a pas de signe d’indivision dans la création et même l’Homme ne saurait jouir et se
contenter d’un bien dans l’indivision ; comment son créateur pourrait le faire ?
Si nous sommes des serviteurs de plusieurs dieux, comment les servons-nous sans causer de
peine à l’un d’entre eux ? Y aurait-il plusieurs propriétaires pour chaque Homme ?
Comment vont-ils se départager ?
Si chaque dieu veut prendre la décision, alors naîtra un conflit ; si un seul se démarque, les dieux
cessent d’être égaux et il y en a un qui dépasse les autres, ce qui contredit le postulat de départ
qui stipule qu’ils sont unis et égaux de toute l’éternité.
Ce qui contredit leur union de toute éternité, sinon on revient à la partie 1. S’il y a conflit, allez à
l’article 3.
En effet, le Dominateur Suprême reste cohérent et donc meilleur que des divinités séparées dont
l’incohérence montre qu’elles ne sont issues que de l’imagination de l’Homme. L’idée du
meilleur sans ex aequo indique l’Un qui est absolu. Dieu est infaillible.
Le non-conflit implique rigoureusement un confinement et une impossibilité de jouissance de la
liberté absolue. La Liberté transcende le groupe qui obéit à la sentence judiciaire. Dieu Un et
Unique est Liberté et il contrôle le groupe desdites divinités qui, en prison, ne peuvent l’être que
si le Juge le Puissant les contraint.
En effet, celui qui n’est pas libre est forcément dans une prison matérielle ou immatérielle. Il n’y
a donc pas de multiples dieux unis de toute éternité. Le corps capture l’âme. La pensée dépasse le
corps qui ne saurait suivre tous les chemins de la pensée. On ne peut faire tout ce à quoi on pense,
on ne jouit pas de la Liberté absolue, mais l’imagination est indéfinie, ce qui est le signe que l’on
est issu d’un Être infini et absolument libre qui nous contraint. Les signes sont en nous. Notre
inclinaison vers la cohérence montre que ce Dieu est Un et il n’y en a pas plusieurs. La vérité
dissipe le faux.
Subir le joug de ce dernier implique que le titre de divinité accordé à chacun des membres est
une usurpation, et ce confinement en est la preuve.

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C’est un fait de Puissance de la vraie divinité qui marque un espace transcendant entre elle et sa
création intelligente ou pas, et l’on revient à l’article 2.1.
On ajoute au Dieu Législateur qu’il est aussi Juge et Souverain.
Celui-là non seulement ne partage pas sa vie incréée mais ne partage pas son pouvoir non plus.
Ainsi, le Vrai Dieu est l’ultime Souverain et il jouit de la Liberté Absolue.
Et cette idée de multiplicité des dieux n’est en réalité qu’une création qui exécute son ordre en
toute rigueur sans liberté possible. C’est le reflet de la volonté divine qui est servie dans
l’obéissance totale sans aucune désobéissance. Cette idée dépeint la réalité angélique. En d’autres
termes, le fait que les divinités se connaissent entraîne une façon de se comporter entre elles, qui
dit façon de faire dit Loi, c’est un principe algorithmique, science utile à la droiture.
L’ordre descend d’en haut. Qui dit obéissance à une loi multilatérale qui restreint la liberté dit
donc ouverture pour la privation, donc dégradation de la condition divine, donc inexistence de la
condition plurielle de divinités, car ces dernières s’érodent jusqu’à disparition avec mon écriture,
ou votre lecture.
L’ordre du Souverain est Loi souveraine. Mis à part l’Un, tous les multiples agissent dans le
cadre préétabli par l’Un qui vit dans l’éternité seul.

Pourtant, notre intuition nous guide naturellement vers l’idée de cette réalité multiple qui reflète
le divin mais qui visiblement n’est pas divinité ; quelle est-elle, donc ? C’est en réalité le domaine
angélique qui est pensé. Les Anges sont le reflet de la volonté divine et ils sont une création. Ils
sont le reflet parfait de la volonté divine et ils n’ont aucun Libre Arbitre. Ils n’ont pour rôle que
de servir totalement Dieu dans l’obéissance sans lui désobéir.
Pour que ce reflet soit parfait, car fait à partir de Lumière, car sans Lumière, il ne peut y avoir
de reflet. Cette lumière n’est pas le feu, car le feu est une création de Dieu qu’on peut voir, et
Dieu n’est pas Feu. En effet, la lumière divine n’est pas créée.
Sinon, on pourrait voir Dieu et la question ne se poserait pas, or Dieu est invisible.
Donc la Lumière de Dieu n’est pas un feu à proprement parler, mais une lumière différente.
C’est de cette Lumière que sont faits les Anges qui sont innombrables, et qui pourraient être
con- fondus avec Dieu, comme vu dans la partie 1 : L’Inégalité.

Il n’y a pas de multiples divinités, mais une Divinité Une et Unique qui est entourée par une
pléiade d’Anges, une myriade d’Anges. Les Anges ne se rebellent pas.

Article 2.4 – Le Besoin de reconnaissance

Cela démontre un souci de respectabilité, ce qui implique une nécessité de confirmation de son
statut par autrui. C’est-à-dire que les divinités, pour exister, doivent être reconnues par leurs
semblables et donc demeurent incapables de vivre par elles-mêmes. C’est une preuve d’incapacité. Ce
sont donc des dieux en apparence, de façon superficielle, mais pas en vérité.
Ce sont donc de faux dieux. Le vrai Dieu est riche au-delà du besoin et il est glorieux. Un vrai Dieu
n’a besoin de personne et se suffit à Lui-même.
L’incapacité issue du besoin démontre le caractère non divin ; lorsqu’on a un besoin, on le
cherche auprès de celui qui peut y répondre. Et celui qui donne demeure toujours meilleur que celui
qui prend. Donc, si c’est pour élever un usurpateur au rang de divinité, cela ne témoigne que de ma
propre sottise et de mon caractère inférieur. Le vrai est vrai et il n’est pas faux.
Un besogneux n’est en rien divinité : en vertu du luxe radieux divin.
Le besoin est signe d’impuissance et implique un degré de liberté digne d’une créature.

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Et qui saurait exaucer, si ce n’est le riche, le glorieux, qui donne sans compter, dont les biens ne
sont diminués en rien et ne sont augmentés en rien par aucun, si ce n’est lui-même.
Si riche et si suffisant qu’il n’a même pas besoin d’un associé.
Par contre l’Homme ou le diable qui se prendrait pour divinité a un besoin latent, gouffre béant,
n’est-il pas ? L’erreur est humaine, la persévérance dans l’erreur est diabolique. La destination
des diables est les tourments du pire infernal. Le diable est une création de Dieu.
La damnation n’est-elle pas la rétribution de cet infidèle ?
Le diable est le signe suprême de l’infidélité et qui le suit subira la même peine que lui. Le
diable cherche à exciter furieusement ses suppôts à l’infidélité et à donner des associés à Dieu. Il
ne fait que tromper son monde en donnant de faux espoirs et a un besoin abyssal de
reconnaissance. Il a pour mission personnelle que l’Homme délaisse sa future félicité pour la
damnation, en se rebellant à l’Ordre universel et en tuant l’esprit divin qui l’anime, ce qui pousse
l’âme vers la médiocrité et, pire, au fur et à mesure. Quand bien même le diable serait invisible, il
n’en demeure pas moins réel. La Justice déclare que l’on a ce que l’on mérite en punition, ce de
quoi on est responsable, naturellement. Mais le diable n’a aucun pouvoir juridique sur l’Homme,
donc celui qui l’a suivi ne pourra pas le blâmer, cette défense est irrecevable tant dans la Justice
de l’Homme que dans la Justice Divine. En vertu du consentement libre.
Le respect ou obéissance implique que l’on revient à l’article 2.
Ce qui démontre la fausseté du polythéisme. Aussi le frein à la liberté montre l’impuissance et
l’impossibilité de commander et de légiférer, si ce n’est relativement, mais Dieu est absolu. Dieu
sait et entend, alors que les associés que l’on prétend à Dieu ne sauraient vous répondre, ils ne
sauraient entendre eux-mêmes. Donc le polythéisme est une mythologie, et l’on revient à
l’article1 qui stipule que c’est une invention qui ne se base sur aucune preuve.
Un mensonge forgé issu de l’imagination.

Article 3 – Chaos

Ces dieux n’obéissent à aucune loi, qu’elle soit stipulée ou non.

Article 3.1 – Jouissance totale de la liberté absolue, dans la conscience ou l’inconscience.

3.1.1– Du jeu qui fait naître le conflit

S’il y a pleine jouissance de la conscience, alors la liberté totale commune entraînera


inéluctablement un conflit à cause de l’anarchie entre les divinités et par ricochet entre leurs
partisans. Puisque les hommes, lorsqu’ils n’obéissent à aucune Loi, touchent autrui, il en va de
même pour les divinités qui les auraient créés.
Elles toucheront les biens et les personnes des autres divinités par le simple fait de la coexistence,
car dans leur puissance et leur due gloire ainsi que leur sagesse infinie, elles chercheront des
sources de plaisir dignes de leur rang.
Ne pas respecter le code de conduite mène inéluctablement à un conflit. Puisque les divinités n’ont
pas de règles entre elles, elles agiraient dans le chaos et donc l’injustice. Ainsi, que signifie
invoquer la justice et l’ordre si ce n’est faire disparaître le faux pour faire triompher le vrai ?
Invoquer la Justice transcende les dieux et les réduit donc à néant. Aussi l’injustice est une laideur,
or Dieu est beauté. La laideur ne saurait être divine.

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Et Dieu n’est pas injuste ; par contre, ceux qui donnent des associés à Dieu commettent là une
énorme injustice. La Divinité est Justice et elle est Liberté.
Une divinité injuste ne va-t-elle pas mourir justement ? Si, en vérité, car la Justice lui ôtera sa
Liberté. Par ailleurs, il n’y a pour l’instant aucune preuve d’une divinité injuste, sinon des Hommes
qui y prétendent et commettent de facto l’injustice.
Or, puisque le dieu injuste est voué à disparaître, alors le dieu injuste n’est pas éternel, donc n’est
pas un dieu. Le dieu de justice est éternel et, de par sa justice éternelle, il ne peut y avoir un autre
dieu d’injustice éternel. L’injustice n’a jamais de recours contre la justice, donc le dieu injuste n’a
jamais existé, seul le Dieu de justice domine Seul. En effet, l’injustice se basant sur le mensonge ne
saurait être la vérité.
Ce qui n’est pas le cas de la Justice, et cela est une miséricorde d’essence divine. L’injuste prend
refuge auprès de la Justice contre l’injustice, donc la Justice domine l’injustice victime de son
incohérence et de culpabilité envers la Justice.
L’injustice est donc réduite de facto face à la Justice. La Justice est dominante, donc il y a de
nouveau et similairement un seul et unique Dieu dominant. Il est utile de rappeler qu’il n’y a pas de
sous-dieux, comme démonté dans le chapitre L’Inégalité. Le conflit indique un seul Dieu dominant.
Et la Justice vit en l’Homme qui en a besoin, et cette Justice vit et ne meurt pas.
Donc il n’y a point de divinités multiples, si ce n’est l’Un perçu par les créatures à mesure de leur
création. De plus, si la divinité était ainsi, alors l’injustice aurait toujours une voie de recours contre
la Justice. Ce qui n’est pas le cas, car même si l’Homme ne rend pas justice, on peut en appeler à la
Justice qui est un idéal au-dessus de l’injustice.
Sinon, la Justice ne serait pas un idéal de par le pouvoir de la divinité injuste.
Mais l’idée de l’Injustice triomphante de la Justice en soi est un non-sens.
En effet, les principes philosophiques auraient été différents et le hasard aurait régné dans la
Nature au lieu de l’harmonie décrétée dans les lois découvertes. Car l’Injustice est l’agissement
sans Loi et donc dans le chaos. Or, l’ordre naturel témoigne du contraire, seuls les actes des
Hommes produisent l’injustice de par leurs choix libres et imparfaits.
Nul autre n’en est responsable. Ceci positivement. Dire qu’une entité invisible en est responsable
n’est pas recevable dans une cour de Justice, il n’y a aucune preuve de cela. Il n’y a aucun
argument contre la Justice. La Justice condamne toujours l’injustice, quelle que soit la profession
de foi. Donc s’il y a un conflit, l’Injustice devrait dominer dans les idées et dans les faits. Or, aucun
Homme ne veut subir l’Injustice et cherche à se protéger contre elle. Tout Homme s’incline d’une
manière ou d’une autre vers la Justice pour ses propres affaires, qu’il soit criminel ou innocent.
Aucun Homme n’appellera à l’Injustice contre lui, à moins que sa raison soit défaillante. Et si, dans
les faits, il y a de l’Injustice, c’est parce que la Justice des Hommes n’est pas parfaite. Donc ce
conflit entre les Dieux n’est pas vrai. Et si le jeu a des règles, on revient à l’article2 ou 2.1.
Le libre arbitre de l’Homme produit parfois l’injustice, mais la Divinité patiente et ne le cautionne
en rien, car la Justice l’emporte sur l’injustice dans les idées. Cet idéal, de par la faiblesse de
l’Homme, n’est pas toujours concrétisé.

3 . 1 . 2 : Du conflit vers l’impuissance

Le conflit entraîne un risque, et tout risque est un rabaissement de la puissance, car la capacité à
contracter s’évanouit, on ne peut pas faire la guerre et gérer ses affaires, on risque de mourir ce
faisant. Ces êtres vont donc se détruire eux-mêmes afin de se réapproprier ce qui leur appartient ou
s’accaparer les biens d’autrui, et/ou revenir à leur niveau de puissance primordial ; ils sont dans
cette condition en état de déséquilibre, c’est un signe de faiblesse.

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Et ils ne connaissent pas la paix et ne sont pas maîtres de la force, ils sont soumis à la Victoire
qu’ils recherchent et donc ils ne sont pas libres, car contraints par la perte et n’ont aucune certitude
de vaincre.
La Victoire les transcende dans la mesure où la naissance même du conflit rend caduque l’idée de
multiplicité des divinités, car elles ne connaissent pas l’issue de la bataille, ce qui est un signe
d’ignorance.
Sinon ils n’auraient pas fait la guerre et seraient en l’état déjà victorieux.
Le besoin de Victoire est une humiliation, car le belligérant quémande la Victoire.
Or, Dieu ne craint pas l’humiliation, et c’est Lui qui donne la Victoire. Dieu est Paix dans
l’éternité. Une divinité qui n’est pas Paix et Salut n’est que tourments et tourments du diable.
Auriez-vous oublié le diable ? Le diable, cette créature invisible qui tente l’Homme afin de le
fourvoyer et le pousser à rejeter Dieu. Le diable, le pire ennemi de l’Homme.
Le diable ne pense qu’à votre perte, il souhaite vous transmettre sa malédiction afin que vous la
partagiez et vendiez votre félicité pour pire. Le diable n’est pas un ange déchu. Le diable est un
ennemi déclaré à l’Homme, et l’autruche qui cache son visage dans la terre n’empêche en rien le
lion qui rôde. Ou préférez-vous la meute ? Je prends refuge auprès du Miséricordieux contre le
diable banni et honni, voué à l’ostracisme, hors de la miséricorde de Dieu le Souverain le Saint. Et
je prends refuge auprès de Dieu contre l’injuste qui prend le diable pour allié et le sert dans l’in
fidélité. Dieu guide vers la félicité et le diable accompagne l’égaré dans sa perte.
L’existence terrestre est une épreuve afin de choisir son bonheur, justement en toute liberté. Donc,
par cette analyse, on peut aussi tirer que le conflit est un signe d’impuissance entre les parties.
Donc, de par le conflit, il n’y a pas une condition de multiplicité de divinités, c’est une autre réalité
qui est mal perçue.

3.1.3 : Un conflit limité dans le temps qui fait revenir à un état d’entente

Cela implique que l’entrée dans le conflit étaye considérablement l’ignorance des belligérants
quant à l’issue de la bataille. Sinon, la bataille n’aurait pas eu lieu au départ. Sinon, cela démontre
l’incapacité sur soi. Le retour à l’état d’entente implique le retour à l’article 2.

3.1.4 : Un conflit éternel

L’éternité du conflit implique la permanence du conflit et de la guerre. La conséquence immédiate


est l’impossibilité de la création, car le temps est absent, vu la nécessité de survie. Donc aucun dieu
ne peut donner la vie ni la mort à la création ; en effet, ils sont incapables de donner à eux- mêmes.
Donc l’obéissance à cette Loi de la guerre montre la domination des divinités par la contrainte et
leur fin inéluctable dans leur guerre et donc leur destruction.
Or la permanence du monde, d’après son existence, montre que le conflit n’existe pas. Ici, la
multiplicité des divinités empêche les divinités de vivre et mène, in fine, à leur destruction totale.
Or la permanence du monde démontre continuellement le contraire.
Ne vous ai-je pas dit que Dieu maintient les Cieux et la Terre sans peine ? Voilà, c’est la preuve
que oui. La vie ne s’arrête pas et les divinités ne nous ont jamais demandé de choisir entre elles
pour les départager ou le monde serait divisé, or le monde est un. La réalité du monde qui se base
sur autre chose que le polythéisme montre qu’il n’existe qu’un unique régent et souverain.
Autrement dit, s’il n’existe aucune Loi transcendante à leurs conditions, alors chacune d’entre elles
s’en irait avec ce qu’elle aurait créé, c’est sage, on revient alors à l’analyse en cas d’inégalité. Or le
monde est unifié dans sa perfection, même le Ciel est sans fissure.

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Dans le cas de l’égalité, on se rend compte que cette situation est absurde et qu’aucune
manifestation de la multiplicité des divinités ne s’est jamais dévoilée dans le temps. Il faudrait
qu’au moins deux divinités se soient manifestées et de façon contradictoire pour les différencier, et
ceci simultanément, pour que le témoignage soit possible, et cela pour chaque Homme.

Or, aucune génération d’Hommes n’a vu ne serait-ce qu’une divinité, donc il n’en existe pas
plusieurs.
Sinon, il faudrait un livre qui ne soit pas faux et qui soit un manifeste explicite de la condition
multiple de la divinité.
Ce livre doit tenir face à la critique, garder toute sa validité et attester sans l’ombre d’un doute de
la pluralité des dieux ; autrement dit, il doit constituer une preuve juridique sur laquelle on pourrait
se baser.
Ce livre ne doit donc pas être un mensonge forgé, sinon on revient à l’article 1.
Or, ce type de livre n’existe pas, si ce n’est des histoires que l’on raconte, des mythologies qui
sont de pures fictions qui ne résistent ni à l’analyse ni à la démonstration. Un tel livre fait défaut,
alors cela démontre la fausseté du polythéisme et que les dieux n’ont aucun pouvoir, si ce n’est le
Dieu Unique et Un.

Article 3.2 – Inconscience…

S’il y a inconscience, alors il y a de fait incapacité, et donc non-divinité !


La personne qui ne jouit pas de la conscience ne peut rien faire et est dominée par les êtres qui en
sont doués, et donc ne peut vivre en tant que Vrai Dieu. Or on a vu dans la partie 1 que Dieu est
Dominateur Suprême, donc Il domine les inconscients. La continuité de la création invalide de
facto l’inconscience divine. Dieu est exalté. Si les divinités ne sont ni dans l’accord ni dans le
conflit, alors ses entités sont dans l’absence et n’existent pas, mais sont imaginées à tort par des
humains totalement inconscients qui fabriquent des images ou des statues déifiées qui n’entendent
rien, ne voient rien ni ne parlent. Ces idoles ne créent rien et sont elles-mêmes créées.

De facto et de jure : La Divinité est Unique et elle est Une

Il a été révélé que votre Divinité et ma Divinité sont une Divinité Unique.

Donc seul le Dieu Unique et Un est éternel et il n’a pas d’associé dans la divinité ni dans la
souveraineté. Les contradictions et incohérences du polythéisme démontrent que Dieu est Unique
dans l’Un et les créatures sont uniques dans le multiple.
Dieu unique en l’un est la vérité absolue. Dieu est le Premier et le Dernier. Dieu étant Unique en
l’Un est nécessairement le meilleur en toute chose, il est donc Saint.
Cela implique que Dieu est une seule et unique personne, indivisible : Un Dieu en Un et Un
Seul Dieu sans associé ni partenaire. Les contradictions profondes de la thèse polythéiste
démontrent que Dieu est Unique en l’Un. Tel est l’établissement réel et véritable suite à la
démonstration. Ne vous forcez pas à croire au faux. Le faux est emprisonné.
La vérité en a triomphé. Dans le Domaine de la Vérité une et une unique divinité règne. Les autres
n’ont jamais été présentes. Les autres sont fausses, le vrai a chassé le faux.
Par conséquent, tout ce qui est inférieur à cette divinité unique en l’Un est voué à disparaître, car
les inférieurs ne partagent pas la même vie.

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Par la divinité unique en l’un, tout est voué à disparaître. Sauf la Divinité. La Vérité : l’Être.
En vérité, il n’y a aucun argument recevable qui soit issu de la raison qui permette d’avoir un
réel argument contre le Dieu Vivant. Dieu ne ment pas. Or Dieu a envoyé des Prophètes dont la
preuve résulte dans la réalisation de leur prophétie, ainsi que des Messagers. Interrogez donc ceux
qui savent. L’Homme n’étant pas omniscient, oublie, fait des erreurs, se trompe et ment parfois.
La Vérité, Dieu n’a pas besoin de mentir.
On peut renier ce propos mais on ne peut défendre le contraire. Prétendre que ceci est faux est
une croyance erronée et absolument sans fondement. C’est le vrai de toute évidence. Dieu est
Vérité.
Dieu connaît les secrets et mystères de l’univers.
Les découvertes scientifiques ne pourront pas infirmer cette démonstration, elles la confirmeront
nécessairement.
Le dernier Jour a pour fonction de juger ceux dotés de libre arbitre qui ont été vivants, car la Justice
divine est inévitable. La science humaine ne sait dater cet évènement, car c’est un acte souverain
divin, non un automatisme mécanique. Dieu donne la Vie et la mort à Sa création.
Dieu est un dictateur qui règne sur l’Univers (connu et inconnu), il gouverne selon des lois et
juge sa création à un moment donné pour exercer parfaitement la Justice et ne laissant personne
dans l’injustice (active ou passive), Il a Seul le Pouvoir de Pardonner le péché, sans l’intervention
d’un clergé.
L’univers et, en règle générale, la création tout entière est mouvante, donc il n’est pas
rigoureusement la Vérité, mais puisque l’étudiant peut en tirer des enseignements, alors on peut
conclure qu’il a été créé par la Vérité. En cela, la Nature n’est pas l’ultime, mais le moyen
d’accéder à la méta réalité ; la Vérité.
La découverte de cette méta réalité se fait par dévoilement et à travers la recherche vertueuse. Qui
cherche trouve ! Et puisque la vérité en tant que telle est pure de tout défaut, alors Dieu lui-même est
pur de tout défaut au-delà de la perfection, car la perfection décrit une création et ne saurait décrire
l’incréé qui est au-delà de ce qu’on pourrait lui associer.
L’univers (toute réalité) n’est pas la vérité ! Mais il a été créé avec la vérité, d’où la permission de
déduire lois, principes, constantes et théorèmes. Et cet univers témoigne de la grandeur de son
Créateur, de façon manifeste.
Dieu se suffit à Lui-même, il n’a besoin de rien ni personne. Mais connaître l’incréé en tant qu’il est,
n’est pas à la portée de l’Homme qui est créé.
La transcendance entre l’Être et sa créature qui est en devenir, rend cette méta réalité insaisissable,
car rien dans la création ne montre l’incréé.
Au contraire, tout ce qui peut être saisi par les sens et travaillé par la raison n’est que création. L’idée
que l’on se fait de Dieu est une création de Dieu.
L’anthropomorphisme concernant Dieu est certes une erreur de conception, Dieu n’a pas de corps
qui contient un esprit, c’est sa créature qui en jouit. Le corps et l’esprit sont créés.
Toute image ou idée de Dieu est fausse car incomplète, en réalité.
Toute image est une erreur et toute idée est relative donc ne remplit pas les conditions de l’absolue.
Il est purement Invisible et Transcendant. Ainsi, on peut admettre que Dieu est l’unique Être, incréé,
mais on ne peut connaître « sa nature » qui est au-delà de ce que l’Homme peut raisonnablement
saisir et concevoir. Dieu est au-dessus du corps et de l’esprit qui sont des créations. Il n’y a rien en
Dieu et rien sans Lui.
Sur l’esprit nous n’avons que peu de connaissances.
Le mystère de Dieu est tout simplement sa connaissance dans l’incréé, ainsi que l’articulation de
ses attributs et essences en l’incréé et l’infini. La Vie incréée de Dieu est le mystère absolu de Dieu.

