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PROMO :2006/2007
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Amina
* Introduction générale………………………………………………………………….. p1
Présentation du projet……………………………………..………………………………...p2
PARTIE I : CLIMATISATION
* Introduction……………………………………………………………………………... p 7
Chapitre I : Calcul de coefficient de transmission…………… ……………………….. p8
IV-1)-Introduction…………………………………………………………..… . p34
IV-2)-Les différents procédés de climatisation……………………………………… p34
IV-3)-Les procédé choisi pour le projet…………………………………………… p34
V-1)-Introduction………………………………………………………………………p35
V-2)- Dimensionnement des ventilo-convecteurs…………… …………………. p35
V-3)-Exemple de calcul:………………………………………………………… p37
VIII-1)-Introduction……………………………………………………………………p56
VIII-2)- Choix du groupe de production d’eau glacée ………………………………..p56
VIII-2-1)- Description du GPEG ………………………………………………… p56
XI-I)-Introduction …………………………………………………………………...p71
XI-2)- Equipements de recyclage ………………………………………………….. p71
XI-3)- Différents modes de régulation ……………………………………………...p71
XI-4)- Application au projet…………………………………………………………p71
XI-4-1)-La régulation centrale pour le GPEG……………………………………p71
XI-4-2)- La régulation par local pour les ventilo-convecteurs …………………. p72
XI-4-3)-La régulation pour les UTA ……………………………………………p72
XII-1)-Introduction …………………………………………………………………p73
XII-2)- But du calorifugeage ……………………………………………………… p73
XII-3)- Réalisation du calorifugeage ……………………………………………….p73
XII-4)- Les qualités du calorifugeage……………………………………………… p73
*conclusion………………………………………………………………………… p75
* Conclusion…………………………………………………………………………p87
* Introduction………………………………………………………………………..p88
Chapitre I : Eclairage intérieur
X-1)-Introduction ……………………………………………………………………p138
X-2)- Défaillance de l’alimentation normale ……………………………………… p138
X-3)- Rétablissement de l’installation sur le réseau SONELGAZ ………………… p138
X-4)- Eclairage de secours……………………………… ………………………… p139
X-5)- Eclairage de sécurité………………………………………………………… p139
*Conclusion générale…………………………………………………………………p155
Introduction générale
1
Présentation du projet :
Le présent projet a pour objet la réalisation DE LA DIRECTION REGIONALE
D’EL TAREF.
1- Description du site
Le présent ouvrage sera implanté à TAREF sur un terrain appartenant à SONELGAZ
délimité :
• Au Nord par un terrain agricole.
• Au sud par la route principale.
• A l’Est par l’hôtel des finances d’El taref.
• Et à l’Ouest par des habitations individuelles et une mosquée d’un seul niveau.
L’ouvrage est d’une capacité de 180 bureaux sera en R+5 avec un (01) sous sol, la
terrasse du bâtiment est inaccessible.
4éme
étage 5 bureaux, bureau open space, 2 salles de dessin, 1 dégagement, 1
sanitaire.
5éme
étage bureau open space.
2
2- Les paramètres géographiques :
Ces paramètres sont donnés par le cahier de charge.
Altitude : 360 m.
Latitude : 36° 5 Nord.
D’après le cahier de charge, Les paramètres thermiques de base sont donnés dans le tableau
suivant :
Extérieur Intérieur
Ts (°C) Hr (%) Ts (°C) Hr (%)
Hiver 2 70 21 45
Eté 38 30 24 45
3
1er étage 2° étage
désignation des locaux s(m²) désignation des locaux s(m²)
bureau 6 personnes 82,63 sanitaire femme (1) 2,86
bureau chef service 1 19,89 sanitaire homme (1) 4,18
salle de réunion 26,16 sanitaire femme (2) 4,29
salle d’archive 1 25,78 sanitaire homme (2) 6,83
bureau open space 141 local technique 11,6
sanitaire homme 1 6,83 photocopie archive 14,53
sanitaire femme 1 4,29 bureau assistante 15,03
bureau chef service 2 16,42 secrétariat 31,5
bureau 2 personnes 1 16,91 bureau chef service 16,42
salle d’archive 2 17,15 bureau 2 personne (1) 16,91
local technique 11,6 bureau stock papier 17,15
local informatique 5,01 salle de régie 17,76
bureau 3 personnes 24,2 bureau 2 personne (2) 18,43
bureau 4 personnes 32,39 bureau chef division 18,27
chef Division 20,36 salle reprographie 18,27
Hall Division affaire générale 118,31 bureau 18,56
bureau 2personnes 2 22,78 bureau matériel informatique 23,71
bureau d’ordre 21,76 bureau chef division 25,94
bureau magasin 22,11 bureau 4 personnes 36,3
bureau 2 personnes 3 21,42 salle traitement informatique 52,43
bureau 2personnes 4 21,76 direction régionale 70,27
salle reprographie 21,42 bureau open space 87,14
sanitaire homme 2 4,4 hall ressource humain 49,54
sanitaire femme 2 2,86 hall division fin et comptabilité 129,46
salle de réunion 112,22
local informatique 4,86
4
3° étage 4° étage
désignation des locaux S (m²) désignation des locaux s(m²)
service maintenance électricité 49,14 bureau subdivision marché 49,78
salle d’énergie 17,2159 bureau chef service 1 27,33
salle conduit 28,91 bureau chef service 2 15,92
bureau open space 72,83 salle dessin 2 personnes 29,33
hall service télé conduite 26,572 bureau open space 44,89
bureau travaux tension 51,45 hall service télé conduite 26,86
service devel réseau 23,71 bureau travaux tension 51,45
service informatique 52,43 salle dessin 3 personnes 24,16
sanitaire femme 4,29 salle 6 personnes 52,43
sanitaire homme 6,83 sanitaire femme 4,29
local technique 11,6 sanitaire homme 6,83
local informatique 4,86 local technique 11,6
hall division exploitation
électricité 69,31 local informatique 4,86
hall service étude et travaux
électricité 68,84
5° étage
désignation des locaux S (m²)
Bureau open space 70,18
local technique 0,6
6- Structures du bâtiment :
Murs semi-enterrés de sous-sol, c’est un mur composé : d’un voile.
Les autres niveaux du bâtiment ont une structure poteaux poutres
La composition des murs :
Mur extérieur 1(30cm): mortier bâtard, brique creuse de 15cm, lame d’air de 5 cm, brique
creuse de 10cm, Enduit de plâtre.
Mur extérieur 2 (30cm): mortier bâtard, voile en béton, lame d’air de 5 cm, brique creuse
de 10cm, Enduit de plâtre.
Mur extérieur 3 : mortier bâtard, brique creuse de 10cm, lame d’air de 5 cm, brique creuse
de 15cm, Enduit de plâtre, faïence.
Mur extérieur 4: mortier bâtard, voile en béton, lame d’air de 5 cm, brique creuse de 15cm,
Enduit de plâtre, faïence.
Mur extérieur 5: mortier bâtard, voile, Enduit de plâtre.
Mur rideau (double vitrage) : vitrage extérieur 6mm, lame d’air, vitrage intérieur 4mm.
Mur intérieur1 (10cm) : enduit de plâtre, brique creuse de 10cm, enduit de plâtre.
Mur intérieur2 (10cm) : enduit de plâtre, brique creuse de 10cm, mortier de ciment,
faïence.
5
En ce qui concerne la composition des planchers :
Le travaille demandé :
1-Etude de climatisation.
2-Plombrie sanitaire.
3-Etude d’électricité.
6
Climatisation
Introduction :
7
Coefficients de transmission
CHAPITRE I COEFFICIENT DE TRANSMISSION
I- coefficients de transmission :
Le coefficient global de transmission caractérise les éléments de construction du point de
vue thermique, car il introduit la quantité de chaleur transmise à travers une paroi d’un mètre
carrée (m²) de surface en une heure et pour un écart de température entre le milieu intérieur et
extérieur de 1°c.
Le coefficient global de transmission de chaleur d’une paroi est calculé en appliquant la
formule suivante du DTR C3-2.
1 1 1
= ∑ R+ + (m². c°/W) (I-1)
Ks he hi
ei
Ri = (m². c°/W) (I-2)
λi
1 1
+ : la somme des coefficients d’échange superficiel, d’après le D.T.R C3-2,
he hi p13.
1 1
= + rv + r rid + rocc (m².c°/W) ( I-3)
Ks Kvn
Ks =Kvn , ces valeurs sont données D.T.R C3-2 ( p 25, tableau 3.2)
8
CHAPITRE I COEFFICIENT DE TRANSMISSION
9
Bilan thermique hiver
CHAPITRE II BILAN HIVER
II-1)- Introduction :
Le chauffage est un élément important qui assure le bien être des personnes et qui rend
l’ambiance intérieure des locaux agréables en hiver. Et de maintenir une température fixe
bien déterminée pour chaque local. Cette température dépendra de la nature du local et du
confort voulu ; pour cela, il faudrait déterminer les déperditions de chaque local en effectuant
le bilan hiver.
Les besoins en chaleur (déperditions thermiques) dépendent simultanément :
- Des conditions atmosphériques, c’est à dire : de la température extérieure,
- Des températures des locaux adjacents aux locaux à chauffer,
- De la température prévue dans les locaux à chauffer,
- Des dimensions et de la nature des parois des locaux à chauffer et leurs orientations
et liaisons,
- Du renouvellement d’air se produisant dans chaque local.
Avec :
Ds : Les déperditions surfaciques en [W].
Dl : Les déperditions linéiques en [W].
Dinf : Les déperditions par infiltration d’air neuf en [W].
Dren : Les déperditions par renouvellement d’air en [W].
Dsol : Déperdition à travers les parois en contact avec le sol en [W].
1. La méthode forfaitaire.
2. La méthode de l'équilibre thermique.
10
CHAPITRE II BILAN HIVER
- Avec le forfaitaire :
Ti - Tn
Tau = (II-2)
Ti - Te
Donc : 19 -Tn
0,3 = Tn c° ≈ 15 c° pour les couloirs
19 -6
Pour le reste des locaux non chauffés : sanitaires, cage d’escalier, on adopte la méthode
suivante :
Tau= (Ti-Tn)/(Ti-Te)=de/(de+ac)
Avec :
Ti : température intérieure en (°c)
Te : température extérieure en (°c)
Tn : température du local non chauffe
ac : représente les apports de chaleur des divers locaux chauffes vers le local non
chauffe en ( w/°c).il se calcul en utilisant la formule :
ac = [∑ (K*S) + ∑ (Ki*L)] = 1.1* (K*S)
dr : représente les déperditions par renouvellement d’air du local non chauffé Sont
Données par la formule :
dr = 0.34*N*V
§ 0.34 : est la chaleur volumique de l’air en (wh/m³°c).
§ N : est le taux horaire de renouvellement d’air du volume V du
§ local non Chauffé en (1/h).
§ V : est le volume du local non chauffé en (m³).
Exemple de calcul :
11
CHAPITRE II BILAN HIVER
-cage d’escalier :
K ou Kl A ou L (K*A)ou(Kl*L)
Mur rideau 3,8 10,32 39,23
Liaison Mrid/Mint 0,148 3,33 0,493
Liaison
Mrid/Msep 0,148 3,33 0,493
(Tableau II-1)
On a - V=3.1*4.5*3.33 → V=49.45 m³
-de=(0.17*49.45)+40.216 → de=48.62W/m°c
- ac :
K A K*A
Mur int1 (10cm) 1,87 14,985 28,022
Mext(40cm) 1,36 14,985 20,38
(Tableau II-2)
ac=20.38+28.022=48.401 W/m°c
Tau=48.62/(48.62+48.40)=0.5 → Tau=0.5
Tau= (Ti-Tn)/(Ti-Te) → 0.5=(21-Tn)/(21-2) → Tn≈12°c
Tau Tn(°c)
sanitaire 0,45 13
couloir 0,3 15
local technique 0,3 15
cage d'escalier 0,5 12
parking 0,55 11
(Tableau II-3)
II-4)- Calcul des déperditions:
II-4-1)-Déperditions surfaciques :
Ce sont les déperditions qui séparent deux ambiances différentes le long de la surface
de cette paroi, d’où :
Ds = Ks * S * ∆T [W] (II-3)
II-4-2)-Déperditions linéiques :
12
CHAPITRE II BILAN HIVER
Ce sont les déperditions à travers les liaisons, elles sont données par la formule suivante :
DL = KL * L * ∆T [W] (II-4)
13
CHAPITRE II BILAN HIVER
Labo maint
Parois S brutes S nette Ks Tau ∆T Ds
Mext 1 10,157 5,837 1,11 1 19 21,09 123,092
Mint 1 10,157 7,077 1,87 0,3 5,7 3,20 22,629
Mint 2 14,419 14,419 2,01 0,3 5,7 3,44 49,559
Mext 1 4,662 4,662 1,11 1 19 21,09 98,322
PM2 4,32 4,32 4,5 1 19 85,50 369,360
P6 3,08 3,08 2,4 0,3 5,7 4,10 12,640
PL bas 17,69 17,69 1,86 0,3 5,7 3,18 56,265
Bureau 2 per
Mext1 10,656 7,136 1,11 1 19 21,09 150,498
Mint1(hall) 10,656 7,576 1,87 0,3 5,7 3,20 24,226
F4 3,52 3,52 5,8 1 19 110,20 387,904
P7 3,08 3,08 2,4 0,3 5,7 4,10 12,640
PL bas 18,56 18,56 1,86 0,3 5,7 3,18 59,032
labo maint gaz
Mext 1 10,4895 6,17 1,11 1 19 21,09 444,788
Mint1 (hall) 10,4895 7,41 1,87 0,3 5,7 3,1977 10,225
PM2 4,32 4,32 4,5 1 19 85,5 7310,25
P6 3,08 3,08 2,4 0,3 5,7 4,104 16,843
Plbas 18,27 18,27 1,86 0,3 5,7 3,1806 10,116
Mext1 4,662 4,662 1,11 1 19 21,09 444,788
Tableau (II-4)
D’après les résultats obtenus on trouve :
X % =(∑Dl/∑Ds)=(66.85/731.87)=0.091*100=9.13%≈10%
On a remarqué, après avoir effectué le calcul pour un local, que les déperditions linéiques
avoisinaient les 10% des déperditions surfaciques, d’où la vérification de la méthode de
majoration des déperditions linéiques de 10% à 20%.
Pour notre projet nous prendrons une majoration de 10 %
Les déperditions par infiltration d’air sont dues au renouvellement d’air froid à travers
les interstices des portes et des fenêtres en contacts avec l’extérieur.
Ces déperditions sont fonctions des paramètres suivants :
• L’altitude de la région.
• La hauteur de la fenêtre au-dessus du sol.
• De la façade abritée ou non abritée de la construction.
