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Je vous invite à discerner, je vous invite à une réflexion qui cheminera à partir de définitions

simples vers une pensée complexe mais accessible, qui mènera à Dieu. Un cheminement que
j’espère clair et qui éclairera le lecteur sur la question de Dieu et lui permettra de comprendre
voire de savoir. Je me propose de vous faire connaitre Dieu dans cette lecture, à le découvrir ou le
redécouvrir, avec pour soutien la raison afin qu’elle nourrisse une foi existante ou à exister.
Dieu est témoin de lui-même, je vous inviterai donc à témoigner en votre âme et conscience de
façon avertie. J’espère vous y conduire , car je considère que toute paix et tout salut trouve son
origine en Dieu.
Le premier chapitre débute par des définitions qui seront suivies de propositions qui aboutiront à
une dichotomie entre Vérité Première que j’appelle Souveraine Vérité et la Vérité Seconde.
Le discernement sera clos lorsque l’on arrivera au tableau récapitulatif de l’opposition
fondamentale entre les deux Vérités.
Le second chapitre consistera à identifier avec précision la vérité souveraine comme Dieu.
J’espère que cette courte présentation, attisera votre curiosité pour cette œuvre que je souhaite
salutaire malgré la redondance du thème, originale. En effet, l’approche est nouvelle, selon le
mieux de ma connaissance. Peut-être que vous en conviendrez ?
Je vous invite donc à lire au nom du Dieu qui a créé.
Ce message est dans une langue française claire.
L’Homme se complaît à ne considérer que sa propre personne, car il jouit de la conscience, qui
est un don précieux à user avec prudence. Donc méfiez-vous des apparences.
Et ne vous fiez pas à la chance, car le jeu de hasard mène mathématiquement le joueur à la
déchéance. Et face à la rébellion virtuelle contre Dieu, on dit honni soit qui mal y pense.
Mais l’insouciant dans l’inconscience pense plus à sa fortune qu’à sa délivrance. Face aux
épreuves, il faut faire preuve de patience et endurer la sentence afin de susciter la satisfaction de
Dieu et sa munificence. Et pour lui, soyez vertueux afin de gagner sa Clémence.
Dieu aime les cœurs qui sont pour lui en transe tout en gardant un comportement plein
d’élégance. Le travail pour Dieu, c’est la santé, et Dieu promet le Paradis comme vacances. Lieu
de ravissement par excellence.
Quoi qu’on pense, la promesse de Dieu est vérité ; et en ce moment, elle est en instance.

Prenez cette anse, mélangez-y la crainte et l’espoir, et placez en Allah votre confiance; et
rassurez-vous : pour chaque Homme, il y a des anges qui prient avec diligence afin que vous
évitiez le pire et que vous récoltiez la sublime récompense. Ne soyez pas victime de votre
ignorance. À moins de ne pas avoir foi, saisissez donc cette science.
A qui prêtez-vous allégeance ?
Ne faites pas preuve d’arrogance, car en définitive, vers Dieu, nous sommes certes tous en
partance... Je vous prie d’accepter ce livre comme Lettres de créances.
I –Du discernement ou ‫الفرقان‬

Définitions :

1. Eternité : Qui n’a ni début ni fin.


2. Immuable : Qui ne change pas dans le temps
3. Nécessaire : Qui ne peut pas ne pas être
4. Un : Qui est indivisible, opposé au multiple.
5. Unique : Qui est un seul, n'est pas accompagné par d'autres du même genre.
6. Absolu : Qui ne dépend de personne pour être.
7. Réalité : Dans les idées ou dans la matière et s’oppose au néant.
8. Existence : Ce qui ne relève point du néant, qui est soit nécessaire soit contingent.
9. Univers : Ensemble de toute la réalité, totalité de tout ce qui existe dans les idées ou dans la
matière.
10. Néant : Ce qui n’a aucune existence.
11. Vérité : Vide de toute fausseté qui respecte le principe d’identité.
12. Contingent : Qui peut ne pas être ou être différent, le contingent s’oppose au nécessaire
13. Faux : se dit d’un énoncé qui ne produit aucune instance en dehors de l’acte du sujet qui
l’énonce, et n’a aucune correspondance avec la réalité matérielle ou se contredit dans la réalité
idéelle.
14. Création : ce qui est existant sans éternité, ce qui est créé est reconnu à sa forme.
15. Incréé : Opposé à ce qui est créé. Qu’un sujet soit créé et incréé est contradictoire.
16. On entend par opposition : l’opposition logique entre énoncés et la contradiction : l’opposition
qui relève de l’absurde. Et l’absurde est une impossibilité logique. L’absurde est nécessairement
faux. Alors que le possible peut être vrai tout comme il peut être faux.
Le principe d'identité affirme qu'une chose, considérée sous un même rapport, est identique à
elle-même, et le principe des identités indiscernables en découle : Le fameux principe d'identité
des indiscernables – si deux choses sont indiscernables à tous les égards, alors elles sont
identiques, i.e. il n'y a en fait qu'une chose
Propositions :

1. De l’immuable ni au repos ni en mouvement et l’éternité :


a. Soit il y a mouvement, soit il y a immobilité, soit ni l’un ni l’autre. Ces trois cas décrivent l’univers
des possibles le quatrième cas est impossible, il est absurde.
b. Ce qui est en changement, l’est soit en lui-même soit dans un lieu. Or l’immuable est ce qui ne
change pas à travers le temps. Et un changement implique soit de changer d’état soit de se mouvoir.
Ces changements impliquent soit un début soit une fin soit les deux. Si le mouvement change d’état,
il devient immobile.
c. Ce qui est au repos peut être mû par un agent mobile qui freine son immobilité, et deux forces égales
contraires s’annulent. Ce qui n’est pas toujours éternel n’est pas éternel nécessairement, car ne
respecte pas la définition de l’éternité. Si l’éternité n’est pas immuable alors elle peut cesser d’être
éternelle.
d. Ce qui est en mouvement est possiblement éternel tout comme ce qui est en repos. Or le possible
contient le vrai et le faux.
e. Or ce qui n’est ni au repos ni en mouvement, ne connaitra jamais un changement. Donc ce qui n’est
ni en mouvement ni au repos est éternel nécessairement, c’est l’immuable pur. L’immuable pur ne
connait jamais ni début ni fin, ni par autrui, ni en lui-même. Il est au-delà de la contingence sans
impossible. S’ il y a un éternel c’est certain qu’il est ainsi. Les autres sont possibles car peuvent
cesser d’être par l’éternel certain.
f. L’immuable est ce qui ne change pas dans le temps selon la définition 2. Et l’éternité n’a ni début
ni fin, selon la définition 1.

Concernant le premier alinéa on dit que le cas où il y a à la fois mouvement et immobilité est absurde
concernant l’éternité car en vertu de la définition 1 il contient son propre début et sa propre fin et ce qui
contient son propre début et sa propre fin ne peut être éternel.
Alors que les trois premiers cas possibles sont possibles dans l’éternité le premier peut caractériser une
régression à l’infini des causes qui se poursuit dans le futur, sans présent possible. Le deuxième une éternité
immobile qui permet un mouvement perpétuel, et le troisième est un cas transcendant les autres qui n’est
pas contradictoire pour le principe d’éternité.
S’il y a éternité il y a certainement un moteur du mouvement et s’il y a un moteur du mouvement alors le
quatrième cas serait nécessairement une création selon sa définition.
Une création existe sans éternité donc contient les motifs de son existence ainsi que son inexistence, son
début et sa fin en somme.
Alors que l’éternité est libre de cette contrainte, conformément à sa définition.
Pour que l’éternité soit nécessaire il faut qu’elle ne cesse d’exister et pour cela il faut qu’elle soit immuable,
et pas semblable à la création, sinon c’est une contradiction logique.
Ainsi le mobile peut faire changer l’immobile et l’immobile possède les motifs du changement d’état du
mobile, lors de la rencontre, au moins l’un des deux cessent d’exister et dans l’ubiquité ils ne sont nullement
éternels. Ce qui n’est ni en mouvement ni dans l’immobilité n’est affecté par ni le mouvement ni
l’immobilité. L’immobilité annonçant une fin et le mouvement impliquant un début.
L’immobilité et le mouvement sont dits naturels et l’absence des deux est surnaturel.
Ainsi le mouvement éternel ainsi que l’immobilité éternel sont dits contingents alors que l’éternité sans
repos ni mouvement est nécessaire. Nous avons donc trois cas d’éternité possibles.
2. De l’existence nécessaire de l’éternité :
Tout ce qui a connu un début est limité dans le passé par le temps et tout ce qui connaitra une fin est limité
dans le futur par le temps. Par le temps qui limite, tout ce qui a un début a aussi une fin, à moins qu’un agent
éternel lui ôte sa fin. Ce qui n’a pas de début ne peut avoir une fin. Tout ce qui est limité n’est pas éternel,
en dehors du néant limité par son inexistence et tout ce qui connait un début est dit une création. La création
étant l’acte de faire venir à l’existence sans que cette existence ne soit éternelle.
Supposons qu’il n’y ait pas d’éternité, alors tout a un début et une fin. Puisqu’il n’y a pas d’éternité alors il
ne peut y avoir de créateur, ni de régressions à l’infini des causes.
Le néant est une cause qui ne saurait produire d’effet car n’existe pas, selon la définition 10.
Dire que le néant est cause première est absurde. Il y a donc nécessairement une éternité dans la régression
à l’infini ou comme cause première. Selon la définition 1 l’éternité est ce qui n’a ni début ni fin.

3. L’éternité est incréée :


Si l’éternité apparait alors elle a un début. Si l’éternité cesse alors elle a une fin. Ce qui a un début et une
fin est une existence finie. L’existence finie est créée, selon la définition 14. Or l’éternité n’a ni début ni fin,
donc l’éternité est incréée. L’incréé et le créé sont opposés, détenir les deux propriétés est contradictoire.
Ce qui est contradictoire est absurde selon la définition 16.

4. De l’absoluité de l’éternité : la souveraine vérité :


L’éternité n’a ni début ni fin. L’éternité n’apparait pas, ni ne disparait. Ce qui apparait et disparait n’est pas
éternel. Ce qui existe sans éternité a été créé. L’éternité est en effet incréée. En vertu de cela, l’éternité ne
requiert aucun agent pour être. Ce qui ne requiert aucun agent pour être est absolu, selon la définition 6.
L’éternité est un agent absolu. Cet agent absolu est vérité. Appelons la Souveraine Vérité.

5. De l’absence de forme de l’incréé et de l’existence substantielle des effets :


Ce qui est causé connait une forme appelé effet. Toute cause produit des effets, sinon ce n’est pas une cause.
Toute création a une forme, selon la définition 14 qu’elle soit idéelle ou matérielle. Or ce qui est incréé n’a
purement ni forme idéelle ni matérielle, car opposé au créé selon la définition 15. C’est une absence de
forme. Donc l’incréé n’est pas causé. Puisque l’éternité est incréée alors l’éternité est sans forme matérielle
ou idéelle. On ne peut qu’énoncer son existence définitionnelle sans lui attribuer de propriété, et déduire les
effets qu’elle produit. Les effets se produisent dans la réalité conformément à la définition 7 qui introduit la
réalité.

6. De la divisibilité de ce qui a une forme :


Tout ce qui a une forme peut être divisée et mesuré. Tout ce qui peut être mesuré, peut être compté. Tout ce
qui peut être compté connait une unité de mesure indivisible ou limitée en elle-même, sinon le décompte ne
saurait débuter par un premier élément. En effet tout ce qui peut être divisé possède en lui-même une forme.
Tout ensemble non vide est un contenant limité par lui-même en tant unité indivisible ou par les parties
indivisibles le constituant. Tout ensemble non vide est limité soit par un élément unique ou par un premier
et un dernier élément quand bien même il soit un ensemble infini. Sinon il ne contient rien.
Le temps est divisé entre le passé, le présent et le futur, sinon il n’y a qu’un présent indivisible, décrit comme
un ensemble limité. Aucun ensemble n’est éternel ni même le temps. Tout espace est fini dans le temps, et
tout temps est fini par l’espace. L’éternité n’est pas spatio-temporel. L’univers contient le multiple.
L’univers est composé de parties donc divisible. L’unité fondamentale qui constitue l’univers est limité par
d’autres unités indivisibles ayant comme marqueur une limite de leur début et leur fin permettant leur
décompte. Le début et la fin constitue la limite de toute partie. La forme concerne ce qui appartient au
multiple. Tout ce qui est divisible n’est pas un et tout ce qui n’est pas un n’est pas immuable.
7. De l’unité de la vérité souveraine :
Ce qui est mouvant est séparé par différents temps successifs ayant chacun un début et une fin, marquant la
divisibilité, sinon aucun mouvement réel. Ou ce qui est mouvant connait une forme sécable et le principe
de divisibilité constitue un mouvant propre où chaque partie est aussi séparée par un temps propre à chaque
partie. Il y a l’apparition et la disparition dans l’univers chacune des parties avec son temps propre. Or
l’éternité est incréé et n’est caractérisé par aucune forme matérielle ou idéelle.
Ainsi l’éternité n’est pas divisée par un temps propre ayant un début et une fin ni sécable car sans forme.
La vérité souveraine est incréée et l’incréé n’a pas de forme contrairement à la création qui a une forme.
On en déduit que l’éternité est indivisible, et donc par définition la vérité souveraine est une et elle est
nécessairement première et dernière pour tout ensemble qui existe. Si l’éternité n’est pas une alors elle n’est
pas nécessairement immuable. Si elle n’est pas nécessairement immuable, elle peut cesser d’exister. Or
l’éternité existe nécessairement selon la proposition 2, donc elle est une. Par la définition 4, elle est
indivisible et n’est ni un ensemble, ni une partie d’un ensemble, ni même une totalité mais existe selon la
définition 8.

