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Philippe Touron
Lorsque l’on évalue les éléments de l’actif, on doit toujours considérer que l’on conserve
l’actif et que l’on va toujours l’utiliser. On donne donc l’actif en fonction de ça. On ne
donne pas de valeur de liquidation.
Pour comparer deux périodes, il faut utiliser les mêmes principes d’une période sur
l’autre.
Lorsque l’on fait le bilan et le compte de résultat, on considère que l’entreprise va être
pérenne et va continuer dans le temps.
Les évaluations retenues pour les actifs reposent sur l’hypothèse selon laquelle les
actifs seront utilisés de la même façon que lors des exercices antérieurs.
Exemple : continuité des plans d’amortissement.
« Elle doit contrôle par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l’existence et la
valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’entreprise. Elle doit établir des
comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des enregistrements comptables et de
l’inventaire ». Art L123-12 du code de commerce.
Un produit constaté d’avance est un produit qui concerne l’exercice N+1 alors qu’il a
été enregistré au cours de l’exercice N.
Enregistrement de la facture.
PCA et temps.
Les régularisations permettent que tous les produits de l’exercice entre dans le
compte de résultat de l’exercice et qu’il n’y ai que les charges et produits ce cette
exercice dans le compte de résultat.
« Les charges constatées d’avance sont des actifs qui correspondent à des achats de
biens ou de services dont la fourniture ou la prestation interviendra
ultérieurement » (Art. 211.1.5 du PCG).
Une facture de 550€ HT a été reçue le 23 décembre pour une prestation de service.
Le taux de TVA est de 20%.
Cette facture a été « normalement enregistrée dans la comptabilité du client.
A la clô ture de l’exercice, les travaux ont été effectués à hauteur de la moitié.
Les travaux sont terminés le 27 janvier N+1.
Enregistrement de la facture le 28/12/N
CCA et temps.
Un élément a été comptabilité mais qui n’aurait pas du l’être.
En conséquence, on doit décomptabiliser une partie de l’évènement et le
recomptabiliser dans l’évènement suivant.
Les charges devraient apparaître dans le compte de résultat de N mais non pas pu
être comptabilisées faute de pièces justificatives. On va donc régulariser la situation
à la fin de l’exercice.
Moins de 1an donc intérêts simple car cela va du 18 octobre N au 31 aoû t N+1 (soit 74
jours). Les comptables utilisent plutôt 360 jours (mais on peut utiliser 365 jours).
Quelle écriture comptable faut il enregistrer à la clôture des comptes le 31 décembre N ?
Quel est le montant du poste du passif « Emprunts auprès des établissements des
crédits » ?
A l’ouverture de N+1, on reprend les comptes d’actifs avec leur solde. On ouvre un
nouveau compte de résultat qui se rattache à celui de N+1.
On va créditer le compte de charge.
On contrepasse l’écriture de régularisation qui a été passé le 31/12 de l’année
précédente.
Ensuite, on va payer des intérêts (qui sont trimestriels, donc deux fois 5000). Et après,
on recommence le cycle.
Ceci est un grand livre.
Congés payés.
Le montant des droits des congés payés acquis par les salariés de la société s’élève à 31
900€ au 31 décembre N.
Le montant des charges sociales correspondantes est estimé à 11 165€.
Charges : les congés payés non pris par les salariés sont la contrepartie du travail
de la période N.
Dette provisionnée : l’entreprise doit accorder des congés payés aux salariés sans
contrepartie en N+1 (dette certaine et liquide mais non encore exigible).
Les congés non pris par les salariés sont des droits acquis au cours de la période. Il
faut les faire apparaître dans les comptes de résultats.
Il y a une obligation de donnée de l’entreprise envers les salariés.
« A leur date d’entrée dans le patrimoine de l’entreprise, les biens acquis à titre
onéreux sont enregistrés à leur coût d’acquisition, les biens acquis à leur valeur
vénale et les biens produits à leur coût de production (…). Les biens fongibles sont
évalués soit à leur coût moyen pondéré d’acquisition ou de production, soit en
considérant que le premier bien sorti est le premier bien entré ». Art L123-18 du
code de commerce.
La valeur d’un bien avant la vente est celle lors de l’achat (valeur historique).
Le système des coûts historiques est un système non adapté en période d’inflation
et si les matières premières et les marchandises ont une valeur volatile (qui fluctue dans
le temps).
On déflate notre résultat de l’inflation. Notre performance est déflatée mais notre
coû t d’achat ne change pas.
IV. Prudence.
Principe de prudence : On enregistre les profits quand ils sont réalisés, mais aussi les
pertes réalisées et les pertes potentielles. On anticipe.
