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Séance 1.

Épopées : Fin VIIIe (avt JC) - VIIe (avt JC).


Poésie orale qui remonte à tradition plus ancienne que la fixation par écrit.
Type particulier de vers: l’hexamètre dactylique.

Poèmes plutôt chantés que parlés. Rythme musical.


Univers mythologique (pour les grecs, origine de leur civilisation: faits authentiques).

Homère
Considéré comme le plus ancien. Deuxième moitié du VIIIe. Serait né à Chios (actuellement côte
turque), aveugle. Aède (poète professionnel, chanteur, se produisait dans les cours aristo).
L’Iliade (24 chants). Guerre de Troie (- 1250). Pas le récit de la guerre complète, mais 50 jours
de cette guerre.
L’odyssée. Voyages. Plus complexe point de vue narratif. Différents voyages se mêlent entre eux.
Chronologie inversée. Ulysse raconte ses péripéties. Puis arrive à Itaque. Plus linéaire, reconquête
de son trône.

Des incohérences narratives ont amenés les savants de la bibliothèque d’Alexandrie à s’interro-
ger. Beaucoup de variantes. Veulent retrouver le texte originel d’Homère.
En 1715, l’abbé d’Aubignac met en doute l’existence d’Homère et du texte. Il s’agirait d’une
composition tardive, une compulsion de divers textes.
Tout ça vient d’une tradition orale, mais qui l’a fixé par écrit?

2 grandes écoles de chercheurs:


- analystes.
les poèmes écrits sont une agrégation de poèmes plus anciens, composés par différents
poètes dans différentes régions. Petit à petit, rattachés pour créer une histoire cohérente. Travail de
déconstruction des poèmes pour retrouver les originaux.
- unitaires.
Volonté d’auteur derrière les œuvres. D’unité dans la composition. Atelier, rassemblement
de poètes. Écrit, fixation du texte pour transmission.

Milmann Parry (années 30) compare les formules récurrentes. En conclue que chaque aède avait
un stock de formules qu’il transmettait.

Étude de texte
- Anthropomorphisme des dieux / Statut divin (double aspect)
- Dieux moins présents parmi les hommes dans l’odyssée.

Déduction sur la Grèce au travers l’étude des textes:


- à certains moments de l’Iliade, le fer est rare et précieux, à d’autres il est très courant
(époques composites)
- Les différents roi se font appeler « anax », et doivent composer avec une assemblée aristo.
Prémices d’évolution politique. Fouilles archéologiques ont permis de mieux connaître civilisation
mycénienne (XIVe-XIIe). En accord avec des lieux et détails évoqués dans les textes. Tradition my-
thique de la poésie orale repose sur un passé réel.
Heinrich Schliemann a pris le contre-pied de postuler que tout est vrai dans l’Iliade et l’odyssée.
À trouvé des vestiges prouvant que lieux et personnages, parfois, ont pu exister. Sur l’armement
également. Le nom « anax », désignait le chef d’une ville dans la civilisation mycénienne.

Séance 3. Le héros au combat.

Supériorité. Puissance guerrière. Exploits. Doit montrer idéal guerrier qui dépasse le simple résultat.
2 grandes manières de raconter les combats :
- Duels de héros
- Un seul héros contre beaucoup d’autres

3ème manière très peu présentes:


- Combat de masse entre armées. Anonyme.

Les dieux prennent part au combat aux cotés des hommes. Soit eux-mêmes, soit sous les traits d’un
autre héros. Soit par l’action directe, soit l’exhortation d’un héros (combat passe aussi par les mots)

Le combat d'Hector et d'Ajax


actions miroir qui reflète l'égalité des combattants
égalité dans la parole

Le combat d'Achille et d'Hector


code guerrier contre cruauté. Respect/conciliation contre rage et orgueil.