8. La vérité souveraine est unique :


La vérité souveraine est une. Supposons qu’elle ne soit pas unique. Dans ce cas-ci, la vérité souveraine est
limitée par une autre éternité. Si l’éternité est limitée alors soit elle a un début soit elle a une fin soit l’une
et l’autre. Dans les trois cas cela contrevient à la définition de l’éternité qui n’a ni début ni fin. Par
conséquent la vérité souveraine est unique. Cette vérité souveraine est nécessairement ni au repos ni en
mouvement d’après la proposition 1. Ce qui n’est pas éternel disparait par le temps, selon son temps propre.
Et l’éternité existe nécessairement d’après la proposition 2. En effet si l’éternité est un mouvement ou en
repos alors elle n’existe pas nécessairement mais relève du possible. Or si l’éternité n’est unique alors elle
n’existe pas nécessairement. Donc la vérité souveraine n’est pas accompagnée d’autre du même genre,
conformément à la définition 5. La vérité souveraine est une et selon le définition 11, elle respecte le principe
d’identité, donc est la même sous le même rapport. Ainsi la vérité souveraine qui n’est ni au repos ni en
mouvement est unique et une.

9. La vérité souveraine est cause première :


La vérité souveraine n’est nécessairement pas composée d’une succession de causes indivisibles car une
nécessairement, suite à la proposition 6.
L’éternité est incréée et n’est pas effet d’une cause précédente d’après les propositions 3 et 5.
La régression à l’infini ne concerne donc pas la vérité souveraine. Par conséquent la vérité souveraine est la
cause première. De par l’unicité de la vérité souveraine, cette cause première est unique.

10. De la réalité comme effet de la cause première :


La vérité souveraine est une et unique et elle est incréée. La réalité est nécessairement créée, la création et
la réalité est conforme à leur définition déjà citées. Notre réalité est soit dans une forme idéelle (on inclut
l’imagination ) soit sous forme matérielle, sinon aucune perception et sans perception nulle intelligibilité.
Ce qui n’est pas éternel est créé ce qui est créé requiert un agent créateur qui produit l’entrée en existence.
Ce qui requiert un agent pour rentrer en existence est relatif. Appelons cette création la réalité. La réalité
revêt deux propriétés qui forment sa quiddité : la matière et l’idée, conformément à sa définition. La réalité
est une vérité seconde. Il ne peut y avoir de vérité contingente en l’absence de vérité nécessaire.
La vérité seconde par opposition à la vérité première est créée, suite à la proposition 9.
La vérité souveraine est absolu et la vérité seconde ne saurait être sans elle.
On en déduit que la vérité souveraine est nécessaire selon la définition 3 et la vérité seconde contingente,
selon la définition 12. La vérité souveraine a créé la réalité.

La vérité seconde s’habille des propriétés de l’idée et de la matière. L’idée et la matière sont créées. L’idée
et la matière limitent la connaissance de la vérité première du sujet pensant dans la réalité. La vérité première
a créé ex nihilo et il est absurde de dire que le néant créé sans la participation de la vérité souveraine.
11. De la dichotomie entre la vérité souveraine et la réalité :
P1- Supposons que l’Univers soit la vérité souveraine.
P2- La vérité souveraine est immuable, éternelle et incréée et absolue ( cf. propositions 4,7,8,9)
P3- L’univers est en expansion ou dynamique/ mouvant donc changeant.
C1- L’univers n’est pas immuable, or la Vérité Souveraine est immuable, donc l’Univers n’est pas la Vérité
Souveraine. L’univers, qui est l’ensemble de la Réalité est ; créé ex nihilo, temporaire, changeant et relatif,
par la Vérité Souveraine. La vérité souveraine n’est ni dans un espace ni un temps et existe, suite à la
définition 8 et la proposition 6. L’univers n’a pas la puissance de contenir la vérité souveraine. Mais son
souvenir si.

12. La Vérité n’étant ni en puissance ni en acte :


P1- La réalité est soit en puissance soit en acte
P2- La réalité s’oppose à la Vérité Souveraine. Et la création est nécessaire
C1- La Vérité Souveraine n’est ni en puissance ni en acte. On dit qu’elle est acte pur.
C2-Lorsque le néant est en acte il est incréé, lorsque le néant est en puissance, alors s’active la création.

13. De l’inconcevabilité de la vérité souveraine :


Tout ce qui peut être entendu respecte un principe de pensé ou d’étendue. C’est soit une idée soit une
matière. Toute idée ou matière respecte un principe de forme car sont créées.
Or la vérité souveraine n’est ni pensée ni étendue. Ce qui n’est ni sous forme idéelle ni matérielle est
inconcevable, sinon il est purement faux. On ne peut renier l’inconcevable, mais le faux si.
En effet la vérité souveraine est incréée. On ne peut pas toucher la vérité souveraine et on ne peut pas la
penser sinon penser à elle. Donc la vérité souveraine est inconcevable. Elle est ni vide ni plein, ni au repos
ni en mouvement. La vérité souveraine est inconcevable comme le néant, et la vérité souveraine est invisible
comme le néant. Elle est apparente et cachée à la fois, mais nul ne peut lui ôter Sa Présence.
On ne peut stipuler que la Vérité Souveraine existe sans pouvoir la décrire. Elle est dite mystérieuse, pure
et infinie en qualité.

14. De la complétude de la vérité souveraine:


La réalité est entre acte et puissance donc elle est devenir, ce qui est en devenir est incomplet.
La vérité souveraine n’est pas en devenir, elle est complète, elle est cause première, c’est l’Être.

Si on admet que le néant produit l'être alors l'être existe nécessairement, sinon on renie cette prémisse et
c'est une preuve absolue d’existence. Dans la contradiction des deux propositions on admet une création
possible ou nécessaire du Moi. Aucun sujet pensant ne peut renier le néant et l’être ou le devenir à la fois.
Soit il y a que le néant et c’est lui l’existant, soit il y a création soit il n’y a que l’existant éternel.
15. De la Création et l’axiome du choix :

La vérité souveraine a pris conscience du néant et le néant a pris conscience de lui-même et a cessé
naturellement d’inexister, par la Force de la Vérité Souveraine.
La vérité souveraine n’est ni en acte, ni en puissance, le néant a connu cette contingence et la création s’en
suffit. La Vérité souveraine existe nécessairement sans acte ni puissance. Et la création ex nihilo n’est pas
impossible avec l’autorité de la vérité souveraine. Sinon nulle création.
Le néant peut cesser d’être à chaque nouvelle création. Le principe de création est inépuisable, avec la vérité
souveraine.
Puisqu’il y a une existence alors le néant n’est pas nécessaire, puisqu’il y a une création le néant est
contingent. Et la vérité souveraine est l’Être nécessaire.
La Force s’exprime en acte et peut être décrite par la Parole. Il existe l’écriture qui garde en mémoire toute
chose dite ou faite.
Donc la Vérité Souveraine a produit le principe d’acte et de parole ex nihilo et cette production permet de
faire des choix dans la création. En effet le choix requiert jugement et acte.
La création existe sans éternité et ce qui est vivant et qui meurt contient les motifs de son existence et de
son inexistence. Aussi cet état est dit une absurdité logique car implique une contradiction propositionnelle
qui implique être et ne pas être simultanément, ce qui est absurde. Cette absurdité logique contient en elle
les raisons de l’axiomes du choix du sujet conscient qui oscille entre le vrai et le faux, comme mû par son
propre libre arbitre. Le temps commence par un acte ou une parole, une parole connait silence et acte
instance. A la création du temps un acte à tout suite d’acte un temps. Un temps pour tout dire.
Le libre arbitre est conditionné à l’état de la création. Sinon on peut penser à cet état d’ubiquité comme une
transition de phase vers la mort éternelle ou la vie éternelle. Entre la vie et la mort, il y a une transition de
phase, similaire à un état quantique. Et lieu de séparation est une matrice ou la tombe si l’on croit en la
résurrection, comme effective. Mais nulle raison de renier le principe sinon qu’on croit y échapper à la mort
ou à l’abri de la Vie. Cela implique surtout que la vie et la mort soient créées par la Vérité Souveraine qui
est immuable mais dont la Vie ne ressemble pas à celle de sa création et qui n’est pas affectée par la mort.
Une Vie au-delà des contingences, absolument suffisante en soi, un autre état d’absoluité.
Le choix implique une ignorance du no présent et ce temps est au-delà le présent. On dit le passé ou le futur.
Si l’on divise le temps en passé, présent futur, alors la vérité souveraine qui ne manque pas de qualité connait
nécessairement le passé le futur et le présent sans quoi l’ignorance serait un défaut et une absence de qualité,
mais sa connaissance n’est ni gagnée ni perdue. Il n’y a rien en la vérité souveraine et il n’y a rien sans elle.
L’axiome du choix implique une responsabilité, une responsabilité implique une judiciabilité. Une
judiciabilité implique un jugement et l’existence de la Justice. Comment la Vérité Souveraine saurait-elle
être injuste ?
La judiciabilité est certainement sûr le dos de la création.
La double nature n’implique-t-elle pas une perversion ? Une perversion n’est-elle pas suscitée par la
corruption et la sentence de la corruption est la saisie par corps. Le fou n’est pas criminel mais le criminel
ne saurait être considéré comme libre. Dans le droit, le crime est puni et le crime vient de ces passions tristes
que sont la perversion, la corruption ou la folie.
L’autorité ne saurait être criminelle auprès de la vérité souveraine, sinon votre transition de phase risque de
faire mal. Ce n’est pas parce que le pouvoir est abusif qu’il ne faut pas en user, mais qui abuse sans droit ne
fait preuve d’aucune autorité quand bien même il soit fort. Méditez l’autorité, et usez-en avec sagesse.
Dans l’ignorance s’abstenir et dans la science agir. Etude. La Nature est une substance alors que la Vérité
souveraine créé la substance, elle est pure en toute essence. Y a-t-il un sacré sans Divinité ?
La corruptibilité de la nature provient des erreurs d’interprétation, et relève du néant qui a disparu face à la
création. Existe-il encore une trace du néant dans le temps ?
Regardez derrière vous et ensuite regardez devant vous.
La Vérité souveraine est la première et la dernière, et le néant ne reviendra pas, il y a qu’un mouvement
sempiternel dorénavant. La Vérité soutient le juste contre l’injuste, et laisse le choix.
Tout comme un Dieu soutiendrait ses fidèles. Les fidèles n’ont aucune raison de renier Dieu.
Tout comme le sain d’esprit n’a aucune raison de renier la vérité ni de mentir.

« Béni est Celui qui a fait descendre le Discernement sur son serviteur afin qu’il soit
avertisseur pour les mondes. » Coran Sourate Al Furqan.

La Beauté est la Splendeur de la Vérité

Voici un tableau récapitulatif des différences entre Vérité Souveraine et Réalité :

Vérité Souveraine (première) Réalité (vérité seconde)


( Être ) ( étant en devenir)

Incréée Créée

Absolue Relative

Immuable Changeante

Éternelle Temporaire

Une Multiple

Nécessaire Contingente

Pure Finie/limitée en qualité et/ ou quantité

Invisible Visible

Complète Incomplète

Inconcevable Avec forme


(concevable ou matérielle)
Ni en puissance ni en acte En puissance ou en acte
Qu’est-ce qu’alors la Vérité Souveraine ?

II – Démonstration et corollaires : ‫البينة‬

La démonstration débute par le postulat de départ qui pose le problème de cette manière :

.
1. Il n’y a aucun Dieu :
 Il y a de facto un droit au blasphème ?
2. Il y a un Dieu unique :
 Le blasphème est interdit !
3. Il y a plus d’un Dieu (et le nombre n’importe pas).
 Le blasphème est toléré.

Comprenons bien une chose : il n’y a pas de quatrième proposition. Autrement dit, ces trois
propositions sont exhaustives par rapport à l’idée de la divinité et mutuellement exclusives. Une
seule proposition est vraie, à l’exclusion des deux autres.
Il n’y a pas de quatrième voie, ces trois positions sont mutuellement exclusives, et dans
l’exhaustivité, seule une proposition est la Vérité Souveraine. Avancer qu’il existe une quatrième
proposition serait totalement absurde. Ces trois cas décrivent l’univers des possibles.

Peut-on dire qu’il n’y a aucune divinité ?

