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Évaluation du temps de prise initial du béton frais

Papier de conférence· Janvier 2013

CITATIONS LECTURE

8 14 943

4 auteurs, y compris:

Ruwanika Piyasena Thisara Prémérathné

Université de technologie du Queensland Université de Moratuwa

3PUBLICATIONS18CITATIONS 1PUBLICATION8CITATIONS

VOIR PROFIL VOIR PROFIL

Anura Nanayakkara
Université de Moratuwa

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NATIONALEINGÉNIERIECCONFÉRENCE2013, 19 ÈME ERU SCOLYMÈRE, FACULTÉ DEEINGÉNIERIE, UNIVERSITÉ DEMORATUWA, SRILANKA

Évaluation du temps de prise initial du béton frais

RRC Piyasena, PATS Premerathne, BTD Perera, SMA Nanayakkara

Abstrait
Selon la norme ASTM 403C, le temps de prise initial du béton est mesuré sur la base de la résistance à la pénétration du mortier tamisé à partir du
béton et il est considéré comme le temps nécessaire pour atteindre une résistance à la pénétration de 3,5 MPa, ce qui est une valeur arbitraire.
L'objectif principal de cette recherche est de trouver une méthode d'essai permettant d'obtenir une valeur de temps de prise initiale réaliste afin
de planifier la mise en place du béton pour éviter la formation de joints froids pouvant affecter les performances de la structure.

Les propriétés mécaniques (résistance à la traction et au cisaillement) d'un joint froid spécialement réalisé ont été évaluées en testant des cubes de béton
coulés en deux couches avec des délais différents entre la mise en place du béton dans les deux couches. Le point de changement de chaque paramètre de
résistance par rapport au décalage temporel a été identifié et la plage de temps correspondante a été identifiée comme plage de temps de réglage initial. Un
test standard de résistance à la pénétration a également été effectué et, grâce à l'utilisation d'un graphique de résistance à la pénétration en fonction du
temps écoulé, la valeur de résistance à la pénétration correspondante a également été identifiée.

Bien que cette nouvelle méthode soit efficace pour identifier le temps de prise initial du béton, elle n'est pas possible de l'utiliser comme essai sur le terrain
car il s'agit d'un essai long et compliqué. Par conséquent, une tentative a été faite pour introduire une méthode simple d’essai sur le terrain.

La vitesse d'impulsion ultrasonique est utilisée pour mesurer les propriétés du béton durci, car la vitesse d'impulsion d'un échantillon de béton
dépend de son module élastique et de sa densité. Étant donné que les propriétés du béton frais, telles que le module élastique, changent avec le
temps, la vitesse de l'impulsion ultrasonore a été utilisée pour surveiller l'évolution de la rigidité du béton frais avec le temps.

Sur la base des résultats des investigations expérimentales, il a été constaté que le temps de prise initial du béton le plus réaliste
est le temps de début de la résistance à la pénétration du mortier mesuré lors de l'essai de pénétration standard. Cela a été
vérifié par un simple test qualitatif sur le terrain où le temps de prise initial est considéré comme le dernier moment auquel un
tisonnier vibrant peut être inséré dans le béton et retiré sans laisser de trace significative.

