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TRAVAIL DE PHYSIQUE III

EDWIN ENRIQUE MIRANDA PALENCIA - 0221710053


MARIO ALBERTO REYES DE LA ROSA – 0221710055
ABIMAEL JOSÉ HERNANDEZ DEULOFEUTT - 0211621004
CRISTIAN ANDRES LOPEZ FUENTES - 0220810018

DANIEL ENRIQUE PUERTA TORRES

UNIVERSITÉ DE CARTAGÈNE
FACULTÉ D'INGÉNIERIE
INGÉNIERIE DES SYSTÈMES
PHYSIQUE III
2019
SECTION 9.4 CONSÉQUENCES DE LA RELATIVITÉ
9. Une horloge atomique se déplace à 1000 km/h pendant 1h00,
mesurée par une horloge identique fixée à la surface de la Terre. De
combien de nanosecondes l’horloge atomique en mouvement sera-
t-elle retardée par rapport à l’horloge terrestre à la fin de cet
intervalle d’une heure ?
∆ tp v
2 −1/ 2
∆ t=γ ∆ t p= =∆ t p (1− )


2
❑ v
2 c
1−
c2
2 2 1/ 2
∆ t p=(1−v /c ) ∆ t
2
v
∆ t p ≈(1− 2
)∆ t
2c
2
v
∆ t−∆ t p = 2
∆t
2c

v=1000 km/h=177.8 m/ s
8
c=3 x 10 m/s

∆ t−∆ t p ≈ ( 4.28 x 10−13 ) ( 3600 s ) ≈ 1.54 x 10−9 ≈ 1.54 ns

∆ t−∆ t p ≈ 1.54 ns

11. Un vaisseau spatial d'une longueur de 300 m prend 0,75 s à


transmettre à un observateur terrestre. Déterminez sa vitesse en
fonction de la façon dont elle est mesurée par l'observateur sur
Terre.
1
Lp γ=
L=tv L=
γ

❑ v2
1− 2
c


2
v
t v=L p ❑ 1− 2
c


2
( 0.75 ×10−6 s ) v= (300 m ) ❑ 1− v
2
( 3 ×10 8 m/ s )
7
v=24 ×10 m/ s
v=0.8 c

13. Pour quelle valeur de V, Y = 1,0100 ? Notez que pour des vitesses
inférieures à cette valeur, la dilatation du temps et de la longueur a
une influence inférieure à 1,00 pour cent.

v=? γ=1.0100
1
γ= 2
v
1− 2
c
1
γ= 2 2
c −v
2 2 −2
v =c −γ

v= √ c −γ
❑ 2 −2

( )
2 1 /2
1
v=(1− )

v ≈ 1− ( )
2
1 1
2 cγ
−18
v ≈ 1−5.4460 x 10

SECTION 9.5 LES ÉQUATIONS DE TRANSFORMATION DE LORENTZ

16. Notez qu'une tige mobile a une longueur de 2,00 m et est orientée à
30,0' par rapport à la direction du mouvement, comme indiqué sur la
figure. La tige a une vitesse de 0,995 c. (a) Quelle est la longueur
appropriée de Varilla ? (b) Quel est l'angle d'orientation dans le
référentiel d'auto-référence ?

à)
−1
l=γ l p

l p=γl

2 cos 30
l p=



1−
(0.995 c)2
c2

l p=173.2 m
b)

L'angle dans le propre système de référence est de 0 degré.

SECTION 9.6 ÉLAN RELATIVISTE ET FORME RELATIVISTE DES LOIS DE


NEWTON

23. Calculez l'impulsion d'un électron qui se déplace à une vitesse de :


a) 0,010c
b) 0,500c
c) 0,900c

mv
P= , P=mv

√ v2
1− 2
c
si v << c

a) Vitesse = 0,010c

9∗10−31 kg ( 0.01 c ) 9 ( 10−31 kg ) ( 10−2 c )


( )
8
−2 3∗10 m
P= = =9 ( 10
−31
kg )( 10 )