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Le commun des mortels ne la connaît pas.
Seul Dieu la connaît. Dieu connaît en outre les mystères des Cieux et de la Terre, ainsi que leurs
secrets. Dieu connaît ce qui est caché et apparent. Demandez-lui donc. Dieu guide.et patientez. Et
j’insiste que la raison de l’Homme est faite de telle manière que tout ce qu’elle conçoit est créé.
Même les lois mathématiques sont créées et ne sont pas éternelles.
Dieu aurait pu inscrire dans la réalité que nous connaissons différentes lois mathématiques,
voire physiques et biologiques, et cela aurait paru tout aussi anodin et normal pour nous. Dieu
peut mettre tout l’univers dans un œuf de poule sans réduire la taille de l’univers et sans agrandir
l’œuf. Il est Puissant.
Il Lui suffit de dire : « Sois », et la chose est. Dieu n’est contraint par aucun temps, espace, matière ou
personne. Il est Le Contraignant. Toutes les qualités de Dieu sont vraies.
La nature de la création est une réalité, chacune avec ses propriétés.
Enfin, la raison se limite à la reconnaissance du monothéisme dans le domaine métaphysique. Dieu
étant vérité sans réalité, alors il n’y a rien en Dieu et rien sans Dieu.
Notre réalité est telle une obscurité dans laquelle nous naviguons, éclairée par des piliers de Vérité. Ces
piliers ne sont pas la vérité dans son aspect absolu, mais des signes de la vérité qui nous permettent de
distinguer le faux et nous orienter correctement dans le monde où nous vivons. La réalité n’étant pas la
vérité, alors tout ce qu’elle comporte porte en elle l’illusion due au fait qu’elle n’est point vérité absolue.

« Même si je marche dans la vallée de l’ombre de mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi :
Ta houlette et Ton bâton, voilà mon réconfort. » Psaumes

La vérité a produit notre réalité (tout l’univers) et n’est en rien inclue en la réalité. La vérité se
trouve dans une dimension métaphysique. Pour rappel le postulat qui prétend que la vérité n’existe
qu’en fonction de la réalité implique un manque de cohérence dans certaines explications voire
l’absence d’explication suite à certaines questions, aussi fait-il l’économie de l’hypothèse de Dieu
ce qui fondamentalement un manque de rigueur intellectuelle. L’univers a été créé par Dieu
qu’avec la vérité, donc on peut en tirer des enseignements. Mais la science expérimentale, du fait
de l’illusion de la réalité, et sa mouvance est réfutable.
On se guide par les signes de vérité qui nous permettent de comprendre, juger et prendre des
décisions.
Mais tout cela n’est qu’illusion. Même notre vie, notre mort et nos idées sont des créations de la
vérité, ainsi que ce que l’on appelle le bien et le mal. Tout est créé par la vérité, dans un domaine
illusoire. Seule la Vérité mérite notre confiance, et cette vérité est le Dieu Unique et Un. Regardez et
réfléchissez, ce que je dis fait sens. Il faut faire des choix et les assumer, en toute justice. Rien ne
ressemble à Dieu. Dieu n’est ni néant ni plein, ni mâle ni femelle, il ne mange pas, ne se repose
pas, ne dort pas, n’a pas de famille comme les Hommes, ni parent ni enfant. Puisque Dieu est seul
et un alors nul ne peut intercéder auprès de Lui sans Son consentement, sinon il faudrait être Son
égal. Or Dieu n’a pas d’égal, Dieu n’a pas de compagnon ni de compagne. Il n’est ni mâle ni
femelle. Il est totalement Unique. Puisque Dieu est incréé et la réalité créée, alors la philosophie
panthéiste et panenthéiste est erronée.
Puisqu’il est le Savant qui connaît le passé, présent et futur, alors ce que l’on connaît dépend
entièrement de Lui. Il a la parfaite Maitrise de Lui-même, rien ne l’oblige. Dieu est éternel.

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1er Corollaire principal : on sait que :

« Allah il n’y a de divinité que Lui. Le Vivant qui subsiste par Lui- même. Nulle fatigue ni somnolence ne le
touche. À Lui ce qui est dans les Cieux et sur la Terre. Qui pourrait intercéder auprès de lui si ce n’est par sa permission
? Il connaît leur passé et leur futur et ils n’embrassent de Sa science que ce qu’Il leur permet de savoir. Il étend son
assise sur les Cieux et sur la Terre dont la garde ne lui coûte aucune peine et il est l’Élevé l’Infini. » Coran

2e Corollaire : on sait que :

« Il est Allah Un, Allah Absolu,


Il n’a pas engendré, ni a-t-il été engendré, Et nul ne lui égale. » Coran

3e Corollaire sur la Trinité :

Par le Puissant , l’Irrésistible le Sage


Dire que Dieu est composé de parties revient à renier son caractère Unique dans l’Un.
Et l’incréé et le créé ne se mélangent pas. Dieu est indivisible et la Trinité ne saurait relever d’un
aspect divin.
En effet, il a été démontré que Dieu est Unique en l’Un, et non Unique dans le Multiple, voire
Trois. Dieu est Un, et il a de l’amour pour lui-même car il est au-delà de la perfection et dispose de
toutes les qualités sans aucun défaut.
Dieu est Un et il est Saint. Or, Dieu est Un et unique. Si la Trinité était vraie, cette démonstration
n’aurait pas pu voir le jour. Donc le dogme de la Trinité n’est point une vérité, mais une mythologie
avérée. Celui qui a besoin d’un protecteur ne saurait protéger ni secourir.
Ne voyez-vous pas ? Raisonnez, Dieu ne ment pas, Il peut prouver son propos.
Il est Clarté Lumineuse.
Aimez sans la vérité n’est pas aimer. La vérité se décline dans une science, la science s’expose
par la preuve et la preuve est naturellement démontrable. Dieu était est et demeure.
Dieu est incréé, lorsqu’il s’incarne dans une créature (créé) Il cesse d’être incréé, Dieu est Infini,
lorsqu’il s’incarne dans le fini, il perd son caractère infini, ce n’est plus Dieu, mais cet individu a
été augmenté en qualité par rapport au commun des mortels, mais reste tout de même mortel.
Dieu ne s’est pas incarné en fait.
Or, Dieu qui est Vérité n’est pas enfermé par un corps. Non, Dieu est liberté absolue Or Dieu n’est
pas Unique en le multiple, il est Simple. Dieu est au-dessus de la Trinité. Il est Unique dans l’Un.
Or, l’Homme est unique dans le multiple. Il n’y a pas un genre divin. Dieu est absolument
indivisible Unique en l’Un. Il n’y a ni père ni fils ni saint esprit en Dieu. Le Dieu trinitaire est un
faux dieu. En Dieu, il n’y a que Dieu sans aucune personne associée, sans aucun suppléant.
D’ailleurs, on peut relever plusieurs autres points qui discréditent davantage la trinité :

Jésus Christ n’est pas omniscient : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des
cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. »
Matthieu, 24.

La nature humaine de Jésus Christ ne saurait prendre le dessus sur sa nature divine. Lorsque à la
naissance de Jésus Christ on l’a traité de bâtard et sa mère de fille de joie, Allah a défendu son
Messager en lui faisant prêcher l’évangile.

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L’Evangile : Méthode algorithmique d’extraction du bâtard afin d’atteindre la paternité en l’esprit
saint. Nul ne nait bâtard mais le devient. Dieu est Saint et Pur.
Jésus Christ a été tenté par le diable, or s’il est dieu, cela ne saurait être possible. Dieu domine le
diable. Dieu se connait et Il a apporté la preuve qu'Il est un et Unique (le Dieu d’Abraham)
comment toi peux-tu apporter la preuve que Dieu est trinitaire alors que tu n'as aucune preuve tu
crois en un dieu qui ne se reconnait pas lui-même. Alors que le Dieu est un témoin suffisant. Ton
dieu serait-il un faux témoin ? Sinon pourquoi n'apporte-il pas la preuve de son témoignage,
lorsque le Dieu d'Abraham apporte la preuve de Son témoignage ? Le puissant est puissant,
l'impuissant n'est pas divin ?
Et si on t'a enseigné une absurdité pour évaluer si auprès du Christ tu étais un bâtard ou un
serviteur honoré de Dieu (que l’on appelle vulgairement fils de dieu) ? Si tu reconnais la véracité
de ton Dieu tu reconnaitras la fausseté de l'absurdité. En effet ceux qui croient ne la trinité ne sont
que des bâtards que le père renie. L'esprit saint ne les a pas approchés et ils ont certes quitté le
giron familial d'Abraham le Père.
Ne sont-ils pas des suiveurs du faux prophète et son éthique, disant que Dieu est immanent ?
L'antichrist n'est-il pas au sein des trinitaires confondus en leur esprit. Comment prétendre à
l’esprit saint, lorsque l’on a perdu l’esprit ? En effet la trinité n'est-elle pas l’enseignement de
l'antichrist lui-même ? L’antichrist ne dit-il pas une abomination sur Dieu ?
Et l’évangile selon le rapporteur ne parle-t-il pas de ceux qui braient au nom du Christ et
prophétisent au nom du christ et qui seront reniés par le Christ ? Comment peux-tu éviter d’être
parmi ces bâtards si tu ne reconnais pas l’absurdité de la trinité ? En effet l'abomination est
absurde et l’absurdité est une fausseté.
Dire la trinité n'est que mensonge sur Dieu, et quel pire injuste que celui qui forge un mensonge
sur Dieu ? Le faux prophète n'enseigne-t-il pas le mensonge sur dieu qui justifie la trinité ?
Ethique ? Mais le faux prophète n’a apporté aucune preuve du faux dieu ! Ai-je un poil dans l’œil
ou suis-je aveugle ? Dieu est transcendant et non immanent. Dieu n’a pas marché sur terre, le créé et
l’incréé sont insolubles. Il n’y a aucune mention de la Trinité dans l’Ancien Testament : Dieu ne
cache pas la Vérité à ses Prophètes, il leur dit la Vérité, car Dieu ne ment pas. Si la Trinité était
avérée, alors elle devrait être connue depuis les premiers Prophètes. La Trinité est un dogme
inventé par les pères de l’Église pour plaire à l’empereur romain et pour permettre une meilleure
assimilation dans la société romaine qui était polythéiste. C’est un « compromis » théologico-
politique. Une compromission avérée. La Trinité n’a pas été enseigné par Jésus Christ, cet
enseignement est un égarement de sa doctrine propre, une exagération sans fondement. Les dires
des Pères de l’Eglise ne sont jamais sortis de la bouche de Jésus Christ. Jésus Christ est un être humain
exceptionnel, Messager d’Allah et un Prophète. Etait-il Christ que de nom ou aussi de fonction ? On
peut s’interroger mais il était Prophète et Messager de Dieu. Dieu sourit aux fidèles et se moque
éperdument des infidèles. Riez avec Dieu et évitez que Dieu rit de vous. La sagesse est une
énorme grâce de Dieu.Il n’appartient pas au tout miséricordieux d’avoir un enfant. Pour Dieu, il
suffit de dire soit et la chose est ! Quel pire injuste que celui qui forge un mensonge contre Dieu ?
Si la Parole de Dieu était un mensonge en quelle parole allez-vous croire ?
Gloire et Pureté à Dieu, les fidèles croient en Lui. Les fidèles renient le faux dieu, par principe.

« Gloire à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur le Livre, et n’y a point introduit de tortuosité, d’une parfaite
droiture pour avertir d’une sévère punition venant de Sa part et pour annoncer aux fidèles qui font de bonnes œuvres
qu’il y aura pour eux une belle récompense où ils demeureront éternellement, et pour avertir ceux qui disent : “Allah S’est
attribué un enfant.” Ni eux ni leurs ancêtres n’en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs
bouches ! Ce qu’ils disent n’est que mensonge. » Coran

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III – La création est un acte de générosité divine

A – De la Preuve

Gardons à l’esprit que le hasard absolu est la seule alternative à Dieu, il n’y a pas de troisième
option. Donc, si l’on démontre que le hasard absolu est faux, on valide de facto la thèse de Dieu,
c’est une apagogie positive. On parle d’apagogie positive ou de démonstration par l’absurde
simple quand la conclusion affirme la véracité d’une proposition, non en l’établissant directement
par une démonstration tirée de la nature même de la chose, mais indirectement, en faisant voir
que la proposition contraire est absurde. On conclut de la fausseté de l’une à la véracité de l’autre.
Ce raisonnement n’est légitime que lorsqu’il n’y a que deux propositions contradictoires
possibles, dont l’une est nécessairement fausse si l’autre est vraie, et réciproquement. Dans ce
cas, il n’y avait pas de faux dilemme. Bien entendu le cas de l’univers incréé a été réfuté lorsque
le discernement a été partagé.
Ensuite, il n’y a que trois propositions par rapport à l’idée de Dieu, dont deux ont été réfutées
rigoureusement à la suite de laquelle nous avons établi qu’il n’y a de Divinité que Dieu. Ensuite,
nous avons développé trois corollaires principaux.
La Preuve de Dieu est apodictique, dans le fond. On parle de démonstration apodictique lorsque la
conclusion est absolument nécessaire et universelle.
La Vérité est Dieu. Cette démonstration est écrite dans un style d’une simplicité biblique à travers
laquelle nous avons atteint l’Apothéose de la Vérité. Dieu est la Vérité et la Vérité est Dieu.
Nous savons qu’Allah est la Souveraine Vérité et que le vrai et le faux sont créés dans la réalité.
Allah la Vérité est transcendant et absolu. Et la réalité est l’univers mental.
Allah est l’Être ayant une essence sans substance alors que la réalité est un devenir en substance
sans essence. La réalité existe mais n’est pas un Etre et Allah existe et Il est l’Etre, l’essence
relève de l’Etre.
Allah est Incréé, Un et Unique, Eternel, Absolu, Nécessaire, Infini en qualité, Immuable,
Inconcevable ( sans forme matérielle ou immatérielle ), Invisible, Complet, ni en Acte ni en
Puissance.
Puisque Allah est pensé dans la réalité alors cette pensée est une idée d’Allah mais qui n’atteint
pas son essence en soi. L’idée est créée car dans la réalité. L’univers est une preuve puissante du
Créateur. La Création est remarquable en effet !
Le vrai et le faux dépendent de la logique et la Souveraine Vérité est métalogique.
L’unité et l’unicité d’Allah n’est pas une unité mathématique mais métaphysique, il englobe le
fini dans son infinitude.
Ainsi Allah est Dieu de la Raison, de l’Absurde qui dépasse la Raison, en vérité. Allah est
complet.
Si Allah n’est que Dieu de l’absurde ou que de la Raison, son Unité serait mathématique et donc
une quantité qualifiée dans la réalité car on y assignerait un poids ou une mesure. Or Allah n’a
pas de mesure.
La Raison tout comme l’Absurde sont issus d’une mesure, et leur union n’en est pas une, c’est
une démesure. Allah n’est pas mesurable en soi. La mesure relève de la substance la démesure est
incommensurable. En effet Allah est Infini en qualité sans quantité, il est donc incommensurable.
Or Allah n’a pas de substance car incréé. La Grandeur d’Allah est démesure, lui assigner une
valeur c’est le mesurer.
La substance n’est pas une qualité mais une quantité. La substance est une forme.

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Notre existence se décrit par la Raison et les modalités de notre Raison sont les règles logiques.
Notre existence est créée et notre raison exclut sainement l’absurde de notre existence. La
logique est donc créée, sinon notre Raison logique serait autant créée qu’incréé. Si la logique est
en dehors de notre entendement alors nous avons perdu la Raison. La perte de la Raison est
absurdité.
Allah soutient notre Raison par les moyens de la logique, alors qu’Allah n’a pas besoin de
soutien, Il est Riche au-delà du besoin sans rechercher de gain.
Allah lui suffit le Nom de Puissant et Vérité. Tous les autres noms découlent de ces deux ci. Il a
réduit sa Puissance pour la Justice et ainsi il a fait preuve de Sagesse en accordant la Primauté à
Sa Miséricorde. Ainsi Allah est le meilleur en toute chose.
Il est Saint Souverain et Maitre de Lui-même dans la Liberté Absolue et c'est la preuve de Sa
générosité par notre acte d'exister et notre potentiel spirituel et social dans le bon. Allah est
Souveraine Vérité et Souverain Bien
La vérité est Dieu. La vérité n'a pas de forme. Dieu n'est pas concevable de façon matérielle ou
immatérielle. Si Dieu cessait d'existait alors celui qui n’a pas de forme prendrait une forme. Donc
Une forme apparaitrait. Or Si Une forme apparait, celui qui est sans forme ou inconcevable
demeure. La vérité demeure. Allah a créé le paradoxe et n’y est pas soumis. Alors regardez-vous
dans le miroir, est-ce de la magie ? Un certain regard !
Toute forme d’antinomie ou paradoxe s’éteint dans le principe informelle d’Allah. Allah ne
disparait pas, tel est le Dieu d’Abraham, qui donne la vie et qui donne la mort, qu’aucun mal ne
peut toucher. Béni et exalté soit-Il ! Allah dit « soit », et elle existe.
Dans la propriété qu'Allah n'a pas de forme ni matérielle ni intelligible car il est la Souveraine
vérité, alors toutes les contradictions logiques sont une apparition formelles (une substance) et
qui ne caractérise en rien son essence inatteignable. La formalisation de l’intelligibilité (qu’elles
soit une contradiction ou non ) est le signe de la création d'Allah. Et Allah est incréé.
Il est Riche au-delà du besoin. Notre Raison se soumet et s’évanouit face à la Grandeur d’Allah
qui est Dieu de notre Raison et de notre absurdité sans crainte de l’absurdité, ni besoin d’un
suppléant ou d’un associé. On croit en Allah dans Son Mystère et il connait le Secret de toutes
choses.
Celui qui a la foi croit en Allah en Son mystère. Il reconnait que la foi s'assoit sur la raison et
non que la raison s'assoit sur la foi. Mais la foi et la raison ne sont pas antinomiques.
Allah dans le Hadith Sacré s'est interdit l'injustice. Aussi il est bon de rappeler qu'Allah a créé la
logique et non que la logique a créé Allah. Allah n'est pas soumis à la logique mais dans son
interdiction personnelle de l'Injustice il fait le choix de ne pas réaliser des contradictions logiques
mais a certes le pouvoir de le faire. Le mystère d'Allah réside dans la connaissance à la fois de
l'incréé et de la symbiose de Sa Justice et Sa Capacité à l'Injustice. Cette symbiose néanmoins ne
produit ni Injustice ni contradiction.
Les interdits sont préservés dans le jardin privé d’Allah, évitons de nous en approcher mais
louons Allah dans Sa Majesté.
Allah était un trésor caché et Il s'est plu à se faire connaitre alors Il a créé. Dans sa Solitude
"avant la création" : Allah a choisi de s'interdire l'Injustice, il y a un avant et un après.
Allah veut ce qu'il aime et ne veut pas ce qu'Il n'aime pas. Alors que faire : plaire en Allah par
l'exercice de la Justice dans la moralité et rempli de la Foi en Lui : Allah aime les pieux. La
marche et le retour sont vers Allah.
La logique n’a pas créé Allah, mais le faux Dieu, qui ne demeure pas ni est Inébranlable.
Allah a créé la logique et nous ne savons que peu voire pas, et Allah sait et Allah sait mieux.

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Humiliez-vous devant Sa Majesté et ayez foi en Celui qui n’a pas besoin de protecteur contre
l’humiliation et qui ne sait point attribué d’enfant au-dessus de tout suppléant, en vérité.
Il a permis des choses et ne veut pas d'autres choses malgré la permission pour évaluer qui est le
Meilleur d'entre nous. Allah est le Meilleur Il aime le Bon et préfère le Meilleur.
Allah est Lumière des Cieux et la Terre, Il est Ma Lumière. Ceux qui pensent voir, voit le
contingent. Et Allah sera vu au Paradis, comme si Il n’existait pas. Allah est.
Allah demeure. Allah sera comme il était.
Le summum de la rhétorique est la poésie et la démonstration en est sa base. A quoi être poète si
l’on raconte n’importe quoi, a quoi bon dire apprécier la poésie si l’on renie la démonstration ?
Les infidèles disent qu'Allah n'est pas le Puissant qu'il ne pourrait créer une chose incréée.
O vous créatures ne savez-vous pas que l'Univers a été créé à partir du néant.
Et ne vous rappelez vous pas que le néant est incréé. Soit !
Ceux qu'invoquent les infidèles n'est que le néant et Allah a certes le Pouvoir sur toute chose
même le néant. Le néant n'est-il pas la Divinité des infidèles ? Les Divinités en dehors d’Allah
sont faux, et le faux disparait en le néant. Le faux est changeant comme la vérité immuable. Le
temps passe et Allah dépasse.
Et ce qu'ils invoquent n'est que le faux et le faux est voué à disparaitre dans le néant mais
sauriez-vous faire disparaitre le feu de la damnation et ses tourments ? Voilà ce dont sont
menacés les infidèles.
Et Allah n'est pas créé, Il est le Créateur.
Alors direz-vous qu'Allah ne saurait créer l’incréé ? Alors que le néant est incréé ! Bientôt les
infidèles verront ce dont ils sont menacés.
Que soient réduits à néant les infidèles. le faux est voué à l'anéantissement.
Les pieux retournent à Allah sereins. Ils sont les bienheureux qui hériteront des Jardins du
Paradis et ses délices. Ils ont eu foi en leur Dieu et ils ne lui associent aucun suppléant et ils ont
foi en Lui et réalisent de bonnes actions.
Allah aiment les vertueux et n'aiment pas les arrogants qui rentrent en compétition avec Lui .
Grandeur et Prestige à Allah ! Il humilie tout arrogant alors qu'Allah reste magnanime dans Sa
Grandeur. Il n'y a de Divinité qu'Allah Seul sans associé il est Le Dominateur Suprême. La réalité
est votre univers mental tout comme la responsabilité s'assume.
Allah est le Dieu du Tout , la logique et du Néant et l'absurde et le connaisseur du mystère et du
secret. Allah Dieu des mondes le Dominateur Suprême. Souveraine Vérité Vrai Souverain
Souverain de la Sainteté et Saint Souverain Pur. La Puissance est à Allah, Son Messager et aux
fidèles.Allah n'a ni suppléant ni associé mais la plupart de ceux qui croient lui en donnent.
Allah est Riche au-delà du besoin et Généreux il n'aime pas l'ingratitude.
Le faux est voué à disparaitre dans le néant ! Faux et allié du faux et allié du satan banni
disparaissez dans le néant à temps plein. Respiration et extinction. A Dieu et bon vent que la
brise vous emporte inconscients. Toi d’abord. Allah le Premier et le Dernier, l’Apparent le Caché
Celui qui est en avant et en arrière. Il cerne les infidèles de toutes parts et l’étau se resserre
comme l’usure érode. Comme personne. Nul n’est nécessaire ! Pourquoi l'incréé ne saurait-il pas
être contingent ? N’y a-t-il pas un contingent qui soit créé ? Donc l'incréé est nécessaire pour la
contingence et sa contingence est nécessaire. L'incréé est-il nécessaire ? Le néant est-il
nécessaire ? On peut faire sans, c'est a dire avec quelque chose, donc de facto il n’est pas
nécessaire. Vous reniez la Création ? Si oui, vous voyez bien l’incréé, n’est-ce pas ?

A bonne entendeur Salut


B – Du Droit de la Preuve

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En vertu de mon droit de rédacteur, je déclare que le nom propre et officiel de Dieu est Allah.
La Divinité donne en effet « pouvoir » au nom « Allah ».
Dieu ne s’appelle ni satan ni Râ, ni Zeus, ni Shiva, ni Hasard, ni Baal, ni Odin ni Enki ni autre nom
inventé. Ne donnez pas à Dieu de faux noms, c’est un blasphème et un crime de lèse-majesté. Allah
n’aime pas les ingrats et n’est pas l’allié des infidèles. Allah est le Premier et le Dernier.
Allah a les meilleurs noms. Le Miséricordieux est Allah. Il n’y a de Divinité que le
Miséricordieux. Par contre la charge de la Preuve d’Allah incombe à Allah. Allah est Infini en
qualité, mais nous ne pouvons connaitre que certaines.
N’invoquez donc pas une autre « divinité » qu’Allah.
Si vous prétendez que Dieu est faux contredisez moi ou apportez votre preuve, si vous
considérez que Dieu a un associé invoquez qui vous voudrez en dehors d’Allah et apportez une
preuve si vous êtes véridiques. En fait cette affaire est déjà réglée. Allah est l’Autorité. Allah a en
effet inspiré et a donné mandat. Le mandat que donne Allah relève du droit divin. Le droit divin
prime tout autre droit. Donc un détenteur de pouvoir n’ayant aucun mandat divin, n’exerce
nullement un pouvoir de droit divin quand bien même il l’exerce de fait. L’attitude fidèle du
détenteur du pouvoir « mondain » est de remettre au mandataire de droit divin le pouvoir si et
seulement si ce dernier est fidèle. Le pouvoir exercé par le mandataire de droit divin devient un
pouvoir de fait et de droit, il est le meilleur qui soit, car agrée par Allah, lui-même. Mais ceci est
certes trop demandé aux infidèles. L’exercice du pouvoir avec le droit divin est le meilleur et le
plus légitime. L’affaire est entre les Mains d’Allah, Gloire au Souverain.