1. Introduction
La prise du béton est identifiée comme la transition du
béton frais de la phase liquide à la phase solide. Il est
important d'identifier ce changement de phase pour planifier
le transport et la mise en place du béton.
La pratique actuelle consistant à déterminer le temps de prise
initial du béton est basée sur la norme ASTM C 403[1]. Selon cette
norme, le temps de prise initial est identifié sur la base de la
résistance à la pénétration mesurée sur du mortier tamisé à partir
d'un mélange de béton et il est défini comme le temps nécessaire
pour atteindre une résistance à la pénétration de 3,5 MPa (voir
Figure 1- Résistance à la pénétration en fonction du temps écoulé [1]
Figure 1). Cette valeur spécifiée de résistance à la pénétration est
une valeur arbitraire et le temps de prise initial mesuré sur la base La situation pratique liée au retard dans la mise en place du béton
de cette définition ne semble pas réaliste (soit environ 4 heures au-delà du temps de prise initial est la formation de joints froids.
pour un béton sans retardateur de prise – Figures 17) car en Les joints froids se forment lorsque le temps écoulé entre la mise
pratique, le béton prend plus rapidement que ce temps. L’objectif en place de deux couches consécutives de béton dépasse le temps
principal de cette recherche est donc d’identifier une méthode de prise initial du béton frais. Le joint froid est un joint faible qui
d’essai permettant d’obtenir une valeur réaliste du temps de prise peut affecter les propriétés mécaniques telles que la résistance au
initial du béton. cisaillement et la résistance à la traction du béton au niveau du
joint.

Auteurs- Département de génie civil, Université de L'essai de traction par fractionnement est la méthode d'essai
Moratuwa actuellement disponible pour vérifier la résistance à la traction du
E-mails-(ruwanika.piyasena@gmail.com , béton. L'essai est effectué à l'aide d'une éprouvette cylindrique en
thisara7787@gmail.com ,btdarshi@yahoo.com , béton et en appliquant une force de compression diamétrale sur toute
sman@uom.lk ) la longueur du cylindre jusqu'à la rupture. Cette méthode de test a été
légèrement modifiée pour l'étude des joints froids par des chercheurs
précédents [2] compte tenu de la difficulté de coulée.