❑ ( 0.010 )2 c 2 √0.9999

s
1− 2
c
25
27∗10 m(kg)
P=
s
para este caso es valido P=mv ya que v ≪ c

b) Vitesse = 0,500c

9∗10
−31
kg ( 0.500 c ) 9 ( 10−31 kg ) ( ( 5 ) 10−1 c )
P= =


❑ ( 0.500 )2 c 2 √ 1−0.25

1− 2
c

( )=(
8
3∗10 m
9 ( 10 kg ) ( ( 5 ) 10 )
−31 −1

s 135 24 m
p= ∗10 )kg( )
0.86603 0.86603 s
c) Vitesse = 0,900c

9∗10−31 kg ( 0.9 c ) 9 ( 10−31 kg ) ( 9∗10−1 c )


P= =

√ ( 0.9 )2 c 2 0.43589

1− 2
c

( )( )
8 24
−1 3∗10 m 243∗10
p=9 ( 10 kg ) ( 9∗10 )
−31
= kg ¿
s 0.43589

25. Une balle de golf se déplace à une vitesse de 90 m/s. De quel


pourcentage la grandeur p de son élan relativiste diffère-t-elle de sa
valeur classique mu ? Autrement dit, trouvez le rapport (p-mu)/mu

U = 90 m/s

mv
P=

√ 1−
v2
c
2

p−mu ( rmu )−mu ( r−1 ) mu


= =
mu mu mu

1
p−mu


=r −1 , r-1= ❑ v2 -1
mu 1− 2
c
2
1 u
= ( )
2 c

2
90 m
p−mu 1 s −4
= ( ) =4.5∗10
mu 2 3∗10 8 m
s
26. Montrer que la vitesse d'un objet ayant une impulsion de magnitude
p et de masse m est
c
U= ❑

2
mc
1+( )
p

p
rm
=u
p ❑ 1−
√ m
v2
c
2
=u

v2
p 2 (1− 2
) 2 2 2 2
c 2 p u u v 2 2
=u 2
= 2 2 = 2 2 =v c
m m c −u c −v
c2

2 2 2 2 2 2 2
p c −p v =u c m
2 2 2 2 2 2 2 2 2
p c −p v =u c m + p u
2 2 2 2 2 2
p c =u (c m + p )

p2 c2
p2 c2 2 p2
2 2 2
=u 2 2 2
c m +p c m +p
p2
2
2 c
u= 2 2
c m ;
2
+1
p

De là, nous pouvons conclure ce qui suit :

c
u=

√ 1+(
mc 2
p
)

27. Une particule instable au repos se décompose en deux fragments


de 2,50*10−28 kg et celui de l'autre est de 1,67* 10−27 kg . Si le fragment
le plus léger a une vitesse de 0,893c après désintégration, quelle est
la vitesse du fragment le plus lourd ?
r 1 m1 u1=r 2 m2 u2

−27
(2.5∗10−28 )(0.893 c ) (1.67∗10 )(u 2)
=

√ √
2 2
❑ ( 0.893 c) ❑ u
1− 2
1− 2
c c

−28 1.67∗10−27 u2
10 c=


4.9604* ❑ u2
1− 2
v
2 −27 2
1−u 1.67∗10 u2
2
=( −28
)
c 4.9604∗10 c
2 2
u u
1− 2 =11.33 2
c c

1=
( 11.33 1 2
c
2
+ 2 u
c )

❑ c2
12.33
=u

0 , 28=u

SECTION 9.7 ÉNERGIE RELATIVISTE


28. Déterminez l’énergie nécessaire pour accélérer un électron à partir
de :
a) 0,500c à 0,900c
b) 0,900c 0,990c
2
2 mc
E=γm c ⇒


