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ministère, Jésus a annoncé le Royaume de Dieu, a guérit les malades, nourrit les
démunis. Toutefois, n’était pas tout le monde qui voyait avec de bons yeux ce qu’il faisait.
Les pharisiens et saducéens se sont vu attaquée et confronté par Jésus. Qu’est-ce que
Jésus a fait de mal ? Qu’est-ce qu’il y avait de mal dans son message ? Qu’elle attitude de
L’hostilité des pharisiens et Saducéens vers Jésus est du au fait qu’en annonçant
le royaume, il attaquait les symboles qui étaient devenus standard pour la vision du
monde des Juifs du deuxième Temple. Aussi, ils objectaient l’enseignement de Jésus
parce qu’il opposait la Torah, qui était le fondement de leur système légal. Avec cette
confrontation des symboles Jésus est rendue dangereux pour les pharisiens (N.T.
WRIGHT, Jesus and the Victory of God, Minneapolis, Fortress Press, 1996,p.369)
Jésus a attaqué les symboles d’un Israël qui résistait sa vision du royaume. À
cause de ça, quelques-uns de ses contemporaines ont cru qu’il a été coupable de
Eschatologie : l’espoir d’Israël était réalisé, mais à la manière de Jésus et à son initiative.
372)
Pour sa parte, Sanders argument que Jésus n’a pas eu des controverses avec les
pharisiens à cause d’affaires religieuses comme le sabbat et la nourriture. Que Jésus n’a
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pas parler contre la loi, et ce qu’il a dit ne devrait pas irriter particulièrement aux pharisiens
(E.P. SANDERS, Jesus and Judaisme, Philadelphia, Fortress Press, 1985, p.246-247).
Il y avait chez Israël des codes ou symboles tels que le sabbat et d’autres
festivités, lois sur les nourritures et tabous plus notables, qui marquées ou différenciaient
les juifs de ses voisins païens. Pour les pharisiens et pour les autres juifs, garder ces
choses et faire un effort moral n’était pas une façon de gagner leur justification et leur
salut. Les sources juives disent que ces lois, avec tous ses détails, sont les limites autour
du peuple d’Israël. Pourtant, tous ceux qui les gardaient signalaient leur appartenance et
leur solidarité avec la nation juive. Les juifs qui ne les gardaient pas furent regardait
comme des blasphèmes et les païens, comme des gens au-delà des limites du peuple de
La loi délivrée du ciel doit être obéi. Pourtant il n’y a pas de compromis avec
l’idolâtrie d’autres nations. Cette loi devrait être défendue et la force doit être utilisée s’il le
faut pour la protéger et ainsi garder la vie du vrai Israël. Garder la Torah n’était pas une
question des observances religieuses, mais une question de garder Israël de l'influence
païen. Garder les codes distinctifs avait pour but de différencier Israël des voisins païens
(Wright, p. 384-385) Sans ces codes ou symboles, Israël perdait son sens unique et son
identité.
symboles. C’est qui a été la cause des hostilités vers lui. (Wright, p.369) Cette attaque de
Jésus des symboles d’Israël, faisait dans un style prophétique, n’était pas parce qu’ils
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étaient mauvais, mais parce qu’ils étaient utilisés par ses contemporaines d’une mauvaise
façon. Ce qui a fait que les juifs aurait une mauvaise vision du monde Juif. (Wright, p.428)
« Le zèle des contemporaines de Jésus disaient que la Torah fournie le test sur la loyauté
vers le Dieu d’Israël et son alliance. Pour Jésus c’est qui compte est de le suivre.» (Wright,
p. 381)
de l’ère mosaïque en disant que le jour d’une nouvelle ère est arrivé. (Wright, p.382-283).
Pourtant le propos de Jésus était d’appeler Israël a voir le vrai sens de ces traditions.