Le combat de Paris contre Ménélas


Parole unique : celle de Ménélas
Paris subit et cesse de combattre

Caractéristiques du duel homérique


description de l'équipement
joute verbale
combat à distance puis CAC
équipements en action
dégâts et blessures

Aristie de Diomède : Mise en valeur de l'extraordinaire de l'exploit


identification des héros adverses et de leurs faits d'armes : tableau de chasse.
Métaphores animales et
Références à l'ardeur

L'aristie d'Achille
Grandes calamités.
Hybris. Dépassement de la mesure.
Gloire = kleos

La mnesterophonie
Athéna vient inspirer Ulysse, comme un début d'aristie.
Les prétendants s'exhortent au combat, comme pour les duels.
Succession de petits duels, mais prétendants massacrés, ce qui rappelle l'aristie.
Échos des scènes de bataille de l’Iliade. Aristie hybride collective.

Aristie : Aristos = le meilleur. Moment où le combattant est à son meilleur niveau.

Kleos = gloire

Menos : pouvoir conféré au héros par un Dieu lors de son aristie

Mnesterophonie : massacre des prétendants (lors du retour d'Ulysse)

Séance : Le rapport entre les héros dans l’épopée et leurs armures

• Les héros chez Homère :


Ne sont pas invincibles
Armes et armures nécessaires
Héros et armures = indissociables
Armures séparent le héros de la mort
L’un sans l’autre n’existent pas

• Sur les armures :

Caractère insistant du visuel des armes/armures


Description détaillée
Caractère sonore = « Konabizo » est le bruit des armures dans un choc ou au moment de la chute
du héros

—> Différence de force entre les armures

Si un héros emprunte les armes d’un autre cela ne marche pas : adéquation entre l’arme et le
héros en termes de force/faiblesse

—> Force symbolique : font partie du héros qui les utilise. Cf. L’arc d’Ulysse

=> Scènes d’armement très travaillées

• L’absence d’armure :

Signifie leur déshonneur


Volonté de s’alléger cf. Le fuyard chez Homère qui jette son bouclier (infamant)
Héros mort ou sur le point de mourir
• Lutte autour de la récupération de l’armure du héros

Récupération du corps pour des funérailles


Récupération des armes à valeur familiale pour la transmission
Récupération du butin = « exenarizo » : acte de tuer un héros et de récupérer son armure
Code d’honneur de la bataille : celui qui tue le héros récupère son armure

=> Système de valeur où l’armure fait le héros mais le héros fait l’armure et la définit. A tel point
qu’ils peuvent devenir des objets d’art.

Cf. Description du bouclier forgé par Héphaïstos (ekphrasis)

—> Impression d’une description fleuve qui repart avec bcp de détails
—> Impression de l’aspect d’oeuvre d’art et d’artisan : forgeron d’objets merveilleux
Cf. Technè : désigne dans la conception grecque l’artisan et l’artiste qui sont indissociables

—> Bouclier fait par un dieu mais aucune insistance sur la conception divine
—> Description du poète avec une image de cercle concentrique : du centre vers la bordure
extérieure = description structurée
—> Reproduction d’un microcosme (oeuvre d’art) : univers et monde
—> Ensemble borné par l’océan comme le monde
—> Conception annuaire : la fin rappelle le début = bornes cosmologiques et géographiques au
début et à la fin : ciel, astres, plaide (début) et entité divine du fleuve, de l’océan qui clôt

—> Description de danses : renforce l’idée d’avoir l’ensemble des choses

Bouclier qui a suscité un grand nombre d’analyses et d’interprétations

• Vue d’une représentation du monde qui correspondrait à un schéma ancien —> conception
du monde et de la société correspondant à l’état des sociétés indo-européennes
—> Ancêtre commun linguistique et culturel aux grecs, latins, celtes et indiens

Cf. Dumézil : tri-partition de la société qui correspond aux trois fonctions :

Religieuse
Guerrière
Productive (production agricole, chasse, outils/objets)

Première scène avec la représentation d’un jugement de conseils des anciens


Description d’une bataille
Fin : fonction productive agricole

• Vue d’une manière + littéraire : morceau de bravoure poétique qui fonctionne comme une
glorification du poète et de l’art du poème
—> Personnages en mouvement : aspect vivant qui vient d’une description du bouclier tel qu’il est
+ description du pendant la fabrication => insistance sur le caractère « en cours » du travail (écho
de l’auteur en train de créer son oeuvre)
—> Processus de l’inspiration du dieu créateur, comparaison épique