Et lorsque nos enseignements leur sont exposés, ceux qui ont une maladie dans le cœur se
plaignent en disant « pourquoi n’a-t-il pas partagé des versets équivoques sur lesquels on peut
douter ? » Ils ne veulent pas croire en leur Dieu qui les a créés, et souhaitent avec ardeur et
passion qu'Allah ne soit pas Vérité ! Comme est détestable ce qui est en leur âmes ! Ils seront
saisis de près, et ils n'ont aucun secoureur en dehors d'Allah ! Sauf ceux qui se repentent et
saluent, Allah est grand accueillant au repentir. Allah est certes le Dominateur Suprême, Le
Contraignant, ne préférez - vous pas la guidée si vous êtes véridiques ?

Par le Rappel adressé aux mondes que la Lumière se diffuse et inonde, Allah, des cœurs et de la
raison, sonde ; qu'il écarte de moi les gens dont la poitrine est immonde. Aux fidèles que la Vérité
vous guide et la Lumière vous montre le chemin vers la Salut de l'Eternel !
L'apothéose de la vérité c'est de la bombe ! Et les Anges font leur ronde...
Le rappel d’Allah est ce qu’il y a de plus grand.
La Vérité est l'Être, et la réalité est une création en devenir, c'est un non Être. La création est une
substance alors que l'Être n'est pas une substance. On s'en rapproche par son essence dont la
qualité n'est pas concevable.
Toute conception de l'Être est fausse on ne peut qu’énoncer qu' Il est sans en dire plus. Toute
tentative reviendrait à lui porter une substance alors qu’il n’en a pas. Car le devenir le non-être
étant substantiel, il ne saurait penser l'Être en dehors de sa propre substance, alors que l'essence
de l'Être lui est inaccessible. Allah est. Ni plus ni moins. L'Être étant sans défaut, est infini en
qualité sans quantité, alors que le non être celui en devenir est fini en qualité et en quantité.
Le défaut est en le non-être par le manque qu'il ne pourra jamais combler. Allah est la Vérité.

Ainsi, celui qui dans la réalité se présente comme Dieu est nécessairement un menteur, il est

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incohérent de fait, quel que soit les moyens par lesquels il essaie de vous convaincre du contraire.
C’est le cœur qui doit voir et non les yeux … Aimer sans la vérité, ce n’est pas aimer. La vérité se
décline dans la science, la science s’exprime par la preuve et la preuve est naturellement
démontrable. En effet, la poésie est le summum de la rhétorique et la démonstration en est sa
base. A quoi bon être poète si l’on raconte n’importe quoi ?
La créature n’est pas incréée. Comment peut-on voir la créature et renier le Créateur.
Par cet exemple de la créature qui prétend à la divinité, on comprend qu’Allah est l’Être et la
création est un non-être. Placez donc votre confiance en Allah. C’est Allah qui appelle, en vérité.
Entendez-vous ? Celui qui remercie Allah remercie pour lui-même, celui qui tourne le dos, qu’il
sache qu’Allah est Glorieux et Riche au-delà du besoin et se suffit à Lui- même.
Gloire à Allah, le Dieu des Cieux et de la Terre, le Dieu des Mondes, il n’y a de Divinité que
Lui sans associé, à Lui la Souveraineté, à Lui la Gloire et Il a pouvoir sur toute chose. Il n’associe
personne à Son Commandement ni a-t- il d’associé ou suppléant dans sa Souveraineté. Exalté et
béni soit Allah.

On peut sereinement témoigner qu’il n’y a de Divinité qu’Allah sans associé, Seul.
Allah m’a donné le nom de Râ. Mon salaire incombe à Allah pour ce message.

Les fidèles saluent et agréent ce message et ils sont réconfortés et mais cela augmente
l’aversions des infidèles. Ce message est dans une langue française claire.
L’Homme se complaît à ne considérer que sa propre personne, car il jouit de la conscience, qui
est un don précieux à user avec prudence. Donc méfiez-vous des apparences.
Et ne vous fiez pas à la chance, car le jeu de hasard mène mathématiquement le joueur à la
déchéance. Et face à la rébellion virtuelle contre Dieu, on dit honni soit qui mal y pense.
Mais l’insouciant dans l’inconscience pense plus à sa fortune qu’à sa délivrance. Face aux
épreuves, il faut faire preuve de patience et endurer la sentence afin de susciter la satisfaction de
Dieu et sa munificence. Et pour lui, soyez vertueux afin de gagner sa Clémence.
Dieu aime les cœurs qui sont pour lui en transe tout en gardant un comportement plein
d’élégance. Le travail pour Dieu, c’est la santé, et Dieu promet le Paradis comme vacances. Lieu
de ravissement par excellence.
Quoi qu’on pense, la promesse de Dieu est vérité ; et en ce moment, elle est en instance. Prenez
cette anse, mélangez-y la crainte et l’espoir, et placez en Allah votre confiance ; et rassurez-vous
: pour chaque Homme, il y a des anges qui prient avec diligence afin que vous évitiez le pire et
que vous récoltiez la sublime récompense. Ne soyez pas victime de votre ignorance. À moins de
ne pas avoir foi, saisissez donc cette science. A qui prêtez-vous allégeance ?
Ne faites pas preuve d’arrogance, car en définitive, vers Dieu, nous sommes certes tous en
partance... Je vous prie d’accepter ce livre comme Lettres de créances.

Allah a fait descendre le sens de cette preuve dans mon cœur et en suivant la guidée d’Allah je
l’ai transcrit avec mes mots ; autant que faire se peut. Je demande Pardon à Allah et je reviens
vers Lui repentant. De toute évidence, la preuve de Dieu vient d’Allah. Ce livre fait office de
Lettres de créances, qui accréditent le rédacteur en tant que mandataire de droit divin, le mandat
élève le mandataire au rang de Représentant légitime d’Allah. La preuve d’Allah faisant foi.
Les fidèles prêtent allégeance à Allah et les infidèles prêtent allégeance au faux dieu. Allah est
béni et Il bénit.
Le faux dieu est maudit.
Par Allah qui donne la vie et qui donne la mort. Allah est le Vivant qui ne meurt pas.

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Être légitime, c’est apporter sa Preuve. Être un usurpateur, c’est n’en détenir aucune de
distinctive et prétendre. Et Dieu élit, parmi les Hommes. Dieu reconnaît toujours le droit légitime et
il ne le renie jamais.
En effet lorsqu’Allah élit cela relève du droit divin, et le droit divin s’expose nécessairement par
une preuve explicite. Et Dieu sait. Que celui qui a de l’intelligence comprenne. La preuve incombe
au demandeur. Les fidèles prêtent allégeance au légitime et non à l’usurpateur. On reconnait le faux
à son défaut et le vrai à sa qualité.
Ceci nous amène à discuter du clergé qui s’érige comme intermédiaire entre Dieu et l’Homme,
et quiconque prend la même posture. Pour que cette proclamation soit vraie et légitime, celui qui
se déclare du clergé de Dieu doit apporter la preuve de Dieu qui montre qu’il a été mandaté par
Dieu.
En l’absence de preuve, il ne fait que s’autoproclamer clergé sans droit. C’est un usurpateur, en
réalité. Le clergé, sans la présentation de sa preuve de Dieu, ne représente en rien Dieu. Dieu ne
lui donne aucun droit de s’élever au-dessus du commun des mortels.
Et le mandat ne peut venir que de Dieu et non pas de l’Homme. On ne peut se déclarer
Représentant de Dieu sans droit, et le droit requiert la Preuve. Allah est mon droit. Sinon les
infidèles et les hypocrites renient le représentant légitime d’Allah et prêtent allégeance à
l’usurpateur.
Seuls les fidèles reconnaissent l’Autorité d’Allah et le mandant qu’il donne à Son Représentant
légitime. Les infidèles renient le Représentant légitime d’Allah et donc Allah.
Et Dieu ne requiert aucun clergé entre Lui et Son serviteur. La relation avec Dieu est directe, en
vérité, sans intermédiaire. Méfiez-vous donc des marchands de la foi.
Et que le trompeur ne vous induise pas en erreur. Placez votre confiance en Allah. I l est le
meilleur soutien, l’Inébranlable.
Et nul ne peut donner la foi, seul Dieu donne la foi. C’est la vraie foi. Et vérité, la foi et la raison
s’entremêlent dans la cohérence.
Rendez-vous-en compte. Sinon, cela revient à une manipulation sectaire, et les sectes sont les
mauvaises herbes de la religion, voire un poison insidieux.
Le salut est universel, il n’exclut personne, sauf celui qui refuse. Le salut n’est pas contraint,
cela va de soi. Le nombre ne garantit jamais la Vérité.
Et à la fin, chacun est responsable de lui-même. Ce principe est une loi morale. Celui qui vous
impose de croire ou qui vous dit « il faut croire » ne doit pas être écouté. La foi est une question
personnelle, le cheminement est unique à chaque personne.
Et Dieu sait mieux qui a la foi. Nonobstant, la foi peut être enseignée pour celui qui cherche à
savoir, mais imposer la foi est un crime de lèse-divinité.
En effet, celui qui cherche à imposer la foi sur autrui se prend littéralement pour dieu et est un
hypocrite, qu’il s’en rende compte ou non. Il dessert la cause qu’il prétend défendre et son but
caché est la domination d’un troupeau dont il serait le pasteur : une vaine gloriole. C’est un acte
qui ne vise pas Dieu. Il n’agit pas dans la foi, mais a un but matériel et cherche un gain mondain.
La fidélité est dans le désintéressement et l’abnégation. Quel est le prix de la Parole de Dieu ?
Seul un injuste y mettra un prix, alors qu’elle a une valeur inestimable. Le fidèle se contente
d’agir en public et en privé avec moralité, surtout à l’égard de son prochain, et établit une relation
directe et perfectible avec Dieu. Nul n’est parfait, mais perfectible. Dieu pardonne. Il suffit de le
lui demander. Il ne faut chercher à tromper ni Allah ni les fidèles. En effet, il faut faire preuve de
crainte révérencielle.

C – De la Justice

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Le principe métaphysique fondamental est la déclaration : Il n’y a de divinité qu’Allah. Il n’y a pas
de Dieu à choisir, la Divinité est Une et Unique aucune autre, sans associée.
Et il n’y a pas de principe supérieur.
Aussi les jugements et la norme juridique doivent, dans le but de préserver la personne humaine, être
conforme au fondement métaphysique.
Et les déductions philosophiques qui en découlent doivent être au moins morales.
Mais l’idéal serait que le code de droit inclut les lois de Dieu. Sinon, on agit de façon injuste.
Le salut est une réalité que le fidèle cherche à atteindre. Servir Allah ainsi est la voie du salut. Dieu
ouvre la voie et l’infidèle veut la fermer. L’infidélité est avant tout un acte dans la cité.
En effet, un fidèle agit en tant que tel et l’infidèle pense et agit en tant que tel. Le meilleur droit est
celui accepté par tous et Dieu doit nécessairement être inclus dans ce « groupe », sinon le peuple
court à sa perte. Le peuple est mené au précipice sans s’en rendre compte…
C’est le cas d’un État qui ne reconnaît pas la Souveraineté d’Allah son Dieu. Beaucoup sans le
nécessaire, ce n’est rien du tout, ne vaut rien. Dieu est absolument nécessaire.
Tout État est une dictature.
La dictature revêt deux formes : celle de la Justice ou celle de l’injustice. La Dictature de la Justice
se confond avec le principe de l’État de Droit.
Et celui de l’injustice se confond avec celui de la Tyrannie, dont la forme dépend du sentiment
d’injustice objectif et qui n’est pas une forme de passion d’un individu nonchalant. Le terme dictature
est employé car l’individu est appelé à obéir.
L’État de Droit incarne l’esprit des Lois qui prévalent par la Justice. La Justice est un nom de Dieu.
Cet État de Droit se reconnaît comme le garant de l’Universel. L’universel a pour vertu de permettre
la liberté des expressions particulières dans l’unité.
Dans le cas contraire, les expressions particulières se prévalant de l’État confondent Universel avec
leur propre expression particulière, et la confrontation des particuliers se contredit dans l’incohérence,
car absente du principe Universel. Cette contradiction se manifeste par une confrontation et un conflit
de nature politique qui perturbe la vie de la Cité.
Le particulier s’assume par l’universel. L’universel en soi encadre tout particulier. La Justice permet
l’expression de toute forme de particulier et l’encadre en lui donnant accès à lui-même et à autrui,
sinon il y a injustice. Le particulier ne saurait être universel, mais il en fait partie.
Lorsque le particulier s’élève et se présente comme universel, excluant de facto toute autre forme de
particulier, alors c’est l’injustice.
Seule la Justice elle-même est un Particulier Universel. C’est Dieu l’Equité.
Et l’injustice est une expression particulière permise par la Justice, mais l’injustice ne saurait se
prévaloir d’une universalité. Ceci s’explique par le fait que l’injustice ne se permet pas sa propre
particularité à être universelle, par crainte de la répercussion. La Justice implique le libre arbitre.
Et la Justice est un droit de fait, et par cohérence un devoir face à l’injustice.
Ce devoir résulte de la cohérence entre l’union du Particulier et de l’Universel dans la Justice.
Le devoir relève de la pérennité de la Justice. La Justice permet la liberté et la personne libre est
redevable à la Justice. On se pose la question de l’injustice en toute justice.
On agit dans l’injustice par la liberté que donne la Justice qui est un particulier en Soi. La Justice ne
relève pas de l’injustice, mais l’injustice relève de la Justice. Le Dieu de la Justice et le Dieu de
l’injustice ne sont en fait que le même Dieu. Et sa qualité dépend du particulier qui lui fait face.
Quelle que soit l’action, la Justice prévaut, soit dans le fait, soit dans l’idée.

Soit on a une situation de la personne juste face à la Justice, soit on a une situation de l’injuste face à

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la Justice. Le visage de la Justice est libre et libre de toute injustice. L’injuste agit nécessairement
dans le faux.
La face de la Justice dépend en réalité de la personne qui avance vers Elle. C’est par le vrai qu’on
avance vers la Justice la Vérité.
L’État de Droit est un corps de lois animé par l’esprit de Justice, l’injustice relève d’un corps
inanimé, car sans lois, l’esprit est absent. La Loi qui dit la Justice ne saurait être injuste. En cela,
l’expression d’un corps de lois ne garantit pas à elle seule la Justice.
La Justice étant permanente, alors Ses Lois sont cohérentes, l’incohérence est absence de liberté, or
la Justice détient la Liberté Absolue. Le corps de l’injustice produit des antinomies qui empêchent son
propre mouvement. Le corps animé de l’esprit de Justice est libre. L’injustice est contrainte et
sanctionnée par la Justice.
Puisque le Corps du Juste n’est pas Justice, alors il se prive par principe et échappe de fait à l’action
injuste par son sacrifice, et ainsi il est Libre à travers l’obéissance à la Loi.
Il s’ensuit que le corps du Juste échappe à l’injustice par l’esprit qui l’anime, et celui de l’injuste doit
y faire face en toute Justice. Autrement dit, l’universalité des individus dans leurs particularités
singulières ont pour fin de connaître la valeur de leur liberté. C’est l’objectif de la Justice Divine, qui
devrait aussi être valable pour les Hommes.
En cela, la Justice punit l’injuste mais récompense aussi le bienfaisant.
La valeur de cette liberté dépend de l’universalité des actes, en particulier. La démultiplication de la
sanction dépend de l’intention d’universaliser, et l’intention relève de la Foi.
La foi, car l’acteur qui agit entre la Justice et l’injustice n’étant pas Justice et donc ignore l’issue de
ces actes jusqu’au jugement de sa conduite.
Cette ignorance témoigne de sa contrainte qui a pour but de disparaître sous l’effet de la Justice ou
se confirmer si l’acteur est injuste.
Il n’y a de liberté qu’en la Justice et elle se confine, en se conformant à un principe universel.
Et une Justice complète punit et récompense.
L’injustice est une réalité et la Justice est un idéal dont le marchepied n’est autre que l’injustice, tel
un escalier pour monter vers la Vérité.
La distance parcourue sur l’escalier détermine le degré de liberté, qui sera rétribuée selon le sens de
la marche. Et l’injuste marche vers l’abysse, victime de lui-même. Or, il est préférable de subir
l’injustice que de la commettre.
Le jugement doit se baser sur la Vérité pour être juste, et l’Unicité de l’Être est la vérité. Donc la
Justice doit se baser sur les Lois de Dieu et Ses Injonctions. La Justice est divine, donc les règles
doivent être morales dans l’universalité. Il va sans dire que le droit ne saurait s’opposer à la morale,
mais doit s’y conformer sous peine de corrompre l’ordre. La morale est une disposition de l’âme qui
permet de faire respecter la Loi et d’augmenter le patrimoine juridique du sujet.
Le sujet ne perturbant ni l’ordre ni le caractère universel est l’Idéal propre à la Justice.
L’ordre, quant à lui, est une disposition civile à la Prospérité, puisque l’auteur moral se voit
augmenter son patrimoine juridique, sous le Règne de la Justice.
L’immoralité est une injustice et doit être punie ; la moralité est un acte de Justice et doit être
rétribuée. Et la Justice tolère l’abstention, tant que l’abstention n’est pas une forme de complicité à
l’injustice.
Le dormeur est un « abstentionniste » juste par Miséricorde de la Justice.
Certes, la Justice est Miséricorde, car elle récompense « le juste » et punit l’injuste, et cette
Miséricorde est universelle, c’est-à-dire valable pour tout Homme. La Prospérité est le fruit de la
Justice et sa satisfaction en est la Miséricorde.
Ici, la philosophie est le moyen de transformer un acte moral en droit et lui donner une valeur

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complétant l’Ordre et donc augmenter l’opportunité de la Prospérité. Cela revient à prouver son droit
et accomplir ses devoirs afin de jouir de la légitimité de ce dernier. Le droit légitime ne saurait être
que réjouissant, la société se réjouit de l’Ordre et ne le subit pas. L’Ordre ne peut être que stable, il ne
change pas mais se développe sans se trahir. En effet, la droiture ne penche pas, elle s’érige. La
Justice est à la Vérité ce que l’injustice est au faux. La vérité n’a aucune brèche ; or, le faux, si. Je
reviens donc à la nécessité de la philosophie afin de sacraliser la Justice. C’est une question de
Clémence. La vraie légalité vient de Dieu et non des Hommes. Allez-vous juger avec d’autres lois
que celles de Dieu ? Vue la démonstration aboutissant à la Preuve d’Allah le Vrai Dieu, il relève du
droit divin de déclarer Allah comme Souverain de l’Univers en général, mais de l’État en particulier,
à titre de statut symbolique.
Dieu est une question spirituelle et non pas matérielle, on peut savoir que Dieu vit, mais le rapport
d’intimité entre Dieu et sa créature est éminemment une affaire qui se déroule au niveau du cœur.
Dieu étant invisible comme le temps et notre conscience. Métaphysiquement, la morale véritable
revient à chercher la satisfaction de Dieu, le socle est la Justice. Et cette justice est universelle, elle est
reconnaissable quelle que soit la foi de la personne, que l’individu soit fidèle ou non croyant.
En effet, Allah est le Dieu de tous les Hommes, le Souverain de tous les Hommes et la Divinité de
tous les Hommes.
Et le rapport entre l’Homme et Dieu reste et demeure une affaire personnelle et intime déterminée
par le cœur, et c’est une question de pure foi. L’Homme doit se contenter de limiter sa liberté là où
commence celle d’autrui dans le respect de la personne humaine. Nulle contrainte dans le système
d’Allah.
Il y a une distinction entre infidélité et mécréance, le mécréant n’étant pas nécessairement infidèle.
L’infidèle est un injuste, et la première injustice consiste à renier la vérité et renier donc Dieu sans
aucun argument valable.Le mécréant, quant à lui, n’a pas reçu la foi de Dieu et donc ne peut
honnêtement se déclarer croyant. Il ne renie pas la vérité, mais n’a pas les moyens d’y adhérer.
Il ne faut pas confondre les deux. L’infidèle agit dans l’injustice, alors que le mécréant, non. La
Justice est un idéal Universel. La Justice mesure et rétribue la liberté.
La Justice est le seul moyen de distinction des Hommes. Sans Justice, toute distinction porterait
atteinte et préjudice au prétendant, soit par une action réciproque d’un autre Homme, soit par une
usurpation. La Justice légitime l’action.
L’Homme étant en devenir, la Justice définit le cadre universel à cette démarche. La Justice permet
le choix d’agir concrètement ou non face à l’injustice.
Le cadre que définit la Justice s’énonce par les Lois.
Le périmètre de la Loi entretient l’Ordre. L’ensemble des dispositions que permet la Loi constituent
le Droit. L’Homme acquiert légitimité par le Droit. Nul n’est responsable pour ce qu’il n’a pas acquis.
La Justice étant universelle, la Loi est applicable pour tous.
Ce caractère de la Loi constitue la solidarité.
La solidarité promeut l’Ordre, l’entretien et le renforce. La Justice est un Idéal vers lequel on tend
indéfiniment, alors que l’injustice est une réalité atteignable.
Cet idéal se rapproche lorsqu’on avance vers Dieu, quel que soit le moyen, tant qu’il est moral.
La Vérité et la Justice étant les deux faces d’une même pièce ne sont actives qu’en Dieu, qui est la
Vérité et la Justice Absolues.
Cela signifie que Dieu est Bon, bien qu’il puisse punir, mais de l’autre côté, il y a la récompense
pour les bienfaisants. En effet, un Tribunal qui juge sur des fondements mensongers exercera
l’injustice. Or Dieu est Vérité, il est donc omniscient, rien ne lui est caché, Sa Justice est donc
parfaite. Elle s’exercera pleinement lors du Jugement Dernier.
En attendant, l’Homme doit faire un effort de développement personnel vers cet Idéal. Pour

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conclure, un code de lois n’a aucune utilité en soi si le consentement mutuel n’est pas entériné.
Le consentement au sein de l’Ordre suffit pour réguler, tant que les fondements et remparts assurant
l’Ordre sont connus et dissuadent le criminel.
Le développement juridique est particulier à condition qu’il soit universalisable. Tel est le contrat
social qui anime le vivre-ensemble.
Le péché n’est connu que de Dieu, lui seul est concerné et lui seul pardonne ou punit. Les crimes et
délits relèvent de la juridiction humaine. C’est-à-dire que la faute inscrite dans l’âme est jugée par
Dieu et la faute inscrite dans le corps (acte ou parole) relève de l’Homme. Et Dieu embrasse tout de
Sa Science, il est le plus sage des Juges.
C’est-à-dire que si Dieu ne vous pardonne pas ou ne vous punit pas, nul autre n’a le droit d’agir pour
punir ou pardonner. Et personne ne peut empêcher Dieu de pardonner ni de punir.
C’est une question de foi.
Puisque Dieu est Justice et qu’il est Juge, alors il jugera en toute Justice lorsque l’univers et tout ce
qu’il comporte sera détruit. Cette destruction est le signe que Dieu possède la création (Usus, Fructus,
Abusus). Et là, Dieu sera de nouveau, seul à jouir de la Vie revenant au Temps avant la création.