Wright dit que Jésus n’a jamais parler contre la loi. Que le commandement d’aimer
les ennemies, et la défense de révolutions violente n’est pas une attaque a la Torah, mais
une interprétation radicale et diffèrent de celle de la tradition des ancêtres. Quand Jésus a
affirme qu’Israël était la lumière du monde faisait une emphase sur ça et qu’il fallait
relativise ces symboles qui symbolisaient le sens unique d’Israël (p. 389).
Toutefois, pour Jésus, ceux qui écoutaient ses paroles et que le suivent, faisaient
parti du véritable peuple de Dieu, et ceux qui ne l’ont pas fait, ne l’étaient pas. Wright
propose que la confrontation entre Jésus et ses contemporaines, spécialement avec les
pharisiens, doive être regarder en termes d’un agenda politique alternative produit par
Que Jésus n’a parlé contre la loi, mais qu’il a affirmé l’élection d’Israël, ses croyances en
son Dieu et son espoir eschatologique. Mais que cette théologie et aspiration devrait être
Il est très important reconnaître que Jésus affirmait parler au nom du Dieu d’Israël
et sur la véritable vocation du peuple. Qu’Israël avait confiance dans ses symboles, mais
Jésus proclamait de la réalité que ces symboles signalaient. Que par sa concentration en
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eux, elle avait était très désobéissante à la vision de Dieu pour elle et a sa vocation d’être
3. ACCOMPLISSEMENT DE LA LOI
Jésus a déclaré en Matthieu 5.17 ‘’Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi
ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.’’ Ainsi, l’attitude de
Jésus ver la loi ne doit pas s’éloigner de cette déclaration. Abolir la loi, c’est déclarer
Qu’accepter une inclus l’acceptation de l’autre, et que le rejet d’une inclus le rejet de
l’autre (Dale C. Allison, Jr. , Jesus and the Covenant : A Reponse to E.P. Sanders,
Historical Jesus, A Sheffield Reader Craig A. Evans & Stanley E, Porter, editors, The
Néanmoins, Jeremias affirme que Jésus a aboli des points individuels du code
mosaïque (divorce et antithèses de Mt 5.33’37 et 5.3842) Sanders dit que «Matthieu 5.17
montre que Jésus n’était pas intéressé à détruire la loi, mais à accomplir sa pleine mesure
Wright dit que la Torah pouvait régler certains aspects de la conduit humaine, mais
qu’elle ne pouvait pas toucher le cœur. Que ça ne constitué pas une critique de la Torah
puisqu’elle opère dans son propre sphère. Quand le cœur sera changé la Torah aura sa
suprême position. La question importante est qu’est-ce que Dieu est en train de faire pour
Israël et le monde et quel est le rôle de la Torah au milieu de tout cette agir (Wright, p.
380)
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Torah et les Prophètes, et que les scribes et pharisiens se sont trompés puisque le
vue particulièrement dans la série de cinq antithèses introduites par la phrase : ‘’Vous
avez entendu qu’il a été dit aux anciens…mais moi, je vous dis’’, en parlant sur tuer,
l’adultère, parjurer, vengeance et haïr l’ennemie (Matthieu 5.21-48, Wright, p.289). Ainsi,
Jésus a rejeté sa propre culture religieuse, mais qu’il a offert une interprétation fraîche de
Toutefois, pour Sanders, les pharisiens étaient un petit groupe centré à Jérusalem
qui débattaient sans violence pour que la Torah soit gardée de la bonne manière. Ils
étaient concernés avec leur propre pureté sans regarder dans la vie des autres. Au plus,
dans ses enseignements Jésus a fait un défi sur l’adéquat de l’ère mosaïque dans
plusieurs points, sans parler contre la Torah. Il a entraîne une intensification de la loi plutôt
L’attitude de Jésus vers la loi peut s’éclairer quand on remarquer qu’il est né au-
dessous la loi (Ga 4.4). Que ses parents ont accompli tous les rites demandés par la loi
(Lc 2.21-24, Ici il faut remarquer que Luc fait trois l’emphase que tout était selon la loi de
Moïse). La loi a été citée par Jésus au moment de sa tentation au désert (Mt 4 ; Lc 4).
