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Chapitre 3

Le système financier international

Le financement de l’éco peut s’effectuer par 2 canaux :

- Les bqs : jugeant de la qualité des emprunteurs pour octroyer le crédit

- Les MF : les fonds d’investissement pour apporter des Kaux en contrepartie de


titres et de prises de participation

Ces canaux = complémentaires et contribuent à faire émerger le MSI. A l’époque, on


privilégie d’av les circuits bancaires que le marché des titres (éco d’endettement). Et dès les
années 1970, se dirige vers le marché des titres et la finance mondialisée.

Ces 2 modes de fin sont ajd de + en + liés. La crise des subprimes aux USA fondée sur crédits
immo des ménages non solvables entrainé crise MF liés à titrisation des crédits en titres
répandus sur syst fi > s’est ainsi transmis à l’ensemble de l’éco. Ces crises des bqs ont été
évitées par contribution des BC et des budgets publics.

Etats avec + gds difficultés de refi (Grèce, Dubaï) failli être en défaut. Crise succède à de
nbeuses autres (crise japonaise des années 1990, crise russe, crise latino-américaines, crise
de l’Internet en 2000). De multiples crises sont identifiables.

Partie I : les marchés financiers et des changes


MF = réf aux bourses, baisses et hausse brutales des cours… = éco casino, sans justification
éco. Mais impression nuancée par ress que épargnants drainent vers emprunteurs et
capacité à traiter le risque.

I. Les marchés financiers

= lieux où se rencontrent épargnants et emprunteurs, fondés sur I=S (bouclage keynésien) =


rencontre du BF et CF > émissions de titres s’opèrent sur le marché 1aire tandis que négo de
titres anciens sur le marché 2aire (la bourse).

§1. Présentation générale

a. Les acteurs

Émetteurs de titres et offreurs de capitaux avec intermédiaires financiers se rencontrent sur


les MF.
Émetteurs de titres souhaitent se procurer des Kaux pour créer une ent, soit fi un
investissement productif, un fonds de roulement ou un déficit = ent publiques ou privées,
nat ou étrangères ou des trésors nationaux, des collec locales, des institutions financières.

Offreurs de Kaux = rentabiliser des fonds en acquérant des titres. Distingue, selon leur tech
d’intervention sur les MF :

o Épargnants : se contentent de placement assurant le maintien de la valeur réelle.


Achètent des bons du trésor, gardent en liquide, confient à caisse d’épargne, sans
intervenir sur les MF

o Investisseurs : veulent se constituer ou gérer un patrimoine, donc tirer un rev le +


élevé et le + sûr poss. Interviennent en bourse pr limiter leur portefeuille et limiter les
risques

o Spéculateurs s’intéressent aux plus-values en regardant le cours du titre. Ils


achètent des titres montants et cherchent à vendre avant leur casse. Contribuent par
leur attitude à accentuer ces mvts. Présence indispensable pr les MF : c aux spéculateurs
que revient d’assumer le risque du MF

Intermédiaires fi : intervenaient à l’origine pr leurs clients, mais agissent ajd dav à titre
propre, en tant qu’acteurs du MF. Donc vol prêtés sur MF = de très loin sup aux achats-
ventes réalisés par utilisateurs finaux.

b. Les valeurs mobilières

Il y a actions, émises à la cst des stés ou à l’accroissement de leur K → contrepartie d’un


apport de fonds propres des ent. Constituent parts de K et l’actionnaire a les dts du propri
de l’ent à hauteur de ses parts (vote à l’AG des actionnaires sur gestion, légitime PDG et CA)
→ Reçoit un rev = dividendes, prélevé sur les bénéfices.

Obli = titres constituant une dette d’une ent privée ou publique, ou une dette de l’Etat,
d’une CT ou d’une institution financière. Donnent dt à une rémunération en ppe fixe
déterminée par tx d’i déterminé au moment de l’emprunt.

Une caté + mgle et fr : titres participatifs créés en 1983 par l’Etat qui souhaitait renforcer
Kaux propres des sté tt juste nationalisées. Ne voulaient pas céder de dts de vote en
contrepartie. Donnent dt à une rémunération avec une partie fixe et une variable → pdt
est en voie de disparition ajd. Il y a tjrs une cotation de titres participatifs ajd.

Ent ayant émis ces titres ont proposé aux actionnaires de les échanger contre les actions
ordinaires.

Contrats d’option confèrent un dt, pas une obli, d’acheter ou de vendre un actif à un px
déterminé et pendant une période déterminée → Justifie paiement d’une prime versée à
l’acheteur qui n’utilise pas ce droit. Il décide du sort de son action.
Contrats à terme (« futures ») : engagement négo qui permet d’acheter ou de vendre une
qté déterminée d’un actif sous-jacent à une date prédéterminée et à une date convenue à
l’avance. Il faut distinguer les contrats à terme (fermes) des contrats d’option : l’acheteur a
le dt d’exercer son dt selon l’évol du marché.

Contrats sont des pdts standardisés et négo sur le MF.

§2. Euronext Paris, et l’Autorité des marchés financiers (AMF)

S’intéresse à la place fi de Paris : repose sur institutions organisant transactions,


dénouement et émissions de titre. Historiquement, agents de changes avaient ce rôle qui
venait compagnie, disparue en 1989. La Bourse de Paris a donc reposé sur 3 pôles :

- Ent de marché : Sté des Bourses françaises.


- Conseil : édictant règles à observer sur marché : le conseil des MF
- Organisme de surveillance : commission des opérations de bourses surveillant qu’il
ne se passait rien.

Ce triptyque a évolué après le lancement de l’€ en 1999

La SBF était en situation de monopole à l’origine, sur l’organisation du MF. Sur 20 dernières
années, évol de grande ampleur des bourses → mvts de fusion et d’acquisition pr avoir
bonne taille par rapport à taille du MF et une ouverture à la concu (télécommunications…).

En 2000, bourses de Paris, Amsterdam et Bruxelles fusionnent en Euronext → époque :


géré par Euronext Paris. Bourse de Lisbonne a rejoint cette nouvelle entité, paneuropéenne.
Liffe, fin 2001 rejoint Euronext (mais n’y est plus actuellement). Ensuite voie d’une
concentration au niveau européen mais elle n’a pas prévalu par la suite. En 2007, Euronext
fusionne avec la bourse de NY (NYSE). Autre voie était envisageable: fusion avec la
Deutsche Börse qui n’a pas prévalu face à la fusion avec celle de NYC.

La directive I, sur les marchés d’instruments financiers de 2007 a mis fin au monopole des
bourses, historique. MF ouvert à la concu et de nouveaux opérateurs ont pu concurrencer
l’opérateur existant, le 1e nov 2007. Chi-X, BATS Europe, sont venues concurrencer la bourse
de Paris.

