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donc valable si t » vd, c’est-à-dire si , ce qui est bien vérifié dans le cas
j = -D—
OX
pour finalement obtenir l’équation différentielle vérifiée par n(x,t) :
dn d2 n n
— -K car —- = 0
dt dx2
On obtient alors simplement : __________
n(x,t) = Kt
Pour obtenir un régime stationnaire et maintenir constant le nombre de particules dans cette
zone, il faut que le nombre de particules qui apparaissent soit compensé par le flux de
particules qui sortent en x = x0.
dn
3) Le régime stationnaire impose : — = 0, d’où l’équation vérifiée dans chaque
dt
zone :
pour x > Xo :
; pour x > x0 :
où a, b, cQtd sont des constantes d’intégration.
4) Le profil de concentration est symétrique de part et d’autre de x - 0, ce qui impose
n(~x) = n(x). Dans la zone |x| < x0, cela se traduit directement par a = 0 . On peut
également écrire cette relation au voisinage de x = 0 : *
10) Toutes les particules contenues dans la tranche étudiée sortent entre t et t + t :
Elles sont remplacées par les particules provenant des tranches voisines :
dn _ l2 ô2n
dt 2r dx2
On retrouve avec ce modèle microscopique l’équation de la diffusion de particules :
dn d2 n
— -D—- , ce qui permet d’identifier le coefficient de diffusion en fonction des
dt dx2
paramètres microscopiques introduits :___________
~ 2t~ 2
= 6,5.102 m.s1
14) D’après l’équation d’état des gaz parfaits (attention : ici n désigne la densité
volumique en molécules) :
1
15) On peut prendre typiquement : r = 10 10 m, d’où : l -
V2n4;rr2
ul
16) Numériquement: D = — = 7,5.10 5 m2s 1 . Cette valeur correspond bien à
en absence de source thermique à l’intérieur du vitrage, le flux thermique </> vers les x
croissants se conserve, ce qui signifie que 0 — , ÔTV „
J j'q .dS —jQ .Sex — -2 , .
—~S, est le meme
Av
dx *
section
0
quelque soit l’abscisse x. Avec (ps= — , l’intégration de cette relation donne
S
T(x) = ^x + C En écrivant Tv(x = O) = Tvint et Tv(x = é) = Tvext , on en déduit
v 2
5) En régime permanent, </>s correspond également aux flux surfacique entrant dans la
vitre de l’intérieur et aussi au flux surfacique sortant de la vitre vers l’extérieur. En
introduisant les coefficients de transfert thermique, on a donc 0S = hi(Tair,int~Tv,int) et
0S ~ (Tv,ext ~ Tair,ext ) •
En écrivant :
'^'air.int l'air,ext ^air.int ’^'v.int'^'^'v.int ^v,ext ^v,ext Tair,ext Utilisant les trois
1 1 e 1
----- I------ 1------
expressions de tj)s, on aboutit à (j)s = Ugs(Tairint-Tairext), avec . On
Vg,s hi 2 he
trouve bien Ug>s= 5,7 W.m'2.K_1. La formule aurait pu être également déetrminée en utilisant
la notion de résistance thermique. En effet, on peut définir à chaque interface ou entre deux
T —T
plans une résistance thermique Rth définie par Rth = -1—-2-. Ainsi, la résistance thermique
01—>2
en x = 0 entre l’air intérieur et la vitre vaut Rthi =---- , celle en x = e entre la vitre et l’air
S
extérieur vaut Rth e =---- et celle entre les deux côtés de la vitre vaut Rth,vitre = ~ • Le
’ heS ’ /■>
flux thermique traversant successivement les deux interfaces et la vitre, les trois résistances
520 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
6) On note hint le coefficient de transfert thermique entre les deux côtés des vitres en
regard à l’intérieur du double vitrage. En appliquant le raisonnement précédent avec
l’association en série des différentes résistances thermiques formant le double vitrage et en
simplifiant par S, on a —-— = — + — + —!— + — + — . Toujours d’après l’association des
Ug td ^int he
résistances, on a pour le triple vitrage:
• ■
Tair,mt
Rfh,.totale ^th,i
donnent pour du simple vitrage 7^= 9,3°C, du double vitrage Tv>int= 14,8°C et du triple
vitrage : TVj/n/= 16,4°C.
CORRIGES CHAPITRE 3 Thermodynamique 521
d 2T
. Puisque T ne dépend que de x, —— - \T .
dx2
1 d
r dr
~ • 2 d2T dT 2 . 2„
En multipliant par r puis en posant u = L/r, on obtient u —y + «-—« T(u) = -u Tai
du du
Il s’agit d’une équation différentielle linéaire du second ordre à coefficients non constants,
dont une solution particulière avec second membre est T= Tair. En utilisant le formulaire, la
solution générale s’écrit donc :
[0,a[ (idem dans la zone ]<7,ù] avec A ’ et B ’), l’égalité P = Pint + P^ fournit :
PL
'Intea
Enfin, puisque e « b, on peut négliger la puissance thermique échangée avec l’air sur la
Pour qu’il existe d’autres solutions que A = 0 etA’ = 0 (car sinon T(r) = Tair ), il faut que :
CORRIGES CHAPITRE 3 Thermodynamique 523
/•
I.1
m
- Ko
m + —- 7
, que l’on peut mettre en
A) ~ m = /< +—
m
Ki V
7
forme pour aboutir à l’égalité indiquée par l’énoncé.
5) On trouve |£ = 5,7 cm.
6) La loi de Fourier indique que le flux thermique surfacique dans la poêle est
proportionnel à la pente de la courbe T(r). Dans les trois graphes, on observe bien une
discontinuité de ce flux pour r- a, c’est-à-dire à l’endroit où se situe le brûleur. De manière
assez logique, on observe que c’est à cet endroit que la température est la plus élevée. On
en déduit donc que la courbe en pointillé correspond à a = 6 cm, celle en trait épais à
a -7,2 cm et celle en trait fin à a = 9 cm.
7) La comparaison des pentes de chaque côté du maximum de température nous
donne accès à la répartition du flux thermique de part et d’autre. Pour a = 7,2 cm, on lit une
pente de +2.103 °C.m'1 à gauche et de -3.103 °C.m'1 à droite. Il y a donc environ 40 % delà
puissance thermique allant vers l’intérieur de la poêle et 60 % allant vers l’extérieur.
8) Le point le plus critiquable du modèle est l’hypothèse que toute la puissance
thermique est apportée par le brûleur sur un cercle uniquement. En pratique, les gaz
chauffés issus de la combustion vont être évacués en longeant le dessous de la poêle.
L’apport thermique ne se fait donc pas seulement en r = a. Par ailleurs, on a négligé les
pertes thermiques de la poêle par rayonnement. Or, pour des températures de l’ordre de
200°C, ceux-ci ne sont pas du tout négligeables. Au contraire, on peut montrer avec la loi
de Stefan qu’ils dominent devant les échanges conducto-convectifs.
change pas d’état). Le terme 8QZ = +jQ(x)Sdt est l’énergie thermique reçue par
conduction par la face située en z et dQz+dz = -Jq(z + dz)Sdt est l’énergie thermique reçue
par conduction par la face située en z+dz. L’énergie thermique apportée par la radioactivité
vaut SQradi0 = Pvol(z)Sdzdt.
On en déduit :
je(z + c/z)-Jg(z)
- Po exp(z/h), égalité qui s’intégre en :
dz
jQ (z) = PQh exp(z / Zz) + C. Puisque jg (z = 0) = Poh + C, on a :
Jq = JQ <°) ~ ^(X1 - exP(z / ^)) •
dT
3) La loi de Fourier s’écrit ici jg(z) = -—. Après intégration, on obtient :
dz
jo(0) = 70± lOmW.m'2, température à la surface T(0) prise à-10°C (valeur à 3000 m
alors qu’il faudrait prendre à 2500 m, on doit faire une erreur de quelques degrés) et 2 entre
CORRIGES CHAPITRE 3 Thermodynamique 525
2,5 et 4 W.m^.K'1. On constate qu’il y a une très grande imprécision sur la valeur de A. De
ce fait, on la prend seule en compte. On trouve une température à l’interface entre le
manteau et la croûte continentale entre 600 et 900°C.
. 6) Le centre du tunnel du Fréjus se situe à l - 1,7 km de profondeur. Puisque l « h,
AT-^
2S )J *PCm
1 T
La valeur de p dépend fortement de la quantité de sébum (sécrétion par les glandes sébacées
de la peau) présent sur la main. Puisque AT est proportionnel à //, on comprend pourquoi
une personne ayant les mains sèches (u faible) va difficilement pouvoir se réchauffer les
mains en les frottant par rapport à une personne ayant les mains grasses (// élevé). En
prenant = 0,2, une force de pression F = 30 N (correspondant à la force pour soulever
3 kg) et une vitesse relative v = 30 cm.s’1 (correspondant environ à 4 allers et retours en une
seconde avec une amplitude de 4 cm) et S = 100 cm2 et p = 103 kg.nf3 (épiderme assimilé à
de l’eau), on obtient |AT = 6°C| pour une durée r = 10 s. Ce résultat paraît tout à fait réaliste.
526 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
A noter que les paramètres sont nombreux et qu’il s’agit uniquement d’un ordre de
grandeur. Cependant, on peut remarquer que l’augmentation de température augmente
proportionnellement avec la force de pression exercée sur les mains ainsi qu’avec la vitesse
de déplacement de celles-ci.
C->air,tot
d’où :
z
' rp _ rp \4
t t
y 4 _ rp 4 I I _L___ 1 i 4 c~
1C ~ 1 ext à l’ordre 1 en —...« 1.
k T
1ext J k T
1ext J
T
± ext
La puissance totale transmise à l’air par le caillou peut donc s’écrire :
<fc^,=^R2(Tc-Ta,)(h + 4ar)
On peut bien poser :
avec £ = 2æà2(/z + 4o7J)
3) En régime stationnaire, le flux thermique dans la neige est le même à travers toute
demi-sphère de rayon r. On obtient ainsi :
= 2^2jth(.r)
oùjA(r) est la densité de courant thermique dans la neige à la distance r du centre. Il vient
alors :
dT
jth(r) = —= -2— d’après la loi de Fourier.
2tzt dr
On intègre cette équation entre r = R et r pour déterminer le profil de température dans la
neige au voisinage du caillou :
CORRIGES CHAPITRE 3 Thermodynamique 527
T —T —
ex,~ c 2M
D’autre part, en régime stationnaire, la température du caillou ne varie pas, si bien que la
puissance thermique absorbée par le caillou est compensée par la puissance thermique
transmise à l’air et à la neige :
^abs ~ air,tôt +
d’où :
= ^abs ~KTC ~Text')
Le caillou est le plus efficace lorsque l’ensoleillement est le plus fort, la neige fraîche et le
vent nul : dans ce cas la température du caillou atteint Tc = +l,0°C et sera susceptible de
faire fondre la neige. En présence de vent, la température du caillou tombe à Tc = -0,2°C et
la fonte de la neige n’est plus tout à fait possible.
L’effet est le plus faible pour de la neige tassée car la grande conductivité thermique de la
neige empêche celle-ci de se réchauffer. Le vent n’a d’ailleurs quasiment pas d’influence
dans ce cas car le transfert thermique par conduction dans la neige est plus efficace que
dans l’air.
La présence de vent modifie en revanche beaucoup les résultats pour de la neige fraîche car
les transferts conducto-convectifs dans l’air deviennent cette fois plus efficace que les
transferts conductifs dans la neige isolante.
Cependant, si la température extérieure tombe à Text = ~5°C, la température du caillou
atteint dans le meilleur des cas Tc = -l°C... En conclusion, l’utilisation de gravier pour
faire fondre la neige n’est efficace que dans certaines situations favorables. En pratique, le
but premier de l’épandage de gravier reste une amélioration de l’adhérence des véhicules
roulant sur la neige.
528 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
=C
La régression linéaire donne : \'max rp avec C = 3,0.10 3 m.K (avec une incertitude de
4^ =| = °>50 Pm
Le rayonnement incident se trouve dans le domaine visible. Les espèces sur Terre ont
évolué pour s’adapter à ce maximum de rayonnement du Soleil. Si la longueur d’onde avait
été différente, on aurait quand même appelé « visible » la fenêtre spectrale à laquelle les
espèces se sont adaptées...
3) Pour une étoile rouge, kmax > kmaXiSoieii donc T < TSoieii et pour une étoile bleue
^max< ^max,soleil donc T>TSoieii- En astronomie, la loi de Wien permet de déterminer la
température de surface d’une étoile en mesurant son spectre d’émission.
6) La puissance totale reçue par la Terre de la part du Soleil vaut : AqKRt~. Cette
puissance est en moyenne répartie sur toute la surface de la Terre :
4^2 =7^4^2
d’où simplement : ____________________
^=4^=340 w.m-2
Psurf,sol d’OÙ:
Cette puissance surfacique rayonnée est plus grande que la puissance surfacique apportée
par le Soleil au niveau du sol ! A l’équilibre thermique, la Terre rayonne pourtant autant
qu’elle reçoit. Le complément (390 -239) = 151 W.m 2 est en fait renvoyé par
530 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
l’atmosphère vers le sol et contribue ainsi à augmenter sa température. Cet effet, connu
sous le nom d'effet de serre, montre comment l’atmosphère impose une puissance
surfacique supplémentaire sous la forme d’un forçage radiatif.
11) L’atmosphère rayonne également 151 W.m”2 vers l’Espace. Puisque la Terre
reçoit 239 W.m2 de la part du Soleil, le complément (239 - 151) = 88 W.m-2 doit traverser
directement l’atmosphère sans être absorbé.
Dans le domaine infrarouge, on constate une fenêtre de transparence de l’atmosphère entre
8 pm et 12 pm de longueur d’onde. La fraction rayonnée qui traverse directement
l’atmosphère doit appartenir à cette fenêtre spectrale.
12) On complète le schéma avec les valeurs numériques obtenues précédemment.
On vérifie qu’à l’équilibre thermique, la puissance réémise est égale à la puissance reçue :
Au niveau de l’atmosphère : (101 + 88 + 151) = 340 W.m”2
Au niveau du sol : (239 + 151) = 390 W.m”2
13) Le CO2 possède plusieurs bandes d’absorption dans l’infrarouge (aux alentours
de 2-3 pm, de 4-5 pm et surtout entre 12 pm et 20 pm). Il pourra alors absorber et réémettre
le rayonnement provenant du sol.
La formule de Myhre n’est pas linéaire avec la concentration. En effet, la fonction In
montre que le flux radiatif dû au CO2 croît de moins en moins à mesure que la
concentration augmente. Cette saturation est due au fait que le rayonnement traversant
l’atmosphère est absorbé par les premières molécules rencontrées (H2O et CO2
principalement) et ne sera donc pas absorbé davantage, même si on augmente la
concentration.
14) On calcule le forçage radiatif supplémentaire pour la concentration actuelle en
CO2:
F = 1,84 W.m’2
La puissance surfacique rayonnée par la Terre avant l’ère industrielle valait donc :
CORRIGES CHAPITRE 3 Thermodynamique 531
<p A
surf, sol
Psurf'SOi - 390-1,84 = 388 W.m'2, d’où une température = 287,6 K
Cela représente aujourd’hui une variation de température par rapport à l’ère industrielle :
AT = +0,4 K
constante solaire :
= = 1,4%
4 d
D’autre part :
h
V
oo
Lors du freinage, le camion subit une accélération (en fait une décélération) :
- ___ <
ae = ae ex avec ae =
dt
On en déduit l’évolution de la vitesse du camion : Vx(f) = -E0 +aet. La vitesse est nulle
2ae
On suppose que la caisse ne glisse pas sur son support. On étudie le mouvement de la caisse
dans le référentiel lié au camion, non galiléen puisqu’en accélération par rapport à la route.
Au cours du freinage, la caisse va subir la force d’inertie d’entraînement F — -mae qui
risque de la faire basculer, c’est-à-dire la faire tourner autour du point O. Elle est en outre
534 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
soumise à son poids mg exercé en G, ainsi qu’à la réaction du support exercée en O (non
représentée).
Le théorème du moment cinétique appliqué à la caisse en O dans le référentiel lié au
camion s’écrit :
OG a mg + OG a F
La condition ae = 0 permet de trouver l’angle 3 tel que la caisse est en équilibre sur le
point O et au-delà duquel tout équilibre est impossible (car il faudrait ae < 0, c’ est-à-dire
que le camion accélère à nouveau). On constate que l’accélération qui permet l’équilibre
pour un angle 3 diminue à mesure que 3 augmente. Ainsi, puisque l’accélération imposée
durant le freinage est supposée constante, si le basculement de la caisse est réalisé pour
CORRIGES CHAPITRE 4 Mécanique des référentiels non galiléens 535
avec :
aea + gh
aea + gh[
La solution est instable (à cause de la fonction hyperbolique) dès lors que :
aeh-ga > 0
Dans ce cas la solution diverge et la caisse bascule irrémédiablement. La solution
aeh-ga<0 conduit en fait simplement à 9(t) = 0 car la caisse repose alors sur toute sa
base et l’analyse précédente n’est plus valable.
Z> = 13 m
2g a
— — — 7 K
F = -mae = +mae
e r avec : ae = 7?Q = —
r
Le basculement se fera dans ce cas vers l’extérieur du virage. L’analyse précédente reste
valable et la condition pour éviter le basculement s’écrit encore :
a
a < —g
h
c’est-à-dire :
On considère le système formé par la boule seule. Sa vitesse s’écrit v = —er. Elle est
dt
soumise aux forces suivantes :
- le poids mg et la réaction du plateau Np , qui sont selon ez,
- la réaction du bras, qui est selon ê (si Ton néglige les frottements),
- la force d’inertie d’entrainement qui est ici la force axifuge
Fie=+mQ2ÔC,
d2x
• m = mCl2 OC.ex. Or OC.ex = x, on en déduit
dt2
3) La réaction du bras sur la boule (qui n’est plus selon e du fait des frottement^)
s’applique sur le point de contact I.
Si Ton suppose que la boule ne glisse pas, cela signifie que la vitesse du point I de la boule
est nulle dans le référentiel (R ’) dans lequel le bras est fixe. De ce fait, la réaction du bras
sur la boule ne travaille pas. La force d’inertie de Coriolis étant perpendiculaire à la vitesse,
elle ne travaille pas non plus. Il en est de même pour le poids et la réaction du plateau.
Ainsi, seule la force d’inertie d’entraînement, qui est conservative, travaille. On en déduit
que le système est conservatif et donc que l’énergie mécanique Em se conserve au cours du
mouvement. Puisque r2 - OC2 = (Rq +T?)2 + x2 d’après le théorème de Pythagore :
7 I _aEvŸ
dx
En dérivant cette relation par rapport au temps et en simplifiant par m —, on obtient la
dt
d2x y
4) En la mettant sous la forme —— - co x - 0 avec (O = . -Q , la solution générale
dt2 V7
s’écrit x(0 = Aexp(a>t)+B exp(- at) . On utilise les conditions initiales
Le bras du flipper arrive en bout de course à la date i telle que Qr = a. A cette date, la
dx (
vitesse de la boule dans le référentiel (*’) vaut Vboulei(R') =~ vX , KVQC
ir
1 c v \
x(r) = — x0 + — exp
/
1f M
+ — x0 —- exp - et OC sin /? = 7?o + R , on en
2 ®J 2
déduit l’angle 3 et la vitesse véj par les relations :
VP/(Æ) c°s P
tan# =-------- --------- '— ----- , c’est-à-dire et
VbouleKR) ~ VP!(R')
8) Les graphes ne sont plus valables si la boule quitte le bras du flipper avant que
celui-ci ait fini sa rotation, ce qui se produit si l’abscisse x de la boule devient supérieure à
L. On en déduit que les graphes ne sont plus valables pour tR > 0,048 s. Quand tR varie entre
0 et 0,048 s, on constate que l’angle d’éjection de la boule varie entre 57,9° et 58,5°, ce qui
correspond à un intervalle de 0,6° seulement. Alors que la vitesse d’éjection varie de
manière assez importante (entre 1,7 et 2,5 m.s'1) suivant la valeur de tR, l’angle d’éjection
varie quant à lui très peu. Cependant, ce résultat n’est valable que pour tR entre 0 et 0,048 s.
En pratique, le joueur peut déclencher la rotation du bras avant que la boule n’atteigne le
bras (0? < 0) ou encore peu de temps avant que la boule n’atteigne l’extrémité du bras (tR
proche de Z/v, = 0,23 s) ce qui permet d’avoir un plus grand choix de direction de renvoi de
la boule.
9) Pour toucher une cible de 2 cm de large à 1 m, il faut viser depuis un endroit donné
avec une précision angulaire de 0,02 rad, c’est-à-dire environ 1°. Cependant, quand on
modifie l’angle d’éjection, on modifie également l’endroit d’où est envoyée la boule. La
figure suivante représente deux trajectoires pour deux lancers séparés d’un temps &tR.
L’écart entre les deux trajectoires à une distance D vaut Ax cos(e) + D\9. Or la lecture de la
pente du graphe x en fonction de tR permet d’écrire Ax = vA^, avec v = 0,5 m.s'1 et celle 'du
graphe 0 permet d’écrire \9 = KAtR, avec K =0,2 rad.s'1. On en déduit une largeur
temporelle de tir A/Â =------- -------- pour avoir une précision d à une distance D.
vcos £• + DK
10) La relation xQ = vitR écrite à la question 6 suppose une vitesse constante. Or, en
prenant en compte le poids et l’inclinaison du plateau du flipper d’un angle (p, la
conservation de l’énergie mécanique (avant que le bras se mette à tourner) s’écrit :
7 C dx\
Em = Ec+Ep!pesanteur=—m^—^ — mgxsmy/sm<p = cste
On en déduit que la boule, après avoir parcouru une distance x0 le long du bras fixe,
possède une vitesse v2'= Jv? + — gx0 sin^sin^ . En prenant v, = 0,3 m.s \ ^ = 40°, (p = 6°
540 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
et .ï0=i = 7cm, on obtient v;- = 0,4m.s’1. La variation de vitesse n’est donc pas
négligeable. Il faudrait ainsi prendre en compte le poids pour une modélisation plus fine.
S
—o' —F < «mu,M —►
T erre—>M F-
O
->! i
“soleil-^M
'
D
L__ J d
Le référentiel R’ étant non galiléen car en rotation (uniforme autour de l’axe fixe &’) par
rapport au référentiel galiléen RH, le point M est soumis dans R ’ aux forces d’inertie, en
CORRIGES CHAPITRE 4 Mécanique des référentiels non galiléens 541
plus des forces gravitationnelles exercées par le Soleil et la Terre. Si le point M est à
l’équilibre dans R la force d’inertie de Coriolis est nulle, il ne reste que la force d’inertie
axifuge et la loi de la quantité de mouvement appliquée au point M dans le référentiel R ’
s’écrit :
d=D
' mt ^3
de la Terre du côté opposé au Soleil.
Fsoleils M Fi e 1
-------------- - --- ,------------------
Avec :
GMS 2 GMS
d)
on obtient :
(D-d')2 D2
est égale à uniquement si le point M est dans le plan Sx y’). Si l’on étudie le
mouvement du point Mdans le référentiel R’, il faut ajouter la force d’inertie de Coriolis
77 c = -2mQ a vm dans le bilan des forces.
/
4.4 Optimisation d’une montre automatique
1) m = oS, S désignant la surface du morceau de disque. Or 5 est proportionnel à
l’angle a et la surface d’un disque entier vaut nR2. On en déduit S = —7ïR2 , d’où
2zr
m = cr—R2.
2
2) Le plan Oyz est un plan de symétrie, donc G appartient à l’axe Oz. Pour cette
question, il est plus pratique d’orienter Oz vers le bas.
Par définition du barycentre G, mOG - J OMdm. En projetant sur Oz, mOG = J zdm . On
utilise les coordonnées polaires: z = rcos3 et dm = odS = ty(rdO\dr) . On en déduit
A noter que la force d’inertie de Coriolis est nulle puisque le référentiel R ’ est en translation
par rapport au référentiel terrestre galiléen. On applique la loi du moment cinétique au
morceau de disque par rapport à Taxe Oj’ dans le référentiel non galiléen R ’ :
utilisant les bras de levier (voir figure suivante) et en prenant garde au signe des moments.
Le morceau de disque est un solide en rotation autour de l’axe fixe (dans R’) Oy à la vitesse
1 . . , de 4 T T de
angulaire instantanée a> - — . On a donc = Ja - J — . En simplifiant par m, on en
dt dt
déduit l’équation différentielle vérifiée par 3(t) :__________
4) Si l’angle 3 reste petit devant 1, on peut écrire siné» » 6 et cos <9 « 1. On a alors :
d^ 0 2d
—y- =--- y(g6'(/) + £7o(O)- Ainsi, si g0(t) « a0(/) sur [0,r], $(/)est bien proportionnel
dt R
2d
à a0(t) avec un coefficient de proportionnalité valant---- y.
R
0 ^d
5) L’intégration par rapport au temps de la relation ----- = ——«o(0 donne :
dt2 R2
—— =--- vvo(O + G • Or à la date ? = 0,1c poignet et le morceau de disque sont immobiles,
dt R~
d’où C= 0. On en déduit que la vitesse angulaire du morceau de disque à la date r vaut
sin
2d 1 2 8 2 2
û)F =---- -vF . L’énergie cinétique du disque vaut donc Ec = —Ja>p = — aR vp —
R 2 9
CORRIGES CHAPITRE 4 Mécanique des référentiels non galiléens 545
• I O
6) Le graphe suivant représente —sin en fonction de a (en radian). On
a <2)
constate la présence d’un maximum pour a0 ~ 2,33 rad = 133°.
La recherche de ce maximum peut être également effectuée par une méthode numérique en
cherchant le zéro de la dérivée de —sm
1
1 ~-2| a
par rapport à a dans l’intervalle ] 0 , lit [.
a \2>
Cela revient à résoudre l’équation a-tan^—j = 0 , ce qui peut-être fait par une recherche
R
La condition 0 « 1 équivaut donc à << 7?|. Cela signifie que le déplacement du poignet
pendant sa phase d’accélération doit être petit devant la taille de la montre. Par ailleurs, la
R R
condition g0 « a0 équivaut, puisque aQ est de l’ordre de — , à t« . Or
T g g
correspond à l’ordre de grandeur de la période des oscillations du morceau de disque en
régime libre (pendule pesant). Il faut donc que la phase d’accélération du poignet soit très
courte devant la période de la masse oscillante.
On raisonne dans le référentiel R ’ de centre O (le point d’attache) en translation par rapport
au référentiel terrestre galiléen. Ce référentiel n’est pas galiléen lorsque la benne est sur le
pylône, c’est-à-dire dans l’intervalle [0,r]. Dans R’, c’est la force d’inertie d’entraînement
qui est responsable de la mise en rotation de la benne. Pour quantifier cela, on applique le
théorème du moment cinétique à la benne par rapport à l’axe de rotation A orienté (passant
par O et perpendiculaire au plan contenant le câble) dans le référentiel R sachant que la
benne est soumise à :
- son poids mg qui s’applique en G,
considérant que les portes de la benne fassent 2 m de hauteur, on en déduit que l est de
l’ordre de 5 m. Par ailleurs, M^poids = -lsin/?x mg et = 0. Puisque le point O a un
période des oscillations est égale à T = dans le cas des faibles amplitudes. Pour la
^- + co2/3(t) = -(ax
dt
La solution générale de l’équation sans second membre est /3(t) = Acos(érf)+Z?sin(6v).
On cherche une solution particulière de l’équation avec second membre sous la forme
/?(/) = Csin^pî + cq) , correspondant au régime sinusoïdal forcé. En injectant cette
(^-«2)77
solution dans l’équation, on obtient C = - -— . On utilise les conditions initiales
Cette relation se simplifie dans le mesure où co = 1,4 rad.s'1 » |®7>| = 0,17 rad.s’1 :
/?(/) « (a2 ~«1 )“(sin(tu/>Z + ax)-sinax cos(<»z)) valable pour 0 < t < r.
gL
548 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
On constate que la benne part en arrière (/? < 0) tout au long de la traversée du pylône.
A la fin de la traversée du pylône, l’angle et la vitesse angulaire de la benne valent donc :
2
ftF = /3(f) = (a2 -aj—(sin(rz2)-sinrz1 cos(<«r)) et
gL
dv
m — = mg, qui, en projection sur chaque axe, donne
dt dt
puisque le vecteur vitesse est nul à t = 0, on en déduit vx = 0, vy = 0 etvz= -gt. Au final,
on obtient v = -gtez .
4) Le référentiel terrestre n'étant pas galiléen en toute rigueur, il faut introduire les
forces d'inertie d'entraînement et de Coriolis. La première est en réalité déjà prise en
compte dans la modélisation puisqu'elle est intégrée dans la force de pesanteur que subit la
masse. En effet, le champ de pesanteur correspond au champ gravitationnel exercé par la
Terre ôté de l'accélération d'entraînement du référentiel terrestre par rapport au référentiel
géocentrique. La force de Coriolis a pour expression C = -2mQ a v .
5) On intègre encore une fois pour connaître le vecteur position de l'objet au cours du
temps, sachant que celui-ci a pour coordonnées (x = Q,y = 0, z- h) à t = Q. On obtient donc
x(0 = — Qcos($>)g/3, j?(0 = O, etz(t) =. L'objet tombe sur le sol à la date r
^2h
telle que z(t) = 0 , c'est-à-dire à r = — . L'objet a bien été dévié vers l'est, puisque
g
2
x(t) = 0, d'une distance d = x(r) = — Qcos(çj)
Fair = CxPair”R2h
- 0,14 pour les gros boulets et 0,17 pour les petits. On
mg 2m
constate donc que le fait de négliger les frottements de l'air n'est justifié que si l'on se
contente d'une mesure à un, voire deux, chiffres significatifs.
8) On constate qu'environ un tiers des boulets ont un point d'impact au sol décalé vers
l'ouest ! La grande variabilité des résultats peut s'expliquer en partie par les conditions de
lâcher des boulets. On imagine en effet que la pince est susceptible de donner une légère
impulsion de départ aux différents boulets, difficilement reproductible. A titre
d'information, pour son expérience, Reich orienta la pince selon l'axe nord-sud et ouvrit
celle-ci tantôt côté nord, tantôt côté sud. Par ailleurs, les mouvements d'air aléatoires dans
le puits sont peut-être également une cause de dispersion des mesures.
9) On calcule la valeur moyenne et l’écart-type pour les coordonnées (x,y) :
< x > = 25 mm et crx = 60 mm, < y > = -1 mm et oy - 72 mm.
Puisqu’il y a 106 mesures, la valeur vraie de la coordonnée selon x du point d’impact
moyen a une probabilité de 95 % d’être dans l’intervalle [ 13 mm ; 36 mm]. De même, la
valeur vraie de la coordonnée selon y du point d’impact moyen a une probabilité de 95 %
d’être dans l’intervalle [-15 mm; 13 mm]. Donc la valeur vraie de la position du point
d’impact moyen a une probabilité de (95 %)2 ~ 90 % de se situer dans le rectangle défini
par 13mm<x<36 mm et -15mm<y<13 mm, représenté sur la figure suivante. La
position moyenne des points d’impact expérimentaux (<x > = 25 mm, <y> = -l mm) est
indiquée par un triangle et la position prédite par le modèle ( x = 28 mm, y = 0) par une
étoile. L’étoile est bien située dans le rectangle (et même très proche de son centre) ce qui
indique que l’expérience de Reich est bien compatible avec le modèle théorique de Laplace
et Gauss.
CORRIGES CHAPITRE 4 Mécanique des référentiels non galiléens 551
A■r ■ 1
■ 1DrinniHO rl’nn
■ 1 ■■ G 1 |p v U U ■■ 1 U.mûtrO
'IIICilC VlUIdlIl î f* £1 n <f*
..... -........-.............................................. —.... ... -.
* y
552 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
^1+%, on a PM = yl(li+xy
Puisque PM- « Zj + x en linéarisant. On en
y
déduit qu’à l’ordre 1 en x et y, EJ ^-kxxêx. On montre par le même raisonnement que
F2 « ~k2yêy. La projection de la loi de la quantité de mouvement sur chaque axe donne :
2
mx = —k]X x + coxx = 0
< , qui s’écrit encore < . Le premier mode propre du système
my = ~^y ÿ + ®2y = 0
correspond à une oscillation de la masse uniquement selon l’axe Ox, à la pulsation
dv — — —
2) La loi de la quantité de mouvement s’écrit maintenant m— = Fx+F2+Fji.ott.
<
A
CO2 . O)
—y + l-----
ax Q®x
Par identification du module et de l’argument,
< y
co
"U
r.=
< 2Ù2
A
/ >2
et cp - -arctan
Qg>x
co
( + 71 si CO > cox)
1 2
11 <
1-------y
G)x)
+ ---------
\Q(OX) L )
0 x ÿ
La force d’inertie de Coriolis Ft c = -2mQ. a v = -2m 0 A ÿ = 2mCl — x
Q 0 0
dv - - - -
La projection de la loi de la quantité de mouvement m— = Fx+F2 + F^.ott + Fie + Fic sur
En négligeant les termes en fl2, on tombe bien sur le système d’équations de l’énoncé.
554 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
7) Le but du gyromètre est de mesurer la valeur de £1. Sans rotation du repère Oxyz,
c’est-à-dire si £1 = 0, seul le mode de vibration selon Ox est excité : il s’agit du mode pilote.
Si £1 0, la composante de la force de Coriolis -ImOx va jouer le rôle de force excitatrice
pour le mode selon Oy, qui est donc le mode détecteur. On accède ainsi à la valeur de £1 en
comparant l’amplitude du mode détecteur à celle du mode pilote.
8) L’amplitude de x(t) a déjà été établie à la question 3. Poury(<h la démarche est la
même : on cherche la solution en régime sinusoïdal forcé de l’équation
ÿ +—ÿ + coyy — -2£lx = +2Qæ>xX0 sin(zat + (p). Grâce à la notation complexe (même calcul
m
qu’à la question 4), on aboutit à une amplitude pour y(z) valant :
9) Les deux pulsations cox et coy sont proches de sorte que ax -ta2 x2a>x\û)x ~a>y).
10) Diminuer la différence de fréquence entre les deux modes propres, c’est-à-dire
diminuer \<z>x , permet d’augmenter le gain g, et ainsi d’obtenir une amplitude du
mode détecteur plus importante, ce qui permet d’augmenter la sensibilité du gyromètre. Par
contre, diminuer fait diminuer la bande passante. Il ne faut donc pas une
différence de fréquence entre les deux modes propres trop faible si l’on veut que le
gyromètre puisse mesurer des vitesses angulaires rapidement variables. D’où un compromis
entre sensibilité et bande passante du gyromètre.
11) On calcule le rapport entre la force d’inertie d’entraînement selon Ox et la force
de rappel du ressort (RI) 1,ex = = <10 -8«1 Les coordonnées x(t) et y(Z)
Fi kx (o2
x
+ prQ2 =0
c/r
Or, d’après l’équation des gaz parfaits, la masse volumique du gaz dépend de la pression
P\
556 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
P(r) = P(0)e
La densité particulaire s’écrit alors :
NAn NAP(r) P(r)
V RT kBT
c’est-à-dire :
n (r) = n*(0)e2V
On constate que la force d’inertie centrifuge qui s’exerce sur une particule de niasse m peut
s’écrire :
mCl2r2
F = +mrÇl2 er = -grad Ep avec Ep= —
2
r (m)
Les particules sont dans l’ensemble projetées contre la paroi du cylindre. Cependant,
l’uranium 238UF6, plus lourd, subit une force centrifuge plus importante et sa densité
CORRIGÉS CHAPITRE 4 Mécanique des référentiels non galiléens 557
particulaire est plus importante que celle de l’uranium 235UF6 au voisinage de la paroi. Cette
séparation permettra l’enrichissement du gaz en 235UF6 en ne sélectionnant que le gaz plus
proche du centre.
6) Le nombre de molécules situées dans le volume dt entre les cylindres de rayons r
et r + dr vaut respectivement :
dNx = n( Çr).dt = n( Çr).27trHdr et dN2 — n2 (r).dt - n*(r).27i:rHdr
D’où le nombre total de molécules situées dans le cylindre de rayon r :
Aj (r) = j 7/j* (r)27trHdr et N2 (r) = £ n2 (r).2nrHdr
On remplace alors n/(r) et n2Xr) par leurs expressions et on intègre :
( mfi2r2 A
e 2k°T -1
WjQ
k 7
( m^r2 A
JV2(r) = 2^^<(0) e 2k°T -1
m2Li
k J
e B
m^a2
q^t
On pourra en effet vérifier numériquement que l’on peut négliger le 1 devant chaque
exponentielle pour ces valeurs de r et a.
Ainsi :
miQ2(r2 —a2)
N’ ---- -------
_A_ = e 2k‘T = 85 %
Dans cette configuration, on peut récupérer la majorité de l’uranium 235UF6 contenu dans le
cylindre.
8) On a : A = A; + A2, d’où :
et
De même :
Si bien que :
N. N2'
d’où simplement :
On pose alors :
1 1 1
a
N '
1 + ^- N2 1 1-a 1
Æj 1 + s a 1+s
N B
en remarquant que : —— — — et a + fl = 1.
Nx a
On développe l’expression précédente à l’ordre 1 puisque e « 1 :
a ' — (1 + s)a — sa1
Départ Arrivée
Durée
Paris New York
08:20 16:30 8hl0
10:35 18:55 8h20
■H 14:10 22:25 8hl5
16:35 00:55 8h20
19:10 03:20 8hl0
Départ Arrivée
Durée
New York Paris
22:25
23:40
5:30
7:05
7h05
7h25
ü
01:10 8:35 7h25
03:25 10:50 7h25
05:25 12:30 7h05 ■
Le trajet aller Paris - New York dure en moyenne 8hl5, tandis que le trajet retour
New York - Paris dure en moyenne 7hl7, soit pratiquement une heure de moins. En
supposant que la distance parcourue vaut dans chaque cas 5 800 km, la vitesse moyenne
pour le trajet aller vaut environ 700 km/h tandis que la vitesse moyenne atteint environ
800 km/h pour le trajet retour.
560 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
Le trajet aller se fait d’est en ouest et doit éviter le courant jet en sens opposé. L’avion se
déplace alors dans un air supposé au repos et la vitesse relative de l’avion par rapport à l’air
vaut donc Vr = 700 km.h'1 (en négligeant le détour effectué par l’avion pour éviter le
courant jet).
Le trajet retour se fait en revanche d’ouest en est, dans le même sens que le courant jet :
l’avion peut bénéficier de la vitesse d’entraînement de ce courant d’air durant la quasi
totalité du trajet et diminuer ainsi son temps de parcours. La carte météorologique montre
en effet la présence du courant jet au-dessus de l’Océan Atlantique, sur le parcours
New York - Paris. La vitesse absolue de l’avion sur ce trajet vaut : Va — 800 km.h'1.
si bien que :
Ke =Ka-PÇ =100 km.h'1
On retrouve la valeur de la vitesse moyenne des vents dans le courant jet, indiquée dans le
document, et reportée sur la carte météorologique. Le courant jet est effectivement d’une
grande importance pour les trajets aériens transcontinentaux.
2) Le référentiel géocentrique RT n’est pas galiléen car son origine T tourne autour de
l’astre A. RT est cependant en translation dans Ro car ses axes gardent des directions fixes,
mais la translation n’est pas rectiligne et uniforme.
3) Dans RT, le point P est soumis :
Astre
Terre
En Py, la force de gravitation due à l’astre l’emporte sur la force centrifuge. En P3, c’est la
force centrifuge qui l’emporte sur la force de gravitation due à l’astre. Les forces subies en
P; et P3 sont opposées et vont pouvoir déformer la surface des océans.
En P2 et P4, les deux forces se compensent et la force de marée est nulle.
6) La valeur maximale est obtenue aux points Py (6 = 0) et P3 (0 = tt) et vaut :
La forme prise par la surface océanique (et dans une moindre mesure la surface terrestre
également) est représentée en pointillés : on observe une marée haute aux points Py et P3,
tandis qu’il y aura marée basse en P2 et P4.
Puisque la Terre tourne sur elle-même en 24 h, chaque point de la Terre va passer
successivement par les points Py, P2, P3 et P4 et subir deux marées hautes et deux marées
basses par jour. La durée entre deux marées hautes (ou deux marées basses) successives est
de l’ordre de 12h, mais il faut aussi tenir compte du mouvement relatif de l’astre A par
rapport à la Terre...
7) Le champ de pesanteur est défini dans le référentiel terrestre et tient compte de la
rotation de la Terre sur elle-même. Le poids mg est en effet la superposition du champ de
gravitation terrestre et de la force centrifuge.
On peut évaluer le champ de gravitation à la surface de la Terre :
GT(P)-g
= 0,3%
Gr(P)
L’écart étant très faible, on peut assimiler le champ de pesanteur au champ de gravitation.
Cela revient en fait à considérer que la Terre ne tourne pas sur elle-même !
La Lune a donc un effet deux fois plus important que celui du Soleil... la Lune est certes
beaucoup plus petite, mais elle est aussi bien plus près. On verra que le diamètre apparent
de l’astre joue un rôle essentiel dans l’effet de marée.
En fait les effets de la Lune et du Soleil se combinent : quand la Terre, la Lune et le Soleil
sont quasiment alignés, les marées sont très importantes (marées de vives-eaux), tandis que
les marées sont plutôt faibles quand la Lune et le Soleil sont observées dans des directions
orthogonales depuis la Terre (marées de mortes-eaux).
9) Diamètre angulaire de la Lune :
27?
sL = —L = 9,0.10“3 rad = 31'
L TL
Diamètre angulaire du Soleil
Les diamètres angulaires de la Lune et du Soleil sont pratiquement égaux. Ce qui est
remarquable quand on sait que la Lune s’éloigne petit à petit de la Terre (à cause de la
dissipation d’énergie par les marées justement !). Cette coïncidence nous permet de pouvoir
observer des éclipses de Soleil, la Lune masquant parfaitement le disque solaire lors d’un
alignement. Dans quelques milliers d’années, les éclipses totales de Soleil ne seront plus
visibles sur Terre et seront remplacées par de simples éclipses annulaires !
10) On exprime directement le rapport en fonction de a0 :
_ 3KmART _ 3 KmT
2gTA3 ~4^a°
Or le champ de pesanteur à la surface de la Terre peut être assimilé au champ de gravitation
terrestre :
KmT ,, , KmT
g«Gy(P) = —dou
~gR? =
Il reste simplement :
Rt
11) Les masses volumiques de la Terre et de l’astre A sont définies par :
On obtient finalement :
=1_P^£ 3
16 pT A
4) Dans le référentiel de la voiture (Rv), les roues avant de la voiture tournent autour
de l’axe Cy à la vitesse angulaire notée co. Dans ce référentiel, la vitesse du point I situé en
bas de la roue vaut donc V//(^) = -Ra>ëx. En notant (R) le référentiel terrestre, la loi de
composition des vitesses s’écrit = Vi/fRj +ve . (Rv) étant en translation par rapport à
(R), la vitesse d’entraînement vaut ve = vc/^ = V(f)ex, c’est-à-dire la vitesse de la voiture.
Le fait que les roues ne glissent pas sur le sol se traduit par vz/^ = 0, le sol étant immobile.
La condition de non-glissement s’écrit donc . Par le même raisonnement
appliqué à la remorque, V(f) = Rrcor(t).
-Ffrott + mS^a + F
civ — dV
— = 2Vr + 7; + Tj + mrg + Fvoit_^rem . Selon Ox, mr---- -Tr +mrgsma-F .
dt dt
A noter que l’on a considéré que la remorque possède la même vitesse que la voiture car en
pratique, le fut coulissant ne se déplace que de quelques centimètres tout au plus (voir la
photo).
6) On raisonne dans le référentiel lié à la voiture. Dans ce référentiel, le solide (Si)
possède un mouvement de rotation autour de l’axe Cy à la vitesse angulaire co, donc
LCy =Jû). Il est soumis à son propre poids, à la réaction du sol Nx et 7j et aux forces
exercées par le reste de la voiture.
La loi du moment cinétique appliquée à (Si) dans le référentiel lié à la voiture s’écrit :
& = M()y,poids + ^Oy,Nx + ^Oy,Ty +r, d’où J- = 0 + Q-RTi +T puisque les droites
appliquant la même loi au solide (S2) et (Sr), on obtient J = 0 + 0 - RT2 + 0 (puisque les
r r
7) En négligeant les moments d’inertie, on a 7] = —, F - 0 et Tr = —. Le système
R 2 R
de freinage de la remorque étant conçu pour que rr = -KF, la loi de la quantité de
dV_ ( K 'ï
mouvement appliquée à la remorque devient mr = mrgsma-R 1H—- . Cette
dt l Rr)
relation permet d’éliminer F dans la loi de la quantité de mouvement appliquée à la voiture.
On aboutit bien à :
dV _ r
m +------ —
1+—
dt ” R
Ffroti " t" mr
1+^-
g sin a
k &r )
566 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
mr
se passe comme si la remorque avait une masse < mr. A noter que ceci ne se produit
riz
s.
que si F> 0, c’est-à-dire que si la remorque pousse sur la voiture (condition pour que le
système de freinage s’enclenche). Lorsque la voiture tire sur la remorque (ce qui est le cas
la plupart du temps), la masse apparente de la remorque est bien sa masse réelle ! Au final,
le frein automatique de la remorque va soulager les freins de la voiture et permet de
diminuer la distance de freinage de l’ensemble. t
K ----------- --------------
9) On désire 1 h----- = 3 , d’où K = 2Rr. Numériquement, K = 0,61 m.