• De la situation du bâtiment (petite ville, centre urbain, zone côtière)
Elles sont données par la formule suivante :
14
CHAPITRE II BILAN HIVER
Avec :
Dinf : Les déperditions par infiltration en (W).
0.34 : La chaleur volumique de l’air en (wh/m3°c).
F0 : Coefficient d’infiltration des ouvrants en (m3/h cm2).
FV : Coefficient d’infiltration des orifices de ventilation non Contrôlés en (m3/h cm2).
L : La longueur des ouvrants des fenêtres en (m).
A : Section des orifices de ventilations en (cm2).
∆T : Différence de température entre l’intérieure et l’extérieure en (°C).
Remarque :
Les valeurs des coefficients F0 et Fv sont données par le DTU ; elles sont aussi
déterminées en fonction des classes d’exposition des parois sur les quelles sont placées les
ouvrants et les grilles de ventilation non contrôlés.
Pour notre projet on a choisie les coefficients a partir des paramètres suivants :
Situation a : elle est caractérisée par des Constructions situées à l’intérieur des grands centres
urbain
la Classe d’exposition au vent est EX 1
F0 est déterminée des tableaux suivants :
Situation : Commentaires
a Constructions situées à l’intérieur des grands centres urbains ou les bâtiments
ont plus de 4 niveaux.
b Constructions situées dans les petites villes et moyennes ou à la périphérie
des grands centres.
c Constructions isolées en rase compagne.
d Constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières.
Région : Commentaires
w Comprend la totalité des villes d’une altitude de plus de 1000m.
v Comprend la totalité des villes d’une altitude inférieure à 1000m.
Tableau (II-5) : donnant la classification des régions (DTU).
15
CHAPITRE II BILAN HIVER
Les résultats sont donnés dans (l’annexe, chapitre II, tableau 4).
Afin de maintenir un bon niveau d’hygiène, on doit renouveler l’air des locaux, cela
entraîne des pertes thermiques dues à la différence de température entre l’air intérieur et l’air
extérieur.
D’après le DTU, Elles sont données par la formule suivante :
16
CHAPITRE II BILAN HIVER
II-4-6)-Déperditions à travers les parois en contact avec des locaux non chauffés:
On entend par local non chauffé tout local pour lequel le chauffage n’existe pas.
Les déperditions à travers une paroi en contact avec ces locaux sont pondérées par un
coefficient Tau dit (coefficient de réduction de température), sans dimension, sa valeur est
comprise entre 0 et 1.
Les déperditions (Dinc) par transmission par degré d’écart à travers une paroi en contact
avec un local non chauffé sont donnés par la formule suivante :
Avec :
Dinc : déperdition en contact avec local non chauffée en (W/°c).
K : coefficient de transmission surfacique de chaque partie en (w/m²°c).
A : la surface intérieur de chaque partie surfacique (m²).
Ki : coefficient de transmission linéique de chaque liaison en (w/m°c)
L : longueur intérieure de chaque liaison en (m)
D’après précèdent : ∑ (Ki*L) = 0.1 *∑ (K*S), D’ou : Dinc = Tau*1.2 *∑ (Ki*A).
Tau : coefficient de réduction de température.
Les résultats sont donnés dans ( l’annexe ,chapitre II, tableau 2).
Nous prendrons comme exemple pour le calcul des déperditions le bureau 2 personne 2 du
RDC :
a)- Déperditions surfaciques :
17
CHAPITRE II BILAN HIVER
e)- Déperditions à travers les parois en contact avec des locaux non chauffés:
Dlnc = Tau * (ΣKs * S + ΣKL * L) * ∆T = Tau * (Ds + DL) = Tau * (1.1 * Ds)
Dlnc = 0.3 * 1.1 *6*(1.87* 5 + 2.4*3.1) = 33.29W
Les résultats sont donnés dans (l’annexe, chapitre II, tableau 2, page 10).
Les résultats sont donnés dans (l’annexe, chapitre II, tableau 6 , page 19 ).
Les résultats du bilan sont résumés dans les tableaux récapitulatifs voir annexe (chapitre II ,
tableau 6,page 19-20).
Dt = 214 kw
18
Bilan thermique été
CHAPITRE III BILAN ETE
III-1)-Introduction :
La climatisation est un système permettant de maintenir dans une ambiance des conditions qui
contribuent au confort de l’individu, et cela tout en prenant en considération la destination des
locaux à climatiser.
N.B :
L’élaboration du bilan est faite en se référant au document technique réglementaire D.T.R
(c3-4 c3-2).
III-2)- Les conditions de base:
Notre projet se situe à TAREF, d’après le DTR ( C3-4,page19) ;c’est la zone
climatique B, avec une altitude<500m, on aura les conditions de bases suivantes :
• La zone climatique : zone B.
• La température de base extérieure sèche: Tsbe = 38°C.
• L’humidité relative extérieure: Hre =30%.
• L’humidité spécifique extérieure: Hsb,e=12.5gvap/Kgas
• L’écart diurne = 15°C
• L’écart annuel de température EAT = 36°C
• La température intérieure: Ti = 24°C.
• L’humidité relative intérieure : Hri = 45%.
• L’humidité spécifique intérieure: Hsb,i = 8.2 gvap/Kgas
1 1 1
=∑R+ + (III-1)
K he hi
19
CHAPITRE III BILAN ETE
La correction pour les deux mois est donnée sous forme de tableaux donnés dans (l’annexe,
chapitre III, tableau 1 ).
• Calculer les apports extérieurs des parois opaques suivant les différentes directions.
• Calculer les apports des parois vitrées (apport par transmission et par ensoleillement)
• Faire la somme de ces gains pour chaque heure et pour chaque mois.
Nous effectuerons le calcul des apports extérieurs pour les mois de juillet et août de 6h à 18h.
Les apports internes ne sont pas inclus dans le calcul de l’heure critique, car ils sont
considérés constants.
20
CHAPITRE III BILAN ETE
Les parois externes sont celles qui sont en contact direct avec l’air extérieur
(Parois verticales ou plancher), donc il s’agit des apports calorifiques dans les parois
extérieures à un instant (t) résultant non seulement de la différence des températures entre
l’intérieur et l’extérieur des locaux, mais aussi du fait que les parois extérieures sont soumises
aux rayonnements solaires, elles sont calculées par la formule suivante :
Avec :
APO (t) : apport à travers les parois opaque en (W).
Kété : Coefficient de transmission en (W/°Cm2).
Sint : Surface intérieur de la paroi considérée en (m²).
∆Te(t):Différence équivalente de température à l’heure (t) en (°c)
1,2 : coefficient de majoration tenant compte des apports latéraux linéiques (à travers
les ponts thermiques).
* Calcul de la Différence équivalente de température ∆te (t) :
Elle est calculée par la formule suivante :
α It, b
∆te (t) = ∆tes (t) + C∆te + ∗ [∆tem (t) − ∆tes(t)] ∗ (III-4)
0.9 It, b (40°)
Avec :
∆tes (t) : la différence de température équivalente à l’heure (t), en considérant que la
paroi est à l’ombre en (°C) (les valeurs sont donner dans le DTR C3-4 ,
Tableaux 3.2 et 3.3
∆tem (t) : La différence de température équivalente à l’heure (t) en fonction de
l’orientation de la paroi considérée en (°C). (les valeurs sont donner dans le
DTR C3-4, Tableaux 3.2 et 3.3).
C∆te : facteur correcteur dû : d’une part a la différence de maximale (∆TS max) de
température sèche de l’air entre l’intérieur et l’extérieur pour le mois
considéré et d’autre part à l’écart diurne (Eb) ,elle est donner en (°C) (les
valeurs sont donner dans le DTR C3-4 , Tableau 3.4 , page 29).
α: Facteur d’absorption de la paroi selon que la paroi est peinte ou non. (DTR
C3-4, Tableau 3.5, page 30).
21
CHAPITRE III BILAN ETE
Avec :
AV (t) : Les gains à travers les parois vitrées en (W).
AVT (t) : Les gains dus au gradient de température à travers les parois vitrées en (W).
AVE (t) : Les gains dus au rayonnement solaire à travers les parois vitrées en (W).
Les résultats des AV (t) sont donnés dans l’annexe (chapitre III, tableau 8).
(III-7)
AVT (t) = 1.2 * Kété * Souv * [Tse (t) − Tsb,i ]
Avec :
1,2 : Le coefficient de majoration tenant compte des apports à travers les ponts
thermiques
Kété : Le coefficient de transmission de la paroi vitrée en (w/m2°C).
Souv : La surface de l’ouverture dans la paroi opaque en (m2).
Tse (t) : la température sèche à l’heure (t) en (°C).
Tsb,i : la température intérieure de base en (°C).
Les résultats des sont donnée dans l’annexe (chapitre III, tableau 4).
Avec :
SVens : la surface vitrée ensoleillée en (m2).
It : le rayonnement total maximal réel en (w/m2).
SV: la surface totale vitrée en (m2).
Id : le rayonnement diffus maximal réel en (w/m2).
Fs: le facteur solaire du vitrage (DTR C3-4, page 37)
Npvi (t) : le coefficient d’amortissement relatif aux gains par ensoleillement à travers les
22
CHAPITRE III BILAN ETE
Avec :
M : la masse rapportée à la surface du plancher en (kg / m²).
mext : la masse des parois qui sépare la zone thermique considérée et extérieur en (kg).
msep : la masse des parois séparant la zone thermique considérée et les autres zones
thermiques en (kg).
mi : toute masse fixe (cloisons, murets, cage d’escaliers,…) se trouvant au sein de la
zone thermique considérée en (kg).
Spl : surface de plancher pour la zone thermique considérée en (m2).
Pour notre projet, on a :
* Σ mex = Mmext(30cm) + Mmext(40cm) + Mmext(terrasse)
Smext(30cm) = 1064.522m², Smext(terrasse) = 707.91m².
Smext(40cm) = 849m²,
On sait que : Masse(kg) = Poids (kg/m²) x S(m²).
mext(30cm) = 268,5x 1064,522 , mext(40cm) =849 x 880
mext(terrasse) = 707.91x 518,75
Alors : Σ mex=653052.46Kg
* Σmi = 131743,125kg.
* On a R+5 niveaux, donc 5 planches :
Spl = 3511.6 x 5 = 17558m²
23
CHAPITRE III BILAN ETE
Avec :
It et Id : le rayonnement maximal réel et diffus en (w/m²).
It,b et Id,b : le rayonnement total et diffus de base en (w/m2).
Ccadre : Coefficient tenant compte de la nature du cadre, dans notre cas on a pris :
Cadres métallique : Ccadre =1.17
Climp : Coefficient tenant compte de limpidité de l’atmosphère, notre projet est situé
dans une zone à une atmosphère peu limpide donc : Climp= 0.92
Calt : Coefficient tenant compte de l’altitude, dans notre cas : Calt =1.007
Cros : Coefficient tenant compte de la valeur du point de rosé Cros=1.03
1) Saillie verticale :
La longueur d’ombre latérale d’une fenêtre, du fait d’une saillis vertical
« e1 » est donnée par la formule suivante :
e1 = tg (ψ) * d = S1 * d (III-11)
Avec :
e1 : Longueur d’ombre latérale en (m).
d : largeur de la saillie verticale en (m).
ψ : Elle est en (degré).elle est donner par la formule suivante :
n SU D
e1
24
CHAPITRE III BILAN ETE
2) Saillie horizontale :
La longueur d’ombre verticale du fait d’une saillie horizontale « e2 » est donnée
par la formule suivante :
e2 = tg (h1) * c (III-13)
Avec :
e2 : Longueur d’ombre verticale en (m).
c : profondeur de la partie en saillie en (m).
h1 : un angle défini comme suit :
β : La hauteur du soleil en (degré), ces valeurs sont données dans le (DTR C3-4,
Tableaux A1.1 à A1.7, page 74, 75 pour les deux mois d’été et pour chaque heure de la
journée).
e2
h1
Avec :
Sens : la surface ensoleillée en (m²).
L : la longueur de la saillie en (m).
H : la largeur de la saillie en (m).
25
CHAPITRE III BILAN ETE
(III-16)
Somb = (H * L) - Sens
L
e2
H
e1
Fig.(III-3) : Surface ombrée d’un vitrage.
Les résultats des surfaces ensoleillé est ombrée sont données dans (l’annexe, chapitre III,
tableau 5).
Les résultats des apports par ensoleillement AVE (t) sont donnée dans (l’annexe, chapitre
III, tableaux 6,7).
a)- APO :
Mur ext 1 (30cm), orientation Est, 10h, mois: juillet.
APO (10h) =1,2 x Kété x Sint x ∆ Te (10h).
- Kété =1,15 (W/m²c°).
- Sint = 330.10 m².
α It, b
- ∆ Te (10h) = ∆ te (10h) + C∆Te+ x [ ∆ tem (10h) - ∆t es (10h)] x
0,9 It,b(40)
26
CHAPITRE III BILAN ETE
b)- AVT :
Pour le mois de juillet à 10h.
Kété = 5.8 W/m². c°
Souv = 1.6 m²
Tse(10h) = 30.8 c°
Tsbi 24c°
AVT= 1,2 x Kété x Souv x [Tse (10h) – Tsb,i ]
AVT = 605.8 (W) (voir annexe, chapitre III, tableau 4, p 34)
c)- AVE :
Pour le mois de juillet, orientation Est, à 10h.
- Fs = 0.57
- It,b =310.27 W/m² It = 0,91 x It,b = 347.5 W/m²
Id,b = 44.1 W/m² Id = 0,91 x Id,b = 49.4 W/m²
- N pvi(10h) pour - 12h de fonctionnement
- M =150 Kg Npvi(10h) = 0,65
- Avec protection
- Sens = (ℓ - e1) x ( H – e2) = 104.17 m²
- Somb = SV – Sens = −+=⋅ – 104.17 = 111.73 m²
Donc : AVE(10h) = [SVens x It + (SV- SVens)x Id ] x Fs x Npvt(10h)
AVE(10h) = 15456.7W (voir annexe , chapitre III, tableau 6, p 59)
JUILLET AOUT
HEURE AV (w) APO (w) TOTAL (w) AV (w) APO (w) TOTAL (w)
6 29768,6 17258,7 47027,3 17258,3 16699,4 33957,7
7 49134,2 16582,2 65716,4 43765,9 15938,3 59704,2
8 57958,5 17781,9 75740,4 59151,9 15228,0 74379,9
9 61097,6 19014,7 80112,3 64185,9 18554,7 82740,6
10 56240,8 21359,9 77600,7 62304,6 20747,1 83051,7
11 54061,5 22948,3 77009,8 58563,9 22406,7 80970,6
12 61575,1 25786,9 87362,0 69120,9 25180,6 94301,4
13 39582,0 29931,1 69513,1 46820,7 29225,0 76045,7
14 105196,6 33475,1 138671,7 110209,7 32710,6 142920,3
15 137023,6 36646,9 173670,5 143926,9 35934,0 179860,9
16 154462,8 40836,3 195299,1 158492,3 40072,6 198564,9
17 121451,9 44130,9 165582,8 121651,5 43220,2 164871,8
18 115539,6 46664,9 162204,5 95104,1 91578,5 186682,6
27
CHAPITRE III BILAN ETE
pour notre projet l’heure critique est déterminée pour le mois D’AOUT à 16 H avec un
gain de 198 KW
28
CHAPITRE III BILAN ETE
(III-21)
ARENL (t) = 0.797 *qvan*Max [(Hsb,e − Hsb,i);0] [W]
0,797 : Le produit de la masse volumique moyenne de l’air (1,15 Kg/m3) par la chaleur de
vaporisation de l’eau (2498J/g) et par un facteur de conversion (1/3600) [JKgair / gVapm3air]
Hsb,e : L’humidité spécifique de base de l’air extérieur[gVap/Kg as] d’après les donnés de base
Hsb,e=12.5gvap/Kgas ; (Voir chapitre III – 2 du bilan été ).
