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Séance 2 : Produits financiers et marché des changes.

1. Produits financiers

Les entreprises ont des besoins de financements pour pouvoir se développer. Des produits ont
donc été créés pour permettre aux entrepreneurs de financer leur activité.
· Actions : une partie du capital de l’entreprise. Rapporte des dividendes aux actionnaires
chaque année en fonction des résultats.
· Obligations : actifs moins risqués, ils représentent les emprunts à moyen ou long terme.
· Trésorerie : taux court permettant aux entreprises de se financer rapidement.
La finance a créé et mis en vente des produits sophistiqués que sont les produits dérivés.
· Produits dérivés de première génération : c’est une garantie en capital. On le retrouve sur les
marchés de gré à gré (OTC).
· Produits dérivés de deuxième génération : on créé des produits plus sophistiqués mais d’après
des dérivés exotiques. Exemple : swaps des taux de devises (échange de taux d’intérêt à
moyen ou long terme entre deux devises différentes).
· Produits dérivés de troisième génération : ce sont des produits exotiques, comme les options à
barrière (Knock in, Knock out..).

2. Marché de change
Le marché de change est le plus gros marché au monde : 5300 milliards de dollars sont
échangés chaque jour à travers le globe. On peut définir les caractéristiques de ce marché :
· Atomicité : il y a un nombre important d’acteurs sur ces marchés.
· Transparence : les acteurs ont les mêmes informations.
· Fluidité : les courtiers mettent en contact les demandeurs et les offreurs et contribuent alors à
la fluidité du marché. Ils centralisent les demandes.
· Variété des instruments financiers : virement interbancaire par télex ou par SWIFT, les billets
où les lettre de change (ordre écrit par un vendeur).

Séance 3 : Cours, krachs et crises financières.

1. Économie financière
La dynamique de l’économie repose sur trois piliers : la désintermédiation, l’abolition des
frontières et déréglementation.
· Désintermédiation : l’économie financière réduit au maximum les intermédiaires ce qui
modifie le rôle de certains acteurs. Les banques deviennent alors des conseillés plutôt que des
réels acteurs.
· Internationalisation : la commercialisation de certains produits est libre. Elle n’est en tout cas
pas régie par cloisonnement des instruments financiers dans un pays.
· Déréglementation : liberté des marchés. Les banquiers par exemple trouvent des solutions
pour contourner les lois de Bâles I, II ou III (investissement dans des paradis réglementaires).
Il existe aujourd’hui une unité entre les places financière. Quelle soit de lieu ou de
temps, cette unité est facilitée par les moyens de communication.

2. Lien entre mondialisation et économie réelle.


Il faut comprendre qu’au départ les marchés répondent à un besoin réel, ils représentent les
investissements sur le marché réel, les services rendus. Mais depuis les années 80, la
proportion d’échanges réels diminue. Le levier spéculatif fait varier l’économie financière par
rapport à l’économie réelle plus fréquemment et de manière plus importante. Le manque de
transparence de certaines actions et l’amplitude de ces variations peut par contre impacter
négativement le réel, comme en 2008 avec l’éclatement de la bulle immobilière (voir point 4).
Krach Boursier : la croissance réelle de l’économie entraîne une euphorie sur les marchés et
donc une hausse non contrôlée des cours. Les acteurs s’endettent et s’affole lorsqu’ils se
rendent compte de la surévaluation du marché. Le krach débute alors.

3. Typologie des crises.


On peut avoir plusieurs types de crises, comme les krachs boursiers ou les crises de liquidités.
Par exemple les crises de l’Europe en 92 ou Mexico en 94.

4. Crise des subprime mortgages de 2008


Les organismes de prêts hypothécaires américains, icônes de la déréglementation, émettent
des actifs ABS vérolés. Ces actifs sont d’abord notés AAA, signifiant ainsi qu’ils sont sûrs, en
plus de rapporter énormément. Ces actifs sont vendus par les banques pour dynamiser les
trésoreries, et ils inondent ainsi tout le marché.
L’économie réelle s’essouffle alors : la demande immobilière se suit plus l’offre, les ménages
sont insolvables, leurs maisons sont vendus à de très bas prix. L’actif ABS chute et c’est toute
l’économie qui est touchée.

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