Renier la divinité implique de dire que toute chose qui est portée à la connaissance ou connaissable
n’est pas créée, et par conséquent serait issue du hasard. En effet, il n’y a aucune divinité, il n’y a
donc, de facto, aucun créateur. Toute chose est le produit du dit hasard. Le hasard est la seule
alternative à Dieu, il n’y en a pas d’autre.
Si Dieu n’a pas créé du néant, alors l’existence provient du néant. Si tel est le cas on admet un
créateur Dieu
Si vous en trouvez une autre, arrêtez de lire. D’ailleurs, prenez le temps de bien réfléchir à la
possibilité effective d’une tierce voie. En l’absence de celle-ci, poursuivez la lecture.
Pour précision, on rappelle que, par définition, le hasard est sans conscience et impersonnel, et que
le créateur est personnel et doué de conscience.
Dire qu’il n’y a ni hasard ni créateur revient à revendiquer le néant, mais du néant rien ne sort, ni
ne détient-il le pouvoir de faire, il est absence de toute chose, d’ailleurs « le néant est ce dont rêvent
les pierres ».
Cela n’a aucune pertinence dans notre analyse, il n’y a donc aucun faux dilemme, à moins de
manquer de cohérence ou se contredire d’une façon ou d’une autre.
Comme par exemple invoquer une cause qui soit à la fois consciente et inconsciente, ou dire que
le hasard est conscient, cela impliquerait que le hasard est apte à faire des choix et donc créer. Le
hasard et Dieu sont des thèses contradictoires, donc elles ne sont pas fausses simultanément ni
vraies simultanément. Seule une est la vérité.
Toute manifestation qui ne relève pas d’un créateur converge vers le hasard. On cherche à savoir
s’il n’y a pas de créateur dans un premier temps.

Donnons une définition au hasard absolu qui pourrait inclure toute perception du hasard et
conviendrait à cet énoncé :

Le hasard est une suite d’évènements n’ayant ni début ni fin et qui ne sont pas liés entre eux par une
quelconque logique ; le hasard, par définition, ne saurait être expliqué par les moyens de la raison.
Et ce hasard régit toute chose. Si l’on considère la proposition : il n’y a pas de Dieu cela implique
que l’univers n’a pas été créé, l’univers n’a aucun créateur. Lorsque l’on renie Dieu on admet que
le Créateur n’a pas causé l’existence de l’univers. Ainsi l’univers ne serait pas créé. Il n’y a pas de
cause première.

La seule explication est que le hasard soit à l’origine de l’univers sans cause première selon le
principe de régression à l’infini.
Le hasard et l’univers sont consubstantiels.
Or nous avons discerné la réalité de la vérité, et montré clairement la transcendance de la vérité et
sa séparation d’avec la réalité et par la même que l’univers est créé.
Donc puisque le hasard et l’univers sont consubstantiels alors il partage la même substance. Puisque
l’univers est créé, alors le hasard est créé, il n’est donc nullement éternel.
Si vous dites hasard vous impliquez absence de cause à effet sinon le nom de hasard est erroné à cet
objet d’étude.
Comment celui qui observe la Création peut-il renier le Créateur en réalité ?
Le hasard est une fausse croyance, mais cache une science non atteinte par l’étudiant.
On en déduit la présence d’au moins un Dieu qui a donné quelques quantités et qualités à sa
création. Le mélange de la qualité et de la quantité produit une valeur estimable. La vérité est
inestimable.
Dieu est l’Etre en Vérité et la création est en devenir elle est de nature incomplète.
Dieu a établi les lois de la création et n’est soumis à aucune. Il est cohérent avec sa « Nature »
Divine qui est dit essence. La Nature étant une perception dans la réalité.

Observez donc la création. Le lien entre la création et Dieu est une cause.
La vraie question consiste à savoir s’il y a plusieurs dieux ou non ? Remarque-t-on un partage de la
divinité entre plusieurs dieux ?

Dieu aurait-il au moins un associé ?

Partie 1 : L’Inégalité

Si les divinités ne sont pas égales entre elles, alors la vraie divinité reste et demeure la plus
puissante, Dieu du Trône Sublime, de facto.
Si les divinités sont inégales, alors elles sont classées hiérarchiquement, alors la divinité la plus
puissante ne fait que partager sa puissance avec celles en qui elle a le plus confiance, qui à ce niveau de
pouvoir nécessite d’obéir en tout et de ne désobéir en rien, le pouvoir étant à un niveau divin. La
quête du pouvoir est vue de son exercice. Son exercice est de fait. Le pouvoir est parfait.
Ce partage de puissance rend les subordonnées honorables par réputation, d’où l’ornement du titre de
divinité qui, en réalité, ne leur appartient pas. Ces êtres inférieurs détiennent un haut rang dans le
Royaume de la divinité. Toutes les aptitudes des êtres inférieurs ne seraient que le produit des dons
de la vraie divinité. Il y aurait donc une divinité en essence des subordonnées qui se rapprocheraient
de la divinité en puissance. Les attributs des subordonnées seraient une substance.
Dans le cas où les divinités sont inégales, cela implique que la plus puissante ne partage pas tout
avec les subordonnées, tout ce que les autres ont acquis n’est que le produit du don divin. Il n’y a pas
de sous-dieux, sinon elles rechercheraient un moyen d’accéder au Trône Divin.
Si elles ne s’inscrivent pas dans cette quête, alors leur statut divin est illégitime et ne repose sur aucun
fondement.
Mais si les divinités moins puissantes se meuvent, alors elles cherchent à changer d’état, donc elles ne
sont pas immuables mais changeantes, et ne sont donc pas vérité.
Or, si elles ne sont pas vérité, alors elles ne sont que de faux dieux.

La Divinité la plus puissante, de par sa toute-puissance, empêche tout mouvement vers Son Trône et,
de facto, annihile l’idée même de sous-dieux.
La vérité étant permanente et immuable.
D’autre part, c’est le non-partage d’un seul élément qui distinguerait la divinité des êtres inférieurs.
Elles ne partagent pas la même Vie. Un seul Dieu possède une Vie de Divinité et les autres qui sont
autour de la Divinité ne la possèdent pas.
Il suffit, dans cette analyse, que la vraie divinité ne partage pas sa Vie avec les êtres inférieurs pour que
la subordination ait lieu, causant le lien de « hiérarchie » manifeste et absolue. La transcendance est
réelle. Cela confirme qu’il n’y a pas de sous-dieux. De plus, rechercher à augmenter en divinité
démontre que les sous dieux sont en puissance et s’actualisent.
Or la Vérité n’est ni en puissance ni en acte. La Vérité est transcendante. Le Dieu Suprême est incréé
et ceux qui s’en rapprochent sont créés, tout comme ceux qui s’en éloignent.
Et face à Lui, qui n’avance pas recule forcément.
En effet, il suffit que la même vie ne soit pas partagée pour distinguer la divinité de sa création
rapprochée ou non. Dieu est riche au-delà du besoin. Dieu est exalté et Sublime sur son Trône. Il n’y a
de vraie Majesté que Divine. Le droit divin est établi dans l’arbitraire de fait.
Si les divinités ne partagent pas la même vie entre elles, cela implique, en effet, que la divinité ait créé
les inférieurs (toute créature vivante) qui eux se sont remplis du bien divin au point de semer la
confusion, pour le non-initié. En effet, une vie différente implique une relation de Créateur à créatures,
sinon ils jouissent de la même vie et sont égaux. Or, ils sont inégaux, donc il n’y a aucune égalité avec
Dieu. Le pouvoir divin est parfait. Le pouvoir de la créature est en quête de perfection.
Ce qui résulte de cette analyse est la présence d’une divinité unique qui est divine en essence et des
créatures qui lui tendent et s’en approchent dans la substance, sans jamais l’égaler. Toute chose que
possède la créature est le produit du don divin ; en cela, tout ce que la créature reçoit depuis la vie
jusqu’à la mort ne saurait lui revenir sans l’intervention préalable de Dieu.
Puisque Dieu a tout créé, c’est-à-dire l’univers et ce qu’il comporte.
Cette analyse est confortée par le fait que quiconque jouit de la vie pourrait prétendre à la divinité ;
cependant, la prétention ne constitue pas une preuve, mais pourrait semer la confusion dans le cœur des
gens.
L’incréé ne s’incarne pas dans le créé, ils sont insolubles, l’incréé est infini alors que le créé est fini.
Le droit de vie ne permet pas de s’arroger le titre de divinité. Un être vivant animé de la pensée de
Dieu ne peut, en aucun cas, être porteur du titre de divinité à cause de son sentiment qu’il soit visible
ou invisible, du seul fait qu’il soit vivant, il n’y a aucun droit réel.
Dieu donne la vie et la mort, Dieu fait descendre la pluie et fend le noyau laissant en l’occurrence
pousser la végétation qui nourrit bêtes et humains. Dieu est Souverain de facto. Car le vrai Dieu est ici
le Dominateur Suprême : il accorde un délai et un usufruit à chacun, mais ne néglige rien. Le
Dominateur Suprême, par définition, est conscient. Un individu inconscient ne peut pas dominer, et est
lui-même dominé. De par cette analyse de l’inégalité, on montre que la divinité est un absolu qui ne
souffre d’aucune relativité. Elle est donc Unique, il n’y a en outre pas de sous-dieux. Dieu est unique
et règne sur l’Univers. Seul et sans partage. Il concentre les meilleurs attributs et les plus beaux noms.
Dieu l’Unique est l’absolu meilleur. Dieu est la Beauté absolue.
Si l’on considère les divinités ayant toute une vie incréée mais inégales entre elles, alors certaines ont
un manque par rapport à d’autres. Ici il est question de la Vérité ayant des propriétés inaliénables. Donc
si certaines divinités ont un manque alors en l’état elles manquent d’infini et sont finis, ou elles
manquent d’éternité et sont temporaires, ou manque d’autres choses et seraient incomplètes. Or la vérité
ne manque de rien.
Donc si les divinités sont en manque alors ces divinités ne sauraient être vérité. Et donc dire que les
divinités sont incréées et inégales est une affirmation fausse qui ne relève en rien de la vérité.

Les propriétés de la Vérités sont essentielles à la Vérité, si une propriété manque à la Vérité alors il
n’est plus question de la vérité.
Ce qui n’est pas vérité est soit faux soit une réalité.
Or la réalité est créée donc les divinités en manque sont soit fausses soit une réalité, et donc dans les
deux cas de fausses divinités. Être un peu vrai ne suffit pas pour Être Vérité. Ajouter ou retrancher à la
Vérité ne peut se faire qu’avec le faux et donc ce n’est plus la Vérité.
Ainsi en éliminant toutes les divinités ayant un manque, les fausses divinités donc, il reste celles qui
sont rigoureusement égales.
La relativité serait maintenue si et seulement si les divinités étaient égales entre elles.
Si les divinités jouissaient de la même vie, elles seraient égales entre elles. Les dieux seraient incréés
et source de la création. La divinité est unique, mais l’unité est-elle garantie ?
Dieu est-il unique en plusieurs ? Si les divinités sont égales entre elles, alors une autre analyse en
découle.

La Divinité est-elle Une ou Multiple ?

Partie 2: L’Égalité

Le multiple s’oppose naturellement à l’Un et vice-versa.

Prolégomènes

Ces divinités qui sont égales entre elles ne connaissent leur égalité qu’à travers un étalon de mesure
qui leur est commun, sinon elles ne se connaissent pas entre elles.
Comment auraient-elles choisi cet étalon de mesure ? Pour qu’il soit juste, il faut qu’il provienne
d’un agent qui ne fasse pas partie du groupe.
L’étalon de mesure est issu d’un être absolu, et cet être est forcément unique et Un, comme nous
l’avons vu. L’idée de la multiplication des divinités est négligeable face à celle de l’absolu. Car
l’absolu est ce qui permet de maintenir en place cette idée de multiplication de divinité, donc il y a
de facto une subordination de tout face à l’absolu. Il n’y a donc, vue la première partie, qu’un seul
Être incréé. En toute droiture. Dieu n’est-il pas le plus rigoureux ? Un Dieu suffit en effet.
D’autre part, le moyen de l’étalon montre que les divinités ont besoin d’un élément qui n’est pas
d’elles pour se reconnaître, c’est un signe d’ignorance et de pauvreté. Les divinités ne le sont pas
par elles-mêmes, mais grâce à cet être ineffable qui garantit l’illusion de leur état.
Celles élevées en divinités se trompent en prétendant à ce titre et leur réalité est tout aussi fausse.
Si l’étalon qui garantit leur égalité vient d’elles, alors il y a une impartialité qui implique que ces
dernières ne sont pas égales entre elles, car l’inventeur de l’étalon est premier, donc il y a une
hiérarchie et on revient au chapitre sur l’Inégalité.

Si elles ont eu l’idée toutes en même temps, alors ces divinités font Un en vérité ; sinon, elles sont
dépendantes les unes des autres et aucune liberté ne leur est permise.
La nécessité d’utiliser un étalon montre que leur condition de divinité est subordonnée à un élément
non divin en essence mais issu du divin en substance.
Donc il y a une illusion de la condition qui est maintenue par une mesure.
Sans cet étalon qui permet d’égaliser les divinités, la réalité de leur égalité est fausse et arbitraire
et, finalement, elles n’en ont pas connaissance elles-mêmes.
Or, qui dit mesure dit finitude, et la finitude s’oppose à l’idée de l’infini.

