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METHODOLOGIE DE COMMUNICATION
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L'analyse transactionnelle appelée aussi AT est une théorie et une méthode basées sur une philosophie
optimiste dont le langage est accessible à tous, son système de valeurs repose sur les fondements du
courant humaniste, avec le postulat que la nature humaine est naturellement positive, basée sur le fait
que nous opérons à partir de l'un des trois types d'ego principaux, chacun d'entre eux constituant un
système entier de pensée de sentiment et de comportement, avec les gens, ces types d'ego sont appelés
parents, enfants et adultes.
L’adulte est celui qui est raisonnable et responsable, capable de prendre des décisions basées sur tous les
faits, rationnellement inflexible ou têtu à propos de quelque chose, mais qui peut aussi être assez
vulnérable à certains moments et avoir peur de certaines choses, la partie parentale peut être très
attentionnée, nourricière et encourageante et la partie parentale peut aussi être critique ou négative,
l'état d'Enfant est celui d'où viennent la créativité, l'intuition, les impulsions et les sentiments, il peut être
spontané, intuitif et créatif, l'enfant peut aussi être capricieux.
Les états du moi Parent, Adulte et Enfant et l'interaction entre eux constituent la base de la théorie de
l'analyse transactionnelle, cette théorie permet d’analyser les différents niveaux de communication entre
les humains, elle est très utile pour comprendre comment les individus s'organisent en groupes,
entreprises, associations, cultures, États…
Elle est de nos jours largement utilisée comme outil de gestion dans les entreprises.
L'analyse transactionnelle définit quatre positions de vie qui reflètent la façon dont les gens se perçoivent
et se sentent par rapport aux autres. Ces positions ont un impact notamment sur la nature des relations
développées avec les autres, la manière de satisfaire nos besoins, l'usage que nous faisons de nos
émotions.
Chaque personne a une position préférée qu'elle utilise surtout en cas de stress. Le but est de prendre
conscience de l'influence de cette position sur ses relations avec les autres et permet surtout de créer des
alternatives. En effet, deux positions sont particulièrement fatigantes et peu productives :
Les jeux psychologiques prennent place dans le quotidien des individus, dans leurs vies personnels
mais également professionnels. Ils sont générateurs d’inefficacité, consommateurs de temps, et de
conflits relationnels. Ils ne résolvent en rien les situations problématiques.
Stephen B. Karpman a mis en évidence un modèle de détection et d’analyse des jeux psychologiques
appelé « Le triangle dramatique ».
Le triangle de Karpman est un concept simple mais puissant d’Analyse Transactionnelle portant sur
une dynamique qu’il résume dans un triangle appelé « triangle dramatique ».
Karpman a poussé plus loin l'Analyse Transactionnelle entre deux personnes et s'est penché sur la
dynamique de ce que nous comprenons comme une situation de résolution de conflit ou de gestion
de crise. Le triangle dramatique de Karpman est constitué de sommets, correspondant aux rôles que
nous sommes susceptibles de jouer, dans une relation conflictuelle ou problématique.
Ces rôles sont les suivants: le persécuteur, le sauveur, la victime. Le sauveur souhaite trouver une
victime, à qui apporter son aide. C’est une personnalité qui a souvent lui-même été victime dans son
passé. Il ne reconnaît pas ses besoins de réparation de traumatisme, de réassurance. Il pense, au
départ dans une bonne intention, pouvoir sincèrement aider les autres en faisant les choses à leur
place.
Le persécuteur est la plupart du temps une personnalité qui a été victime. Il se sent d’ailleurs victime.
Il repère chez l’autre les failles et les vulnérabilités. Il s’en sert pour faire des reproches et induire de
la culpabilité, de façon insidieuse et répétée. Il impressionne son interlocuteur en le dominant, en le
menaçant voire en l’insultant. Il cherche à l’inférioriser. Il s’attribue la responsabilité de veiller à la
bonne marche des choses. Ainsi, il se permet de critiquer, tous ceux qui ne seraient pas à la hauteur
de sa tâche. La victime se fait passer pour quelqu'un de faible ou de craintif, pour mieux se plaindre.
Elle peut aussi adopter une posture de revendication de ses difficultés ou de ses malheurs, en
rendant les autres responsables de sa situation. Ici il s’agit du rôle de victime, pas du statut de
victime qui peut existé par ailleurs. La victime cherche à attirer l’attention d’autrui, pour être sauvée,
ou au contraire pour se conforter dans une position de faiblesse, en acceptant la domination d’un
persécuteur. Elle s’excuse pour tout et dépend des autres, pour régler les situations problématiques.
Quel que soit le rôle qui nous ait attribué, nous sommes dans l’obligation de garder à l’esprit notre
capacité de réfléchir, d’analyser mais surtout de tolérer.