Hsb,i : L’humidité spécifique de base de l’air intérieur[gVap/Kg as] d’après les donnés de base
Hsb,e=8.2gvap/Kgas ; (Voir chapitre III-2 du bilan été ).
Les résultats sont donnés sous forme de tableaux dans (l’annexe, chapitre III, tableaux 9).
(III-22)
AINFS (t) = 0.320 * qVinf * (Tse(t) − Tsb,i ) [W]
29
CHAPITRE III BILAN ETE
(III-24)
AINFs /AINFl : Apports sensibles et latents dus aux infiltrations d’air [W]
qVinf : Débit du aux infiltrations [m3/h]
qV0 inf : Le débit considéré d’infiltration correspondant à l’ouvrant « i » considéré DTR.3-4
tab 4-5 [m3/h]
Souv, i : Surface de l’ouverture dans la paroi pour l’ouvrant “i” [m2]
Les résultats sont donnés sous forme de tableaux dans (l’annexe, chapitre III, tableaux 10).
(III-25)
(III-26)
(III-27)
30
CHAPITRE III BILAN ETE
Ccr : Pourcentage de chaleur résiduelle correspondant à la part d’énergie restant dans la salle
Ccr = 1 l’éclairage n’est pas raccordé à un système d’extraction
d’air.
Les résultats sont donnés sous forme de tableau dans (l’annexe, chapitre III, tableau 15)
Les résultats sont donnés dans (l’annexe, chapitre III, tableau 9 , page67 ).
Les résultats sont donnés dans (l’annexe, chapitre III, tableau 9, page 67).
31
CHAPITRE III BILAN ETE
Les résultats sont donnés dans (l’annexe ,chapitre III, tableau 10, page73).
Les résultats sont donnés dans (l’annexe ,chapitre III, tableau 11 , page 75).
Le degré d’activité: trés léger, AIso = 71W/personne, N = 2 personnes, NAIo = 0.99, Cs = 0.8
AILo = 60W/personne
Aso = Cso * Also * NAIo = 0.8 * 71 * 2 * 0.99 = 112.46W
Alo = Cso * AILo = 0.8 * 60 * 2= 179.94W
Les résultats sont donnés dans (l’annexe chapitre III, tableau 13 , page 81).
32
CHAPITRE III BILAN ETE
Les résultats sont donnés dans (l’annexe chapitre III, tableau 14, page 84).
c. Apports du à l’éclairage :
Les résultats sont donnés dans (l’annexe chapitre III, tableau 15, page 86).
Les résultats sont donnés dans (l’annexe chapitre III, tableau 16, page 90).
Les résultats du bilan sont résumés dans les tableaux récapitulatifs (voir annexe chapitre III,
tableau 16, page 87).
33
CHAPITRE IV CHOIX DES SYSTEMES
IV-1)-Introduction :
Un système de climatisation regroupe l’ensemble des appareils dont la fonction essentielle est
de préparer l’air à distribuer dans les locaux en fonction des charges de ces locaux.
Par conséquent, pour déterminer et choisir ces appareils, on est d’abord amené à calculer un
certain nombre de caractéristiques fondamentales qui nous permettront :
- De suivre les évolutions de l’air sur le diagramme de l’air humide au cours du traitement qu’il
subira en centrale et dans les équipements terminaux.
- De connaître la puissance et le débit des appareils à installer.
Ces caractéristiques sont fondamentales, d’une part parce qu’elles sont spécifiques de chaque
procédé de climatisation, d’autre part parce que leur détermination constitue une base nécessaire aux
calculs des installations.
Le dimensionnement et le choix du matériel pour satisfaire ces caractéristiques précédentes
dépendent de plusieurs paramètres :
Le classement des procédés ce fait suivant la nature du fluide primaire distribué aux
différents appareils terminaux.
On distingue deux fluides primaires (l’air et l’eau) et trois procédés :
- Le système tout-eau : Faisant uniquement appel à l’eau.
- Le système tout-air : Faisant uniquement appel à l’air.
- Le système air-eau ou mixte.
Dans notre projet on a opté le système tout eau, dans ce système de climatisation le fluide
primaire utilisé au niveau des locaux est l’eau cette eau peut être chaude ou froide suivant les besoins
thermique, elle est préparée en centrale (Groupe de production d’eau glacée réversible). Le principal
appareil utilisé dans chaque local à climatiser est le ventilo-convecteur.
34
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
V-1)-Introduction:
L’évolution de l’air s’effectue grâce à une batterie froide et une batterie chaude dont nous
allons déterminé les caractéristiques.
Considérons que nous sommes en été et procédons à l’étude du processus qui nous permettra
d’aboutir à la détermination de la batterie froide.
*Détermination du point de soufflage:
Pour le choix de ce point on définit le rapport SHF (sensible heat factor) qui est appelé aussi
la pente de la droite du local tel que:
SHF= As/As+Al
Avec: As: apport sensible (w).
Al: apport latent (w).
Ayant fixé l’écart à 10°C sachant que la température du local est 24°C ce qui nous donne
une température de soufflage 14°C, ensuite à partir du point L (état du local) on trace une
droite parallèle ayant pour pente SHF et qui coupe l’isotherme de 14°C pour donner le point S
afin de déterminer ses caractéristiques (humidité relative, l’enthalpie, humidité spécifique….)
v REGIME ETE :
Qr = Qs-Qan (m³/h)
Avec:
Qr: Débit d’air repris (m³/h).
Qs: Débit d’air soufflé (m³/h).
35
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
hs = hi-RTH/1.18 Qs (kcal/kgas)
Avec:
hs: enthalpie de l’air au point de soufflage (kcal/kgas).
hi: enthalpie de l’air intérieur ((kcal/kgas).
RTH: RSH+RLH: Gains totaux du local (kcal/h).
RLH: Gains latents du local (kcal/h).
1.18: poids spécifique de l’air humide (21°C, 50%) (Kcal/m³).
Qs: Débit d’air soufflé (m³/h).
v REGIME HIVER :
hs = hi+Db/1.18 Qs (kcal/kgas)
Avec:
Db: Déperditions du local (kcal/h).
Ts = Ti + Db/0.29 Qs (°C)
36
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
Avec:
∆Ts: Ecart de soufflage (°C).
Ts: Température de soufflage (°C).
Ti: Température sèche intérieure (°C).
Db: Déperditions de base du local (kcal/h).
0.29: c’est le rapport de la chaleur spécifique de l’air (21°C, 50%) par le volume
spécifique de l’air = 0.245/0.845 (kcal/m³°C).
Qs: Débit d’air soufflé (m³/h).
V-3)-Exemple de calcul:
v REGIME ETE :
Qan = qan*N
Qan = 25*12 => Qan = 300 m³/h
Qr = Qs-Qan
Qr =992.58-300 => Qr = 692.58 m³/h
Tm = [(Qan*Te)+(Qr*Ti)]/Qs
Tm = [(300*38)+(692.58*24)]/992.58 => Tm =28.23°C
D’après le diagramme psychrométrique on a: hm = 12.7 kcal/kg
37
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
hs = [hi – (RTH/1.18*Qs)]
RTH = 5048.71 W =4352.34 kcal/h
hs = [10.9 – (4352.34/1.18*992.58)] => hs = 7.18 kcal/kg
Pf = 1.18*Qs*(hm-hs)
Pf = 1.18*992.58*(12.7-7.18) => Pf =6465.27 kcal/h = 7500 W
v REGIME HIVER :
Tm = [(Qan*Te)+(Qr*Ti)]/Qs
Tm = [(300*2) + (692.58*21)]/992.58==> Tm =15.25°C
D’après le diagramme psychrométrique on a: hm = 7.2 kcal/kg.
hs = [hi + (Dt/1.18*Qs)]
Dt = 3099.76 W = 2672.20 kcal/h.
hs = [9.2+ (2672.2/1.18*992.58)] => hs = 11.48 kcal/kg.
Pc = 1.18*Qs*(hs-hm)
Pc = 1.18*992.58*(11.5-7.2) => Pc =5036.35 kcal/h = 5842.17W
38
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
39
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
hs = [hi + (Dt/1.18*Qs)]
Dt = 7844.873 W = 6746.6 kcal/h.
hs = [9.4+ (6746.6/1.18*5027.38)] => hs = 10.53 kcal/kg.
Pc = 1.18*Qs*(hs-hm)
Pc = 1.18*5027.38*(10.53-8.6) => Pc =11449.35kcal/h = 13281.25 W
Le ventilateur aspire le mélange d’air (air repris + air neuf) à travers un filtre pour
éliminer les impuretés, cet air est ensuite refoulé dans le local à travers une batterie
d’échange, ou il est réchauffé ou refroidi et déshumidifié suivant que celle-ci t limentée
eau chaude ou en eau glacée.
Les fonctions principales d’un ventilo-conve
40
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
41
Chapitre V EVOLUTION DE L’AIR
Caractéristiques générales
Unité spécialement conçue pour l’application tertiaire, avec installation dans les couloirs
• Utilisation de tôle galvanisée de 1 mm d’épaisseur
• Batterie eau haute performance (ailettes en aluminium /tubes en cuivre)
• Batterie eau chaude et/ou glacée
• Connexion eau ½" Gaz ISO R7 (raccord à visser)
• Moteur multi-vitesses avec protection thermique interne
• Utilisation de volutes de ventilateurs en plastique et de turbines de gros diamètre pour un
faible niveau sonore
• Raccords d'entrée et de sortie d'air au diamètre 200 mm ou 250 mm
• 50 à 200 Pa disponibles pour gaines et diffuseurs
• Raccordements hydrauliques et électriques accessibles du même côté pour un gain d'espace
• Faible consommation énergétique.
42
Calcul aéraulique
CHAPITRE VI DISTRIBUTION AERAULIQUE
VI-1)- Introduction :
Dans une installation de conditionnement d’air, l’utilisation des gaines servira à véhiculer
l’air, soit :
- Depuis la centrale de traitement d’air jusqu’au locaux conditionnés ;
- Depuis l’extérieur vers les locaux conditionnés (l’amenée d’air neuf) ;
- Depuis les locaux conditionnés vers l’extérieur (l’extraction de l’air) ;
Pour une conception optimale du réseau, il faudrait tenir compte des facteurs suivant :
l’espace disponible, la vitesse de l’air, les pertes de charge qui doivent rester dans des limites
raisonnables, le niveau de bruit…
VI-2)- Définitions :
43
CHAPITRE VI DISTRIBUTION AERAULIQUE
La valeur de la vitesse dans le tronçon principal est choisie. D’après mémotech génie
énergétique, la vitesse dans la gaine principale est comprise entre 5 et 10 m/s.
Par la suite, on déduit la section de tronçon principale par la formule :
Q
S= ...........(m²) (VI-1)
V * 3600
4* S
Le diamètre équivalent est calculé par la formule suivante : Deq = ...........(mm) (VI-2)
π
Cette perte de charge doit être comprise entre 0,8 et 1,5 Pa/m. .
Puis on calculé la vitesse réel dans le tronçon principale :
4*Q (VI-4)
V= ..........(m / s )
π * D2
a. Pertes linéaires :
Elles sont données par la formule suivante : J=j*L ...(Pa) (VI-5)
b. Pertes singulières :
On calcule les pertes de charge causées par les différents accidents de circuit par la
formule suivante :
ξ i * ρ * Vi 2 (VI-6)
∆Psin g = ........(Pa )
2
Où :
ξi : Coefficient de la singularité donné par des tables et des courbes
(MEMOTECH génie énergétique, 3éme édition, P.182).
ρ =1.2 Kg/m3: la masse volumique de l’air
Vi : vitesse de l’air á la sortie de la singularité (m/s).
La perte de charge totale (statique) est la somme des deux pertes : ∆Pt = J + ∆Psing
44
CHAPITRE VI DISTRIBUTION AERAULIQUE
4 * 0,072
Deq = = 0.303 m = 302 mm
π
Deq = 3.2 mm se qui donne un diamètre normalisé de DN = 315 mm
On calcule la perte de charge j :
60 * 4.51.82
j= = 0.82 ( Pa / m )
3151.22
La vitesse réelle dans le tronçon principal est :
4*Q 4 * 1175
V = 2
= = 4.18 m / s
π *D π * 0.315 ² * 3600
45
CHAPITRE VI DISTRIBUTION AERAULIQUE
J=j*L=0.82*0.65 =0.53
1 * 1.2 * 4.18 2
∆Psin g = = 10.48( Pa )
2
∆Pt = J + ∆Psing =0.53+10.48 = 11.01 (Pa).
On choisira ce ventilateurs parmi la gamme « France Air » modèle Modulys (Voir fiche
technique).
(Les circuits dont les pertes de charge sont proches de celle du circuit le plus défavorisé de
10% n’ont pas besoin d’équilibrage).
Position 1 2 3 4 5 6 7 8
46
Calcul hydraulique
CHAPITRE VII CALCUL HYDRAULIQUE
VII-1)- Introduction :
Dans les installations de climatisation, l’eau est généralement utilisée comme fluide
caloporteur.
Elle apporte l’énergie des générateurs de chaud ou de froid vers les ventilo-convecteurs ou
vers les batteries des CTA, d’où la nécessité d’un bon calcul du réseau hydraulique
(dimensionnement de la tuyauterie, calcul des pertes de charges, la vitesse d’écoulement).
Ce calcul nous permettra d’avoir une bonne alimentation des terminaux avec un
minimum de bruit.