Il va sans dire que des divinités injustes n’auraient pas créé une nature pleine d’harmonie et d’ordre,
car elles en sont incapables elles-mêmes, sinon à travers un artifice.
La condition plurielle des divinités est issue d’une pensée magique qui n’est qu’une réalité
travestie. Sans l’outil qui permet de garder ce statut privilégié, les divinités seraient dénuées de
pouvoir, elles disposent donc d’une technologie qui garantit leur statut. Cette technologie a été
acquise et est donc issue d’un don Divin qui est lui-même Un et Unique. La nature est le signe de
la création, et cette création est ordonnée et stable, donc le créateur maîtrise l’ordre, apparemment
sans peine. Les divinités qui ne le deviennent que par un outil montre que la réalité des divinités
est contradictoire : elles sont divinités et ne le sont pas en même temps, cela montre selon le bon
sens que la condition plurielle des divinités est une absurdité, selon le principe de non-contradiction
et l’observateur sensé. Ce que montre la condition plurielle des divinités est que cette réalité est un
devenir et non un Être. Des individus se développent sur le chemin de la divinité et grandissent en
Dieu. Ceux des individus avancés mais limités dans leur quête par un être unique qui est infini,
absolu et qui n’a pas besoin de devenir car son Être propre est autosuffisant, le Premier et le
Dernier. Ce Dieu est l’Un, l’Infini. La vraie divinité est un Être, et ses créatures sont en devenir,
de fait. Si advient une civilisation plus avancée que celle qui peuple la Terre et que cette civilisation
avancée rencontre les Terriens, la première réaction face à la stupéfaction de leur existence serait
de décrier la pluralité des divinités. Mais ils ne seraient que la projection du devenir de l’Humanité.
Et leur nature créée apparaîtrait naturellement une fois que l’Humanité se mettrait à s’interroger
sur leur nature. Tout ce qui se trouve dans la réalité est une création. La Création est la Réalité. Et
la Réalité est changeante. Si les divinités étaient incréées et inégales, alors l’incomplétude de
certaines confirment leur non être en tant que divinité. La Divinité est Vérité et la vérité est
complète. Si cette idée est vraie, alors on devrait trouver des contradictions dans les implications
de l’hypothèse de la condition plurielle de divinités. La vérité est ce qui détourne du faux, et le faux
est voué à disparaître face à la vérité. « Qui peut le plus, peut le moins ! »

Article 1 – La non-reconnaissance

S’ils s’ignorent entre eux, alors ils manquent cruellement de science en tout état de cause, notre
étude s’arrête de facto. Il n’y a donc pas de polythéisme, mais un seul et unique Dieu. Car l’homme
est conscient de son semblable, alors il ne peut y avoir un groupe de plus grands savants qui
s’ignorent entre eux, alors qu’ils sont pareils. L’Homme, étant plus petit que les divinités que l’on
cherche, ne peut avoir plus de science que celles qui seraient supérieures à lui. Se croiraient-elles
seules alors que leur création sait qu’ils sont plusieurs ? C’est-à-dire les dieux grecs connaissent-
ils les dieux égyptiens ou hindous ? Il n’y a aucune preuve que les dieux des différentes cultures se
connaissent, donc ils sont en science inférieurs à l’Homme, donc ne peuvent être élevés au rang de
divinités.

S’il y a plusieurs dieux isolés les uns des autres qui ne se connaissent pas, alors que l’Homme
reconnaît ce polythéisme, alors ces dieux sont moins savants que les Hommes, et donc ne méritent
pas d’être des Dieux. Croyance sans science est science sans conscience. Science sans conscience
n’est que ruine de l’âme. Il y a une contradiction qui montre que la multiplicité est fausse. Sans
Un, aucun Multiple !
Les divinités ne sont pas semblables aux hommes selon le principe de non-contradiction, en vérité,
sinon il y a mensonge et manipulation. Le langage est explicite. Une affirmation sans preuve se
réfute sans preuve.
La narration desdites divinités n’est pas démontrée mais issue d’une mythologie. C’est un
mensonge qui est forgé. Les conteurs ont imaginé plusieurs dieux et ont inventé et raconté une
histoire. Mais la fiction n’a rien de vrai.

On peut affirmer la pluralité des dieux, mais cette affirmation est sans fondement, tout comme on
peut avoir foi en le hasard. Cela n’implique pas sa validité. C’est une opinion qui n’a aucune valeur
de vérité.

Article 2 – Coexistence : le règne de l’ordre.

S’ils se connaissent entre eux, alors il y a des rapports sociaux et un code de conduite respecté et
exécuté, ils sont sous le joug de la contrainte du fait du code social. L’étalon de mesure les maintient
dans une situation contraignante.
Il en est ainsi qu’ils soient finis ou infinis, et quelle pire calamité pour un être infini que d’être
dérobé de sa liberté naturelle, elle devient finie dans la loi.
C’est la contrainte du conformisme. Si les dieux sont finis, ils font partie de la réalité et sont de
faux dieux.
S’ils sont dans l’impossibilité de soutenir leur infinitude, c’est qu’un Être infini les contraint. Cet
Être est Dieu l’Un et l’Unique. Avoir foi en l’infini ne suffit pas pour l’être, mais ouvre la voie au
devenir. Un devenir indéfini limité par un Être infini. Les dieux sont dépendants les uns des autres.
Dans la prétention de leur infinitude, elles sont prisonnières d’une réalité transcendante qui freine
leurs ambitions, et cette réalité transcendante est forcément indéfinie.
Derrière le multiple se cache l’Un. En effet, l’union fait la force, mais qu’est-ce qui peut lier sinon
une cause plus grande ? Cette cause plus grande n’est autre que Dieu, l’Un : la Vérité qui est Une
et unique, car il ne devrait pas y avoir plus grand que les dieux. Donc cette cause plus grande est
un absolu qui est le Vrai et Unique Dieu qui est invisible. Par conséquent, les dieux ne le sont pas
en vérité et leur réalité est une illusion. L’un est meilleur que le multiple. Il n’y a pas plusieurs
dieux, mais un seul et unique Dieu.

Article 2.1 – Le Joug de la Loi

Le code qu’ils respectent signifie que le législateur n’est pas leur égal car il a dépassé la mêlée,
aussi il a été premier en cette action, accordant de facto la succession aux autres. Les dieux vivent
dans un ordre régi par la loi d’un plus grand qu’eux.
Il n’y a pas d’indépendance et ils ne sont pas libres, donc ne sont pas maîtres sur eux-mêmes.
Il y a un devoir d’obéissance à une Loi qui ne provient pas d’eux. Et c’est l’obéissance à cette Loi
qui permet à ces dieux de se réjouir d’une félicité qui leur paraît divine. Ils sont libres par
l’obéissance à la Loi. Ils ne sont donc pas omnipotents, ils n’ont pas pouvoir sur toute chose. Ainsi
va la bonne entente dans la coexistence.
Si un individu parmi le groupe voulait faire un acte isolé qui lui donnerait l’autorisation de quitter
le groupe ?
Celui qui les a rassemblés en premier lieu, mais s’il désobéit à la Loi, il perd la substance qui lui
donne sa force qui vient de l’Un. Donc il est obligé de demander la permission à l’Un. S’il n’est
pas indépendant par lui-même, comment pourrait-il être une divinité ?
Il est contrôlé par une force encore plus grande. Il en va de même pour tous les autres. Si tous les
dieux s’étaient mis d’accord, alors ils sont soumis à la loi qui est au-dessus d’eux.
Ici, la Loi est l’étalon qui permet de les maintenir en équilibre.

Cette Loi étant au-dessus d’eux ne peut que venir du Dieu Un et Unique, sinon elle est injuste et
entraînera un conflit dû à l’expression des particularités égoïstes de chaque Dieu.
S’il y a conflit, allez à l’article 3.
Si les Dieux n’ont pas d’expressions particulières distinctives, alors ils ne vivent pas par eux-
mêmes et sont donc dirigés par un Être Un et Unique, c’est-à-dire le vrai Dieu.
Or, pour que la condition plurielle des divinités soit vraie, il faut nécessairement que tous aient
exprimé l’intention de s’unir. Aucune expression de cette union, si ce n’est l’imaginaire de
l’Homme désabusé, injuste envers l’idée de l’Un, donc injuste envers lui-même.
Par conséquent, il n’y a pas plusieurs dieux, mais un Dieu Un et Unique, qui règne sur l’Univers à
travers la Loi. Et si les dieux agissent exactement de la même manière sans distinction aucune,
alors, en réalité, il n’y a qu’une divinité que l’on déclare multiple. Cela relève du principe
d’identité. Cela signifie que l’on déclare le Dieu Unique et Un comme multiple : comme « mettre
Dieu devant plusieurs miroirs et dire qu’il y a plusieurs dieux », mais c’est une fausse croyance et
une illusion. On associe le multiple au Un sans droit et en toute fausseté.
D’autre part, cela montre que les dieux n’ont aucune indépendance ni personne propre, et ces deux
implications révèlent l’absurdité d’une telle proposition. Sinon, qu’est-ce qui a empêché les
divinités de s’unir avant ? Le changement d’état montre que les divinités ne sont pas une vérité
immuable et donc ne peuvent pas être élevées au rang de divinité.
Ce qui est mouvant ou en puissance est une chose de la Nature. Ils ne sont pas omniscients.
En effet, les Dieux étant omniscients, ils n’ont pas à changer leur position ou se tromper.
Le changement de position montre une temporalité qui s’oppose à leur caractère absolu dans
l’éternité. Les Dieux ne se sont donc jamais unis suite à une désunion.
De plus, un Dieu qui se contredit n’est pas vérité, mais la Vérité est au-dessus de lui.
La vérité est cohérente en elle-même et se suffit comme témoin. Si le dieu change d’état, alors sa
nature divine est elle-même changeante.
Or Dieu est éternel, donc il est immuable dans sa divinité. Seul celui qui reste mérite la demeure,
les absents ont toujours tort !
Les divinités seraient donc une chose de la nature elle-même et ne seraient donc pas des divinités,
elles ne sont que l’expression d’un législateur supérieur qui ne ressemble pas à ce qu’il a créé (cf.
Partie 1 : L’Inégalité). Dieu est Souverain sur tout.
L’union des divinités montre qu’elles ont besoin d’un ordre pour vivre, cet ordre est le produit
d’une concertation dont elles dépendent, ce qui implique que la vérité qui les anime a été découverte
et était inconnue au départ. Cette vérité est le signe de l’Un, la vraie divinité omnisciente. C’est
Dieu l’Un qui les maintient dans leur état et qui les élève et les rabaisse ; sans Dieu, elles ne
pourraient pas subsister par elles-mêmes. Ce sont des créatures.
Si les divinités se mettent d’accord : le principe, qui leur était inconnu avant qu’ils ne s’allient,
cette vérité qui a été découverte par les divinités, montre qu’il existe un principe supérieur à elles-
mêmes. Ce principe supérieur rappelons-le est le Vrai Dieu Un et Unique.
S’il y a concorde éternelle, allez à l’article 2.3.
Si elles ne se mettent pas d’accord, alors allez à l’article 3.
Ce principe est donc nécessairement un et unique, sinon une spirale abyssale et incohérente dans
sa non finitude est ouverte et cette dernière est contraire à l’ordre établi qui ne l’est pas. Et Dieu
l’Un et Unique est capable de toute chose !

Article 2.2 – Ordo ab Chaos

Si lesdits dieux se sont repentis d’un chaos primordial auquel a succédé un écosystème dont l’ordre est
harmonieux, alors ce nouvel État implique qu’ils n’en avaient pas connaissance avant, sinon ils
l’auraient produit au premier essai.

