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DOI 10.3166/rfg.178-179.25-41
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Universalité
ou contingence de
Le cas de l’Afrique
S
S’intéresser à la formation ’intéresser aujourd’hui aux universités africaines
à la gestion en Afrique
fournit à l’observateur quelques raisons supplé-
c’est, certes, constater les
difficultés que connaît
mentaires de verser dans l’« afropessimisme » :
l’enseignement supérieur effectifs d’étudiants pléthoriques, personnel enseignant
mais aussi trouver des insuffisant en nombre et parfois en qualité, grèves,
établissements années « blanches », débouchés inexistants pour de
fonctionnant de façon tout nombreuses formations, titulaires d’une maîtrise voire
à fait satisfaisante. Cet
même docteurs chômeurs, etc. Y. O. Tolba (1993) estime
article présente d’abord à
travers une étude de cas,
que l’université de Mauritanie souffre d’un sérieux
l’Essec de Douala au manque de considération : « Conçue in vitro entre quatre
Cameroun, avec ses murs et dans l’improvisation totale par une administra-
réussites et ses difficultés, tion soucieuse du placement de nombreux bacheliers
la problématique de la
dont elle ne sait plus quoi faire, l’université maurita-
formation à la gestion en
Afrique. Une deuxième
nienne s’est immédiatement transformée en garderie, en
partie traite de la crèche pour adultes. » M. A. Quashie (1994) qualifie,
professionnalisation de elle, l’université togolaise de « système extrêmement
l’université, de son intérêt sélectif qui forme dans des conditions pédagogiques
mais aussi de ses limites. déplorables une minorité promise au chômage ». Quant
La conclusion, enfin, aborde
à P. J. M. Tedga (1988) dans son ouvrage intitulé Ensei-
la nécessité de renoncer
aux transferts ne varietur
gnement supérieur en Afrique noire francophone. La
de modèles occidentaux et catastrophe ? il qualifie le bilan de trente années
de proposer un modèle de d’enseignement supérieur dans l’« ancienne Afrique
gestion authentiquement noire française » de « gâchis considérable, de véritable
africain.
catastrophe ».
26 Revue française de gestion – N° 178-179/2007
Pourtant tout n’est pas négatif, loin s’en technique). Le mimétisme l’emporte donc
faut, dans le vaste univers des universités largement sur la contingence.
africaines, et malgré les difficultés incon- Si on souscrit à la conception de
testables rencontrées, quelques formations W. W. Rostow (1970) des étapes de la crois-
arrivent à fonctionner de façon satisfai- sance économique, la situation actuelle de
santes tant pour leurs enseignants que pour l’Afrique ne correspond qu’à un simple
leurs étudiants. Un précédent article retard destiné à terme à disparaître. Il n’y a
(Hernandez, 1997) avait présenté trois éta- donc aucune raison de former autrement les
blissements togolais à vocation profession- africains que selon les normes de la vulgate
nelle fonctionnant tout à fait correctement internationale.
C’est une situation très préoccupante pour nistration des affaires » qui conduit au
la stabilité sociale du pays et les risques de diplôme de master en administration des
conflits sociaux provoqués par le chômage affaires (MBA) ; de la filière « Études pro-
des diplômés universitaires sont croissants. fessionnelles en organisation et manage-
C’est donc dans ce contexte socioécono- ment » qui conduit au diplôme de maîtrise
mique et sociopolitique alarmant qu’une professionnelle en organisation et manage-
nouvelle filière de formation est créée pour ment (MPOM). Les diplômes concernés
remplacer la première. Cette nouvelle sont des diplômes professionnels équiva-
filière est justement dédiée aux diplômés de lents au master professionnel 2, dans le sys-
l’enseignement supérieur, titulaires d’une tème LMD (licence, master, doctorat). Les
Tableau 1
ÉVOLUTION DES RÉFORMES DES PROGRAMMES
Évolution des Année de Année de Durée
Objet
réformes démarrage finalisation (années)
Renforcement de la professionnalisation
Première réforme 1988 1993 5
de la formation initiale en gestion
Comme on peut l’observer dans ce tableau, ainsi que sur l’ensemble du système éducatif
cinq années se sont écoulées entre l’élabora- universitaire public. Les difficultés grandis-
tion et la mise en œuvre de la première santes rencontrées par l’État pour faire fonc-
réforme. L’explication principale réside dans tionner ce système ont conduit à une lente et
le fait que l’enjeu majeur de cette réforme difficile libéralisation de l’enseignement
était la participation des milieux d’affaires et supérieur vers le secteur privé, depuis 2000.