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des éprouvettes cylindriques en béton avec joint froid.
L'éprouvette modifiée est un cube de béton comportant deux
rainures aux deux extrémités du joint froid. Ces rainures ont été
créées à l'aide du coffrage illustré à la figure 2. En insérant des
angles en « L » dans les rainures, une charge en lame de couteau
peut être appliquée le long de la pointe de la rainure, comme
illustré à la figure 3, à l'aide d'une machine d'essai de
compression. Cette disposition de chargement entraînera une
rupture par rupture de traction de l'éprouvette.
Figure 2- Disposition du coffrage et essai de traction
spécimen [2]
Figure 3- Application de la charge de traction
essai de résistance
Il n’existe pas de méthode d’essai standard pour déterminer la résistance au
cisaillement au niveau d’un joint froid dans le béton. Cependant, des
méthodes d'essai ont été développées pour évaluer l'effet d'une nouvelle
couche sur une couche de béton plus ancienne. Dans la méthode d'essai
développée par Ray et al [3], une éprouvette symétrique de type « papillon
double coin » a été utilisée avec des encoches autour de la périphérie de
l'interface (voir Figure 4). Il s'agissait de donner l'action de cisaillement au
niveau du joint lors de l'application d'une charge verticale.
Figure 4- Spécimen de papillon à double coin [2]
Cet appareil a été légèrement modifié par les chercheurs précédents pour
évaluer la résistance au cisaillement au niveau d'un joint froid [2]. Dans les
recherches précédentes, des cubes ont été coulés avec des délais différents
entre la mise en place de deux couches de béton, puis leur résistance au
cisaillement a été vérifiée. Comme le montre la figure 5, la charge verticale
appliquée provoque une rupture par cisaillement au niveau du joint en
raison de la disposition de l'application de la charge.
48
Figure 5- Application de la charge lors de l'essai de résistance au cisaillement [2]
Selon la littérature [2], la résistance à la traction et au cisaillement varie
considérablement entre les joints froids qui peuvent être formés en raison
d'un retard excessif (c'est-à-dire au-delà du temps de prise initial) dans la
mise en place du béton entre deux couches de béton consécutives. Par
conséquent, pour évaluer le temps de prise initial du béton, des essais sur
les propriétés des joints froids (c'est-à-dire résistance à la traction et
résistance au cisaillement) ont été sélectionnés.
La vitesse d'impulsion ultrasonique est largement utilisée pour
mesurer les propriétés du béton durci, car la vitesse d'impulsion d'un
échantillon de béton dépend de son module élastique et de sa densité.
Normalement, l’utilisation de cette méthode pour déterminer les
propriétés du béton frais est rare. Cependant, il est possible d'utiliser
cette méthode pour détecter le changement des propriétés du béton
frais telles que le module élastique avec le temps.
Valič [4] a présenté un nouvel appareil, une méthode et quelques
exemples d'application pour surveiller le processus d'hydratation
des matériaux cimentaires par la méthode de réflexion des ondes
ultrasonores à écho d'impulsion. Reinhardt [5] a évalué les
changements dans les propriétés des matériaux associés au
vieillissement du béton en utilisant la vitesse des ondes élastiques,
l'énergie et la distribution de fréquence des ondes obtenues. La
méthode de transmission d’ondes ultrasonores a été utilisée dans
ces études. Les chercheurs ont également proposé des méthodes
basées sur des mesures de transmission d'ondes ultrasonores
pour identifier les temps caractéristiques d'hydratation du ciment.
L'appareil représenté sur la figure 6 a été utilisé comme conteneur
pour les expériences de Chotard [6]. Selon Chotard [6], des points
de transition importants dans la courbe de vitesse des impulsions
ultrasoniques (UPV) peuvent être déterminés aux intersections de