RDC RDC
LOCAL Puissance Repère Nombres Puissance Débit d'eau Débit d'air
frigorifique(W) totale (W) (l/h) (m³/h)
Agence
commerciale 20985,83 CWS 03-2 6 3800 648 610
Bureau
relèvement 2568,71 CWS 03-1 1 2900 504 430
Bureau 2857,11 CWS 03-1 1 2900 504 430
Bureau chef
d'agence 2345,85 CWS 03-1 1 2900 504 430
Bureau 2pers 1 3723,93 CWS 03-2 1 3800 648 610
Bureau 3 pers 1 5477,34 CWS 05-2 1 5200 970 1152
Bureau 3 pers 2 4611,57 CWS 03-3 1 4900 468 880
Labo maint Gaz 2772,45 CWS 03-1 1 2900 504 430
bureau 2 pers 2 2378,23 CWS 01-3 1 2600 468 520
Labo maint
électricité 3053,57 CWS 02-2 1 3300 576 500
salle 6personnes 8989,06 CWS 03-1 3 2900 504 430
47
CHAPITRE VII CALCUL HYDRAULIQUE
er
RDC 1 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Nombres Puissance Débit d'eau Débit d'air
frigorifique(W) totale (W) (l/h) (m³/h)
bureau 6 pers 5773,307 CWS 03-1 2 2900 504 430
salle de réunion 5048,124 CWS 05-2 1 5200 970 1152
salle d'archive 1 1804,479 CWS 01-1 1 1800 324 310
bureau chef
service 2 1998,250 CWS 01-2 1 2300 468 520
bureau 2 pers 1 2259,240 CWS 01-2 1 2300 468 520
Salle d'archive 2 2575,773 CWS 01-3 1 2600 468 520
bureau 3 pers 4869,674 CWS 03-3 1 4900 468 880
bureau 4 pers 7460,060 CWS 03-2 2 3800 648 610
bureau chef Div. 3643,179 CWS 03-2 1 3800 648 610
bureau 2 pers 2 4409,767 CWS 03-3 1 4900 468 880
bureau 2 pers 3 2300,713 CWS 01-2 1 2300 468 520
salle reprographie 3076,416 CWS 02-2 1 3300 576 500
bureau 2 pers 4 2104,052 CWS 01-2 1 2300 468 520
bureau d'ordre 4189,557 CWS 04-1 1 4100 720 630
bureau magasin 3674,202 CWS 03-2 1 3800 648 610
ème
RDC 2 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Nombres Puissance Débit d'eau Débit d'air
frigorifique(W) totale (W) (l/h) (m³/h)
Direction
régionale 9858,202 CWS 02-2 3 3300 576 500
secrétariat 3898,001 CWS 03-2 1 3800 648 610
Bureau assistant 2138,117 CWS 01-2 1 2300 468 520
Bureau chef div. 2719,786 CWS 03-1 1 2900 504 430
bureau open
space 12266,749 CWS 02-2 4 3300 576 500
Salle de régie 1547,575 CWS 01-1 1 1800 324 310
Bureau chef
service 2084,435 CWS 01-2 1 2300 468 520
Bureau 2 pers 1 2658,417 CWS 03-1 1 2900 504 430
bureau stock
papier 1740,398 CWS 01-1 1 1800 324 310
Bureau mat info 3887,622 CWS 03-2 1 3800 648 610
Salle trait info 8944,523 CWS 03-3 2 4900 468 880
Bureau chef div. 2316,009 CWS 01-2 1 2300 468 520
Bureau 2891,914 CWS 03-1 1 2900 504 430
Salle reprographie 2811,793 CWS 03-1 1 2900 504 430
photocopie
archive 1458,066 CWS 01-1 1 1800 324 310
Bureau 4 pers 7238,564 CWS 03-2 2 3800 648 610
Bureau 2 pers 2 3570,865 CWS 03-2 1 3800 648 610
48
CHAPITRE VII CALCUL HYDRAULIQUE
ème
RDC 3 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Nombres Puissance Débit d'eau Débit d'air
frigorifique(W) totale (W) (l/h) (m³/h)
service maint
électricité 6676,812 CWS 02-2 2 3300 576 500
salle d'énergie 1407,184 CWS 01-1 1 1800 324 310
salle conduit 1984,653 CWS 01-2 1 2300 468 520
bureau sub
travaux tension 8620,251 CWS 03-1 3 2900 504 430
service Devel
réseau 4294,262 CWS 02-3 1 4300 720 710
serv cont exp info 9702,557 CWS 03-3 2 4900 468 880
ème
RDC 4 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Nombres Puissance Débit d'eau Débit d'air
frigorifique(W) totale (W) (l/h) (m³/h)
Sub marché 7768,851 CWS 03-2 2 3800 648 610
Bureau chef
service 1 2410,686 CWS 01-3 1 2600 468 520
Bureau chef
service 2 2351,421 CWS 01-2 1 2300 468 520
Salle dessin 1 4872,711 CWS 03-3 1 4900 468 880
Sub travaux
tension 13606,195 CWS 03-3 3 4900 468 880
Salle dessin 2 4214,346 CWS 02-3 1 4300 720 710
Bureau 6 pers 9430,337 CWS 03-3 2 4900 468 880
Tableau (VII-1) :type des cassettes.
Pour les bureaux open space et les salles de réunion, on a placé des UTA (unité de
traitement d’air) dans le faux plafond du couloir, le soufflage se fera directement dans les
bureaux, le modèle choisi est le modèle gainable type FWD de marque «TRANE »
Le choix des UTA est donné dans les tableaux ci-dessous :
RDC
Débit Débit
LOCAL Puissance Repère Puissance Nombre d'eau d'air Perte de
frigorifique(W) totale (KW) (l/h) (m³/h) charge (mce)
Direction
régionale 14666,21 FWD-12 15 1 2655 1908 6,9
Espace
attente 10664,49 FWD-20 10 1 1803 1656 4,5
er
1 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Puissance Nombre Débit d'eau Débit d'air Perte de
totale charge
frigorifique(W) (KW) (l/h) (m³/h) (mce)
bureau
open 25932,45 FWD-20 10 1 1803 1656 4,5
space FWD-12 15 1 2655 1908 6,9
49
CHAPITRE VII CALCUL HYDRAULIQUE
ème
2 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Puissance Nombre Débit d'eau Débit d'air Perte de
totale charge
frigorifique(W) (KW) (l/h) (m³/h) (mce)
Salle de 19218,14 FWD-20 10 2 1803 1656 4,5
réunion
ème
3 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Puissance Nombre Débit d'eau Débit d'air Perte de
totale charge
frigorifique(W) (KW) (l/h) (m³/h) (mce)
bureau
open 18592,59 FWD-20 10 2 1803 1656 4,5
space
ème
4 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Puissance Nombre Débit d'eau Débit d'air Perte de
totale charge
frigorifique(W) (KW) (l/h) (m³/h) (mce)
bureau
open 11067,67 FWD-20 10 1 1803 1656 4,5
space FWD-08 5 1 915 820 2,2
ème
5 ETAGE
LOCAL Puissance Repère Puissance Nombre Débit d'eau Débit d'air Perte de
totale charge
frigorifique(W) (KW) (l/h) (m³/h) (mce)
Bureau
open 15933,82 FWD-12 15 1 2655 1908 6,9
space
Tableau (VII-2) :type des UTA
VII-3)- Composition du réseau :
Les machines à absorption réversibles sont situées à la terrasse, on prévoit deux
collecteurs : un pour l’aller, l’autre pour le retour de l’eau. Chaque collecteur contient 02
départs, afin d’assurer une bonne alimentation et en cas de problème, l’isolement touchera
seulement le circuit défectueux.
- Départ 1 : alimente la partie droite de l’étage ;
- Départ 2 : alimente la partie gauche de l’étage ;
(Voir le schéma isométrique du réseau hydraulique)
50
CHAPITRE VII CALCUL HYDRAULIQUE
Calculer les vitesses réelles d’écoulement et vérifier qu’elles sont incluses dans l’intervalle
fixé ;
Calculer le nombre de Reynolds« Re » ;
Calculer le coefficient de perte de charge linéaire « λ » ;
Calculer les pertes de charges linéaires ;
Calculer les pertes de charges singulières ;
Calculer les pertes de charges totales des tronçons;
Faire la somme des pertes de charges totales de chaque réseau ;
Déterminer le circuit le plus défavorable ;
Equilibrer les autres réseaux.
Où :
P : la puissance frigorifique de l’appareil (kW)
C peau (kJ/kg. °C) : chaleur massique de l’eau à 7°C, soit égale à 4.18 kJ/kg. °C
ρ (kg/m3): la masse volumique de l’eau à 7°C, soit égale à 999.84 亦 1000 kg/m3 ;
∆T (°C) : la différence de température entre l’entrée et la sortie de l’eau ∆T = 12 - 7 = 5 °C.
b. Calcul du diamètre :
Une fois le débit déterminé, on fixe la vitesse de 1 m/s et on calcul le diamètre par la formule
suivante :
D=
4 * Q *10 −3
........[m]
(VII-2)
Avec : π *V
Q : débit d’eau (l/s).
V : vitesse d’écoulement (m/s).
4 * Q *10−3
VR = ...........[m / s ] (VII-3)
π * DN 2
Où :
Q : débit d’eau (l/s)
DN : diamètre intérieur normalisé (mm)
51
CHAPITRE VII CALCUL HYDRAULIQUE
λ * L *VR 2
JL = .............[mce] (VII-4)
2 * g * DN
Avec :
L : la longueur de tronçon (m).
VR : la vitesse réelle d’écoulement (m/s).
g : la pesanteur 10 m/s2.
DN : le diamètre normalisé de tronçon étudié (m).
λ : Coefficient de parte de charge linéaire
Avec :
Pdcl : perte de charge linéaire (mce).
Pcds : perte de charge singulière (mce).
52
•
•
•
Q
E
CHAPITRE VII CALCUL HYDRAULIQUE
Les résultats de calcul sont donnés dans (l’annexe, chapitre VII, tableau 3).
55
Choix des équipements
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
VIII-1)-Introduction :
Le choix des équipements est un procédé très important, car elle doit tenir compte
plusieurs éléments qui rentrent dans le projet :
Le type de projet.
Le coté économique.
Les exigences des propriétaires du projet.
Le groupe de production d’eau glacée, comme son nom l’indique, sert à la production
d’eau froide qui alimente les différentes unités finales de climatisation (ventilo-convecteurs,
UTA, cassettes).
VIII-2-1)- Description du GPEG :
Un groupe de production d’eau glacée se compose essentiellement de quatre organes :
- Un évaporateur
- Un condenseur.
- Un compresseur.
- Un détendeur.
Pour des raisons de sécurité et d’augmentation la durée de vie de ces groupe (car
le fonctionnement a pleine charge diminue la durée de vie), nous allons choisir deux groupes
de production d’eau glacée.
Pgroupe =(2/3)*450.34=300.22 KW
Alors d’après le catalogue « TRANE » nous avons sélectionné deux groupes d’eau
glacée ayant chacun une puissance de Pgroupe =254 kW type CXAN (1), taille 925 (Voir
fiche technique).
56
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
Ø = d x √n (VIII-1)
Avec : Ø (mm) diamètre du collecteur
d (mm) diamètre du raccordement
n nombre des machines à absorption
57
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
VIII-4-1)- Définition :
Le vase d’expansion est un dispositif de sécurité qui encaisse de l’eau dilatée après une
augmentation de température.
Il existe deux types de vase :
- ouvert soumis à la pression atmosphérique
- fermé soumis à une sous-pression
On utilisera, dans notre projet, un vase d’expansion fermé qui supprime tous risques
d’évaporation et de gel.
58
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
On a: Vexp
V= (VIII-4)
P1
1-
P2
Avec : P1 pression effective de gonflage correspondant à la hauteur
statique + 1 bar.
P2 pression d’ouverture de la soupape + 1bar.
VIII-4-4)- Calculs :
Longueur Contenance
Ø (mm) Section (m²) totale (m) totale (m³)
15/21 0.000176 195 0.0345
20/27 0.000314 100.7 0.0316
26/34 0.000490 108.1 0.0531
33/42 0.000804 40.95 0.0329
40/49 0.001256 22.85 0.0287
50/60 0.001963 16.35 0.0321
66/76 0.003318 12.45 0.0413
80/90 0.005026 7 0.0352
102/114 0.007853 41 0.3220
127/1400 0.01767 2 0.0353
TOTAL(l) 646.76
Tableau (VIII-1)
59
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
Pour corriger les erreurs commises dans l’estimation des longueurs, on prend une marge
de 10%, donc :
= 1,1 x 2601.76
Donc : Vt = 2861.93 ℓ
60
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
Vexp
Cap =
P1
1-
P2
P1 = 1+ hauteur statique = 1+ 1,98 = 2,98 bar
P2 = 1+ pression d’épreuve = 1+ 3 = 4 bar
Donc :
54.95
Cap = = 215.48 ℓ
2,98
1-
4
D’après le catalogue «I .C.E » groupe LDFS, on choisit un vase d’expansion, ces
caractéristiques :
- Capacité = 250 ℓ
- Poids = 41 Kg
- Raccordement : Ø =1’’
- Diamètre = 600mm
- Hauteur = 1110mm
VIII-5-1)- Définition :
Une vanne à trois voies est un dispositif hydromécanique, qui actionne un organe de
manœuvre (servomoteur), qui permet le réglage de la puissance à émettre dans les unités
terminales, soit par variation de température, soit par variation de débit d’eau.
61
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
(VIII-6)
√∆ ρ
∆
ρ
a = 0,5
∆
∆
∆ ∆
• (VIII-7)
• ℓ
√∆ √
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
b) - Circuit UTA(15KW) :
a = ∆Pv100 / (∆Pv100 + ∆Pr100)
D’où : a = 0.5
- PdC(tuyauterie) = 10.5 mce (le circuit le plus défavorable, voir chapitre réseau
hydraulique)
- PdC(unité terminale) = 6.9 mce (fiche technique)
Donc : PdC (V3V) = 10.5 + 6.9 = 17.4 mce = 1.74 bar
• Q = 0.718 ℓ/s = 2.58m³/h (voir chapitre : réseau hydraulique)
Donc :
Q 2.58
Kv = = = 2.76 m³/h
√∆Pe x a √
64
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
VIII-6-1)- Définition :
Une pompe est un appareil capable de créer une surpression entre l’entrée et la sortie de
l’appareil, c’est à dire pour un débit donné d’élever un fluide à une hauteur déterminée.
Ces appareils sont montés directement sur la tuyauterie par deux (un de secours), ils sont
accouplés directement à un moteur électrique.
Une pompe est caractérisée par sont :
- Débit qui est égale au débit total du circuit
- La hauteur manométrique qui doit compenser les pertes de charge de l’installation.
