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FICHE PRATIQUE

Diagnostic immunologique en auto-immunité


Immunological diagnosis in autoimmunity

B. Mraouni 1 *, N. Lakhouaja 1 , A. Salami 1 , R. Hazime 1, 2 , B. Admou 1, 2


1
Laboratoire d’Immunologie, Centre de Recherche Clinique, CHU Mohammed VI, Marrakech. Maroc
2
L aboratoire de Recherche Biosciences, Faculté de Médecine et de Pharmacie, Université Cadi Ayyad,
Marrakech. Maroc

Résumé
Bien que le diagnostic des maladies auto-immunes puisse parfois être difficile, les auto-Ac restent des
outils extrêmement pertinents pour le diagnostic et la classification des maladies, et même pour le suivi
des patients. Ceci est rendu possible grâce à l’évolution des techniques de recherche et d’identification
des différents auto-Ac moyennant une démarche diagnostique hiérarchisée et une expertise technique
et biologique. Cependant, le biologiste doit faire attention à certains pièges durant toutes les étapes de
l’analyse biologique, avec un regard critique pour chaque méthode et la nécessité d’un bon dialogue
clinico-biologique.

Mots clés : Maladies auto-immunes ; auto-Ac ; diagnostic immunologique

Abstract
Although the diagnosis of autoimmune diseases can sometimes be difficult,auto-antibodies (auto-Ab)
are considered particularly relevant for the diagnosis and the classification of autoimmune diseases,
and even for the follow-up of patients. This is made possible thanks to the development of techniques
allowing the identification of various auto-Abthrough a hierarchical diagnostic approach in the frame ofa
technical and biological expertise. However, the biologist must pay attention to certain pitfalls during all
the stages of the biological analysis, with a critical eye for each method and the need for a good clinical-
biological dialogue.

Key words: Auto-immune diseases; auto-antibodies; immunodiagnosis

*Auteur correspondant :
Bouchra MRAOUNI
E-mail : bouchra.mraouni23@gmail.com

126 Journal de Biologie Médicale / Volume 11-Numéro 42 / Juil-Sept 2022


Introduction MAI et biomarqueurs (auto-Ac)
Les maladies auto-immunes (MAI) forment un groupe Les auto-Ac constituent des marqueurs diagnostiques des
de pathologies hétérogènes dont le déterminisme MAI dont la sensibilité et la spécificité varient selon les
étiopathogénique est multifactoriel avec une expression maladies.
clinique polymorphe [1, 2]. Elles représentent la 3ème cause Leur titre peut être associé ou corrélé à la sévérité de la
de morbidité, et certaines d’entre elles peuvent être graves maladie et à certaines manifestations cliniques spécifiques
voire mortelles en raison de l’atteinte des organes nobles, ou à des atteintes tissulaires particulières, aidant ainsi
l’augmentation du risque cardiovasculaire ainsi que des à l’orientation du clinicien [9]. Ces auto-Ac sont soit non
complications néoplasiques [3, 4]. spécifiques d’organes comme les Ac anti-nucléaires
Les MAI sont définies sur un ensemble de critères cliniques (AAN), soit spécifiques d’organes comme les Ac anti-TPO,
et biologiques, parmi lesquels les auto-Ac, ayant pour la anti-TG [6]. Il faut cependant noter que la présence
plupart des cas une valeur diagnostique et/ou pronostique. d’auto-Ac ne témoigne pas forcément de l’existence d’une
Leur détection fait appel à diverses techniques, déployées MAI. En effet, beaucoup de circonstances peuvent conduire
de façon séquentielle et choisies selon le type de la maladie à leur formation, telles que l’âge, la vaccination, certaines
et le contexte clinique [5]. infections, et autres (Tableau I).
L’objectif de cette revue est de faire le point sur la démarche
Tableau I : Principaux marqueurs des maladies auto-immunes et
du diagnostic immunologique des MAI à la lumière des leur intérêt [10, 11]
données de la littérature.
Familles d'auto-Ac Intérêt diagnostique
AAN Marqueurs communs des MAI non spécifiques d'organes

Classification nosologique des Ac anti-tissus


Marqueurs des MAI spécifiques d'organes (exemple : hépatopathie auto-
immune)