du secteur privé dans l’organisation et le
fonctionnement de l’École. Sans aller jus- 2. Conditions humaines et matérielles
qu’à parler de privatisation, il était davan- de l’enseignement, précarité et pénurie
tage question de faire en sorte que ces der- Depuis sa création en 1979, l’Essec de Douala
Tableau 2
ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DES RESSOURCES HUMAINES AU COURS
DES 10 DERNIÈRES ANNÉES (DE 1998 À 2007)
Étudiants
Enseignant Personnel
Année Enseignants Étudiants
Formation Formation Total Ratio Diplômés administratif
Académique permanents finissants
initiale permanente /Étudiant et d’appui
Tableau 3
RESSOURCES MATÉRIELLES DISPONIBLES
Amphithéâtre 2 300
Salle de conférence 1 50
Cellule informatique 1 2
Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 41.138.91.139 - 25/11/2017 18h18. © Lavoisier
Bibliothèque 1 25
Cellule de reprographie 1 1
Bureaux administratifs 25 50
pas encore d’une vidéothèque ou d’une trois faits majeurs. Premièrement l’Essec de
médiathèque équipée et fonctionnelle. Douala évolue, depuis sa création, dans le
Cependant il existe quelques appareils giron de l’administration publique came-
(vidéoprojecteur, rétroprojecteur) pour des rounaise. C’est dans ce cadre institutionnel
cours spécialisés nécessitant un tel équipe- qu’elle doit former et perfectionner des
ment ; notamment le cours de comportement cadres et dirigeants gestionnaires quasi
organisationnel dont une partie du support exclusivement destinés au secteur productif
est constitué de films pédagogiques. La privé (entreprise, association, organisme de
connexion internet existe depuis 2001, prin- consultation, etc.). De ce fait, elle opère
cipalement dans les bureaux administratifs et dans une situation de double contrainte
se justifie, selon P. Bernoux (1997), par la ou comportement dans telle ou telle situa-
nécessité de dépasser l’analyse stratégique tion ».
fondée sur les jeux et les enjeux du pouvoir Il complète cette définition en montrant que
en vue de résoudre la double contrainte de la confiance est également une relation ou
la division du travail et de la coordination un sentiment dynamique et hiérarchisé qui
des activités. Par ailleurs, les limites avé- se construit, qui varie en intensité et que
rées d’une vision uniquement instrumentale l’on peut inscrire sur une ligne ordinale
et marchande du lien social ont beaucoup dont les principaux points d’ancrage vont
contribué au retour du thème de la de la défiance à la foi, en passant par la
confiance dans le fonctionnement des orga- méfiance et la confiance. Comme éléments
nisations. Ce retour est notamment marqué constitutifs de la construction de la
par l’importance considérable, quoique confiance, il en identifie principalement
longtemps occultée, des ressorts psycholo- trois qui sont successivement : la foi (fon-
giques de la confiance (Birouste, 1997). dée sur la légitimité et le respect des règles,
Selon Servet (1997, p. 17-38), cette notion la croyance dans l’autre et la transparence),
a des origines lointaines qui la rapprochent la validation et la formalisation de la
du mot latin confidentia dont la significa- parole donnée (ce qui implique l’existence
tion est polysémique (assurance, espérance, d’un document écrit), la mémoire (entrete-
audace). C’est à partir du XVIIe siècle que nue par le retour à l’histoire, l’accumulation
la langue française privilégie l’usage domi- et la mobilisation des expériences passées).
nant du mot confiance, tandis que la langue L’analyse de l’expérience de l’Essec de
anglaise utilise deux mots différents : l’un, Douala permet de constater que les
confidence, est dérivé du latin confidentia réformes antérieures des programmes d’en-
pour exprimer la capacité à honorer une seignement (respectivement en 1993 et
obligation ; l’autre, trust, est porteur d’un 2000), ainsi que celle actuellement en cours
fort contenu psychologique et suggère une depuis 2005, ont été élaborées et mises en
dimension spirituelle (croyance, foi) dans la œuvre à une période pendant laquelle un
construction du lien social. De manière glo- doute certain et une méfiance manifeste
Universalité ou contingence de l’enseignement de la gestion 33
teur privé concernant, par exemple, la qua- expérience professionnelle. Pour la pre-
lité et la professionnalisation de la forma- mière fois, dans l’environnement universi-
tion. Le renouvellement et la réactualisation taire camerounais, des cadres et des
du contenu des programmes d’enseigne- dirigeants des entreprises et des administra-
ment ont crée une certaine assurance chez tions pouvaient ainsi suivre à l’Essec de
ces différents acteurs et contribué au ren- Douala une formation en gestion sanction-
forcement de la confiance mutuelle. née par un diplôme universitaire et consti-