Dans sa réponse au docteur de loi au sujet du salut, Jésus répondait avec la Loi (Lc
10.25-28). Sa déclaration en Luc 16.17 (Mt 5.18) : « Il est plus facile que le ciel et la terre
passent, qu’il ne l’est qu’un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber ». Selon
MacDonald, que l’instauration de la nouvelle dispensation ne signifiait pas pour autant que
Testament, France, La Joie de l’Eternel, 1999, p. 297) Il est ainsi remarquable que Jésus
voyait la loi comme une proclamation de son ministère (Lc 24.44). Sa résurrection était
4. LE SABBAT
Le sabbat était un des symboles très important pour Israël puisqu’il était le signe
devrait être punie avec la mort (Ex35.2-3 ;Dt. 15.32-36). Toutefois, les prophètes ont
proclamé que garder le sabbat de façon religieuse sans être loyal a Yahvé n’avait aucun
valeur (Ésaïe 1)
4.1.1.Marc 2,23-28
disciples ont arraché quelques épis pour en manger. D’après la tradition des anciens, les
disciples de Jésus ont transgressé le sabbat en moissonnant et en frottant ses mains pour
éliminer la balle. «Les controverses montrent l’obstacle que devient la Loi telle que
l’interprètent les pharisiens et elles sont l’occasion, pour Jésus, de réfuter par les Ecritures
leur point de vue critique. » (François VOUGA, Jésus et la loi, selon la tradition
David est ses hommes ont mangé des pains de propositions qui seulement les
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sacrificateurs avaient le droit de manger (Lv 24.9)1 Il est possible « que la loyauté du
souverain sacrificateur envers David l’ait influencé pour permettre cette transgression
On peut sire aussi que même si David était en fuite de Saul, il était le véritable roi
qui serait rétabli par Yahvé dans le bon moment. Il était de même pour le Seigneur Jésus.
Bien qu’ayant reçu l’onction, Il ne règne pas. Dieu n’est réprimanda pas David pour avoir
manger les pains de la proposition parce que la situation d’Israël n’était pas conforme au
plan de Dieu. Et que le simple fait que les disciples aient été obligés de cueillir des épis
pour se nourrir prouve l’anomalie de la situation en Israël. Au plus, que les disciples n’ont
pas transgressé que la tradition des anciens pas la loi comme telle (MacDonald, p. 169)
Au plus, en disant cette histoire, Jésus invite leurs écouteurs a découvrir quel est son rôle
dans l’histoire. Qu’il et ses disciples sont comme David et ses hommes et que les
pharisiens sont comme Doëg l’édomite, le servant de Saul, qui espionnait David pour aller
Au sujet de l’affirmation de Jésus que «le sabbat a été fait pour l’homme, et non
l’homme pour le sabbat» Il faut dire que le sabbat fut donné par Dieu pour le bien de
l’homme et non pour l’asservir (MacDonald, p.170). Au sujet de la phrase «le Fils de
l’homme est le maître même du sabbat», on peut dire que puisque «c’est lui qui l’avait
institué c’est…lui seul avait l’autorité pour définir ce qui était permis et ce qui ne l’était pas
ce jour-là (MacDonald, p. 170 ). On a ici « un logion sur l'autorité (ou la seigneurie) du Fils
de l’Homme. » (Vouga, p.37). Dans la lumière de toute la discussion, Jésus fait référence
1 ?
François VOUGA, op.cit., p. 40. Jésus et la loi selon la tradition synoptique, Il existe un problème
rédactionnel chez Marc, puisque dans sa citation de l'exemple de David, Marc dit que le souverain
sacrificateur était Abiathar, mentionne au 2 S 8,17, puisque au 1 S 21,2-7 dit que s’agissait d'Achimélec, son
fils. Vouga dit qu’il s'agit sans doute d'une inadvertance que Matthieu et Luc ont tous les deux rectifié l'erreur,
soit de leur propre chef, soit suivant une autre tradition commune.
