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- Constations de la perte de valeur des actifs d’une entreprise subie du fait de l’usure du
temps
- L’amortissement dépend de l’usage ou des conditions d’utilisation des immobilisations
amortissables
Base amortissable
Annuité complète
Date de départ :
1ier jour du mois d’acquisition
1ère annuité :
(Valeur d’entrée * taux dégressif) * (x/12)
X = nombre de mois entre la date d’achat et la date de l’inventaire suivant
Valeur vénale (valeur de vente) : montant qui pourrait être obtenu à la date de la clôture de
l’exercice.
Valeur actuelle : valeur la plus élevé entre la valeur vénale et la valeur d’usage.
Valeur actuelle
Le montant des intérêts est identique lors de chaque échéances (aucun amortissement)
Annuité constante = k *¿
K = valeur d’origine de l’emprunt
I = taux d’intérêt annuel
N = durée de l’emprunt en année
Le rapprochement bancaire
En principe, le solde du journal de banque doit être égal au solde du relevé bancaire à la
même date.
Les écarts peuvent être de différentes natures : Les erreurs dessaisies (écritures saisies ai
débit au lieu de crédit ou vice versa), les erreurs de montants, les omissions, les décalages
La vérification est effectuée à partir du grand livre. Elle consiste à vérifier et à justifier le solde des
comptes clients et fournisseurs.
Le contrôle va consister à rapprocher :
La correction par contre passation : annuler l’écriture erronée en passant exactement la même
écriture (mêmes numéros de comptes et mêmes montants) mais en inversant les débits et les crédits
enregistrer l’écriture correcte
La correction par virement : transférer le montant erroné d’un compte dans un autre compte en
utilisant le journal des Opérations Diverses.
AT2
Système d’imposition
La liasse fiscale
La liasse est établie à partir d’un logiciel de production comptable, pour la plupart du temps.
Comment déposer la liasse fiscale ?
Le site gouvernemental précise que toutes les sociétés doivent souscrire leur déclaration de
résultats par voie électronique. La procédure TDFC (par l'intermédiaire de votre partenaire
EDI) permet la transmission de tous les formulaires, relatifs à un régime IS simplifié ou
normal.
Si votre entreprise est soumise à l’impôt sur les sociétés selon le régime simplifié
d’imposition (RSI), vous avez la possibilité de souscrire votre déclaration de résultats
directement en utilisant les services à partir de votre espace Professionnel accessible depuis
impots.gouv.fr.
Présentation de la 2065 :
La liasse 2065, qui est donnée en annexe, comporte plusieurs pages, lesquelles comportent
plusieurs cadres.
La première page :
Ce feuillet comporte également les informations relatives aux plus-values. Enfin, un 3ème
volet présente les abattements et exonérations possibles.
La deuxième page :
- Le cadre H sur la répartition des produits des actions et parts sociales, ainsi que les
revenus assimilés distribué
- Le cadre I sur les rémunérations nettes versées aux membres de certaines sociétés
La notice :
- Une notice est fournie avec la 2065. Cette notice comporte les explications
permettant de compléter la 2065
La taxe sur les salaires est due par les employeurs établis en France non soumis à la TVA
l’année du versement des rémunérations à leurs salariés
Lorsqu’elle n’excède pas 1200€ par employeur la taxe n’est pas due.
Les employeurs dont le chiffre d’affaires de l’année précédente ne dépasse pas les seuils de
la franchise en base de TVA sont exonérés de cette taxe.
Par ailleurs, sont également exonérés :
Assiettes d’imposition :
Les rémunérations brutes payées constituent la base d’imposition. Il convient d’y rajouter les
avantages en nature, sans prendre en compte les revenus de remplacement. Des
exonérations existent pour certaines rémunérations.
Lorsque l’employeur est assujetti à la TVA sur moins de 90% de son chiffre d’affaires, la taxe
sur les salaires n’est due que sur une partie seulement des rémunérations versées.
Base de calcul : rémunérations * (chiffre d’affaires sans TVA / chiffre d’affaires total)
Pour un rapport d’assujettissement est compris entre 10% et 20%, une décote est
appliquée. Les taux d’assujettissement varient en fonction du rapport d’assujettissement.
Exemple : Soit une entreprise qui réalise un chiffre d’affaires hors taxe de 200 000 euros. Sur
ce CAHT, 30 000 euros sont relatifs à une activité non assujettie à la TVA. Les rémunérations
sont de 40 000 €. Le rapport d’assujettissement est de 15% (30000 / 200 000) Le taux
d’assujettissement est alors de 10%. La base de calcul qui en découlées de 4 000 euros (40
000 x 10%)
Calcul de la taxe :
Taxe d’apprentissage
Champ d’application :
Calcul de la taxe
La base d’imposition de la taxe d’apprentissage est alignée sur celles des cotisations
sociales. Les éléments constitutifs de la base de calcul des cotisations, tout au long de
l’année, servent donc de référence. Les salaires des apprentis sont exonérés de la taxe
d’apprentissage, en tout ou partie.