/!\ les bourses sont des entreprises comme les autres ajd.

En 2012, au niveau européen (AMF) refuse la fusion de la NYSE et de la DB (refus de la


Commission not par crainte de monopoles). ICE (intercontinental exchange) rachète en
2013 NYSE-Euronext. Seul marché londonien pdts dérivés (Liffe) l’intéressait donc en 2014,
introduit Euronext à la Bourse. Ça lui permettait de céder sa participation sur Euronext.

Euronext redevient européen. En 2016, Commission refuse fusion de la LSE et de DB à


laquelle le Brexit met fin de toute façon.

2ème volet de la directive, MIF2, vise à mieux encadrer MF suite aux crises. Même année le
rachat par Euronext de Bourse de Dublin. De nouveau européen, cette bourse
paneuropéenne veut retrouver sa place (et rachète Bourse d’Oslo en 2019, puis Nord Pool :
2e bourse européenne de l’énergie et en 2020 Bourse de Milan, plus gros rachat, jusqu’ici
détenue par le London Stock Exchange). Avec ces rachats, Euronext devient le 1er marché
d’actions de l’Europe continental, accédant à un dépositaire central, avec une chambre de
compensation.

Evol actuelle des bourses avec stratégie paneuropéenne mnt dominante montre que de -
en - d’ent se font cotée en bourse depuis 20 ans. Investisseurs investissent donc +
massivement ds les données not.

Conseils des MF : édictent règles à observer et commission des opérations de bourse ont
fusionné en 2003 pr constituer l’AMF. C un organisme public et indépendant qui surveille
MF et intervient en cas d’appel public sur les marchés.

§3. L’émission de titres et les trois marchés d’Euronext Paris

Introduire son titre en bourse = exposer une ent au jugement du MF, aux fluctuations
quotidiennes. MF 1aire = 1ère mise en vente des titres (nouvellement émis) Mais valeur
introduite doit avoir un marché → doit bénéficier d’un certain vol d’échange, avec une O et
une D.

L’émetteur doit assurer une certaine info aux investisseurs sur l’ent (CA, nouveaux pdts
etc).

Euronext a tjrs monopole sur gestion l’infrastructure du MF français. Cette infrastructure


regroupe 3 marchés :

o Eurolist : 478 stés cotées à Paris : bcp baissé ces dernières années (903 sur l’ens
d’Euronext). Marché réglementé où les stés qui s’y trouvent doivent respecter des
contraintes (visa de AMF, produire l’historique de leurs comptes sur 3 ans, respecter des
normes comptables européennes, l’IRFS). C stés sont classées en A,B,C, selon leur
importance. A = stés dont la capitalisation boursière (valeur de l’action * nb d’actions
de la sté) doit être sup à 1 milliard d’€. Compartiment B = ent entre 1 md et 150
millions d’€ puis le C pr les ent de - de 150 millions.

Pr être cotée, stés doivent diffuser ds le public au moins 25% de leurs titres qui peut
descendre à 5% si sur au moins 5 millions d’€. Cotations s’effectuent en continu de 9h à
17h30. 2 fixing pr les petites valeurs, à 10h30 et à 16h.

o Euronext Growth : marché qui n’est que régulé mais pas réglementé destiné aux
PME voulant financer leur dév sur un appel à l’épargne, mais qui ne peuvent/veulent pas
se soumettre aux règles de la cote. Conditions + lâches (produire uniquement 2 années
de comptes certifiés par l’IRFS). Echanges ne sont pas continus : un seul fixing à 15h30.
Tt se fait en ligne.
o Euronext Access : ex-Marché Libre (non-réglementé) mais organisé. Vise petites ent
ds l’idée que + on descend + les contraintes sont légères. Cotation n’est pas continue
mais par un fixing à 15h.

§4. Le MF secondaire, et la négociation des titres émis.

Marché 2aire = marché de l’occasion où se négo des titres déjà émis. Chaque jour, titres
font l’objet d’une réévaluation en fct de l’O et de la D. 2 types de règlement sur ce marché :

§ Le règlement au comptant

§ Le règlement différé

a) La cotation

Cotation (méthode de fixation des cours) prenait à l’origine une forme orale, puis écrite,
puis informatique.

Historiquement : cotation = criée autour d’un agent de change → rôle commissaire-priseur


lors d’une vente aux enchères, criait le cours du titre la veille et intervenant criaient leur O.
Si elle paraît sup/inf à la D, l’agent les rééquilibraient. Ct la corbeille. Existe encore sur le
marché de l’art et des poissons, mais a disparu en 1992 pr les actions.

Donc cotation écrite : agent de change rassembles ordres écrits d’achats et de ventes et
dressait un tableau des qtés offertes et demandées pr les différents px, pr déterminer px
d’éq = le fixing.

Depuis 1986 : calcul informatique a remplacé tt cela, par une cotation continue des ordres
d’achat et de vente. Donc cours évolue en fct des ordres d’achat et de vente arrivant, sans
fixing, comme sur un marché concurrentiel.

Chaque marché a son grand indice boursier (Dow Jones, fondateurs du Wall Street
Journal).

Le CAC 40 : abrév de cotation des actions en continu pr 40 premières valeurs des actions fi
de Paris. On prend les 40 plus gds ent et on compose l’indice → pas stable car en 30 ans, on
a eu une centaine de stés différentes ds le CAC40, une quinzaine n’en sont jamais sorties.
Une ouverture au K des ent publiques les ont fait entrer ds le CAC40 mais EDF en est sortie
car sa capitalisation était insuffisante (que 15% de son capital ouvert).

En 20 ans, le CAC40 a bcp varié (6000 pts déjà atteints en 2001, puis chutes très
importantes pendant les crises).

b) Le règlement au comptant
Lorsqu’un investisseur s’adresse au marché au comptant la livraison et le paiement des
titres s’effectue immédiatement. L’investissement sur ce type de marché demande disposer
d’actifs né et des sommes en csq

c) Le règlement différé : le SRD (service de règlement différé)

Pr ent les + capitalisées (130 valeurs fr dont les marchés sont les + liquides, les vol traités
sont csq).
Valeurs peuvent être achetées au comptant, mais aussi au SRD. Permet d’acheter des
actions à découvert, donc sans avoir la totalité des fonds (juste au moins 20%). Mais peut
aussi vendre à découvert (vendre titres que l’on n’a pas). Paiement et livraison sont
reportés au dernier jour de la liquidation (5 jours de bourse avant la fin du mois calendaire).

Cours du titre = celui du moment où décision d’achat est prise. Opérations se dénouent 1x
par mois au moment de liquidation sauf si opérateur souhaite avec l’accord de l’autre en
payant des frais de report.