−31
Δ E=E f −E o ❑ v
2
me =9.11 x 10 Kg
1− 2
c
a) v o=0.500 c y v f =0.9 c

2
( 9.11×10−31 Kg ) c
E o=



1−
( 0.500 c )2
c
2

−14
E o=9.467 ×10 J
2
( 9.11÷ 10−31) c
Ef=



1−
( 0.900 c )2
c
2

−14
E f =18.810 ×10 J

−14 −14
Δ E=18.810 ×10 −9.467 x 10
−14 3
Δ E=9.343 ×10 =583.9375 ×10 eV

b) v o=0.9 c v f =0.99 c

2
( 9.11×10−31) c
E o=



1−
( 0.900 c )2
c
2

−14
E o=18.810 ×10 J

2
( 9.11× 10−31 ) c
Ef=



1−
( 0.990 c )2
c
2

−14
E f =58.121 ×10 J

−14 −14
Δ E=58.121 ×10 J−18.810 × 10 J
−14 3
Δ E=39.311×10 J =2456.9375 ×10 eV

29. Déterminez l’impulsion d’un proton en unités MeV/c si son énergie


totale est le double de son énergie au repos.
2 2
E = ( pc ) + ( m c )
2 2

2
E=2 mp c
2 2
( pc )2+ ( m p c2 ) =( 2 m p c2 )
( )
2
c
p=❑√ 3 m p
c

m p=1.67 x × Kg

2 j
p=❑√ 3 ( 1.67 ×10 Kg ) ( 3 ×10 m/s )
−27 8
c
−10
p=2.603 x 10 J /c

−19
1 eV =1.6 × 10 J

MeV
p=1627.05
c

31. Un proton se déplace à une vitesse de 0,950c. Calculez votre :


a) Énergie au repos b) Énergie totale c) Énergie cinétique.

à)
2
E=m c
−27
m p=1.67 × 10 Kg
2
E=( 1.67 ×10 Kg ) ( 3 ×10 m/ s )
−27 8

−10
E=1.503× 10 J =939.375 MeV
b)
2
E=γm c
2
mc
E=


2
❑ v
1− 2
c
2
( 1.67 × 10−27 Kg )( 3× 108 m / s )
E=



1−

−10
( 0.950 c )2
c
2

E=4.814 × 10 J =3008.408 MeV

c)
2 2
K=γm c −m c

(√ )
1
K=mc 2 −1
❑ v2
1− 2
c

(√ )
2 1
K= ( 1.67 ×10−27 Kg ) ( 3 ×108 m/s ) −1
❑ ( 0.950 c )2
1−
c2
−10
K=3.11×10 J =2069.033 MeV

35. Montrer que la relation énergie-impulsion E 2 = p 2


c 2
+ (mc 2
) 2
est
dérivée des expressions E = mc 2 oui = mv.

Mettre les deux expressions au carré et multiplier parc 2 à l'heure actuelle:

2 2 2 4
E =γ m c
2 2 2 2 2 2
p c =γ m v c
Soustraire les deux équations :

2 2 2 2 2 4 2 2 2 2
E − p c =γ m c −γ m v c
E2− p 2 c 2=γ 2 m2 c 2 ( c 2−v 2 )
Être:

2
1 2 1 2 c
γ= ⇒γ = ⇒γ =


2 2 2
v
2 v c −v

1− 1− 2
c
2 c

En remplaçant dans l'équation précédente :

2 2
c
m c ( c −v )
2 2 2 2 2 2
E −p c = 2 2
c −v
2 2
E = ( pc ) + ( m c )
2 2

SECTION 39.8 LA RELATIVITÉ DES LONGUEURS


6. À quelle vitesse une horloge doit-elle se déplacer pour fonctionner
à la moitié de la vitesse d'une horloge au repos ?
t 0=T

T
t=
2


2
v
t=t 0 ❑ 1− 2
c
Nous résolvons v à partir de l'équation

√()
2
T

√ √
2 ❑
t 2 1
v=c ❑ 1− 2 ¿=c 1− =c ❑ 1− =0.866 c
t0 T 4

8 m
v=2.598 ×10
s

7. À quelle vitesse une règle de mètre se déplace-t-elle si la longueur


observée est de 0,5 m ?