CORRIGES CHAPITRE 5
MECANIQUE DES FLUIDES
A noter qu’en haut du gradin, la largeur du couloir fait l’équivalent de deux largeurs de
siège pour que les gens puissent se croiser...
568 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
1 _ _ 1 ( dv,. dv
—-y_
3) Le vecteur tourbillon vaut a> =—rot(v) = — __ —- ez dans le cas d’un
2 2 \dxdx dy )
x2 + v2
écoulement plan. On obtient œ = -2KL— .
O+y)
4) En utilisant les repères de l’énoncé, nous savons que le potentiel électrique créé
par un unique dipôle placé en O de moment dipolaire p = pex vaut V(r,0,<p) = —----- _ .
4-7T£0r2
Or, tout autour du dipôle, il n’y a aucune autre charge, donc l’équation de Maxwell-Gauss
nous indique que div(Ê^=0. Puisque É = -grad(v), le potentiel vérifie autour du dipôle
cos 3
AU = 0. On en déduit que les potentiels proportionnels à —— ont bien un laplacien égal
r
à zéro.
(K
5) Le champ de vitesses dérivant du potentiel d> = «bj + <I>2 = --Ur cos (9 a pour
\r J
ô<D K
= - 2— + U cos d
Vr ~------
dr \ r >
i ao -----K- -U si né? . A proximité
composantes dans le repère sphérique v =
r dd <r3 J
v 1 gO-0
v rsiné? d(p
immédiate de la demi-sphère, la vitesse de l’air doit être tangentielle à la paroi, c’est-à-dire
570 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
que la composante normale doit être nulle donc vr(r = 7?) = 0 . Ceci est possible si
vr » -U cos 0
2^- + U = 0, d’où . Loin de la demi-sphère (pour r»R), v ve *Uw9 ,
T?3
^=0
c’est-à-dire v « U : on retrouve un champ de vitesses uniforme U loin de la voiture
(comparé à sa taille).
6) En pratique, on peut considérer l’air comme incompressible si la voiture possède
une vitesse par rapport à l’air U très inférieure à la vitesse du son c dans l’air. En prenant le
critère usuel U< c/5 et c = 340 nus'1, la condition d’incompressibilité de l’air est valable si
tf< 250 km.h'1.
7) A proximité de la demi-sphère, l’air s’écoule en longeant celle-ci. A grande
distance, les lignes de courant sont peu perturbées. La figure ci-dessous représente les
lignes de courant tracées à l’aide d’un logiciel.
7?3 7 2 1 2
vair!route = COS ^“-Sin 6 \e‘x +■’ + sin eœs = vA + vA ’ avec
et
• • O O d
Cela signifie que vx = 0 à cet instant, c’est-à-dire que 2x -d , d’où x -±—r= ■ A la date
■x/2
t2, c’est le déplacement selon Oy de la tige qui s’arrête, c’est-à-dire vy = 0, ce qui se produit
pour x = 0. On résume la position de la voiture aux différentes dates sur le schéma suivant.
4-oo
10) Le déplacement final selon Oy de la tige vaut Ay^Bfl/ = vydt. Or, en prenant la
Compte tenu du
parfaitement visible. A proximité d’une route, le souffle provoqué par le passage des
véhicules est tout à fait perceptible. Ce déplacement d’air peut même s’avérer dangereux
pour une personne (à pied ou en vélo), le phénomène s’accentuant avec des camions (R
grand). L’amplitude de déplacement d’air est indépendant de la vitesse U du véhicule.
Néanmoins, plus la vitesse de ce dernier est grande, plus le déplacement d’air est rapide et
risque donc en pratique de déstabiliser la personne.
572 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
1/3
Fq cos
[1/3r • (26
De même, Ve fosin ~
7C
4) Sur cette diagonale, 6 - —, d'où a) - — . Le vecteur vitesse de l'air fait donc un
4 4
angle de 45° avec l'horizontale.
5) La parapentiste évoluant toujours à la même altitude, le « taux de chute » de la
polaire des vitesses est égal à l'opposé de la composante verticale de la vitesse de l'air
'z . ri-\l/3 r/ ’ z
P
ascendant, valant Vverticale = à une distance r du sommet de la falaise.
Kosm —
3/zr J
Au mieux, le taux de chute vaut Vchute ~ -1,1 tn/s (point B de la polaire). Le parapentiste ne
3
_ 4H
peut donc pas aller au-delà d'une distance ^max — ~
f K0 de la falaise. Avec
<~^chute'^' >
3zr
Ko = 1,5 m/s, on trouve rmax = 50 m.
Le manteau étant fluide, la pression est identique aux points C et E, puisque situés à la
même profondeur. La loi de la statique des fluides appliquée au manteau s'écrit entre B ef C
: Pc = PB + pmgh . En notant Po la pression atmosphérique et S la surface des Alpes,
l'équilibre de la croûte continentale contenant les Alpes et située sous elle implique que
PES = P0S + mg, la force de pression du manteau devant compenser celle de l'atmosphère
additionnée du propre poids de la croûte. Puisque m = pcS(h + e + d) , on obtient
PE -Po+ pcg(h + e+d). Le même raisonnement appliqué à un élément de la croûte à côté
des Alpes permet d'écrire PB =P0 + pcge . En combinant les différentes relations, on
0 - a + /3 + y
^ = -2/
< 0 = 2a-2y <=> 5
0 = -2a-2/3-2y
On constate que ce système possède bien d'autres solutions que la solution triviale où tous
les coefficients sont nuis. En prenant a = 1, le nombre adimensionné ainsi créé vaut
DS = Dp^
A2 m2g
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 575
0 = a+ (3 + y a = \!2
< ï = 2a~Y <=></? = -1 / 2. On en déduit
0 = -2a -2/3 - y
Le fait que la viscosité dynamique rj n'apparaisse pas dans le nombre N signifie que la
viscosité du fluide n'est pas un critère pour que le modèle réduit puisse reproduire le cas
réel. Le fait que L ne dépende pas de r] signifie que l'endroit où le rebond flexural va
apparaître ne dépend pas de la viscosité du manteau. La viscosité du manteau intervient
uniquement dans l'échelle de temps du phénomène (comme on va le montrer dans la
question suivante).
0=a+ (3 + y a=1
< 0 --a- 2y <=>* (3 - -1 / 2. On en déduit T 7 7
i = -a-2(3-2Y y = -l/2
DréduitPréduit
6) Il faut que Nréduit = N, d’où une masse linéique mL,réduit = mL
Dp
AN : ^.réduit= 3,4.102 kg.nf1]. Cette valeur élevée limite la largeur de la plaque du modèle
réduit, ce qui peut provoquer des effets de bords...
7) En utilisant la loi d’échelle, le rebond flexural observé au bout d’un temps tréduit
avec le modèle réduit à une distance dréduit de la masse doit se produire dans le cas des
\Dmj_,déduit ?
Alpes à une distance de celle-ci égale à dréd = —r-^— dréduit
^réduit V DréduitL
11
& réduit = 60 km.
T 7 mL,réduitPréduit ,
f _ -‘■réel + Avec tréduit = 2,5.104 s, on trouve
Péel ~ rp 1 réduit , ‘‘réduit
■L réduit 7réduit V ™LPm
tréei = 1017 s, c’est-à-dire 3,5 milliards d’années. Ce temps est beaucoup plus grand que
l’âge des Alpes (c’est même en ordre de grandeur l’âge de la Terre...). Si le modèle réduit
donne des résultats vraisemblables en ce qui concerne les échelles de longueur, ceux
concernant l’échelle de temps paraît aberrante. On peut citer différentes origines à cela :
mauvaise estimation des différents paramètres, mauvaise modélisation (hypothèse de
l’invariance du système par translation), problème d’effets de bords dans le modèle
réduit...
576 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
z
turbulente
où s = m-2 est la surface frontale de la balle. Le coefficient de traînée pour une sphère vaut
C = 0,4- Cette force de traînée est opposée à la vitesse relative de la balle dans l’écoulement
et permettra la lévitation.
2) La lévitation est possible dès lors que la force de traînée exercée par l’écoulement
compense le poids de la balle (en négligeant la résultante des forces de pression exercées
par le fluide, ce qui est légitime dans l’air) :
F+mg=Ô
c’est-à-dire :
pCSV2 - mg
2
On en déduit la vitesse minimale de l’écoulement à cet endroit pour que l’équilibre soit
possible (avec g = 9,8 m.s-2) :
Cette vitesse est inférieure à la vitesse de l’air en sortie de l’écoulement rendant possible la
lévitation de la balle.
3) La vitesse de l’air dans l’écoulement est très inférieure à la vitesse du son (qui vaut
environ 340 m.s-1), l’écoulement d’air peut donc être considéré comme incompressible et il
y a conservation du débit volumique le long d’un tube de courant.
La lévitation de la balle à 20 cm de la soufflerie montre que la vitesse de l’écoulement
diminue quand on s’éloigne de la sortie et donc que le tube de courant s’élargit. On peut
estimer le diamètre du tube de courant à l’endroit de la lévitation par conservation du débit
volumique :
Dvo = Lo^2 = VtcR2
d’où :
T/"
2R = 2R^ — = 5,5 cm
V
Plus le tube de courant s’élargit, plus la vitesse diminue rapidement et plus la hauteur
d’équilibre est faible. Ce calcul reste cependant approximatif car il ne tient compte que
d’une vitesse moyenne dans une section de l’écoulement. L’étude d’un jet d’air libre
turbulent montre en fait que le champ des vitesses reste pratiquement constant dans une
zone de diffusion conique à la sortie de la soufflerie servant de transition vers la zone de
turbulence.
4) On évalue le nouveau débit et la nouvelle vitesse en sortie de la soufflerie :
Py.'
7lR^2
Cette vitesse est cette fois trop faible pour permettre la lévitation.
5) Un réducteur va permettre de diminuer la section de sortie et donc d’augmenter la
vitesse de l’écoulement pour un débit volumique donné. On cherche ainsi le diamètre 27?0’
qui permet de retrouver la vitesse Vo en sortie :
578 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
dK0- = l0^'2
c’est-à-dire :
D '
° =3,5 cm
2R°’A ^0
Le réducteur doit posséder un diamètre de 3,5 cm (à comparer au diamètre initial de la
soufflerie de 5 cm).
= l,7.10'3 « 1.
PgH 2gH
donc
La condition aux limites en r = a pour un fluide visqueux impose Ez(a) = 0, si bien que :
580 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
r2 ) rdr = 2n ———
' 4î]L
c’est-à-dire :
On peut écrire la puissance dissipée sous forme thermique par effet Joule dans un
conducteur ohmique de résistance R :
Pth=UI = RI2
d’où la puissance thermique dissipée par la viscosité dans la canalisation :
^=Ù8--PC)^=W
AT - = 7,0.1(T2 K
Pcv cv
L’échauffement de l’eau dû à la viscosité est tout de même très faible.
10) La pompe amène l’eau depuis le niveau du sol en Aso! jusqu’en A en haut du
château d’eau. On néglige la variation de température du fluide. La puissance thermique
apportée par la viscosité est dissipée vers l’extérieur. L’énergie cinétique du fluide reste
constante. D’après le premier principe précédent, la puissance mécanique apportée par la
pompe sert à augmenter l’énergie potentielle du fluide :
C’est-à-dire :
Pméca^DmSH = DyPgH
l,4.104 m
SJîPhénomène de surcote
1) Le phénomène des marées a pour origine les effets conjugués des forces
gravitationnelles exercées par la Lune et le Soleil. Les effets s’ajoutent et provoquent de
fortes marées si la Terre, la Lune et le Soleil sont alignés. Du fait de la rotation de la Lune
autour de la Terre, l’amplitude des marées varie au cours des jours, avec une période de
l’ordre de deux semaines.
2) On raisonne à l’équilibre de l’eau.
zone dépressionnaire à
zone « normale » Pdép<Po
àP0 = 1013 hPa
B
C
mer ---- r —r *
Les points A et C sont à la même altitude, donc PA = Pc. La loi de la statique des fluides
appliquée à l’eau s’écrit Pc =PB + peaugh, où peau désigne la masse volumique de l’eau.
A la frontière entre la couche limite et la zone où l’on peut considérer l’écoulement parfait,
les termes diffusif et convectif de transport de la quantité de mouvement dans l’air ont le
même ordre de grandeur. Or, le terme diffusif dans la couche limite, qui est la force de
viscosité par unité de volume, est de l’ordre de rj&v ~rj^~. Le terme convectif est de
ô
. AN : ô = 0,2 mm.
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 583
En négligeant la houle et les courants marins, on peut considérer que l’eau est au repos. La
somme des forces qui s’exercent sur la zone de mer considérée est donc nulle. Sa
projection sur l’horizontale permet d’écrire :
*0
Pp,gauche= \Pgaucdz)ldz et FP,droite = f Pdroite^ldz . Par ailleurs,
COS t/
Fpair=Pol------ -- •
o
Puisque l’inclinaison de la surface de la mer est très faible, on écrit cos 6 « 1. De plus, nous
savons que les termes en Po vont au final s’annuler, on peut donc les éliminer tout de suite.
On aboutit donc à la relation, en ayant simplifié par l :
H H+h'
Puisque l’on s’attend à ce que h ’ « H, (H + h')2 -H2 *2h'H, ce qui permet d’aboutir à la
relation proposée par l’énoncé. AN : on trouve h’= 0,8 m], Avec l’effet cumulé de la
dépression atmosphérique (h = 0,5 m), on retrouve bien l’ordre de grandeur de la surcote
lors de la tempête Xynthia.
-gradP+?;Av = 0
On projette tout d’abord sur ey :
d2v _ 1 dP(x)
dy2 r/ dx
et on intègre deux fois par rapport à y, à x fixé :
1 dP(x) y2 A o
v(x,y) =----- ------— + Ay + B
rj dx 2
On détermine les constantes d’intégration avec les conditions aux limites :
en y = 0 : v(x, 0) = U = B
On intègre le champ des vitesses trouvé précédemment pour aboutir sans difficulté à :
(Ue(x) 1 dP z
DV=L e(x)
L 2 1277 dX y
Ce qui permet d’obtenir la relation demandée :
67 ( 2DV x
dP
(e(x))2 t e(x)Z U
dx )
8) e(x) varie linéairement avec x. On impose en outre que e(0) = et e(L) = e2, si
bien que :
e2___
e(x) = x + e}
Z
9) On en déduit :
Jx=0
P dp=É2r"«r^
a Jet e3jr de
et on obtient :
P(x) = P(0)+-^-Br fl 1 'ï r 1 n
tzZ e(x)2 ? a e(x) e{ y
P(L) = P„=Pa+^Dr
^2
n O
e/J +
aL a < e2 ei >
ce qui permet d’exprimer le débit volumique D v, en remarquant que
e2 —= (g]+e2)(e2 — Sj) :
Dy =UL-^~
el + e2
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 587
12) Le champ des vitesses doit respecter les conditions aux limites. On repère sur le
Cette force permettrait de porter une masse de l’ordre de 6 kg dans le champ de pesanteur
(alors que la tête de lecture ne pèse que quelques grammes) ! La lévitation est donc tout à
fait possible. Cette force va permettre d’éviter à la tête de lecture de toucher le disque en
rotation et d’abîmer les données, même en cas d’accélération ou de choc (pas trop violent
toutefois).
14) On utilise la forme proposée pour la pression moyenne, en posant e = 0,01 :
rjULs
= 4,1.107 Pa
2e/
D’où la force de portance :
F = PmoyL2 = 5,9.10’N
On retrouve tout à fait l’estimation faite graphiquement.
588 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
15) La tête de lecture d’un disque doit être la plus petite possible afin de lire et écrire
sur des zones très étroites et augmenter ainsi la capacité du disque. La tête de lecture balaye
le disque en fonction des données à enregistrer : lorsque l’on se rapproche du centre, la
vitesse relative entre la tête et le plateau diminue, ce qui diminue le taux de transfert, mais
également la force de portance. Il faudra choisir un rayon minimal d’enregistrement près du
centre pour maintenir une force de portance suffisante.
pression
atmosphérique Po
celle de VB lors de la vidange. Si la pression intérieure descend à Pint min = P0- pgh ,
l’écoulement s’arrête, à moins que des bulles d’air arrivent à rentrer par l’évacuation (il faut
pour cela que son diamètre soit suffisant : voir les questions suivantes). On peut noter que si
l’on enlève le bouchon, la pression intérieure vaut constamment Po, de sorte que
VB = yl2gh (théorème de Toricelli) : le réservoir se vide alors entièrement.
précisément la forme de la courbe en pointillé. Le système voit donc son énergie potentielle
varier de &Epes
4-
Par ailleurs, l’énergie de tension superficielle varie de Ær = /(SB —SA), avec SA =D2.
Pour calculer SB, on peut assimiler la courbe en pointillé par deux segments. Le théorème
D_
\2
2
de Pythagore permet alors d’écrire SB &4D + x . Puisque l’on étudie la mise en
4y
mouvement du liquide, aux premiers instants, x « D, de sorte que
valeurs approchées, les valeurs exactes dépendant de la forme précise de l’interface liquide-
air dans la situation B.
4) Le système tend naturellement à se mettre dans une configuration de plus basse
énergie. Ainsi, le liquide va spontanément passer de la situation A à la situation B si et
/ 32%
seulement si &Etot < 0 . Le liquide va pouvoir s’écouler si D > Dmin = —- . Remarque :
v ps
en faisant le calcul rigoureux avec une forme sinusoïdal e de l’interface liquide-air, on
i y
aboutit à la condition!)> 2n — . Le calcul en ordre de grandeur précédent donne donc
\PS
quasiment la même expression avec un écart de 10 % seulement.
5) Avec de l’eau pure, le diamètre limite vaut |P„„„ = 15 mm|. Avec un diamètre de
12 mm, il n’est donc pas étonnant que le tube ne se vide pas. Note à ceux qui désirent faire
l’expérience : celle-ci est assez délicate à réaliser, car l’interface initiale doit être bien plane
au départ. Il faut retourner le tube en le bouchant avec le pouce puis enlever ce dernier très
rapidement.
590 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
grand-voile
La vitesse plus élevée de l’air circulant derrière la grand-voile induite par le foc provoque
une dépression sur l’extrados. En effet, la relation de Bernoulli (écoulement parfait,
P V2
stationnaire, incompressible et homogène) indique que la quantité —i----- est constante le
p 2
long d’une ligne de courant, ce qui implique que si V augmente, P diminue (il s’agit du
phénomène de Venturi). Rappelons qu’il est légitime de considérer l’écoulement de l’air
autour des voiles comme incompressible puisque la vitesse du vent est très inférieure à la
vitesse du son dans l’air. Au final, la combinaison des deux voiles permet au voilier de
subir une force supérieure à celle où les deux voiles sont séparées.
2) L’élément clé permettant au voilier de remonter le vent est la quille. En effet, la
force exercée par le vent sur les voiles est perpendiculaire à celles-ci (puisqu’il s’agit
essentiellement de forces de pression). Sans quille, le voilier est alors entraîné dans la
direction de cette force et ne peut donc pas remonter le vent. Du fait de sa grande surface, la
quille va empêcher le déplacement du voilier selon la direction perpendiculaire au plan de
l’aileron de quille (grâce à la force de traînée de l’eau circulant autour d’elle). Ainsi, la
force « effective » de poussée du voilier va être uniquement la projection de la force
exercée sur les voiles selon le plan de l’aileron de quille (voir schéma suivant). Avec une
bonne orientation des voiles (c’est le rôle du skipper), on voit donc que cette force permet
au voilier de remonter le vent (comme c’est le cas sur le schéma). A noter que si l’on désire
aller exactement dans la direction opposée au vent, on est obligé de faire des zigzags, c’est-
à-dire de voyager constamment au près du vent en changeant régulièrement de bords.
direction du vent
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 591
Dv
4) L’équation d’Euler s’écrit : = p — + (y.grâd)v \ = -grad(p) en négligeant
<5/ )
la force volumique de pesanteur //g.
CB
5) En introduisant le vecteur unitaire èr =---- , l’équation d’Euler appliqué au point
CB
Dv U2
B s’écrit grad{p)--p---- -+P----- . Le gradient de pression sous la toile est donc
Dt R
perpendiculaire à celle-ci et orienté vers elle. La zone sous l’aile est donc une zone de
surpression.
6) Le champ de pression possède une distance caractéristique de variation égale à l,
correspondant à la largeur de l’aile. En effet, à une distance de l’aile grande devant sa
propre taille, l’écoulement n’est pas perturbé. Cela permet d’écrire en ordre de grandeur
grad(p)& ---er, puisque la pression passe de p0 à pB sur une distance de l’ordre de /
U2 2
sur l’axe CB. On en déduit pB-p0 = p—l - ctpü .
R
7) On applique la même démarche sur la ligne de courant entre A’ et B’ situés au
C^ By \ Dv U2 - Po-Pb< -
dessus de l’aile. Avec A =------ , on a grad(p)=-p— = +p—er « —7-----er .
r OB' l
592 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
2
On a donc Pb'~Pq- -ctpU < 0. La zone au dessus de l’aile est en dépression.
On applique alors la deuxième relation de Bernoulli entre les points A et B sur la même
ligne de courant :
P +V
^ ^-2 + gH = P^ +V -^ 2 +Q
p 2 p 2
avec Pa = Pb = Po la pression atmosphérique (surfaces à l’air libre) et on néglige devant
rZ d’où :
Ve=JîgH
Le débit volumique de sortie en B s’écrit alors :
d - — a' = 10 mm
ApgH
On vérifie enfin l’hypothèse de quasi-stationnarité de l’écoulement :
S B = d2
= 4.10’4« 1.
SA 4R2
VA= — VB =-^j2gh(t}
A SA B 4R2V
cZ/z
Cette vitesse est liée à la hauteur h(f) de liquide dans le réservoir par : VA =----- (le signe
dt
- tient compte du fait que h(t) diminue au cours du temps). On en déduit l’équation
différentielle vérifiée par h :
dt ar ^
On sépare les variables et on intègre entre t - 0 et T (donc pour h de H à 0) :
(•o dh d~ r-—pT ,
et par suite
3) Les lignes de courant sont enfermées dans le tube de courant principal et s’écartent
à mesure que la vitesse diminue quand on se rapproche de z = 0 :
O
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 595
d’où la pression en A :
p P^MD+h^+x
=^(r-^+2/z(r)-wJ
d’où:
r/=S(r2+w)2)
On obtient ainsi la pression en A dans l’air :_____________________________
P ,= Po+^g(D+/>(r))+^-(4(Z)2 -»(r)2)-r2)
4 V
. =0
L) V. Haïr J Fo
On obtient alors :
596 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
A
Reau
On constate que pour D > 1 e, il n’existe pas de vitesse minimale possible car on
\ R'air J
ne peut alors pas créer de trou dans la soupe.
Un trou de rayon R est défini par h(R) = e, ce qui conduit cette fois à :
2«D2 ( A
^_p3_2g^=0
e2 + -1 e +
K Rair y 4 V
ro
On introduit la vitesse Vo.mm obtenue précédemment :
(B2-e2)U r 0 / ■
O.min
2-72]
R = 2^1?
En soufflant très fort, on impose Vo » V0,min. Le rayon du trou est alors maximal et vaut :
^=2a/p2 -e2
Juste au dessus des vaguelettes, on s’aperçoit que les lignes de courant se resserrent, ce qui
signifie que la vitesse y est plus grande. La relation de Bernoulli (en considérant
l’écoulement de l’air parfait, stationnaire, incompressible et homogène) indique qu’il y a
donc une zone de dépression juste au dessus des vaguelettes (il s’agit du phénomène de
Venturi) qui a tendance à aspirer le sommet des vagues et donc à augmenter leur amplitude
(à l’inverse, il y a une surpression dans le creux de la vague). On se doute que le vent doit
être suffisamment soutenu pour que cette aspiration puisse compenser à la fois la pesanteur
et la tension superficielle.
2) En raisonnant au point A, puisque le vecteur vitesse doit être tangent à la surface
y
libre de l’eau, —— correspond à la pente de l’interface air-eau, valant en ordre de grandeur
2h
— (variation de hauteur h sur une distance D/2). Puisque h « D, l’écoulement est peut
. - dV ÔV
3) L’écoulement étant incompressible, Jz'v(K) - —— H---- - = 0. L’ordre de grandeur
dx dz
QV y _jz
de —— est —------ puisque la vitesse de l’air passe sur une distance D/4 de la valeur Eo
dx D/4
dV V
(milieu de la vague) à la valeur Vc (sommet de la vague). Par ailleurs, en ordre
vc-v,^ - - - -
de grandeur. On a donc — . De plus, l’écoulement est irrotationnel, donc
D/4 ~ H\ * •
H - . ôVx V-Vo ÔVZ V
----- z- = 0 . Puisque —- « —---- - et —- « —— , on a donc
Ôx ) y dz H ôx D/4
k D
. En combinant ces deux relations, on obtient H » —.
d’0Ù Pq - pc,air = - pai^c ~ ^O2 PairV0 fre ~ ^o) = PairWz = 2PairV0 > Compte tenu
des relations établies aux questions précédentes. Il faut noter que le facteur 2 est
approximatif puisque Ton s’est contenté d’égalités en ordre de grandeur.
5) On applique la loi de la statique des fluides pour l’eau (supposée immobile) entre
h
le point A et le sommet de la vague Pç,-pc,eau ~ Peau8~ , puisque la différence d’altitude
entre ces deux points est égale à Zz/2.
I 32/
Dseuil ~ . F(D) tend vers l’infini quand D tend vers zéro ou l’infini. La fonction F
V PeauS
possède un minimum pour D = Dseuih valant Fmin = yl2peaugy . En notant
2
, on voit que si To < Po)Seuii, la quantité pairVo ne pourra
jamais être supérieure à F(D) : le vent n’est pas assez fort pour amplifier les vaguelettes,
quelque soit leur taille. Par contre, si Eo est légèrement supérieur à PoiSeuji, il existera un
intervalle étroit de valeurs de D proches de Dseuii pour lesquelles le vent va amplifier les
vaguelettes. Cette amplification est empêchée par la pesanteur pour les valeurs de D
supérieures à cet intervalle, et par la tension superficielle pour des valeurs inférieures.
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 599
8) Avec pair= 1,3 kg.m-3, on trouve Dseua = 1,5 cm et FQ,seuii = 5,3 m/s ~ 20 km/h|. On
observe sur la photo que les premières vaguelettes qui se forment sont séparées d’une
distance de l’ordre du dixième de la taille de la tige, donc de Tordre de 2 cm, le vent étant
effectivement supérieur à FojSeuib condition d’apparition des vagues à la surface de l’eau.
3) TL ,, .. , ,, .. Dv
'' _ ’équation
, d’Euler_ s’écrit ,p---- = p----- \-{y.grad^v \ = -grad(p)+ pg . En
Dt \dt )
pratique, la nappe d’eau sur la chaussée fait quelques millimètres d’épaisseur. Sur cette
hauteur, la pression de l’eau varie très peu suivant l’altitude. On peut donc négliger la force
volumique de pesanteur pg exercée sur l’eau. A noter que la pesanteur s’applique
néanmoins sur la voiture : c’est bien elle qui est à l’origine de l’évacuation de l’eau par les
pneus.
4) L’écoulement étant incompressible, parfait et homogène, si l’on suppose de plus
qu’il est quasi-stationnaire, on peut appliquer la relation de Bernoulli entre le point
M(x, z = e(t)) et le point A(L, z = e(/)). En négligeant la pesanteur, elle s’écrit :
+ = 2(/)x2+Æ2(/)z2 et
. Or v^=^1 = K2(t)L2 + K2(t)z2 .
p 2 /z 2
1 2/ 2 2)
On obtient donc p(M,t) = p0 + ~x p qui est formule approchée de l’équation
dK
de l’énoncé dans le cas où ---- « K\ condition validant l’hypothèse d’un régime quasi-
dt
stationnaire (non valable ici).
5) Selon le principe des actions réciproques, l’eau exerce sur le pneu une force par
unité de longueur Ft orientée vers le haut. Elle peut s’exprimer en fonction de la pression de
600 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
L
l’eau le long de l’interface pneu-eau par F, = Jp(M,f)dx . En enlevant le terme dû à la
o
pression atmosphérique, on a donc :
■ F, = 1 Lk2 (/) + j [ (i2 - x2 jfc = | A2 (/) + ^-7.’ .
2 k dt JJ> 5 < dt J
dvé, 1
6) On effectue une séparation des variables. —-—-— =—dt . En posant
__L _ jz2 d
pL éj
\ pL du 1
u- Véj, on a dt, qui s’intégre en
V 3F, 1-M2 ~ L
3F, (j
Véj = 0 d’où C = 0. Finalement, ^,(0 = tanh , la vitesse en régime permanent
pL LJ
'3F,
valant Vrp ~ ---- . Le graphe suivant représente Véi(t)/VRP en fonction de t/r, avec
pL
e(t)
de de 1 (t>
puxpl: L-— = -Véj(t)e(f) d’où — - — tanh e(0
dt dt t
e0
obtient e(t) = . Le graphe suivant représente e(t)/e0 en fonction de t/r.
cosh —
W
La force f étant principalement horizontale et l’air dans les différentes aspérités exerçant
une force de pression sur quasiment toute la surface S (puisque la surface réelle de contact
est négligeable devant S, typiquement 1% pour information), la projection des forces selon
la verticale donne -PiS + poS + N = O en se plaçant à l’équilibre. Par ailleurs, la loi de la
quantité de mouvement appliquée à la voiture entière donne -Mg + 4N = o, puisque la
602 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
1
11) L’aquaplaning se produit si t>Tq , i.e. >— Or
| 3
, i-e. nad>~.
W,-.Po)
Q 7
12) La vitesse maximale vaut . Avec p = 10 kg.m', on trouve
évacuation de
l’eau par les
rainures
1 7 1 7
Or Ec(S^(.t) = Ec(S)(.t)+^clmeEA et Ec(S^)(t + dt) = Ec(S)(t + dt) + -dmsEp • Puisque l’on
s’est placé en régime stationnaire, Ec($j(t + df) = E^Çf) et dms =dme. Comme =Fg,
on en déduit que Ec($*y(t + df)- Ec(S* )(0 = 0. Le travail des forces de pression en amont
vaut ^Epressionamont = +PASEAdt celui en aval vaut ^pressiopava^-PB^B^ ■ Enfin,
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 605
3
(2 V
cette vitesse, la puissance est maximale et vaut pmax=ps
U J
A titre d’information, la courbe ci-après représente P/Pmax en fonction de ^A- , avec
PA,max
En notant (S) le système ouvert formé par l’eau piégée sous le pneu, on définit le système
(S*) fermé qui :
- à la date t, est formé de (S) et de la masse dme d’eau qui rentre dans (S) entre t et
t+dt,
- à la date t+dt, est formé de (S) et de la masse dms d’eau qui sort de (S) entre t et
t+dt.
On fait deux hypothèses simplificatrices : dans le référentiel (Rv), la vitesse d’évacuation
de l’eau est approximativement horizontale et à peu près égale en norme à la vitesse
d’arrivée de l’eau 70. On applique la loi de la quantité de mouvement au système
(S*) projetée sur l’horizontale Ox dans le référentiel (Rv) galiléen :
1 2
clairement turbulent, la force de trainée de l’air est de la forme Fair = — CxpairLHVÇ} , où L
2) La viscosité ne peut pas être négligée près du rotor, c’est-à-dire entre les points A
(juste au-dessus du rotor) et B (juste en dessous). On peut cependant supposer que
l’écoulement est parfait entre le point Ao en amont et le point A d’une part, et le point B et le
point Bo en aval d’autre part. L’écoulement est en outre stationnaire, incompressible et
homogène. On applique alors la deuxième relation de Bernoulli sur chaque ligne de courant
(le long de l’axe du tube de courant), en négligeant la différence d’altitude entre les points :
p v2 p v2
entre AoetA : atm + _L_ =
/? 2 2
„ P y2 P y2
entre B et B 0 ; _£. + -1- = atm + _2—
p 2 p 2
On en déduit la différence de pression :
Avec V2 > Vo, on a PB> Pa et la force de portance est dirigée vers le haut, permettant à
l’hélicoptère de voler !
3) On effectue un bilan de quantité de mouvement pour une quantité de fluide dans le
tube de courant que l’on suit entre t et t + dt \
—► >
C’est-à-dire, en projection sur ez :
P — Frotor—>air •
c’est-à-dire :
pFpsy2+r,){v22-y)
5) Le premier principe appliqué à l’air en écoulement unidimensionnel stationnaire
dans le tube de courant s’écrit, en négligeant la pesanteur :
f y2 y2\
D h2-h0+^------ =P x th +Pméca
k 2 27
L’évolution de l’air est supposée adiabatique (les échanges thermiques n’ont pas le temps
de se faire avec l’extérieur) et on néglige l’élévation de la température de l’air au passage
du rotor (l’enthalpie du gaz parfait reste alors inchangée), si bien qu’il reste :
Pmeca
. =Dm
l2 2 J
c’est-à-dire :
p=p^Fpsy+v,)y;-vp
Le bilan thermodynamique nous conduit au même résultat que précédemment.
CORRIGES CHAPITRE 5 Mécanique des fluides 609
On en déduit :
P = mgVY, c’est-à-dire : P-
2 H 2mg+v2
pS J
7) On constate qu’il faut de plus en plus de temps pour que l’hélicoptère monte en
altitude. On estime ainsi la vitesse ascensionnelle moyenne aux altitudes intermédiaires
1 500 m, 4 500 m et 7 500 m en calculant le temps mis pour monter de 3 000 m à chaque
fois :
p_rFS_
2 H 2mpSs+y2 ) = 352kW
On aura calculé la masse volumique p en considérant l’air comme un gaz parfait
MP0
= 1,3 kg.m-3
RT0
Cette puissance mécanique est inférieure à la puissance annoncée de 623 kW. Il faut en
effet tenir compte des frottements de l’air sur les pales du rotor qui consomment une partie
non négligeable de la puissance du moteur. Le moteur principal alimente également tout
610 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
l’appareil en énergie et ainsi que le rotor de queue. Le rendement du moteur est le rapport
de la puissance mécanique utile sur la puissance dépensée, c’est-à-dire :
352
= 56,5%
consommée 623
Mp
— = ~Pg avec p =
dz RT.
d’où l’équation différentielle :
dp ! Mg
p=0
dz RT0
On intègre cette équation en posant p(G) - Po :
Z
p(z) = Poe H où
11) A cette altitude, la puissance mécanique maximale vaut Pmax = 211 kW. On en
déduit la masse volumique par la relation :
On retrouve tout à fait le bon ordre de grandeur pour un record d’altitude en hélicoptère !
CORRIGES CHAPITRE 6
ELECTROMAGNETISME
——
section 5
f intensité I A
1
1
—!—► 7 >
potentiel VA 1 _ V 1 potentiel VB
1
_______________ V
<---------------------------------------------------------------------- >
L
◄-----------------------------------------------------------------------
tension UR = VA - VB
Le vecteur densité de courant à l’intérieur du câble est tel que Z= J j.dS. Le courant
section
le long du câble, on en déduit que le vecteur densité de courant j est uniforme dans tout le
È
câble. Le câble étant conducteur, la loi d’Ohm s’écrit j =— (résistivité p, inverse de la
P
conductivité y). On en déduit la différence de potentiel d’un bout à l’autre du câble
B B I I
UK=VA-VB=jÊxff=j
p — dl = p — L, puisque le champ électrique est colinéaire au
A A
2) La masse des deux câbles valant 2/aSL, le coût de construction de la ligne vaut
2K/J.SL. Pendant une durée r, l’énergie fournie aux utilisateurs vaut P t. Pendant le même
laps de temps, l’énergie dissipée dans les deux câbles par effet Joule vaut 2RI t , ce qui
représente une coût financier de 2cpRI t (on ne fait pas la distinction ici entre coût de
production et prix de vente). Le coût financier total de transport d’énergie dans la ligne par
unité d’énergie transportée vaut donc :
2KpSL + 2cpRI2T
~ Pt
Or la puissance fournie aux utilisateurs vaut P=UI. Avec R = p—, on a donc bien :
S
„ 2KuSL n LP
C =—— + 2c p---- -
Pt p SU2
3) C est une fonction croissante de K et de L : de manière évidente, le coût d’une
ligne augmente avec le prix des matériaux et la longueur de la ligne. C est une fonction
décroissante de r et de U : on diminue le coût d’une ligne en augmentant sa durée
d’utilisation, permettant ainsi de mieux rentabiliser sa construction. D’autre part, le
transport de l’électricité sous très haute tension permet de diminuer l’intensité parcourant
les câbles et ainsi de diminuer les pertes par effet Joule, abaissant le coût de la ligne.
vaut :
2c pLP1?
bien égal au coût cumulé des pertes par effet Joule —-—-— , ce qui démontre la loi de
St/2
Kelvin.
5) De l’expression de Cmin, on constate que, pour réduire au mieux le coût de la ligne,
il faut choisir le matériau pour lequel la quantité Kpp est minimale. Il faut donc un matériau
de faible résistivité, tout en ayant une masse volumique et un prix d’achat à la tonne faibles.
En prenant en compte uniquement le coût de la matière première constituant les câbles, le
rapport ^AX?)aiuminium vaut 0,13. L’aluminium est donc nettement plus avantageux car,
même s’il est moins bon conducteur d’électricité, il est beaucoup moins dense et moins cher
que le cuivre.
Le vecteur densité de courant est radial et sa norme ne dépend que de la distance r au point
O. Il s’écrit ainsi / = j(r)ur. Sans accumulation de charges dans le sol (sol supposé neutre),
le courant traversant la demi-sphère (S) de centre O et de rayon r vers l’intérieur correspond
au courant montant dans la foudre. On a donc I = - J j.dS , le vecteur surface dS - dSur
(S)
614 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
9
étant orienté vers l’extérieur. Puisque j(r) est uniforme sur (S) de surface 2nr , on peut
2) La loi d’Ohm locale dans le sol s’écrit j = yÊ, d’où E = -grad(v)=-------- yür.
On en déduit que le potentiel électrique V ne dépend que de r (puisque le gradient est selon
permet d’écrire K(r) =-------- . Les surfaces équipotentielles sont des demi-sphères de
centre O.
3) La différence de potentiel entre les pieds de la personne valant
AK = v(d + p)-V(d) , le courant traversant la personne vaut
_ AK I fl 1 I P
1 travers ~ puisque p « d. La condition I < Imax est
2ynR \^d d + p? 2prR d2
seule l’électrode A est au contact du sol vaut jA =---- (le courant rentre dans le sol en
2m
A). Puisque BP = 3d-x et que le courant sort du sol en B, le vecteur densité de courant en
P lorsque seule l’électrode B est au contact du sol vaut jB =——On a donc
2æ(3<7 —x)2
- - I 1 'l
J =Ja+Jb =—
V
2) Le voltmètre mesure U = - F# = | ^-dl ■
M
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 615
u= I 4±+
x=2d -\2d
1 , P
Pi1 1 i pL (--
1 C
+ 1 + 1--
dx=—----- 1-
2^%2 (3c/-jc)2? 2k x 3d-x\d 2nd l 2 2
x=d
On obtient bien que p - 2nd^ = papp. La quantité 2nd — correspond bien à la résistivité
La présence des vestiges en pierre réduit la zone dans laquelle le courant peut se répandre
dans le sous-sol entre les électrodes A et B. Le courant devant circuler sur une section
effective plus petite, cela a pour effet d’augmenter la résistance R = UH entre les points A
et B, et donc la résistivité apparente qui lui est proportionnelle.
4) A une distance x >> e de l’électrode A supposée seule, on peut considérer que le
courant injecté dans le sous-sol est réparti de manière uniforme sur la surface latérale du
cylindre de rayon x et de hauteur e (voir schéma suivant). On a donc
I - jA(x)Slatérale = jA(x)2Kex . La nouvelle expression du vecteur densité de courant créé
Par le même raisonnement qu’à la lere question, le vecteur densité de courant total
1 >
(électrodes A et B) vaut j = jA + jB- — Üx. Le voltmètre mesure dans ces
x=1d
conditions U= J X fl ! 1
3d-X;
dx -
2æe
[ln(x) - ln(3<7 - x^f = — ln 2 . La résistivité
ræ
x=d
fil au potentiel
C7> 0
Le milieu étant polarisable, on remplace e0 par le produit e^0 d’où { ËdS = -^=— , où Q est
(5) r 0
+
la charge portée par la partie inférieure du fil (représentée par des + sur le schéma). Sur le
rectangle coupant en deux le fil (surface (5^) représentée sur le schéma), le vecteur surface
est perpendiculaire au champ électrique, comme illustré au point A. Donc ËdS = 0. De
. • . ■ ' O’,)
même, sur les deux demi-disques avant et arrière refermant le demi-cylindre, le vecteur
surface est perpendiculaire au plan de la feuille, donc au champ électrique. Au final,
J ËdS = j ËdS = j EdS = E(r)SB = E(r)7trL , puisque, sur la surface (Sg), le champ
(5) (Vfi) (5S)
électrique est colinéaire au vecteur surface, comme illustré au point B, et il est uniforme (en
norme) sur toute cette surface puisqu’il ne dépend que de r. On en déduit £(r) = ——— .
7isrsQLr
Puisque Q est indépendant de r, le champ électrique est bien de la forme K/r.
de potentiel minimal Umin - Erupt . Avec Erupt = 107 V.m'1, on trouve Umin - 35 V.
4) Le fil va subir, tout comme la pièce, les arcs électriques et va donc également
perdre progressivement de la matière. Lors de la découpe, on doit donc remplacer en
permanence le fil abimé par du fil neuf sous peine de voir le fil être coupé très rapidement.
2) Exploitons dans un premier temps les propriétés de symétrie du câble Cl. Le plan
contenant le point M et l’axe du câble est un plan de symétrie pour les charges que contient
le câble. On en déduit que E(M) doit être contenu dans ce plan. Il en est de même pour le
plan contenant le point M et perpendiculaire l’axe du câble (car considéré comme
infiniment long). On en conclut que E(M) est contenu dans l’intersection de ces plans : il
est donc radial. Par ailleurs, les charges à la surface du câble sont invariantes par translation
selon l’axe du câble et par rotation autour de cet axe. Ces invariances doivent se retrouver
pour le champ électrique créé par le câble Cl qui ne dépend donc que de la distance r au
centre de ce câble. On introduit un cylindre (C) ayant pour axe celui du câble Cl, de
longueur L et de rayon r. La partie du câble à l’intérieur du cylindre (C) (représentée en
gras sur le schéma page suivante) contient la charge Q = AiL. Le théorème de Gauss
appliqué à (C) s’écrit :
surface Sdisque = m'2 et une surface latérale Siat = 2nrL . Le vecteur surface dS sur les
disques est selon l’axe du cylindre, donc orthogonal au champ électrique qui est radial.
Ainsi, J ËdS - 0. En revanche, le vecteur surface dS sur la surface latérale est colinéaire
(Sdisque)
au champ électrique, d’où ^EdS = E(r}Siat puisque le champ électrique est
(^) (5ta)
uniforme sur la surface latérale (car r y est constant). Au bilan, on a montré que
4) Le calcul étant le même pour les deux autres câbles, il suffit juste de changer r en
la distance r2 et r3 qui sépare le point M des axes des câbles respectivement C2 et C3.
Puisque le point Mest situé sur l’axe de symétrie (A) et que les câbles forment un triangle
620 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
Par ailleurs, la charge des câbles étant proportionnelle à leur tension, compte tenu des
les câbles C2 et C3 : E2(M) = V3(M) = +-—— lnf y/d2 +r2 —rdy[3 + C'.
4^£ q
TZ-fin k 7
5) Par le principe de superposition, le potentiel total créé par les trois câbles vaut :
X . — _ r— \
7) Pour une tension sinusoïdale d’amplitude Fo, la valeur efficace de la tension vaut
—X ■ Pour la ligne THT envisagée, 70= 5,7.105 V. A proximité immédiate du câble Cl, le
•v 2
champ électrique créé par ce câble est nettement plus grand que celui créé par les deux
autres câbles (puisque le champ est inversement proportionnel à la distance au centre du
câble et que d » R). En reprenant les résultats des questions 2 et 6, le c ramp électrique à
7p 7
.surface ]
e > emin —«= F
AN : emm - 4,2 cm. Ce résultat semble
k max J
max
Finalement, le champ électrique dans la zone 0 < z < h s’écrit : E{z) = ^2Lz
h
La charge totale contenue dans la couche d’épaisseur h près du sol vaut alors :
—= 65 kV.irT1
dz eo
p(z) = ^:(2z-(hl+h2))
il
(2z-(A1+A2))
dz So £ori
622 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
—
Psoih+P0^-^
=A- [z2 -(h^+hjz
+
|
£qH
01
O
6) Le champ électrique est linéaire pour 0 <z<h, constant pour h<z<hi et
parabolique dans le nuage pour hi<z<h2'.
\+h2
correspondant en fait au champ électrique en --------
-^^-ZOOkV.m-1
J
En utilisant la forme obtenue pour le champ électrique dans le nuage, on aboutit à :
A=^(^_+A.,Ù = 1.2.10-’C,m-3
Cette charge semble très faible pour un nuage de cette taille... en fait le Coulomb est une
unité très « forte » !
V _ Psol
z donc : E(z) = -^z2 car K(0) = 0
Z 8^ 2^o
= -PjïLh donc: É(z) = -P-s^ z + Cte ■ On détermine la constante
dz £0
t-
11) Pour ioniser l’air, le champ électrique près de la surface doit atteint le champ
disruptif. On en déduit le rayon R de la sphère correspondante :
R IM _ p,„, _2
Fdisruptif 2rc 0'Fc'disruptif
Pour z = 2 m : R = 2,6.10 4 m et pour z - 10 m : R = 6,5.10 m
Plus on monte en altitude, moins les obstacles ont besoin d’être pointus pour ioniser l’air.