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a lui-même comme celui qui était oint et qui n’était pas encore au trône, mais qui serait
établi quand Yahvé fera pour Israël ce qu’il a l’intention de faire. (Wright, p.394).
4.1.2.Matthieu 12,1-8
Au sujet du verset 7: « Si vous saviez que signifie :je prends plaisirs à la miséricorde ,
« Jésus enseigne une nouvelle lecture de la Loi. Celle-ci n’oppose pas loi éthique…à loi
Celui qui est Seigneur du sabbat (2,28) et qui, dans le logion parallèle de 2,10, a
autorité de pardonner les péchés, n’est plus seulement l’instaurateur de l’éon nouveau
(v.28), mais le Nazaréen qui marche vers la Croix. « Le Fils de l’Homme manifeste son
autorité en libérant les hommes des maladies…mais aussi par la fin du règne de la Loi. »
(Vouga, p.43)
Matthieu 12,1-8 ajoute au verset 5 que « les sacrificateurs violent le sabbat dans le
disciples est licite parce que leur Maître est Seigneur du sabbat. La christologie fonde la
réinterprétation de la Loi. Ils s’agit plus d’affirmer l’autorité de Jésus sur le sabbat comme
sur les puissances, mais d’exposer le critère de la nouvelle lecture. Il n’est pas question
d’opposer à l’AT ou au judaïsme une nova lex. Le Christ matthéen a) détermine le centre
de gravité de la Torah ; b) indique le lieu…à partir duquel elle doit être lue et c) en relève
4.1.3.Luc 6,1-5
« Le sabbat est subordonné au Fils en qui la puissance de Dieu est à l’œuvre (5,17).
s’accomplissent les prophètes» et «sur le nouveau régime qu’il inaugure pour ses
disciples. » « La réponse des vv. 3-5 est bâtie sur la confession christologique et sur la
Selon Sanders, les guérisons durant le sabbat n’étaient pas permissives dans
aucun cas. Pourtant, quand Jésus l’a fait a été regardé comme quelqu’un qui prenait un
diffèrent point de vue de ce qui est permissive. Mais qu’au sujet de l’observance du
femme qui était courbée depuis 18 ans, dit que le fait que Jésus guérisse le sabbat tombé
dans son emphase de restaurer Israël. Que Jésus prend et transforme le thème du sabbat
comme délivrance du travail, comme repos après le malheur et comme rédemption après
l’esclavage. Jésus était en train de proclamer que le désir d’être délivré de ses ennemies
était en train de s’accomplir en lui. C’est pourquoi le sabbat était le jour le plus approprié
pour la libération de cette femme puis qu’il est un jour qui célèbre la libération de la
La confrontation entre Jésus, les pharisiens et quelques scribes est du au fait que
les disciples prenaient leurs repas avec les mains impures, c’est-à-dire, non lavées. En
réponse Jésus critique les pharisiens pour la façon donc leurs traditions fait nulle les
Ecritures. Que la nature réelle de la pureté n’est pas une question de nourriture, mais de
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l’état du cœur. Jésus dispute le droit des pharisiens de faire sa propre interprétation le test
interprétation. De plus, qu’il insiste que la véritable pureté est une question du cœur pour
laquelle les lois normales de pureté ne sont pas pertinentes (Wright, p. 396).