L=L0 ❑ 1−
v2
c
2


0.5=1 ❑ 1−

2
v2
c
2

1 v
=1− 2
4 c

√ √3 c=0.866 c

3
v=❑ c=
4 2
8. L’horloge d’un vaisseau spatial en mouvement avance chaque jour
d’une minute par rapport à une horloge identique sur Terre. Quelle
est la vitesse du vaisseau spatial ? (indice pour v/c<<1, y~ 1+v2/c2)

S'il est retardé d'une minute chaque jour, puisque le jour a 24 heures et
que celles-ci font 1440 minutes, vous voulez dire que pendant que l'un
marque 1440 minutes, l'autre pointe 1439.
t=1439 t 0=1440

Tenant compte de la suggestion


( )
2
v
t=t 0 ÷ 1+ 2
c

Nous résolvons v à partir de l'équation

v=c ❑
√ t0
t √
−1=c ❑
1440
1439
−1=0.02636 c=7.9 ×106

9. Une horloge atomique est placée dans un avion à réaction.


L'horloge mesure un intervalle de temps de 3600 s lorsque l'avion
se déplace à une vitesse de 300 m/s. Quel est l'intervalle de temps
mesuré par une horloge identique tenue par un observateur au sol ?
(voir l'indice pour le problème 8)
Nous reprenons la même suggestion de l'exercice précédent
t0
t=

( )
2
v
1+ 2
c

Dans ce cas, nous devons résoudre pour t0


2
v2 ( 300 )
t 0=t ×(1+ 2
)=3600×(1+ 2
)=3600
c ( 3 ×10 8 )
Les deux horloges indiqueront pratiquement la même heure, car la
vitesse du navire est très faible.

10. Une règle d'un mètre de long se déplaçant dans une direction
parallèle à sa longueur apparaît à l'observateur comme mesurant 75
cm de long. Quelle est la vitesse relative de la règle par rapport à
l’observateur ?


2
❑ v
L=L0 1− 2
c

v2

0.75=1 1− 2
c √ 2
9 v
=1− 2
16 c
√ √ 7 c=0.6614 c=1.984 ×108

7
v=❑ c=
16 4

11. Un vaisseau spatial se déplace à une vitesse de 0,9c. Si la longueur


est L0 lorsqu'elle est mesurée de l'intérieur. Quelle est la longueur
mesurée par un observateur debout au sol ?

L=L0 ❑ 1−
√ v2
c
2

L=L0 ❑ 1−
√ (0.9 c)2
c2
L=L0 ❑√ 1−0.81
L=0.43589 L0

14. Si les astronautes peuvent voyager à une vitesse de v=0,95c, du


point de vue de la Terre, on peut dire qu'ils pourront atteindre Alpha
Centauri, qui est à 4,2 années-lumière, il leur faudra (4,2/0,95)=4,4
années . Les astronautes ne sont pas d’accord. A) Quelle heure
passe sur les horloges des astronautes ? B) À quelle distance se
trouve Alpha Centauri, mesuré par les astronautes ?

t=t 0 ❑ 1−
√ v2
c
2


2
❑ ( 0.95 c )
t=4.4 1− =4.4 × ( 0.31 )=1.373 años
c2

L=L0

❑ v2
1− 2
c


L=4.2 1−
(0.95 c)2
c2
=4.2 ( 0.31 )=1.311 años luz

ARTICLE 39.2 PRINCIPE DE RELATIVITÉ

3. Une voiture de 2000 kg se déplaçant à 20 m/s entre en collision et se


colle à une voiture de 1500 kg à l'arrêt à un feu tricolore. Montrer que
l'élan est conservé dans un référentiel se déplaçant à 10 m/s dans la
direction de la voiture en mouvement.
La quantité de mouvement de ce système à deux particules est donnée
par :

po =m1 v1 +m2 v 2

pf =( m1 +m2 ) v f

Le problème nous demande de prouver que dans S' la quantité de


mouvement est conservée :

p ' o =p ' f

L'élan est conservé dans S , donc :

po =p f
m1 v 1+ m2 v 2=( m1+ m2 ) v f

Remplacement des données :

( 2000 Kg ) ( 20 m/s )+ (1500 Kg ) ( 0 m/s )=( 20000 Kg+15000 Kg ) v f


80
vf = m/s
7
po =p f =40000 Kg m/s

Dans S' on a que le moment du système serait :


p ' o =m' 1 v ' 1+ m' 2 v ' 2
p ' f =( m ' 1 +m ' 2 ) v ' f

En nous souvenant des transformations galiléennes, nous avons :

v ' 1=v 1−v ob ⇒ v 1=v ' 1+ v ob


v ' 2=v 2−v ob ⇒ v 2=v ' 2 +v ob
v ' f =v f −v ob ⇒ v f =v ' f +v ob

Être v ob vitesse de l'observateur qui est en S'


¿ ¿.