12) En restant debout, le corps déforme les lignes de champ électrique et peut
provoquer une ionisation de l’air, propice à une décharge, surtout si l’on se déplace en
altitude. Des traceurs (porteurs de charge libres) peuvent alors créer un chemin pour la
foudre elle-même... En restant près du sol, le potentiel électrostatique diminue (en valeur
absolue) et le risque est moindre.
Les doigts ont une largeur de l’ordre de 2 cm, soit un rayon R = 1 cm. L’ionisation de l’air
peut être provoquée aux bout des doigts écartés pour une altitude z telle que :
2^0-®disruptif R 1o
---------- —— = 12 m
Psol
Des randonneurs en montagne ont déjà vécu l’apparition d’effluves lumineux dus à
l’ionisation de l’air au bout de leurs doigts, voire sur la tête... Mieux vaut ne pas traîner
dans les parages !
624 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
/« —= 4,8.103 A
Ar
C’est une intensité... foudroyante !
14) La décharge d’intensité I se fait sous la différence de potentiel U. La puissance
libérée est la même qu’en électrocinétique :
P = tÆ = 5,3.1011 W
AH = nCpmM = PM d’où : !
Une élévation aussi brusque de la température provoque une onde de choc sous la forme
d’une onde sonore très intense : le tonnerre.
A l’intérieur de la chevelure, pour r< R, la sphère (S) ne contient aucune charge (celle-ci
étant répartie à la pointe des cheveux). Donc le champ électrique y est nul.
4) La tranche située entre z et z + dz contient une charge totale dq = p(z)Sdz. Elle
tk .
subit donc une force (dq)Ê = p(z)E(z)Sdzüz . La force totale subie par les charges
h
dj? fy(z')
unidimensionnel et le champ étant selon Oz, elle se note —=--- 7 Qn en déduit
dz £q
F = £Qs\E^ — dzu.
J dz 2
o zp
^surface
'surface L _ JF
^surface
électrique à l’intérieur de la chevelure était nul : Eintérieur = 0. On aboutit bien à l’expression
de l’énoncé pour F.
cheveu subit donc la force Fcheveu=--------- - = --------- sQE2surfacfz . Cette force est
^c,pointé^ pointe
dirigée vers le haut : il s’agit bien d’une répulsion électrostatique entre les cheveux. Un
cheveu reste dressé sur la tête si Fcheveu est supérieur en norme à son poids, égal à /FLg. Or,
V_!>
d’après le résultat de la question 3, Esurj-ace , puisque r= R + L à proximité
(R + L)
immédiate des cheveux. La condition des «cheveux en hérisson» s’écrit donc
1 L2 ^ncpLg
---------- £q -—y > fÆg, c’est-à-dire Vo> R . AN : nc = 200 cm’2 - 2.106 m’2,
pointe \R + E) <^o
R = 7 cm, L = 30 cm (longs cheveux). Il reste à estimer la masse linéique des cheveux : on
peut écrire // = Fvoi7ircheveu, où //vo/ désigne la masse volumique des cheveux et rcheveu leur
rayon. Avec rcheveu = 0,07 mm, on trouve g = 2.10‘5 kg.m’1. La valeur seuil théorique de la
tension vaut alors 360 kv|. On obtient l’ordre de grandeur de la tension que peut délivrer la
machine électrostatique du Palais de la Découverte. A noter qu’en pratique, dans une
chevelure, de nombreux cheveux sont emmêlés et collés (cela se voit sur la photo du début
d’énoncé où les cheveux forment des paquets par endroit) de sorte que le nombre de
cheveux « libres » est moins important, baissant de manière significative la tension seuil
nécessaire pour hérisser les cheveux.
Un moyen de détecter les cavités est donc de mesurer en différents endroits le champ de
pesanteur et de constater ou non la présence d’anomalies, leurs tailles et leurs amplitudes.
3) Si la cavité est remplie d’eau, la sphère dans le cas 3 n’a plus une masse
volumique pc mais pc - pe (pour que, dans le cas 1, la cavité possède une masse volumique
pe). L’anomalie gravitationnelle vaut alors - G(pc—Pe)
2h2
4) Dans le cas d’une cavité vide avec R = 5 m et h - 10 m, on trouve une anomalie
Ag = - 9.10’7 m.s'2 = [ 90 pGal. Pour la cavité remplie d’eau, pc -pe = 1,6 g.cm'3 d’où
~ P 55 pGal|. Une telle cavité est donc détectable par l’appareil.
Ag = - 5,5.10’7 m.s'2 =
5) On utilise à nouveau le principe de superposition. La variation du champ de
pesanteur due à la présence de l’aquifère est égale au champ gravitationnel g créé par un
parallélépipède de masse volumique pA -pR situé à l’endroit où se trouve l’aquifère. En
considérant l’aquifère de largeur infinie, tout plan contenant Met perpendiculaire au sol est
un plan de symétrie. On en déduit que le champ gravitationnel en M appartient à
l’intersection de ces plans : il est donc vertical, selon Oz. La distribution de masse étant
invariante par n’importe quelle translation perpendiculaire à Oz, le champ gravitationnel ne
dépend que de l’altitude z. On applique le théorème de Gauss gravitationnel à un
parallélépipède (P) de hauteur 2h + H, de section S et dont les faces supérieures et
inférieures sont à égales distances du plan de symétrie (P5) de la distribution (voir figure
page suivante).
La masse contenue dans (P) vaut Mint = (pA - pR )HS . Par ailleurs,
^gÆ = g(M).Si^g(M').SÜI puisque, d'une part, le vecteur surface dS est
(U
perpendiculaire à uz sur les surfaces latérales de (P) et d’autre part, le champ est uniforme
sur la surface supérieure ou inférieure de (P). M’ étant le symétrique de JL par rapport au
plan de symétrie (P5), g(AP) est le symétrique de g(M) par rapport à ce plan, donc
g(AP) = -g(AL). On en déduit que Jg.dS - 2g(M~).Suz = -4ftG(pA - pR )HS, d’où :
(D
g(M) = -2xG(pA -pR)Hûz . L’anomalie gravitationnelle provoquée par l’aquifère vaut
donc Ag = 2nG\pA -pR)H . On constate qu’elle ne dépend pas de sa profondeur.
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 629
surface S supérieure
▲ Oz
dS
k
g(X), r
h
f
•TT -C'
. ........< .........
.. .... ....... .............. . .
>k
h
^parallélépipède (P)
f
surface S inférieure
6) L’aquifère étant moins dense que la roche environnante, l’anomalie est négative et
vaut ici Ag = (- 10 mGal[. On constate qu’il s’agit de l’ordre de grandeur de l’échelle de
l’anomalie gravitationnelle présente sur le relevé de terrain indiqué par l’énoncé. Les
anomalies NI, N2 et N3 correspondent peut-être à des aquifères.
Les charges étant uniformément réparties sur l’anneau, tout plan contenant l’axe Oz est un
plan de symétrie pour la distribution de charges. Le champ électrique E sur l’axe Oz créé
par l’anneau chargé est donc selon iïz. On ne garde donc de Et uniquement sa composante
630 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
selon uz. Le champ électrique au point P créé par l’ensemble des charges sur l’anneau vaut
D
zM = —7=r « 0,72?, qui correspond à la distance du point AL au centre O de l’anneau.
V2
2) Le champ électrique étant à flux conservatif dans une zone d’espace vide de
charge, les deux endroits où les flèches semblent partir du même point correspondent à
l’intersection de l’anneau avec le plan de coupe (présence d’une charge en ces deux points).
Puisque le champ électrique est divergent autour de ces points, la charge portée par
l’anneau est positive g > 0.
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 631
J J l
\ X XXX\\VA A H r
xxxxxaaa u
Wow H
\\\\W\\\\
\vAw\ur wj / / /y.//
hBw^
XAXXXAA \ \ U
xw-vjxxvvv
X X-\ \ \>A \ \ VI
x<\
>>\y\>\\\vm
yx\XX,X
U-V-
\ t 1 1
X/X X,.<¥'-X WW'
•AZ /XZXa
z^A/7TÎZ_.À44-f-r
f
/Ç V ï Ç ! ’
\\\
\y\
Wmffîi -X-t — , y<\
<\x
Dans une région vide de charges, nous savons que, lorsqu’un tube de champ électrique voit
sa section diminuer, cela signifie que la norme du champ électrique augmente. A partir de
la direction de E autour de l’axe Oz, il est possible de tracer l’évolution d’un tube de
champ vertical (l’anneau chargé étant invariant par rotation autour de l’axe Oz, il en est de
même pour le tube de champ). On peut ainsi repérer la position du point M, correspondant à
l’endroit où le tube de champ est le plus étroit. On peut vérifier à la règle graduée que
zm ~ 0,7 R.
__________
possède alors la charge totale QR =Nq =------- t~Q- AN : -QB/Q - 460. Le récipient se
6nR d
retrouve donc être beaucoup plus chargé que l’anneau.
7) Pour se fixer les idées, on suppose que l’anneau TV possède une charge positive
faible mais non nulle. Les gouttes tombant dans le récipient B vont donc être chargées
négativement, apportant au récipient B des charges négatives. Le récipient B et l’anneau N’
étant reliés par un fil conducteur, une partie de ces charges va aller dans l’anneau N’, ce qui
aura pour effet de charger positivement les gouttes tombant dans le récipient A. Ce dernier
va donc recevoir des charges positives dont une partie va aller dans l’anneau N. Celui-ci va
donc se charger de plus en plus au for et à mesure de la tombée des gouttes. Puisqu’une
goutte possède une charge proportionnelle à celle de l’anneau, les charges que vont porter
les récipients et les anneaux vont croître exponentiellement au cours du temps. Une infime
petite charge initiale sur l’un des anneaux va provoquer au bout d’un moment une
différence de potentiel entre les deux récipients telle qu’une étincelle va apparaître.
8) La tension du récipient B et celle de l’anneau TV’ (par rapport à la masse) sont
égales puisque les deux sont reliés par un fil. On a donc VB = . La charge
C2 Q
C
initiale du récipient B vaut donc QByini =—-Qo ■ Par le même raisonnement,
G
QB',ini ~ ~~ e0.
C1
Par le même raisonnement avec le système {anneau TV + récipient B’}, l’anneau TV’ possède
une charge -Qx .
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 633
10) A chaque goutte tombée, la charge que possèdent les anneaux et les récipients est
d2 I ~ ^1
multipliée par un facteur K = l +
12y[ÏR2( 1 + —
< Ci J
11) On cherche la valeur de z pour laquelle ~ 2,7.104. Le
= 109, d’où z - 9
lnK
nombre de gouttes semble très élevé, mais avec des gouttes de 5 mm de diamètre, cela
correspond à un peu moins de 2 litres d’eau. La machine électrostatique de Kelvin permet
donc d’amplifier des charges initialement infimes au point de créer des arcs électriques
conséquents, comme on le constate expérimentalement sur la vidéo.
2^0 PM
La constante est nulle de sorte qu’à l’infini, NM= PM et 7=0. On constate que dans le
plan médiateur des fils, on a également 7=0.
2) On pose simplement :
1 5V —
-grad V = ------
r 53
d’où les composantes :
et
On vérifie sur ce schéma que le champ électrique appartient aux plans de symétrie de la
distribution de charge et qu’il est perpendiculaire au plan d’antisymétrie.
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 635
Au niveau du sol, au pied de la ligne électrique, le champ électrique peut être estimé en
mesurant la distance entre les lignes équipotentielles. On constate également que ce champ
électrique est horizontal. On mesure environ Ax = 2,2 m entre les lignes équipotentielles -
200 V et + 200 V. Cela représente le champ électrique :
400
= 1,8.102 V.nT1
2,2
Ici, Qint représente la charge d’une portion du plan chargé de surface Sg, d’où Qint = oSg.
Sur la surface latérale de (C), le vecteur surface dSlat est perpendiculaire au champ
électrique, d’où E.dSlat = 0 . Sur le disque supérieur, dSx et e sont colinéaires et le
champ électrique y est uniforme, d’où | EdSx = +E(z)Sg . Pour le disque inférieur,
Gi)
compte tenu de l’orientation de dS2 , on a ÈdS^ - -E(—z)Sg . Or, le plan z = 0
G2)
correspondant au plan chargé est un plan de symétrie pour ce dernier. Donc, si M’ est le
symétrique de Mpar rapport au plan z = 0, E(M") est le vecteur symétrique de E(M~) par
rapport à ce plan. Le champ étant selon mz , on en déduit donc que E(-z) - -E(z). On en
déduit que J È.dS = 2E(z)Sg .
(C)
cr
Au bilan, Ê(M) = + si z > 0 et =------- üz siz< 0
2^o 2^o
2) On utilise le principe de superposition (lié à la linéarité de l’équation de Maxwell-
Gauss). Ayant une densité surfacique de charge opposée, les plans (P’) et (/”) créent un
champ électrique de même norme et de sens opposé, sauf entre les deux plans, comme
l’illustre le schéma suivant. On en déduit que le champ électrique créé par les deux plans
chargés vaut Ê(M) = -—ÜZ entre les deux plans et est nul ailleurs.
AZ
i
plan
k ik j kjk ik ik i
I CT CT
T
seul
r 1
ir iMMr ir1r
i
I
i
r ir ii in ir ir r -CT
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 637
3) Par définition de la capacité C du condensateur formé par les deux plans chargés,
QP = -QP< = C(VP -Vp) ■ Le plan (P) possède la charge Qp=gS . Par ailleurs,
f- — dz = +— d. On en déduit C - —— . AN : |C-2,2.10~16 F.
£o £o <7
4) Un élément de surface dS du plan (P) subit de la part du plan (P') une force
s0SU2
donc avec U = VP — Vp, tension entre les deux plans. On peut
2d2
noter qu’il s’agit d’une force attractive, ce qui est normal puisque les deux plans portent
une charge opposée.
. da -d A
5) On a sina = —---- - Puisque sin«~« à l’ordre 1 en a,
’ L L
dA = ^o ~La et db
B~= d0 +La .
électrode B électrode A
au potentiel VB au Potentiel VA
Avec la règle de la main droite pour déterminer le signe des moments, on en déduit que le
micro-miroir subit un moment par rapport à l’axe Oz valant MOz=L{FA-FB), avec
On obtient bien
638 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
7) Pour l’état (a), la différence de potentiel est plus grande entre le micro-miroir et
l’électrode B (22 V) qu’entre le micro-miroir et l’électrode A (22 - 5 = 17 V). Donc, à
distance égale, la force d’attraction exercée par l’électrode B est plus importante que celle
exercée par l’électrode A : le micro-miroir a donc tendance à basculer vers la gauche, et
donc en position « 0 ». Par le même raisonnement, lorsque la cellule CMOS est dans l’état
(b), le micro-miroir a tendance à basculer à droite, en position « 1 ».
8) Le raisonnement précédent comparait les forces FA et FB suivant la valeur des
potentiels à distance égale. Or, lorsque le micro-miroir est en position « 1 » ou « 0 », et
dB sont différents. Pour que le micro-miroir puisse basculer lors du changement d’état de la
cellule CMOS, il faut que le moment MOz change de signe. Or le signe de MOz est celui de la
ou encore :
2) La distribution de charge est invariante par toute rotation autour du centre O, donc
le champ électrique E(M} ne dépend que de r.
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 639
Tout plan passant par M et par le centre O est un plan de symétrie de la distribution de
charge. Le champ électrique E(M) appartient à tous ces plans et est donc porté par er. On
cherche alors le champ électrique sous la forme :______
E(M) = E(r)er
On calcule le champ électrique directement par application de l’équation de Maxwell-
Gauss : div£(M) = .
On se place à l’intérieur de la boule chargée (r < d), si bien que p(M) = p. L’équation de
Maxwell-Gauss s’écrit :
r dr ’ s0
ce qui implique :
r2E(r) = Cte = a2E(a) = a2 —
par continuité du champ électrique créé par une distribution volumique de charge.
3
Finalement : E(r) = —- Q
3f0r 47œ0r2
On peut retrouver ces résultats en utilisant le théorème de Gauss :
4 3
-7ir p
Pourr<a : $E.dS = E(p)4nr2 = 0^=3___ _ d’où: £(r) = ^-
s •'0
£ o £0 3£o
Ont =
£0
2. d’0ù : E(r) = 47V£Q0r2
£0
( A2 .3 A2
T . f+°O Sn
e JJJ
espace
0 2 3r
yJ6oy
+|
2
4^r2 dr
y J fl
4iïr2dr
20tt£0 a
On peut ainsi exprimer le rayon du noyau d’uranium étudié :
640 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
—— = 9,0.10"15 m
Ce résultat est en accord avec l’ordre de grandeur connu de la taille du noyau (de l’ordre du
fermi-, soit 10_15m). On a pris pour cela (7e = 810MeY avec 1 eV = 1,6.1019 J
(1 eV = 1 électron-volt correspond à l’énergie acquise par un électron accéléré sous une
différence de potentiel de 1 V).
4 3 r3
4) La charge du noyau en cours construction vaut : <?(r) = — nr p = Q—
3 a
dq = p4iïr2 dr
6) Pour amener la charge dq de l’infini jusqu’au rayon r, il faut lui appliquer une
force f qui s’oppose à la force de Lorentz exercée par le noyau en construction :
F = -^.£(Af)
L’énergie fournie au système correspond alors au travail de cette force :
ôW = f F.dï = f -dqE(M).dï- dq\ grad V.dl = dq\ dV = dqV(r)
J+oo J+co J+co J+co
20æ£0o
4 3 4 3
— na =l. — 7ia' d’où la relation
3 3
3(9'2
U '= — = 2”5/3 U = 255 MeV
2O^oa'
L’énergie nécessaire pour construire les deux noyaux fils vaut 2t/e' = 510MeV et est
inférieure à l’énergie contenue dans un noyau père Ue =810 MeV, car les noyaux fils sont
plus petits et plus stables que le noyau d’uranium de départ. Le complément d’énergie
pourra donc être libéré au cours de la réaction de fission nucléaire. L’énergie maximale que
l’on peut récupérer vaut ainsi :
J B.dl Bdenlacé
C
Avec la forme recherchée pour et en remarquant que ie„iaCé = +NI :
B(r, z)27rr=p.0NI
c’est-à-dire :
boni~
2/cr 9
3) Au centre du tore : r0 = 1,95 m. Le courant total NI est alors donné par la relation :
déduit
3) On applique le théorème d’Ampère sur un cercle (C) orienté de rayon r > g passant
par M : i Bx .dl = /./0Z . Puisque Bx et dl sont colinéaires et de même sens (tous deux
* enlacé
selon Uq), on a^B^dï Bxdl =Bx(r}^dl = 5(r)2^r, car B est uniforme sur tout le cercle
(C). Pour r > s, le cercle (C) enlace l’ensemble du fil, donc Ieniacé= A d’où = ^Lûe
2nr
pour r > g |. Pour r < s, le cercle (C) enlace uniquement une partie du fil, donc Ieniacé < I-
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 643
graphe B^r) :
4) Une longueur d du couple de fils possède une inductance L = Liind. Si les fils sont
1 2 ■ Cette
parcourus par un courant I, l’énergie magnétique qu’ils possèdent s’écrit Em ~~LI
énergie peut être vue comme étant contenue dans le champ magnétique créé par les fils
dans tout l’espace. La densité volumique d’énergie magnétique valant Emvol =----- ,
2^0
f B2
l’énergie stockée par les fils s’écrit également Em = ----- dV . Ainsi, l’identification
J 2//0
espace
Puisque b » a, on peut considérer que la boucle est constituée de N couples de fils distants
de a et de longueur b. L’inductance de la boucle vaut donc
644 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
S 2 , ---------------- n
£= — avec 5=0,75 mm , d’où s = 0,5 mm. La formule précédente donne £ = 64 pH.
71
On obtient donc une valeur inférieure de 20 % à celle affichée par le constructeur. Cet écart
n’est pas surprenant puisque l’hypothèse a « b est grossière dans la mesure où a vaut 20
% de b.
7) Il faut dans un premier temps déterminer l’unité de chaque paramètre en termes
d’unités de base du système international que sont m (mètre), kg (kilogramme), s (seconde)
et A (ampère). 3 est en m. La conductivité cr est en S.m’1 = A.V'.m'1. Or, en faisant
l’analyse dimensionnelle de Ep=qVelec (énergie potentielle d’une charge q dans un
potentiel Kefec), l’unité Volt correspond à J.C'1 = kg.nÂs^.A'1 puisque J = kg.m2.s'2 et
9 T T 1 A*
C = A.s. La conductivité a est donc en A .s .m’ .kg' . La fréquence f est en s . Enfin, la
a = -l/2
S y = -1/2 . On en déduit . La distance 3 se nomme
0 = 3a-/3-2y
/7 = -1/2
0 = 2a-2y
l’épaisseur de pcan|. Il s’agit de la distance caractéristique de pénétration du champ
électromagnétique à l’intérieur d’un conducteur ohmique.
8) On obtient 3 = 0,9 mm. L’épaisseur de peau est de l’ordre du millimètre. Donc les
courants induits dans le châssis du véhicule restent localisés à proximité de la surface.
9) D’après les données fournies dans le document, la boucle inductive est un fil en
cuivre de section 5 = 0,75 mm2 et de longueur totale //oZ = 2x 15 + 3 x 6 = 48 m. La
résistance électrique de la boucle inductive vaut donc Rboude = ^tot = 1 Q (se référer au
problème 6.1 pour une démonstration de cette formule). La puissance dissipée par effet
Joule dans la boucle inductive valant RbouciJ , celle dissipée sous le châssis du véhicule
s’écrit RchâssiJ > avec Rchâssis = 0,3 mO, Le rapport de la puissance dissipée par les courants
induits sous le véhicule sur celle dissipée dans la boucle inductive vaut donc 3.10'4. On en
déduit donc que la présence du véhicule n’augmente pratiquement pas les pertes par effet
Joule.
10)
• Dans la figure A, les lignes de champ magnétique à proximité des deux câbles de
la boucle tournent autour des câbles dans le même sens. Cela n’est possible que si
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 645
les courants dans les deux câbles sont dans le même sens. Or, ceux-ci sont de sens
opposés (aller et retour du courant).
• Dans la figure C, le champ magnétique à proximité immédiate du châssis lui est
orthogonal. Or, il doit être tangent.
• Dans les figures D et E, les lignes de champ semblent soit converger, soit diverger
à l’endroit où se situent les deux câbles. Ceci n’est pas possible car le champ
magnétique est à flux conservatif : les lignes de champ ne peuvent donc pas toutes
converger en un point (il n’existe pas de charge magnétique négative) ni toutes
diverger depuis un point (il n’existe pas de charge magnétique positive).
11) On dessine un schéma équivalent du filtre constitué par le bloc B à basse
fréquence, puis à haute fréquence.
Ro Ro
doit l’être également, d’où Ca>0---- — = 0 . La fréquence des oscillations vaut donc
-Z~3/21a£- En
13) Les variations relatives étant faibles, Af0
dL 2 J
4/o =_1AL
faisant réapparaitre f0, on obtient
/o 2 L
14) AN : Lorsque la voiture est placée au dessus de la boucle, son inductance varie de
AL = -3 pH. La présence de la voiture a donc pour effet d’augmenter la fréquence de
l’oscillateur de A/p/% = 2 % environ.
15) Les boucles de détection ont donc une sensibilité plus de 100 fois supérieure à
celle nécessaire pour détecter une voiture. Il n’est donc pas étonnant que les boucles
inductives puissent détecter des vélos, dont la carcasse est environ 100 fois plus petite
qu’une voiture, comme la photo le suggère (on y distingue en effet des boucles inductives
enterrées au niveau de la voie réservée aux vélos).
16) Les fils du câble d’alimentation sont torsadés pour limiter l’effet des courants
induits qui peuvent apparaître entre la boucle et la borne de détection (qui proviendraient de+
voitures circulant sur une autre voie par exemple). En effet, le flux du champ magnétique
créé par ces courants à travers le circuit formé par les deux fils d’alimentation est au total
quasi nul, puisque localement positif ou négatif suivant la position des deux fils torsadés,
comme l’illustre la figure suivante.
contour fermé (C) ayant la forme d’un rectangle dont les longueurs sont parallèles à Oz, une
des longueurs étant à l’intérieur du solénoïde et l’autre à l’extérieur. On applique le
théorème d’Ampère au contour (C) : J B.dl - enlacé ■
(C)
l
<----- =-------- >
dl
Sur une longueur /, il y a ni spires. Le courant traversant le rectangle vaut donc Ieniacé ~ n^-
Sur les deux côtés du rectangle perpendiculaire à Oz, le déplacement dl est
perpendiculaire à üz, donc B.dl = 0. Sur le côté du rectangle parallèle à Oz situé en dehors
du solénoïde, le champ magnétique y est nul : B - 0. Enfin, sur le côté du rectangle situé
dans le solénoïde, | B.dl = Bintl, puisque b et dl sont colinéaires et de même sens et b
dS sont colinéaires et de même sens (selon üz ) et b est uniforme sur une section du
solénoïde. Le solénoïde possédant nd spires, le flux total à travers le solénoïde vaut
(j) = nd(/\ = +nd(jLiQnl}7iR2 . Or, par définition de l’inductance propre </) = li , d’où
L = /itfd d7ïR2
52
également passer par la densité volumique d’énergie magnétique Em vol - ------ . L’énergie
2^0
magnétique contenue dans le solénoïde vaut
J 2//0 2//0
volume
Pour z < 0 et -z»R, B(z) « (l-l)iïz =0. Le champ magnétique loin du bord du
z
u=—
R
La fonction f possède un maximum pour u ~ 0,25 et vaut environ 1,15. On en déduit que la
force subie par le cylindre est maximale lorsque celui-ci est situé à l’intérieur du solénoïde,
à une distance du bord égale au quart du rayon du solénoïde. La force maximale vaut
~ —- 2 o , —» ► d2 -,
Or PM-22 = PO + OM =PO2+OM2-2OP.OM = — + r-drcos0.
4
En effectuant un développement limité à l’ordre 1 en d/r« 1,
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 649
1 fi d
, puisque (1 + uj* « 1 + au
PM rl 2r )
De même,
1 1_______ 1_______ £ (.1-----d cos# . On en déduit :
NM V \Td a
J1V + —r COS0H-4rT
2
rl 2r )
Pd.OM
s’écrire avec Pd = qdux= qNP
4^0r3
vérifie par ailleurs que E =----------------- 0 : le champ électrique dans le plan Oxy est
v rs\x\.0 dcp
bien contenu dans ce plan, puisqu’il s’agit d’un plan de symétrie pour les charges. Ci-
dessous sont représentées les lignes de champ électrique créé par le dipôle à grande
distance (devant sa propre taille).
4) Pour être sûr que l’aimant que l’on rajoute ne pivote sur lui-même, il faut que le
moment des forces T soit nul à l’endroit où on le place. Cela est le cas si et seulement si
Md est colinéaire à B . Mais pour que la position soit stable, Md doit être dans le même
sens que B . Ainsi, il faut placer l’aimant (l’œuf) de manière à ce que son moment dipolaire
(le grand axe de l’œuf) soit aligné et de même sens que le champ magnétique. La figure
précédente illustre cette règle avec la présence de deux aimants (œufs gris). En se limitant à
l’influence de l’aimant le plus proche, les œufs sur la photo semblent vérifier cette règle,
650 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
comme le montre le dessin suivant où les œufs ont été représentés avec quelques lignes de
champ magnétique qu’ils créent.
5) Lorsque le plateau est incliné d’un angle a, la composante du poids selon le plan
du plateau vaut en norme mg sina .
l’analogie avec le dipôle électrostatique indiquée par l’énoncé. D’où F = -Md ■ er. On
2tzf4
vérifie qu’il s’agit bien d’une force attractive. Les deux aimants vont donc rester sur place
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 651
si Md—(F- <mgsinaA , il faut donc qu’ils soient placés à une distance minimale de
2?zr4
\l/4
^min,A
2fflngsva.aA
situation B
O*
0 — n/2
situation A
avec :
N = nNA = Na = 4,3.1023
MFe
La densité volumique en atomes de fer dans l’aimant vaut donc :
n* = — = 5,4.1028 m’3
V
On en déduit 1 ’ aimantation dans le matériau : M = n * jllb = 5,0.105 A. m-1
8) Les grains de limaille de fer s’alignent le long des lignes de champ magnétique.
Loin de l’aimant, le spectre magnétique obtenu est tout à fait similaire à celui d’un dipôle
unique. Des différences apparaissent en revanche près de l’aimant car celui-ci ne se
comporte pas tout à fait comme un unique dipôle. Il serait plutôt constitué d’un ensemble
de dipôles magnétiques répartis dans le milieu.
9) L’aimant en néodyme est supposé être plus puissant que l’aimant en ferrite. Le
champ magnétique créé à son voisinage est donc plus important. La courbe du dessus
correspond ainsi aux mesures avec l’aimant en néodyme et la courbe du dessous à l’aimant
en ferrite.
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 653
Le modèle théorique prévu par le dipôle magnétique s’accorde parfaitement aux mesures
expérimentales et permet bien de rendre compte des observations. Le modèle du dipôle
magnétique peut donc convenir pour étudier le champ magnétique créé par un aimant le
long de son axe.
On estime graphiquement le champ magnétique près de chaque aimant :
Pour l’aimant en ferrite : 0,08 T Pour l’aimant en néodyme : 0,25 T
Ces champs magnétiques sont relativement intenses par rapport aux valeurs usuellement
rencontrées. L’aimant en néodyme fournit un champ magnétique trois fois plus grand que
pour l’aimant en ferrite. Enfin, ces valeurs sont tout de même plus faibles que le champ
magnétique estimé à l’intérieur de l’aimant en ferrite.
Aimant 2
i-
d
/
n
1 ' m,
Aimant 1
L’aimant 2 est plongé dans le champ magnétique créé par l’aimant 7, assimilé au champ
magnétique créé par un dipôle le long de son axe :
2æ z3
On en déduit l’énergie potentielle du dipôle m2 dans le champ magnétique B} :
Ep = -m2A = +
z2
Itc ri4 2
C’est une force répulsive (normal puisque les faces Nord sont en regard).
654 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
12) Le modèle de l’interaction entre deux dipôles magnétiques semble bien convenir
a priori car il permet de rendre compte des résultats expérimentaux. Cependant, la valeur
obtenue pour m montre que l’approche par ce modèle simple reste approximative. En
particulier, il est difficile de définir la distance d entre les aimants ou entre les dipôles.
D’autre part, chaque aimant est une superposition de dipôles répartis dans l’espace, et non
un dipôle unique, ce qui modifie la topographie du champ magnétique et donc la force
magnétique ainsi créée.
13) Le travail de la force F pour déplacer l’aimant de la distance £ s’écrit :
W = Fs
On identifie ce travail à l’énergie magnétique contenue dans le volume Se séparant l’aimant
de la surface :
B 2
2Ao
On en déduit la valeur de la force d’arrachement :
p _ Bmoy 2S
2^0
14) La force d’arrachement est égale au poids de la masse à accrocher pour décoller
l’aimant de la surface :
5
Ce champ moyen est presque deux fois plus grand que le champ magnétique mesuré au
voisinage de l’aimant en néodyme le long de son axe avec le teslamètre.
15) Les simulations numériques permettent de confirmer les résultats précédents. En
effet, le profil du champ magnétique le long de l’axe de l’aimant correspond tout d’abord
aux mesures faites au teslamètre, confirmant que le modèle du dipôle magnétique permet de
rendre compte simplement du champ magnétique créé par un aimant le long de son axe. La
valeur obtenue près de la surface pour l’aimant en néodyme (0,25 T) est en accord avec la
valeur simulée (0,2 T). Seule une petite déformation de la courbe près de la surface met en
défaut le modèle qui devrait alors tenir compte de la distribution spatiale de dipôles.
D’autre part, le profil du champ magnétique le long de la surface montre de grandes
variations spatiales, avec un minimum à 0,2 T (sur l’axe de l’aimant) et des pointes à plus
de 1 T au voisinage des coins. On comprend que le champ magnétique à l’intérieur même
de l’aimant puisse être encore plus grand. Le champ magnétique moyen le long de la
surface est de l’ordre graphiquement de 0,5 T, ce qui correspond bien à la mesure faite avec
le test d’arrachement. Les simulations numériques sont bien en accord avec les mesures
expérimentales et permettent de connaître le champ magnétique lorsque le modèle du
dipôle magnétique ne s’applique pas.
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 655
B(M^ = B(d)7e
2) Dans l’approximation des régimes quasi-stationnaires magnétique, le théorème
d’Ampère peut s’écrire B.dl Bdenlacé •
C
On choisit pour contour d’Ampère le cercle d’axe Oz de rayon d passant par Mo et orienté
selon ee si bien que :
B(d}.27vd=]Li0i, c’est-à-dire :
i L/2
656 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
$
2tts() r
On intègre sur la surface du disque entre r = 0 et d, en posant dS = 2nrdr ez :
1 dq sin2 B „~ . dq .
---------- —cos p 2nrdr avec — = z
27t£0 dt r dt
Finalement :
J B.dï = poi + /z0z(cos (3q -1) = poi cos = pQi sina0
c
On retrouve bien l’expression prévue par la loi de Biot et Savart :
E=—
L
d’où la différence de potentiel au moment de la décharge : U = Edisruptif
B= sin an =7,0 mT
2xd 0
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 657
5 = -^-sin«0 = 7,3.10“8T
2tzyZ 0
Ce champ magnétique est bien plus faible que le champ magnétique terrestre, dont la
composante horizontale est de l’ordre de 20 pT. C’est la variation rapide de ce champ
magnétique dans le temps qui provoque en fait des perturbations dans les circuits
électroniques, par le phénomène d’induction électromagnétique. Par exemple, le flux de ce
champ magnétique à travers un circuit carré de côté a comportant N spires vaut (en
supposant le champ 'uniforme) : (j) = NBa2. La loi de Faraday fournit la fem induite dans le
circuit lors d’une décharge de durée A? :
di
——sin a,
2nd dt
cylindre (C)
660 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
Si r < R, le cylindre (C) englobe seulement une partie du faisceau sur une
•
2 r • • r •
longueur L. Il contient la charge Qint = -ene7tr L. Le champ électrique à l’intérieur du
si r > R, et si r < R,
2w 2nR
8) Un électron en périphérie du faisceau, donc en r = R, subit une force de Lorentz de
r -eneR F
la part des autres électrons valant F = -el•(É + vomz a b)= ■e -----—+ v0±-x-
2s0 2nR
puisque üz /\ue ~-ür. On constate que la force électrique tend à éloigner l’électron du
faisceau alors que la force magnétique a tendance au contraire à le rapprocher. Compte tenu
2
électrique (répulsive) est égal à — , de l’ordre de 10‘3 avec TAN précédente. Tant que les
c2
électrons ne sont pas relativistes, la force magnétique est négligeable devant la force
électrique.
9) On considère que dans le plan z = 0, la vitesse des électrons est selon üz. Pour
z>0, les électrons en périphérie vont s’éloigner progressivement du fait de la force
répulsive qu’ils subissent : le faisceau initialement cylindrique va devenir faiblement
divergent. La loi de la quantité de mouvement appliquée à un électron en périphérie s’écrit
'y
m— = F ~—— ür en supposant que la divergence du faisceau est suffisamment faible
dt 2eQ
pour que les formules établies pour un faisceau cylindrique soit encore valable. Le rayon R
du faisceau variant très faiblement, on peut le considérer comme constant et
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 661
]
doublets non liants
P
L’atome d’oxygène étant plus électronégatif que l’atome d’hydrogène, les liaisons
covalentes ne sont pas symétriques : la densité électronique est plus importante du côté de
O, ce qui entraîne l’apparition de dipôles au sein de chaque liaison OH. Compte tenu de la
géométrie de la molécule, le moment dipolaire de H2O est orienté selon la médiatrice aux
deux atomes H (voir figure précédente).
2) Le moment m a tendance à faire aligner le moment dipolaire p sur le champ Ë .
En notant 0 l’angle orienté entre p et ë , (A) l’axe perpendiculaire à ces vecteurs passant
par le barycentre de la molécule (presque confondu avec l’atome O puisque ce dernier est
16 fois plus massif que l’atome H) et J le moment d’inertie de la molécule par rapport à (A),
la loi du moment cinétique appliquée à la molécule d’eau par rapport à (A) s’écrit :
m ^0H-
mOH- ~ ^OH-^OH- eE
dt
H3O++
^H,O _ , £
Même chose avec un ion hydronium : >°* ------- ~
dt KH,O-
‘ VH,O-+eE
champ E si et seulement si vOH_ et vff o+ le sont. Or l’équation vérifiée par v0H_ peut se
^OH- z? _ mOH-
mettre sous la forme t^oh-—;----h voh- = —E~~ ’ avec T °h--~— Si^«l,
koh~ JEOH-
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 663
Ainsi, si TE est grand devant à la fois toh_ et th0 , on obtient la loi d’Ohm locale
Â
nOH_ t n"typ
J 1 | 1
J-yE avec y = e2 ■ H-----
^OH- Kfi-yr , J^OH- Kh3O+
Les conductivités par unité de concentration des ions hydroxydes et hydroniums données
e2 e2
par l’énoncé correspondent respectivement à ------- et-------- . On en déduit :
&OH- ^h3o+
4-
Koh_ = 7,7.10'13 kg.s'1 et KH q+ = 4,4.10'13 kg.s'1 (attention aux unités !).
II
?
4*
compte tenu de la condition initiale à t - 0. Pour l’eau, |r;- = 1,6 ps|. Ce temps est très grand
devant toh_ et ?H Q+, ce qui rend légitime l’utilisation de la loi d’Ohm.
opposé au champ électrique créé par l’extérieur. Tant qu’il restera un champ électrique à
l’intérieur de la goutte d’eau, les ions vont continuer à se déplacer et s’accumuler sur les
bords. Au bout d’un certain temps xéq, cette accumulation d’ions va faire totalement écran
au champ électrique extérieur : le champ électrique total sera alors nul dans la goutte d’eau,
l’équilibre étant atteint.
Egxt
10) Le champ électrique créé en Af par la boule est radial et vaut È(M) = ———û
47vs0r2 r
(pour une démonstration de ce résultat, voir les questions 2 et 3 du problème 6.7). La
composante de E(M) responsable de la déviation du filet d’eau est celle perpendiculaire à
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 665
11) La largeur caractéristique de cette courbe est de l’ordre de 2d. Une goutte d’eau à
la vitesse va donc subir une composante Ev ayant une valeur notable sur une durée de
l’ordre de 2dlV$, c’est-à-dire de l’ordre de [0,1 s|. Ce temps est très grand devant re-? valant
0,1 ms. On en déduit que les ions contenus dans l’eau vont immédiatement faire écran au
champ électrique dès que la goutte va s’approcher de la boule chargée. Le champ électrique
étant alors nul à l’intérieur de la goutte d’eau, la déviation du filet d’eau ne peut pas être
expliquée par le caractère polaire de l’eau (c’est-à-dire par l’orientation du moment
dipolaire des molécules d’eau). C’est bien la présence d’ions dans l’eau qui à est l’origine
de cette déviation !
12) Si la boule est chargée positivement, les anions vont se rapprocher de la boule et
les cations vont s’en éloigner (situation illustrée sur le schéma précédent). Les anions étant
alors plus près de la boule que les cations, la force d’attraction subie par les cations va être
plus grande que la force de répulsion subie par les anions. Au bilan, l’eau va subir une
résultante des forces dirigée du côté de la boule. Le filet d’eau est donc dévié vers la boule.
On obtient la même conclusion si la boule était chargée négativement (ce sont dans ce cas
les cations qui se rapprochent de la boule et les anions qui s’en éloignent). L’attirance du
filet d’eau ne dépend donc pas du signe de Q.
13) On applique la loi de la quantité de mouvement sur une goutte d’eau de rayon a/2
(en considérant que le filet d’eau est une succession de gouttes d’eau). Si l’on suppose que
l’eau s’écoule à vitesse constante (hypothèse de l’énoncé), cela signifie que le poids est
négligé et que la goutte est uniquement soumise à la force électrique exercée par la boule
chargée.
On a donc m — = F = (f 3s0É.grad^E = V 3s0E—ïir=Ve -- ur .
dt x s ' s dr s
1 r U dvy Fy Vg +3Q2 n 2>Q2d
On projette cette relation sur 1 axe (Jy : —= ----- cos 6* =------------ ,
dt m m /jRtFSqF3
exprime la distance r(t) dans le cas où la goutte d’eau n’est pas déviée : r(z) = y]d2 + V(2t2
en fixant l’origine des temps lorsque la goutte est à l’origine O. Initialement nulle, la vitesse
horizontale acquise par la goutte après le passage à proximité de la boule chargée vaut
donc :
666 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
i dt= 3Q2 +r
7------- ^-du , en
Vy,final
—00
J
^2+r02/2
posant u-—. A noter que l’on a intégré de -00 à +00 puisque le filet d’eau est très long
d
devant d. L’angle de déviation final vaut donc, en supposant que a « 1 :
Vy,final 9Q
a & tan a = —7
Eo 647z-f0Z^ E02
On peut noter que l’angle de déviation ne dépend pas du diamètre a du filet d’eau, ce qui
n’était pas évident a priori.
14) Sur la photo, compte tenu de l’échelle donnée par le diamètre du robinet, la
distance d vaut environ 6 cm. L’hypothèse d’une vitesse constante des gouttes d’eau est très
critiquable puisque l’eau part du robinet avec une vitesse quasi-nulle. L’eau a parcouru
environ h = 7 cm avant d’atteindre le point le plus proche du ballon. Elle possède alors une
--------------- . i
vitesse Eo = ^2gh = 1,2 m.s'. L’angle de déviation vaut environ a = 20° = 0,3 rad. Puisque
// = 103 kg.m’3, on en déduit Q C. Cette charge représente de l’ordre de
1013 électrons (en excès ou en défaut sur le ballon de baudruche, la déviation ne permettant
pas de déterminer le signe de Q). Ceci reste un ordre de grandeur puisque la formule
utilisée suppose une vitesse constante de l’eau, ce qui n’est pas le cas ici du fait de la
pesanteur.
De même pour b :
_ ._ ____ r / qe^ "_dB^
rotrotA = graddiv A - AA = rot jU0£0£r — = < 8t >
l 8t J
on obtient :
CORRIGES CHAPITRE 6 Electromagnétisme 667
B(M) = B(r,z,t)e0
4) D’après l’équation de Maxwell-Ampère sous sa forme intégrale (théorème
d’Ampère généralisé), pour un contour circulaire d’axe Oz :
—- dE , . , ,. dB dE
rotB = juo£o£r —, c est-a-dire : - — = p0£0£r —
ot oz ot
Il vient alors E-Q par intégration pour r < a et r > b (pas de champs statiques).
D’autre part, pour a < r < b, et pour l’onde de courant harmonique progressive :
dE 1 dB 1 dz+(z,t) 1 7. . , . , .
dt Bo£o£r £z dz
On intègre enfin par rapport à t :
ÔE dB
c’est-à-dire (en projection sur eg ) :
dz dt
SE 1 k dB .... .
or : — -------- inksm(a>t-kz) et — —----- —i0CDSin(cDt—kz)
■dz 2a£0£rr cd° dt 2w
l k2 œ2
ce qui impose :--------- = /-/0® soit encore : k - £r — .
£0£r CD c
Pour une propagation selon +ez , k > 0 et on aboutit à la relation de dispersion :
c
La vitesse de propagation de l’onde harmonique progressive étudiée dans le milieu
diélectrique est la vitesse de phase :
7) La différence de potentiel u+ entre les deux conducteurs est donnée par la relation :
c’est-à-dire :
u_ (z, t)
i(z,t)
c’est-à-dire :
du(z,t) _
dz dt
|_PA a ^dd>,t)
dt }
dz
dt }
= rA_d f âw(z,t)
dz2
On obtient finalement les équations différentielles vérifiées par z et z/ :
d2i(z,t) rAd2z(z,t) d2u(z,t) _ rA d2u{z,t) = Q
= 0 et
dz2 dt2 dz2 dt2
zc:
Ac ,, , , . . ATc2
Z - = -y= d ou la relation : ------- = 1
c rc
c 1
On reconnaît la vitesse de propagation de l’onde : L - —- --j—=
VAT
670 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
r,. 2^(A
et
lu
14) ation entre z/(O,z) et z(O,Z) est imposée par le dipôle d’impédance
Z = ^ = Z1±T d’où:
” z(0,0 c 1 —r
15) On obtient r = 0 lorsque Zu -Zc. L’onde réfléchie n’existe pas et l’onde dans le
câble est harmonique progressive.
Le vecteur de Poynting vaut alors :
n=^ 1
-z02 cos2(®t-Az) ez
Ao 4æ soc^Jsrr
La puissance électromagnétique transférée à travers une section du câble s’écrit :
P = f f n.t/5 = f —-— .— z02 cos2 (eot — kz) Znrdr
s Ja 4^- soc^r
soit encore :
_ i02 cos2 (eût - âz)
27V£QC^Jsr
p 1
La puissance moyenne transférée vaut : 1 moy 2 wozo -
2 c0 -~ en posant U - et
I = -7= les valeurs efficaces de tension et d’intensité. La puissance moyenne est la même
V2
en tout point. La puissance injectée dans le câble est donc aussi celle qui est transférée au
dipôle.