Pour que Dieu juge en toute justice, il ne doit pas interférer dans la création et donc l’Homme est
totalement libre de ses actes, condition sine qua non de la Justice divine.
Mais Dieu peut faire des exceptions.
Cette Justice aura lieu lors du Jour Dernier après que tous les Hommes auront goûté à la mort. Dieu
jugera les actes des Hommes. Donc, il va sans dire que l’Homme est responsable de ses actes. C’est la
base de la condition humaine. La justice se base sur la vérité, l’injustice commence par renier la
vérité. Cela empêche le libre exercice de la Justice.
Car Dieu accorde un délai et un usufruit, mais ne néglige rien. Aussi, je tiens à ajouter qu’en vertu
de l’unicité de l’Être, Dieu ne rend compte à personne et c’est à Lui que l’on rend compte.
Dieu est Souverain, Législateur et Juge. Dieu détient le pouvoir absolu, et heureusement, d’ailleurs.
Dieu n’est pas au service de l’Humanité. Allah ne doit rien à l’Humanité. Et je vous invite à
comprendre que tout ce que l’Humanité est capable de faire, Allah l’a permis, et ne dites pas qu’Allah
est incapable. Il a créé le possible et peut créer l’impossible et l’inconcevable. Allah est pur
néanmoins et il n’a pas de besoin. Une réalisation ne saurait exister si sa possibilité n’a pas été créée.
On ne peut faire et réaliser que dans le cadre du possible. Une fois l’impossible créé, il devient
possible.
On ne peut sonder la personne d’Allah. En tentant on utilisera les moyens de la logique qui sont une
création. La création est contingente alors qu’Allah est nécessaire. Ne rendez pas dieu un contingent
alors que vous vous considérez nécessaires. La logique n’est pas la vérité.
Ainsi forger un mensonge contre Allah est une terrible injustice, voudriez-vous qu’Allah vous mente
en retour ? Allah n’a pas besoin de mentir, ne serait-ce pas un énorme mal ?
Et pensez-vous qu’il serait blâmable ? Pensez-vous qu’Il vous soit redevable ? Seuls les perdants se
croit à l’abri. Craignez Allah. Allah tient ses Promesses aux fidèles, Il est leur Sauveur.
Ne tentez pas Allah votre Dieu ! Allah est Maitre de la Vengence. Gloire et Pureté à Allah au-dessus
de ce qu’on lui associe. L’affaire est entre les Mains d’Allah. Gloire au Souverain. Nous sommes à
Allah et à Lui nous retournons. Bien juger consiste à savoir discerner le vrai du faux et statuer selon
des lois et règles que Dieu agrée. Il n’y a aucun savoir dans le faux, sinon qu’il n’est pas vrai.
Et il y a l’intime conviction et la certitude au-delà du doute raisonnable.
Spéculer ne nourrit pas la science et mène à l’égarement. À moins de faire une expérience probante
qui apporte un supplément certain de savoir, qui soit valable.
Mais la science expérimentale avance par réfutation. Une expérience qui dit le vrai un jour peut être

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réfutée le lendemain par une nouvelle expérience. Car nul n’est omniscient, et si l’on cherche, alors
cela montre que l’on ne sait pas. Mais le progrès scientifique a accumulé un savoir qui permet la
production technique, il n’a pas de valeur métaphysique, si ce n’est de montrer que la Nature est
mouvante, donc illusoire, alors que la vérité et les caractéristiques de la Vérité sont immuables, d’où le
principe de réfutabilité des sciences expérimentales.
La Raison relève du droit et le Droit revient à Dieu seul. Il sait enseigner. Et le droit a toujours
raison et la raison édicte le droit.
C’est le tort qui est pris en tenaille, pas la Raison ! On ne sert pas Dieu à tort mais à raison ; sans
raison, la foi est vaine. La raison est socle du droit et rempart contre l’erreur ou le tort.
La raison est un moyen et non une finalité. Vouloir avoir raison est vanité.
Soit on a raison, soit on a tort, il n’y a pas de dilemme, le tiers est exclu, un témoin suffit.
C’est la base canonique de l’idolâtrie et des autres hérésies, dont les cantiques chantés se noient et
s’enivrent de mythologie, et vit du désespoir en foire.
Mélanger vrai et le faux est toujours faux. Ma foi ! Etre et avoir ?
Le vrai a toujours raison. Il est donc clair que sans raison quel que soit l’intention, on a toujours
tort. Car le tort ne saurait se justifier face au droit.
Et le droit a toujours raison et la raison édicte le droit. C’est le tort qui est pris en tenaille, pas la
Raison !
La Justice soumet l’injustice à laquelle s’accorde toute raison avec détermination. L’expression
de la vérité est une preuve de raison, l’expression de la raison est une preuve de vérité. La vérité
donne raison à Dieu et Dieu en vérité a Raison et vise.
Sans Sa cause ni droit ni obligation. De Lui émane la crainte et l’espoir. Il est l’appui.
En conséquence de quoi, on s’égare sinon dans la passion si on se guide sans raison.
Et la vérité distingue les deux issues. Dieu n’a jamais tort ! Il est libre de tout défaut !
La confiance ne règne que si la Raison l’entraine, sinon la méfiance divise.
La raison d’Etat est la Raison de Dieu, sinon la cité croule sous les cieux ruinés par eux. Ainsi va
la Raison de Dieu défendant son droit et ceux qui exercent la Justice.
La Raison d'Etat supprime le faux ami de sa voie par la Voix.
Le temps est contre eux, le Temps est à Dieu. Dieu, et Lui Seul pardonne.
Le temps ne trompe personne, il est toujours à l’heure, Rédempteur.
Sage présage : Ne tente pas la chance ! Mais pense, agis et gère !
En avance et en retard ouvrent la voie à la guerre de l’intelligence ? Art et Victoire ! Et en
Beauté : Paix n’est autre que triomphe de Dieu ! Saint délice de Sa Vie !
Ravi ! Juste dans l’Innocence Pure en la Vérité, qui sait vie.
La raison de la création de l’Homme est que ce dernier se mette au service de Dieu en adoration,
et en le reconnaissant à sa juste valeur. Ainsi va le sens de la Vie, et Dieu rétribuera l’Homme
avec équité et Justice selon ses œuvres. Soumettez-vous à l’autorité et fuyez-les corrompus,
pervers, injustes et ceux qui forgent des mensonges.
Prenez refuge auprès de Dieu et soyez alliés de la Foi donc alliés de Dieu. Pensez-vous trouver
un meilleur allié qu’Allah ? Vous devriez considérer Allah comme il se doit et le servir en
conséquence. Etes-vous sains et saufs ?

D – La Foi

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La foi consiste à admettre, agréer et à se ranger auprès d’Allah, Ses Anges, Ses Livres, Ses
Messagers et Prophètes sans faire de distinction entre eux, et croire au Jour Dernier. La foi pousse
à placer sa confiance en Allah. Allah est plus grand que notre raison, pourvu que la foi l’admette.
Le pire péché auprès d’Allah est de Lui donner un associé. Le meilleur de leurs actes est d’avoir
Foi en Lui. Servir Dieu, c’est Lui consacrer sa vie et sa mort.
La vie et la mort sont des épreuves, et celui que Dieu aime sera éprouvé à mesure de sa foi.
Comme le carbone est mis à l’épreuve de la très haute pression pour devenir un diamant, signe de
grande valeur devant lequel les gens s’extasient. Aussi, je vous recommande de ne pas choisir
votre religion parce que votre communauté ou vos ancêtres l’ont choisie. C’est un choix
personnel et doit émaner de la volonté propre de chaque individu et doit être réfléchi et librement
consenti.
Le salut et le dévouement qui lui incombent requièrent de la réflexion. Si vos ancêtres étaient
égarés et voués à l’enfer voudriez-vous les suivre ou plutôt être sauvés et avoir la possibilité
d’invoquer Allah pour leur Pardon ? Allah peut pardonner en effet. Mais la décision Lui
appartient.
La foi est une question qui dépasse la vie et la mort et relève du salut lui-même.
Le Salut en soi a une vocation universelle, donc il peut s’appliquer en tout lieu et à tout moment
pour tout Homme. La création est faite pour l’Homme, et l’Homme est fait pour le Créateur.
Ainsi, on reconnaît que l’Homme a été favorisé par Dieu.
Ce n’est pas le cas de la faune et de la flore, qu’il faut traiter avec parcimonie, elles ne
demeurent pas moins des créatures de Dieu, elles aussi. La foi s’exerce en créant un lien avec
Dieu en suivant de près Ses Lois et en évitant Ses interdits. Celui qui pratique la foi tend vers
l’application de ces principes voire y obéit dans l’intime, dans l’acte. Aussi la foi consiste en
l’invocation du Divin afin de le vivre dans l’âme. Union du corps et de l’esprit en Dieu.
Allah n’a aucun besoin, aucune nécessité même pas Lui-même.
Il n’est nécessaire que pour Son serviteur qui le reconnait. Les Cieux et la Terre ne sauraient
contenir Allah, mais le cœur du serviteur cela lui est permis. Un trésor caché qui a voulu se faire
connaitre. Allah est Généreux, et Il veut se donner à Son serviteur. Les serviteurs d’Allah disent :
« Nous avons entendu et nous avons obéi . »
Il souhaite à Son serviteur de connaitre ce que nul n’a conçu, entendre ce que nul n’a entendu et
voir ce que nul n’a vu. Allah n’est ni aveugle ni sourd ni muet. Mais celui qui l’est peut sonder
son âme qui a été créé par Allah. L’aveugle, le sourd le muet est- il inconscient ? Allah n’est pas
inconscient.
Voilà la base sur laquelle s’articule la foi. La pire fin est de mourir infidèle.
Comment servir Dieu dépend de la doctrine de l’individu, il y a au moins une doctrine vraie et
d’autres fausses, c’est Dieu qui guide vers Lui.
Celui que Dieu guide est bien guidé, alors que celui qui s’égare ne trouvera personne pour le
guider en dehors de Dieu. Quiconque fait le Bien le fait pour lui-même, et quiconque fait le mal
le fait contre lui-même. Le mal sur Terre n’est pas l’œuvre de Dieu, mais des gens injustes. Et le
mal prend sa source dans la médiocrité et le manque d’effort moral ou spirituel. Mais le mal a été
créé par Dieu ainsi que le bien pour éprouver et évaluer. Le mal réel vient de l’Homme et le mal
possible est une création de Dieu. Il faut distinguer le réel et le possible. Le Bien et le mal sont
entre les mains de Dieu. Allah peut le plus tout comme il peut le moins, nul ne le contraint, Il est
Libre de faire ce qu’Il veut. Allah ne craint en rien les conséquences. Dieu éprouve par le Bien et
le mal.
La migration vers la divinité nécessite un effort moral afin de délaisser les vices qui rabaissent

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et réaliser les vertus qui élèvent vers Lui. Mais vous ne pourrez aller vers Allah que si Allah vous
le permet. Et Allah n’est point injuste avec Ses serviteurs.
Pour rappel aucune autre divinité qu’Allah n’a apporté une preuve à l’Homme. Mais la plupart
des Hommes ne croient en Dieu qu’en lui donnant des associés et ceux qui renient la Vérité ne
saurait se secourir eux-mêmes. Le pouvoir absolu appartient à Dieu et il est Patient envers ses
créatures.
Allah est le Dieu Un et Unique, Vivant qui subsiste par Lui-même dans l’éternité, Souverain,
Législateur et Juge, et Il jouit de la Liberté Absolue, Il est pur de tout défaut et donc est Saint.
Allah en Majesté Souverain des souverains. Roi des rois.
Puisque Dieu est Saint, il est Celui qui pardonne le péché, Il est le Miséricordieux, le Puissant,
le Dominateur, l’Inébranlable, le Sage, le Savant, le Grand, il donne la Vie et il donne la Mort, Il
est Justice, le Sublime, le Contraignant, le Majesteux, le Souverain, Il est Riche au-delà du besoin
et Glorieux et il est Celui qui est magnifié, le salaire que paie Allah n’a pas d’équivalent, car il est
le meilleur des Donateurs et le plus Miséricordieux des miséricordieux. Il est le Premier et le
Dernier, et il est Infini. Il est le meilleur des Créateurs, il crée ex nihilo par son Verbe. Dieu est
Lumière sur Lumière. À Allah les plus beaux noms et meilleurs attributs. Rien n’est en Allah et
sans Lui il n’y a rien.
Il est celui qui envoie Ses Messagers et Prophètes annonciateurs de la Bonne nouvelle pour le
fidèle et avertisseurs d’une sévère punition pour l’injuste et l’infidèle. Et Dieu connaît mieux
ceux qui lui sont fidèles. L’injuste voilà bien celui qui est infidèle, l’infidèle cherche à obstruer le
chemin d’Allah.
Dieu ne traitera pas le fidèle et l’infidèle de la même manière, et la foi consiste à agir en vue de
Dieu, pour Dieu et par Dieu dans l’espoir de sa récompense et la crainte de sa punition.
Puisque Dieu ne disparaît pas ni ne meurt, il doit demeurer au moins une preuve qu’il a été, qu’il
est et qu’il sera. Ce principe relève de la foi en les Messagers et les Livres qu’ils apportent qui ne
sont légitimes que s’ils apportent une Preuve de Dieu. Dieu ajoute ce qu’il veut. Un Messager
confirme un Prophète qui apporte un nouveau Livre.
D’ailleurs le Prophète se reconnait à l’aptitude à la Prophétie/nouvelle information, le Livre et
la Sagesse.
Le Messager d’Allah se reconnait au livre, la Preuve d’Allah et la Balance.
Nul ne peut fournir une preuve de Dieu sans l’autorisation de Dieu lui-même, de toute évidence.
Le divin demeure au-dessus et la créature en dessous. La charge de la Preuve de la Divinité
appartient à la Divinité. La charge de la Preuve d’Allah incombe à Allah. La Foi consiste aussi à
croire en l’Invisible, le mystère et l’au-delà. Et le système (religion) de la Divinité n’est enseigné
que par la Divinité, et cette science se trouve dans ses Livres révélés.
Et la connaissance de Dieu est préservée dans au moins un Livre.
Il faut le chercher. Si des Livres se contredisent, alors au moins l’un d’entre eux est faux.
Mais il doit nécessairement demeurer un Livre ou le Rappel est préservé.
La Preuve de Dieu vient de Dieu. Trouver ce Livre est une question de foi et de religion.
Et Seul Dieu donne la foi. Et c’est Allah qui guide.

Méfiez-vous de ceux qui forgent des mensonges contre Dieu et des commerçants de la foi. La
Foi ne doit pas être aveugle et doit pouvoir se justifier face à soi et Dieu qui est dans le cœur et
qui sera rencontré. Dieu interrogera l’Humanité sur sa foi et ses actions, et l’Homme devra se
justifier. Et Dieu est rigoureux, gare à ceux qui subissent la rigueur de Dieu, ils auront forcément
tort face à Dieu. Allah préserve qui Il veut et châtie qu’Il veut.
Ce n’est pas parce que Son pouvoir est « abusif » qu’Il ne peut en user. Allah détient le Pouvoir

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Absolu.
Aimer sans la vérité n’est guère aimer. La vérité se décline dans la science, la science s’exprime
par la preuve, et la preuve est naturellement démontrable.
Je pense que la croyance appartient à l’intime, dans tous les cas. La Foi par contre est ce qu’elle
est.Par contre, je vous recommande de ne pas adhérer aux écrits polythéistes. Allez-vous croire
au faux et renier le vrai ? Et pratiquer le polythéisme provoquera la colère de Dieu à votre
encontre.
Mais en règle générale :

« Les infidèles parmi les gens du Livre, ainsi que les polythéistes, ne cesseront pas jusqu’à ce que leur vienne la Preuve
évidente :
Un messager, de la part d’Allah, qui leur récite des feuilles purifiées, dans lesquelles se trouvent des prescriptions
d’une rectitude parfaite
Il ne leur a été commandé, cependant, que d'adorer Allah, Lui vouant un culte exclusif, d'accomplir la Salat et
d'acquitter la Zakat. Et voilà la religion de droiture.. » Coran

Dans l'éternité est incréé. Incréé suffisant. Incréé s'oublia dans sa suffisance sans besoin de sa
nécessité. Parole au début pour se souvenir Parole : j'étais un trésor caché il me plut à me faire
connaitre alors j'ai créé. Parole mis par écrit dans le livre matriciel qui perpétue le Rappel de
l'Eternel. Eternel Maitre de la Conscience.

Celui qui renie un messager d’Allah renie tous les messagers d’Allah, et quiconque renie le
messager d’Allah renie Allah. La vie d’ici-bas est une vie d’épreuve.

E – La Connaissance

Allah sait. Je sais que je ne sais pas et Allah sait mieux. L’ignorance demeure. Allah sait mieux.
Ceci dit, l’encre des savants est plus précieuse que le sang des martyrs ; en effet, le salut est
l’idéal à atteindre. Cette élévation induit plusieurs niveaux de connaissance : au-dessus de tout
détenteur de connaissances se trouve un Savant.
Le meilleur ignorant est celui qui reconnait son ignorance alors que le pire est celui qui ignore
sa propre ignorance. Il nous a été permis de ne savoir qu’un peu. Le but de la connaissance n’est
pas de remplir un vase, mais d’allumer une flamme : cette lumière intérieure.
Un âne portant des livres n’en bénéficie en rien.
La connaissance en soi n’a pour but que la légitimation de l’action et on considère la parole
comme un acte abstrait. Toute recherche de connaissance vise à légitimer une action. Qui
apprend sans agir sème sans labourer.
Toute action légitime vise la distinction, et toute distinction légitime se doit d’être universelle.
Et pour ce faire, on doit rechercher l’Éternel qui est Vérité Absolue. Sinon, cette distinction
pourra être remise en cause légitimement par au moins un particulier sans mentionner l’Éternel
qui n’a pas été sollicité. L’Éternel est le Savant en Soi. Allah sait mieux. Il reconnaît le légitime
et il suffit comme témoin. La méthode, dans le fond, n’a pour but que d’éloigner le faux pour
acquérir la règle. S’interroger, c’est aller au-delà des apparences, moins pour connaître la vérité
que pour prendre conscience des principes qui font avancer. Car, en somme, connaître la Vérité,
c’est juste y croire. Les Voies de l’Eternel sont impénétrables.

La connaissance de Dieu l’Éternel est la seule vraie connaissance qui vaille, mais dans la réalité,

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elle ne suffit pas ; or, puisqu’en dehors de Dieu, tout est en soi réfutable, la seule connaissance
qui fasse consensus n’est autre que la connaissance de la règle en soi.
En cela, les seules connaissances valables et qui méritent à être connues ne sont que les règles et
les principes qui se superposent aux règles mises à la disposition des Hommes par l’Éternel.
Et toutes les connaissances ont un socle commun.
Ce socle est la règle par laquelle on formalise l’objet, celle qui permet d’affirmer, infirmer ou
confirmer. La recherche de connaissance vise l’établissement d’une gnose.
De façon très générale, la gnose est une doctrine philosophico-religieuse selon laquelle le salut
de l’âme passe par une connaissance directe de la divinité, et donc par une connaissance de soi.

En pratique, la quête de connaissance revient à éliminer autant que faire se peut le faux du réel,
et c’est cela la quête de la Vérité, c’est l’éthique scholastique pure.
C’est dans ce domaine qui chasse le faux que l’on est en mesure de réclamer l’agrément divin.
En effet, c’est dans ce domaine et uniquement ce domaine (position intellectuelle et manifeste
dans la possibilité d’agir en conséquence sans contrainte injuste) que la Liberté ne s’oppose point
à la Justice.
Cette alliance consolide la légitimité, et en pratique, il n’y a de recherche en soi que de
légitimité.
Une légitimité par rapport à Soi, et le Soi est en réalité Dieu, et une légitimité par rapport à la
société. La connaissance permet la réussite. Cette recherche est un existentialisme ou conscience
de soi- même. La légitimité en soi, c’est l’agrément divin, et la meilleure légitimité est celle qui
est mutuelle entre le quêteur et le donneur.
Pour rappel, la règle permettant de connaître n’est pas vérité en soi mais une nécessité issue de
la Vérité, et à travers elle, on tisse un lien avec Dieu, que cela soit conscient ou non. La règle
n’est autre que le moyen ; le moyen n’est pas le but en soi. Ici-bas est le lieu du moyen, et l’au-
delà est le lieu du résultat. Aussi, celui qui reconnaît le principe de responsabilité et est apte à
l’endosser ne saurait renier ces propos à moins d’être coupable sans pouvoir être absout. Et Allah
pardonne qui Il veut.
Car, vue la réalité, tout Homme porte une part de culpabilité car non parfait, puisqu’il n’est pas
Dieu le Saint. Seul Dieu connaît le péché. Il faut savoir se repentir.
Il est non parfait, mais c’est le moyen (la règle appliquée) qui permet de sortir de cette
condition. L’Homme ne saurait être innocent, sinon innocenté, et à partir de là, il est récompensé
pour sa légitimité. Selon les moyens mis en œuvre, dans l’au-delà, soit on devient « un accompli
complet » à part entière, soit on ne le devient pas et c’est ce que l’on nomme la régression à
l’Infini, et le néant n’a pas d’existence, en vertu de la création, cet autre cas est l’anéantissement
perpétuel.
La Justice divine est par essence arbitraire, elle dépend de Sa seule Volonté. La Volonté divine
est exprimée dans Son Livre et la liberté consiste à s’y soumettre et cette soumission est le salut.
Cette soumission est un anéantissement ici-bas qui permet de l’éviter dans l’au-delà. La
soumission à la Justice élève et la soumission à l’injustice réduit et rabaisse.
On ne saurait être responsable lorsqu’on est contraint par l’Injustice, cette responsabilité
incombe à l’injuste qui l’assume ou l’assumera. Il n’y a de divin que la Divinité, il n’y a de
Divinité qu’Allah. Celui qui contraint son prochain est le principal responsable des actes de celui
qu’il a contraint. À moins que son prochain n’accepte en son intime l’ordre, auquel cas il y a
partage de responsabilité. Dieu connaît ce qu’on cache et ce qu’on montre ; en effet, il connaît le
contenu des poitrines. Allah ne regarde pas les visages mais le contenu des poitrines.
Et il juge à partir de ce qu’il y a dans le cœur.

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Le mouvement de libération qui prend racine dans la délivrance du labeur, et qui donne accès à
la Vie requiert la lutte contre l’injustice, qui est le seul moyen d’accéder à la saine légitimité.
Toute doctrine qui s’oppose à cela se retire les moyens de sa propre légitimité, voire n’a aucun
but en soi. Et selon ce principe, cette doctrine-ci vise sa propre destruction.
La quête de connaissance revient à la découverte de la règle, la découverte de la règle revient à
la reconnaissance du Maître, et ce Maître n’est autre que Dieu.
La quête de légitimité est en vue de l’approbation, et n’est approuvée en soi que la qualité, alors
la quête pratique revient à rechercher les valeurs.
Le légitime ne saurait apprécier sa légitimité que si elle lui donne de la valeur. Puisque le
légitime cherche pour lui-même, les valeurs doivent développer son âme.
La qualité n’étant pas corruptible car s’oppose au défaut, alors la libération de la personne
légitime repose sur la quête dont le but n’est autre que le développement de sa qualité, ce moyen
à ce moment est le perfectionnement.
L’Homme se reconnaît comme n’étant pas parfait, et le contraire ne pourrait être légitimement
accepté, car le défaut est en chaque Homme. La quête de connaissance véritable, c’est-à-dire non
vaine, n’est à ce titre motivée que par la volonté de développement moral et en même temps la
satisfaction divine.
Cela épanouit graduellement la conscience qui se matérialise après la mort.
Et à ce moment-là, on en jouit et s’en réjouit dans la liberté totale telle que souhaitée par les
moyens mis en œuvre durant la Vie de l’Épreuve.
Vérité est Justice, l’Éternel rétribue la liberté de la personne légitime par la reconnaissance de sa
qualité à travers les règles au moyen desquelles il s’est mesuré.
Cet acte-ci est la sacralisation ; s’y oppose le profane vainement.
La sacralisation est le fondement de la civilisation, son arrêt marque sa fin. Le principe de
civilisation sur Terre est le signe de l’apothéose dans l’au-delà.
Quiconque reconnaît son âme en a conscience, et quiconque en a conscience aspire à cela. C’est
la piété.
La piété est donc l’intrication au niveau de l’âme du bien- penser et du bien-faire dans la
conscience de Dieu.
Puisque le pieu reconnaît son ignorance dans la mesure où il n’est pas omniscient et qu’il agit
conformément à la règle, alors cette application qui détermine sa piété relève d’une interprétation
propre.
On ne sait en vérité que ce que l’on croit à partir des règles que l’on suit, donc cet espace entre
la science et la croyance qui se distingue, et auquel aucun Homme ne peut échapper, est
irréductible en l’interprétation.
L’interprétation erronée ou abusive de certains ne saurait discréditer la validité d’une
connaissance en général, la foi en Dieu en particulier. Chacun son interprétation.
Contrairement à la vérité, l’interprétation est subjective.
L’interprétation sera propre à chaque acteur, en fonction ne serait-ce que de son niveau de
conscience, bien qu’on use rigoureusement de la même règle qui dicte et motive l’action. Cela
découle de la notion de valeur et de la qualité qui permettent la perfectibilité, et cette amélioration
ne peut se valoir comme légitime que lorsque son interprétation la définit comme telle.
Cette interprétation sera considérée comme un exemple, et le meilleur exemple en soi est un
Prophète, par Dieu. Dieu étant infini, la recherche de science est donc sans limite, et cette
absence de limite est cohérente avec le fait de la Transcendance divine. Parfois, on cherche Dieu
dans l’univers et on oublie qu’il se trouve dans le cœur.
Par contre l’Homme fini ne peut connaitre Dieu qui est infini que selon un prisme fini.

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La connaissance de Dieu sera le reflet de l’Homme en Dieu et non la connaissance de Dieu en
vérité, mais teintée de la part de réalité de l’Homme.
Ne dites sur Dieu que la vérité et ne forgez pas de mensonge contre Lui, il est le Saint le Pur et Il
est absolument transcendant, alors évitez de spéculez, cela est préférable et plus prudent afin de se
préserver contre la rigueur de Dieu et se voir blâmer au Jour Dernier. Je m’en remets à Allah et en
Lui je place ma confiance, il n’y a de Divinité que le Miséricordieux .
Concernant la sagesse, elle est une grâce immense d’Allah. Si cela vous intéresse, je vous
appelle à sonder si le vrai ou le faux s’applique à la sagesse ? La sagesse n’est pas la science.