=> Oeuvre d’art = modèle réduit du monde et représentation analogique et symbolique


• Justification de l’art du poète et de la manière qu’il d’embrasser le monde par sa
représentation en mots
—> Processus de création de la scène vivante = art du poète qui représente le monde avec des
mots

=> Particularité du bouclier d’Achille qui dépasse l’objet de combat :


richement décoré
miniature du monde qui correspond sans doute aux représentations du temps
monde clos et borné dont on peut faire le tour
Cf. Réflexion de Jackie Pigeaud : adéquation (e) des représentations du monde, le bouclier dans
le moment de la narration et l’arme du poète qui trouve une sorte de représentation.

Exenarizo » : acte de tuer un héros et de récupérer son armure = récupération du butin

Konabizo : bruit des armures dans un choc ou au moment de la chute du héros.

Technè : l’artisan et l’artiste qui sont indissociables

Ekphrasis : description précise et détaillée, souvent d'une œuvre d'art

Séance 5: Épreuves et aventures du héros

Le héros développe tout un panel de qualités ==> héros complet

Ulysse (polymêtis ou polytropos)


mêtis : intelligence et ruse (avec ou sans volonté de tromper)
Tropos : comportement

Ulysse lui-même en est le conteur. Lors du banquet au palais d’Alleinoos. À la suite du récit de la
guerre de Troyes.
Dimension exotique. Terres éloignées et inconnues.

Trois traductions:
- Leconte de Lisle:
Poète français 19e. Reste proche de la forme grecque originale (kyklops, nektar, etc). Effet exo-
tique à la lecture. Tous les « et » sont conservés. Saveur des formes grecques, au prix d’une traduc-
tion parfois plus pesante.
- Victor Bérard
Cherche à rendre l’effet archaïque du texte grecque, par des phrases simples. Effet de juxtaposi-
tion, très présent dans les texte s homériques.
- Dufour-Raison
Plus récente, plus fluide.

Mêtis est traduit par: ruse, esprit et tour, selon les traductions.

Cyclope chevrier, apparaît comme créature d’avant la civilisation, reste d’état primitif. À la fois
autarcique et inoffensif, et cruel et barbare si le contact est forcé.
Ulysse connaît ses règles d’hospitalité, mais sans succès.

Usage de la parole chez Ulysse, qui oscille entre sincérité et double sens. Mêtis des mots. Poly-
phème joue aussi sur le même terrain d’Ulysse, ironie avec son présent « le manger en dernier ».
C’est la mêtis d’Ulysse qui l’emporte. « Personne » (outis), le rend maître des paroles, neutra-
lise le futur discours du cyclope.

Circé
Hermès apporte connaissance à Ulysse.
Don de plante (môly) corps noir / tête blanche, représenterait l’opposition chthonien / olympien.
Circé représente l’oubli du voyage, l’arrêt.

Les lotophages également, le lotos apporte l’oubli du retour.

Eole
Opposition Ulysse / ses compagnons. Conduits à mal agir par des paroles.

Les bœufs du soleil.


Opposition encore. Encore par des paroles des compagnons.
Dans les deux cas c’est le sommeil qui l’empêche d’arrêter ses compagnons. Sommeil apporté
par les dieux, pendant qu’Ulysse les priait.

Rapport récurrent au sommeil et à l’oubli, grand maux d’Ulysse. Ulysse est celui qui résiste,
et ses compagnons, souvent, ceux qui cèdent.

Rekuia (rencontre avec les morts). Catabase (descente aux enfers)


Tournant dans l’odyssée. Grâce aux infos de Tirésias, va connaître le moyen du retour.
Comme avec Circé, marche à suivre précise, donnée par les dieux, dont le héros ne doit pas
s’écarter.
Danger pour Ulysse : devenir lui-même une ombre. Encore oubli.