16) Au niveau du dipôle (en z = 0), on a :
x x+dx
En notant T(x) la tension du fil et ut(x) le vecteur unitaire tangent au fil à l’abscisse x, la
force qu’exerce la partie gauche du fil sur le tronçon s’écrit Fg = —T(x)ut(x). De même,
la partie droite du fil exerce sur le tronçon une force Fd =FT(x + dx')ut(x + dx') . On
projette la loi selon Ox :
0 = -7’(x)cos a(x) + T(x+dx)cosa(x+dx) + Q
Puisque h « L, l’angle a que fait la tangente au fil avec l’horizontale est très petit devant 1,
on peut donc effectuer tous les calculs à l’ordre 1 en a. D’où cos« « 1. On en déduit que
674 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
T(x) - T(x + dx) , c’est-à-dire que la tension du fil est uniforme le long de celui-ci, notée
T pour la suite. La projection de la loi selon Oz donne :
0 = -T sina(x) + T sina(x + dx) - dm.g
, dx
A l’ordre 1 en a, Sltltz « a et dm = /jds — //------- « /jdx . D’où :
co s a
a(x + dx) - a(x) ^da
T----------- ------ — = T— = /jg
dx dx
dz
Or la pente de la tangente au fil correspond à la dérivée de la courbe z(x) : tan a - — « a à
La position x = a est une position d’équilibre stable des atomes (minimum de Ep). La
quantité a représente donc la distance entre les atomes à l’équilibre.
positif, correspond à une force répulsive, celle-ci étant prédominante pour x < a. Le
deuxième terme, négatif, correspond à une force attractive, prédominant pour x> a. Pour
x = a, les deux forces se compensent, il y a équilibre.
3) On peut appliquer la loi de l’énergie cinétique aux deux atomes entre l’état initial
(dans lequel ils sont distants de à) et l’état final où ils sont séparés d’une très grande
distance D » a. L’atome A étant immobile, si l’on exerce sur l’atome B une force Fop
pour l’éloigner de A, la loi s’écrit Ec^nal-Ec^inital = W^ + W^ . Or, les atomes sont
F = F(x)üx ~ F (a) +—(a) x (x - afyx =------ (fl) x (x - a)iïx - -k(x - a)iïx , puisque
dx dx
F(ci) = 0.
Il s’agit bien de l’expression de la force de rappel d’un ressort de longueur à vide a et
d2Ep U
de constante de raideur k - ----- (fl) = 72— .
dx2 a2
5) Pour U = 1 eV = 1,6.10’19 J et a = 0,3 nm, on trouve k = l,3.102 N.nf1
6) Il y a N - L/a ressorts en série sur toute la longueur de la barre. Chacun de ses
ressorts, orientés dans la direction de la force de traction, s’allonge de Al=/\L/N. Une
section S de la barre contient M= Sla2 ressorts en parallèle. Ces ressorts exercent donc une
force de rappel totale de norme F = M (kM), correspondant à la force de traction exercée
676 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
31
, , , 5 , AI F E=*
faq
sur la barre. On a donc F = — k------, que l’on peut écrire , avec . La
II
a L/a S L a
M
7) L’allongement relatif — est égal à l’allongement az divisé par sa longueur à
\l _d^
l’équilibre l. Ici l = dx et A/ = Ç(x + dx,t) — <^(x,t). On a donc
l dx
8) Le tronçon entre x et x + dx subit la force de traction sur sa partie droite, située à
l’abscisse x + dx + Ç(x + dx,t) , dont l’expression est donnée par la loi de Hooke
11) A la date t, la partie mobile de la balle de golf, notée (M), est comprise entre les
abscisses xD(t) et xc{Z). Pour calculer la masse de cette partie de la balle, on raisonne quand
la balle n’est pas encore comprimée. En effet, La partie comprimée possède une masse
volumique supérieure à p ! La partie (M) est celle située entre les abscisses x = 0 et Vct
avant l’impact. Elle possède donc une masse = pSVct. Les points de (M) allant à la
vitesse VD et l’autre partie de la balle étant immobile, la quantité de mouvement de la balle
de golf vaut donc PbalieW = P^^c^d^x ■
On retrouve l’expression de la vitesse des ondes de compression établie dans la 2eme partie.
14) Le taux de compression est égal à la diminution relative de la longueur de la
balle. Lorsque l’onde de compression atteint l’extrémité de la balle de golf, (M) représente
la totalité de la balle. En reprenant le résultat de la question 12, le taux de compression vaut
donc Vp . Ce taux est nécessairement inférieur à 1 (cas limite où la balle est une crêpe !),
Vc
donc le modèle donne un résultat incohérent si VD > Vc. En réalité, pour être valable, le
modèle exige même que VD « Vc, puisque la loi de Hooke n’est valable que si
l’allongement relatif est très petit devant 1.
15) Une fois l’onde de compression arrivée au bout de la balle de golf, une onde de
décompression repart vers le driver. La fin du contact entre la balle et le driver se produit
lorsque cette onde revient sur le driver. En notant d le diamètre de la balle, le contact dure
donc un temps v = — . Sachant que r = 4 ms et d = 43 mm, on en déduit Vc = — = 22
Uc r
m.s'1. Or la vitesse VD du driver peut être déduite des photos en remarquant que celui-ci
s’est déplacé d’environ 35 mm (la balle de golf permettant d’avoir l’échelle des photos)
entre la 2eme et la dernière photo, correspondant approximativement à la durée de contact
entre le driver et la balle, c’est-à-dire 4 ms. On en déduit VD = 8,8 m.s'1. Le taux de
compression déduit du modèle devrait valoir — = 40 %. Or, on mesure sur la 3eme et 4eme
photo que la balle comprimée a un diamètre d’environ 30 mm, ce qui fait un taux de
compression de (43-30)/43 = 30 %. Le modèle semble donc surestimer le taux de
compression. Il ne fallait cependant pas attendre une adéquation parfaite dans la mesure où
la balle n’est pas cylindrique, mais sphérique.
16) En négligeant la masse de la coque de la balle, la masse volumique du cœur de la
m 3 2
balle de golf vaut p - ----- 3 = 1,1 kg.m' . Son module d’Young vaut donc Eballe = pVc
4 ' d'y ---------------
3
—Æ
UJ
= 5.105 Pa. On remarque que le module d’Young du cœur de la balle est très faible devant
celui du driver, ce qui justifie que l’on puisse considérer que seule la balle de golf se
comprime lors du contact avec le driver, ce qui semble bien le cas d’après les photos.
678 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
d 2y 1 d2 y F
O
équation de d’Alembert de la forme . La quantité c
II
= 0 avec
dx2 c2 dt2 F
représente la vitesse des ondes transversales se propageant le long de la corde tendue.
3) La corde étant bloquée par les sillets, le déplacement de la corde doit être nul aux
extrémités de celle-ci. Pour une onde progressive, le profil du déplacement transversal de la
corde se déplace le long de celle-ci, ce qui entraîne que le déplacement serait non nul à un
moment donné aux extrémités. Une onde stationnaire permet au contraire l’existence de
points nodaux au niveau desquels le déplacement est en permanence nul. On retient donc ce
type de solution particulière.
4) Le champ d’une onde stationnaire possède une dépendance spatiale et temporelle
découplée. Pour une onde stationnaire harmonique de pulsation eu, le déplacement
transversal de la corde s’écrit :
y(x,t) = /(x)cos(dX+(£>)
Pour déterminer^), on injecte cette solution dans l’équation de d’Alembert :
/"(x)cos(d)t + ^)—y/(x)(-a>2)cos(tat + ^)=0, d’où /"(x) + -^-/(x) = 0.
c c2
On reconnaît l’équation d’un oscillateur harmonique, de solutions générales :
/(x) = t!cos — x + i// .La fixation de la corde sur les sillets impose l’immobilité de la
J
corde en x = 0 et x = L, d’où /(0) = Jcos(y) = 0 : sans perte de généralité, on choisit
71
= 0 : pour que A # 0 (sinon, la corde reste immobile), il est
nécessaire que — L = n7i, avec n entier non nul. La pulsation du mode propre de rang n
c
H71C
vaut donc
COS^t + )
<3Æ
Pour le mode de rang 3, le déplacement s’écrit y3(x,r) = A3 sin —x cos (u^ + ^3).
lL 7
A un instant donné, la forme de la corde correspond à une période et demie d’une
sinusoïde, s’annulant aux extrémités. Il y a présence de 2 nœuds de vibration.
• la masse linéique [i est illustrée par le fait que les six cordes de la guitare,
de même longueur et tendues à peu près de la même manière, produisent des notes
différentes du fait de leur différence de masse.
• la tension F de la corde par le fait qu’un joueur peut accorder la guitare en
jouant sur la tension de chaque corde grâce au système de vis sans fin.
• la longueur L par le fait que le joueur pince les cordes sur les différentes
frettes placées le long du manche afin de faire varier la longueur sur laquelle elles peuvent
vibrer et ainsi jouer toutes les notes possibles de la gamme.
7) Le joueur doit compenser les deux forces de tension Fg et Fd qui s’exercent sur
l’endroit de la corde qui est pincé. Avant que le joueur ne lâche la corde, il y a équilibre qui
se traduit par Fg + Fd + Fj = 0. On projette cette relation selon Qy :
d . . d y
Fsinag +Fsinad-Fj = 0, avec smaa » aa ~ tan aa - — et sinœ,, ~------. D ou :
8 g 8 l d L-l
F,- = Fd\- +
J V
CORRIGES CHAPITRE 7 Oncles mécaniques 681
une masse linéique // = pn---- = 5,5.10'4 kg.m1 puisque la corde est en nylon de masse
4
T . . 7 7 ?
volumique p = 1240 kg.m . On en déduit la tension de la corde F = 4pL =1,0.10 N.
Le joueur doit alors exercer une force |FZ- = 10 N|. Cela correspond à soulever 1 kg avec un
seul doigt : cela demande une certaine force. En pratique, lorsqu’un guitariste joue, il fait
vibrer les cordes avec une amplitude beaucoup plus petite, de l’ordre du mm.
mouvements élémentaires que sont les modes propres. Mathématiquement, cela revient à
faire une décomposition en série de Fourier de la forme initiale de la corde, en prenant en
compte la vitesse initiale de celle-ci, afin de déterminer la valeur de l’amplitude An et des
phases (pn du mode propre de rang n pour n allant de 1 à l’infini dans le cas général
(superposition d’une infinité de modes).
L’onde n’est ni progressive, ni stationnaire. Son évolution temporelle comporte toutefois
une similitude avec une onde stationnaire d’une part puisqu’elle possède deux nœuds de
vibration à chaque extrémité et avec une onde progressive d’autre part puisque la
déformation (en forme de Z) semble se propager de gauche à droite.
12) On raisonne sur l’une des figures pour comprendre comment avoir accès à Fy.
La force transversale Fy qu’exerce la corde sur le sillet du chevalet est le projeté selon Oy
de la force Fcorde, donc Fy = Fsina0 « Fa0. La tension F de la corde étant constante, Fy
est donc proportionnel à l’angle a0 que fait la tangente à la corde avec l’axe du manche au
niveau du sillet de chevalet. En s’appuyant sur les figures, les valeurs de a0 sont dans
l’ordre : -4,7° ; -0,8° ; 0° ; +0,7° ; +0,9° ; +1° et +1,1°. Sachant que les figures sont prises à
intervalles réguliers de temps et que la demi-période suivante, la corde va parcourir le
chemin inverse, on peut donner l’allure de Fy(t), sachant que le maximum de la norme de Fy
vaut Fy max = F|cr0 max^ = 8 N. On retrouve l’ordre de grandeur de la force transversale
appliquée par le doigt au départ. Le graphe suivant représente Fy(t)/Fymax en fonction de t/T
(le tracé étant fait sur deux périodes). On remarque un pic prononcé à chaque période.
13) On peut avoir accès à la fréquence en mesurant la période du signal sur la courbe
donnant la tension en fonction du temps : 3 périodes du signal durent 37,1 ±0,4 ms, donc
une période vaut T= 12,4 ±0,1 ms. D’où une fréquence /= 1/7’= 80,6 ± 0,9 Hz, ce qui
correspond à un écart relatif avec la fréquence du mi!, égale à 82,4 Hz, entre l,10~2et 3.10'2.
La précision de la mesure permet donc d’affirmer que la guitare n’est pas accordée. On
peut également avoir accès à la valeur de f en mesurant directement la position des pics du
spectre du signal, sachant que ceux-ci correspondent aux différents modes propres de la
corde. Ainsi, la fréquence du «-ième pic vaut nf. On mesure la position du 6eme pic
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 683
(permettant d’avoir une meilleure précision) à 482 ± 3 Hz, d’où y = 80,3 ± 0,4 Hz). On
remarque que la précision est meilleure.
14) On remarque que la tension V(t) enregistrée par le microphone possède un pic
assez prononcé à chaque période, comme la courbe Fy(t). Ce n’est pas étonnant dans la
mesure où le micro enregistre un son qui a été émis par la table d’harmonie de la guitare
excitée par la force Fy(t). Cependant, on ne s’attend pas à ce que F(t) soit simplement
proportionnel à Fy(t). En effet, la table d’harmonie possède des modes propres de
vibration : si l’une des fréquences des modes propres de la corde est proche de celle d’un
des modes propres de la table d’harmonie, cette dernière va entrer en résonance et ainsi
amplifier cette fréquence. En fait, c’est l’ensemble de la chaîne qu’il conviendrait
d’étudier : vibration de la table, émission du son dans l’air, sensibilité du micro, en
introduisant des fonctions de transfert.
15) Une fois mise en vibration, la corde pincée va faire vibrer le sillet de chevalet qui
va lui-même faire vibrer les autres cordes. Une des cinq autres cordes initialement
immobiles peut entrer en résonance si la fréquence d’excitation est proche de la fréquence
de son mode propre fondamental. A l’aide de la photo, on mesure que la distance entre le
sillet de chevalet et la 5eme frette (sous-entendu en partant du sillet de tête) vaut L5 = 49 ± 1
cm. En pinçant la corde mil coincée sur la 5eme frette, celle-ci vibre à la fréquence
longueur de la corde (voir question 6). Cette fréquence est très proche de la fréquence du
la,. Puisque^ ~fal, la 2eme corde de la guitare va entrer en résonance grâce à la lere corde :
on dit qu’elle vibre « par sympathie ». A noter que cette concordance n’est pas du tout une
coïncidence, puisque la position des différentes frettes est faite pour qu’il y ait un demi-ton
entre chaque frette et que les notes mil et lax sont séparés de 5 demi-tons (voir problème
7.4).
16) Lorsque l’on place un doigt sur la corde pour l’empêcher de vibrer, on impose un
nœud de vibration à cet endroit. La 5eme frette est à une distance de 16 ± 1 cm du sillet de
tête (d’après la photo), correspondant au quart de la longueur totale de la corde entre les
deux sillets (65 cm). Ainsi, lorsque l’on pince la corde du la! tout en la touchant juste au
dessus de la 5eme frette, on ne peut mettre en vibration que les modes propres ayant un nœud
à cet endroit (voir figure suivante). L’oreille perçoit alors la note du mode de plus basse
fréquence excité, c’est-à-dire celui de rang 4. La fréquence vaut donc 4fïal, c’est-à-dire
440,0 Hz (il s’agit d’un la4).
c’est-à-dire 440,4 Hz. En effectuant la méthode indiquée par l’énoncé pour accorder la
corde ré2 à partir de la corde lab on commet une erreur systématique puisque la fréquence
de la corde ré2 vaut alors 440/3 = 146,7 Hz au lieu de 146,8 Hz, mais l’écart relatif des
fréquences, égal à 7.10’4, correspond à moins d’un trentième de ton (voir question 13) : on
peut donc considérer que cette méthode d’accordage est efficace.
17) Le microphone capte le son émis par chaque corde, vibrant à des fréquences
voisines l’une de l’autre : on observe un phénomène de battement. Alternativement, les
signaux issus des deux cordes vont être en phase (on a alors un maximum local du signal
total) puis en opposition de phase (le signal total passera alors par un minimum
d’amplitude).
signaux en phase :
maximum local signaux en opposition de phase :
Par lecture de la courbe, la mesure de la période des battements donne Tb = 240 ±30 ms,
d’où une fréquence fb = 4,2 ± 0,5 Hz. Or, on sait que le battement possède une fréquence
égale à la différence des fréquences entre les deux signaux. Ces dernières sont directement
mesurables sur le spectre puisqu’il s’agit des deux principaux pics : 430 ± 1 Hz et
435 ± 1 Hz, d’où un écart fféquentiel de 5 ± 2 Hz (l’incertitude vaut en fait V2 «1,4 Hz).
On constate que les résultats issus des deux graphes expérimentaux sont compatibles.
En pratique, l’oreille perçoit le phénomène de battement par une variation dans le temps de
l’amplitude du son avec une période Tb. Ainsi, pour accorder une corde par rapport à
l’autre, on doit changer sa tension de manière à augmenter la période des battements
jusqu’à ne plus du tout les entendre (on entend alors un son d’amplitude constante, qui n’est
plus modulée dans le temps). A noter que les cordes ne seront cependant pas accorder de
manière absolue, puisqu’aucune des deux fréquences ne vaut 440 Hz... Mais pour que le
son de la guitare soit harmonieux, seul compte un accordage des cordes entre elles.
18) Le coefficient de dilatation linéique du nylon valant aTinyion= 1.10’5 K'1, cela
signifie qu’une corde en nylon sans contrainte de longueur L voit sa longueur diminuer de
8.10‘5 L quand elle passe de 28°C à 20°C. La diminution de température fait se contracter
également le bois du manche de la guitare, mais d’une plus faible quantité, le coefficient de
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 685
dilatation linéique du bois aTfbois étant plus faible. D’après la loi de Hooke, cette contraction
du nylon plus importante que celle du bois va provoquer une augmentation de la tension de
Compte tenu de l’incertitude sur aTtbois, on trouve avec la corde mi3 de tirant 30 (cf.
question 8) /^sup compris entre 7.10'2 N et 4.10’2 N. Cela entraîne une augmentation de la
fréquence de la corde (celle-ci étant proportionnelle à la racine carrée de la tension) de
0,1 Hz au pire, ce qui représente un écart relatif en fréquence de 4.10'4 « 4.10'3 (critère de
la question 13). L’instrument ne se désaccorde donc pas du seul fait de la contraction
thermique des cordes. Le reste de la guitare (caisse, manche, tête) va également
« travailler » du fait du changement de température, mais également de l’hygrométrie. En
effet, le bois est très sensible au taux d’humidité (celui-ci étant assez faible dans une pièce
climatisée). Enfin, la contraction des rouleaux autour desquels sont entourées les cordes
doit avoir une grande influence sur la tension de celles-ci.
d2p
dx2
-cid2p
2 dt2
-o dVCL
1
\IPoXs
>
Cela impose :
p(0, f) = A cos (or + <p) cos(^) = 0 , soit : cos(^) = 0, c’est-à-dire :(/) = +tv 12.
On obtient ainsi : kL = pn avec p entier. Or : k = — =------ , si bien que les modes propres
c c
sont caractérisés par leur pulsation propre : tu, = ou leur fréquence propre :
(avec p entier).
4) Le son joué par un tuyau d’orgue est la superposition de tous les modes propres
possibles. Le spectre du signal fait donc apparaître toutes les fréquences propres,
proportionnelles à la fréquence/ du mode propre fondamental.
amplitude
A.=—= 0,97 m
2A,
10) La longueur des tuyaux diminue effectivement lorsque l’on augmente la fréquence
des notes. On peut mesurer expérimentalement la longueur Ln des tuyaux sur le cliché et
tracer Ln en fonction du numéro n de la note jouée (on a choisi le facteur d’échelle pour
avoir Lo = 0,97 m). L’incertitude relative sur Ln est de 5 %.
4 ■ (m) r
i
:
i
L
!
1
1
i .
i 1 ,J I:
!
.1
... M......... ! i 1 i î 1
T* 1 . 1 i i 1 F
’ » iF i . ... 1 .. J. ...... î . .......... J. L........
1••i, 1 1 i 1
1 ‘
-------- ~--------- —.................. , i \
--------------------r
j 1 1 • t * • *. f....,
i
.1.... ,..... ■
£
, , .. -......,......,.... -T-....
$
-y.L L .,t........... ........1t.........
... ...>
36-
, ;
,........
4
f ...L.
L . ......
2S
.............. r... 1.....
36 '
, 3.....,.__
1. .... ,t.... __________
3$
....___ __
<
n
ln2
aussi évaluer : ---- = 11,2 (à 0,2 près) au lieu de 12 attendu. On peut estimer que la relation
a
théorique obtenu est plutôt bien vérifiée expérimentalement avec les tuyaux d’orgue.
h
Par définition, l'intensité acoustique I correspond à la norme de la valeur moyenne du
vecteur densité de puissance sonore II = py (/)v(7), où v (/) désigne le champ de vitesse de
l'air déplacé. Or pour une onde plane progressive, la relation de structure d'une onde sonore
s'écrit v(7) = — n , où u désigne le vecteur unitaire orienté selon la direction de
^air
propagation de l'onde. On a donc :
l'oreille est la plus grande). Au seuil d'audition, la valeur efficace du champ de vitesse de
Peff,seuil
l'air vaut , avec l = 201og (le seuil d'audition étant à 1
air < Préf ;
phone). D'où veff:Seuii= 5,5.10'8 m.s'1. Pour une onde sonore harmonique de fréquence / le
déplacement des tranches d'air est de la forme t) = Acos(2/ft + , d'où une valeur
O
l’accélération convective (v1.gr5t7)v1 ainsi que p—- sont des infiniment petits du 2ème
ôr
dvx dpx
ordre, l'équation linéarisée et projetée selon Ox s'écrit
0 dt dx (II).
1 (d
Enfin, la compressibilité isentropique du fluide vaut, par définition %s = — — . Dans le
s
cadre d’un fluide parfait, on néglige les transferts thermiques à l’intérieur du fluide. Une
particule fluide subit donc au passage de l’onde acoustique une transformation adiabatique
et réversible, donc isentropique. On effectue un développement de Taylor à Tordre 1 de la
fonction //(p) en/?0 à S fixé :
Z-)
ÔVi
3) En utilisant (I) et (III), on en déduit %s —-. On dérive (II) par rapport à
dt dx ♦
x:
d2p} d2v} d2v} d( dp,}
—~ -~ L = ~Ao , d’où Il s’agit
dx2 dxdt 0 dtdx 0 ot\ dt J
d2 p, 1 d2 px
d’une équation de d’Alembert, de forme canonique —z------- z------ z- = 0 , avec
d2x c2 dt2
1
cs ■, —■ . Nous savons que la solution générale de cette équation est :
progressive vers les x croissants de forme quelconque puisque celle-ci peut toujours être
vue comme la somme d’ondes harmoniques progressives vers les x croissants (par une
692 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
décomposition de Fourier), chacune de ces ondes vérifiant la même formule : il en est donc
de même pour leur somme.
8) De la même manière, les champs de surpression et de vitesse d’onde plane
harmonique homogène et progressive se déplaçant vers les x décroissants ont une
dépendance spatio-temporelle de la forme exp(z(ûtf+ Ax)) en notation complexe. On a
v1 (x,t) = —-— (/(x -csf)~ g(x + c/)) . Or, Vj (x, Z = 0) = 0 (le fluide est initialement
immobile), d’où /(x)-g(x) = 0 pour tout x: les fonctions / et g sont identiques. Par
Pa si -a/2<x<a/2
ailleurs, px (x,t - 0) = 2f (x) = - . En conclusion :
0 ailleurs
Pa/2 si -a/2<x<a/2
Pi (x, t) = /(x - c/)+/(x + c/) avec /(x) =
0 ailleurs
Le champ de surpression peut donc être vu comme la superposition de deux ondes planes
progressives, de forme rectangulaire, se superposant à la date t = 0, l'une allant selon les x
croissants et l'autre selon les x décroissants. Ces deux se chevauchent jusqu'à la date
t= . D'où l'allure suivante depi(x,z).
A Pi(V)
2CS r“ 1
1
i 1
i
i <=> 1
1
i 1
i
i
y^/2 1 vitesse cs
i
1
---/>
i 1
-a/2 a/2
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 693
-cz/2 a!2
10) L'énergie cinétique initiale est nulle. La densité volumique d'énergie acoustique
t-> 1 2c
uniforme à t- 0 sur un volume Sa, l'énergie acoustique initiale vaut donc 4) ~^%sPA^a ■
AN : avec a = 100 gm, g0 = S.IO'0"].
11) Le vecteur densité de courant énergétique vautfLc = pp\üx . Pour x > a/2, seule
l'onde se propageant selon les x croissants traverse la section S à l'abscisse x. Compte tenu
, 2
de la relation de structure (question 7), on a donc n ac — -^—üx , avec p1 = pA/2
Ms
2
(question 9). La section considérée voit donc passer une puissance Pac = ?A S pendant
4Aocs
un temps a/cs (temps que met l'onde progressive pour traverser la section). L'énergie
2 2
acoustique totale traversant la section vaut donc Eac = ?A S— = ^S^A-Sa . Il s'agit de
4Aocs cs 4
la moitié de l'énergie acoustique initiale contenue dans la zone comprimée, l'autre moitié
étant transportée par l'onde allant selon les x décroissants: il y a bien conservation de
l'énergie acoustique.
Partie II : Cas d’une symétrie sphérique
2F(r\ \pa si r<R
12) Initialement,pAr,t-G) =---- —, d'où px(r,t = 0) = < . . On a bien
r 0 si r> R
une surpression uniforme égale à pA dans la sphère de rayon R et nulle ailleurs.
13) Le champ de surpression est à nouveau la superposition de deux ondes, l’une se
propageant selon les r croissants et l’autre selon les r décroissants, toutes les deux se
propageant à la vitesse cs. On note cependant deux différences majeures :
• Il y a une décroissance du champ de surpression en 1/r : Tonde va
diminuer d’amplitude au fur et à mesure qu’elle s’éloignera du centre.
• A un endroit donné, la forme des ondes progressives est triangulaire et
non plus rectangulaire !
A priori, on devrait tracer p\(r,t) uniquement pour r > 0, puisque la distance r au centre de
la sphère est une grandeur positive. Afin de pouvoir comparer au cas 1D (question 9), il est
possible de tracer p\(r,f) pour r>0 et r<0 puisque la fonction pi(r,t) est paire en r, la
694 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
courbe p\(r,t) est alors une vue en coupe de la surpression selon une droite passant par le
centre de la sphère. Tant que t < —, les deux ondes progressives se chevauchent : dans la
cs
sphère de rayon R-cst , la pression n’a pas varié, toujours égale à pA, puisque
jj (j*_ et] H-1 Z* “F C t )
px(r,ty~ — ~------ ' v------------~ = Pa Pour ~R + cst <0<r< R-c t . Par ailleurs, pour
2 r
jj yy — Ct) 7?
R-cst <r < R + cst <2R, px(r,f) = — ------ — . Un fait remarquable : pour t >---- , il
2 r 2cs
apparait une zone de dépression, c’est-à-dire une zone dans laquelle px < 0. Ceci est plutôt
7?
inattendu puisqu’initialement, la zone est entièrement en surpression ! Pour t> — , les
Cs
deux ondes progressives sont spatialement séparées, mais n’oublions pas qu’il s’agit en
réalité d’une seule onde sphérique ! Les courbes ci-dessous représentent le champ de
surpression p\(r,t) à différents instants t, l’échelle en abscisse étant exprimée en multiples
de R et l’échelle des ordonnées en fractions de pA.
Pa
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 695
A une distance r » R, la quantité 1/r est à peu près uniforme sur la longueur IR de l’onde
sphérique divergente : celle-ci a donc approximativement une forme triangulaire, avec une
première moitié de Tonde en surpression et une seconde moitié en dépression. Ce résultat
est radicalement différent du cas 1D où Tonde progressive gardait la même forme
rectangulaire initiale.
14) Loin du centre, c’est-à-dire pour r»R, la courbure de Tonde sphérique est
négligeable (par rapport à sa propre taille) de sorte que Ton puisse l’assimiler localement à
une onde plane. On a donc (question 7) Vj ür (le déplacement étant radial). Or,
( Ct\
R , plf(r,t) = —
pour t> — Pa
si cst- R < r < cst + R , d’où :
cs 2 <___ r )
= P2
a CP y
ür si cst—R < r < cst + R
4p0cs L r )
La puissance acoustique instantanée traversant la sphère de rayon r» R à la date t
nsxA Pac(t)~ ^nac(r,t).dS-Tïac(r,t)47ir2 puisque le vecteur densité de courant
sphère
énergétique est radial et qu’il est uniforme sur la sphère de rayon r. L’énergie acoustique
traversant cette sphère vaut donc :
r+R r+R
+00 \2 2 2
2 „2
1_£Z 1 r i_£ZY cs
r ; «A 3 cs r ,
r-R
—00 r-R
JtpAr
2 3 f r-7?V \3
1- d’où Eac = -7T%spAR3 . On
^ac
3Aoc5 V r ; ^>Pqcs
constate que cette énergie ne dépend pas du rayon r de la sphère considérée. Cela signifie
que l’énergie acoustique transportée par Tonde se conserve au cours de la propagation, ce
qui est logique car nous n’avons considéré aucun phénomène dissipatif. Ce résultat est lié
au fait que le champ de surpression décroît en 1/r. En effet, puisqu’à une distance r,
l’énergie s’étale sur une sphère de surface proportionnelle à r2, la densité de courant
énergétique, proportionnelle au carré de la surpression, décroit en 1/r2 par conservation de
cette énergie : la surpression décroît donc bien en 1/r.
Par ailleurs, on remarque que Eac correspond à l’énergie acoustique contenue initialement
3
dans la sphère de rayon R à la surpression pA puisque le volume d’une sphère est —-— et
1 2
la densité volumique d’énergie acoustique vaut — %spA (pas de vitesse initiale). Comme
dans le cas 1D, il y a bien conservation de l’énergie acoustique : l’énergie contenue au
départ dans la sphère comprimée se retrouve dans Tonde acoustique sphérique divergente
qu’elle a générée.
696 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
, . / r-RdÙ
15) A une distance r, la surpression maximale vaut plrnax \H = P\ r,t =------ (il
l cs J
s’agit de la surpression « sur le devant » de l’onde sphérique), c’est-à-dire
„ M-PaR
Pljnax. V) ~ . AN : jp>i max= 11 Pa. Il s’agit d’une surpression très faible, mais qui
2 r
peut être mesurée.
L’onde acoustique émise d’un côté du rail possède une densité de courant énergétique
2
instantané valant IIaZr = pv - Zairv . Or, le déplacement de l’air à proximité immédiate du
3 £
rail est imposé par ce dernier, ainsi v - — = -û)A(x)sm(a>t -kx) à l’abscisse x. On a donc
La puissance acoustique moyenne émise dans l’air par le tronçon de rail situé entre x et
x+dx vaut donc dPair = (\AaPjdS ,o\xdS = 2hdx est la surface de contact entre ce tronçon et
l’air (facteur 2 puisque le rail émet selon les deux côtés). On a ainsi
x x+dx
O
dPair
acier Pacier^acier
. On constate une atténuation exponentielle de la puissance
2 ^air
7 Pair^air
698 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
O
La loi de la quantité de mouvement appliquée à l’objet rigide projetée sur Ox s’écrit :
= t)S = -pcSv(£(t), t)
dt
Or la vitesse v(^(i),0 représente la vitesse du matériau élastique à proximité immédiate de
l’objet rigide. Tant que l’objet est en contact avec le matériau, elle est égale à la vitesse de
dV pcS .
l’objet V(t). La vitesse vérifie donc l’équation différentielle _------- L (t) .La solution
dt m
(
générale est F(i) = B exp — . Comme V(t = 0) = Lo = B, on a donc V(t) = Fo exp -
k ^7 k ?)
2) On peut directement exprimer le temps t\ : il s’agit du temps mis par l’onde de
compression se propageant dans le matériau élastique à la vitesse c pour parcourir une
L
distance L, d’où ^ = — . L’onde de compression se déplaçant selon les x croissants, le
c
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 699
si t > 0 (= 0 sinon).
A insi, v(x, r) = Fo exp pour 0 < x < ct (=0 sinon). D’où l’allure suivante de v(x,/)
2L — x — ct
pour x>2L - ct (=0 sinon).
CT
De manière très concrète, l’onde de compression a été entièrement réfléchie par le support
fixe, le champ de vitesse ayant été simplement « retourné ». A la date 2q, l’onde revient
après un aller-retour au niveau de l’objet qui l’a créée.
700 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
part, de la question 5, vr(0,f) = V(f) - Vj(O,t). En injectant ces deux relations, on aboutit bien
dV ( t'\
à la nouvelle équation différentielle t------- F V(t') = -2E0 exp —
dt' \ T)
( . ( t'\ A ,
^4 exp —---- z exp + At'exp
< zq
= -2E0exp — , d’où A =—( A
2K
l k r L 4/ L d k ?) T
Il s’agit bien de la solution recherchée puisqu’elle vérifie l’équation différentielle ainsi que
la condition initiale E(Z’=O) = 0 (au retour de l’onde, l’objet est immobile, voir question 3).
9) Le contact entre l’objet et le matériau élastique est maintenu tant que la force
exercée par le matériau élastique sur l’objet est réellement une force de pression, c’est-à-
dire tant que p(0,L) > 0. En effet, le matériau élastique n’est pas accroché à l’objet et ne
peut donc pas exercer sur lui une force de traction, mais seulement de compression. De la
dV
loi de la quantité de mouvement, on en déduit que le contact sera rompu dès que — > 0,
c’est-à-dire pour Z’ > r. L’objet se détache donc du matériau élastique à la date f = t. Pour
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 701
cette date, la vitesse de l’objet vaut Vrebond = V(t) = ~2exp(-ï)V0 . La vitesse est bien
entendu négative puisque l’objet repart dans le sens opposé après le rebond et vaut environ
2/2,7 ~ 0,74 fois la vitesse avant le rebond. On constate que le matériau élastique restitue
environ (2e'1)2 ~ 54 % de l’énergie cinétique de l’objet rebondissant, le reste de l’énergie
étant piégé dans le matériau élastique (en pratique, l’onde de compression va être atténuée
au bout de plusieurs allers et retours, provoquant réchauffement du matériau). Il est
remarquable de voir que ce coefficient de restitution est indépendant des différents
paramètres, du moment que la masse du matériau élastique est grande devant celle de
l’objet rebondissant.
10) Lâchée sans vitesse initiale d’une hauteur H, la bille arrive sur le caoutchouc avec
une vitesse Vo = ^2gH (formule déduite de la conservation de l’énergie mécanique de la
bille). Elle repart après le rebond avec une vitesse Vrebond ~ 0,74 Vo et remonte donc à une
j/2
hauteur H'= « (2/e-1)2//, c’est-à-dire |//’a= 0,5477], à peine plus que la moitié de
2g
la hauteur initiale.
11) Si la pièce du circuit permettant le rebond de la bille est posée sur de la moquette,
la pièce va subir un effet de recul lorsque l’onde de compression dans le caoutchouc va
faire demi-tour à l’intérieur de la pièce en bois (à t = t\ dans le modèle). La pièce
s’enfonçant dans la moquette, on ne peut plus considérer le support en x = L comme
immobile : l’onde de compression ne va pas se réfléchir entièrement, ce qui a pour
conséquence que l’onde de retour qui ensuite renvoie la bille possède une amplitude moins
grande, ce qui a pour effet de diminuer le coefficient de restitution du dispositif. Pour ne
pas avoir cet effet de recul, il faut poser le circuit sur un support le plus rigide et massif
possible (carrelage par exemple).
12) Le modèle précédent n’est applicable que si le système peut être ramené à un
problème à une dimension. Dans le cas d’une bille, la surface de contact entre la bille et le
caoutchouc va augmenter au fur et à mesure de l’enfoncement de la bille dans le
caoutchouc. L’utilisation du modèle à 1D est donc très critiquable : il faudrait mener une
étude en 3D, mais cela ne peut se faire en pratique que par la résolution numérique des
équations de propagation. Par ailleurs, la masse du caoutchouc n’est certainement pas très
supérieure à celle de la bille dans le cas du cugolino pop®.
international de Z est iPa.s.m'401! ou encore [kg.m .s' en unités de base. A noter que si le
milieu n’est pas dispersif (Z ne dépend pas de la pulsation), la formule se généralise à une
onde plane progressive de forme quelconque.
2) Les champs de vitesse et de surpression sont notés respectivement :
• Vj(x,f) etPi(x,f) pour l’onde incidente, valable pour x < 0,
• vr(x,t) etpr(x,f) pour l’onde réfléchie, valable pour x < 0,
702 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
Par ailleurs, la membrane ayant une masse négligeable, les forces de pression qui s’exercent
de part de d’autre de celle-ci se compensent. En notant S la surface de la membrane, on a
donc :
p(x = G~,t)S = p(x = 0+,t)S, qui s’écrit pi(0,t) + pr(0,f) = pt(0,t).
En appliquant la relation rappelée à la 1ere question à chacune des trois ondes compte tenu
de leurs sens de propagation et des milieux dans lesquels elles évoluent, on a :
l + rv =tv Za~ZL
, d’où rv et t -
ZA(l~rv)=ZLt1V ZA +ZL V ZA+ZL
même, la puissance sonore transportée par l’onde transmise dans l’eau vaut Pt =ZLvt S . La
fraction de puissance sonore passant de l’air à l’eau vaut donc :
la quasi-totalité (99,9 %) de l’énergie sonore est réfléchie et donc perdue, ce qui confirme
l’indication du document.
4) La chaîne ossiculaire étant considérée comme un unique solide en rotation autour
de (A) à la vitesse angulaire Q et l’étrier relié à la fenêtre ovale étant à la distance Z2 de (A),
la vitesse de la fenêtre ovale vaut donc Z2Q, correspondant à la vitesse de l’eau à proximité
immédiate de la fenêtre ovale, donc à vt. De même, la liaison entre le tympan et le marteau
étant à la distance lx de (A), la vitesse du tympan vaut ZjQ , correspondant à la vitesse de
l’air à proximité immédiate du tympan, donc à v» + vr, puisqu’il y a la superposition de
l’onde incidente et de l’onde réfléchie.
Au bilan, vi 1 Vvr
V- +
2 2
En reprenant la démarche de la question 3, on a maintenant Px = ZAViSx et Pt -ZLvtS2
(les sections du canal auditif externe et de l’oreille interne étant différentes). La fraction de
puissance sonore passant de l’oreille externe à l’oreille interne vaut donc :
possède une petite surface par rapport au tympan et le bras de levier du marteau possède un
plus grand bras de levier que l’étrier.
En posant e = , on peut écrire T'= —. D’après le document, — - — et =—
(1 + zr)2 A 20 «SÏ 60
, d’où |g = 0,5|. On constate que les éléments de l’oreille interne sont tels que les impédances
« effectives » de l’oreille externe et de l’oreille interne ont le même ordre de grandeur :
l’oreille interne effectue bien une adaptation d’impédance afin d’avoir un transfert quasi-
maximal de puissance sonore de l’oreille externe vers l’oreille interne. En effet, on trouve
T = 0,86, ce qui représente une chute de 0,6 dB seulement.
(A
/”(0+ y K2 -
\L
/(O = o
r)
l’équation prend la forme /"(?) + Q /(f) = 0, ayant
pour solution générale f(t) = Aoo^Çlt + i//). Il s’agit de solutions oscillantes, ce qui
signifie que la poutre se met à vibrer. En pratique, les oscillations s’amortissent au cours du
temps (phénomènes dissipatifs) : à la suite d’une légère courbure de la poutre, celle-ci tend
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 705
à revenir à sa position initiale. L’équilibre est donc stable et la poutre ne flambe pas sous
l’effet de la force de compression.
ayant pour solution générale f(t) - A exp — +£exp < 'Z’J . La solution contient un terme
w
explosif : si la poutre possède une très légère courbure initiale, la force de compression va
amplifier cette courbure et la poutre va ainsi se mettre à flamber.
p
En conclusion, le flambage de la poutre se produit si ——— >
TCR2 p
5) Pour une poutre pleine à section circulaire de rayon R, I =----- = 8.10’5 m4 ici. La
4 *
charge critique de flambage vaut alors Fc = 1,4.10 N, ce qui représente une masse de 1500
tonnes environ. Il s’agit de la masse que peut supporter une seule poutre verticale. Pour
supporter le poids de plusieurs dizaines d’étages d’un gratte-ciel, il faut donc correctement
dimensionner le nombre et la taille des poutres formant l’ossature de l’immeuble.
6) La forme optimale d’une poutre est issue d’un compromis entre deux contraintes :
• avoir un moment quadratique I le plus grand possible pour que la charge
critique de flambage soit la plus élevée possible (poutre « solide »),
• avoir une masse linéique p la plus faible possible afin d’utiliser un
minimum d’acier (et donc minimiser les coûts de construction). Cela permet également de
diminuer la masse totale de la structure.
La forme en H est un bon compromis entre ces deux impératifs. En effet, la contribution
d’une partie de la poutre à la valeur du moment quadratique est pondérée par la distance au
carré au plan médian. Pour augmenter la valeur de I sans trop augmenter celle de p, il faut
donc répartir la masse le plus loin possible de (P), d’où la présence des deux semelles. Bien
entendu, celles-ci doivent être solidaires, d’où la présence de l’âme. Cette dernière ne doit
pas être trop fine pour ne pas elle-même flamber.
7) Les caractéristiques d’un rayon de roues de vélo dépendent de la marque et du
modèle. On peut cependant donner les ordres de grandeur suivants : longueur L = 0,3 m,
rayon R = 1 mm. En supposant que les rayons sont en acier et à section circulaire (c’est le
cas pour les vélos grand public, mais pas pour certains vélos de compétition), la charge
critique de flambage d’un seul rayon vaut Fc = 17 N, c’est-à-dire qu’un rayon flambe s’il
subit la force de compression d’une masse de moins de 2 kg. Ainsi, même une dizaine de
rayons situés sur la partie inférieure de la roue ne pourra pas supporter plus de 20 kg sans se
tordre (et a fortiori supporter le poids d’Alexandre...) : le vélo est donc bien maintenu par
les rayons situés sur la partie supérieure. A noter que ceux-ci subissent une force de traction
et ne risquent donc pas de flamber. C’est donc Stéphane qui a raison.
706 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
„ _ aA
0 dt dx
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 707
Vf-V,
5) L’accroissement relatif de volume est défini par : S - --------- . Le volume de la
J
Xs =—
A
On dérive alors pi par rapport au temps :
3Pl = __L dâ 1 JS
_i-----------------
dt x. dt S dx
a2 a | idsdPx î a2P1 Q 1
en posant :
dx2 S dx dx c1 dt2 J^Xs
La constante c, homogène à une vitesse, correspondrait à la vitesse de propagation du son
dans le cas d’une section S constante.
1 dS . ,, , 1 JS
7) Pour le pavillon exponentiel, on a simplement : — = MS (x) d ou :---- — = M .
dx S dx
708 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
<®2 = c2 + jkM )
(k'2-k”2+k''M) + j(k'M-2k'k”) = ^
< c
k'(M-2kn) = Q
La solution k' = O étant à rejeter (absence de propagation), il vient alors :
2
Puis, en remplaçant dans la deuxième relation :
2 M2c2
G)---------
k' étant réel, la propagation de l’onde ne peut exister que si a>>a>c : le pavillon
exponentiel se comporte comme un filtre passe-haut, de pulsation de coupure coc. On
remarquera que le signe de k" est imposé alors que le signe de k’ va définir le sens de
propagation de l’onde. Pour k'>0, l’onde sortant du soubassophone est amortie (car
l’énergie de l’onde est répartie sur une surface de plus en plus grande). En revanche, pour
k' <Q , l’onde qui rentre dans le pavillon exponentiel est amplifiée : c’est le cas du
sonotone du professeur Tryphon Tournesol dans Tintin !
CORRIGES CHAPITRE 7 Ondes mécaniques 709
10) D’après l’équation d’Euler: -= = -jkp} = -p0 —=■ = -poj covx , avec la
dx — dt —
surpression /?i(x,/) = pwe'^~, d’où l’expression de la vitesse en notation complexe :
temporelle :
k'pl02 q (M-2k”)x
= Cte, soit encore : (n(x,?)}50 ôo e
2cop0
c’est-à-dire simplement :
CO c
11) La vitesse de phase vaut : v,p k'
1_<
2
V CO
„ dco co2
La vitesse de groupe s écrit quant a elle : vg = f = ■
dk ^■SO1,: v = c. 1-^r
ë CO
^dco )
G) Mc *
13) La fréquence de coupure vaut alors : fc = . En prenant pour c la valeur
2æ 4tz-
usuelle de 340 m.s \ on obtient : fc =(438 ±35) Hz Cette fréquence de coupure
correspond à peu près à un la3 (440 Hz, la fréquence d’un diapason). On constate donc que
l’ensemble des notes jouées par le soubassophone a une fréquence inférieure à la fréquence
de coupure du pavillon : cela signifie que les ondes vont être principalement réfléchies à
l’embouchure du tube. Il va donc se créer des ondes stationnaires à l’intérieur du
soubassophone, le joueur modifiant la longueur du tube par un jeu de pistons afin de jouer
la note qu’il désire. Le pavillon n’est donc pas une parfaite adaptation d’impédance, car les
ondes restent principalement réfléchies à l’embouchure, mais il permet d’augmenter le
coefficient de transmission de l’intérieur vers l’extérieur de l’instrument et ainsi augmenter
le volume sonore émis. Il est possible de faire deux analogies de ce phénomène. D’une part,
le pavillon acoustique est l’équivalent du miroir de sortie d’un laser, ce dernier devant être
suffisamment réfléchissant afin d’obtenir l’effet laser dans la cavité tout en restant
partiellement transparent pour que de la lumière puisse néanmoins en sortir. D’autre part, le
pavillon peut être vu comme une barrière de potentiel à l’intérieur de laquelle l’onde
acoustique est évanescente : une partie du son situé dans l’instrument réussit alors à
s’échapper à travers le pavillon par effet tunnel.