Le débit global = 21.53ℓ/s = 77.5 m³/h. (voir chapitre VII : réseau hydraulique)
Avec : Q=(450.34/(4.18*5))=21.53 l/s
La pompe doit vaincre les pertes de charge suivantes :
§ PdC (circuit le plus défavorable) = 10.5 mce
§ PdC(GPEG) = 7mce
§ PdC (collecteur) = 0,004mce
Donc :
HMT = 1,1 x (10.5 + 0.004 + 7) = 19.25 mce
65
CHAPITRE VIII CHOIX DES EQUIPEMENTS
66
CHAPITRE IX TRAITEMENT DES EAUX
IX-1)- Introduction :
L’eau est un élément vital, elle est évidement composé d’oxygène et d’hydrogène, mais
aussi elle contient d’autres éléments, par exemple :
- Anions minéraux : Co3²,cℓ,...
- Cations métalliques : Mg²+, Ca²+,...
Son utilisation sans traitement dans le conditionnement peut provoquer des risques de
corrosion, d’entartrage...
Les résultats seront les suivants :
• Diminution du diamètre du tube, ce qui entraîne le freinage de la circulation de l’eau.
• Il peut boucher canalisations étroites (les serpentins).
• Augmentation des pertes de charge qui provoquent la fatigue des pompes.
Pour cela, on doit éliminer les ions de calcium et de Magnésium contenu dans l’eau,
donc on effectue une opération d’adoucissement, dans le domaine du bâtiment, elle se fait
par résine échangeuse d’ions.
Les particules solides contenues dans l’eau seront éliminées par des filtres
Remarque :
Le titre hydrotimétrique est mesure en fonction de degré français (°F) :
• 1°F = 10 mg de carbonate de calcium (CaCO3) ou de magnésium (MgCO3) par
litre d’eau.
• 1°F = 4 mg de calcium (Ca++) ou de magnésium (Mg++) par litre d’eau.
1 - Capacité d’échange :
La capacité d’échange ou le pouvoir d’échange d’un litre de résine est l’aptitude de la résine à
fixer les ions de calcium.
(IX-1)
CE = Vt * (THev – THd) [m3]
Vt : Contenance totale de l’installation [m3]
THev : Titre Hydrotimétrique d’eau de ville= 40°f [pour Taref]
THd : Titre Hydrotimétrique désiré = 10°f
CE : La capacité d’échange [m3]
67
CHAPITRE IX TRAITEMENT DES EAUX
68
Ventilation des locaux non
conditionnés
CHAPITRE X VENTILATION DES LOCAUX NON CONDITIONNES
X-1)- Introduction :
La ventilation sert, surtout, à assurer l’hygiène des personnes dans les locaux qu’ils
occupent, à renouveler l’oxygène et à maintenir un équilibre de la concentration du gaz
carbonique. La ventilation permet également de réduire : la chaleur, les odeurs désagréables et
l’humidité.
Dans le chapitre « distribution aéraulique », on s’est intéressé à la ventilation des locaux
conditionnés, on s’intéressera maintenant aux locaux non conditionnés, plus précisément au :
Sous-sol(la ventilation du parking)et à la ventilation des sanitaires.
La ventilation peut être :
- Naturelle : ouvertures, grilles d’aération…
- Mécanique : à l’aide des ventilateurs conçus soit pour rejeter l’air vicié à l’intérieur ou
pour aspirer de l’air frais et le diffuser à l’intérieur du bâtiment.
Avec :
Qext : débit total d’extraction en m3/h.
N : nombre du voiture.
Qext : débit d’extraction pour une voiture en (m3/h/voiture).
1er extracteur
Repère Q(m3/h) a(m) b(m) Déq(m) Vréel(m/s) L(m) DP(mmce) DP(pa) ∑(ξ) 0,5 ∑(x)ρv2(pa) JTotal (Pa)
Tr A-B 2700 0,5 0,25 333,3 6,0 7,5 0,981 9,807 3 64,80 74,61
Tr B-C 2100 0,5 0,25 333,3 4,7 3,6 0,298 2,979 0 0,00 2,98
Tr C-D 1500 0,5 0,25 333,3 3,3 3,6 0,162 1,615 0 0,00 1,62
Tr D-E 900 0,4 0,2 266,7 3,1 5,7 0,299 2,985 0,5 2,93 5,91
Tr E-F 300 0,25 0,15 187,5 2,2 3,4 0,147 1,471 0,5 1,48 2,95
88,07
69
CHAPITRE X VENTILATION DES LOCAUX NON CONDITIONNES
JTotal
Repère Q(m3/h) a(m) b(m) Déq(m) Vréel(m/s) L(m) DP(mmce) DP(pa) ∑(ξ) 0,5 ∑(x)ρv2(pa)
(Pa)
Tr A-B 5400 0,5 0,25 333,3 12,0 7,5 3,463 34,63 3 259,20 293,83
Tr B-C 4200 0,5 0,25 333,3 9,3 3,6 1,052 10,52 0 0,00 10,52
Tr C-D 3000 0,5 0,25 333,3 6,7 3,6 0,570 5,702 0 0,00 5,70
Tr D-E 1800 0,4 0,2 266,7 6,3 5,7 1,054 10,54 0,5 11,72 22,26
Tr E-F 600 0,25 0,15 187,5 4,4 3,4 0,520 5,195 0,5 5,93 11,12
343,43
2ème extracteur
JTotal
Repère Q(m3/h) a(m) b(m) Déq(m) Vréel(m/s) L(m) DP(mmce) DP(pa) ∑(ξ) 0,5 ∑(x)ρv2(pa)
(Pa)
Tr A'-B' 4500 0,75 0,35 477,3 4,8 5,6 0,310 3,10 3 40,82 43,92
Tr B'-
C' 2700 0,6 0,3 400,0 4,2 5,3 0,286 2,857 1,4 14,58 17,44
Tr C'-
D' 1800 0,5 0,25 333,3 4,0 5 0,313 3,126 1 9,60 12,73
Tr D'-
E' 900 0,4 0,2 266,7 3,1 4 0,209 2,095 1 5,86 7,95
Tr B'-F' 1800 0,5 0,25 333,3 4,0 8,3 0,519 5,189 0,5 4,80 9,99
Tr F'-G 900 0,4 0,2 266,7 3,1 8,5 0,445 4,452 1 5,86 10,31
102,34
JTotal
Repère Q(m3/h) a(m) b(m) Déq(m) Vréel(m/s) L(m) DP(mmce) DP(pa) ∑(ξ) 0,5 ∑(x)ρv2(pa)
(Pa)
Tr A'-B' 9000 0,75 0,35 477,3 9,5 18 3,424 34,24 3 163,27 197,50
Tr B'-
C' 5400 0,6 0,3 400,0 8,3 6,5 1,237 12,37 1,4 58,33 70,71
Tr C'-
D' 3600 0,5 0,25 333,3 8,0 5 1,104 11,037 1 38,40 49,44
Tr D'-
E' 1800 0,4 0,2 266,7 6,3 5,7 1,054 10,54 1 23,44 33,98
Tr B'-F' 3600 0,5 0,25 333,3 8,0 3,5 0,773 7,726 0,5 19,20 26,93
Tr F'-G 1800 0,4 0,2 266,7 6,3 6 1,109 11,09 1 23,44 34,53
413,08
1er extracteur :
Q=2700 m³/h → J=88 Pa.
Q=5400 m³/h → J=343.4 Pa.
On obtient d’après le catalogue France air:( Défumair XTR type 450).
2ème extracteur :
Q=4500 m³/h → J=105.1 Pa.
Q=9000 m³/h → J=368.62 Pa.
On obtient d’après le catalogue France air:( Défumair XTR type 500).
70
Régulation
CHAPITRE XI REGULATION
XI-I)-Introduction :
La régulation est un procédé au cours duquel la grandeur réglée est mesurée en
permanence, comparée à une grandeur de référence et - en fonction du résultat de cette
comparaison – est adaptée au niveau de la grandeur de référence. Les variations de la
grandeur réglée provoquées par des grandeurs perturbatrices venant de l'extérieur sont ainsi
compensées en permanence.
Les installations de chauffage et de conditionnement d’air sont calculées pour la charge
maximale, afin de permettre un fonctionnement satisfaisant de l’installation.
Cependant, les conditions thermiques servant de base pour le calcul varient au cours de
l’année, donc il faudra prévoir des éléments de réglage permettant de moduler la puissance
développée en fonction du besoin du moment.
71
CHAPITRE XI REGULATION
72
CHAPITRE XII CALORIFUGEAGE
XII-1)-Introduction :
Dans une instaldation de AL283(e)4.6962(t)-1.5823(n)0
5.40.8126(79fU
)-179.3 Q 12 0 51 [( )9.42823(n)0.79u838(5(d249.325(d)0.798283(e)4.6962( )-121n)5(A
73
CHAPITRE XII CALORIFUGEAGE
74
Conclusion :
75
Plomberie
Introduction
L’eau est un élément vital, mais aussi qui devient de plus en plus rare
à cause de la réduction des sources d’approvisionnement, comme
nous le savons tous, la source principale pour notre pays c’est les
eaux de pluies, qui sont instables et incontrôlables, d’où le besoin
crucial d’une bonne gestion des eaux. Cela peut se faire en adoptant
de bonnes installations sanitaires qui assurent les besoins des usagers
sans gaspillage.
76
Distribution d’eau froide
CHAPITRE I DISTRIBUTION INTERIEUR D’EAU FROIDE
I-1)- Introduction :
a. Alimentation :
Afin d’éviter une éventuelle perturbation dans l’alimentation qui pourrait être
due à une coupure d’eau ou à une insuffisance ou une irrégularité de la pression,
l’alimentation en eau potable sera assurée à partir d’une bâche à eau. Le
remplissage de cette bâche à eau s’effectue par une conduite du réseau urbain.
Pour son entretien il faut prévoir :
• UN couvercle.
• Un robinet de vidange pour le nettoyage.
• Le tuyau de trop-plein doit être raccordé aux canalisations d’évacuation.
b. Confort :
Le confort exige d’obtenir de l’eau en quantité suffisante, et à la pression
désirée, tout cela avec un fonctionnement aussi silencieux que possible.
Les mesures pour lutter contre le bruit des installations :
• Choisir des machines ne produisant pas de bruit ou le moins
possible, si nécessaire les fixées sur des plaques anti-vibratiles ou
sur des amortisseurs.
• Isoler les conduites des fixations et des murs par des bagues
isolantes ou des joints anti-vibratiles le long des conduites et des
murs porteurs.
• Minimiser les bruits provoqués par la chute des eaux usées en bas
d’une colonne de chute en la raccordant à 45° ou à grand rayon,
éviter le raccordement à 90°.
• Pour éviter les bruits provoqués par les coups de bélier qui sont
dues à l’arrêt brusque d’une veine d’eau en mouvement, on doit
mettre de l’anti-bélier qui absorbe au maximum les chocs.
c. Matériels utilisés :
Toute la robinetterie sera chromée, conforme aux normes, de bonne qualité,
les vannes de passage direct seront utilisées comme organes de sectionnement.
77
CHAPITRE I DISTRIBUTION INTERIEUR D’EAU FROIDE
Une installation sanitaire doit avant tout salubre, c’est à dire répondre aux
conditions précitées, mais elle doit aussi être :
• Commode.
• Robuste.
• Silencieuse.
• Esthétique.
• Economique.
Ce résultat sera atteint par le choix judicieux du schéma, du tracé, des
appareils, des matériaux et par le soin apporté à leur mise en œuvre.
I-3)-Méthodologie de calculs :
Tableau (I-1).
78
CHAPITRE I DISTRIBUTION INTERIEUR D’EAU FROIDE
Pour notre projet, nous avons besoin des débits de base suivant pour l’eau froide :
• Lavabo : DN 12
• WC : DN 10
(I-1)
Y = 1/(X+1)1/2
Qp = Σ Qb * Y [l/s] (
(I-2)
Avec:
Qp: débit probable (l/s)
Qb:débit de base (l/s)
Y:coefficient de simultanéité.
79
CHAPITRE I DISTRIBUTION INTERIEUR D’EAU FROIDE
c. Calcul du diamètre :
Pour la détermination des diamètres, on calcule les pertes de charge linéaires
et singulières des conduites, sachant qu’on utilise :
• Le cuivre pour la distribution dans les étages.
• L’acier galvanisé pour les colonnes montantes et la ceinture
principale.
d. Calcul de pression :
Pour calculer la pression d’entrée « Pe », on utilise la formule suivante :
T
Avec :
Hs : hauteur statique (mce)
Ps : pression de sortie (mce)
PdC : pertes de charge linéaire et singulière des conduites (mce)
I-4)- Calculs :
Les résultats sont donnés sous forme de tableau dans (l’annexe, partie
plomberie, chapitre I, tableau I-1).
80
CHAPITRE I DISTRIBUTION INTERIEUR D’EAU FROIDE
81
Evacuation des eaux usées
CHAPITRE II EVACUATION DES EAUX USEES
II-1)- Principe :
Les eaux usées sont celles qui ont servi à un usage quelconque.
Les canalisations d’évacuation des eaux doivent assurer l’évacuation rapide et sans
stagnation des eaux chargées de déchés provenant des appareils sanitaires, en évitant que l’air
vicié ne puisse pénétrer dans les locaux habités.
b. Canalisations verticales :
C’est les descentes faisant suite aux collecteurs de :
• Lavabos.
• WC.
On a prévu des chutes uniques qui assurent à la fois les fonctions de descente et de chute en
PVC avec ventilation primaire. Le calcul des descentes se fait comme suit :
• Déterminer le nombre d’appareils qu’évacuent chaque descente et leurs natures.
• Déterminer les diamètres nominaux des appareils de même type, en fonction de
leurs nombres pour chaque descente et cela d’après la fiche N°03-401 de NF.
82
CHAPITRE II EVACUATION DES EAUX USEES
1. En faisant le rapport de section des autres appareils que les WC et les diamètres des
WC :
(II-1)
[(π ∗ d²)/4] / [(π
π ∗ D²)/4]
c. Collecteur principal :
C’est la canalisation d’allure horizontale, réalisée avec une pente, collectant les différentes
descentes, pour les conduire à l’égout public.
a. Collecteurs d’appareils :
WC Ø 80 et Qb =1.5 l/s
Lavabo Ø 40 et Qb =0.75 l/
b. Les descentes en PVC :
On utilise 05 descentes qui sont précisées sur les plans relatifs à l’évaluation.
1 15 WC 80 / / 110 50
2 10WC 80 / / 110 50
83
CHAPITRE II EVACUATION DES EAUX USEES
3 20Lv 40 / / 80 40
4 9Lv 40 / / 80 40
5 9WC 80 / / 110 50
c- collecteur principale
Le diamètre des collecteurs ainsi que les valeurs de la vitesse et de la pente sont donnée dans
le tableau suivant :
Désignation Q
Nbr Débit de Pente V
des Y Probables Ф (mm)
d'appareils base (I/s) (cm/m) (m/s)
descentes (l/s)
2-3 30 30 0.18 5.4 2 1.5 160
Tableau (II-4) : Calcul du collecteur principal.