La phrase de Jésus « Il n’est hors de l’homme rien qui, entrant en lui, puis le
souiller ; mais ce qui sot de l’homme, c’est qui le souille (v. 15) », touchait un des
symboles important pour l’identité d’Israël comme peuple de Dieu. Il y avait des gens qui
était disposé à mourir avant de manger quelque chose impure selon la Torah. Ce symbole
signalait qu’Israël était le peuple de Dieu. Mais Jésus proclamait que le Dieu d’Israël était
en train de redéfinir son peuple autour de lui et la proclamation du royaume. Que la pureté
signalée par la Torah et rêvée par les prophètes devrait être achevée par la pureté de
5. LE TEMPLE
Yahvé comme Dieu d’Israël et celle d’Israël comme peuple spécial pour Lui. Toutefois,
Yahvé avait averti son peuple du jugement qui lui arrivera et de la destruction du Temple
plusieurs fois par les prophètes. Le prophète Ézéchiel, de façon spéciale, a annoncé que
la gloire de Yahvé sortirait du Temple (Ez 10). Le jugement a eu lieu l’année 722 en Israël
avec la captivité assyrienne et pour Juda l’année 586 avant Jésus-Christ avec la captivité
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Après l’exile babylonien qui a duré 70 ans les juifs ont commencé a retourner à
Jérusalem (Jr 25.12 ; Dn 9.2). Sur la direction d’Esdras et Néhémie et l’influence des
prophètes Aggée et Zacharie le nouveau Temple fut reconstruit. Il n’était pas si glorieux
que celui de Salomon à cause de matériaux utilisés pour sa construction. Toutefois Yahvé
a fait la promesse "Je remplirai de gloire cette maison…La gloire de cette dernière maison
sera plus grande que celle de la première…Et c’est dans ce lieu que Je donnerai la paix,
dit l’Éternel des armées (Aggée 2.3-9). Ce temple, qui fut embelli par Hérode, était celui
(Wright, p.406-407).
Le Temple était une des institutions données par Dieu aux israélites pour signaler
sa présence parmi eux. Il était le symbole central du judaïsme, le lien plus caractéristique
de la praxis d’Israël. Ainsi, il a été le lieu choisi par Jésus pour son action la plus
dramatique (Wright, p. p.406). Toutefois, la venue de Jésus au Temple, que Je crois peut
symbole pour donner lieu à la réalité qu’il signalait, c’est-à-dire la présence de Dieu
De plus, la situation dont le Temple était à l’arrivé de Jésus, avec tout le système
n’étaient plus présent (Jn 2.13-22). L’appelle à la repentante faite par les prophètes et de
fait une déclaration qu’il faut considérer : "Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de plus
grand que le temple". Ce quelque chose « désigne le royaume de Dieu, présent dans la
lieu établi par Yahvé pour que les prêtres puissent offrir les sacrifices pour les péchés du
péchés en baptisant dans le Jourdain pour pardon des péchés (Wright, p. 160). Pourtant,
la controverse de Jésus et les pharisiens s’est aiguisé quand il pardonnait les péchés sans
avoir, selon eux, l’autorisation de Yahvé et dehors du Temple. Ainsi, en pardonnant des
péchés, Jésus réclamait son autorité et son droit de parler pour Dieu. L’objection de
Pharisiens était que Jésus offre quelque chose qu’il n’ait pas le droit d’offrir, dans des
conditions qu’il n’était pas établi et à des gens que n’avaient le droit de le recevoir (Wright,
p. 435-436) .