Les sirènes
Apparaissent détentrices d’un savoir infini, quiconque l’entend souhaite rester pour l’entendre
pour toujours.
Réussite paradoxale : à la fois entendre le chante des sirènes et repartir.
Les sirènes sont en quelque sorte les doubles des muses, sauf que représentent l’abandon où les
muses représentent la mémoire.

Conclusion

Tension oubli / souvenir qui structure les épreuves d’Ulysse. Se présente comme Personne au
cyclope, lui le héros qui dissimule plus plus son identité. Projet de l’odyssée : redevenir Ulysse
roi d’Ithaque, et non rester personne.

Mêtis : intelligence et ruse (avec ou sans volonté de tromper)

Tropos : comportement
Rekuia : rencontre avec les morts.

Catabase : descente aux enfers

Séance 6 : les sentiments du héros

Amour

Sphère féminine et masculine. Liée à la définition des héros épiques, et leur idéal guerrier.
L’épopée montre un système de valeur assez différent de ce que l’on trouve ensuite en Grèce clas-
sique. Part sensible du héros, code moral.

Eros amour érotique


Philia amour filial

Hector oppose un refus au trois types d’amour des textes: maternel, charnel et conjugal.
Hector mentionne chaque fois sa crainte des filles et fils de Troye, la fidélité à sa femme, la crainte
pour sa famille.
Combat entre la tentation de céder à l’amour et l’âme guerrière.
D’après beaucoup de spécialistes, Hector serait une création récente comme personnage, plus
qu’Achille ou Ulysse. Echô (tenir bon) - tor (celui qui). Référence à sa fermeté d’âme, comme ses
qualités de défenseur.

Parîs antithèse d’Hector. Cède à l’amour charnel. Mais temps passé à copuler est celui qu’il ne
consacre pas à combattre. Inverse de la virilité. Les relations sexuelles, chez Homère, ont surtout
valeur de pièges qui détournent les héros.

Seulement quand Hector va voir Astyanax son fils, il accepte d’ôter son casque. Quand il est face à
ce héros en devenir.

Aidôs

Aidôs honte / par opposition au kleos (gloire épique)


Sentiment qui se force parfois à être ressenti. La connaissance de la position qu’il faut avoir dans
l’échelle de valeur dans l’épopée. Doivent se souvenir de leur position, du comportement qui leur
sied.
Poseidon rappelle les argiens à leur juste comportement. Rappelle le bon, et le mauvais comporte-
ment, et leurs conséquences.
Aidos est aussi le sentiment de voir s’échapper le kleos.

Anaidès (dépourvu d’aidos), comportement qui dévie de la norme héroïque. Ce que dit Ulysse au
Cyclope, Achille à Agamemnon.
Aidos est un peu la conscience du héros.

Les larmes

Double statut : impuissance féminine; retour à l’idéal guerrier de l’Iliade


Ulysse polytlas (aux mille douleur).
Larmes autorisées (quand le héros a le droit de pleurer) quand Ulysse révèle son identité : redevient
le héros Ulysse.
Le Ulysse de l’odyssée entend parler du Ulysse de l’Iliade, et retrouve son idéal guerrier. Écho entre
les deux textes.

Achille souvent en proie au chagrin et aux pleurs. Presque chaque fois qu’il n’est pas au combat.
Meilleur combattant mais également plus fort chagrin.

Larmes partagées entre Achille et Priam.

Dieux également peuvent pleurer. Zeus avec la mort de Sarpedon. Larmes dans une certaine me-
sure l’autre face du kleos (en provoquant le deuil de leurs ennemis).

Les larmes de héros de l’épopée vont disparaître dans la tradition tragique. Sauf larmes féminines.
Alors que dans l’épopée, système commun de valeurs entre héros, sont critiqués tous ceux insen-
sibles à l’aidos, au chagrin et au deuil.

Aidôs honte

Anaidès dépourvu d’aidôs

Eros : amour érotique

Philia : amour filial

Polytlas aux mille douleur

Agamemnon, Ménélas et Ulysse par Euripide


Extraits 1 et 2

1. Eschyle, Agamemnon.

Agamemnon soucieux de sa gloire, kleos. De ne pas céder à l’hybris.