14) Le modèle présenté considère un instrument rigide et une solution sous la forme
d’une onde plane. En réalité, il y a un couplage supplémentaire entre les modes de vibration
de l’instrument (qui dépendent de la forme de l’instrument et des propriétés d’élasticité du
matériau) et l’onde sonore elle-même, dont le profil n’est plus celui d’une onde plane.
CORRIGES CHAPITRE 8
ONDES
ELECTROMAGNETIQUES
— — ------------ ------------------------- ----- —. _ — ry"77 ~”! : ;----------------------- -,;t ;------------------------------ -- -------- ;—■
BESANCON
DOLE
DIJON
BAUNE
fenêtre
CHALONS/S angulaire
à 3 dB
AIXLB GENEVE
CHAMBERY ANNECY
GRENOBLE
maximum d’émission, le signal pourra être capté à une distance J2 telle que lOlog -y = 4,
K J
d’où d2 = 48 km, c’est-à-dire une cinquantaine de kilomètres compte tenu de la précision
limitée.
7) A une distance d de l’antenne vers l’ouest, le champ électromagnétique émis par le
( d , i à
fil A est proportionnel à IA t — , puisque le champ met un temps — pour parcourir une
k c c
distance d h la vitesse c. Celui émis par le fil B est proportionnel à + , puisque le
k c )
champ doit parcourir une distance a supplémentaire. Le champ total est la superposition de
ces deux champs. Si d » a, la décroissance des champs due à la distance étant à peu près la
même, le champ total est donc proportionnel à :
<
cos CO t----
( A d + a^
+ /2COS G) t ---------
Iouest A
k l CZ/ k k C ) )
De la même manière, à une distance d de l’antenne vers l’est, le champ est proportionnel à :
c <
G) r t—
( d-a\
+ I2 co s G) t---------
k l c)) k < c ) 7
A Ix fixé, le but est de trouver I2, a et (p afin d’annuler Iouest et de rendre maximal Iest. Pour
que IOuest= 0, il faut que les deux sinusoïdes s’annulent constamment : il est nécessaire que
a
/2 -1\ d’une part et (p - co~ - n modulo 2it d’autre part. On a alors :
c 7 d} 2a^
cos a t — r <4 -Ix cos G) t — + û)—
k < cZ k k c) c J
(
(
A^=Asin G)— cos G) l t----c))
k c) k
a n
Choisir a tel que a>— - — + nn avec n entier permet de rendre maximal le signal émis vers
c 2
l’est à I\ fixé. En prenant la plus petite distance entre les deux fils (pour minimiser la taille
En choisissant ces valeurs, les deux ondes émises par les deux fils vont interférer de
manière destructive vers l’ouest et constructive vers l’est, permettant ainsi de diriger le
rayonnement de l’antenne préférentiellement selon une direction. Pour le canal 34 de la
bande V,/= 578 MHz, d’où a = 13,0 cm.
8) L’antenne doit être le plus haut possible afin d’éviter que les montagnes situées sur
la ligne de visée entre l’antenne émettrice et les antennes réceptrices ne fassent écran aux
ondes électromagnétiques, même si en pratique, une antenne peut capter du rayonnement
autre que celui venant directement de l’antenne (par les réflexions contre des obstacles
notamment).
Jm
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 715
la longueur d’onde valant ici c/f= 67 cm), on peut assimiler l’onde sphérique à une onde
plane progressive. La fréquence du signal restant proche de celle de la porteuse, on peut
considérer l’onde harmonique. Or, la structure d’une onde plane progessive harmonique
électromagnétique se propageant dans l’air (assimilé à du vide) est connu : la direction de
propagation «, le champ électrique et le champ magnétique forment un trièdre direct et
u ~È/\BE2-
B = ~ a E . On en déduit le vecteur de Poynting II =--------=------u .
Puisque la valeur moyenne de sa norme est égale à Ps, on peut écrire (e2^ = BqcPs . Or,
pour une onde harmonique d’amplitude Eamp, nous savons que \E2' 'j - amp-.
2
716 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
3) La force exercée sur la plaque par un unique photon s’écrit tout d’abord :
— — hv
F1photont plaque — F plaquer! photon —&z
CÔt
Pendant la durée ôt, la plaque va subir en fait n * Scôt chocs dus aux photons dans le
faisceau, si bien que la force totale exercée par le faisceau sur la plaque vaut :
La force est proportionnelle à la surface éclairée, si bien que l’on peut écrire :
Psurf s’exprime en W.m , donc Psurj/c en J.m , c’est-à-dire aussi en Pa : c’est bien la
dimension d’une pression.
4) Les équations de Maxwell dans le vide s’écrivent :
dE
div E = 0 div B = 0 rot B = posQ
dt
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 717
On procède alors comme dans le cours pour obtenir l’équation vérifiée par e :
f dBy c dE^\
S w d
rotrotZs = grad div E - AE - rot —----- rôti? = -
dt dt dt J
d’où :
— ë2 E -
A£-//o£o-^r = o
L’onde incidente étant plane progressive harmonique, en notation complexe, ces champs
sont proportionnels à fe) = e7(a*~*’r). L’équation de Maxwell-Faraday devient alors :
— E —
De même : B = Bt + Br, c’est-à-dire : B(z, Z) = 2— cos (ot cos kz e
c
L’onde totale, superposition de l’onde incidente et de l’onde réfléchie, est une onde plane
stationnaire.
9) La force exercée sur un élément de surface dS de la plaque s’écrit :
Il s’exerce bien une pression de radiation moyenne qui vaut : < p> — £oEo
10) La densité volumique d’énergie s’écrit, pour l’onde incidente
s E2 B2
w. = -i—— = s^E2 cos2 (at - kz)
2 2//0
s0Ep < p>
en moyenne temporelle : < > =------- =-------- , d’ou : <j9> = 2<vy>
n _ _ ^o_cos2e
AocAo
_. e 2 — s cE2 — —
en moyenne temporelle : < 1TZ > = —— ez - ——— ez = Psurfez
2p{jc 2
-, _
On
—— obtient ainsi : Ksurf
—*------------
2Psutf
On peut alors réécrire la pression de radiation moyenne : < p>- —— . On retrouve le
c
résultat obtenu avec le modèle corpusculaire.
12) Avec Psurf — Àq , on calcule numériquement : <p> - 9,1.10-6 Pa
Cette pression de radiation est beaucoup plus faible que la pression atmosphérique.
Autant dire que sur Terre, la pression de radiation solaire n’a aucun effet visible, et il faut
se placer dans le vide spatial pour espérer pouvoir la ressentir.
13) On évalue la force de pression de radiation moyenne F = <p>s dans chaque
F
cas, ainsi que l’accélération a = — qui en découle :
m
Avec une voile plus petite et une masse plus grande, Ikaros subit une accélération 10 fois
plus faible que Cosmos-1. Il faut généralement trouver un compromis entre les
performances de vol et le nombre d’instruments à embarquer.
14) La force de pression de radiation s’exerçant sur ce vaisseau vaut : f = 1,0 N ■ La
GtnM
force de gravitation exercée par le Soleil vaut : -----— - 0,59 N (au niveau de la Terre).
d
La force de gravitation terrestre vaut, pour une orbite géostationnaire (à h = 36.103 km
d’altitude, sachant que R?= 6,4.103 km) : ■ _ 22 N ! La force de gravitation
(Ar + h)
terrestre l’emporte largement sur les deux autres à cette distance. Pour négliger la force de
gravitation terrestre devant celle du Soleil, il faut imposer :
GmMT 1 GmM
{RT+h)2<\Q d2 soit : RT+h> d = 8,2.105 km (soit 5,5.10 3 UA)
Cela représente environ 2 fois la distance Terre-Lune. A partir de cette distance, seules
s’exercent sur le vaisseau la force de gravitation du Soleil et la force de pression de
radiation, à peu près du même ordre de grandeur.
15) La force totale exercée par le Soleil en O sur le vaisseau en Ms’écrit :
/ GmMs
<p>S-
&
Il s’agit donc d’une force centrale, qui impose la conservation du moment cinétique en O
du vaisseau et donc un mouvement plan :
^ = ÔÏÏaF = Ô d’où: = OM/\mV = C^
dt
Le mouvement de M se fait dans le plan perpendiculaire à Lo et passant par O.
En utilisant les coordonnées polaires de centre O dans ce plan, on peut aussi écrire :
Lo = mr2Ô ez = md20o ez =0 car le vaisseau est lâché sans vitesse initiale au point Mo, qui
entraîne que Ôo = 0 ). Ainsi, 3 = 0 et le mouvement est rectiligne, le long de la droite
(OM0\
On applique alors la loi de la quantité de mouvement (dans le référentiel héliocentrique de
Copernic) au vaisseau, soumis à la seule force centrale F :
- — — GmMs —
ma = F = < p> S er--------—er avec ici a = r er .
r
_ ~ d2r < p> S GMS
On projette la relation sur er : —- ------------------—
F J r dt2 m r2
2Psurf 'lA.^d2 2Æd2 ,
La pression de radiation a la distance r vaut. < p> =------- =---------- y— =---- y— d ou :
c c 47rr cr
720 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
7) Dans le cas Zu = 75 £2, le coefficient de réflexion peut être obtenu à partir des
mesures expérimentales :
722 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
Z/
rexp ~ -j--0,21 (valeur obtenue à 9 % près)
Z -Z
à comparer au coefficient de réflexion théorique : r - ——— = 0,20 . Ces mesures sont
+ Zc
10) Afin de minimiser les pertes dues à la réflexion au niveau du raccord entre les
deux câbles, il faut choisir un câble d’impédance caractéristique identique à celle du câble
existant, c’est-à-dire Zc = 50 £2. On prendra donc le câble de référence RG-58/U. Sa
capacité linéique est d’ailleurs très proche de celle obtenue expérimentalement
précédemment. La valeur de VIc permet en outre de retrouver sr = 2,3 pour un diélectrique
en PE (polyéthylène).
1 l)Pour une installation neuve, on s’oriente de préférence vers des câbles provoquant
une atténuation minimale du signal. Parmi les câbles proposés, on choisira ainsi la référence
RG-59A/U qui donne un coefficient adB le plus petit aux différentes fréquences
d’utilisation. C’est un câble d’impédance caractéristique 75 £2 comme c’est le cas en
pratique sur la plupart des installations TNT.
12) On considère le câble choisi précédemment, de référence RG-59A/U. Les
signaux TNT ayant des fréquences voisines de 500 MHz, le coefficient d’absorption à
considérer ici vaut adB = 23 dB/100 m (donné en fait à 400 MHz). Il reste à établir la
dépendance du coefficient d’absorption avec la longueur de câble.
Le câble a les mêmes propriétés d’absorption en tout point. On appelle ainsi K le coefficient
d’absorption par unité de longueur, de sorte que l’amplitude du signal en z + dz s’exprime
en fonction de l’amplitude en z par la relation :
du
u(z + dz) = u(z)-Kdz u(z) c’est-à-dire encore :-----F Ku = 0
dz
On obtient alors par intégration : u(z) = w(0)e~& . Cette relation est en fait similaire à la loi
de Beer-Lambert en chimie.
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 723
w(0)
Après un parcours de longueur L, on a ainsi: u(L) = u(Q)e , d’où par
«(Z)
identification : a(L) = eKL . Pour un parcours de longueur d, on aura donc :
a(d) = cKd -(a(L))dlL s°it en dB : adB^ ~ adB^P) . Cette expression en dB est donc
13) Pour négliger la propagation dans le câble, il faut que le temps de propagation sur
un aller-retour de longueur 27 soit très faible devant la période du signal :
V
27
Dès lors que f> 100 kHz, on ne peut plus négliger le phénomène de propagation.
14) On observe à l’entrée du câble la superposition des amplitudes de l’onde
incidente et de l’onde réfléchie après un aller-retour dans le câble. On obtient ainsi un
phénomène d’interférences entre les deux ondes, avec des interférences constructives
(signal maximal) et des interférences destructives (signal minimal).
Puisqu’il n’a pas de déphasage due à la réflexion (r > 0), la condition d’interférences
constructives entre les deux ondes s’écrit :
S = pA avec p entier (ordre d’interférences)
La différence de marche entre l’onde réfléchie et l’onde incidente vaut 3 = 2nL (où
C
n = — est « l’indice » du milieu), tandis que la longueur d’onde (dans le vide) vaut :
C
-On obtient donc les fréquences pour lesquelles il y a interférences constructives
avec p entier.
On mesure graphiquement les fréquences pour lesquelles on obtient un maximum : 950 kHz
V
et 1,8 MHz, d’où un écart de fréquence: A/ = — = 950 kHz (à 50 kHz près). On en
déduit alors la vitesse de propagation dans le câble :
V = 2L\f = 1,9.108 m.s 1 avec une incertitude relative de 5 %
de plus en plus grande), ce qui est confirmé par les valeurs de adB à 100 MHz et 400 MHz
dans le tableau des caractéristiques des câbles : «^(400 MHz) > 0^(100 MHz).
Pour que Æ'Z)(z,/) + £G(z,f) = É(z,Z1) , il faut choisir (po = <pG et EX=E2 pour annuler la
composante selon ux. L’identification de la composante selon uy impose E\ = E2 = E0/2 et
<Pd~ <Pg = 0- L’onde de polarisation rectiligne peut donc bien être vue comme la
superposition d’une onde de polarisation circulaire droite et d’une onde de polarisation
circulaire gauche.
3) L’onde de polarisation circulaire droite se propage pour 0 < z < L à la vitesse
vD - dnD. Dans le plan z = L, le champ électrique de cette onde vaut donc :
p ( 2 k
ZJL
A) cos cot- — _ „ En . ( 2k r _
Ef)(L,t)~ E& 0,/ — nDL uy+-^-sva G)t-——nDL ux.
k vd ) 2 V A ) < A >
De même, l’onde de polarisation circulaire gauche se propage pour 0 < z < L à la vitesse
vG - c/nG. D’où :
L 2k ■ f X
eût------ nrL u,,■ - stn eût------ nGL ux .
j yy 2 k A J
k vg)
CORRIGES CHAPITRE 8 Oncles électromagnétiques 725
— +
5) Si la lumière ne traverse pas le polariseur, cela signifie que l’onde est polarisée
rectilignement selon l’axe perpendiculaire à celui du polariseur. La direction de polarisation
de l’onde fait donc un angle a = /3-— par rapport à l’axe Oy. Puisque
à/=0 co excès 0 0
Ç/V
En introduisant le taux d’avancement £r —------ , on a donc :
co
fc%lsaccharose~t~ ^P^lÿ/ucose~^~ l^lfrucfose [P'Isaccharos^.R » 0 est-à-dire .
a(^) = (67-lO7^Xco en utilisant les unités indiquées par l’énoncé.
On constate donc que le pouvoir rotatoire de la solution change de signe pour un taux
d’avancement égal à
En dessous de cette valeur, la solution est dextrogyre et elle devient lévogyre au-delà, d’où
le terme d’« inversion » du pouvoir rotatoire.
L’intérêt du système {cube séparateur + lame 2/4} est donc de pouvoir utiliser le même
système optique à l’aller comme au retour tout en dirigeant la lumière suivant son sens de
propagation afin de récolter l’intégralité de la lumière réfléchie. En effet, avec une simple
lame séparatrice (comme celle utilisée dans l’appareil de Michelson), une partie de la
lumière reviendrait sur la diode laser.
La figure page suivante représente la polarisation de l’onde le long du trajet. Après le
premier passage de la lame, la polarisation est circulaire droite si l’axe rapide de la lame est
selon la lere diagonale (voir figure précédente).
728 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
polarisation polarisation
circulaire circulaire
gauche droite
lentille de focalisation
□ lame 2/4
P
retour
cube séparateur de
polarisation ♦
système de lecture
(ensemble de ► Ealler
photodiodes)
lentille collimatrice
diode laser
a a
La distance entre deux ventres consécutifs selon Ox vaut : Ax = x x -x = —
n
. b
De même, la distance entre deux ventres consécutifs selon Oy vaut : Ay = —
m
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 729
—- dB dE
divÆ' = 0 div5 = 0 rotE - ------- rotS = —
dt 0 0 dt
On procède alors comme dans le cours pour obtenir l’équation vérifiée par E :
_____________ , _ . __ . d d d ( dE^
rotrotE = grad div E - AE = rot - -— M-
V" " dt,
d’où :
7 nn''2 7 mn''2
G) = C^
laJ \ b )
4) Les clichés montrent que, même si le détecteur de champ (chocolaté !) est réparti
de façon uniforme au départ, seules certaines zones du plan sont affectées par le champ
dans la cavité. Le chauffage n’est donc pas uniforme. Les zones fondues correspondent en
fait aux ventres de champ électrique dans la cavité et cette méthode permet de cartographier
grossièrement le champ dans le four. En pratique, le chauffage doit être uniforme et on
utilise un plateau tournant pour répartir dans la mesure du possible la puissance dans tout le
matériau.
5) On mesure directement sur le cliché (à l’aide de l’échelle fournie) :
Ax = 6,9 cm et Ay = 9,8 cm (à 0,2 cm près)
On peut remarquer que les trois zones fondues supérieures ne sont pas tout à fait alignées
(cela est encore plus marqué pour les trois zones inférieures). En réalité, on observe dans la
cavité du four une superposition de modes propres qui va compliquer la structure du champ
total, ce qui explique vraisemblablement le non-alignement de ces zones.
a b
6) On déduit de la mesure précédente les valeurs de n et m : n = — et m - — .En
Ax A_y
arrondissant à l’entier le plus proche on obtient
D’autre part, la relation de dispersion s’écrit :
C0 = ?.7rf — C,
730 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
7 wrY +kJ
U 7
- 1 d 2£ - 1
AL —r-—— = 0 , avec c = , , vitesse de la lumière dans le vide.
c dt
„ (O
si Kn< — , la solution générale est de la forme
c
' I O)2
E„(z) = ^cos x\—--K2z + cp . Cette fonction est oscillante et son amplitude ne décroît
J
pas quand on s’éloigne de la porte (z tend vers l’infini). Dans cette configuration, cela
signifie qu’une partie du champ électromagnétique traverse la porte du four : à éviter !
co 1
si Kn >-, en posant G - , la solution générale est de la
I
s
c L2
forme :
(
f„(z)=AexP -4- +5«exP + z . Une solution où Bn 0 correspondrait à un champ
k dnJ k dn J
dont l’amplitude croît exponentiellement au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la porte,
ce qui est manifestement à rejeter puisque le champ provient de la porte et que le vide n’est
pas un milieu amplificateur. On impose donc que Bn - 0 . La condition aux limites en z = 0+
entraîne que F_n (z = 0) = A„ = En,amp.
Au final, ________
c zk
En(z) = En>ampexp
k dn)
Pour que le champ électrique s’atténue lorsque l’on s’éloigne de la porte, il faut que les
r- / x r_ 2# eu ,
fonctions soit toutes décroissantes, donc que Kn ~n—>— pour tout n, c est-a-
a c
2nc
dire que « <---- = A . Il faut donc que le pas a de la grille soit inférieur a la longueur
eu
CD
d’onde. En dehors de la porte, le champ électrique est alors constitué d’un ensemble
d’ondes évanescentes E_n.
Ao
la notation réelle des champs ! Avec En,amp - En amp exp{j(p^ :
Puisque cos(®Z + ^„)sin((yZ + ^w) = ^-sin(2(mZ + 组)), sa valeur moyenne sur une période
est nulle. Donc = 0 . Une onde évanescente ne transporte pas en moyenne d’énergie.
A chaque période, une partie de l’énergie électromagnétique sort de la porte du four sur une
distance de l’ordre de dn, puis retourne dans le four.
<4)2 A c2
décomposition de Fourier, le champ électrique sortant le plus loin de la porte du four est
donc , qui s’étend au-delà de la porte sur une longueur caractéristique d{. Or, pour/= 2,5
= 0,3 mm.
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 733
2) La de phase
vitesse vaut
c
^da)
vitesse de groupe (en fait, cela n’est plus vrai si le matériau est fortement dispersif, voir
problème 8.10).
5) Le temps que met une impulsion allant à la vitesse vg pour parcourir une distance
L vaut — . D’après les indications de l’énoncé, le délai différentiel vaut donc :
vg
Ar = £
dF dn dn d2n
avec —— = ————/Iq —— ■ En remplaçant, on tombe bien sur la formule demandée.
U/Lq uX() u/lq
6) Il faut additionner les temps de trajet sur chaque portion de fibre optique. Avec les
deux portions de fibre indiquées par l’énoncé, le temps de trajet total d’une impulsion vaut'
. La suite du calcul étant identique, on aboutit à un délai différentiel :
Vg,l Vg,2
Ar = (pcXL[ + Dc>2L2)a2|
9) Compte tenu du schéma de la route emprunté par la fibre optique, les points 1
(France) et 14 (Bangladesh) sont séparés d’environ 15 000 km de fibres optiques. Il faut
donc une trentaine de régénérateurs optoélectroniques. Entre chaque régénération du signal,
il faut un certain nombre d’amplificateurs optiques. En effet, sur 500 km, la chute de
l’intensité lumineuse vaut 0,2*500 = 100 dB. Or une amplification est nécessaire quand
l’intensité descend à 1 % de sa valeur initiale, ce qui correspond à une variation de
10 log(l/l00) = -20 dB. Il faut donc 4 amplificateurs EDFA entre chaque régénérateur. Au
total, environ 120 amplificateurs optiques sont nécessaires pour assurer la liaison entre la
France et le Bangladesh.
10) Sur une distance L = 500 km et avec une fibre optique de type G655, le délai
différentiel vaut Ar = 120 ps à 10 Gbits/s, ce qui est de l’ordre de la période des impulsions
(l// = 100 ps). Il faut donc absolument compenser cette dispersion avant de régénérer le
signal. Il suffit pour cela d’intercaler une longueur L ’ de fibre DCF pour que Ar redescende
à zéro. A l’aide de la formule établie à la question 6, il faut une longueur
j Dc,fibreG655
— [300 m|. A noter que, lors de leur passage à travers la fibre à
^c,flbreDCF
Donc B = =ex]:p(/(Èx _
c
-n —x
. -( .m -n sm ri—x-GJt îlU
; z
c A < c vc A
L’énergie électromagnétique transportée par l’onde se propage donc selon ûx. La puissance
surfacique de l’onde selon ux vaut :
Puisque
/
COS
2 CO
n' -x--tût
?l\ J.
et 2ri—x-2(üt = 0 , sa valeur moyenne à
\ c J/ 2 \ c J
D
att
= _£_ = A_
2ri'a> ri'Aïr
5) Les longueurs d’onde étant entre 3 et 50 pm, on se situe dans le moyen infra
rouge.
,-i et
6 pm.
,-i
et
Datt = 2 [im.
Force est de constater que, dans les deux cas, la lumière est très rapidement atténuée. Le fait
que la vitesse de phase soit supérieure à c ne pose pas de paradoxe de causalité, puisqu’elle
ne correspond pas à la vitesse de propagation d’information. »
6) On note deux pics d’absorption prononcée : à 9 pm et 22 pm environ. Autour de
ces deux longueurs d’onde, l’indice réel varie très rapidement en fonction de 20 et l’indice
imaginaire y possède des valeurs élevées. Cela signifie que la silice est fortement dispersive
et absorbante aux alentours de ces deux longueurs d’onde. L’absorption de la silice semble
être très faible en dessous de 7,5 pm. Rappelons que, dans le domaine du visible, la silice
est quasi-transparente, le minimum d’atténuation étant dans le proche infra-rouge, aux
alentours de 1,5 pm (voir problème 8.9).
7) Avec n ” = 0, le champ électrique de chaque onde s’écrit :
x ^2
-G\t x — co^t
J C J
<u2
Ea>=a>2-o\ , A£ = /7'(m2)—-«'(m^— •> et £0=-
---------------- c c 0 2
( bk txcù
8) Puisque les deux pulsations sont voisines, le terme cos — x------ 1 oscille plus
l 2 2 )
lentement que cosÇt0x-m0/). L’onde peut être vue comme une onde plane progressive
harmonique de pulsation m0 dont l’amplitude Eo est modulée par l’enveloppe
f M Aa> Am
COSI — x------ 1 t . Cette enveloppe se propage à la vitesse ^env
2 2 J AÆ
738 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
2^c
Il reste à effectuer le changement de variable a>0 =
T
dn' n'{A^)-\
10) L’inégalité vg > c est équivalente à n^A^-Aç-----< 1, i.e.
dA^
r Cfal' ,
11) La quantité---- représente la pente de la tangente en un point de la courbe. La
A(0 ; 1) et M(20 ; w’(Â0)). La vitesse de groupe est plus grande que la vitesse de la lumière
en tous points de la courbe où la tangente est plus pentue que le segment reliant A et ces
points. En pratique, on se rend compte (voir graphe page suivante) que la condition revient
à écrire approximativement ----- > 0 (on dit alors que la dispersion est « anormale »).
dA^
Il y a donc au total 4 intervalles où la vitesse est supraluminique :
• intervalle n°l : [ 8 pm; 8,5 pm], n”~0,7, d’où £>a/z~0,9 pm. La
x
puissance lumineuse subissant une décroissance en exp-------- (question 4), celle-ci a
\ Datt
diminué d’un facteur 100 au bout d’une distance ln(100)L>a« ~ 4,6 Datt, donc ici environ 4
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 739
• intervalle n°2 : [ 9 pm; ~10 pm], n” monte à 2,4, d’où Datt~ 0,3 pm. Il
ne reste alors que 1% de l’intensité lumineuse au bout de 1,4 pm.
• intervalle n°3 : [ 12 pm; 13 pm], n”~0,3, d’où Datt~?> pm. Il ne reste
que 1% de l’intensité lumineuse au bout de 15 pm.
• intervalle n°4 : [ ~20 pm; 23,5 pm]. n ” monte à 2, d’où Datt ~ 0,9 pm. Il
ne reste que 1% de l’intensité lumineuse au bout de 4 pm.
On constate que l’onde est très vite atténuée lorsque la vitesse de groupe est supérieure à la
vitesse de la lumière dans le vide. Exit l’idée de faire propager un signal plus vite que c !
2) Pour une émission isotrope, la puissance P du signal est répartie sur une sphère de
rayon d. La puissance surfacique reçue s’écrit alors :
= 4,5 cm
Attention : dans les calculs de la question 3, on a supposé que l’onde était plane. Ceci n’est
le cas que si d » k (on ne peut assimiler l’onde sphérique à une onde plane que si l’on se
place à une distance grande devant sa période spatiale, c’est-à-dire sa longueur d’onde). Or,
pour/= 2 GHz, 2 = c //= 15 cm. La valeur de la distance minimale calculée précédemment
est donc fausse. Pour répondre à la question, il faudrait connaître précisément la structure
du champ électromagnétique à proximité immédiate de l’antenne, ce que propose des
logiciels de calcul numérique. On peut cependant conseiller d’éviter de mettre le téléphone
contre l’oreille pendant la communication ou de le laisser dans une poche en continu.
Le même calcul mené dans le cas de l’antenne donne : d = 1,3 m. Cette condition est très
facile à réaliser en pratique. Les normes imposées ne paraissent pas très restrictives, surtout
s’il ne s’agit que d’expositions temporaires...
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 741
5) On reprend le calcul précédent avec cette fois Emax = 0,06 V.m”’ pour éviter un
impact fort sur l’organisme. La distance minimale à maintenir pour une exposition
prolongée devient :
dans le cas du téléphone : d = 45 m ; dans le cas de l’antenne : d = 1,3 km !
L’onde se propage selon e2 (car Æ’>O ), donc le terme e~k'z est responsable de
l’absorption de Tonde dans le milieu au cours de la propagation. Ainsi le coefficient fi qui
742 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
L’absorption la plus importante a lieu pour les valeurs de <5 les plus faibles, c’est-à-dife
pour le cerveau (substances grise et blanche) et les muscles. C’est d’autant plus gênant que
le cerveau est l’organe à la fois le plus sensible et le plus exposé au rayonnement
électromagnétique (notamment dans le cas du téléphone).
Quel que soit le tissu considéré, <5 diminue lorsque la fréquence augmente : les ondes sont
d’autant plus absorbées par les tissus que la fréquence est grande. Les signaux Wifi et
Bluetooth sont donc potentiellement les plus dangereux.
12) La poussée d’Archimède qui s’exerce sur un cerveau plongé dans l’eau est plus
faible que son poids, alors qu’elle est supérieure au poids dans le formol. Cela conduit à
l’inégalité : peau < p< pformol ■ On peut ainsi estimer la masse volumique du cerveau :
o = 1,04 ± 0,04 kg.nf3.
2 47T £„2 „
14) Avec Eot =----- =E0 , on obtient: Pt/l = ------ -y----- ô , que Ion peut
1 + 7^ (1+7^7) 2/z°c
D\S- P'> - P 1
16) On calcule le DAS dans chacune des situations proposées. On ne considère que
les caractéristiques de la substance blanche du cerveau. Pour le four à micro-ondes, on
remplace directement la puissance surfacique de l’onde incidente par la puissance
P d J DAS
Appareil /(GHz)
(mW) (cm) (cm) (W/kg)
Téléphoné
2,1 125 1,0 36,6 3,1 L5
UMTS
Emetteur
2,45 50 50 36,2 2,6 2,8.10 4
Wifi™
Emetteur
5,2 50 50 33,2 1,0 7.4.10 4
Wifi™
Oreillette 2,45
Bluetooth®
2,5 1,0 36,2 2,6 0,035
Four
micro-ondes 2,45 Psiuffuite = 50 W.m"2 36,2 2,6 0,88
ancien
Four
micro-ondes 2,45 1Psurf,fuite = 5,0 W.m"2 36,2 2,6 0,088
récent
£ v /\B
grandeur B . Donc ~ — « 1 si les électrons restent non relativistes (à vérifier a
c É c
n c2
conductivité complexe a = -i ——
nee2
j = Re -z —— exp (/(&»? + <£>)) Êampsin(at + (p) . D’où une puissance volumique
ma ma
2 j
Pvol = E2 cos(at + <p)sin(mt + <z>). Puisque cos(æ>Z + ç?)sin(dX + (p) = - sin(2(®Z + ç?)),
mm p 2
on en déduit -0- En moyenne, l’onde électromagnétique ne cède pas de puissance
aux électrons. Cela signifie qu’elle ne va pas être absorbée par l’ionosphère : elle sera donc
réfléchie ou transmise sans atténuation.
6) On combine les équations de Maxwell en prenant en compte le courant
électronique. On calcule le rotationnel de l’équation de Maxwell-Faraday :
r dB_
rot(rot(Ë)j= rot - , d’après l’équation de
k ôt >
Maxwell-Ampère. Or rot(rot(É))= grad(div(ê))-A£ =-AÊ , puisque div(É)=0 d’après
l’équation de Maxwell-Gauss, l’ionosphère étant localement neutre. D’où :
Pour une onde plane progressive harmonique de vecteur d’onde k et de pulsation m, on sait
Ô . -2
que — = xzo et A = V = xl -k2 -HqSqa2J-/z0---- - É = Ô . Le
dt k
m
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 747
, on obtient
7) Si a < coc, k est imaginaire pur. Il s’agit d’une onde stationnaire atténuée appelée
« onde évanescente ». Le champ électrique oscille dans tout l’espace en phase et son
amplitude décroît exponentiellement à l’intérieur du plasma. Ce résultat n’est pas en
contradiction avec la remarque faite à la question 5 puisqu’une onde évanescente ne
transporte pas en moyenne d’énergie : celle-ci rentre et ressort en permanence de
l’ionosphère. Une onde électromagnétique en incidence sur l’ionosphère est donc
entièrement réfléchie si co < coc. A l’inverse, si co > coc, k est réel : Tonde est homogène et se
G) c
8) Pour co > coc, la vitesse de phase vaut V ———— . La vitesse de groupe
(p k
U
Icodco
peut s’obtenir en différenciant la relation de dispersion: 2kdk = —-—, puisque coc est
c2
On retrouve bien que ~ vg ~ c si co » coc. L’ionosphère perturbe alors très peu l’onde.
9) En plein jour, la densité d’électrons libres ne monte à 1012 m'3 d’après le document
Jc
n°l. On a alors f C /->
9 MHz. En pleine nuit, ne descend à 3.1010 m’3 environ. La
2tc
fréquence de coupure diminue à environ |1,5 MHz. On constate donc que les ondes de la
bande AM, autour de 100 kHz, sont en dessous de la fréquence de coupure, et donc sont
réfléchies par l’ionosphère. Un seul émetteur permet alors de couvrir tout le territoire
748 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
français car les ondes subissent des réflexions multiples entre le sol et l’ionosphère et
peuvent donc être captées à de grandes distances. Les ondes de la bande FM, autour de
100 MHz sont bien au-delà de la fréquence de coupure et ne bénéficie pas de ce phénomène
de guidage entre le sol et l’ionosphère. La portée des ondes est de ce fait beaucoup plus
faible, ce qui oblige d’utiliser des émetteurs régionaux.
10) Une onde électromagnétique met un temps — pour parcourir une distance L dans
c
le vide. Dans le système GPS, les signaux sont intégrés dans l’onde électromagnétique sous
forme d’une modulation de phase. Comme pour une modulation d’amplitude, ces signaux
se propagent à la vitesse de groupe c dans l’ionosphère (vitesse de propagation de la
modulation). Lors de la traversée d’une longueur L d’ionosphère, l’onde subit donc un
retard cumulé égal à :
L L _L £ L f2
y
retard -1 —. CQFD !
c c c J clf2
Le développement limité est tout à fait légitime dans le cas des signaux GPS puisque
/ 9 -3
— =------ = 7.10 « 1 même dans le cas le plus défavorable.
f 1227 F
12) Le cas le plus défavorable est pour la bande L2 (de plus basse fréquence) et se
produit quand le satellite est à l’horizon (L grand) et que l’on est en pleine journée (ne
grand). On a alors Tretard de l’ordre de 10'7 s. Ce retard correspond à une distance de
parcours dans le vide de CTretard = 30 m|. Cette distance est l’erreur que l’on commet en ne
prenant pas en compte le fait que les ondes électromagnétiques se propagent moins vite lors
de la traversée de l’ionosphère. Il s’agit d’une erreur importante puisqu’avec une telle
erreur, une voiture guidée par un appareil GPS pourrait se tromper de rues en ville ! Cette
erreur de distance ne peut pas être compensée de manière automatique car elle est fonction
de la densité électronique de l’ionosphère qui varie d’heure et heure (suivant l’exposition
du soleil) et sur plus long terme (suivant l’activité solaire). Il est possible cependant de
créer des modèles qui estiment le retard ionosphérique à considérer dans le calcul de
localisation, compte tenu des informations connues (heure de la journée par exemple).
13) Il est possible de calculer le retard ionosphérique en exploitant le caractère
dispersif de l’ionosphère. En effet, le retard Tretard dépend de la fréquence du signal. Ainsi,
en comparant le temps ri mis par une onde de la bande L1 pour aller du satellite au
récepteur GPS avec le temps r2 mis par une onde de la bande L2, on peut remonter à Tretard
en écrivant : +
L- fc 1 1
---------- c
——-----— puisque, sur le reste du trajet, les ondes vont à la même
c 1^/2 f J
vitesse (en négligeant la dispersion de la basse atmosphère). Pour la bande Ll, il faut donc
J_
14) Dans le cas d’une densité électronique ne uniforme sur une longueur L, le retard
L f2 e2
ionosphérique vaut Tretard =----- =—5------------ ^neL . Dans le cas d’une densité ne qui
c 2/ Sx cms^f
dépend de l’altitude z, on peut découper l’ionosphère en tranche d’épaisseur dz, appliquer la
formule du retard pour chaque tranche, puis sommer le retard cumulé sur toutes les
e2 $ne(z)dz . Or la quantité Çne(z)dz
tranches. On a donc Tretard-—--------- -
8æ cm snu f ,,
ionosphère
,,
ionosphère
représente le nombre d’électrons par unité de surface sur toute la hauteur de l’ionosphère, il
e2 TEC
TF . Le retard ionosphérique est
s’agit donc du TEC. D’où rretard
f
proportionnel au TEC. Une mesure de ce retard grâce à deux bandes distinctes (question
précédente) permet donc de mesurer le TEC.
750 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
onde transmise
onde incidente
onde réfléchie
Pour x < 0, les champs des ondes incidente et réfléchie se superposent E = Ei+Er et
B = Bl+Br. Pour x>0, il n’y a que Tonde transmise. En admettant la continuité des
champs E et B au niveau du dioptre (ils sont bien tangents à celui-ci), on a (tous les
champs suivants sont sous-entendu calculés en x = 0) :
Ei + Er —Et et B- + Br — Bt
Yl —* —> Y! —► i Yi
«2 - ■
Or Bi=—Ûx/\Ei , Br -—-üx/\Er et Bt-~üx/\Et (relation de structure pour
c c c
chacune des 3 ondes. D’où \—n2Êt^=0 . Puisque les ondes sont
donne bien
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 751
— E a B nE
4) Le vecteur de Poynting de l’onde incidente vaut nz=—----- '- = 1 iïx . Sa
Ao Aoc
n E2
norme d>5 incident = 1 1 correspond à la puissance surfacique transportée par cette onde et
donc incidente sur le dioptre. La puissance surfacique émergeant du dioptre est quant à elle
égale à la somme de celles transportées par les ondes réfléchie et transmise, valant :
\2 \2>
^E2 1 n2Et E2 ^i~w2
d> s,émergeant
, .= 1 e>s,t.
s,r +< «1 + n2 avec
7
les expressions de rE et tE, d’où :
n o n 9
nxEi nx +n2 -2nxn2 -F_ niEi
O s,émergeant s,incident •
Moc («i+t^)2 Aoc
2
Celle de R2 vaut : r2 - 1 + n L1 + n J 1 + n = 0,139.
(1 + z?)3
On constate donc que la 3eme onde réfléchie possède une amplitude de l’ordre de 2 % de
celle des deux premières ondes réfléchies. On peut donc négliger cette 3eme onde. Les ondes
(n-\ A2
suivantes ont une amplitude qui décroît très vite, puisque rk+\ = rk = 0,02rk : elles
4-co
peuvent donc être toutes négligées (pour être rigoureux, il faudrait montrer que
k=3
pour pouvoir négliger l’ensemble des autres ondes : c’est bien le cas ici puisque
+oo y
= 3.10’3). Au bilan, on ne considère en réflexion que les ondes RI et R2.
k=3
Donc le déphasage entre les deux ondes vaut . A noter qu’il faut rajouter n
puisque l’onde RI subit une réflexion sur un milieu d’indice plus élevé (ri < 0), ce qui n’est
pas le cas pour R2 (r2 > 0). Attention : ne pas l’introduire si l’on garde les valeurs
algébriques pour les amplitudes des champs car il est déjà pris en compte dans ce cas.
L’indice n dépend assez peu de 20 (eau peu dispersive) : on voit donc que Aç> est
inversement proportionnel à 20. Ainsi, pour une lame d’épaisseur donnée, la nature de
l’interférence entre les deux ondes réfléchies va fortement dépendre de la longueur d’onde.
Certaines couleurs du spectre du visible ne vont pas apparaître en réflexion (interférence
destructive) : l’œil percevra alors une lumière colorée (couleur complémentaire de ce qui
n’est pas réfléchi). Cependant, si l’épaisseur e est beaucoup plus grande que Âo, un grand
nombre de longueur d’onde sera éteinte en réflexion ; on dit que le spectre est cannelé. Les
longueurs d’ondes réfléchies (interférence constructive) sont alors très nombreuses dans le
spectre visible, reconstituant alors une lumière blanche : l’œil ne distinguera plus de
couleurs dans ce cas. En conclusion, si l’on distingue des couleurs à la surface d’une bulle
de savon, cela signifie que le film d’eau est de l’ordre du micromètre.
9) Nous savons que l’intensité lumineuse est proportionnelle au carré du champ
électrique. Lorsque les deux ondes sont en interférence constructive, les deux champs
Il I I II2 -2
s’ajoutent et l’intensité maximale est proportionnelle à |ri| + |r2| =8.10 . Lorsque les
deux ondes sont en interférence destructive, les deux champs s’opposent et l’intensité
minimale descend à Il|r1I|-|7'
I
2II| 2 =9.10 -6 . D’où un contraste des franges c = 1 ----
-I ™2_ =
^max + Anin
0,9998 1. Les franges sont donc très contrastées.
10) On calcule les nouvelles valeurs des amplitudes des ondes réfléchies :
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 753
lère partie
1) On applique la loi de la quantité de mouvement à un électron soumis à la force de
Lorentz et à la force de frottement fluide :
dv <7v h ~_ e
m—- = -eE(j-hv d’où l’équation du mouvement :
dt dt m m
dv v e— m
2) Cette équation différentielle peut s’écrire : —- + — Eo avec
dt m
- ne t-i - .
Le vecteur densité de courant électrique vaut alors : j = -ewvlim =-------EQ . On obtient
m
ne2 ne 2----------
—
ainsi la loi d’Ohm locale J = /o E o avec r0 =------ = —
------------ m n
5) Numériquement : œrx -27ifTx =5.10 5 «:1. On néglige donc cotx devant 1 dans
la conductivité électrique complexe, si bien que :
sqcdE SQÛ)
l,5.10’9 «1
Ao7 yoe
n■
Le courant de déplacement est négligeable devant le courant de conduction. On se trouve
alors dans l’approximation des régimes quasi-stationnaires magnétique si bien que dans le
milieu conducteur l’équation de Maxwell-Ampère devient :
rot8 =/y
signaux considérés, la densité volumique de charge peut toujours être considérée comme
nulle : p = o et le milieu reste localement neutre à chaque instant.
2ème partie
8) Le champ électrique garde la direction constante ex : Tonde est polarisée
rectilignement selon ex.
div TT = 0 div 7? = 0
d’où :
dE n
AE-voro — = o
dt
On reporte alors la forme complexe de Tonde E(z,t) = Eo e7^ “z^ ex
r"2
11) 8 = i-------- est l’épaisseur de peau : c’est la distance caractéristique
V Ao/o®
d’amortissement de Tonde dans le milieu conducteur.
r = _Æ„ = 1
V 2 8
Le champ électrique de l’onde vaut ainsi : E(z,f) = EQ e+k z ej^M~k z>> ex, soit en partie réelle :
<n>=
756 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
et
Pour l’onde incidente : fl, - cos2 (a>t - koz) e2, d’où la moyenne temporelle :
CORRIGES CHAPITRE 8 Ondes électromagnétiques 757
Epilogue
\ c ) e~2e/s
On a reporté dans le tableau suivant les valeurs de T, de e~2e/<y et de Ttotai pour les
différentes fréquences du réseau 4G :
Au delà de 1 GHz, c’est l’absorption dans le métal qui affecte le plus la puissance de sortie.
L’atténuation globale est extrêmement grande et il est inespéré de pouvoir mesurer le signal
derrière une feuille d’aluminium. Le téléphone enveloppé dans la feuille d’aluminium est
donc complètement isolé d’un point de vue électromagnétique. Une simple feuille
d’aluminium réalise donc un écran électromagnétique très efficace.
CORRIGES CHAPITRE 9
MECANIQUE QUANTIQUE
1 ô2É 1
= 0 , avec c = . Idem pour B .
2 dt2 yl Bo£O
Pour une onde plane progressive harmonique homogène, la relation de dispersion qui en
ondes harmoniques ne se déplacent pas toutes à la même vitesse suivant leur pulsation, le
vide est donc dispersif pour le neutron, et de manière générale pour une particule massive.
O
3) Pour ^(x,r)=^exp(z(Âx-ft/)), on a zTz-^- = hoi//. Puisque Hip = Eyf d’après
h
qui s’écrit également on retrouve la relation de de Broglie reliant la quantité de
d’onde : J\y/(x,t^2dx-1, puisque la somme des probabilités de présence doit être égale à
l’unité (on est sûr de trouver une et une seule fois le neutron quelque part dans l’espace, ici
sur l’axe Ox). Pour un état quantique dont la fonction d’onde vaut
i//(x,t) = Aexp(j(kx -at)), la densité de probabilité vaut \A\2 , quantité constante pour tout
x : ce type de fonction d’onde est impossible à normaliser. En pratique, cela signifie que le
neutron ne peut pas potentiellement se trouver dans tout l’espace : sa probabilité de t
présence doit être localisée dans une certaine portion finie d’espace.
6) Par construction du paquet d’ondes, la fonction A(x) a la forme d’une cloche de
largeur Ax0 centrée en x = 0. La fonction Re(i//(x,t = 0)) = Æx)cos(L0x) est une sinusoïde
A(x) (trait pointillé). La fonction |^(x,t = û)|2 = (^4(x))2 ne possède quant à elle aucune
Fourier », n’est pas propre à la mécanique quantique : elle s’applique à toute décomposition
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 761
grandeur, d’où
2Ax0
10) Le paquet d’ondes a doublé de largeur quand Ax(r) = ^/Axq + Bc2 = 2Ax0 , d’où
2y[3m\xQ
BC = V3Ax0 = t , c’est-à-dire au bout d’un temps r =
2mAx0 ___ h
11) La courbe de Ax(/) = ^Ax02 + r
—t
h V possède deux asymptotes :
2m/XxQ y
• si t « r, Ax(z‘) « Ax0,
A Z X
• si t » t, Ax(Z) »--------- 1.