Nous considérons les masses comme des quantités invariantes et


constantes dans le temps :
m1 ' =m1
m2 ' =m2
Remplacement des données dans la conservation de l'impulsion dans le
système S
m ' 1 ( v ' 1 + v ob ) +m ' 2 ( v ' 2 + v ob )=( m ' 1 +m' 2) ( v ' f + v ob )

m ' 1 v ' 1 + m' 1 v ob +m ' 2 v ' 2 +m' 2 v ob=m ' 1 v ' f +m' 1 v ob+ m' 2 v ' f +m ' 2 v ob

⇒ m ' 1 v ' 1 +m' 2 v ' 2=m ' 1 v ' f + m' 2 v ' f

p 'o p 'f

On démontre ainsi que :

p ' o =p ' f

5. Une balle est lancée à 20 m/s dans une voiture qui roule sur les voies
à 40 m/s. Quelle est la vitesse du ballon par rapport au sol s’il est
lancé a) vers l’avant, b) vers l’arrière et c) hors de la porte latérale ?

En nous souvenant des transformations galiléennes, nous avons :

v '=v −v ob ⇒ v=v '+ v ob


a) Vers l'avant
'
v =20 m/s
v ob=40 m/ s
⇒ v=60 m/s

b) En arrière
'
v =−20 m/s
v ob=40 m/ s
⇒ v=20 m/s

c) Vers le côté
V
V' V
V'

Vob

Vob

√ ' 2
v= ( v ) + ( v ob )
❑ 2
v=44.72 m/s

LA NON INVARIANCE DES ÉQUATIONS DE MAXWELL SOUS LES


TRANSFORMATIONS DE GALILEO

∇ . E=0 (1)
−∂ B
∇ × E= (2)
∂t
∇ . B=0(3)
1 ∂E
∇ × B= (4)
c ∂t
2

La fonction d'onde pour toute fonction potentielle φ s'écrit


2
2 1 ∂ φ
∇ φ= 2 2
c ∂t
En appliquant la rotation à l’équation 2, nous avons
∇ × ( ∇ × E )=∇ × ( −∂ B
∂t
= )(
−∂(∇ × B)
∂t )
Remplacement de l'équation 4

∇ × ( ∇ × E )= ( −∂ (∂∇t× B ) )=( −∂∂t ( c1 ∂∂Et ))=(−1c ∂∂t ( ∂∂Et ))


2 2

( )
2
−1 ∂ E
∇ × ( ∇ × E )= 2 2
c ∂t

Calculons d'abord la boucle de E, sachant que E = (E x , E y , E z )