F – La Rétribution Finale

Le chemin de la vérité est forcément ascensionnel, éternel, alors que le faux décrit une chute dans
un abysse sans fin, et ces extrêmes existent selon le principe de l’infini.
L’ascension se fait nécessairement vers le Bien, alors que l’abysse n’y mène pas, naturellement. Car
qui s’élève s’en félicite et qui tombe s’en plaint. Les deux voies infinies ont été créées par l’Un.
L’Infini se décrit comme une droite dont une borne est positive et l’autre négative, on ne saurait le
voir autrement sans se tromper. Mais cette interprétation est absolument incomplète, sans
fondement et imagée. Toutes les droites se confondent dans l’infini, on peut dire que l’infini est
une droite spéciale dont l’apparente infinitude des voies s’y rendant n’est due qu’au fait que les
objets s’y trouvant, étant nombre, pensent que l’infini en est un aussi.
Par la métaphysique de l’infini, le nombre qui semble naturel n’est pour Dieu que l’expression
d’une virtualité (Dieu est Rigueur et Droiture).
Et son essence n’est pas remarquable en soi pour l’infini, mais trouve son importance dans la
mesure que le fini a sur lui- même.
L’Un étant infini, l’Un étant Dieu et Dieu n’ayant aucun égal, alors il ne peut y avoir qu’une
droite dont le mouvement décrit l’attraction divine et une le rejet divin. Car Dieu est premier,
donc il faut savoir que tout mouvement est nécessairement divin.
Et il n’y a donc pas de force ni de puissance, si ce n’est par Dieu. Et Dieu est Dernier, donc tout
retourne à Dieu qui hérite de tout. Le cheminement vers Dieu est infini, de par la nature
fractionnaire de l’homme, l’homme tend à être un entier qu’il ne peut jamais atteindre ; en effet,
il y a toujours un manque.
Mais Dieu instaure une inspection finale de sa créature a un moment fixé et annoncé, c’est le
Jour du Jugement : la rétribution ! Là, l’Homme rencontrera son Dieu.
Ce sera un jour difficile pour certains, et pour d’autres le jour de la vraie délivrance. Une
rencontre où la tension et la pression seront à leur paroxysme, un paroxysme de niveau divin.
Donc, c’est un Jour terrible. Mais la bonne fin appartient aux pieux, justement.
À partir de là, soit la récompense, soit la punition.
Dieu est tel que son serviteur l’imagine. Dieu est Vérité mais n’est pas réalité. Dieu transcende
le réel. La raison à elle seule permet de comprendre que Dieu vit et qu’il est vérité.
La pensée, corollaire de la foi, détermine son rapport au divin, la pensée motive et nourrit le
corps qui agit en conséquence afin qu’il prenne sa forme réelle dans l’au-delà !
Tu deviendras ce que tu as servi/adoré, mais si tu adores le faux, tu ne pourras en jouir dans
l’au- delà, et l’absence de jouissance n’est que punition et remords. Renieras-tu la plus belle
récompense ?
C’est pourquoi Dieu n’a créé l’Homme que pour le servir/l’adorer. C’est le principe ontologique
de l’Homme qui est en devenir. Car on est ce que l’on fait.
Tu deviendras car tu es en devenir, et seul Dieu est Être.

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Qui cherche Dieu le trouvera, l’Apothéose ne diminue en rien les Biens de Dieu, et le salaire
que paie Dieu n’a pas d’équivalent.
Nul n’est ni ne deviendra l’égal de Dieu, mais on deviendra ce que l’on a adoré, sachant que
Dieu est absolument transcendant et inatteignable. On incarnera sa foi en définitive ou sa
croyance qui a motivé l’action durant l’existence terrestre. C’est la transfiguration du serviteur.
La création que Dieu a faite n’est pas vaine et Dieu n’a pas besoin d’être servi et adoré, c’est
pour récompenser et donner davantage. Mais il faut produire l’intention étayée par l’acte.
Y a-t-il une autre récompense pour le Bien autre que le Bien ?
Tu sers dans l’adoration ce que tu vas devenir. Si tu cherches Dieu, tu auras Dieu.
Tu es ce que tu fais. Si tu n’adores pas Dieu ou que tu dédies ta vie à autre que Lui, tu ne seras
pas récompensé par l’apothéose, car tu n’as rien préparé pour l’au-delà. Au Paradis je souhaite
voir Allah dans le miroir afin que mon cœur se délecte du délice de la Présence divine et
l'apothéose. Tu auras en toute Justice ce pour quoi tu auras œuvré. Sans être lésé. En dehors de
Dieu, tout est vanité. La valeur n’est décrétée en définitive que par Dieu. Qui cherche trouve.
Cherchez donc Dieu qui possède en vérité les meilleurs attributs, si vous avez l’intelligence.
Dieu nous oblige à réussir, sinon on perd dans une logique binaire simple.
Si tu échoues il ne faut en vouloir qu’à toi-même, mais ta réussite dépend de Dieu ; soit il veut,
soit il ne veut pas, on ne peut forcer Dieu. Dieu est celui qui se magnifie dans sa grandeur de ce
qu’il donne et de ce qu’il a réservé aux fidèles vertueux.
Lorsqu’on obéit à la Voie de Dieu, c’est Lui qui pousse et agit en le serviteur.
Sinon, l’Homme use de son libre arbitre à contresens, et il ne peut en vouloir qu’à lui-même.
Faites donc un effort. Agir en Dieu est une noble action innocente.
Au paradis, l’Homme vit une apothéose perpétuelle et cela est la récompense ultime.
La vraie récompense auprès de la divinité, c’est de jamais l’être, mais la devenir à l’infini.
L’apothéose du fidèle est la récompense ultime et il s’en réjouira pour l’éternité dans un lieu
absolument sûr, et en toute sécurité : La Maison de Paix. Mais celui-ci a certainement déclaré
véridique la plus belle récompense, avant ! Et Dieu n’est pas injuste envers les gens !
En effet, Dieu est le plus Généreux des Donateurs. Dieu est certes Sublime et Exalté.
Ceux qui sont voués à l’enfer sont en fait ceux qui ne raisonnent pas car ils ont tort et se sont
égarés dans la vie présente. Et l’égarement mène à la perdition nulle part d’autre, en dehors de
Dieu, il n’y a pas de secoureur ni allié. En enfer, l’Homme connaît une déchéance infinie. C’est
une question de Justice Divine exaltée dans Sa Grandeur. N’est-ce pas Saint ?
Et c’est pour permettre une apothéose la plus agréable possible que Dieu interdit au polythéiste
d’intégrer le paradis. Car si tel n’était pas le cas, alors le polythéiste, en cherchant à approcher le
divin et développer sa personne en Dieu, serait face à un dilemme qui l’obligera à choisir entre
les divinités qu’il avait vénérées. Il en va de même pour le serviteur dans la Trinité. Or, s’il
choisit une seule déité, il serait injuste avec les autres. Et le paradis n’est point un lieu d’injustice,
justement. L’univers est écrit en mathématique pour enseigner à l’Homme à disposer de son
propre univers dans l’au-delà. Vers Dieu est le devenir infini, les Cieux et la Terre n’ont pas été
créés en vain. S’il les choisit toutes, alors son esprit devrait se scinder en autant de parties qu’il a
vénéré de divinités, ce qui l’empêcherait de jouir naturellement de son apothéose. Et Dieu n’est
point injuste, il est Justice ! Si son esprit se scinde, cet individu aura un comportement déviant au
Paradis et dérangera les autres bienheureux. Auquel cas, la volupté du paradis serait corrompue et
la promesse divine un mensonge. Donc, pour éviter de mentir aux fidèles, Dieu interdit l’entrée
au paradis au polythéiste afin de préserver l’unité primordiale.

Aussi, il va sans dire que le polythéiste qui attend le secours de ceux qu’il a élevés comme

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associés à Dieu ne trouvera personne pour répondre à son appel.
Et ces mêmes associés renieront l’association et voudront être blanchis aux yeux de Dieu contre
une telle hérésie. C’est une conséquence des plus naturelles face à l’unicité de l’Être qui est
Suprême. Nul ne pourra donner raison au polythéiste face à Dieu. Et aucun des prétendus
associés ne se portera garant ni ne voudra être complice. L’infidélité est pure vanité. Et le
polythéisme est le pire crime face à Dieu. C’est de la lèse-divinité. Et le polythéisme a plusieurs
degrés. Le polythéisme n’est pas un mal qui touche Dieu, qui reste au-dessus de ce qu’on lui
associe, mais qui touche la personne à la foi déviante, qui commet une injustice terrible, de toute
évidence. Car il va sans dire que Dieu peut le pardonner, mais pardonner au polythéiste
corrompra la félicité du paradis. Aussi, le polythéiste ne cherche en tout état de cause guère le
pardon ni la rédemption divine, puisqu’il donne des associés. À qui demandera-t-il pardon ?
C’est pourquoi associer à Dieu est une terrible injustice. Alors que Dieu ne lèsera aucune âme, à
chaque âme ce qu’elle a acquis. Dieu ne pardonne pas le polythéisme, Son Amour et Sa
Magnificence renient le polythéiste. Pour le méchant la Grandeur d’Allah est une Arrogance.
À part le polythéisme, Dieu peut tout pardonner. Dieu est le grand accueillant au repentir.
Quant à l’athée qui n’a aucune conscience de Dieu, il serait totalement inconscient au Paradis et
sa vue produirait une laideur qui ferait tache dans l’harmonie du Paradis, qui est un lieu de
délices sans défaut. L’athée, l’antithéiste ne considère-t-il pas Dieu comme néant ?
Dieu ne se renie pas lui-même par définition, car la vérité est cohérente entre elle et se suffit
comme témoin.
En règle générale, il faut agir dans le Domaine de Dieu, c’est- à-dire le Royaume de Dieu, sans
outrepasser Ses limites.
La personne infidèle est étrangère et ne possède pas la « citoyenneté », et donc ne peut se
prévaloir des mêmes droits dans l’au-delà que les autres sujets de Dieu.
Entrer dans le Royaume de Dieu commence par la déclaration qu’il n’y a de divinité qu’Allah et
se maintenir dans le royaume à travers la moralité et la reconnaissance de l’Être Suprême.
La Royauté est Sacrée par Allah, ce n’est en rien un élément de profane.
Ce qui n’est pas difficile en soi. Mais Dieu peut faire des exceptions, car il est Absolument
Souverain, et Sa Miséricorde est incommensurable. Cependant, les bonnes actions de l’Homme
ne sont pas suffisantes pour intégrer le paradis, mais la promesse de Dieu est nécessairement
vérité.
L’Homme ne peut rien compléter sans que Dieu soit l’agent liant, donc le vrai mérite revient à
Allah. Toute distance peut être théoriquement divisée à l’infini et, comme le suggère le paradoxe
de la flèche de Zénon, si tel était le cas, on ne devrait pas pouvoir être mobile ni se déplacer entre
deux points. Cet infini qui intervient et qui permet la continuité est en réalité Dieu ; c’est Lui
l’infini et le Moteur Premier et il est Invisible comme le Temps.
On dit que : Il n’y a de Force ni de Puissance qu’en Allah. L’homme ne dispose que de la pureté
de ses intentions. Il en va que les actions qui ne sont pas faites pour servir Dieu ne sont pas
complètement bonnes, selon la vraie morale, les véritables bonnes actions se font au nom de
Dieu.
Celui qui fait le bien sans chercher à plaire à Dieu, Dieu ne le récompensera pas de la même
manière qu’il récompensera celui qui fait le même acte mais pour satisfaire Dieu.
Sinon, l’action est en réalité vaine, elle ne se fait pour rien, sinon pour un gain mondain et n’est
pas en vue de la satisfaction de Dieu qui fait entrer au Paradis.
Nul ne mérite par ses œuvres d’entrer au Paradis, seule la clémence de Dieu invite le résident. Il
sait qui sont les endurants dans sa cause ainsi que les autres.
Car si l’on met en balance ce que Dieu donne et ce que le serviteur fait, alors l’œuvre du

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Serviteur est négligeable face aux innombrables dons de Dieu.
L’humilité est l’habit du fidèle, en effet. Ainsi la volonté n’est pas suffisante pour pouvoir, il
faut que Dieu le veuille aussi. C’est la miséricorde de Dieu qui fait entrer au Paradis, et ce sont
les mauvaises œuvres des Hommes qui seront punies ou pardonnées.
Il faut y croire d’abord, ne pas associer à Dieu qui que ce soit et enfin agir en conséquence. Dieu
est innocent et reconnaît le coupable. Il juge l’acte en fonction de l’intention.
L’objectif sociopolitique réel n’est autre que de servir Dieu dans l’intimité et en public ; pour
cela, il serait judicieux que l’État reconnaisse Dieu comme le véritable souverain.
Allah Souverain des souverains, béni et exalté dans Sa Grandeur resplendissante soit-Il.
Et bâtir sur Terre une cité prospère à l’image du Paradis et l’appeler Royaume de Dieu : voilà un
idéal qui semble bien fondé et qui est une base à la réalisation du bien, ensuite du meilleur et
enfin du perfectible. Cet idéal a un sens, donne sens à la communauté et la cimente dans l’union
et la communion. La solidarité en Dieu.
C’est l’affaire d’une déclaration. La participation est libre et sans contrainte aucune.
Je répète : seul Dieu donne la foi. L’Homme sage appelle à la moralité. Et un droit sans moralité
provoquera la dissension à cause de l’oppression qu’il génèrera. Car un droit immoral ne peut
être qu’injustice. Un droit qui renie Dieu renie la morale, sera basé sur la passion de l’Homme et
élèvera des hommes au-dessus des autres. Or, par Dieu, tous les Hommes sont égaux en droits, et
ce patrimoine juridique augmente par le travail. Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons.
En dehors d’Allah il n’y a ni allié ni secoureur, de fait.

IV Il n’y a de Concorde qu’en Dieu : la concorde est la Voie


Toute création est détachée du Créateur par une transcendance établissant l’égalité des créatures
face au Créateur Absolu et incréé. C’est un principe métaphysique.
La mathématique, science du nombre qui décrit l’ordre universel et cosmique, est à prendre en
profonde considération. L’ordre universel et cosmique, qui est la base de la fécondité de la Vie, est
telle une Terre propre à fertiliser en vue des Jardins aux Champs-Élysées de l’au-delà, transformant
l’universel selon une méthode personnelle et individuelle.
Tout est issu du Néant. Le néant s’anéantit par la Parole divine. Telle est la puissance divine, et la
Parole de Dieu est miséricorde, par la force des choses. L’expression de la Parole divine est une
création. Donc la création est indissociable de la Parole divine. Dieu ordonne par sa parole, mais les
ordres s’exécutent dans la création. En effet, la Parole de Dieu exprime une idée qui se traduit en acte
et les idées ne sont pas éternelles. Seul Dieu est incréé.

Tout est voué à disparaître, sinon Allah qui demeure. Si Dieu n’use pas volontairement de sa Parole,
la Parole n’a aucun moyen de s’exprimer de façon autonome. Donc la Parole de Dieu n’est pas
éternelle, mais l’aptitude de Dieu à user de sa Parole l’est. Et Dieu a le pouvoir de s’abstenir.
Evitons de dire sur Allah ce que l’on ne sait pas.
La Parole de Dieu a un début et une fin, et donc n’est pas incréée. Il n’y a rien en Dieu et rien
sans Dieu. Comment une parole incréée peut-elle être composée d’idées créées ?
De plus comment conjuguer l’ubiquité de la création avec des idées incréées, à moins de renier la
création mais cela est faux. La vérité se distingue de l’erreur. Un objet de connaissance ne saurait être
à la fois créé et incréé. Toute création est issue de la Parole d’Allah.
Tout ce qui est pensable et concevable est issue de cette Parole. Au début il y avait la Parole, et la

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Parole était avec Allah. Ainsi, la quête d’Allah ne saurait aller au-delà de la Parole, au-delà n’est
concevable, car la Parole a permis de penser. Et la Parole d’Allah est créée. Donc Allah est
insondable, à moins de renier la Parole d’Allah. Si vous reniez la Parole d’Allah, allez-vous prétendre
sonder Allah … ?
Le créé est relatif à lui-même il ne pense qu’en terme de relatif et bien qu’il énonce l’absolu ou
l’incréé, c’est un concept qui se dit mais qui est cognitivement ineffable. Une dissonance cognitive.
La création est soumise à son créateur. La création est analysée mathématiquement.
Le nombre est d’abord naturel et se transforme suite à des opérations avec les autres nombres. Les
mathématiques sont un langage abstrait ayant une portée concrète. Le sacré est ineffable : la
sacralisation est énoncée comme telle. Allah communique ses enseignements.
Le chiffre 1 est un étalon et n’est pas un chiffre, il est le signe du créateur qui soutient et donne la
mesure, il est auprès de son Créateur, inclus dans l’ensemble Tout.
Ainsi, l’existence du nombre qui représente la création est une fonction par rapport au Tout. Cet
étalon représente l’unité et la cohérence de la Création. Par convention, on note Tout = 1, 1 désignant
un étalon arbitraire. L’univers (Tout) est issu à la base du néant et prend fin lorsque Dieu en donne
l’ordre.
Par convention, nous poserons que l’existence de l’univers et ce qu’il comporte suit une loi dont la
formule simplifiée est : x²+y² + z² = 1 ; qui représente la sphère d’existence.
Mais pour simplifier davantage gardons comme principe celui du cercle qui s’écrit sous la forme :
x²+y² =1.
On conviendra que le temps débute en 0 et prend fin en 2π. L’Heure n’est connue que d’Allah,
exalté soit-Il. Cette écriture est à portée symbolique.

F est la fonction qui désigne le mouvement d’un élément du Tout qui est créé par l’Un : x est une
valeur déterminée arbitrairement par Allah à chaque chose. Où f(x) = (1/x).

Par Dieu l’Un absolu, tout a une nature fractionnaire, même l’univers est ainsi. En ce qui concerne
l’Homme, il est inaccompli par essence et a pour mission de s’accomplir en Dieu et de se mouvoir
vers l’Entier. Allah a donné à chaque chose sa nature, puis lui a assigné une voie. Au cours de son
existence, la fonction se compose avec d’autres fonctions mais garde une base fractionnaire ayant
une forme générale de fonction inverse.
La création n’atteint pas le 1.

1. ∞= « 1, » : c’est un infini en qualité, c’est l’attribut de Dieu et non un étalon. Allah est le
meilleur Garant.
2. ∞* 0= création, le zéro est symbolique et désigne le néant, il n’a pas de consistance.
Création = « 1 »/x, x >1. (Création/Création) = « 1 » (Tout « 1 » étant un étalon ), La Création
est soumise au créateur. La création est symboliquement une fraction par rapport au Créateur.
3. La limite de 1/x quand x tend vers l’infini est 0. La mort est certaine et le retour est vers
Dieu. Tout est voué à disparaître.
4. La limite de 1/ |x| quand x tend vers 0 est l’infini (positif ou négatif) : sentence après
jugement lors du Jour de la Rétribution où l’on rencontre son Dieu selon l’image que
l’on s’en fait.
Nous employons la valeur absolue dans cette limite, car Allah a inspiré à sa créature son impiété
ainsi que sa moralité, et chaque Homme fait des choix qui cessent à la mort.
Donc le domaine d’arrivée de la fonction inverse peut passer du positif au négatif.
Et nous serons jugés avec une précision mathématique, sans aucune injustice. Lorsque la

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Balance sera établie.
Dans le domaine de l’Éternel ton Dieu, le passé, le présent et le futur ne font qu’un.
Et nous allons tous vers un espace ainsi. Le bienfaisant sera libéré et le rebelle enchaîné.
La Justice est implacable. C’est la vérité de la Vie, en réalité.
Donc l’humilité fidèle mène au Paradis où l’on se développe en Dieu. L’arrogant et l’injuste
sont menés en enfer où ils régressent à l’infini.
La rétribution nécessite de rendre compte. Le mouvement est la fonction du nombre qui se
découvre jusqu’à reconnaître son Dieu et le rencontrer.
La compréhension du Créateur est l’intelligence qui donne sens dans la conscience. Mon Dieu
est Allah.
La création est issue d’une puissance infinie surnaturelle, donc l’Homme qui rejoint l’Infini
cesse d’être un Homme, disparaît de la Terre des Hommes et rejoint la Terre d’Allah l’Infini.
Dans la régression ou le développement.
La création appartient à l’Un. 1 = 1 et 1 ≠ 0. Allah est Un et non vide.
Le zéro est une invention, il n’a aucune base naturelle pour l’observateur, il est une nécessité
comptable et symbolique. Comprenez bien : le néant n’existe pas et Allah demeure.
Le néant ne saurait contenir le plein, or le Plein ne manque pas d’espace pour le Néant.
Afin que le Néant ne triomphe du Plein en montrant qu’il désire ce dont il n’a pas besoin, il est
nécessaire pour le Plein de se mouvoir dans le naturel, et défier le relatif par la valeur absolue.
Ainsi, il prépare son immortalité.
N’ayons pas peur de reconnaître que la culture du renoncement est vouée à discipliner le Néant
afin d’augmenter la mesure du Plein. Le sacrifice est altruiste, certes, mais l’éthique de
l’altruisme est en vue d’une abondance.
Il faut chercher à communier avec Allah et adopter un comportement unificateur, seul protocole
qui permet d’être absout par l’Absolu et de transfigurer vers le 1, dont le mouvement est un
devenir, et une fonction à proprement parler absolue.
Notre Dieu Allah reconnaît les siens en Sa Nation. À eux le dévoilement. À eux la
reconnaissance de la Rencontre dans la béatitude. Le serviteur reconnaît son Dieu qu’il a invité
sereinement à l’habiter. Car nulle contrainte dans le système.
La Foi consiste à se faire habiter par Dieu. L’univers ne saurait contenir Dieu, mais le cœur du
fidèle, si. Un esprit vivant invoque Dieu, alors qu’un esprit mort, non. Dieu est la source de Vie.
La voie de l’absolu consiste à écrire cette équation : 1=1. L’écriture de cette équation requiert
l’anéantissement face à l’absolu, ainsi le protocole réel de tout nombre est de suivre une suite de
la forme :
1. 0. 1
Cette équation revient à exprimer dans le cœur et dans l’acte à mesure du possible l’attestation sans
équivoque qu’il n’y a de Divinité qu’Allah sans associé seul.
On se lève pour Allah, on aplatit notre égo face à Lui et on se relève à nouveau afin de
s’accomplir en permanence en son Dieu. Autrement dit, le nombre reconnaît l’unité et quémande
sa mesure, en fanant face à l’absolu qui l’élève dans une nouvelle unité.
C’est un algorithme que le « sans mesure » est appelé à réaliser afin que cet algorithme soit
mécanisé en un cycle éternel, dans une demeure future et finale.
Aussi, Allah est divinité sur Terre, Divinité au Ciel et Dieu de ce qui est entre les deux. Cette
création est faite pour que la créature hérite d’Allah. Car le vrai Héritage pour le serviteur agréé est le
paradis où il prendra sa vraie mesure dans la démesure. Le mode opératoire est entre l’absolu et le
relatif. Pourvu qu’il y ait l’intention.
Cela signifie que la relation entre Allah et son serviteur est intime et personnelle. Le nombre n’a

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besoin de personne si ce n’est l’Un : 1. L’ordre est total. La quête de perfection n’est pas vaine, la
quête de perfection est sereine.
Et Sa requête est Paix. Nul autre que le savant ne saurait mettre en pratique le Triomphe de la
Paix, et face à lui, l’ignorant ou l’infidèle est confus et égaré. La paix ouvre la voie à la marche de la
Force tranquille. Qui « triomphe » sans combat est récompensé en déboires.

Schéma à la mort de l’individu à la fin du cycle de la première vie (cf. Sourate Evènement du Coran)

La vie se forme en un cercle et la droite représente la mort qui pénètre le vivant et scelle le sort, il
ne peut plus réaliser d’œuvres et l’étape prochaine est le Jugement.
Il y a donc trois groupes de personnes, chacun ayant son Destin. Il y a les Pires, les Bons et les
Excellents.
Chaque groupe est représenté dans un cercle en fonction de son aspiration envers le Divin :
Les pires de la création sont coincés dans le cercle où se forme un segment et sont condamnés à
l’Enfer où il n’y a ni vie ni mort. Ils n’ont nullement aspiré à Allah l’Un.
Les Bons ont fait un effort qui leur permet d’échapper à l’enfer et entrer au Paradis. Leur existence s’est
dirigée vers l’Infini.
Les élus ont dépassé la mêlée et se retrouvent aux étages supérieurs au Paradis. Ils sont les
rapprochés de Dieu.
Dieu étant vérité, il est cohérence, cette cohérence traduit une tautologie hermétique qui soulage
le fidèle et pousse l’infidèle vers la déchéance dans une spirale à vocation infernale. (Cela ne
tourne pas rond dans l’esprit de l’infidèle…).
Dans cette cohérence, ce mouvement circulaire, nous sommes tous coincés. Ici-bas, la vie se
construit en cercle dont la fin est la mort, en vue de l’au-delà. Cercle construit, fin avérée : point
de départ officiel pour l’éternité (cf. schéma). L’infidèle a besoin d’un autre que Dieu, donc la
droite touche deux fois le cercle et produit un segment dans le cercle. L’infidèle reste coincé dans
ses actes qui traduisent une pensée incohérente dont il ne s’est pas libéré. On appelle
communément cet endroit l’enfer. Et par opposition à la Terre de l’Apothéose, celle-ci est celle
de la damnation où l’on régresse à l’infini dans l’anéantissement contraint à jamais à moins
qu’Allah n’en décide autrement.
La Terre de l’Apothéose est une récompense sans fin et celle de l’enfer est un châtiment sans

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fin. Dieu est clément et détenteur de la punition sévère. L’au-delà est un espace fini où le temps
connaît un début et aucune fin. L’au-delà est la vraie vie sans aucune illusion.