Cours effectif au moment de l’opération peut être différent de celui où l’opération se


dénoue → marché extrêmement spéculatif : celui qui achète à découvert compte sur une
hausse de l’action pr obtenir un bénéfice. Intermédiaire fi lui facture des frais en lui
avançant les sommes de la transaction (courtage).

d) Les OPA et les OPE

O publiques d’achat et d’échange se produisent lorsque K d’une ent est sous-évalué. Autre
ent essaie d’acquérir sur marché suffi de titres de cette ent pr en prendre le contrôle. OPA
et OPE permettent fusions et acquisitions d’ent = qqch d’inséparable des restructurations
industrielles.
Commencent par décla pub faite par une pers physique ou morale s’engageant à acheter
ou échanger à certaines conditions de px et de déla tt ou partie des titres d’une sté →
procédure anglo-saxonne introduite fin des 1970’ en Fr. Elle a connu un dév rapide.

Opération → aspect conflictuel car 2 équipes dirigeantes s’opposent. Peuvent être


inamicales, ent ont souvent essayé de se protéger contre ces OPA et OPE. Ex : loi Florange
(dispositif anti-OPA). Il y a aussi des actionnaires amicaux qui tentent de verrouiller le K de
l’ent et de la protéger contre ces opérations.

II. Le marché des changes

Variations tx de change introduisent une incertitude pr agents éco quant à la valeur de leur
dette ou créance à une certaine échéance. Augmentent risque sur l’échange inter → donc
des tech de couverture contre ces risques.

On peut le faire supporter par un spéculateur, qui va estimer et assumer ce risque.

§1. La cotation

Le tx de change dépend de l’O et de la D d’une monnaie.


Sur marché des changes : aussi fixing (moment de la journée où donne la cotation officielle
qui parait au JO). Sert à la clientèle des bqs sans accès au MC.
Ne donne presque jamais lieu à un échange physique (manuel) des monnaies bien souvent c
scriptural (virements entre comptes bancaires).

Bqs sont rémunérés pr service rendu (frais de change). Selon l’unité de compte, tx de
change nominal est calculé soit :

§ Cotation au certain. Unité locale en devise étrangères : 1€ = 1.1$ américain

§ Cotation à l’incertain. Unité étrangère en monnaie locale : 1$ = 0.9€

Circulation sur le MC = très rapide se rapproche de la CPP. Garantit l’homogénéité des tx de


change. Différentiels entre place fi durent pas car opérations d’arbitrage de ceux qui
l’achète là où elle est moins chère pr la revendre, homogénéise vite le marché.

§2. Le marché au comptant

S’effectue au cours en vigueur au moment de la transaction : paiement intervient tt de


suite ou ds les 24h. Un touriste à l’étranger fait une opération au comptant en convertissant
sa monnaie. Les règlements entre bqs se font par jeux d’écriture, mais c’est équivalent.

Ttes opérations avec des devises inclut un risque de change des monnaies. Variation
engendre soit un gain soit une perte. Risque = aussi lié à la position de change (montant
financier sur lequel la transaction porte). Position correspond à créances – dettes en devise.
Créances = avoirs qui sont additionnés aux devises à recevoir et dettes = devises à verser.
3 situations poss :

o Créances et dettes s’équilibrent : si cours devise augmente → gain de change sur


créances et une perte sur dettes. Mais gains compensent pertes. Position de change est
éq ou fermée.

o Créances sont sup aux dettes : si augmentation cours → fav car gains de change > aux
pertes mais ça s’inverse en cas de chute des cours. Position inclut risque de change.
Position de change est ouverte et longue.

o Créances sont inf aux dettes : cette position inclut aussi un risque de change selon
l’évol des cours. La position est ouverte et courte.

L’opération de couverture contre le risque de change consiste à fermer la position de


change, alors que la spéculation consiste à ouvrir la position de change.

5 tech de couverture existent contre le risque de change :

o Couverture au comptant: 1ère sol : acheter des ajd des dollars sur lesquelles elle est
sûre → annuler risque de change donc gain de l’opération est l’assu. Mais assurance =
coût : ent doit immobiliser des Kaux pendant 90 jours. Si a liquidités suffisantes = coût
d’opportunité . 2ème sol : emprunte somme né à acheter les devises, coût est augmenté
de l’intérêt versé sur l’emprunt. L’opération de couverture est justifiée si :

o L’achat sur le marché à terme par les bqs


o L’achat de « futures » sur le marché boursier
o L’achat d’options sur devises
o L’achat de devises de gré à gré

III. Le marché des produits dérivés

Marché réunit marchés réglementés et marchés de gré-à-gré sur lesquels se prêtent des
pdts financiers dérivés d’autres: des actions, des obli d’état, des intérêts → très spéculatifs.

§1. Les marchés réglementés

Négo des contrats à terme (permettant de fixer ajd px d’un pdt vendu plus tard). Adossés à
des actifs fi, à des actions ou obli à devises ou mat 1ères, le sous-jacent.
Marchés dotés d’une ch de compensation régule et vérifie régularité des opérations. C
l’AMF en Fr qui veille à cela. Ppaux marchés réglementés = MATIF (marché à terme
d’instruments financiers) et MONEP (des options négo de Paris).

a) Le MATIF

Marché de Chicago qui a le 1er utilisé des tech venant du commerce avec mat 1ères sur les
opé fin. MATIF de 1979 assure contre variations valeurs mobilières, devises, tx d’i, indices
boursiers etc.
Ppe des marchés à terme des mat 1ères = faire endosser risque à un tiers (spéculateur) qui
découle des fluctuations des cours des pdts, pour décharger le producteur de ce risque.
Producteurs agricole peuvent vendre leur récolte à l’avance et donc px stable. Acheteurs
assument le risque de la fluctuation, donc les gains et les pertes en cas de fluctuation.

Marchés = très spéculatifs où contrats (lots de marchandises) s’échangent de la même


manière que titres. Poss de vendre à découvert sur ces marchés, de vendre sans posséder
de marchandise ou en ayant une petite mise de fonds seulement.

Professionnels du MF ont voulu traiter comme des marchandises tt ce qui est soumis à
spéculation, d’où le dév de marché à résultats aléatoires.

b) Le marché à terme sur devises

Fonctionne comme le marché à terme sur actions et obli : achat et vente de devises se font
au px en vigueur à la négo, même si transaction se fait au terme fixé par contrat.
Monnaies les + utilisées sont cotées au comptant, et ce sur chaque terme.

Tx à terme peut être égale au tx au comptant (monnaie à parité) ou être sup au tx au


comptant (tx à terme faut prime ou il existe un report). Si tx à terme inf au tx au
comptant, le cours est en perte (ou en déport).
Comme pr couverture au comptant, sur marchés, opérateurs se couvrent contre risques de
change en choisissant des contrats.