Quelques exemples concrets permettent de tuant un atout majeur pour l’évolution de
justifier cette affirmation. leur plan de carrière. Cette réforme a donc
La première réforme des programmes d’en- permis l’ouverture de deux nouvelles
seignement, engagée en 1988 et terminée filières de formation permanente : celle pré-
en 1993, a permis la multiplication et la parant au diplôme de maîtrise profession-
diversification des filières de formation. On nelle en organisation et management
est ainsi passé d’une seule filière fonction- (MPOM), sanctionnant une formation pro-
nelle depuis la création de l’École en 1979 fessionnelle en gestion de niveau bac + 4 ;
pour la préparation du diplôme d’études et surtout celle préparant au diplôme de
supérieures de commerce (DESC), avec Master of Business Administration (MBA),
deux options de spécialisation respective- diplôme très prisé sur le plan national et
ment en sciences et techniques de ges- international. Cette réforme a donc conso-
tion ainsi qu’en sciences et techniques com- lidé le retour de la confiance qui a permis la
merciales, à une filière de formation très signature, en novembre 2002, d’un partena-
orientée vers la professionnalisation et pré- riat stratégique entre l’Essec de Douala et la
parant au diplôme d’études profession- principale organisation patronale du pays, à
nelles approfondies (DEPA) avec cinq savoir le Groupement interpatronal du
options de spécialisation (gestion des res- Cameroun (GICAM). Ce partenariat a
sources humaines, gestion marketing, considérablement permis de renforcer le
34 Revue française de gestion – N° 178-179/2007
rayonnement et la visibilité de l’Essec 187 340 000 francs CFA1. Ces ressources
auprès des milieux d’affaires et du secteur propres permettent actuellement de couvrir
privé. environ 60 % du budget de fonctionnement
La troisième réforme, engagée en 2005 et de l’École ; le reste étant couvert par les
qui doit être parachevée en 2007, va consa- subventions directes de l’État camerounais.
crer le passage définitif au système LMD C’est ainsi que des entreprises fortement
(licence, master, doctorat) devenu désor- implantées dans le pays et dans la sous-
mais la référence dans les milieux universi- région d’Afrique centrale sollicitent régu-
taires camerounais, africains et interna- lièrement l’inscription de leurs collabora-
tionaux (Fédry, 2006 ; Idiata, 2006 ; teurs dans des filières de formation
l’École doctorale en sciences de gestion que les listes d’admission ne soient officiel-
dont l’Essec abrite déjà une des unités de lement publiées. Ce qui ne manque pas
formation doctorale. Une des retombées d’ailleurs de poser un problème d’ordre
positives de cette réforme en cours de fina- éthique (confiance en l’école, tentative
lisation, qui peut être inscrite sur le registre d’influence des dirigeants avant la tenue
de la confiance, est la signature en mars des jurys de sélection ?).
2007 d’un accord de coopération entre Pour terminer cette analyse, comment ne
l’Essec (université de Douala) et la faculté pas évoquer ici quelques structures de
de sciences Économiques et de socialisation dont l’existence et le fonction-
Gestion (université Louis Pasteur de nement ont considérablement contribué au
Strasbourg). Plusieurs activités sont pré- renforcement de la confiance au sein de
vues dans l’exécution de cet accord, notam- l’établissement. Il s’agit par exemple de la
ment l’échange des programmes d’ensei- Semaine de l’Entreprise, événement annuel
gnement, la mobilité des étudiants organisé par la direction de l’École en
doctorants et des professeurs invités, la collaboration étroite avec l’Association des
conduite des projets de recherche mutuelle- étudiants, les entreprises partenaires et qui
ment élaborés, etc. permet une animation scientifique et com-
Une autre source d’explication de la merciale (pendant une dizaine de jours) de
confiance et de l’attractivité réside dans la l’École et de toute l’université. On peut en
mobilisation croissante des ressources dire autant de la cérémonie de parrainage
financières propres. Entre 1999 et 2006, les professionnel au cours de laquelle est rendu
ressources financières principalement officiel le lien de solidarité entre le parrain
constituées des droits universitaires payées (diplômé de l’École en activité dans une
par les étudiants ont été multipliées par plus entreprise) et son filleul (étudiant en forma-
de dix ; passant de 16 300 000 francs CFA à tion à l’École). Il en est de même de la
Tableau 4
COMPÉTENCE DE L’UNIVERSITÉ/EXIGENCE DE L’ENTREPRISE
Savoir +++ +
Savoir-faire + ++
Savoir-être – +++
Tableau 5
LES TYPES DE SAVOIR
Éducation formelle
Savoirs Savoir comprendre
Formation initiale Mode déclaratif
théoriques Savoir interpréter
et continue
Éducation formelle
un comportement passif face aux enseigne- référence assez peu contestée. Or, d’une