La découverte de cette idée implique que cette « Vérité n’émane pas desdits Dieux » (car les Cieux et
la Terre sont formellement créés avec la Vérité, vu le progrès scientifique), mais leur a été suggérée
par une Être subtil, qui lui est incréé, alors qu’eux sont créés. Cette idée ne trouve pas son origine dans
le multiple, mais dans l’Un. Un Dieu ne fait pas d’erreur. Dieu l’Un est le Savant au-dessus de tout.
Sa création est parfaite, sinon il n’est pas omniscient et a besoin d’aide pour créer. Dieu l’Un et
Unique est celui qui apporte son soutien. En dehors de Lui, il n’y a aucun secoureur ni intercesseur.
Le Dieu Unique et Un est la Vérité et il apporte du soutien aux créatures qui sont dépendantes.
Toute la science est issue de la vérité.
Ici, l’étalon est l’inspiration divine qui guide les receveurs pour la fondation d’un monde meilleur. De
qui d’autre que Dieu viendrait une bonne idée ?
L’ordre naturel provient d’un ordonnateur, si les divinités s’inscrivent dans cette logique, alors elles
ne sont pas ordonnatrices mais elles-mêmes ordonnées, ce qui montre qu’il existe un principe premier
et universel qui les lie.
Et ce principe n’est pas eux-mêmes, car il est par déduction Un et Unique.
Ce qui détruit la condition plurielle de divinités. Si les divinités ne produisent pas d’ordre naturel,
alors les Cieux et la Terre seront forcément une création corrompue ; or, les Cieux et la Terre sont
faits avec une réelle perfection. Donc le principe d’un ordre naturel est issu d’un Dieu unique et il
est Un, de facto. Si elles ne s’inscrivent pas dans cette vérité, alors la vérité et son contraire
coexisteraient et nulle science ne pourrait émaner. Et l’Univers serait corrompu.
Pouvez-vous dire être et ne pas être simultanément ? Le dire est naturellement faux, de toute
évidence ! La vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin, la vérité ne se
contredit jamais. La cohérence signe le monisme personnel et l’unité propre.
Si c’est un groupe, alors on revient au Partie 1 qui traite de l’inégalité.
Mais comment, alors qu’ils sont égaux, peut juste un seul avoir l’idée de concevoir divinement ce
que tous auraient dû avoir réalisé en même temps ?
(Ils ne doivent faire qu’un pour cela, or l’Un s’oppose au multiple.) Il ne peut y avoir asymétrie de
l’information puisqu’ils sont égaux entre eux. Mais puisqu’ils se connaissent tous, alors il ne peut
y avoir qu’une source ex-concile.
La source ex-concile est d’autant plus confirmée si les Dieux doivent s’unir pour créer, la cause
plus grande les unissant est le Vrai Créateur, qui est Un et Unique. Dieu est omnipotent. Cette
condition plurielle des divinités n’est pas métaphysique, mais décrit un état physique d’individus
réels, existant dans l’Univers. La Terre, sa végétation et ses animaux sont vivants, et l’Homme aussi.
Et donc, c’est un seul individu. Dieu l’Un et Unique a créé l’Univers au premier essai.
Et les créatures rentrent dans un processus de civilisation à mesure de leur entendement, leur
science et leur sagesse. Et ce processus de civilisation est inspiré par Dieu.
Ne donnez pas d’associé à Dieu, c’est une terrible injustice que vous faites à vous-même et par
ricochet à autrui, l’associé en question.

Article 2.3 – La concorde éternelle

Si l’union des divinités a toujours été, alors le ciment de leur relation est une vérité dont elles
dépendent ; par conséquent, elles ne sont pas maîtresses d’elles-mêmes. Elles vivent dans la
dépendance des unes et des autres, car leur pérennité implique le respect d’un ordre, et le non-
respect implique leur destruction dans le sens où la concorde disparaît et donc elles avec. Elles ne
sont pas libres et la Liberté les dépasse en toute Justice. Les divinités s’en remettent à une vérité
supérieure pour exister. Cette dépendance est un signe de la vérité, un simple enseignement. Il y a
un empêchement mutuel.
Cette vérité est transcendante à leurs conditions et montre leurs faiblesses et leurs instabilités
intrinsèques. Il existe un élément qui n’est pas du ressort des divinités et qui permet aux divinités
de survivre, cet élément provient naturellement de Dieu l’Unique, qui montre que Lui seul est
Divinité. (Il y a le principe du travail et du capital). C’est l’Un l’Inébranlable, le Dominateur
Suprême. L’union fait certes la force, mais le Dieu au- dessus d’elles détient la Force plus qu’elles
et il n’a pas de besoin. Or le multiple a besoin de l’Un. Sans Un, pas de multiple. Si les divinités
ont de toute éternité été unies et qu’elles se partagent la création, alors, selon cette logique, l’idée
même d’unicité et d’unité ne devrait pas exister, ni leur représentation, car elle s’oppose à la
métaphysique.
Et appeler à cette idée d’unité et d’unicité naturelle serait « dépasser » les divinités d’une part
montrant à l’Homme qu’il demeure en vérité un Dieu qui est un et unique, au-delà de la multiplicité,
d’autre part.
Il suffit ici de le dire pour triompher au-dessus de l’idée de divinité multiple, et réduire de facto
leur statut, donc leur puissance. Il n’y a qu’une seule vraie divinité Une et Unique.
Cette Unité et Unicité permettent à l’Homme l’expression de la fidélité en la sécurité, et qui d’autre
que Dieu l’Un en serait digne ?
Seule la Vraie Divinité l’est. Or la perfection est réelle et nul n’est tenu de rester dans l’indivision.
Si chaque divinité est propriétaire d’une partie de la création, comment se départageront-elles leur
bien ?
Si chacune prend ce qui lui appartient, alors la création éclatera sous l’effet de la volonté de chaque
divinité. Or la création est parfaitement homogène. Cela montre que les divinités doivent s’unir et
s’entraider pour créer et que, de façon isolée, un dieu en particulier est incapable de créer une chose
parfaite.
Sinon, il aurait créé tout seul, donc il n’y aurait qu’un seul Dieu Créateur, et l’on reviendrait à la
partie 1 sur l’Inégalité. Or les dieux agissent dans la concorde, on en déduit que l’harmonie est dans
le groupe et le chaos dans la solitude. L’impossibilité de sortir de la concorde est un signe
d’impuissance. Or la Vérité étant complète elle ne manque pas de puissance. Le devenir des
divinités est soutenu par la Vérité. Il n’y a donc qu’une Divinité unique qui apporte la subsistance
à des serviteurs, les serviteurs de la Divinité recherchent la Divinité.
Ainsi donnons l’image d’une maison et du bois pour la construire. La Maison serait Divinité mais
le bois pris séparément ne l’est pas. Ainsi la Divinité est dans la concorde et le chaos dans la
solitude. Donc la condition plurielle des divinités est fausse.
Les dieux ne sont Divinité que dans la concorde et chacune seule et isolée perd sa divinité. Il n’y a
donc aucune condition de divinités multiples dans l’éternité, car leurs impuissances dévoilent
l’usurpation et que la Vérité demeure Une.
Si les dieux avaient été éternels, ils seraient divins dans la solitude et le groupe. La vérité étant
immuable.
Donc leur prétendue nature divine dépend d’un autre vrai Dieu. La Vérité ne souffre d’aucun
manque, la condition plurielle des divinités connait un manque, donc n’est pas vérité.

Ainsi, ils ne sont que de faux dieux, mais s’approchent de la divinité en puissance. Ils sont des
individus rapprochés de la vraie divinité.
Ils ont beaucoup de pouvoir, mais sont créés par l’incréé. Ce sont des serviteurs honorés.
Le Vrai Dieu l’Unique donne à celui qui a besoin, et il est Riche et Glorieux au-delà du besoin. Ils
ne sont pas éternels, mais Dieu l’Un est divinité unique dans l’éternité. On en déduit donc qu’ils
ne sont pas éternels et que l’on revient à la Partie 1 et ensuite aux articles 2 et 2.1.
Cette idée de concorde éternelle manque de cohérence et donc d’Harmonie.
Car si la concorde éternelle était vraie, chacun le serait dans la solitude et le rassemblement.
Un Homme reste Homme qu’il soit seul ou en groupe. Or la vérité ne connaît aucune faille en soi,
la vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin.
Qui peut le plus peut le moins.
Et si les dieux ne peuvent être seuls, alors l’idée du groupe n’est pas vraie, il n’y a qu’un seul Dieu,
en vertu du principe d’identité, encore une fois. Je m’explique : si l’on déclare plusieurs Dieux
rigoureusement identiques, on ne parle que du même et unique Dieu, car la vérité est cohérente
avec elle-même, elle se suffit comme témoin et la vérité est une. Or ces Dieux sont identiques et
vérités, donc c’est le même Dieu. En effet, le principe d’identité affirme qu’une chose, considérée
sous un même rapport, est identique à elle-même. C’est la perception individuelle qui marque
l’interprétation personnelle. Mais la Vérité est une monade.
Dieu jouit seul de la divinité, toute la création lui appartient seul.
Notre imagination peut nous jouer des tours. Ayons l’humilité d’admettre que l’on peut se tromper,
mais en réfléchissant, on avance vers la vérité et on trouve ce que l’on cherche.
Et que signifierait pour une divinité de se contenter d’une partie plutôt que d’un tout ?
Or il n’y a pas de signe d’indivision dans la création et même l’Homme ne saurait jouir et se
contenter d’un bien dans l’indivision ; comment son créateur pourrait le faire ?
Si nous sommes des serviteurs de plusieurs dieux, comment les servons-nous sans causer de peine
à l’un d’entre eux ? Y aurait-il plusieurs propriétaires pour chaque Homme ?
Comment vont-ils se départager ?
Si chaque dieu veut prendre la décision, alors naîtra un conflit ; si un seul se démarque, les dieux
cessent d’être égaux et il y en a un qui dépasse les autres, ce qui contredit le postulat de départ qui
stipule qu’ils sont unis et égaux de toute l’éternité.
Ce qui contredit leur union de toute éternité, sinon on revient à la partie 1. S’il y a conflit, allez à
l’article 3.
En effet, le Dominateur Suprême reste cohérent et donc meilleur que des divinités séparées dont
l’incohérence montre qu’elles ne sont issues que de l’imagination de l’Homme. L’idée du meilleur
sans ex aequo indique l’Un qui est absolu. Dieu est infaillible.
Le non-conflit implique rigoureusement un confinement et une impossibilité de jouissance de la
liberté absolue. La Liberté transcende le groupe qui obéit à la sentence judiciaire. Dieu Un et
Unique est Liberté et il contrôle le groupe desdites divinités qui, en prison, ne peuvent l’être que si
le Juge le Puissant les contraint.
En effet, celui qui n’est pas libre est forcément dans une prison matérielle ou immatérielle. Il n’y a
donc pas de multiples dieux unis de toute éternité. Le corps capture l’âme. La pensée dépasse le
corps qui ne saurait suivre tous les chemins de la pensée.
On ne peut faire tout ce à quoi on pense, on ne jouit pas de la Liberté absolue, mais l’imagination
est indéfinie, ce qui est le signe que l’on est issu d’un Être infini et absolument libre qui nous
contraint. Les signes sont en nous.
Notre inclinaison vers la cohérence montre que ce Dieu est Un et il n’y en a pas plusieurs. La
vérité dissipe le faux.
Subir le joug de ce dernier implique que le titre de divinité accordé à chacun des membres est une
usurpation, et ce confinement en est la preuve.
C’est un fait de Puissance de la vraie divinité qui marque un espace transcendant entre elle et sa
création intelligente ou pas, et l’on revient à l’article 2.1.
On ajoute au Dieu Législateur qu’il est aussi Juge et Souverain.
Celui-là non seulement ne partage pas sa vie incréée mais ne partage pas son pouvoir non plus.
Ainsi, le Vrai Dieu est l’ultime Souverain et il jouit de la Liberté Absolue.
Et cette idée de multiplicité des dieux n’est en réalité qu’une création qui exécute son ordre en toute
rigueur sans liberté possible. C’est le reflet de la volonté divine qui est servie dans l’obéissance
totale sans aucune désobéissance. Cette idée dépeint la réalité angélique. En d’autres termes, le fait
que les divinités se connaissent entraîne une façon de se comporter entre elles, qui dit façon de
faire dit Loi, c’est un principe algorithmique, science utile à la droiture.
L’ordre descend d’en haut. Qui dit obéissance à une loi multilatérale qui restreint la liberté dit donc
ouverture pour la privation, donc dégradation de la condition divine, donc inexistence de la
condition plurielle de divinités, car ces dernières s’érodent jusqu’à disparition avec mon écriture,
ou votre lecture.
L’ordre du Souverain est Loi souveraine. Mis à part l’Un, tous les multiples agissent dans le cadre
préétabli par l’Un qui vit dans l’éternité seul.

Pourtant, notre intuition nous guide naturellement vers l’idée de cette réalité multiple qui reflète le
divin mais qui visiblement n’est pas divinité ; quelle est-elle, donc ? C’est en réalité le domaine
angélique qui est pensé. Les Anges sont le reflet de la volonté divine et ils sont une création. Ils
sont le reflet parfait de la volonté divine. Ils n’ont pour rôle que de servir totalement Dieu dans
l’obéissance sans lui désobéir. Dieu étant Vérité et la Vérité étant une Monade, soit cohérente.
Pour que ce reflet soit parfait, il est fait à partir de Lumière, car sans Lumière, il ne peut y avoir
de reflet. Cette lumière n’est pas le feu, car le feu est une création de Dieu qu’on peut voir, et Dieu
n’est pas Feu. En effet, la lumière divine n’est pas créée. La Lumière montre le chemin.
Sinon, on pourrait voir Dieu et la question ne se poserait pas, or Dieu est invisible. Dieu est la
Lumière des Cieux et de la Terre.
Donc la Lumière de Dieu n’est pas un feu à proprement parler, mais une lumière différente.
C’est de cette Lumière que sont faits les Anges qui sont innombrables, et qui pourraient être
confondus avec Dieu, comme vu dans la partie 1 : L’Inégalité.

Il n’y a pas de multiples divinités, mais une Divinité Une et Unique qui est entourée par une pléiade
d’Anges, une myriade d’Anges. Les Anges ne se rebellent pas. Dieu appelle au Salut.