2mAx0
On constate que plus la zone de localisation du neutron au départ est petite (Ax0 petit) :
• plus cette précision de localisation sera perdue rapidement (r petit),
• et plus la zone ultérieure de localisation du neutron va s’étaler rapidement
Résumé de manière succincte, on peut dire que meilleure sera la précision de localisation
du neutron au départ et pire elle le sera par la suite ! Ce phénomène tout à fait paradoxal est
le reflet de l’inégalité d’Heisenberg spatiale. En effet, plus l’incertitude sur la position
initiale du neutron sera faible et plus l’incertitude sur sa quantité de mouvement, et donc sur
sa vitesse sera grande : ainsi, il sera difficile par la suite de savoir où il se trouve.
La durée moyenne entre deux chocs vaut tx = —, avec L de l’ordre de 1 cm, d’où Ti = 2
ps. Or, avec Jx0 = 1 nm et d’après la question 10, le temps caractéristique au bout duquel la
fonction d’onde du neutron « s’étale » vaut r = 6.1011 s. Puisque Ti » r, l’incertitude sur la
h
position du neutron au bout d’un temps Ti vaut Axj =-------- tx , d’où dx, de l’ordre
2/wAx0
de 0,1 mm. A l’échelle du libre parcours moyen, il s’agit d’une incertitude assez modeste
(de l’ordre de 1 %), mais c’est une incertitude énorme à l’échelle atomique. Il faut
impérativement utiliser la mécanique quantique pour modéliser correctement l’interaction
entre les neutrons et les noyaux des atomes.
1 2
l’énergie cinétique classique Ec-—mv . A noter que, dans le cas relativiste, les
2
expressions rigoureuses sont E = ymc et p = ymv, avec y -
1e h J C2 Hfe2
û)
4) Pour une particule sans masse, m = 0, la relation de dispersion devient k = ±— .
c
G)
Cela signifie que l’onde possède une vitesse de phase selon Ox valant v(p= — = ±c .
K
Puisqu’elle ne dépend pas de la pulsation co, c est aussi la vitesse de groupe et donc la
vitesse de la particule (les deux signes possibles pour k signifient que la particule peut aller
selon les x croissants ou les x décroissants). On retrouve l’invariance de la vitesse de la
lumière, constituée de photons de masse nulle.
2 2
5) Si E~mc , cela veut dire que ----- , c est-a-dire m =------- (1 + s), avec
h h
0 < s « 1. On peut alors approximer la relation de dispersion :
YYIC I--
— V 2s en négligeant e2 devant 2s.
h
764 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
de vecteur d’onde k = kux , le courant de probabilité vaut J(x,0 = |^|2—— , qui peut
m
s’écrire encore J(x,t)-pvg . On reconnaît la relation classique : vecteur densité de
courant d’une grandeur = densité de la grandeur * vitesse de déplacement de la grandeur,
relation que l’on retrouve en électromagnétisme ou en mécanique des fluides. Ici, la vitesse
de déplacement de la probabilité correspond à la vitesse de déplacement de la particule vue
comme un corpuscule.
dp _ a- rA
Dans le cas à trois dimensions, elle s’écrit — - - aivu J. Dans le cas monodimensionnel,
dt x 7
dp _ dJ
elle devient . On peut remarquer que la densité de probabilité varie dans le
dt CzA-
0 L n=1
Chaque mode propre possède un nombre entier de fuseaux sur la longueur L de la corde. La
distance entre deux nœuds consécutifs vaut Â/2. Pour le mode propre n on a donc la
2L
relation : L = n— si bien que : \ .
2 ___ n_
3) L’amplitude de l’onde de matière est liée à la probabilité de présence de la
particule dans l’espace. Les électrons étant confinés dans la molécule, ils ne peuvent sortir
de la chaîne principale et ne peuvent pas dépasser les atomes d’azote. La probabilité de
présence aux extrémités de la chaîne est donc nulle. On retrouve les mêmes conditions aux
limites que sur la corde fixée à ses extrémités, ce qui permet d’utiliser efficacement cette
analogie.
4) Un électron de masse me possédant la quantité de mouvement p se déplace à la
’ i / y 2
vitesse —. Son énergie cinétique s’écrit donc : Ec = — me — = .
2 {mj 2me
En identifiant la longueur d’onde de de Broglie de l’électron à la longueur d’onde du mode
propre n il vient :
5) L’énergie des électrons varie avec n2 et les niveaux sont de plus en plus écartés.
On peut les représenter sur le diagramme page suivante (diagramme de gauche).
h2
Le niveau d’énergie la plus basse est le niveau fondamental, d’énergie Ey ------- -
8meZ2
correspondant à n = 1. Cette énergie est non nulle, même s’il s’agit du niveau fondamental.
Cette propriété est due au confinement spatial des électrons. D’après l’inégalité de
Heisenberg spatiale, on a en effet : Ap Ex > h. Le confinement d’un électron le long de la
molécule impose une valeur maximale à Ex qui impose à son tour une valeur minimale non
nulle à Ep, donc à l’énergie de l’électron, même dans l’état fondamental.
766 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
E E
n=6 n—m+3=6
E5 n=5 E5 n=m+2=5
e4 n=4
Es n=3 n-3
E2 n=2 n=2
Es n=1 n= 1
AE = (2m + 5)------ -
8meL2
Cette variation d’énergie est liée à la fréquence v du photon par la relation d’Einstein :
L’évolution est bien linéaire, aux incertitudes près, ce qui montre que le modèle proposé
convient, malgré son extrême simplicité.
Une régression linéaire permet d’obtenir :
Æ=a +4)„ avec a _ iq-s m à 14 % près.
2m+ 5
On en déduit la valeur de la longueur moyenne d’une liaison :
ah =l,5.1O"lom AZn 1 An _ .. ,, ,
Z„ = avec —- =------ = 7 % , d ou : AZ0 -=0,1.10 '° m
8mgc Zo la
La longueur totale de la chaîne moléculaire principale (entre les deux atomes d’azote)
s’écrit alors : L = (2m+ 4) Zo et peut être calculée dans les différents cas :
Les molécules de cyanine sont bien des objets nanométriques qui interagissent directement
sur la lumière. Ces molécules de cyanine apparaissent respectivement de couleur orange
(m = 1), rouge (m = 2), bleue (m = 3) et verte (m = 4).
9) On calcule cette fois directement la longueur totale de la chaîne moléculaire
principale de la cyanine-m en tenant compte des différentes liaisons :
L — dc_N + dcc + m
On rassemble les résultats numériques pour les différentes molécules dans le tableau
suivant.
768 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
nul.
2) Dans la description corpusculaire, l’énergie de la particule est uniquement sous
2 2
forme cinétique (en prenant l’énergie potentielle du puits comme référence). E = — = —
2m 2m
en se limitant à des mouvements uniquement selon Ox. Si l’on cherche l’énergie minimale,
il faut déterminer la plus faible quantité de mouvement que la particule peut avoir. Sachant
qu’elle est confinée entre les deux plaques, sa position est connue avec une précision
ti
Ex = L. L’inégalité de Heisenberg spatiale AxApx > — implique que la distribution de
h
quantité de mouvement de la particule possède un écart-type A/?r au moins égal à —.
2L
Puisque, par définition, (Apx)2 = ^(px et que {px} = 0 puisque la particule doit
en moyenne rester sur place (car piégée entre les deux plaques), on a (px ) = (â/?x )2. On en
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 769
déduit que l’énergie de la particule vaut au moins Eseuil = -—- =---- — . On retrouve la
2m 8mZ
Ex(L + dL) =—-------- — . La loi de l’énergie cinétique appliquée à la particule entre les
2m(L + dL)
deux positions de la plaque s’écrit :
une force moyenne égale à F = — = ^—ïix . Or, par le même raisonnement qu’à la
\t L
question 2, l’inégalité de Heisenberg spatiale permet d’écrire en ordre de grandeur
2 (px) h2 ~ h2
mv - ------- «------ - pour l’état fondamental. On aboutit à F « h------- -üx. On retrouve
m 4mL2 4mL3
une expression identique à celle issue du calcul rigoureux de la question précédente, à un
facteur numérique près.
par le gaz de particules sur les plaques vont donc . On constate une
dépendance en 1/ZJ : si les plaques sont deux fois plus éloignées, la pression diminue d’un
facteur 8. Pour un gaz parfait classique, la loi des gaz parfaits pSL = nRT aboutit à une
pression valant p-ns On remarque une dépendance moins forte par rapport L
(pression en 1/Z). Par ailleurs, en se rapprochant du zéro absolu, la pression d’un gaz
classique tend vers zéro, mais ce n’est pas le cas en réalité car la mécanique quantique
intervient, comme on le voit avec les questions précédentes.
7) Compte tenu des conditions aux limites, on cherche une onde de type stationnaire.
Le champ électrique d’une onde plane stationnaire harmonique de pulsation co se
propageant selon Ox a pour expression générale E(x,t) = 2J0(x)cos(ü#4-$>) • Le champ
Comme à la question 1, on a donc  = Ô et ^-L = nn. Les pulsations des modes valent
c
n7ic
donc (On = — avec n entier non nul.
, nhnc
_ ha>n
8) L’énergie du mode vide de pulsation con vaut E, . Par le même
2L
raisonnement qu’à la question 4, ce mode exerce une force sur la plaque située en x = L
rihnc rihrüc -
force La force exercée par un seul photon vaut
Cette expression peut s’établir avec le même raisonnement qu’à la question 5. Un photon de
vecteur d’onde k possède une quantité de mouvement p = hk (relation de de Broglie)
avec k - (relation de dispersion dans le vide pour le mode de pulsation co„). A chacun
c
de ses rebonds sur la plaque en x = L, il donne à cette dernière la quantité de mouvement
A/5 = 2h—üx . Puisqu’il effectue un rebond tous les —, le photon exerce une force sur la
c c
, , , , - A3 h<o„ _ rïhTtc , a • /
plaque égalé a F = — = -—— ex = —— ex • On retrouve bien la meme expression (cette
A/ L A
fois-ci exacte car la vitesse du photon est parfaitement connue, contrairement à la particule
massive). On peut noter que la présence du photon entre les plaques a tendance à faire se
repousser celles-ci. On parle de pression de rayonnement.
10) Fcas/mzr < 0 signifie que les plaques s’attirent. Cela est dû au fait que les modes
situés entre les plaques sont moins nombreux que ceux situés à l’extérieur. En effet, pour
x < 0 et en x > L, il n’y a pas de quantification de la pulsation : celle-ci peut avoir n’importe
quelle valeur, contrairement au cas où 0 < x < L (cf. question 7). Ainsi, la pression des
modes à l’extérieur est plus grande que celle des modes situés entre les plaques, et cela,
même s’il n’y a (en moyenne !) aucun photon, c’est-à-dire que l’espace est parfaitement
vide ! L’existence surprenante de la force de Casimir est liée aux fluctuations quantiques du
vide auxquelles on peut associer des photons virtuels.
11) Avec 5= 100 pm2 et L = 1 pm, on trouve FCaSimir = 1,3.10’13 N. Le poids d’une
plaque en silicium d’épaisseur e = 0,2 pm vaut P - p$jSeg = 4,5.10'13 N. On voit donc que
la force de Casimir correspond environ au tiers du poids des plaques. Sachant que la force
est très sensible à la distance entre les plaques (diminuer L d’un facteur 2 fait augmenter
Fcosimir d’un facteur 16 !), on comprend que cette force d’attraction doit être prise en
compte dans certains MEMS.
12) On calcule la force due au rayonnement à température ambiante
T = 20°C = 293K. On trouve Fray = 2.10'16 N. On constate que Fray« FCaSimir- On peut
donc négliger l’effet du rayonnement des plaques et calculer la force d’attraction comme si
l’on était au zéro absolu. Pour que Fray soit plus grand que FCasimir> il faudrait que la
température des plaques soit supérieure à 1200 °C environ.
faut que —-—— 2R-n7t, avec n entier. On en déduit les différentes énergies possibles
h
2 2+2
n 7t n
des états stationnaires de l’électron L - -------- — avec n entier.
8mR2
période spatiale égale à 2R/n. Sur la photo, on peut compter neuf oscillations de la densité
électronique selon un diamètre 2R du cercle. En supposant applicables les calculs
précédents, on en déduit que les électrons sont dans l’état n = 9 et donc possèdent une
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 773
J = 0,15 eV|. A noter qu’il faudrait remplacer dans la formule la masse réelle m de l’électron
par une masse effective m pour prendre en compte l’interaction entre l’électron et les
atomes de cuivre (ceci est du ressort de la physique du solide et dépasse largement le cadre
du programme de CPGE).
4) Il s’agit d’une question piège car la réponse est non ! D’après la photo, la densité
électronique semble invariante par rotation autour du centre O du cercle. Cela signifie que
|ç/(r,<9)|2 ne dépend pas de 9, mais on ne peut rien dire sur y/(r,0) ! En effet, à l’instar de
la dépendance temporelle d’un état stationnaire (voir question 2), ^(r,#) peut avoir une
dépendance angulaire de la forme exp(zF(é?)), avec F une fonction quelconque à valeurs
réelles : dans ce cas, |^(r,0)|2 est bien indépendant de 9. A noter que l’on montre qu’en
symétrie circulaire, la dépendance spatiale des états stationnaires est de la forme
*
'^mE,n,l £-n,lr
(p(r,9)=AJl exp(z7<?) , l étant un entier appelé le nombre quantique
~h R
\ 2
secondaire (angular momentum quantum number) et £„,/ le zz-ième zéro de la fonction de
Bessel de lere espèce Ji du /-ième ordre. On montre que 7/(0) = 0 sauf pour 1 = 0. Puisque,
sur la photo, la densité électronique présente une bosse au centre du cercle, on en déduit
qu’il s’agit d’un état stationnaire tel que 1 = 0 qui n’a donc pas de dépendance angulaire.
Dernière remarque : le mouvement général d’un électron piégé dans le cercle est décrit par
une fonction d’onde y/(r,O,t) qui est une combinaison linéaire des fonctions d’onde des
différents états stationnaires. La dépendance par rapport à 9 de certaines de celles-ci était
prévisible afin que la densité de probabilité |^(r,6*7)|2 puisse avoir une dépendance par
rapport à 9 et à t, modélisant par exemple un électron faisant le tour du cercle en longeant
les atomes de fer.
5) Pour un état stationnaire de l’électron, on cherche une fonction d’onde de la forme
( E \
0,t) — <p(r)^(0 • Par Ie même raisonnement qu’à la question 2, </>(t) = Aexp — i—t
l h )
et la partie spatiale doit vérifier l’équation différentielle :
( /
que la densité électronique est proportionnelle à Jo ■-------- r . Compte tenu du graphe
k h JJ
de (/0(«))2 et du nombre d’oscillations de la densité électronique entre le centre et les
bords du cercle d’atomes, on peut estimer que 15 pour r = R (cinquième zéro de la
„ 225S2
fonction en partant du centre). On en déduit l’énergie de l’électron E »------ - , d’où
2mR
E = 0,17 eV|. On constate que le calcul approché de la question 3 (qui se ramenait à un
problème unidimensionnel) fournit un résultat similaire avec un écart relatif de l’ordre de
10 %. Il donnait donc un très bon ordre de grandeur.
.
9.6 Effet isotopique cinétique
.m.,—,,,..,,,. ——... iiiiiiii i i iiimiin iniiiiiiminiiii muni .un , mimi ..i.ii, i
l’atome doit en moyenne rester sur place (car piégé dans la cuvette), on a
D’autre part, puisque l’énergie potentielle est symétrique par rapport à x0, on s’attend à ce
que la position moyenne de l’atome soitx0, d’où (Ax)2 = /(x-(x^)2 ) = /(x-x0)2\.
— h2
—-—— + Kq&x . La dérivée est nulle pour
4m(Ax)
= r^Lï'4
d2E ■ 3^ 2
Puisque / m —cr + Kn = 4À?0 > 0, Æ’min est donc minimal pour Ax = Ax< et vaut
j(Ax)2 4w(Ax)4
. On a donc <u0 = . La
quantité <n0 représente la pulsation des oscillations de l’atome dans le potentiel parabolique.
En effet, en mécanique classique, la force que subit l’atome s’écrit
F = -grâd(Ep)=-K0(x-x0)îix. La loi de la quantité de mouvement appliquée à l’atome
et projetée sur Ox s’écrit mx =-K0(x-Xq) , qui est bien l’équation d’un oscillateur
harmonique de pulsation co0.
Attention : on a simplement montré que l’énergie de l’état fondamental de l’atome
(celui de plus basse énergie) doit être nécessairement plus grande que Ezpe, mais cela ne
veut pas forcément dire qu’elle soit égale à Ezpe. En fait, la résolution exacte de l’équation
de Schrôdinger montre que Ezpe est bien l’énergie de l’état fondamental.
3) Pour de telles réactions, en notant To la température ambiante et AT
l’accroissement de température, cela signifie que :
= 2 puisque AT « To.
V0 + ^T kB T} ,
rji2
état de transition
^£’ZP£7pour l’atome L
'~~EzpE,tpour l’isotope M
état initial
EZpe,opour l’atome L
^zpA.oPour l’isotope M
Sauf dans le cas particulier où Kt - Ko, on voit donc que l’énergie d’activation, qui est la
différence des énergies du point zéro entre l’état de transition et l’état initial, dépend de la
masse de l’atome : il y a bien un effet isotopique cinétique.
5) La plupart du temps, dans l’état de transition, l’atome subit des forces de liaison
moins importantes. Cela signifie que Kt < Ko. La différence entre les énergies du point zéro
entre l’atome L et son isotope M est donc moins importante dans l’état de transition que
dans l’état initial. On en déduit que EaL < EaM. D’après la loi d’Arrhenius, la constante de
vitesse k est une fonction décroissante de l’énergie d’activation. On obtient donc kL > kM,
c’est-à-dire KIE> 1. Dans la majorité des cas, l’effet isotopique cinétique est plus grand
que 1, d’où le qualificatif « normal » quand c’est effectivement le cas.
6) En remplaçant l’atome Et par l’atome D, on double la masse, alors que remplacer
12C par 14C revient à augmenter la masse seulement de (14-12)/12 = 17 %. L’effet
isotopique cinétique va donc être beaucoup plus important en remplaçant l’hydrogène au
lieu du carbone.
7) La donnée issue de la spectroscopie IR permet de connaître la pulsation co0 des
vibrations de la liaison C-H. Une fois la liaison rompue, on peut estimer que l’atome H est
suffisamment séparé du reste de la molécule pour pouvoir le considérer comme libre : on a
donc Kt = 0, d’où Ezpe t H = Ezpe t D. On en déduit la différence d’énergie d’activation
entre l’atome H et l’atome D :
puisque
V2J2
mD = 2 mH. D’après la loi d’Arrhenius et en supposant que le facteur pré-exponentiel A est
identique pour les deux réactions (vrai en pratique tant qu’il n’y a pas d’effet tunnel), on
obtient :
2tzc
En notant Zo la longueur d’onde d’absorption de la liaison C-H, on a ®0 = . Avec
Ào
T =293 K et Âo = 3,3 pm, on trouve KIE ~ 9. En pratique, le KIE est au mieux de l’ordre de
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 777
7 pour ce type de réaction (sans effet tunnel). Le modèle est donc assez satisfaisant, compte
tenu de sa très grande simplicité.
8) D’après la loi d’Arrhenius et l’expression des énergies du point zéro, on a :
( r X Z7a,P
E Z? _ a-
kl k
ln , d’où :
kBT 2kBT
k 7
(k "l A
1 1
ln kH / . De même,
\ ^D J
mD J
(k "i Eg,T ~Eg,H 1 1
ln Kt . On obtient bien :
\.kT J kBT mT
(k 1 1 mH
ln 1-
k^ J
k^r mT mT
. Puisque mD = 2 mH etmT=3 mH, on en déduit
(k ù 1 \mH
ln 1-
J^D ; mD
kh Y
(k
avec a =---- Y- « 1,44 . On peut noter que la valeur de l’exposant ne
kjr \kD J
dépend pas de la réaction. Néanmoins, les valeurs expérimentales s’écartent de cette loi
lorsque des processus de transfert par effet tunnel interviennent.
9) En mécanique classique, l’atome, qui est un corpuscule, est constamment localisé
en un endroit précis de l’espace. L’atome peut alors franchir la barrière uniquement s’il
possède une énergie cinétique initiale supérieure à la hauteur de la barrière (différence
d’énergie potentielle entre le bas et le haut de la barrière). En mécanique quantique, l’atome
est décrit par une fonction d’onde qui peut occuper toute une zone de l’espace (on dit
parfois qu’il est « délocalisé »). Dans le cas où l’atome possède une énergie inférieure à
l’énergie potentielle au niveau de la barrière, l’onde décrivant l’atome est évanescente à
l’intérieur de la barrière : la fonction d’onde va décroitre exponentiellement dans la
barrière, mais elle n’est pas nulle. Par ailleurs, la largeur finie de la barrière entraîne
l’apparition d’une seconde onde évanescente de l’autre côté, ce qui a pour conséquence que
le courant de probabilité de passage à travers la barrière est faible mais non nul (il aurait été
nul avec une seule onde évanescente, ce qui est le cas si la largeur de la barrière est infinie).
Au bilan, une partie de l’onde décrivant l’atome arrive à franchir la barrière. En revenant à
une description corpusculaire, même si l’atome a une très grande probabilité d’être réfléchi,
il est possible qu’il franchisse la barrière : c’est l’effet tunnel.
10) Avec Eq = 15 kJ.mof1 = 2,5.1O~20 J (qui correspond à une énergie d’activation
assez faible) et d= 0,4 Â, on trouve TH = 1.10'3. La probabilité est faible, mais avec un
nombre répété de fois, l’atome a au final une chance significative de franchir la barrière.
Pour le deutérium, TD =(7^)^, d’où |Td = 5.10'5]. Le deutérium a donc une probabilité
presque 20 fois plus faible de franchir la barrière. Si dans l’étape cinétiquement
778 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
déterminante, le transfert de proton s’effectue en grande partie par effet tunnel, on s’attend
à ce que le KIE hydrogène-deutérium soit très grand devant 1.
11) Dans le cas précédent, le rapport TH/TD est nettement différent de 1 et ne dépend
pas de la température. On peut en déduire que, dans le cas où l’effet tunnel entre en jeu
dans l’étape cinétiquement déterminante (il ne faut pas en pratique que 7# soit trop petit), le
rapport des facteurs pré-exponentiels AH/AD dans la loi d’Arrhenius est alors différent de 1.
C’est un des moyens expérimentaux de voir si l’effet tunnel est impliqué dans l’effet
isotopique cinétique.
4) Pour pouvoir considérer le potentiel AlInAs comme infini, il faudrait que l’énergie
E du niveau que l’on étudie soit très petit devant la profondeur du puits, c’est-à-dire
Lo = 0,55 eV. Même pour l’état de plus basse énergie E{, ce n’est pas le cas pour le puits
large puisque Ei/V0 = 0,3 (à moins de se contenter d’un modèle très approximatif) et encore
moins pour le puits étroit puisque EJVq = 3, à qui le modèle du puits de profondeur infinie
est inapplicable.
5) Un état lié signifie que la densité de probabilité de présence de l’électron possède
des valeurs significatives que dans une certaine zone fixe de l’espace. Au delà de cette
zone, elle tend rapidement vers zéro. Concrètement, cela signifie que l’électron est alors
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 779
d2d) 2m / \ j2m(E — Ko )
—~ + —-(E-Vq)0(x) = O . Si E>70, en posant K'=----------------- , la solution
dx h
générale est ^(x) = /4cos(ÀT'x)+ Bsin(À?'x). Ces solutions ne correspondent pas à un état
lié puisque la densité de probabilité ne tend pas vers zéro quand x tend vers l’infini. Un état
lié vérifie donc E < 70.
j2m(V0 -E)
En posant K = , la solution générale de l’équation de Schrôdinger dans
h
AlInAs à droite du puits, c’est-à-dire dans la zone x>L/2, s’écrit
(/>{x) = ^'exp(Xx)+5'exp(-Xx) . La fonction d’onde ne devant pas diverger quand
x on a nécessairement A’ = 0. De même, dans la zone x < -L/2, la fonction d’onde
ne devant pas diverger quand x —> -oo, elle est de la forme ^(x) = J'exp(Æx). A noter que
dans la zone occupée par AlInAs, théoriquement inaccessible pour l’électron d’après la
mécanique classique (puisque E < Eo), la fonction d’onde n’est pas nulle (on parle d’ondes
« évanescentes ») : d’après la mécanique quantique, l’électron a une probabilité de s’y
trouver. Bilan :
6) On impose que ^(x) et ^'(x) soient continus en x = -L/2 d’une part et en x = +L/2
d’autre part. On obtient le système :
Il s’agit d’un système linéaire de quatre équations à quatre inconnues que sont A, B, A’ et
B’. Puisque A=B = A,=B, = 0 est une solution particulière, on en déduit que le
déterminant de ce système doit être nul afin qu’il existe d’autres solutions non nulles. Cela
entraîne une relation entre k, K et L. Puisque k et K dépendent de l’énergie, le confinement
de l’électron (recherche d’un état lié) implique une condition sur la valeur de son énergie E
: celle-ci ne va prendre que les valeurs pour lesquelles le déterminant du système est nul. Le
nombre de valeurs possibles étant fini (en fait dénombrable dans le cas général), on parle de
« quantification » de l’énergie.
7) Si E>Vq, les solutions générales de l’équation de Schrôdinger dans chaque
domaine s’écrivent :
780 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
x < -Z / 2
-Z/2<x<+Z/2.
x > +L ! 2
Les conditions de raccordement en x = -LU et x = +Z/2 impose quatre relations pour six
inconnues. Il y a donc une infinité de solutions possibles : il existe un état (et même
plusieurs) pour toutes les énergies E supérieures à Eo. Lorsque l’électron n’est pas confiné
dans le puits (état dit « de diffusion »), il n’y a pas quantification de son énergie.
7Ï
8) On constate que la droite y ------- x coupera uniquement le premier arc si sa pente
k0L
est supérieure à 1. Il n’y aura donc qu’un seul état lié possible si L<Lm avec Lm- —,
ko
c’est-à-dire . AN : \Lm = 0,8 nm|. On peut faire l’analogie avec les fibres
optiques. Si le cœur de la fibre est suffisamment petit, il n’existe qu’un seul mode de
propagation confiné possible : la fibre est dite « monomode ». Utilisés notamment pour les
réseaux de télécommunications longue distance, les fibres monomodes permettent de
limiter la dispersion des signaux lors de leur propagation et ainsi d’obtenir des hauts débits
sur de grandes distances (voir problème 8.9).
9) Pour le puits étroit, L < Lm, il n’y a donc qu’un seul état lié. On trace la droite
d’équation y = 1,65 x. Par lecture graphique, l’intersection se situe autour de x = 0,45. On
en déduit k = 2,8.109 m'1, d’où une énergie E\ = 0,31 eV.
Dans le semi-conducteur AlInAs, les ondes évanescentes ont une longueur caractéristique
d’atténuation UK = 0,4 nm, ce qui correspond presque à la largeur du puits. Concrètement,
cela signifie que la fonction d’onde « déborde » de manière notable de chaque côté du puits.
Cela se voit sur la densité de probabilité de présence, représentée sur la figure suivante, où
l’abscisse est en nm et l’ordonnée en unité arbitraire. A noter qu’à l’intérieur du puits, la
fonction d’onde, qui est un cosinus, ne s’annule pas puisque k<jdL. On constate un écart
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 781
Pour le puits large, on trace la droite d’équation y = 0,55 x. On constate qu’elle coupe deux
arcs : le puits possède donc deux états liés.
• lere solution : x = 0,74, d’où k = l,5.109 m’1, d’où une énergie Ei = 0,09
eV|. Dans le semi-conducteur AlInAs, les ondes évanescentes ont une longueur
caractéristique d’atténuation \/K= 0,3 nm. Dans le puits, ^(x) est en cos(Ax).
• 2eme solution : x = 1,43, d’où k = 3,0.109 m'1, d’où une énergie E2 = 0,34
eV. Dans le semi-conducteur AlInAs, les ondes évanescentes de cet état ont une longueur
caractéristique d’atténuation l/À?=0,4nm. Dans le puits, ^(x) est en sin(Ax), qui ne
s’annule qu’en x = 0 puisque k < 2n!L.
Comme précédemment, les densités de probabilités des deux états sont représentées sur les
figures suivantes (abscisse est en nm et ordonnée en unité arbitraire).
11) Nous voyons que la présence des ondes évanescentes revient à élargir la largeur
effective sur laquelle est présent l’électron. Cela fait donc diminuer T écart-type de sa
position Ax. D’après l’inégalité d’Heisenberg spatiale AcApx > — , cet élargissement a pour
conséquence une diminution de T écart-type de la quantité de mouvement de l’électron et
donc de son énergie cinétique moyenne. L’énergie de l’état lié s’en trouve donc abaissée :
F’ <F
12) On constate que, pour tous les états liés, les densités de probabilité ont une valeur
significative sur deux, voire trois puits quantiques. C’est une des subtilités de la mécanique
quantique : un seul électron peut se trouver dans plusieurs puits à la fois !
13) On mesure sur la figure (page suivante) la différence d’énergie entre les niveaux
3 et 2, sachant que l’échelle des énergies est donnée par la différence des énergies de bande
de conduction Ko = 0,55 eV des deux semi-conducteurs, correspondant à l’amplitude des
créneaux du graphe V(x). On obtient E3 - E2 = 0,19 eV. Cette énergie sert à créer le photon,
la relation de Planck-Einstein permettant d’en déduire sa longueur d’onde :
négligeable devant (rapport d’environ !4) : il faut prendre en compte la profondeur finie
du puits.
• prise en compte approchée de la profondeur finie du puits : on peut tenter
d’utiliser la formule déduite de la question 10 qui tient compte, de manière approchée, de
l’effet des ondes évanescentes. On obtient une équation implicite en L qui fait intervenir
cette fois-ci la profondeur du puits :
Une résolution numérique montre que cette équation ne possède pas de solution. L’énergie
E2,rei n’est pas suffisamment petite devant Eo pour que cette formule approchée de l’énergie
soit valable. On peut cependant essayer d’utiliser la formule avant de faire le
développement limité en \!küL (voir question 10). On obtient alors la formule explicite
rth 2 --------
L= , - ------ = 1,2 nm. On constate que la prise en compte de la profondeur finie
y]2mE2,rel k0
résultats sur le puits de profondeur finie, avec k - ———-— =1,9.10 m' (c’est bien E2rei
h
qu’il faut considérer car le potentiel du puits avait été choisi comme référence dans la
£
modélisation). Le paramètre y vaut donc —= 0,5. La densité de probabilité du niveau 2
dans le puits a la forme d’une bosse simple. En comparant avec les graphes déduits de la,
question 9, on peut affirmer que le niveau 2 correspond à l’état lié de plus basse énergie du
puits. Dans la courbe fournie y en fonction de x, Il faut donc regarder le premier arc de
sinusoïde. Graphiquement, on trouve x = 0,67. On en déduit la largeur estimée du puits
déduit la largeur estimé du puits fictif L'- — = 2,8 nm. Au final, la prise en compte
k
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 785
simultanée des deux puits aboutit à L = |1,4 nm|. Il s’agit de l’estimation la plus précise. A
noter que les densités de probabilité des différents états liés dans l’hétérostructure du QCL
ont été obtenues en résolvant numériquement l’équation de Schrôdinger avec prise en
compte de Vensemble des puits. Cette résolution est nécessaire pour déterminer les
épaisseurs des différentes couches de semi-conducteurs afin d’obtenir l’effet laser dans la
zone active.
état symétrique = niveau 1 état antisymétrique - niveau 2
<----------------- >
L’~2Z
15) Mise à part les créneaux dus aux différentes couches de semi-conducteurs, le
potentiel V(x) diminue linéairement quand x augmente. La force F que l’électron subit de
dV _
la part du champ électrique est donc orientée selon les x croissants, puisque F =------ üx.
dx
La charge de l’électron étant négative, F = -eE : le champ électrique est donc orienté
selon les x décroissants. L’estimation de la largeur du puits quantique au centre de la zone
active permet de connaître l’échelle des abscisses. Le potentiel L(x) décroît de Lo sur une
distance d’environ 20 nm. La norme du champ électrique vaut donc E = V.nm'1, d’où
. Il s’agit d’une valeur élevée, environ dix fois le champ disruptif de l’air.
Nous savons que, pour obtenir un effet laser, il faut un système de pompage capable de
générer une « inversion de population ». Ici, cela signifie qu’il faut que le niveau 3 soit
constamment plus peuplé que le niveau 2. C’est pour cela que le temps de transfert par effet
tunnel pour alimenter le niveau 3 doit être petit devant le temps de vie de ce niveau, afin
qu’il puisse suffisamment se peupler. A l’inverse, la structure est conçu pour vider le plus
rapidement possible le niveau 2, grâce à la présence du niveau 1 (d’où le système 3QW).
786 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
3) Dans le demi-espace x > 0, JAx) = 70. La fonction (x) doit donc vérifier :
*2 /2 /
------ -y+ (JE,-L0)^(x) = 0 . Puisque E<Vq, on l’écrit —y-À?2^(x) = 0. Les solutions
2m dx2 dx2
générales sont ^(x) = exp(—Àx)+2?z exp(+Àx). On élimine la solution divergente
quand on s’éloigne de la marche ( x —> °o ) qui n’a aucun sens physique (la densité de
probabilité augmenterait indéfiniment après la traversée de la barrière). Au final,
$ (*) = 4 exp(-Æx) . Il s’agit d’une onde évanescente
précédente, il vient immédiatement |Æ = 1|. Cela signifie que l’électron en incidence sur la
marche de potentiel est certain d’être réfléchi. Par conservation du flux de probabilité, le
coefficient de transmission doit être nul |T = 0|. Que dit la mécanique classique ? l’énergie E
de l’électron se conservant au cours du temps (la force qui crée la barrière est conservative
car elle dérive du potentiel F), on doit avoir à tout instant Ec + F= E = este. Puisque E < Eo
et que l’énergie cinétique est nécessairement positive, la zone x > 0 est inaccessible pour
l’électron : il est donc forcément réfléchie (puisqu’il garde sa vitesse pour x < 0). Nous
voyons donc que la mécanique quantique et la. mécanique classique donnent la même
conclusion dans cette situation. Il y a une différence notable cependant : la présence de
l’onde évanescente de longueur caractéristique d’atténuation \IK est lié au fait que
l’électron pénètre dans la zone x > 0 sur une distance de l’ordre de MK avant d’être réfléchi
(on pourra trouver dans la question 16 du problème 10.18 une analogie électromagnétique
de ce phénomène) alors qu’en mécanique classique, l’électron est réfléchi en x - 0.
7) On note Ai l’amplitude de la fonction d’onde incidente. Du fait de la marche de
potentiel située en x = 0, l’onde incidente crée pour 0 < x < d une onde évanescente telle
2À:
que </)t (x) = Af exp(- Kx), avec At = — ------A: d’après les calculs de la question 4. En
k + iK
x = d, il y a une nouvelle marche : sans refaire les calculs, on sait que l’amplitude de la
fonction d’onde ^(x) de l’onde transmise après la barrière (x > d) va être proportionnelle
à , le coefficient de proportionnalité ne faisant intervenir que k et K (comme pour At
et Ai même si ce n’est pas le même coefficient). On en déduit que la dépendance de (x)
vis-à-vis de la distance d est en exp(-ÀzZ). Puisque les ondes possèdent le même vecteur
d’onde avant et après la barrière, le coefficient de transmission de la barrière vaut
8) Une marche de potentiel peut être vue comme une barrière de largeur infinie. Si
d ->oo, Tb tend vers 0, ce qui est cohérent avec 7=0 de la question 6. Le résultat peut
quand même surprendre dans une description corpusculaire : si l’électron était un
corpuscule, il « verrait » la marche de potentiel avant de « s’apercevoir » qu’il s’agit en
réalité d’une barrière. Il serait donc totalement réfléchi par la marche d’après la question 6.
Or s’il peut passer la barrière, il peut passer la marche ! On voit donc bien qu’il faut
abandonner l’idée d’une description corpusculaire pour expliquer l’effet tunnel. Dans une
788 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
nbande= Jp(E)dE « p(EF)eU . On peut noter que la quantité nbande correspond à l’aire
EF-eU
/(rf+az) ( 1
d’où 3d= -------- ln — = 5.10‘12m
z(a) ’ p 2^2mWs \0,9j
s J
0,005 nm. On retrouve l’ordre de grandeur de la résolution en profondeur du microscope
indiquée en début d’énoncé.
13) La résolution latérale est limitée par la taille de la pointe. Au mieux, il y a un seul
atome à son extrémité, il est impossible de faire plus petit (rappelons que le terme
« atome » vient du grec ancien atomos qui signifie « qui ne peut être divisé »). L’atome
ayant une taille nanométrique, il ne pourra pas sélectionner une zone beaucoup plus petite
que sa propre taille : 0,1 nm paraît une limite infranchissable avec cette technologie.
14) Le mode à hauteur constante a l’avantage de ne pas devoir déplacer verticalement
la pointe lors du balayage, qui va donc pouvoir se faire plus rapidement. Son inconvénient
est que, l’intensité variant très rapidement suivant la distance d, il ne sera pas possible de
scanner des surfaces ayant des reliefs trop marqués (distance creux-bosse trop grande).
Pour le mode à courant constant, la pointe va pouvoir suivre le relief, qui peut donc
être très prononcé. Le prix à payer est un balayage moins rapide de la surface, du fait du
système d’asservissement en position verticale de la pointe.
15) L’énoncé soulève un point important. Il y a deux dépendances de l’intensité I du
courant tunnel par rapport aux propriétés de la surface : sa LDOS à l’énergie de Fermi p(Ep)
d’une part, et son relief d’autre part (par la distance d). Il faut donc être vigilant sur
790 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
l’interprétation des images issues d’un STM. Pour pouvoir accéder aux autres valeurs de
p(E), il suffit de faire varier la tension U avec une plus grande amplitude. La mesure du
2
3) La constante de normalisation fi doit être choisie pour que dx = 1. Or,
o
et on a
7
Sans champ électrique, la densité linéique de probabilité |^(x)|2 est symétrique par rapport
au plan x - LU, c’est-à-dire au milieu de la bande métallique. On observe que le champ
électrique a tendance à décaler cette densité de probabilité vers le bord droit de la bande
métallique. Ceci est cohérent avec le fait que l’électron subisse une force électrique
F = -eE dirigée selon +ux qui tend à entraîner l’électron vers les x croissants. Du point
de vue énergétique, la fonction d’onde tend à se localiser dans la zone d’énergie la plus
basse. Cependant, alors que dans une description classique, l’électron serait à l’équilibre au
point de plus basse énergie potentielle, ici en x = L, on constate que, dans la description
quantique, l’électron reste quand même localisé près du centre tant que le champ électrique
n’est pas trop élevé.
fL eEL eAU
potentiel perturbatif vaut V — = 2 A l °rdre ü ^aut Pren^re en compte la
défaut d’électrons
champ extérieur E champ extérieur E
4.. ................ ....... ◄-------------------------
9 e
9 ^intérieur ~ ® G excès
O-*®-* e—►
9
champ créé par les charges
» e d’électrons
9
1 __ 2 -il
2 O>
Puisque j Vl-wriw = - —(1-w)3/2
’ = — et xh = — on trouve :
o 3 eE
o
/
d>3/2^
T = exp -b avec b =-------
k 3 eh
10) L’électron subit de la part de la charge image la force électrique dont l’expression
-e2 _
est donnée par la loi de Coulomb FE&C =------ -—— wx, puisque la distance séparant les
4^0(2x)
deux charges vaut 2x si l’électron à l’abscisse x. Lorsque l’électron se déplace de la quantité
dx selon les x croissants, il reçoit un travail de la force FE&C valant
- — e2
ôfflE&c = FE&c.dxux =--------- -dx . Il s’agit d’une différentielle exacte, que l’on peut
167r£0r
mettre sous la forme -dVE&c. Par intégration, l’énergie potentielle à l’abscisse x est donc de
-e2
la forme VE8lC(x)------------ + C. Par définition du travail de sortie, le potentiel V(x) -Ef
I6æ<£qX
doit tendre vers O quand x tend vers l’infini (l’électron est sorti loin du métal) en l’absence
794 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
obtient bien
l’allure est représentée ci-dessous. On peut remarquer que l’effet E&C arrondit et surtout
abaisse la hauteur (OSN < <E>) ainsi que la largeur (x2-*i < xh) de la barrière. L’effet E&C va
donc accentuer l’effet tunnel.
12) Pour un électron venant du métal, la barrière disparaît dès que O&v devient nul ou
e2
négatif. Or ®SN est le maximum de la fonction F(x) = V(x)-Ef =<I>-eEx---------- . On
J 167T£qX
e2 e
calcule F'(x) = -eE +-------- - • Le maximum de F se situe en xM -—et vaut
16æ-£qX2 4yl7T£0eE
= F(xM) = ^-eE
e
4.J^£0eE
4yl7ï£0eEe2
16ît£^e
1 PI
2 y h£q
. La barrière disparaît donc si
r _ 4^0O2
E > Esn avec bSN~ 3
e
13) Pour savoir si l’effet E&C doit être pris en compte, on calcule le facteur correctif
f. Avec O = 4,5 eV = 7,2.10’19 C, on trouve ESN= 1,4.1010 V.m'1. Pour E = 4.109 V.m'1, on
trouve 0,65|. Or T£<êC= Tf, où T désigne le coefficient de transmission sans prise en
compte de l’effet E&C. Puisque f est très différent de l’unité, l’effet E&C joue un rôle
majeur dans l’effet tunnel en ce qui concerne les canons à effet de champ. On trouve
Te&c = 2,5.10~5 (sans effet E&C, on aurait eu T= 8.10’8).
chiffre correspond à l’ordre de grandeur du courant indiqué dans la partie 1 (une dizaine de
microampères).
3) D’après l’énoncé, les termes ih---- et-------- y/ ont le même ordre de grandeur.
dt
En notant t le temps caractéristique d’évolution de la fonction d’onde, on peut donc écrire
A e2 ~ ,, ,
h— «--------- A . On en déduit t =------- -— , d ou T~ 4 . AN : on trouve t de
t AksqCIq e
l’ordre de 10~17 s = 10 attosecondes. Les fonctions d’onde évoluent très rapidement. A noter
que ces variations ne sont pas visibles dans le cas où l’électron est dans un état stationnaire,
mais elles le seront sinon, comme nous allons le voir dans la suite du problème avec
l’exemple de l’ion H2.
( r
4) La dépendance spatiale de la fonction d’onde est en exp — , qui décroît avec
V a)
une distance caractéristique a. La densité de probabilité de présence de l’électron valant
|^(r)|2, l’électron a le plus de chance de se trouver au niveau du noyau, la probabilité de
présence diminuant au fur et à mesure que l’on s’éloigne de celui-ci.
5) La constante K sert à normaliser la fonction d’onde afin que la somme des
probabilités de présence dans tout l’espace soit égale à l’unité (on est sûr de trouver une et
une seule fois l’électron quelque part).
796 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
f r ( iEx 'j
6) On injecte la solution ip\M, t) = K exp — exp----- dans l’équation de
a h ) l
a d2
Schrôdinger, sachant que A^a = K----- - rexp — ' 1 2" ( A
exp —
2
r dr k 1 a),/ \a ar ) 1 a)
h1 A2 e2
et----- ------ . On en déduit et
lmea2 mea 4^£q
On constate que l’analyse par ordre de grandeur de la question 2 avait permis d’obtenir le
rayon de l’orbitale à un facteur 2 près. Ici, il s’agit d’un calcul exact du rayon, appelé le
«rayon de Bohr», valant a = 0,53 Â. L’énergie de l’électron est négative, ce qui était
prévisible puisque, le proton attirant l’électron vers lui (la force électrique étant attractive),
l’atome (électron localisé autour du proton) est plus stable que si proton et électron étaient
infiniment éloignés. AN : on trouve [£) = -2,3.10~7W18 J - -14 eV[. On retrouve une valeur bien
connue... A noter que les énergies des autres états stationnaires valent EJn2, où n est un
nombre entier (nombre quantique principal).
7) <pA (respectivement cpB ) représente la partie spatiale de la fonction d’onde si
l’électron était dans l’état fondamental autour du proton A (respectivement B) en l’absence
du proton B (respectivement A).
8) Si les deux protons sont très éloignés l’un de l’autre (d grand devant à), l’énergie
des deux états stationnaires tend vers E\, comme si l’électron était dans l’orbitale ls autour
de l’un des deux protons : il n’y a pas d’interaction entre les deux noyaux, ce qui est
logique s’ils sont loin l’un de l’autre. Lorsque les deux protons se rapprochent, l’état p
gagne en stabilité puisque est inférieur à E\, sauf si les protons deviennent trop proches
(d inférieur à 0,8 a environ, ceci est dû à leur répulsion électrostatique). La configuration où
2,5 a permet à l’ion H2 d’avoir une énergie minimale dans l’état p : il s’agit de la
distance d’équilibre des deux protons. Le système tendant à prendre la configuration
d’énergie minimale, un atome H et un ion ET vont donc s’assembler pour former l’ion H2+,
qui est bien un agencement énergétiquement plus favorable. L’électron se trouve alors dans
l’étatp, d’énergie minimale, qui est appelé l’état liant car à l’origine de la stabilité de l’ion.