Exemple : Couverture = absolument l’inverse de spéculation : ent qui achète ou vend à


terme ne fait pas d’opération spéculative, mais né à survie en protégeant son résultat
contre les variations des monnaies.

c) Le marché des contrats à terme (des « futures »)

Marché concurrent du marché à terme, géré par bqs. Ppaux intermédiaires fi offrent des
contrats standardisés. Donc pr chaque devise, montant unique que l’on peut acheter ou
vendre. A l’inverse de ce qui se passe pr bqs, choses peuvent s’inverser : on peut changer de
position et conclure un nouvel accord en sens inverse. Ds le cas de l’ent qui doit verser des $
à 90 jours :

d) Les marchés d’option sur devise

Option = d'acheter ou de vendre des devises à un tx et à une date convenue. N’est pas une
obli et l’opération ne sera réalisée que sur choix de l’acheteur. Qu’il dénoue son option ou
non, une prime sera définitivement acquise au vendeur.

Poss d’acheter option d’achat (un call) ou de vente (un put). Achat d’un call/put donne dt
(pas l’obli) d’acheter/de vendre à échéance du contrat une certaine qté de devise à un cours
fixé ajd. Élargit poss de l’acheteur et offre même couverture du risque de change et laisse
l’opérateur libre d’exécuter ou non le contrat à échéance.

§2. Les marchés de gré-à-gré

Les marchés de gré à gré (aussi appelés marchés Over-the-Counter, OTC Markets ou Pink
Sheets) sont des marchés où se vendent et s'achètent des titres de petites sociétés qui sont
généralement peu négociés (peu liquides). Les transactions se font directement entre le
vendeur et l'acheteur. Contrats sur mesure → difficultés = trouver une autre partie (ds la
même situation, qui soit intéressée), qui ne soit pas défaillante.

Marchés de gré à gré = rôles très impt lors crises par intermédiaire CDS (crédit default
swap): base = pdts pr s’assurer contre risque de non-remboursement d’obli. Puis devenu
pdts très spéculatifs qd eu des spéculateurs qui ont acheté ce type de pdts d’assu sans
avoir obli auxquelles ces pdts étaient adossées.

Pr rép aux difficultés sur les marchés de gré à gré (marché hétérogène, pas ch de
compensions donc pas visibilité et marchés pas règlementé). Après crise : choses ont été
mises en place au niveau des EU (Dodd-Franck Act 2010 : remis en q par Trump sur au
moins 2 pts avec ajd - de bqs placées sous surveillance FED et avec moins d’exigences de
Kaux propres) et niveau européen : règlementation EMIR à partir 2014 et directive MOF 2 :
1er janv 2018 à impose création ch de compensation à faciliter supervision par régulateurs et
meilleurs info pr traders.

2. Le financement inter
Syst fi inter : 2 compo ppales : pôle public organisé autour FMI et pôle privé structuré
autour bqs, des marchés inter de Kaux et autour certain nb d’investisseurs

2.1 le pôle public, le FMI


FMI = fondé en juill 1944 avec pr missions :

● Assurer un fonctionnement harmonieux du SMI (sortait période de dévaluations


compétitive qui avait poussé au nationalisme)
● Faciliter échanges inter
● Contribuer à un niveau élevé d’emploi, stabilité éco
● Faire reculer pauvreté.

FMI fonctionne comme coopérative inter : 190 pays : Pol gé et strat du FMI élaboré au sein
du conseil gouverneurs : réuni 1 fois par an et chaque état membre à 1 représentant : pas
de représentant unique de la ZE : difficulté pr les européens de peser ds cette institution.

Conseil gouverneurs qd ne se réunit pas → gestion courante assurée par conseil d’Admin =
compo de 24 membres dont 8 représentants permanents pr pays considérés comme plus
gros contributeurs financiers (All, Fr, RU… ; représentants → aux 16 gpes/circonscriptions).

1 directeur gé. Historiquement tjrs un accord tacite entre européen et EU : poste de DG du


FMI revient tradi à un européen (Kristalina Georgieva ajd) et présidence de la bq mondiale à
un Américain.

Comité monétaire et financier inter : organe consultatif du fonds : compo sur même
modèle que CA → instance impt au niveau inter car seule instance où sont représentés pays
en dev et en transition à côté gds pays.

Comité du dev : comité conjoint au FMI et bq mondiale chargé de formuler rqs en termes
de pol de dev.

FMI assure une assistance à ses états membres sous 2 formes :

● Conseils concernant pol éco


● Fi que fonds va mettre à dispo Etats membres dès qu’ils ont accepté programmes
d’ajustement

2.1.1 le capital du fonds et le pb de sa représentativité.

Essentiel ress dont FM dispose pr octroyer crédits = app qui sont des parts du K du FMI et
dts de votes rattachés à ces parts en K Parfois insuffisantes pr rép à ts besoins, FMI fait
appel ress empruntées

a/ Les quotes-parts

FMI fonctionne = cagnotte qui aide pays membres avec difficultés de trésorerie →
alimentée par ts États membres qui versent une quote-part → sorte de dt d’entrée qui est
versée à 75% en monnaie nat et 25% en dt de tirages spéciaux (DTS) ou ds des monnaies
qui compose ces DTS.
Quote-part déterminée en fct de la taille des éco des États membres (PIB), de son degré
d’ouverture (X/PIB), de ses réserves de change.
Quotes-parts = fonds propres du FMI qui vont lui permettre d’accorder des crédits.

Pr maintenir ce K du FMI ds une proportion cste avec échanges commerciaux, niveau de ces
quotes-parts = révisé ts les 5 ans.

En 1945, 40 pays fondateurs avaient versé 7,5 milliards de dollars de K. Ajd 14ème révision
entrée en vigueur en 2016 et qui a porté ce K à 650 milliards de dollars.

Gde participation des EU → donne dt de véto sur décisions impt. Poids pol européens = sans
rapport avec poids réel ds FMI.

Historiquement, mode de calcul quotes-parts donnait un poids très impt aux pays
fondateurs du FMI (Belgique devant Inde par ex). Sous-représentation pays émergents →
contestait donc de + en + le FMI et donc CA du FMI approuvé une réf : redistribution quotes-
parts entrée en vigueur en 2016

Ppales évol concernent augmentation quotes-parts → transfert de plus de 6% qui se fait en


direction pays sous-représentés.

Pays pauvres vu leur quotes-parts préservée. N’empêche pas tjrs actuellement les
émergent de contester.

b/ les emprunts

Grâce quotes-parts FMI dispose de ress fi qu’il peut prêter → Versées à 75% en monnaie
nat mais il y a des monnaies nat qui ne sont pas convertibles → pbs si une majo de pays
décident d’emprunter. FMI risque de se retrouver à cours de liquidité → FMI recourir
emprunts pr accroitre ress et pr pvr faire face à ce type de pb. Emprunts permettent au
fonds de disposer d’un peu plus de liquidité.