« Voulez-vous que nous vous apprenions lesquels sont les plus grands perdants, en œuvres ? Ceux dont l’effort, dans la vie
présente, s’est égaré, alors qu’ils s’imaginent faire le bien. Ceux-là qui ont nié les signes de leur
Dieu, ainsi que Sa rencontre. Leurs actions sont donc vaines. Nous ne leur assignerons pas de poids au Jour de la
Rétribution. C’est que leur rétribution sera l’Enfer, pour avoir mécru et pris en raillerie Mes signes et Mes messagers. Ceux
qui croient et font de bonnes œuvres auront pour résidence les Jardins du Paradis où ils demeureront éternellement, sans
désirer aucun changement. » Coran

« Gloire à Allah le Dieu des Mondes. Le Miséricordieux et Tout Miséricordieux. Maître au Jour de la Rétribution.
C’est Toi que nous implorons et c’est à Toi que nous demandons secours. Guide-nous sur la voie droite, la voie de
ceux que tu as comblés de bienfaits. Et non celle de ceux qui ont encouru Ta Colère, ni les égarés. » Coran

Dieu ne néglige rien. La vie est un jeu, il ne faut pas la prendre au sérieux, et la religion est
sérieuse, il ne faut pas la prendre pour un jeu. La guidée mène au Paradis et l’égarement en enfer,
c’est la règle. L’égaré est l’avatar de l’injuste et de l’arrogant qui renient la vérité et donc renient
Dieu l’Unique en l’Un.
En dehors de Dieu, il n’y a pas de secoureur. Allah : quel excellent sauveur et quel excellent
maître. Dieu est béni et il bénit par le Paradis de taille incommensurable.
Dans Sa munificence et générosité, le Dieu Vivant se détache des serviteurs, les vertueux et les
fidèles qui cherchent sincèrement le salut et qui sont en marche vers l’acquisition de leur héritage
dans une Terre d’élection.
Les Champs-Élysées sont la Terre du Vivant dans l’Immortalité à jamais.
Ils y sont seuls Maîtres des Lieux et n’auront plus de compte à rendre. Et se réjouiront de la
présence de Dieu et de pouvoir encore se rapprocher de Dieu, et se développer dans la déité à
l’infini. Les Champs-Élysées sont aux frontières du Réel, et cette frontière est à jamais, à moins
qu’Allah n’en décide autrement. Et Allah n’est point injuste avec Ses serviteurs. Alors ne soyez
pas injustes les uns envers les autres, ni envers vous-mêmes. Dieu est exalté dans Sa Grandeur
lorsque son serviteur émerge dans l’indépendance, car celui- là a réussi.
Aussi, puisque chaque Homme est unique, alors la forme de l’apothéose est unique pour chaque
Homme au Paradis.
Et le vivre-ensemble ne sera jamais perturbé par aucune divergence, car unifié en Allah la Paix.
Voilà bien le Salut évident.
Dieu n’a besoin de personne, il ne fait que donner.
Il n’y a de richesse que dans le renoncement, faire le vide pour être nourri de la plénitude. Il n’y a
de plénitude qu’en Dieu.
Gloire à Allah qui ne S’est jamais attribué d’enfant, qui n’a point d’associé en la royauté et qui n’a
jamais eu de protecteur de l’humiliation. Et je proclame hautement Sa Grandeur.
Mon salaire n’incombe qu’à Allah. Il n’y a aucun refuge contre le châtiment d’Allah, Allah est
le seul refuge. Je me réfugie en Lui.

Au nom d’Allah le Miséricordieux, le Tout Miséricordieux.

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« Alif - Lâm - Mîm.

Voici le Livre qui n'est sujet à aucun doute. C'est un guide pour ceux qui craignent le Dieu ceux
qui croient à l'invisible, qui s'acquittent de la salât et qui effectuent des œuvres charitables sur
les biens que Nous leur avons accordés, ceux qui tiennent pour vrai ce qui a été révélé à toi et à
tes prédécesseurs et qui croient fermement à la vie future.
Ce sont ceux-là qui suivent la voie tracée par le Dieu, ce sont ceux-là qui connaîtront le vrai
bonheur. Quant aux infidèles, il leur est égal que tu les avertisses ou que tu ne les avertisses pas.
Ils sont rebelles à toute croyance, et Allah a scellé leur cœur et leur entendement.
De même qu'un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. D'aucuns parmi
les hommes disent : « Nous croyons en Allah et au Jour dernier », alors qu'ils ne sont pas
croyants. Ils cherchent seulement à tromper Allah et les véritables croyants, mais en réalité ils ne
trompent qu'eux-mêmes, sans en avoir conscience. Ces gens-là ont le cœur rongé par un mal
profond qu’Allah laisse s’aggraver, de même qu'un châtiment douloureux leur sera infligé, pour
prix de leur mensonge, car lorsqu'on leur dit : « Ne faites pas de mal sur la Terre
!», ils répliquent : « Nous ne sommes que des réformateurs.» Qu'y faire ? Ce sont des êtres
malfaisants, mais ils n'en ont pas conscience. Et lorsqu'on les invite à croire en Allah, à
l'exemple des vrais croyants, ils s'écrient : «Quoi ! Vous voulez que nous croyions, comme
croient ces insensés?» Hélas ! Ce sont eux les insensés, mais ils n'en ont pas conscience.
Cependant, lorsqu'ils rencontrent des croyants, ils leur disent : «Nous sommes des vôtres» , mais,
dès qu'ils se retrouvent avec leurs démons, ils se déclarent des leurs en disant : «Nous sommes
avec vous. Nous ne faisions que plaisanter, rien de plus.»
C'est Allah qui les tournera en dérision le moment venu mais, en attendant, Il les laisse divaguer
dans leur égarement. N'ont-ils pas troqué la Vérité contre l'erreur? Ne se sont-ils pas fourvoyés
en faisant ce marché de dupes?Il en est d'eux comme des gens qui auraient allumé un feu , mais à
peine ce dernier jette-t-il sa clarté sur les alentours qu’Allah en fait disparaître la lumière, les
laissant comme aveugles, plongés dans les ténèbres. » Coran Sourate « la Vache »

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V – Le virtuose vit quand la vertu ose. L’excellence est sa dose
La morale est le croisement de quatre horizons dont Beauté, Justice, Bien et Honneur sont les
points cardinaux. Ses horizons, décrits dans un cercle cosmique, sont vivants, vrais, sages et sources de
santé. La pratique vertueuse est athlétique. La morale triomphe de son sacrifice de soi, pour un plus
grand Moi, entre transparence et intime. D’où, la société s’améliore, libérée, dans une Union
Sacrée à l’infini. Emprunter la voie de la vérité guide vers la moralité et Dieu. La moralité
démontre que le Bien, le Beau, la Justice et l’Honneur sont issus de la Vérité et seule la pratique
morale saurait la montrer. Par ailleurs, la Vérité étant unique, toute réalisation morale est propre à
son acteur ; par conséquent, la pratique morale qui est universelle demeure unique et singulière
en la personne qui la réalise. Aucune personne de morale ne ressemble à une autre… La morale
se reconnaît à sa beauté, se salue dans la Justice, s’échange dans le Bien, et son Honneur est
unique en son genre : tel est le profil de moralité. Seul Dieu ouvre la voie au grand Honneur. La
consolidation de la moralité dans l’honneur ne saurait être érigée durablement sans la piété. Il en
va du Bon heur en vue de la félicité. L’action pieuse est en vue de Dieu, et Dieu est le plus grand,
alors la station triomphante appartient aux pieux, par l’Être Suprême. Allah a donné la
dynamique et la bonne fin. La foi en Allah est une pratique morale. Sans foi, la pratique est
contraignante et étouffante ; sans pratique, la foi s’use et ne se régénère pas. Le socle de la
droiture est l’intention fervente d’agir. L’intention est primordiale. Cette posture morale reste la
seule qui fasse preuve d’orthogonalité et de droiture dans sa géométrie, et il faut pratiquer pour
atteindre la perfection en y tendant. Et Son Dieu complète. La droiture est l’acte par lequel
l’expression de ladite moralité est permise. La foi fait vibrer l’âme qui nourrit la puissance d’agir.
La morale permet à l’ordre de régner et de faire régner l’ordre au sens naturel du terme.
Puisque nul ne peut concevoir son Dieu comme un autre, la relation à Dieu est individuelle et
particulière, alors il ne peut y avoir deux actes de foi similaires pour Dieu, mais similaires pour le
pratiquant. Dieu enseigne la morale mais ne la pratique pas, dans le sens juridique du terme. Nous
sommes tous égaux sous Dieu. L’expression de l’Universel dont l’ordre est issu du Verbe
implique par souci moral de maîtriser sa langue qui produit un verbe et un sens.
Sinon, c’est le risque de délit d’expression face à Allah. N’oubliez pas la grandeur d’Allah.
L’acte de Foi illumine la cité, car réalise un acte dans le droit divin qui est imitable et qui se
reproduit, générant la stabilité nécessaire à la Prospérité du Bien, dont le signe suffisant est
l’Honneur. On nage dans le bonheur. Et la Joie est la seule émotion que le corps souhaite
reproduire. Tel est l’acte Sain. On ne peut cheminer vers le Saint sinon sain. Unité dans le corps
et l’esprit. L’acte de foi est une vertu et l’acte vertueux s’exprime par la conduite morale eu égard
de la foi. Mais la vertu est un acte de foi en Dieu, en soi. Ainsi, on reconnaît le vertueux à sa
démarche et à ses propos. Sa compagnie est singulière, par amour.
Et trouver l’Amour est comme se trouver Soi. Car se trouver soi, c’est trouver l’Amour.
L’Amour n’est-il pas la vertu vivante ? Beau est le corps du vertueux par l’acte qui tend vers la
Beauté et dont la démarche est telle une danse mystique, car la Voie du Vertueux est Musique.
Une belle démarche dont la danse ondule vers l’immortalité afin d’acquérir la Vie éternelle
baignée dans la musique de l’air du Temps. Et la musique de l’éternité ne peut être que la plus
extatique. Et voilà le rythme de l’acte de vertu naissant, en perpétuelle éclosion de fécondité.
L’amour est conscience de la vertu vivante.
La quête béate du péripatéticien est illuminée par la symbiose de la parole de justice et l’acte de
bien, belles étoffes de l’habit irradiant d’honneur.
Du philosophe, la marche est monastique vers Sa Majesté divine. Tel est le protocole Royal.

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Nécessairement divin vers le Palais de sécurité et de félicité. Balade des gens heureux en vue des
Champs-Élysées vers l’au-delà en les Champs-Élysées. Les Champs-Élysées sont à jamais. Dans
ce moment éclot la vie éternelle qui est l’aboutissement de la marche du dévoué, dont l’éclosion
est le repos de la vie d’avant ; afin de s’habiller du nouvel habit de Majesté sous le règne effacé
du Divin. Quelle liberté ! Il est voulu que l’on suive de près la voie de Dieu, en s’abstenant du
mal et en tendant vers la bienfaisance ou dans l’obéissance, dans l’intime aux principes divins. Le
corps de l’âme immortelle dépend du comportement mu par les intentions.
La compagnie du vertueux est amoureuse et égoïste.
Le vrai égoïsme est purifié, car noyé dans la dévotion à la vertu. La Prospérité est la découverte
égotique qui passe par la satisfaction en chaînes du désir égoïste enflammé dans une passion
sainte. Seul Allah est apte à une telle prouesse, mais le vertueux s’en rapproche.
Car le véritable altruisme est en vue de la récompense de Dieu ; en cela, il est éminemment
égoïste. Sans Allah, tout est vanité !
Quiconque fait le Bien le fait pour soi-même, et quiconque fait le mal le fait contre soi-même.
Chacun agit à sa manière.
La Prospérité est dans la multiplication des actes moraux, et leur démultiplication dépend de la
Foi. Animé de Foi, l’acte moral porte nécessairement plus de valeur que ce lui sans, en vertu de la
« transaction émotionnelle », qui doit être comptée.
L’acte n’a de valeur qu’en vertu de son intention, nul ne souhaite se lier d’amitié avec un fourbe
ou, pire, un traitre cachant l’hypocrisie, poignard derrière le dos.
Le capital immatériel ainsi que le capital matériel constituent le patrimoine juridique. Le
meilleur dans une cité est nécessairement celui qui a le plus important patrimoine juridique.
Patrimoine juridique dont la valeur est dynamique et dont les bilans sont réguliers, par nécessité
de préservation. Nul ne doute que Dieu soit le meilleur garant, mis à part le criminel. Le criminel
renie Dieu car il espère ne jamais être puni pour son crime. Mais il porte de faux espoirs, alors
qu’il ne s’en rend pas compte. Ainsi, la foi et l’acte moral ont une valeur numéraire en droits. La
Vertu, cette conduite particulière, requiert une infrastructure juridique dont toute bâtisse respecte
les conventions entre Dieu et l’humanité, ainsi que celles qui lient l’humanité entre elle, tel est le
droit divin, le seul agréé par Dieu.
Dieu souverain du droit ! Régalien sur tout et rien.
La Beauté de la personne salutaire s’observe dans son unique art de vivre, stable et permanent
entre l’alternance du jour et de la nuit, et les mains de son corps sont occupées par le Bien et la
Justice dans leur interdépendance.
Tandis que la vibration de la langue fait émettre de la bouche des paroles lourdes et étrangères,
quoique quelque peu familières, alors que les yeux témoignent de ce mystérieux rayonnement qui
perturbe ma vue, éclipsant ma vie d’avant la Rencontre.
Il n’avait l’air de rien mais m’inspira d’ouvrir les portes de ma vie à mon alter ego, cet autrui qui
est manque par son absence. Il n’est pas venu seul…
M’accueillir en Soi en vue de grandir en Moi, approcher avec douceur mon prochain et ainsi
semer la graine de ce jardin chaleureux en la société afin que, malgré le pavé, on marche dans le
pré. En effet, il faut bien choisir ses amis et savoir sur qui compter. La balade des gens heureux,
c’est les Champs-Élysées jamais éconduits de la Prospérité, Riche en Patrimoine. La moralité est
fécondité. Le comble est dans l’Amour du prochain.

Savoir aimer et s’en aller.

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VI – Le Sens de l’Histoire
Abraham fut un homme choisi par Dieu parmi les Hommes pour sa dévotion sincère à la Vérité et
son intégrité morale face à la corruption. Abraham fut parmi ces Hommes, dont certains eurent la
qualité de messagers de Dieu, Abraham fut celui qui a été choisi par Dieu au-dessus du reste du
Monde. L’archétype de l’élu. Les qualités morales, d’Abraham, eu égard de sa dévotion liturgique,
attirèrent l’affection divine qui considéra dans son arbitraire que la voie abrahamique allait être la
voie unique de l’Humanité. Celle de l’Homme, l’Homme de Dieu. On reconnaît l’Homme à sa
compagnie.
En d’autres termes, la requête d’un homme, appelé bon gré ou mal gré à servir Dieu, ne serait
recevable auprès de Dieu que si ladite démarche s’inscrit dans un protocole abrahamique. Ainsi
s’est décrétée la volonté divine.
On retient que la voie d’Abraham est celle d’un Homme de moralité dont la distinction sociale
n’émane que de la piété, la vie et la mort sont offerts au Dieu.
La posture d’Abraham débute lorsqu’on se rend compte que le but de sa vie est de servir le Dieu,
le premier pas dans cette voie débute lorsqu’on s’y attelle.
Ainsi, il revient de la bonne foi que de reconnaître que l’acte pieux est double, car il allie
l’intention à l’acte.

Cette approche, qui est aujourd’hui normale et relevant du bon sens, n’est un fait culturel que
grâce à la miséricorde divine qui choisit Abraham comme guide pour l’humanité, instaurant les
règles sociales de base pour le vivre-ensemble, tout en inscrivant le vivre pour soi. Abraham non
seulement sortit l’Homme de la voie de la na- ture, mais instaura également un protocole imitable et
libératoire du joug du prochain, en l’enchaînant à la Liberté même qui est Dieu.
On peut dire que la voie d’Abraham est un rempart contre le désenchantement issu de la passion
chaotique de l’Homme.
Faire de Dieu sa discipline avec passion. La passion est dévotionnelle. Dieu enseigne l’amour de
Soi et à le partager. La promesse de Dieu à l’égard de son serviteur Abraham fut que de sa
descendance sortiraient les futurs Prophètes, et que sa voie serait la voie standard de toute
l’humanité par ordonnance divine. Ce faisant, Abraham fut de droit divin élevé au rang de Père
spirituel de l’Humanité, au même titre qu’Adam en est le Père biologique.
Ainsi, l’Honneur est dû à Adam autant qu’à Abraham. Et ceci même si l’on n’est pas un
descendant direct, mais toute l’humanité est humaine en tant que telle si et seulement si elle dispose
d’une part de l’âme d’Abraham, condition sine qua non pour avoir qualité d’Humain digne en
dessous de Ton Créateur. Dieu a agréé la personne et la personnalité d’Abraham qu’il éleva comme
modèle parfait, base obligatoire pour toute jouissance d’un héritage spirituel bienfaisant. Abraham,
pour appliquer sa morale et son éthique, quitta son peuple, car ils ne s’accordaient pas sur le
principe de la divinité unique et qu’elle seule mérite un culte. L’exode d’Abraham le mena dans de
nouvelles contrées où il reçut la bonne nouvelle d’une descendance issue de son sang. On peut citer
Jacob et son frère, l’un fut élevé au rang de prophète et l’autre Homme politique, fondateur de la
ville de Rome.
La famille de Jacob émigra en Égypte ; Jacob accepta de poursuivre l’œuvre d’Abraham et rêva
d’une famille spirituelle dont il fut le Père. Ainsi, Jacob est Israël. Les enfants d’Israël s’installèrent
en Égypte où leur science et leur préférence par Dieu leur permirent de faire prospérer le pays
égyptien, dont l’apogée fut lors de la révolution d’Akhenaton, qui unifia les temples en un temple
unique voué au Dieu d’Abraham, excluant le culte du multiple et contraignant au culte de l’Un.

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L’œuvre d’Akhenaton attira la foudre du clergé et attisa la convoitise de prétendants au Trône.
Peu de temps après, Pharaon s’éleva, prétendant être le légataire légitime d’Akhenaton suite à un
coup d’État. Et sa dictature militaire fit face à une opposition qui fut balayée dans la plus grande
violence. Les opposants à Pharaon furent ceux appelés les enfants d’Israël, car ils restèrent fidèles
au Dieu d’Abraham et à Abraham, dont Akhenaton fut un illustre héritier et serviteur de Dieu :
bénédictions divines à l’appui. Quel pire injuste que celui qui a de l’aversion pour la Voie
d’Abraham ?
Ainsi, conformément à une prophétie, un héros s’éleva, issu des ennemis intimes de Pharaon : cet
Homme est le messager prophète Moise. Moïse, sous l’inspiration divine et son appui militaire,
répliqua le protocole d’Abraham et d’Akhenaton, dont il fut choisi comme le digne héritier. Moïse
fut donc un Pasteur d’un peuple qu’il fit émigrer de la Terre d’élection en vue de rétablir la
Béatitude d’Akhenaton en suivant la voie d’Abraham. Ainsi, Moïse fut un Homme d’État qui
dirigea un peuple dont le seul but était d’adorer le Dieu unique de façon fidèle et répliquer la
réussite d’Akhenaton dans une terre libérée du joug de l’oppresseur.
En effet, Dieu libéra son peuple afin qu’il puisse l’adorer et lui donner les moyens de son ambition
politique, recréer le faste du Nouvel Empire et accéder au rang royal établi dans l’agrément divin à
Akhenaton.
Ainsi, être les ouvriers de la promesse divine à Abraham et entrer ici-bas, et donc, avec la
certitude, dans l’au-delà parmi les élus de Dieu partageant le cœur et l’âme d’Abraham.
Les exilés d’Égypte ne quittèrent pas cette Terre comme une ethnie, mais comme une Nation
réunissant diverses communautés attirées par le rayonnement égyptien et unis sous le même idéal
illuminé par la Présence divine, invisible. Ainsi, Moïse, par symbolisme, calqua la famille de Jacob
sur les exilés politiques afin de confirmer leur appartenance politique et donc religieuse et scella le
pacte entre eux et le Dieu d’Abraham. D’où ont émané les douze tribus d’Israël. Israël est l’œuvre
pieuse de Jacob, qui fut un effort personnel et intime sous le regard de Dieu qui observa l’intention
de Jacob et lui donna forme.
Dieu exauce. Israël est une prière de Jacob et l’Exil d’Égypte en est sa réalisation. Ainsi, les
enfants d’Israël sont entrés dans la miséricorde de Dieu par Jacob et sont donc descendants
d’Abraham le Père spirituel de l’Humanité.
La connaissance de leur généalogie provoqua des dissensions au sein des enfants d’Israël qui ne
réussirent pas à réaliser l’œuvre d’Akhenaton de façon unanime et consensuelle, voire
démocratique. Mais la bienveillance de Dieu établit un royaume puissant par David dont Salomon,
un Roi légendaire, fut l’héritier. De la descendance de David, la lignée royale des enfants d’Israël,
issus de l’exil, émergea le Messie.
Le Christ, fils de Marie, né par une conception miraculeuse est un signe énorme donné par Dieu
aux enfants d’Israël. Jésus Christ fut chargé de poursuivre l’œuvre d’Abraham et élargit l’alliance
dont furent bénis les enfants d’Israël à toute l’Humanité. Qu’ils soient reconnaissants ou ingrats.
À partir de Jésus Christ, fils de Marie, Dieu annonça au monde que toute l’humanité était
bienvenue dans le giron familial d’Abraham, et que cette parenté n’était plus réservée qu’aux
enfants d’Israël. La guidée d’Abraham est désormais selon la voie du Christ, fils de Marie. Afin que
toute l’Humanité entende l’appel de Dieu, Dieu chargea Mohamed d’appeler l’humanité à venir
rejoindre la ville de Dieu et accepter la Foi universelle. Ainsi, selon le dogme définitif de Dieu qui
est le Salut : Le Christ est un orant et Mohamed est l’exemple à suivre qui appelle à la bonne
action.

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La fondation de Jésus Christ est le royaume de Dieu, son protocole national est le Salut et ce
royaume sera établi et fini lorsque l’humanité sera réunie en une nation sous un seul Dieu comme
un seul Homme.
Enfin, dans la sécurité et la bénédiction divine, se dépeindre sous Dieu comme ayant accepté le
message de Noé et ayant pris refuge contre le cataclysme du Déluge. Ainsi, la protection divine ne
peut être sincèrement pensée par l’Homme à moins que l’Homme soit le suiveur de Noé dans son
arche auprès de son prochain quel qu’il soit, c’est-à-dire profitant de la protection de Dieu dans
l’arche, contre le Déluge. Et qu’il ne se comporte pas comme ceux qui furent noyés.
La Terre égyptienne est la planète, l’ordre politique est de type romain, et l’objectif politique est le
transport vers les Champs-Élysées pour l’éternité. Rome est le symbole de la ville de la citoyenneté
de l’Homme dominée par un Saint Ordre et sous la Présidence du Divin invisible et immobile dont
le Chef doit religieusement en être le représentant devant le peuple.
Ceci afin que l’unité nationale soit dans la bénédiction de Dieu et que le mouvement citoyen soit
dans la certitude politique de son bienfondé final. Le pacte de responsabilité est établi qu’il soit
connu ou feint d’être ignoré. Rome est le symbole de la ville monde, toutes les routes mènent à
Rome.
Le royaume de Dieu, sa capitale est Jérusalem et son exode se fait vers la Mecque pour bâtir
Jérusalem Nouvelle en Médine. Médine est le prototype de la nouvelle Jérusalem dont l’ordre ne
saurait être autre que romain. La base universelle est mohammadienne, qui a pour vocation
d’atteindre le cœur immaculé de la Vierge et être conçu en son sein et renaître en roi.
Car tel est le sens de l’alliance ouverte par le Messie, à laquelle a répondu le sceau des Prophètes
Muhamed, le Messager de Dieu. Car la voie agréée par Dieu est royale et non roturière. La Voie
mohammadienne mène à une renaissance et l’appartenance à une lignée royale, tel est le message
du « sang et du corps du Christ ». La marche de Muhamed et la renaissance Christique sont
l’aboutissement de la Voie Abrahamique et le signe indéfectible de la Passion de Dieu à l’égard de
Son serviteur. La démarche du profane est en vue de Dieu, dont la finalité est l’apothéose et
l’initiation au message Divin le début. Et donc, l’agrément de sa personne en tant que serviteur
invité à hériter est la gnose. Car la Parole de Dieu n’est pas morte, et elle vit dans l’Âme du
Serviteur d’Allah, ainsi le Miséricordieux est le seul à montrer la voie de la Vie éternelle.
Ce n’est pas un secret, mais tout partage la reconnaissance de ce phénomène qui est mystère.