Les sacrifices d’animaux n’avaient aucune valeur que s’ils se faisaient sur la base
d’une attitude adéquate vers l’Eternel (Es 1.11-18). Le prophète Ésaïe avait prophétiser
qu’un tel sacrifice serait fait pour le Messie (Es 53) et Jean le baptiste le reconnaisse ainsi
(Jn 1.29). On trouve cette même pensée à l'épître aux Hébreu (10.1-18) Dans ce sens,
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Wright dit que dans la section centrale d’Ésaïe, le servant de Yahvé sera le véritable
sacrifice pour payer le péché que finira en exile. Dans les derniers chapitres d’Ézéchiel il y
ses péchés, alors le pardon consistait à se retourner vers Yahvé. La fin de l’exile ne
pourrait être une réalité qu’à travers le pardon offert par Jésus. Il avait réclamé le droit de
regarder ceux qui le suivre comme des véritables pénitents (Wright, p. 434,436). Ainsi,
Wright compare le Temple avec la maison édifié sur le sable dont la fin était proche
(p.436-437). Le Temple n’était plus nécessaire puisque la réalité qu’il signalait était déjà
Judaïsme. Bien sur, il y avait des groupes que ne voyait pas le Temple avec
enthousiasme et qui s’opposa au Temple dans le sens qu’il était dirigé par les mauvais
gens. Pour les pauvres le Temple était un symbole d’oppression. Au contraire, les
pharisiens avaient développe une théologie dans laquelle la bénédiction qui normalement
Le sens politique du Temple est très lié à la maison royale, c’est-à-dire la maison
de David. Pourtant, il faut prendre au sérieux l’action de Jésus au Temple (Mt 21.12-17 ;
Temple puisqu’il est le Fils de David et l’héritier du trône (Lc 1.31-33). En évoquant Ésaïe
56.7 Jésus rappelle ses interlocuteurs que dans les intentions de Dieu, le temple devait
Toutefois, cet événement n’était pas seulement une purification, mais une annonce de
D’autres opinions ont été données : a)Jésus voudrait établir une nouvelle théorie
système religieux alternatif, d)Il voudrait reformer certains aspect du Temple, e)c’est une
413-414), f) Jésus était en train d’établir un système religieux diffèrent sans opposer les
pharisiens puisqu’il gardait une certaine distance avec ses contemporaines (Wright, p.
375).
d’Israël était en train de juger et racheter son peuple comme le climax de l’histoire d’Israël.
De plus, que le jugement du Temple aura lieu dans la destruction par le romains comme
parole de Yahvé, manifestait dans l’injustice dans sa propre société et dans le même
système du Temple. Ainsi, la critique de Jésus au Temple faisait partie de son programme
CONCLUSION
Israël avait des symboles, soit la Torah, la terre, les lois de purifications et le
sabbat, pour signaler ses limites comme peuple de Yahvé et l’identifie comme peuple de
l’alliance. Il avait été appelé pour être un peuple saint avec une éthique et une justice
sociale pour servir d’exemple aux autres nations à son entoure. Néanmoins, le peuple
avait tombé dans le fétichisme en donnant aux symboles une place que n’était pas à eux.
Bien sur, la mis en question des symboles par Jésus est du au fait qu’ils n’étaient
plus nécessaires puisque la réalité qu’ils annonçaient était déjà présente dans la personne
du Fils de l’Homme (Col 2.16-17). La réalité est supérieure au symbole. On peut trouver
cette pensée dans l’affirmation de Jésus " Or, je vous le dis, il y a ici quelque chose de
plus grand que le temple" (Mt 12.6). Pourtant, sa destruction était imminente (Mt24.1-2).
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Cette destruction signalait la réalité du peuple qui était encore en exile et que sa liberté se
trouva dans son acceptation du message de Jésus : Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui
: Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la
vérité, et la vérité vous affranchira." (Jn 8.31-32). Bien sur, le problème majeur était la non-
reconnaissance des Juifs de son esclavage et son exile : "Ils lui répondirent : Nous
Au sujet de la loi, il est clair que dans sa perception, Jésus est venu pour accomplir
la loi et pas pour l’abolir (Mt. 5.17). Il voyait sa résurrection comme l’accomplissement de
ce qui était écrit sur lui dans la loi de Moïse et les prophètes (Lc 24.44 ; Rm 10.4). De plus,
dans sa déclaration "le Fils de l’homme est maître même du sabbat", Jésus mettre
l’emphase sur sa seigneurie sur les symboles. Il réclame la même seigneurie réclamé par
Yahvé en Exode (Dt 5.13-15) et qui est lié à la liberté de l’exile et l’esclavage en Egypte.
Comme Seigneur, Jésus est celui qui a donné la loi et qui donne le véritable but qu’elle
avait, c’est-à-dire amener les pécheur vers la liberté en Christ (Rm 3.20-26 ; Ga 3.24-26).
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BIBLIOGRAPHIE
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Jesus, A Sheffield Reader Craig A. Evans & Stanley E, Porte, editors, The
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WRIGHT, N.T., Jesus and the Victory of God, Minneapolis, Fortress Press, 1996, 741 p.