| |(
i j k
∇× E≡

∂x

∂y

∂z

∂ Ez ∂ Ey
∂y

∂z
i−
∂ Ez ∂ Ex
∂x

∂z
j+
∂x
−) (
∂ Ey ∂ Ex
∂y
k ) ( )
Ex Ey Ez

∇× E≡ ( ∂∂Ey − ∂∂Ez ) i+( ∂∂Ez − ∂∂Ex ) j+( ∂∂Ex − ∂∂Ey ) k


z y x z y x

| |
i j k
∂ ∂ ∂
∇ ×( ∇ × E)= ∂x ∂y ∂z

∂y (
∂ Ez ∂ E y

∂z )( ∂ Ex ∂ Ez
∂z

∂x )( ∂ E y ∂ Ex
∂x

∂y )
∇ × ( ∇ × E )=
[ ( ∂ ∂ Ey ∂ Ex
∂y ∂x

∂y

∂ ∂ Ex ∂ Ez
∂z ∂z

∂x ) (
i+
∂ ∂ Ez ∂ E y
∂z ∂ y

∂z

∂ ∂ E y ∂ Ex
∂ x ∂x

∂y )] [ ( ) ( )] [ (
j+
∂ ∂ Ex ∂
∂x ∂z

[( )( )] [( )( )] [( )
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
∂ E y ∂ Ex ∂ Ex ∂ Ez ∂ Ez ∂ Ey ∂ Ey ∂ Ex ∂ Ex ∂ Ez
∇ × ( ∇ × E )= − 2
− 2
− i+ − 2
− 2
− j+ −
∂ y ∂x ∂ y ∂z ∂ z∂ x ∂z∂ y ∂z ∂x ∂ x∂ y ∂ x ∂ z ∂ x2

[ ][ ] [
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
∂ E y ∂ Ez ∂ Ex ∂ Ex ∂ Ez ∂ Ex ∂ Ey ∂ E y ∂ Ex ∂ E y ∂ Ez
∇ × ( ∇ × E )= + − 2
− 2 i+ + − 2
− 2
j+ + − −
∂ y ∂ x ∂ z∂ x ∂ y ∂z ∂ z∂ y ∂ x ∂ y ∂ z ∂x ∂ x ∂ z ∂ y ∂ z ∂ x2

Une propriété des vecteurs dit que


2
∇ × ( ∇ × E )=∇ ( ∇ . E )−∇ E
Essayons cette identité

∇ . E= ( ∂∂x i+ ∂∂y j+ ∂∂z k ). ( E i+ E j+ E k ) x y z

∇ . E= ( ∂∂Ex + ∂∂Ey + ∂∂Ez )


x y z
∇ ( ∇ . E )= ( (
∂ ∂ Ex ∂ E y ∂ Ez
+
∂x ∂x ∂ y ∂z
+ i+
∂ ∂ Ex ∂ E y ∂ Ez
+
∂ y ∂x ∂ y ∂z
+ j+ )
∂ ∂ Ex ∂ Ey ∂ Ez
+ +
∂ z ∂ x ∂ y ∂z
k ( ) ( ))
( )( ) ( )
2 2 2 2 2 2 2 2 2
∂ Ex ∂ E y ∂ Ez ∂ Ex ∂ Ey ∂ Ez ∂ E x ∂ E y ∂ Ez
∇ ( ∇ . E )= + + i+ + + j+ + + k
∂ x2 ∂ x ∂ y ∂ x∂ z ∂ y∂ x ∂ y ∂ y ∂ z
2
∂ z ∂ x ∂ z ∂ y ∂ z2

Appliquons le Laplacien
2 2 2
2 ∂ ∂ ∂
∇= 2
+ 2+ 2
∂ x ∂ y ∂z

( )
2 2 2
2 ∂ ∂ ∂
∇ E= 2
+ 2 + 2 ( Ex i+ E y j+ E z k )
∂x ∂ y ∂z

( )( ) ( )
2 2 2 2 2 2 2 2 2
2 ∂ Ex ∂ Ex ∂ Ex ∂ E y ∂ E y ∂ Ey ∂ Ez ∂ Ez ∂ Ez
∇ E= 2
+ 2
+ 2
i+ 2
+ 2
+ 2
j+ + + k
∂x ∂y ∂z ∂x ∂y ∂z ∂ x2 ∂ y2 ∂ z2

Soustraire

( )(
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
2 ∂ Ex
∂ E y ∂ Ez ∂ Ex ∂ Ex ∂ Ex ∂ Ex ∂ E y ∂ Ez ∂ Ey ∂ E y
∇ ( ∇ . E )−∇ E= + + − − − i+ + + − − −
∂x ∂ x ∂ y ∂ x∂ z ∂ x
2 2
∂y2
∂z 2
∂ y ∂ x ∂ y2 ∂ y ∂ z ∂ x2 ∂ y2

( )( ) (
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
2 ∂ E y ∂ E z ∂ Ex ∂ E x ∂ Ex ∂ Ez ∂ E y ∂ Ey ∂ Ex ∂ E y ∂
∇ ( ∇ . E )−∇ E= + − − i+ + − − j+ + −
∂ x ∂ y ∂ x ∂ z ∂ y2 ∂ z2 ∂ y ∂ x ∂ y ∂ z ∂ x2 ∂ z2 ∂z ∂ x ∂z ∂ y ∂