Prudence
« Les comptes annuels doivent respecter le principe de prudence. [...] Même en cas
d'absence ou d'insuffisance du bénéfice, il doit être procédé aux amortissements et
provisions nécessaires. Il doit être tenu compte des risques et des pertes intervenus
au cours de l'exercice ou d'un exercice antérieur, même s'ils sont connus entre la
date de la clôture de l'exercice et celle de l'établissement des comptes. » Art
123.20 du Code de Commerce.
« Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d’un exercice peuvent être
inscrits dans les comptes annuels. Pour être inscrit, après inventaire, le bénéfice
réalisé sur une opération partiellement exécutée et acceptée par le cocontractant
lorsque sa réalisation est certaine et qu’il est possible, au moyen de documents
comptables prévisionnels, d’évaluer avec une sécurité suffisante le bénéfice global de
l’opération ». Art L123-21 du code de commerce.
NE PAS ANTICIPER LES PRODUITS.
Les provisions sont des dettes incertaines quant à son montant et à son échéance.
Dette un peu moins probable qu’une autre.
On a une date d’arrêter des comptes qui est postérieure à la date de clô ture.
La date de clô ture est la date de clô ture des comptes.
La prudence consiste à ne pas anticiper les produits.
Seul les bénéfices réalisés sont prit en compte.
Comparaison coûts historiques, prudence et prix.
On enregistre que les produits réalisés et pas les plus values latente.
Pour les pertes, on enregistre les pertes réalisées et les pertes possibles.
Le coûts historique pur : valeur de départ que l’on conserve jusqu'à bout (date de
cession). On le cède à la valeur de marché.
On conserve la valeur d’origine jusqu’à la cession du bien.
Prudence.
« La comptabilité est établie sur la base d’appréciation prudentes, pour éviter le risque de
transfert, sur des périodes à venir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine et le résultat de l’entité ». Art 120.3 PCG.
En maximisant le passif (les dettes) et en minimisant l’actif, on maintien la solvabilité.
Application.
Une marchandise a été livrée et facturée au client Tartampion le 2(5 octobre N pour un
montant HT de 1250€.
Le paiement doit avoir lieu fin janvier N+1.
Le 31 décembre N, l’entreprise apprend que le client Tartampion fait l’objet d’un
redressement judiciaire.
L’entreprise espère récupérer 20% du montant initial.
Finalement, un montant correspondant à 40% du montant HT est versé par Tartampion
pour solde de tout compte le 15 janvier N+1.
Le 15 janvier on passe d’une situation d’incertitude à une situation de certitude.
Enregistrement de l’incertitude.
Enregistrement de la perte.
Enregistrement de la reprise.
Effet du mécanisme de dotation/reprise des dépréciations.
Effets N Effets N+ 1
La dotation diminue le résultat en La perte se matérialise en N+1 : 750 =
anticipant une perte. 60% du HT.
80% du HT. Elle diminue le résultat de 750€.
La reprise réduit la perte du montant
L’impact sur le compte de résultat est déjà comptabilisé dans les charges en
une charge supplémentaire de 1000€ N, soit 1000€.
en N.
Le solde entre reprise et perte est donc
de 250€.
Pour que les chiffres soient comparables dans le temps, il faut appliquer les
mêmes méthodes.
« La comptabilité est conforme aux règles et procédures en vigueur qui sont
appliquées avec sincérité afin de traduire la connaissance que les responsables de
l’établissement des comptes ont de la réalité et de l’importance relative des
évènements enregistrés. Dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle
comptable se révèle impropre à donner une image fidèle, il y est dérogé. La justification
et les conséquences de la dérogation sont mentionnées dans l’annexe ». Art 120-2 du
PCG.
On peut ne pas appliquer une règle si en ne l’appliquant pas on va avoir une meilleure
image fidèle de la situation réelle de l’entreprise.
Dans les comptes annuels, les loyers qui correspondent à la location des avions, mais les
effets des contrats en pratique la compagnie aérienne exercent un contrô le sur l’avion
qui est similaire au contrô le que la compagnie ferait si elle était propriétaire. Dans ce
cas, on enregistre l’avion à l’actif et au passif on met une dette d’une valeur actuelle des
loyers.
Accorde plus d’importance à l’effet économique des contrats plus qu’à la forme
des contrats.
« Le bilan d’ouverture d’un exercice doit correspondre au bilan de clô ture de l’exercice
précédent » Art. L123-19 alinéa 3 du code de commerce et Art. 120.2 du PCG.