Dans l’Iliade, Agamemnon n’apparaît pas toujours comme le héros irréprochable, alors qu’ici avec
Eschyle, il offre une image honorable.

2. Iphigénie à Aulis, d'Euripide.

Ménélas le présente comme un chef avide, qui craint la rumeur (conséquence dégradée du kléos
épique), et est prêt à sacrifier sa fille pour satisfaire son ambition. Kleos acquis par de mauvais
moyens.
Impression, de la part d’Euripide, de projeter les réalités contemporaines du contexte politique
athénien du 5e (milieu de la guerre du Péloponnèse). Critique du démagogue.

Deux extraits, deux facettes du personnage: chef de guerre VS chef opportuniste, tyrannique et
égoïste.

Extraits 3 à 5. Euripide.

3. Ménélas.

Ménélas guerrier anti-héroïque, lâche, a laissé les autres combattre et mourir pour récupérer sa
femme. Davantage soumis à l’éros qu’au courage guerrier.

4. Les troyennes.

Ménélas guerrier victorieux, et qui s’apprête à châtier Hélène.

5. Hélène.

Passage de Ménélas en Égypte. En haillons. Échos à l’odyssée chez les Phéaciens (mais pas
d’Athéna, juste des étrangers. ≠ tradition épique).

Chez Euripide, relecture et extrapolation de l’intrigue amoureuse entre Ménélas et Hélène.

Extraits 6 à 8.

6. Le cyclope.

Image conforme à l’Odyssée. Appel aux lois de l’hospitalité, et du respect des droits des
suppliants (culte de Poséidon oblige à respecter ce droit)

7. Hécube.

Dans tradition épique, Hélène reconnaît Ulysse mais ne le trahit pas. Chez Euripide, elle le donne à
Hécube.
Métis assez négative, au service d’actes immoraux. Rhétorique perverse. La fin justifie les moyens.

8. Philoctète, Sophocle.
Ulysse trompeur, séducteur. Il le reconnaît lui-même, mais n’hésite pas moins à demander à
Néoptolème (fils d’Achille, droiture morale) de mettre en œuvre ses ruses.

Tragédie vecteur de nouvelles interprétations des héros épiques. Soit poète conserve les codes
épiques. Soit il en fait une lecture beaucoup plus moralisatrice.

Extraits 9 à 11. Les Argonautiques. Apollonios de Rhodes.

Apollonios de Rhodes. Début 2e avt JC, à la bibliothèque d’Alexandrie. Réinterprétation des formes
anciennes, classiques, en l’occurrence l’épopée. Les Argonautiques, écrit en hexamètre dactylique.
Jason et ses potes sur le navire Argo. Va récupérer la toison d’or chez le roi éétès, et revient avec sa
fille Médée.

Distance vis à vis de la tradition entre respect et réappropriation des formes épiques parfois
parodiques.

9. Jason ou Héraklès

Élection manquée du commandant de bord. Héraklès d’abord choisi. Puis Jason, choix par défaut.
Manière métaphorique de rejeter le grand héros épique pour une nouvelle sorte de héros (part plus
importante à l’amour, et au sentiment)

10. Le manteau de Jason

Parodie de l’ekphrasis du bouclier d’Achille. Appliquée non pas à une arme, mais un manteau.
Surtout qu’ils vont accosté dans une île de femmes: annonce un combat amoureux plutôt que
guerrier.

11. Le « combat » de Jason.

Comparaison animale à la façon d’Homère, puis description épée, lance et bouclier. Au d’avoir son
casque sur la tête, il l’a dans les mains et s’en sert de seau. De plus l’objectif est d'atteler une
charrue (travaux agricoles). Jason devient une sorte de héros paysan : s'emparer de la charrue et de
bœufs.

Les Argonautiques est une réécriture érudite (adressée à des érudits qui connaissent les codes) du
modèle épique, mais avec parfois des clins d’œil qui confinent à la parodie.

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