Au contraire, l’état i est énergétiquement défavorable puisque Et est supérieur à E^ quelque
soit la distance d : si l’électron restait dans cet état, la distance d aurait tendance à
augmenter (pour diminuer l’énergie du système) et l’ion H2 se dissocierait, d’où le nom
d’état non-liant pour l’état i.
D’après ce modèle simplifié, la distance entre les deux protons vaudrait <7- 2,5 a = 1,3 Â,
qui surestime d’environ 25 % la valeur réelle. En réalité, les états p et i ne sont pas une
simple combinaison linéaire des deux orbitales 15 : l’attraction électrique simultanée des
deux protons modifie la forme des fonctions d’onde. D’où la nécessité de résoudre
l’équation de Schrôdinger numériquement (car l’équation possède des solutions analytiques
pour l’atome H, comme on l’a vu à la question 6, mais pas pour Æ2+).
CORRIGES CHAPITRE 9 Mécanique quantique 797
valant |^-|2, est visible en trait pointillé. On constate que, dans l’état p, l’électron a une
probabilité de présence significative entre les deux noyaux alors que dans l’état z, il existe
un plan nodal, le plan médian aux deux protons, où l’électron ne peut pas se trouver. Il y a
un plus grand confinement de l’électron autour des noyaux pour l’état z par rapport à l’état
P-
11) Dans l’état p (état stable de l’ion), on constate que la probabilité de présence est
significative sur une longueur de l’ordre de 4 a (intervalle dans lequel la probabilité de
présence est supérieure à 25 % de sa valeur maximale). L’ion H2+ a donc une longueur
d’environ 2 Â. La largeur de l’orbitale moléculaire est de l’ordre de celle de l’orbitale
atomique, pour laquelle la probabilité de présence est supérieure à 25 % du maximum
jusqu’à une distance l telle que 0,25 = d’où Z~ 1,4 a. La largeur de l’ion Hf
fonction de <pA et (pB , on tombe sur un système linéaire à résoudre dont les solutions sont
Kp - ^2^1 +S)k^~ et Kj = ^(l-'S'X—• Puisque l’équation de Schrôdinger est
r
1+^ r_ÏÏL? +
*
^(0 = ^ fe+çjjexp k ~ (<Pa ^s)exp
» ;
1
L
-x
y
D’où la densité de probabilité p(t) -1^(0|2 Qui s’écrit :
miroir M2 permet de passer d’une frange brillante à une frange sombre et ainsi de suite. On
mesure l’éclairement maximal et l’éclairement minimal à l’aide de la photodiode :
^max - 4,5 V et = 0,5 V, si bien que y = 0,80 au voisinage de x = 14,03 mm.
7
802 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
8) Les modes propres d’une corde fixée à ses deux extrémités sont constitués d’un
nombre entier de fuseaux de longueur 2/2. De même, le champ électrique dans la cavité
électromagnétique s’annule aux extrémités et la condition d’existence d’un mode propre
dans la cavité de longueur optique nL s’écrit :
2
nL = p — slncc p entier
d’où les fréquences propres possibles :
c
v„ = p----- avec p entier
p 2nL
Q
L’intervalle spectral libre vaut alors par définition : 7SZ = v +l - v =-----
2nL
A,
cavité laser : L = — = 0,35 mm
2w
10) Le spectre du faisceau laser étudié contient environ 5 ou 6 raies de largeur dv. Le
faisceau laser n’est donc pas monochromatique. La largeur spectrale totale Av est imposée
par la bande passante du milieu amplificateur. En dehors de cette bande passante, le
faisceau n’est pas suffisamment amplifié pour compenser les pertes. Pour obtenir un laser
monomode, on adapte les caractéristiques de la cavité pour qu’un seul mode propre puisse
exister dans la bande passante du milieu amplificateur. On choisira ainsi un intervalle
spectrale libre plus grand que la bande passante du milieu : ISL > Av .
1) Le verre de silice est extrêmement cassant. Sous l’effet d’un choc, une vitre se
brise en un très grand nombre de morceaux coupants et donc dangereux. La couche de PVB
n’empêche pas la vitre de se fissurer mais évite que les morceaux ne soient projetés tout
autour d’elle, ces derniers restant collés à la couche plastique (d’où le non « pare-brise »).
2) La pression de vapeur saturante est égale à la pression partielle de vapeur d’un
corps lorsque celle-ci est en équilibre thermodynamique avec la phase liquide de ce corps.
3) A une température de 20°C = 293 K, la pression de vapeur saturante de l’eau vaut
2,4.10’2 bar d’après la formule de Rankine. Avec un taux d’humidité de 60%, la pression
partielle de vapeur d’eau dans l’habitacle de la voiture vaut donc Pvap = 1,4.10 2 bar. Or la
température de la paroi intérieure du pare brise vaut Tint = 9,3 °C d’après la formule. A cette
température, Psat = 1,2.102 bar. Puisque Pvap > Psat{Tin^ la vapeur d’eau n’est pas stable à la
température de la vitre : de l’eau liquide va apparaître sur le pare-brise. Attention danger : il
faut éliminer cette buée afin de garder la visibilité nécessaire à la conduite du véhicule.
4) Le chauffage permet directement d’augmenter la température de la vitre Tint. La
ventilation permet d’une part d’apporter de l’air provenant de l’extérieur souvent moins
chargé en vapeur d’eau et d’autre part d’augmenter la convection aux bords des vitres
augmentant la valeur de ht et donc de Tint. Dans les deux cas, cela permet d’augmenter
Psat(Tinù, la buée disparaissant quand Psat(Tmt) devient supérieur à Pvap. La climatisation
génère quant à elle de l’air froid sec (une grande partie de l’eau s’étant liquéfiée dans
l’échangeur), baissant le taux d’humidité dans l’habitacle et donc Pvap.
5) Nous savons qu’au bout d’un temps r, la diffusion thermique est significative sur
une distance de l’ordre de L « J Dr , où D désigne la diffusivité du verre, définie par
p = -A_ = 456.10‘7 m2.s_1. Le délai pour que l’énergie thermique parvienne entre deux
PCm
a2
lignes résistives vaut donc r « — , de l’ordre de 8 minutes. Une plus grande valeur de a
4D
donne un temps de diffusion qui risquerait de devenir trop grand. Une trop petite valeur de
a (pour avoir une disparition de la buée plus rapide) risquerait de diminuer de manière
804 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
importante la visibilité à travers la vitre arrière. La valeur choisie est donc un bon
compromis.
6) Le système est invariant par translation selon Oy : la température ne dépend donc
que de x. La fonction T(x) est paire et périodique de période a (compte tenu de la symétrie
des lignes résistives par rapport au plan Ozy et de leur périodicité).
7) La démonstration est exactement la même que dans la question 1 du problème
3.11 : s’y référer.
1 1
8) La solution générale de l’équation différentielle — ----- -T(x) = ——Te s’écrit :
dx b b
T(x) = /Icosh — + 7? sinh + Te. La fonction T(x) étant paire, B = 0. En x = a/2, une
longueur / de pare-brise reçoit de la ligne résistive une puissance thermique PLl. Celle-ci se
sépare équitablement dans la vitre de chaque côté (voir figure suivante), donc
Pl
jQ{x = a/2~)exl- —~ (signe - car le transfert thermique se fait vers les x décroissants
\ Pi A . ,
du côté gauche de la ligne, d’où —lx = a/2 - L = — sinh d’après la loi de
’ 2e2 b
Fourier.
On en déduit
—____ __ ------------------+ T
/ a \ 1e = 13,7°C.
2jhee sinh —
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 805
fXCm = + he^Te ~ ’
Ot OX
(yT
En utilisant la loi de Fourier projetée sur Ox : jo(x,t) = , on obtient bien l’équation
ôx
aux dérivées partielles indiquée par l’énoncé avec la diffusivité thermique (ou coefficient
de diffusion) D =----- déjà introduite à la question 5.
avec
13) Sur les quelques premières dizaines de secondes après l’extinction, la température
aux points les plus froids reste constante et seules les zones proches des résistances
refroidissent. Pendant cette première phase, il y a homogénéisation de la température au
sein du pare-brise. Cela correspond à la disparition de tous les termes oscillants dans
l’expression de T(x,t). La durée caractéristique de cette phase dure donc
806 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
1 a2
50 s (la fondamentale met plus de temps pour disparaître
M he 4tt2 ~4^2D
+D
pecm a2
que les harmoniques). On retrouve le résultat de la question 10 avec une estimation plus
précise du temps de diffusion. Dans une seconde phase, la température décroît
uniformément pour tendre vers Te (équilibre thermique avec l’air extérieur) du fait des
échanges conducto-convectifs. Le temps caractéristique de ce retour à l’équilibre vaut
min. Cette valeur correspond bien à l’évolution temporelle de la
-
10.3 Régulateur de vitesse
’.............................. /. .... .......................................... F....
1) Lorsque la roue roule sans glisser sur le sol, la voiture avance simplement de 2æÆ à
^ttR +
chaque tour de roue, de durée T. La vitesse de la voiture vaut alors : V = , c’est-à-dire :
K(f) = 7?Q(Z) .
dV
m---- = mg + N + F air + F m
dt
où N est la réaction normale de la route et Fm est la force de frottement exercée par la
route sur les roues avant (entraînées par le moteur). C’est cette force de frottement qui fait
avancer la voiture ! On projette cette relation sur Ox :
tZF
m^dt= Fpoids’x +Fair +Fm aV6C Fpoids’x = ~mgsina
On applique alors la loi du moment cinétique à l’essieu avant, assimilé à un solide, par
rapport à un point de Taxe de rotation, en projection sur cet axe, dans le référentiel lié à la
voiture, sachant que l’essieu n’est soumis qu’au couple exercé par le moteur et au moment
de force exercé par la route (les moments du poids et de la force exercée par le reste de la
voiture sont nuis car ces deux forces ont leur droite d’action passant par l’axe de rotation) :
— rr-
J dV
l—J----- 1 r
' r? T dFi
dou:7L.=
m
, que l’on reporte dans la loi de la quantité de
Ry dt J R R1 dt
mouvement pour obtenir la relation demandée :
__-—+F +F
dt R air poids’x
R --- = 2.106>10’
Rair
L’écoulement d’air autour d’une voiture est donc pratiquement toujours turbulent ! La force
de traînée s’exprime ainsi par la relation :______________
F. =--p.CSV2
air 2'^ X
augmenter pour accélérer la voiture. Il faut donc imposer K > O de sorte que — > 0. De
dt
même, si V > Fo, on obtient — <0 et la voiture ralentit. Dès que la vitesse de consigne est
dt
atteinte, le couple moteur ne varie plus.
( Ÿ x
zo2 1 + —
i -
On pose ainsi : fi - PairFxS et on obtient : Fair ~ ~ (F-Fo) .
2
6) La loi du mouvement obtenue ci-dessus devient :
On dérive cette relation par rapport au temps (a étant constant) et on injecte la formule du
correcteur de vitesse :
—''I dJ2 _ _jjy _—(y_y\ d’où l’équation différentielle
R2 ) dt2 dt R
d2V /3V0 dV
T ' T V.
dt , J dt
m-\—-r
R2
IX2 4K
= 0 , ce qui impose
( 7Y R(m+i}
808 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
La solution sans second membre s’écrit donc : ^(0 - (A + Bt)e tlT, d’où la forme
générale de la solution : V(f) = (A+ Bf) e t/T +
On obtient les constantes d’intégration A et B grâce aux conditions initiales :
> à t = 0, 7(0) = Vo car la vitesse de la voiture n’a pas eu le temps de
changer, d’où : V(G) = A + Vo =V0, ce qui impose : A = O.
Pour t < 0, la voiture a la vitesse constante Vo sur une route horizontale, donc :
0 = -1 BV2 + -, c’est-à-dire : - = - -BV2
2 0 R R 2 0
(le couple moteur permet simplement de compenser les frottements de l’air)
Pour t = 0+, le couple n’a pas eu le temps de changer en abordant la montée :
1 I-"
m = —mg sin a — fiV^ 4— = —mg sin a d’où :
<=o 2 R
^lv-gsiaa
avec
dV
9) La vitesse minimale est obtenue lorsque — = 0 :
dt
dV . _t/T - 1^ = 0 ce qui impose :
— = g sm a e t=T .
dt
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 809
Ce résultat est absurde car, en abordant la montée, la voiture s’arrêterait puis reculerait
jusqu’à atteindre une vitesse de 140 km/h... en marche arrière !!! En fait le temps de
réaction du régulateur est beaucoup trop long et le couple moteur ne permet pas de
maintenir efficacement la voiture sur la pente. En outre, avec un tel écart par rapport à la
vitesse de consigne Vo, le traitement fait plus haut n’est plus valable...
V -V ■ 2m
L’écart relatif maximal par rapport à la consigne vaut : 0 = gsina^2 e
1 PV2 e
Pour un écart inférieur à 10 %, il faudrait : m <---------2---- = 39 kg !
10 2g sin a
</2e +^
m_ r_TZo+
R dt R R
que l’on écrit simplement :
t/2E „,rz dV K K o, a K'
dt2 dt R R ° RV0
La condition pour avoir un régime apériodique critique devient alors :
K ^,2e02
Am
et le profil de vitesse s’écrit :
E(O = ro-gsintz/e z/r avec
11) On choisit : — = 100 = 1 + ——— d’où: K' = 99RfiV0 et B' = B + -^— = 100/7.
r' RpVü RV0
Les valeurs obtenues sont tout à fait réalistes. Au début de la montée, la vitesse diminue, le
temps que le couple moteur augmente. Après une petite dizaine de secondes, la voiture a
retrouvé sa vitesse de consigne Vo.
12) On considère que la voiture monte à la vitesse constante Vo- L’équation du
mouvement s’écrit :
1 2 T
0 = -mgsina — BVn H—
2 0 7?
1 2
Le moteur doit imposer le couple : T = mgRsm.a + -^/3RV0 et donc fournir la puissance
1
mgRsina + ^-/77?K 02^Q = mgVQ sin a +-|/7K03.
mécanique : Pmoteur
2
1 3
On résout numériquement l’équation: -/?F0 + mS sin a^o ~ ^moteur ~ 0 • ^n prenant la
O L l
x
812 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
forces de pression de l’air et de l’eau entourant (S*). Seule l’eau située sous l’avant de la
bûche est en surpression, mais elle fait partie de (S*) de sorte que l’on puisse considérer
que les forces de pression autour de (S*) se compensent selon l’horizontale : Fx>pression = 0.
Par ailleurs, px(s*)(t) = Px(S)(f) + dme x 0 ~ MV(f) puisque la masse dme est immobile dans
le référentiel terrestre et que l’on peut négliger la masse d’eau située sous l’avant de la
bûche devant la masse A/de la bûche.
dms
De même, px(S*^t + dt) = MV(t + dt) +
T
Pour connaître la vitesse d’éjection de l’eau par la bûche dans le référentiel terrestre, on
effectue une loi de composition des vitesses :
Véj- ~ Véj/bûche+Vtt + • Or l’énoncé indique que Véj-/bûche est perpendiculaire à Ox. D’où
vx,éj,g=vx,éj,d=v(t+dtY
M---- = Feau^bûche- L’eau exerce bien sur la bûche une force de trainée selon Ox de la
dt
forme - plhV2.
......................................... dV plh J ,
3) On effectue une séparation des variables : —y = —> QU1 s mteSre en :
dV _ plhrf Vo
La décélération initiale de la bûche vaut avec
dt M t
4) Si la bûche flotte sur l’eau, la poussée d’Archimède compense son poids. D’où
K2 -------- 3
plhL -M. On en déduit t = — . La décélération initiale vaut alors -V- = 96 m.s , c’est-
L ----------
à-dire de l’ordre de 10g ! Le freinage est beaucoup trop brutal. Cette valeur de décélération
peut provoquer de graves séquelles pour l’organisme. La bûche doit absolument être
« soulagée » par des rails pour diminuer le freinage de l’eau.
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes liiultichapitres 813
plhVl 2Mg _ M
5) On désire avoir - 2g, d’où = 4 cm
M fdv£ ~ /JlH
6) En négligeant les frottements de l’air, les gouttes d’eau effectuent une chute libre
(vol parabolique) après leur éjection par la bûche. La loi de la quantité de mouvement
appliquée à une goutte d’eau dans le référentiel terrestre s’écrit simplement :
dvgoutte
mgoutte = mgoutté ’ relation que l’on projette sur la verticale ascendante Oz :
dt
L/.A ... MZ
hÇx) — , y
2sin(aW E02---- x
f sintz J
La profondeur des rails doit donc augmenter avec l’abscisse x afin que la bûche subisse une
décélération constante. A noter que h devient très grand (plus besoin de rails) quand la
bûche est presque arrêtée, c’est-à-dire au bout d’une distance de l’ordre de
814 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
K2 sin a . .
%arrêt ~ 14 Hl dans le cas où a = 45°. La valeur trouvée semble tout à fait
g
réaliste.
Il faut dans un premier temps calculer la vitesse d’entrée VE de l’air dans le sèche cheveux.
On raisonne sur le schéma suivant en se plaçant en régime stationnaire. On note S la section
d’entrée et de sortie (identique) du sèche-cheveux. En régime stationnaire, il y a
conservation du débit massique. En notant // la masse volumique de l’air,
Dm,E - - Dm,S ~ PsVS$ . Puisque la température de l’air augmente à la traversée
du sèche-cheveux, sa masse volumique varie. En assimilant l’air à un gaz parfait, on peut
écrire = ^air^E et u? = airPs . q faut jonc esqmer ]es pressions pE et ps en entrée
£ RTe RTs
et en sortie du sèche-cheveux.
Compte tenu de l’allure des lignes de courant, on peut dire que ps ~ pA (sinon, il y aurait un
gradient de pression et l’air n’aurait pas une trajectoire rectiligne). Dans la zone entourant
A, on peut considérer l’air quasiment au repos, la pression étant égale à la pression
atmosphérique pQ. Par ailleurs, on applique la relation de Bernoulli entre les points O (situé
loin en amont du sèche-cheveux) et E en considérant l’écoulement d’air parfait et
incompressible (cette dernière hypothèse étant légitime puisque l’air n’est pas encore
chauffé entre O et E : pE ~ po) :
pz-2
— + —— - + —. Le point O étant loin du sèche-cheveux et compte tenu de
Ao 2 Ao 2
l’évasement des lignes de courant, on peut considérer la vitesse en O quasi-nulle. D’où
Pe ~ Po
PqTe
En combinant la loi des gaz parfaits en entrée et en sortie, on a Ps =
Pe?s
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 815
s’est placé en régime stationnaire, Ec(^(t + dt) = Ec^(t) et dms =dme -Dmdt. Le travail
des forces de pression en amont vaut dWpreSsionamont~+PEEVEdt, celui en aval vaut
dWpressioriavai = -psSVsdt . Enfin, dWhélice^air = Pmécadt . On en déduit la puissance
mécanique fournie par l’hélice à l’air :___________
Pmeca
.
Compte tenu de ces valeurs, la formule peut s’approximer par Pméca ~ Povs ~VE)S }
puisque pE ~ p0.
Pour calculer la puissance thermique dégagée par le moteur et les résistances chauffantes,
on applique le premier principe au système (S*) :
AN : On trouve |Pffle'ca = 0,5 kW| et pth = 1,3 kW|. Le sèche-cheveux consomme donc une
meca
puissance de 1,8 kW. Pour information, la notice technique indique 1,6 kW, d’où un écart
de l’ordre de 10 %, ce qui est satisfaisant puisque les valeurs fournies par l’énoncé (vitesse
et diamètre) ne sont sûrement pas données avec un meilleur niveau de précision.
des forces de pression dF = -grad P dr, dirigée selon +ev , comme représentée sur le
schéma ci-dessous :
lignes isobares
y
basse pression 7
grad P
f...............
haute pression
Z 0..... ......... X
2) On applique l’équation d’Euler à une particule de fluide dans le référentiel
terrestre non galiléen :
=pG-gro7P+/te+/fc
où G est le champ local de gravitation exercé par la Terre et fie et fic sont les forces
volumiques d’inertie d’entraînement et de Coriolis, c’est-à-dire :
> pour la force volumique d’inertie d’entraînement : fie = ~pae
> pour la force volumique d’inertie de Coriolis : fe - -pac = -2pQ. /\ v
La force d’inertie d’entraînement est la force centrifuge due à la rotation de la Terre sur
elle-même. On la rassemble généralement avec la force de gravitation pour former le
poids : plG-a^dr = pgdr, où g est le champ local de pesanteur.
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 817
On obtient finalement :
La force d’inertie de Coriolis rajoute un terme dans l’équation d’Euler qui va dévier les
particules de fluide. C’est cette force de Coriolis qui explique les enroulements des masses
d’air autour des dépressions et des anticyclones, et qui explique aussi en partie la formation
des ouragans.
3) Pour l’atmosphère au repos, l’équation d’Euler devient :
Hémisphère Nord
y
basse pression
v
.. .............. .............>
grad P
ir
haute pression
z& •>
x
Hémisphère Sud
y ♦
haute pression
v
j k......................
... grad.P.
basse pression
z& +■
x
Le vent géostrophique est dirigé dans le même sens, que Ton soit dans l’hémisphère Nord
ou l’hémisphère Sud, ce qui explique le schéma des vents à l’échelle de la Terre présenté
dans le document sur le courant-jet.
Q = Qcos A ey + Qsin A ez
On considère une vitesse des vents dirigée selon les lignes isobares : v = Vex . La
projection de la relation 2/?Q a v = -gradp sur ey donne simplement :
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 819
1 dp
2/?JzQsin2 = soit encore :
dy 2pKQsin dy
Pour A = 45° de latitude Nord, on peut estimer le gradient de pression à l’aide du graphe
fourni (quasi-linéaire). A la surface de la Terre : AywT^AA . Ainsi, en considérant les
valeurs de pression en A = 30° (1 035 hPa) et A = 60° (995 hPa) :
pco2
1 CO-, i r A 1 -3
1) D’après la loi de Henry: PCOi =He c; d’où: c,:=——— = 15,4 kg.m .Lorsque
He
l’on ouvre la bouteille, la pression en CO2 à la surface libre chute brutalement à a pression
partielle de CO2 dans l’atmosphère, soit environ 0,037 % de la pression atmosphérique.
D’après la loi de Henry, la concentration en CO2 à l’équilibre est alors très faible :
p
ce9 - - 7,1-lû-4 kg.m3. Pour atteindre cette concentration d’équilibre, il s’opère un
co2
d’où le volume de gaz (à To = 293 K etP0 = 1,0.105 Pa) : V = = 6,3L .
Pu=Pa+ — =^+“=95bars !
r r
La pression à atteindre pour former cette bulle au sein du liquide est beaucoup trop grande,
c’est pourquoi la nucléation homogène n’est pas facilement réalisable.
4) On reprend la loi de Laplace-Young pour évaluer l’écart de pression entre
l’intérieur et l’extérieur de la bulle :
^,-^=~=9,4.102Pa
r
Cela correspond à un écart relatif : ---- - = 0,9 % . On peut ainsi considérer que la
c = ^- = 1,9 kg.m’3
Cette masse vaut aussi : dmco^ = McadnCOi où dnco^ = jndSdt. On en déduit la relation
entre les densités de courant massique et de courant particulaire :
J co2 ^co2 Jn
c — c —*
7) Avec un gradient de concentration constant, on peut poser : jco = -D—---- er ,
itot
Le nombre de Sherwood vaut donc Sh - soit : (en
D
prenant L = 0,5 mm le diamètre d’une bulle). On peut ainsi considérer que Sh » 1, c’est-à-
dire : jdiff jtot = jdiff -I- jcow . Le transport de CO2 au voisinage de la bulle en mouvement
est donc dominé par la convection.
9) La variation de masse de CO2 contenu 2 dans la bulle pendant la durée dt est due au
transfert de particules à travers la surface 47tf de la sphère de rayon r :
10) L’équation d’état des gaz parfaits appliquée au CO2 dans la bulle de rayon r
s’écrit :
4 3
RT d’où : mCOï = — Tir ----- -—
3 RT
On reporte cette expression dans le bilan précédent, pour obtenir :
dr__ ■ RT
dt ~Jc°> Mcofi
KO = r0+jCO1
MCOP.
Le rayon de la bulle augmente linéairement avec le temps.
11) A l’aide des données expérimentales, on trace le rayon r de la bulle en fonction
du temps :
822 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
L’évolution linéaire du rayon de la bulle avec le temps est bien vérifiée expérimentalement,
ce qui confirme le modèle proposé. Une régression linéaire permet d’obtenir la pente de la
droite : « = 1,35.1 (T4 m.s-1 (avec une incertitude relative de 7 %). On identifie cette pente
avec celle obtenue avec le modèle, pour en déduire le courant massique de CO2 à travers la
bulle, avec la même incertitude relative de 7 % :______________
c 1 r\~4 i
•
Jco 2 =a R2-— = o2,5.10 kg.m“2 .s ~~1
D’autre part : jco =K(c0 -c) , d’où la concentration en CO2 dans le liquide au moment
de l’expérience :
_ o
(avec une incertitude de 0,1 kg.m )
12) La bulle est soumise à son poids mg , à la résultante des forces de pression,
assimilée à la poussée d’Archimède Tï = -m* g (avec m* la masse de liquide déplacé) et la
force de traînée, donnée par la formule de Stokes F = -bnr/ry.
14) On suppose que r est constant. On écrit l’équation du mouvement sous la forme :
La relation est bien linéaire aux incertitudes près, comme le prévoit le modèle étudié. Une
régression linéaire permet alors d’obtenir la pente de la droite :
a = (1,8 ±0,4) m-2 (soit une incertitude relative de 24 %).
824 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
7 = — — = 2,8.10~3 PI
27 aa___________
L’incertitude relative sur cette valeur s’exprime en fonction des incertitudes relatives sur a
et sur a :
A77
= 25 %
77
On retrouve le bon ordre de grandeur pour la viscosité du champagne, tabulée a
7 = 1,6.1(T3 PI. L’incertitude obtenue, relativement grande, provient de la difficulté à
mesurer le rayon des bulles avec précision. Une prise de vue rapprochée avec une caméra
ultra-rapide permettrait de meilleurs clichés.
D’autre part, on peut caractériser le régime d’écoulement du liquide autour de la bulle en
Si r < a(f), la sphère (S) ne contient aucun proton, donc Qint = 0, d’où É(M) = Ô si r < a(t)
3) Considérons un des protons, par exemple celui représenté en gris sur la figure. Le
champ qu’il crée E^ côté extérieur est l’opposé du champ Eint qu’il crée côté intérieur (à
la même distance). Or le champ créé par l’ensemble des protons est la superposition du
826 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
champ créé par le proton et du champ Eautres créé par les autres protons. En écrivant cette
superposition côté intérieur et côté extérieur, on a donc :
dv _ Ne2
m—■ = +eE . Projeté sur ur, on obtient donc =+
dt 8tt£q<7 (r)
5) On multiplie l’équation par à{f) puis on intègre par rapport au temps.
Ne2 a(0 +- 1 -2zx Ne2 ( 1 ï
ma{f)a(t) =--------- ~~ donne apres intégration : — ma (t) =----- - + C.
a (t) 2 h l «(Oj
Ne2
A t = 0, a-aQ et <â = 0 (vitesse initiale nulle) d’où C =--------- . La vitesse d’éjection à
8^f0<70
235
7) L’uranium 92U possède N =92 protons. En les imaginant répartis à la surface
d’une sphère, celle-ci possède un rayon a0 tel que 4tzzz0 = N*4r ton s’ils sont agencés en
structure carrée (de côté 2rproton pour qu’ils soient collés les uns aux autres). On trouve alors
a0 = 5 fm, Véi = 5.107 m.s'1 et r= 10' s.
8) Dans une centrale nucléaire, la fission d’un noyau d’uranium est provoquée par le
bombardement d’un neutron. Le neutron incident permet de casser le noyau et le scinder en
des noyaux fils et des neutrons (provoquant ainsi une réaction en chaîne). Il est très
hasardeux d’identifier directement la vitesse d’éjection calculée précédemment à celle des
neutrons (ceux-ci n’étant pas chargés !), mais ces derniers étant entrainés par les noyaux
chargés positivement, il n’est pas étonnant de trouver le même ordre de grandeur de vitesse.
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 827
L’épaisseur eGe de la couche étant très faible et le système étant de grande dimension selon
Oz (longueur L), on peut considérer que le vecteur densité de courant est uniforme sur une
section. D’où I = j(x)eGeL . La section eGeL étant la même quelque soit l’abscisse x, et le
courant I étant le même en régime stationnaire, on en déduit que j est uniforme pour x > 0
d’une part, et x < 0 d’autre part. D’après la loi d’Ohm locale j=YGeE > YCe étant la
conductivité du germanium, le champ électrique est donc uniforme de part et d’autre de la
couche. Puisque E =----- ~ux ici, on en déduit que VGe(x) est une fonction affine (de la
dx
828 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
forme ax + b) pour x>0 d’une part, et x<0 d’autre part. Les conditions aux limites
EGe(x = 0) = 0 et EGe(x = ±<7/2) = /z0 permettent de déterminer a et b et l’on
2x
obtient VGe (x > 0) = Ko et qui peut s’écrire de manière plus
~d
compacte
/+—
J r\ r
Z 2/J-
2k (
2K 1 1 n ( 1 3 V2 4x2^
Ç’(x) = — 0RE(x)2 e = ■2k
I «o + ~ n3 e
Z ZZ ( 2 e2 d )
7) En sortie de la lame, le plan y = e n’est plus une surface d’onde puisque la phase
de l’onde, dépendant de x, n’y est pas uniforme. La dépendance du retard de phase <p(x) par
rapport à x étant la même que celle de (pocfa) (dépendance en x2), l’onde en sortie a la
structure d’une onde cylindrique divergente. En identifiant les coefficients en x2 (les termes
constants n’ayant aucun effet sur la forme de l’onde), on en déduit que :
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 829
,, , f ed2
2 e dt*2 J min• ’
2f “ 4„03ÂK02
8) AN : avec Fo = 300 V, on trouve ymin = 95 cm|. La lentille ainsi créée est donc
faiblement divergente. Pour diminuer fmin, on peut augmenter la tension Ko appliquée aux
électrodes. Cependant, il ne faut pas que le champ électrique dans le PLZT atteigne la
valeur seuil du champ disruptif, sinon le PLZT devient conducteur et un éclair traverse la
pastille, détruisant la cellule (le courant très élevé entraînant l’évaporation des couches
métalliques formant les électrodes).
'' • :t
10.10 Circuits électriques domestiques
1) La résistance du conducteur cylindrique s’écrit : R - —r
2) Numériquement : 3?-l,1.102Q.
2
La puissance dissipée par effet Joule vaut : P - PI" = 2,8 W
4) En régime stationnaire, le câble n’accumule pas de chaleur (son énergie interne est
constate). La puissance thermique libérée dans le cylindre par effet Joule traverse donc
intégralement la surface latérale par conduction.
dT(r)
jth^ = -^cu
dr
dT (/*} T)
On en déduit : —— = —, que l’on intègre entre r et a :
dr 2XCu
T(0) = T(a) +
Le câble dissipe très efficacement toute la puissance thermique due à l’effet Joule et sa
température est pratiquement uniforme, égale à la température extérieure. Le câble ainsi
utilisé ne pourra jamais fondre ! L’intensité maximale qui permettrait d’atteindre la
température de fusion du cuivre est extrêmement grande :_______
Tfusion,Cu -Text > = 22kA
'A 4^ Yofcu®
7) On utilise un fusible pour couper le circuit dès que l’intensité du courant devient
trop importante. L’étain présente plusieurs avantages par rapport au cuivre pour une
utilisation dans un fusible : sa conductivité thermique et sa conductivité électrique sont plus
faibles que celles du cuivre, si bien que la température au centre du fil d’étain sera plus
élevée. La température de fusion de l’étain étant également plus basse que celle du cuivre,
le fusible pourra jouer son rôle de coupe circuit en fondant dès que l’intensité requise est
atteinte. Le fil d’étain est protégé par une capsule de verre qui minimise les perturbations
extérieures.
8) Le rayon du fil d’étain permettant d’atteindre la température de fusion au centre
s’écrit :
I
ci — —
^YsAsn Tfusion,Sn -Text ,
•J
d’où le diamètre maximal à utiliser pour le fusible : 2a = 14 /m ,
rr t t te —
27cXgL
KJ
10) La gaine est un isolant électrique qui sert également d’isolant thermique. Elle
impose alors une nouvelle température à la surface du conducteur en r = a :
n«) = +r^lnf = 20,4° C
ZiTCA'gl-j f a y
En utilisation normale, cet effet n’a heureusement aucune incidence, sur la sécurité de
l’installation domestique.
11) La puissance totale de tous les appareils vaut : Ptot = 4,2kW, ce qui nécessite,
r(0)-r(a> 1 2 —i,9.io~2 k
4® rcA.“
La température dans le conducteur reste toujours pratiquement uniforme, égale à la
température de surface. En revanche, la température de surface vaut maintenant :
d i r2 (ag 4
T(a'} extz+ —----
\ s =T r
ln avec R '
ZttA. L Ycu^a'2
c’est-à-dire :
PgJ
= 87°C
Cette condition sera toujours réalisée dans le problème posé et l’approximation des régimes
quasi-stationnaires est bien vérifiée.
2) On calcule la divergence du champ magnétique au voisinage de l’axe :
832 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
dBy dB0 .
k dz dz j
n. 7^
e = Ri + L—
dt
où e est la fem induite dans le circuit. D’après la loi de Faraday : e =----- où le flux
solution aboutit ainsi à : Re(z) = i(t) - - a~~ (r cos tôt + Lco sin tôt)
R2 + L2 co2
4) La force de Laplace élémentaire s’exerçant sur un élément de circuit vaut :
BAtyco/da* , T . x . 'dB£
F = —— ( R cos cot + Lcû sm cot sm cot
R2+L2a>2 v ’ x dz Jz—h
On obtient ainsi en moyenne temporelle :
I z=h
Avec la forme du champ magnétique proposé, B0(z) diminue lorsque z augmente (pour
'dB£
z > 0), si bien que < 0 . La force de Laplace moyenne est donc dirigée vers le
d2
haut : (Fz } > 0 et peut permettre a priori la lévitation.
5) Lorsque a> -> 0, la force de Laplace est nulle : \FZ ) —> 0 (en régime statique, il
n’y a pas d’induction !). En revanche, tend vers sa valeur maximale lorsque a> -» -ko .
Plus précisément, la valeur maximale est atteinte dès que Lo)»r\ (en fait Z2 co~ » R2
suffit), et on a alors :
l dz J z-h
6) On peut réécrire la force en introduisant l’expression du champ magnétique :
^max
Le maximum de la force de lévitation est ainsi atteint pour : et la force
correspondante vaut :
' Bo (tyama2
P=R ([R cos eut + Lasin a>tf
k R2+L2a2 ,
c’est-à-dire, en remarquant que Ton a toujours La>»R et en évaluant les moyennes
temporelles : __________________________________
ÿp = B(0, tyna2 = —z
z=a^=1810-7h
2
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 835
(F) = 8,2.10_1N
2) Pendant un intervalle de temps dt, les cations traversant une section S sont ceux
situés en amont de la section sur une distance Vnm,cationdt. Pour une section à l’abscisse x, il y
iondt.
en a donc n+(x)SviimtCation< Le flux moléculaire, c’est-à-dire le nombre de cations traversant
la section vers les x croissants par unité de temps vaut donc |^+(x)5v/;m.cari0J. Cette grandeur
est algébrique : le flux est positif si les cations vont effectivement selon +Ox et négatif s’ils
se déplacent selon -Ox.
3) On applique la loi de Fick : le vecteur densité de flux diffusif de cations vaut
précédemment).
4) En régime stationnaire, le flux total des cations est nul. Sinon, le déplacement des
cations entraînerait une accumulation ou une perte de cations (suivant le sens de
déplacement) près de la membrane, ce qui modifierait le champ électrique. Or le flux total
est la somme du flux de conduction et du flux de diffusion (ici, conduction électrique et
diffusion des particules entrent en jeu simultanément). On en déduit
' + eV(xÿ
«_(x) = n0 exp . Puisque la densité volumique de charges vaut :
K y
' + eV{xŸ
/?(x) = +en+ (x) - en_ (x), on obtient p(x) = -2en0 sinh
d2V 2e2n0
un développement limité. A l’ordre 1, on a donc , rF(x) = °-
dx &r ,eaub (P B
le2 n0
vaut p(x) = dans le milieu extracellulaire x < 0. Cette densité décroît de
L O x
-------------------------- >
membrane
cellulaire
milieu extracellulaire
En utilisant les résultats précédents,
J Ê.dS = J
d@int , avec É.dS = +E(x = Q~)dS - E(x = ~D)dS .
(S) £r,eau£0 (jS)
En faisant tendre D vers l’infini, —représente Qs par définition, qui vaut donc :
JS
^r,eau
d L ^r,lip ^r,eau
D’après le document, on prend L = 7,5 nm. On remarque que la quantité ------- est environ
T/ # # e &y lip&0
50 fois plus petite que------ . On peut donc écrire en bonne approximation Cs « —’------ .
£r,lip
A noter qu’il s’agit de la formule de la capacité surfacique d’un condensateur-plan dont les
armatures, séparées par un diélectrique de permittivité relative sr:iip, sont distantes de L.
On trouve Cs = 9.10'3 F.m'2 ~ |1 pF.cm~2|, compte tenu de la faible précision sur l’épaisseur
de la membrane.
16) Avec AE=50mV (d’après le document), t/=0,8nm (à T=308 K) et
£ = 7,5 nm, on trouve Fo = O,5mV et donc = 2.10'2 « 1. L’approximation est
légitime.
9
17) La surface de la membrane d’une cellule de rayon R vaut AtpR . L’excès de
2
charges accumulées à proximité de la paroi dans le cytoplasme vaut donc —^,4^7?
(négatif car il y a un excès d’anions et un défaut de cations de ce côté de la membrane),
avec Qs = Cs AK=5.10'4 C.m'2, d’où un excès de charges impliquées dans la d.d.p.
transmembranaire de l’ordre de 2.10'15 C. Or la cellule contient environ n0 — kR3
= 5.107 cations (et autant d’anions), ce qui représente une charge de 8.10’12 C. A l’intérieur
de la cellule, il y a donc une fraction de l’ordre de 1 pour 10 000 ions impliqués dans la
d.d.p. transmembranaire, ce qui reste donc une très faible proportion.
AK-2K AK 6 ,
18) On a vu que Emembrane =---------- ~~~~T = 7.10 V.m . C’est un champ
L L
électrique très élevé. A titre de comparaison, il s’agit du double du champ disruptif de l’air
(36 kV.cm'1) ! En reprenant les notations de la question 13, l’excès de charge dQ dans le
volume dV subit la force :
AN -.p = 1,4.102 Pa, ce qui correspond à une «pression » (poids équivalent par unité de
surface) de 14 kg.m'2. Cette pression semble peu élevée pour un drap, une nappe ou une
serviette, mais il faut avoir en tête que la membrane possède une épaisseur de moins de 100
millièmes de millimètres !
0
Or rot(v) = Vav = SVy
0 D’où
dvx dx dx2 dy2
dx dy
4) Dans le cas réel, les conditions imposées au champ de vitesse sont les suivantes :
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 841
Dans le cas électrostatique, les conditions imposées au potentiel sont les suivantes :
• En y ~ H, le potentiel vaut U (équipotentielle horizontale).
• A proximité immédiate du conducteur à la masse, le potentiel est nul.
L’équipotentielle Jz= 0 suit donc la forme de la chaîne de montagnes.
• Entre les deux conducteurs, il y a du vide, donc div(É^-Q d’après
d2V a2E
l’équation de Maxwell-Gauss. On a donc div(gràd(v}) = AV = —— H---- 7- = 0.
dx2 dy2
Ainsi, dans les deux cas (réel et électrostatique), y et V vérifient la même équation aux
dérivées partielles et des conditions aux limites identiques à un facteur de proportionnalité
près. peut donc se déduire de V par une relation du type i//(x,y) - KV(yc,y). L’allure
des équipotentielles est représentée sur la figure suivante.
v - —t—, on en déduit après intégration i/j(x - 0,y) = voy + C. Les conditions aux limites
ôy
sur le potentiel V impose y/(x = 0,y — 0) — 0 et i//(x = 0,y = H) = KU. On en déduit que
C=0et
6) On constate une chute du vent entre les deux sommets (moins de 20 km/h) et une
vitesse maximale au niveau du plus haut sommet, de l’ordre de 70 km/h. Ces positions du
842 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
l\
I \
I \
. Dans la limite des petits angles, la forme prise par la toile tendue
orsqu’une personne se trouve au milieu, que l’on peut voir sur la deuxième photo de
l’énoncé, est un logarithme !
4) On considère l’un des ressorts entourant la toile, accroché à celle-ci au point P
(voir figure précédente). Il exerce sur la toile une force Fressort de norme £AZ et orientée
bF
5) En utilisant le résultat des deux questions précédentes, on a z- lnr + este,
,, , . 7 bF7 , bFz , , ,, ,
que I on écrit en r—a et r = b: zP— —Ina + cste et zK- — mb + este , d ou
4 P NkM R NkM
On compte environ N= 80 ± 3 ressorts sur la photo. L’échelle indiquée sur la photo permet
de mesurer a = 8 ± 1 cm, b = 2,0 ± 0,1 m ainsi que l’enfoncement de la personne sur le
844 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
trampoline \zP éq = 45 ±5 cm. Les incertitudes relatives sur a et \zP éq étant très grandes
devant les autres, l’incertitude sur la force est telle que :
/ Ÿ
ressort Ÿ (Azz)2 , d’où :
dF C cF
AF2 = ressort
ressort
d\z \ da 7
P,éq\ J
k I '
k2 c Ÿ
Mg b
AFressort
2 - (Atf)2
k N\ZP,éq
Nz w a
______ kp,®?
_________ 7 7
On obtient ressort = (1,0 ±0,l).102N. A noter qu’en comparant les deux termes de la
formule de l’incertitude composée, l’incertitude sur Fressort est principalement due à celle
aI^9|
sur \zp,éci et l’on a finalement MFressort « Frassor/
\ZP,éq
7) Il faut que r soit très petit devant le temps caractéristique de variation de zXO-
Dans le référentiel terrestre galiléen, la loi de la quantité de mouvement appliquée à la
personne, soumise à son poids et à la force du trampoline s’écrit en projection sur Oz :
nous savons que la vitesse de propagation des ondes transversales le long d’un fil tendu par
la tension T vaut c = 1— , g étant la masse linéique du fil. Les ondes mettent un temps
VA
t = — pour passer du centre du trampoline vers les bords. L’ARQS est donc valable si
c
7 ZZ 7 M
t « Td, équivalent à b — «4/r ---- — . Puisque T =------ , cette inégalité
p T NkM 2?rbn
npb2 2 2
s’écrit M » Or la masse de la toile, de surface nb , vaut Mtoiie - nfj,7ib . En
M» Mtojj_e .
conclusion, l’ARQS est valable si . Puisque ln est de l’ordre de
27r2lnm
—
w
quelques unités, l’ARQS est valable du moment où la personne est beaucoup plus lourde
que la toile, ce qui est le cas en pratique. Par contre, si l’on fait rebondir une petite balle ou
un ballon au milieu du trampoline, l’ARQS ne sera pas légitime.
8) Si zP < 0, la personne est en contact avec la toile et l’on a vu que zP(t) vérifie :
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapîtres 845
9) Des oscillations isochrones signifient que la période est identique pour toutes les
conditions initiales. Ceci est le cas tant que l’enfant ne décolle pas du trampoline. En effet,
si zP est en permanence négatif, l’équation du mouvement correspond à celle d’un
oscillateur harmonique, dont la période ne dépend pas de l’amplitude. Par contre, si la
vitesse initiale est trop élevée (en norme), l’enfant effectue un vol en chute libre dès lors
que zP devient positif et le temps de cette phase de décollement du trampoline dépend de
l’amplitude : les oscillations ne sont plus isochrones, ce que l’on vérifie sur les courbes z>(0
dès lors que celles-ci dépassent la ligne en pointillé.
10) La courbe zP(t) monte au mieux jusqu’à +0,22 m environ. L’enfant décolle du
trampoline à 22 cm maximum de lui.
11) Quand l’enfant part de zP = -0,27 m sans vitesse initiale, il reste à cet endroit (zP
constant). C’est donc une position d’équilibre. En reprenant l’équation du mouvement, cette
position est à l’abscisse zP>éq telle que Kéqzp,éq = -Meg. Or, il a été mesuré zP:éq= -0,45 m
pour M = 55 kg (cf. question 6), donc la masse de l’enfant vaut :
0 27 -------
M. = ——M = 33 kg (avec une incertitude de 10 % due à celle sur zPéa).
e 0,45 ----- ’q
12) On lit sur les courbes zAO une période Tp = 1,05 ± 0,03 s. Or la période dans le
\m
cas des faibles amplitudes (pas de décollement du trampoline) vaut T = 2k I—- , avec
_—_ 55x9,8 _ p 2 ± 0,l).103 N.m'1, d’où T= 1,04 ± 0,05 s. Les résultats sont
e<? zp,eq, 045
donc compatibles (ce qui est rassurant).