• Supports et fixations : les canalisations seront maintenues par des supports réalisés
en profilé métallique en acier galvanisé du commerce, colliers adaptés, colliers à
sceller.
Les chutes eau usées (E.U) ne pouvant être ventilées en ventilation primaire naturelle hors
toiture, il sera posé des soupapes anti-vide situées à 1.5 ml au-dessus des appareils afin
d’éviter toute remontée d’eau.
Dans tous les cas l’extrémité amont du collecteur devra être ventilée hors toiture.
84
Evacuation des eaux pluviales
CHAPITRE III EVACUATION DES EAUX PLUVIALES
Le débit réel, c’est le débit qui s’écoule dans la descente des eaux pluviales Qr, pour
le calcul nous déterminerons d’abord le débit par unité de surface des pluies à l’aide d’une
carte des pluies torrentielle de l’Algérie, puis on le multiplie par la surface de chaque partie
de la terrasse.
Les pentes des différentes parties de la terrasse sont de 2%, en direction des moignons.
85
CHAPITRE III EVACUATION DES EAUX PLUVIALES
En suivant la même méthode de calcul, les autres résultats sont donnés sous forme de
tableau comme suite :
Diamètres Diamètres
Surface de zone Surface de calculés choisis
Zone évacuée (m²) tuyau (cm²) (cm) (mm)
A 122,1 85,47 12,47 130
B 56 39,2 8,44 100
C 103,05 72,13 11,45 120
D 106,5 74,55 11,65 120
E 28,9 20,23 6,06 70
F 100 70 11,28 120
G 118,23 82,76 12,27 130
H 74,95 52,46 9,77 100
I 80 56 10 100
J 26,7 18,67 5,83 70
Tableau (III-1)
86
Conclusion
87
Electricité
Introduction :
88
Eclairage intérieur
CHAPITRE Ι ECLAIRAGE INTERIEUR ET PRISE DE COURANT
I-1)- Introduction :
L’éclairage contribue à la visibilité de l’œuvre, il a été dit que l’éclairage est autant une
technique qu’une science et qu’un art. Il doit répondre à deux types d’exigences :
- Exigence des critères de visibilité : on doit assurer un niveau d’éclairement suffisant et
bien réparti sur le plan utile (surface où se situe la tâche visuelle)
- Exigence relative au confort visuel : on doit assurer un confort visuel optimum ou
proche de cet optimum, avec une température de couleur acceptable.
I-2)- Terminologie :
I-2-1). Le flux lumineux :
Le flux lumineux émis par une source lumineuse est la quantité de lumière émise par cette
source dans toutes les directions de l’espace.
Il est exprimé en lumens (symbole lm).
I-2-3). Luminance :
La luminance d’une surface est le rapport de l’intensité lumineuse de cette surface dans la
direction d’observation à l’aire apparente de cette surface dans la direction considérée. Elle
est exprimée en candelas par mètre carré (symbole cd/m2).
La luminance est une grandeur photométrique fondamentale, car c’est à cette dernière, et à
elle seule, que notre œil est sensible. Elle traduit la sensation visuelle de luminosité créée par
une source lumineuse, qu’elle soit principale (lampe, ciel) ou secondaire (toute surface
éclairée).
I-2-4). L’éclairement :
L’éclairement d’une surface équivaut à la quantité de lumière reçue par cette surface. C’est
le rapport du flux lumineux reçu à l’aire de la surface. Il est exprimé en lux (symbole lx) ou
en lumens par m2.
I-2-6) . Contraste :
Elle définie la différence de luminosité entre deux sources contiguës.
I-2-7). Eblouissement :
Il est provoqué par un point lumineux ou une luminance trop élevée d’une source.
I-2-8). Rendement :
C’est le rapport entre le flux sortant de l’appareil et le flux émis par la source.
89
CHAPITRE Ι ECLAIRAGE INTERIEUR ET PRISE DE COURANT
I-2-10).Niveau d’éclairement:
On constate une tendance ininterrompue à l’accroissement des niveaux lumineux, cette
évolution tient d’une part, au besoin de la lumière qu’éprouve l’homme, et à la possibilité
technique, de plus en plus aisée, qu’il ya d’adopter à ces besoins instinctifs.
IL est à noter que l’éclairement doit être autant plus élevé que le travail visuel à accomplir
comporte le perception de détails plus fins dans un temps réduit.
Le niveau d’éclairement dépend principalement :
• du genre du travail à exercer.
• de la nature du local.
• De la fitness des détails à percevoir.
• De la couleur des objets éclairés.
• De la durée d’utilisation journalière du local éclairé.
90
CHAPITRE Ι ECLAIRAGE INTERIEUR ET PRISE DE COURANT
Φ = (E * S * d) / (u * η ). [lm]
(Ι-1)
Où :
E [Lux] : niveau d’éclairement ;
S [m2] : surface à éclairer ;
d : facteur de dépréciation ;
u : utilance ;
η [%] : rendement du luminaire.
* Le facteur de dépréciation :
Sa valeur est prise entre 1,2 et 1,6, ce facteur tient compte de certains paramètres qui
influent sur l’intensité du flux lumineux :
* Rendement du luminaire « η » :
Sa valeur est comprise entre 0,75 et 1 ; elle est donnée par le constructeur.
Pour notre projet, Le rendement des luminaires : η = 0,85
* Calcul de l’utilance :
L’utilance dépend de trois facteurs :
1) L’indice du local K :
Avec :
a: largeur du local en mètre.
b: longueur du local en mètre.
h: hauteur de la source au plan utile.
91
CHAPITRE Ι ECLAIRAGE INTERIEUR ET PRISE DE COURANT
2) Le rapport de suspension « J » :
J = h’ / (h + h’) (Ι-3)
Avec : Plafond
h’ : Distance entre le plafond et la source en mètre. h’
h : Hauteur de la source au plan utile en mètre.
J : elle à deux valeurs 0 et 1/3 ; h
J = 0 : car les lampes sont encastrées (h’ = 0).
J = 1/3 : car les lampes sont suspendues. Plan utile
0.85 m
Sol
I-4-2).Nombre de luminaires :
On détermine le nombre des luminaires par la formule suivante :
N = Φt / Φu
(Ι-4)
Avec :
Φ t : Flux lumineux total en lumen.
92
CHAPITRE Ι ECLAIRAGE INTERIEUR ET PRISE DE COURANT
Donc :
Eréel : Niveau d’éclairement réel calculé après l’implantation en « lux ».
Erequis : Niveau d’éclairement requis au début en « lux ».
Nréel : Nombre de luminaires installé.
Ncalculé : Nombre de luminaires calculé.
1. Calcul de l’utilance :
§ L’indice du local K :
K = (a * b) / (h *(a + b)) = 82.63 / (1.95 *(9.1 + 9.08)) = 2.33
2.25 < K < 2.75 ; donc la classe du luminaire est (classe D).
§ Le rapport de suspension J:
93
CHAPITRE Ι ECLAIRAGE INTERIEUR ET PRISE DE COURANT
h’ = 0 → J = h’ / (h + h’) = 0
3. Le flux unitaire :
Pour les bureaux on a choisi des lampes fluorescentes (4*18) w avec un flux unitaire
de Φu = 5400lum
4. le nombre de luminaires :
5. Vérification de l’éclairement :
-10%. 400 < Eréel < +10%.400 → 360< Eréel < 440 → donc la condition est vérifiée.
Les résultats sont donnés sur l’annexe (chapitre I, tableau 1 ,page 126 à 130).
94
CHAPITRE Ι ECLAIRAGE INTERIEUR ET PRISE DE COURANT
-Le va et vient pour les couloirs ; qui permet l’allumage ou l’extension d’un ou de
plusieurs lampes, de deux endroits différents.
• schéma unifilaire :
Ph
N
-Un télé-rupteur pour les couloirs et le sous-sol, qui permet l’allumage ou l’extinction
par des boutons poussoir de plusieurs endroits différents.
• schéma unifilaire :
I-5)-Prises de courant :
Les prises de courants permettent d’établir une alimentation permanente à la
disposition de l’usager.
I-6)-Conclusion :
Lors de l’étude de cette partie, l’éclairage intérieur et les prises de courants, on a respecté
les normes et les règles de calcul, on a essayé de prévoir une installation commode, économe,
esthétique et efficace.
On remarquera aussi que le choix des luminaires était difficile, car il existe une vaste
gamme de lampes et de luminaires, on a opté pour les plus efficaces, côté éclairement et
rendement, en assurent le côté économique.
95
Eclairage extérieur
CHAPITRE II ECLAIRAGE EXTERIEUR
II-1)-Introduction :
Les techniques de l éclairage des voies publiques ont subi depuis un demi-siècle essentielles
évolutions dues à l’accroissement des performances des lampes et des luminaires, aux
améliorations continues des moyens d’investigation des besoins de l’usager et au progrès des
méthodes de calcul.
Dans un premier temps, la méthode du rapport R, qui reste néanmoins à la base de tout avant-
projet, suffit dans la majorité des implantations classiques.
A Autoroutes 2
routes expresse
b Grand routes Clairs 2
radiales Sombre 1à2
c Urbaines ou non Clairs 2
d Importantes présence de 1
piétons Sombre 2
Rues importantes clairs
Rues commerçantes
E Voies de desserte Clairs 1
Sombre 0.5
-Méthode du rapport« R » :
Du fait la réflexion non orthotrope des revêtements de chaussée, on ne peut établir à priori
de corrélation entre les luminances et les éclairements horizontaux au sol.
Cependant l’expérience a montrée que pour des appareils à répartition symétrique de la
lumière, l’uniformité de luminance dépendait de la géométrie de l’implantation et que la
luminance moyenne était sensiblement liée à l’éclairement moyen à type d’appareil et
revêtement de chaussée donnés.
Hauteur du feu :
La distribution des appareils peut être ;
Unilatérale :
C’est le cas des chaussées relativement étroites ou borées d’arbres sur un coté, ou présente
une courbure, auquel cas l’implantation se fera à l’extérieur de la courbe afin d’assurer un
guidage visuel permettant d’apprécier l’importance du visage. L’uniformité transversale de
luminance sera assurée pour des valeurs de H
Telle que H>L
En quinconce :
96
CHAPITRE II ECLAIRAGE EXTERIEUR
Pour les chaussées à doubles sens de circulation, l’uniformité générale d’éclairement sera
meilleure, mais il faut veiller à éviter l’aspect de serpentement nuisible à la conduite
l’uniformité transversale de luminance nécessite des hauteurs de feu telles que H>0.5L
Axiale :
Utilisée dans le cas des chaussées doubles à terre-plein central, cette implantation permet de
n’utiliser qu’un feu pour deux crosses, ce qui simplifie également l’alimentation électrique.
Cependant, l’uniformité transversale de luminance nécessite une hauteur de feu telle que :
H>L
Espacement :
C’est le respect de l’uniformité longitudinale de luminance qui préside au choix de
l’espacement entre deux appareils consécutifs, selon la hauteur du feu H et les indicatrices
d’émission du luminaire .Ces surfaces, à forme de «haricot» présentant généralement un plan
de symétrie transversal à l’axe de chaussée, ont permis de classer les appareils en trois
grandes familles :
Type défilé
Semi - défilé
Non défilé
Selon la protection plus ou mois importante contre l’éblouissement direct
Les critères de défilement sont résumés ci-dessous :
Notons de suite que les appareils non défilés, assez éblouissants, se rencontrent rarement en
éclairage routier mais plutôt dans les zones à forte densité de piétons (places publiques,
promenades, lotissements, résidentiels….)
Les appareils défilés suppriment pratiquement tout risque d’éblouissement direct mais
devront être assez resserrés pour éviter l’effet d’échelle. Ils sont les plus employés pour
abriter des sources quasi ponctuelles
Les appareils semi –défilés, à répartition plus évasée, conviennent le plus souvent à des
sources tubulaires de moindre luminance, c.-à-d. aux lampes sodium B.P. ou aux tubes
fluorescents
Les valeurs maximales du rapport e/h sont telles que :
97
CHAPITRE II ECLAIRAGE EXTERIEUR
Type défilé 11 14 14 19 25 18
Type semi-défilé 8 10 10 14 18 13
Facteur d’utilisation :
C’est le pourcentage du flux émis par la lampe tombant sur la partie utile de la chaussée de
largeur L tel que :
Pour a>0 : Fu =Fav + Far
Facteur de vieillissement :
C’est l’inverse du facteur compensateur de dépréciation « d » rencontré dans l’éclairage
intérieur, dû au vieillissement des lampes et à l’encrassement des luminaires, il est calculé
pour une durée d’un an de service.
La chute de flux des lampes peut ainsi être estimée selon la durée d’allumage :
L’encrassement de l’appareil est cause d’une réduction de flux annuelle V2 telle que
Φ=e*L*Lmoy*R/V*Fu
Le type de lampe ayant été fixé à priori par des considérations d’efficacité lumineuse ; il faut
rechercher pour un modèle donné de luminaire l’implantation assurant le meilleur facteur
d’utilisation, le nombre minimum d’appareils à installer en même temps que l’usage d’une
lampe existante sur le marché
98
CHAPITRE II ECLAIRAGE EXTERIEUR
II-4)-Application au projet
Il s’agit d’un type de voirie de classe C, à vitesse de circulation modérée et présence de
piétons.
On choisira une implantation unilatérale qui est toujours plus économique du point de vue de
l’alimentation électrique (une seule ligne de câble).
D’après les données on a :
a)- Voirie de classe C, appareils semi défilés, hauteur du feu est du 6m et implantation
unilatérale on trouve le rapport (e/h) :
e/h=3.5 → e=21m.
b)- Voirie de classe C, revêtement de la voie, béton sale, appareils semi défilés :
R=10
e)- Lampes à vapeur de sodium HP, de durée de vie égale a6000H → V1=0,9.
-Atmosphère polluée, lampe avec vasque → V2=0,7.
Alors : V=V1*V2=0,7*0,9=0,63
De ce fait on trouve
Φ=e*L*Lmoy*R/V*Fu
Φ=21*5*2*10/0.63*0.21=15873 lum
Φ=15873 lum
D’après le manuel MAZDA on adopte des lampes à vapeur de sodium ayant un flux
de 22000lum et de puissance P=200W.
Afin d’assurer une bonne visibilité et un bon éclaircissement, on a prévu des
candélabres équipés des lampes de sodium ayant une puissance P = 100 W
Ces luminaires sont de marque PHILIPS type Vivara Zon
99
Bilan des puissances
CHAPITRE III BILAN DE PUISSANCE
III-1)- Introduction :
Lors de la conception d’une installation basse tension, la détermination des puissances
mises en jeu doit permettre :
III-2)-Définitions :
où :
N : nombre de prises de courant alimentées par le même circuit.