Article 2.4 – Le Besoin de reconnaissance

Cela démontre un souci de respectabilité, ce qui implique une nécessité de confirmation de son
statut par autrui. C’est-à-dire que les divinités, pour exister, doivent être reconnues par leurs
semblables et donc demeurent incapables de vivre par elles-mêmes. C’est une preuve d’incapacité. Ce
sont donc des dieux en apparence, de façon superficielle, mais pas en vérité.
Ce sont donc de faux dieux. Le vrai Dieu est riche au-delà du besoin et il est glorieux.
Un vrai Dieu n’a besoin de personne et se suffit à Lui-même.
L’incapacité issue du besoin démontre le caractère non divin ; lorsqu’on a un besoin, on le cherche
auprès de celui qui peut y répondre. Et celui qui donne demeure toujours meilleur que celui qui prend.

Donc, si c’est pour élever un usurpateur au rang de divinité, cela ne témoigne que de ma propre sottise
et de mon caractère inférieur. Le vrai est vrai et il n’est pas faux.
Un besogneux n’est en rien divinité : en vertu du luxe radieux divin.
Le besoin est signe d’impuissance et implique un degré de liberté digne d’une créature.
Et qui saurait exaucer, si ce n’est le riche, le glorieux, qui donne sans compter, dont les biens ne
sont diminués en rien et ne sont augmentés en rien par aucun, si ce n’est lui-même.
Si riche et si suffisant qu’il n’a même pas besoin d’un associé.
Par contre l’Homme ou le diable qui se prendrait pour divinité a un besoin latent, gouffre béant,
n’est-il pas ? L’erreur est humaine, la persévérance dans l’erreur est diabolique. La destination des
diables est les tourments du pire infernal. Le diable est une création de Dieu.
La damnation n’est-elle pas la rétribution de cet infidèle et son allié ? Le diable est satan et satan
est signe d’opposition à la vérité.
Le diable est le signe suprême de l’infidélité et qui le suit subira la même peine que lui. Le diable
cherche à exciter furieusement ses suppôts à l’infidélité et à donner des associés à Dieu. Il ne fait
que tromper son monde en donnant de faux espoirs et a un besoin abyssal de reconnaissance. Il a
pour mission personnelle que l’Homme délaisse sa future félicité pour la damnation, en se rebellant
à l’Ordre universel et en tuant l’esprit divin qui l’anime, ce qui pousse l’âme vers la médiocrité et,
pire, au fur et à mesure. Quand bien même le diable serait invisible, il n’en demeure pas moins réel.
La Justice déclare que l’on a ce que l’on mérite en punition, ce de quoi on est responsable,
naturellement. Mais le diable n’a aucun pouvoir juridique sur l’Homme, donc celui qui l’a suivi ne
pourra pas le blâmer, cette défense est irrecevable tant dans la Justice de l’Homme que dans la
Justice Divine. En vertu du consentement libre.
Le respect ou obéissance implique que l’on revient à l’article 2.
Ce qui démontre la fausseté du polythéisme. Aussi le frein à la liberté montre l’impuissance et
l’impossibilité de commander et de légiférer, si ce n’est relativement, mais Dieu est absolu. Dieu
sait et entend, alors que les associés que l’on prétend à Dieu ne sauraient vous répondre, ils ne
sauraient entendre eux-mêmes. Donc le polythéisme est une mythologie, et l’on revient à l’article1
qui stipule que c’est une invention qui ne se base sur aucune preuve.
Un mensonge forgé issu de l’imagination.
Article 3 – Chaos

Ces dieux n’obéissent à aucune loi, qu’elle soit stipulée ou non.

Article 3.1 – Jouissance totale de la liberté absolue, dans la conscience ou l’inconscience.


3.1.1– Du jeu qui fait naître le conflit

S’il y a pleine jouissance de la conscience, alors la liberté totale commune entraînera inéluctablement
un conflit à cause de l’anarchie entre les divinités et par ricochet entre leurs partisans. Puisque les
hommes, lorsqu’ils n’obéissent à aucune Loi, touchent autrui, il en va de même pour les divinités qui
les auraient créés.
Elles toucheront les biens et les personnes des autres divinités par le simple fait de la coexistence, car
dans leur puissance et leur due gloire ainsi que leur sagesse infinie, elles chercheront des sources de
plaisir dignes de leur rang.
Ne pas respecter le code de conduite mène inéluctablement à un conflit.
Puisque les divinités n’ont pas de règles entre elles, elles agiraient dans le chaos et donc l’injustice.
Ainsi, que signifie invoquer la justice et l’ordre si ce n’est faire disparaître le faux pour faire triompher
le vrai ? Invoquer la Justice transcende les dieux et les réduit donc à néant. Aussi l’injustice est une
laideur, or Dieu est beauté. La laideur ne saurait être divine.

Et Dieu n’est pas injuste ; par contre, ceux qui donnent des associés à Dieu commettent là une énorme
injustice. La Divinité est Justice et elle est Liberté.
Une divinité injuste ne va-t-elle pas mourir justement ? Si, en vérité, car la Justice lui ôtera sa Liberté.
Par ailleurs, il n’y a pour l’instant aucune preuve d’une divinité injuste, sinon des Hommes qui y
prétendent et commettent de facto l’injustice.
Or, puisque le dieu injuste est voué à disparaître, alors le dieu injuste n’est pas éternel, donc n’est pas
un dieu. Le dieu de justice est éternel et, de par sa justice éternelle, il ne peut y avoir un autre dieu
d’injustice éternel. L’injustice n’a jamais de recours contre la justice, donc le dieu injuste n’a jamais
existé, seul le Dieu de justice domine Seul. En effet, l’injustice se basant sur le mensonge ne saurait
être la vérité.
Ce qui n’est pas le cas de la Justice, et cela est une miséricorde d’essence divine. L’injuste prend
refuge auprès de la Justice contre l’injustice, donc la Justice domine l’injustice victime de son
incohérence et de culpabilité envers la Justice.
L’injustice est donc réduite de facto face à la Justice. La Justice est dominante, donc il y a de nouveau
et similairement un seul et unique Dieu dominant. Il est utile de rappeler qu’il n’y a pas de sous-
dieux, comme démontré dans la Partie l’Inégalité. Le conflit indique un seul Dieu dominant. Et la
Justice vit en l’Homme qui en a besoin, et cette Justice vit et ne meurt pas.
Donc il n’y a point de divinités multiples, si ce n’est l’Un perçu par les créatures à mesure de leur
création. De plus, si la divinité était ainsi, alors l’injustice aurait toujours une voie de recours contre
la Justice. Ce qui n’est pas le cas, car même si l’Homme ne rend pas justice, on peut en appeler à la
Justice qui est un idéal au-dessus de l’injustice.
Sinon, la Justice ne serait pas un idéal de par le pouvoir de la divinité injuste.
Mais l’idée de l’Injustice triomphante de la Justice en soi est un non-sens. En effet, les principes
philosophiques auraient été différents et le hasard aurait régné dans la Nature au lieu de l’harmonie
décrétée dans les lois découvertes. Car l’Injustice est l’agissement sans Loi et donc dans le chaos. Or,
l’ordre naturel témoigne du contraire, seuls les actes des Hommes produisent l’injustice de par leurs
choix libres et imparfaits. Nul autre n’en est responsable. Ceci positivement. Dire qu’une entité
invisible en est responsable n’est pas recevable dans une cour de Justice, il n’y a aucune preuve de
cela. Il n’y a aucun argument contre la Justice. La Justice condamne toujours l’injustice, quelle que
soit la profession de foi. Donc s’il y a un conflit, l’Injustice devrait dominer dans les idées et dans les
faits. Or, aucun Homme ne veut subir l’Injustice et cherche à se protéger contre elle.

Tout Homme s’incline d’une manière ou d’une autre vers la Justice pour ses propres affaires, qu’il
soit criminel ou innocent. Aucun Homme n’appellera à l’Injustice contre lui, à moins que sa raison
soit défaillante. Et si, dans les faits, il y a de l’Injustice, c’est parce que la Justice des Hommes n’est
pas parfaite. Donc ce conflit entre les Dieux n’est pas vrai. Et si le jeu a des règles, on revient à
l’article2 ou 2.1. Le libre arbitre de l’Homme produit parfois l’injustice, mais la Divinité accorde un
délai et ne le cautionne en rien, car la Justice l’emporte sur l’injustice dans les idées. Cet idéal, de par
la faiblesse de l’Homme, n’est pas toujours concrétisé.

3 . 1 . 2 : Du conflit vers l’impuissance

Le conflit entraîne un risque, et tout risque est un rabaissement de la puissance, car la capacité à
contracter s’évanouit, on ne peut pas faire la guerre et gérer ses affaires, on risque de mourir ce
faisant. Ces êtres vont donc se détruire eux-mêmes afin de se réapproprier ce qui leur appartient ou
s’accaparer les biens d’autrui, et/ou revenir à leur niveau de puissance primordial ; ils sont dans cette
condition en état de déséquilibre, c’est un signe de faiblesse.
Et ils ne connaissent pas la paix et ne sont pas maîtres de la force, ils sont soumis à la Victoire qu’ils
recherchent et donc ils ne sont pas libres, car contraints par la perte et n’ont aucune certitude de
vaincre.
La Victoire les transcende dans la mesure où la naissance même du conflit rend caduque l’idée de
multiplicité des divinités, car elles ne connaissent pas l’issue de la bataille, ce qui est un signe
d’ignorance.
Sinon ils n’auraient pas fait la guerre et seraient en l’état déjà victorieux.
Le besoin de Victoire est une humiliation, car le belligérant quémande la Victoire.
Or, Dieu ne craint pas l’humiliation, et c’est Lui qui donne la Victoire. Dieu est Paix dans l’éternité.
Une divinité qui n’est pas Paix et Salut n’est que tourments et tourments du diable. Auriez-vous
oublié le diable ? Le diable, cette créature invisible qui tente l’Homme afin de le fourvoyer et le
pousser à rejeter Dieu. Le diable, le pire ennemi de l’Homme.
Le diable ne pense qu’à votre perte, il souhaite vous transmettre sa malédiction afin que vous la
partagiez et vendiez votre félicité pour pire. Le diable n’est pas un ange déchu. Le diable est un
ennemi déclaré à l’Homme, et l’autruche qui cache son visage dans la terre n’empêche en rien le lion
qui rôde. Ou préférez-vous la meute ? Je prends refuge auprès du Miséricordieux contre le diable
banni et honni, voué à l’ostracisme, hors de la miséricorde de Dieu le Souverain le Saint. Et je prends
refuge auprès de Dieu contre l’injuste qui prend le diable pour allié et le sert dans l’infidélité.
Dieu guide vers la félicité et le diable accompagne l’égaré dans sa perte.
L’existence terrestre est une épreuve afin de choisir son bonheur, justement en toute liberté. Donc,
par cette analyse, on peut aussi tirer que le conflit est un signe d’impuissance entre les parties. Donc,
de par le conflit, il n’y a pas une condition de multiplicité de divinités, c’est une autre réalité qui est
mal perçue.

3.1.3 : Un conflit limité dans le temps qui fait revenir à un état d’entente

Cela implique que l’entrée dans le conflit étaye considérablement l’ignorance des belligérants quant
à l’issue de la bataille. Sinon, la bataille n’aurait pas eu lieu au départ. Sinon, cela démontre
l’incapacité sur soi. Le retour à l’état d’entente implique le retour à l’article 2.