trois lignes droites tangentes à la courbe (voir Figure 6). La plage
qu'ils ont considérée dans le graphique présenté à la figure 6
concerne le temps de prise final. Un système de surveillance par
ultrasons a été utilisé avec succès pour mesurer l'UPV du mortier
et du béton immédiatement après le mélange. Cette méthode a
démontré un grand avantage pratique par rapport à la méthode
conventionnelle de résistance à la pénétration car elle pouvait être
réalisée directement sur du béton plutôt que sur du mortier
tamisé.
NATIONALEINGÉNIERIECCONFÉRENCE2013, 19
IST = Temps de prise initial
Figure 6- Appareil pour déterminer le temps de prise final de
Graphique HPC et UPV par rapport au temps retardé [7]
Par conséquent, il a été décidé dans cette recherche de
surveiller l’évolution de la rigidité du béton frais avec le
temps et ainsi de mesurer le temps de prise initial du
béton frais. .
Étant donné que ces méthodes ne sont pas réalisables dans les
conditions du site, un essai qualitatif sur le terrain pour déterminer le
temps de prise initial dans les conditions du site est également étudié.
Les objectifs généraux de cette recherche peuvent être résumés comme le
montre la figure 7.
IST
mécanique
Qualitatif
propriétés à
essai sur le terrain
joints froids
Tondre Traction
essai de résistance essai de résistance
IST = Temps de prise initial
Figure 7- Objectif global de la recherche
2. Méthodologie
2.1 Matériaux et proportions de mélange
Un béton de grade 30 avec une ouvrabilité raisonnable (plage
d'affaissement de 60 mm à 180 mm) a été sélectionné pour cette étude.
Afin d’éliminer les effets de la variation de l’humidité, des granulats fins
et des granulats grossiers ont été utilisés à l’état sec. La conception du
mélange a été réalisée selon la méthode de conception du mélange
BRE (DoE) [8]. Une analyse par tamisage a été effectuée pour les
granulats fins et il a été constaté que le pourcentage de granulats fins
passant à travers 600 µm est de 44 % et que la proportion de granulats
fins est donc obtenue à 42 % du contenu total des agrégats. La
proportion du mélange pour la qualité de béton sélectionnée est
donnée dans le tableau 1.
ÈME ERU SCOLYMÈRE, FACULTÉ DEEINGÉNIERIE, UNIVERSITÉ DEMORATUWA, SRILANKA
Tableau 1- Proportion du mélange de béton
Qualité du béton 30
Rapport eau-ciment 0,54
Ciment (kg/m3) 380
Granulats fins (kg/m3) 763
Gros granulats (kg/m3) 1053
Eau (kg/m3) 205
2.2 Évaluation des propriétés mécaniques aux joints froids
Essai de résistance à la traction
La méthode expérimentale utilisée dans l'étude des joints froids
par Jatheeshan et al. [2] a été utilisé. L'éprouvette est un cube de
béton comportant deux rainures aux deux extrémités du joint
froid. Ces rainures ont été formées à l'aide du coffrage illustré à la
figure 8.
Ultra-sonique
Impulsion
essai de vitesse
Figure 8- Formez un agencement de travail et coulez des cubes pour
essai de traction
Les cubes ont été coulés avec un joint à mi-profondeur entre les
extrémités des rainures. La figure 9 montre les étapes de préparation
de cubes avec joints froids. La mise en place de la nouvelle couche a été
retardée jusqu'à cinq heures avec des intervalles d'une heure. Trois
échantillons ont été utilisés pour chaque temps de retard.
Figure 9- Préparation des cubes pour l'essai de traction
Lors du moulage des cubes, une grande attention a été accordée à la
méthode de compactage. Une série d’expériences a été réalisée en
utilisant des cubes coulés sans faire vibrer deux couches ensemble.
Cela a été fait pour représenter le pire cas de mise en place du béton.
Le compactage a été effectué à l'aide d'un vibrateur tisonnier. Une
autre série de tests a été réalisée sur les cubes coulés en faisant vibrer
deux couches ensemble. Cela a été fait pour simuler les conditions
réelles du site. Pour cette série, une table vibrante
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a été utilisé pour compacter les deux couches de béton ensemble,