MAI Facteur rhumatoïde Marqueur (peu spécifique) de la polyarthrite rhumatoïde


anti-CCP Marqueur de la polyarthrite rhumatoïde
La classification des MAI distingue les maladies Ac anti-phospholipides SAPL
spécifiques d’organes telles que le diabète de type I, la ANCA Marqueur des vascularites à ANCA
thyroïdite auto-immune, les hépatopathies auto-immunes
AAN : Ac antinucléaires ; MAI : maladies auto-immunes ; anti-CCP : Ac anti-
(HAI) et autres, et les MAI non spécifiques d’organes dites peptides cycliques citrullinés ; SAPL : syndrome des anti-phospholipides ;
systémiques, dont le lupus érythémateux systémique (LES), ANCA : Ac anti-cytoplasme de polynucléaires neutrophiles
le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS), la sclérodermie,
la dermatomyosite, la polymyosite, la polyarthrite
rhumatoïde (PR), la connectivite mixte, le syndrome Méthodes de détection des auto-Ac
des anti-phospholipides et les vascularites à anticorps
anticytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA) [6]. Immunofluorescence indirecte (IFI)
L’IFI sur cellules épithéliales humaines (HEp-2) est la
technique de référence pour le dépistage des AAN [12]. C’est
Intérêt des critères diagnostiques une technique facile à exécuter, très sensible permettant de
détecter une large gamme d’AAN. Néanmoins, son principal
Il est évident que l’usage d’outils, notamment les critères inconvénient réside dans la subjectivité de la lecture
diagnostiques, améliore la prise en charge des patients visuelle, qui pourrait engendrer des variations intra et inter-
souffrant d’une MAI [7]. laboratoires, d’où la nécessité d’un degré d’expertise afin
En effet, l’utilisation de scores et des indices permet de d’assurer une bonne lecture des lames et une interprétation
quantifier, de manière précise et reproductible, l’activité pertinente des résultats [13].
ou les séquelles d’une MAI, ainsi que son retentissement
Technique immuno-enzymatique de type ELISA
global sur la fonction et la qualité de vie. Le principal objectif
étant de disposer d’un ou de plusieurs outils permettant L’ELISA est une technique très couramment utilisée en
de reconnaître une maladie chez un individu et d’aider le biologie médicale. Elle est souvent prescrite en seconde
clinicien à établir un diagnostic chez un patient présentant intention pour la caractérisation précise des spécificités
un ou des symptômes [8]. auto-Ac. Technique très sensible, elle bénéficie

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actuellement des possibilités faciles d’automatisation, MAI non spécifiques d’organe