Soucis = recours aux emprunts risque de changer nature fonds en faisant ressembler d’av à
une bq. Pays membres décidé que FMI peut emprunter mais imposé un plafond à ces
emprunts : 60% de la valeur totale des quotes-parts pour pas FMI ne soit pas dénaturé

2.1.2 les facilités de crédits

Missions plus impt FMI = accorder crédits pr aider à résoudre difficultés ponctuelles.
Pr bcp de pays en dev, FMI ds contexte de crise = seule source de fi lorsque les marchés et
bq mondiales refusent d’octroyer prêts. Seule Institution à le faire car seule institution
inter à ne pas se fi sur marchés et donc fonds n’a pas du tt à veiller à ne pas dégrader
signature sur marchés avec trop de créances douteuses. FMI = rôle catalyseur. Lorsque FMI
prête un dollar cela génère environ 4 autres dollars grâce à cela.

FMI bcp prêter pays européens, participé à Troïka. États membres ont accès à pls types de
prêts de la part du FMI → facilités de crédits : choisir type de facilité qui va être accordé à
un pays en fct du type de pb auquel il est confronté : pbs de BP, incapacité d’accéder aux
marchés inter des Kaux et donc d’aller lever des fonds, né de procéder à l’ajustement de sa
pol éco. Interro sur soutenabilité dette à moyen terme. Pbs d’insolvabilité bqs.

● Pr les pays à faible Rev :


○ Facilité élargie de crédit : aider pays qui connaissent difficultés prolongées
de BP : ne peuvent être résolues que sur un horizon de moyen/LT. Pr obtenir
cette facilité, il faut que les pays répondent à des conditionnalités.
○ Facilité de crédit de confirmation : aider à ajuster la BP : à cause d’un choc
éco. Il y a aussi de la conditionnalité
○ Facilité de crédit rapide : aide utilisée de manière + souple ds éventail large
de circonstance (choc, pb sur évol de pdts de bases, conflits…). Il n’y a pas de
conditionnalité
● Pr les pays à Revenu intermédiaire :
○ Accords de confirmation : pol plus tradi du fonds : obj d’aider pays à
résoudre difficultés tempo de BP. Décaissements du FMI = subordonnés
réalisation de certains plans structurels qui doivent permettre de renouer
avec gds éqs.
○ Mécanisme élargi de crédit qui est destiné aux États membres qui
rencontrent difficultés structurelles de BP : need réf portant sur structure
éco. Accompagnement prolongé du fonds avec de la conditionnalité
○ Ligne de précaution et de liquidité : combine éléments de conditionnalité ex
ante et éléments ex post. Peut être attribuée sans qu’il n’y ait de besoins
réels qui apparaissent constitue sorte de provision pr cas où une difficulté
apparait
○ Ligne crédit modulable : s’applique à des pays qui ont des fdtaux qui
apparaissent comme très sains : aider des pays mais sans stigmatiser.
Décaissements ne vont pas être conditionnés. Pays aura bcp plus de
souplesse pr utiliser fonds comme bon lui semble (ex : Pologne).
○ Instrument de fi rapide : [même chose que la facilité rapide]. Adaptée pr
pays qui n’ont pas besoin de mettre en œuvre pol spécifique. Pas de
conditionnalité requis.

2.1.3 : les droits de tirages spéciaux DTS

Les DTS créés par FMI en 1969 pr soutenir syst parité fixe de Bretton Wood qui était en
plein crise.
Tt pays adhérent au syst devait disposer réserves (avoirs en or, devises largement acceptés)
→ lui permettait d’acheter de sa monnaie pr maintenir tx de change. PB = O inter de l’or et
du dollar = insuffisante pr permettre expansion commerce et permettre soutenir évol fi.
Communauté inter décidé créer un nouvel avoir mondial et l’a fait sous les auspices du FMI.

Peu de tps après, création DTS s’est effondrée. Mais l’expansion des marchés inter des Kaux
permis surtt aux gouv de pvr emprunter bcp + facilement. Cela a baissé le besoin en DTS
Valeur des DTS a été fixée initialement en 169 en réf à l’or (0,89 g d’or pr un DTS :
correspondait à 1 dollar). Après 1973 valeurs du DTS déterminé par rapport à un panier de
monnaie qui a évolué : Yuan 11%, Euro 31%, Yen 8%, Livre 8%, Dollars 42%)

DTS remplissent fct d’unité de compte mais aussi une créance virtuelle sur ttes monnaies
qui sont des monnaies librement utilisables.

FMI peut allouer DTS aux États membres en proportion quote-part respective.

2 sortes d’allocation :

● Allocations générales : correspondre à un besoin global pr compléter avoirs


existants: 3 allocations de ce type et une 4ème en cours de discussion.
● Allocations spéciales de DTS : effectué en 2009 pr pays qui avaient adhéré au FMI
après 1980. Ça a été fait surtt en direction pays en dev, de la Russie, des pays
d’Europe orientale…

Ces allocations ont porté le montant de ces avoirs en DTS à 204 milliards de DTS. Création
de DTS est l’équivalent d’une création de monnaie par une BC. Créance qui en ppe n’est pas
remboursée sauf si le fonds décide d’annuler les DTS qu’il a loué. Sont répartis en fct des
parts de K et lorsqu’un pays reçoit des DTS il peut :

● Détenir ds ses réserves officielles de change : aucun impact macroéco.


● Échanger contre une monnaie forte : permet de fi déficit de transaction courante :
expansion monétaire qui permet de stimuler la demande not
● Régler emprunts qu’il a souscrit auprès du fonds
● Prêter ces DTS à des pays plus pauvres.

2.1.4 les plans d’ajustement structurels du FMI

Pr bénéficier de certaines facilités il y avait un préalable qui était d’appliquer un plan


d’ajustement structurel du FMI. Plans visent en règle gé à rétablir l’éq de la BP. Tjrs
conditionnalité cad que mes aides sont versées à condition que les pays mettent en place
ces plans. On trouve ds ces plans :

● La révision de la pol bud : bien svt le fonds intervient ds pays où il y a d’impt déficit
publics. Qd on diminue ce déficit cela permet d’agir sur la balance courante. Forme
d’assainissement. Cela se fait par une diminution subventions not celles accordées
aux E publiques. Peut se faire aussi par une diminution des programmes d’I, du nb de
fonctionnaires…
● Liberté des px : pr économistes du fonds permet d’améliorer l’alloc des ress. Cette
liberté doit aussi toucher tx d’i.
● Resserrement pol moné. Contrepartie liberté des px. Faire apparaitre structure des
px correctes. Difficulté = entraîner tensions inflationnistes. FMI historiquement
considéré qu’il fallait combattre ce type de dérapage inflationniste et donc que
resserrement de la pol monétaire était là pr ça.
● Dévaluation de la monnaie : FMI constate svt que pays en difficulté étaient pays
dont la monnaie était surévaluée : majore px X et minore px M > contribue déficit
courant. Dévaluation = mesure de vérité des px parce que cela remet px au bon
niveau par rapport aux px pratiqués ds le RDM.