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VII. Manifeste de Râ
La responsabilité s’assume. La capacité à contracter relève de la puissance de la responsabilité.
Celui qui assume, justifie. La justification s’exprime par celui doué d’entendement.
L’irresponsable ne saurait se justifier par manque d’entendement. La puissance de la
responsabilité l’aptitude à négocier.
L’entendement s’expose dans la cohérence et saurait absoudre l’incohérence. Mais
l’entendement ne relève pas de l’omniscience.
En effet, l’irresponsable ignore sa propre ignorance. Et Allah ne rend compte à personne. En
cela, il n’y a rien à comprendre ! Force !
L’incohérence de l’irresponsable le mène à un non-sens par manque d’entendement.
Le criminel est responsable mais ne reconnait pas son tort et souhaite éviter la sanction par les
moyens du faux témoignage.
Le criminel nait par la faute envers l’innocent, par la loi du Talion, selon le Loi de Dieu La
Justice.
Dieu ordonne en premier le droit. Allah est L’Autorité Souveraine. Allah est sans associé. Et les
fidèles sont une tentation, source de chaos, pour les infidèles. Qu’Allah secourt. Patience mère
des vertus.
Un droit se reconnait par la preuve. La charge de la preuve incombe au demandeur. Si le droit
existe alors il se justifie, par la force du droit. En toute Justice.

|La damnation a plusieurs portes.


Être subjugué par le tort de ses propres œuvres et ne pas pouvoir atteindre l’absolution est une
porte Magistrale.
Par La Majesté Divine d’Allah le Dieu des mondes, Le Sublime.
La main est Celle d’Allah, que l’on soit conscient ou non. Le fidèle place sa confiance en Allah.
Il n’y a de Divinité que le Miséricordieux.
Celui qui juge un discours incohérent est apte à identifier l’incohérence et ne doit pas dans son
argument faire preuve d’incohérence. Sinon il est pris dans son propre filet. L’appel à la foi n’est
jamais un argument. L’argument d’autorité émane d’une personne qui n’appelle pas à la foi et
dont la production intellectuelle est basée sur un argument solide et non spéculatif. C’est un appel
à la foi crédible, pas plus. Croire savoir est vain. Juger en vérité n’est pas vain. La magie est
vaine. Par la science. L’oppression et la persécution contre un tel, prennent naissance dans un
jugement vain qui s’applique contre le persécuté. Sinon c’est une vengeance justifiée.
L’irresponsable appelle à la foi sans argument valable. Qu’il soit fou ou criminel feignant
l’innocence. Le fou est aliéné, le criminel à punir. Justice |

Il n’y a de Divinité que Dieu. Le nom de Dieu est Allah.


Il n’y a de Divinité qu’Allah seul sans associé.
Allah est l’Autorité. [ Pouvoir Absolu ]
Allah est le Puissant, Le Sage . Allah est la Vérité.
La règle est arbitraire, par le Puissant, Le Sage.
Allah est La Justice. Paix !
Râ est le serviteur d’Allah. Allah le considère comme Son Représentant légitime de droit divin.
Le Représentant légitime est Souverain. La preuve du droit est libre de toute usurpation. Allah
Divinité de fait et de droit.

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Le Droit de Dieu est le droit Divin. Nul fidèle ne saurait renier le droit divin.
Le droit divin se reconnait sans usurpation à travers la preuve de Dieu.
Puisque le miracle peut prêter à confusion, alors la preuve la plus parfaite est écrite.
Le droit n'est-il pas écrit ?
Donc le droit divin, afin de s'aligner et ne pas pervertir l’Ordre, est stipulé de façon écrite.
Allah m'a nommé comme Son représentant légitime. Le mandat et l'authentification s'exposent
dans ce Livre.

Livre écrit sous inspiration d'Allah qui est descendu dans mon cœur et que j'ai transcrit en
suivant la guidée d'Allah. Le livre sera clos à ma mort.
Ce livre fait office de lettres de créances adressé à la "Nation" qui exerce la souveraineté.
Par ce livre Allah mandate Râ au rang de Son représentant légitime. Il m'a accordé le nom de Râ
ainsi je suis nommé. Le mandat est de droit divin.
La charge de la Preuve de Dieu incombe à Dieu. Dieu étant supposé Souverain des souverains.
La Preuve de Dieu est apparue par mes soins. La preuve de Dieu est descendue. Le nom de Dieu
est Allah ( officiellement ). En vertu de la Souveraineté d'Allah et de la Preuve d'Allah descendue
le rédacteur le dénommé Idriss El Khatib alias Râ est dûment nommé pour représenter
légitimement Allah, à l'exclusion de tout autre à moins qu'il apporte sa nouvelle preuve sinon
c'est un usurpateur. Le fidèle croit en le Coran car c'est une Preuve d'Allah. [sourate 98 du
Coran].
Si on croit au Coran on croit à la preuve d'Allah. Si on croit à la Preuve d'Allah on ne peut renier
mon livre et me renier en tant Représentant légitime d'Allah qui confirme le message coranique
dans le livre descendu.
Comment un fidèle enfant de l'islam peut-il renier une Preuve d'Allah ?
Il ne peut sinon il renie la Foi elle-même et apostasie. Préférez-vous les choix humains au choix
Divin
Qui en Islam saurait être mon supérieur hiérarchique de droit sans droit divin ? Seul l'injuste
outrepasse les limites. Mais mon souverain est Allah. N'êtes-vous pas heureux qu'Allah nomme
un représentant de droit divin ?
Préférez-vous les choix humains au choix Divin ?
Renieras ?
Râ ne renie pas Allah, mais renie celui qui renie Allah.
Je n’associe personne à mon Dieu. Allah le Dieu !

Qui est ton Roi ?

Qu'Allah bénisse le véridique et châtie le menteur, l'usurpateur.


Celui qui ment sur Allah le mensonge retombera sur lui. Allah est prompt à régler les comptes.
Allah soutient le véridique et le légitime contre le menteur et l'usurpateur dans l'éternité.
Allah est Maitre de la vie d'ici-bas et de l'au-delà.

Celui qui se base sur une Preuve claire venant de son Dieu est-il comparable à ceux qui suivent
leur passions et dont on a embelli leurs mauvaises actions ?

Il n'y a de Divinité qu'Allah Seul sans associé à Lui la Souveraineté et à Lui la Gloire.
Allah n'associe personne à Sa Souveraineté ni à Son Commandement.

66
Allah donne la vie et la mort, il est le Vivant qui ne meurt. Nul ne Lui égal.
Allah est Unique en l'Un. Le Dominateur Suprême Le Contraignant.
Le retour est vers Allah, bon gré mal gré, autant se préparer.
La bonne fin appartient aux pieux.
La Preuve d'Allah réconforte les fidèles et provoque l'aversion des infidèles.
Allah est l'Autorité s'y soumettent volontairement les fidèles.
Allah accorde un délai mais ne néglige rien. Il est Justice alors ne soyez pas injustes. Remettez
le droit aux ayants droit, et respecter le Droit Divin qui prime sur tout autre. Aucun mal ne touche
Allah.
La Vérité chasse le faux. Inspiration
Montrez-lui que vous avez la foi en Lui dans Son Mystère, Il éprouve chacun pour déterminer
qui est le meilleur. Le Système d'Allah est le Salut, le seul agréé.
Voici le message que je transmets. Je souhaite mourir en tout Salut.
Je donne ma vie ma mort à Allah et Lui je consacre mes œuvres.
Je prête allégeance à Allah. Et je renie le cœur grand ouvert le faux dieu et l’usurpateur !
A bonne entendeur Salut ! Je prétends détenir cette preuve qui révèle le droit divin m'agréant
comme Représentant légitime d’Allah.

Quiconque a de l'intelligence et du bon sens qu'il investigue la prétention au droit divin. La


Preuve d’Allah faisant foi de cela dans un Livre porteur de ce Message et le confirmant.
J'appelle à l'Autorité légale de reconnaitre l'Autorité légitime et de ne pas agir en démontrant à
travers l'acte suffisant que Allah l'Autorité a un rival d'Autorité.
Que le fidèle parfasse son culte de l'Un, et je prie Dieu de ne pas me considérer comme un
associateur appelant au polythéisme à travers un cœur grand ouvert à l'infidélité.
Allah n’a pas de suppléant.
Qu'Allah protège les siens contre ceux qui souhaiteraient les persécuter. Allah est Victoire et
Droiture.
Il n'y a de Divinité qu'Allah Seul sans associé aucun, et j'atteste que Muhamed est Son
Messager. Puisse Allah me donner la mort en Islam. Gloire à Allah. Justice terrasse l'injustice,
par la Puissance et la Force. Allah est Capable de toute chose.
J'ai entendu et j'ai obéi. Miséricorde Divine embrasse-moi.
Râ serviteur d'Allah est du nombre des adhérents à l’Islam ( muslims : salués/salutaires).
La vérité se distingue de l’erreur. Allah accorde la Souveraineté à qui Il veut. Allah est Autorité
les rebelles n’obéissent pas à l’Autorité. Je vous invite à obéir à Allah. Obéissez à Allah et à ceux
qu’Allah a donné autorité. Allah, règne en Législateur et Juge, Exécute. Qui secourt la cause
d’Allah, Allah le secourt. Allah est le Sauveur qui n’a pas besoin de secoureur. Il apporte le
moyen du secours. Les injustes sont des infidèles. Qui secourt les infidèles ? Allah est Justice.
L’injustice n’a aucun recours contre la Justice. |

Pour servir et faire valoir ce que de droit. Allah Justice.

La Justice a un degré de Liberté plus élevé que l’injustice.


L’injustice n’a aucun recours contre la Justice.
Entre l’injustice et la Justice, il y a la liberté.
La liberté est un droit à l’action. Le hasard est l’absence de règle, l’absence de règle est
l’injustice.
L’expérience sensible démontre l’absence de hasard absolu. Tout n’est pas que hasard en effet…

67
Le hasard est une illusion. La règle est la réalité.
La croyance est une illusion, la règle est une science.
La règle est arbitraire. La Justice Liberté.
La science ne produit aucune injustice. L’injustice n’est pas inconsciente, la conscience la
reconnait en toute justice.
Tous pour Un, Dieu pour tous. Tous en Tout.
Ce qui est objectif relève de l’explication et répond à la question : « Quoi ? ».
Ce qui est subjectif relève de l’interprétation et répond à la question : « Comment ? ».

Objectif ∪ Subjectif = Sens


Sens ∩ Coherence ≠ ∅
∅≡ Non Sens. Le non-sens mène à la déchéance. Toute recherche relève d’un algorithme (connu
ou non ) . L’algorithme est pensé ou réalisé. Le progrès est amélioration, et il est passage par une
porte. On entre et on sort. La droiture ne bouge pas. Elle est le moyen.
En toute Justice :

Propriété : { Usus, Fructus, Abusus }

Souveraineté = [ Action + Conscience ] , Avec Action ∈ { -1 , 0 , 1}

b ∩ non (a) = injuste.


b ∩ a = juste

L’Etat est une fonction tel que f(a) = b.


Celui qui donne la conscience peut la retirer, ou ne pas la donner.
Tel est le Maître de la conscience.
Conscience se rend compte d’elle-même. Le don de conscience est prise de conscience.
Inconscience est absence de conscience, en part ou en plein.
La prise de conscience développe la conscience. Inconscience s’exprime par manque de droiture
et rigueur, elle se démontre par l’incohérence et l’incohérence est un non-sens, et le non-sens est
par principe un égarement. Conscience constate que l’inconscient est perdu.
Justice : {« Le Maître de la conscience est arbitraire »}
L’injuste se rebelle face au Maître de la conscience, le juste s’y soumet et salue. Salut au Juste.
La Justice récompense et punit.
Allah La Justice est l’Autorité : Pouvoir Absolu. Allah Dieu des mondes !
La Raison de plus fort est toujours la meilleure. Allah est le plus fort. Allah est le Fort, Il est
détenteur de la Force plus qu’eux.
Qu’est-ce que la Force ? La Force évite le blâme. Le blâmé est condamné. La Force maintient la
Liberté. Sans liberté nulle Force. On ne blâme pas le Fort, par principe et de fait. A moins de
prétendre être fort. Tout revient à Allah, le Dieu des mondes.
Le droit n’a pour objectif que d’éviter le blâme qui condamne.
Ainsi le droit préserve la liberté de celui qui agit sous son ordre.
L’ordre nait du chaos, et l’ordre n’a pas besoin du chaos. Le chaos exprime une liberté et la
liberté se maintien par l’ordre. Sinon le chaos est inconscient, et l’inconscience est une prison. La
prison confirme que l’ordre règne en Maître. Par la Raison du plus fort. L’ordre n’est pas
unilatéral, par la Raison synallagmatique. Ordre et chaos discutent- ils ?
Qui ignore la Raison l’a certes perdu …Telle est la Vraie Nature de la Force. C’est Lui, Allah !

68
La sagesse est une découverte du sens. La science est le moyen de poursuivre le sens.

Détenteur de l’énorme grâce : [Réceptacle de la sagesse, celui qui transforme l’ennemi en ami
sincère, Allah].
La science sans sagesse est vide de sens. Le vide de sens est contraire à la recherche
scientifique.

Pour tout mortel, à jamais commence à un moment. A jamais immortel deviendra le commun
des mortels, avec ou sans vie.
L’Eternel détermine : l’heure __________________ Allah.

Telle est la Raison du plus Fort.


Arbitraire
Les divinités invoquées en dehors d’Allah ne sauraient vous secourir, elles ne sauraient se
secourir elles-mêmes et ont besoin d’être secourues. Qu’Allah secourt les fidèles. Allah est le
meilleur Maître et le meilleur Sauveur.
Allah est Souverain des Cieux et de la Terre, c’est une Monarchie de fait et Droit Divin. Qui
osera toucher à cette institution sacrée ?
Qu’Allah prenne dans sa douceur par le museau celui-là et qu’il le fasse comme un rat ! La
Volonté d’Allah est Sanctifiée ! Chahullah !
Y a-t-il un meilleur refuge qu’en Allah ?
Allah, Dieu de la sécurité !
Glorifiez et sanctifiez Allah votre Dieu qui donne vie et qui donne mort. Allah est Roi et fais le
Roi sans intermédiaire. Pur et Parfait !

De l'ontologie du faux :
Le faux relève du changeant.
Le changeant est ce qui disparait.
La vérité ne disparait pas elle est immuable. Elle fait disparaitre.
La règle est arbitraire !
La réalité d'ici bas est une épreuve pour la créature .
L'épreuve consiste à être ferme dans sa Foi en Allah, et le prouver.
Voila le but de la création n'est elle pas une preuve d'Allah ?
Mais la preuve d'Allah n'est pas Allah !
Toute Parole se trouve dans le Livre matriciel au sein de la Table Préservée.

69
Par le Trône établi découle le droit divin. La création est pour l'Homme et non l'animal. Et
l'Homme est pour Allah. Voilà la faveur immense, transformez l'essai en grâce immense par la
Foi en Allah le Sage et rendez votre ennemi un ami.
L'au-delà est une réalité aussi, car la réalité est multiple, c'est votre univers mental.
La voie du Salut est dans l’application verbale et comportementale du Monothéisme Absolu, à
travers son indéfectible reconnaissance : C’est Allah, Lui c’est Allah. Reconnaitre Allah ! La
Rigueur d’Allah est réelle !
On appelle cela le Tawhid, qui signifie Unification.
Cette unification n’a de sens que lorsque l’on admet que le principe de la double vérité est
fallacieux, et que l’on s’adonne à les unifier en une seule. Une.
Le Tawhid commence par la reconnaissance de la Divinité au travers de la réception de Son
Message.
Mais l’aboutissement dans la sincérité de cette démarche n’est réalisé que lorsque le discours du
message et co-cohérent avec le discours de celui qui accepte le message.
Autrement dit, le Tawhid ne se réalise que lorsque la Raison est Une.
Communion entre celle du Message Divin et celle de celui qui la reçoit, la prêche et applique
son contenu.
A défaut, l’incohérence entre la Raison du dit fidèle et celle du message divin, ne signifie que
l’acception du principe de la double vérité (voire plus…), soit le déni inconscient ou conscient du
Tawhid.
( Tawhid : Doctrine dogmatique islamique du monothéisme absolu et de l’unité métaphysique )
Saurait-il en être autrement ? Bon sens ne saurait tromper !
Le cœur a ses raisons que la raison ignore ! L’absurdité est une méconnaissance.
Ce qui se conçoit bien s’exprime clairement et les mots pour le dire viennent aisément.
Quel pire injuste que celui qui forge un mensonge contre Allah, le Dieu ?
Malheur à celui qui prétend à la révélation alors que rien ne lui a été révélé. Les bonnes idées
viennent d’Allah ! Et pourtant !
La vérité se distingue de l’erreur.
Reniez le faux dieu et ayez foi en Allah !
La révélation divine ne peut être qu’un profond bienfait !
Y aurait-il une Autorité en dehors d’Allah ?
Une fois le message divin accepté, la démarche fidèle consiste à raisonner !
Le cœur ne saurait ignorer Sa Raison !
Le raisonnement en vue d’Allah ne saurait faire fi de la Sagesse.
Y aurait-il quelqu’un pour raisonner ?
Allah est le Puissant le Sage
Saurait-on résister à l’Irrésistible ? La marche est vers Allah !
Le Sage n’aime-t-il pas la Sagesse ?
Connais-toi toi-même, voilà une parole philosophique !
La sécurité est une domestication du danger et le danger relève de ce qui fait peur, la peur est un
étranger. D’où il faut accueillir son prochain comme soi-même, et accueillir soi-même comme
son prochain. La Vérité est Amour !
La certitude est un confort. La certitude est une croyance.
Le doute remet en cause le confort par la confrontation au principe du faux qui appelle à
reconnaitre et admettre le principe de non contradiction.
L’habitus qui constitue la croyance est un habit que le sujet est appelé à enlever et se mettre à
nu.

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La confrontation en soi-même et l’appel à la cohérence ouvre la voie au choix.
Dans le sens où le libre arbitre ne nait en le sujet doté de raison que lorsque le doute le traverse.
Le libre arbitre n’est que l’expression d’un choix entre deux voies, celle de la confrontation du
faux et de son annihilation ou la poursuite de la cohérence.
La motivation qui pousse au choix est déterminé par la confiance en soi et l’amour propre. En
cela, le sujet qui s’incline face au faux, ne s’incline que par médiocrité et peur de l’échec face au
combat avec soi-même. En effet, si le combattant, perd il se retrouve avec soi-même sans un
amour car en échec. Le perdant ne s’aime pas, et le lâche a peur de réaliser l’absence d’amour.
Cette démarche relève de l’absence d’amour propre. L’Amour se mérite. Le mérite relève de la
réalisation de sa preuve d’existence. L’Amour est en démonstration pratique et non théorique.
Pour être aimer il faut mériter d’être aimé.
L’Amour qui se mérite se fait par un sacrifice du faux en soi qui consiste à la mise à nu de ce
faux, qui en l’espèce purifie du défaut afin de pouvoir s’engager purement dans l’Amour.
La démarche amoureuse est une perte de soi avec de s’engager dans le Moi.
Le soi est le sujet et le Moi est le divin.
La mise à nu est perpétuelle jusqu’ à l’extinction de soi dans le Moi.
Le Moi étant divin, il est éternel. L’extinction de soi ne s’arrête donc pas, tant que le contrat est
bilatéral. Pour rappel le Moi est éternel et donc toujours prêt à accueillir.
Quand on s’accepte soi-même on grandit dans le Moi, et a contrario en se rejetant soi-même
cela revient à renier le Moi.
On peut dire que la Foi en Dieu s’exprime en l’individu par lui-même en lui-même et au regard
d’autrui. Celui qui n’est pas hypocrite a une approche tridimensionnelle où se croise le divin,
l’individu et autrui.
On en déduit l’exhortation prophétique : « Vous n’aurez la foi que si vous aimez, et vous
n’aimerez que si ce que vous voulez pour vous-même vous le voulez pour autrui, afin de susciter
l’Amour : passez le Salut à autrui ! »
Soit dit en passant, cela prouve la validité du principe du hadith prophétique.
En effet ce hadith est éloquent de vérité car confirme le processus psychologique cohérent
philosophiquement avec la démarche en Théophile ; expliqué plus haut.
Dieu est Amour.
S’opposer à Dieu produit la haine, et la délivrance de ce mal revient à se confronter avec soi-
même et réaliser en acte la reconnaissance de cette confrontation et l’acceptation par l’accueil de
l’étranger : autrui !
Ainsi qui s’engage dans la connaissance de soi, pratique la rencontre à vocation amicale avec
autrui. L’un ne saurait être valide sans l’autre.
La démarche amicale consiste à élargir la prison de la réalité en accueillant le plus de monde
possible afin que la Prison qui enferme tout un chacun inclut tout le monde et si tout le monde est
dans la même prison, alors par l’effet de la totalité cette prison disparait et apparait le vrai
domaine de la Liberté.
Amour Amitié Liberté Délivrance en la Divinité !
Qui n’aime pas n’est pas ami, qui n’est pas ami retient la liberté et qui retient la liberté est fausse
divinité.
D’où la Vérité libère, et la Vérité est Amour, Dieu est Amour.
Aimez-vous les uns les autres !
Il faut mettre la tête sous l’eau pour se rendre compte qu’on respire !
La glorification de Dieu consiste en une natation dans l’air !
C’est en se confrontant à la mort que l’on risque en nageant dans l’eau, que sur Terre en

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pratiquant la science de cette natation aquatique que l’on trouve la Vie.
La Vérité libère, la liberté est Amour et l’Amour est la Vie.
La mort est à chercher dans la confrontation avec soi et l’extinction de ce soi en le Moi, voilà la
Vie. On ne peut célébrer la Vie quand se rendant compte de la mort.
Allah est le Vivant à célébrer mais face à Lui nous devons mourir.
Cette prise de conscience est une soumission qui est Salut.
La musique est l’art de brasser du vent. Sa science exprime le souffle qui anime la personne. Et
l’animation est un mouvement appelé : danse.
La danse est un rituel qui est une forme d’expression du Culte auquel s’applique la personne.
La musique et la danse sont des arts, et tout art est un appel au spectateur.
Qui connait son spectateur, connait son dieu. Le profane ne reconnait pas le sacré. L’initiation
consiste à profaner sa propre profanité. Cette démarche sacrificielle démontre la reconnaissance
du Sacré .L’initiation consiste à se soustraire de l’état agnostique vers la gnose, dont le
développement exprime une mystique.
Et la gnose s’accomplit dans la démystification.
La gnose est le discours qui relève de l’aboutissement de la démarche qui est mystique.
Qui ignore la mystique n’approche pas la gnose. Qui n’approche pas la gnose est profané, par le
sacré. La profanation est expression de la sacralité en une charité relevant d’un principe
universel.
L’art appelle à la science et le lien est mystique. La gnose en tant que sacralité n’est plus
blasphème, ni blasphématoire. Mais le profane profané peut le penser. Cela parait laid, mais la
Beauté est objective et la laideur subjective.
La laideur se remet en cause face à la Beauté. Et la Beauté est absolue, elle ne pense pas, ne
doute pas mais rend perplexe.
La perplexité vient de l’insoutenable constat sans explication que la Beauté n’est pas perfectible.
Le perplexe est béat.
Et la Beauté est la seule image de l’Être qui soit accessible au devenir, qui en tant qu’entité
relative doit se faire belle pour ne pas être victime de son propre affront et sa propre honte. La
beauté rend timide.
Ce comportement de mise en esthétique est en soi une démarche mystique.
Le mystique tend vers l’éthique, qui admet une déontologie exprimée dans un cadre théorique.
Car le théorème de la Beauté est ailleurs, en vérité.
Il n’y a de connaissance de ce théorème que la reconnaissance de sa Transcendance.
Et la Beauté relève de l’idéalisme.
Le mystique est un particulier avec ses propriétés et il ne saurait se sacraliser à travers
l’aboutissement gnostique dans l’immoralité.
La morale est universelle en Vérité.
On dira que la mystique est ondulatoire jusqu’à la droiture.
On peut battre cette idée par l’exemple du serpent de Moise qui redevient bâton.
Puisque le bâton précède le serpent, alors sans motivation de droiture la mystique n’est que
magie. Et la magie est ruine de soi, par la puissance de la Droiture qui lui met le miroir en face
mettant à nu la laideur.
La magie se soumet que par l’exercice de l’idéalisme transcendantal.
Le pouvoir subjugue.
La Vertu : Développement du Plein par renonciation.
Le vice : Développement du vide sans renonciation.
Juste milieu : Tao/Dao . C’est un état de confiance.