Nous savons maintenant grâce à l'équation 1 que


∇ . E=0
Pour ce que
∇ ( ∇ . E )=0
Obtenir

( )
2 2 2 2
2 ∂ E ∂ E ∂ E 1 ∂ E
∇ E= 2
+ 2+ 2 = 2 2
∂x ∂ y ∂z c ∂t

( )
2 2 2 2
∂ E ∂ E ∂ E 1 ∂ E
2
+ 2 + 2 − 2 2 =0
∂x ∂ y ∂z c ∂t

Avec les transformations de Galilée, nous pouvons convertir cette équation


d'onde en référentiel amorcé. Pour cela, nous utilisons la règle de chaîne pour
toute fonction potentielle φ
, , , ,
∂φ ∂φ ∂ x ∂φ ∂ y ∂φ ∂ z ∂φ ∂t
= + + +
∂ x ∂ x , ∂ x ∂ y , ∂ x ∂ z , ∂ x ∂t , ∂ x
, , , ,
∂ φ ∂ φ ∂ x ∂ φ ∂ y ∂ φ ∂ z ∂ φ ∂t
= + + +
∂ y ∂ x, ∂ y ∂ y, ∂ y ∂ z, ∂ y ∂ t , ∂ y
, , , ,
∂φ ∂φ ∂ x ∂φ ∂ y ∂φ ∂ z ∂φ ∂t
= + + +
∂ z ∂ x , ∂ z ∂ y , ∂ z ∂ z , ∂ z ∂t , ∂ z
, , , ,
∂φ ∂φ ∂ x ∂φ ∂ y ∂φ ∂ z ∂φ ∂t
= + + +
∂ t ∂ x , ∂ t ∂ y , ∂ t ∂ z , ∂ t ∂t , ∂ t

Les transformations de Galilée disent que

,
x=x −ut
,
y= y
,
z=z
,
t=t
Application des transformations de Galilée aux équations de Maxwell
, , , ,
∂ E ∂E ∂x ∂E ∂ y ∂ E ∂ z ∂E ∂t
= + + +
∂ x ∂ x, ∂ x ∂ y, ∂ x ∂ z, ∂ x ∂ t , ∂ x

On observe que
,
∂x
=1
∂x
,
∂y
=0
∂x
,
∂z
=0
∂x
,
∂t
=0
∂x
Pour ce que
∂ E ∂E
=
∂ x ∂ x,

De manière analogue pour


∂E ∂E
=
∂ y ∂ y,

∂ E ∂E
=
∂ z ∂ z,

Mais en différenciant par rapport au temps on obtient que


∂ E ∂E ∂E
= , (−u ) + ,
∂t ∂ x ∂t
Pour la dérivée seconde on a

) ( ( )
2 , ,
∂ ∂ E ∂ E ∂ ∂ E ( ) ∂E ∂ x ∂ ∂ E ( ) ∂E ∂t
= = −u + , + , −u + ,
∂ t ∂ t ∂ t2 ∂ x , ∂ x , ∂t ∂t ∂t ∂ x
,
∂ t ∂t

( ) ( ∂ x ∂ t ) ∂t
2 , ,
∂ ∂E ∂ E ∂ ∂ E ∂E ∂ x ∂ ∂ E ∂E ∂t
= = −u 2
+ +,
−u + , , , , ,
∂t ∂t ∂t ∂x ∂ x ∂ t ∂ t ∂t
2 2 2 2
∂ E 2 ∂ E ∂ E ∂ E
2
=u ,2
−2 u , , + ,2
∂t ∂x ∂ x ∂t ∂t
Remplacement dans l'équation d'onde du système amorcé
2 2 2 2 2 2
∂ E ∂ E ∂ E 1 ∂ E ∂ E ∂ E
,2
+ ,2 + , 2 = 2 (u ¿ ¿ 2 ,2 −2 u , , + ,2 )¿
∂ x ∂ y ∂z c ∂x ∂ x ∂ t ∂t