car lors d'essais préliminaires, il a été identifié que l'insertion d'un
vibrateur tisonnier dans une petite quantité de béton (cube de
béton) ne reflète pas l'effet réel de la vibration.

La résistance à la traction sur sept jours des cubes d'essai a été obtenue en
testant les cubes dans la machine d'essai de compression comme le montre
la figure 10. La charge de rupture a été mesurée pour chaque cube et la
variation de la résistance à la traction obtenue au niveau du joint avec le
temps écoulé de coulée du cube. deuxième couche.

Figure 12-Résistance à la pénétration standard

appareil

Progressivement et uniformément, une force verticale

Figure 10- Essai de traction à froid pendant sept jours
a été appliquée vers le bas jusqu'à ce que l'aiguille
pénètre dans le mortier jusqu'à une profondeur de 1
articulation

pouce toutes les 10 s. La lecture du comparateur à

Essai de résistance au cisaillement
cadran a ensuite été enregistrée. La lecture enregistrée
du comparateur à cadran a été convertie en force à
L'appareil utilisé pour l'évaluation de la résistance au cisaillement au niveau
l’aide d’un tableau d’étalonnage. La résistance à la
du joint froid par Jatheeshan et al. [2] a été utilisé. Les cubes ont été coulés
pénétration pertinente a ensuite été calculée en la
de la même manière que lors de l'essai de traction, mais sans rainures. La
divisant par la zone de contact de l'aiguille particulière.
charge verticale a été appliquée comme le montre la figure 11 et la variation
Le temps d’application de la force a été mesuré comme
de la résistance au cisaillement obtenue au niveau du joint froid avec le
le temps écoulé après le contact initial du ciment et de
temps écoulé de coulée de la deuxième couche.
l’eau. Enfin, le graphique de la résistance à la
pénétration en fonction du temps écoulé a été tracé et
le temps correspondant à la valeur de résistance à la
pénétration de 3,5 MPa (500 psi) a été obtenu. Il s'agit
du temps de prise initial du béton frais tel que défini
dans la spécification ASTM 403C.
2.4 Test de vitesse d'impulsion ultrasonique
Le béton fraîchement mélangé a été coulé dans un moule et
compacté. Des sondes du testeur de vitesse d'impulsion
Figure 11 – Test de résistance au cisaillement au niveau du joint froid ultrasonique ont été placées sur les deux côtés opposés du
conteneur rempli de béton frais (Figure 13). Les impulsions ont pu
2.3 Test de résistance à la pénétration
se propager à travers l'échantillon et le temps de transmission a
Lors du moulage des cubes pour vérifier les résistances au
été mesuré à un intervalle de temps régulier et les vitesses de
cisaillement et à la traction au niveau des joints, un test de
transmission correspondantes ont été calculées.
résistance à la pénétration a également été effectué
conformément aux spécifications ASTM 403C. Un échantillon
représentatif de mortier est obtenu en tamisant le mélange de
béton frais à l'aide d'un tamis de 4,75 mm. Trois conteneurs
(seau de dimensions 150 mm de hauteur et 150 mm de
diamètre) ont été remplis d'un mélange de mortier tamisé.
Ensuite, les récipients contenant le mortier ont été laissés
pendant plusieurs minutes en position inclinée et l'eau de
ressuage accumulée à la surface de chaque échantillon a été
éliminée à l'aide d'une pipette. Ensuite, une aiguille de taille
appropriée a été insérée dans le mortier, en fonction du degré
de prise du mortier. Au début, on utilisait une aiguille du plus
grand diamètre, puis des aiguilles de plus petit diamètre
étaient utilisées pour le raidissement du mortier. Figure 13- Test de vitesse d'impulsion ultrasonique

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2.5 Essai sur le terrain

Un conteneur cylindrique de 200 mm de profondeur

(Diamètre = 360 mm) a été rempli de béton frais et compacté. Essai de résistance au cisaillement

Le vibrateur Poker a été inséré à un rythme constant dans du

béton frais à des endroits pré-marqués à des intervalles
d'environ 10 minutes et a vibré pendant 10 secondes. Ensuite,
le porc vibrant a été lentement retiré et le moment le plus
précoce auquel le tisonnier laisse une trace sur la surface du
béton frais a été identifié (voir Figure 14). Cet essai peut être
réalisé sur des chantiers de construction sur un échantillon de
béton fraîchement gâché.

Figure 14-Test sur le terrain

3. Résultats et discussion
3.1 Évaluation des propriétés mécaniques aux joints froids

Essai de résistance à la traction

Figure 16- Résultats des essais de résistance au cisaillement et correspondants

résultats des tests de résistance à la pénétration

Les résultats des tests présentés sur les figures 15 et 16 correspondent à des
cubes coulés en faisant vibrer deux couches ensemble. D'après la figure 15,
on peut voir que le taux de changement de la résistance à la traction après
un délai d'une heure lors du coulage de la deuxième couche est significatif. Il
y a également une baisse de la résistance au cisaillement pendant ce laps de
temps (voir Figure 16). Ces résultats de tests indiquent que le temps de prise
initial est d'environ 1 heure.

Figure 17-Résultats des tests d'intrusion standard

Le temps de prise initial obtenu selon le test standard de

Figure 15-Résultats des tests de résistance à la traction et correspondants
résultats des tests de résistance à la pénétration
résistance à la pénétration (le temps correspond à une résistance à
la pénétration de 3,5MPa (500psi)) est de 235 minutes (3,9 heures).
Elle ne correspond pas à la plage de temps identifiée lors de l'essai
de traction et de cisaillement (soit 1 heure). Il est important de
noter que la résistance à la pénétration pendant cette période est
presque nulle (voir Figure 17).