La taxe se calcule au taux de 0.68% de la masse salariale (0.44% en Alsace-Moselle)
La TVA collectée
- Le fait générateur de la TVA, qui est l’évènement qui donne naissance à la créance
de l’Etat
- L’exigibilité de la TVA, qui est « le droit que le Trésor Public peut faire valoir à un
moment donné auprès du redevable pour obtenir le paiement de la taxe. » Selon le
Deux cas :
Le redevable qui est à la TVA sur les encaissements à la possibilité d’opter pour le
paiement de la TVA sur les débits. Le paiement de la TVA se fait alors au moment de
l’inscription de la créance dans le compte client, et non plus au moment du paiement.
Cette option n’a pas pour effet de retarder le versement de la TVA par rapport à la TVA
sur encaissements en cas d’acompte.
Il s’agit de reconstituer la base soumise à TVA, à partir des soldes de début et de fin de
période des comptes clients 411 et du montant des produits imposables inscrits en classe 7.
Exemple :une société d’expertise comptable qui vous demande d’établir le montant de sa
TVA collectée pour le mois de juin. Les éléments suivants vous sont fournis :
La TVA déductible
Le coefficient de déduction :
Le coefficient d’admission est de 1, car une table ne fait l’objet d’aucune restriction au droit
à déduction
Nous avons donc un coefficient de déduction qui va être de 0.9 x 0.8 x 1 = 0.72. La TVA
ayant grevé l’acquisition de la table est de 10 000 x 0.2 = 2 000.L’entreprise pourra donc
déduire : 2 000 x 0.72 = 1 440 €
Certains biens ou services font l’objet d’une exclusion du droit à déduction. Il s’agit :
Ne sont toutefois pas concernées par cette exclusion, certaines dépenses comme, par
exemple :
Certains biens souffrent une exception à cette règle. C’est le cas, notamment :
- Des cadeaux d’une valeur unitaire inférieure à 73 € TTC, par an et par bénéficiaire
- Des présentoirs publicitaires d’une valeur unitaire inférieure à 107 € TTC
Par ailleurs :
- Les biens ou services qui sont utilisés à moins de 10% à des fins professionnelles sont
exclus du droit à déduction de la tva les ayant grevés.
Achat de biens dans l’UE par un professionnel non redevable de la TVA implanté en
France :
Dans ce cas, pour que l’opération soit exonérée de TVA auprès du vendeur les conditions
suivantes doivent être remplies :
Les importations :
En matière de TVA, la loi prévoit que tout produit passible de TVA en France l’est également
à l’importation, avec le passage à la frontière qui constitue un acte imposable. Cela donne
donc lieu à la collecte de la TVA auprès de l’acheteur français .
Les exportations :
- Les livraisons de biens expédiés ou transportés par le vendeur ou pour son compte,
en dehors de la Communauté européenne ainsi que les prestations de services
directement liées à l'exportation
- Les livraisons de biens expédiés ou transportés par l'acheteur qui n'est pas établi en
France…
DEB et DES :
Une entreprise qui réalise des échanges commerciaux à l’intérieur de l’UE, doit transmettre
mensuellement à la douane une déclaration d’échanges de biens (DEB) reprenant l’ensemble
des échanges de marchandises avec les États membres de l’UE.
AT3
Les SIG
La capacité d’autofinancement
Le fonds de roulement net global : correspond à la partie des ressources stables qui
financent l'actif circulant. Il correspond au surplus des capitaux permanents sur les actifs
stables.
Un FRNG positif signifie que des ressources durables concourent au financement des
besoins liés au cycle d'exploitation.
Un FRNG négatif signifie que l'entreprise finance une partie de ces immobilisations par des
dettes à court terme. Cela est considéré comme imprudent sauf si c'est dû à des crédits
fournisseurs importants, des crédits clients faibles et une rotation rapide des stocks.
Un BFR positif signifie que l'entreprise doit financer ses besoins à court terme, soit à l'aide de
son excédent de ressources à long terme (fonds de roulement), soit à l'aide de ressources
financières complémentaires à court terme (concours bancaire …).
Un BFR négatif signifie que l'entreprise n'a pas de besoin à financer puisque le passif
circulant hors trésorerie excède les besoins de financement de son actif circulant hors
trésorerie. On parle alors d'excédents (ou ressources) de fonds de roulement.
Lorsque la trésorerie est positive ,cela signifie qu'une partie des capitaux permanents est
employée dans les actifs circulants de trésorerie.
Une trésorerie négative signifie que les dettes financières à court terme financent tout ou en
partie l'actif circulant. Le besoin en fonds de roulement est financé par le crédit à court
terme.
