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« Être empathique,
C’est percevoir le cadre de référence interne
d’autrui aussi précisément que possible
Et avec les composants émotionnels et les
significations qui lui appartiennent
Comme si l’on était cette personne
Mais sans jamais perdre de vue la condition
du comme si ».
C. Rogers
IFSI DIJON / UE 4.2/CBl et CB/Promotion Arendt/fév-2020
« La capacité empathique implique donc que, par
exemple,
on éprouve la peine ou le plaisir d’autrui comme il
l’éprouve,
et qu’on en perçoive la cause comme il la perçoit (c’est-à-
dire qu’on explique ses sentiments ou ses perceptions
comme il se les explique),
sans jamais oublier qu’il s’agit des expériences et des
perceptions de l’autre.
Si cette dernière condition est absente, ou cesse de jouer,
il ne s’agit plus d’empathie mais d’identification »
IFSI DIJON / UE 4.2/CBl et
CB/Promotion Arendt/fév-2020
Empathie = effort de décentration par rapport à soi pour
entrer dans l’Univers de l’Autre et le comprendre
humainement.
Conditions de l’empathie :
- décentration renforcée par une bonne connaissance de
soi
- Pénétration du vécu d’autrui
- Vigilance par rapport à :
• ce qu’exprime le sujet posturalement et verbalement
• à soi dans la relation
• à la situation elle-même
IFSI DIJON / UE 4.2/CBl et CB/Promotion Arendt/fév-2020
• « L’empathie est susceptible de degrés :
une pleine compréhension de l’émotion
éprouvée demande que l’on ressaisisse à la
fois sa nature, son objet et ses raisons. »
• MUCCHIELLI (R), L’entretien de face à face dans la relation d’aide, ESF, 1995 14e
tirage
• IRFSS BFC CRF Vesoul, IDE 1, UE 4.2 S2, MARS 2017, ES, modifié par CB