( )
2 2 2 2 2 2
u ∂ E ∂ E ∂ E u ∂ E 1 ∂ E
1− 2 ,2
+ ,2 + , 2 +2 2 , ,
− 2 ,2 =0
c ∂ x ∂ y ∂z c ∂ x ∂t c ∂t

LA NON INVARIANCE DES ÉQUATIONS DE MAXWELL SOUS LES


TRANSFORMATIONS DE LORENTZ

Les équations de Maxwell


Les transformations relient les coordonnées spatiales et temporelles d'un
système de référence aux quantités correspondantes dans un autre
système de référence qui est en mouvement uniforme par rapport au
premier. On peut les interpréter comme une rotation dans l'espace à
quatre dimensions x, y, z, t.

Nous savons que les champs électriques et magnétiques peuvent être


dérivés de potentiels scalaires et vectoriels, et :

Et avec les deux potentiels nous allons écrire un quadrivecteur


où:
Ce que nous allons appeler quadripotentiel ou potentiel universel.

Si l'on calcule les trois composantes du champ électrique et les trois du


champ magnétique, en utilisant les définitions précédentes, et que l'on
remplace les composantes des potentiels vectoriel et scalaire par celles
du potentiel universel, on obtient :

Pourtant, et ensemble, ils forment la rotation quadridimensionnelle


de .

Si l'on définit maintenant une quantité que l'on va appeler , Tenseur de


champ électromagnétique, comme :

Il se trouve que est la rotation quadridimensionnelle de .

On a écrit sous forme matricielle, simplement, pour mieux voir :


Il faut maintenant calculer la divergence du tenseur du champ
électromagnétique. Il nous reste ce qui suit.

Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Même s’il semble que les
expressions deviennent de plus en plus compliquées, en réalité, presque
tout le travail est déjà fait. Nous allons voir que les deux additions à
droite de l'égal vont être simplifiées de telle manière que cela va nous
conduire à une formule très simple pour seulement la moitié des
équations de Maxwell.

Le premier addend est zéro. Et pourquoi? La réponse réside dans une


condition que nous appliquons aux potentiels scalaire et vectoriel,
appelée condition de Lorenz. C'est ça:

Ce qui s'écrit en termes de composantes du potentiel universel est :

Il y a une raison pour imposer cette condition et c'est pour simplifier les
expressions obtenues lorsque l'on remplace les équations qui relient les
champs aux potentiels dans les deuxième et quatrième équations de
Maxwell. En opérant, après cette simplification, on arrive à une équation
d'onde pour le potentiel vectoriel :

Où est la densité de courant.

En utilisant le quadripotentiel, cela s'écrit ainsi :


Où sont les composantes du quadvecteur . Parce que la densité de
courant peut aussi et doit être écrite sous forme covariante. Les trois
premières composantes seront les composantes connues en trois
dimensions et la quatrième est . Cela est dû à la relation qui existe
entre les deux, la célèbre équation de continuité :

En utilisant le quadvecteur on écrit :

Ou qu'est-ce qui est pareil.

Mais ne nous écartons pas du chemin. Dans l'équation d'onde du


potentiel vectoriel écrite à l'aide du quadripotentiel, apparaît, à gauche de
l'égal, une expression que l'on a vue précédemment lors du calcul de la
divergence du tenseur du champ électromagnétique. Nous allons
remplacer cette expression dans l'expression de la divergence du
tenseur par ce que nous avons obtenu dans l'équation du vecteur
potentiel. Et on se retrouve, une fois cela fait, avec une jolie expression
pour :

Mais nous, physiciens, préférons les équations simples et élégantes,


c’est pourquoi nous les écrivons ainsi :

Cette équation représente les deux premières équations de Maxwell,


dans ce qu'on appelle la formulation covariante des équations de
Maxwell.

Les deux autres équations de Maxwell sont représentées, dans la


formulation précitée, par l'expression suivante :
Où représentent trois des indices 1, 2, 3 ou 4. Cette formule
est déduite directement de l'expression du tenseur du champ
électromagnétique.

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