permettant ainsi l’exécution rapide de grandes séries
de tests. Cependant, des résultats faussement positifs Le diagnostic immunologique des maladies de système se fait
généralement en deux étapes : la première étape consiste
sont possibles, notamment lors de l’évaluation de sérums
en un test de dépistage soit des AAN ou des ANCA, à l’aide
contenant du facteur rhumatoïde. D’autre part, des
d’une technique d’IFI. La seconde étape d’identification
discordances de résultats peuvent être observées entre les
est orientée par les résultats du premier test et fait appel à
différents kits commerciaux disponibles [14].
des méthodes ayant la capacité de caractériser les cibles
antigéniques de différents auto-Ac [18].
L’immunodot/blot
Ac antinucléaires (AAN)
L’immunodot ou blot est une méthode d’identification
d’auto-Ac à partir d’antigènes fixés sur une membrane Dépistage
de nitrocellulose, incubée avec le sérum du patient, avec Les AAN regroupent de nombreux auto-Ac dirigés contre
possibilité d’une détection simultanée de plusieurs Ac [15]. des protéines participant à la structure et aux fonctions
Au regard de sa spécificité et la rapidité de son exécution, du noyau. Leur dépistage s’effectue par IFI, en utilisant un
cette technique prend tout son intérêt pour confirmer un seuil de détection à 1/80ème chez l’enfant et à 1/160ème chez
aspect de fluorescence, et pour répondre à une demande l’adulte [19].
urgente soit d’un seul ou même de nombreux Ac (exemple : Identification
Ac anti-MBG, ANCA-PR3 et ANCA-MPO). En revanche,
Selon les résultats de l’IFI, différentes techniques peuvent
les résultats sont soit qualitatifs, soit semi-quantitatifs en
être utilisées pour identifier la ou les spécificités auto-Ac
fonction de l’intensité de la coloration des bandelettes
associées [20] : Ac anti-ADN natif dans le cas de suspicion
[16].
de LES et Ac anti-ENA (Extractable Nuclear Antigens) (anti-
Sm, anti-RNP, anti-SSA, anti-SSB, anti-Jo1, anti-Scl70 et
Chimiluminescence
autres). La recherche de ces derniers s’effectue par ELISA,
La chimiluminescence est une technique d’immuno- immunodot/blot ou autre [15, 21].
analyse qui permet une recherche qualitative et/ou
Ac anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles (ANCA)
quantitative. L’émission lumineuse peut provenir soit du
marqueur (luminophore), soit d’une molécule transformée Les ANCA sont recherchés par IFI sur un substrat de
par une enzyme spécifique utilisée comme marqueur. En polynucléaires neutrophiles fixés par l’éthanol et/ou le
raison de sa rapidité et de la facilité de son exécution, de formol. Deux aspects prédominent : un marquage du
ses performances et du bon taux de concordance avec cytoplasme définissant les cANCA (cytoplasmic ANCA),
les autres méthodes de routine, cette technique est aussi ils correspondent le plus souvent à des Ac anti-protéinase
pertinente pour le diagnostic des MAI, notamment en 3 (PR3), le deuxième aspect est moins spécifique : il s’agit
situation d’urgence [14, 17]. d’un marquage périnucléaire, définissant les pANCA
(périnucléaire ANCA) dont la cible est la myélopéroxydase
Autres techniques (MPO) [11].

D’autres techniques peuvent être envisagées, soit dans un Ac anti-phospholipides (APL)


but diagnostique ou de recherche, comme la technologie Les APL représentent une famille très hétérogène d’auto-Ac
multiplex (Luminex), les biopuces à protéines, mais associés à un grand nombre de MAI comme le LES, mais aussi
demeurent limitées à des laboratoires très développés. dans des contextes infectieux. Leur présence persistante
peut causer la survenue de thromboses veineuses, artérielles
et/ou de pertes fœtales récidivantes, définissant alors le
Approche du diagnostic syndrome des anti-phospholipides. Les principaux sont les
Ac anti-cardiolipides (aCL) et anti-bêta 2 glycoprotéine-1
immunologique (aβ2GP1). Leur mise en évidence se fait généralement par
une technique ELISA [10].
La recherche des auto-Ac est orientée par le tableau
clinique, et dépend de la catégorie de MAI suspectée, selon Facteur rhumatoïde (FR)
qu’il s’agit de maladie de système ou de maladie spécifique Le FR correspond à des auto-Ac de type IgM, dirigés contre
d’organe. le fragment constant Fc des IgG. Leur détection se fait par