Pour les armoires de distribution le facteur de simultanéité selon la norme UTE 63-410 est
donné d’après le tableau suivant :
100
CHAPITRE III BILAN DE PUISSANCE
Nombre de circuits Ks
2→3 0,9
4→5 0,8
6→9 0,7
10 et plus 0,6
Pour notre projet et afin de garantir une meilleure répartition des charges, on a opté pour la
distribution radiale.
101
CHAPITRE III BILAN DE PUISSANCE
Départ secondaire
(Niveau B)
* Avantages:
- Seul le circuit défectueux est mis hors service.
- Bonne s’électivité.
- Plusieurs étages de protection.
- Localisation facile du défaut.
- Les courants de court-circuit sont moindres.
- Opération d’entretien sans coupure du courant général.
102
CHAPITRE III BILAN DE PUISSANCE
TRANSFORMATEUR
G.E A.G.B.T
T.G.B.T
103
CHAPITRE III BILAN DE PUISSANCE
III-6-1).Les récepteurs :
a. L’éclairage :
La puissance d’utilisation est donnée par la formule suivante :
Pu = P * Ku * Ks [W] (III-2)
Pu = P * Ku * Ks [W] (III-5)
104
CHAPITRE III BILAN DE PUISSANCE
C’est la somme des puissances de tous les départs du TGBT multipliée par le
coefficient de simultanéité qui dépend du nombre de départs.
a. L’éclairage :
Pu = P * Ku * Ks = 640 * 1 * 1 = 640W
105
CHAPITRE III BILAN DE PUISSANCE
c. Les ventilo-covecteurs :
On prend le départ N° 3 du CD du 1° Etage : (Ku = 1, Ks = 1)
Pu = P * Ku * Ks = 920 * 1 * 1 = 920W
d. Tableau de distribution:
On prend CD pour les prises du rez-de-chaussée :
f. La puissance du transformateur :
Pu = 263.44 KW, Ka = 1.2, cosφ = 0.86
Le calcul du bilan de puissances nous donne les valeurs des intensités qui permettent
d’évaluer les sections des câbles, leur type dépendra du mode de pose.
Remarque :
Les résultats sont donnés sous forme de tableaux, dans l’annexe (chapitre III, tableau 1 à
6, page 131).
106
Calcul de Section
CHAPITRE IV CALCUL DE SECTION
IV-1)- Introduction :
L’étude de l’installation consiste à déterminer précisément les canalisations et leurs
protections électriques, en commençant à l’origine de l’installation pour aboutir aux circuits
terminaux.
Chaque ensemble constitué par la canalisation et sa protection doit répondre simultanément
à plusieurs conditions qui assurent la sûreté de l’installation :
- Véhiculer le courant d’emploi permanent et ses pointes transitoires normales.
- Ne pas générer de chute de tension susceptible de nuire au fonctionnement de certains
récepteurs, comme par exemple les moteurs en période de démarrage.
- La section choisie doit être suffisante pour ne pas atteindre le degré de l’échauffement,
qui provoque des dégradations de la matière isolante des conducteurs.
IV-2)- Définitions :
IV-2-1). Section économique :
Elle consiste à déterminer quelle est la plus petite section normalisée appartenant au type
de câble choisi, qui satisfait simultanément les trois conditions :
(L’échauffement normal, la chute de tension et la surcharge due à un court-circuit).
Remarque :
En pratique, on aura seulement à calculer la section (Sz) et la vérifie par-rapport à
l’échauffement normale (Sj).
107
CHAPITRE IV CALCUL DE SECTION
Avec :
P : la somme des puissances des récepteurs du circuit en (w).
U : la tension du courant en (V).
Cosφ : le facteur de puissance.
Avec :
∆Uadm : la chute de tension admissible dans le circuit en (V), (voir tableau III-1).
L : la longueur du tronçon en (Km).
In : intensité du courant en (A).
108
CHAPITRE IV CALCUL DE SECTION
Circuit Circuit
éclairage force
Du transformateur
0.5% 0.5%
au TGBT
Du TGBT au tableau de
distribution divisionnaire 1% 1%
Total 6% 8%
Tableau (III-1).
109
CHAPITRE IV CALCUL DE SECTION
La section déterminée doit être vérifiée à l’échauffement qui comprend deux cas :
On vérifie la section par le calcul de la chute de tension qui est donné par les formules
suivantes :
Avec :
δ : la résistivité de l’âme du conducteur en (Ω mm²/ m), δ = 0.018 (pour le cuivre).
L: longueur de liaison en (m).
I : intensité du courant en (A).
Cosφ : facteur de puissance.
110
CHAPITRE IV CALCUL DE SECTION
On vérifie la section par la méthode de la densité de courant qui est donnée par :
Avec :
J : la densité de courant.
In : l’intensité de courant en (A).
S : la section du conducteur calculée en (mm²).
La section est vérifiée suivant les valeurs de la densité de courant à l’aide du tableau suivant :
Avec :
In : intensité du courant à transporter en (A).
IV-4)-Exemple de calcul :
111
CHAPITRE IV CALCUL DE SECTION
112
CHAPITRE IV CALCUL DE SECTION
On prendra : S = 95mm2.
Donc : J = I / S = 167 / 95 = 1.76A / mm², d’après le tableau (III-3) la section entre (50-100)
mm² (vérifié).
Les résultats sont donnés dans l’annexe (chapitre IV , tableau 1 à 7, page 152 à 159).
113
Conducteurs et Câbles
CHAPITRE V CONDUCTEURS ET CABLES
V-1)- Introduction :
Si l’on définit de manière schématique un tableau de distribution comme l’association
d’appareils reliés par des conducteurs et protégés par une enveloppe, on voit que ces trois
composantes ne font pas forcément l’objet de la même attention dans leur choix et dans
l’approche technique qui l’entoure.
La diversité des installations, la gamme des puissances, voire les habitudes locales ou
réglementaires font qu’il n’existe pas de modèle type de câblage des tableaux.
Les types de conducteurs sont multiples. Leur choix dépend de leurs usages, lesquels sont
bien définis dans les installations, ce qui n’est pas toujours le cas dans les ensembles de
distribution.
- Dans les conditions d’isolement réduites (conditions mouillées, tension de contact 25 V),
de même que dans le cas de risque fréquent de contact avec la terre, les câbles avec enveloppe
métallique du type U-1000 RFV peuvent être utilisés en raccordant les deux extrémités des
feuillards au conducteur de protection.
- Dans les conditions d’isolement très faibles (conditions immergées, tension de contact 12
V) ou dans le cas de contact permanent des personnes avec la terre (enceinte conductrice) ou
en amont des dispositifs de protection contre les contacts indirects, les câbles U-1 000 RFV
peuvent être utilisés sous réserve de ne pas raccorder, et d’isoler de tout contact, les feuillards
métalliques.
114
CHAPITRE V CONDUCTEURS ET CABLES
a. Distribution intérieure :
Tous les câbles son de type U 500 VGV.
115
CHAPITRE V CONDUCTEURS ET CABLES
Le câble sera posé sur une couche de sable de 10cm de profondeur et recouvert par une autre
couche de sable de 10cm et de 10cm de terre (pleine) fine, en suite on placera un grillage
rouge à une hauteur de 40cm au-dessus du câble et le remblai sera fait en terre ordinaire
compactée.
Les câbles seront placés sous les trottoirs, les allées piétonnières et les espaces verts pour ces
derniers, la pose avec buse s’impose, pour protéger les câbles contre les racines d’abord en
cas de remontée hors sol, le câble sera protégé par un grillage plastique rouge de 2.5m au-
dessus du sol fini et de 50cm au-dessous.
116
CHAPITRE V CONDUCTEURS ET CABLES
c. Distribution intérieure :
Les canalisations intérieures sont du type encastré dans les murs ou en faux plafond sur
des chemins de câble.
D = [K*(100+a)*n]/100 (cm2)
Où :
K=coefficient de remplissage : K=1.4 pour les câbles de puissance.
K=1.2 pour les câbles de faible courant.
a : réserve souhaitée en %.
n : somme des sections des câbles en cm.
Remarques ;
01- Tous les chemins de câbles doivent être au-dessus des gaines de soufflage d’air
conditionné, afin d’éviter la détérioration des câbles à cause de la condensation.
02- Les chemins de câble de courant fort doivent être en-dessous des chemins de câble de
courant faible parce qu’il y a moins d’interventions, d’entretien et de réparation des
pannes dans les câbles de courant fort que dans des câbles de courant faible.
117
Courant de court-circuit
CHAPITRE VI CALCUL DU COURANT DE COURT-CIRCUIT
VI-1)- Introduction :
Toute installation électrique doit être protégée contre les courts-circuits. Chaque fois qu’il
y a une discontinuité électrique qui correspond généralement à un changement de section des
conducteurs. L’intensité du courant de court-circuit est à calculer aux différents étages de
l’installation afin de pouvoir déterminer les caractéristiques du matériel qui doit supporter ou
couper ce courant de défaut.
√t = k * S/Icc
OÙ :
t : est la durée en seconde.
S : est la section en mm².
Icc : est le courant de court-circuit effectif en A.
K : facteur tenant compte de la résistivité, du coefficient de température et de la tenue
d’échauffement du matériau du conducteur, ainsi que des températures initiale et finale pour
les isolations les plus communes des conducteurs.
(VI-1)
Icc = U0 / (√3 * ZT) [A]
118
CHAPITRE VI CALCUL DU COURANT DE COURT-CIRCUIT
Puissance
In [A] Ucc [%] Rt [mΩ] Xt [mΩ] Zt [mΩ]
[kVA]
25 36 4 179 183 255.99
50 72 4 70.3 107 128.03
100 145 4 28 57.5 63.96
160 232 4 14.7 37.2 40.00
250 360 4 8.3 24.2 25.58
400 580 4 5.03 16.04 16.81
630 910 4 2.95 10.25 10.67
Tableau [VI-2] : Résistances et réactances des transformateurs
119
CHAPITRE VI CALCUL DU COURANT DE COURT-CIRCUIT
Réactance Xc
Section Résistance Rc
(mm²) Câble Câble
Tripolaire (mΩ/m)
Unipolaire (mΩ/m)
1.5 15.33 0.218 0.104
2.5 9.18 0.203 0.097
4 5.75 0.191 0.091
6 3.88 0.180 0.085
10 2.31 0.166 0.080
16 1.45 0.157 0.077
25 0.916 0.148 0.076
35 0.660 0.140 0.074
50 0.488 0.133 0.073
70 0.338 0.126 0.072
95 0.244 0.120 0.071
120 0.195 0.113 0.070
150 0.159 0.111 0.070
185 0.127 0.108 0.070
240 0.099 0.105 0.070
300 0.080 0.10 0.070
120
CHAPITRE VI CALCUL DU COURANT DE COURT-CIRCUIT
Liaison R = ρL / S
transformateur ρ : résistivité du conducteur.
disjoncteur ρ = 18.51 Ωmm²/m (Cu) X = 0.09 * L
ρ = 29.41 Ωmm²/m (Al)
L : Longueur du câble.
S : Section du câble.
Xc = 0.13*L (mΩ/m)
Câble Rc = ρL/S pour Câble tripolaire
Xc = 0.09*L (mΩ/m)
Rc est négligeable pour Câble unipolaire
Moteurs M
M R négligeable X négligeable.
121
CHAPITRE VI CALCUL DU COURANT DE COURT-CIRCUIT
122
Mise à la terre
CHAPITRE VII MISE A LA TERRE
VII-1)- Introduction :
La terre (ou conducteur de protection) est indispensable à toute installation.
Complétée par un dispositif différentiel, elle protège les utilisateurs lorsqu’un défaut survient
à un appareil. Le courant de défaut s’écoule vers la terre et provoque le déclenchement du
différentiel.
La prise de terre peut être réalisée de plusieurs façons :
• Câble à fond de fouille (c’est la meilleure solution).
• Piquets de terre (retenu pour les bâtiments existants).
VII-4)-Matériel :
* Suivant les cas : piquet(s) de terre, câble en cuivre nu (sa section est fonction de la
puissance de l’installation).
* Regard/Trappe de visite.
* Fil de cuivre bicolore vert et jaune isolé 10 mm².
* Gaine ou tube de protection.
* Barrette de coupure (ou de mesure).
123
CHAPITRE VII MISE A LA TERRE
124
CHAPITRE VII MISE A LA TERRE
125
CHAPITRE VII MISE A LA TERRE
126
CHAPITRE VII MISE A LA TERRE
Icc KA 13,12
t s 0,2
ρ µΩcm 1,724
Kth J/cm³ °C 3,422
α CGS 0,004
β CGS 234
θi °C 45
θf °C 450
S (mm²) = 35,26
R = 0.5Ω
VII-8-2).Avantage De L’installation :
• Elle ne nécessite aucun travail de terrassement supplémentaire.
• Elle assure une bonne adhérence avec le sol.
• Elle établie à une profondeur qui permet l’élimination des influences semi-
saisonnières.
• L’utilisation au maximum de la surface du bâtiment permet d’avoir une petite
résistance.
Toutefois, L’efficacité des mesures de sécurité mises en oeuvre n’est garantie que si des
contrôles réguliers attestent de leur bon fonctionnement.
127
Régime du neutre
CHAPITRE VIII REGIME DU NEUTRE
VIII-1)- Introduction :
Les systèmes de liaison à la terre assurent une meilleure protection des personnes et des
biens contre les risques liés au défaut d’isolement qui peut causer :
• Un choc électrique pour les personnes.
• Un incendie ou explosion d’origine électrique.
Donc, tout abonné alimenté par l’intermédiaire d’un poste de transformation, doit choisir
son régime du neutre en fonction d’un certains nombres de données (réglementaires,
pratiques, économiques), afin de limiter les risques d’incendies et des défauts d’isolement.
VIII-2-1). REGIME TT :
En schéma IT, l’alimentation de l’installation est isolée de la terre ou reliée à celle-ci par
une impédance Z élevée. Cette liaison est généralement effectuée au point neutre ou à un
point neutre artificiel. Les masses de l’installation sont interconnectées et reliées à la terre. En
cas de défaut d’isolement, l’impédance de la boucle de défaut est élevée (fixée par la capacité
de l’installation par rapport à la terre ou par l’impédance Z).
Au 1er défaut, l’élévation en potentiel des masses reste limitée et sans danger.
La coupure n’est pas nécessaire, la continuité est assurée mais le défaut doit être recherché et
éliminé par un service compétent.
Pour se faire, un contrôleur permanent d’isolement (CPI) surveille l’état d’isolement de
l’installation. Si au 1er défaut non éliminé, s’ajoute un second, il se transforme en court-
circuit qui doit alors être éliminé par les dispositifs de protection contre les surintensités.