13) Quand zP est inférieur à zPtéq, la force exercée par le trampoline est supérieure au
poids ce qui fait augmenter la vitesse dzP/dt. Les courbes tournent donc dans le sens horaire
dans l’espace des phases. L’asymétrie vient du fait que l’équation du mouvement devient
différente dès lors que zP> 0. Dans cette partie, l’enfant n’étant soumis qu’à son poids, la
' dzP
y
conservation de l’énergie mécanique s’écrit + MegzP = este . La courbe dans
k dt j
l’espace des phases est donc une parabole d’axe celui des abscisses pour zP > 0|. Pour
zP < 0, la solution générale de l’équation du mouvement est de la forme
c k J r, ( \
CîZ p 2-.TC • r\ !
zp(t) = A cos 2k— + (b +zP^ . On en déduit ----- = -A—sm — + (p . D’ou la
’q dt Tp T„ \
K ) k ~p 7
conservation de l’énergie). La courbe dans l’espace des phases est une ellipse de centre
(zP^, 0) pour^<0.
14) Si l’amplitude des oscillations est trop élevée, on ne peut plus négliger
l’augmentation de l’allongement des ressorts situés tout autour de la toile. La force Fz va
alors être plus grande que -KéqzP. Pour une vitesse de descente donnée, cela signifie que
l’enfant va moins s’enfoncer dans le trampoline. Les courbes dans l’espace des phases vont
avoir tendance à se rapprocher les unes des autres au fur et à mesure que l’on se déplace à
gauche (~zP grand). D’où l’allure de l’espace des phases ci-après (les courbes, étant
allongées à droite et resserrées à gauche, ont la forme d’un œuf...).
Ç
(v.gradjv
T2L %
le rapport : <£ 1 car l’amplitude de l’onde est faible devant sa
Ôv L
dt T2
longueur. On peut ainsi négliger l’accélération convective devant l’accélération locale et
ôv - —-,
l’équation d’Euler devient : A— = /zg-grad/?
CT
■— dp
2) On projette l’équation d’Euler précédente sur ez : 0 = -pg----- .On mtegre cette
dz
relation selon z à x et t fixés : p(x,z,t) - -pgz + K(x,f). On évalue alors la pression à la
surface libre à l’abscisse x et z = £(x,t) : p0 = —pgÇ(x,t) + K(x,t) . On en déduit
K(x,f) - p0+ pg%(x,f), puis le champ de pression dans l’eau :
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 847
p(x, z, t) = p0 + pg(Ç(x, t) - z)
GV Ô
3) On projette cette fois l’équation d’Euler sur ex : p— =----- -~(tg— si bien
dt dx dx
ôv__ d^_
que l’on obtient la relation demandée dt & dx
|| = -|^(v(V)(M*)+£(V)))
dt
dh dv
5) On dérive le bilan précédent par rapport au temps
dt2 (3 dx dt
dh( df}
et on injecte l’équation d’Euler dx t & dx) soit encore :
dt2
dh
6) Avec une profondeur constante : — = 0 , on obtient : . La
dt
d2d 1 d2d
déformation est en fait solution de l’équation de d’Alembert : —------ - —=- = 0 avec
dx2 c2 dt2
c = \[gh la célérité de la vague.
7) A l’approche du rivage, les vagues les plus en avant ralentissent et se font rattraper
par les vagues à l’arrière, plus rapides. La distance entre deux vagues successives diminue
donc à l’approche des côtes. Pour une succession sinusoïdale de vagues, la longueur d’onde
c _ Jgh
peut s’écrire : . La longueur L de la vague varie ainsi avec la profondeur en
f f
fc2
<
, ., ag a
On obtient tout d’abord : k = —— - — (d’ordre 1 en à). En reportant dans la première
2c2 2h
L’amplitude vaut alors : A = £0 e2A . Elle augmente à mesure que x croît, c’est-à-dire que
l’onde se rapproche du rivage et rencontre des profondeurs plus faibles.
/ A
ax . . .
Avec h(x) = A -ax, on peut ecnre a 1 ordre 1 en a : — «---- 1 + — »---- , si bien
0 2h 2h0 h0 J 2ù0
,, r a , . adx . dh ,, , dA jdh
que : dA - ç0 e ---- dx = A-^— = -Azz-, d ou :
27z0 27?o 2h 0 A 2 h0
dA dh 1
c’est-à-dire finalement : ----- = 8------ avec 8 —-----
A h 2
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 849
-1/2
On intègre cette dernière relation: lnA--~ln/i + Cte, soit encore: A = K2E . La
12) L’amplification de Tonde s’arrête dès lors que : Çf~hf, si bien que :
13) On reprend l’analyse précédente avec la relation A — K2'h 1/4, d’où cette fois :
~ ^y5/4 . On obtient la nouvelle hauteur finale de la vague :
=^4/5V/5 = 4,0m
14) A l’arrivée des côtes, les vagues font plusieurs mètres de hauteur. On peut
cependant rencontrer de façon exceptionnelle des vagues beaucoup plus grandes, comme
dans le document avec un « mur d’eau de 30 m de hauteur ». Dans ce cas, les vagues qui se
rencontrent peuvent en plus se superposer et additionner leurs amplitudes par un
phénomène d’interférences ou en étant focalisées par les côtes (cas d’un estuaire par
exemple), en produisant de façon localisée des énormes vagues aux effets destructeurs.
Dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, les installations avaient été
dimensionnées pour résister à une vague de 4 m à la construction en 1967, puis
redimensionnées en 2002 pour une vague de 5,7 m. Lors du tsunami du 11 mars 2011 qui
provoqua un accident majeur dans la centrale, la plus haute vague faisait 14 m de hauteur.
P = -^- 1 impulsion _ 2Q
moy Et
Chaque impulsion dure en fait ùf = 10 ns, d’où la puissance instantanée :
p_ E1 impulsion __1 Q 2 Q&
Ôt ~ ‘
Cette puissance instantanée de 100 MW est bien plus grande que la puissance moyenne. En
travaillant avec des impulsions très courtes, la puissance transférée au matériau permettra
une abrasion superficielle efficace des dépôts.
2) Le champ de température dans le dépôt est solution de l’équation de la diffusion
thermique :
ôt pc
En considérant la diffusion sur une distance caractéristique L pendant la durée ôt d’une
impulsion, on peut écrire, en ordres de grandeur :
T 2 T ,, , lA „
ôt pc Z2 y pc
850 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
On obtient numériquement L=ï um. profondeur atteinte par l’énergie thermique contenue
dans l’impulsion.
3) On se propose d’évaluer la variation de température du dépôt suite au passage de
l’impulsion. On applique le premier principe à la masse de dépôt contenue dans le cylindre
de section 5* et de hauteur L, en supposant que celui-ci reste solide et que l’évolution se fait
sous la pression atmosphérique constante :
AH = Q avec AH =mcAT et EUmpulsion
d’où la variation de température :
AT = EumPulsion avec m = pSL = 2.10"7 kg
me
s =—— = 15.10~7m
pS(cAT + lsubl)
d(ôT) _ 2 d2(ôT)
dt pc dz2
ô est la distance caractéristique d’amortissement de l’onde thermique. Celle-ci est donc très
vite atténuée dans la pierre.
8) On peut estimer la variation de température dans la pierre selon la profondeur :
> pour z = 0,5 mm, on pratiquement ÔT = 44 K
> pour z = 1 mm, on obtient : ÔT = 0,9 K
La variation de température dans le matériau est très faible dès que l’on s’éloigne un peu de
la surface si bien que le faisceau laser n’abîmera pas le monument. D’autre part, la pierre
blanche absorbera beaucoup moins les impulsions que le dépôt noir. Enfin, l’utilisateur
change de zone à traiter dès que le dépôt noir est retiré. La technique de restauration par
laser est donc sans danger pour les œuvres d’art en pierre.
électrodes, il faut, pour être dans l’ARQS, que la longueur L des électrodes soit inférieure
kvRFT. Avec vrp de l’ordre de c, vitesse de la lumière, la condition s’écrit £«3 cm.
Puisque le modulateur fait 11 cm de long, la condition précédente n’est sûrement pas
vérifiée : on ne peut donc pas se placer dans l’ARQS, c’est-à-dire qu’il faut prendre en
compte la propagation du signal RF le long des électrodes. Pour que le dispositif puisse
moduler efficacement la lumière, il faut que l’onde lumineuse « voit » un indice constant au
cours de sa propagation dans le guide. Ceci est le cas si la tension RF se propage à la même
852 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
vitesse qu’elle. Puisque la variation d’indice est très faible (n ~ n0), il faut donc que
vRF= — = 1,4.108 nus’1.
«o
3) Une fois que le signal RF arrive au bout des électrodes, que se passe-t-il ? L’idéal
est qu’il y ait une résistance de charge égale à l’impédance de la ligne : l’onde RF est alors
entièrement absorbée par la résistance (on dit qu’il y a « adaptation d’impédance », voir
problème 8.4). Si ce n’est pas le cas, une partie de l’onde RF est réfléchie et revient vers
l’entrée. De retour à l’entrée, une partie de cette onde ressort de l’appareil, l’autre partie
effectuant encore un aller et retour. Ces ondes réfléchies expliquent que le coefficient de
réflexion Sll est non nul d’une part, et dépend fortement de la fréquence d’autre part. En
effet, les différentes ondes réfléchies vont former une onde de grande amplitude (Sll élevé)
si elles interfèrent de manière constructive. En faisant varier la fréquence, ceci se produit
périodiquement à chaque fois que le retard de phase sur un aller et retour varie de 2zr.
2L
Puisque \(p = 27if----- , la courbe Sll en fonction de f présente des maxima espacés de
VRF
4) Une onde lumineuse de longueur d’onde (dans le vide) 2 traversant une longueur L
2k
dans un milieu d’indice n subit un retard de phase \(p = ——nL . Les électrodes pouvant être
x
localement assimilable à un condensateur-plan, le champ électrique entre les électrodes
V
soumises à une tension V vaut E = —. Du fait de l’effet Pockels, l’onde lumineuse passant
d
par la voie où se trouvent les électrodes subit un déphasage supplémentaire (par rapport à
2k f r&rE
.'îorE'
l’autre voie) égal à &(p = — L . Pour la tension d’extinction Vm ce déphasage
Æ
< 2 >
valant zr (cf. question 1), on a donc la relation :
QrV„.
2k ( n 3
L = k . On en déduit . AN : avec 2 = 1310 nm, on trouve
2 2d
= 0,04 . Le résultat est donné à seul chiffre, comme l’est VK. Cette largeur paraît
petite, mais c’est l’ordre de grandeur du diamètre du cœur des fibres optiques (environ
10 pm pour les fibres mono modes).
5) Si les deux ondes avaient exactement la même intensité, il y aurait en sortie une
absence totale de lumière lorsque V = V„. Or, le document indique un taux d’extinction de
20 dB : cela signifie que l’intensité minimale Imin (pour F= VJ vaut 10'2 Imax. En notant J
et Z2 les intensités des ondes lumineuses passant par chaque voie, la formule de Fresnel
(interférence à deux ondes) donne :
= A + h ~ 2^JË et Imax =I{+I2 + 2^Ë . En introduisant k = -2, le rapport
A
des deux égalités s’écrit :
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 853
de l’onde infrasonore. En notant 0 l’angle que fait k avec la verticale (voir figure
suivante), on a Æ = &sin(é?)wx + £cos(/?)mz . L’onde infrasonore se déplaçant dans l’air à la
onde infrasonore
vitesse vR
onde de Rayleigh
L’air à proximité du sol suit les mouvements verticaux de celui-ci, d’où la condition aux
limites £(x, z = 0, /) = zsol(x, f), d’où :
854 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
6 ( V Ÿl
%amp CO S cot------- sin($)x + ç> = A co s CO , valable pour tout t et x. On obtient
< vair J
s^n(^) _ _L et = o. Puisque vajr«v/?, on en déduit
donc par identification Çamp — A ,
Vair VR
« 1. Sachant que vair= 0,34 km/s et que vR est compris entre 3 et 4 km/s, on en
déduit que l’angle |0 est compris entre 5° et 8°|. La propagation des infrasons est donc en
effet quasiment verticale, comme le précise le document.
2) En assimilant le champ de pesanteur au champ gravitationnel et en supposant que
la Terre possède une répartition de masse à symétrie sphérique, le champ de pesanteur g
est radial et ne dépend que de la distance r au centre de la Terre. En notant MT la masse de
la Terre, le théorème de Gauss gravitationnel appliqué à une sphère de rayon r> RT de
même centre que la Terre s’écrit :
On peut alors calculer le rapport entre la pesanteur au niveau du sol et celle à niveau de
l’ionosphère une altitude h = 400 km : ëiono =------ L---- = 89 %. On commet donc une
gsoi (RT+hy
erreur de l’ordre de 10 % en considérant que la pesanteur est uniforme.
3) On applique la loi de la statique des fluides. Ici, les seules forces sont celles de
pression et de pesanteur. On a donc, à l’équilibre, -grad^Po)+pog = 0 . Projetée sur l’axe
dp0
Oz ascendant, elle s’écrit--------- //0g = 0. Cfr l’air étant considéré comme un gaz parfait
<7Z
, dpQ Mg . . .
de masse molaire M, on a =------ . D’où l’équation différentielle------- 1------ po(z) = O ,
RT dz RT
On observe un léger écart, qui peut être expliqué par le fait que la température de l’air
d’une part et le champ de pesanteur d’autre part ne sont en réalité pas uniformes.
Entre 100 et 150 km, on observe un léger écart, puis, au-delà de 150 km d’altitude, la
décroissance de la masse volumique ne suit plus du tout une loi exponentielle. Cela est dû
au fait que la température augmente fortement avec l’altitude et que la constitution de l’air
n’est plus la même à très haute altitude (pour information, au-delà de 150 km, le constituant
majoritaire est l’oxygène atomique). '
5) Une évolution isentropique d’un gaz parfait homogène est nécessairement
adiabatique et réversible. Le gaz vérifie alors la loi de Laplace p P = este, notée C. On a
donc :
1 1
(question 3), la célérité des ondes infrasonores vaut . Donc, même si la densité
de l’air décroît au fur et à mesure de la montée dans l’atmosphère, la vitesse des ondes est
constante tant que la température et la constitution de l’air le sont. On voit sur le document
que ceci est à peu près le cas pour une altitude inférieure à 100 km. Au-delà, les ondes
infrasonores vont de plus en plus vite. Il est normal de retrouver le même seuil d’altitude
qu’à la question 4 puisque H et c dépendent tous deux du rapport T/M, qui est, d’après les
courbes, constant jusqu’à 100 km d’altitude.
856 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
7) L’énoncé indique que l’onde infrasonore garde son énergie cinétique au cours de
1 2
la montée. Or l’énergie cinétique volumique à une altitude z vaut %0/=-Ao(2>i • A
énergie cinétique constante, la vitesse vi de l’air lors du passage de l’onde évolue donc en
: l’amplitude de l’onde (du champ de vitesse et donc du déplacement de l’air)
VAo(^)
augmente donc bien au fur et à mesure de son ascension de manière inversement
proportionnelle à la racine carrée de la masse volumique de l’air.
• 1 2 1 2
8) La densité volumique d’énergie sonore s’écrit ^v0/=-Ao(^>i +-zX2)A • Si
chaque terme se conserve au cours de la propagation (l’énergie cinétique et l’énergie
interne), cela entraîne que la surpression associée à l’onde évolue en . - - —■■■, c’est-à-dire
en -JPq (z) . La surpression décroît quant à elle au fur et à mesure de l’ascension de l’onde.
9) Sur les 100 premiers kilomètres, la vitesse de l’onde vaut 340 m/s, elle met donc
environ 5 minutes pour les parcourir. Entre 100 et 200 km, la vitesse croît progressivement
pour atteindre environ 600 m/s d’après le graphe du document. En prenant une vitesse
moyenne de 500 m/s, l’onde met environ 3 minutes pour parcourir les 100 km restants.
Durée totale de la montée jusqu’à 200 km : environ 8 minutes (le temps que met la lumière
pour parcourir la distance Soleil-Terre !).
10) Si l’on considère un séisme provoquant un déplacement du sol d’amplitude A
égale à 1 cm et une période T d’oscillation de 10 s (en se basant sur le document), la vitesse
2/r
de l’air près du sol a une amplitude de l’ordre de = 6 mm/s. Or, au niveau du sol, la
masse volumique de l’air vaut 1,3 kg/m3. A 200 km d’altitude, on lit sur le graphique que la
masse volumique chute à 10’ g/cm =10' kg/m environ. Elle a donc été divisée par un
facteur 1010. L’amplitude du champ de vitesse a donc été multipliée par un facteur 105 ! A
200 km, elle est donc de l’ordre de plusieurs centaines de m/s ! La période temporelle étant
la même, cela signifie que le déplacement vertical de l’air à 200 km d’altitude provoqué par
le séisme a une amplitude de l’ordre de plusieurs centaines de mètres ! L’amplification est
impressionnante, mais les résultats précédents sont approximatifs car l’approximation
acoustique n’est plus légitime puisque la vitesse de déplacement de l’air devient du même
ordre de grandeur que la vitesse des ondes à cette altitude (600 m/s).
2ème partie
11) On combine les équations de Maxwell en prenant en compte la conductivité du
plasma d’une part et le fait que, pour l’OPPH de vecteur d’onde k - kuz et de pulsation co,
ô
on a — = xiû) et V = x-/Æ . L’équation de Maxwell-Faraday s’écrit :
dt
rotfe)= VaÊ = -— , d’où k /\È -aB.
y ' ôt - - -
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichapitres 857
, on aboutit bien à
12) Si œ < cop, k est imaginaire pur, pouvant s’écrire k = ±—. Le champ électrique
5
réel s’écrit donc : Ê(z,t) - Re(É(^,t))= Eo exp ±— cos(crf)z/x. L’onde venant du sol, son
k <5 J
amplitude ne peut pas croître exponentiellement quand z augmente. On garde donc la
solution k =----
£ l S)
k
Nous avons vu que B- — /\E, d’où ici :
CD
B = ——uz /\E = —1—Eq exp - — exp(z<u/)z7 . On en déduit le champ magnétique réel :
ôcd &d \ 8) y
B(z, t) - Re
h.'))=Jexp LL sin(a>t)fi?
On peut calculer le vecteur de Poynting :_______
- ÉaB El
n =------- = —— exp
Ao Bg^co
M
i s)
sin(®z)cos(a>î)z7z .
moyenne nulle sur une période. Cela signifie que de l’énergie électromagnétique pénètre
dans l’ionosphère sur une profondeur caractéristique ÔH et puis ressort intégralement, ce
processus d’aller et retour étant périodique de période zr/œ. L’onde ne transporte pas en
moyenne d’énergie, on parle d’« onde évanescente ».
13) Dans le vide, la relation de structure pour les ondes incidente (indice z) et réfléchie
(indice r) s’écrit respectivement, compte tenu de leur sens de propagation :
858 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
14) Tous les champs suivants sont sous entendu calculés en z = 0. Le coefficient de
g
réflexion complexe vaut par définition rE = . La continuité du champ électrique, qui est
- Ef
tangentiel à l’interface ionosphère-atmosphère, s’écrit Etotal(z = 0“) = Etotal(z - 0+), d’où
où l’indice t désigne l’onde transmise dans l’ionosphère. La continuité du
champ magnétique s’écrit quant à lui :
1+z—
rE^ ôco , que l’on peut mettre sous la forme rE - exp(-z^r ) 5
système aboutit à
5a>
avec le retard de phase cpr =-2arctan — 2arctan . (pr est bien le retard de
M
TC?
C4
d(pr 2
Tg —
T
dco 'co^-coo
On constate que le retard est cette fois-ci bien positif. L’enveloppe du paquet d’ondes subit
un retard ig lors de sa réflexion à l’interface. On peut interpréter ce retard en disant que le
paquet d’ondes pénètre en partie dans l’ionosphère avant d’être réfléchi (justifié par le fait
qu’il existe bel et bien une onde dans l’ionosphère). Tout se passe comme si l’onde était
( G)\( z')
Le champ électrique de l’onde incidente est de la forme - EOi cos t—c) H0i
7
za 7
Celui de l’onde réfléchie est de la forme Er(z,t) = EOr cos a' t + — , l’onde se
k c) 7
propageant selon les z décroissants. La relation de passage impose donc :
< C) 7
pour tout t.
Les fonctions sinusoïdales formant une famille libre, l’identification amène à écrire
ty'-<y 2
aj-co =----- —a « -2—-co, d’où une variation relative de pulsation
l+£ co c
c
On remarque que si l’ionosphère monte, et donc s’éloigne du sol, l’onde réfléchie possède
une fréquence inférieure à celle de l’onde incidente, ce qui est bien le sens attendu de l’effet
Doppler.
860 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
la même, on constate que la lame séparatrice induit un déphasage de n entre les deux rayons
allant vers la photodiode A.
4) Le photon a une probabilité de 50 % d’être réfléchi sur le miroir (M2). Ensuite, il a
une probabilité de 50 % de traverser la lame. Ainsi, le photon a une probabilité de 25 %
d’arriver sur la photodiode B en ayant été réfléchi par miroir (M2). De même, le photon a
une probabilité de 25 % d’arriver sur la photodiode B en ayant été réfléchi par miroir (Mi).
Puisque, dans une description purement corpusculaire, le photon ne peut pas passer à la fois
par (M2) et (Mi), la probabilité qu’il arrive à la photodiode B quelque soit le chemin suivi
n 1
vaut 25 % + 25 % = 50 %. Bilan PB = ~ . En moyenne, la moitié des photons partant de la
T _70
source arrive à la photodiode B. On aurait donc JB dans une description purement
Cette formule est maintenant compatible avec celle déduite d’un modèle
ondulatoire en faisant apparaître un terme d’interférences qui dépend des trajets :
aA
P =^-= —1C
1 l + cos I
B A) 2 JJ
2 1 ... ,
L’identification permet d’écrire |^| =^2! = —. On retrouve bien que la probabilité que
le photon passe par le miroir (Mj) puis arrive à la photodiode B vaut 25 %, idem avec le
miroir (M2).
862 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
h
p-—,oùh désigne la constante de Planck, égale à 6,6.10r34 J.s.
Z
Lorsqu’un photon est réfléchi par un miroir dans la configuration du schéma suivant, la
conservation de la quantité de mouvement du système isolé formé par le miroir et le photon
s’écrit :
-ux+Q = --ux+pmiroir.
miroir miroir
immobile mobile
photon / photon y
/ ◄------------ Pmiroir
/
/
/
h „
-------- Ux
17/ »
/ 2 * /
s /
►
X x
avant réflexion après réflexion
Le rebond du photon apporte donc au miroir une quantité de mouvement égale en norme à
h
2—. Pour de la lumière visible, 2 est de l’ordre de 0,5 pm. En prenant un petit miroir de
2
2^
masse M = 1 mg = 10'6 kg, la vitesse acquise par celui-ci est de l’ordre de mir°ir =-----
M MA
= 3.10'21 m/s = 0,1 Â/siècle. En un siècle, le miroir se serait déplacé d’un dixième de la
taille d’un atome ! Ce déplacement paraît impossible à mesurer.
h
6) L’inégalité d’Heisenberg spatiale s’écrit ArApx > où Ax et Apx représentent
2
l’incertitude (plus précisément l’écart-type) respectivement sur la position et sur la quantité
h
de mouvement selon Ox. ti est la constante de Planck réduite égale à —. Pour être sûr de
2rc
détecter le rebond du photon, il faut que la quantité de mouvement acquise par le miroir lors
de ce rebond soit supérieur à 3Apx. Cela entraîne que :
d’environ 1/4. Or nous savons que si l’ordre d’interférence varie de 1/2, on passe d’une
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichàpitres 863
Le fait d’avoir réussi à savoir par où passent les photons fait brouiller les franges
d’interférence. Ceci montre bien que si l’on tente d’effectuer une mesure montrant le
caractère corpusculaire du photon, on ne peut plus dans la même expérience montrer son
caractère ondulatoire, ce qui illustre bien le principe de complémentarité de Bohr.
r _ _ Q.
On applique le théorème de Gauss à une sphère (S) de rayon r < a : Kt/S = —, où Qint
J G) G)0
représente la charge positive contenue à l’intérieur de (S). Puisque r < a, la sphère (S)
n’englobe pas la totalité des charges positives. En notant p la densité volumique de charges
positives, on peut écrire + e = p^m3 car la répartition de charges positives de l’atome est
4 r3
homogène dans la sphère de rayon a. On a donc Qint= p—nr3 =+e—. Par ailleurs, le
3 a5
vecteur surface JS est colinéaire au champ électrique (puisque tous deux radiaux), d’où
J É.dS = JEdS - E(r)Mtr2 puisque le champ électrique est uniforme sur la sphère (S) de
(S) (S)
864 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
+er
rayon r. Le champ électrique créé par la charge positive vaut donc
m~ ~ ~eE ■ Si l’électron reste sur Taxe Ox, la projection de cette loi sur Ox donne :
e2 x e
/TVL — , que l’on met sous la forme x + G) x = Q, avec CU — ■■ r— —................ - -
47T£oa
s’agit de l’équation d’ un oscillateur harmonique, de solution générale :
x(t) = x0 cos(<# + (p), où x0 représente l’amplitude des oscillations.
5
Il s’agit d’un ordre de grandeur, car le
principe d’Heisenberg ne s’applique en toute rigueur qu’à des quantités déterminées par la
fonction d’onde de l’électron et non à des grandeurs issues de la physique classique.
4) A priori, la rayon de Bohr a, en m, dépend des grandeurs m, e, e0 et ti. Pour
effectuer une analyse dimensionnelle prédictive, on écrit a = kmae^ti5 , où k est un
facteur sans dimension, en pratique de l’ordre de l’unité. La masse m est en kg, la charge e
en C = A.s, la constante de Planck réduite h en J.s = kg.m2.s_1. Pour déterminer l’unité SI
de base de la permittivité du vide, on peut faire l’analyse dimensionnelle de l’expression de
a> de la question 2 : on trouve e0 en A2.s4.m'3.kg'!. En imposant l'homogénéité de la formule
a = m ae sur chaque unité SI de base que sont respectivement m, kg, s et A, on
obtient le système :
CORRIGES CHAPITRE 10 Problèmes multichàpitres 865
a = -l
Z? = -2 g
. On obtient donc a = k---- y- . L’analyse dimensionnelle
y=l
J=2
ne permet pas d’obtenir la valeur numérique de la constante k.
trouve dans le cas d’un dispositif classique de type fentes d’Young, pour lequel
II I I
Or, si la source est trop large, cela entraîne le brouillage des franges. Le critère de
rotation par rapport à (R)). La loi de la quantité de mouvement appliquée à l’atome dans le
référentiel (R’) s’écrit donc :
dv'
m— = mg + Fie. Or, par construction de (R’), l’accélération d’entraînement vaut ae = g.
dt
dv' -
On en déduit — = 0. Dans (R’), l’atome possède donc une trajectoire rectiligne uniforme,
i/r
Dans ce référentiel, il part de la fente à la vitesse :
v'(? = 0) = v(t = O)—ve(t = 0) (formule de composition des vitesses).
Or, par construction de (R’), la vitesse d’entraînement à t - 0 est nulle. On en déduit que
l’atome part de la fente à la vitesse vs dans (R’). Ainsi, les différentes positions possibles de
l’atome, et donc le front d’onde, forment à la date t un cylindre (C) d’axe parallèle à celui
de la fente passant par O’ et de rayon vst. Puisque - = ve(t) = +gt, l’axe du cylindre
dt
1 7
(C) est à une distance OO'= — gt de la fente. CQFD.
7) La partie la plus basse du front d’onde (à la verticale de la fente) a parcouru à la
1 2
date t une distance vst + ~gt . Elle atteint donc le détecteur à la date tf telle que
fente vaut Vy = vs, + gtf, d’où Vy =vs>!\ + a (formule qui aurait pu être déterminée par
conservation de l’énergie mécanique, comme à la question 1).
8) La figure ci-dessous représente le front d’onde à la date tf ainsi que le vecteur
vitesse d’un atome situé en un point M du front d’onde. La loi de composition des vitesses
appliquée à l’atome entre (R) et (R’) s’écrit :
v(Af) = v' (AT) + ve qui prend ici la forme v(Af) = vsür + gtfüz, où Oz est la verticale
868 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
vy s sin 6* V
tan#'=----- ----------- . Puisque les angles sont faibles, on a 0'^-------—0. Or, dans
g//+v5cos# gtf+vs
10) On s’est donc ramené à une situation où les atomes, de vitesse constante sont
émis depuis deux fentes sources fictives espacées de a et situées à une distance D’ du
^DB fD'
détecteur. On peut appliquer la formule donnant T interfrange i =------ — , avec
a
h v^yjl + a 71 +a -1) h D2(yll + a-l)
3 - h a-
^DB f ~ , d OU , i.e.
’ mvf mvs71 + « ag mvs a a
v2 2D
puisque — =---- . Lorsque g tend vers 0, a tend vers 0. La quantité
g oc
a
2^71 + CK - 2 1 + ~ï -1
h D
—- tend vers 1. On retrouve i = ? formule de l’interfrange
a a mvs a
lorsque les atomes, de vitesse constante vs (puisque l’on néglige la pesanteur) sont émis
depuis les deux fentes. Rappelons que vs ne tend pas nécessairement vers 0 quand g tend
vers 0 car la vitesse d’agitation thermique doit être prise en compte (cf. question 2). Si les
atomes partent du piège à vitesse nulle, a = — = 1,53. On trouve alors |z = 0,24 mm.
d
11) Les atomes partant sans vitesse initiale du piège mettent une durée T telle que
1 2
— gT =d + D pour arriver jusqu’au détecteur, d’où T = = 0,20 s. Cette durée
2
fait partie de l’intervalle correspondant à la figure (b)|. Sur cette figure, on lit un interfrange
égal à |0,22 ± 0,02 mm|. La mesure expérimentale est donc compatible avec la valeur
théorique. Cette expérience montre le caractère ondulatoire des atomes : le phénomène
d’interférences observé montre que chaque atome est passé par les deux fentes en même
temps, comme peut le faire une onde !
CORRIGES CHAPITRE 11
RESOLUTION DE PROBLEMES
nD 4L
supposé fixé, vaut quant à lui: VQ - h d’où: h - que l’on reporte dans
l’expression de S :
D 2
La surface minimale est donc obtenue lorsque!h = D\. Cela permet d’utiliser le moins de
métal pour fabriquer les boîtes et donc de minimiser les coûts de production.
2) Les boîtes a) (grains de maïs petit format), c) (macédoine de légumes) et d) (grains
de maïs grand format) vérifient la condition précédente. Elles contiennent des aliments en
grains qui vont occuper efficacement tout le volume de la boîte. La surface est bien
optimisée pour un volume donné en fonction de la quantité à stocker.
La boîte b) contient des cœurs de palmiers, qui ont la forme de bâtonnets allongés. On
privilégie dans ce cas la forme du produit à conditionner pour ne pas l’abîmer.
La boîte e) contient du thon, souvent compacté dans la boîte. La boîte a cette fois un
diamètre plus grand que sa hauteur pour faciliter à la fois la mise en boîte et le déballage du
produit.
870 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
11.2 Champagne!
........... 1 - - - -
partie 2
-- - - : -
On suppose que les bulles de champagne sont émises régulièrement au niveau du site de
nucléation hétérogène, avec la fréquence f. On appelle T= 1/fla période d’émission des
bulles. Le cliché montre ainsi la position zn de la bulle n à l’instant nT.
On peut déterminer directement la distance dn parcourue par la bulle n pendant la période T
en évaluant zn+1 - zn. On remplit alors le tableau suivant :
K
On obtient ainsi la relation: dn =-~-T . On trace alors dn en fonction de ôzn (page
ôt
suivante). La relation est bien linéaire. Une régression linéaire permet d’écrire : dn = aôzn
avec la pente qui vaut numériquement: a = 1,91 ±0,05 (soit une incertitude relative de
La fréquence de libération des bulles vaut ainsi 7,8 ± 0,2 Hz. Cette valeur est une donnée
essentielle à l’étude de la croissance et l’ascension des bulles dans le verre (voir partie 1).
Au bout de la durée A/7, la température de l’eau atteint T(Ar7) = 77, si bien que l’on peut en
déduire la valeur de la constante de temps caractéristique des pertes thermiques :
P 'T1 'T'
soit pratiquement 33 minutes.
ext ~t
La bouteille est ensuite laissée au soleil. En appelant Pchauff la puissance thermique apportée
à l’eau par le Soleil sous forme de rayonnement, on peut réécrire le premier principe en
tenant compte à la fois des pertes thermiques (toujours présentes) et du chauffage :
mcdT = -k(T - Text )dt+Pchauffdt
ce qui conduit à la nouvelle équation différentielle :
dT _i_ -|- ^chauff
dt t t me
872 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
On peut supposer que le Soleil chauffe la bouteille en incidence normale sur sa surface
frontale latérale S = hxd - 2,4.10~3 m2 si bien que la puissance surfacique apportée par le
Soleil au niveau du sol vaut :
Psurf =5^ = 15O.1O3 W.m’2
ù
La puissance surfacique apportée par le Soleil en haut de l’atmosphère, appelée constante
solaire, est alors obtenue en tenant compte de la partie a - 30 % réfléchie par l’atmosphère
par effet d’albédo :
p
Psurf = (l-a)4> d’où la constante solaire : - surf -1,4.103 W.m~2 .
1-a
La puissance totale rayonnée par le Soleil est répartie sur une sphère de rayon d, la distance
séparant la Terre du Soleil :
^Soleil ~ A)^d
Puisque la lumière met un peu plus de 8 minutes pour parcourir cette distance :
tZ = cAz‘ = l,5.10li m
(arrondi par excès pour rendre compte du « un peu plus »)
La puissance rayonnée par le Soleil vaut finalement :
p
rSoleil =4 0 1026 W
VV
L’énergie massique libérée par le Soleil vaut donc : ll,beree = 6,52,1014 J/ kg.
m
La fusion thermonucléaire a lieu dans le noyau, de masse Àf = 10 % = 2,0.1029 kg.
En supposant que le noyau soit entièrement formé d’hydrogène, la consommation de tout
l’hydrogène contenu dans le noyau libérerait l’énergie totale :
£to/=^é*Àf = l,3.1044 J
m
Le Soleil va libérer cette énergie avec la puissance Psoieii calculée précédemment pendant sa
durée de vie \tSoieii :
Rtot = RSoleil^Soleil
Cette durée correspond à environ 10 milliards d’années, qui est bien en accord avec lès
résultats de mesures plus précises et de modèles plus élaborés fournis par l’astrophysique
solaire. Avec ses 4,5 milliards d’années, notre Soleil est à peu près à la moitié de sa vie,
qu’il terminera d’abord en géante rouge puis en naine blanche...
Les données fournies dans le texte permettent également d’évaluer assez précisément la
taille actuelle de notre Soleil. La puissance totale rayonnée par le Soleil, obtenue
précédemment, peut en effet s’exprimer à l’aide de la loi de Stefan sur le rayonnement du
corps noir :
^Soleil ~ ^RS
Lors d’un battement d’ailes, le système formé par le faucon et l’air qu’il expulse peut être
considéré comme un système isolé : sa quantité de mouvement se conserve donc. L’air
expulsé par le faucon vers le bas lui fournit donc une quantité de mouvement vers le haut
égale en norme à mairvaiie, et ceci à chaque battement d’ailes. Or, entre chaque battement,
c’est-à-dire pendant une période T, le poids du faucon apporte à ce dernier une quantité de
mouvement vers le bas égale à MgT = Mg/f. Lorsque le faucon est en vol stationnaire, sa
quantité de mouvement doit rester nulle en moyenne. Ceci est le cas si mairvaiie= Mg/f, c’est-
Pour l’application numérique, on choisit une masse M = 0,22 kg (masse moyenne d’un
mâle) et une envergure L = 0,7 m. On peut estimer la largeur l des ailes d’après la photo. En
considérant que le faucon mesure 34 cm de long (taille moyenne de l’espèce), ses ailes ont
une largeur Z=13cm environ. Nous savons qu’à pression et température ambiantes,
pair = 1,3 kg.m'3. Il ne reste plus qu’à estimer l’amplitude des battements d’ailes. Le
document ne nous fournit aucune indication à ce propos. L’observation d’un tel rapace
laisse penser à une valeur A de l’ordre de 0,2 m. La formule issue de notre modèle indique
une fréquence ]f= 11 Hz. La valeur trouvée semble cohérente. A noter que le record de
battements d’ailes chez les oiseaux est détenu par le colibri, dont la fréquence de battement
peut atteindre 80 Hz !
1 2
Fxair ~ CxPait-SV , °ù G désigne le coefficient de trainée. En position aérodynamique,
Cx est de l’ordre de 0,3 comme pour une sphère. Ainsi, la puissance que doit fournir le
L . _AP
sur eux de A/ = — . Tout calcul fait, il vient ^montée
V
• Cas d’une échappée sur une zone de plat : la vitesse des coureurs vaut
Ÿ/3
( 2P
V= . Celle du coureur échappé vaut :
\CxPairS ;
_ "2(p+AP)y/3 c
^échap
< CxPair$ y
vl1+ 31 AP^
PJ
en supposant que l’effort,
même s’il est soutenu, n’augmente que faiblement la puissance fournie par le coureur qui
tente l’échappée. Le calcul est ensuite identique au cas précédent : au bout d’un temps r, il
876 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
aura distancé les autres coureurs de L = - Pjr et aura donc une avance temporelle
a # ~1 _ ^montée
sur eux de A/ = — . On a donc
K
On constate donc qu’il est trois fois moins rentable de faire une échappée sur du plat que
lors d’une forte montée : à puissance donnée des coureurs et à énergie supplémentaire
fournie par le coureur échappé, celui-ci va gagner une avance trois fois plus faible sur du
plat qu’en montée. Ce calcul d’ordre de grandeur explique donc pourquoi les échappées les
plus efficaces se font dans les étapes de montagne car l’effort y est mieux récompensé.
A titre documentaire, on pourra trouver à l’adresse suivante un petit logiciel de calcul de la
puissance que doit fournir un cycliste :
http://sportech.online.fr/sptc_idx.php?pge=spfr_esy.html
On peut y noter que les frottements de roulement, que l’on a négligés dans notre modèle
représentent environ 20 % de la force de trainée dans la configuration prise dans la zone de
plat.
L
Dans toute la suite du raisonnement, on se place dans le référentiel lié au marcheur. Celui-ci
peut recevoir des gouttes sur sa tête, représenté par le haut du parallélépipède, qui est un
rectangle de longueur L et de largeur /. Par le même lien existant entre le débit massique à
travers une surface (S) et le champ de vitesse d’un fluide Dm = Jpiv.dS ou bien encore
(5)
celui entre le courant et la vitesse des porteurs de charge I = Jpv.dS, le nombre de gouttes
G?)
dNtête f -
d’eau tombant sur la tête par unité de temps vaut ———= nvg/m.dStête . Sur la tête,
dt
tête
dStête est selon -ü (signe - puisque l’on regarde le nombre de gouttes qui descendent),
On peut regrouper les deux cas de figure en une formule unique donnant le nombre de
gouttes d’eau reçues par unité de temps soit par devant, soit dans le dos
—sin#-E|/7z. Ainsi, le marcheur reçoit sur son corps un nombre de gouttes
m
On pose 6q = arctan
w
grandeur qui est
forcément négative, puisque V <VpSY£L0 impose que #>0. La fonction F est donc
décroissante pour V < Vp sin#. Il faut donc dans tous les cas de figure aller au moins à la
vitesse E sin# pour recevoir un minimum de gouttes.
fonction décroissante. Donc plus V augmente, plus N diminue. Cela signifie qu’il faut
courir le plus vite possible. Par contre, si 0 > #0 , F est une fonction croissante pour
V >Vpsin0. Sachant qu’elle est décroissante pour V <Vpsin0, elle est donc minimale
pour V -Vp sin#.
En conclusion, lorsqu’il pleut sans vent (# = 0) avec un vent de face (# < 0), il faut
systématiquement courir le plus vite possible pour être le moins mouillé. Par contre,
lorsqu’il y a un vent de dos et que la pluie est suffisamment inclinée (# > #0), il faut
avancer à une vitesse égale à la vitesse horizontale des gouttes d’eau (dans cette situation,
on est seulement mouillé de la tête). Pour un individu standard, avec h = 1,7 m et
L = 0,2 m, l’angle limite est de l’ordre de 7°.
Le cas d’une pluie tombant de travers est plus complexe à résoudre. On montre qu’il existe
également un critère indiquant la façon optimale de courir suivant la valeur des différents
paramètres. Les lecteurs intéressés par la question trouveront tous les détails dans
l’article très complet (plus de 10 pages !) :
Franco Bocci, Whether or not to run in the rain, Eur. J. Phys. 33 (2012) pp. 1321-1332
raisonne pour cela sur deux rayons situés l’un au dessus de l’autre et distants de h. D’après
le théorème de Malus, les surfaces d’ondes, perpendiculaires aux rayons lumineux, sont
donc selon la verticale locale. Nous savons que le chemin optique est identique selon deux
rayons différents rejoignant deux mêmes surfaces d’ondes. En s’appuyant sur les notations
de la figure suivante et en notant w(z) l’indice à l’altitude z, cette propriété s’écrit ici :
(AB) = (A ’B ’) d’où w(0) x Rp0 = n(h) x [Rp + hft.
dnD M s f z
différentielle —— 4---- np(z) = 0, dont la solution est np(z) = np soiexp\ —— , avec
dz RT k H)
RT
. La distance H est la hauteur caractéristique de l’atmosphère de la planète. Le
M airg
880 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
^p sol
gradient de concentration au niveau du sol vont donc —— = ——— . En conclusion, les
dz H
rayons lumineux sont guidés (comme dans une fibre optique) en restant proche de la
2//
surface de la planète si la concentration de molécules près du sol vaut n sol =----- , qui
aRp
peut s’écrire aussi nsol-\ =— . On peut noter que cette égalité fait intervenir de
nombre important de rayons est emprisonné par l’atmosphère de Vénus, ce qui explique en
partie pourquoi il fait si chaud sur cette planète, accentuant l’effet de serre.
• Pour Mars, dont l’atmosphère est également constitué de CO2, étant
donné les conditions à sa surface (p = 6.102 Pa et 77=210K), nsol-1= 3,5.10‘6. Puisque
Le champ des vitesses dans l’atmosphère peut alors s’écrire en régime stationnaire, en
tenant compte des conditions aux limites en z = 0 et z = H pour l’air de viscosité rj :
L = tZ—
H x
La force surfacique de viscosité exercée par l’écoulement d’air atmosphérique sur le sol en
z = 0 s’exprime alors par :
- dVx — U
dF = 77 —- dS er~ ri — dS er
Ôz H
La force totale s’exerçant sur toute la surface de la Terre, de norme F = rj —S, exerce un
H
moment de force par rapport à Taxe de rotation que l’on peut assimiler à :
U a
=F.Rr = r/—47rRr
On applique alors la loi du moment cinétique à la Terre par rapport à son axe de rotation :
dt A dt A
Le moment d’inertie de la Terre, assimilée à une boule homogène de masse MT et de rayon
2 ,
Rt vaut : JA = (on pourrait omettre le terme 2/5, qui est issu d’un calcul intégrale,
puisque l’on cherche seulement un ordre de grandeur) si bien que la relation précédente
Aa>
devient : où Atu est la variation de la vitesse de rotation de la Terre
A7 mth
pendant la durée A?.
ht
La période de rotation de la Terre est liée à la vitesse de rotation par : T - — si bien que
(O
les variations relatives de la période et de la vitesse de rotation sont égales en norme :
882 LA PHYSIQUE EN APPLICATIONS
ST^UR,
AT = At
MtH
At________
Cette valeur (exprimée en seconde/seconde) est extrêmement faible. On peut évaluer AT sur
une période de 100 millions d’années : ________
AT = 3s
L’effet serait donc imperceptible, d’autant que c’est bien sûr la rotation de la Terre qui est à
l’origine des vents dans l’atmosphère. L’intérêt de ce problème réside en fait dans la
modélisation
Index
surfaces d'ondes, 23, 25, 27, 33, 381,417 trous d'Young, 33, 35,417
symétrie, 214, 256, 380
système ouvert, 85, 87, 89, 95,190,194,
371, 373
V
vapeur saturante, 105, 365
T vecteur
courant de probabilité, 329, 348
théorème densité de courant, 200, 201
d'Ampère, 228, 230, 236, 248, 249 tourbillon, 157
de Gauss, 204, 207, 209, 211, 214, 222, véhicule à roues, 152, 368
226, 249, 380, 389, 416 vitesse de groupe, 310
La physique en applications
Cet ouvrage présente une approche moderne de phénomènes phy
siques usuels et d'applications technologiques actuelles. Des bulles
de champagne au kite-surf, de la couleur d'une plume de paon au
projet spatial USA, de l'étude d'une mousse à la VMC double-flux, des
disjoncteurs magnétiques aux détecteurs dé véhicules ou éncore des
vldéoprojecteurs aux lasers à cascade quantique, les 150 problèmes pro
posés, pour la grande majorité originaux, ainsi que leurs corrigés^étaillés,
permettent au lecteur de tester et d'approfondir ses connqtsfecés en
physique dans des situations très variées.
L'ouvrage est principalement destiné aux étudiants de classes prépara
toires scientifiques aux grandes écoles ou en filières scientifiques universi
taires. Il est un excellent moyen de préparer efficacement les concours
et a été rédigé pour couvrir l'intégralité du nouveau programme de la
filière PC-PC*, sachant que la moitié des problèmes peut être traitée en
filière MP-MP* et PSI-PSI* et 40 % en filière PT-PT*. Les nombreuses illustra
tions ainsi que les études expérimentales proposées offriront également
aux étudiants et aux enseignants une source d'idées originales pour la
préparation des travaux pratiques, des TIPE et d'études documentajrês,
ainsi que pour la préparation aux concours d'enseignement (CAPES,
Agrégation).
www.editions-ellipses.fr