2 mesures sur les 4 qui ne peuvent pas être actionnées ds la zone euro.

Plans critiqués y compris par resp du FMI et bq mondiales (consensus de Washington) not
par Stiglitz qui disait que on a créé le FMI car on estimait que marchés fonctionnaient svt
mal et FMI est devenu le champion fanatique de l’hégémonie du marché. Reproche =
négliger coûts sociaux/pol des mesures réclamés des pays en q.

Fonds a bcp infléchi sa pol à partir de 2008 sous l’impulsion de l’éco en chef Olivier
Blanchard et de DSK. Impulsions de la pol du FMI à l’époque ont concerné pls direction.

● Souci plus net de maintenir filets de protections soc (ex de la Hongrie : fonds qui n’a
pas voulu des coupes ds la protection soc),
● Vol nouvelle de préserver certaines subventions.
● Acceptation nouvelle d’un contrôle de Kaux (comme la Malaisie ou l’Islande…).
● On a eu la mise en place de la ligne de crédit modulable
● Qqs Mea culpa sur not le poids des pol d’austérité sur la croiss: sur le Grèce par ex.

2.2 le pol privé : les marchés et les acteurs

S’organise autour bqs et autour not de certains investisseurs institutionnels et fonds divers
et variés

2.2.1 l’internationalisation de l’activité bancaire

Bqs bcp redéployées à l’inter depuis qqs décennies →départ : manière transfrontière. Par
la suite il y a eu de + en + une présence de bq à l’étranger. Internationalisation bqs constitue
des bqs pr les autorités moné du pays d’origines et d’accueils pr not le traitement du risque
et la pol monétaire.

Pls facteurs peuvent expliquer cette internationalisation de l’act bancaire :

● Importance des Kaux qu’il fallait recycler au niveau inter


● Saturation marchés nationaux ds pays dev : bancarisation totale de la pol donc les
bqs ont commencé à aller chercher ailleurs des occasions de profits
● Inter des éco qui a poussé Institutions bancaires à accompagner E et multinat ds
cette expansion qui s’est faite à l’inter
● Mise en place réglementation prudentielle contraignante ds les pays dev (Bâle I, II,
III) : incite à déplacer partie act ds lieux ou contraintes sont moins impt et où il y a de
nouvelles structures qui pouvaient porter leurs Investissment (SPV, SIV : sté créées
pr servir de structures de portage pr de la titrisation, des I risqué)
● Strat d’optimisation fiscales : faire apparaitre bénéfices ds pays où ils sont les moins
taxés. Travaux de l’OCDE qui montrent que bqs ont bcp de filiales domiciles ds
paradis fiscaux (près de 2000 filiales pour BNP donc 640 ds les paradis fiscaux).

Le fi inter comme fi nat met en relation emprunteurs, prêteurs et spéculateurs de


différents pays.
L’act bancaire inter concerne 3 types d’opé :

● Créances bancaires transfrontières : prêts bancaires accordés au niveau inter


● Émission de titres de dette sur marchés inter des Kaux
● Opérations sur marchés dérivés: sur marchés dérivés organisés ou sur marchés de
gré à gré.

Cette inter des bqs fav la croiss éco mais comporte aussi un certain nb de risques aussi bien
pr étab bancaire que pr autorités du pays d’origine et du pays d’accueil.

Bqs qui sont inter sont bqs plus difficiles à gérer et à organiser → complique tâche de la pol
moné et risque systémique.

2.2.2 les investisseurs

3 caté ces investisseurs qui ont un rôle impt ds cette inter du syst fi. Ds les faits cette scission
ce n’est pas aussi carré car il y a svt des liens assez complexes entre les différentes caté.

a/ les Investisseurs institutionnels

Bqs, fonds commun de pension…


Impt croiss → act relativement encadrée par autorité moné. Frontières entre eux ont svt
implosées : bqs vendent assu et assu font acts bancaires.

Aux EU : fonds de pensions = rôle considérable car syst retraite par capitalisation. UE pas
même impt.

b/ Les fonds spéculatifs/fonds activistes

Echappent à tt contrôle et ont svt une logique de CT. Ne rachètent pas E, se contentent de
prises de participation minimes mais suffisant pr infléchir strat de l’E l’idée de valoriser
cours actions pr les revendre.

Présents ds le K d’un certain nb de sté → certains marchés comme mat 1ères. Contribuent
bons fonctionnements marchés mais posent pb pr la stab fi, par leur mode de gestion E not
vis-à-vis salariés d’où tentatives récurrentes pr essayer réglementer type de fonds difficulté
étant qu’ils sont domiciliés ds paradis fiscaux.

c/ les fonds d’I

Bcp d’impt ds le SMI. Pls caté qui peuvent être distingués suivant les étapes de la vie de l’E
ds laquelle ils interviennent :

● Fonds de K risque : vont fi la création de l’E


● Fonds de K dev : soutiennent des E qui sont plus matures et souhaitent se dev sans
pr autant faire appel à la bourse ou sans emprunter auprès de la bq.
● Fonds de K investissement : interviennent ds cadre transmission E. Financer leur
acquisition par un emprunt (vente à découvert) et vont faire porter par l’E la dette et
vont rembourser cette dette en cédant certains actifs de l’E.
● Fonds souverains : propriétés des États : obj = faire fructifier recettes bud (le 1er au
monde est norvégien). Peuvent aussi venir d’excédents commerciaux. Existence
vient du 1er choc pétrolier mais commencé à parler fonds qd prises de participation
ds gpes emblématiques → montée de la Chine, Russie qui on fait redouté des choses

Fonds spéculatifs, d’I, sté créées par bqs participent à ce que le G20 et le conseil de la
stabilité fi appellent syst bancaire parallèle (le shadow banking system) → syst bancaire qui
intéresse bcp autorités de régulation car peut entrainer risque systémique car entretient
liens avec syst bancaire class mais syst parallèle n’était pas jusqu’à présent par tentatives
règlementations et mesures prudentielles.

3. le risque de crise systémique

Relations fi reposent sur la conf car chaque intermédiaire se fonde crédibilité du débiteur
pr lui accorder son concours. Cette conf est telle qu’elle pourra lui garantir sa créance ou
son titre lorsque ce débiteur va la céder sur marché. Cette solidarité créancière permet
d’allonger de manière indéfinie chaîne de transmissions titres financiers. Globalisation
financière alliait tts les gdes institutions fi du monde mais si on a un maillon qui se rompt, de
par les liens qu’il entretient avec les autres, c tte la bulle fi qui risque de s’effondrer : risque
système

3.1 les fondements du risque systémique

Crises en mat fi = récurrentes. Alimenter réflexion sur risque syst pr essayer comprendre
nature de ce risque. Mécanismes de propagations, différentes formes prises par ce risque et
modalités de transmission des crises financières à l’éco réelle.