3.1.4 : Un conflit éternel

L’éternité du conflit implique la permanence du conflit et de la guerre. La conséquence immédiate


est l’impossibilité de la création, car le temps est absent, vu la nécessité de survie. Donc aucun dieu
ne peut donner la vie ni la mort à la création ; en effet, ils sont incapables de donner à eux- mêmes.
Donc l’obéissance à cette Loi de la guerre montre la domination des divinités par la contrainte et leur
fin inéluctable dans leur guerre et donc leur destruction.
On ne gagne pas à la guerre par la spéculation, et la spéculation débute par un « si ? ».
Or la permanence du monde, d’après son existence, montre que le conflit n’existe pas. Ici, la
multiplicité des divinités empêche les divinités de vivre et mène, in fine, à leur destruction totale.
Or la permanence du monde démontre continuellement le contraire.
Ne vous ai-je pas dit que Dieu maintient les Cieux et la Terre sans peine ? Voilà, c’est la preuve que
oui. La vie ne s’arrête pas et les divinités ne nous ont jamais demandé de choisir entre elles pour les
départager ou le monde serait divisé, or le monde est un. La réalité du monde qui se base sur autre
chose que le polythéisme montre qu’il n’existe qu’un unique régent et souverain. Autrement dit, s’il
n’existe aucune Loi transcendante à leurs conditions, alors chacune d’entre elles s’en irait avec ce
qu’elle aurait créé, c’est sage, on revient alors à l’analyse en cas d’inégalité. Or le monde est unifié
dans sa perfection, même le Ciel est sans fissure.
Dans le cas de l’égalité, on se rend compte que cette situation est absurde et qu’aucune manifestation
de la multiplicité des divinités ne s’est jamais dévoilée dans le temps. Il faudrait qu’au moins deux
divinités se soient manifestées et de façon contradictoire pour les différencier, et ceci simultanément,
pour que le témoignage soit possible, et cela pour chaque Homme.
Or, aucune génération d’Hommes n’a vu ne serait-ce qu’une divinité, donc il n’en existe pas
plusieurs.
Sinon, il faudrait un livre qui ne soit pas faux et qui soit un manifeste explicite de la condition multiple
de la divinité.
Ce livre doit tenir face à la critique, garder toute sa validité et attester sans l’ombre d’un doute de la
pluralité des dieux ; autrement dit, il doit constituer une preuve juridique sur laquelle on pourrait se
baser.
Ce livre ne doit donc pas être un mensonge forgé, sinon on revient à l’article 1.
Or, ce type de livre n’existe pas, si ce n’est des histoires que l’on raconte, des mythologies qui sont
de pures fictions qui ne résistent ni à l’analyse ni à la démonstration. Un tel livre fait défaut, alors
cela démontre la fausseté du polythéisme et que les dieux n’ont aucun pouvoir, si ce n’est le Dieu
Unique et Un.
Si la vérité n'est pas nécessaire, alors elle peut être ne pas être. Si c'est le cas alors elle est contingente,
si elle contingente alors le faux est nécessaire. Si le faux est nécessaire c'est un mensonge certain,
alors le possible et l'impossible coexistent ou n'existent plus.
Si le possible et l'impossible coexistent ou n'existent pas. C'est soit dans le cas de la guerre, entre
mari et femme ou pour réconcilier.
Le mensonge par principe ne pas être licite. Mais il y a des exceptions jurisprudentielles.
Ce qui existe n’est pas ce qui peut exister. Ce qui peut exister doit être nécessaire pour exister et
contingent aussi. Il y a un niveau de bureaucratie dans toute administration, voire cuisine.
Article 3.2 – Inconscience…

S’il y a inconscience, alors il y a de fait incapacité, et donc non-divinité ! Immortel parle-t-il au


commun des mortels ? Cela ne consiste pas à parler aux morts, ni nécessairement répondre à un mort.
La personne qui ne jouit pas de la conscience ne peut rien faire et est dominée par les êtres qui en
sont doués, et donc ne peut vivre en tant que Vrai Dieu. Or on a vu dans la Chapitre 1 que Dieu est
Dominateur Suprême, donc Il domine les inconscients. La continuité de la création invalide de facto
l’inconscience divine. Dieu est exalté et béni. Si les divinités ne sont ni dans l’accord ni dans le
conflit, alors ses entités sont dans l’absence et n’existent pas, mais sont imaginées à tort par des
humains totalement inconscients qui fabriquent des images mentales ou des statues déifiées qui
n’entendent rien, ne voient rien ni ne parlent. Ces idoles ne créent rien et sont elles-mêmes créées.

De facto et de jure : La Divinité est Unique et elle est Une

Il a été révélé que votre Divinité et ma Divinité est une Divinité Unique.

Seul le Dieu Unique et Un est éternel et il n’a pas d’associé dans la divinité ni dans la souveraineté.
Les contradictions et incohérences du polythéisme démontrent que Dieu est Unique dans l’Un et les
créatures sont uniques dans le multiple. Subjugation effective.
Dieu unique en l’un est la vérité absolue. Dieu est le Premier et le Dernier. Dieu étant Unique en l’Un
est nécessairement le meilleur en toute chose, il est donc Saint.
Cela implique que Dieu est une seule et unique personne, indivisible : Un Dieu en Un et Un Seul
Dieu sans associé ni partenaire ni suppléant.
Les contradictions profondes de la thèse polythéiste démontrent que Dieu est Unique en l’Un. Tel
est l’établissement réel et véritable suite à la démonstration. Ne vous forcez pas à croire au faux.
Le faux est emprisonné. La Vérité est Liberté et Libre.
La Vérité triomphe. Dans le Domaine de la Vérité une et une unique divinité règne. Les autres n’ont
jamais été présentes. Les autres sont fausses, le vrai a chassé le faux.
Par conséquent, tout ce qui est inférieur à cette divinité unique en l’Un est voué à disparaître, car les
inférieurs ne partagent pas la même vie.
Par la divinité unique en l’un, tout est voué à disparaître. Sauf la Divinité. La Vérité : l’Être.
En vérité, il n’y a aucun argument recevable qui soit issu de la raison qui permette d’avoir un réel
argument contre le Dieu Vivant. Dieu ne ment pas. Or Dieu a envoyé des Prophètes dont la preuve
résulte dans la réalisation de leur prophétie, ainsi que des Messagers qui viennent avec des preuves ou
arguments valides. Interrogez donc ceux qui savent. L’Homme n’étant pas omniscient, oublie, fait
des erreurs, se trompe et ment parfois. La Vérité, Dieu n’a pas besoin de mentir.
On peut renier, dans l’arrogance, ce propos mais on ne peut défendre le contraire. Prétendre que
ceci est faux est une croyance erronée et absolument sans fondement. C’est le vrai de toute
évidence. Dieu est Vérité.
Dieu connaît les secrets et mystères de l’univers.
Les découvertes scientifiques ne pourront pas infirmer cette démonstration, elles la confirmeront
nécessairement.
Le dernier Jour a pour fonction de juger ceux dotés de libre arbitre qui ont été vivants, car la Justice
divine est inévitable. La science humaine ne sait dater cet évènement, car c’est un acte souverain
divin, non un automatisme mécanique. Dieu donne la Vie et la mort à Sa création.

Dieu est un dictateur qui règne sur l’Univers (connu et inconnu), il gouverne selon des lois et juge sa
création à un moment donné pour exercer parfaitement la Justice et ne laissant personne dans
l’injustice (active ou passive). Il a Seul le Pouvoir de Pardonner le péché, sans l’intervention d’un
clergé. Dieu peut déléguer.
L’univers et, en règle générale, la création tout entière est mouvante, donc il n’est pas
rigoureusement la Vérité, mais puisque l’étudiant peut en tirer des enseignements, alors on peut
conclure qu’il a été créé par la Vérité. En cela, la Nature n’est pas l’ultime, mais le moyen d’accéder
à la méta réalité ; la Vérité.
La découverte de cette méta réalité se fait par dévoilement et à travers la recherche vertueuse. Qui
cherche trouve ! Et puisque la vérité en tant que telle est pure de tout défaut, alors Dieu lui-même est pur
de tout défaut au-delà de la perfection, car la perfection décrit une création et ne saurait décrire l’incréé
qui est au-delà de ce qu’on pourrait lui associer.
L’univers (toute réalité) n’est pas la vérité ! Mais il a été créé avec la vérité, d’où la permission de
déduire lois, principes, constantes et théorèmes. Et cet univers témoigne de la grandeur de son Créateur,
de façon manifeste.
Dieu se suffit à Lui-même, il n’a besoin de rien ni personne. Mais connaître l’incréé en tant qu’il est,
n’est pas à la portée de l’Homme qui est créé.

La transcendance entre l’Être et sa créature qui est en devenir, rend cette méta réalité insaisissable, car
rien dans la création ne montre l’incréé.
Au contraire, tout ce qui peut être saisi par les sens et travaillé par la raison n’est que création
L’idée que l’on se fait de Dieu est une création de Dieu.
L’anthropomorphisme concernant Dieu est certes une erreur de conception, Dieu n’a pas de corps qui
contient un esprit, c’est sa créature qui en jouit. Le corps et l’esprit sont créés.
Toute image ou idée de Dieu est fausse car incomplète, en réalité.
Toute image est une erreur et toute idée est relative donc ne remplit pas les conditions de l’absolue.
Il est purement Invisible et Transcendant. Ainsi, on peut admettre que Dieu est l’unique Être, incréé,
mais on ne peut connaître « sa nature » qui est au-delà de ce que l’Homme peut raisonnablement saisir
et concevoir. Dieu est au-dessus du corps et de l’esprit qui sont des créations. Il n’y a rien en Dieu et
rien sans Lui. Sur l’esprit nous n’avons que peu de connaissances.
La Vie incréée de Dieu est le mystère absolu de Dieu.
Le commun des mortels ne la connaît pas. Mystère insondable.
Seul Dieu le connaît. Dieu connaît en outre les mystères des Cieux et de la Terre, ainsi que leurs
secrets. Dieu connaît ce qui est caché et apparent. Demandez-lui donc. Dieu guide.et patientez. Et
j’insiste que la raison de l’Homme est faite de telle manière que tout ce qu’elle conçoit est créé.
Même les lois mathématiques sont créées et ne sont pas éternelles.
Dieu aurait pu inscrire dans la réalité que nous connaissons différentes lois mathématiques, voire
physiques et biologiques, et cela aurait paru tout aussi anodin et normal pour nous. Dieu peut mettre
tout l’univers dans un œuf de poule sans réduire la taille de l’univers et sans agrandir l’œuf. Il est
Puissant.
Il Lui suffit de dire : « Sois », et la chose est. Dieu n’est contraint par aucun temps, espace, matière ou
personne. Il est Le Contraignant. Toutes les qualités de Dieu sont vraies.
La nature de la création est une réalité, chacune avec ses propriétés.
Enfin, la raison se limite à la reconnaissance du monothéisme dans le domaine métaphysique. Dieu étant
vérité sans réalité, alors il n’y a rien en Dieu et rien sans Dieu.
Notre réalité est telle une obscurité dans laquelle nous naviguons, éclairée par des piliers de Vérité. Ces
piliers ne sont pas la vérité dans son aspect absolu, mais des signes de la vérité qui nous permettent de
distinguer le faux et nous orienter correctement dans le monde où nous vivons. La réalité n’étant pas la
vérité, alors tout ce qu’elle comporte porte en elle l’illusion due au fait qu’elle n’est point vérité absolue.

« Même si je marche dans la vallée de l’ombre de mort, je ne crains aucun mal, car Tu es avec moi : Ta
houlette et Ton bâton, voilà mon réconfort. » Psaumes
La vérité a produit notre réalité (tout l’univers) et n’est en rien inclue en la réalité. La vérité se
trouve dans une dimension métaphysique. Pour rappel le postulat qui prétend que la vérité n’existe
qu’en fonction de la réalité implique un manque de cohérence dans certaines explications voire
l’absence d’explication suite à certaines questions, aussi fait-il l’économie de l’hypothèse de Dieu
ce qui est fondamentalement un manque de rigueur intellectuelle. L’univers a été créé par Dieu
qu’avec la vérité, donc on peut en tirer des enseignements. Mais la science expérimentale, du fait
de l’illusion de la réalité, et sa mouvance est réfutable.
On se guide par les signes de vérité qui nous permettent de comprendre, juger et prendre des
décisions.
Mais tout cela n’est qu’illusion. Même notre vie, notre mort et nos idées sont des créations de la
vérité, ainsi que ce que l’on appelle le bien et le mal. Tout est créé par la vérité, dans un domaine
illusoire. Seule la Vérité mérite notre confiance, et cette vérité est le Dieu Unique et Un. Regardez et
réfléchissez, ce que je dis fait sens. Il faut faire des choix et les assumer, en toute justice.
Rine ressemble à Dieu. Dieu n’est ni néant ni plein, ni mâle ni femelle, il ne mange pas, ne se
repose pas, ne dort pas,ne travaille pas, n’a pas de famille comme les Hommes, ni parent ni enfant.
Puisque Dieu est seul et un alors nul ne peut intercéder auprès de Lui sans Son consentement, sinon
il faudrait être Son égal. Or Dieu n’a pas d’égal, Dieu n’a pas de compagnon ni de compagne. Il
n’est ni mâle ni femelle. Il est totalement Unique. Puisque Dieu est incréé et la réalité créée, alors
la philosophie panthéiste et panenthéiste est erronée.
Puisqu’il est le Savant qui connaît le passé, présent et futur, alors ce que l’on connaît dépend
entièrement de Lui. Il a la parfaite Maitrise de Lui-même, rien ne l’oblige. Dieu est éternel.