ments qui leurs sont délivrés. Ils devront part, ce modèle est aujourd’hui extrê-
développer leur propre autonomie, et plutôt mement critiqué dans les pays qui l’ont vu
qu’apprendre, apprendre à apprendre. Pour naître (cf. les nombreux mouvements
A. Kabou (1991), l’enseignement en sociaux dans les universités françaises), et
Afrique aurait « tout à gagner à former des d’autre part, il est trop coûteux pour les
individus suffisamment créatifs pour pays africains. Il absorbe une part trop
s’auto-employer ». D. Etounga-Manguelle importante (entre 25 et 30 %) des dépenses
(1991), parle lui de la nécessité pour l’en- totales d’éducation par rapport aux effectifs
seignement africain de développer les qua- concernés. Ceci doit amener les universi-
modèle étaient fort éloignés du contexte comparaison internationale des modes d’or-
africain et réduisaient ainsi à néant ses ganisation, et le recours aux économies de
chances d’y réussir. la grandeur de L. Boltanski et L. Thévenot
Face à ces échecs l’étape suivante a (1991) nous ont permis de définir un
consisté pour les experts à préconiser un modèle implicite d’organisation pour l’en-
changement de mentalité. Ce n’était pas au treprise africaine : la famille. Divers aspects
management de s’adapter à l’Afrique, mais de la mise en œuvre de ce modèle implicite
aux Africains de faire table rase de leur ont été étudiés : la structure-stratégie de
culture pour s’adapter au management l’entreprise, le système de production et le
occidental. Ce souhait illégitime n’a pas mode de contrôle social (cf. Hernandez,
s’agit pas de détailler ici les caractéristiques tions américaines selon celle du contrat, et
de la culture africaine, on renverra pour les organisations hollandaises selon celle du
cela le lecteur par exemple à l’ouvrage de consensus ou de la coopération, nos propres
D. Etounga-Manguelle (1991), mais de se recherches en Afrique montrent des organi-
limiter à un rappel de quelques contradic- sations fonctionnant selon la logique de la
tions entre les formes africaines de vie en communauté ou de la relation d’où la pro-
société et les attitudes nécessaires à position du modèle présenté dans la
l’application des principes occidentaux figure 1.
d’organisation. Ce modèle utilise la notion de facteur
La recherche du consensus est essentielle « C » introduite par L. Razeto (1991). Pour
dans les sociétés africaines, elle se traduit cet auteur il n’y a pas que le capital et le
par des difficultés à gérer les situations pou- travail à prendre en compte comme fac-
vant entraîner des affrontements ouverts. teurs économiques, il existe aussi un « fac-
Les oppositions sont considérées comme teur C » (pour Coopération, Communauté,
une remise en cause des personnes et non Collaboration) générateur de productivité
pas comme une simple critique de situa- et possédant une existence propre. Dans
tions factuelles. une entreprise classique, le but est de
L’intention des individus est plus impor- valoriser le capital, de le faire croître, de
tante que l’effet objectif de leurs actes. l’accumuler. Dans une entreprise organi-
Aussi les méthodes de gestion qui mettent sée en fonction du « facteur C », le but est
l’accent sur les résultats obtenus plus que de le valoriser, en générant des revenus
sur la bonne volonté des intéressés, ou qui mais aussi en intensifiant les relations au
supposent une capacité à s’opposer ouver- sein du groupe. Il existe donc des organi-
tement sans rentrer pour autant dans des sations économiques caractérisées par une
rapports d’hostilité, échouent quasi systé- multiplicité d’objectifs d’ordre écono-
matiquement. mique, social ou culturel où « la non-
L’utilisation des travaux de G. Hofstede maximisation du profit est liée non pas à
(1994) et de F. Trompenaars (1994) sur la l’irrationalité mais à la volonté de consoli-
40 Revue française de gestion – N° 178-179/2007
Figure 1
MODÈLE DE MANAGEMENT POUR L’ENTREPRISE AFRICAINE
BIBLIOGRAPHIE
Aubrey B., Le travail après la crise. Ce que chacun doit savoir pour gagner sa vie au
XXIe siècle, InterEditions, Paris, 1994.
Bernoux P., « Confiance et lien social dans les organisations », La construction sociale de la
confiance, Bernoux P., Servet J.-M., Éditions Montchrestien et Association d’économie
financière, Paris, 1997, p. 341-357.
Bernoux P., Servet J.-M., La construction sociale de la confiance, Éditions Montchrestien et
Association d’Économie Financière, Paris, 1997.
Birouste J., « Les ressorts psychologiques de la confiance. La confiance, processus psycho-
logique aux confins du psychisme », La construction sociale de la confiance, dirigé par
Bernoux P. et Servet J.-M., Éditions Montchrestien et Association d’économie financière,
Paris, 1997, p. 73-117.
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