En conclusion :
L'analyse fonctionnelle du bilan, étape préliminaire à tout diagnostic financier, correspond à
l'étude de la structure bilancielle de l'entreprise. Il mesure la disponibilité des capitaux
nécessaires au financement des investissements et du cycle d'exploitation, dans une optique
de continuité de l'activité de l'entreprise.
Calculer un ratio permet de disposer d'un indicateur synthétique pour communiquer sur les
performances ou la situation financière de l'entreprise.
Les ratios peuvent être utilisés de trois façons différentes :
- De façon historique pour suivre l'évolution du ratio de l'entreprise sur plusieurs
années
- De façon comparative pour situer le ratio de l'entreprise avec d'autres entreprises du
même secteur
- De façon nominative afin de positionner le ratio de l'entreprise avec une norme
Le diagnostic financier
Estimer la solvabilité :
C’est la capacité de votre entreprise à être autonome sur le plan financier pour honorer ses dettes
par exemple.
Mesurer la capacité à accomplir vos obligations financières :
Le degré de solvabilité repose sur une analyse fonctionnelle du bilan comptable.
Le principe : comparer les ressources (qui constituent le passif, les capitaux propres et les dettes) et
les emplois (l’actif, tous les biens et droits de l’entreprise
Démontrer l’autonomie financière de votre entreprise à court terme : Pour prouver l’indépendance
financière de l’entreprise, il faut analyser le bilan fonctionnel.
Connaître la rentabilité :
Pour connaître la rentabilité de l’entreprise, il faut se référer aux SIG. Ces derniers comportent trois
indicateurs à ne pas perdre de vue dans le cadre de votre diagnostic financier :
- La valeur ajoutée (et donc la richesse brute créée avant la rémunération des salariés)
- L’EBE (pour excédent brut d’exploitation), qui permet de savoir si votre entreprise génère,
de façon autonome, des excédents de trésorerie.
Les perspectives de croissance permettent de comprendre comment les ressources financent les
emplois de l’entreprise. Leur identification repose sur l’étude de Sos tableaux et son plan de
financement.
Le budget de trésorerie
Les encaissements :
Il s’agit des flux financiers entrants ou des entrées de fonds en trésorerie prévues pendant la
période considérée.
Les encaissements proviennent :
Les décaissements :
Ils sont constitués par les flux financiers sortants prévus pendant la période, c’est-à-dire des
paiements.
Les décaissements proviennent :
- Des achats de biens et services payés au comptant des règlements des dettes aux
fournisseurs
- D’échéance des effets de commerce domiciliés, réglés par banque au bénéficiaire
- Des salaires nets, des impôts, des frais payés
- Des remboursements d’emprunt et du paiement des intérêts
- De la TVA nette due au titre du mois précédent…
Solde :
Il est possible de cumuler les situations mensuelles afin de faire apparaître le solde cumulé
de la trésorerie à la fin de chaque mois.
Ne figurent pas bien évidemment dans le budget de trésorerie les charges et les produits
calculés (dotations aux amortissements, dotations et reprises de dépréciations, ...).
Il doit enfin tenir compte de la situation de trésorerie initiale ainsi que des créances et
dettes qui figurent au bilan d'ouverture et qui généreront des encaissements ou
décaissements au cours de l'exercice.
L’entreprise a besoin de financement à court terme. Il va falloir agir sur les encaissements et
sur les décaissements.
Actions sur les encaissements :
- Réduction du délai de crédit accordé aux clients mesures incitatives pour encourager
les règlements au comptant par les clients (escompte)
- Augmentation des encaissements de recettes…
Le plan de financement
Ces nouveaux moyens de financement conduisent à une modification des résultats envisagés
et des capacités d’autofinancement prévues en raison de l’augmentation des charges
financières.
Le plan de financement présente un intérêt évident pour plusieurs raisons. C'est un
instrument :
Le seuil de rentabilité
Il est possible d’évaluer, à titre prévisionnel, le chiffre d’affaires minimal à réaliser pour que
le résultat de l’activité soit positif ou bénéficiaire.
Le seuil de rentabilité est donc le chiffre d’affaires (CA) minimum que doit réaliser une
entreprise pour couvrir la totalité de ses charges (charges variables + charges fixes) ou coût
total.
CA = Chiffre d'affaires
CV = Charges variables
CF = Charges fixes
MCV = Marge sur coût variable = Chiffre d'affaires (CA) - Charges variables (CV)
Résultat = MCV – CF
CA∗CV CF
SR= Ou SR=
MCV Taux MCV
À partir de la formule de calcul qui permet de calculer le seuil de rentabilité, il est possible
d’extrapoler les données pour visualiser les ventes prévisionnelles ou pour calculer des
résultats futurs.
Il est possible de calculer le chiffre d'affaires à réaliser pour obtenir un résultat donné à
l’aide de la formule de calcul suivante :
CA prévisionnel = (Résultat prévisionnel + frais fixes) / Taux de marge sur coût variable