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les tests ELISA ou au latex, devenus automatisables grâce épidermique et anti-substance intercellulaire, marqueurs de
notamment à la néphélométrie [20]. grande valeur diagnostique pour les dermatoses bulleuses
auto-immunes (DBAI), sont dépistés à l’aide de la technique
Les Ac anti-peptides cycliques citrullinés (anti-CCP) IFI, moyennant un substrat d’œsophage humain, de singe ou
Ce sont des marqueurs très spécifiques de la PR, avec deux autre. La recherche d’autres spécificités auto-Ac telles que
générations (type 2 et 3). Leur présence est associée à un les Ac anti-desmogléines 1 et 3 (par IFI), anti-BP (Bullous
risque d’arthrite destructrice et érosive et leur détection se Pemphigoid) 180 et 230 (par ELISA) est aussi pertinente tant
fait par ELISA ou par chimiluminescence [10]. pour le diagnostic que pour la caractérisation des formes
cliniques des DBAI [10].
MAI spécifiques d’organes
Ac et maladies neurologiques
Devant des signes évocateurs de l’atteinte d’un organe, le Plusieurs auto-Ac sont hautement spécifiques et/ou
diagnostic immunologique est orienté vers la recherche sensibles pour certaines maladies inflammatoires du
d’auto-Ac spécifiques de celui-ci. système nerveux. A titre d’exemple, les Ac anti-récepteurs
de l’acétylcholine (anti-RACh) qui ont une excellente
Auto-Ac associés aux HAI
sensibilité dans la myasthénie généralisée (80 à 95 %), les
La recherche des auto-Ac apporte une aide précieuse au syndromes paranéoplasiques à expression neurologique
diagnostic et à la classification des HAI en deux types : qui se caractérisent par de nombreux auto-Ac dont l’Ac
l’HAI de type 1 (ANA, ASMA, anti-ASGPR, anti-SLA/LP) anti-Hu, anti-Ri, anti-Yo, anti-CV2, anti-Tr, anti-Ma2, anti-
et l’HAI de type 2 (Anti-LKM-1, anti-LKM-3, anti-LC1, anti- amphiphysine, … et les Ac anti-gangliosides dans les
ASGPR) [22]. polyradiculonévrites aiguës, la maladie de Guillain-Barré,
La mise en évidence de ces auto-Ac dits anti-tissus se fait le syndrome de Miller-Fisher et les neuropathies à bloc
par IFI, par Elisa et par immunodot [23]. de conduction, et les anticorps anti-Myelin-Associated
Glycoprotein (anti-MAG) de type IgM trouvés dans la
Ac anti-thyroïdiens
neuropathie démyélinisante dysimmunitaire associée à
Les Ac anti-thyroperoxydase (TPO), anti-thyroglobuline une gammapathie IgM. Ces biomarqueurs peuvent être
(TG) et anti-récepteurs de la TSH (R-TSH) représentent les recherchés par ELISA, immunofluorescence ou Western-
marqueurs biologiques les plus précoces des thyroïdites blot [20]. Les anticorps anti-neuromyélite optique (anti-
auto-immunes, ils sont recherchés par technique ELISA [10]. NMO) également appelés anti-aquaporine 4 spécifiques de
la NMO sont recherchés par IFI sur coupe de cervelet de
Ac anti-estomac singe et sur cellules transfectées. La cytométrie en flux peut
Les Ac anti-cellules pariétales gastriques et anti-facteur également être utilisée à partir de cellules transfectées [10].
intrinsèque sont associés à la gastrite atrophique de type A
et à l’anémie de Biermer. Ils sont détectés par IFI sur lame
de triple substrat et par immunodot [20]. Pièges diagnostiques
Ac anti-membrane basale glomérulaire (anti-MBG)
Les pièges diagnostiques en auto-immunité sont fréquents,
Les Ac anti-MBG sont retrouvés chez des patients atteints ils peuvent concerner toutes les étapes de l’analyse. En
de syndrome de Good pasture. Ils peuvent être recherchés effet, les résultats peuvent être influencés par les modalités
par IFI, par ELISA et par immunodot [10]. d’acheminement, de réception et de conservation des
prélèvements (phase pré-analytique), mais également
Auto-Ac associés à la maladie cœliaque
par l’altération de la cible antigénique au niveau des
La recherche et le titrage des IgA anti-transglutaminase supports d’analyse, surtout dans les méthodes d’ELISA et
tissulaire (tTG) par ELISA ou chimiluminescence, couplés d’immuno-empreinte, la présence de facteurs interférant
au dosage quantitatif des IgA, constituent la prescription avec la phase analytique, tels que le facteur rhumatoïde, la
à réaliser en première intention en vue du dépistage de la présence d’une cryoglobulinémie [24].
maladie cœliaque, corroborés en cas de positivité par les D’autre part, l’interprétation des résultats ne doit guère se
Ac anti-endomysium pratiqués grâce à l’IFI sur substrat faire sans la considération des données cliniques, d’autant
d’œsophage de singe [10]. plus que des phénomènes d’auto-immunité peuvent se
rencontrer dans divers contextes, notamment certaines
Ac anti-peau
infections aiguës ou chroniques, une prise médicamenteuse,
Les Ac anti-peau, notamment les Ac anti-membrane basale une vaccination, un contexte de néoplasie et autres. La

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positivité des AAN peut également être observée chez des 11- Carlo S. Autoimmunity in 2016. Clinic Rev Allerg Immunol.
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