1er Corollaire principal : on sait que :

« Allah il n’y a de divinité que Lui. Le Vivant qui subsiste par Lui- même. Nulle fatigue ni somnolence ne le
touche. À Lui ce qui est dans les Cieux et sur la Terre. Qui pourrait intercéder auprès de lui si ce n’est par sa permission
? Il connaît leur passé et leur futur et ils n’embrassent de Sa science que ce qu’Il leur permet de savoir. Il étend son assise
sur les Cieux et sur la Terre dont la garde ne lui coûte aucune peine et il est l’Élevé l’Infini. » Coran

2ème Corollaire : on sait que :

« Il est Allah Un, Allah Absolu,


Il n’a pas engendré, ni a-t-il été engendré, Et nul ne lui est égal. » Coran

3e Corollaire sur la Trinité :


Par le Puissant, l’Irrésistible le Sage
Dire que Dieu est composé de parties hypostatiques revient à renier son caractère Unique dans l’Un.
Et l’incréé et le créé ne se mélangent pas. Dieu est indivisible et la Trinité ne saurait relever d’un
aspect divin.
En effet, il a été démontré que Dieu est Unique en l’Un, et non Unique dans le Multiple, voire
Trois. Dieu est Un, et il a de l’amour pour lui-même car il est au-delà de la perfection et dispose de
toutes les qualités sans aucun défaut.
Dieu est Un et il est Saint. Or, Dieu est Un et unique. Si la Trinité était vraie, cette démonstration
n’aurait pas pu voir le jour. Donc le dogme de la Trinité n’est point une vérité, mais une mythologie
avérée. Celui qui a besoin d’un protecteur ne saurait protéger ni secourir.
Ne voyez-vous pas ? Raisonnez, Dieu ne ment pas, Il peut prouver son propos.
Il est Clarté Lumineuse.
Aimez sans la vérité n’est pas aimer. La vérité se décline dans une science, la science s’expose par
la preuve et la preuve est naturellement démontrable. Dieu était est et demeure.
Dieu est incréé, lorsqu’il s’incarne dans une créature (créé) Il cesse d’être incréé, Dieu est Infini,
lorsqu’il s’incarne dans le fini, il perd son caractère infini, ce n’est plus Dieu, mais cet individu a
été augmenté en qualité par rapport au commun des mortels, mais reste tout de même mortel. Dieu
ne s’est pas incarné en fait. La Foi fait des miracles.
Or, Dieu qui est Vérité n’est pas enfermé par un corps. Non, Dieu est liberté absolue Or Dieu n’est pas
Unique en le multiple, il est Simple. Dieu est au-dessus de la Trinité. Il est Unique dans l’Un.
Or, l’Homme est unique dans le multiple. Il n’y a pas un genre divin. Dieu est absolument indivisible
Unique en l’Un. Il n’y a ni père ni fils ni saint esprit en Dieu. Le Dieu trinitaire est un faux dieu. En
Dieu, il n’y a que Dieu sans aucune personne associée, sans aucun suppléant.
La présence de deux opposés signe le possible, alors que l'ubiquité de deux contraires signe
l'impossible. Le possible relève du contingent et l'impossible du nécessaire. La Vérité est immuable
qu'elle soit contingente ou nécessaire, car la Vérité Souveraine est éternelle et absolue.
Dieu est Vérité Souveraine. La Vérité se suffit du Principe d'Identité sans besoin de contradiction
ni de tiers exclu nécessairement. La Vérité est Une et Infinie. La Vérité n'est pas composée comme
la réalité.

« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Ce qui
arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Matthieu, 24.

Dieu sourit aux fidèles et se moque éperdument des infidèles. Riez avec Dieu et évitez que Dieu rit
de vous. La sagesse est une énorme grâce de Dieu. Il n’appartient pas au tout miséricordieux d’avoir
un enfant. Pour Dieu, il suffit de dire soit et la chose est ! Quel pire injuste que celui qui forge un
mensonge contre Dieu ?
Si la Parole de Dieu était un mensonge en quelle parole allez-vous croire ?
Gloire et Pureté à Dieu, les fidèles croient en Lui. Les fidèles renient le faux dieu, par principe.
Dieu est en Unité Métaphysique .

« Gloire à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur le Livre, et n’y a point introduit de tortuosité, d’une parfaite
droiture pour avertir d’une sévère punition venant de Sa part et pour annoncer aux fidèles qui font de bonnes œuvres qu’il
y aura pour eux une belle récompense où ils demeureront à jamais, et pour avertir ceux qui disent : “Allah S’est attribué un
enfant.” Ni eux ni leurs ancêtres n’en savent rien. Quelle monstrueuse parole que celle qui sort de leurs bouches ! Ce
qu’ils disent n’est que mensonge. » Coran

Pour rappel :

De l’existence de la Vérité
Ce qui est vrai relève de la Vérité, quel que soit la proposition associée ou jugée.
La vérité n’existe pas ! Est-ce vrai ?
Soit T la proposition il n’y a pas de vérité, T est-elle vraie ?
Si T est vraie alors il y a une vérité.
Si T est fausse alors elle se contredit et il y a une vérité.
Il y a donc une vérité, quelle que soit la réponse.
Il y a de toutes les manières une vérité, sinon aucun objectif possible.

De la décence du contingent.
Sans vérité nécessaire aucune proposition ne peut être vraie. Le nécessaire est vrai.
Il y a un contingent. Il ne peut pas y avoir de vérité contingente sans vérité nécessaire.
Sinon elle sera fausse

De la Vérité en tant qu’elle est nécessaire.


Si la vérité n’est pas nécessaire alors il n’y a point de vérité.
Le faux ne correspond pas à la réalité, en vérité.
S’il n’y a point de vérité alors tout est faux. Si tout est faux rien n’existe.
Si rien n’existe alors il n’y a aucune réalité tangible.
On constate une réalité tangible. Il y a donc une vérité nécessaire
En effet sans la vérité, tout est faux. Le faux est contingent.
Si rien n’existe, il n’y a aucune réalité tangible.
On ne vit pas dans le néant. La vérité est donc nécessaire

Une proposition nécessaire ne peut pas être fausse sans impliquer de contradiction, a
contrario d’une proposition contingente qui peut être fausse sans pour autant impliquer une
contradiction. Le vrai est lié à la Vérité Souveraine par le même lien qui unit contingent et
nécessaire.

De la Vérité en tant qu’elle est immuable


La vérité est, en tant que valeur, ce qui permet de juger les propositions.
Si la vérité changeait, ce serait le faux.
Si la vérité changeait elle cesserait d’être elle-même, en effet. Or la vérité est nécessaire, quand
bien même elle puisse aussi être contingente, la Vérité Souveraine ne change pas.
La Vérité est Immuable

De la Vérité en tant qu’elle est éternelle.


P1- La vérité est immuable
P2- Ce qui est immuable est invariant dans le temps
C1- La vérité est éternelle. La Vérité était, est, et sera.

De la Vérité en tant qu’elle est incréée


P1- Deux énoncés contradictoires ne peuvent pas avoir les mêmes propriétés.
P2- La Vérité s’oppose au faux.
P3- Le faux découlant du mensonge ou de l’erreur est créé.
P4- La réalité n’est pas une erreur ou un mensonge, l’idée de la vérité est dans la réalité.
C1- La Vérité est incréée, sinon elle partage des propriétés avec le faux, ce qui est
contradictoire.

De la Vérité en tant qu’absolue


P1- La Vérité est immuable
P2- La Vérité est éternelle
P3 –La Vérité est incréée
P4- Ce qui est immuable, éternel et incréé ne dépend de personne pour Être
P5- Ce qui ne dépend de personne pour Être est absolu
C1- La Vérité est Absolue

En Vérité, ce qui n’est pas Immuable requiert un moteur Immuable pour le changer, ce qui n’est
pas éternel requiert un agent Eternel pour l’instancier dans le temps et ce qui est créé ne saurait
être éternel. L’Absolu ne dépend de personne pour Être, il possède en lui-même sa raison d’être, à
contrario du relatif qui requiert un autre Agent.
De la dichotomie entre la Vérité et la réalité
P1- La réalité existe
P2- Le mensonge et le faux sont créés dans la réalité et s’opposent à la vérité
P3- La Vérité est incréée
C1- La réalité est créée

P1- L’univers est l’ensemble de la Réalité


P2- Supposons que l’Univers soit la Vérité.
P3- La Vérité est immuable et éternelle et incréée et absolue.
P4- L’univers est en expansion ou dynamique/ non statique donc changeant.
C1- L’univers n’est pas immuable.
Or la Vérité est immuable donc l’Univers n’est pas la Vérité
C2- L’univers, qui est l’ensemble de la Réalité est ; créé ex nihilo, temporaire, changeant et relatif,
par la Vérité.

La Vérité étant ni en puissance ni en acte


P1- Les étant dans la réalité sont soit en puissance soit en acte
P2- La réalité s’oppose à la Vérité
C1- La Vérité n’est ni en puissance ni en acte
Lorsque le néant est en acte il est incréé, lorsque le néant est en puissance, alors s’active la
création.

De l’Unité de la Vérité
P1- La Vérité est incréée immuable, éternelle et absolue et s’oppose à la réalité
P2- Le vrai est dans la réalité
P3- Le vrai est créé, quelle que soit la proposition jugée comme telle.
P4- Il existe de multiples propositions jugées comme vraies.
P5- Selon la contraposé du principe des identités indiscernables :
P5.1-La Vérité ne se contredit pas et n’a pas les mêmes propriétés que le vrai inclus dans la
réalité
P5.2-Le principe d’identité relève de la vérité et les exemples d’identités multiples s’inscrivent
dans la réalité. Selon la création.
C1- La Vérité Souveraine est Une et la réalité multiple.
C2- La Vérité est cohérente avec elle-même et se suffit comme témoin
C3- La Vérité Souveraine se suffit du principe d’identité, la Vérité est, c’est l’Être.

N.B : le principe des identités indiscernables stipule que si deux particuliers possèdent les mêmes
propriétés, alors ils sont identiques, donc deux identités n’ayant pas les mêmes propriétés ne
sauraient être identiques.

De l’infini actuel :
P1- La Vérité est une, incréée immuable, éternelle et absolue et s’oppose à la réalité.
C1- La réalité est multiple, créée, changeante, temporaire et relative.
P2- Ce qui est créé et temporaire est soumis à la loi d’apparition et de disparition.
P3- Ce qui apparait et disparait est fini.
C2- La réalité est créée et finie.
P4- La réalité est soit dans les idées ou dans la matière.
P5- Ce qui relève de la qualité est dans les idées et ce qui relève de la quantité est dans la
matière.
P6- On postule un infini actuel dans la réalité.
P7- Le vrai se reconnait à sa qualité et le faux à son défaut, le bien est meilleur que le mauvais.
P8- L’ensemble de l’infini actuel matériel est composé, à sa base, d’éléments finis et créés.
P9- Ce qui est composé d’éléments réels est fini car la réalité est finie.
P10- Un ensemble est un contenant et il est limité par ses extrémités.
P11- Un ensemble borné est fini.
P12- Un ensemble matériel non limité ne saurait rien contenir.
P13-Tout ce qui est créé à une forme concevable ou une forme matérielle.
P14- L’incréé s’oppose au créé donc n’a pas de forme concevable ou matérielle.
P15- On peut concevoir un infini actuel en quantité et le formaliser.
P16- Tout ce qui est concevable ou matériel est sensiblement quantifiable.
C3- L’ensemble de l’infini actuel en quantité est borné, créé et fini.
C4- L’infini existe dans les idées mais n’est pas matériel.
C5- L’infini actuel est en qualité, par la Vérité.
C6- La réalité est finie en qualité et en quantité.
C7- La Vérité est inconcevable.

.
De la vérité en tant qu’elle est invisible
P1- La réalité est objectivement visible et sensible
P2- La Vérité d’où découle le vrai s’oppose à la réalité
C1- La Vérité est inconcevable comme le néant.
C2- La Vérité est invisible comme le néant.

De la complétude de la Vérité.
P1- Ajouter ou retrancher une qualité à la vérité produit une autre chose que la vérité.
P2- La vérité est infinie en qualité
C1- la Vérité est complète
P3- La réalité s’oppose à la vérité
C2 : la réalité est incomplète

Renier l’Être métaphysique ne peut que mener au délire métaphysique !

Allah a fait descendre le sens de cette preuve dans mon cœur et en suivant la guidée d’Allah, je
l’ai transcrit avec mes mots ; autant que faire se peut. Je demande Pardon à Allah pour avoir
cherché les objections auprès des autre hommes et je reviens vers Lui repentant. De toute
évidence, la preuve de Dieu vient d’Allah.
Puisque la charge de la preuve de Dieu incombe à Dieu, et Dieu est l’autorité suprême, Il
accrédite Son représentant légitime comme autorité légitime. Le représentant légitime se
reconnait à la matérialité de la preuve de Dieu et son successeur est le représentant légal.

Reconnaissez-vous le représentant légitime ? Qui est plus plus légitime que celui qui détient une
preuve ? Qui est plus légitime que le représentant légitime d’Allah pour exercer l’autorité ?
Reniez-vous Dieu comme Autorité Suprême ? Ne craignez-vous pas ? Ou êtes-vous à l’abri de
Dieu ? Il n’y a que les perdants qui se croient à l’abri ! Revenez-vers Dieu !

Et lorsque nos enseignements leur sont exposés, ceux qui ont une maladie dans le cœur se plaignent
en disant « pourquoi n’a-t-il pas partagé des versets équivoques sur lesquels on peut douter ? » Ils
ne veulent pas croire en leur Dieu qui les a créés, et souhaitent avec ardeur et passion qu'Allah ne
soit pas Vérité ! Comme est détestable ce qui est en leur âmes ! Ils seront saisis de près, et ils n'ont
aucun secoureur en dehors d'Allah ! Sauf ceux qui se repentent et saluent, Allah est grand
accueillant au repentir. Allah est certes le Dominateur Suprême, Le Contraignant, ne préférez -
vous pas la guidée si vous êtes véridiques ?
Allah est le chemin la vérité et la vie !

Par le Rappel adressé aux mondes que la Lumière se diffuse et inonde, Allah, des cœurs et de la
raison, sonde ; qu'il écarte de moi les gens dont la poitrine est immonde. Aux fidèles que la Vérité
vous guide et la Lumière vous montre le chemin vers la Salut de l'Eternel !
Et les Anges font leur ronde...Le rappel d’Allah est ce qu’il y a de plus grand. Le Rappel d’Allah ?
C’est y vivre et le vivre !

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