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Être
Ni non être Ni devenir
Ni mâle Ni femelle
Ni mouvement Ni repos
Ni néant Ni plein
Ni idée Ni matière
Ni quantité Ni esprit
Ni vivant créé Ni mort créé
Ni bien Ni mal
Ni lumière Ni obscurité
Ni en puissance Ni en acte

On rentre dans le Tao par la vertu et on l’applique dans le wu-wei.(Action dans l’inaction).
Le Tao mène à l’Être, l’Être délivre le Nirvana.
La béatitude relève du divin, le naif est du regard du malin.
La Vertu socle de la Prospérité.
La Vertu inclut et le vice exclut. Par principe.
Le Tao est la Voie. La Voie du Parfait. On y accède par l’obéissance à l’Être, c’est une prise de
conscience. La vertu apporte la satisfaction, tel est le bonheur. Le vice engendre la frustration,
porte du malheur. La vertu ne saurait se former sans l’expression de la piété.
La piété relève du bienfaire et du bien penser dans la conscience de Dieu. La piété est salut et le
salut est piété. La vertu relève de l’excellence, et l’excellence n’a pas d’école. La vertu s’exprime
lorsque Dieu devient Passion.
Le vice s’apprend par un enseignant. La vertu est au moins synallagmatique et le vice unilatéral.
Reconnaitre Dieu, c’est renoncer à l’école. Renoncer à l’école c’est s’engager dans la vertu.
Dieu n’a pas d’enseignant. Le vicieux renonce à Dieu.
Dieu est, selon toute activité consciente, le meilleur.
En tant que meilleur, il n’a pas d’égal. Le vice ne mène qu’à l’infidélité. Allah secourt.
Le vicieux peut-il prétendre reconnaitre Dieu ?
La prétention à reconnaitre Dieu par le vicieux n’est-elle pas un faux témoignage ?
Le vice nait lorsque la passion devient dieu. Le vice s’exprime lorsque l’on prétend à la divinité
( en privé ou en public ) sans Allah.
Alors dans l’erreur/faute de cette expression, on s’use, on est abusé et on renie sa prétendue
divinité (la passion), en cherchant la divinité en dehors de soi.
Ainsi le vice est le développement du vide sans renonciation. Le vicieux perd son âme. Ruine de
l’âme. L’âme est ce qui reste auprès de Dieu lorsque le corps disparait du témoignage autre que
Dieu. Et Dieu donne la science.
La vertu et le vice sont en conflit par la perturbation de satan, l’incarnation de l’opposition. Je
prends refuge contre satan, le diable banni hors de la Miséricorde du Saint Souverain.
La vertu appelant à la concorde et l’union, le vice y renonçant.
La concorde en Dieu est le Salut. Dieu n’admet que le Salut comme Voie.
Allah est Dieu, Divinité, c’est l’Être.
Le bien et le mal sont subjectifs. La vie et la mort sont créés. L’Être n’est ni vivant créé, ni mort
créé.
On admet que l’Être est le Vivant qui ne meurt pas, sans savoir Sa Vie.
Le bien et le mal sont relatifs et leur valeur ne peuvent être interprétée qu’au regard de la Loi.

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Nul ne renie son propre arbitraire. Evidence !
La Loi émanant de Dieu. Dieu est Le Juge.
L’affaire appartenant à Allah, Le Dieu des mondes.
Allah est le Premier et le Dernier doté de l’arbitraire.
Dans l’intellect, la vertu relève d’un discours de cohérence. Alors que le vice relève d’un
discours de la co-errance. On écrit co-errance car le vice est en compagnie de celui qui le perd et
le mène à sa perte.
Le vice est donc incohérent et l’incohérence est un non-sens, et nul doute que le non-sens mène
à la déchéance. A mesure de son poids.
Allah est le Miséricordieux, L’Arrogant dans Sublime Grandeur, La Justice.
Allah n’aime pas les traitres !
La Justice est synallagmatique. L’injuste opère de façon unilatérale.
Allah n’aime pas les traitres ! Allah est sans associé aucun .
La haine n’est pas nécessaire, Allah donne le nécessaire.
Sa Colère n’est, par contre, guère une illusion.
Sa Colère est le signe de la damnation de celui qui l’encourt.
Par Son Arrogance Sublime, Allah ne craint pas les conséquences.
Les Lois de Dieu consistent d’abord en des interdits. La voie de Dieu consiste en l’obéissance
aux Lois et le développement du Moi en Dieu.
Le développement est une aumône en Dieu.
C’est un don de soi, pour répondre au don de Dieu.
Allah n’aime pas les ingrats, l’ingratitude est une infidélité.
Dans le domaine de ce qui n’est pas interdit, on considère cela l’espace de la moralité, et le Salut
oblige à son amélioration ou préservation.
Dieu pour tous, tous pour un.
Il n’ y a de Divinité qu’Allah Seul sans associé, aucun.
Le Salut relève de la Vie et non de la survie. Voire même plus, il est au-delà de la vie et de la
mort.
Nul n’est seul, sinon Dieu. On peut connaitre la solitude certes. La voie de Dieu est solitaire.
L’essence relève de l’Être. La substance relève du devenir.
Ce qui est en devenir n’est Être, et connait une absence d’essence.
Le devenir a pour but de chercher l’essence. La recherche relève de la conscience.
La recherche d’essence s’exprime substantiellement par la qualité de l’âme.
Ad Vitam aeternam.
La ruine de l’âme relève de l’impossibilité de cette démarche et l’impossible est infernale.
La recherche de l’essence dans la substance est une forme d’idolâtrie. L’idolâtrie détruit l’âme.

Par la Vérité : L’Être,


La création est une réalité, elle est maintenue que par l’Être.
Le sort de la réalité relève de la seule et unique Souveraineté de l’Être, sans partage avec aucun
devenir.
Par le discernement, admettre l’anéantissement de la réalité dans le néant sa source primordiale
est la seule connaissance.
La lumière de la connaissance enseigne que la réalité est une création et une récréation
maintenue par L’Être et ne dépendant que de Lui.
Mais la connaissance de la récréation n’est délivrée à la créature que lorsque celle-ci admet
l’anéantissement, ainsi que l’Être en tant qu’Être, et le devenir en tant que non être.

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L’incréé est incréé, le néant est incréé, le néant est perpétuel et donc le devenir vers le néant est
un anéantissement qui est cohérent avec la symbiose du devenir et du néant. Par l’Eternel.
La réincarnation perpétuelle revient à considérer L’Être comme un devenir et un devenir comme
un Être. Et cette perpétuité revient à renier autant l’Être que le devenir, tel est l’anéantissement.
Cela n’est en rien et pour toujours nullement le Nirvana.
C’est considérer le néant comme absolu et renier l’Être en tant qu’Être.
L’ingratitude incarnée et réincarnée dans un perpétuel anéantissement sans substance ni trace
d’essence, la pure inconscience sans délivrance.
Or le Nirvana n’est que perpétuelle délivrance. Mais la sentence revient à se renier en tant
qu’Être et admettre sa vacuité.
Il n’ y a aucun absolu dans la réalité.
Déclarer une prétendue réalité absolue produit le déni de toute réalité et ses substances dans un
perpétuel anéantissement.
Y a-t-il un absolu dans le néant ? La Vérité est-elle aliénable et corruptible ? Vide de sens ?
Ou le bienfait qui satisfait, source première de la béatitude relève-t-il d’une substance ? Quel
bienfait rendez-vous ? Qui cherche trouve.
Il faut croire. Allah sait, et Il sait mieux…
Y a-t-il une vertu dans l’ingratitude ?
L’essentiel est dans l’Être, on n’y accède, dans la démarche, que par le déni de la réalité en tant
qu’Être, et en admettant notre propre vacuité, la réalité de notre non-Être. Voilà, la démarche du
Saint devenir.
L’Être appelle au Nirvana, ne le renie que l’ingrat. Beaucoup d’appelés peu d’élus ; pouvez-
vous dénombrer les déchus ? Cycle et recycle.
Du déchu, que reste-il ?

L’Être demeure. Karma !

Le yogi éveillé renonce à la perpétuelle réincarnation car il recherche le Nirvana.


L’Être est inatteignable mais le Nirvana est un don. Beauté !

Le Lotus pousse et fleurit par la Volonté de l’Être. Namasté

L’Homme de Dieu n’est pas un religieux. Il est soit philosophe soit yogi.
Un yogi ne saurait se définir sans philosophie.
Le philosophe développe en effet sa moralité. Il acquiert des valeurs qui légitiment son action et
sa pensée et le distinguent du profane qui n’obéit qu’à ses désirs primaires, passionné par le vice,
comme ensorcelé. Sans pragmatisme aucun. Sait-il au moins ce qu’il fait ? Ou croit-il savoir ? La
morale s’exerce en pratiquant le respect des règles universelles.
J’entends par règle universelle, celle qui convient à chaque personne particulière.
Une règle consiste de façon circulaire à ne pas outrepasser un interdit.
On peut citer quelques règles universelles :
Ne pas voler
Ne pas tuer sans droit
Ne pas commettre d’adultère
Ne pas commettre de faux témoignage
Ne pas déshonorer ses parents
Ne pas tricher dans les poids et les mesures

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Ne pas associer à Allah
Ne pas dire sur Allah ce que tu ignores, voire forger un mensonge
Ne pas gaspiller les biens de l’orphelin
Ne pas pratiquer la sorcellerie
Ne pas s’adonner à l’immoralité en public ou en privé
Se repentir et demander Pardon à Allah
S’interdire l’avarice
Interdits alimentaires
Craindre le châtiment divin et espérer sa récompense.

L’immoralité consiste à agir dans le but de provoquer la colère divine ou agir contre sa
conscience propre. De manière générale, une règle universelle permet l’équilibre des rapports
sociaux et évite la violence qui perturbe le vivre ensemble général et la tranquillité particulière.
L’ordre est le résultat de l’application des règles.
Le chaos ne permet pas le vivre ensemble.
La règle universelle a pour objectif la lutte contre le mal. Le mal consiste à agir contre autrui ou
soi-même de façon inappropriée.
On agit par mal seulement dans le cadre de son ignorance.
On ne sait pas les conséquences de son acte quand bien même on pourrait y croire. Allah sait.
Admettons notre mal en cherchant à s’améliorer. Purifiant et purification.

Le mal, n’étant pas un principe qui convient à tout le monde, ne saurait être tenu pour un
principe universel ; il est uniquement particulier à la personne qui le réalise. Le mal fait est contre
soi-même, surtout !
Par conséquent, le mal s’attache à son acteur qui ne saurait le propager qu’en cachette.
Il s’ensuit que le mal atteint principalement son acteur en réduisant la teneur de son âme et en
sclérosant sa pensée et ses actes.
Il en va de même pour un groupe maléfique qui doit cacher ses intentions du grand public sous
peine d’ostracisme ou/et sanctions plus pénibles. Le mal est réel.
Le mal distingue son acteur à travers ses défauts et donc entache sa réputation.
Ses actions sont illégitimes et la société lui retire sa confiance. Le mal isole le maléfique par au
moins un moyen.
Si le mal se multiplie au sein d’une société alors chaque individu verra sa liberté se réduire à
cause du mal d’autrui, et in fine se détruit par implosion. En effet, le mal ne permet aucun
développement.
Le mal étant destruction de valeur ne produit que la déchéance à terme.
Ce qui n’obéit à aucune règle finit par s’effondrer. Tout comme une maison bâtit sur des
fondements instables, s’écroule sous le poids de sa tortuosité : Elle ne tient sur rien de solide.
L’ordre résiste au chaos, mais le chaos est absorbé par l’ordre.
Le mal fait régner le chaos en le méchant. Les règles que suit le vertueux apaise son âme durant
son séjour terrestre et lui assure un contentement.
Le vertueux ne se contente pas de s’abstenir de faire le mal, il avance vers autrui avec de bonnes
dispositions.
Alors que le mal est réducteur, le Bien se multiplie. Dans le sens où le Bien profite au récepteur
et à son acteur quel qu’il soit.
On peut voir cela comme une bougie qui éclaire dans l’obscurité, cette bougie en allumant une
autre bougie, ne perd en rien de sa lumière !

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Y a-t-il une autre récompense pour le Bien autre que le Bien ?
Le Bien qui résume cela n’est autre que la charité. La charité qui consiste en un bon acte ou une
bonne parole. Tout Bien est une forme de charité, si le bien ne remplit pas les conditions de
charité, alors il ne saurait être considéré comme Bien.
La charité est un don fixe ou temporaire qui pourrait profiter à n’importe qui.
Il est à noter que le don qui a pour objet recevoir davantage est un commerce et ne revêt
nullement la forme de la charité.
Le mal est la dette sur le dos du vertueux qu’il transforme en actif et ainsi augmente sa valeur en
vertu. Béni soient les mauvais, ils rendent les vertueux riches dans le Royaume de Dieu.
Le travail paie, en effet.
Le Bien permet le développement de soi et par extension de la société. Le fondement principal
de ce développement est la confiance mutuelle.
Cette confiance permet à la société de se perfectionner. La confiance mutuelle est sécurité dont
l’effet demeure la protection des propriétés et des propriétaires.
Il s’ensuit que les échanges se font avec aisance sans compromettre ses membres. C’est ainsi
qu’apparait la Prospérité qu’elle soit matérielle ou immatérielle.
La confiance sans Dieu, n’est que division des envieux.
La jalousie détruit la vertu comme le feu la paille.
On remarque que ce type de société se base sur le comportement vertueux et embrasse tout type
d’individu tant qu’il respecte l’universalité des règles et qu’il participe par l’acte de Bien. Allah
vit. En effet, on peut dire que la diversité de cette société produit une richesse culturelle et
politique. La richesse est force.
Et sa richesse économique ne peut que suivre par l’attrait de son universalité.
Dans la mesure où cette société convient à n’importe qui, alors n’importe qui peut échanger
avec elle et cela produit davantage de richesse et de prospérité. Cycle vertueux.
Une telle société pour perdurer doit établir, faire respecter les règles universelles et punir ceux
qui y désobéissent. Cela signifie que la société doit établir un code de lois dont les articles suivent
uniquement les règles universelles. Celles-ci sont tirées exclusivement de règles éminemment
morales car elles seules sont aptes à convenir à tout le monde.
Dans le cas où, le code de lois inclut des articles ne concernant qu’un individu ou groupe
particulier alors cela défavorisera le reste de la communauté. Il y a injustice !
Dans la rédaction du code de lois, il faut s’assurer que cela ne compromette aucun particulier, ni
favorise aucun particulier.
On accorde le droit par la preuve, et la preuve incombe au demandeur.
Le code de Loi doit inclure tout Homme et en exclure aucune.
La loi est justice pour tous et injustice pour personne.
Telle est La Loi.
Les règles universelles convenant à toute personne en tout temps
(Principe d’universalité) alors le code de lois doit perdurer sans changement. Bien que la
condition matérielle change la condition humaine demeure la même pour chaque génération
d’Hommes.
Le code de Lois ne doit pas avoir uniquement un rôle répressif.
En effet, bien qu’il punisse le crime, il doit encourager la vertu, et la récompenser. La Loi est la
parole de Justice.
En cela, les actes bénéfiques à la société doivent être récompensés et pas être obscurcis. Ces
récompenses doivent être stipulées dans le code de lois.
La Justice n’est pas aveugle ! Quel pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. La Justice est

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meilleure que l’injustice, par Son Pouvoir !
Le code de lois a pour objectif de préserver l’ordre en promouvant l’abstention du mal et
l’encouragement du Bien. Ces dispositions garantissent juridiquement la confiance mutuelle, la
solidarité et donc le vivre ensemble.
Lorsque les règles morales ne constituent pas le code de lois alors la confiance mutuelle
s’érodent et les échanges diminuent ainsi que la solidarité et donc il y a appauvrissement
économique, culturelle et politique. Voire militaire car la raison de combattre est vaine. Qui croit
en la vanité ? Qui combat vainement perd la guerre. Qui peut combattre sans raison et prétendre à
une victoire sinon le barbare.
Le barbare est de facto exclu de la cité ! L’ordre disparait petit à petit, dans la mesure où
certains particuliers sont défavorisés au profit d’autres.
Il s’ensuit que la répression de certains au détriment d’autres devient nécessaire. Bien qu’ils ne
désobéissent pas aux règles universelles.

La vertu d’un code de Lois qui suit les règles morales permet à travers l’universalité de ses
valeurs la pure égalité de tout Homme sous la Loi.
Voilà L’Equité.

Pour faire respecter le code de lois il est impératif de l’enseigner à la population et d’établir des
forces de l’ordre pour arrêter les contrevenants et reconnaitre les bienfaisants. Punir le mal et
récompenser le Bien permet à la société d’avancer dans son développement et augmenter, de
facto par l’incitation, la Prospérité.
Ce code de lois non seulement libère l’Homme du mal mais lui donne les moyens de
s’améliorer. L’égalité sous la Loi est la base de la méritocratie.
Seule une loi juste permet l’exercice de la Justice et c’est seulement ainsi qu’il y a le vrai droit.
On tend donc vers une société idéale où chacun puisse accéder au bonheur.
Une telle société doit lutter contre certains fléaux afin de maintenir son bon état : la maladie, la
faim, et l’ignorance.
On en tire que les principaux objectifs de l’Etat sont :
La santé, l’éducation, l’alimentation, l’habitat, la sécurité contre l’ennemi intérieur et extérieur.
Ceci est le domaine régalien de l’Etat, sous réserve que le Chef soit responsable et digne de son
rang. Aux indignes la déchéance. N’est-ce pas le sort de l’indignité ?
Le plus digne est le plus noble. Le plus noble auprès d’Allah est le plus pieux. L’Etat qui
incarne l’esprit de ces Lois est un véritable Etat de Droit, tandis que celui qui obéit à ses passions
est une tyrannie.
Allah est Dominateur Suprême et Le Contraignant.

Il n’aime pas le tyran arrogant !


C’est Allah L’Autorité !
Divinité !

Une vie réussie consiste en une vie pieuse autant que faire se peut.
Gloire à Allah, Dieu des mondes !
La vie ici-bas a pour objectif de servir Allah afin de préparer l’au-delà.
Le philosophe pieu développe en fait une gnose.
Il préfère nourrir son âme des bénédictions divines sans renier ses besoins matériels. Il consacre
sa vie à Allah autant que faire se peut. Au moins, il en a l’intention.

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Tout Homme peut entretenir une relation unique avec Allah, du moment qu’il ne lui associé
rien, ni personne.
Il suffit de placer sa confiance en Lui et agir en vue de la vertu.
Allah accompagne cette personne tant qu’elle fait preuve de patience dans l’aisance et la
difficulté, n’abandonne pas face à l’épreuve.
Allah éprouve ceux qu’Il aime.

Le système politique qu’Allah souhaite est celui où l’Etat reconnait Allah comme Souverain et
où les citoyens obéissent aux règles universelles, s’encourageant mutuellement à la bonne action,
la droiture, la vérité. Où ils sont solidaires entre eux dans la liberté, l’égalité et la fraternité sous
l’auspice divine.

Allah garant de l’Etat de droit et Souverain des souverains.


Ce système politique élira ses représentants et récompensera les meilleurs citoyens.
En cela, il est à la fois démocratie et méritocratie au sein d’une Monarchie Absolue.
L’Etat ne doit pas persécuter la population à cause de son culte à moins que ce dernier entrave la
loi en les règles universelles.
Tout mouvement de penser est le bienvenu, tant qu’il n’entrave pas le vivre ensemble.
Pour cela, il doit se reconnaitre comme un mouvement particulier et ne pas s’opposer à
l’universalisme des valeurs.
La liberté d’expression doit être garantie, et la critique des idées à travers le dialogue aussi.
Par contre l’Etat soit s’assurer que l’enseignement soit pur de tout faux ou fausse idée. Le faux
doit disparaitre.
Le faux étant l’habit de l’ignorant, usurpateur allié du méchant doit être combattu ardemment,
ouvertement et sous l’égide de l’Etat.
Ainsi, ce dont on doute doit être écarté de l’Etat et ne doit pas être promu en crédibilité, à moins
d’une preuve formelle.
Pour ainsi dire, toute idée a le droit de cité tant qu’elle ne promeut ni le mensonge ni une erreur.
L’Etat doit encourager l’excellence qu’elle soit académique, civile, économique, artistique ou
militaire.
La médiocrité ne doit pas être valorisée mais combattue.
Cet Etat a pour but de rapprocher la vie d’ici-bas d’un Paradis idéal, bien que l’on soit capturé
par sa faible condition humaine et que certains souhaits restent sans réalité. Le Bien le plus cher
de l’Homme est l’amitié. Ce vivre ensemble transfigure l’amitié en fraternité, grâce aux règles
universelles et la promotion du Bien.
Dans cet Etat, aucune forme de culte n’est obligatoire.
L’exercice citoyen est le fond du culte, sous la Souveraineté d’Allah.
Allah est le Dieu de tous les Hommes, le Souverain de tous les hommes et l’Être pour tous les
Hommes.
L’Être est Divinité par principe.
Ainsi je déclare que le Royaume d’Allah est ouvert.
Quiconque souhaite y résider qu’il manifeste son intérêt.
Il suffit d’attester, sans faux témoignage, qu’il n’y a de Divinité qu’Allah Seul sans associé,
aucun. Et participer à poser la pierre à cet édifice. Telle est ma prière. C’est une invitation à
joindre sa personne à Allah, dans le cœur et dans le corps.
Béni soit Allah, qu’Il bénisse les fidèles en actes. Et qu’Allah secourt par tout moyen les fidèles

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en puissance du peuple infidèle en acte.
Allah est le Chef Suprême des Armées fidèles ayant prêté allégeance.
Que les fidèles soient en puissance et en acte, par la Grâce Infinie d’Allah, Exalté soit-Il.
Victoire et Paix. Râ est le Serviteur d’Allah, mandaté comme Représentant légitime d’Allah, de
droit divin.
Droit Divin, Droit Souverain.
Râ Souverain.

Par le pouvoir qui m’est conféré : j’établis le Royaume d’Allah.

Gloire à Allah, Dieu des mondes, le Souverain Saint Roi.

1. Il n’y a de divinité qu’Allah, ton Dieu seul sans associé


2. Tu n’as jamais vu Allah
3. Tu ne donneras pas à Allah de faux noms
4. Honore Père et Mère
5. Tu ne tueras point
6. Tu ne voleras point
7. Tu ne convoiteras point ce dont tu n’as aucun droit en mentant mais par le résultat du
Mérite et la réalisation de la Prière.
8. Tu ne porteras pas de faux témoignage
9. Tu ne pratiqueras pas la sorcellerie
10. Tu ne consommeras pas l’usure
11. La Loi ordonne la moralité, les commandements tu suivras en intégralité. Ce qui n’a
pas été énoncé revient de ta propre responsabilité que tu dois déterminée, afin de
prouver ta loyauté. Il t’est requis de t’en acquitter et compléter le devoir qui t’es
demandé, par la confiance tu seras guidé, et la règle de la Loi mène à la félicité. Le
Salut t’es ainsi prêté à toi de ne pas le gaspiller et à toi de le faire fructifier. Garde
donc les commandements avec intimité. Telle est l’autorité qui te rapproche de ta
Divinité : Allah qui, sur tes actes peut, t’interroger. Evite donc de t’égarer et bénéfice
d’un laisser passer, qu’Allah peut dès à présent instancier. Demande et tu recevras, tel
est le contrat par lequel tu es lié. Fidèle, évertue-toi dans la Patience sachant que tout
est déjà préparé mais n’oublie pas que la femme se doit d’être bien accompagnée.
Tu souhaites donc à ce que mes commandements puissent perdurer.
La Loi du plus Fort est toujours la meilleure, éloigne de toi et de ta famille le triste
malheur de ne pas avoir droit au bonheur.
Je Vis, viens donc à Mon image et vis. Allah est Eternel.
L’immortalité est l’indemnité à laquelle tu es sollicité et elle est à consolider dans ta
vie pour l’éternité sans partager. Allah est certes sans associé. Cherche donc à être
pardonné et repens toi. Sans, de Ma Miséricorde, désespérer ni te lasser. Tu ne seras
jamais avec Moi à égalité, sinon je t’aurais abandonné avant même que tu puisses y

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penser. En toi certes mon Esprit est bien ancré à toi de le préserver…
Non Je ne vous ai pas oublié.

Cette image représente le symbole du nom d’Allah.

Il est Un, Infini et crée par son Verbe.

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