3.1.1 la nature du risque systémique

Le risque syst est un macro risque. Implique l’ensemble d’une éco → tjrs choc initial puis
série de réactions en chaîne qui propagent réaction à chaque fi plus gde ce qui conduit à un
désordre généralisé.

Il y a 3 facteurs qui amplifient cette vulnérabilité des éco au risque système :

● Évol des tech qui font que infos sont dispo ds délais, qu’opérations gagnent en
vitesse, que coût diminue, IA autorise montages fi sophistiqué, trading à haute
fréquence à partir d’algo informatiques : effets amplifiés et cumulatifs. Cela amplifie
les transactions et les effets nocifs à la hausse comme à la baisse.
● Déréglementation, décloisonnement et désintermédiation (3D : vient de
Bourguinat). Ils se sont dev à partir des 80’s.
○ Dérèglementation gé au niveau des marché : efface les frontières entre ts les
intermédiaires financiers. Plus de séparations entre les bqs de dépôts et d’I.
○ Décloisonnement entre la bq et l’assu.
○ Désintermédiation : accéder à la ress épargne sans passer par bqs ou des
bourses : plateformes de crowdfunding
● Globalisation des marchés de Kaux : capacité de fi du monde vient rencontre besoins
de fi du monde. Proba accrue que ces marchés évoluent ds le même sens.
Crises sont de - en - contenues à une aire géo. On a des risques de transmissions très élevés
au RDM

3.1.2 la dynamique du risque systémique.

En éco il y a une opposition entre le risque et l’incertitude (Franck Knight).

Notion de risque = aléa probabilisable. Incertitude = situation où on ne peut mettre aucune


proba chiffré qd à la réalisation d’un risque.

Incertitude = au cœur des crises de la période récente. Nouvel agencement du SMI, inter +
forte, mutations réglementaires, innovation de + en + poussée au niveau des pdts →
engendre forte incertitude donc perte de repères, dilution contrôles et contrôles qui
existent sont de - en - opérants.

L’incertitude génère comportements qui peuvent fav encore plus risque que cela dégénère
en crise financière généralisée. Comportements qualifiés de comportements pathologiques
opérateurs (Aglietta) :

● Comportements = comportements d’imitation : imite les autres pr essayer de se


protéger des risques. Opérateurs vont essayer de voir l’évol d’un cours via l’opinion
moyenne des intervenants.
● Aveuglement au désastre : pas bonne perception de la situation macro. Bqs pr
essayer d’élargir leur part de marché vont augmenter crédits sans prêter attention à
la capacité de remboursement : comportement laxiste à pt de retournement et tt le
monde se rend compte qu’ils sont allés trop loin → durci sa pos en même tps : credit
crunch et à partir de là on provoque l’arrivée de la crise.
● Défiance généralisée : exacerbation de la pref pr liquidité : lorsque l’on commence à
avoir une suspicion sur solvabilité d’une bq, d’un titre… ts opérateurs se réfugient
en même tps ds la liquidité → phénomène à l’origine des paniques bancaires.

Comportements = irrationnels selon théo éco mais en mat fi est svt là. Alan Greenspan :
parler de l’exubérance irrationnelle des marchés : situation d’incertitude ds laquelle sont
marchés → explique irrationalité. Si on s’en tient à corpus éco standard, agents sont
rationnels bien informés, calculent séparés uns des autres : tout cela ne correspond pas au
marché fi.

3.3 l’origine et la forme du risque systémique

Risque systémique peut avoir 3 origines :

● Dérèglement px → apparition de bulles


● Dérèglement crédit bancaire : situation de surendettement puis d’effondrement du
crédit
● Mécanismes de paiements lorsqu’il y a eu une recherche excessive de liquidité

Risque prend appui à chaque fois sur un élément puis deviendra un risque systémique
lorsqu’il va se propager
a/ le risque de système qui est lié aux bulles spéculatives

Apparaissent avec dev d’un écart durable entre px de certains actifs et valeur fonda à
inflation qui affecte certains actifs → par ex actifs immobiliers.

Doctrine très floue en éco → concerne genèse et disparition bulle spéculative. Keynes en a
dit qqs mots, qqs éléments pr expliquer: lorsque on spécule il n’est pas né de se fonder sur
une véritable prévision mais suffit que de se préoccuper de la valeur que marché sous
l’influence de la psy de masse lui attribuera 3 mots ou un an plus tard et de devancer le gd
public. Marchés fi comportements mimétiques font que la D de ces titres est supérieure à
l’offre ce qui fait monter son cours.

Accès à ses titres se traduit alors effet richesse mais moment donné un pt de retournement
et lorsqu’il y a l’éclatement de cette bulle, il peut y avoir un effet d’appauvrissement tt aussi
impt

b/ le risque système lié au crédit

Minsky en 1986 a tenté de cerner lorsque l’on a un mode de fi sain → cas lorsque flux de
Rev de l’E permettent de couvrir engagements présents et futur. Ce n’est plus le cas
lorsque profits dégagés à chaque période ne permettent plus de payer le capital et les
intérêts. Fi devient spéculatif → vulnérable au mvt des marchés financiers et hausse des tx
d’intérets.

Passage d’un fi sain à un fi = paradoxe de la tranquillité. Ds phase croiss → certain laxisme


qui intervient ds l’attribution crédits, gestion du risque se relâche. Concu entre bqs accentue
cela car veulent fi le + de projet poss. « L’argent facile est la cause du surendettement »
Fischer. Ds un 1er tps tt se passe bien. Actifs voient px augmenter et gens continuent à
s’enrichir mais il y a de + en + de fragilité. À un moment il y a un évent déclencheur. Peut y
avoir un retournement très violent avec relèvement brutal des taux d’intérêt avec un
rationnement du crédit à crise.

c/ le risque système lié au mécanisme de paiement

Peut déclencher crise soit pcq agents vont ts se précipiter pr convertir leurs dépôts en
espèces soit il y a un arrêt du paiement entre bqs.
Ruée sur dépôts (bank run) : bqs utilisent une partie de leurs ress liquides pr fi emplois qui
sont illiquides → bqs ne disposent pas de liquidité suffisantes pr faire face aux retraits d’une
part impt de leur clientèle. Qd cela se pdt, bqs sont ds l’incapacité à réaliser ce type
d’opération, doivent liquider une partir de leur actifs à baisse des px à ventes à px bradés
(Panique de la bq de Law ; Northern Rock…) → théo anticipations auto-réalisatrices. Crainte
de l’insolvabilité de leurs bqs à vol de retirer les dépôts à si tt le monde fait ça à faillite.