128
CHAPITRE VIII REGIME DU NEUTRE
Lorsque les deux variantes cohabitent dans une même installation, on peut employer le
terme TN-C-S, sachant que le schéma TN-C doit toujours être en amont du TN-S.
L’impédance de la boucle de défaut est faible (elle ne passe pas par la terre). S’il y a
défaut d’isolement, celui-ci se transforme en court-circuit qui doit être éliminé par les
dispositifs de protection contre les surintensités.
Sur le plan de la protection des personnes, les trois régimes sont équivalents, si l’on
respecte toutes les règles d’installation et d’exploitation, le choix du régime est sélectionné
selon les impératifs d’exploitation :
Le Régime TT :
Le neutre du
transformateur est
relié à la terre et
les masses
métalliques de
l'installation sont
reliées à la terre.
129
CHAPITRE VIII REGIME DU NEUTRE
130
Protection de l’installation
CHAPITRE IX PROTECTION DE L’INSTALLATION
IX-1)- Introduction :
C’est par le choix judicieux des dimensions des canalisations et des caractéristiques des
appareils de protection que seront assurées les protections de base de l’installation :
- protection contre les surcharges
- limitation des chutes de tension
- protection contre les courts-circuits
- vérification des contraintes thermiques
- protection contre les contacts indirects
Toute l’installation électrique doit être convenablement divisée en plusieurs circuits, afin de :
Limiter les conséquences d’un défaut au seul circuit concerné.
Obtenir une meilleure fiabilité.
Faciliter les recherches d’un défaut.
Permettre les opérations d’entretiens sur le circuit sans couper toute
l’installation.
131
CHAPITRE IX PROTECTION DE L’INSTALLATION
Des dispositifs de protection doivent être prévus pour interrompre tout courant de
surcharge avant que l'échauffement du conducteur ne nuise à son isolation, à ses connexions
et aux matériaux environnants.
La protection contre les surcharges peut être assurée par des fusibles (type gG), des
disjoncteurs avec relais thermique, des disjoncteurs avec relais électronique, des contacteurs
avec relais de mesure.
132
CHAPITRE IX PROTECTION DE L’INSTALLATION
La protection contre les courts-circuits peut être assurée par des fusibles (type
gG ou aM), par des disjoncteurs avec relais magnétique, par des disjoncteurs avec relais
électronique (maximum de courant).
Leur pouvoir de coupure et leur temps d'ouverture du circuit doivent être adaptés au
circuit protégé.
N.B :
On utilise souvent des disjoncteurs magnétothermiques, qui assurent la protection complète
contre les surintensités.
133
CHAPITRE IX PROTECTION DE L’INSTALLATION
(IX -1) Ir ≥ Ib
• Le courant de réglage Ir doit être inférieur au courant admissible Iz que doit supporter
le câble :
(IX -2) Ir ≤ Iz
• Son pouvoir de coupure Pdc doit être supérieur ou égal au courant de court-circuit Icc :
(IX-4) Ir = 1.20 In
Avec :
Ir : courant de réglage.
In : courant nominale du récepteur.
Soit :
134
CHAPITRE IX PROTECTION DE L’INSTALLATION
On a: Ir = 1.20* In
135
CHAPITRE IX PROTECTION DE L’INSTALLATION
Disjoncteur amont
Disjoncteur aval
137
Eclairage de secours et de
balisage
CHAPITRE X ECLAIRAGE DE SECOURS ET DE BALISAGE
b. Eclairage d’ambiance :
L’éclairage d’ambiance est obligatoire lorsque l’effectif du public peut atteindre par
local, 100 personnes en étage ou au rez-de chaussée, ou 50 personnes en sous-sol et
dans les dégagements des locaux équipés d’un éclairage d’ambiance si la superficie de
ces dégagements dépasse 50m².
140
Compensation de l’énergie
réactive
CHAPITRE XI COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE
XI-1)- Introduction :
L’utilisation des moteurs dans une installation diminue son facteur de puissance, ce qui
entraîne l’application d’une pénalité financière par le distributeur si cette diminution est
importante. Pour y remédier, on doit placer une source d'énergie réactive en parallèle sur
l’installation, qui ce traduit par l’utilisation de batteries de condensateurs
XI-2)- Définition :
XI-2-1). Le facteur de puissance :
Le facteur de puissance est le rapport entre la puissance active et la puissance apparente.
Avec :
Tgφ : correspond au Cosφ de l’installation sans compensateur soit mesuré ou estimé.
Tgφ = Q/P.
Tgφ’= 0.4 : correspond a Cos φ’ = 0.93 qui est la valeur qui permet de ne pas payer
les pénalités de l’énergie réactive
K : puissance du condensateur en kVA à installer par kW de charge pour relever le
facteur de puissance.
Le tableau suivant donne les valeurs de K en kVA à installer pour lever le facteur de
puissance (SCHNEIDER).
141
CHAPITRE XI COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE
- Tableau 1 -
142
CHAPITRE XI COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE
143
CHAPITRE XI COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE
- Tableau 2 -
Caractéristiques :
§ Tension assignée : 400 V, triphasé 50 Hz.
§ Tolérance sur valeur de capacité : 0, + 10 %.
§ Plastron : RAL 7015.
§ Normes : CEI 439-1, EN 60439.
144
Conclusion :
Lors de cette étude de l’installation électrique, on a essayé de
concevoir une installation répondant aux impératifs d’exploitation,
de sécurité, de fiabilité et d’économie et cela :
En respectant le calcul de l’éclairage intérieur, qui doit
être bien conçu de façon à procurer le confort et la bonne
visibilité, tout en se basant sur les normes et les règles de
calcul.
En insistant sur l’installation des prises de courant, qui
doit être bien déterminée, de telle sorte à ce que le futur
utilisateur aura un accès facile à l’énergie électrique (bien
choisir les endroits d’emplacement)
Avec la bonne connaissance de tous les récepteurs
existants dans l’installation, ainsi que leurs puissances et
après avoir mis en place les tableaux et les coffrets
divisionnaires et pour mieux gérer l’installation, on a
calculé la puissance totale de l’installation, en effectuant le
bilan de puissance et en choisissant le transformateur
normalisé.
Aussi, la liaison entre les différents récepteurs et tableaux
divisionnaires, se fera avec des câbles et des conducteurs,
qui doivent être choisis conformément aux normes et règles
de calcul.
La protection de l’installation est un point très important et
demande une connaissance des dispositifs de protection
existants et leurs caractéristiques, car on doit protéger les
personnes et les matériels électriques de l’installation, en
assurant la continuité de service, en cas de défaut, par la
conception d’une bonne sélectivité, après avoir effectué la
mise à la terre et choisir le régime du neutre d’après les
impératifs de l’installation.
145
Détection et
sécurité d’incendie
Détection incendie
CHAPITRE I DETECTION INCENDIE
I-1)- Introduction :
A fin de protéger les biens et les personnes dans les habitations, les ERP (Etablissement
Recevant du Public) et les IGH (Immeuble à Grande Hauteur)…etc. Un dispositif de sécurité
incendie doit être mise en place, pour faciliter :
L’évacuation des personnes en cas de danger.
Facilite l’intervention des secours.
Limite le risque de propagation.
Protection de la structure…etc.²
Feux «secs» classe A : Bois, papier, carton, charbon, végétaux, textiles naturels…
Ce sont des feux de matériaux solides, généralement de nature organique (cellulose), dont la
combustion se fait normalement avec formation de braise et préchauffage (distillation) avant
inflammation, c’est le feu classique des bâtiments ne présentant pas de risque particulier.
…
Feux «gras» classe B : Liquides, solides liquéfiables, matières plastiques, caoutchouc
Il s’agit de feux de liquides ou des solides liquéfiables. Les notions de point-éclair et de limite
d’inflammabilité s’appliquent aux feux de classe B. impossibilité de feu couvrant ; le feu flambe ou
s’éteint. C’est le feu des carburants, que l’on rencontre dans les chaufferies, groupes, ateliers et
laboratoire.
146
CHAPITRE I DETECTION INCENDIE
Les détecteurs de flamme sont des détecteurs optiques à infrarouge (IR) ou ultraviolet
(UV). Ces détecteurs réagissent au rayonnement modulé émis par les flammes. Les détecteurs
à optiques de flammes sont utilisés pour des locaux de grand volume où la fumée risque de
mettre trop de temps à les atteindre (hangar d'avion par exemple) ou dans les locaux
abondamment ventilés.
Les détecteurs infrarouge (IR : 5-50 HZ) sont les détecteurs de flamme les plus utilisés
(Grande variété des capteurs utilisables, coût réduit, emploi aisé). Les capteurs les plus
utilisés sont les cellules au silicium ou au sulfure de plomb.
147
CHAPITRE I DETECTION INCENDIE
Un système de sécurité incendie est l’ensemble des moyens mis en œuvre afin de
détecter, d’informer, d’intervenir et éventuellement l’évacuation des occupants.
Un système de détection incendie [SDI] qui doit comprendre :
- Des détecteurs automatiques [DA].
- Des déclencheurs manuels [DM].
- Un système d’alarme.
- Un dispositif de commande manuel.
- Des dispositifs des actions de sécurité.
- Une alimentation électrique de sécurité.
Déclencheurs manuel :
Appareil qui à partir d’une action manuelle, émet une information sur le SDI d’un SSI
ou centrale d’alarme et enclenche le processus de mise en sécurité et sonore.
148
CHAPITRE I DETECTION INCENDIE
La première fonction d’un détecteur d’incendie est la détection des incendies naissants, il
détecte soit de la fumée ou de la chaleur dégagée lors des incendies.
Pour notre projet on utilise des détecteurs de chaleur et des détecteurs de fumée, de marque
DRF
DETECTEUR OA – T :
Ce détecteur est un détecteur qui utilise un principe de
mesure thermique. La particularité de l'OA-T est sa capacité
à être programmé sur un principe soit thermostatique
(mesure de température) ou soit thermo vélocimétrique
(mesure de gradient de température).
DETECTEUR OA – O :
Placé dans le poste de garde, l’ECS est conçu pour contrôler les différents types de
détecteurs et de déclencheurs, il joue le rôle d’un bus entre la centrale et le détecteur.
Cassiopée FORTE :
C’est un Equipement de Contrôle et de Signalisation (ECS)
destiné à recevoir des informations issues de détecteurs
automatiques d'incendie de gamme Orion adressable.
Son mode jour/nuit complètement interactif lui permet d'adapter
la sensibilité des détecteurs à toutes les configurations possibles de
site. Sa capacité de gestion 1024 points peut être augmentée
jusqu'à 16384 points en intégrant plusieurs centrales en réseau.
149
CHAPITRE I DETECTION INCENDIE
Grâce à son design soigné et ses nombreuses solutions d'habillage, ce système, à architecture
aussi bien répartie, centralisée qu'en réseau, s'intègre parfaitement dans tous types
d'installations même les plus complexes.
Type de technologie : Adressable.
Nombre de points de détection : 16384
Placé dans le poste de garde, l’CMSI est conçu pour déclarer une alarme générale, après
l’analyse des messages émis par les différents détecteurs implantés dans les locaux à protéger
ainsi que la gérance de toute l’installation de sécurité.
Pour notre Projet on a utilisé: CMSI (Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie) Antarès 4 :
REMARQUE :
Dans notre projet on a raccordé les différents types de détecteur par le même câble mais leur
adressage est différent comme le montre le schéma ci-dessous.
C’est-à-dire que le raccordement se fait de la même manière, mais le zonage se fait
différemment.
150
CHAPITRE I DETECTION INCENDIE
DF1 DF2
DC2
DF3
DC1 DC3
ECS
CMSI
151
Sécurité incendie
CHAPITRE II SECURITE INCENDIE
II-1)- Introduction :
Afin de limiter les risque de propagation du feu et le retarder dans le cas où il se déclare,
jusqu’à l’arrivée des sapeurs pompiers, on doit prévoir des moyens de lutte conte l’incendie.
Pour notre projet, on va installer des équipements portables (extincteurs portables), et des
RIA (Robinet d’Incendie Armé).
Les extincteurs sont des outils de première urgence. Il en existe plusieurs modèles, à
utiliser selon les risques d’incendie prépondérant dans les lieux à protéger.
De tous les moyen de lutte contre l’incendie, l’extincteur est certainement est certainement
le plus répandu dans les établissements. Disposés judicieusement, en nombre suffisant, les
extincteurs permettent une intervention rapide et efficace sur un foyer d’incendie.
Les extincteurs doivent être disponibles en tout lieu et à tout instant. Leur localisation doit
faire l’objet de beaucoup de d’attention, de même que le choix du type d’appareils qui dépend
du lieu et de la nature des risques. Ils doivent être, en permanence, en bon état de
fonctionnement. En avant-propos, afin de faciliter la lecture des vérifications réglementaires
de chaque type d’appareils, il semble souhaitable d’assimiler la classification des feux,
déterminée par les normes NFS 61901 et 60100 et le comité Européen de normalisation (EN2)
Les extincteurs portables sont des équipements contenant un agent extincteur qui est
propulsé hors du conteneur par pression de stockage, ou chimiquement induite. On les classe
suivant la nature de l’agent extincteur :
Extincteur à poudre sèche.
Extincteur à eau pulvérisée.
Extincteur à mousse.
Extincteur à CO2.
Extincteur à vaporisation de liquide.
152
CHAPITRE II SECURITE INCENDIE
Un robinet d’incendie armé (RIA) est un équipement de premier secours alimenté en eau,
pour lutte contre le feu, utilisable par un personnel qualifié ou non.
Un RIA est dit armé car il est alimenté en permanence par une source d’eau, et prêt à
l’emploi (tuyau sous eau, mais pas sous pression).
Le rôle d’une installation des RIA est de permettre une première intervention d’urgence dans
la lutte contre l’incendie, en attendant que des moyens plus puissants soient mis en œuvre.
Sauf impossible, les RIA doivent être alimentés par une canalisation d’eau en pression
desservie par les conduites publiques.
NOTE :
Pour les RIA, on a utilisé deux(02) pompes d’alimentation, un fonctionne électriquement
et l’autre par moteur diesel.
L’emplacement des RIA et Extincteurs portables se trouvent dans les plans Extinction.
On a prévu un poteau d’eau à l’extérieur du bâtiment, qui sert à alimenter les conduites des
RIA quand la bâche à eau sera vidée.
153
CHAPITRE II SECURITE INCENDIE
Le tableau suivant donne les matériels utilisés pour la lutte contre l’incendie de notre projet :
154
Conclusion
155
I- Climatisation :
III- Electricité :
Le Grand.
Memotech (électricité : Equipement et installation) « R. Bourgois ».
Catalogue pour le choix des luminaires « Mazda ».
Catalogue pour le choix des luminaires « PHILIPS ».
Catalogue « Schenieder ».
Cours d’électricité (4éme année) « Mr. Toudja ».