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Test de vitesse d'impulsion ultrasonique
Figure 18-Résultats du test UPV
Selon la figure 18, la vitesse des impulsions ultrasonores atteint une
valeur constante après 80 minutes. Il pourrait être considéré comme le
point où l'ondulation de la vitesse a tendance à se saisir suite au
réglage. Par conséquent, selon cette méthode d’essai, il peut être
considéré comme le temps de prise initial du béton frais. Cette valeur
identifiée (80 minutes) est proche de la plage de temps identifiée
précédemment (basée sur la résistance à la traction et la résistance au
cisaillement au niveau des joints froids) pour le temps de prise initiale,
soit 1 heure.
Essai sur le terrain
Le test sur le terrain a permis d'identifier que le vibrateur tisonnier
laisse une trace significative après 75 minutes (voir Figure 19), ce
qui est proche de la période de temps donnée par le test de vitesse
d'impulsion ultrasonique. Le principal inconvénient de ce test est
que l'identification de la trace du tisonnier par observation est
fortement biaisée par le jugement personnel. La vitesse d'insertion
et de retrait du tisonnier peut également influencer le résultat
puisque cela se fait manuellement. Par conséquent, un
agencement amélioré est suggéré pour maintenir et insérer le
vibrateur tisonnier dans l'échantillon de béton, comme le montre
la figure 20.
Figure 19- Résultats des tests sur le terrain
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Figure 20 – Appareil d'essai sur le terrain suggéré
4. Conclusions
Sur la base des résultats des tests de l'enquête
expérimentale, on peut constater qu'il existe une
variation significative de la résistance à la traction et
au cisaillement à travers le joint (joint créé en
mélangeant deux couches ensemble) produit avec
un délai de plus d'une heure et il est principalement
dû à la formation de joints froids. Les joints froids se
forment lorsque le délai de pose de deux couches
consécutives de béton dépasse le temps de prise
initial du béton. Par conséquent, le temps de prise
initial du béton testé doit être de l’ordre d’une heure
après le malaxage du béton. La résistance à la
pénétration mesurée par l'essai standard de
résistance à la pénétration effectué pour le même
mélange de béton est approximativement nulle
pendant cette période.
La méthode de test de vitesse d'impulsion ultrasonique s'est
avérée efficace pour surveiller le durcissement du béton frais sans
le répartir comme dans le test de pénétration standard. En
fonction de la variation de l'UPV dans le temps, il est possible
d'identifier le temps de prise initial du béton frais.
Un essai sur le terrain a également été recommandé pour
déterminer le temps de prise initial du béton frais. Selon cette
méthode, le temps de prise initial peut être considéré comme le
dernier moment où le tisonnier vibrant peut être inséré dans le
béton et retiré sans laisser de trace significative.
Les références
[1]ASTM C 403-92, « Méthode d'essai standard pour le temps de prise des
mélanges de béton par résistance à la pénétration »Société américaine pour
les tests et les matériaux, Pennsylvanie, 1999
[2] Jatheeshan, V., Peiris, TNU, Mendis, LBSK Enquête sur les effets
dus à la formation de joints froids dans le béton. Thèse (premier
cycle), Université de Moratuwa.
[3] Ray I, DaralosJ.F, Luo S, « Évaluation de l'interface des composites bicouches de
béton de recouvrement par une méthode de cisaillement direct » Département de
génie civil et environnemental, Université de Virginie occidentale, Morgantown.
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[4] MI Valic, Hydratation de matériaux cimentaires par méthode USWR à
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[5] HW Reinhardt, CU Grosse, AT Herb, Surveillance par ultrasons de la prise et
du durcissement du mortier de ciment, Mater. Structure. 33 (2000) 580-583.
[6] T. Chotard, N. Gimet-Brert, A. Smith, D. Fargeto, JP Bonnet, C. Gault,
Application des tests par ultrasons pour décrire l'hydratation du ciment
d'aluminate de calcium au plus jeune âge, Cem. Concr. Rés. 31 (2001)
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[7] HK Lee, KM Lee, YH Kim, H. Yim, DB Bae, Surveillance in situ par ultrasons
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[8] « Conception de mélanges de béton normaux »Département de
l'environnement du Building Research establishment (BRE), Royaume-
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