Il faut distinguer 2 choses :

● Situations d’illiquidité : bq qui de manière ponctuelle manque de liquidité pr faire


face aux retraits de ses clients mais n’est pas insolvable il faut simplement qu’elle
convertisse qqch quelle possède en qqch chose de plus liquide.
● Situations d’insolvabilité : ne pas pvr assurer ses dettes.
Q du rôle du prêteur en dernier ressort (PDR) : savoir si bq confronté à cette ruée va être
aidée ou non par entité. Si est aidée → franchira ce mauvais cap et pourra faire face à ttes
ses échéances en n'entraînera pas de catastrophe.

Risque de paiement : règlements entre bqs s’effectuent ds ch de compensation → suppose


de la conf car pas simultanéité entre la remise du paiement et sa contrepartie → risque
d’exposition impt : si une bq est mise en faillite ttes ses positions débitrices qu’elle a
accumulées sont passées par perte et profit et cela peut entraîner des difficultés vis-à-vis
des autres bqs.
L’intervention du PDR est souhaitable pour éviter ce type de faillite en chaîne.

3.2 la prévention du risque systémique.

Intérêt public est bien = d’éviter graves csqs de ces risques systémiques.

3.2.1 les orga inter chargées de la surveillance

On a cinq Institutions qui veillent au niveau inter au bon fonctionnement du syst financier :

● FMI : préserver stabilité des changes, corriger déséq des BP


● Bq des règlements inter (BRI : BC des BC : créée en 1930. Gardienne de la stab fi,
assure coopération entre BC et prépare règles prudentielles) et comité de Bâle (créé
en 1975 : 27 États > mission ppale = renforcé la sécu et la fiabilité du syst fi et de le
faire par l’étab de standards minimaux en mat de contrôles).
● G20 : concertation éco inter avec participation d’un certain nb d’émergents. Couvre
les ppaux acteurs éco au niveau inter. Le G20 va réaliser un certain de préconisations
● Conseil de la stabilité fi (créé par le G20) rassemble les autorités monétaires et ts les
régulateurs des places fi de 26 pays. Siège aussi FMI et bq mondiale. Coordonne
actions de supervision et de surveillance des autorités
● MES créé en 2012 : mode de fonctionnement proche de celui du FMI mais orienté
sur la ZE
● Agences de notations (Moody’s, Standard & Poors, Fitch) : analyse risques de crédits
pays, E, pdts fi, CT… → exercent missions de SP car vont vérifier comptes, certifier,
réduire asy d’info. Mais elles n’ont pas attributs d’un SP, peuvent avoir des liens
étroits avec certains clients.

Crise fi a mis en évidence besoin d’une meilleure supervision des Institutions fi qui sont de
+ en + impliquées ds des acts transfrontières.

Niveau européen : crise révélé carences de cette surveillance prudentielle. Depuis le 1er janv
2011 on a 2 instances qui supervisent cette fct :

● Comité européen du risque systémique : chargé d’identifier vulnérabilités


particulières : formations bulles, effets leviers excessifs, aléa moral... et déf
exigences prudentielles : relèvement des fonds propres, impose certains ratios des
prêts par rapport aux dépôts, Rev… Il a été très actif avant la crise actuelle.
● Autorité européenne de supervision : coiffe autorités suivantes qui elles-mêmes
coiffent les autorités nationales :
○ Autorité bancaire européenne
○ Autorité européenne des assu et des pensions pros
○ Autorité européenne des marchés fi
○ Mécanisme de supervision unique : dépend de l’union bancaire. Sous resp
BCE. Surveille les 123 bq de la ZE qui ont été identifiés comme des bqs à
risques systémiques.

3.2.2 Le prêteur en dernier ressort

Idée d’un PDR assez ancien. Repose moins sur une construction économistes que sur
pratique des marchés. La 1ère à avoir exercer ces fcts est la bq d’Angleterre dès le 18 ème
siècle alors que les 1ers théoriciens n’apparaissent qu’au 19 ème avec Bagehot. D’après la
règle de Bagehot pr éviter enchainements dévastateurs, suffit de prêter librement et en
urgence tt ce dont agents ont besoin.

Intervention du PDR (Prêteur en dernier ressort) = exorbitante. Viole règles de la concu →


acte hors marché. Cette fct de PDR ne peut pas être assurée par un agent qui veut faire du
profit. Ne peut être assurée que par un agent délié de ce type d’obli et qui veut proposer
forme de biens publics qui concerne la stabilité financière. Ce ne peut être qu’un
investissement publique

Ds la doctrine tradi → seules bqs saines devaient être secourues contre des garanties et des
tx de pénalisations. Conception tradi évolué vers doctrine du Too Big To Fail : établissement
trop gros pr faire faillites.

Intervention du PDR concerne ttes interventions sur marchés fi et cette doctrine n’est pas
sans présenter de risques. Il y a un 1er risque d’aléa moral. Si PDR intervient
immédiatement de façon automatique cela peut inciter à ne pas être rigoureux ds gestion
de risques car bqs savent qu’il est impossible de les laisser faire faillite et cela contribue à
fragiliser l’ensemble du syst fi. Il y a aussi un risque quant au bon px d’achat actifs : px
bradé et vente qui ne correspond pas au px des actifs.
Il faut savoir quel est le bon niveau d’intervention du PDR : national ? européen ? Il
semblerait que le bon niveau c’est l’Eurosyst au vu des nbeux liens qui existent. FMI aussi
sur le plan inter assure qq peu cette tâche.

3.2.3 les réglementations

PDR intervient en dernier recours. Essayer de traiter ce risque préventivement : accroître la


sécurité.
Règlementation structures marchés vise à aménager conditions de la concu sur marchés,
voir quelles sont conditions d’entrée sont remplies, voir s’il y a bien séparation entre les
différentes acts, éviter les dérives spéculatives…

Glass Steagall Act de 1933 séparait entre la partie bq dépôt et la partie bq d’I. Abrogé en
1990. Il est revenu avec le Dodd-Frank Act en 2010 et a été révisé sous la présidence de
Trump.
Même chose au RU avec la réforme Vikers après 2011 avec not sanctions sur ppes qui
accentuerait gdes manipulations.
Ds l’EU il y a eu la réforme fin adopté par la commission et Michel Barnier.
Règlementation des comportements bqs (Accords de Bâles III) : essayer de faire adopter
attitude prudente. En mat de crédits elles obligent bqs à respecter certains ratios pour
éviter effets de leviers, mieux encadrer la titrisation…
Réglementations concernant le dépôt : mécanismes d’assu sur dépôts mis en place au
niveau européen. Assure une garantie de couverture aux déposants.

3.2.4 la pol monétaire

Pol moné = dernier étage de la prévention du risque systémique. Actuellement on a des pol
monétaires très proactives qui jouent leur rôle pour essayer d’éviter ce type de risques.

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